Le Redecoupage Administratif, Un Imperatif Pour L'amenageme NT Du Territoire en Haiti
Le Redecoupage Administratif, Un Imperatif Pour L'amenageme NT Du Territoire en Haiti
Le Redecoupage Administratif, Un Imperatif Pour L'amenageme NT Du Territoire en Haiti
net/publication/326742651
CITATIONS READS
0 2,953
1 author:
Jean-Francois Tardieu
Centre de Recherche et d'Appui au Développement Durable
5 PUBLICATIONS 5 CITATIONS
SEE PROFILE
Some of the authors of this publication are also working on these related projects:
All content following this page was uploaded by Jean-Francois Tardieu on 01 August 2018.
Introduction
La Constitution haïtienne de 1987 prévoit un État fort mais décentralisé. Les collectivités territoriales y
occupent une place importante. Bien comprise, elle en appelle au principe de subsidiarité qui pourrait
se résumer ainsi :
Tout ce qui peut se faire de façon convenable à un niveau inférieur ne doit pas se faire au niveau
supérieur.
Cependant, quand le niveau inférieur manque de ressources pour agir dans sa sphère d'action, le
niveau supérieur doit venir à son secours1.
L'unité nationale et la solidarité scellées dans la Constitution conduisent à considérer une politique de
péréquation pour réduire les écarts de richesse entre les différentes localités et régions.
Depuis 1987, les forces conservatrices s'opposent subtilement mais farouchement aux dispositions
constitutionnelles en matière de décentralisation. Le récent amendement constitutionnel (dont la légali-
té est d'ailleurs contestée) qui enlève des pouvoirs aux collectivités territoriales pour les donner aux
structures centralisées en est une preuve. L'argument le plus souvent mis de l'avant est que la Constitu-
tion est inapplicable à cause des ressources qu'il faudrait disposer pour réaliser ses prescrits. Ces argu-
ments sont renforcés par les décrets d'application de 2006 qui au lieu rendre applicables les dispositions
constitutionnelles, les compliquent avec la création d'instances civiles non prévues par la Constitution
et qui de surcroît viennent affaiblir les instances élues sous le prétexte d'implication citoyenne. Implica-
tion citoyenne par intermédiaire, en réalité, d'ONG et d'institutions internationales ! L'État ne peut rem-
plir son rôle faute de ressources ? Suppléons donc sa faiblesse en offrant des ressources (y compris les
ressources de l'État lui-même) aux organisations « bénévoles ». D'un autre côté, la tendance semble être
de dire que puisque les communes ne peuvent remplir leur mission, que l'administration centrale y sup-
plée quand les ONG n'y arrivent pas.
Ces décret proposent la mise en place de Conseils de Développement de Sections communales (CDSC),
de Conseils de Développement Communaux (CDC) et de Conseils de Développement Départementaux
(CDD) qui, au bout de compte affaiblissent les structures démocratiques de participation déjà prévues
par la Constitution (Assemblées de Sections Communales –ASEC– , Assemblées Municipales –AM–,
Assemblées Départementales –AD–). De surcroît, les dispositions de ces décrets sont en contradiction
avec l'article 87.2 de la Constitution qui veut que ce soit le Conseil Interdépartemental (CID) qui soit
au centre de la Planification du développement national, le CID étant relayé par les Conseils Départe-
mentaux, les Conseils Municipaux et les Conseils d'Administration des Sections Communales.
Liberté, égalité, fraternité sont le leitmotiv de la Constitution, y compris en matière de décentralisation,
dans le chapitre 1 du Titre V : « De la souveraineté nationale ». Les dispositions constitutionnelles en la
matière sont applicables pourvu qu'on les regarde avec réalisme, honnêteté et courage.
Quelle raison valable peut justifier que les Nippes soient un département au même titre que l'Ouest ?
Qu'est-ce qui justifie que Grand-Boucan soit une commune au même titre que Port-au-Prince ? Ou que
Morne Chandelle soit une section communale au même titre que Turgeau. Comment les pouvoirs exé-
cutif et législatif ont pu concevoir de telles entités puisqu'il est bien évident, pour prendre le cas ex-
trême, que Morne Chandelle ne peut être géré de la même manière que Turgeau ?
