Exercices
Exercices
Exercices
Exercices de mathématiques
MP
Alain TROESCH
2 Cardinaux et dénombrabilité 8
4 Intégrales généralisées 22
6 Procédés sommatoires 41
1
Suites et procédés asymptotiques
3. Montrer que pun qnPN˚ est convergente. Déterminer sa limite et estimer la vitesse de convergence.
3
Suites monotones
★★✩✩ Exercice 1.6 – (Suite majorée par une suite récurrente linéaire d’ordre 2)
Soit pun qnPN une suite réelle bornée telle que pour tout n P N˚ , 2un ď un`1 ` un´1 .
1. Montrer que la suite pun`1 ´ un qnPN converge vers 0.
2. La suite pun qnPN est-elle convergente ?
u1 “ 0, v1 “ 1, w1 “ 2,
1. Comparer les trois suites pun qnPN˚ , pvn qnPN˚ , pwn qnPN˚ .
2. Montrer que les deux suites pun qnPN˚ et pwn qnPN˚ sont convergentes de même limite.
3. Trouver trois réels non nuls α, β, γ tels que la suite pαun ` βvn ` γwn qnPN˚ soit constante.
4. Déterminer la limite des suites pun qnPN˚ , pvn qnPN˚ et pwn qnPN˚ .
u0 “ 1, @n P N, un`1 “ 2un ` 2n ` 3.
n
ř
2. Déterminer, pour tout n P N, la valeur de Sn “ un .
k“0
★★✩✩ Exercice 1.13 – (Étude d’une relation de récurrence linéaire à coefficients non constants)
On note E l’ensemble des suites réelles pun qnPN qui vérifient la relation de récurrence
1. On considère les deux suites pαn qnPN et pβn qnPN appartenant à E et définies par α0 “ β1 “ 1 et
α1 “ β0 “ 0.
(a) Étudier la monotonie et la convergence des suites pαn qnPN et pβn qnPN .
(b) Soit n P N. Montrer que αn`1 βn ´ αn βn`1 “ p´1qn`1 .
ˆ ˙ ˆ ˙ ˆ ˙
α2n α2n`1 αn
(c) En étudiant les deux suites et , montrer que converge
β2n nPN˚ β2n`1 nPN˚ βn nPN˚
vers un réel ℓ. ˇ ˇ
ˇ αn ˇ 1
(d) Montrer que pour tout entier naturel n non nul, ˇ ˇ ´ ℓˇˇ ď .
βn βn βn`1
2. Dans cette question, pun qnPN désigne une suite de E.
(a) Montrer qu’il existe deux réels λ et µ tels que : pour tout n de N, un “ λαn ` µβn .
(b) Déterminer, suivant les valeurs de λ et µ la limite de pun q (la discussion pourra faire intervenir
le réel ℓ).
★★★✩ Exercice 1.14 – (Étude d’une relation de récurrence d’ordre 2 non linéaire)
On considère la suite pun qnPN définie par ses deux premiers termes u0 et u1 strictement positifs, et la
relation de récurrence :
? ?
@n P N, un`2 “ un`1 ` un .
Montrer que pun qnPN converge vers une limite finie qu’on déterminera.
2. En déduire que pun qnPN converge (on se ramener à la convergence d’une certaine série). Déterminer
cette limite.
1´ π
3. Montrer que pour tout n P N˚ , 0 ď un ď n´18 .
ř 2
4. En déduire que un converge, et donner un majorant de sa somme.
★★★✩ Exercice 1.20 – (Équivalent d’une suite récurrente, et estimation d’un terme)
Soit pun q définie par u0 ą 0, et pour tout n P N, un`1 “ un ` u1n .
1. Déterminer la limite de pun q.
2. En considérant u2n`1 ´ u2n , déterminer un équivalent de un .
n
ÿ 1
3. Montrer que pour tout n P N˚ , ď lnpnq.
k“1
k
4. Montrer que si u0 “ 5, u1000 P r45; 45.1s.
1. Soit n P N˚ . Montrer que l’équation Pn pxq “ 0 admet une unique solution xn dans R˚` , et que
0 ă xn ď 1.
