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Chapitre1 Logique

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Cours d’algèbre 1

Pr. M. OUALI
Université Cadi Ayyad
Faculté des Sciences Semlalia
Tron commun Informatique

Année Universitaire 2024 − 2025

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 1/38


Contenu du module d’algèbre 1

1 Chapitre 1 : Logique
2 Chapitre 2 : Ensembles
3 Chapitre 3 : Applications
4 Chapitre 4 : Arithmétique de Z
5 Chapitre 5 : Polynômes et fractions rationnelles
6 Chapitre 6 : Structures usuelles : Groupes

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 2/38


Chapitre 1 : Logique

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 3/38


Plan
1 Motivation
2 Logique
Proposition ou assertion
3 Connecteurs logiques
Conjonction
disjonction
Implication
Equivalence
Contraposition
4 Quantificateurs
Quantificateur Universel
Quantificateur Existentiel
Négation des quantificateurs
5 Raisonnements mathématiques
Démonstration par déduction ou démonstration directe
Démonstration par contraposition
Démonstration par l’absurde
Démonstration par réccurence
Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 4/38
Motivation

Il est important d’avoir un langage rigoureux. La langue française est


souvent ambigüe.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 5/38


Motivation

Il est important d’avoir un langage rigoureux. La langue française est


souvent ambigüe.
Prenons l’exemple de la conjonction « ou » ; au restaurant «
fromage ou dessert » signifie l’un ou l’autre mais pas les deux.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 5/38


Motivation

Il est important d’avoir un langage rigoureux. La langue française est


souvent ambigüe.
Prenons l’exemple de la conjonction « ou » ; au restaurant «
fromage ou dessert » signifie l’un ou l’autre mais pas les deux.
Par contre si dans un jeu de carte on cherche « les as ou les cœurs
» alors il ne faut pas exclure l’as de cœur.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 5/38


Motivation

Il est important d’avoir un langage rigoureux. La langue française est


souvent ambigüe.
Prenons l’exemple de la conjonction « ou » ; au restaurant «
fromage ou dessert » signifie l’un ou l’autre mais pas les deux.
Par contre si dans un jeu de carte on cherche « les as ou les cœurs
» alors il ne faut pas exclure l’as de cœur.
Autre exemple : que répondre à la question « As-tu 10 DH en
poche ?» si l’on dispose de 15 DH ?

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 5/38


Motivation

Il est important d’avoir un langage rigoureux. La langue française est


souvent ambigüe.
Prenons l’exemple de la conjonction « ou » ; au restaurant «
fromage ou dessert » signifie l’un ou l’autre mais pas les deux.
Par contre si dans un jeu de carte on cherche « les as ou les cœurs
» alors il ne faut pas exclure l’as de cœur.
Autre exemple : que répondre à la question « As-tu 10 DH en
poche ?» si l’on dispose de 15 DH ?
Il y a des notions difficiles à expliquer. C’est le but de ce chapitre de
rendre cette ligne plus claire ! C’est la logique.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 5/38


Motivation

Enfin les mathématiques tentent de distinguer le vrai du faux.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 6/38


Motivation

Enfin les mathématiques tentent de distinguer le vrai du faux.


Par exemple « Est-ce qu’une augmentation de 20%, puis de 30% est
plus intéressante qu’une augmentation de 50% ?». Vous pouvez
penser « oui » ou « non », mais pour en être sûr il faut suivre une
démarche logique qui mène à la conclusion. Cette démarche doit être
convaincante pour vous mais aussi pour les autres. On parle de
raisonnement.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 6/38


Motivation

Enfin les mathématiques tentent de distinguer le vrai du faux.


Par exemple « Est-ce qu’une augmentation de 20%, puis de 30% est
plus intéressante qu’une augmentation de 50% ?». Vous pouvez
penser « oui » ou « non », mais pour en être sûr il faut suivre une
démarche logique qui mène à la conclusion. Cette démarche doit être
convaincante pour vous mais aussi pour les autres. On parle de
raisonnement.
Les mathématiques sont un langage pour s’exprimer rigoureusement,
adapté aux phénomènes complexes, qui rend les calculs exacts et
véritables.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 6/38


Motivation

Enfin les mathématiques tentent de distinguer le vrai du faux.


