SVI S6 Biodiversité Cours-ZINE

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Module : Biodiversité

Option : Biodiversité & Fonctionnement des Ecosystèmes


Naturels
SVI_S6_Biodiversité_Pr ZINE

Ce module aborde les principaux types d’écosystèmes naturels marocains et les


principaux groupes de la biodiversité qui leurs sont inféodés par leurs adaptations
et par leurs modes de vie et définit les causes générales d’appauvrissement de la
biodiversité nationale.

Il permettra aussi de prendre connaissance de la biodiversité marocaine à travers


de l’Etude Nationale sur la Biodiversité, du Centre d’Echange d’Information, et de
la stratégie et du plan d’action sur la Biodiversité au Maroc, domicilié au
département de l’Environnement à Rabat.

Ce module passe aussi en revue les principales espèces remarquables, disparues,


menacées et à protéger du pays, en incitant sur les causes passés et actuelles de leur
régression, et les moyens législatifs existants pour les protéger (décrets, dahirs,
conventions internationales…). Il s’intéresse aussi aux principales espèces et sous-
espèces endémiques, ainsi qu’aux espèces d’intérêt socio-économiques et d’intérêt
éco-touristique.

Le plan stratégique de Nagoya et les cibles d’Aïchi font parties des perspectives en
matière de la mobilisation du Maroc dans le domaine de la biodiversité.

Ce module constitue donc une formation de base qui s’adresse avant tout aux futurs
gestionnaires de la biodiversité et de la nature.

…………………………………………………………………………

Plan du cours
1-Introduction
1.1-Définition et objectifs de la biodiversité
1.2-Biodiversité et changements climatiques
1.3-Problématique de la Biodiversité
2- Caractérisation des écosystèmes marocains

2.1-Principaux types d’écosystèmes


2.2-Principaux groupes de la Biodiversité

1
3-Mobilisation nationale et Internationale pour la Conservation et la Protection de
la Biodiversité
3.1-Mobilisation Nationale
3.1.1-Elaboration de l’étude Nationale sur la Biodiversité
3. 1.2--Stratégie marocaine & Plan d’action
3.1.3- Base de données du Centre d’Echange d’Information sur la Biodiversité au
Maroc.

3.2-Mobilisation internationale
3.2.1- Conventions internationales
3.2.2- Le plan stratégique de Nagoya et les cibles d’Aïchi
3.2.3-Programme des Nations unies pour l’environnement

4-Utilisation durable de la Biodiversités


5-Glossaire
6-Sites Web Biodiversité
………………………………………………………………………………………………

1-Introduction

1.1-Définition et objectifs de la Biodiversité


La Convention sur la diversité biologique (CDB) signée à Rio en 1992 définit la
biodiversité comme « la variabilité des organismes vivants de toute origine y
compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes
aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la
diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes ». La
biodiversité comprend la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes, ainsi
que leurs interactions.
La Convention sur la Diversité Biologique, a été signé par le Maroc en juin 1992 lors
du Sommet de la Terre, et ratifiée en Août 1995.

Objectifs de la Convention :

-Conserver les éléments de la biodiversité en tant que patrimoine pour l’l’humanité

-Utiliser durablement les ressources de la biodiversité

-Assurer le partage juste et équitable des avantages de la Biodiversité

1.2-Biodiversité & changement climatique


Bien que le climat ait toujours évolué de manière naturelle, il est évident que l’action
humaine (anthropogénique) en a provoqué une accélération vertigineuse ces
derniers temps. Cela est principalement dû à la manière dont nous produisons et

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consommons l’énergie. Les processus industriels, cuisiner, chauffer ou refroidir nos
foyers , utiliser des moyens de transport, les electromenager, … sont actions
quotidiennes qui engendrent une utilisations importante d’énergie, celle –ci
provenant essentiellement de la combustion des combustibles fossiles. Leur
utilisation provoque l’émission de gaz produisant l’effet de serre (CO2, CH4…) qui
affecte l’atmosphère de la planète, altérant sa dynamique et provocant ainsi son
réchauffement. Ainsi répondre au changement climatique est le grand défit de
l’humanité

Reliées par les cycles du carbone et de l’eau, les dynamiques de la biodiversité et du


climat ont des relations interdépendantes en équilibre fragile nourri aux échelles
locales et mondiales. Ainsi, le climat est à l’origine de la diversité biologique actuelle
tandis que cette biodiversité participe à la régulation du climat. La diversité des
écosystèmes actuels est en grande partie liée au climat et aux changements que la
Terre a connus au cours de son histoire, y compris les précédents effondrements de
biodiversité, et qui ont permis aux espèces animales et végétales de tisser des liens et
d’évoluer ensemble pour s’adapter aux milieux dans lesquels elles vivent. À
l’inverse, la diversité des espèces végétales et la répartition des différents types de
paysages influencent directement le climat au niveau local via l’évapotranspiration et
la hauteur de la végétation notamment. De plus, la biodiversité agit également sur la
régulation du climat mondial à travers, par exemple, les plantes qui absorbent du
dioxyde de carbone et produisent, maintiennent et stabilisent l’oxygène
atmosphérique. Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité ont des
effets qui s’aggravent mutuellement. Le changement climatique auquel sont
associées les évolutions de température, de précipitation et de pH des eaux agit sur
l’érosion de la biodiversité de différentes manières.

