Sponsoring Sportif Ouvrage

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Economie du Sport et perspectives du sponsoring sportif en Cte dIvoire

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Economie du Sport et perspectives du sponsoring sportif en Cte dIvoire

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

A. DEFINITION DES CONCEPTS I. LE SPORT

1. Historique 2. Dfinition 3. Sport et socit II. LE SPONSORING

1. Historique 2. Dfinition 3. Champ dapplication III. SPORT ET SPONSORING

1. Historique. 2. Le sport, un puissant mdia 3. Les conditions dun bon sponsoring 3.1 La matrise des plans dactions avrs 3.1.1. Des objectifs de marque a. La construction et/ ou la transmission dune image de marque. b. La valorisation du produit et la mise en valeur de son savoir faire. c. Lanimation du rseau de vente et la promotion des ventes 3.1.2. Des objectifs de firme a. Laccroissement de la notorit b. Lenrichissement de son image institutionnelle c. La fdration de son personnel 3.2. La connaissance de la valeur de chaque sport 3.3. Loption dun choix objectif 4. Les formes de sponsoring sportif 4.1 La nature du soutien 4.2 Le mode de parrainage 4.3 La mise en valeur de lopration 4.3.1. Les techniques de communication a. Les relations presse ou la matrise de lopration b. Les relations publiques : crer un climat favorable c. Publicit et promotion : simposer auprs du public d. La communication interne : mobiliser les salaris

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B. ECONOMIE DU SPORT ET INCIDENCE PUBLICITAIRE

I. 1. 2. 3. 4. 5. 6.

LES COMPOSANTES ECONOMIQUES PRINCIPALES Le sport comme consommation des mnages Le sport comme bien national Le sport comme bien international Le sport comme activit marchande et non marchande Le sport comme activit productive Le sport comme activit structurante dun territoire

II. LA SPECIFICITE DE LECONOMIE DU SPORT 1. Le monopole tutlaire et marchand de lorganisation 2. Lincertitude, facteur de rentabilit 3. Limportance de la tlvision dans lconomie du sport professionnel 4. Sport et technologie 5. Le sport, vecteur de communication dominant III.FINANCEMENT DU SPORT 1. Cas de la France 1.1. Le financement public 1.1.1. Les collectivits locales a. Les communes b. Les dpartements c. Les rgions 1.1.2. La contribution de lEtat a. Organisation institutionnelle et niveau de contribution b. Les comptes spciaux 1.2. Le financement priv 1.2.1. Les mdias 1.2.2. Les entreprises 1.2.3. Les mnages 2. Financement des grands clubs 2.1. Les charges 2.2. Les ressources IV. REMUNERATION DES SPORTIFS ET INCIDENCE PUBLICITAIRE

C. SPORT ET SPONSORING EN COTE DIVOIRE I. PRESENTATION DU CONTEXTE DORGANISATION

II. LE FINANCEMENT DU SPORT EN COTE DIVOIRE III. ETATS GENERAUX DU SPORT EN COTE DIVOIRE : VOLONTE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE SPORTIVE IV. PLAN STRATEGIQUE TRIENNAL DU DEVELOPPEMENT DU SPORT ET DES LOISIRS
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V.

SPONSORING DES COMPETITIONS : CAS ANALYTIQUE DE 3 FEDERATIONS

1. Cas de la fdration ivoirienne de football (FIF) 2. Cas de la fdration ivoirienne de basket-ball ( FIBB) 3. Cas de la fdration ivoirienne de cyclisme (FIC) 4. Cas dune vitrine sportive fort potentiel de sponsoring : lASEC MIMOSAS 4.1. La professionnalisation 4.2. La formation 4.3. Lorganisation des supporters VI. SPONSORING COMME MANIFESTATION STRATEGIQUE DES ENTREPRISES EN COTE DIVOIRE

1. Cas de ICC CRAVEN 2. Cas de TELECEL 3. Cas de SIM 4. Cas de COCA COLA VII. OBSTACLES AUX OPERATIONS DE SPONSORING EN COTE DIVOIRE

1. Au niveau des fdrations et associations sportives 2. Au niveau des autorits publiques 3. Au niveau des entreprises 4. Au niveau des mdias D. RECOMMANDATIONS POUR UN SPONSORING VERITABLE EN COTE I. II. III. IV. V. LE MANAGEMENT RIGOUREUX LA QUALITE DES COMPETITIONS LA VALEUR DE LAUDIENCE LE ROLE PRIMORDIAL DE LA TELEVISION LE ROLE DES STRUCTURES SPECIALISEES

CONCLUSION

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INTRODUCTION Le sport : enjeu dun management total en Afrique. Tel est le chantier auquel nous voulons contribuer raliser. A ce propos, nous avons ax nos travaux autour du sponsoring qui tort ou raison serait un facteur important du dveloppement du sport en Cte dIvoire. Activit laquelle nous accordons toute une valeur de domaine dactivit stratgique et aussi de phnomne social, politique et conomique. Le sport, au-del de la simple activit physique rcrative et/ou comptitive saccommode aujourdhui des rgles de lart de gestion. Pour tout dire lre du loisir simple a laiss place aux aires de jeu valeur ajoute. Valeur ajoute politique, valeur ajoute conomique, valeur ajoute sociale. Ce constat est une lapalissade dans les pays dvelopps. Dailleurs les business angels sportifs affirment en substance que, Le sport est un phnomne trop srieux pour tre confi aux seuls acteurs de cette activit. En Afrique, en Cte dIvoire, la rationalisation de la gestion du sport est lente venir. Est-ce pour cause de dveloppement global, dinadquation des ressources humaines pour ce secteur dactivits, de laxisme Toujours est-il que le financement des activits sportives ne rpondrait pas des critres objectifs. Le sponsoring dune discipline ou dun club serait la rsultante dun lobbying efficace de certains privilgis ou relverait des choix sous forme de la danseuse du prsident cest-dire de la volont personnelle et pas justifie stratgiquement pour un dirigeant dentreprise daider une discipline quil affectionne. En fait, nous sommes ici lanalyse de la pratique sportive, aussi vieille que lhumanit, sous un angle conomique, marketing et stratgique, plus prcisment de sa valeur mdiatique. Aussi dans un souci dtude et recherche apprciable, nous allons essayer didentifier les lments essentiels pour un sponsoring pertinent, de cerner le caractre entrepreneurial des organisations sportives et suggrer les ajustements possibles (pour dvelopper la pratique de cette discipline); de mesurer limpact du sport comme canal de communication en Afrique et enfin de rvler les perspectives et voies dappoint pour des actions cohrentes et objectives. Il va sans dire que nous partons dune approche universelle pour arriver une adaptation environnementale avec une lucarne sur lconomie du sport.

A - DEFINITION DES CONCEPTS

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I.

LE SPORT 1 - Historique

Lhistoire du sport est intimement lie lhistoire de lhumanit. En effet, lorigine les techniques corporelles (sport) remonterait au processus de production, de reproduction de la vie matrielle et aussi de principe de survie. Ainsi, les exercices physiques se caractrisent par leur valeur de prparation la guerre et de configuration de la socit en castes (sociologie politique du sport) Par ailleurs, une autre norme spirituelle a favoris sa vulgarisation : En Grce antique, en Olympie, vers 884 avant JC (776 avant JC pour dautres chercheurs), les jeux institus avaient pour but de prouver la soumission aux dieux et aux demi-dieux afin de jouir de leur onction fondamentale pour un rayonnement social. Telle est la vertu que Pierre de Coubertin (1863-1937), prcurseur des Jeux Olympiques essaya tant bien que mal de prner pour les Jeux Olympiques des temps modernes (premiers jeux modernes le 6 avril 1892). Ces temps modernes ont consacr le sport moderne en Angleterre, au XVIII sicle, re de la rvolution industrielle. Laristocratie encouragea les jeux par des rcompenses. Et la caractristique nouvelle de ce sport est la poursuite du record, lintrt majeur pour la vitesse, lobsession du mesurable. Les sports principaux lorigine sont lquitation, le golf, la course pied, le football Linstitutionnalisation de cette activit est lie au dveloppement de lre capitaliste de production. Les facteurs de dveloppement mondial de ce phnomne sont par ailleurs bass sur le dveloppement des temps libres et des loisirs : situation admise et entretenue par les socits des temps modernes. la mondialisation des changes par les transports et les moyens de communication de masse. De ce fait, le sport apparat comme une marchandise par excellence sur le march des changes La rvolution scientifique et technique facilitant laccs tous les sports. Aussi, il apparat une dmarcation entre la vision du sport grec inscrit dans un rituel culturel, organique, et religieux et le sport moderne peru comme une machine de rendement qui illustre bien le progrs physique et industriel. 2. Dfinition Lapproche de dfinition du Sport est aussi volutive que le phnomne lui mme. Vu la pluralit de dfinitions, nous allons nous allons essayer de circonscrire ce fait social par des approches significatives notre sens. En partant de lolympisme grec, indice historique du sport, nous dirons avec Pierre de Coubertin que Le sport est le culte volontaire et habituel de leffort musculaire intensif, appuy sur le dsir de progrs et pouvant aller jusquau risque (sociologie politique du sport), dans le sens dune dvotion, dune ontologie mythique. Cette approche spirituelle est assez innocente pour mieux cerner la ralit de cette activit. Les temps modernes consacrent le sport un systme institutionnalis de pratiques comptitives dominance physique dlimite, codifie, rgle conventionnellement dont

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lobjectif avou est sur la base dune comparaison de performances dexploits de dmonstration, de prestations physiques, de dsigner le meilleur concurrent (champion) ou denregistrer la meilleure performance ( record) Une troisime approche lassimile Tout genre dexercice ou activit physique ayant pour but la ralisation dune performance et dont lexcution repose essentiellement sur lide de lutte contre un lment dfini, une distance, une dure, un obstacle, un animal, et par extension soi mme. Dans le souci de donner lorientation recherche ici, nous dirons que le sport se rsume toute activit principalement physique base sur une comptition valorisable ou valorise. 3 .Sport et socit Le caractre social du sport se traduit par son imbrication dans toutes les couches de la socit et mme au service de la raison dtat . Cest le creuset de toutes les expressions humaines tant sociologiques, conomiques que marketing. Cela est illustr dans tous les Etats du monde o le sport est utilis des fins idologiques, culturelles et comme une manifestation de la puissance conomique. Mieux, les joutes sportives sont les moments les plus intenses de cohsion nationale, dmotions globales et de joies partages. A titre dillustration, les enjeux de participation aux Jeux Olympiques ou la coupe du monde de football, sont mobilisateurs de toutes les ressources dun pays. Et la motivation mme dans la pratique des activits quotidiennes des hommes est li indirectement (performances sportives des quipes fanions) ou directement (sport de masse) cet ora du sport Sur lchiquier mondial, lex URSS et ses satellites (Europe de lEst, Cuba, Chine) travers leur performance sportive pendant la guerre froide, dmontraient par l les valeurs de leur systme politique aux yeux des capitalistes. Et des pays comme le Cameroun, la France, lAustralie se sont fait une notorit grce au sport avec des rpercussions sur leur dveloppement conomique et social.

II.