Par exemple « Est-ce qu’une augmentation de 20%, puis de 30% est
plus intéressante qu’une augmentation de 50% ?». Vous pouvez
penser « oui » ou « non », mais pour en être sûr il faut suivre une
démarche logique qui mène à la conclusion. Cette démarche doit être
convaincante pour vous mais aussi pour les autres. On parle de
raisonnement.
Les mathématiques sont un langage pour s’exprimer rigoureusement,
adapté aux phénomènes complexes, qui rend les calculs exacts et
véritables.
Le raisonnement est le moyen de valider ou d’infirmer une hypothèse
et de l’expliquer.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 6/38


Plan
1 Motivation
2 Logique
Proposition ou assertion
3 Connecteurs logiques
Conjonction
disjonction
Implication
Equivalence
Contraposition
4 Quantificateurs
Quantificateur Universel
Quantificateur Existentiel
Négation des quantificateurs
5 Raisonnements mathématiques
Démonstration par déduction ou démonstration directe
Démonstration par contraposition
Démonstration par l’absurde
Démonstration par réccurence
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Logique

Définition 1.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 2.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 3.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 4.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.
Je suis plus grand que toi

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 5.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.
Je suis plus grand que toi
2+2=4

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 6.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.
Je suis plus grand que toi
2+2=4
2×3=7

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 7.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.
Je suis plus grand que toi
2+2=4
2×3=7
Pour tout x ∈ R, on a x 2 ≥ 0

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38


Logique

Définition 8.

Une proposition (ou une assertion ) est un énoncé qui peut être
vrai ou faux. On représentera une telle proposition par une lettre :
P, Q, R · · ·

Exemples :
"5 < 9" est une assertion vraie
"6 < 3" est une assertion fausse
Il pleut.
Je suis plus grand que toi
2+2=4
2×3=7
Pour tout x ∈ R, on a x 2 ≥ 0
Pour tout z ∈ C, on a |z| = 1
Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 8/38
Logique

Exemple
"x > 3" est une proposition, elle est vraie pour les nombres plus grand
strictement que 3, fausse dans tous les autres cas.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 9/38


Logique

Exemple
"x > 3" est une proposition, elle est vraie pour les nombres plus grand
strictement que 3, fausse dans tous les autres cas.

Définition 10.

La négation d’une proposition P que l’on notera "non P" est vraie
lorsque P est fausse, fausse lorsque P est vraie.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 9/38


Logique

Exemple
"x > 3" est une proposition, elle est vraie pour les nombres plus grand
strictement que 3, fausse dans tous les autres cas.

Définition 11.

La négation d’une proposition P que l’on notera "non P" est vraie
lorsque P est fausse, fausse lorsque P est vraie.

La négation d’une proposition peut être schématisée par le tableau


suivant appelé table de vérité :

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 9/38


Logique

Exemple
"x > 3" est une proposition, elle est vraie pour les nombres plus grand
strictement que 3, fausse dans tous les autres cas.

Définition 12.

La négation d’une proposition P que l’on notera "non P" est vraie
lorsque P est fausse, fausse lorsque P est vraie.

La négation d’une proposition peut être schématisée par le tableau


suivant appelé table de vérité :

P non P
V F V : vrai F : faux
F V

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 9/38


Plan
1 Motivation
2 Logique
Proposition ou assertion
3 Connecteurs logiques
Conjonction
disjonction
Implication
Equivalence
Contraposition
4 Quantificateurs
Quantificateur Universel
Quantificateur Existentiel
Négation des quantificateurs
5 Raisonnements mathématiques
Démonstration par déduction ou démonstration directe
Démonstration par contraposition
Démonstration par l’absurde
Démonstration par réccurence
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Connecteurs logiques

La conjonction :

Définition 13.

La conjonction de deux propositions P, Q notée "P et Q " ou "P ∧


Q " est vraie si, et seulement si, P et Q sont vraies simultanément
et fausse dans les autres cas.