1.3- Problématique de la Biodiversité marocaine


Ce chapitre passe en revue ces différentes activités, résultant toutes d’une forte
pression anthro p o g è n e , et leur influence sur les écosystèmes naturels :

-La déforestation : Les écosystèmes forestiers souffrent essentiellement du p r é l è


vement du bois de feu et des défrichements pratiqués par les populations riveraines
au profit des extensions des cultures, en particulier dans les zones où les terres de
culture sont rares. Peu importants ava n t l’indépendance, les délits de défrichement
se sont f o rtement accrus durant les dernières décennies et sont p a rt i c u l i è
rement graves dans les régions isolées où la s u rveillance des Se rvices Fo restiers est
défaillante.

-Pression -démographique urbaines et dérangements humains

3
Problème global. Comme zones part i c u l i è re m e n t touchées, on peut citer les
exemples suivants. Le littoral méditerranéen avec plusieurs grandes villes i m p o
rtantes: Sebta, Tétouan, Al Hoceima, Melilla et Nador auxquelles s’ajoutent une
dizaine de petites villes dont l’ a c c roissement de la population est rapide. La lagune
de Sm i r, autrefois un milieu des plus riches du pays, est irrémédiablement perdue.

Agriculture : Les régions des grandes plaines ont connu depuis les années 1930 le
développement d’une agriculture moderne avec de nouvelles cultures orientées ve r
s l’industrie, l’ é l e vage intensif, le ravitaillement des grandes villes du Ma roc ou l’
e x p o rtation (canne à s u c re, betterave à sucre, plantes fourragères, fruits et
légumes de primeurs notamment...). Ces régions ont connu l’ i n t roduction de
techniques modernes qui ont certes permis des augmentations très i m p o rtantes de
la productivité du secteur agricole, mais qui ont malheureusement également
appauvri la biodiversité, en particulier en ce qui concerne les plantes cultivées
(érosion génétique). L’ i n t ro d u c t i o n de nouvelles variétés, généralement plus
fragiles, a en outre entraîné une utilisation souve n t a n a rchique de produits
phytosanitaires, ce qui a engendré un certain nombre de problèmes tels que
l’apparition de parasites résistants.

Elevage & surpaturage : Les effectifs des troupeaux (bovins, ovins et caprins) au
niveau national connaissent de très i m p o rtantes fluctuations qui sont dues aux
irrégularités climatiques. Mais en règle générale, il y a un surpâturage qui cause une
dégradation des écosystèmes sylvo-pastoraux et de leur biodive r s i t é , s u rtout
dans les régions qui connaissent de fort e s concentrations de cheptel. Le problème
du surpâturage est aggravé par la réduction pro g re s s i ve des surfaces laissées en
jachères et des terrains de p a rcours (collectifs et forestiers), conséquence de besoins
sans cesse croissants en céréales nécessitant l’extension des terres cultivées. Le
problème du surpâturage est aggravé durant les années de sécheresse. Les ventes
massives du cheptel des zones où sévit la sécheresse viennent alourdir une charge
déjà excessive pour les régions relativement arrosées.

Industries et la pollution : De larges tranches de la côte atlantique et


méditerranéenne (notamment la lagune de Nador), ainsi que de nombreux grands
centre s urbains sont touchés. Les industries polluantes (chimie des phosphates),
tanneries et industries alimentaires font partie des industries dont la croissance a été
la plus fort e . L’adduction de polluants industriels et d’ e a u x usées sont à l’origine
d’un problème de plus en plus grave: la pollution des milieux aquatiques et côtiers.

Pêche : Les re s s o u rces halieutiques connaissent part o u t une diminution des


captures, même dans les zo n e s réputées les plus poissonneuses comme nos côtes

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méridionales (Dakhla). Le stock méditerranéen de corail a été épuisé à cause d’une
exploitation a b u s i ve. Les algues du genre Gelidium ont disparu de nombreuses
régions du littoral. S’il existe heureusement beaucoup d’ é c o s y s t è m e s n a t u
rels bien conservés, beaucoup sont en état de dégradation poussée, et un nombre non
négligeable sont même complètement éteints.