LE SPONSORING

1. Historique Les entreprises dans leur souci de dpasser leur mission principal (qui est de raliser des gains financiers) et de prouver leur caractre social, culturel et humanitaire afin de mettre en lumire linsertion de leur firme dans son environnement pensent retrouver travers le sponsoring un rel champ dexpression. Le parrainage (mcnat, sponsoring) aurait son origine dans la Grce antique et pratiqu par les Grecs et les Egyptiens. Il tait : - sportif (les athltes victorieux des jeux en Olympie taient pris en charge par leur cit) - culturel (Gaus Celnius Maecenas, conseiller de lempereur Auguste fut au 1er sicle avant JC un grand protecteur des arts et des lettres, et recommandait des actions daide ces rois ; origine du terme mcnat) Pour les temps modernes, en Grande Bretagne, avec la rvolution, les entreprises sassocient dj des vnements pour profiter des chaleurs motionnelles fortes. Et partir des annes 1960, avec la saturation des crans publicitaires, le parrainage devient un usage dtourne mais efficace. 2. Dfinition
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Le sponsoring ou parrainage sintgre dans le contexte global de la communication vnementielle. Il sinscrit dans les moyens de communication dits hors mdia (mme si la valeur de mdia sest illustre de nos jours. Voir plus loin) Le parrainage regroupe les actions de mcnat et de sponsoring (qui par abus de langage est appel parrainage) Pour rappel, le mcnat est un soutien (matriel, financier, moral) apport sans contrepartie directe court terme, mais plutt moyen et long terme. La diffrence essentielle est que le sponsoring est commercial et marketing (rentabilit exige) alors que le mcnat est social, institutionnel Le sponsoring est donc un soutien (matriel, financier, moral) une action de media marketing susceptible de faire bnficier moyen terme des retombes objectives (notorit, image de marque, motivation interne, relation publique, promotion distribution) De faon plus technique, nous dirons que le sponsoring tire son essence de la rentabilisation assez perceptible des actions menes sur un vnement capitalisable en terme daudience, de ralisation dun objectif marketing management et par ricochet de chiffre daffaires. 3. Champ dapplication Le sponsoring, la lumire de ses pratiques sidentifie au sport en raison des rsultats prouvs et dune quasi institution autour de cette activit En ralit, le sponsoring nest pas que sportif Il peut tre culturel (cas des sponsorings des spectacles) cinmatographique, humanitaire, cologique, spirituel Une tude rcapitulative de lenvironnement franais illustre bien la varit des secteurs dactivit qui font office de champ dactions de parrainage. TABLEAU INDICATIF DES PARRAINAGES PAR SECTEUR EN France Dans domaine envisagezvous de le pratiquez dans lavenir 58% 55% Sport 47% 44% Culture 40% 37% Social humanitaire 21% 30% Programmes audiovisuels 31% 26% Education- formation 37% 19% Environnement 17% 17% Patrimoine 17% 13% Sciences et techniques 13% 10% Exploit aventure Source : enqute des annonceurs septembre 1992 rsultats collects auprs de 335 entreprises in Le Monde, 5 janvier 1992 En Cte dIvoire, dfaut davoir une enqute professionnelle, de faon empirique, nous remarquons que les secteurs les plus priss sont du domaine de la culture (musique, concours de beaut, thtre) du sport, des nouvelles technologies de linformation et de la communication. Secteur de parrainage pratique du Dans quels domaines pratiquez-vous le parrainage

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En gros, il faut retenir que le parrainage est plus dvelopp dans les domaines sportifs et artistiques.

III.

SPORT ET SPONSORING

1. Historique Les jeux romains et leur exploitation comme outil de commerce existaient alors mme que la plupart des spectateurs ne savaient ni lire ni crire. Csar sest fait ainsi donc, une belle publicit et a gagn les votes en finanant un combat de gladiateurs en 65 avant JC et tait conscient des retombes que cela lui procurerait avant dorganiser lvnement. Laide motive par des raisons commerciales est un phnomne relativement rcent, apparu vers le milieu du XIX sicle. En 1861, la firme britannique de restauration spiers and pond a sponsoris la premire tourne de lquipe britannique de cricket en Australie, soctroyant un retour sur investissement de 11000 sterling (www.islfrance.fr) Au XX sicle, les exemples de sponsoring de grandes compagnies ont foisonn autant en Europe, en Amrique, en Asie quen Afrique. Dans les annes 60, les manufacturiers du tabac, confronts la restriction de supports classiques de promotion ont considrs le sponsoring sportif comme une opportunit. Avec les annes 70, les entreprises dautres secteurs ont commenc exprimenter les bnfices de notorit et dimage de ce mdia. 2. Le sport, un mdia puissant Jean Claude DARMON affirme que le sport en tant que mdia est le seul support qui entretient avec son audience une aussi forte relation motionnelle et affective . Ce qui fait de lui un vecteur de communication, sans quivalent pour les marques. Cette maxime trouve sa justification dans lexprience des entreprises qui y ont fait leur credo avec des rsultats loquents. En fait, la communication sur le sport sapparente au sponsoring considr comme un outil de hors mdia. Mais la ralit des faits nous conforte dans sa transposition mdiatique. Le sport est un mdia vivant, considr comme le 3 mdia marketing en raison de ses effets dimage, de la notorit acquise, de limpact et du retour sur investissement. Aujourdhui, le march mondial du sponsoring connat une progression constante. La tendance de linvestissement des entreprises dans cette voie est assez vocatrice. TENDANCES DE LINVESTISSEMENT EN SPONSORING Anne 1990 Investissement en 7,700 millions de $ Source : www.islfrance.fr 1991 8,300 1992 9,400 1993 10,800 1994 13,020 1995 15,100 1996 16,570

A ce jour, le march mondial du sponsoring est estim 1000 milliards de FF (cf www.sport.fr) En outre, des tudes montrent que les consommateurs apprcient le sponsoring et quil peut faire prfrer une entreprise ou un produit Mieux, une autre tude comparative entre le taux de mmorisation de la publicit classique et du sponsoring est encore illustrative :
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Le taux de mmorisation du sponsoring oscille autour de 40% alors que pour la publicit classique est denviron 15%.( source RSL) Ce qui fait du sport le seul moyen capable de toucher des audiences aussi larges et htrognes qui se souviennent longtemps de latmosphre et des dtails des vnements. Laudience du sport est constitue des spectateurs et des tlspectateurs. A preuve, pour la finale de la coupe du monde 1998, laudience cumule se chiffre 40 milliards de tlspectateurs. La puissance du mdia sport se rvle aussi travers la diversit dactions possibles : sponsoring sur les maillots, les vtements sportifs, la mise en place de panneaux publicitaires dans lenceinte des comptitions (affichage), lorganisation des relations publiques, la vente des droits de retransmissions, la commercialisation de spots publicitairesCeci prouvant sa valeur de mix-mdia. Dailleurs certaines entreprises nont que des budgets pour le sport (surtout pour le football) : cas en Belgique En outre, un bon sponsoring doit tenir compte de certains paramtres comme : le budget, la discipline et le secteur dactivit. 3. Les conditions dun bon sponsoring Fondamentalement, le sponsoring sportif repose sur une mthodologie dactions pour prouver son efficacit. Il faut donc connatre ses tenants et ses aboutissants. Nous dirons ainsi que pour russir une action de sponsoring, il faut allier trois facteurs essentiels qui sont : 3.1 La matrise des plans dactions avrs Il sagit de matriser ltendue des actions oprationnelles possibles qui dnotent des stratgies densemble des entreprises. En clair, il faut se demander quelle est la dclinaison stratgique plausible sur le sport et quels rsultats certains doit-elle aboutir ? Dans la pratique, il est reconnu que le sport est un support qui permet dprouver des plans de communication globale travers des actions mdia et hors mdia Et ces plans dactions poursuivent en gnral deux ordres dobjectifs : 3.1.1 Des objectifs de marque

Il sagit de la recherche dune amlioration ou dun dveloppement de produit et de ses retombes commerciaux Cela se traduit par : a. La cration dune image de marque et/ou la transmission des images de la marque : Ici, cest la recherche dun positionnement de la marque dans lesprit des adeptes sportifs travers le contexte particulier, affectif et vivant. Les valeurs recherches sont la jeunesse, la puissance, le dynamisme ;la manifestation de la stratgie de base et la diffrenciation sur les marchs saturs, diffrenciation exprim par limage et non par le produit : cas SIM avec MIMOS SIFCOM, DUNHILL sponsor des comptitions huppes ALFRED DUNHILL CUP DE GOLF ET LA QUEEN CUP ; SUN VALLEY , sponsor des sports de glisse se rvle ainsi aux adolescents adeptes du ski.

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b. La valorisation du produit et la mise en valeur de son savoir-faire Le plus important, cest de pratiquer un sponsoring de la preuve (expriment pour la premire fois par Michelin en 1891, qui a fait connatre ses pneumatiques par un ancien champion cycliste, Charles TERRONT) Le sponsoring est donc un banc dessai du produit et de la mise en exergue du savoir faire et de la vertu de lentreprise. Ainsi, travers les jeux et les comptitions, lentreprise russira affirmer ces partenaires consommateurs et fournisseurssa comptence et la qualit de ses produits ou des services. Cas de FUJI qui tire les photos du tournoi Roland Garros (valorise 2,5 millions de FF). PROLOGUE SOFTWARE prend en charge de A Z linformatique de la comptition de cross FIGARO (valeur de 280 000 FF) c. Lanimation du rseau de vente et la promotion des ventes Le sponsoring est un excellent prtexte pour susciter des oprations de PLV (Promotion sur Lieu de Vente), de merchandising ; de motivation des rseaux de vente( force de vente et distributeurs) . La tche de la force de vente se facilite par ricochet et leurs argumentations senrichissent de donnes extra commerciales dcisives Cas de ADIDAS coupe du monde 1998 , PEPSI et lquipe de France de rugby 3.1.2 Des objectifs de firme

Ces objectifs sont ceux lis lobligation pour une entreprise de prouver sa citoyennet, son attachement la qualit de vie des citoyens et lenvironnement. Ces objectifs se traduisent par : a. Laccroissement de la notorit Le sport comme nous le disions dj, est le mdia de lmotion. Dans ce sens, la citoyennet recherche dans la ligne de notorit se construit par la capacit de lentreprise faire parler delle au maximum grce une discipline daudience qualitatif et quantitatif. A travers une action, le sponsor a lopportunit dattirer en mme temps un grand public et un public cibl (leader dopinion, prescripteurs) de crer une relation extra commerciale et donc de gagner en point de notorit. Si la publicit tl est le principal vecteur de notorit, le sponsoring grce aux retransmissions tl est une voie moins coteuse et trs efficace : Cas ERICSSON qui, grce son sponsoring sur lOlympique de Marseille (saison 19981999) a vu sa notorit spontane passe de 1 10% parmi les adeptes du football. En plus, comparativement, la publicit tl, le nom dERICSSON est apparu 5 h35 mn au total de juillet 1998 janvier 1999 temps qui en plus classique aurait cot 5 fois plus cher Cependant, il est ncessaire de rester sponsor pendant au moins 3 ans afin de bnficier effectivement des retombes sus mentionnes

b. Lenrichissement de son image institutionnelle La valeur morale de lentreprise qui se dvoile ici permet de montrer aux yeux de la socit civile que sans lentreprise, elle ne peut se rjouir
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Limage institutionnelle peut se traduire en : Valorisation, intrt particulier assez proche des proccupations immdiates : (AWA sponsorisant les comptitions de lathltisme, NIDO pour lOISSU..), Intgration dans le tissu socio gographique (PEUGEOT sponsor de Sochaux, BAYER sponsor de LEVERKUSEN)). Rhabilitation pour des entreprises dont le mtier semble moins sain pour la population et la nature (ICC CRAVEN cigarettier sponsor des comptitions de la FIF, CARLSBERG alcool anglaise sponsor de Liverpool) Rajeunissement pour une entreprise en mutation (CECP sponsor tour cycliste) Inflchissement pour une entreprise qu cherche effacer ses clichs ngatifs (FESTINA au tour de France)

