M0081MBF05
M0081MBF05
M0081MBF05
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1 C ESAG
1 ,
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C
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-B
Thème :
1 ,
IB
IR ENTREPRISES
1
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1
EQ
1 Présenté par:
U
YAO KOUASSI
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1
1
1 M.JEAN JACQIJES KODIO
Dio_ . . . Gc_ .... ~
u:oBANX ClIo d'I"'"
=r=~UL I
~ .. GaIiooo ~
~
1 M0081MBF05
2
1 II~IIIIIIIIIIIIIIIII 11111111 I I .200312004
1
1 SOMMAIRE
1 SOMMAIRE ............................................................................................................................. 1
ABREVIATIONS ..... ".............. "' ..................................................................................................................................11
1 REMERCiEMENTS .................................................................................................... 111
AVANT PROPOS ......................................... "............................................. ; ........................................... IV
1 ABSTRACT ............................................................................................................................................... 8
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................... 10
C
1
ES
PROBLEMATIQUE .................................................................................................... 11
OBJECTIFS ET INTERETS DE L'ETUDE ................................................................................. 12
1 1 L'ENQUETE •. ............................................................................................... 23
11. TRAITEMENT DES DONNEES ............................................................................. 23
111. RESULTATS ET DISCUSSIONS ........................................................................... 23
IB
1 IV. L'ACTIVITE DE FINANCEMENT DES PMEX ET COOPEX PAR LES BANQUES ....................... 35
O
1
U
COOPEX ...................................................................................................................... 55
CHAPITRE 1. DU FINANCEMENT DES PMEX ET COOPEX ..................................................... 56
E
1 1. ANALYSE CRITIQUE........................................................................................ 63
Il. RECOMMANDA TIONS ...................................................................................... 64
1
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CES AG)
1 ABREVIATIONS
1 ACM:
APBEFCI:
Avance en Compte Courant
Association des Banques et Etablissements Financiers de Côte d'Ivoire
1 ARCC:
ASPN:
Autorité du Café et du Cacao
Avance Sur Produit Nanti
BCC: Bourse de Café et Cacao
1 BCEAO: Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest
BNDA: Banque Nationale de Développement
1 CAD: Credit Administration
C
'1 FMI:
FRC:
Fonds Monétaire International
Fonds de Régulation Café Cacao
LI
1 PME:
PMEX:
Petite et Moyenne Entreprise
Petites et Moyennes Entreprises Exportatrices
PP: Product Program
EQ
1 SGBCI:
SICAV:
Société Générale de Banque de Côte d'Ivoire
Société d'Investissement à Capital Variable
STL: Short Term Loan
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Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
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li
i
REMERCIEMENTS
1
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C'est le lieu de remercier tous ceux qui ont apporté leur soutien et leurs conseils à
1
ES
la réalisation de ce mémoire.
Toutes mes reconnaissances à:
1
AG
-M.Jean Jacques Kodjo Directeur du Risque, mon Maître de stage pour tous ses
conseils, ses éclaircissements et surtout pour sa grande humilité;
1 -M. Armand Obin ex- Directeur du département de la gestion des risques;
-B
-Docteur Paul Dakuyo, Directeur de mémoire pour tout son apport sur les questions
Enfin à toute ma famille pour son soutien, à mes amis et très particulièrement à
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1 Ganiyu Oloyedé mon collègue stagiaire pour les soutiens mutuels que nous avons eu
à nous apporter.
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III
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 Avant propos
1 Le défi auquel doit faire face l'Afrique aujourd'hui est énorme: 600 miUions
d'Africains (10% de la population mondiale) ne produisent que 1% du produit
1 intérieur brut mondial, pendant que 270 millions d'entre eux ou 45% de la
population vivent avec moins de un Dollar US par jour. Par ailleurs, l'Afrique reçoit
1 seulement 1% de capitaux privés qui vont dans les pays du Tiers monde et à peine
3% de l'investissement direct étranger. Enfin compte tenu de la croissance de la
1 population, les taux de croissance économiques actuels de 5% ne permettent pas
C
ces taux doivent doubler dans les dix prochaines années. Mais comment atteindre
1 un tel objectif? Il existe un consensus sur le fait que le secteur privé national est
AG
1 Cette unanimité sur l'importance et le rôle du secteur privé n'a pas toujours
existé. Avant les années 80, les Etats étaient omniprésents dans l'économie en
IB
économique des années 80 pour qu'il y ait une prise de conscience que les sociétés
1 d'Etat étaient souvent de véritables gouffres financiers. Les Etats sont devenus les
O
1 Etats africains reconnaissent par là que leur rôle se limite désormais à édicter la
législation et la réglementation, à assurer la supervision, le développement des
EQ
1 infrastructures de base.
Mais le secteur privé peut il sauver l'Afrique? Une chose est sûre: on en attend
1
U
richesses. Ce n'est pas une mission facile pour un secteur relativement jeune,
1 subissant le contrecoup de la fragilité des économies dans lesquelles il opère, de
l'incertitude entourant les politiques des pouvoirs publics.
1 Pour que cette mission du secteur privé soit une réussite, certaines conditions
doivent être remplies: le renforcement des capacités entrepreunariales,
1 managériales et techniques du secteur privé en soutenant l'acquisition des
technologies, les améliorations de la production, la formation et le développement
1 des habilités, le renforcement des chambres de commerce et leurs réseaux
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CES AG)
tous Les niveaux et notamment dans Les universités et dans les écoles africaines.
En réfléchissant sur le financement bancaire des PMEX et COOPEX exportatrices de
1
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
RESUME
1 Le marché des exportations est dominé par les gros exportateurs, 87% de part de
marché, ce sont des grands négociants internationaux qui disposent de grands
1 moyens financiers et comptent dans leur actionnariat des partenaires de référence.
Le reste du marché c'est-à-dire 13% est détenu par les petites et moyennes
1 entreprises exportatrices (PMEX) et les coopératives exportatrices (COOPEX). Ces
structures pour certaines ont survécu à la libéralisation mais surtout pour d'autres
1 nées de la libéralisation. Le financement de la campagne constitue des
C
revenus bancaires. Toutefois la grande partie du financement est orientée vers les
gros exportateurs qui disposent d'importants moyens financiers et se distinguent
1
AG
par leur professionnalisme et la maîtrise de leur métier, ils présentent donc moins
de risques pour les banques. Quant aux PMEX et COOPEX elles connaissent des
1 difficultés d'accès au crédit bancaire. Ces difficultés s'expliquent par leur petite
-B
élevé pour les banques. La réticence des établissements de crédit à financer les
1 PMEX et COOPEX constitue de fait une barrière à l'entrée du marché et donc un
LI
1 l'Etat est appelé à prendre des mesures incitatives. Ces mesures doivent consister
au renforcement des capacités de ces structures en matière de gestion, de
EQ
1 Il est bien évident que les résultats d'une telle politique de l'Etat peuvent
s'inscrire dans le temps. C'est la raison pour laquelle un deuxième niveau
6
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 Le résultat à terme sera la capacité des PMEX et COOPEX à lever des fonds en
dehors de la place bancaire d'Abidjan et d'attirer progressivement dans leur
1 actionnariat des partenaires stratégiques en l'occurrence des grands chocolatiers
et des grands négociants internationaux. Ainsi elles garantiront leurs exportations
1 et l'on va assister progressivement à un transfert de technologies et de savoir
C
faire. Quant à Ecobank CI, le marché des PMEX et COOPEX ne fait pas partie de son
1
ES
marché cible, elle y intervient tout de même depuis 2002 par le biais d'un
«Product Program» qui définit clairement les conditions d'acceptation des
1
AG
mise en œuvre d'une base de données de stockage des données depuis l'origination
1 du crédit, son portage et son dénouement d'une part et d'autre part un traitement
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1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 ABSTRACT
1 The market of the exports is dominated by the big exporters, 87 % of market share;
it is big international traders who arrange big financial means and count in their
1 shareholding of the reference partners. The rest of the market that is the 13 % IS
held by the exporting smaLL and medium-sized firms. These structures (PMEX and
1 COOPEX) for some survived the liberalization but especiaLLy for the others arisen
from the liberallzation. The financing of the campaign constitutes interesting
1 opportunities for banks in term of substantial uses and banking incomes. However
C
the big part of the financing is directed to the big exporters who arrange important
.1
ES
financial means and distinguish themselves by their professionalism and the control
of their profession, they thus present fewer risks for banks.
