Gabon Epicerie

République Gabonaise
Union – Travail – Justice
MOUVEMENT OSONS POUR LE GABON

Contacts : (+241) 65.82.58.55 / 77.56.87.86 / E-mail : [email protected]
NOTE CONCEPTUELLE DE PROJET
Intitulé du projet : Création des « Gabon Epicerie »

Zones d’intervention : Tous les quartiers
Bénéficiaires : Les jeunes Gabonais diplômés ou non
Porteurs : Etat Gabonais et CECA-GADIS
I- Contexte :
Depuis les évènements du 30 août 2023, le Gabon est résolument engagé dans le processus
de restauration de ses Institutions, mais aussi de réappropriation de ses valeurs Culturelles,
Cultuelles et de son Economie. S’agissant de ce dernier volet, l’Etat Gabonais a réussi à acquérir
35% des parts du groupe CECA-GADIS, principale entreprise agissant dans le secteur de la
grande distribution le pays.
L’entrée de l’Etat au sein de cette structure offre des possibilités de nationalisation et
surtout de réappropriation du secteur du commerce de proximité, mais aussi de générer des
milliers d’emplois pour répondre à la problématique du chômage des jeunes dans notre pays.
II- Problème à résoudre :

Ce projet vise à aider l’Etat Gabonais à résoudre les problèmes suivants :
- La nationalisation et la réappropriation de l’économie gabonaise, nomment dans le

secteur du commerce de proximité ;
- Le chômage des jeunes ;
- La fuite des capitaux.
III- Objectifs :
Ce projet a pour objectifs :
- La nationalisation du secteur du commerce de proximité avec pour

conséquence la réappropriation de l’économie gabonaise dans ce pan ;
- Lutter contre le chômage des jeunes ;
- Lutter contre la fuite des capitaux ;
- Lutter efficacement contre la vie chère et l’inflation des prix due à la
manipulation de la chaine de distribution ;
- Assurer à la CNSS des milliers de nouveaux cotisant et leur permettre de
bénéficier des prestations sociales ;
- Assurer aux populations l’accès à des produits saints et de bonne qualité ;
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IV- Résumé :
Avec son large réseau de distribution, et de nombreuses enseignes, le groupe CECA-
GADIS apparait comme la réponse évidente pour réussir à lancer les jeunes gabonais dans le
secteur du commerce de proximité communément appelé : « boutiquier, épicerie » et dans le
gabonisme : « le malien ».
Ce secteur avec tout ce qu’il génère comme recette, est majoritairement, sinon totalement
détenu entre les mains de nos frères expatriés. Lesdites recettes sont en grande partie envoyées
dans leurs pays respectifs où ils procèdent à des investissements, plutôt que sur le territoire
gabonais.
Même si des lois peuvent être votées pour réserver ce secteur aux nationaux, il se poserait
toujours la fâcheuse problématique liée à l’accès au financement, la question de la formation dans
la rigueur de gestion, l’accès au circuit de distribution détenu lui aussi, majoritairement par des
étrangers, en plus du temps que ça prendrait avant de voir réellement les gabonais avoir ne serait
ce qu’un pour cent (1%) de part de marché en s’investissant seuls.
À cet effet, l’Etat en sa double qualité d’actionnaire et de puissance publique pourrait
initier avec le groupe CECA-GADIS, la construction ou la location des bâtisses à la taille des
épiceries actuelles des quartiers, dont l’enseigne serait appelée, par exemple « Gabon
Epicerie », une nouvelle enseigne au sein du groupe.
Ce maillage ainsi fait, même dans une phase pilote à échelle réduite, il serait question d’y
proposer les produits du groupe CECA-GADIS qui sont régulièrement présents dans les épiceries
actuelles. Cette action vise à élargir le réseau de distribution du groupe au plus près des
consommateurs d’une part, tout en garantissant aux population l’accès à des produits de qualité à
des prix raisonnables.
Aussi, seuls les jeunes gabonais, préalablement formés à gérer ces établissements, en
seront les gérants durant une durée de cinq (5) ans. Au terme de cette durée, celui qui aura fait
preuve de sa bonne gestion aura la possibilité de devenir propriétaire de la structure tout en
maintenant le partenariat avec le groupe CECA-GADIS et ses produits, mais en ayant la possibilité
de changer l’enseigne.
Ce procédé va ainsi permettre de créer un nouveau tissu d’entrepreneurs gabonais. Les
gérants devront êtres assurés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Ils seront
payés en fonction du chiffre d’affaires mensuel et devront verser leurs cotisations sociales
en tant que personne physique pour s’assurer de bénéficier des prestations de la CNSS.
Fiat à Libreville, le 25 novembre 2024

Le Secrétaire Général
Guy Geslyn EMANE NZE
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II- Problème à résoudre :

- La nationalisation et la réappropriation de l’économie gabonaise, nomment dans le

- La nationalisation du secteur du commerce de proximité avec pour

Fiat à Libreville, le 25 novembre 2024

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