c. La fdration de son personnel le sport le russit si bien par lappropriation que se fait tout le personnel dune opration de sponsoring crant ainsi une cohsion interne. Au pralable, cette action doit tre admise et accepte par tous Cas de CRAVEN avec la FIF 3.2 La connaissance de la valeur de chaque sport Comme un produit, chaque discipline sportive a ses caractristiques qui lui confrent une particularit. Les critres dvaluation des sports sont laudience (en nombre de pratiquants que dadeptes), la spcificit de la comptition, les conditions dorganisation, les contraintes. Laudience se compose en une audience directe et indirecte Le Football par exemple, est le sport le plus pratiqu au monde (240 millions selon une tude FIFA www.sport.fr) et aussi avec le plus mdiatis avec un taux daudience pour les grandes comptitions qui se chiffre au moins 30 milliards. La composante de son audience est plus masculine que fminine avec pour cur de cible la population active. Il connat une organisation internationale influenant celles nationales avec des efforts permanents de rationalisation. En Cte dIvoire, cest le sport roi, qui relativement attire le plus de monde mme si lorganisation reste perfectible Le Basket-ball est plus dvelopp aux USA, avec une organisation trs professionnelle depuis la formation spcifique travers les universits sportives avec les ligues affrentes comme la NCAA. La prminence dune league major (NBA cre en 1942) matrialise le dveloppement de ce sport travers des systmes de franchises soumises des conditions financires et logistiques. Cette qualit dorganisation se rpercutent sur laudience des comptitions avec la cl une grande audience pendant tout la dure des comptitions (rfrence faite aux finales Play-off NBA de 2001 LOS ANGELES LAKERS # PHILADELPHIE SIXERS) Cela contribuant son expansion internationale. Les sports individuels comme le golf, le tennis, la natation obissent aussi la mme logique dorganisation des disciplines en gnral. La spcificit vient en gnral de son ciblage haut de gamme de la population La boxe, les arts martiaux, le sport boule sont aussi porteurs de valeurs spcifiques.

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Il existe aussi des sports continentaux comme le hockey sur glace et sur gazon), le football amricain, le base-ball (Amrique du Nord), le ski, le sumo (Japon)qui rpondront des stratgies de sponsoring rgionaux. Connatre la valeur de chaque sport revient savoir adapter un sport sa stratgie globale. Ce qui voudra dire quune entreprise qui recherche des valeurs de prestige ira sur le golf et le tennis que sur le football, de mme quune autre qui veut faire connatre ses produits et qui est sur un march de grande consommation prfre le football, lathltisme que le tir larc par exemple. 3.3 Loption dun choix objectif Le choix est donc guid par la stratgie, les moyens et les contraintes. Le parrainage est une question de logique, do priori la ncessit danalyse diagnostic de la nature et de la vocation de lentreprise, de ses objectifs et de son image En effet, elle sappuie sur une rflexion stratgique enrichie par ces quelques questions ci : Quels sont les objectifs poursuivis ? Quelles sont les cibles atteindre ? Quelles les liens possibles avec les autres pans de communications de lentreprise Quelle est lenveloppe budgtaire ? Que fait la concurrence ? Ainsi, le futur parrain saura sadapter au parrainage en conformit avec elle en sinspirant de la fable de la grenouille et du buf (la grenouille ne pourra jamais se faire aussi grosse que la buf) Ceci pour viter deux risques : - Ne pas avoir les moyens de suivre - Seffacer derrire le prestige propre de la manifestation ou derrire de plus grands parrains. Par ailleurs, dans la mme logique de choix optimal, lentreprise doit prendre son temps pour mener son action de parrainage et la faire transparatre sur dautres oprations. Son efficacit se manifestera dans la dure do une certaine clairvoyance. Cest le cas de la banque franaise BNP sponsor de ROLAND GARROS depuis 1925 et de ICC CRAVEN avec la FIF depuis 1985 Le choix objectif peut aussi se manifester par une intervention plurielle mais cohrente: par exemple, poursuivre harmonieusement plusieurs objectifs : Image de marque, positionnement, audience prcise, image institutionnelle : Cas PEUGEOT en France dans le tennis pour son image, public large, sa mdiatisation ; le golf pour son public restreint haut de gamme ; le football pour son audience masculine et un ancrage local SIM en Cte dIvoire (cyclisme pour son public rgional, football pour son audience large, le basket pour son segment jeune et branch) 4. Les formes de sponsoring sportif Le parrainage sportif vu la densit des oprations qui le dtermine tend avoir des spcificits. Les diffrentes oprations classiques qui se pratiquent sont le sponsoring, laffichage, lvnementiel (relation publique, les retransmissions tl). En nous rfrant la vision de lentreprise, nous allons analyser les oprations de communication sur le sport sous 4 angles :

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4.1 La nature du soutien Elle peut tre : - Logistique : fournir lquipement ncessaire la pratique dune manifestation - professionnel : mettre ses produits, sa logistique, son savoir faire au service dune manifestation - technologique : apport technologique loptimisation dune comptition - financier : financer un sportif, une comptition 4.2 Le mode de parrainage : Cela se traduit par la libert accorde lentreprise pour soutenir une opration sportive. Ce peut-tre : - Le parrainage cration (il sagit de piloter de bout en bout une opration sportive. Ce que redoute les entreprises pour deux raisons : le choix difficile du projet et lincertitude de rsultat) - Le parrainage de diffusion cest--dire se greffer des oprations aux retombes assures - Le parrainage associ il sagit du co sponsoring participation de plusieurs entreprises pour soutenir une mme opration. Toujours est-il quau del de trois ou quatre sponsors, les messages se chevauchent et lensemble devient confus, lorganisation difficile. Aussi, il est prfrable dassocier des entreprises complmentaires (produits, cibles, stratgies) que des concurrentes Le sport nest pas toujours aurol de succs do le sponsor peut en ptir. Il faut donc ce dernier prvoir une riposte communicationnelle en cas de catastrophe comme lavait prvu ADIDAS au cas o la France ne remportait pas la coupe du monde. Cest pourquoi la tendance est sponsoriser les comptitions plutt que les clubs (cela na pas empch que le cyclisme europen soit clabouss par les cas de dopage) Aujourdhui, les meilleurs sponsorings ne sont pas les plus spectaculaires. Tout est li aux choix de lvnement, au budget, la mise en valeur de lopration. Le choix de lvnement repose sur lopportunit et la qualit. Un parrainage pertinent est une opration qui allie association crdible (relation entre une entreprise et un domaine choisi), investissement efficace (en terme de public cible touch) et une intervention dterminante (se montrer indispensable et susciter lmotion : par exemple, lier son nom lvnement, tre vu l o la passion est forte) Cet vnement sera de qualit par la capacit du sponsor limiter les risques (insister et suivre la qualit dorganisation) et enfin adapter son budget car il y a des oprations pour toutes les bourses.

4.3 La mise en valeur de lopration Les actions de sponsoring doivent imprativement tre accompagnes dun faire savoir qui permet lentreprise de se faire voir, se faire entendre au mieux afin de capitaliser sur son opration.

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Il est ainsi avr que 3 franc investit en parrainage doit saccompagner de 1 franc faire connatre lvnement Il est donc important dorganiser la mise en valeur qui permet de dcupler laudience de lentreprise et d accrotre le capital sympathie Ainsi, comme le constatait le responsable sponsoring dELF AQUITAINE quand vous ne dites pas qui vous tes, les autres se chargent de dire ce que vous ntes pas Donc, il ne faut en aucun cas ngliger cette communication sur lvnement (avant, pendant et aprs) 4..3.1 Les techniques de communication Lentreprise peut communiquer via 4 techniques : les relations presses, les relations publiques, les campagnes publicitaires, la communication interne. a. Les relations presse ou la matrise de lopration Cest l que le parrainage a tout son sens de mnage trois : lentreprise, lvnement, les mdias En effet, la manifestation a toute sa valeur qu travers une bonne campagne mdiatique. Le parrain sen trouvera valoris grce lcho majeur qui doit lui tre favorable Le parrain doit sefforcer de veiller la couverture mdia tout en vitant de confier cela aux organisateurs Pour que limage diffuse par la presse soit la meilleure possible, quatre lments doivent tre associs : - Une information de qualit (en terme de dlai, forme, contenu) - Un plan dinformations (presse book : planning des vnements importants, emploi du temps du service de presse, fichier des journalistes, liste des supports et des missions traiter) - Des interlocuteurs valables, disponibles et bien informs, constituant une bonne courroie de transmission - Une logistique efficace : actualiser les fichiers journalistes, dossiers de presse, procdure de traitement rapide des demandes, logistiques de travail sur lieu de la manifestation (systme de tlphone, fax, photocopie), pouvoir suivre en permanence ltat de la presse b. Les relations publiques : crer un climat favorable Les relations publiques permettent dentrer en contact direct avec des publics pralablement dfinis et de crer un climat favorable autour de la marque ou de lentreprise Elles se manifestent diversement en organisation de djeuner, de cocktails, de villages de sponsor A travers cette varit originale de relations tisses avec partenaires, clients, presse, sportive, l'entreprise capitalise au mieux sur l'vnement (village ADIDAS, NIKE pendant la coupe du monde...) c. Publicit et promotion : simposer auprs du public Lopration de parrainage est un bon prtexte, un bon axe pour dvelopper des campagnes publicitaires et promotionnelles Lusage de la publicit est en gnral graduel travers La signature de lvnement : mention de lentreprise sur catalogue et programme, marquage du logo sur divers supports (billets, autocollants) La mise en scne sur le lieu de lvnement (annonces sonores, panneaux, banderoles, majorettes, jeux)
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Les campagnes dans les mdias

d. La communication interne : mobiliser les salaris Le parrainage permet de renforcer le sentiment dappartenance du personnel lentreprise, de crer un consensus sur un autre terrain que celui de lactivit professionnelle Parrainer un vnement sportif est un bon alibi pour crer une cohsion interne et rattacher tout le personnel aux valeurs propres de lentreprise. Cependant, le succs interne du parrainage est li au niveau dinformations des salaris et leur intgration au projet. Aussi, faut-il les convaincre, les impliquer et faire participer au choix et au montage des oprations : Informer sur cet investissement insolite , sur ses modalits, ses retombes Prvoir une manifestation exceptionnelle sur le lieu et pendant les horaires de travail Organiser un suivi interne de lopration Inviter les salaris sur les lieux de laction Monter en parallle un programme dinitiation pour les nophytes Offrir comme cadeaux de fin danne un livre souvenir tmoignant des exploits de lentreprise dans son rle de sponsor (en offrir aux plus proches interlocuteurs : fournisseurs, principaux clients)

Le succs dune opration de sponsoring se dtermine travers une procdure de contrle. Cest un investissement dont on attend des retombes do limportance du bilan Les critres de russite se traduisent par lvaluation des retombes sous trois aspects : Les objectifs initiaux : la cible vise, leffet spcifique recherch, le message transmettre, le niveau de performance dsirtout cela est- il la hauteur des esprances dorigine ? Dans le temps pendant quelle dure les efforts de laction se font-ils sentir ? Dans lespace : jusquo vont-ils ?

