La Méthode

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La méthode :

Au sens étymologique, elle est un chemin, une voie, une route, un


cheminement à suivre pour atteindre un but, un objectif, une destination.
Parlant de l’enseignement, elle serait « l’ensemble des principes, des
moyens, des démarches, des règles de l’action éducative ou pédagogique,
en vue d’atteindre le but » Elle est la manière ou la façon de procéder pour
instruire les gens dans les conditions les meilleures et les plus efficaces. Elle
est pour Paul ROUSSELOT « le chemin le plus droit et le plus sûr pour
arriver à découvrir la vérité ou à la communiquer.»

Généralement, la méthode simplifie l’enseignement, elle le rend inutile


dans sa démarche vers l’objectif et le coordonne en ordonnant, agençant
toutes les actions de façon à ce que tout (outil, geste, étapes,…) concourt
au résultat visé.

Les techniques pédagogiques :


Au sens pédagogique, la technique désigne un outil, un support matériel,
un artifice auquel l’étudiant fait recours pour déployer une méthode de
façon à la rendre plus efficace dans ses études et dans son l’apprentissage.
Les techniques sont donc les manières de procéder par lesquelles on met
en œuvre une méthode.

Technique dépend de 2 pilées :


Temps
Condition matérielle

Organisation et gestion du temps en milieu universitaire :


a) Organisation du temps : c'est se donner un pouvoir dans l'organisation de
ses études éviter la passivité se sécuriser en traitant le temps sous l’angle
qualitatif et non quantitatif.
Organiser son temps permet d’améliorer ses habitudes de travail et de
gagner du temps.
b) Gestion du temps : à court, moyen et long terme (journée, semaine,
semestre), de façon réaliste et personnelle, en intégrant toutes les activités
nécessaires à votre équilibre. Ne laissez pas votre temps couler sans savoir
à quoi il passe, fixez-vous des échéances. Repérez vos rythmes de travail et
les moments favorables pour vous. Utilisez les périodes les moins propices
pour des activités intellectuellement moins exigeantes (classement,
relecture des notes).
Etalez votre travail, anticipez, n’attendez pas le dernier moment pour vous
y mettre. Gardez du temps pour vous, pour des activités sportives. Soyez
vigilants sur les activités « chronophages » (TV, coups de téléphone
interminables, trajets inutiles…). Rentabilisez vos trajets (lectures,
transports en commun). Rappelez-vous que l’année universitaire passe très
vite, les semestres durent 12 ou 13 semaines, environ 3 mois et 1/2
NB : Outils: c'est l'ensemble des moyens personnels et professionnels p2
Geste: c'est la procédure que les gens font pour avoir un bon rapport entre
p2
Etapes: c'est le dernier mouvement que le professionnel doit faire.
Apprentissage :
a) Méthode d’apprentissage :
Vous souhaitez développer vos connaissances et compétences mais vous ne savez
pas quelle(s) méthode(s) d’apprentissage choisir ?
Différentes manières d’apprendre s’offrent à vous. En fonction de vos besoins, de
vos objectifs personnels et professionnels, vous pouvez opter pour une forme
d’apprentissage ou combiner plusieurs méthodes.
Chaque méthode d’apprentissage à ses points forts et ses faiblesses. Pour un
même besoin, une méthode conviendra parfaitement et s’imposera presque d’elle-
même, alors que d’autres seront pratiquement exclues.
Au final, votre choix devra porter sur la (les) méthodes(s) qui offre(nt) le plus
d’avantages et les meilleures chances de réussite.
NB :
Connaissances ce sont les modalités d'acquérir une information ,elles sont générales
Compétences ce sont les pouvoirs innés des individus c'est pour cela elles sont individuelles

Mais il faut toujours arriver à :


• Prendre des notes ;
• Résumer ;
• S’appuyer sur le plan ;
• Créer son propre schéma d’organisation de l’information ;
• Attribuer des titres et des sous-titres ;
• Se poser des questions ;
• Construire des images mentales, des schémas et figures accompagnant
l’information verbale.

b) La motivation favorise la concentration :