1
AG
About PMEX and COOPEX, they know difficulties of access the bank credit. Theses
difficulties are explained by their misunderstanding of the banking and financial
1 techniques, the misunderstanding of the mechanisms of international trade. They
-B
thus present a high risk profile for banks. The hesitation of credit institutions to
1 finance theses companies constitutes actually a barrier in the entrance of the
IB
1 sector of the industry cocoa plantation, the State is called to take incentive
O
1 reliable interlocutors towards banks and permit them to rai se capital indispensable
to the financing of their activities.
1 It is very obvious that the results of such policy of the State can join in time. That's
U
the reason why the second Level of the intervention has to consist in setting up a
E
1 structured financing adapted to the needs of PMEX and COOPEX. This financing will
have to coyer the expenses in investment, the financing of the activity of internal
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 except the banking place of Abidjan and to attract gradually in their shareholding
1 of the strategic partners in this particular case big chocolate makers and big
international traders. 50 they will guarantee their exports and we are going to
campaign on 31/03/2004 at the level of 12, 5 billion CFA francs and to gather in
1
ES
important financial revenues. The recent intervened dysfunctions caU the bank to
strengthen the monitoring of the customers as well as the procedures of internal
1
AG
treatment more automated by the pp will allow it to develop its expertise of the
1 field coffee and cocoa and to maintain a portfolio quality.
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 INTRODUCTION GENERALE
1 Contexte et justification
1 Le monde banca'ire a changé et il poursuit son évolution à une vitesse très rapide:
déréglementation, globalisation liée notamment à l'ouverture des frontières,
1
ES
Face au resserrement des marges sur le marché des grandes entreprises résultant
1 du renforcement de la concurrence, les banques ciblent de plus en plus celui des
IB
petites et moyennes entreprises. Cela s'observe par une relative activité des
1 banques dans le financement des petites et moyennes entreprises du négoce café
LI
café cacao représente environ 15% du produit intérieur brut (PIB), plus de 40% des
TH
:1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
Problématique
vis des banques. Elles présentent moins de risque pour le système bancaire ivoirien
échaudé par Les faillites en chaîne Les années ayant précédé la Libéralisation. A
1 côté de ces multinationales opèrent des petites et moyennes entreprises
-B
1 d'une part de Leur taille et d'autre part des procédures d'évaluation du risque qui
O
,1 financement bancaire. Quant aux banques, eUes trouvent certes des opportunités
intéressantes d'affaire avec ces PME du secteur café cacao, cependant en raison du
;1
EQ
profil du risque qu'eLLes présentent, eUes Leur font courir Le risque de dégradation
de leur portefeuille si une rigoureuse stratégie d'intervention sur ce marché n'est
1 pas mise en œuvre. Dans un environnement de concurrence accrue sur les activités
U
1
] Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 11
]
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
Elle se veut être une réflexion d'actualité parce qu'intégrant les derniers
1 changements de l'environnement bancaire à savoir les accords de Bale Il en
IB
1 matière de gestion des risques mais aussi et surtout une force de proposition quant
aux opportunités qui peuvent s'offrir aux banques dans leurs relations avec ces
LI
1 PME. C'est sous cet angle que notre étude portera un intérêt certain pour notre
O
structure d'accueil d'Ecobank CI mais aussi pour nous même car nous trouvons ici
TH
1 crédit. Ensuite nous ferons l'état du financement actuel, nous collecterons des
U
1 meilleur financement des PMEX et COOPEX et une meilleure maîtrise des risques
par Ecobank CI.
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1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 12
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
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·1 PREMIERE PARTIE:
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.: REliE DE LITTERATURE
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1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion
13
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Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 La finance canalise les ressources de nos économies vers les emplois productifs.
mieux Les leurs. Les objectifs et les préférences de chacun ne sont généralement
1
ES
pas les mêmes: les épargnants (principalement les ménages) souhaitent le plus
souvent effectuer des placements liquides (aisément disponibles) et sûrs, tandis
1
AG
1 immédiate, valeur stable). Les Zinzins (fonds mutuels ou Sicav, fonds de pension)
collectent l'épargne du public, qu'ils placent en actions et en obligations.
EQ
1 Ces deux types d'intermédiaires se différencient sur deux points: les Zinzins
fonctionnent en regroupant une épargne préalablement constituée, tandis que les
1 banques, grâce à leur pouvoir de création monétaire, sont en mesure de fournir des
U
1 mêmes les risques de non remboursement de la part des emprunteurs, alors que les
zinzins se contentent de gérer les risques par une diversification de leurs
1 portefeuHles.
Bien que la littérature économique ne soit pas véritablement concluante quant à
1 La place prépondérante des banques dans la littérature économique est sans doute
1 liée au rôle clé qu'elles ont toujours joué dans l'octroi de financements. S'agissant
toutefois des systèmes financiers plus évolués, dans lesquels d'autres sources de
leurs dépenses réelles des variations de l'accès au crédit bancaire Ramey 1 (1993).
En raison des asymétries d'information sur les marchés du crédit, certaines
1
AG
1 réduisent, par exemple, leurs coûts d'agence et les asymétries d'information. Une
deuxième indication de la fonction de collecte de l'information des banques est
EQ
1 fournie par le fait que les marchés boursiers interprètent comme un signal positif
les accords de prêt obtenus auprès des banques (James 3 , 1987).
1 En troisième lieu, Fama (1985) et James (1987) ont également souligné que ce sont
U
les emprunteurs qui supportent effectivement les coûts des réserves obligatoires.
E
1 Cela peut signifier qu'ils sont en mesure d'obtenir certains services que les
1 1. 1 Ramey ,Valerie (1993) ,how important is the credit channeL, in the transmission
of Monetary Policy, Carnegie-Rochester Conference Series on Public PoLicy,45 pages
1 2. 2 Fama, Eugène F.(1985),what's different about banks, Journal of Monetary Economic.39 pages
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 intermédiaires non bancaires sont dans l'incapacité d'offrir dans les mêmes
1 conditions. On ne saurait non plus exclure les effets « d'engagement », qui rendent
onéreux l'abandon d'un bailleur de fonds au profit d'un autre. Un deuxième
1 argument, probablement plus convaincant, repose sur les coûts élevés que peuvent
subir certains emprunteurs pour obtenir un financement direct. Ainsi, le
1 financement direct peut être coûteux pour les entreprises de petite taille ou
relativement nouveLLes, en raison des asymétries d'information et de l'absence
1 d'un historique des performances passées, alors que ces coûts seraient réduits pour
C
bancaires pour une raison quelconque, les emprunteurs dépendant des banques
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1
CHAPITRE 2 : LES RELATIONS BANQUES ENTREPRISES
1 Les relations entre les banques et les entreprises ont fait l'objet de nombreux
1
1
1 écrits dans la littérature bancaire. Depuis de longues dates, les banques 1
entretiennent des rapports de coopération avec les entreprises. En effet les 1
1 banques d'affaires par exemple sont directement à l'origine de la création de 1
plusieurs firmes d'envergure. Celles ci participent à leur développement par des
1 apports massifs en capital et assument le rôle d'opérateur. Tandis que les banques
C
entreprises qui les composent, aux effectifs qu'elles emploient, aux secteurs
1 économiques auxquels elles appartiennent, à leur localisation géographique ainsi
IB
qu'à la configuration de leur actionnariat. Les banques ont donc recours à une
1 segmentation du marché. Deux catégories d'entreprises sont généralement
LI
retenues selon les critères de taille et d'effectifs: les grandes entreprises d'un
1
O
1 sont pour les banques un créneau exigeant mais offrant les plus vastes opportunités
de collaboration. Dotées d'une direction financière structurée et poIntue où le
EQ
1 service de trésorerie peut être un centre de profit, elles tirent partie de leur savoir
faire et de leur poids pour gérer au plus près et négocier le prix de l'intervention
départements d'une banque, des plus classiques comme « l'exploitation » aux plus
E
1 récents comme la salle des marchés. Même si elles sont les grands bénéficiaires de
la désintermédiation financière, les grandes entreprises ne peuvent se passer
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG}
1 Par les crédits auxquels elles font appel, les dépôts qu'elles procurent, les services
1 qu'elles utilisent, les PME forment les gros bataillons du marché des entreprises.