2. Montrer que pxn qnPN˚ converge. On note ℓ sa limite.
1
3. Montrer que ℓ “ .
2
ˆ ˙n`2
1 1
4. Montrer que xn ´ „ .
2 nÑ`8 2
1. Montrer que pour tout n P N˚ , l’équation φpxq “ x d’inconnue x P R admet, dans s2n, 2n ` 1r,
une solution et une seule, qu’on notera xn .
1
2. Former le développement asymptotique de xn à la précision n2 , quand n tend vers `8.
1. Montrer que pour u0 assez petit, pun q définie par un`1 “ f pun q pour tout n P N converge vers 0.
2. Déterminer alors un équivalent de un .
3. Traiter l’exemple de x ÞÑ sin x et x ÞÑ lnp1 ` xq.
@n P N, un`1 “ un ` u2n ` vn .
On pourra dans cet exercice utiliser sans preuve le théorème de la moyenne de Cesàro : si un Ñ ℓ, alors
n´1
1 ÿ
uk Ñ ℓ.
n k“0
1. On étudie dans cette question le cas particulier où pour tout n P N, vn “ 0.
(a) Étudier, suivant la valeur de u0 , la limite de pun q. On illustrera les résultats obtenus sur un
graphe.
(b) Soit u0 tel que un Ñ 0. Déterminer un équivalent simple de un , sous la forme βnα .
2. On suppose maintenant pvn q quelconque de limite nulle, et on suppose de plus que pun q est bornée.
(a) Quelle est la seule limite possible de pun q ?
Soit ε ą 0 et n0 tel que pour tout n ě n0 , |vn | ă ε2
(b) Montrer que s’il existe n ě n0 , tel que un ě ε, alors pun q est croissante à partir d’un certain
rang.
(c) Montrer qu’il existe n1 ě n0 tel que un1 ą ´ε
(on pourra montrer que dans le cas contraire, pun q convergerait vers une limite strictement
négative)
(d) Montrer que si de plus ε ă 21 , pour tout n ě n1 , un ą ´ε.
(e) Qu’en déduit-on sur la convergence de la suite pun q ?
2
Cardinaux et dénombrabilité
2. Montrer que pour tout n ą 0 et tout k ą 0, Spn, kq “ Spn ´ 1, k ´ 1q ` kSpn ´ 1, kq. Quelle relation
obtient-on pour spn, kq ?
★★★✩ Exercice 2.10 – (Démonstration combinatoire d’une formule avec signe alterné)
Le but de cet exercice est de démontrer l’identité suivante, pour tout pm, nq P N2 :
n ˆ ˙ˆ ˙ #
ÿ
k n k p´1qn si n “ m
p´1q “ (2.1)
k“0
k m 0 sinon.
ˆ ˙
p
On rappelle que par convention, “ 0 si p ă q.
q
L’identité étant triviale pour n ď m, on suppose que n ą m. Soit E l’ensemble constitué des paires
d’ensembles pS, T q tels que T Ă S Ă t1, . . . , nu, et |T | “ m. On désigne par F le sous-ensemble de E
constitué des tels couples pS, T q tels que |S| soit pair, et G le sous-ensemble de E des couples pS, T q tels
que |S| soit impair.
On définit Φ : F ÝÑ G par
ΦpS, T q “ pS △ tmaxpv1, nw zT qu, T q.
10
Dénombrabilité
★✩✩✩ Exercice 2.12 – (Parties finies de N)
Montrer que l’ensemble des parties finies de N est dénombrable. Qu’en déduire pour les parties finies d’un
ensemble dénombrable ?
ď
1. Montrer que Ji est au plus dénombrable.
iPI
2. En déduire que J est dénombrable.
Ainsi, si E admet une base dénombrable, toutes ses bases le sont.
2. Montrer que : A Y B “ A Y B.
Remarque : une réponse sans utiliser les suites est aussi acceptée.
3. (a) Montrer que : A X B Ă A X B.
