TFC Jaynet
TFC Jaynet
TFC Jaynet
INTRODUCTION
Il serait inconcevable de tracer son historique sans toutes fois s’appesantir sur la
personne de LELIMBA qui se trouve être le président fondateur de ce groupe
avec comme co-fondateurs SHUNGU WEMBA KADIYOYO, KAPUKU
NTAMBWE SOURIS et MUFUTA NTUMBA BATA- BATA.
1. LELIMBA WAKUTSHILA
ORGANISATION
Le groupe LES BAYUDAS DU CONGO est une association sans but lucratif
(ASBL) régie par un statut et un règlement d’ordre intérieur. Les musiciens
jouissent d’un contrat à durée indéterminée .Une structure fonctionnelle y existe
et se présente comme suite : a. LE COMITE DIRECTEUR
b. L’ASSEMBLEE GENERALE
1. TSHIOLILO
TITRES COMPOSITEURS
2. CHUTES KATENDE
TITRES COMPOSITEURS
TITRES COMPOSITEURS
4. GRAND KASAI
Enregistré au studio DADA en Belgique en 2003, l’album fut mis sur le marché
l’année même de sa sortie. Il est une production du groupe BAYOUDAS DU
CONGO qui en tshiluba, langue du Kasaï, s’écrit aussi « BAYUDA » sans
modifier la prononciation comme le veut cette langue; et Il contient 8 chansons :
TITRES COMPOSITEURS
5. LAC MUNKAMBA
Enregistré au studio GPSI à KINSHASA en 2006, sortit la même année ; c’est
une production de la fondation GRAND KASAI. Cet album contient 9 titres :
TITRES COMPOSITEURS
THEMES DE MARIAGE
Kayumbi a mwamba
TRADUCTION
Kayumbi ; Femme qui, à tout moment déserte son foyer pour le toit paternel
EXPLICATION DU CONTENU
TRADUCTION
Cher fils ta démarche est maladive, vient aux soins puisque tu ne fait que
maigrir ! Quand tu voudras te marier, ne choisis pas influencé par la lumière la
nuit! Choisis objectivement, méfies-toi de celles aux longs ongles, souvent elles
sont paresseuses et malhonnêtes. Recherches la meilleure et vertueuse quelque
soit sa taille, nous l’approuverons ; mais pour une paresseuse, voleuse, égoïste
ou menteuse ne comptes pas sur nous.
8
IDEE PRINCIPALE : ce dont il faut tenir compte dans le choix d’une femme
Conformément aux articles 166, 167,169, sur les effets du mariage du code de la
famille du pré-mariage au mariage tome2,les époux se doivent respect, affection,
secours, aide et assistance tout en contribuant aux charges de la famille à
proportion de leurs facultés respectives. Cependant dans le premier texte,
KAYUMBI viole ces dispositions légales parce que refusant d’accomplir sa part
d’obligation, elle va même plus loin en désertant le foyer en cas de dispute.
Le regret est encore plus grand, quand elle réalise avoir bafoué son avenir en
renonçant aux études pour ce mariage. Aguerrie par cette expérience, elle s’en
sert pour conseiller ses sœurs à éviter pareille bêtise.
Texte en Tshiluba
Traduction
Refrain : enfanter est au dessus de nos forces, c’est un don du Dieu Très Haut
5.Je ne viens pas de la rue mais, d’une famille ; ma mère connait la douleur
d’enfantement. Je rejoints le toit parental, que ma belle-mère épouse son fils ;
Et mérite que vous lui disiez tous BRAVO.
6.Ma belle-mère était pour moi une concurrente car, jalouse comme un coq.
Les articles 128, 129,130, sur les conditions de fond du mariage, ainsi que les
articles 139 portant condition de forme du mariage, nulle part les enfants n’en
font parti, ni même encore comme condition de dissolution du mariage. Mais ce
qui est curieux est que le consentement des époux dans la pratique, qu’ils soient
mineur ou majeur ; n’est toujours pas une garantie de stabilité du mariage quand
le consentement de la famille de l’époux fait défaut, dans la plupart de cas, c’est
source d’instabilité du couple conduisant soit à la dissolution du premier
mariage, soit encore à la polygamie.
