Poèmes

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Hermann VALY

Ancêtres, réveillez-vous !

Recueil de poèmes

1
1. Appel à nos ancêtres

Ô mânes sacrés, veillez sur nous, je vous supplie,


En ces temps troubles où règne la terreur infâme.
Lorsque le fanatisme embrase notre âme,
Guidez nos pas, ô ancêtres, dans cette nuit.

Vous qui avez marché sur ces terres arides,


Vous qui avez bâti ce pays avec bravoure,
Nous remercions vos âmes pleines de noblesse et d'amour,
Et dans nos prières, implorons votre guide.

Regardez-nous, ô mânes, nous sommes en danger,


Le terrorisme sème la terreur sur notre sol.
Dans nos cœurs, la peur grandit, comme une braise qui s'envole.
Mais dans nos esprits, la flamme de l'espoir demeure, insensée.

Accordez-nous votre protection, ô ancêtres aimés,


Donnez-nous la force de combattre, de résister,
Face à ces forces obscures qui veulent nous ôter notre liberté,
Car dans l'ombre, vous veillez sur nous, en secret.

Que vos esprits nous guident dans cette lutte sans merci,
Que vos bras invisibles nous entourent de leur étreinte,
Et que votre sagesse nous insuffle la force et la foi, saintes,
Pour ensemble combattre et triompher de cette nuit.

Que nos voix s'élèvent, unies, dans un chant puissant,


Fidèles à nos traditions ancestrales, en cet instant,
Pour célébrer la grandeur de notre héritage,
Et proclamer avec fierté notre attachement à ce paysage.,

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Fidèles à nos traditions ancestrales, en cet instant.

Ô mânes des ancêtres, entendez notre humble prière,


Réunissez-nous dans un élan de solidarité.
Que notre union soit un bouclier contre l'adversité,
Et que la paix règne à jamais sur cette terre.

Dans un éclat d'étoiles, nous vous offrons nos espoirs,


Et dans nos cœurs, la flamme de votre mémoire brûle,
Ô mânes sacrés, soyez pour nous comme une bulle,
De protection, d'amour et de bonheur, sans voir.

Dans nos cœurs troublés, résonne votre écho,


Et avec vous, nous avancerons, unis et sereins,
Car votre héritage est notre plus beau bien,
Et jamais nous ne fléchirons face au tyranneau.

Ô mânes des ancêtres du Burkina Faso, nous vous prions,


D'illuminer notre chemin dans ces temps incertains,
Et que votre amour emplisse nos cœurs de sérénité divine,
Afin de vivre en paix, en communion, en union.

2. Union sacrée armée population

L'harmonie entre l'armée et le peuple,

Est un lien sacré, un pacte vital,

Qui unit les cœurs et les âmes, le temps d'un soupir,

Et garantit la paix, là où règne le chaos primal.

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L'armée doit être fidèle à sa population,

Et protéger les citoyens avec honneur et courage,

Tandis que la population doit apporter son soutien indéfectible,

Et travailler main dans la main avec l'armée pour construire un avenir radieux.

En effet, lorsque la population et l'armée s'unissent,

Rien ne peut les arrêter, ils sont invincibles,

Et le Burkina Faso peut atteindre les cimes les plus hautaines,

Et marcher vers un avenir sans peur et sans crainte.

Que l'armée et la population se tiennent la main,

Et avancent ensemble sur le chemin de la paix,

Et ainsi, le Burkina Faso rayonnera comme un hymne divin,


Et les étoiles brillantes brilleront sur lui de mille feux.

3. Cri de guerre

Que les dieux de la guerre se lèvent,


Et que leurs voix résonnent dans nos têtes,
Car les ennemis ont osé défier notre force,
Et leur arrogance doit être mise en déroute.

Soldats, l’heure est venue de montrer votre valeur,


De combattre avec rage et ferveur,
Car la guerre gronde et le sang coule,
Et il est temps d’affronter les maux qui nous fouillent.

Le fanatisme et la violence sont nos ennemis,


Et leur folie doit être vaincue.,

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Par la colère et la force de notre bravoure,
Nous battrons ces démons qui ont semé la terreur.

Que notre courage soit notre bouclier,


Et notre rage notre épée !,
Nous leur ferons comprendre que nous sommes forts,
Et que jamais leur violence ne prendra le dessus.

Que notre détermination soit inébranlable,


Et notre volonté de vaincre inépuisable,
Car nous sommes les héros de cette terre,
Et c’est ensemble que nous vaincrons jusqu’à la dernière guerre.

Au nom de la patrie et de notre peuple,


Nous irons jusqu’au bout de notre mission,
Et nous brandirons haut notre drapeau,
Symbole de notre fierté, de notre force et de notre union.

4. Équilibre de l’information

Au Burkina Faso, la terreur règne en maître,


Et les flammes du terrorisme brûlent les cœurs.,
Les esprits sont troublés, les âmes sont en quête,
D’une information juste, d’une parole qui rassure.

Mais dans ce chaos, la vérité est fragile,


Elle vacille comme une flamme au vent,
Et les mensonges se répandent, comme des filets d’argile,
Qui étouffent les consciences, et blessent les gens.

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Pourtant, dans cette nuit noire, des voix s’élèvent,
Des voix qui réclament l’équilibre de l’information,
Qui veulent que la vérité soit servie sans réserve,
Et que la paix soit restaurée dans leur nation.

Car l’équilibre de l’information est essentiel,


Pour que la vérité puisse triompher,
Il faut que les médias soient libres et impartiaux,
Et que les citoyens aient accès à la réalité.

Ainsi, dans ce combat pour la vérité,


Les hommes et les femmes du Burkina Faso,
Se lèvent pour défendre leur dignité,
Et pour construire un avenir plus beau.

Car la vérité est une lumière qui guide,


Les pas des hommes et des femmes libres.,
Elle est une force qui ne peut être bridée,
Et qui triomphera de toutes les ténèbres.

Ainsi, dans ce pays martyrisé par la terreur,


L’équilibre de l’information est une arme,
Pour combattre les mensonges et les peurs,
Et pour faire triompher la vérité et la paix dans leur âme.

5. Amour fraternel en temps de guerre

En temps de guerre, l’amour est un défi,


Un combat contre la mort et la peur,
Mais il est aussi une lueur,
Une flamme qui ne cesse de grandir.

Les bombes explosent, les balles sifflent,

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Mais notre amour reste inébranlable.,
Il est notre bouclier, notre table,
Notre refuge dans ce monde qui chancelle.

Nous nous aimons malgré les obstacles,


Malgré les frontières et les barbelés.,
Nous nous aimons, c’est notre seul credo,
Notre seule raison de continuer.

En temps de guerre, l’amour est une arme,


Une force qui nous pousse à avancer,
Une énergie qui nous donne des ailes,
Et qui nous permet de tout surmonter.

Alors que la mort rôde à chaque instant,


Que la violence ne cesse de gronder,
Nous nous aimons, plus fort que tout,
Et c’est cela qui nous fait tenir debout.

6. Agriculture en temps de guerre

Dans les champs de mon pays,


Le vent souffle avec douceur,
Les cultures sont notre vie,
Notre fierté, notre bonheur.

Mais hélas, le terrorisme,


A semé la peur et la mort.,
Dans nos villages, nos prismes,
Il a semé le désordre.

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Pourtant, nous ne baissons pas les bras,
Nous continuons à cultiver,
Nos terres, notre patrimoine,
Avec courage et détermination.

Nous avons besoin de soutien,


Pour promouvoir notre agriculture locale,
Pour nourrir notre nation,
Et pour vaincre le mal qui nous accable.

Alors, amis de la terre,


Unissons nos forces et nos cœurs,
Pour que notre pays prospère,
Et que triomphe enfin le bonheur.

7. Pourquoi terrorisme ?

Sur les terres brûlées du Burkina Faso,


Où le terrorisme a semé le chaos,
Les causes de la haine sont multiples,
Et les cœurs meurtris sont indociles.