(b) Montrer, à l’aide d’un exemple, que l’autre inclusion n’est pas forcément vérifiée (on pourra
prendre E “ R).
Densité
✩✩✩✩ Exercice 3.19 – (Densité d’un sous-ensemble presque plein)
Soit pE, } ¨ }q un e.v.n. sur K “ R ou C, non réduit à t0u. Soit A une partie finie de E. Montrer que EzA
est dense dans E.
Exercice 3.24 – Soit M une partie majorée de R˚` contenant au moins 2 éléments, et telle que pour tout
?
pa, bq P M 2 , ab P M . Montrer que M , puis que M X pRzQq sont denses dans rinfpM q, suppM qs.
Topologie
16
avec la convention 1{8 “ 0. Montrer que d est une distance sur E, et que pour n P N˚ , Bpa, n1 q Ĺ
Bpa, n1 q.
17
★✩✩✩ Exercice 3.35 – (Les fermés sont des intersections dénombrables d’ouverts)
Soit E un evn, et F un fermé de E.
1. Soit, pour tout ε ą 0, Uε “ tx P E | Dy P F, }x ´ y} ă εu.
Montrer que Uε est un ouvert.
č
2. En déduire qu’il existe une suite pOn qnPN d’ouverts tels que F “ On .
nPN
✩✩✩✩ Exercice 3.43 – (Les valeurs d’adhérences ne se caractérisent pas par les coordonnées)
Donner un exemple de suites pxn q et pyn q telles que pxn ` i yn q n’ait pas de valeur d’adhérence dans C,
alors que pxn q et pyn q ont chacun une valeur d’adhérence dans R.
@ε ą 0, DN P N, @n ě N, @p ě N, |un ´ up | ă ε.
1. Soit ε Ps0, πr. Montrer qu’il existe pn1 , n2 q P N2 tels que n1 ă n2 et |an2 ´ an1 | ă ε.
2. On note N “ n2 ´ n1 et η “ an2 ´ an1 .
(a) Soit n P N. Montrer que si an P r|η|, 2π ´ |η|r, an`N “ an ` η.
(b) En considérant paN n q, en déduire que l’ensemble des valeurs d’adhérence de pan q est r0, 2πs.
3. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de psinpnqq est r´1, 1s
Compacité
★★★✩ Exercice 3.55 – (Compacts emboîtés)
č
1. Soit pKn qnPN une suite décroissante (pour l’inclusion) de compacts d’un evn E. Montrer que Kn
nPN
est un compact non vide.
2. Montrer que l’intersection d’une suite décroissante de fermés non vides peut être vide.
3. Montrer que l’intersection d’une suite décroissante de sous-ensembles bornés et non vides de E
peut être vide.
3n´1
ď´1 ˆ„ ȷ „ ȷ˙
3k 3k ` 1 3k ` 2 3k ` 3
An “ , Y , ,
k“0
3n 3n 3n 3n
n
č `8
č `8
č
et Cn “ Ak et C “ Cn “ An .
k“1 k“1 k“1
1. Montrer que C̊ “ ∅.
2. Montrer que C est compact.
Convergences, intégrabilité
Exercice 4.5 – (Études d’intégrabilité)
Pour chacune des fonctions fk suivantes, étudier leur intégrabilité sur l’intervalle Ik . Si elles ne sont pas
intégrables, étudier la convergence de l’intégrale correspondante.
23
?
x 9. f9 : x ÞÑ lnpx2 ` 1q ´ ln x2 , I9 “s0, `8r ;
1. f1 : x ÞÑ e´ , I1 r0, `8r ; a
α | ln x|
2. f2 : x ÞÑ x ln xe´x , I2 “s0, `8r, α P R ; 10. f10 : x ÞÑ ? 2x , I10 “s0, `8r ;
xe
1
3. f3 : x ÞÑ , I3 “s0, `8r ; sin x12
xpx ´ 1qpx ´ 2q 11. f11 : x ÞÑ ? , I11 “s0, `8r ;
1 | ln x| x
4. f4 : x ÞÑ a ?