La qualité et vitesse d’apprentissage varient selon l’intérêt que suscite le cours.
Motivez-vous pour ce que vous allez apprendre. Si la difficulté à se concentrer
concerne tous les cours ou presque, il faut revoir son projet, se poser des
questions sur ce que l’on souhaite vraiment faire, envisager un changement
d’orientation.
c) Méthodes de lecture :
La lecture est l’une des premières habiletés scolaires que l’on développe et
pourtant ce thème demeure l’un des plus prisés par les étudiants qui désirent
améliorer leurs techniques d’étude. En fait, à mesure que les contenus
théoriques se raffinent et que la quantité de lectures à faire augmente, on se
doit d’améliorer nos techniques.
d) Travail d’équipe :
Bien qu’il soit un incontournable de la vie universitaire, rares sont les étudiants
pouvant se vanter d’avoir appris l’art du travail d’équipe en cours d’étude. Il
s’agit pourtant d’une compétence gagnante à acquérir, puisqu’elle est prisée
par les employeurs, peu importe le domaine de formation.

Il faut donc pour réussir :


− Dès les premiers moments de la rencontre d'équipe, prenez un temps pour
définir comment travailler ensemble (modalités des rencontres, attentes de
chacun, ressources, etc.)
− Etablissez l’horaire de vos rencontres pour la session.
− Clarifiez et répartissez les tâches selon les ressources de chacun.
− Bâtissez un plan de travail et référez-vous y régulièrement afin de garder en
tête la cible commune.
− Pour chaque rencontre, faites un ordre du jour et choisissez un animateur.
− Identifiez et parlez des problèmes le plus tôt possible afin d’y apporter des
correctifs.
− Visez l’équilibre entre « tâche et temps »

e) Travaux individuels :
Bon nombre d’étudiants vivent des difficultés à rédiger leurs travaux scolaires ou y
parviennent avec très peu de méthode. Sachez qu’il existe des façons de faire pour
encadrer le processus de rédaction et lui donner son élan. Il faut donc :

• Avant de commencer, assurez-vous de bien comprendre les directives.


• Consultez votre document facultaire concernant les normes de rédaction.
• Faites un plan sommaire du travail comprenant les éléments que vous
désirez couvrir. En définitive, il deviendra la table des matières.
• Travaillez sur l’enchainement logique des idées en dégageant les idées
principales et secondaires.
• Écrivez l’introduction une fois le travail terminé afin d’avoir une idée claire
des thèmes à introduire.
• Ne négligez pas l’importance de la conclusion et assurez-vous de lui réserver
le temps nécessaire.
• Idéalement, laissez reposer le texte quelques jours avant d’en faire la
révision finale.

La mémoire de travail :

1) Qu’est-ce que la mémoire de travail ?

Pour mémoriser de nouvelles connaissances, on a besoin de points de repères


qui leur donnent une signification et de liens logiques : les informations les plus
importantes sont les mieux récupérées et permettent de récupérer ensuite les
informations plus spécifiques.

Le concept de mémoire de travail provient d’un modèle théorique qui explique


la façon dont le cerveau garde de l’information temporairement sans avoir à la
placer dans la mémoire à long terme et décide quels éléments d’information
seront enregistrés dans la mémoire à long terme. La capacité de garder
l’information dans la mémoire de travail est extrêmement importante durant
l’apprentissage de nouveaux concepts. Si les étapes de la division non abrégée
sont enregistrées dans la mémoire à long terme, les étudiants peuvent aussi
avoir à retenir les instructions données par le professeur tout en travaillant à
un sujet de travail universitaire.

La mémoire de travail est similaire à ce que l’on appelle la mémoire à court


terme, mais elle en diffère par des aspects importants. On la définit comme la
faculté de stocker de l’information tout en exécutant d’autres tâches à charge
cognitive élevée. La mémoire de travail compte quatre composantes aux
fonctions distinctes. Trois d’entre elles sont des sous-systèmes, dans lesquels
nous stockons automatiquement et temporairement des informations
auditives et visuelles. Le quatrième système, l’administrateur central, est
différent parce qu’il est stratégique et exige un effort mental.