Les injustices et les inégalités,


Ont nourri la colère et la rancœur.,
Les opprimés ont pris les armes,
Pour lutter contre l’oppression.

Le fanatisme religieux,
A embrasé les esprits fragiles.,
L’extrémisme politique,
A manipulé les âmes sensibles.

La misère et la désespérance,

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Ont poussé certains à la violence.,
La frustration et la marginalisation,
Ont créé des monstres sans compassion.

Dans ce pays déchiré par la guerre,


Les causes du terrorisme sont amères,
Mais la solution ne peut être que dans l’union,
Et dans la recherche de la réconciliation.

Il faut briser les chaînes de la haine,


Et tendre la main à l’autre sans peine,
Pour que le Burkina Faso retrouve la paix,
Et que les cœurs blessés retrouvent la paix.

8. Combattant idéal

Ô combattant idéal, héros de notre terre !,


Au cœur vaillant, défenseur d’une patrie fière.
Dans ce pays meurtri par les flammes du mal,
Tu lèves le glaive pour le bien, sans égal.

Dans l’ombre des villages, sous le ciel étoilé,


Face à l’ennemi, tu gardes ton honneur scellé.
Comme l’épée d’un chevalier vibrant de courage,
Tu combats l’obscurité d’un monde en outrage.

Les hordes infernales, tels des serpents perfides,


Ont semé la terreur, à chaque coin, à chaque ride.
Mais toi, ô valeureux guerrier, tu restes un rempart !,
Quand le péril approche, tu te lèves et éclaires.

Ta lueur dans la nuit, comme mille feux ardents,


Illumine le chemin des innocents, fiers bergers.

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Tu es le vent qui souffle, guidant les brebis tremblantes,
Tu es leur foi en l’avenir, leur espoir qui chante.

Tel Alfred de Vigny, noble maître des mots,


Tes vers sont tles balles, tes strophes sont tes flots,.
TLa plume est ton arme, tes rimes sont ta force,
Et teson versrimes, ô combattant, seronta notre ressource !.

Ton combat est céleste, ta lutte est une danse,


Entre liberté et terreur, entre vie et souffrance.
Mais, lorsque le jour se lève sur notre nation,
La victoire est gravée dans le cœur de tes compagnons.

Ô combattant idéal, héros de notre temps !,


Ton sacrifice est grand, ton courage éclatant.
Que ton nom résonne à travers les Monts de l’Atlas,
Et guide les générations futures vers ce vent d’en bas.

Burkina Faso, ô doux pays de nobles guerriers !,


Dans ton ciel étoilé, brille l’esprit de tes pionniers.
Et lorsque la paix viendra, enfin, couronner tes terres,
Ce sera grâce à toi, combattant idéal au Burkina Faso., ô légendaire.

9. Histoire politique

Au cœur de l’Afrique de l’Ouest résonne


L’histoire politique du Burkina Faso,
Comme un tumulte qui jamais ne s’abandonne
Dans un combat pour la liberté et le droit.

Des années de soumission et de peur


Sous des régimes autoritaires et corrompus,
Mais la voix du peuple n’a cessé de se faire entendre

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Et bientôt l’étincelle a pris le feu.

Thomas Sankara, visionnaire engagé


A donné au pays un élan sans pareil,
Une révolution pour bouter la pauvreté
Et une gouvernance qui écrase l’orgueil.

Mais son destin cruel l’a emporté


Et le Burkina a plongé dans la nuit.
Les espoirs ont vacillé, mais jamais ne s’effacèrent
Les revendications du peuple en colère.

Alors est venue la respiration démocratique


Quelques désillusions, mais le chemin est là.
La parole se libère et la société civile s’active
Pour inscrire les droits de l’Homme au-delà.

Ainsi s’écrit, en ce pays de l’Afrique,


Une page qui appelle à poursuivre
Un roman où chaque citoyen s’implique
Pour que la démocratie vive et vibre.

Le Burkina Faso, pays de combats


Et d’aspirations profondes,
Porté par un Victor Hugo encore vivant
Qui donne espoir à notre monde.

10. Burkinabè à l’unisson

Dans l'ombre de la terreur qui s'étend,


Au cœur d'un pays qui se déchire,
Un peuple se lève, d'une seule voix,
Pour faire face à l'ennemi qui conspire.

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Burkinabè, ô vaillants enfants des savanes !,
Unissons nos forces, nos cœurs, nos pensées,
Face à la haine qui nous enchaîne.,
Réveillons-nous, ensemble, sans jamais fléchir.

Dans ce combat où les intérêts divergent,


Oublions nos querelles, nos différences,
Car c'est notre unité qui nous protège,
Contre ceux qui veulent semer la démence.

Que nos langues se mêlent dans un chant,


Un chant de fraternité et de solidarité,
Pour que l'écho de notre voix puissante,
Résonne à travers tout le territoire sacré.

Burkinabè, soyons comme les fleurs de la steppe,


Qui s'épanouissent malgré l'aridité.,
Chaque couleur, chaque parfum nous enveloppe,
Et nous donne la force de nous relever.

Que nos mots s'élèvent comme des prières,


Portées par le vent jusqu'aux cieux étoilés,
Pour que la paix revienne sur nos terres,
Et que l'amour triomphe des ténèbres.

Dans ce combat contre l'obscurité,


Soyons les héros d'une même histoire !,
Unissons-nous, Burkinabè, avec fierté,
Pour que notre nation retrouve sa gloire.

Ensemble, levons-nous, main dans la main,

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Pour bâtir un avenir meilleur, plus serein,
Car dans l'union, la force est notre destin.,
Burkinabè, parlons d'une seule voix, sans fin !.

11. Holistique

Dans mon pays, le Burkina s’éveille,


Au cœur meurtri, bravant les batailles,
Car en lui réside un esprit sans faille,
Qui défie l’obscurité, les ravages du mal.

Comme Arthur Rimbaud, poète visionnaire,


Je contemple chaque visage, chaque caractère,
Dans ce peuple si noble, si fier,
Qui refuse de se laisser défaire.

Le terrorisme frappe, tel un orage violent,


Et pourtant, la résilience transparaît brillamment,
Car chaque Burkinabè est un maillon puissant,
Dans cette chaîne solidaire, résolue et persévérante.

Des villes animées aux vastes contrées,


De Ouagadougou jusqu’à Fada N’Gourma,
Les âmes s’élèvent, unies, déterminées,
N’acceptant pas de vivre dans la morne tristesse.

Le caractère holistique s’exprime avec grâce,


Dans chaque geste, chaque regard en surface,
Car nous sommes forts, nous sommes audacieux,
Dans notre volonté de bâtir un monde meilleur, harmonieux.

Malgré le sombre voile tendu sur nos terres,

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La flamme de l’espoir brille au sein de nos cœurs.,
Ensemble, nous formons cette force nécessaire,
Pour résister à l’oppression du malheur.

Au-delà des différences, des croyances,


Nous sommes un seul et même peuple en transe,
Dansant avec vigueur et persistance,
Pour éradiquer l’ombre et retrouver la confiance.

Arthur Rimbaud, dans tes mots vibrants,


Trouve écho dans nos vies, nos combats ardents,
Car nous sommes le Burkina, peuple résistant,
Unis pour la paix, pour un avenir triomphant.

12. L’intégrité

La violence et la corruption reculaient,


Face à l’intégrité, rien ne pouvait.,
Elle se nourrissait de chaque regard blessé.,
Pour rétablir la justice, elle se donnait.

Elle réunissait les cœurs brisés,


Et d’un geste tendre, elle les apaisait.,
Les soldats abandonnaient leurs armes,
Pour se battre à ses côtés, sans alarme.

Le Burkina Faso retrouvait son essence.,


Dans l’intégrité, source d’espérance,
Les enfants riaient, les femmes dansaient.,
La guerre s’éloignait, laissant place à l’aisance.

Style Paul Verlaine, la voix de l’intégrité chantait,


Ses vers étaient purs, mais empreints de vérité.,

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Elle dénonçait les maux, sans se lasser,
Et ravivait la flamme de la dignité.