2- Caractérisation des écosystèmes marocains


La grande diversité des caractéristiques physiques de l’habitat n’est pas sans se
traduire par une diversité également remarquable des écosystèmes, aussi bien par
leur composante végétale q u’animale. Il y a des écosystèmes fore s t i e r s , pr éf
orestiers, présteppiques, steppiques, sahariens, aquatiques (marins, côtiers et
continentaux) qui s’étendent sur une gamme d’étages bioclimatiques : aride, semi-
aride, sub-humide, humide.

2.1-Principaux types d’écosystèmes au Maroc


Les écosystèmes, qui sont des ensembles formés par un groupe d'êtres vivants et leur
milieu de vie, peuvent être classés de différentes façons. Il existe deux sortes de
classements des écosystèmes : selon le biotope (milieu de vie) ou selon la biocénose
(les êtres vivants).
Le mode de classement le plus largement utilisé est celui qui est réalisé à partir
du biotope, autrement dit le milieu. Par exemple, le milieu marins donne les
écosystèmes océaniques. Un biotope (ou milieu) se décompose en autant
d'écosytèmes qu'il y a de groupes d'êtres vivants y vivant en communauté.
L'exception à ce mode de classement est l'écosystème des humains qui fait référence
à la biocénose et non au milieu, c’est-à-dire les hommes.

Exemples de classement des différents types d'écosystèmes à partir du biotope :

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Milieux se trouvant sur les Ecosystèmes terrestres ou
continents continentaux

Forêts tempérées , forêts


humides, forêts tropicales Ecosystèmes forestiers

Prairies, steppes et savanes Agro-écosystèmes

Océans et mers Ecosystèmes océaniques

Rivières et fleuves Ecosystèmes lotiques

Lacs et étangs Ecosystème lentiques

2.1.1 Ecosystèmes forestiers :


Les écosystèmes forestiers sont constitués de formations naturelles de feuillus (chêne
vert, chêne liège, chêne tauzin, arganier, oléastre, …) et de résineux (cèdre, Pin
d’Alep, Pin maritime, Pin noir, thuya,…), répartis entre les différents étages
bioclimatiques, du semi-aride à l’humide.
Les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la cédraie
occupe les zones de montagne dans le Rif et le Moyen Atlas.
Les pinèdes climaciques (Pin maritime et Pin noir) sont localisées dans des régions
d’altitude. La seule sapinère marocaine occupe les hauteurs du Rif occidental dans la
région de Chaouen. Au Sud, l’arganeraie, endémique, occupe des zones semi-arides
et arides et constitue, avec l’acacia, des espèces adaptées à l’aridité.
Le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d’arbustes et
d’herbacées, dont un grand nombre d’endémiques ou d’intérêt médicinal et

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aromatique. La faune des forêts est également très diversifiée et riche en espèces
d’oiseaux, reptiles, mammifères (Passereaux, Singe Magot, Porc-épic, Sanglier, ….).

Les aires protégées :Les ressources naturelles dont dispose le Maroc sont certes
d'une grande qualité, mais restent fragiles et nécessitent des efforts soutenus
pour leur préservation. A cet égard, plusieurs actions menées pour la
conservation et l’utilisation durable de la biodiversité :

 Le Plan Directeur des Aires Protégées, élaboré en 1996, avait identifié 154
Sites d'Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) classés pour leurs valeurs
écologique, scientifique, socio-économique ou patrimoniale, en proposant le
classement en parcs nationaux d'une dizaine d'entre eux. Répartis sur une
superficie de 2,5 millions d’ha, ces SIBE représentent presque la totalité des
écosystèmes naturels du pays.
 De 1942 à 1991, le Maroc a créé quatre parcs nationaux : le Toubkal en 1942, le
Tazekka en 1950, le Souss-Massa en 1991 et l’Iriki en 1994.
 En 2004, quatre autres parcs nationaux ont été crées : AI Hoceima,
Talassemtane, Ifrane, Haut Atlas Oriental.
 En 2006, le premier parc national saharien du Royaume a été créé ; le Parc
National de Khnifiss.
 En 2008, le Parc National de Khénifra a été crée portant ansi le nombre total
des aires protégées au Maroc à 10, dont la superficie globale s'élève à environ
810.400 ha
Les principaux écosystèmes forestiers sont :