La mesure du succs quant elle sopre sur quatre voles : - Laudience directe : nombre de personne assistant la manifestation ajoute aux billets vendus, le nombre dinvits ou entres gratuites - Audience globale : audience directe +audience indirecte (retransmissions tl) - La notorit du parrain : presse book (peu fiable, au mieux, une tude raliser avant lopration et aprs lopration) - Laugmentation des ventes : procder deux sondages des distributeurs, lun juste avant, lautre aprs.

B - ECONOMIE DU SPORT ET INCIDENCE PUBLICITAIRE

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Lanalyse du sport sous langle conomique et managriale est fort riche en donnes. En effet, lconomie du sport a la spcificit dtre imbriqu dans dautres secteurs. Elle prend sa source dans le ludique non pcuniaire pour aboutir des biens de consommations directs et/ ou indirects Ives MAMOU * affirmait dans le journal le monde du 8 fvrier 2000 que le sport reprsente 3% du commerce mondial avec pour activit phare la vente des droits de retransmission tl 42 milliards $ et des tickets 50 milliards $ Le march des articles de sport est estim 800 milliards de FF avec pour prvision 1000 milliards FF pour 2001 dont la moiti aux Etats-Unis L e sponsoring sportif est estim 15 milliards $ et reparti comme suit - 36% Europe 42% USA 22% le reste du monde Le sport est la fois un spectacle, une comptition, un loisir, un investissement en capital humain, matriel et financier. Ce march sportif se divise en march de spectacles, dquipements sportifs, de vtements et chaussures publiques (sportwears) Cest un march qui axe son dveloppement autour des disciplines et spectacles qui eux sont grs par les services publiques, associatifs et privs Lengouement et le boom de ce march est entretenu au sens conomique du terme par des oprateurs privs soucieux de rentabiliser leur spectacle titre principal par les droits dentre ; par aussi la valeur mdiatique et stratgique que revte le sport et exploit dessein par les chanes de tl, des structures spcialises comme JCDARMON, ISL (en faillite ce jour), Kbsky, KIRCH MEDIA

I.

LES COMPOSANTES ECONOMIQUES DU SPORT

Le sport comme secteur dactivit sarticule autour de certaines composantes essentielles qui lui confrent sa particularit conomique 1. Le sport comme consommation des mnages Cela doit tre peru travers le dveloppement de la pratique bnvole (inscription dans les associations ; prolifration des associations : plus de 170000 en France avec une incidence de cration de 20000 emplois) Dailleurs la consommation des mnages est triple : en tant que - Spectateurs des comptitions fortes valeurs motionnelles - Pratiquants, surtout le sport de masse et de comptition - Contribuables, relevant des taxes directes et indirectes supportes par ces mnages

2. Le sport comme bien national Le sport est le reflet du bien tre physique, donc une activit concourant la sant pour tous.
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De plus, il contribue de manire directe ou indirecte lamlioration de la productivit conomique et sociale des hommes. LEtat, conscient de cette valeur ajoute nationale sy implique de faon significative en y consacrant un budget sa dmocratisation et sa saine pratique. 3. Le sport comme bien international, Cette perspective trouve une de ses manifestations formelles travers le CIO (comit international olympique), organe incontournable des principes de fonctionnement et de financement du sport dans le monde. Bien qutant une organisation prive suisse, elle bnficie dune caution internationale. En effet, la non reconnaissance dun sport par le CIO rduit son importance, limite son extension conomique sauf pour les sports dits amricains (base-ball, basket-ball, football amricain) Par ailleurs linternationalisation du sport est exprime par les mdias qui par leur puissance de communication uniformisent leur mise en scne. 4. Le sport comme activit marchande et non marchande : A lorigine, le sport a t une activit non marchande dont lobjectif tait une simple rcration salvatrice du corps et de lesprit. Ce qui continue dtre entretenu par la vulgarisation du sport de masse (mme si le sport de masse induit aujourdhui une activit marchande). Le caractre vritable marchand du sport se traduit par le caractre transactionnel (au sens conomique et commercial du terme) de ses activits. Le principe de confrontation de loffre et de la demande est patent. Les associations, fdrations et autres instances dirigeantes du sport ont ainsi donc, au fil des temps professionnalis leur organisation en vue doffrir des prestations de qualit. Mme si dans ce domaine la passion prend le pas sur le tableau de bord de gestion. Lillustration de cette activit marchande est notre lot quotidien travers les comptitions sportives soumises une obligation de rsultat dont la voie est la commercialisation optimale et ingnieuse des produits et supports . Lengouement dactivit marchande se dnote travers les bnfices de la coupe du monde 1998 par exemple (505 millions FF) et qui apporte des recettes fiscales lEtat franais (42% dimpts) 5. Le sport comme une activit productive Le formidable potentiel industriel en est une illustration au regard des informations donnes plus haut sur lindustrie du sport En outre, en France (pays sur lequel nous avons plus de donnes), il y a 12000 magasins darticles de sport (doublement en deux dcennies) pour 40000 salaris et un chiffre daffaires suprieur 4 milliards FF Il y a aussi la fabrication des articles de sport 165 millions de chaussures 3820 millions de vtements, 330 millions dquipements Et le dveloppement de ce march est bas sur la publicit avec pour axes des sportifs charismatiques comme CANTONA, ZIDANE, les valeurs classiques (intgration sociale de TIGER WOODS, la beaut de ANNA KOURNIKOVA)
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Au niveau stratgique, au regard des marchs atomiss, les facteurs cl de succs sont linnovation, la diffrenciation, lexternalisation de la production (stratgie de cot) En rfrence, NIKE un des leaders de ce march a concentr son activit sur la conception, la communication, le contrle et la dlocalisation. Ainsi, les firmes investissent fortement dans le sponsorat sportif pour augmenter leur part de march. (Cas ADIDAS, NIKE, COQ SPORTIF, KAPPA, PUMA) Au niveau macro conomique, le sport reprsente 2 3 % de la production mondiale. Comme illustration, selon une tude de la banque centrale australienne les Jeux Olympiques de SYDNEY ont permis une croissance du PIB de 1% et la cration de 2400 emplois en 4 ans. 6. Le sport comme activit structurante dun territoire : En effet, au plan socio dmographique, le sport constitue un instrument important durbanisation et de dveloppement. De mme que grce au sport, aux clubs, la ville dveloppe ses recettes conomiques (location dinfrastructures, consommation diverse) La ville de Marseille par exemple subventionne hauteur de 4 5 millions FF lolympique de Marseille et elle loue le stade 85 000FF par match et les recettes de la ville reprsentent 14 millions FF. Au Etats-Unis lacquisition dune franchise qui est en fait loctroi dun club de football amricain ou de basket-ball une ville est un challenge de tous les jours pour les Etats afin de dvelopper la ville(en image, en investissement financier et industriel) II. LA SPECIFICITE DE LECONOMIE DU SPORT

Lconomie du sport est videmment spcifique vu lintangibilit de ses limites. Nous allons brivement voquer certains aspects essentiels comme 1. Le monopole tutlaire et marchand de lorganisation Lorganisation des comptitions est base sur le principe de monopole de seules les ligues et fdrations. Celles-ci centralisant les droits relatifs aux comptitions. Nempche que des conflits apparaissent entre club et instances. Les clubs mettant en cause la tutelle fdrale vis--vis des mdia Par exemple lUEFA, en mobilisant des droits de tlvision et de sponsoring denviron 4 milliards FF (99-2000) pour la ligue des champions de football, suscite un grand intrt du partage du gteau. Ainsi lUEFA ayant un caractre non lucratif gre des activits caractre conomique. Elle gre les droits de tl, sponsoring, de fourniture de licence et de proprit industrielle. Son mode de rpartition est le suivant : 68,55% pour les 24 clubs qualifis 7,5% pour les fdrations affilies 9% pour les clubs limins aux stades des qualifications 5,5% pour les frais budgtaires et administratifs 10% pour la promotion du football (pratique et formation) LUEFA a par ailleurs mandat une socit suisse TEAM FOOTBALL MARKETING AG pour lexploitation de ses droits commerciaux
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2. Lincertitude facteur de rentabilit Le sport au regard des suspens sans cesse entretenus et prminents donne de la valeur ajoute sa mise en scne. Dautant plus que la recherche du rsultat engendre un investissement matriel et motionnel important. Nous nous accordons avec cette vision que le sport professionnel produit des biens phmres, consommables immdiatement et limits dans le temps avec une sanction court terme (le rsultat du match) et long terme (le titre) Ainsi, en dpit des efforts des clubs pour sassurer la victoire (il existe tout de mme une corrlation entre le chiffre daffaires et le classement) lincertitude demeure llment important conduisant des oprations conomiques juteuses. En outre, pour lattractivit des comptitions, il faut que les champions soient incertains Cette incertitude se rpercute dans la gestion des clubs en ce sens que la gestion du poste personnel est alatoire. 3. Limportance de la tlvision dans lconomie du sport professionnel Le sport tire son essence de la tlvision et vice versa. Aujourdhui, le sport est un bien cl dans la comptition entre les chanes. Dans la grille des programmes, il a une forte audience et dailleurs une tude en France dmontre que cest le deuxime centre dintrt des tlspectateurs .Cest par ailleurs un tendance quasi universel au regard des comportements autant en Europe (football comme la forte audience) en Amrique du nord (basket-ball et football Amricain) quen Afrique (football essentiellement) En Cte dIvoire le comportement des certaines entreprises sponsoriser cote que cote les vnements sportifs est significatif et en plus pendant lintersaison des championnats europens de football la tendance des abonns de CANAL+(chane tl de sport) vouloir rsilier leur contrats ou le transformer en dautres formules est assez rvlatrice. Dans ce contexte, le mouvement sportif sest corrlativement organis pour mieux vendre ses droits et autres prestations. Et ces droits sont importants et en constante progression de faon dmesure. Tenez, pour les Jeux Olympiques, on est pass de 1,2 millions $ Rome respectivement 287 millions $ (Angeles 84), 907 millions $ (Atlanta 96), 1 350 millions $(Sydney 2000),17 000 millions $( Athnes 2004). Dans lenvironnement franais par exemple, le nombre dheures diffus a t multipli par 50 depuis une dcennie. Preuve que la communication sur le sport est un vritable vecteur forte rentabilit. 4. Sport et haute technologie

Le sport est une activit limage de la course aux armements. Il conditionne fortement les recherches et dveloppement pour une amlioration constante des performances Cela se traduit depuis les matriels de pratique (chaussure, ski, raquette, la dittique sportive), et conduit malheureusement aux excs (mergence dune industrie du dopage value plus 50 milliards de FF en 2001, selon une enqute de CAPITAL n 118)

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De ce fait, on note une formidable volution de lindustrie des quipements sportifs qui en dehors des sportifs de haut niveau se prolifrent chez les adeptes en qute de symbole. 5. Le sport, vecteur de communication dominant En ce sens que le champion sest substitu au hros militaire, il est le porte flambeau national Cest un vecteur publicitaire important, un march en croissance Les valeurs et techniques de communication y trouvent leur parfaite expression et les parts de budgets consenties vont crescendo. En France, en 1998, tous supports confondus, les plus gros sponsors ont investis 600 millions FF (soit 56%) du total (environ 1 071 000 000 FF) III. LE FINANCEMENT DU SPORT

1. Cas de la France En France, lvolution des pratiques sportives saccompagne dun soutien financier mme de prenniser ses rsultats de dveloppement multi-sectoriel et de favoriser des flux conomiques et montaires. On estime dailleurs plus de 87 milliards FF le secteur du sport mme si lconomie du sport na pas encore atteint celle des Etats-Unis et de certains pays europens. La politique de financement du sport en France repose en priorit sur la puissance publique, les mnages et une faible part pour le secteur priv.