Dans les vallées du Burkina Faso,


L’intégrité grandissait, de plus en plus haut.,
Elle était le rempart contre ces maux,
Qui tentaient de détruire les mots.

13. Soldat intrépide

Ô soldat burkinabè au cœur intrépide !,


Ton intégrité inébranlable est un guide.
Dans les tourments du temps, tu résistes,
Face à l’ennemi cruel, tu persistes.

Dans ce contexte de terreur qui nous accable,


Ta bravoure brille tel un astre inégalable.
Tel un Arthur Rimbaud, tu transmets un message,
D’amour, de paix et de résistance, un héritage.

Tes pas lourds et vaillants foulent le sol brûlant,


Le terrorisme tente d’imposer sa loi effrayante.
Mais toi, soldat burkinabè, tu restes debout,
Inébranlable rempart contre la haine et les courroux.

Armé de courage et de fidélité,


Tu dévoiles ta force dans l’adversité.
Ton uniforme devient le manteau de la justice,
Symbole de tes valeurs, de ton artifice.

De Dori à Djibo, en passant par Ouagadougou,


Rien ne saurait ébranler ton dévouement fou.
Tu lèves la tête, fier et vaillant,

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Portant en toi l’âme d’un peuple enflammant.

Tes yeux reflètent la détermination,


Face à cet ennemi sans rémission.
Tes mots sont des armes, des prières.,
Ils guident ton peuple à travers les frontières.

Ô soldat burkinabè, dans ce poème humble !,


Je veux magnifier ton courage sans encombre.
Dans un monde où la peur tente de régner,
Ta bravoure illumine l’horizon, étoile éternisée.

Que ton intégrité inspire les générations à venir,


À rester debout, sans jamais céder, sans faiblir,.
Et que le terrorisme ne puisse jamais effacer,
La grandeur du soldat burkinabè, digne d’être louéange.

14. Norbert Zongo

Ô Norbert Zongo, âme vaillante et fière,


Ton cri de vérité résonne dans nos cœurs.,
En quête de justice, tu osais te soulever,
Contre les injustices et les ténèbres de l’ère.

Journaliste d’investigation, plume intrépide,


Tu dévoilais les maux, les secrets bien gardés,
Et dans tes écrits, la vérité était dévoilée,
Au grand détriment de ceux qui les évitent.

Sous le régime de Compaoré, tu fus la cible,


Tes mots dérangeaient, déstabilisaient le pouvoir.,
Alors on t’a réduit au silence, sans aucun devoir,
Par lLa main noire de l’oppression, impitoyable et terrible.

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Ton corps calciné, nos larmes ont coulé.,
Dans les flammes de l’injustice, tu nous as quittés,
Mais ton esprit demeure, plus fort que jamais.,
À travers tes écrits, ton combat est perpétué.

Comme Rimbaud, tu étais poète et rebelle,


Armé de tes mots, tu bravais les tempêtes.,
Dans l’ombre des dictatures, tu étais une lumière,
Guidant les opprimés avec honneur et dignité.

Ton courage inspire notre combat quotidien,


La lutte pour la vérité, contre l’impunité.,
Norbert Zongo, ton nom résonne dans l’éternité.,
Dans nos mémoires, tu es gravé comme un magicien.

En ton honneur, nous continuons le combat,


Pour une presse libre, indépendante et sans voile.,
Et ta plume, guidée par l’amour et l’éthique,
Éclaire notre chemin vers une société plus juste.

15. Le langage en temps de guerre

En ces temps de guerre et de chaos,


Le langage est un outil précieux,
Un rempart contre la violence et les m
Maux,
Un moyen de rester vertueux.

Il faut soigner ses mots, les choisir avec sSoin,


Pour éviter de blesser, de heurter,
Pour ne pas alimenter la haine et le chagrin,
Pour ne pas donner raison aux fous furieux.

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Oui, en ces temps de terreur et de désespoir,
Le langage est notre bouclier,
Notre arme pour lutter contre le noir,
Notre lumière pour éclairer.

Alors, prenons garde à nos paroles,


Soyons prudents, réfléchis, mesurés,
Et gardons toujours en nous cette boussole,
Qui nous guide vers la paix et la sérénité.
Car en ces temps de guerre et de tourmente,
Le langage est notre salut,
Notre espoir, notre arme la plus importante

16. Lutte de positionnement

Dans les couloirs du pouvoir burkinabè,


Se joue une lutte sans merci,
Pour le contrôle de la sécurité,
Dans un pays frappé par le terrorisme.

Les politiques se bousculent,


Pour être ceux qui prendront les rênes,
De la lutte contre les « djihadistes »,
Qui sèment la terreur et la peine.

Mais, derrière leurs discours enflammés,


Se cachent des ambitions inavouées,
Des intérêts personnels à protéger,
Et des alliances à manigancer.

Pendant que le peuple est en danger,

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Ils se chamaillent pour le pouvoir,
Sans se soucier des vies à sauver,
Ni de l’avenir de leur propre histoire.

Alors que les attentats se multiplient,


Et que la population vit dans la crainte,
Les politiques se disputent le leadership,
Dans un jeu de pouvoir qui les éreinte.

Pourtant, la seule lutte qui devrait compter,


Celle qui devrait les unir tous,
C’est celle contre le terrorisme,
Qui menace la paix et le bien-être de tous.

Mais hélas, dans ce pays meurtri,


Les ambitions et les rivalités,
Ont pris le pas sur la solidarité,
Et le peuple en paie le prix fort, hélas !.

17. Mensonge ou cruauté ?

Au Burkina Faso, en temps de guerre,


La vérité se tord et se perd.,
Dans les méandres sombres de la nuit,
Le mensonge éclate en douloureux bruits.

Les soldats, tels des marionnettes,


Exécutent les ordres sans plainte.,
Leur langue fourche et les mots s’entremêlent,
Dans cette guerre où les âmes chancèlent.

Le mensonge, cruel compagnon d’armes,


Déguise la vérité de ses charmes,

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Il se glisse dans chaque regard,
Et transforme les hommes en fards.

Dans les villages, la terreur règne,


Les familles cherchent en vain un règne.,
Leur douleur étouffée dans les mensonges,
Le silence emplit l’air de songes.

Les médias, tentures de propagande,


Diffusent des rumeurs sans grande demande.,
Les paroles se teintent de fictions,
Et cachent la vérité dans leurs chansons.

Le gouvernement, maître du déguisement,


Dissimule la réalité sous ses vêtements,.
Il joue avec les mots dans un ballet,
Et contredit la vérité en mille éclats.

Mais, pourquoi mentir alors que tout est clair ?


Pourquoi jouer avec les mots sans lumière ?
La vérité, même cruelle, reste un espoir,
Dans ce pays meurtri, avide de voir.

Au Burkina Faso, en temps de guerre,


La vérité attend, persévère,
Car seule elle peut panser les plaies,
Et ramener la paix dans ce pays.

Oh ! Aancêtres, grands visionnaires,,


Guidez nos pas dans cette guerre amère !,
Inspirez-nous pour dire, sans faux-semblant,
La vérité, contre le mensonge évident !.

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18. Mensonge ou ignorance ?

Le mensonge en temps de guerre,


Au Burkina Faso, c’est une affaire
De tous les jours, de toutes les heures,
Une arme redoutable, une fleur.

Les mots se tordent, se déforment,


La vérité se perd, se transforme,
Les langues se délient, se délient,
Les esprits s’égarent, s’égarent.

Les ennemis sont partout, partout


Les amis se cachent, se cachent
Les familles se séparent, se séparent
Les cœurs se brisent, se brisent

Le mensonge est roi, est roi


La confiance est morte, est morte
La peur est reine, est reine
La mort est là, est là

Sankara, aurait-il compris


Le désespoir de ces temps maudits
Où le mensonge est la seule issue
Pour survivre, pour vivre, pour exister ?

19. Mensonge ou fourberies ?

En temps de guerre, le mensonge est roi.,


Il s’immisce partout, se glisse en secret.,
Il se cache dans les recoins les plus sombres,
Et se nourrit de la peur et de la mort.