Les cédraies : Le Cèdre de l’ Atlas (Cedrus atlantica) est l’ e s s e n c e f o re s t i è re


noble du Ma roc, appréciée pour ses valeurs économique et biogéographique. Les
cédraies, d’une superficie totale de 131.800 ha, occupent une place de choix dans le
paysage f o restier marocain (Fig. 4). Elles se présentent toujours en futaie,
généralement à cort è g e floristique riche et très hétérogène, pouvant être dominé
par des espèces herbacées, des arbustes ou des arbres: Qu e rcus rotundifolia, Q.
faginea, Ju n i p e rus thurifera Ilex aquifolium, Cy t i s u s battandieri, Cistus
laurifolius, Daphne laure o l a , Crataegus laciniata, Ribes uva-crispa, Be r b e r i s
hispanica, Bu p l e u rum spinosum…. Dans les cédraies du Moyen Atlas ont été
recensées plus de 260 espèces d’Arthropodes et 30 espèces d’Oiseaux nicheurs, soit
l’une des plus fortes proportions d’espèces d’oiseaux sédentaires de toutes les forêts
marocaines. Nos cédraies sont malheureusement grave m e n t menacées par un
nombre de ravageurs, dont la redoutable Pro c e s s i o n n a i re (T h a u m e t o p o e
a p i t yocampa), la To rdeuse du Cèdre (Ac l e r i s undulana) diverses espèces de
Scolytes ( Blastophagus piniperda, Scolytus numidicus,…). Les pinèdes Elles

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couvrent une superficie d’ e n v i ron 95 160 ha. Trois espèces de pins existent
naturellement au Ma roc: Pin d’Alep (Pinus halepensis), Pi n maritime (Pinus
pinaster) et Pin noir (Pi n u s nigra), la troisième espèce étant limitée à quelques r a
res îlots dans le Rif Central et Occidental, alors que les deux autres sont re l a t i
vement fréquentes dans le paysage forestier maro c a i n . Les pinèdes hébergent un
cortège floristique constitué d’un mélange d’espèces arborescentes et arbustives:
Tetraclinis articulata, Juniperus phoenicea, Quercus rotundifolia, Pistacia lentiscus,
Phillyrea spp., Rosmarinus officinalis, Rosmarinus tournefortii, Stipa tenacissima,
Globularia alypum, Cistus spp…. Comme

2.2-Principaux groupes de la Biodiversité

La faune marocaine, comparée à celles d'autres pays voisins peut être considérée
comme relativement riche et diversifiée. 24602 espèces ont été identifiées jusqu'à
présent.

La faune nationale est très largement dominée par les arthropodes qui constituent 73
% du total des espèces recensées, soit 17893 espèces. Parmi ces 17893 arthropodes,
13461 sont des insectes, soit un pourcentage de près de 75%. Très loin derrière les
arthropodes, se situent les mollusques et les vertébrés, qui, avec 2249 et 1718 espèces,
constituent respectivement 9% et 7% du total de la biodiversité spécifique nationale
(Source : Stratégie Nationale de la Biodiversité, 2004).

Tableau : Biodiversité faunistique du Maroc

Groupe Nombre total d'espèces Endémiques Rares ou menacées

Faune marine 7.136 236 271

Faune aquatique continentale 1.575 136 125

Invertébrés terrestres 15.293 2.280 69

Amphibiens 11 2 3

Reptiles 92 21 31

Oiseaux 449 12 98

Mammifères 105* 22* 16*


*) : Chiffre actualisé selon la publication de la Liste Rouge de l'UICN - Centre de Coopération pour la
Méditerranée " The Statuts and Distribution of the Mediterranean Mammals", 2008.

3-Mobilisation nationale et Internationale pour la


Conservation et la Protection de la Biodiversité
3.1-Mobilisation Nationale
3.1.1-Elaboration de l’étude Nationale sur la Biodiversité

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L’Etude Nationale sur la Biodiversité a dressé l’état de la biodiversité au Maroc et
mis en évidence les menaces qui pèsent sur nombreuses espèces dont 1617 espèces
végétales et 610 espèces animales dont 86 formes marines, 98 espèces d’oiseaux et 18
mammifères. Ainsi 7000 espèces végétales y ont été recensées, et plus de 24533
espèces animales. Parmi ces dernières on compte non moins de 15293 invertébrés
terrestres, 92 mammifères, 344 oiseaux et plus de 7136 espèces animales marines. La
faune aquatique continentale serait actuellement représentée par plus de 1575 formes
différentes.

Les principaux objectifs de l'Etude Nationale sur la Diversité Biologique sont :

- Collecte et analyse de toutes les données disponibles sur la biodiversité au Maroc.


- Etablissement d'inventaires des différentes catégories des éléments de la
biodiversité nationale.
- Identification des espèces menacées ainsi que les types et les degrés de menaces.
- Evaluation des avantages socio-économiques de la biodiversité et analyse de la
législation et des Institutions.
- Identification d’éléments d'une stratégie et d'un plan d'action sur la diversité
biologique.

NB : Cf rapport dans la stratégie nationale et Plan d’action

3. 1.2--Stratégie marocaine & Plan d’actions (Cf Présentation en Annexe 1)

Conscient de l’importance stratégique de la biodiversité dans le développement


socio-économique durable du Maroc et pour honorer son engagement vis-à-vis de la
Convention sur la Diversité Biologique, le Maroc a mis en place une stratégie et plan
d’action national en 2004 visant la protection de son patrimoine biologique en vue de
sa conservation et son utilisation durable.