|xpx ´ 1qpx ´ 2qpx ´ 3qpx ´ 4q| x
12. f12 : x ÞÑ , I12 “ r0, 1r
I4 “s0, 4r lnp1 ´ xq
a a
3
1 13. f13 : x ÞÑ x2 ` 1 ´ x3 ` 1,
5. f5 : x ÞÑ lnpln xq , I5 “s1, `8r ;
x
ˆ ˙ I13 “ r1, `8r ;
1 1 ˆ
1
˙x
6. f6 : x ÞÑ ? ´ ? , I6 “s0, `8r ; 14. f14 : x ÞÑ e ´ 1 ` , I14 “ r1, `8r ;
x x`1 x
7. f7 : x ÞÑ ln x, I7 “s0, 1s ;
15. f15 : x ÞÑ plnpln xqq´ ln x , I15 “ r3, `8r ;
8. f8 : x ÞÑ lnpx ` 1q ´ ln x, I8 “s0, `8r ;
16. f16 : x ÞÑ pln xq´ lnpln xq , I16 “ r2, `8r.
żb
3. Si f pxq dx diverge, b ‰ `8, et si f est positive sur ra, br, alors lim f pxq “ `8.
a xÑb
żb
4. Si f n’admet pas de limite en b “ `8, alors f pxq dx diverge.
a
sin2 t
ż pn`1qπ
1 1
2. En déduire que pour tout n P N˚ , dt ě ¨ .
nπ t ln t 2 pn ` 1q lnppn ` 1qπq
sin2 t
ż `8 ż `8 ˆ ˙
sin t sin t
3. En déduire que dt diverge, puis que 1` dt diverge.
π t ln t π t ln t
4. Construire à partir de cet exemple deux fonctions f et g, équivalentes en `8, c.p.m. sur rπ, `8r,
ż `8 ż `8
et telle que f ptq dt converge alors que gptq dt diverge.
π π
sin2 ptq
NB : on aurait pu obtenir un contre-exemple plus simple en considérant t ÞÑ dt au lieu de
t2
sin2 ptq
t ÞÑ dt. La démarche est la même, mais la comparaison ne nécessite pas de faire appel aux séries
t lnptq
de Bertrand.
★★✩✩ Exercice 4.12 – (CN de CV portant sur la limite quand f est uniformément continue)
ż `8
Montrer que si f est uniformément continue sur ra, `8r et si f ptq dt converge, alors lim f ptq “ 0.
a tÑ`8
★★★✩ Exercice 4.13 – (CN de CV portant sur la limite quand f est décroissante) ż8
Soit f : r0, `8rÑ R` une fonction décroissante et continue, telle que l’intégrale f pxq dx converge.
0
ż 2x
1. En encadrant f ptq dt, montrer que xf pxq tend vers 0 lorsque x tend vers `8.
x
2. Montrer que la fonction g définie par gpxq “ xpf pxq ´ f px ` 1qq est intégrable sur r0, `8r et
ż8 ż1 ż `8
exprimer gpxq dx en fonction de xf pxq dx et de f pxq dx.
0 0 0
3. Trouver une fonction f décroissante
ż 8 et continue telle que xf pxq tende vers 0 lorsque x tend vers
`8, mais telle que l’intégrale f pxq dx ne converge pas (contre-exemple à la réciproque de la
0
question 1).
1. Soit f positive, uniformément continue sur r0, `8r et intégrable. Montrer que pour tout α ě 1,
f α est intégrable.
2. Est-ce encore vrai si f est seulement supposée continue, mais pas uniformément ?
★✩✩✩ Exercice 4.17 – (Intégrabilité d’une famille de fonctions et calcul d’une intégrale)
| lnpxq|β
Pour pα, βq P R2 , on définit f : x P s0, 1r ÞÑ .
p1 ´ xqα
1. Déterminer les valeurs de α et β telles que f se prolonge par continuité à r0, 1s.
2. Déterminer les valeurs de α et β telles que f soit intégrable sur s0, 1r.
ż1
lnpxq
3. Soit I “ ? dx. Montrer que I existe puis calculer I.
0 1´x
Pour n P N, on pose
ż π{2
Wn “ cosn ptq dt.