Le réseau urbain
L'un des indicateurs les plus important de centralité d'une agglomération urbaine est sa population. À
partir de leur population, il est possible d'établir une hiérarchie des villes haïtiennes.
Deux des modèles les plus courants pour l'étude des systèmes urbains sont celui de la « loi rang-taille »
attribuée le plus souvent à George Kingsley Zipf et celui de « places centrales » initié par Walter Chris-
taller.
Sous sa forme simplifiée, le modèle rang-taille stipule que dans un système urbain, la population d'une
ville de rang r tend à être égale à la population de la plus grande ville (rang 1) divisée par r.
Christaller quant-à lui avance que les systèmes urbains obéissent à 3 principes hiérarchiques qui
peuvent être combinés :
le principe de marché (le moins hiérarchisé),
le principe de transport et
le principe administratif (le plus hiérarchisé).
Il y aurait un rapport algébrique constant entre le nombre de villes d'un certain niveau de centralité au
nombre de villes de niveau immédiatement inférieur.
Les résultats sont fort instructifs. La seule ville de niveau 1 est Port-au-Prince. Le Cap-Haïtien et Go-
naïves sont de niveau 2. Saint-Marc, Port-de-Paix, Léogâne, Petit-Goâve, Les Cayes et Ouanaminthe
sont de niveau 3. On trouve 13 villes de niveau 4 et 57 de niveau 5. Cette distribution correspond
presque exactement à la distribution de places centrales selon le principe de marché de Christaller.
Cette constatation renforce l'idée que la structure urbaine a été construite au cours des ans pour ré-
pondre aux besoins économiques, politiques et sociaux en général. Cette rationalité ne peut être mise de
côté dans une politique bien pensée d'aménagement du territoire.
Si la distribution statistique des centres par niveaux colle au « principe de marché » de Christaller, il
faut questionner leur distribution géographique. L'examen de la répartition par département des centres
de niveaux 1 à 4, montre que seuls l'Ouest et l'Artibonite possèdent un réseau urbain consistant. En réa-
Le découpage actuel des communes pose le même problème que celui des départements. De plus, ces
communes ne bénéficient pas de centres assez forts pour les animer dans une dynamique de développe-
ment. Ce ne sont pas normalement les villes de cinquième niveau avec des populations inférieures à
25 000 habitants qui ont la capacité d'insuffler un développement autonome d'un territoire avec les res-
sources économiques et humaines dont nous disposons. Au nombre de 142 actuellement, les communes
ne disposent parfois même pas d'un pôle de cinquième niveau !
Les départements
Le PSDH après le PARDH suggère une refondation territoriale avec pour levier des « pôles de dévelop-
pement régionaux » : Cap Haïtien, les Gonaïves, St-Marc, Hinche, Port-au-Prince et les Cayes. Mal-
heureusement, aucun examen n'est fait des régions qui seraient animées par ces pôles. D'autre part, un
centre comme Hinche n'a pas une valeur centrale comparable aux Gonaïves ou au Cap-Haïtien voisins.
Il n'a pas non plus le potentiel de changer de niveau, vue l'hinterland qu'il pourrait animer. Il serait plus
opportun de le considérer comme centre inférieur sous l'influence du Cap ou/et des Gonaïves. Enfin,
Gonaïves et Saint-Marc sont une conurbation en constitution qui peut être considéré comme un axe
central, un seul « pôle ».