La conjonction de deux propositions P et Q peut être schématisée par la


table de vérité suivante :
P Q P et Q
V V V
V F F
F V F
F F F

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 11/38


Connecteurs logiques

Exemple :
Considérons les propositions P et Q suivantes :

P: ”x < 3”
Q: ”x < 5”.

Considérons la proposition "P et Q " conjonction des deux propositions


P et Q. Alors on a :
- pour x < 3, "P et Q " est vraie, car dans ce cas on a P et
Q sont vraies.
- pour 3 ≤ x < 5, "P et Q " est fausse car dans ce cas P
est fausse. Notons que dans ce cas Q est vraie.
- pour 5 ≤ x, "P et Q " est fausse car dans ce cas P et Q
sont fausses.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 12/38


Connecteurs logiques
La disjonction :

Définition 14.

La disjonction de deux propositions P, Q notée "P ou Q " ou


"P ∨ Q " est vraie si, et seulement si, l’une au moins des deux
propositions P ou Q est vraie.

Notons que "P ou Q" est fausse uniquement dans le cas où P et Q sont
fausses. On schématise la notion de disjonction de deux proposition par la
table de vérité suivante :
P Q PouQ
V V V
V F V
F V V
F F F

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 13/38


Connecteurs logiques

Exemple :
Considérons les propositions P et Q de l’exemple précédent :

P: ”x < 3”
Q: ”x < 5”,

et considérons la proposition "P ou Q" disjonction des deux propositions


P et Q. Alors on a :
- pour x < 3, "P ou Q" est vraie, car dans ce cas on a P et
Q sont vraies.
- pour 3 ≤ x < 5, "P ou Q" est vraie car dans ce cas Q est
vraie. Notons que P est fausse dans ce cas.
- pour 5 ≤ x, "P ou Q " est fausse car dans ce cas P et Q
sont fausses.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 14/38


Connecteurs logiques

Remarque :
Il résulte des deux définitions précédentes que quelque soit la véracité de
la proposition P (c’est-à-dire vraie ou fausse) on a que :

”Pet(nonP)” est toujours fausse (principe de non contradiction),


”Pou(nonP)” est toujours vraie (principe du tiers-exclu).

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 15/38


Connecteurs logiques

Implication :

Définition 15.

Soient P et Q deux propositions. La proposition "(nonP) ou Q"


est appelée implication.
On écrit "P ⇒ Q" et on lit : P implique Q ou P entraine Q.

L’implication s’énonce de l’une des manières suivantes :


- Si P est vraie, alors Q est vraie.
- P est une condition suffisante de Q, ç.à.d. pour que Q
soit vraie il suffit que P soit vraie.
- Q est une condition nécessaire de P, autrement dit pour
que P soit vraie il faut que Q soit vraie.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 16/38


Connecteurs logiques

Implication :
A partir de la définition, la table de vérité de la notion d’implication
P ⇒ Q, qui n’est autre que la proposition "(nonP) ou Q", est comme
suite :
P Q P⇒Q
V V V
V F F
F V V
F F V

Remarque :
Notons que Faux peut impliquer Vrai, mais jamais Vrai implique Faux.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 17/38


Connecteurs logiques

Exemples :
1- Considérons la proposition P : "35 < 3," et la proposition
Q : "Casablanca est la capitale économique du Maroc".
On a que P est fausse et Q est vraie, donc la proposition
(nonP) ou Q est vraie. Ainsi "P ⇒ Q" est vraie. Dans ce
cas on a bien que Faux implique Vrai.
2- Considérons maintenant la proposition P : "5 > 3", et la
proposition Q : "Casablanca est la capitale de la France".
On a que P est vraie et Q est fausse, donc la proposition
"(nonP) ou Q" est fausse. Ainsi "P ⇒ Q" est fausse.
Donc on a bien que Vrai n’implique pas Faux.

Exercice :
Vérifier que la proposition "(P et (P ⇒ Q)) ⇒ Q" est vraie quelques
soient les propositions P et Q.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 18/38


Connecteurs logiques
Equivalence :

Définition 16.

