Introduction

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Chapitre 1 : généralité sur les moteurs à combustion interne

1.1 Introduction :

Le mouvement d’une masse est toujours lié à une énergie cinétique laquelle résulte d’un
potentielle qui peut être d’origine thermique, telle est le cas du rôle d’un moteur à combustion
interne qui transforme la combustion du carburant en mouvement du vilebrequin.

En fonction du mode d’allumage et de combustion du carburant, on distingue deux grandes


classes de moteurs : les moteurs à combustion internes.

1.2 Histoire des moteurs allumages commandés :

Dès la fin du XVIIe siècle, les précurseurs Haute feuille et Huygens avaient conçu le principe
du moteur alternatif à combustion interne et réalisé des applications.

Ils furent suivis par les Français Lebon et Lenoir en 1860, qui construisirent les premiers
moteurs à allumage commandé, alimentés au gaz et fonctionnant selon un cycle à 2 temps. Le
principe du moteur à 4 temps est énoncé pour la première fois en 1862 par Beau de Rochas ;
en 1876 l’allemand Otto construit un premier moteur selon ce principe. Les besoins de
l’automobile et de l’aéronautique naissantes, ainsi que la disponibilité de carburants nouveaux
issus du pétrole, se conjuguent ensuite pour

Accélérer l’évolution des moteurs thermiques alternatifs, marquée par les noms de Benz,
Daimler, De Dion, Bouton, Wright, Le vavasseur, Seguin, Renault, etc.

D’une technologie commune à l’origine, les moteurs d’aviation et d’automobile se


différencient dès la première décennie du XXe siècle, ces derniers profitant ensuite des acquis
de la formidable course à la puissance et à la fiabilité qui marque le domaine aéronautique
entre les deux guerres.

La Seconde Guerre mondiale correspond à une apogée de la technologie du moteur à


allumage commandé, avec des réalisations qui tendent au gigantisme pour les besoins de
puissance sans cesse accrus de l’aviation.

Un rapide déclin s’amorcera dans les années 1950 lorsqu’apparaîtront les propulseurs à
turbine, qui depuis ont relégué définitivement les « moteurs à pistons » dans le domaine des
faibles puissances (moins de 400 kW). Désormais, le moteur à allumage commandé est
surtout un propulseur pour l’automobile et dans cette utilisation, ses niveaux de fiabilité et de
rapport performances/coût sont devenus tels que son remplacement définitif en faveur de
systèmes plus évolués, c’est-à-dire plus

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Chapitre 1 : généralité sur les moteurs à combustion interne

Économes et moins polluants (moteur électrique, turbine...), n’est pas envisagé avant la
deuxième.

1.3 Définition d’un moteur à combustion interne :

Un moteur thermique à combustion interne est un organe transformateur d’énergie. Il permet

De convertir l’énergie thermique (produite par la combustion d'un mélange composé d'un
Carburant associé à un comburant) en énergie mécanique motrice.

Un moteur est dit à combustion interne si la combustion se fait à l’intérieur du moteur. On


Parle de moteur à combustion externe si l'énergie est transportée par un fluide colporteur à
L’extérieur de celle- ci, cas d’une turbine à vapeur par exemple. La production de l'énergie
thermique commence par l'injection du carburant pulvérisé très Finement qui sera mélangé à
l’air pour composer le mélange combustible dans le cylindre.

Cette phase constitue l’opération d’admission A ce stade de l’introduction dans le cylindre,


le mélange gazeux est à faible pression. Si on L’enflammait à ce moment, il ne pourrait
fournir la pression nécessaire à produire un travail Suffisant, pour cela, il faut au préalable le
comprimer : c’est la phase de compression. Puis, le mélange combustible comprimé est
enflammé, ce qui en résulte une pression Supplémentaire pouvant pousser le piston qui à son
tour fournit transmet la pression en un Effort moteur provoquant le mouvement de rotation de
l’arbre moteur grâce au mécanisme bielle-manivelle.

Enfin, pour pouvoir commencer un nouveau cycle, les gaz brûlés sont évacués dans
L’atmosphère avant qu’un nouveau mélange frais soit admis dans le cylindre : c’est
l’opération d’échappement.

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1.4 Principe de fonctionnement du moteur à essence :

Fig.2 principe de fonctionnement du moteur à essence

1.4.1 Principale mécanique

Tous les moteurs thermiques font appel aux transformations thermodynamiques d’une masse
gazeuse pour passer de l’énergie chimique mécanique directement exploitable sur l’arbre moteur.
Dans son brevet déposé en 1862, le français BEAU DE ROCHAS propose d’appliquer le
processus décrit ci-dessous à une masse gazeuse emprisonnée dans un moteur à pi cycle complet
comprend 4 courses de piston donc 2 tours de vilebrequin.

 1er temps : l’admission

- Le piston décrit une course descendante du PMH au PMB.

- La soupape d’admission est ouverte.

- Le mélange air + carburant préalablement dosé pénètre dans le cylindre.

- L’énergie nécessaire pour effectuer ce temps est fournie au piston par le vilebrequin par
l’intermédiaire de la bielle.

 2ème temps : la compression

- Les 2 soupapes sont fermées.


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- Le piston est repoussé.

- La pression et la température du mélange croissent

 3ème temps : la combustion, détente

- Un peu avant le PMH, une étincelle électrique déclenche.

- L’accroissement de la pression qui s’exerce sur le piston bielle et donc

- Un moment moteur sur le vilebrequin.

- Le piston redescend au PMB.

 4ème temps : l’échappement

- La soupape d’échappement s’ouvre.

- Le piston remonte vers le PMH en expulsant les gaz brûlés.

1.4.2 Cycle thermodynamique (Cycle de Beau de Rochas).


1.4.1.1 introduction.

Le cycle Beau de Rochas, également connu sous le nom de cycle à quatre temps ou cycle Otto,
est un modèle théorique qui décrit le fonctionnement des moteurs à combustion interne à
pistons. Il a été développé au 19e siècle par l'ingénieur français Alphonse Beau de Rochas.

Le cycle Beau de Rochas est basé sur quatre phases distinctes qui se produisent dans le moteur
à combustion interne lorsqu'il fonctionne pour produire du travail mécanique. Ces phases sont
l'admission, la compression, la combustion et l'échappement. L'idée fondamentale du cycle est
d'optimiser l'efficacité du moteur en maximisant la conversion de l'énergie chimique contenue
dans le carburant en travail utile.

Bien que le concept du cycle à quatre temps ait été théorisé par Beau de Rochas dans les
années 1860, c'est l'ingénieur allemand Nikolaus Otto qui l'a popularisé et a réalisé le premier
moteur à combustion interne fonctionnant selon ce principe en 1876. Cet événement marque le
début de l'ère des moteurs à combustion interne, qui a révolutionné les transports et l'industrie.
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1.4.1.2 Principales thermodynamiques

Ce moteur à allumage commandé est un moteur à quatre temps : c’est le cycle


théorique des moteurs à essence.

Admissio Compression Explosion Echappement


n
Détente
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Figure II.1: quatre temps d’une motrice essence

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