2) Comment réduire la charge imposée à la mémoire de travail ?

Pour atténuer les difficultés des élèves, on choisit plus souvent d’utiliser des
stratégies pour réduire la charge imposée à la mémoire de travail. Nous
recommandons une méthode à plusieurs étapes que les professionnels de
l’enseignement peuvent utiliser pour aider les étudiants ayant une déficience
de la mémoire de travail.

1. Reconnaître le problème. Rechercher des indices que l’élève a de la


difficulté à garder des idées ou des instructions en tête.
2. Faire une évaluation de la charge cognitive. Par exemple, si vous
constatez que les élèves ont beaucoup d’informations à traiter, vous
pouvez réduire la complexité de la tâche et éliminer le matériel moins
pertinent.
3. Répéter et souligner les éléments d’information importants.
4. Aider l’élève à nommer ses besoins. L’étudiant qui a une faible mémoire
de travail doit arriver à trouver par lui-même les stratégies qui lui sont le
plus aidantes, comme prendre des notes, demander de l’aide, rester
organisé et enregistrer de l’information dans la mémoire à long terme.

3) mémoire sensorielle :
C’est une étape initiale du traitement de l'information à mémoriser. C'est
elle, en quelque sorte, qui ouvre la porte de la mémoire. La durée de la
mémoire sensorielle est très courte. Cette mémoire constitue un passage
obligé pour le stockage dans la mémoire à court terme.
Or les informations sensorielles sont prélevées de manière sélective. Il nous est
d’ailleurs impossible de tout mémoriser. Nous retenons donc les informations
signifiantes, c'est-à-dire uniquement si elles ont attirées notre attention. La
mémoire sensorielle joue un rôle essentiel pour stocker une information.
En fin, elle permet entre autres de procéder à la reconnaissance de former

Le cognitif :
er
1 sens : qui est lier au processus d’acquisition de connaissance.
2éme sens : qui permet la connaissance.

a) Travail cognitif : Il s’agit du besoin d’acquérir un outil de communication de


mieux réguler les émotions d’intégrer des informations pour construire une
connaissance, ou simplement de faire des apprentissages.
On considère généralement que la mémoire de travail appartient à la catégorie
des fonctions exécutives, lesquelles sont responsables de tous les processus
cognitifs impliqués dans la cognition de haut niveau. La cognition de haut
niveau comprend le contrôle de l’attention, l’emploi de stratégies cognitives et
la recherche active dans la mémoire à long terme, entre autres processus.
Les personnes autistes nécessitent une structure hautement spécialisée. Si
plusieurs modèles d’intervention existent et ont contribué à une amélioration
significative de la qualité de vie de ces personnes, nos connaissances sur le
handicap, les atteintes cérébrales de l’autisme et ses effets sur le
développement, nous amènent à élaborer des démarches cliniques toujours
mieux adaptées.
b) L'élaboration d'une stratégie : Elle consiste à réfléchir intensément à
l'information qui doit être retenue ou apprise. Une personne peut utiliser un
organisateur pour établir des liens entre les nouveaux éléments d'information
et les connaissances antérieures sur un sujet. Intégrer l'information plus
profondément favorise naturellement la charge essentielle parce que l'étudiant
consacre plus d'attention et d'énergie au traitement de la nouvelle
information. Il faut donc suivre soit :