Deux propositions P et Q sont dites équivalentes si "P ⇒ Q" et


"Q ⇒ P".
Autrement dit : les situations où P est vraie (respectivement fausse)
sont exactement les mêmes situations où Q est vraie (respective-
ment fausse).
On note : "P ⇔ Q" et on lit : P équivalente à Q.

L’équivalence s’énonce des manières suivantes :


- P implique Q et réciproquement.
- P est vraie si, et seulement si, Q est vraie.
- Pour que P soit vraie (resp. Q) il faut et il suffit que Q
(resp. P) soit vraie.
- P est une condition nécessaire et suffisante de Q.
Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 19/38
Connecteurs logiques

Equivalence :
La table de vérité relative à la notion d’équivalence est comme suite :
P Q P⇔Q
V V V
V F F
F V F
F F V

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 20/38


Connecteurs logiques

Définition 17.

On appelle contra-posée de l’implication "P ⇒ Q", l’implication


"(nonQ) ⇒ (nonP)." On a,

[P ⇒ Q] ⇐⇒ [(nonQ) ⇒ (nonP)].

Dans certains cas de démonstration, il est souvent plus simple de


procéder en utilisant la contra-posée.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 21/38


Connecteurs logiques

Soient P, Q, R trois propositions, alors les propositions suivantes sont


vraies quelques soient les valeurs de vérité de P, Q et R.
(1) (non(nonP)) ⇐⇒ P
(2) (non(P et Q)) ⇐⇒ ((nonP) ou (nonQ))
(3) (non(P ou Q)) ⇐⇒ ((nonP) et (nonQ))
(4) Commutativité :

 (P ou Q) ⇐⇒ (Q ou P)

(P et Q) ⇐⇒ (Q et P)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 22/38


Connecteurs logiques

(5) Associativité :

 ((P ou Q) ou R) ⇐⇒ (P ou (Q ou R))

((P et Q) et R) ⇐⇒ (P et (Q et R))

(6) Distributivité :

 (P ou (Q et R)) ⇐⇒ ((P ou Q) et (P ou R))

(P et (Q ou R)) ⇐⇒ ((P et Q) ou (P et R))


(7) Transitivité :

((P ⇒ Q) et (Q ⇒ R)) =⇒ (P ⇒ R).

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 23/38


Plan
1 Motivation
2 Logique
Proposition ou assertion
3 Connecteurs logiques
Conjonction
disjonction
Implication
Equivalence
Contraposition
4 Quantificateurs
Quantificateur Universel
Quantificateur Existentiel
Négation des quantificateurs
5 Raisonnements mathématiques
Démonstration par déduction ou démonstration directe
Démonstration par contraposition
Démonstration par l’absurde
Démonstration par réccurence
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Quantificateurs

Une proposition P peut dépendre d’un paramètre x

Exemple :
x 2 ≥ 1, P(x) est vraie ou fausse selon la valeur de x

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Quantificateurs

Une proposition P peut dépendre d’un paramètre x

Exemple :
x 2 ≥ 1, P(x) est vraie ou fausse selon la valeur de x

La proposition
∀x ∈ E P(x)
est vraie lorsque les propositions P(x) sont vraies pour tous les éléments
x de l’ensemble E

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 25/38


Quantificateurs

Une proposition P peut dépendre d’un paramètre x

Exemple :
x 2 ≥ 1, P(x) est vraie ou fausse selon la valeur de x

La proposition
∀x ∈ E P(x)
est vraie lorsque les propositions P(x) sont vraies pour tous les éléments
x de l’ensemble E

Exemple :
∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est une assertion vraie

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 25/38


Quantificateurs

Une proposition P peut dépendre d’un paramètre x

Exemple :
x 2 ≥ 1, P(x) est vraie ou fausse selon la valeur de x

La proposition
∀x ∈ E P(x)
est vraie lorsque les propositions P(x) sont vraies pour tous les éléments
x de l’ensemble E

Exemple :
∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est une assertion vraie
∀x ∈ R (x 2 ≥ 1) est une assertion fausse