Fort de ces considérations et dans le but de donner aux départements une dimension raisonnable. La
proposition de départ pourrait être tout simplement de réduire leur nombre à 4 :
le département du Nord-Ouest qui comprendrait les départements actuels de l'Artibonite et du
Nord-Ouest en plus des communes de Cabaret et de l'Arcahaie (soit 2 533 567 habitants), avec
l'axe Gonaïve–St-Marc comme pôle principal,
le département du Nord-Est qui comprendrait les départements actuels du Nord, du Nord-Est et
du Centre (2 106 515 h.), avec l'axe Cap–Ouanaminthe comme pôle,
le département de la Capitale (ou de Port-au-Prince) qui comprendrait les communes de Port-
au-Prince, de Carrefour, de Pétion-Ville, de Tabarre, de Delmas, de Croix-des-Bouquets, de
Kenskoof, de Cité Soleil, de Fond-Verrettes, de Thomaseau, de Ganthier, de Cornillon
(3 052 198 h.),
le département du Sud qui comprendrait les départements actuels du Sud, de la Grande-Anse,
des Nippes et du Sud-Est, ainsi que l'île de la Gonâve et les communes de Petit-Goâve, de
Grand-Goâve, de Léogâne et de Gressier (2 720 931 h.).
Le rapport du département le plus populeux au département le moins populeux serait alors de 1 à 1,4.
Les communes
En première analyse, on pourrait être tenté à considérer seulement les quatre premier niveaux de villes
pour la constitution de pôles capables d'articuler une commune. Leur nombre étant de 22, il n'y aurait
de potentiel que pour une trentaine de communes (si l'on considère que les grandes agglomérations
peuvent constituer plusieurs communes). Mais en prenant en compte les marchés publics, on peut pen-
ser à un nombre plus élevé de pôles communaux. La proposition de départ en ce qui a trait aux com-
munes conduit à l'établissement de dix communes par département en moyenne pour un total de 40.
Cette division correspond pratiquement aux arrondissements actuels. Le PSDH insiste sur l'échelle des
arrondissements pour la refondation territoriale proposée. Mais l'arrondissement n'est pas une collecti-
vité territoriale mais une unité de déconcentration pour l'État central. C'est la commune, après le dépar-
tement qui est une institution de réalisation de la décentralisation. Si le PSDH retient les arrondisse-
ments, c'est qu'il s'agit d'une échelle plus raisonnable que celle de la commune actuelle. Alors pourquoi
ne pas constituer des communes avec une masse suffisante pour garantir leur autonomie tout en harmo-
nisant les structures territoriales décentralisées avec les structures déconcentrées ?
Chaque commune (entité décentralisée) correspondrait alors à un arrondissement (entité déconcentrée)
avec sa vice-délégation qui représenterait le gouvernement central dans la commune, vis-à-vis le
Conseil Communal. La taille moyenne des communes serait autour de 250 000 habitants et de
700 km2, avec une distance maximum au centre pas trop éloignée de 25 km (accessible en transport en
commun). Seule la commune de La Gonâve s'écarterait sensiblement de la dimension moyenne (en po-
pulation) avec environs 80 000 habitants.
La commune est la plus petite collectivité territoriale dotée d'autonomie par la Constitution haïtienne.
Cela sous-entend que le Conseil Communal dirige un gouvernement local avec des services spécialisés
administratif, sanitaire, de planification, de génie et autres.
Les communes devraient pouvoir offrir des services spécialisés de santé, l'enseignement universitaire
de base en plus des services qui relèvent traditionnellement des communes mais que celles-ci n'ont le
plus souvent pas les moyens d'opérer adéquatement. Le gouvernement de la République par l'intermé-
diaire des vice-délégations pourra offrir un support technique aux mairies pour le renforcement de la
collecte des taxes municipales. Parallèlement, une campagne de marketing devrait être financée par le
pouvoir central pour promouvoir le paiement volontaire des taxes par les contribuables. Cela suppose
d'une part une visibilité des mairies dans les travaux publics et une lutte visible contre la corruption.
Pôles et réseaux
Jusqu'ici, nous avons considéré une hiérarchie de lieux centraux non spécialisés, selon le modèle de
Christaller. Généralement, c'est l'approche adoptée dans les propositions d'aménagement du territoire
en Haïti. Tel est en essence le cas du PSDH. L'approche de Lösch admet une spécialisation des centres
qui, de fait, sont organisés en réseaux plus ou moins complexes. Le rétrécissement virtuel des distances
grâce au développement des systèmes d'échange matériels et informationnel, l'accélération fantastique
des capacités de gestion de l'information, les phénomènes actuels de globalisation, de réseautage des
pôles, d'industrialisation rurale et de métropolisation portent à relativiser l'approche stricte par pôles
pour considérer des conurbations et des réseaux. François Perroux lui-même avait une approche très
large (au-delà même de la géographie) du concept de pôle de développement qui a rapport à l'espace
économique abstrait.
