TD Sur Les Relations

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♠ TRAVAUX DIRIGÉS N°3* ♠

Par Pr. BOUETOU BOUETOU Thomas

Exercices
I. Soit E = {1, 2, 3, 4} et R une relation binaire sur E dont le graphe est :
Γ = {(1, 1), (1, 2), (2, 1), (2, 2), (3, 3), (3, 4), (4, 3), (4, 4)}
a. Vérifier que la relation R est une relation d’équivalence.
b. Faire la liste des classes d’équivalences distintes et donner l’ensemble quotient
R/R.
II. Dire si les relations suivantes sont réflexives, symétriques, antisymétriques, transi-
tives.
a. E = Z et xRy ⇐⇒ x = −y
b. E = R et xRy ⇐⇒ cos2 x + sin2 y = 1
c. E = N et xRy ⇐⇒ ∃p, q ≥ 1, y = pxq .
Quels sont parmi les exemples précedents les rélations d’ordre, les rélations d’équiva-
lences ?
III. La relation d’orthogonalité entre deux droites du plan est-elle symétrique ? ré-
flexive ? transitive ?
IV. a. Montrer que la relation de congruence modulo n
a ≡ b[n] ⇐⇒ n divise b − a
est une relation d’équivalence.
b. En vous servant de la division euclidienne, montrer qu’il y a exactement n classesd
d’équivalences distintes.
V. Sur R2 , on définit la relation d’équivalence R par :
(x, y)R(x′ , y ′ ) ⇐⇒ x = x′
Démontrer que R est une relation d’équivalence, puis déterminer la classe d’équiva-

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lence d’un élément (x0 , y0 ) ∈ R2 .Combien y-a-t-il d’éléments dans cette classe ?
VI. Soit E un ensemble muni d’une relation d’ordre ≤, et A une partie de E. Définir :
majorant de A, minorant de A, maximum de A, minimum de A, borne inferieur de
A et borne superieur de A.
VII On définit la relation R sur N⋆ par : pRq ⇐⇒ ∃k ∈ N⋆ ,q = pk .
Montrer que R définit un ordre sur N⋆ . Déterminez les majorants de {2, 3} pour cet
ordre.
VIII On définit sur R2 la relation ≺ par :
(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ⇐⇒ ((x < x′ ) ou (x = x′ et y ≤ y ′ )
Démontrer que ≺ est une relation d’ordre sur R2 . (Cet ordre est appellé ordre
lexicographique)
IX On munit R2 de la relation notée ≺ définie par :
(x, y) ≺ (x′ , y ′ ) ⇐⇒ x ≤ x′ et y ≤ y ′
a. Démontrer que ≺ est une relation d’ordre sur R2 . L’ordre est-il total ?
b. Le disque fermé de centre O et de rayon 1 a-t-il des majorants ? un plus grand
élément ? une borne supérieure ?
X.. Soient E un ensemble fini non vide et x un élément fixé de E. Les relations R
definies ci-dessous sont-elles des relations d’ordre sur P(E) ?
a. ∀A, B ∈ P(E), ARB ⇐⇒ A = B
b. ∀A, B ∈ P(E), ARB ⇐⇒ A ⊂ B
c. ∀A, B ∈ P(E),ARB ⇐⇒ x ∈ A ∩ B c
d. ∀A, B ∈ P(E), ARB ⇐⇒ x ∈ A ∪ B c
XI.. Sur R2 , on considère la relation R définie par :
(a, b)R(c, d) ⇐⇒ a2 + b2 = c2 + d2
a. Montrer que R est une relation d’équivalence
b. Décrire la classe d’équivalence (a,¯b) du couple (a, b). on désigne par R2 /R l’en-
semble quotient pour cette relation. Montrer que l’application :

R2 /R Ð→ [0, +∞]

(a,¯b) z→ a2 + b2

est bien définie et que c’est une bigection.


XII.. Soient E et F deux ensembles et f ∶ E Ð→ F une application. On définit une
relation R sur E en posant, pour tout (x, x′ ) ∈ E × E, x R x’ ⇐⇒ f (x) = f (x′ ).
a. Montrer que R est une relation d’équivalence.

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b. Décrire la classe ẋ de l’élement x ∈ E.
c. POurquoi l’application

E/R Ð→ F

ẋ z→ f (x)

est-elle bien définie ? Montrer qu’elle est injective. Que peut-on dire sur l’ensemble
E/R ?
XIII.. Soit E un ensemble et soit A une partie de E. On définit dans P(E) la relation
d’équivalence R en posant, pour tout couple (X, Y ) de parties de E :
XRY ⇐⇒ A ∩ X = A ∩ Y
˙ Ė, Ȧ et CE˙ A.
a. Expliciter les classes ∅,
b. Montrer que si B = A ∩ X, alors B est l’unique représentant de Ẋ contenant A.
c. Expliciter une bijection entre P(E)/R et P(A)
XIV On munit l’ensemble E = R2 de la relation R définie par :
(x, y)R(x′ , y ′ ) ⇐⇒ ∃a > 0, ∃b > 0, x′ = ax et y ′ = by
a. Montrer que R est une relation d’équivalence.
b. Donner la classe d’équivalence des éléments A = (1, 0), B = (0, −1) et C = (1, 1).
c. Déterminez les classes d’équivalence de R.
XV.. Les relations R definies ci-dessous sont-elles des relations d’ordre sur R
a. ∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x < y
b. ∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x ≤ y
c. ∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ ex ≤ ey
d. ∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ ∣x∣ ≤ ∣y∣
XVI Soit E un ensemble et A ∈ P(E). Deux parties B et C de E sont en relation, noté
BRC, si B △ C ⊂ A.
a. Montrer que R est une relation d’équivalence.
b. Soit B ∈ P(E). Montrer que la classe de B est {(B ∩ Ac ) ∪ K; K ∈ P(A)}.
XVII. Montrer que la relation binaire sur R définie par :
xRy ⇐⇒ f (x) ≤ f (y)
est une relation d’ordre.
XVIII.. Soit ε la relation définie sur ]1; +∞[ par :
x y
xεy ⇐⇒ 1+x2 ≥ 1+y 2

Montrer que ε est une relation d’ordre total.


XIX On dit qu’un ordre ≤ sur un ensemble E est bien fondé s’il n’existe pas de suite

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infinie strictement décroissante (xn ) de E.
Démontrer que N2 muni de l’ordre lexicographique est bien fondé.
XX Soit E un ensemble fini. Prouver que la relation I sur P(E) définie par :
xIy ⇐⇒ x ⊆ y
a. est une relation d’ordre.
b. est une relation d’ordre bien fondée.

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