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X 2020 SN (Q)

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X 2020 Sn (Q)

Q1 On cherche une matrice dont le polynôme caractéristique est


X2 − 2

Donc tr (M ) = 0, det (M ) = −2. Par exemple :  


11
M=
−11

Q2a Notons X 2 + aX + b le polynôme caractéristique de M . 3 est racine, donc :

3+a 3+b=0

a et b étant rationnels et 3 irrationnel : a = 0, b = −3.
Car si a 6= 0 :
√ 3+b
3=− ∈Q
a
Q2b Dans Z/3Z : 02 = 0, 12 = 1, 22 = 1.
Q2c Supposons l'existence de (x, y, z).
Notons α, β, γ leurs classes dans Z/3Z :
α2 + β 2 = 0
D'après Q2b : seule possibilité α = β = 0 ; donc x et y sont multiples de 3.
Donc x2 + y 2 = 3z 2 est multiple de 9.
Donc 3 divise z .
Finalement, x, y, z sont multiples de 3, contradiction puisqu'ils sont premiers entre eux.
Q2d Supposons l'existence d'une telle matrice M :
 
a b
M=
b −a

avec a2 + b2 = 3 (d'après 2a) et a et b rationnels.


On en déduit facilement une contradiction à l'aide de 2c.
Q3  
A In
In −A
Q3b Par récurrence sur n.
Q3c Les qi sont des rationnels qu'on peut écrire
ui
qi =
vi
On peut supposer les vi identiques, en remplaçant par exemple chaque vi par v , produit de tous les vi .
On peut ensuite multiplier haut et bas par v , pour obtenir
u0i
∀i, qi =
v2
On applique alors 3b avec d = max u0i .
Q4a On montre d'abord le lemme classique sur les racines rationnelles d'un polynôme à coecients entiers.
On en déduit que
P = X3 − 2
n'a pas de racines rationnelles.
Ensuite, soit
D = P ∧ χM

1
D 6= 1, car P et χ ont une racine en commun : √
3
α= 2
Si D est de degré 1 ou 2 : alors P possède un diviseur de degré 1, donc une racine rationnelle, contradiction.
Donc
D=P
Remarque : D est ici le PGCD dans Q [X], mais on pourrait montrer que c'est le même dans R [X].
Q4b P = X 3 − 2 divise χM .
Donc χM possède deux racines non réelles, ce qui contredit le théorème spectral.
Q5 Il y a dans le cours sur les matrices circulantes une matrice J dont le polynôme caractéristique est X n − 1.
Cette matrice est orthogonale, donc
J −1 = J T
Posons
1  1
J + JT = J + J −1

M=
2 2
La première écriture montre que M ∈ Sn (Q)
 .
La 2e montre que cos 2π
n = 1
2 λ + λ −1
est valeur propre de M .
Q6 Pas de diculté cachée.
Q7
d
X λj
∀x ∈ Df , f (x) = −
j=1
1 − λj x

Il s'agit de sommes de séries géométriques si pour tout j , |λj x| < 1, donc si |x| < r, avec
1
r = min
|λj |

Donc :
d
X ∞
X
∀x ∈ ]−r, r[ , f (x) = − λj λnj xn
j=1 n=0

Somme nie de séries convergentes, donc on peut permuter les sommes, ce qui conduit au résultat.
Q8a On le montre par récurrence sur n.
∀x ∈ ]−r, r[ , Q (x) .f (x) = Q0 (x)

Il s'agit d'un produit de Cauchy de séries entières de rayons non nuls. Les coecients de Q et de Q0 sont rationnels.
La formule du produit de Cauchy permet d'exprimer Nn+1 en fonction des coecients de Q, des coecients de Q0 , et de
N1 , N2 , ..., Nn .
Q8b Analogue, mais la récurrence est descendante.
Q9 Pour le premier, on utilise Q8. Pour le 2e, on applique aussi la formule du binôme à
k
(αi + βj )

Q10 χM est non nul, à coecients rationnels, et toutes ses racines sont réelles d'après le théorème spectral.
Q12 Supposons x TR. Soit P ∈ Q [X] associé :
d
Y
P = (X − xi )
j=1

On introduit
d
Y d d
 Y Y n
Q= X 2 − x2i = (X − xi ) . (X + xi ) = (−1) P (X) P (−X)
j=1 j=1 j=1

puis
d
Y
X − x2i

R=
j=1

P est à coecients rationnels, P (−X) aussi, Q aussi, et Q (X) = R X 2 , donc R est aussi à coecients rationnels.


L'existence de R non nul dans Q [X] montre que x2 est TP.


La réciproque est plus facile.

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