TPN 4 - Introduction À La Résolution Approchée D'Edos: 1 Modélisation: Le Pendule Simple
TPN 4 - Introduction À La Résolution Approchée D'Edos: 1 Modélisation: Le Pendule Simple
TPN 4 - Introduction À La Résolution Approchée D'Edos: 1 Modélisation: Le Pendule Simple
Créer dans votre répertoire M1_Modélisation un répertoire TP04, dans lequel seront
placés les fichiers relatifs à ce TP.
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où P~ et T~ désignent respectivement le poids de la bille et la tension exercée par le fil sur
la bille. Dans le repère mobile lié à la bille, l’accélération ~γ a pour expression
Les forces extérieures appliquées à la bille ont pour composante tangentielle respective
En projetant l’équation (1) selon l’axe tangentiel e~θ , on obtient l’équation différentielle
du second ordre
g
θ̈ = − sin θ. (2)
`
Pour résoudre cette équation et obtenir l’évolution de θ en fonction du temps, on se
donne θ(0) = θ0 et θ̇(0) = θ1 les valeurs initiales respectives de l’angle et de la vitesse
angulaire.
2
– Peut-on résoudre explicitement l’équation dans le cas de l’approximation “petits
angles” ?
– En mettant l’équation (5) sous forme d’un système d’équations différentielles
d’ordre 1, démontrer un résultat d’existence (d’unicité ?) des solutions à (5).
– L’énergie mécanique est-elle toujours conservée au cours du temps ?
3
4 Approximation numérique des solutions de (2) et (5)
Pour étudier et illustrer la dynamique du pendule simple, du fait de la non-linéarité
en sin, on est amené à faire une étude approchée des solutions de ce problème sur un
intervalle de temps [0, T ]. On définit pour cela une discrétisation temporelle uniforme de
pas h 0 = t0 < t1 < · · · < tN = T avec tn = nh. Pour résoudre numériquement l’équation
(3), on va programmer les méthodes d’Euler explicite et de Kunge-Kutta d’ordre 4 (notée
RK4).
Précision des méthodes : ordre de convergence Une étude théorique des deux
méthodes ci dessus (on définit pour cela les notions d’ordre de consistance et de stabilité
des méthodes numériques) permet de démontrer que, si la fonction f qui régit l’EDO
est suffisamment régulière, alors
Le plus petit tel entier p est appelé ordre de convergence de la méthode et l’on peut
démontrer que la méthode d’Euler explicite est d’ordre 1 et la méthode RK4 d’ordre 4.
4
f u n c t i o n y=e u l e r E ( y0 , h , T)
y =[ y0 ] ; yaux=y0 ;
N=f l o o r (T/h ) ;
f o r i =1:N
yaux=yaux+h∗ f ( yaux ) ;
y =[ y yaux ] ;
end
qui nécessite bien sûr la création de la fonction f dans un fichier f .m :
f u n c t i o n y=f ( x )
y =[ x (2); − s i n ( x ( 1 ) ) ] ;
end
Exercice 3. Tester la fonction eulerE pour les données numériques suivantes : θ0 =
0, θ1 = 0.3, T = 10, h = 0.1. Que renvoie-t-elle ? Comment peut-on l’utiliser (s’inspirer
de l’exercice 2 pour illustrer la dynamique du pendule) ?
Exercice 4. Programmer une fonction RK4 qui implémente la méthode de RK4 appli-
quée au problème du pendule pour une donnée initiale y0 = (θ0 , θ1 ), un pas de temps h
et un temps final T . L’utiliser pour illustrer, comme dans l’exercice 2 la dynamique du
pendule.
Exercice 5. Tracer l’évolution de l’énergie mécanique numérique Em = 21 θ̇n2 + 1 − cos θn
en fonction du temps. Qu’observe-t-on ?
Exercice 6. Adapter les schémas numériques utilisés pour résoudre de manière appro-
chée le problème du pendule amorti (5).
et on va chercher à illustrer le fait que, quand h devient petit, cette erreur se comporte
comme une puissance de h. Pour cela, on calcule Eh pour un certain nombre de pas h,
puis on trace log(Eh ) en fonction de | log h| et on s’attend à trouver une droite, dont on
calcule la pente (c’est-à-dire la puissance de h dans l’équation (6)) avec la commande
polyfit .