TDN02 24
TDN02 24
TDN02 24
𝑑𝑖𝑎
𝑢𝑎 = 𝐸 + 𝑅𝑎 𝑖𝑎 + 𝐿𝑎
𝑑𝑡
𝑑Ω
𝐽 = 𝐶𝑒 − 𝑓. Ω
𝑑𝑡
𝐸 = 𝐾𝐸 . Ω
{ 𝐶𝑒 = 𝐾𝑇 . 𝑖𝑎
J d Cem f r . Cr
dt
On considère le système d’entrée 𝑢𝑎 et de sorties 𝑖𝑟 et Ω.
1. Réécrire le modèle du moteur ci-dessus sous la forme Cauchy ;
2. Donner un schéma – bloc du système en utilisant les éléments suivants :
gain, intégrateur, sommateur et soustracteur, scope.
1
- Déduire la deuxième matrice qui relie les projections sur les deux systèmes
𝑣𝑑𝑟 𝑣𝑎𝑟
de coordonnées (arbr et dq): ( [ 𝑣 ] = 𝑃(? ) [𝑣 ]) ;
𝑞𝑟 𝑏𝑟
- Montrer que la matrice inverse de rotation: 𝑃(𝜃)−1 = 𝑃(𝜃)𝑡 = 𝑃(−𝜃).
Partie 02 :
Les équations des tensions de la machine asynchrone biphasée à cage
d’écureuil dans le repère ab représentent pour chaque enroulement la somme des
chutes ohmique et inductive due au flux.
Pour le stator : Pour le rotor :
𝑑𝜓𝑎𝑠 𝑑𝜓𝑎𝑟
𝑣𝑎𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑎𝑠 + 𝑣𝑎𝑟 = 𝑅𝑟 𝑖𝑎𝑟 +
{ 𝑑𝑡 { 𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑏𝑠 𝑑𝜓𝑏𝑟
𝑣𝑏𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑏𝑠 + 𝑣𝑏𝑟 = 𝑅𝑟 𝑖𝑏𝑟 +
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Donner les équations des tensions précédentes dans le repère dq relié au
stator. as
ar d
a
d
θr θ ⃗
𝑉
γ
θ
γ ⃗
𝑉
β
bs
q
br c
b
q Figure 2
Figure 1
Partie 03 :
⃗ sur les
A partir de la figure 2, effectuer les différentes projections du vecteur 𝑉
différents systèmes de coordonnées (naturel abc, 𝛼β et dq) et trouver les relations
suivantes :
Exo3 :
Les équations des tensions de la machine asynchrone triphasée à cage
d’écureuil dans le repère abc sous forme matricielle représentent pour chaque
enroulement la somme des chutes ohmique et inductive due au flux.
2
Pour le stator : Pour le rotor :
𝑣𝑎𝑠 𝑖𝑎𝑠 𝜓𝑎𝑠 𝑣𝑎𝑟 𝑖𝑎𝑟 𝜓𝑎𝑟
𝑑 𝑑
[𝑣𝑏𝑠 ] = 𝑅𝑠 [𝑖𝑏𝑠 ] + {[𝜓𝑏𝑠 ]} (1) [𝑣𝑏𝑟 ] = 𝑅𝑟 [𝑖𝑏𝑟 ] + {[𝜓𝑏𝑟 ]} (2)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑣𝑐𝑠 𝑖𝑐𝑠 𝜓𝑐𝑠 𝑣𝑐𝑟 𝑖𝑐𝑟 𝜓𝑐𝑟
a. Donner les expressions des flux statoriques et rotoriques dans le repère réel
abc en fonction des inductances;
b. Calculer aussi les expressions des flux statoriques et rotoriques dans le
repère virtuel dq relié au stator ;
c. Citer les différentes inductances qui rentrent dans les expressions des flux
(dans les deux repères abc et dq) et trouver les relations qui relient entre ces
inductances ;
d. Donner les équations des tensions précédentes dans le repère dq relié au
stator et du couple électromagnétique.
N.B. : Dans cet exercice, on utilisera la conservation des amplitudes des
courants et des tensions.