LES SOURCES DE FINANCEMENT DU SPORT EN France EN 1996, EN MILLIARDS DE FRANCS ET EN POURCENTAGES Secteur Puissance publique Agent Financement Commune 22 ,0 Etat 13 Conseils gnraux et 3,1 rgionaux Total 38,1 Entreprises 5 Mdias 1,3 Total 6,3 19,8 Services 23,2 Biens Total 43 87,3 %par apport au total 25 15 5 44 6 1 7 22 27 49 100

Secteur priv

Mnages

Source : Le financement du sport in Problmes conomiques, n 2619, 2 juin 1999

1.1.

Le financement public

Il sappuie sur les collectivits locales et lEtat

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1.1.1

Les collectivits locales

a. Les communes Elles jouent un rle primordial dans le financement du sport en France. Leur domaine dintervention part depuis laccessibilit la pratique, la mise la disposition des enseignants, la gestion des quipements jusquau financement des associations. A cet effet, lorganigramme des communes prvoit un poste de maire adjoint charg du service des sports. Ce qui conditionnent et justifient les masses financires engages dpassant les 26 milliards de FF en 1999 b. Les dpartements Les dpartements ntant pas formellement assujettis soutenir le sport, ce qui na pas empch 60% dentre eux se doter dun service des sports. Et leur contribution slve hauteur de 3 milliards FF. Leur comptence concerne : - La gestion des quipements dont lintrt est dpartementale - Laide aux communes pour les quipements, les associations - Laide aux sportifs et aux quipes de niveau national - Lorganisation de manifestations sportives c. La rgion La rgion quant elle a une vocation culturelle donc sportive ; mais elle participe de faon marginale au financement du sport (moins dun milliard FF) . Ses comptences sont rduites aux - Financement des investissements lis aux quipements dont lintrt est rgional - Financement et le soutien la formation aux mtiers du sport - Laide la pratique du sport de haut niveau et de sport professionnel - Le versement daides au mouvement sportif - Laide aux manifestations sportives denvergure La rgion a la particularit de bnficier dune totale autonomie quant au choix du secteur quelle envisage aider. Tous budgets runis, les dpartements et rgions participent hauteur de 4 milliards FF. 1.1.2. La contribution de lEtat Le sport au regard de ses valeurs sociales est de fait soumis la gestion rgalienne des autorits publiques dans tous les tats du monde. En France, la contribution de lEtat svalue 13,04 milliards FF (1999) et est rpartie via le ministre de la jeunesse et des sports (environ 3 milliards FF, soit 0,183 % du budget de lEtat) le ministre de lducation nationale (10 milliards FF notamment pour le paiement des salaires des enseignants dducation physique), des ministres de lagriculture, la dfense, lintrieur qui y contribuent de faon marginale Toutefois, le Ministre de la jeunesse et des sports reste le dcideur politique du sport.

a. Organisation institutionnelle et niveau de contribution Le budget du ministre finance trois axes prioritaires :

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Ladministration gnrale Le secteur de la jeunesse et de la vie associative Le sport et les activits physiques

Le Ministre de la jeunesse et des sports mise particulirement sur sa vocation de meilleur accs au sport et par ricochet de cration demplois et de formation: Cela se traduit par le recrutement des animateurs et coordinateurs chargs de dvelopper les projets locaux jeunesse grce au FONJEP (fonds dorientation national de la jeunesse et de lducation populaire) ; et aide la prennisation de ces emplois. Des actions dnommes ticket sport (qui permettent aux jeunes qui ne partent pas en vacances de pratiquer une activit) coupon sport (qui rduit le cot de ladhsion une association sportive aux familles) sont mis en route afin de favoriser laccessibilit de la pratique sportive et des loisirs tous Dans sa politique dimpulsion de la vie associative (mise en place de la FNDVA fonds national pour le dveloppement de la vie associative), le Ministre de la jeunesse et des sports a favoris lmergence et la dynamisation de 75000 associations sur le territoire ; ces dernires crant 4,2% de lemploi salari Le dveloppement de la pratique est encourag hauteur de 1,56 milliard FF de francs (budget du FNDS)

Les axes de financement sont La prparation des comptitions internationales (les Jeux Olympiques SYDNEY et la candidature de paris aux JO 2008) Le soutien lessor du sport de masse, en entreprise et pour la pratique fminine. Le soutien la lutte contre le dopage (budget en augmentation de 80% soit 1 113 millions de FF)

b. Les comptes spciaux Le FNDS ou fonds national de dveloppement du sport cr en 1978 est un compte daffectation spciale dont le but est dobtenir des financements extrabudgtaires. Il est aliment par les enjeux du loto (et reste annex au budget gnral de lEtat.) Les bnficiaires sont les clubs et associations sportives, les ligues rgionales et comits dpartementaux. Le FNDVA ou fonds national de dveloppement de la vie associative est un fonds daide cr en 1985. On chiffre son apport 24 millions FF et les recettes sont fondes sur une partie du prlvement sur les sommes engages au pari mutuel

1.2

Le financement priv

En effet, le financement du sport repose aussi sur le secteur priv: il reprsente 2/3 du financement . Ce financement se ventile travers les mdias, les entreprises et les mnages.

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Les mdias La valeur introduite par lutilisation du sport dans linformation tlvise, les journaux, la radio est estim 2 milliards FF sans compter les grands vnements sportifs comme les Jeux Olympiques le championnat du monde de football. La manne des droits de retransmission par exemple reprsente plus de 50% des recettes des clubs en France, en Italie, en Angleterre ou en Espagne (CAPITAL N 118). Et pour lanne 2001-2002, avec larrive de TPS, une chane de tlvision, CANAL+ (chane tl de sport), paie chaque match 15 millions de FF loin des 250 000 FF ses dbuts. Plus marquant, lagence KIRCH vend les droits du futur mondial 2002 de football 1,4 milliard FF Toute cette manne est rpercute sur les dirigeants sous forme de redevances susceptibles de contribuer la qualit des spectacles diffuser. Les entreprises En effet les entreprises en France sont prsentes tous les vnements sportifs afin de se promouvoir amliorer et dvelopper leur image. Et cette voie publicitaire apporte 5 milliards FF soit seulement 6% des finances prsentes dans ce domaine. Laction des entreprises influent sur les clubs qui dans leur organisation intgrent le vole de marchands despaces publicitaires, de sponsoring et de marchandisage. Le parrainage reprsentant pour ainsi 2,5 3 milliards FF pour les 1200 entreprises qui y sont engags Par ailleurs, les PME aident chaque anne 150000 clubs hauteur de 2 2,5 milliards FF soit 15 000 FF par club Prs de 65% des entreprises franaises sont dailleurs engags dans la communication publicitaire autour du sport. Les mnages Les dpenses des mnages reprsentent la moiti des sources de financement du sport (plus de 50 milliards FF). La moyenne de dpenses par an par mnage est de plus de 2 000 FF en achat de biens et services sportifs, ce qui reprsente environ 1% de leur pouvoir dachat annuel. 2. Financement des grands clubs Le spectacle produit par les clubs est la source principale de financement. Il part des tickets dentre en passant par la mdiatisation des comptitions et des acteurs. Les charges Les charges principales des clubs sont le personnel (charge majeure) et en mme temps principale source de daugmentation des produits dexploitation (provenant des sponsors, spectateur, subventions). Ces charges reprsentent plus de 70 % comme indiqu dans le tableau rcapitulatif des clubs professionnels en France de D1

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LES CHARGES DE PERSONNEL DES CLUBS PROFESSIONNELS EN France, EN MILLIERS DE FF ET EN POURCENTAGE DU TOTAL DES CHARGES (SAISON 19921993) CHARGES DE PERSONNEL DEPENSES % DES CHARGES Rmunration du personnel Charges sociales Indemnits de mutation Taxes assises sur les salaires TOTAL 630 839 191 148 131 896 48 850 1 002 734 37 % 12 % 19 % 3% 71%

Source : Christophe Gerschel, les groupements sportifs professionnels

Cela est patent au regard des sommes colossales engags pour les transferts LES GROS TRANSFERTS DE LHISTOIRE DU FOOTBALL(EN MILLIONS FF) Joueur Anne Club vendeur Club acheteur Montant Zinedine ZIDANE(France) 2001 FIGO Luis(Portugal) CRESPO Herman(Arg) VIERI Christian(Italie) 2000 2000 1999 Juventus Barcelone Parme Lazio Roma Fiorentina Arsenal Ral de madrid Ral de madrid Lazio Inter de Milan Roma Ral de madird 500 411 370 280 236 220

BATISTUTA Gabriele(Arg) 2000 ANELKA Nicolas(France) ANELKA Nicolas(France) DENILSON(Bresil) FERDINAND Rio(Ang) 1999 2000 1997 2000

Ral de madrid Paris saint germain 218 Sao Paulo West Ham Udinese Valence Betis Seville Leeds Parme Lazio 212 200 200 180

AMOROSO Marcio(Brsil) 2000 LOPEZ Claudio(Arg)


Source: lEquipe , le 15 dcembre 2000, p,13

2000

Les autres charges sont lies aux installations et quipements sportifs. Les cots lis lorganisation des comptitions, les taxes fiscales qui reprsentent 10 % En outre, les investissements sont dmesurment normes : la masse salariale brute de la D1 en France en 1999 est de 1 milliard 360 millions FF, soit 53% des budgets. Les frais de billetterie, darbitrage, de service dordre et de permanence mdicale reprsentent 3%. La situation financire difficile pousse des emprunts bancaires gnrateurs de frais financiers de lordre de 2% Les ressources
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Les principales ressources se dcomposent en ressources propres, des financements externes, merchandising , droits de tl Les ressources propres : La billetterie reprsente aujourdhui environ 10% du chiffre daffaires des clubs malgr laccroissement des spectateurs et en raison de l'explosion droits tlvision.
CHIFFRES DAFFAIRES DES PLUS GRANDS CLUBS DE FOOTBALL EN 2000, EN MILLIONS DE FF

CLUBS Manchester United Bayern Munich Real Madrid Chelsea Juventus Turin Barcelone AC Milan Lazio Rome Inter Milan Arsenal Liverpool Newcastle United Parme Borussia Dortmund Tottenham Hotspur Marseille Paris-Saint-Germain

Chiffres daffaires 166,4 125,3 114,2 88,7 87,8 83,6 81,2 75 73,7 72,9 67,9 67,1 66,6 65,9 63,9 50,2 45,1

Source : Dauphin Libr(2000), Manchester United , le plus fortun, 6 dcembre

Les droits de tlvision reprsentent plus du tiers des ressources (environ 42%) Les financements externes sont matrialiss par la participation territoriale hauteur de 8% Le poids financier des sponsors et de la publicit rcapitul dans le tableau se situe 18%
LE POIDS FINANCIER DES SPONSORS ET LA PUBLICITE DANS LES RESSOURCES DES CLUBS D1