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Les mots sont des armes, les mensonges des balles,
Qui frappent sans pitié les cœurs les plus faibles.,
Ils détruisent tout sur leur passage,
Et laissent derrière eux des cicatrices profondes.

Mais, le mensonge ne triomphe jamais,


Car la vérité est plus forte que tout.,
Elle brille comme un soleil dans l’obscurité,
Et guide les âmes perdues vers la liberté.

Alors, ne croyez pas les paroles des menteurs,


Qui cherchent à vous tromper pour mieux vous dominer.,
Restez fidèles à vos convictions,
Et vous triompherez de toutes les épreuves.

20. Mensonge ou réduction au silence de cimetière

Au Burkina Faso, la vérité est parfois cachée,


Dans un monde où le mensonge est roi, où la peur est semée.,
Les terroristes sèment la terreur, la mort et la désolation,
Et les autorités mentent, pour masquer leur impuissance et leur déraison.

Les médias sont muselés, les informations censurées,


Le peuple est maintenu dans l’ignorance, dans l’obscurité,
Les mensonges se multiplient, se répandent comme une maladie,
Et la vérité est étouffée, comme un cri dans la nuit.

Les larmes des mères, des pères, des enfants,


Sont ignorées, comme si elles n’avaient aucun sens.,
Les cris de douleur, de colère et de désespoir,
Sont étouffés, comme si le silence était le seul pouvoir.

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Mais, même dans l’obscurité, la vérité survit,
Comme une flamme qui ne peut être éteinte,
Qui ne peut être asservie.,
Elle brille dans les yeux des victimes,
Dans leur courage et leur résistance,
Elle se répand dans les cœurs des hommes libres,
Qui refusent la soumission.

Au Burkina Faso, la vérité est un combat,


Un combat pour la justice, pour la dignité,
Pour la paix enfin retrouvée,
Un combat pour la liberté,
Pour la fraternité, pour l’égalité,
Un combat pour la vérité, qui triomphera,
Malgré les mensonges et les obscurités.

21. Mensonge ou fléau du moment ?

Au Burkina Faso, le mensonge est un fléau,


Qui se répand comme une ombre sur les cœurs.,
Les paroles des puissants sont des mots creux,
Qui ne résonnent plus qu’en écho dans les heures.

Les mensonges se multiplient, tels des virus,


Qui infectent les consciences et les esprits.,
Les peurs sont semées, comme des graines de folie,
Et la vérité est muselée, comme un cri étouffé.

Pourtant, dans l’ombre, des voix s’élèvent,


Des voix qui refusent le silence et la résignation,
Des voix qui crient leur amour pour la vie,
Et leur soif de justice et de libération.

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Au Burkina Faso, la vérité est un combat,
Un combat pour la lumière, pour la liberté,
Un combat pour la paix, pour la fraternité,
Un combat pour la vérité, qui triomphera,.

Car la vérité est un soleil qui brille,


Dans les cœurs des hommes et des femmes libres.,
Elle est une flamme qui ne peut être éteinte.,
Elle est une force qui ne peut être vaincue.

Alors, malgré les mensonges et les obscurités,


Le peuple du Burkina Faso se lèvera,
Pour défendre la vérité, pour défendre la vie,
Et pour construire un avenir de paix et d’harmonie.

22. Niansogoni

Dans les contrées lointaines du Burkina Faso,


S’étend un petit village au charme reposant :,
Niansogoni, perle des cascades, berceau doux,
Dans la Léraba, commune de Loumana, humble hameau.

Autrefois perché sur les cimes des collines fières,


Il s’est épanoui, désormais, aux pieds de cette terre.,
Un délice pour les yeux, où les contrastes s’entremêlent,
Et où les paysages variés dessinent des dentelles.

Les vieux arbres majestueux, gardiens de la mémoire,


Se dressent fièrement, comme des gardiens d’histoire.,
Leurs branches élancées s’étirent vers le ciel,
Offrant un peu d’ombre aux voyageurs éternels.

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Au fil des saisons, les couleurs s’épanouissent,
La terre s’habille alors de nuances obtenues.,
Les verts éclatants des champs de mil si généreux,
Se mélangent aux jaunes des tiges de sorgho radieux.

Le village respire au rythme de la nature,


Des collines qui embrassent le paysage de verdure.,
Les cascades, symphonie enchanteresse,
Chantent la mélodie, éveillent les tendresses.

Dans les ruelles sinueuses, se croisent les chemins,


Des femmes parées de leurs plus beaux atours sans fin.,
Leurs étoffes colorées, douleurs oubliées,
Chantent la résistance, la beauté retrouvée.

Les enfants rient, jouent au pied des habitations.,


Leurs éclats de rire résonnent comme une chanson.,
Ils sont l’espoir du village ;, sa force tranquille,
Qui grandit et s’épanouit dans ces vallons mobiles.

Niansogoni s’illumine de mille feux la nuit.,


Les étoiles éclairent les cœurs, les esprits.,
Le village respire, vibrant de vie et de lumière,
Un hymne à la vie, une ode à la Terre.

Victor Hugo aurait aimé contempler ce village,


Aux paysages changeants, immuable refuge,
Niansogoni, perle des cascades, berceau précieux,
Dans la Léraba, commune de Loumana, ô combien radieux !.

23. Père et enfant

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Entre le père et l’enfant, lien éternel,
Qui relie les cœurs et les âmes,
Un amour pur, un sentiment immortel,
Qui dépasse tous les abîmes.

Le père est un guide, un protecteur,


Qui accompagne l’enfant sur le chemin de la vie,
Un repère qui rassure, un soutien chaleureux,
Une présence qui éclaire les jours ténébreux.

Tout au long de son existence,


L’enfant grandit en étant relié à son père.,
Son amour et ses conseils le guident avec bienveillance,
Et l’aident à surmonter les obstacles de la carrière.

Le père est un trésor que l’enfant doit chérir,


Un lien éternel, une force à qui s’unir,
Un amour qui dure au-delà des années,
Et qui reste comme un phare dans les tempêtes de la vie.

24. Ouagadougou

Ô Ouagadougou, étoile resplendissante !,


Ville radieuse, au cœur de l’Afrique rayonnante.,
Dans tes murs, résonnent les chants de l’espoir.,
Au souffle du terrorisme, tu défends ton pouvoir.

Comme un phénix, tu t’élèves fièrement.,


Les assauts des ténèbres, tu les brises diligemment,
Tes rues, tes artères, mille veines d’une vie,
Que le terrorisme voudrait faire pâlir,.

26
Mais, tes hommes, tes femmes, unis dans l’adversité,
Promulguent la résilience et la solidarité.,
Ils se tiennent la main, tissant pour toi un rempart,
Contre les attaques barbares d’illuminés hagards.

Tu es le foyer du savoir et de la culture,


Oasis de tolérance contre l’obscurité qui perdure.,
Tes poètes, tes intellectuels, chantent leur amour,
Pour toi, Ouagadougou, joyau au cœur des remous.

Les ténèbres ne sauraient ternir ta beauté,


Car dans tes sillons, fleurit une liberté.,
Tes mosquées, tes églises, témoignent de l’harmonie,
Entre les croyances qui tissent cette symphonie.

Thomas Sankara, depuis les cieux, te contemple,


Inspiré par ton courage qui lui semble,
Un phare qui brille, dans la nuit la plus sombre,
Résistant vaillamment à la terreur qui encombre.

Alors, Ouagadougou, tu lèveras haut ton étendard,


Celui de la paix, de la justice, de l’espoir enfanté.,
Le terrorisme ne triomphera jamais de ta grandeur,
Car ton peuple est uni, dans cette lutte sans peur.

Ouagadougou, ô héroïne intemporelle !,


Ton nom résonne dans les cieux éternels.,
Gardienne des valeurs qui font de toi une étoile,
Ta lumière brille, malgré le voile du mal.

Et lorsque les jours sombres laisseront feront place à la clarté,

27
Ouagadougou resplendira, libre et pacifiée,
Car ta force et ta résistance ne connaitront jamais la fin,
Et ton exemple brisera les chaînes de tous les destins.