Aussi sont elles assujetties à une vive convoitise des banques pour accroître leur
1 part de marché. Domaine à haut risque pour les banques, car la pérennité de ces
entreprises est loin d'être assurée sur une moyenne période à plus forte raison sur
1 une longue période. Le marché des PME conserve tout son attrait sur le plan
intellectuel pour les chargés d'affaires et leurs patrons et ceci en dépit du
1 tassement des marges enregistrées avec la marchéisation des activités
C
des relations banques entreprises Gérard Rouyer et Alain Choinel (1992). Il est
évident que la banque joue un rôle essentiel dans nos économies en accompagnant
1
AG
sont souvent soldées par des échecs. Quoi qu'il en soit, sans pour autant négliger la
1 commercialisation de produits basiques, les années récentes auront permis à la
IB
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1 Mastére en Banque et FinancelTroisième Promotion 18
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 et leurs heurs et malheurs ont des répercussions souvent fondamentales sur les
systèmes économiques au plan national ou international. Les crises qui ont affecté
1 une partie de l'Asie ou certains pays émergents telle la Russie en 1997 et 1998 ont
amplement démontré à quel point la solidité d'un système bancaire joue un rôle
1
ES
répercussions plus que sérieuses sur la vie politique et sociale des pays concernés
Jean -Françoise de POlignac 5(2002).
risque crédit, qu'il s'agisse des prêts aux particuliers, aux sociétés ou
1 éventuellement aux Etats. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le Comité de Bâle
-B
'incontournable. On avait sans doute eu trop tendance ,dans les années 1980 et
1 1990, à s'intéresser d'abord aux risques de marché et aux raffinements auxquels ils
se prêtent, au point de sous estimer parfois l'importance du risque crédit. Le
EQ
durablement le Japon. Cette crise est suivie d'une expansion considérable des
1 marchés du crédit, celui des grands « corporates » dans les pays émergents qui ont
1 1.
stratégie, Dunod, Paris, ,262 pages
1 est largement une crise des marchés du crédit dans le contexte d'un système
Autrement dit, plus du tiers de la production de richesse par les banques sont
1
ES
une insuffisante maîtrise des risques crédit, Michel Mathieu 8(1992). Dans un
environnement économique et concurrentiel plus difficile; la maltrise du risque
1 crédit est devenue une préoccupation stratégique essentielle pour les
-B
choix se situera entre deux extrêmes; soit être simple «broker »: Commercialiser
1 les prêts puis procéder à une titrisation des encours au fur et à mesure; soit
LI
1 2003). Plusieurs outils de maltrise des risques ont été développés par les banques
au fil des années pour gérer les risques crédit, des plus connus aux plus récents.
EQ
représentative de son profil de risque pour la banque Michel Mathieu (1992). Née
E
1 aux Etats-Unis dans les années 1950, elle est aujourd'hui couramment utilisée par
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 domaine de prédilection;
-l'approche traditionnelle, elle repose sur le diagnostic financier de l'entreprise
à chacun de ses actifs et à chacunes de ses positions hors bilans et produit une
1 somme de valeurs pondérées;
IB
-approche fondée sur les notations internes: Dans cette approche les banques
1 pourront utHiser leurs estimations internes sur la solvabilité de leurs emprunteurs
LI
1 financière. Des cadres d'analyse distincts seront proposés pour divers types
d'expositions, par exemple crédits aux entreprises et prêts aux particuliers, dont
EQ
monitoring interne mise en œuvre par de nombreuses banques, tant dans la phase
E
1 information de qualité; lorsque les crédits se trouvent sur les livres de la banque,
le monitoring permet égaLement une réaction rapide de la banque en cas de
1 dégradation de leur qualité.
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 21
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1 LE FINIICEMEIT lES
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1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 22
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 CHAPITRE 1 : METHODOLOGIE
1 1 L'ENQUETE
1 -données sur la part de marché des différents acteurs du marché (les gros
C
1
ES
Toutes ces données ont pour source la Bourse du Café et du Cacao (BCC),
1 l'Organisation Internationale du Cacao et l'Organisation Internationale du Café, les
-B
selon laquelle les PMEX et COOPEX ont des difficultés d'accès au financement
1
O
bancaire.
TH
Après la collecte des données, le logiciel Excel nous a permis de les traiter, de
EQ
1 faire des graphiques et de les analyser. Les graphiques sont consignés dans les
annexes du présent mémoire.
1
U
1 -Production et exportation:
Les données sur la production mondiale de cacao confirment la position stratégique
1 qu'occupe la Côte d'Ivoire sur le marché international du cacao. La production
intérieure de cacao a évolué de la campagne 1999/2000 à la campagne 2003/2004
1 en dents de scie alternant des augmentations et des baisses pour atteindre le
niveau de 1 175 000 tonnes en 2003/2004(Annexe 0). La contribution de cette
1 production s'est élevée à 47% puis à 43% de la production mondiale respectivement
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
vendre leur production dans les pays voisins notamment au Ghana où les prix sont
1
ES
d'acheter où bon lui semble au prix qu'il estime compatible avec son contrat et sa
E
1 structure de charge.
Il faut ajouter que la plus grande part de marché est détenue par les gros
1 exportateurs à savoir 87% au 31/05/2004 contre une part de marché cumulée pour
les PMEX et les COOPEX de 13% à la même date (Annexe4). Nous n'avons
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 24
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 -Financement
(Annexe6). Par ailleurs elle laisse apparaître une autre répartition qui est la
suivante: 74% pour les grosses entreprises et 26% pour les PMEX et COOPEX soit 3%
1 pour les COOPEX et 23% pour les PMEX. En terme de types de financement, en ACM
-B
(Avance en Compte Courant) nous avons 81% pour les gros exportateurs et 19% pour
1 les PMEX et COOPEX (Annexe 7).
IB
En ce qui concerne les ASPN ,64% pour les gros exportateurs; 36% pour les PMEX et
1 les COOPEX (Annexe 8).
LI
1
O
-Conclusion
TH
1 Au total ces résultats montrent que la plus grande partie du financement bancaire
est orientée vers les grandes entreprises qui présentent moins de risques pour les
1 la part de marché des PMEX et COOPEX au regard de l'expérience acquise par ces
dernières au fil des campagnes, des réseaux qu'ils ont tissé dans le secteur, de
1 l'encadrement qui est fait par les structures de la filière et enfin des possibilités de
regroupement.
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 25
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 Sur un échantillon de 10 COOPEX et PMEX on note que huit ont été créées après la
1 l'export et les banques locales n'ont non plus développé d'expertise en la matière
alors que cette prestation pouvait être un service additionnel aux prêts classiques
1
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1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 26
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Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
l La Côte d'Ivoire est sans contexte, le premier producteur mondial de cacao avec
une part de marché de plus de 40%, d'un total qui oscille entre 2,5 et 3 millions de
Le binôme café cacao est cultivé dans 32 départements sur un total de 58 que
J
ES
l il procure plus de 40% des recettes d'exportations à la Côte d'Ivoire. La filière café
AG
cacao assure aussi d'importants revenus aux populations rurales: les revenus payés
1 aux paysans qui ont varié entre 230 mill.iards et 380 milliards par campagne avant
-B
la dévaluation du franc CFA, ont atteint 700 milliards de 1995 à 2001 et 685
1 milliards au cours de la campagne 2002/2003.
IB
exploitants répartis d'Est à l'Ouest, sur toute la zone forestière du pays, soit une
1 population plus active que les autres secteurs d'activités. Chaque producteur
dispose des plantations dont la superficie varie en moyenne de 1,5 à 5 hectares. Il
EQ
,
,
MIl
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
à fin Mars) avec une récolte oscillant entre 900000 et 1 100000 tonnes de cacao;
•.-
....'
.
C
~'
ES
.
1. De la stabilisation à la libéralisation de la filière
On ne peut parler de cadre institutionnel sans faire référence à la défunte Caisse
1
AG
·1
~'
La commercialisation du cacao en Côte d'Ivoire a pendant longtemps reposé sur le
système de Stabilisation, introduit par les Français dans leurs colonies. En 1955, la
-B
colonie de Côte d'Ivoire a créé deux caisses de stabilisation, une pour le cacao et
1 l'autre pour le café. Après l'indépendance en 1960, ces deux caisses ont été
IB
1 par les exportateurs. Quand une expédition de cacao était vendue, l'exportateur
U
J et les producteurs étaient protégés contre les fluctuations des cours. Le prix de
référence garanti était le prix moyen fixé par l'Etat.
(PASA) et le programme de Crédit du Secteur Agricole (CASA) tel que défini avec la
banque mondiale et le Fonds Monétaire International( FMI) en 1991.