■ système de mots-clés qui consiste à associer les objets à mémoriser à des


nombres en visualisant les objets se rapportant à leur nombre respectif. Des
données empiriques confirment l'utilité de cette stratégie. Ce qui aide les
étudiants à traiter l'information avec stratégie, contribue à la promotion et à la
gestion de la charge essentielle.
■ La répétition est une stratégie courante validée empiriquement pour
mémoriser de l'information. Elle consiste en une pratique répartie sur une
période donnée, au cours de laquelle les séances d'une durée variable sont
intercalées de tâches autres.
■ La mémorisation par bloc est une stratégie utilisée pour augmenter la
quantité d'information pouvant être gardée en mémoire. En jumelant ou en
associant des éléments par groupes, on peut mémoriser de plus grandes
quantités d'information.
Problématique et bibliographie scientifique :
Problématique scientifique :
Le dictionnaire Le Petit Robert nous indique que la problématique est l'art, la
science de poser les problèmes. La problématique est un questionnement
aboutissant à un ensemble de problèmes dont les éléments sont liés.
La problématisation est un processus qui permet de passer d'un thème de
recherche général, ou d'une question de départ classiquement qualifiée de
naïve, à des hypothèses de travail précises. Elle procède par étapes
successives d'exploration des possibles (cadres théoriques, aspects de la
question, hypothèses, etc.) elle fait aussi le choix d'options pour
progressivement délimiter le travail à entreprendre.
En fin de démarche, la problématique synthétise et présente le cadre et les
orientations du travail.
a) Formuler une problématique : la problématique formule un écart constaté
entre une situation de départ, insatisfaisante, et une situation d’arrivée,
désirable. Ce doit être un énoncé sous forme de question exigeant une
réponse logique. Et traite d’une relation entre au moins deux variables. Il faut
avoir la possibilité de vérifier la/les relation(s) entre ces variables.

b) La question poser : elle doit être :


− heuristique : elle apporte du nouveau. La moyenne des clients homme
dans une banque est supérieur au clientes femme, n’est pas une
question heuristique.
− testable : on peut la vérifier par l’expérience, par exemple, le nombre des
clients ayant une carte bancaire est parallèle au nombre d’abonnés à
Nouakchott.
− Elle n’est pas ad hoc (circulaire) : on doit la tester indépendamment du
phénomène à expliquer. L’assurance financier est meilleur que les autres
assurances.
c) Rédaction de la problématique :

C’est la première étape de votre recherche, qui compte quatre éléments :

• Problématique
• Méthode et Collecte de données
• Analyse des données
• Interprétation des résultats

Cette étape constitue un court texte qui présente au lecteur votre problème de
recherche.

Un problème de recherche est une question pour laquelle il n'existe actuellement


aucune réponse valable ou pleinement satisfaisante.

Le but de votre recherche consiste donc à trouver une réponse à cette question,
une solution à ce problème.

Cette solution doit être formulée de manière à être soumise à un test empirique,
et donc faire l'objet d'une recherche scientifique.

d) La bonne problématique :
Elle se caractérise ainsi par l’intégration, l’actualisation et l’innovation qu’elle
apporte et suscite en même temps.
D’une manière générale, le point de départ pour dégager la problématique est
le sujet autour duquel s’effectuera une analyse et une discussion.
L’analyse consiste à répertorier tous les aspects du sujet et choisir, en fonction,
une approche pertinente adéquate.
La discussion permet d’éviter l’apparition d’une réponse explicite et immédiate
au sujet. Elle sert ainsi à la fois d’esquive et d’esquisse par la mise en évidence
de la qualité implicite et complexe du thème de recherche.
bibliographie :
a) Qu’est-ce qu’une référence bibliographique ?

La référence bibliographique est une notation simple, codifiée, qui permet de


retrouver facilement, sans ambiguïté, un article de périodique, une thèse, un
ouvrage, un congrès. Ne peuvent donc être utilisés que les documents
accessibles à tous, soit via internet, soit via les bibliothèques, soit via les
éditeurs.

b) comment utiliser les bibliothèques :


Les bibliothèques sont un excellent moyen pour apprendre à développer un
comportement de recherche : savoir utiliser un fichier, consulter des
catalogues, des ouvrages de référence, des bibliographies…

une référence bibliographique il s'agit de :


1. Auteur
2. Titre de l'ouvrage
3. Edition
4. Lieu d’édition
5. Editeur commercial
6. Année de publication
7. Nombre de pages.
Exemple :
GUIMELLI Christian. Structures bancaires. Neuchâtel, France : Delachaux, 1994,
277 p.
1. Auteur : GUIMELLI Christian
2. Titre de l'ouvrage : Structures bancaires
3. Edition : Neuchâtel
4. Lieu d’édition : France
5. Editeur commercial : Delachaux
6. Année de publication : 1994
7. Nombre de pages : 277 p.

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