25. Ancêtres, réveillez-vous !

Ancêtres, réveillez-vous !

Ancêtres, réveillez-vous, du fond de l’histoire !,


Entendez nos voix qui appellent à la mémoire.,
Nous vous invoquons, avec respect et humilité,
Pour puiser dans votre sagesse et votre pureté.

Vous qui avez forgé notre héritage ancestral,


Marchant sur les traces d’un passé monumental.,
Les épreuves que vous avez surmontées,
Sont les fondations sur lesquelles nous pouvons avancer.

Ancêtres, réveillez-vous, vos enseignements résonnent !,


Dans nos veines coule votre force, elle résonne.,
Vous incarnez la sagesse, l’honneur et la noblesse.,
En nous, nous portons votre essence, en toute tendresse.

Vos histoires sont des récits d’amour et de courage,


Des combats menés pour la justice et le partage.,
Vous nous avez légué un héritage précieux,
Qui nous pousse à agir avec intégrité et vertu.

Ancêtres, réveillez-vous, soyez notre guide !,


Dans ce monde en perpétuelle évolution, aussi aride,

28
Nous avons besoin de votre présence bienveillante,
Pour trouver la paix en nous-mêmes, et être à l’écoute de l’autre.

Votre expérience, gravée dans notre ADN,


Nous rappelle d’où nous venons,
De quel terreau nous sommes issus,
Et comment nos actions peuvent être porteuses de lumière,
Pour bâtir un avenir plus juste, un monde meilleur.

Ancêtres, réveillez-vous, dans nos traditions, nous puisons,


Les valeurs qui nous guident, les liens qui nous unissent,
Dans le respect de la terre et de nos frères humains,
Nous perpétuons votre héritage, avec fierté et dévouement.

Écoutez notre appel, ancêtres si chers,


Soyez le vent qui porte nos souhaits les plus sincères,
Guidez-nous sur le chemin de l’épanouissement,
Dans l’union et la compréhension de nos différences.

Ancêtres, réveillez-vous, nous vous rappelons !,


Vous êtes notre force, notre éternelle liaison.,
Ensemble, nous bâtirons un monde empreint de quiétude,
En se reconnectant à nos racines, par notre attitude.

26. Dirigeants piégés

Les dirigeants burkinabè sont pris dans un piège,


Face à l’impuissance de trouver les armes pour riposter,
Contre les groupes terroristes qui sèment la terreur et la rage,
Ils cherchent des solutions, sans parvenir à les concrétiser.

Le temps s’écoule, implacable et cruel.,


Les attaques se multiplient, les victimes s’accumulent,

29
Mais les moyens manquent pour faire face à ces criminels,
Et le peuple burkinabè se sent de plus en plus seul.

Dans ce chaos, les dirigeants sont démunis,


Poussés à la limite de leur capacité,
Mais leur résignation ne peut être admise,
Car le salut du pays dépend de leur volonté.

Il est temps de sortir de ce cercle vicieux,


De trouver des solutions, même si elles paraissent audacieuses,
Car le peuple burkinabè a besoin de croire en un avenir radieux,
Et les dirigeants doivent montrer qu’ils sont à la hauteur de leur rôle ambitieux.

27. Réconciliation

Dans le pays des hommes intègres,


Où la vie est douce, mais sans cesse en guerre,
Le terrorisme a semé la terreur,
Faisant couler le sang et briser les cœurs.

Pourtant, malgré les violences endurées,


Les Burkinabè n’ont jamais baissé le nez.,
Ils ont su rester debout, unis,
Tous solidaires, dans leur combat pour la paix,.

Car la réconciliation les a guidés.,


Ils ont su mettre de côté leurs différences,
Pour se rassembler, pour se protéger,
Et défendre leur liberté avec persévérance.

Malgré les embûches, même les plus rudes,


Ils ont su garder espoir et courage,
Et ainsi, ensemble, ils ont vaincu,

30
Les ennemis de leur peuple et de leur page.

Aujourd’hui, la paix règne de nouveau,


Grâce à leur travail acharné et leur ténacité.,
Le Burkina Faso renaît de ses cendres,
Et les sourires reviennent sur les visages.

La réconciliation est leur force,


Leur arme la plus puissante pour vaincre.
Le terrorisme n’a plus sa place,
Les Burkinabè savent comment s’unir et non se diviser.

Dans ce pays, si beau et si fier,


Le peuple a su montrer sa valeur,
En rejoignant les mains pour une cause commune.,
Ils ont fait de leur pays, un exemple à suivre.

28. Coexistence pacifique

Au cœur du Burkina Faso,


Oasis de croyances et de foi,
Les religions coexistent,
Dans un tissu fait de paix.

Ici, point de clivages,


Ni de barrières entre les âmes.,
Chacun trouve refuge,
Peu importe sa flamme.

Contre le terrorisme,
Ils se tiennent la main,
Et leur solidarité refait le lien,
D’une humanité en quête de fraternité.

31
Dans ce pays multicolore,
Du vert de l’islam,
En passant par le rouge de l’évangile,
Jusqu’au bleu des pratiques ancestrales,

Tous vivent en harmonie,


Ensemble dans la sérénité,.
Parce que dans leur cœur,
Brûlent les feux de l’amitié.

Les religions peuvent ainsi,


S’unir pour défendre l’humanité,
Et faire de ce pays,
L’harmonieuse preuve de l’unité.

29. Résilience

Ô Burkina Faso, terre douloureusement meurtrie !,


Face aux tumultes des temps, ta résilience est infinie.
Tel Norbert Zongo, je te dédie ces vers,
Pour célébrer ta bravoure, ton courage à l’univers.

Au cœur des ténèbres, tu demeures vaillant,


Tes fils et tes filles, unis, se dressent imposants.
Malgré les dangers qui les guettent, ils s’épaulent,
Et bravent l’horreur pour que la vie s’en racole.

Dans ce pays de lumières et de splendeurs,


Où vibrent les tambours et les cœurs,
Des ombres obscurcissent ton soleil scintillant,
Mais ta force indomptable résiste vaillamment.

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Les villes, jadis paisibles et prospères,
Ont vu leurs rues se remplir de prières,
Mais dans chaque rue, chaque marché,
La vie renaît, inexorablement.

Malgré les raids perfides des oppresseurs,


Ton peuple se soulève, s’arme de ses valeurs.,
Loin des pleurs et des cris, la résistance s’élève,
Et porte le flambeau de l’espoir qu’on arrache.

Les enseignants dévoués, gardiens de la connaissance,


Malgré les menaces, poursuivent leur confiance,
Pour bâtir des lendemains meilleurs, dans ces écoles,
Car la liberté d’apprendre vaut bien quelques épreuves folles.

Les femmes, maîtresses de l’art de la résilience,


Font face à l’adversité avec détermination immense.,
Elles tissent des liens de sollicitude et d’amour,
Offrant refuge aux blessés et lueur aux survivants.

Et toi, ô Burkina Faso, terre si belle et fière !,


Soulève ton étendard, jette tes chaînes en poussière.
Le terrorisme tente d’assombrir tes horizons,
Mais ton peuple est debout, vibrant de résilience.

Comme Norbert Zongo qui, devant l’adversité,


S’éleva et brandit fièrement sa plume, enclencha la beauté,
Ainsi toi, Burkina Faso, reprends courage et espérance,
Car ces jours sombres ne dureront qu’un temps de souffrance.

Debout, ô Burkina Faso, dans ta résilience ardue !,

33
Que ton peuple soit à ton égard, toujours plein de gratitude.
Comme les mots des livres saints qui ont bravé les siècles,
Que ta force soit immortalisée en mille vers flamboyants, éternels.

30. Hommage à la femme burkinabè

Dans les terres du Burkina Faso,


Où l'amour est un trésor précieux,
S'épanouit une femme au cœur vaillant,
Face aux ténèbres, elle reste lumineuse.