Recettes (en millions de FF) Recettes totales (produits dexploitation Recettes sponsors et publicit %des recettes des sponsors et de la publicit par rapport au total des recettes dexploitation

1991-1992 1768 412 23,3%

1997-1998 3185 434 14%

Par ailleurs, Lvolution de charges est en gnral imprvisible et incohrente avec des endettements quasi ternels de la majorit des clubs mondiaux do des difficults de rentabilit et des faillites en cascade sauv par le caractre particulier du secteur sportif. Comme garde fou, la FFF (fdration franaise de football) a mis en place la DNCG (direction nationale de contrle et de gestion) en 1991 ayant pour mission dassurer la gestion administrative, financire et juridique des clubs professionnels avec des sanctions la cl (cas de Toulouse relgu en National, Marseille mis en examen a pu tre sauv que grce son prsident qui offert des garantis dquilibre des comptes financiers) Cette exception franaise a t promue par la ministre Marie Georges BUFFET, pour tre tendue toute lEurope et mme dans le monde Par ailleurs, la tendance des grands clubs est se faire financer via la bourse avec des cas exceptionnels de russite (cas de MANCHESTER, club le plus riche du monde. Dans une dpche de yahoo.fr sport notait une hausse de 5% du bnfice dexploitation sur 2000/2001 avec une progression de 12% du C.A) car de grandes incertitudes existent comme les

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rsultats sportifs et les valorisations boursires avec des risques sur la dnaturation des spectacles IV. REMUNERATION DES SPORTIFS ET INCIDENCE PUBLICITAIRE

La justification de gains des sportifs est autant plausible que complexe dfendre. Les sportifs dans le sens marketing ont une valeur de produits cl, de vecteur dynamique de communication publicit. Ainsi leur rmunration est le reflet de leur efficacit et de leur utilisation comme supports de communication. Par exemple, lorsque le REAL DE MADRID paie 40 milliards de francs cfa pour enrler FIGO, il investit sur un produit (un entrant), un support susceptible de faire augmenter leur gain en terme de droits de tl, droits dimage, dentres au stade, de merchandising, de victoires sportifs avec ses retombes directes de gains financiers Dailleurs cet investissement aurait t rentabilis par les seules ventes de maillot leffigie du joueur (dj 1 million de maillot en mai 2001 www.sport.fr prix moyen 40000 F CFA) Nous proposons entre autres les plus gros gains sportifs.
Les plus gros gains des sportifs en 1999 dans le monde et en France en millions DE FF

Classement mondial Michael Schumacher Automobile Saquille ONEAL Basket Oscar de la HOYA Boxe MIKE BOXE Boxe Tiger WOODS Golf EVANDER HOLYFIELD Boxe SERGUEI FEDEROV Hockey sur glace LENNOX LEWIS Boxe

REVENUS Classement franais 300 Nicolas ANELKA Football 293 Zinedine ZIDANE Football 281 Jean ALESI Automobile 251 Fabien BARTHEZ Football 251 Didier DESCHAMPS Football 240 Youri DJORKAEFF Football 237 Christian KAREMBEU Football 234 CEDRIC PIOLINE Tennis Marcel DESAILLY Football DALE EARHARDT 175 David GINOLA Automobile EMMANUEL PETIT Vixente LIZARAZU Football GRANT HILL 157 PIERCE, Tennis Basket Thuram, Football source/ France football, 25 avril 2000

Revenus 56,6 28,5 23,8 23 22 18 17,5 15,5

15

13

LES MEILLEURS SPORTIFS COMME SUPPORTS PUBLICITAIRES DANS LE MONDE (EN MILLIONS DE FF) SPORTIF GAINPUBLICITE %GAIN PUBLICITE WOOD 195 81 ONEAL 182 62 SCHUMACHER 150 50

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PALMER(GOLF) FEDEROV HILL AGASSI KOURNIKOVA RIPKEN(BASE-ball) DE LA HOYA

117 104 97 90 75 63 60

99 44 69 76 94 59 21

On le voit, les sportifs sont de vritables porte-flambeaux des marques et les entreprises paient le prix fort pour "booster" leur image et leur vente.

C - SPORT ET SPONSORING EN COTE DIVOIRE Le sport en Cte divoire est un phnomne qui limage de notre dveloppement connat une organisation en voie de perfectionnement Les rgles de gestion obissent plus linformel qu une mthode rigoureuse.

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De mme que tous les corollaires que sont le cadre matriel et logistique, la formation et la mobilisation optimale des ressources cls, le financement et surtout les oprations de sponsoring ayant une logique plus empirique que mthodologique. Toujours est-il que le sport ivoirien repose sur des bases apprciables que nous allons baucher.

I.

PRESENTATION DU CONTEXTE DORGANISATION

Le sport ivoirien est rgi par un ensemble de structures publiques, associatives, fdrales et prives concourant la mise en place de conditions de base de sa saine pratique, de sa gestion et de son dveloppement Comme rappel prcdemment, la fonction rgalienne de lEtat est prpondrante. Elle repose sur la loi n 60-315 du 21 septembre 1960, 17 dcrets et 6 arrts (textes caducs parfois). Le sport est donc gr depuis notre indpendance par un ministre ddi, qui a en charge de dvelopper le mouvement sportif et de doter le pays dinfrastructures adquates de pratique et de promotion du sport. Le cadre institutionnel prend en compte le ministre, le mouvement sportif et les partenaires du mouvement sportif. Le ministre des sports dans sa vision de dveloppement du sport sest dot de relais travers 28 services extrieurs sous forme de 19 directions rgionales et 9 directions dpartementales. Cette relative reprsentation sur le territoire (58 dpartements existants) est un souci pour les administrateurs de ce ministre, de mme que linsuffisance du personnel administratif et technique de cadre de sport accentu par linsuffisance budgtaire. Le mouvement sportif est constitu par : - 26 fdrations (qui organisent et grent le sport civil) - du comit national olympique (CNO) qui assure la reprsentation des quipes nationales ivoiriennes aux jeux olympiques et la promotion de lolympisme) - des initiatives prives vocation sportive (clubs, associations, centres de sport) Les fdrations (principales actrices du mouvement sportif) voluant sous le sceau des autorits officielles et institutionnelles se trouvent contraintes dans leurs perspectives de dveloppement en raison dune faible dotation financire et matrielle par leur tutelle tatique. Ainsi, les besoins sont en accroissement permanent donc quasiment impossibles prendre en charge par lEtat. La tendance de la tutelle est donc dinciter les acteurs des clubs, associations et fdrations se prendre en charge via les stratgies de sponsoring et autres formes de communications publicitaires autour de leurs comptitions, des stratgies de dveloppement produits spcifiques La politique de dveloppement du sport sous limpulsion de lEtat a trois vocations : - Dveloppement du sport de masse, men par le biais de lenseignement du sport lcole (1200 enseignants dEPS pour une population scolaire de 800 000 lves et tudiants soit un ratio de 667 tudiants par enseignant (donnes de lanne 2000), norme est 1 pour 400. (source : ministre des sports et loisirs). La rgulation du sport scolaire et universitaire travers loffice des sports scolaires et universitaires (OISSU), organe de lEtat, qui de faon annuelle organise des comptitions sportives inter scolaires et universitaires, en est une variante majeure de cette ambition. Le dveloppement du sport de haut niveau par le biais des fdrations et centres privs de formation sportive
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La dotation de la Cte dIvoire dinfrastructures de base pour une saine pratique du sport de haut niveau et de masse. La quasi totalit des infrastructures sportives en Cte dIvoire est donc luvre de lEtat, la faveur des ftes tournantes de lindpendance et de quelques grands vnements sportifs. On dnombre ainsi ce jour 380 installations sportives dans le secteur scolaire et universitaire et 60 dans lenseignement suprieur, 34 infrastructures dans le secteur civil sur un total de 96 prvues.

En outre, il faut ajouter que lEtat reste aussi conscient du dveloppement dune industrie du sport qui ne saurait se matrialiser sans leffectivit minimale des pralables prcdents et le concours des initiatives prives. LISTES DES FEDERATIONS SPORTIVES EN COTE D'IVOIRE FEDERATION DIRIGEANTS EN 2002 Fdration Ivoirienne de football Fdration Ivoirienne de basket ball Fdration Ivoirienne de volley-ball Fdration Ivoirienne de tennis Fdration Ivoirienne d'athltisme Fdration Ivoirienne de patin et de sport de glisse Fdration Ivoirienne de sport nautique voile Fdration Ivoirienne de thai kwando Fdration Ivoirienne de sport automobile Fdration Ivoirienne de rugby Fdration Ivoirienne de pirogue et canoe kayak Fdration Ivoirienne de ptanque Fdration ivoirienne de handisport Fdration Ivoirienne de tir l'arc Fdration ivoirienne de tir Fdration Ivoirienne de natation et sauvetage Fdration Ivoirienne de cyclisme (FIC) Fdration Ivoirienne de Boxe (FIB Fdration Ivoirienne de lutte Fdration Ivoirienne de karatedo Fdration Ivoirienne de golf Fdration Ivoirienne de handball Fdration Ivoirienne de jeux de dame Fdration Ivoirienne de judo Fdration Ivoirienne de gymnastique Fdration Ivoirienne de jeux dchec ANOMA JACQUES GUY BERTE KONE MAMADOU JEANNOT JEAN CLAUDE DELAFOSSE KOUABO BERNARD GEORGES PARAISSO ANGE MAHILET YAO TOURE ALBERT KADY ENGELBERT ZAHUI MARCELLIN EUGENE DOUDOU NIAMKE MAXIMIN DR YACE FELICIEN CISSE YANNICK DIACK DIAWAR TOURE CASTILLO EUGENE KACOU RASH N'GUESSAN TONGBE LAMBERT SOUMAHORO KONONBA JANSON JEAN CLAUDE SEHR MAXIME KOUKOUGNON JOACHIM LAURENT BASQUE HENRI DOUE TAI N' DRIN LEON

II.