La première version du 2004 s'articulent au tour de :

1. Gestion rationnelle et utilisation durable des ressources biologiques ;


2. Améliorer les connaissances sur la diversité biologique ;
3. Sensibilisation et l’éducation ;
4. Législation et les institutions ; et
5. Coopération internationale.

3.1.3- Stratégie du Centre d’Echange d’Information sur la Biodiversité au Maroc.


La convention sur la diversité biologique stipule dans son article 18, paragraphe 3 la
création d'un mécanisme d'échange d'information sur la biodiversité par les pays
Parties afin de promouvoir et faciliter la coopération technique et scientifique. A cet
effet, le Maroc a mis en place un centre d'échange d'information en 2004 sous forme

9
d’un site web en coopération avec le Programme des Nations Unies pour
l'Environnement et financé par le Fonds Mondial de l'Environnement.

Par ailleurs, la décision IX/30 de la 9iéme conférence des parties à la convention


relative à la coopération scientifique et technique et mécanisme du centre d'échange,
encourage les parties à prendre, selon qu'il convient, les mesures pour établir les
mécanismes nationaux de centres d'échange solides et durables. Parmi ces mesures,
la formulation d'une stratégie nationale de mise en œuvre du mécanisme du centre
d'échange, de préférence sous la forme d’une stratégie et un plan d'action nationaux
relatifs à la diversité biologique, à partir des besoins connus.

C’est dans la perspective de mise en œuvre de ladite décision que le Maroc a entamé
l'élaboration de sa stratégie nationale du centre d'échange d'information sur la
biodiversité et ce avec l'appui du point focal national de la Belgique dans le cadre du
projet de renforcement des capacités des points focaux des pays partenaires de la
Belgique.

Ce document propose une stratégie basée sur un diagnostic des conditions et


démarche de l'élaboration du centre d'échange d'information sur la biodiversité et
sur l’analyse et évaluation de ce centre.

3.2-Mobilisation internationale

3.2.1- Conventions internationales


La protection de la biodiversité mondiale repose sur six conventions mondiales et de
nombreuses conventions régionales et multilatérales :
-La Convention sur la diversité biologique (CDB) : entrée en application le 29
décembre 1993, elle a trois objectifs : la conservation de la biodiversité, l’utilisation
durable des ressources de la biodiversité et le partage des bénéfices liés à
l’exploitation des ressources génétiques. Cette convention structure l’ensemble de la
négociation mondiale de la biodiversité. La Stratégie nationale pour la biodiversité
de la France s’en inspire très directement.
-La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d’extinction (CITES) ou Convention de Washington dont le but
est de s’assurer que le commerce international d’espèces sauvages ne mette pas en
danger leur survie. Signée le 3 mars 1973, la CITES protège plus de 30.000 espèces
sauvages. a La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à
la faune sauvage (CMS) ou Convention de Bonn : elle assure la conservation des
espèces migratrices, qu’elles soient terrestres, marines ou aériennes. Elle veille
également à protéger leur habitat. Cette convention a été adoptée le 1er novembre
1983.

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-Le Traité international sur les ressources phytogéné-tiques pour l’alimentation et
l’agriculture (1983) vise à mettre en place un système mondial permettant de
développer la recherche sur les plantes. Il cherche à garantir un mode d’exploitation
durable des ressources et la sécurité alimentaire.

-La Convention de Ramsar ou Convention sur les zones humides, d’importance


internationale, adoptée le 2 février 1971 à Ramsar (Iran), est la première convention
portant sur un écosystème particulier.

-La Convention du patrimoine mondial (WHC), adoptée en 1972, elle met en œuvre
l’identification puis la préservation de l’héritage culturel et naturel mondial.

-L’Initiative internationale sur les récifs coralliens (ICRI) : c’est un partenariat entre
les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non
gouvernementales. Il œuvre à la préservation des récifs coralliens et des écosystèmes
qui y sont associés, en mettant notamment en place le Chapitre 17 de l’Agenda 21.
Des conventions thématiques et régionales complè- tent ce dispositif. Ainsi la gestion
des espèces, notamment lorsqu’elles sont migratrices, justifie des cadres de
coopération internationaux, c’est le cas pour les oiseaux migrateurs (AEWA, ACAP),
les mammifères marins – Commission baleinière internationale (CBI), Accord sur la
conservation des cétacés de la mer Noire, de la mer Méditerranée et de la zone
Atlantique adjacente (ACCOBAMS) –, la conservation de la vie sauvage et du milieu
naturel de l’Europe (Convention de Berne). Des conventions permettent de renforcer
la coopération régionale et notamment mettre en œuvre les programmes de travail de
la Convention sur la diversité biologique par des protocoles dédiés aux aires
protégées et aux espèces, c’est le cas en Europe (convention alpine, convention de
Berne), dans les mers régionales (convention de Barcelone en Méditerranée, de
Carthagène dans les Caraïbes, de Nairobi dans l’Océan Indien et de Nouméa dans
l’Océan pacifique).