~
AG
secteur. Après avoir longtemps tergiversé sur la stratégie à adopter pour faire
~I évoluer la filière, les autorités actuelles ont finalement mis en place de nouvelles
IB
objectif est de revenir à un système stabilisé avec un prix minimum garanti aux
TH
1 profiter des cours internationaux élevés pour mieux se faire accepter par les
planteurs en fixant un prix minimum garanti attractif largement au dessus des prix
1 payés bord champ. Par ailleurs il a été réactivé une kyrielle de taxes fiscales et
U
parafiscales afin de faire face d'une part aux frais de fonctionnement des
E
1 structures de la filière; d'autre part, de procurer des revenus dans les caisses de
l'Etat. Après la libéralisation de la filière et le désengagement de l'Etat, les prix
1 sont soumis aux lois du marché. Il n'existe plus de prix fixé par l'Etat en début de
campagne. Les prix d'achat se forment suivant les lois du marché au niveau du
1
i
J Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
,J Ainsi le prix du cacao et du café étant libéralisé, il est apprécié et fixé d'accord
J partie entre les opérateurs. Mais l'on observe des insuffisances dans La structure
actuelle de marché pour réaliser l'ajustement de L'offre et de La demande à des
] vente à terme dans les marchés internationaux. Ils sont communiqués aux
exportateurs après une conversion du doLLar US et de la Livre Sterl'ing en Euro.
l Dans un environnement désormais libéralisé, Le prix d'achat du produit va se fixer
C
marché pour essayer de gagner en amont ce qu'il n'a pu obtenir en aval. Le risque
1 de baisse des revenus de l'exportateur né du fléchissement des cours mondiaux est
IB
2.1 L'Etat
TH
1 •
de commercialisation;
veiller au respect des objectifs de libéralisation de la filière.
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 30
1
J Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1]
2.2 Le Comité Interministériel des Matières Premières (CIMP)
nation.
Elle est un organe autonome et indépendant. L'ARCC est investie de tous les
1 pouvoirs nécessaIres, dans le respect des principes d'indépendance et de
IB
1 •
de la filière ;
participer et apporter à l'Etat l'appui nécessaire à la négociation, au
1
U
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 31
1
J Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAGl
Créée le 02 Août 2001, la Bourse du café cacao, est une autorité morale de droit
]
ES
privé de type particulier, régie par l'ordonnance numéro 2000-583 du 17 Août 2000
et par le décret numéro 2001-667 du 24 Octobre 2001 dont le fonds
J
AG
d'établissement (ou capital) est de FCFA 1000 000000. Ce fonds est entièrement
détenu par les opérateurs privés de la filière (planteurs, exportateurs). C'est donc
m un organisme de régulation de la commercialisation dont les missions s'articulent
-B
autour de :
1 • la centralisation et la coordination des opérations d'exportation
IB
1 •
•
la promotion des petites et moyennes exportatrices;
la promotion de la qualité et du label ivoire.
1
U
E
1 morale de droit privé de type particulier, régie par l'ordonnance numéro 2001-666
du 24 octobre 2001 et par le décret numéro 2001 -688 du 24 octobre 2001 dont le
1 la filière café cacao dont les missions s'articulent autour des points suivants:
1
3 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
]
• l'établissement et la publication d'un barème permettant de définir à partir
1 du prix coût Assurance Fret (CAF) de référence, le prix indicatif bord champ
en liaison avec la Bourse du Café Cacao (BCC);
Il
1."
d'achats des produits aux producteurs au cas où il y aurait une baisse
drastique des cours du cacao sur le marché international.
1 Le FRC assure également les fonctions de :
C
producteurs agricoles qui dans le passé était assuré par la BNDA. En lieu et place
1 d'une banque, 'il a été crée le Fonds de garantie qui allait travailler avec les
EQ
banques commerciales sur place en délivrant les engagements matérialisés par des
1 lettres garantissant à hauteur de 80% les prêts à octroyer aux coopératives de la
1 filière café cacao. Ainsi sur la période de 1991 à 2000 les crédits distribués étaient
U
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 33
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 Cacao (FDPCC)
Créé en Août 2001, le FDPCC a pour mission de promouvoir les activités de café
1 cacao. A ce titre, il octroie des crédits de campagne et d'investissement aux
coopératives agricoles.
1
III. LES EXPORTATEURS
1 Les exportations de café et de cacao en Côte d'Ivoire sont assurées par des
C
décret n099-95 du 10 février 1999. Parmi ces exportateurs, il ya des industriels qui
transforment localement le quart de la production nationale de cacao en produits
1 semis finis et produits finis. Le reste de la production est exporté vers l'Europe,
-B
1 l'Amérique et l'Asie. Le marché est dominé par des gros exportateurs en terme de
part de marché et de professionnalisme. Elles commercialisent à elles seules plus
IB
1
U
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
caractère informel. Elles sont généralement des unions de coopératives dont le
1 capital est détenu par des planteurs. En tant que coopératives, ces dernières n'ont
pas à priori des problèmes d'approvisionnement car elles assurent la collecte des
1 fèves par l'intermédiaire des coopératives membres situées dans les zones de
production. Au titre des mesures d'incitation prises par les autorités de la filière
1 pour le développement des COOPEX, on note une exonération de la caution
d'enregistrement qui est une caution bancaire exigée avant embarquement des
1 produits et de la réserve de prudence qui est une taxe prélevée sur les
C
!
de promotion des COOPEX et des PMEX, en I.iaison avec l'ARCC. L'objectif de ces
-B
mesures vise d'une part à renforcer les capacités et les performances des PMEX et
1 COOPEX, à travers l'accès au financement et aux instruments de gestion des f
IB
1
O
Pour faire face à la concurrence, les COOPEX et les PMEX se doivent d'accorder des
1 délais de paiement à leurs clients (les acheteurs offshore) : elles doivent parfois
subir des retards dans le règlement ou assurer leurs approvisionnements en fèves
EQ
1 de cacao. D'une façon générale elles font face à des difficultés de trésorerie soit
1 Pour pallier leurs besoins de trésorerie, ces entreprises se retournent vers les
banques qui pourront leur proposer des crédits à court terme. Ces crédits sont
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 35
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
différents crédits est assuré par la vente à l'export auprès des acheteurs offshore,
1 donc par son fonctionnement courant.
Dans plusieurs pays producteurs de café et de cacao dont la Côte d'Ivoire, toute la
1 récolte était financée. Les crédits de campagne n'étaient limités que par la
disponibilité des produits à des taux d'intérêt subventionnés, dits taux d'escompte
1 préférentieL Le système de stabilisation supportait tous les risques notamment sur
les ACM et sur les ASPN. La dette titrisée de 1990 de près de 170 milliards est un
1 exemple. Cette pratique a disparu avec la libéralisation de la filière. Il en résulte
C
des difficultés de la part du système bancaire local à prêter les sommes nécessaires
1
ES
1 important du financement concerne le fait que les banques locales ne font pas
suffisamment confiance aux exportateurs de la filière et plus particulièrement aux
IB
1 PMEX et COOPEX. Cette défiance est tout à fait compréhensible d'autant plus que
les banques ont souvent essuyé des pertes considérables dues à des créances
LI
En 1999 par exemple une dizaine d'exportateurs étaient poursuivis par la justice
TH
1
EQ
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 36
il
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
Un aspect important qui limite la participation effective des acheteurs et
1 exportateurs locaux (PMEX et COOPEX) à la commercialisation du café et du cacao
a été donc les difficultés d'accès à un crédit approprié.
1 Le risque élevé de défaillance a empêché l'extension du crédit par les institutions
financières locales pour le financement du négoce de café cacao. Il est élevé en
1 raison de l'absence de garantie appropriée, de l'expérience limitée des institutions
financières dans le cycle de transaction du cacao et par conséquent leur capacité à
1 structurer le crédit pour le commerce du cacao. Les institutions financières et les
C
1
EQ
campagne 200212003, ont entraîné une relative intervention des banques locales
alors que certaines banques notamment internationales ont réduit leurs concours
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
essentielles pour l'activité de ces entreprises et constituent d'autre part des
1 engagements hors bilan risqués pour les banques au regard des nombreux
risques portés par les PMEX et COOPEX.