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 25/38


Quantificateurs

Une proposition P peut dépendre d’un paramètre x

Exemple :
x 2 ≥ 1, P(x) est vraie ou fausse selon la valeur de x

La proposition
∀x ∈ E P(x)
est vraie lorsque les propositions P(x) sont vraies pour tous les éléments
x de l’ensemble E

Exemple :
∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est une assertion vraie
∀x ∈ R (x 2 ≥ 1) est une assertion fausse
∀n ∈ N n(n + 1) est divisible par 2 est vraie
Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 25/38
Quantificateurs

La proposition
∃x ∈ E P(x)
est une proposition vraie lorsque l’on peut trouver au moins un x de E
pour lequel P(x) est vraie

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Quantificateurs

La proposition
∃x ∈ E P(x)
est une proposition vraie lorsque l’on peut trouver au moins un x de E
pour lequel P(x) est vraie

Exemples :
∃x ∈ R (x(x − 1) < 0) est vraie
∃n ∈ N n2 − n > n est vraie
∃x ∈ R (x 2 = −1) est fausse

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 26/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 27/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Exemple :
la négation de ∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est l’assertion
∃x ∈ [1, +∞[ (x 2 < 1)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 27/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Exemple :
la négation de ∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est l’assertion
∃x ∈ [1, +∞[ (x 2 < 1)

La négation de ∃x ∈ E P(x) est ∀x ∈ E non P(x)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 27/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Exemple :
la négation de ∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est l’assertion
∃x ∈ [1, +∞[ (x 2 < 1)

La négation de ∃x ∈ E P(x) est ∀x ∈ E non P(x)

Exemples :
∃z ∈ C (z 2 + z + 1 = 0)
∀z ∈ C (z 2 + z + 1 6= 0)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 27/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Exemple :
la négation de ∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est l’assertion
∃x ∈ [1, +∞[ (x 2 < 1)

La négation de ∃x ∈ E P(x) est ∀x ∈ E non P(x)

Exemples :
∃z ∈ C (z 2 + z + 1 = 0)
∀z ∈ C (z 2 + z + 1 6= 0)
∀x ∈ R (x + 1 ∈ Z)
∃x ∈ R (x + 1 ∈
/ Z)

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 27/38


Quantificateurs

La négation de ∀x ∈ E P(x) est ∃x ∈ E non P(x)

Exemple :
la négation de ∀x ∈ [1, +∞[ (x 2 ≥ 1) est l’assertion
∃x ∈ [1, +∞[ (x 2 < 1)

La négation de ∃x ∈ E P(x) est ∀x ∈ E non P(x)

Exemples :
∃z ∈ C (z 2 + z + 1 = 0)
∀z ∈ C (z 2 + z + 1 6= 0)
∀x ∈ R (x + 1 ∈ Z)
∃x ∈ R (x + 1 ∈
/ Z)
∀x ∈ R ∃y > 0 (x + y > 10)
∃x ∈ RMustapha
∀y > OUALI + y ≤1 10)
0 (x Algèbre FSSM. Marrakech Logique 27/38
Quantificateurs

Remarques
L’ordre des quantificateurs est très important
∀x ∈ R ∃y ∈ R (x + y > 0) est vraie
∃y ∈ R ∀x ∈ R (x + y > 0) est fausse

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 28/38


Quantificateurs

Remarques
L’ordre des quantificateurs est très important
∀x ∈ R ∃y ∈ R (x + y > 0) est vraie
∃y ∈ R ∀x ∈ R (x + y > 0) est fausse
∃x ∈ R (f (x) = 0) : il existe au moins un réel pour lequel f
s’annule
∃! x ∈ R (f (x) = 0) : il existe un unique réel pour lequel f s’annule

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 28/38


Quantificateurs

Remarques
L’ordre des quantificateurs est très important
∀x ∈ R ∃y ∈ R (x + y > 0) est vraie
∃y ∈ R ∀x ∈ R (x + y > 0) est fausse
∃x ∈ R (f (x) = 0) : il existe au moins un réel pour lequel f
s’annule
∃! x ∈ R (f (x) = 0) : il existe un unique réel pour lequel f s’annule
La négation de l’inégalité stricte < est l’inégalité large ≥