0
ż `8
pln tqα
1. Déterminer la nature de l’intégrale Ipα, βq “ dt, selon les valeurs de α et β.
1 tβ ż `8
2. Dans les cas de convergence, exprimer Ipα, βq à l’aide de la fonction Γ : x ÞÑ tx´1 e´t dt.
0
3. Expliciter la valeur de Ipα, βq lorsque α est un entier.
Suites d’intégrales
★★✩✩ Exercice 4.29 – (Limite sous le signe somme : un contre-exemple)
Soit f une application de R` dans R, continue et bornée.
ż `8
nf pxq π
1. Montrer que lim dx “ f p0q.
nÑ`8 0 1 ` n2 x2 2
ż `8 ż `8
nf pxq nf pxq
2. A-t-on lim dx “ lim dx ?
nÑ`8 0 1 ` n2 x2 0 nÑ`8 1 ` n2 x2
★✩✩✩ Exercice 4.36 – (Mines-Télécom-1 2023 - Séries définies par des intégrales)
ż `8
e´x
Pour n P N, on pose In “ ? dx.
0 n`x
29
★★✩✩ Exercice 4.38 – (Convergence d’une suite d’intégrales dépendant auusi de sa borne)
ż 1` n1 że
f pxq
Soit f : r0, es Ñ R continue. Montrer que lim n f pxn q dx “ dx.
nÑ`8 1 1 x
★★★✩ Exercice 4.53 – (CN de CV portant la limite pour des fonctions L1 de dérivée L2 )
Soit f : R` Ñ R de classe C 1 telle que f et pf 1 q2 soient intégrables.
1. Montrer que f est höldérienne, c’est-à-dire qu’il existe s ą 0 et k ą 0 tels que pour tout px, yq P
pR` q2 , |f pxq ´ f pyq| ď k|x ´ y|s .
2. Montrer que f est uniformément continue.
3. Montrer que f admet une limite en `8.
NB : cet exercice a été donné à l’X sans les questions 1 et 2.
(a) Justifier que Sp0, 1q “ tP P RrXs { }P }1 “ 1u est une partie fermée et bornée de E.
(b) Calculer }X n ´ X m }1 pour m et n entiers naturels distincts.
Sp0, 1q est-elle une partie compacte de E ? Justifier.
2. Soit E l’espace vectoriel des applications continues de r0; 1s dans R muni de la norme définie par :
ż1
}f }8 “ sup |f pxq| . On considère l’application φ de E dans R définie par : φpf q “ f ptqdt.
xPr0;1s 0
(a) Justifier que u est continue quel que soit le choix de la norme sur Rn .
d n
ÿ
n n
(b) On munit R de } ¨ }2 où @x “ px1 , x2 , ..., xn q P R , }x}2 “ x2k .
k“1
Calculer ~u~.
3. Déterminer un espace vectoriel E, une norme sur E et un endomorphisme de E non continu pour
la norme choisie. Justifier.
Remarque : Les questions 1., 2. et 3. sont indépendantes.
& y 2 sin x
# $
x2 si |x| ą y si y ‰ 0
cq f px, yq “ dq f px, yq “ y
y2 si |x| ď y; % 0 si y “ 0;
xy xy
$ $
& si px, yq ‰ p0, 0q & si x ` y ‰ 0
eq f px, yq “ |x| ` |y| f q f px, yq “ x`y
% 0 si px, yq “ p0, 0q; % 0 si x ` y “ 0;
xy x2 y
$ $
& si px, yq ‰ p0, 0q &
si px, yq ‰ p0, 0q
gq f px, yq “ x ` y2
2
hq f px, yq “ x2 ` y2
% 0 si px, yq “ p0, 0q; 0 si px, yq “ p0, 0q;
%
★★✩✩ Exercice 5.9 – (Une fonction continue $ non lipschitzienne par rapport à sa première variable)
’
’ 2y si x ě y 2
& 2x
Soit f la fonction définie par : f px, yq “ si y ‰ 0 et |x| ă y 2
’
’ y
´2y si x ď ´y 2 .