Exo4 :
3
Correction
Exo2 :
Partie 01 :
Partie 02 :
Pour le stator :
𝑑𝜓𝑎𝑠
𝑣𝑎𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑎𝑠 + 𝑣𝑎𝑠 𝑖 𝑑 𝜓 𝑣𝑑𝑠 𝑖𝑑𝑠
𝑑𝑡
{ → [𝑣 ] = 𝑅𝑠 [ 𝑎𝑠 ] + 𝑑𝑡 [ 𝑎𝑠 ] → 𝑃−1 (𝜃) [ 𝑣 ] = 𝑅𝑠 𝑃−1 (𝜃) [𝑖 ] +
𝑣𝑏𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑏𝑠 + 𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑏𝑠 𝑏𝑠 𝑖𝑏𝑠 𝜓𝑏𝑠 𝑞𝑠 𝑞𝑠
𝑑 𝜓 𝑣𝑑𝑠 𝑖 𝑑 𝜓 𝑣𝑑𝑠 𝑖
{𝑃−1 (𝜃) [ 𝑑𝑠 ]} → [ 𝑣 ] = 𝑃(𝜃)𝑅𝑠 𝑃−1 (𝜃) [𝑖𝑑𝑠 ] + 𝑃(𝜃) {𝑃 −1 (𝜃) [ 𝑑𝑠 ]} → [ 𝑣 ] = 𝑅𝑠 [𝑖𝑑𝑠 ] +
𝑑𝑡 𝜓𝑞𝑠 𝑞𝑠 𝑞𝑠 𝑑𝑡 𝜓𝑞𝑠 𝑞𝑠 𝑞𝑠
0 −1 𝜓 𝑑𝑠 𝑑 𝜓 𝑑𝑠
𝜔[ ][ ] + 𝑑𝑡 [ 𝜓 ]
1 0 𝜓𝑞𝑠 𝑞𝑠
Pour le rotor :
𝑣𝑑𝑟 𝑖 0 −1 𝜓𝑑𝑟 𝑑 𝜓𝑑𝑟
[ 𝑣 ] = 𝑅𝑟 [𝑖𝑑𝑟 ] + (𝜔 − 𝜔𝑟 ) [ ][ ] + [ ]
𝑞𝑟 𝑞𝑟 1 0 𝜓𝑞𝑟 𝑑𝑡 𝜓𝑞𝑟
Le système d’équations des tensions précédentes dans le repère dq relié au stator
est : (𝜔 = 0)
𝑑𝜓𝑑𝑠
𝑣𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑑𝑠 +
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑞𝑠
𝑣𝑑𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑞𝑠 +
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑑𝑟
𝑣𝑑𝑟 = 𝑅𝑟 𝑖𝑑𝑟 + + 𝜔𝑟 𝜓𝑞𝑟
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑞𝑟
{ 𝑣𝑞𝑟 = 𝑅𝑟 𝑖𝑞𝑟 +
𝑑𝑡
− 𝜔𝑟 𝜓𝑑𝑠
Partie 03 :
A partir de la figure 2, les projections sur les axes triphasés sont :
4
𝑉𝑎 = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾)
2𝜋
𝑉𝑏 = 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − ) (1)
3
2𝜋
{ 𝑉𝑐 = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 + 3
)
Et pour les projections sur les axes biphasés :
𝑉 = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 − 𝜃) = 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 𝛾)
{ 𝑑 (2)
𝑉𝑞 = 𝑉𝑠𝑖𝑛(𝛾 − 𝜃) = −𝑉𝑠𝑖𝑛(𝜃 − 𝛾)
A partir des deux dernières équations ((1) et (2)) et en tenant compte de :
𝑐𝑜𝑠(𝜃 − 𝛾) = cos(𝜃) cos(𝛾) + sin(𝜃) sin(𝛾)
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
cos(𝜃 − 𝛾) = cos [(𝜃 − ) − (𝛾 − )] = cos (𝜃 − ) cos (𝛾 − ) + sin (𝜃 − ) sin (𝛾 − ) (3)
3 3 3 3 3 3
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
{cos(𝜃 − 𝛾) = cos [(𝜃 + 3
) − (𝛾 + 3
)] = cos (𝜃 + 3
) cos (𝛾 + 3
) + sin (𝜃 + 3
) sin (𝛾 + 3
)
En prenant la somme des trois équations du système (3) et après quelques simplifications, on obtient :
2 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
cos(𝜃 − 𝛾) = [cos(𝜃) cos(𝛾) + cos (𝜃 − ) cos (𝛾 − ) + cos (𝜃 + ) cos (𝛾 + )]
