La Lame Sous Le Printemps
La Lame Sous Le Printemps
La Lame Sous Le Printemps
Il s‘agit ici de démontrer que d’une manière générale, I’Etat en Afrique s’est
conçu sur les modes d’administration des colonies. Qu’il s’agisse des traités et
accords de protectorat ou des contraintes physiques. En effet, la nécessité de
“diviser pour mieux régner” était un atout implacable pour le maintien des
territoires et l’exploitation des colonies en Afrique. C’est en cela qu’avec des
politiques comme le paternalisme, les actions des colons ont eu une Incidence
majeure sur l’organisation des sociétés africaines. En effet, il s’agit d’une
idéologie selon laquelle les Africains seraient considérés comme des enfants à
qui il fallait tout apprendre. Cela implique non seulement un changement
physique mats aussi idéologique et intellectuel. De plus l’administration des
territoires a eu un incident majeur sur les cultures locales ainsi que le
comportement des indigènes ( occupants locaux ). Ainsi donc, l’organisation et la
répartition des territoires a été chamboulée et naquirent des notions de régions,
provinces, de capitales ou encore de métropole. C’est dire a quel point la
géopolitique des Etats occidentaux a eu la mainmise sur le développement le
l’État en Afrique, sur le prisme de l’élément maténel mais aussi formel de I’idée
d’État.
En effet, l’Afrique a toujours été et cela continue jusqu’a nos jours, une entité
politique et sociale sur laquelle le concept de famille est très fortement valorisé.
Cela signifie en outre que la fratrie qui lie les individus au sein des sociétés
africaines doit toujours prévaloir et il ne saurait en être autrement. L’arrivée des
doctrines impérialistes a eu pour conséquence de diviser les locaux non
seulement sur l’idée matérielle ( territoire )mais aussi de priver l’Afrique d’une
certaine autonomie. Il s’agit de ce fait de considerer que les dirigeants locaux
n’avaient plus une influence sur la prise des décisions visant a diriger les
communautés humaines mais aussi les institutions sociales et politiques jadis
présentes sur le sol Africain. La prise des décisions était donc possession de
l’entité colonisatrice et avait force obligatoire d’exécution par les occupants
locaux. Le nationalisme apparait donc comme I’idée selon laquelle les sociétés
africaines, désireuses de retrouver leur honneur d’antan, ont pris tous les
moyens nécessaires pour se libérer de la colonisation, et autant dire que
“l’occasion fait le larron” , la seconde guerre mondiale a fortement affecté
I’équilibre des métropoles occidentales , ce qui fut une aubaine pour les
nationalistes africains. C’est ainsi que sur de nombreuses resistances parmi
lesquelles El Hadj Omar, Samori Touré, Behanzin ou encore Amadou Cheikou en
Afrique en général et Duala Manga Bell, Martin Paul Samba ou encore Rudolf Um
Nyobe au Cameroun en particulier, ces résistances ont eu une forte impression
sur le développement matériel de l’État et la libération des territoires. Sur le plan
formel, cela a eu pour conséquence : I’iIndépendance des Etats et la
reconnaissances des Etats Africans sur le plan international en tant qu’entité
Autonome et Souveraine . Et il va de soi qui cela continue de laisser une
empreinte sur la structuration politique des Etats en Afrique Jusqu’a nos jours
IV-CONCLUSION