LE FINANCEMENT DU SPORT EN COTE DIVOIRE

Le financement du sport en cte divoire est lquation principale rsoudre pour les acteurs tant les ressources disponibles sont en d a des besoins. 1. Les moyens de financement du sport

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Le financement publique du sport est principalement luvre de lOffice National du Sport (ONS), organe pilote de la politique des infrastructures publiques en Cte dIvoire et de financement des comptitions internationales. (LOISSU galement gre le financement des comptitions scolaires.) Les collectivits locales de faon ponctuelle soutiennent financirement le sport. Mais ce soutien est moins significatif car rarement prvu dans les budgets territoriaux Les autres sources de financement proviennent des fdrations, des dirigeants de clubs, des sponsors et mcnes. Au niveau de la coopration internationale, les financements proviennent de la tutelle mondiale des diffrentes disciplines la FIFA (football), la FIBA (basket), CIO (tous les sports) et aussi de certaines initiatives prives (clubs internationaux prestigieux, hommes daffaires) Cependant, les besoins de financement sont insuffisants dans tous les compartiments (infrastructures, quipements et matriels de base, prise en charge des comptitions sportives nationales et internationales, le sport civil et scolaire, le sport de haut niveau, la formation des encadreurs, la couverture mdicale) malgr les efforts dinvestissement de lEtat (voir ci dessous le tableau des crdits dinvestissement)

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CREDITS D'INVESTISSEMENT DU MINISTERE DES SPORTS ET LOISIRS DE 1996 2000 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Projet de budget Cration et rnovations des stades 714 000 000F 2 157 000 000 750 000 000 652 867 000 0 352000000 Projets plateaux de sports Rnovations et quipement INJS 0 0 0 0 200 000 000 0 2 357 000 000 5 888 977 000 40,02% 0 0 80 000 000 0 6 830 000 000 4 938 052 000 16,81% 300 000 000 0 77 730 000 0 1 030 597 000 6 937 005 000 14,86% 75 000 000 0 22 500 000 0 285 000 000 172 000 000 125 000 000 158 000 000 0 807 000 000

Infrastructures sportives des lyces 160 000 000F et collges Infrastructures sportives des coles 40 000 000 F primaires Total crdits d'investissement 914 000 000 F Crdits autoriss du ministre(Titre 6 489 355 000F II et III) % (Crdits d'investissement sur 14,08% crdit total)

5 387 592 000 2 857 000 000 5,29% 28,25%

ANNEES SUBVENTIONS SOLLICITEES SUBVENTIONS OBTENUES 600 000 000 1 580 000 000 1 400 000 000 1 612 500 000 1 252 000 000 Ici, galement, l'on constate que la contribution de l'Etat dcrot malgr l'accroissement des besoins des associations sportives

SUBVENTIONS SOLLICITEES ET OBTENUES AU TITRE DES COMPETITIONS INTERNATIONALES DE 1996 A 2000 1996 1997 1998 1999 2000 2001 4 000 000 000 2 154 000 000

SUBVENTIONS DE L'OISSU DE 1996 A 2000 ANNEES 1996 1997 1998 1999 2000 572 216 623 F 665 900 349 F 420 755 361 F 324 333 164 F 265 887 150 F 3 792 377 F 3 424 651 F 7 858 639 F 1 666 836 F 1 874 850 F Ce tableau permet de faire le constat que le budget de 'OISSU dcrot d'anne en anne, alors que dans la pratique, la population scolaire augmente, Cette situation rend difficile la poursuite des objectifs d'animation et de dveloppement du sport en milieu scolaire

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2. Le sponsoring comme voie de financement du sport en Cte dIvoire Les ressources gnres sous forme de sponsoring se sont traduites soit financirement soit matriellement (cration et rhabilitation dinfrastructures sportives, quipement) Laction de sponsoring reste faible pour des raisons de limitation dexpertise en la matire vis--vis des associations et fdrations. Ce qui fait dire ces dernires que cette action est plus relationnelle que professionnelle. Nempche que lintervention des sponsors toute comptition avoisinait les 2 milliards F CFA en 2001 avec un boom prvisible li la constitution de structures spcialises dans ce domaine. Les principales disciplines sponsorises sont le football, le basket, la natation, le cyclisme avec pour principaux sponsors les oprateurs du secteur tabac (BAT, SITAB) lagroalimentaire (BLOHORN, COSMIVOIRE) les tlcommunications (TELECEL, SIM)

III.

ETATS GENERAUX DU SPORT EN COTE DIVOIRE : VOLONTE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DE LA PRATIQUE SPORTIVE

Du 01 Fvrier 2001 au 03 Fvrier, sous lgide du ministre des sports et des Loisirs, il a t organis Bassam, un forum sur le sport dnomm LES ETATS GENERAUX DU SPORT EN COTE DIVOIRE. Le sens des assises de Bassam (01 au 03 Fvrier 2001) tait au final dopter pour une politique dynamique et mthodique de gestion du sport afin de mettre en exergue ses bienfaits et par ricochet contribuer au dveloppement densemble du pays. Les experts de tous les horizons du pays et de divers domaines du sport ont donc planch pendant trois jours travers des commissions orientes dans le but de crer in fine une symbiose significative. Nous avions 6 commissions : Commission I : Dveloppement du sport pour tous et les loisirs dont laxe de rflexion tait la vulgarisation du sport et des loisirs Commission II : Dveloppement du sport de masse et de haut niveau avec pour problmatique, la mthodologie de propension du sport de masse et de haut niveau Commission III : Cration dun cadre institutionnel et juridique ; au regard du caractre informel , comment asseoir un consensus juridique et institutionnel pour mieux grer le sport ? Commission IV : Financement et industrie du sport dbattant des perspectives dun march du sport et drivs avec les mesures dincitation probables Commission V : Sport et media, la question de base tant, comment promouvoir le sport pour quil constitue une valeur ajoute pour les mdia, les dirigeants et les athltes. Commission VI : Mise en place et suivi du plan qui est la commission pilote de lexcution des rsolutions Nous avons pour notre part travaill dans la commission sport et mdia et nos travaux se sont axs sur la politique de vulgarisation du sport, couronns par un plan mdia de promotion ; la stratgie propre de communication du mouvement sportif et lintgration permanente des mdias, principalement la tl qui de nos jours fait du sport son produit vedette
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Ces travaux ont t suivis dune rencontre le 27 mai 2001 lhtel IBIS Plateau afin de faire la synthse, amendement et adoption avant soumission aux autorits publiques politiques. La synthse de ces travaux nous donne un plan stratgique triennal qui reste en instance dadoption par les autorits publiques.

IV.

PLAN STRATEGIQUE TRIENNAL DU DEVELOPPEMENT DU SPORT ET DES LOISIRS

Les grandes lignes du plan stratgique nous emmnent comprendre lengagement pris par le ministre et les personnes ressources la professionnalisation du sport. Cela se fera dans le temps selon un programme assez cohrent faisant ressortir les diffrents intervenants, les incidences financires et logistiques de mme que la politique de mobilisation des moyens ; au regard des contraintes. Aussi ltat des lieux sest articul autour de quatre points essentiels : - Le cadre juridique et institutionnel - Le sport pour tous et les loisirs - Le sport de masse et de haut niveau - Le financement et industrie du sport Lensemble des maux savoir ple-mle lignorance des bienfaits du sport, la gestion approximative, le manque dinfrastructures nous ont permis de dgager 5 axes prioritaires : - La professionnalisation du sport - Le renforcement des capacits du ministre - La promotion du sport et des loisirs pour tous - Le dveloppement du sport de masse et de haut niveau - La planification et la rpartition des ressources financires puis la cration dune industrie du sport.

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TABLEAU RECAPITULATIF DU BUDGET DU PLAN STRATEGIQUE TRIENNAL

TABLEAU RECAPITULATIF DES COUTS AXES/ ANNEES Professionnalisation du sport Renforcement des capacits du ministre Financement et industrie du sport Promotion des sports et Loisirs pour Tous Dveloppement du sport de masse Dveloppement du sport de Haut niveau TOTAL PAR ANNEE 2 000 000 F 230 000 000 F 257 100 000 F 5 139 000 000 F 5 628 100 000 F 4 000 000 F 1 354 500 000 F 557 000 000 F 8 050 000 000 F 9 965 500 000 F 4 204 500 000 F 700 000 000 F 1 450 000 000 F 6 354 500 000 F 5 789 000 000 F 1 514 100 000 F 14 639 000 000 F 21 948 100 000 F 2001 2002 2003 TOTAL AXES

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Ce vaste programme ne pourra se concrtiser sans lappui des autorits publiques Et la prise en charge des cots induits reste le cheval de bataille du ministre afin de mettre en uvre toutes ses recommandations aisment.

V.

SPONSORING DES COMPETITIONS

1. Cas de la FIF ( Fdration ivoirienne de football) La fdration ivoirienne de football est linstance dirigeante du football ivoirien. Discipline qui naturellement en Cte d Ivoire bnficie le plus du soutien publique car la plus prise. De ce fait, elle demeure la fdration ayant le plus de potentialits de promotion. Ceci justifiant le partenariat depuis prs dune dcennie avec la socit ICC CRAVEN. Au niveau organisationnel, faute davoir des informations optimales, nous allons nous contenter de nos inspections. Cela nous fait noter des actes majeurs comme une organisation vraiment associative. La structure de la fdration ne met pas trop en exergue le volet communication marketing. Ce qui justifie certainement lentre en scne de structures spcialises cette fin. La fiche technique des comptitions de la fdration se prsente comme suit : 3 divisions avec des championnats et une division corporative vocation de dveloppement du sport en entreprise des championnats des jeunes(minimes, cadets,juniors pas vraiment mis en uvre). Un public cible 80% masculin des catgories socio professionnelles A, B, C Un public moyen pendant les comptitions avec un pic pendant les seuls derbys ASECAFRICA et souvent lors des rencontres entre les clubs comme lASEC, lAFRICA le STADE

Contrairement aux organisations occidentales, la fdration reste encore tributaire des autorits pour la prise en charge des comptitions de lquipe nationale et mme du championnat via lONS et le ministre. Un dbat slve de ce fait, sur lobligation pour cette fdration de rechercher des ressources par le biais les sponsors afin de financer plus de la moiti de ses comptitions. Do lincitation la professionnalisation de cette fonction. Dailleurs une exprience est entame avec une structure prive dans ce sens. A ce jour, la fdration dans un souci de professionnalisation vient de se doter dun Directeur Gnral qui a pour ambition de grer cette fdration selon les rgles de lentreprise moderne. Ce qui reste encourager. 2. Cas de la FIBB (Fdration ivoirienne de basket-ball) La fdration ivoirienne de basket-ball gre elle-mme ses comptitions et ses droits de communication et de marketing. Son organisation poursuit en permanence trois objectifs principaux : Le dveloppement de la pratique du basket sur tout le territoire ivoirien dveloppement des ligues Lorganisation qualitative des comptitions officielles (championnat, coupe nationale, championnats africains) Le rayonnement international du basket ivoirien La politique de sponsoring de la FIBB repose une organisation mme de consigner des informations dcisives pour des options de communication efficace.

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Il sagit dun plan de comptitions prdfini, un chiffrage de spectateurs, de llaboration dun plan mdia. Le public se trouve dans les CSP A, B, C de 14 50 ans. Cette fdration russit obtenir un taux de remplissage qui se dcompose comme suit : 40 60 % pendant la premire phase, environ 60% au cours des liminatoires et 80 100% pendant les finales. A cet effet, elle se positionne comme la seconde discipline la plus populaire en Cte dIvoire avec un nombre de licencis ( plus de 4000) et des adeptes de plus en plus nombreux. Sa politique de sponsoring ambitieuse mais inacheve a le mrite dattirer des annonceurs comme SIM, COSMIVOIRE, CECP Paralllement cette politique fdrale, les clubs comme lASEC, L ABC, le MBBC sorganise tant bien que mal et suscitant lintrt des entreprise comme EUROLAIT, SODECI CIE, SITARAIL, TELECEL 3. Cas de la FIC (Fdration ivoirienne de cyclisme) La fdration ivoirienne de cyclisme est galement lune des fdrations les mieux organises. Elle russit tenir un calendrier des comptitions et le respecter. Son objectif est de faire du tour cycliste de Cte dIvoire un Tour International et donc indirectement de bnficier de soutiens institutionnels et privs Rsultat : le cyclisme russit lors de ses diffrents tours mobiliser un bon nombre de sponsors et partenaires qui se dcomposent en sponsors de clubs comme ORMAPUB BOYER, SITARAIL.., en sponsor de trophes (meilleurs espoirs, meilleurs de ltape, vainqueur du tour) comme CECP, IVOIRIS La politique de sponsoring de cette fdration repose sur une structure quasi-formelle capable de dvelopper des plans de mobilisation de ressources publicitaires. Ce qui fait delle lune des organisations qui bnficient le mieux des aides des entreprises. Outre ces cas, les expriences de sponsoring des comptitions des fdrations en Cte dIvoire sont moins significatives et phmres. 4. Cas dune "vitrine" sportive fort potentiel de sponsoring : LASEC MIMOSAS LASEC MIMOSAS est le club qui par son organisation et son atout de popularit rcolte le mieux les fruits du sponsoring. En effet, ce club a une politique de sport qui fait cole dans toute lAfrique et qui se rapproche des organisations occidentales. Cette organisation sest forge petit petit depuis plus dune dcennie et repose sur trois axes principaux : - La gestion quasi professionnelle de toutes les instances - La politique ambitieuse de formation - Lorganisation des supporters 4.1 La professionnalisation Depuis plus dune dcennie, sous limpulsion de son emblmatique dirigeant ROGER OUEGNIN avec une vision trs ambitieuse, lASEC a mis en place une structure organisationnelle digne de ce nom. Elle sarticule autour de lacquisition dinfrastructures administratives et sportives, SOL BENI , lorganisation des supporters, la mise sur pied dune cellule communication avec