3 3 3 3 3
𝑠𝑖𝑛(𝜃 − 𝛾) = sin(𝜃) cos(𝛾) − cos(𝜃) sin(𝛾)
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
sin(𝜃 − 𝛾) = sin [(𝜃 − ) − (𝛾 − )] = sin (𝜃 − ) cos (𝛾 − ) − cos (𝜃 − ) sin (𝛾 − ) (4)
3 3 3 3 3 3
2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
{sin(𝜃 − 𝛾) = sin [(𝜃 + 3
) − (𝛾 + 3
)] = sin (𝜃 + 3
) cos (𝛾 + 3
) − cos (𝜃 + 3
) sin (𝛾 + 3
)
En prenant la somme des trois équations du système (4) et après quelques simplifications, on obtient :
2 2𝜋 2𝜋 2𝜋 2𝜋
sin(𝜃 − 𝛾) = [sin(𝜃) cos(𝛾) + sin (𝜃 − ) cos (𝛾 − ) + sin (𝜃 + ) cos (𝛾 + )]
3 3 3 3 3
2 2𝜋 2𝜋
𝑉𝑑 = 3 [𝑉𝑎 cos(𝜃) + 𝑉𝑏 cos (𝜃 − ) + 𝑉𝑐 cos (𝜃 + )]
3 3
On obtient :{ 2 2𝜋 2𝜋
(5)
𝑉𝑞 = − [𝑉𝑎 sin(𝜃) + 𝑉𝑏 sin (𝜃 − ) + 𝑉𝑐 sin (𝜃 + )]
3 3 3
On voit que : 𝑃 −1 (𝜃) ≠ 𝑃𝑡 (𝜃) (𝑃(𝜃) ce n’est pas une matrice orthonormée)
Pour un système d’axes biphasé immobile (𝜃 = 0) par apport au système d’axes triphasé, c.-à-d. le système
𝛼𝛽0 de Clark, on obtient la matrice de Clark :
5
1 1
1 −2 −2
2 √3 √3
𝑃(0) = 𝐶𝛼𝛽0/𝑎𝑏𝑐 = 3 . 0 − (9)
2 2
1 1 1
[2 2 2 ]
1 0 1
1 √3
La matrice inverse est : 𝑃−1 (0) = 𝐶𝑎𝑏𝑐/𝛼𝛽0 = − 2 2
1 (10)
1 √3
[− 2 −2 1]
On exploite les deux dernières matrices, on peut effectuer la transformation d’un système vers un autre :
Directe
1 1
1 −2 −2 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾)
𝑉𝛼 𝑉𝑎 2𝜋 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) 𝑐𝑜𝑠(𝛾)
2 √3 √3 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − ) 𝜋
[𝑉𝛽 ] = 𝐶𝛼𝛽0/𝑎𝑏𝑐 . [𝑉𝑏 ] = 3 . 0 − 2 3 = [𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − )] = [ 𝑉𝑠𝑖𝑛(𝛾) ] = 𝑉 [ 𝑠𝑖𝑛(𝛾) ]
2 2
𝑉0 𝑉𝑐 1 1 1 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 +
2𝜋
) 0 0
0
[2 2 2 ][ 3 ]
(11)
ou inverse :
1 0 1 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) 𝑐𝑜𝑠(𝛾)
𝑉𝑎 𝑉𝛼 1 √3 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) 2𝜋 2𝜋
[𝑉𝑏 ] = 𝐶𝑎𝑏𝑐/𝛼𝛽0 . [𝑉𝛽 ] = − 2 2
1 [
𝑉𝑠𝑖𝑛(𝛾) ] = 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − 3 ) = 𝑉 𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − 3 ) (12)
𝑉𝑐 𝑉0 1 √3 0 2𝜋 2𝜋
[− 2 −2 1] [ 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 + 3 ) ] [ 𝑐𝑜𝑠(𝛾 + 3 ) ]
Remarque : On constate après les deux transformations qu’il y a la conservation d’amplitudes.