Pour ce cas, nous nous sommes référer à l’article 180 des causes du divorce
alinéa 1 et 2 qui stipulent : le divorce peut être prononcé à la demande de l’un
des époux :
-lorsque la vie commune est devenue intolérable par suite de l’infidélité, des
excès, services, injures imputables à l’un ou l’autre des époux et visant les
époux eux-mêmes ou leurs belles familles ;
pour dire qu’une mauvaise femme ne répond pas à son obligation d’équilibrer le
foyer, le ménage.
PHOTO DE L’ARTISTE
Parmi ses œuvres, nous avons retenu deux de ses chansons se rapportant au
mariage et à la vie du couple, à savoir :
TRADUCTION
Chers amis je suis déjà mariée, ne me faites plus des clins d’œil d’amoureux,
même pas en route. J’ai trouvé l’âme sœur, mon doit est regarni de la bague
d’alliance ; j’ai renoncé à tout le passé, arrêtez les clins d’œil amoureux,
respectez-moi comme je le mérite ! J’ai trouvé l’âme sœur ; l’honneur de la
femme c’est le toit conjugal, tel l’emballage et sa couleur, le femme vaut quand
elle a un mari ; j’ai trouvé l’âme sœur.
L’artiste met ici l’accent sur les effets du mariage en prônant le respect de son
époux à l’égard de qui elle se doit et surtout d’être FIDELE, mettant à terre
l’adultère et tous les vices de l’équilibre d’un foyer.
VULUKA DILOLO
Vuluka dilolo diwa kambenga ; ngela tshanza ni nku kuata, wewa ni nyaya
kuetu, bua kupingana amu usela Baba !
Meme kusengela too ni mu dinda, mvuluka tshibangu tsha bushuwa, kutshipa
nkurusa munene tshanana nyaya ku diowa !
Tshena nkupua moyo ; tshibangu tsha mukawu tshitshidi munshingu tsha menu
awa kansuma.
13
TRADUCTION
CONCLUSION
Cet exercice nous a particulièrement émerveillé, réveillé en nous le sens
d’analyse des nombreux paramètres autour desquels nous ne nous attardions pas
comme il le faut, alors que nous sommes particulièrement concernée.
La promenade dans le temps, au moyen de l’évolution du droit de la famille, a
eue l’avantage de mettre à la lumière et de la manière la plus indubitable,
l’institutionnalisation dans le mariage, de la politique de deux poids deux
mesures par nombreuses sociétés traditionnelles; l’assujettissement de la femme
et la déification de l’homme ; alors que les deux portent tous le poids de
l’équilibre familiale, y contribuant chacun dans la mesure de son possible.
La société traditionnelle a eu la particularité de mettre l’accent sur les devoirs,
les obligations et les qualités requises pour la femme dans le mariage ; tout en se
distinguant de façon très remarquable par un silence à la fois complice et
coupable, pour ce qui est de l’homme à qui tout est permis par ce silence.
L’évolution du droit de la famille démontre au contraire, que les deux sont
partenaires ; qu’ils ont chacun, ses droits et ses obligations dans le mariage l’un
vis-à-vis de l’autre. L’apport de la femme est autant considéré que celui de
l’homme ; elle participe aux délibérations et a son avis à donner dans la prise
des décisions qui engagent la famille. Autant un homme peut épouser une
femme paresseuse qui constitue un frein à l’épanouissement de la famille, autant
la femme peut épouser un homme irresponsable et pervers qui s’érige en
véritable pesanteur pour l’envol de la famille. Alors que la stabilité du foyer
relève de la responsabilité de deux conjoints, il a fallu plusieurs siècles à la
femme, pour que la société admette enfin, que la culpabilité dans le mariage
n’est plus un domaine exclusif réservé à la femme, voulant que c’est
14
uniquement quand la femme ne donne pas ce que l’on attend d’elle, tel ce qu’un
maître attend de son cheval, que le divorce est initié par l’homme ou sa famille !
Aujourd’hui, l’évolution de droit de la famille admet que le divorce peut être
initié par la femme ou sa famille en protestation aux abus de l’homme et, la
justice n’a pas le choix que de dire le droit indépendamment du sexe.
Bibliographie
MEMOIRE
ENTRETIEN
SITE WEB
WWW.GOOGLE.COM