Exemple de Redaction D'un Cas Pratique (Cofed)

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M zranpieu, est un homme reconnu pour son addiction à la boisson ainsi qu’aux fêtes.

Ce 25 décembre
il fête son réveillon à sa façon dans le nouveau maquis “voiture télécommandée ah ah ah“ accompagné
des applaudissements des autres consommateurs. La fête terminée ce dernier décide de regagner son
domicile situé dans le quartier “AZALAKAPINHOU’’, malheureusement il est percuté par une moto
ce qui lui causa des côtes brisées, le bras droit fracturé.

Madame Laurianne Touchard fille ainée de la célèbre et richissime famille Touchard se trouve dans
une situation inconfortable : en effet elle était mariée à M feu célestin Gongoua Bilé, le 18 décembre
en raison d’un arrêt cardiaque survenu à l’occasion de la finale de la coupe du monde remportée par la
prestigieuse sélection de l’Albi céleste pilotée par le GOAT Leo messi ce dernier tomba et expira.
Quelque temps avant son décès, Gongoua bilé durant la grossesse de sa femme avait souscrit à une
assurance ayant prévu la somme de 5millions à chacun de ses enfants en cas de décès. Soit un an après
Mme Laurianne Touchard épouse Gongoua bilé donne naissance à une fille qu’elle appelle Fatim
Wêrêwêrê. Par ailleurs elle contacte l’assurance AGNI 2 .0 dans le but d’avoir son dû ce qui n’est pas
envisageable pour l’assurance qui soutient que l’enfant n’était pas encore né.

Quelques temps après les deux viennent vous consulter sur les points suivants :

1-M zranpieu désire savoir si les dommages subis par lui à l’occasion de l’accident peuvent être
réparés

2- Mme Laurianne Touchard quant à elle désire connaître l’argument sur lequel elle peut
s’appuyer pour percevoir la somme due.

REDACTION :

Résumé M ZRANPIEU, dans la nuit du 25 décembre est heurté par une moto dont il en ressort avec des côtes
des faits brisées ainsi que le bras fracturé. Mme Laurianne Touchard épouse Gongoua Bilé suite à l’assurance
général vie conclut par son mari avant son décès qui prévoyait une somme de 5 millions à chaque enfant à
charge, donne naissance à une fille. Par ailleurs celle-ci décide de rencontrer la compagnie pour le
versement de la somme mais cette dernière rejette la requête de la veuve.

Qualification Les faits tels que présentés traitent conjointement de la responsabilité civile délictuelle et personnalité
juridique
générale juridique.

Dès lors au vu des situations précédentes naissent les interrogations qui suivent :
Le ou les
problèmes Un homme ayant été percuté par une moto peut-il voir les dommages subis par celui-ci réparés ?
Quel est l’argument à invoquer en cas de refus de la somme prévue par une assurance à l’enfant d’un
défunt n’étant pas né avant la mort de celui-ci ?

Plan Notre travail consistera à apporter des réponses aux interrogations énoncées ci-dessus en analysant la
situation de M zranpieu (I) puis celle de Mme Laurianne Touchard (II)

Résumé I-LA SITUATION DE M ZRANPIEU


des faits
du Gand M ZRANPIEU, dans la nuit du 25 décembre est heurté par une moto dont il en ressort avec des côtes
I
brisées ainsi que le bras fracturé.
Qualification
Des faits suivant il en ressort la responsabilité civile délictuelle.
juridique du
fait du grand I

Problème Dès lors nous nous demandons : Un homme ayant été percuté par une moto peut-il voir les dommages
du grand I
subis par celui-ci réparés ?

Application
du syllogisme
En vertu de l’article 1382 du code civil qui dispose que « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause
La
majeure à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer »,
:
La Dans notre cas d’espèce, des suites de l’accident de moto M zranpieu a eu des côtes brisées ainsi qu’une
mineure
fracture au bras Droit.
La
Par conséquent les dommages subis par lui peuvent et doivent être réparés.
conclusion

Après avoir, analysé la situation de M. Zranpieu Quid de celle de Mme Gongoua Bilé ?