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 28/38


Quantificateurs

Remarques
L’ordre des quantificateurs est très important
∀x ∈ R ∃y ∈ R (x + y > 0) est vraie
∃y ∈ R ∀x ∈ R (x + y > 0) est fausse
∃x ∈ R (f (x) = 0) : il existe au moins un réel pour lequel f
s’annule
∃! x ∈ R (f (x) = 0) : il existe un unique réel pour lequel f s’annule
La négation de l’inégalité stricte < est l’inégalité large ≥
Les quantificateurs ne sont pas des abréviations
Pour tout réel x, si f (x) = 1 alors x ≥ 0.
∀x ∈ R (f (x) = 1 =⇒ x ≥ 0)
N’écrivez pas ∀x réel, si f (x) = 1 =⇒ x positif ou nul

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Quantificateurs

Remarques
L’ordre des quantificateurs est très important
∀x ∈ R ∃y ∈ R (x + y > 0) est vraie
∃y ∈ R ∀x ∈ R (x + y > 0) est fausse
∃x ∈ R (f (x) = 0) : il existe au moins un réel pour lequel f
s’annule
∃! x ∈ R (f (x) = 0) : il existe un unique réel pour lequel f s’annule
La négation de l’inégalité stricte < est l’inégalité large ≥
Les quantificateurs ne sont pas des abréviations
Pour tout réel x, si f (x) = 1 alors x ≥ 0.
∀x ∈ R (f (x) = 1 =⇒ x ≥ 0)
N’écrivez pas ∀x réel, si f (x) = 1 =⇒ x positif ou nul
Ces symboles n’existent pas 6 ∃, =⇒
6

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Plan
1 Motivation
2 Logique
Proposition ou assertion
3 Connecteurs logiques
Conjonction
disjonction
Implication
Equivalence
Contraposition
4 Quantificateurs
Quantificateur Universel
Quantificateur Existentiel
Négation des quantificateurs
5 Raisonnements mathématiques
Démonstration par déduction ou démonstration directe
Démonstration par contraposition
Démonstration par l’absurde
Démonstration par réccurence
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Raisonnements mathématiques

a) Par déduction ou direct


C’est la méthode qui sera la plus utilisée. Elle consiste à utiliser un
résultat vrai pour en déduire un autre.
Exemple :
1- Montrons par déduction que si m est un entier naturel pair et p est
un entier naturel quelconque alors m × p est un entier naturel pair.
En effet : m est un entier pair, donc il existe un entier naturel k tel
que m = 2k. Il s’en suit que m × p = 2k × p. Posons k 0 = k × p.
Par suite, m × p = 2k 0 , et donc m × p est un entier naturel pair.

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Raisonnements mathématiques

a) Par déduction ou direct


C’est la méthode qui sera la plus utilisée. Elle consiste à utiliser un
résultat vrai pour en déduire un autre.
Exemple :
1- Montrons par déduction que si m est un entier naturel pair et p est
un entier naturel quelconque alors m × p est un entier naturel pair.
En effet : m est un entier pair, donc il existe un entier naturel k tel
que m = 2k. Il s’en suit que m × p = 2k × p. Posons k 0 = k × p.
Par suite, m × p = 2k 0 , et donc m × p est un entier naturel pair.
2- Montrons que pour tous nombres réels x et y on a : x 2 + y 2 > 2xy .
Pour cela, comme le carré d’un nombre est toujours positif (résultat
vrai) alors on a

(x − y )2 > 0 =⇒ x 2 + y 2 − 2xy > 0


=⇒ x 2 + y 2 > 2xy

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b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).

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b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.

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b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.


Supposons que n n’est pas pair

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 31/38


b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.


Supposons que n n’est pas pair
Alors n est impair , c’est à dire il existe k ∈ N tel que n = 2k + 1.

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b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.


Supposons que n n’est pas pair
Alors n est impair , c’est à dire il existe k ∈ N tel que n = 2k + 1.
Ainsi n2 = (2k + 1)2 = 4k 2 + 4k + 1 est impair.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 31/38


b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.