1 • Les Avances en Compte Mobilisable (ACM) qui sont en fait des découverts
accordés par les banques pour l'achat des produits bord champ, ces achats
1 sont faits directement auprès des planteurs dans les zones de production
généralement les membres des coopératives pour ce qui regarde les COOPEX
1 ou des unions de coopératives.
C
• Avance Sur les Produits Nantis (ASPN). Ce financement est apporté par les
1
ES
1 • Les Remises
exportations.
Documentaire Export (RDE) pour le financement des
IB
1
LI
Autre fait important qu'il faut ajouter, c'est l'acceptation par la banque
1
U
faire refinancer par la banque centrale, encore faut -il que ces banques arrivent
à faire accepter les Dossiers d'Accord de Classement (DAC) des PMEX et COOPEX
E
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
CHAPITRE 3 : L'APPROCHE DU MARCHE DES PMEX ET COOPEX PAR ECOBANK CI
1 La création d'Ecobank remonte au début des années 1980 lorsque la Fédération des
Chambres de Commerce de L'Afrique de l'Ouest a initié le projet de création d'une
1
ES
l'Afrique de l'Ouest. Elle a démarré ses activités avec sa première filiale au Togo
en mars 1988.
1 Sa filiale Ecobank Côte d'Ivoire notre Institution d'accueil a été créée avec le
-B
3226000000 FCFA et disposant de cinq agences, elle offre une gamme complète
1 de produits et de services bancaires. Quand au service de la gestion des risques de
LI
produit des rapports pour les besoins de la filiale Côte d'Ivoire ou pour le
il
f
,
<1
siège au Togo. Sa mission intervient après que le crédit soit approuvé et elle
1 en assure le suivi.
U
il
1
activités de recouvrement de la banque; aussi il assure le suivi administratif
des créances en souffrance. Les dossiers transmis au RMU sont constitués des
'1 créances impayées depuis plus de trois mois. Ce service a la charge de suivre
l'évolution de la classification de ces créances et du bon provisionnement
11 •
selon la procédure interne du groupe.
Un pool constitué du directeur du risque et de deux « Senior Analyst » tous
,1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
l'échelle de la filiale Côte d'Ivoire. Leur mission consiste à apporter leur
Pour ce faire, il doit mettre en place une gestion rigoureuse qui garantisse un
recouvrement total du crédit.
1
AG
institutions et aux grandes ONG, en somme, aux entreprises ayant une grande
1 surface financière et une notoriété dans leur secteur d'activité;
LI
-Commercial Banking (CBG): Elle s'adresse aux petites et moyennes entreprises qui
1
O
sont de petites tailles et qui ont généralement des difficultés d'accès au crédit
TH
bancaire.
1 -Consumer Banking: Ce dernier segment s'adresse aux particuliers.
partie de son marché cible. Les relations entre ces deux derniers marchés et la
E
1 • le produit ;
1
'1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 • le marché cible;
'1 Au total, il s'agit d'un document cadre sur lequel tout le monde s'accorde et qui
sert de balise à l'intervention de la banque sur ce type de marché, il définit les
C
C'est dans ce cadre qu'Ecobank CI a mis en place depuis octobre 2003, un pp café
cacao. Ce produit permet à ECI d'octroyer des facilités de crédit au titre des
1
AG
1 ·ACM (Avance en Compte Mobilisable) et ou STL (Short Term Loan) pour l'achat du
produit bord champ; ce financement court terme est une avance qui est faite aux
IB
~I PMEX et COOPEX qui leur permet d'acheter le cacao et le café auprès des
LI
producteurs et des coopératives. Il faut dire que le café et le cacao étant deux
1
U
-ASPN (Avance Sur Produit Nanti) pour le financement des stocks de produits
E
achetés.
1 -Caution pour l'agrément d'exportation par l'Autorité de Régulation du Café et du
Cacao (ARCC) et pour l'enregistrement par le fonds de Régulation et de Contrôle
1 (FRC) des prévisions d'embarquement;
-Débours et Taxes pour assurer les dépenses liées à l'embarquement, ce concours
1 permet aux entreprises de payer les taxes notamment les taxes d'enregistrement;
les Droits Uniques de Sortie(DUS), les redevances FDPCC, ARCC, BCC, FRC,
1 Redevance sacherie brousse et la Réserve de prudence.
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 produits.
Comme nous le constatons il s'agit d'un financement structuré très court terme qui
.1
i
couvre le cycle d'exploitation des PMEX et COOPEX.
;1
1
1
C
1
ES
1
AG
1
-B
1
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1
LI
1
O
TH
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1
1
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1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 42
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 COOPEX
1 Le secteur café cacao a-t-on coutume de le dire est un secteur très complexe et
risqué du point de vue de son fonctionnement et de la pluralité des acteurs de la
finance les PMEX et COOPEX. Une telle évaluation ne saurait se faire sans une
1
ES
parfaite connaissance des facteurs qui pourraient être à l'origine d'une éventuelle
défaillance de l'emprunteur; en d'autres termes, en quoi le risque de crédit
1
AG
1 exécuter les contrats conclus avec les acheteurs offshores. Cette exécution de
LI
contrats passe par la collecte des fèves de cacao et café en quantité, en qualité et
1
U
1 qui concerne l'aspect prix, il s'agit pour l'exportateur d'acheter les produits au
prix qui correspond à la structure de charge de l'entreprise mais aussi à un prix
1 compétitif qui garantisse la fidélité des vendeurs. Avec la libéralisation de la
filière, les petites structures doivent souvent faire face à une concurrence déloyale
,1 de la part des gros exportateurs disposant d'importants moyens financiers donc
pouvant collecter de grandes quantités de produit et proposant des délais de
1 règlements très courts. Pour pallier cette situation, les autorités de la filière ont !
t
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 43 !
1
>
~
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 'instauré des plafonds d'achats brousses qui oscille entre 10% et 20% de la
subissant le dictat des gros exportateurs. La banque qui s'engage donc à financer
1
ES
de telles structures doit par conséquent intégrer dans son management du risque
tous ces aspects du marché qui peuvent être les sources de non performance des
1
AG
L'un des problèmes majeurs des PME X et COOPEX est le risque de débouchés
1 auquel elles doivent faire face, autrement dit comment trouver des clients offshore
LI
biais des filiales qu'ils ont créé en Côte d'ivoire comme nous l'indiquions plus haut.
1 Ces filiales assurent l'approvisionnement de leurs usines en Europe et aux Etats-
Unis. Du coup ces négociants se positionnent dans tous les compartiments de la
EQ
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 44
1
'1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
,1
1
1 3. Le risque de tierce détention
transmet par courrier express à la banque. Ces éléments montrent à quel point le
tiers détenteur joue un rôle crucial dans la sécurisation du financement de la
"
1
AG
,1 fictifs;
-Le tiers détenteur sort les produits sans l'autorisation de la banque dans le but de
1
IB
1 -Les entrepôts du tiers détenteur ne sont pas assurés contre les incendies, les
O
1 Il faut alors que la banque travaille avec des tiers détenteurs très professionnels et
qui jouissent d'une très grande réputation.
EQ
1 4. Le risque de change
1
Il
i Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 5. Le risque opérationnel
,1 Le pp café cacao définit clairement la procédure d'octroi de crédit, les procédures
1 comptables, la documentation et le niveau d'acceptation du risque; le risque
1 opérationnel pour Ecobank se résume au risque de perte résultant d'une
défaillance dans l'application des procédures internes de contrôle, des hommes et
II des systèmes internes notamment du système informatique.
Quand bien même qu'il ne soit pas traité de manière explicite par la Gestion des
1 risques, il demeure un risque majeur de pertes pour la banque.
C
,1
ES
6. Le risque de spéculation
1 Ce risque de spéculation consiste pour un exportateur à acheter des produits à un
1
AG
coût déjà déterminé sans avoir au préalable des contrats de vente export. Si les
cours montent et qu'ils signent par la suite des contrats dont les prix sont
,1 supérieurs à son coût de revient, il en ressort avec des profits. En revanche, si les
-B
1
cours mondiaux chutent à tel point que ces contrats export ne peuvent faire face
1 à son coût de revient, il va enregistrer une perte issue de sa position spéculative.
IB
La problématique pour la banque, c'est de savoir si elle doit travailler avec des
il clients qui prennent des positions spéculatives ou pas. Toutefois il faut dire que ce
LI
risque est atténué pour la banque dans la mesure où les PMEX et les COOPEX n'ont
1
1
O
pas l'expertise pour s'adonner à des spéculations qui appellent des grandes
TH
,1 technicités avec des ressources humaines disposant d'une formation très pointue
en finance.
