Rôle Du kinésit-WPS Office
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Prévalence
Définition de la BPCO
3. Des lésions des parois alvéolaires et/ou des bronchioles évoluant à long terme
vers l’emphysème.
Quand la dyspnée apparaît, une IRC invalidante est prévisible une dizaine d’années plus tard
On distingue :
1. La bronchite chronique simple, définie par une hypersécrétion muqueuse bronchique, permanente ou
récidivante, survenant la plupart des jours, au moins trois mois par an pendant au moins deux années
consécutives sans que l’on puisse individualiser une affection broncho-pulmonaire préexistante ;
2. La bronchite chronique avec TVO : bronchite chronique avec obstruction permanente des voies
aériennes (VEMS < 80 % valeur théorique en état stable), réversible ou pas. Responsable d’une toux
productive chronique et d’une dyspnée d’effort d’apparition progressive.
3. La bronchite chronique obstructive avec insuffisance respiratoire (IRC) : bronchite chronique
obstructive avec hypoxémie de repos persistante. Elle est responsable de toux, dyspnée sévère avec
tachypnée, asthénie, céphalées et cyanose.
Facteurs de risque
Tabagisme actif : durée et nombre de paquets-années, principal facteur de risque de la BPCO (80 à 90 %
des BPCO sont dues au tabac). Le tabac à lui seul nécessite de se poser systématiquement la question de
BPCO.
Tabagisme passif
Sur la présence éventuelle d’autres facteurs de risque ; polluants professionnels (poussières minérales,
végétales, gaz, produits chimiques), pollution atmosphérique (facteur de risque aggravant à court
terme).
Signes cliniques
Ils sont d’apparition très progressive et non corrélée à l’atteinte spirométrique. Toux et expectoration
puis dyspnée d’effort, puis au repos en sont les symptômes.
L’examen clinique est normal à la phase initiale de bronchite chronique, puis vont apparaître
progressivement au stade de bronchite obstructive, puis d’insuffisance respiratoire
La mesure du débit expiratoire de pointe est utile pour le dépistage, mais comporte un risque de sous
État fébrile
Aggravation de la dyspnée, de la toux et du volume des expectorations
Purulence des expectorations
La dyspnée de repos
La cyanose
FR > 25/mn, tachycardie > 110/mn
la RP est indispensable, non pour le diagnostic, mais pour rechercher des lésions
associées (cancer du poumon - emphysème).
La spirométrie est l’examen diagnostique indispensable minimal (grade A). Un rapport VEMS/CV < 80 %
après broncho dilatateurs, confirme l’existence du SO
Dyspnée d’effort et signes cliniques d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) feront demander une
gazométrie (IRC)
Prise en charge
Il est important d’aborder la gravité de la maladie, souvent méconnue et de diagnostic très tardif.
sevrage tabagique seule mesure efficace pour retarder l’apparition de l’IRC. Les 3 techniques
recommandées : substitution nicotinique, thérapie cognitive,
médicaments : bupropion (Zyban®)et varénicline (Champix®), en rappelant le conseil minimal et
l’entretien motivationnel. Bien avoir la notion que la plupart des fumeurs se sont arrêtés sans
médicaments.
réduction du risque professionnel éventuel.
vaccination antigrippale annuelle et antipneumoccocique (Pneumo 23®) tous les 5 ans.
corticothérapie : elle est un recours pour certaines BPCO mais n’est pas la panacée. La corticothérapie
orale maximum 15 jours est conseillée dans les poussées aigues (consensus). Le traitement de fond est
controversé (4 grandes études récentes confirment l’absence de réponse certaine à leur utilisation).
anticholinergiques inhalés : aucune preuve sur l’amélioration du pronostic.
B2mimétiques : évaluation insuffisante sur l’évolution de la maladie.
1. Évaluation initiale :
Toux.
Fatigue.
2. Rééducation respiratoire :
Objectifs :
Amélioration de la ventilation.
Réduction de la dyspnée.
Drainage autogène.
Respiration diaphragmatique.
3. Renforcement musculaire :
Endurance.
Capacités fonctionnelles.
4. Réhabilitation à l’effort :
Activité physique adaptée :
Marche.
Vélo.
Exercices de step.
5. Éducation thérapeutique :
Formation sur :
La gestion de la maladie.
Vaccination.
Maintien de l’hydratation.
Administration d’oxygénothérapie.
Correction de l’hypoxémie.
Réduction de l’hypercapnie.
Stabilisation du patient :
Conclusion
La prise en charge de la BPCO en réanimation représente un enjeu majeur pour stabiliser les patients
lors des exacerbations sévères et prévenir les complications graves. Grâce à des interventions adaptées,
telles que la ventilation non invasive, l'oxygénothérapie et le traitement des infections, il est possible
d'améliorer le pronostic vital tout en préparant le patient à une réhabilitation efficace. Cette étape
cruciale dans la gestion de la BPCO illustre l'importance d'une collaboration entre les différents acteurs
de santé pour optimiser les soins et la qualité de vie des patients.
Bibliographie
Davidson, Médecine interne, Principes et pratique, Maloine 2004
Révision des recommandations "GINA" sur l’asthme, et "GOLD" sur la BPCO [CBIP] [2007]
Standardisation des explorations fonctionnelles respiratoires [SPLF] [2006]
Prise en charge des infections respiratoires basses de l'adulte immunocompétent.
XVe conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuse. [SPILF] [2006]
Antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections
respiratoires basses de l'adulte et de l'enfant - [2005] [AFSSAPS]
Mise au point sur l'antibiothérapie par voie générale en pratique courante dans les infections
respiratoires - [2005] [AFSSAPS]