Les organes de la CDB sont : a La Conférence des Parties (COP) organe directeur de
la Convention qui se réunit tous les deux ans (COP 11 en 2012 à Hyderabad, COP 10
en 2010 à Nagoya, COP 9 à Bonn en 2008…). 193 sur 197 pays sont parties à la
convention, 168 l’ayant ratifiée. La COP 12 se tiendra en 2014 en Corée du Sud.

Un organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et


technologiques (OSASTTSBSTTA) qui s’est réuni 16 fois jusqu’à ce jour et a produit
un total de 176 recommandations à la COP. La 17e réunion se tiendra en octobre
2013, à Montréal au Canada, siège de la Convention.

11
-Un organe subsidiaire chargé de l’examen de l’application de la Convention (GTEA-
WGRI). Les pays membres établissent des rapports nationaux dont la consolidation
permet la production des « Perspectives mondiales de la biodiversité/global
biodiversity outlook (GBO)». 175 pays ont soumis leur rapport national N° 4. Le
rapport national N° 5 devra être soumis d’ici à fin-mars 2014 et servira à la
publication du GBO 4.

3.2.2-Plan Stratégique 2011-2020 de Nogoya et les Objectifs /Cibles d'Aichi sur la


Biodiversité (Cf Annexe 2)

Dans la décision X/2, la dixième réunion de la Conférence des Parties, tenue du 18


au 29 octobre 2010 à Nagoya, Préfecture d'Aichi, au Japon, a adopté un Plan
stratégique révisé et actualisé pour la diversité biologique, incluant les Objectifs
d'Aichi pour la biodiversité, pour la période 2011-2020

Ce plan fournit un cadre global sur la biodiversité, non seulement pour les
conventions relatives à la biodiversité, mais aussi pour l'ensemble du système des
Nations Unies et tous les autres partenaires engagés dans la gestion de la biodiversité
et le développement de la politique.

Les parties ont convenu de traduire ce cadre international général dans es stratégies
nationales pour la biodiversité révisées et mises à jour et des plans d'action dans les
deux ans. Aussi, à la décision X/10, la Conférence des Parties a décidé que les
cinquièmes rapports nationaux, prévu pour le 31 Mars 2014, devraient se concentrer
sur la mise en œuvre du plan et les progrès accomplis vers les objectifs d'Aichi
stratégique 2011-2020

La 10ème Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique a adopté


le Plan Stratégique 2011-2020 et les Objectifs d'Aïchi pour la diversité biologique.
Dans sa décision X/2, la COP a exhorté les Parties à mettre en œuvre ce Plan
Stratégique à travers la révision des stratégies nationales de la biodiversité sur la base
de ce plan constituant un cadre souple de planification.

A cet effet, le Maroc a entamé la révision de sa stratégie nationale de la biodiversité


grâce à un nouveau processus participatif d’élaboration de plans et stratégies en
matière de biodiversité. Cette stratégie verra le jour en fin de l'année 2015.

3.2.3-Programme des Nations unies pour l’environnement

Créé en 1972, le PNUE est la plus haute autorité environnementale au sein du


système des Nations unies. Son siège est à Nairobi. Il a pour mandat d’évaluer les
conditions et les tendances environnementales, de développer des instruments

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environnementaux nationaux et internationaux, de renforcer les institutions de
l’environnement, de faciliter le transfert de connaissances et de technologies, de
faciliter les partenariats au sein de la société civile et du secteur privé. L’assemblée
générale des Nations unies, par décision du 21 décembre 2012, renforce le rôle du
Programme des Nations unies pour l’environnement et entérine l’adhésion
universelle de l’ensemble des États membres de l’ONU au Conseil d’administration
du PNUE. Le PNUE héberge le secrétariat de nombreuses conventions, dont celui de
la CITES, de la CDB et de la CMS, ainsi qu’un nombre grandissant d’accords liés aux
substances chimiques dont la Convention de Stockholm (polluants organiques
persistants, POP), la convention de Rotterdam (Procédure de consentement informé
au préalable pour les mouvements transfrontières de substances dangereuses, PIC) et
la Convention de Bâle (mouvements transfrontières de déchets dangereux). Le PNUE
a développé la Base de données des ressources mondiales (Global Resource
Information Database) et un Centre de surveillance de la conservation de la nature
(UNEPWCMC). Le PNUE est responsable d’un certain nombre de plans d’action
pour la préservation de l’environnement marin dans plusieurs régions du monde
(Convention de Barcelone, de Carthagène, de Nairobi et de Nouméa).