Comme on a constaté que la matrice 𝐶𝛼𝛽0/𝑎𝑏𝑐 n’est pas une matrice orthonormée,c.-à-d. 𝐶 −1 ≠ 𝐶 𝑡 . En
divisant chaque vecteur ligne par sa norme, on obtient une matrice orthonormée, c.-à-d. 𝑇 −1 = 𝑇 𝑡 dite la
transformation de Concordia.
1 1
1 − −
2 2
2 √3 √3
𝑇𝛼𝛽0/𝑎𝑏𝑐 = √3 0 − (13)
2 2
1 1 1
[√2 √2 √2 ]
1
1 0
√2
1 1
La matrice inverse est : 𝑇𝑎𝑏𝑐/𝛼𝛽0 = √23 − 2 √3
2
(14)
√2
1 √3 1
[− 2 − 2 √2]
On exploite les deux dernières matrices, on peut effectuer la transformation d’un système vers un autre :
Directe
1 1 3
1 − − 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) √ 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾)
𝑉𝛼 𝑉𝑎 2 2
2𝜋 2 𝑐𝑜𝑠(𝛾)
2 √3 √3 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − ) = 3
[𝑉𝛽 ] = 𝑇𝛼𝛽0/𝑎𝑏𝑐 . [𝑉𝑏 ] = √ 0 − 3 3 𝜋 = √ 𝑉 [ 𝑠𝑖𝑛(𝛾) ] (15)
3 2 2 2
𝑉0 𝑉𝑐 1 1 1 2𝜋 √ 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − ) 0
𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 + )] 2 2
[√2 √2 √2 ][ 3
[ 0 ]
ou inverse :
2
1 0
1 √ 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾)
√2 𝑐𝑜𝑠(𝛾)
3
𝑉𝑎 𝑉𝛼 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾) 2𝜋
2 1 √3 1 2
𝑉
[ 𝑏 ] = 𝑇𝑎𝑏𝑐/𝛼𝛽0 . [ 𝛽 ] = √ . − 2
𝑉
2
[ 𝑉𝑠𝑖𝑛(𝛾) ] = √ 𝑉𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − ) = √ 𝑉 𝑐𝑜𝑠 (𝛾 − 3 )
2 2𝜋
(16)
3 √2 3 3 3
𝑉𝑐 𝑉0 0 2𝜋
1 √3 1
[ 𝑐𝑜𝑠(𝛾 + 3 ) ]
[− 2 − 2 √2 ]
2 2𝜋
√ 𝑉𝑐𝑜𝑠(𝛾 + )
[ 3 3 ]
Dans ce cas, on n’aura pas conservation des amplitudes, il y a les conservations du couple et de la puissance.
N.B. : Calcul d’une norme d’un vecteur ‖𝑋‖ 𝑛 = 𝑛√𝑥1𝑛 + 𝑥2𝑛 + 𝑥3𝑛 + ⋯ , dans notre cas on prend n =2.