Une approche souple, polycentrique, basée sur les territoires plutôt que sur les pôles uniquement (au
sens restreint) semble plus appropriée. L'approche polycentrique implique pour le moins que les pôles
soient conçus de sorte à ce qu'ils puissent se compléter en constituant un réseau de centres spécialisés
selon les besoins, les ressources existantes et les savoir-faire spécifiques aux différents centres, ou bien
par une démarche volontariste de spécialisation. Par exemple, les hôpitaux communaux d'une zone,
même s'il étaient complètement dotés de services spécialisés peuvent augmenter leur centralité en étant
mieux équipés en ressources matérielles et humaines dans un domaine et en se mettant en réseau avec
d'autres hôpitaux du même niveau. Divers cas de figure peuvent se présenter : les déplacement peuvent
être effectués soit par les praticiens, soit par les patients. Cela permet de mieux couvrir la clientèle tout
en allégeant le fardeau des hôpitaux universitaires départementaux. Le même raisonnement peut être
fait dans d'autres domaines comme celui de l'éducation. Même les pôles ruraux peuvent être pris en
compte dans cette approche. Il s'agit d'un point capital dans un pays comme Haïti où les marchés ru-
raux sont parfois affectés d'une grande valeur centrale même quand ils sont localisés dans des agglomé-
rations modestes. Finalement, la conurbation et le polycentrisme permettent de réduire les dés-écono-
mies d'échelle des grands centres tout en conservant l'avantage de la polarisation.
La centralisation démocratique
La décentralisation prévue par la Constitution ne s'oppose pas à la gestion centrale de l'État. Parallèle-
ment à la décentralisation, la Constitution prévoit une mutation de la centralisation.
D'abord l’Assemblée Communale est issue des sections communales. L'Assemblée Départementale est
issue des communes. Le Conseil Interdépartemental est issu des départements. Ce Conseil est le vis-à-
vis du gouvernement central; il est une instance centrale mandatée de bas en haut.
De haut en bas, selon l'article 87.2 de la Constitution, C'EST le conseil interdépartemental qui, « de
concert avec l'Exécutif, étudie et planifie les projets de décentralisation et de développement du pays,
au point de vue social, économique, commercial, agricole et industriel. » Dès lors, la déclaration de po-
litique générale du Premier Ministre est soumise aux directives du Conseil Interdépartemental. Le plan
national détermine l'orientation des plans départementaux. Les plans départementaux orientent les
plans municipaux.
C'est ainsi que s'exerce ce qu'on peut appeler la centralisation démocratique. De bas en haut puis de
haut en bas. Il faut donc qu'immédiatement après le vote de la loi modifiant la délimitation des départe-
ments, des communes et sections communales, les élections pour les assemblées et conseils des collec-
tivités territoriales soient effectuées. Dès lors, la responsabilité de la planification nationale reviendra à
qui de droit : au Conseil Interdépartemental, pas exclusivement ni même principalement à l'exécutif
central; encore moins à une quelconque commission. De même, la planification départementale revient
au Conseil Départemental sous le contrôle de l'Assemblée Départementale; la planification communale
revient Conseil Communal sous le contrôle de l'Assemblée Communale. A charge de ces instances
composées d'élus de recevoir et solliciter la contribution de la société civile (ce qui n'interdit pas à cette
société d'exercer des pressions). C'est ce qu'exige la Constitution au Titre V : De la Souveraineté Natio-
nale.