1
EQ
1 7. Risque de surfinancement
Ce risque apparalt lorsque les tonnages de produits financés par la banque
1 1
U
offshore et qu'une partie du stock ne puisse pas être exportée. Ce risque est un
1 risque majeur pour la banque car en l'absence des produits exportés l'exportateur 1i
sera dans l'incapacité d'honorer ses engagements vis-à-vis de la banque.
1
1 8. Le risque de défaillance de la filière
Certains engagements des PMEX et COOPEX sont garantis par les organismes de la
bénéficié des garanties FRC et FGCCC à ne pas honorer leurs engagements vis-à-vis
1
ES
des banques à tel enseigne que ces dernières sont constamment sollicité pour les
couvrir. Cette situation fait peser également de graves menaces sur la stabilité
1
AG
Ecobank peut être confronté en accordant des crédits garantis par le FRC et le
1 FGCCC. A cela s'ajoutent les crises récurrentes de la filière résultant de la non
IB
structures. Toutes choses qui font que les banques n'ont toujours pas une vis'ibHité
9. Le risque pays
1 Le risque pays est à la fois lié à la situation du pays de l'importateur comme celui
EQ
de l'exportateur.
1 En ce qui concerne la situation du pays de l'importateur, ce risque se décompose
en risque politique, risque catastrophique et risque de non-transfert.
1
U
-Risque politique car les d'irigeants du pays acheteur peuvent interdire tout
E
1
1 Mastère en Banque et FinancelTroisième Promotion 47
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
-Le risque du pays de l'exportateur (la Côte d'Ivoire) est lié à la crise socio
répondrons, après quoi nous ferons une analyse critique de son management et
1
ES
1
AG
que les chances de réalisation sont limitées. Elle n'a pas lorsqu'elle finance un
TH
1 projet qu'elle estime porteur à endosser les risques de l'entrepreneur. Elle cherche
au contraire à s'en prémunir notamment en exigeant des garanties dont l'objet
EQ
'1 ses précautions, certains de ces risques qu'elle a acceptés se réaliseront. Il importe
U
1 pour la banque. En effet tout engagement de la banque mal évalué lui fait courir
1 BCC (Basic Crédit Comittee). Il faut dire que la signature du chargé de compte est
O
motivée par une analyse de la demande de crédit qui prend en compte la situation
TH
1 responsable du CBG; il est ensuite transmis au directeur du risque qui donne à son
tour son avis et en dernier ressort l'avis de la direction de la banque est requis.
Administration (CAO) assure la mise en place du crédit, son suivi, les documents et
E
1 les garanties.
Le dossier de crédit avant donc d'être approuvé passe par différents niveaux
1 d'analyses motivées.
Une fois le dossier approuvé et les lignes de crédit magnétisées, les décaissements
1 ces lignes. Toute cette procédure a pour but de sécuriser les opérations de la
1
AG
1 Face aux différents risques courus par la banque dans son intervention sur le
marché des PMEX et COOPEX, il convient de mettre en place une stratégie de
-B
1 -I~ous soulignions plus haut qu'un des risques auquel les PMEX et COOPEX sont
LI
confrontées est le risque de performance qui est directement lié à leur capacité de
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 50
li
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
Au total en exigeant de ces clients qu'ils aient des acheteurs offshores fiables et
1 des contrats à prix fixé, elle minimise ainsi son risque de contrepartie
commerciale.
1 -Traitement du risque de change: En finançant des contrats de vente libellés en
Dollars US ou Livre sterling, la banque court un risque de change lié aux
1 fluctuations des devises citées dans la mesure où le cours des matières premières
(café; cacao) sont libellés dans ces devises. Face donc à ce risque, la banque exige
1 donc des contrats libellés plutôt en Euro atténuant ainsi le risque de change
C
-Le risque spéculation: Pour faire face au risque de spéculation, la banque décide
tout simplement de travailler avec des clients qui ne spéculent pas. Tout
1 décaissement de la banque repose sur des contrats déjà en portefeuille avec des
-B
1 Quand aux autres risques, nous n'en faisons pas cas parce que non traités de
manière spécifique.
LI
1
O
1 L'analyse du dossier crédit est une étape importante du processus de mise en place
des financements de la banque. De la rigueur avec laquelle cette étape est traitée
1
EQ
-En fonction des risques évoqués plus haut, une appréciation du risque
E
1 environnemental est faite ce qui conduira à se faire une opinion à savoir si, le
risque est bas ou non? L'analyse du dossier consistera en autre à faire deux
1 notations:
-La notation ORR (Obligor Risk Rating), il s'agit de la notation du client qui est faite
1 par la banque lors de l'entrée en relation avec ce dernier. Cette notation est
réévaluée à chaque révision du dossier de crédit. Il faut souligner que la note peut
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 51
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
être réévaluée automatiquement en cas de changement dans la concurrence et de
1 l'environnement. Il s'agit d'un risque de défaut de long terme. Elle est relative:
-aux données financières de la COOPEX ou de la PMEX ;
1 -à la qualité de son management;
-l'accès au financement.
1 Ainsi, ces notations vont de 1 à 10 en fonction de la qualité financière et de
la qualité du management, cette notation permet d'avoir une meilleure
1 appréciation du risque.
C
-De même, une note est associée à chaque facilité dont bénéficie le client,
1
ES
cette notation appelée reflète le risque associé à une facilité donnée pour
un client donné. Elle peut être ajustée pour refléter la structure du
1
AG
1
O
risque. Pendant longtemps, les banques ont pour des raisons diverses, délaissé
E
1 cette activité d'après vente de leurs crédits. Il est vrai que jusqu'à une période
récente, que l'on peut situer dans le milieu des années quatre vingt-six, les
1 montée parallèle des pertes et dotations aux provisions, sur l'activité de crédit.
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
point aussitôt que possible sur les problèmes potentiels qui peuvent survenir. Pour
ce fa'ire elle va procéder à une classification en rang des risques de crédit en
1
AG
1 -(lA) Il s'agit de crédit accordés alors que la situation financière du client est
O
Cette classification permet un meilleur suivi des dossiers de crédit et des décisions
E
1
1
1
1 Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 53
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 CONCLUSION PARTIELLE
1 population active. Quant au marché de l'exportation, il reste dominé par les gros
exportateurs au regard des importants moyens financiers dont ils disposent et du
1 professionnalisme dont ils font montrent. Par contre, la participation des PMEX et
COOPEX au dynamisme du secteur reste faible. Elle s'explique par leur difficile
1 accès au financement bancaire et l'absence d'autres alternatives à ce type de
C
financement. Cette situation est expliquée par les banquiers au profil de risque
1
ES
L'un des objectifs que devrait atteindre la libéralisation de la filière, était de créer
un cadre propice au développement de ces petites structures et de contribuer ainsi
1 à l'émergence d'opérateurs locaux performants capables de supporter la
-B
cacaoyère ivoirienne si l'on veut éviter une mainmise des multinationales sur tous
1 les compartiments de la filière. La participation active des PMEX et COOPEX passe
LI
1 bien évidemment par un cadre institutionnel adéquat. C'est vrai que les organismes
O
1 banques de la place d'Abidjan, elle est présente sur le marché du financement des
PMEX et COOPEX. Bien que ce marché soit très risqué; elle y intervient tout de
1 balise son intervention et donne les garanties dont elle s'entoure pour sécuriser son
financement. Après deux années de financement des PMEX et des COOPEX, même
1 si la plupart des crédits se sont dénoués correctement, il reste tout de même des
dysfonctionnements liés à un déficit de monitoring des clients et de contrôle
1 interne.
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
1
1
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1
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ES
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AG
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pli 1 n
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1 Mastère en Banque et FinancelTroisième Promotion 55
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 1. ANALYSE CRITIQUE
1 Après avoir présenté l'état du financement des COOPEX et PMEX, nous allons
procéder à une analyse critique du point de vue des problèmes de financement de
1 ces structures. Les PMEX et les COOPEX sont des entreprises qui ont survécu à la
libéralisation de la filière pour certaines et pour d'autres des entreprises de
1 création nouvelle nées avec la Libéralisation de La filière. Elles sont des structures
C
1
ES
Milliards.