4-Utilisation durable de la Biodiversité


Utiliser la Biodiversité de manière durable signifie utiliser les ressources naturelles à
un rythme permettant à la terre de les renouveler. C’est une manière de nous assurer
de pouvoir répondre aux besoins des générations présentes et futures.
En adoptant la CBD (Convention sur la diversité Biologique), les gouvernements
s’engagent à intégrer la conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles
dans leurs politiques nationales.
NB : Une sortie sur le terrain (lagune de Moulay Bousselham (Site Ramsar depuis
1980) sur l’Atlantique : ) où des actions pour la conservation de la Biodiversité sont
réalisées dans le cadre de la durabilité des ressources dans ce site (Cf Fiche
descriptive Ramsar : Annexe 3).

5-Glossaire
Qu’est-ce qu’une Convention ? Convention, un accord de volonté conclu entre des
personnes pour créer, modifier, éteindre, ou transférer des obligations. Un contrat est
une convention qui crée des obligations.

Qu’est-ce qu’un protocole ? En droit international, un protocole est un acte relatif à


un traité international.

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Un protocole est une méthode standard qui permet la communication entre des
processus (s'exécutant éventuellement sur différentes machines), c'est-à-dire un
ensemble de règles et de procédures à respecter pour émettre et recevoir des données
sur un réseau. Il en existe plusieurs selon ce que l'on attend de la communication.
Certains protocoles seront par exemple spécialisés dans l'échange de fichiers (le FTP),
d'autres pourront servir à gérer simplement l'état de la transmission et des erreurs
(c'est le cas du protocole ICMP), ...

Qu’est-ce qu’un écosystème ? Un écosystème est un ensemble vivant formé par un


groupement de différentes espèces en interrelations (nutrition, reproduction, prédation…),
entre elles et avec leur environnement (minéraux, air, eau), sur une échelle spatiale donnée.
L’écosystème regroupe des conditions particulières (physico-chimique, température, pH,
humidité…) et permet le maintien de la vie. Et réciproquement, cette vie constitue et
maintient l’écosystème.
Par leurs interactions entre elles et avec l’environnement, les espèces modèlent
l’écosystème qui de ce fait évolue dans le temps. Il ne s’agit donc pas d’un élément
figé, mais d’un système issu de la coévolution entre les différents êtres vivants et
leurs habitats. De plus, il est très difficile de délimiter un écosystème - et on le fait
souvent de manière arbitraire - car il ne possède pas toujours de frontières
physiques.
A partir de cette définition, il devient possible de déterminer une quantité infinie
d’écosystèmes.. Les écotones sont des lieux particulièrement riches en biodiversité.

Qu’est ce que l’approche éco systémique ? L'approche éco systémique ou approche


par écosystème est une méthode de gestion où les terres, l'eau et les ressources
vivantes sont intégrées pour favoriser la conservation et l'utilisation durable et
soutenable des ressources naturelles, afin de respecter les interactions dans
les écosystèmes dont l'être humain dépend1. En résumé, toutes les parties
d'un écosystème sont liées, il faut donc tenir compte de chacune d'entre elles.
À Nagoya en octobre 2010, lors de la Conférence des nations unies sur la diversité
biologique réunie en Sommet mondial (réunion qui était aussi la dixième Convention
sur la diversité biologique des Nations unies), une « approche écosystémique
coordonnée » a été présentée et promue comme un outil transversal et nécessaire. Ceci
a été fait au travers d'expositions, conférences, ateliers de travail : sur le rôle des aires
protégées, les communautés autochtones et locales, l'eau, l'économie des services
écosystémiques et de la biodiversité, les changements climatiques, la perte de la
biodiversité, la désertification et l'érosion et la dégradation des terres, ainsi que le
financement des moyens d'action2.

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Qu’est ce qu’un service éco systémique ? Les services éco systémiques sont définis
comme étant les bénéfices que les êtres humains tirent du fonctionnement des
écosystèmes. L’expression a été forgée dans le champ des sciences biologiques pour
mettre en évidence les liens de dépendance de l’humanité vis-à-vis des milieux
naturels.
Qu’est ce qu’une espèce rare ? C'est une espèce difficile à trouver, peu fréquente,
représentée par un petit nombre d'individus. Mais si on l’observe d’un peu plus près,
la rareté nous réserve des surprises: une espèce rare à l'échelle d'un pays peut
apparaître localement abondante dans une région particulière. L’espèce est à la fois
rare par endroits et commune ailleurs: la rareté semble dépendre du lieu. Par ailleurs,
la rareté semble être intimement associée à un type de milieu: une espèce caractéristique
des tourbières ou des hautes montagnes est introuvable ailleurs.
Qu’est ce qu’une espèce menacée ? Une espèce est déclarée menacée si elle répond à des
critères précis (disparition de l'habitat, déclin important de sa population, érosion génétique,
chasse ou pêche trop intensive, etc.).