%
# 2
y
´ 4x si x ă 0 et |y| ď ´2x
1. Montrer que F px, yq “ .
x ` |y| sinon.
2. Étudier la continuité de F sur R2 .
★★✩✩ Exercice 5.11 – (Continuité des racines d’un polynôme de degré 2 en fonction des coefficients)
Soit Ω l’ensemble des triplets pa, b, cq P R˚ ˆ R2 tels que le polynôme aX 2 ` bX ` c ait deux racines
distinctes. On note alors α et β ces racines pα ď βq.
1. Montrer que Ω est un ouvert.
2. Montrer que les applications définies sur Ω par pa, b, cq ÞÑ α et pa, b, cq ÞÑ β sont continues sur Ω.
★★✩✩ Exercice 5.12 – (Continuité de l’inversion matricielle) Montrer que l’application A ÞÑ A´1 définie
sur GLn pCq Ă Mn pCq est continue.
1. (a) On suppose qu’il existe une suite pv1,n , . . . , vp,n qnPN de familles liées convergeant vers une
famille libre pv1 , . . . , vp q. Montrer qu’il existe une suite pw1,n , . . . , wp,n qnPN convergeant vers
une famille libre pw1 , . . . , wp q, et une suite de coefficients scalaires pλ1,n , . . . , λp,n qnPN tels que :
p
ÿ
@n P N, λi,n wi,n “ 0, ε@n P N, λ1,n “ 1 et @n P N, @i P v2, pw , |λi,n | ď 1.
i“1
★★★✩ Exercice 5.20 – (Caractérisation de la continuité par les images réciproques d’ouverts)
Soit E et F deux e.v.n., et A Ă E. Soit f : A Ñ F . Montrer que f est continue sur A si et seulement si
pour tout U ouvert de F , f ´1 pU q est un ouvert relatif de A.
Compacité
★★★✩ Exercice 5.21 – (Ensembles de Julia)
Soit P pXq “ X 2 ´ X ` 1. On note P ˝n “ P ˝ ¨ ¨ ¨ ˝ P , où le nombre de termes dans cette composée est
n. Par convention, P ˝0 “ X. On définit :
1. Déterminer K X R.
?
2. Montrer que pour tout z de K, |z| ď 1 ` 2.
3. Montrer que K est compact.
★★★✩ Exercice 5.24 – (Extremum local d’une fonction nulle sur un lacet)
E un espace vectoriel normé de dimension finie. Soit f : E ÝÑ R une application continue. On suppose
qu’il existe α : Bp0, 1q ÝÑ E continue bijective, de réciproque continue, telle que @x P Sp0, 1q, f pαpxqq “
0, et telle que f ne soit pas identiquement nulle sur K “ αpBp0, 1qq. Montrer que f admet un extremum
local sur E.
Distances
★★★✩ Exercice 5.27 – (Lemme d’Urysohn)
Soit E un e.v.n., et K et U deux parties de E telles que K soit compact, U soit ouvert, et K Ă U . Montrer
qu’il existe f P C 0 pE, Rq telle que f pEq Ă r0, 1s, f|K “ 1 et f|U c “ 0, où U c est le complémentaire de U
dans E.
On pourra construire f en faisant intervenir dp¨, Kq et dp¨, U c q.
Interprétation : on a montré, qu’en supposant la répartition de températures continues, il existe sur Terre
deux points diamétralement opposés à même température.
1. Soit F le sous-ensemble de E constitué des fonctions uniformément continues. Montrer que F est
un sev de E, et que ta induit un endomorphisme sa sur F . On munit également F de }.}8 .
2. Soit a0 P R, et f P E. A-t-on nécessairement ta pf q ÝÑ ta0 pf q dans E ?
aÑa0
3. Montrer que pour tout a P R, ta est un endomorphisme continu de E, et calculer ~ta ~.
4. Soit a0 P R. A-t-on ta Ñ ta0 dans pLc pEq, ~.~q ?
5. Reprendre les 3 questions précédentes en remplaçant E par F et ta par sa .