Dans ce contexte troublé par le terrorisme,


Son amour rayonne comme une flamme.,
Elle défie la peur, les sombres abîmes,
Car son amour est plus fort que toutes les armes.

Elle est la muse, l'inspiration,


Qui fait naître des vers de compassion.,
Comme Paul Éluard, poète engagé,
Je chante son amour, son courage, sa beauté.

Elle est la rose au milieu des épines,


La douceur dans un monde en déclin.,
Elle répand la paix, la tolérance,
Dans chaque geste, chaque danse.

Son sourire est la promesse d'un avenir,


Où l'amour triomphera du pire.,
Elle porte en elle l'espoir infini,
Que l'amour sera toujours notre guide.

Femme du Burkina Faso, je te dédie ces mots,

34
Pour te dire combien je suis ému,
Par ta force, ta résilience, ton amour si beau.,
Tu es la preuve que l'amour est vainqueur.

Dans ce contexte de terrorisme insensé,


Ton amour est un rempart, une clarté.,
Tu es la voix qui refuse de céder,
Face à l'obscurité, tu restes éclairée.

Que ton amour résonne dans tout le pays,


Qu'il inspire les cœurs, qu'il guérisse les esprits.,
Femme du Burkina Faso, tu es un trésor,
Et ton amour est un message d'espoir.

31. Brave soldat

Dans le pays des Hommes intègres,


Un soldat, brave et fier, marche les pieds sur la terre de ses ancêtres.
Burkinabè engagé, au cœur vaillant,
Il défend la patrie contre les fléaux menaçants.

Comme le lièvre fuit devant le lion,


Le soldat affronte la terreur, sans hésitation.
Armé de courage et de détermination,
Il lutte contre le terrorisme avec abnégation.

Tel le corbeau, symbole de l’intelligence,


Le soldat agit avec prudence et persévérance.
Il analyse les dangers qui se déploient,
Pour mieux les combattre, avec foi.

À l’instar du renard rusé et futé,

35
Le soldat utilise des stratégies bien orchestrées.
Il tend des embuscades, il se faufile, il traque.,
Pour assurer la sécurité, il ne se relâche pas.

Comme la cigale chante sous le soleil brûlant,


Le soldat chante son pays, son amour vibrant.
Il reprend courage devant l’adversité,
Afin que la paix règne à jamais.

Telle l’abeille, laborieuse et dévouée,


Le soldat soutient l’économie, forte d’idées.
Il encourage la solidarité, dans les villages éloignés,
Pour que la prospérité fleurisse dans tout le pays.

Ce soldat burkinabè, emblème d’honneur et de gloire,


Protège son peuple, sans jamais voir de lassitude noire.
Telle est son dévouement sans compromis,
Car il est le gardien du Burkina Faso, fidèle à sa patrie.

Comme Jean de la Fontaine, poète engagé,


Ses fables sont un puissant moyen de célébrer.
Le soldat burkinabè, dans son rôle essentiel,
Défend l’amour pour le Burkina, universel.

32. Valeureux soldat !

Ô valeureux soldat, volontaire des cœurs !,


Au Burkina Faso, défenseur de nos bonheurs,
Tu te lèves dans l’ombre, prêt à tout affronter,
Pour tes compatriotes, tu es là à veiller.

Tel un héros masqué, de ta patrie fidèle,

36
Tu endosses l’uniforme et la France t’appelle,
Car le fléau du terrorisme s’est abattu,
Sur nos terres chéries, provoquant l’inconnu.

Ton esprit est vaillant, armé de détermination,


Pour déjouer les plans de cette perdition.,
Tu t’engages avec bravoure, aux côtés de tes frères,
Pour qu’une paix durable puisse enfin renaître.

Le Burkina Faso, terre de traditions,


D’où émane la sagesse des générations,
Aujourd’hui blessée, cherche en toi l’espoir,
Pour libérer son peuple, retrouver sa victoire.

Ton courage rayonne, tel un soleil ardent,


Défiant les tourments et les temps imprudents.,
Tu marches fièrement, par-delà les frontières,
Semant dans ton sillage l’étendard de la guerre.

Mais, ne cède pas au doute, ô preux défenseur,


Car le monde entier connaît ta valeur !.
Tes efforts sont les fondements d’un avenir meilleur,
Où l’éclat de la paix balaiera la douleur.

Soldat volontaire, toi qui donnes ton cœur,


Tu élèves les valeurs, tu célèbres l’honneur.,
Le Burkina Faso se tient à tes côtés,
Et pour toi, ô héros, une éternelle gratitude est destinée !.

Tes actes ne seront pas oubliés dans l’histoire,


Car ton courage est une flamme qui ne peut choir.,
Soldat volontaire, ô noble combattant !,

37
Le Burkina Faso te salue éternellement.

33. Bravoure du soldat

Dans les plaines du Burkina, au cœur de la terreur,


Des soldats chevauchent, prêts pour la bataille.
Ils bravent la mort, sacrifiant leurs heures,
Pour défendre leur patrie, leur terre et leur race sans faille.

Face aux terroristes, armés de haine et de violence,


Ils se dressent fiers, galvanisés par leur courage,
Ils affrontent l'adversité sans faiblesse ni défiance,
Tout entiers dédiés à leur mission, sans aucun raccourci ni carnage.

Leurs yeux étincellent, reflétant leur détermination,


Leurs gestes sont précis et leur esprit est décidé.
Dans l'ombre de la peur, ils apportent la lumière de la raison,
S'efforçant de préserver la paix dans toute l'humanité.

Tels des héros d'antan, leurs actions sont innombrables.


Leurs victoires sont le fruit de leur bravoure sans limites,
Leurs sacrifices ont sauvé des vies incommensurables,
Leur mémoire restera à jamais gravée dans les esprits.

Et quand le silence reviendra, dans ce pays meurtri,


Quand la paix enfin viendra illuminer ces terres,
Les soldats victorieux, pour toujours, chers amis,
Seront célébrés et honorés, pour leur bravoure et leur fierté sincères.

34. Solhan

Au cœur d’un pays meurtri et déchiré,

38
Solhan, ô sombre témoin de l’ignominie !,
Cent vies fauchées par l’horreur sans pitié,
Le terrorisme a semé la tragédie.

Norbert Zongo, je m’inspire de ton génie,


Pour donner voix à ce sinistre cortège.,
Cent civils innocents, en une nuit d’agonie,
Dans l’abîme plongés, corps meurtris, hier sains.

Dans le calme obscur de cette paisible contrée,


Où murmuraient les générations d’antan,
Règne désormais la terreur sinistre et insensée.,
Les cris de douleur ébranlent les océans.

Là-bas, au cœur des villages endeuillés,


Les cendres froides jonchent une terre meurtrie.,
Silence oppressant, échos d’âmes voilées,
Quand l’innocence succombe à la barbarie.

Les femmes pleurent leurs fils partis trop tôt.,


Leurs cris de douleur se mélangent au vent.,
Les hommes, désemparés, impuissants, bientôt,
Déterrent l’amertume qui les empoisonne dedans.

Les enfants, témoins impuissants de l’indicible,


Ont vu les visages se flétrir de douleur.,
Leurs rires d’antan ont fui vers l’invisible,
Et ils grandiront marqués par le malheur.

Au Burkina Faso, solitaire combat,


La vie endurcit ceux qui restent debout.,
Le terrorisme, telle une plaie qui ronge,

39
Détruit l’avenir, laissant tous dans le doute.

Ô Sankara, ton souffle rebelle parcourt ces terres,


Où l’ombre s’étend sur des vies éteintes !,
Dans ce poème, je tresserai les prières,
Pour que Solhan retrouve une paix sereine.

Que l’horreur s’éloigne, emportée par le vent,


Et que la lumière renaisse de ces brumes sombres,
Pour que Solhan retrouve enfin son printemps,
Et que la paix résonne, telle une douce voix dans l’ombre.

35. Méfiance en temps de guerre

Dans les rues de mon pays bien-aimé,


La méfiance règne en maîtresse absolue.,
Le terrorisme a semé la peur et la douleur,
Et chaque pas est un risque,
Chaque rencontre un doute.