6
Exo3 :
b et c. A partir de l’expression (4), on peut écrire l’expression du flux statorique comme suit :
[𝜓𝑠 ]𝑎𝑏𝑐 = [𝐿𝑠𝑠 ]. [𝑖𝑠 ]𝑎𝑏𝑐 + [𝑀𝑠𝑟 ][𝑖𝑟 ]𝐴𝐵𝐶 (6)
On peut réécrire le système d’éq.4 sous cette forme:
𝑃−1 (𝜃)[𝜓𝑠 ]𝑑𝑞0 = [𝐿𝑠𝑠 ]. 𝑃−1 (𝜃). [𝑖𝑠 ]𝑑𝑞0 + [𝑀𝑠𝑟 ]. 𝑃−1 (𝜃 − 𝜃𝑟 ). [𝑖𝑟 ]𝑑𝑞0 (7)
En multipliant l’équation (7) par 𝑃(𝜃), on obtient :
[𝜓𝑠 ]𝑑𝑞0 = 𝑃(𝜃). [𝐿𝑠𝑠 ]. 𝑃−1 (𝜃 ). [𝑖𝑠 ]𝑑𝑞0 + 𝑃(𝜃). [𝑀𝑠𝑟 ]. 𝑃−1 (𝜃 − 𝜃𝑟 ). [𝑖𝑟 ]𝑑𝑞0 (8)
7
𝑙𝑚𝑠
𝑙𝑠 + 0 0
2
Où : 𝑃(𝜃)𝐿𝑠𝑠 𝑃−1 (𝜃) = [ 0 𝑙𝑠 +
𝑙𝑚𝑠
0 ] ; 𝑃(𝜃). [𝑀𝑠𝑟 ]. 𝑃−1 (𝜃 − 𝜃𝑟 ) =
2
0 0 𝑙𝑠 − 𝑙𝑚𝑠
1 0 0
3
. 𝑙𝑚 . [0 1 0]
2
0 0 0
𝑙𝑚𝑠 3
On pose : 𝐿𝑠 = 𝑙𝑠 + = 𝑙𝑓𝑠 + 𝑙𝑚𝑠 : Inductance cyclique statorique ;
2 2
𝑙𝑚𝑟 3
𝐿𝑟 = 𝑙𝑟 + = 𝑙𝑓𝑟 + 𝑙𝑚𝑟 : Inductance cyclique rotorique ;
2 2
3
𝐿𝑚 = 𝑙𝑚 : Inductance mutuelle cyclique ;
2
d. On multiplie l’éq.(1) par 𝑃(𝜃) pour transformer du repère réel statorique abc vers le repère
dq0 :
8
𝑑 [Ψ𝑠 ]𝑎𝑏𝑐
𝑃(𝜃)[𝑣𝑠 ]𝑎𝑏𝑐 = 𝑅𝑠 𝑃(𝜃 )[𝑖𝑠 ]𝑎𝑏𝑐 + 𝑃(𝜃)
𝑑𝑡
On obtient:
𝑑(𝑃(𝜃)−1 [Ψ𝑠 ]𝑑𝑞0)
[𝑣𝑠 ]𝑑𝑞0 = 𝑅𝑠 [𝑖𝑠 ]𝑑𝑞0 + 𝑃(𝜃)
𝑑𝑡
0 −1 0
𝑑𝑃(𝜃)−1 𝑑𝜃 𝑑𝑃(𝜃)−1 𝑑𝑃(𝜃)−1
(
Avec : 𝑃 𝜃 ) (
=𝑃 𝜃 ) = 𝜔𝑃 𝜃( ) = 𝜔 [1 0 0]
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝜃
0 0 0
Donc :
𝑑[Ψ𝑠 ]𝑑𝑞0
0 −1 0
[𝑣𝑠 ]𝑑𝑞0 = 𝑅𝑠 [𝑖𝑠 ]𝑑𝑞0 + + 𝜔 [1 0 0] [Ψ𝑠 ]𝑑𝑞0 (12)
𝑑𝑡
0 0 0
On multiplie l’éq.(2.b) par 𝑃 (𝜃 − 𝜃𝑟 ) et on refait la même chose pour le rotor, on aura :
𝑑 [Ψ𝑟 ]𝑎𝑏𝑐
𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 )[𝑣𝑟 ]𝑎𝑏𝑐 = 𝑅𝑟 𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 )[𝑖𝑟 ]𝑎𝑏𝑐 + 𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 )
𝑑𝑡
On aura aussi :
𝑑(𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 )−1 [Ψ𝑟 ]𝑑𝑞0 )
[𝑣𝑟 ]𝑑𝑞0 = 𝑅𝑟 [𝑖𝑟 ]𝑑𝑞0 + 𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 )