Supposons que n n’est pas pair
Alors n est impair , c’est à dire il existe k ∈ N tel que n = 2k + 1.
Ainsi n2 = (2k + 1)2 = 4k 2 + 4k + 1 est impair.
Donc n2 n’est pas pair

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b) Par contraposition
Pour montrer que (P =⇒ Q,) il est parfois plus simple de démontrer que
(non P =⇒ non Q).
Exemple :

Soit n ∈ N. Montrer que si n2 est pair alors n est pair.


Supposons que n n’est pas pair
Alors n est impair , c’est à dire il existe k ∈ N tel que n = 2k + 1.
Ainsi n2 = (2k + 1)2 = 4k 2 + 4k + 1 est impair.
Donc n2 n’est pas pair
Par contraposition ceci est équivalent à : si n2 est pair alors n est pair

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Raisonnements mathématiques

c) Par l’absurde
On veut montrer qu’une proposition (P) est vraie. La démonstration par
l’absurde consiste à supposer que la proposition (P) est fausse et
d’aboutir à une contradiction avec une vérité admise.

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Raisonnements mathématiques

c) Par l’absurde
On veut montrer qu’une proposition (P) est vraie. La démonstration par
l’absurde consiste à supposer que la proposition (P) est fausse et
d’aboutir à une contradiction avec une vérité admise.
Exemple :

Montrons par l’absurde que si m est un entier naturel pair et p est un entier
naturel quelconque, alors m × p est un entier pair. Pour cela, on suppose le
contraire c’est à dire que m × p est impair, par suite m × p = 2k + 1 avec
k ∈ N. Or m est pair, donc m = 2k 0 avec k 0 ∈ N. Ainsi 2k 0 p = 2k + 1, par
1
suite 2(k 0 p − k) = 1. Il s’en suit que k 0 p − k = , ce qui est impossible
2
1
puisque k 0 p − k ∈ N et ∈ / N.
2

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Raisonnements mathématiques

d) Par récurrence
Soit P une propriété, et n0 ∈ N.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 33/38


Raisonnements mathématiques

d) Par récurrence
Soit P une propriété, et n0 ∈ N.
Si P(n0 ) est vraie et si ∀ n ≥ n0 , P(n) =⇒ P(n + 1), alors
∀ n ≥ n0 , P(n) est vraie.

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Raisonnements mathématiques

d) Par récurrence
Soit P une propriété, et n0 ∈ N.
Si P(n0 ) est vraie et si ∀ n ≥ n0 , P(n) =⇒ P(n + 1), alors
∀ n ≥ n0 , P(n) est vraie.
Ainsi pour montrer qu’une propriété P(n) est vraie ∀ n ≥ n0 , on adopte le
schéma suivant :

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 33/38


Raisonnements mathématiques

d) Par récurrence
Soit P une propriété, et n0 ∈ N.
Si P(n0 ) est vraie et si ∀ n ≥ n0 , P(n) =⇒ P(n + 1), alors
∀ n ≥ n0 , P(n) est vraie.
Ainsi pour montrer qu’une propriété P(n) est vraie ∀ n ≥ n0 , on adopte le
schéma suivant :

Initialisation : On vérifie que P(n0 ) est vraie


Hérédité : On montre que ∀ n ≥ n0 , P(n) =⇒ P(n + 1).

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Raisonnements mathématiques

Exemple 1 :
Pn
Pour n ∈ N, posons Sn = k=0 k. Montrons la propriété :

n(n + 1)
P(n) : ∀ n ∈ N, Sn =
2

Initialisation : P(0) est vraie


Hérédité : Soit n ∈ N. On suppose que P(n) est vraie (Hypothèse
de récurrence H.R).