Les regards se croisent, se scrutent, se jaugent.,


Chacun soupçonne l'autre de cacher un secret,
Chacun se demande si son voisin est ami ou ennemi,
Et la méfiance grandit, telle une plante vénéneuse.

Les rues sont désertes, les maisons barricadées,


Les enfants ne jouent plus dans les cours d'école,
Les rires ont laissé place aux pleurs et aux cris,
Et la méfiance s'installe, telle une ombre funeste.

Mais, dans ce chaos, il y a encore de l'espoir.


Des hommes et des femmes qui refusent de céder,

40
Qui se tiennent debout, malgré la peur et la méfiance.

36. Empathie en temps de guerre

Dans les rues de Ouagadougou,


Les cris résonnent, les larmes coulent.,
Le terrorisme a frappé de nouveau,
Semant la mort et la douleur en foule.
Mais, dans ce chaos, une lueur d'espoir,
Des hommes et des femmes se rassemblent.

Leur cœur empli d'une même volonté.,


Celle de ne pas se laisser ébranlertrembler.
Ils se tiennent la main, se soutiennent,
Et malgré la peur qui les étreint,
Ils font preuve d'une empathie touchante,
Pour les victimes et leurs familles souffrantes,.

Car c'est dans ces moments de tragédie,


Que l'on mesure la force de l'humanité,
Celle qui nous pousse à nous unir,
Et à ne jamais baisser les bras devant l'adversité.

Alors que les larmes continuent de couler,


Que les cœurs sont meurtris et déchirés,
Nous devons garder espoir en l'avenir,
Et continuer de faire preuve d'empathie.

37. Fraternité en temps de guerre

Au cœur de l'Afrique,

41
Sous le soleil brûlant,
Les hommes vivent en frères,
Unis par le même sang,.

Mais des ombres s'abattent,


Des cris déchirent le ciel,
Le terrorisme s'invite,
Et la peur prend son éveil.

Pourtant, dans cette obscurité,


Des étoiles brillent encore,
Des mains se tendent, des cœurs s'ouvrent,
Et la fraternité renaît,.

Car malgré la violence,


Malgré la douleur et la peine,
Les hommes restent debout,
Et leur solidarité reste saine.

Ils se serrent les coudes,


Ils se soutiennent mutuellement,
Et leur amour indéfectible,
Vient briser le mur du temps.

Alors que le monde tremble,


Que la haine s'installe en force,
Les frères du Burkina Faso,
Restent unis dans leur course.

38. Dommages collatéraux

Dans les terres du Burkina Faso tourmenté,

42
Où la guerre fait rage sans pitié,
Les civils se trouvent pris au milieu,
Entre l'armée et les terroristes, tous furieux.

Dans cette zone de front angoissante,


Les dommages collatéraux s'épanchent.,
Innocents condamnés par association,
Victimes de cet effroyable gâchis sans raison.

Les terroristes les regardent de travers,


Les accusant d'être de mèche avec l'armée guerrière,
Leurs vies volées par cette méprise amère,
Sans idée de comment échapper à cette galère.

Pourtant, l'armée les juge tout autant,


Les considérant complices aux agissements des bandits,
Les forçant à subir l'horreur et le châtiment,
Dans une spirale de confusion, de peur et de trépas.

Ô combien les civils cherchent un allié,


Un saint à qui se vouer, en qui espérer,
Espérer la fin de cette bataille insensée,
Espérer enfin retrouver la paix tant souhaitée.

Mais, Norbert Zongo ne serait pas satisfait,


Face à ce tableau de désolation et de cruauté.,
Il dénoncerait les horreurs de cette guerre,
Dans des vers sombres, sans équivoque et sincères.

Ô barbarie humaine, fleurissant en ces terres,


Où l'innocence est écrasée sous les guerres,
Que nos plumes s'unissent pour dénoncer,

43
Ces dommages collatéraux, trop souvent ignorés.

Que la poésie soit une arme féroce,


Pour réveiller les consciences endormies,
Et mettre fin à l'indifférence qui impose,
Ce cercle vicieux de tragédies inouïes.

Puisse la lumière de l'espoir enfin briller,


Dans les cœurs lourdement marqués par la guerre !,
Que les civils du Burkina Faso soient entendus,
Et qu'enfin, justice et paix leur soient rendues !.

39. Veuves et orphelins

Dans les rues ensanglantées du Burkina Faso,


Où le terrorisme sème la mort et la peur,
Les veuves pleurent leurs époux tombés au combat,
Et les orphelins cherchent en vain un peu de chaleur.

Les cris de douleur résonnent dans le silence.,


Des larmes amères coulent sur les visages.,
La mort a frappé sans aucune indulgence,
Laissant derrière elle un monde de ravages.

Les veuves sont seules, sans soutien ni secours,


Les orphelins errent, abandonnés de tous,
Dans un pays où la violence est devenue le jour,
Et où la mort est devenue le rendez-vous.

Oh, ! Combien de larmes ont coulé sur ces terres,


Combien de vies ont été brisées par la terreur,
Dans ce pays où la mort est devenue une affaire courante.

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[40.] Mariage en temps de guerre

Au cœur de la savane africaine,


Où le soleil inlassablement brille,
Dans un pays meurtri par la haine,
Un mariage se prépare, tranquille.

Les pieds nus dans le sable brulant,


La fiancée s'avance avec grâce,
Son visage voilé, pudiquement incliné,
Sur son front, perle une goutte d'angoisse.

Toute vêtue de blanc, immaculée,


Elle porte sur elle les espoirs d'un peuple.,
Son sourire est un rayon de lumière,
Dans cet océan d'horreur qui les ébranle.

L'époux l'attend, grave et solennel,


Un héros parmi tant de martyrs.,
Il brandit son amour tel un étendard,
Dans ce pays meurtri par l'adversité.

Leurs mains se rencontrent, unies dans l'épreuve.,


Leurs regards se fondent, complices et forts.,
Face à la violence qui les étreint,
Ils se promettent leur amour, mordicus.

Le poète génie murmure à leur oreille,


L'espoir et la beauté dans un monde cruel.,
Sa plume sublime leur destinée,
Et éclaire leur voie dans ce pays frêle.

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Leurs pas résonnent, légers et valeureux,
Sur le sol meurtri par les empreintes du sang,
Car en eux réside la force de l'amour,
Plus puissant que tout le mal engendré par Satan.

Leur mariage devient un acte de résistance,


Contre l'obscurité qui plane sur leur terre.,
Ils refusent d'être réduits au silence,
Et se promettent de lutter, pour qu'enfin la paix perdure.

Dans leur union réside un message d'espoir,


Un hymne à la vie pour tous ceux qui souffrent,
Car dans ce pays déchiré par le cauchemar,
L'amour est la réponse à toutes les douleurs.

Ainsi, le mariage au cœur de ce drame,


Devient un symbole de courage et de bravoure,
Et les époux, tels de fragiles flammes,
Illuminent le Burkina Faso dans la nuit la plus noire.

40.[41.] Ma mère

Ma mère, mon âme sœur,


Mon guide dans ce monde dur,
Tu m’as porté dans ton ventre,
Et m’as donné la vie sans attendre.

Tu m’as nourri de ton lait,


Et m’as appris à marcher.,
Tu m’as consolé de mes peines,
Et m’as protégé de la haine.

Tu es ma lumière dans l’obscurité,

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Ma force dans la faiblesse.,
Tu es la source de mon amour,
Et le refuge de mes peurs.

Ma mère, mon ange gardien,


Tu es la plus belle des fleurs,
Et je te promets de t’aimer,
Pour l’éternité, sans jamais faillir.

41.[42.] Hommage à nos martyrs

Ô Burkina Faso, berceau de courage et de frayeur !,


Tes fils tombent sous les coups du terrorisme,
Comme des étoiles brillantes sur la mer noire,
Leurs vies, fauchées sans cause, en un abîme.