-De L'analyse de Leur gestion: La direction de ces structures est assurée par des
1
AG
1 système, tous les opérateurs encourent les risques prix, ce qui n'était pas le cas
avant La libéralisation de La filière. A l'exception des gros exportateurs qui ont un
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 la caisse de stabilisation n'a pas été suivi par une reprise en main efficace par les
1 acteurs de la filière c'est-à-dire du secteur privé, les remous dans la filière et les
nombreux dysfonctionnements en témoignent. Le FRC était censé assurer la
il promotion des PMEX et COOPEX pour les faire passer de leur situation informelle à
une situation d'entreprises modernes où les meilleures pratiques de gestion sont
il
1
appliquées. Le constat aujourd'hui est que nous sommes loin du compte.
-De la qualité des produits: La libéralisation de la commercialisation intérieure et
il
!
extérieure de la filière à l'instar des autres pays s'est traduite en Côte d'Ivoire par
C
des prix payés aux producteurs a emmené ces derniers à ne plus se préoccuper de
'1 la qualité mais plutôt de la quantité. L'absence de pré- contrôle lors de l'achat par
AG
les traitants, les pressions commerciales fortes exercées par les acheteurs sur les
planteurs, ne permet pas toujours à ces derniers de bien préparer le produit
1 marchand. La non prise en compte des normes de qualité des produits en amont
-B
par ces structures, la course au volume fait que la qualité des produits pose
1 problème. La conséquence s'analyse en terme de freintes importantes subies par
IB
1 commerciales des PMEX et COOPEX, le probLème à terme sera la non exécution des
O
1 banques.
-Du financement des PMEX et COOPEX: Le financement du négoce pendant la
EQ
II
i
campagne est devenu problématique; en effet avant La libéralisation de la filière
toute la récolte était financée. Les crédits de campagne n'étaient l'imités que par
1
i d'escompte préférentiel. Cette pratique a disparu avec la libéralisation.
E
1 les quotas. Par conséquent, les banques doivent maintenant traiter chaque cas
individuellement. N'étant pas habituées à cette nouvelle situation, elles ont
1 imposé pour certaines que les produits entrent en entrepôt avant de lancer le
mécanisme de financement des achats.
1
.t•.
i
Mastère en Banque et Finance/Troisième Promotion 57
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
L'autre difficulté est que la plupart des banques ne sont ni habituées, ni équipées
1
ES
pour agir en tant que banque indépendante des produits de bases, la combinaison
de ces facteurs contribue aux problèmes rencontrés en matière de financement du
1
AG
commerce. Le tableau que nous présentions des PMEX et des COOPEX ajoutés aux
développements récents de la filière font que les banques sont réticentes à
1 financer les PMEX et COOPEX (Annexe 6). Quand elles se décident à le faire, les
-B
PMEX et COOPEX doivent faire face au coût prohibitif du crédit et aux conditions de
1 banques souvent difficiles à remplir. A titre d'exemple, pour une ligne de
IB
1 découvert, elles doivent apporter des gages espèces couvrant la ligne à hauteur de
plus de 100% où une lettre à première demande d'une banque offshore. Le fait de
LI
1 demander tant de garanties montre d'abord que le système bancaire ne fait pas
O
suffisamment confiance à ces structures. Par ailleurs trouver ces garanties est une
TH
1 difficulté majeure pour les PMEX et COOPEX. Elles sont donc obligées de s'adresser
au FRC ou FGCCC qui fournissent des garanties à première demande acceptée par
1
EQ
le système bancaire.
i Bien souvent lorsque les entreprises ne parviennent pas à rembourser les crédits, le
1 fonds de garantie est obligé, vu que ce dernier a déposé une lettre de garantie
U
1 Il. RECOMMANDATIONS
La stratégie générale consiste ici à travailler à l'émergence d'opérateurs
]
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
commerciales mais aussi les matières juridiques. Comment y arriver pour des
entreprises de très petites tailles qui ne peuvent bien évidemment pas s'offrir des
1
AG
cadres sortant des grandes universités ou des « business school » ? La solution peut
venir d'une volonté politique très prononcée et coordonnée de l'Etat. L'expérience
1 de l'avènement d'un secteur privé dynamique dans certains pays industrialisés a
-B
montré que dans bien de cas, l'Etat a été à l'avant garde de ce mouvement en
1 créant un cadre réglementaire et 'institutionnel propice au développement des
IB
petites structures mais aussi en mettant en place des mesures incitatives. Il s'agira
1 sur la kyrielle de prélèvements parafiscaux assis sur les quantités exportées perçus
LI
par L'Etat, d'en retenir une partie. Cette ponction constituera alors un fonds
1
O
domicilié dans une banque et qui sera dédié au renforcement des capacités de ces
TH
1 structures.
L'autre alternative sera d'exonérer les PMEX et COOPEX de certains prélèvements à
EQ
1 l'export avec obligation pour ces structures d'utiliser ces ressources à la formation
de leurs personnels. L'alimentation de ce fonds pourra être complétée par une
1 contribution des structures de la filière à savoir la BCC, ARCC, FRC qui perçoivent
U
,1 peut être assurée par des experts des matières premières sur le plan local mais
1 dans un soucis de partage d'expériences par des experts venus d'autres pays.
1 Une autre possibilité sera de créer des centres de gestion agrées qui apporteront
leur expertise par le biais de ce fonds en terme de management aux petites et
1 moyennes entreprises.
D'autres initiatives pourraient consister à la création d'un groupement ou des
1 groupements d"intérêt économique qui appartiendront aux PMEX ET COOPEX
1 f
adhérentes. La contribution de chacun se fera à partir des avantages parafiscaux 1i
1 accordés. L'idée est que ces petits exportateurs fassent gérer un différentiel
l
s'appuyant sur une agrégation de leurs tonnages. L'objectif devra être, à moyen
1 terme, de réaliser des économies d'échelle qui excèdent largement les avantages 1
J
parafiscaux.
1 Si cette politique est rigoureusement mise en œuvre, elle contribuera à
l'émergence d'entreprises viables du point de vue de leur management et de la 1
1 maîtrise de leur métier.
1
C
commerciale. Cela passe par la mise en place d'un système d'assurance qualité, de
contrôle et de certification beaucoup plus efficace, basé sur un mécanisme
1
1 principalement géré et financé par le secteur privé. Cela devrait entraîner à
-B
-Du financement des PMEX et COOPEX: Le marché physique du cacao est en général
1
O
intégré au marché mondial. Les prix que reçoivent les producteurs sont censés être
TH
1 Toutefois, vu les risques liés au financement des PMEX et COOPEX, l'accès au crédit
reste limité d'abord au regard des conditions de banque et du coût du crédit. Alors
1 que faire?
U
1 des fonds en dehors de la place bancaire d'Abidjan, dans la sous région par
exemple ou en dehors de l'Afrique. Plus elles susciteront l'attrait des banquiers,
1 plus cela pourra inciter les négociants internationaux et les grands chocolatiers à
1
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1
rentrer dans le capital de ces entreprises et l'on va assister progressivement à un
produits non seuLement, il réalise des économies sur ce poste mais suit mieux la
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1 1
La prise en compte du financement global de ces structures est de nôtre point de
i
1 vue essentielle pour la naissance de PMEX et COOPEX viables et performantes à
même d'être compétitives sur un marché très concurrentiel. 1
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CHAPITRE 2. DE L'ACTIVITE DE FINANCEMENT DES PMEX ET COOPEX PAR ECOBANK-
1 COTE D'IVOIRE
1 1. ANALYSE CRITIQUE
-De la sélection des PMEX et COOPEX :
1
ES
création de PMEX et COOPEX dirigées par des staff n'ayant pas souvent une grande
1 expérience de la filière, par conséquent le regard de la banque doit aussi porter
-B
sur les responsabilités que ces derniers ont eu dans les années ayant précédé leur
1 prise de fonction mais aussi sur leur moralité. En s'entourant de ces exigences, elle
IB
prévient ainsi d'éventuelles surprises désagréables dans ces relations futures avec
1 ces entreprises.
LI
classification des clients qui est implicitement une forme de rating, le critère de
TH
1 ne semble pas pertinente pour une analyse de la situation financière des PMEX et
1 COOPEX. En ayant comme base d'analyse des chiffres d'affaire des trois campagnes
U
1 peut sur cette base faire des prévisions plus rigoureuse sur les perspectives de
croissance de l'activité. Ce faisant elle détermine les niveaux de financement
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
pas un meilleur suivi de sa gestion. En mettant en place une base de données qui
1 stockera les informations sur les emprunteurs, les dossiers de crédit, les lignes de
crédit, les lots nantis, les LTD etc, elle facilite la consultation en temps réel des
1 données sur l'activité de financement de la campagne par l'ensemble des agents
impliqués dans la gestion et la production d'états spécifiques pour son suivi. Ainsi
1 tous seront au même niveau d'information. Cela renforcera la gestion du risque, un
meilleur suivi des engagements et la prise de mesures correctives on line et non ex-
1 post.