Qu’est ce qu’une espèce endémique? L'endémisme caractérise la présence naturelle


d'un groupe biologique exclusivement dans une région géographique délimitée. Ce
concept, utilisé en biogéographie, peut s'appliquer aux espèces comme aux
autres taxons et peut concerner toutes sortes d'êtres vivants : animaux, végétaux ou
autres.
Une espèce endémique (ou un taxon endémique) est obligatoirement par rapport à
un territoire nommé : le koala est endémique de l'Australie, le cyprès de Lambert est
un arbre endémique de la Californie (même s'il a ensuite été planté dans le monde
entier), l'arganier est un arbre endémique du Maroc et d'une partie de l'Algérie.
Les espèces endémiques d'une aire géographique forment un sous-ensemble
des espèces présentes naturellement sans que l'homme en soit la cause,
appelées espèces indigènes. Mais de nombreuses espèces indigènes peuvent ne pas
être endémiques si elles existent naturellement dans d'autres régions de la planète.
Le taux d’endémisme est l'un des indicateurs et éléments d'appréciation de
la biodiversité ; par exemple, pour l'Europe, quatre espèces endémiques européennes
sur cinq vivent dans la seule zone méditerranéenne1, aire biogéographique où plus
de 50 % des 25 000 espèces de phanérogames et de cryptogames vasculaires vivent
(chiffre à comparer aux 15 000 espèces de la flore supérieure d'Australie, qui vivent
sur une aire trois fois plus vaste). C'est pourquoi la Méditerranée et ses abords sont
considérés comme l'un des « hotspots » planétaires pour la biodiversité.

Qu’est ce que une espèce protégée ? Une espèce protégée est une espèce végétale ou
animale qui bénéficie d'un statut de protection légale pour des raisons d'intérêt

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scientifique ou de nécessité de préservation du patrimoine biologique. Il s'agit
généralement d'espèce menacée dont le braconnage, le transport, les manipulations,
et parfois l'approche ou la photographie sont au moins temporairement interdit (sauf
autorisation dérogatoire spéciale) par divers organismes, sur tout ou partie de l'aire
de répartition de l'espèce en question. Ce sont surtout des animaux vertébrés ou des
plantes, mais des invertébrés, insectes ou champignons peuvent être concernés.
En général, le transport et le commerce des espèces concernées sont interdits sous
toutes leurs formes (individus morts ou vivants, œufs, larves, sous-produits, viandes,
etc.). La vente d'animaux empaillés ou naturalisés (même anciens) de ces espèces est
généralement interdite, mais ils peuvent être offerts aux musées. Une espèce
disparue peut donc également être protégée.
Qu’est ce qu’un taxon ? Un taxon correspond à une entité d'êtres vivants regroupés
parce qu'ils possèdent des caractères en communs du fait de leur parenté, et permet
ainsi de classifier le vivant à travers la systématique .chimpanzé & l’homme font
partie de la même famille des hominidés.
Qu’est ce que la Conservation ? D'une manière générale, la conservation est l'acte
qui consiste à préserver un élément dans un état constant. On retrouve le mot dans
plusieurs domaines : en écologie, la conservation de la Nature et la conservation de
la biodiversité :
Qu’est ce que la protection ? La protection se rapporte à l'action de protéger, de
défendre un objet ou un être vivant, c'est-à-dire de veiller à ce qu'il ne lui arrive point
de mal.
Qu’est ce que la réhabilitation ? La réhabilitation écologique d'un milieu, d'une
friche industrielle consiste à y restaurer l'écosystème présent antérieurement, ou un
environnement proche ou à plus forte naturalité. En France, la Loi Grenelle IIinsiste
aussi sur l'importance de réhabiliter les quartiers et l'habitat ancien pour des raisons
d'économies d'énergie.
Qu’est ce que la restauration ? La gestion restauratoire est un mode « proactif » de
gestion, mis en œuvre par un gestionnaire ou un réseau de gestionnaire sur des
milieux dégradés avec l'objectif d'y restaurer la biodiversité, le bon état écologique,
un paysage de qualité ou un état disparu.

La différence entre restauration & réhabilitation écologique ?


L’écologie de la restauration ne doit pas être confondue avec la réhabilitation
écologique. La réhabilitation écologique d’un espace vise à favoriser le retour
d’éléments naturels (arbres, animaux) et à mettre en valeur le paysage. Le terrain ne
revient pas forcément à son état antérieur. La restauration écologique se fixe elle un
objectif plus ambitieux encore : le retour à l’état écologique et de sa biodiversité.

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Sites Web utiles :
www.cbd.int/sustainable.shtml
Article 10 de la Convention sur la diversité biologique:
www.cbd.int/decision/cop/?id=7166
Déscision VI/24 de la COP relative à l’utilisation durable de la Biodiversité en
tant que question intersectorielle
www.cbd.int/decision /cop/?id=7166

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