Le transport terrestre
La construction des routes secondaires et de pénétration seront à la charge respectivement des gouver-
nements départementaux et communaux. En milieu urbain, la construction et l'entretien des rues seront
également à la charge des communes qui pourront déléguer aux sections communales. La construction
de routes de pénétration doit être la toute première priorité mais doit être accompagnés d'investisse-
ments dans les centres tertiaires.
Le programme de réhabilitation routière présenté par l'UTE en 2005 est un bon point de départ en ma-
tière de grandes routes mais il doit être revu en fonction de la logique suivante : Il faut des axes routiers
stratégiques d'intégration comme Ouanaminthe–Môle St-Nicolas ou Jacmel–Jérémie qui permettront
d'établir des réseaux départementaux et inter-départementaux et pour partager des ressources comme
un aéroport international du Grand-Sud (Sud-Est inclus). C'est pourquoi le programme de l'UTE doit
être révisé en vue d'inclure au moins les tronçons Bainet–Vieux-Bourg d'Aquin, Port-de-Paix–Môle St-
Nicolas. Ce sont ces axes d'intégration qui auront préséance sur les liens avec Port-au-Prince dans le
but de favoriser l'éclosion de marchés départementaux. L'axe Jacmel – Aquin est prioritaire puisque
sans lui, le Grand-Sud n'a aucune chance de devenir une réalité économique.
Cela dit, la perspective d'une remise en place d'une réseau ferroviaire demande une reconsidération du
plan routier. La voie ferrée peut éventuellement constituer des axes autour desquels s'articule le réseau
routier.
Les ports
Un programme de réhabilitation et de construction de ports devra être étudié et mis en application.
Trois types de fonctions devront être pris en compte : l'import-export, le tourisme international et le
transport de marchandises et de passagers par cabotage. Le cabotage devra sérieusement être considéré,
particulièrement pour le transport de marchandises mais aussi pour le transport de passagers. Dans ce
dernier cas, le cabotage peut certainement être une option gagnante pour accommoder une masse im-
portante de passagers dans la baie de Port-au-Prince.
Les aéroports
En plus de l'aéroport international de Port-au-Prince et celui du Cap (en projet), un autre aéroport inter-
national devrait être construit pour desservir le Grand-Sud. La localisation idéale serait dans les envi-
rons de Aquin qui est le point central du nouveau département. Un réseau routier adéquat permettra
d'atteindre cet aéroport en moins de 2h30 à partir des principaux centres urbains du département : Léo-
gâne, Petit-Goâve, Jacmel, Les Cayes, Jérémie. Même les habitants de Léogâne auraient avantage à uti-
liser cet aéroport au lieu de celui de Port-au-Prince, compte tenu des embouteillages à la capitale.
L'établissement d'un aéroport international à Aquin permettrait d'éviter d'investir des montants substan-
tiels pour agrandir les aéroports de Jérémie, des Cayes et de Jacmel. En plus des aéroports internatio-
naux, il faudra seulement réaménager les petits aéroports existants en améliorant l'état des pistes, les
conditions de sécurité et les services.
Références
Anglade, Georges. (1982). Atlas critique d'Haïti. Montréal : ERCE & CRC.
Christaller, Walter. (1966). Central Places in Southern Germany. Englewood Cliffs, N.J. : Prentice-
Hall.
Duplan, Verdy; Lagra, Jerry. (1975). Les marchés publics d'Haïti. Port-au-Prince : IICA
Haïti; Assemblée Constituante. (1987). Constitution de la République d'Haïti. Port-au-Prince : IHSI.
Haïti; IHSI. (2003). Recensement Général de la population et de l'Habitat 2003. Port-au-Prince : IHSI.
Haïti; IHSI. (2012). Population totale, population de 18 ans et plus, ménages et densités estimes en
2012. Port-au-Prince : IHSI.
Haïti; MPCE. (2012). Plan Stratégique de Développement d'Haïti. Port-au-Prince : MPCE.
Haïti; Président de la République. (2006). Décret portant sur l’organisation et le fonctionnement des
communes. Port-au-Prince.
Haïti; Président de la République. (2006). Décret portant sur l’organisation et le fonctionnement des
sections communales. Port-au-Prince.