𝑑𝑡
𝑑𝑃(𝜃−𝜃𝑟 )−1 𝑑(𝜃−𝜃𝑟 ) 𝑑𝑃(𝜃−𝜃𝑟 )−1
𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 ) = 𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 ) =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑(𝜃−𝜃𝑟 )
Avec : 0 −1 0
𝑑𝑃(𝜃−𝜃𝑟 )−1
= (𝜔 − 𝜔𝑟 )𝑃(𝜃 − 𝜃𝑟 ) = (𝜔 − 𝜔𝑟 ) [1 0 0]
𝑑(𝜃−𝜃𝑟 )
0 0 0
Donc :
𝑑[Ψ𝑟 ]𝑑𝑞0
0 −1 0
[𝑣𝑟 ]𝑑𝑞0 = 𝑅𝑟 [𝑖𝑟 ]𝑑𝑞0 + + (𝜔 − 𝜔𝑟 ) [1 0 0] [Ψ𝑟 ]𝑑𝑞0 (13)
𝑑𝑡
0 0 0
En négligeant les composantes homopolaires et à partir les équations (12) et (13), on peut
avoir le modèle de la machine asynchrone triphasée sans l’équation mécanique sous forme d’un
système d’équations (14) par rapport au stator (𝜃 = ∫ 𝜔𝑑𝑡 = 0):
𝑑𝜓
𝑣𝑠𝑑 = 𝑟𝑠 𝑖𝑠𝑑 + 𝑠𝑑
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑠𝑞
𝑣𝑠𝑞 = 𝑟𝑠 𝑖𝑠𝑞 +
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑟𝑑
(14)
𝑣𝑟𝑑 = 𝑟𝑟 𝑖𝑟𝑑 + + 𝜔𝑟 𝜓𝑟𝑞
𝑑𝑡
𝑑𝜓𝑟𝑞
{ 𝑣𝑟𝑞 = 𝑟𝑟 𝑖𝑟𝑞 + 𝑑𝑡
− 𝜔𝑟 𝜓𝑟𝑑
1 1 𝑣𝑠𝑎
𝑣𝑠𝑑 1 − − 𝑣𝑟𝑑
2 2 2
𝑣 0
d. Où [ 𝑣 ] = . [ ] [ 𝑠𝑏 ] : Tensions statoriques; [ 𝑣 ] = [ ] : Tensions rotoriques
𝑠𝑞 3
0
√ 3
−
√ 3
𝑣𝑠𝑐 𝑟𝑞 0
2 2
(Rotor en court-circuit) ; 𝜔𝑟 = 𝑝Ω𝑟 : Vitesses angulaire électrique et mécanique du rotor et
nombre de paires de pôles.
Couple électromagnétique :
9
En multipliant chaque équation du système (14) par 𝑖𝑠𝑑 , 𝑖𝑠𝑞 , 𝑖𝑟𝑑 et 𝑖𝑟𝑞 respectivement, en prenant
la somme et multipliant (3/2) (puisque il y’a pas la conservation de puissance et de couple), on
obtient :
3 𝑑𝜓 𝑑𝜓𝑠𝑞 3 𝑑𝜓 𝑑𝜓𝑟𝑞
2
( 𝑑𝑡𝑠𝑑 𝑖𝑠𝑑 + 𝑑𝑡 𝑖𝑠𝑞 ) + 2 ( 𝑑𝑡𝑟𝑑 𝑖𝑟𝑑 + 𝑑𝑡 𝑖𝑟𝑞 ): Représentent le taux d'échange de l'énergie magnétique
entre les bobines ;
3
𝜔𝑟 (𝑖𝑠𝑞 𝜓𝑠𝑑 − 𝑖𝑠𝑑 𝜓𝑠𝑞 ) : Puissance électromagnétique transformée en puissance mécanique
2
(fonctionnement moteur).