C
s'assurer que ces dernières n'ont pas été utilisées à d'autres fins. Le financement
structuré de la banque est tel qu'une défaillance dans une de ses composantes
1 remettra en cause l'ensemble du financement.
-B
Ainsi un retard dans la mise en place des lignes d'avance en compte mobilisable
1 par exemple pour l'achat du produit bord champ, ou l'affectation de cette ligne à
IB
1 à l'embarquement des produits (le non paiement du transitaire par exemple) peut
O
1
U
II. RECOMMANDATIONS
E
1 L'enjeu pour la banque au regard des profits attendus requiert la mise en place
d'une cellule de gestion de son intervention sur ce marché. Cette cellule sera
1 animée par des spécialistes des matières premières à l'intérieur de la banque, elle
traitera des analyses sectorielles de la filière café cacao, les actualisera en
1
1
Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1
surveillance accrue et déceler les problèmes à temps. Elle établira un tableau de
1
1 Tant qu'une banque ne dispose pas de devises pour effectuer des transferts, payer
IB
des remises documenta"ires import ou ouvrir les lettres de crédit import, il lui sera
1 difficile de maintenir des comptes des multinationales. En possédant une grande
LI
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,1
~
1 CONCLUSION GENERALE
1i
1 En réfléchissant sur le financement des PMEX et COOPEX dans le secteur du café
i
cacao dans un contexte de libéralisation de la filière depuis la campagne
1
1
200112002, notre objectif était d'une part, d'apporter notre modeste contribution
à la problématique de leur financement et dans un cadre général à l'émergence !
d'opérateurs locaux performants dans le négoce du café cacao; d'autre part il
,f
C
s'agissait pour nous de porter notre regard sur la politique de financement de ces
1
ES
ces structures se caractérisent par leur petite taille, leur méconnaissance des
mécanismes de transaction, des techniques financières et du commerce
1 international. Par conséquent, elles présentent un profil de risque élevé pour les
-B
banques qui montrent leur réticence à leur apporter des financements nécessaires
1 au développement de leurs activités. Cette situation constitue une barrière à
IB
1 l'entrée sur le marché par les exportateurs locaux laissant la part belle aux
exportateurs étrangers ayant facilement la capacité de mobiliser un financement
LI
1 fait. En effet, le FRC apporte par exemple des garanties à première demande
adossées à des lignes de crédit dont les PMEX et COOPEX bénéficient auprès des
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 Dans un cadre plus général, ces mesures doivent rentrer dans une stratégie plus
banque, elle développera son expertise de la filière et cela lui permettra d'arriver
1 en fin de campagne avec moins de «casse Au terme de nôtre étude, nous
LI
».
mériteraient d'être approfondies, nous avons voulu ici apporter notre participation
TH
1 au débat.
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1 1
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1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 BIBLIOGRAPHIE
1
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Pages.
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1 J
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1
1 ANNEXES
1 •
1 Annexe 3
Annexe 4
Evolution du nombre d'exportateurs
Répartition des exportations de café cacao
1
AG
1
-B
1
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1
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1 1
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,
i
1
i
1999/2000 2000/2001 2001/2002 2002/2003
1 225 1 175 1 225
Cl)
"C
cinq dernières années
,
... 1 350
•!!:! 1 300
=œ-
E c: 1 250
C
-c:
Cl) 0
C)+J
1 200
ES
ni 1 150
c:
c: 1 100
0
r-
R)C::; R)" R)I'>:J R)~
R:) R:) R:)R)'" R:) R:)
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1 Campagne
-B
1
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1
1
Production en milliers de tonnes
200212003
1320
2003/2004
1
497 [
425 440
165 170
163 170
145 140
89 88
roduction mondiale 3114 3068
47% o Nigeria
_Brésil
ES
J
DCameroun
18%
AG
i
1 oCôle d'Ivoire
9Ghana
IB
iD Indonésie
1 !oNigeria
,_BréSil
1
LI
'0 Cameroun
la Equateur
1 21%
O
TH
1
1
1 i
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t
E
1
t
1 1
1
1 f
i
1
1
1
Campagne 2002/2003 2003/2004
Tonnage(Tonnes} 834 690 960 029
980 000
960 000
940 000
920 000
900 000
880 000 DTonnage(Tonnes) .
Q
860 000
C
840 000
820000
ES
800 000
780 000
760000 f- . - _--,_ _ _ '--_ _--L_~
2002/2003 2003/2004
AG
Annexe2:Evolution des exportations de fèves de cacao sur les les deux dernières années
Source:BCC
-B
NB:Les données sont celles de fin février 2003 et fin février 2004
IB
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1
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1
1
1
1 1
1
t
!
1
Evolution du Nombre des Exportateurs
Nombre d'exportateurs 46 48 53 85 84
100
80
ES
60
40 1-- Nombre d'exportateurs 1
AG
2:IBh!5!Sill4îl2liliililllillililllllilillilihîGùI
1999/2000 2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005
-B
1
EQ
1
1
U
E
1
1
1
1
1
1
Exportations par segment de marché au 31/05/2003
f
1
ES
IJ Grosses Entreprisesl t
CPMEX
OCOOPEX
t
AG
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-B
1
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1
i
1
• DECOUVERTS
ASPN CACAO
ASPN CAFE
TOTAL ASPN
TOTAL
43,3
0,4
19,8
20,2
63,5
o DECOUVERTS
i
I@ ASPN CACAO
OASPN CAFE
AG
1J,
-B
Source:APBEF CI
Il
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1
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1 1
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1
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1
1
1
1
1
1
~ ENGAGEMENT D'UN ECHANTILLON DE 9 BANQUES
30
C
25
ES
20
DACM
15
I!lASPN
10
AG
5
o ~~--~~I----~--~
Exportateurs
[
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Î
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3%
1
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1
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D Gros Exportateurs
TH
l,
1 III PMEX
DCOOPEX
t
EQ
1 1
[
1
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1
L
Annexe 6 Engagement d'un échantillon de 9 banques au 31/03/2004
1
E
1 Source:APBEF CI l'
1
tf
1 !
i
1 1
t
1
1
,
~
• Répartition de l'engagement des banques en ACM
5%
C
81%
ES
Source: APBEF CI
0%
IB
El Gros Exportateurs
1 .PMEX
LI
1
ANNEXE 8 : Répartition en ASPN
EQ
1 Source: APBEF CI
1
U
E
1
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1
1
1
1 Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion (CESAG)
1 SOMMAIRE .............................................................................................................................................................. 1
ABREVIATIONS ................................................................................................................................................... 11
1 RESUME ................................................................................................................................................................ 6
1 ABSTRACT ........................................................................................................................................................... 8
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................................ 10
C
1
ES
PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................................... 11
OBJECTIFS ET INTERETS DE L'ETUDE .................................................................................................................. 12
1
AG
1 1 L ·ENQUETE ............................................................................................................................................. 23
Il. TRAITEMENT DES DONNEES .............................................................................................................. 23
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS ............................................................................................................ 23
IB
1
U
1 COOPEX .......................................................................................................................................................... 43
I. LES RISQUES LIES A U FINANCEMENT DES PMEX ET COOPEX ..................................................... 43
1. Le risque de non performance du client exportateur ............................................................................................. 43
2. Le risque de contrepartie commerciale ................................................................................................................. 44
1 3.
4.
5.
Le risque de tierce détention ................................................................................................................................. 45
Le risque de change .............................................................................................................................................. 45
Le risque opérationnel. .......................................................................................................................................... 46
6. Le risque de spéculation ........................................................................................................................................ 46
1 7.
9.
Risque de surtinancement ..................................................................................................................................... 46
Le risque pays ....................................................................................................................................................... 47
II. LE MANAGEMENT DU RISQUE DE CREDIT PAR Ecobank-CI ....................................................... .48
1. La Gestion préventive du risque de crédit ............................................................................................................. 48
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................................. 68
1
ES
ANNEXES ............................................................................................................................................................ 69
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................... 70
1
AG
1
-B
1
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1 1
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