Ils ont arboré le drapeau de la liberté,


Face aux ténèbres qui obscurcissent ton ciel,
Ont bravé le danger, sans jamais fléchir,
Pour que ton peuple puisse enfin voir l’éveil.

Comme des lueurs d’espoir, ils se sont dressés,


Fidèles gardiens de la paix et de la justice.,
Leur mémoire reste vivante, jamais effacée.,
Dans nos cœurs, leurs noms brillent en lice..

Pendant que le monde entier retient son souffle,


Leurs actes de bravoure oints d’une telle grandeur,
Leur sacrifice ultime, expriment ce que l’on loufe,
Que la force du terrorisme subisse la défaite pure !.

Ô Norbert Zongo, poète des heures sombres !,


Dans ta plume ardente, ton encre indomptée,

47
Loue les martyrs, en ton cœur gardiens des ombres,
Qui ont versé leur sang pour que ta plume puisse chanter.

Le peuple burkinabé, uni et déterminé,


Relève la tête face à l’adversité sans reculer.,
Leurs Son cœurs enflammés, leur sa fierté jamais éteinte,
Que l’on n’oublie jamais leur son incroyable destinée !.

Ensemble, levons nos voix pour leur rendre hommage,


Par ces vers inspirés, empreints de douleur et d’espoir.,
Ils resteront à jamais dans notre mémoire, en phare.,
Puissent-ils reposer en paix, éternellement, ce soir !.

42.[43.] Thomas Sankara

Dans les terres de l'Afrique,


Où les hommes luttent pour leur vie,
Un homme se leva, fier et droit,
Son nom était Thomas Sankara, roi.

Il avait un rêve, un idéal,


De voir son peuple libre et égal.,
Il combattait la corruption,
Et prônait l’intégrité sans exception.

Mais, les ennemis étaient nombreux,


Et la mort rôdait autour de lui.,
Ils ne pouvaient tolérer son succès,
Et ils ont mis fin à sa vie.

Mais, son héritage reste intact.,


Son courage et sa détermination,
Sont une inspiration pour tous ceux,

48
Qui luttent pour la justice et la liberté.

Thomas Sankara, tu es un héros !,


Ta vie a été un exemple pour nous tous.,
Nous te rendons hommage aujourd'hui,
Et nous promettons de continuer ton combat.

43.[44.] Secret d’État

Dans l'ombre des cieux écarlates,


Les rues brûlent de secrets cachés :
Des mots chuchotés derrière des portes closes,
Des murmures étouffés dans l'écho des rues désertes.

La guerre a enflammé nos terres


Dans la fumée et les cris des souffrances,
Là où les secrets d'État flottent au-dessus de nos têtes
Comme des ombres silencieuses à la recherche de leur proie.

Les journaux sont censurés, les mots sont surveillés,


Les vérités sont déguisées en mensonges,
Les cœurs ont peur de parler, les oreilles ont peur d'écouter,
Car la Guerre, dans son effrayante sagesse, a tout vu.

Les cris des martyrs, les regards vides des orphelins,


Tout cela est caché derrière les portes de l'État.
La guerre a muselé notre cri, étouffé notre voix
Et nous laisse juste une seule chose :- des larmes amères.

Alors, dans la nuit, nous chuchotons les secrets,


Espérant qu'un jour la lumière brillera sur les ombres,
Quand les secrets d'État ne seront plus notre cage,

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Et notre voix se libérera de nouveau dans le langage de la paix.

44.[45.] Liens familiaux

Chers père, mère, frères et sœurs,


Le temps a passé, les moments sont restés,
Des épreuves traversées, des liens renforcés.

Dans le creux de mes souvenirs les plus doux,


Votre présence a toujours rempli mes jours.,
Comme une douce brise qui éloigne les tourments,
Vous étiez là, constants et bienveillants.

Dans les instants de doute, dans les moments de peine,


Vous avez su apporter votre écoute sereine,
Vos paroles sont devenues des lumières éternelles,
Qui ont guidé ma route dans les sombres chapelles.

Père, ta force a été mon repère.,


À tes côtés, affronter les tempêtes était moins austère.,
Ta vaillance était une flamme qui brillait,
Et dans mon cœur, elle ne cessera jamais.

Mère, ta tendresse m’a enveloppé.,


De tes bras maternels, j’ai pu m’abriter.,
Tes baisers étaient comme des fleurs déposées,
Sur chacune de mes blessures apaisées.

Frères, sœurs, vous étiez mes compagnons.,


Dans ce tourbillon de la vie, vous étiez mes dragons.,
Nos alliances étaient le rempart d’une équipe solidaire.,
Nous formions une famille dont rien ne pouvait défaire.

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Les rires partagés, les larmes consolées,
Les victoires atteintes, les défaites endiguées,
Chacun de vous a été une pierre précieuse,
Dans l’édifice de notre amour si généreux.

Aujourd’hui, je veux magnifier ce sentiment,


D’appartenir à un groupe uni, unissant nos talents.,
Merci père, mère, frères et sœurs bien aimés,
D’avoir toujours été là, de m’avoir comblé.

Que l’esprit d’équipe qui réside en nous,


Rayonne pour toujours tel un flambeau.,
Sachant que j’ai la chance de vous avoir près de moi,
Ma famille adorée, je vous dis simplement « Merci ».

45.[46.] Merci à la vie

Remercie la vie, chaque instant, chaque jour,


Pour les merveilles qu’elle nous offre, pour l’amour,
Pour les épreuves qui nous rendent plus forts,
Pour chaque pas sur le chemin de la vie, qu’il soit long ou court.

Vivre intensément, sans perdre de temps,


Savourer chaque instant, chaque moment,
Se lancer sans hésiter, prendre des risques,
Et se réjouir de chaque accomplissement.

Car la vie est une somme d’actes posés,


De choix faits avec courage et sincérité,
Et non pas la durée de notre existence,
Qu’il faut savoir apprécier avec reconnaissance.

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Alors, remercie la vie, et vis chaque jour à fond,
Fais des choix réfléchis, mais avec passion,
Et réalise tes rêves, sans te soucier des opinions,
Pour que lorsque tu regarderas en arrière, tu n’aies aucun regret ni aucune omission

46.[47.] Aïd el-Kébir

Ô toi, fier musulman du Burkina Faso,


Qui célèbres l'Aïd el-Kébir avec foi et émoi,
Je souhaite que cette fête soit un joyau,
Dans ce monde tourmenté par l'infâme chaos.

Face à la terreur qui rôde sans relâche,


Laisse ton courage briller comme une étoile,
Et que ta foi soit un rempart sans faille,
Contre le mal qui sème partout la zizanie.

En ces temps sombres, sache que tu n'es jamais seul.,


Des millions d'âmes t'accompagnent de tout leur cœur,
Et te portent en prière pour que tu puisses être heureux,
Et que tu puisses vivre ta foi en toute sérénité.

Alors, va, ô musulman du Burkina Faso,


Et célèbre cette fête avec foi et bravoure,
Et que ta foi soit un rempart pour ton pays et le monde entier,
Contre la terreur qui sévit et qui affame notre âme.

47.[48.] Sortez des sentiers battus

Burkinabè, sortez des sentiers battus,


Et osez vous créer de nouvelles voies,

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Des chemins qui vous mèneront vers l'inconnu,
Et vous permettront de briser toutes les lois.

Laissez derrière vous les peurs et les doutes,


Et avancez avec confiance et espoir.,
Le monde est grand et plein de routes,
Qui vous mèneront vers des horizons noirs ou bleus comme le soir.

Innovez, créez, bâtissez un avenir nouveau,


En faisant preuve de courage et d'audace,
Et ne laissez personne vous dicter un tempo.,
Vos rêves doivent être votre seul bagage.

Soyez les maîtres de votre destin,


Et ne laissez personne vous dire que vous êtes trop petits,
Car vous avez en vous la force d'un lion,
Et vous pouvez atteindre les sommets les plus délicieux.

Burkinabè, sortez des sentiers battus,


Et créez un avenir radieux,
Un avenir où chacun sera reconnu,
Et où tous les rêves seront réalisés avec joie et bonheur.

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