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Raisonnements mathématiques

Exemple 1 :
Pn
Pour n ∈ N, posons Sn = k=0 k. Montrons la propriété :

n(n + 1)
P(n) : ∀ n ∈ N, Sn =
2

Initialisation : P(0) est vraie


Hérédité : Soit n ∈ N. On suppose que P(n) est vraie (Hypothèse
de récurrence H.R).
On a
n(n + 1)
Sn+1 = Sn + n + 1 = +n+1
2
D’où
n(n + 1) + 2(n + 1) (n + 1)(n + 2)
Sn+1 = =
2 2

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Raisonnements mathématiques

Exemple 1 :
Pn
Pour n ∈ N, posons Sn = k=0 k. Montrons la propriété :

n(n + 1)
P(n) : ∀ n ∈ N, Sn =
2

Initialisation : P(0) est vraie


Hérédité : Soit n ∈ N. On suppose que P(n) est vraie (Hypothèse
de récurrence H.R).
On a
n(n + 1)
Sn+1 = Sn + n + 1 = +n+1
2
D’où
n(n + 1) + 2(n + 1) (n + 1)(n + 2)
Sn+1 = =
2 2
Donc P(n + 1) est vraie.On en déduit qu’elle est vraie pour tout n.

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Exemple 2 :
Montrons que
∀n ∈ N, n ≥ 4 =⇒ n2 ≤ 2n

Initialisation : Pour n = 4, 42 = 24 = 16. L’inégalité est vraie


Hérédité : Soit n ≥ 4, supposons que n2 ≤ 2n . On a

2n+1 = 2.2n = 2n + 2n

D’après l’hypothèse de réccurence , 2n+1 ≥ n2 + n2 . Or


n2 ≥ 2n + 1, ∀n ≥ 4, On déduit alors que

2n+1 ≥ n2 + 2n + 1 = (n + 1)2

D’où le resultat

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Raisonnements mathématiques

d) Par récurrence forte


Dans la réccurence forte, on procède selon le schéma de démonstration
suivant

Initialisation : On vérifie que P(n0 ) est vraie


Hérédité : On montre que si k ∈ N est tel que

n0 ≤ k < n, P(k) =⇒ P(n)

Alors ∀ n ≥ n0 , P(n) est vraie

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Raisonnements mathématiques

Exemple :
Montrons que tout entier naturel supérieur ou égal à 2 possède un diviseur
premier.

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Raisonnements mathématiques

Exemple :
Montrons que tout entier naturel supérieur ou égal à 2 possède un diviseur
premier.
Initialisation : On démontre que 2 possède un diviseur premier qui
est lui-même.

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Raisonnements mathématiques

Exemple :
Montrons que tout entier naturel supérieur ou égal à 2 possède un diviseur
premier.
Initialisation : On démontre que 2 possède un diviseur premier qui
est lui-même.

Hérédité : : Soit n un entier supérieur ou égal à 2, on suppose que


tous les entiers k tels que 2 ≤ k < n possèdent un diviseur premier
(hypothèse de récurrence) et l’on cherche à prouver qu’il en est de
même pour n.

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 37/38


Raisonnements mathématiques

Exemple :
Montrons que tout entier naturel supérieur ou égal à 2 possède un diviseur
premier.
Initialisation : On démontre que 2 possède un diviseur premier qui
est lui-même.

Hérédité : : Soit n un entier supérieur ou égal à 2, on suppose que


tous les entiers k tels que 2 ≤ k < n possèdent un diviseur premier
(hypothèse de récurrence) et l’on cherche à prouver qu’il en est de
même pour n.
Ou bien n est premier alors il possède un diviseur premier qui est
lui-même

Mustapha OUALI Algèbre 1 FSSM. Marrakech Logique 37/38


Raisonnements mathématiques

Exemple :
Montrons que tout entier naturel supérieur ou égal à 2 possède un diviseur
premier.
Initialisation : On démontre que 2 possède un diviseur premier qui
est lui-même.

Hérédité : : Soit n un entier supérieur ou égal à 2, on suppose que


tous les entiers k tels que 2 ≤ k < n possèdent un diviseur premier
(hypothèse de récurrence) et l’on cherche à prouver qu’il en est de
même pour n.
Ou bien n est premier alors il possède un diviseur premier qui est
lui-même
Ou bien n est composé et il existe un entier d supérieur ou égal à 2
et strictement inférieur à n qui divise n. Alors, par hypothèse de
récurrence, d possède un diviseur premier, qui est aussi un diviseur
de n.

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Fin du chapitre 1

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