II- LA SITUATION DE Mme LAURIANNE TOUCHARD

Résumé Mme Laurianne Touchard épouse Gongoua Bilé suite à l’assurance vie conclut par son mari avant son
des faits décès qui prévoyait une somme de 5 millions à chaque enfant à charge, donne naissance à une fille.
du Grand
Par ailleurs celle-ci décide de rencontrer la compagnie pour le versement de la somme mais cette
II
dernière rejette la requête de la veuve.

Qualification Des faits suivants il ressort la question de la personnalité juridique


juridique des
faits du
grand II
Problème Quel est l’argument à invoquer en cas de refus de la somme prévue par une assurance à l’enfant d’un
du Grand
II défunt n’étant pas né avant la mort de celui-ci ?

Application
du syllogisme

La Selon la maxime : « infans conceptus pro Nato habetur quoties de commodis ejus agitur », on reconnaît
majeure
à l’enfant simplement conçu la personnalité juridique chaque fois qu’il y va de son intérêt. Cependant
:
l’application de cette maxime est assujettie à des conditions dont la conception de l’enfant l’existence
La d’un intérêt puis la naissance de l’enfant.
mineure
En l’espèce l’enfant fatim wêrêwêrê en plus de naitre vivante était déjà conçue au moment où son intérêt
était justifié (la somme prévue par l’assurance en cas du décès de son père)

La En conséquence cette dernière bénéficie de la personnalité juridique ; ainsi sa mère Laurianne


conclusion Touchard peut invoquer cette maxime comme argument pour percevoir la somme en question.

 BON A SAVOIR
 Avant de traiter un cas pratique déterminez le type de cas pratique dans lequel vous vous trouvez
(fermé ou ouvert)
 Dans un cas pratique fermé ou encore dirigé, il y a des questions : VOTRE RÔLE EST DE
REPONDRE SIMPLEMENT AUX QUESTIONS AVEC LE SYLLOGISME SANS RIEN
AJOUTER COMME NOUS L’AVIONS FAIT DANS CET EXEMPLE
 dans ce genre de cas pratique les questions représentent vos problèmes.
 Dans le cas pratique ouvert, il n’y a pas de question, pas de consigne : ce cas pratique se termine
en général par l’expression suivante : CONSEILLEZ-LES UTILEMENT.
 Dans un cas pratique ouvert c’est à vous de trouver les problèmes et de leur apporter une solution
sur la base du SYLLOGISME (MAJEURE MINEURE CONCLUSION)
 A propos du syllogisme : la majeure : comme vous pouvez le constater dans cet exemple, la
majeure peut être un article, un adage, une maxime, un principe contenu dans votre cours. La
mineure c’est ce que dit votre texte (cas pratique) par rapport à la majeure. Sous ce rapport vous
devez tirer une conclusion (une conclusion mal faite fausse votre syllogisme).
 Dans un cas pratique peu importe (ouvert ou fermé) le problème doit être formulé de façon
générale : on ne mentionne pas les noms des concernés.
 Dans le résumé des faits svp évitez de consigner les détails inutiles comme le nom des quartiers,
des maisons, des boites de nuit etc…, comme vous le constatez on a mis des noms comiques
histoire d’embellir : ON EN A PAS BESOIN DANS LE RESUME DES FAITS

« C’est en forgeant qu’on devient forgeron » on peut vous apprendre la méthodologie, mais
celle-ci sera vaine sans application : SI VOUS DORMEZ DURANT LES FÊTES, LAISSEZ-
NOUS VOUS DIRE QUE LES TD VONT VOUS SURPRENDRE

NB : le cas pratique étant un exercice libre n’importe quel plan pouvait être adapté à ce
sujet. Ceci n’étant pas l’œuvre de spécialiste du Droit mais des étudiants du COFED, cela
suppose donc qu’il peut y avoir des imperfections.

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