𝑃𝑒𝑚 3𝑝
On obtient (en fonction des grandeurs statoriques) : 𝐶𝑒𝑚 = = (𝑖𝑠𝑞 𝜓𝑠𝑑 − 𝑖𝑠𝑑 𝜓𝑠𝑞 )
Ωr 2
3𝑝 𝐿𝑚
Ou bien (en fonction des courants) : 𝐶𝑒𝑚 = (𝑖𝑠𝑞 𝑖𝑟𝑑 − 𝑖𝑠𝑑 𝑖𝑟𝑞 )
2
3𝑝𝐿𝑚
Ou bien (en fonction des flux) : 𝐶𝑒𝑚 = (𝜓𝑟𝑑 𝜓𝑠𝑞 − 𝜓𝑟𝑞 𝜓𝑠𝑑 )
2𝑝(𝐿𝑠 𝐿𝑟 −𝐿2𝑚 )
Exo4 :
1 1 𝐼𝑚𝑠 cos(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 ) 3 3
1 − − √ 𝐼𝑚𝑠 cos(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 ) √ 𝐼𝑚𝑠 cos(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 )
𝑖𝛼𝑠 2 2𝜋 2 2
& [𝑖 ] = √3 . [ √3 2 2
√3
] [𝐼𝑚𝑠 cos(𝜔𝑠 𝑡 − 3 − 𝜑𝑠 )] = =
𝛽𝑠 0 2 −2 2𝜋 3 𝜋 3
𝐼𝑚𝑠 cos(𝜔𝑠 𝑡 + 3 − 𝜑𝑠 ) √ 𝐼 sin(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 − ) √ 𝐼 sin(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 )
[ 2 𝑚𝑠 2 ] [ 2 𝑚𝑠 ]
A partir des résultats obtenus, on constate qu’on n’a pas des conservations des
amplitudes.
2. Il y a une conservation de puissance entre les deux systèmes
10
1 1
𝑄𝑠 = (𝑣𝑏𝑐 𝑖𝛼𝑠 + 𝑣𝑐𝑎 𝑖𝑏𝑠 + 𝑣𝑎𝑏 𝑖𝑐𝑠 ) = [(𝑣𝑏 − 𝑣𝑐 )𝑖𝛼𝑠 + (𝑣𝑐 − 𝑣𝑎 )𝑖𝑏𝑠 + (𝑣𝑎 − 𝑣𝑏 )𝑖𝑐𝑠 ] =
√3 √3
3
𝑉 𝐼 sin(𝜑𝑠 ) = 3𝑉𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑒𝑓𝑓_𝑠 sin(𝜑𝑠 )
=
2 𝑚 𝑚𝑠
Les puissances (active et réactive) en biphasé
𝑃𝑠 𝑣𝛼𝑠 𝑣𝛽𝑠 𝑖𝛼𝑠 𝑣𝛼𝑠 𝑖𝛼𝑠 + 𝑣𝛽𝑠 𝑖𝛽𝑠 3 cos(𝜔𝑠 𝑡)cos(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 ) + sin(𝜔𝑠 𝑡)sin(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 )
[ ] = [𝑣 ] [
−𝑣𝛼𝑠 𝑖𝛽𝑠 ] = [ ] = 𝑉 𝐼 [ ]
𝑄𝑠 𝛽𝑠 𝑣𝛽𝑠 𝑖𝛼𝑠 − 𝑣𝛼𝑠 𝑖𝛽𝑠 2 𝑚 𝑚𝑠 sin(𝜔𝑠 𝑡)cos(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 ) − cos(𝜔𝑠 𝑡)sin(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜑𝑠 )
3 cos(𝜑𝑠 ) 3𝑉𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑒𝑓𝑓_𝑠 cos(𝜑𝑠 )
𝑉𝑚 𝐼𝑚𝑠 [ = ]=[ ]
2 sin(𝜑𝑠 ) 3𝑉𝑒𝑓𝑓 𝐼𝑒𝑓𝑓_𝑠 sin(𝜑𝑠 )
D’après les résultats obtenus ci-dessus, on constate qu’il y a la conservation des
puissances active et réactive.
𝑖𝑑𝑠 3 𝑠 cos(𝜔 𝑡 − 𝜃 − 𝜑 )
𝑠 𝑖𝑑𝑟 𝑠 3 𝑟 cos((𝜔 − 𝜔 ) 𝑡 − (𝜃 − 𝜃 ) − 𝜑 )
𝑟 𝑟
3. [𝑖 ] = √ 𝐼𝑚𝑠 [ ] & [𝑖 ] = √2 𝐼𝑚𝑟 [ ]
𝑞𝑠 2 sin(𝜔𝑠 𝑡 − 𝜃 − 𝜑𝑠 ) 𝑞𝑟 sin((𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )𝑡 − (𝜃 − 𝜃𝑟 ) − 𝜑𝑟 )
4.
11