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comme support un journal ASEC MIMOSAS, le dveloppement dune politique de marketing direct (vente de produits drivs : gadgets, tee-shirts) La clart de lorganisation est encore illustre au regard du compte dexploitation, preuve dorthodoxie de gestion. A lanalyse de ce compte dexploitation, les partenariats vocation de sponsoring reprsente peu prs 15% des produits dexploitation, un exploit rel dans notre environnement. 4.2 La formation Dans sa vision professionnelle, lASEC a favoris lmergence dun vivier de footballeurs dous par la cration de lacadmie MIMOSIFCOM , lune des meilleures coles de formation de lAfrique et ayant un standard europen. Ceux-ci constituant ce jour la fondement de lquipe fanion du club qui a dj a son actif une super coupe des clubs champions, un titre de champion de coupe nationale et deux titres de championnats depuis 1999, date de leur monte en division I Pour prenniser ces rsultats, lacadmie compte trois promotions trs prometteuses Cette cole de football a par ailleurs une vocation de transferts de ces jeunes dans les championnats europens, standards internationaux et constituant la principale source de revenus pour lASEC, limage des grands clubs du monde. 4.3 Lorganisation des supporters actionnaires Lorganisation des supporters repose sur une structure, partie intgrante de lorganigramme de lASEC. Cette structure dnomme CNACO (coordination des actionnaires de Cte dIvoire) ayant sa tte un prsident, a pour mission la mobilisation des supporters appels actionnaires . Cette mobilisation se traduit par une prsence active pendant toutes les rencontres du club, la consommation des produits drivs ASEC, la contribution financire au dveloppement du club via des cartes de membres et des oprations spciales lies la vie du club. Elle soccupe donc de " la formation" des actionnaires afin damliorer limage du club. Pour mener bien ses activits la CNACO est reprsente lchelle nationale et sous rgionale par des comits locaux qui jouent le rle de relais pour la mise en uvre de ses actions. Cette politique est rendue efficiente par la mobilisation des supporters, la capacit entretenir des sensations fortes et par ricochet dvelopper la consommation du produit ASEC (seulement en grande partie constitu de la billetterie) Tout cela ne pouvait que intresser des entreprises, elles aussi visionnaires comme SIM, le groupe SIFCOM qui ont accompagn cette quipe au niveau de la formation. de mme que EXCELLENCE(SITAB), partenaire aujourdhui de la construction de SOL BENI centre sportif de lASEC. Lorganisation apprciable favorise aussi une lutte concurrentielle pour lappropriation de limage. Cest le cas de TELECEL sponsor principal de lASEC depuis la saison 2002 au dtriment de SIM (IVOIRIS) prcdent sponsor. Au regard de cette organisation, lASEC demeure ce jour, le meilleur media sportif tant au niveau du football, basket-ball, que de la natation car le capital sympathie est naturellement fort en cte dIvoire et au-del. Rsultat : les sponsors et annonceurs prsents sont : SUPER PEAU, EUROLAIT, UNIRIZ, SIFCOM, SIM, EXCELLENCE, TELECEL, PERNOD RICARD, TELECEL Le chiffre daffaires li cette forme de subventions est de plus de 400 millions F CFA ( voir compte dexploitation 2000)
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Dautres clubs comme lAFRICA, Le SATELLITE, le STADEessaient galement demboter le pas. Et nous esprons que grce cet exemple, le mdia sport connatra son rayonnement qui, en ralit, est sans faille.

VI.

SPONSORING COMME MANIFESTATION STRATEGIQUE DES ENTREPRISES EN COTE DIVOIRE

Nous ne le rpterons jamais assez, les oprations de sponsoring obissent une logique stratgique. En Cte dIvoire, jetons un regard sur lexprience des entreprises qui le pratiquent selon leur stratgie propre. 1. Cas de ICC CRAVEN Prenons le cas du groupe BAT (Bristish American Tabbaco) travers sa marque de cigarette CRAVEN. En effet, il est fait restriction au tabac de communiquer sur les mdias classiques, sensibles en terme dimpact car grand public (tl, radio). Do lusage dtourn du sponsoring (pratique en restriction en Europe et maintenant aussi en Cte dIvoire) La socit ICC, promotrice de la marque de cigarette CRAVEN pendant environ une dcennie (1985 2000) a investit au moins 375 millions F CFA par an en ticket de sponsoring sur le football pour ses oprations de sponsoring qui se dclinent en axe de stratgie publicitaire vhicule sur des mdia classique principalement laffichage. Cette action se dnote galement dans tout leur plan oprationnel de distribution et de promotion et donc de positionnement de la marque dans lesprit du consommateur rel et potentiel. De ce fait, les retombes sont positives autant au niveau des valeurs de la marque et une forte corrlation existerait avec laccroissement du chiffre daffaires de CRAVEN. Do une quasi prennisation de ce plan marketing qui reprsenterait plus de 40% de leur budget marketing communication. 2. Cas de TELECEL TELECEL, multinationale voluant dans la tlphonie cellulaire commence galement tre constante dans ses investissements sur le sport principalement sur le football. Son action consiste capitaliser sur tous les vnements sportifs organiss par la fdration par une prsence directe (sur les lieux des comptitions) et indirecte (retransmission tlvise, plateau tl etc ) afin daffirmer son partenariat officiel et donc de bnficier des fortes retombes dimage. Son apport annuel (2001) svalue plus de 100 millions F CFA. En effet la stratgie marketing de TELECEL a pour objectif de gagner en capital sympathie auprs dune cible grand public et diversement prsente dans toutes les couches sociales. Ainsi, par cette opration, avec la tlvision, puissant mdia comme relais il y a une opportunit de communication assez efficace et objective. Rappelons entre autres que cette mme entreprise a sponsoris le handball (sponsoring rpondant plus un souci de citoyennet car les retombes sont marginales.) Et pour lanne 2002, TELECEL semble plus agressive en sponsoring en soutenant le gros calibre du sport en Cte dIvoire (LASEC) et aussi le club de ABC de basket-ball. Cette offensive de sponsoring cache mal une stratgie de suivi vis--vis de son concurrent IVOIRIS (devenu ORANGE)
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3. Cas de SIM Le concurrent SIM (socit Ivoirienne de mobiles) vise dans sa dclinaison stratgique sur le sport influencer moyen et long terme sa cible. En effet, IVOIRIS, dans sa vision prospective stait engag parrainer lcole de football lacadmie MIMOSIFCOM tout en prvoyant une closion euphorique de ces jeunes premiers du football ivoirien et donc de bnficier de cette valeur affective ressentie auprs de toute la population ivoirienne. De plus, dans ce partenariat long terme, elle reste aujourdhui toujours sponsor avec dj une intgration dans la stratgie de communication sous rgionale et internationale via la CHAMPIONS LEAGUE (2001) Par ailleurs, IVOIRIS dans un souci de fdrer une large population sportive ne reste pas mono sportive, elle investit en mme sur le basket, le cyclisme, le football (tournoi des jeunes), la natation, le karting Ces actions multiples peuvent savrer floues car comme nous le soulignons tantt, chaque sport a sa valeur et des valeurs peuvent tre contradictoires. Toutefois, lanalyse des investissements globaux sur les comptitions des jeunes (basket, foot, acadmie) nous remarquons cette cohrence daction requise : dmontrer sa citoyennet auprs des jeunes et donc les influencer (plus de 60% de la population ivoirienne est jeune) En outre avec le passage ORANGE, (IVOIRIS devenant ORANGE par le jeu des fusions acquisitions), au regard des investissements normes en sponsoring raliss par ce groupe international ; il y a fort parier que la mme stratgie sera poursuivie. 4. Cas de COCA COLA

COCA COLA aussi, multinationale leader mondial des boissons, utilise les voies du sponsoring pour amliorer son image de marque, sa notorit et ses ventes. Au niveau international, elle positionne sa marque phare COCA COLA sur le football via toutes les coupes du monde et aussi lors de la rcente CAN 2002 au MALI. Cela est justifi par la caractristique grand public de la cible de cette marque. Ses autres marques obissent la mme logique de ciblage justifiant des sponsorings adapts : FANTA ayant pour cible les jeunes en runion conditionnent des oprations de sponsoring au cinma, SPRITE (cible : des jeunes atypique, les selfs made man ) se met en valeur sur le basket (NBA linternational) En Cte dIvoire, SPRITE est la marque la plus promue en terme de sponsoring sportif via le basket-ball. Pour atteindre sa cible, elle a sponsoris un tournoi dnomm SPRITE HOME BASKETBALL qui se manifeste par des comptitions off championnat travers les diffrents quartiers et banlieues dAbidjan, et aussi lintrieur du pays. Le sponsoring de la socit COCA COLA a aussi une vertu sociale car tant une perche tendue certains jeunes dous de se faire remarquer et desprer tre des vedettes du championnat officiel. Do la vocation de citoyennet recherche.

En outre, nous avons dautres entreprises qui de faon ponctuelle pratiquent le parrainage selon les opportunits des vnements sportives. Ce sont UNIRIZ, ORMAPUB (pour le cyclisme) EXCELL pour la natation, CECP, COSMIVOIRE, LA POSTE Comme on le remarque, les entreprises ivoiriennes ne parrainent pas de faon hybride(quelques rares cas quand mme existent) ; elles se soucient de la cohrence avec la vision managriale et des corrlations de rentabilit.

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VII.

OBSTACLES AUX OPERATIONS DE SPONSORING EN COTE DIVOIRE

En Cte dIvoire, la pratique du sponsoring sportif na pas encore atteint une certaine maturit. De fait, laction de sponsoring, au sorti de nos entrevues avec quelques principaux acteurs garde encore sa connotation relationnelle et son approche de mcnat . Car la tendance est dire qu on aide un ami qui fait des efforts pour grer sa discipline. La responsabilit de ce fait peut tre partage par les fdrations, les entreprises, les mdias et les autorits publiques 1. Au niveau des fdrations la gestion gnralement informelle, confuse et opaque des fdrations La mconnaissance par les fdrations de leur propre cible Le dficit dorganisation pour une politique de sponsoring La difficult de mobilisation du public de faon continue autour des comptitions La qualit approximative des comptitions 2. Au niveau des autorits publiques Le sous dveloppement du sport en Cte dIvoire La lgislation sur le sport inadapte Linadquation des infrastructures et le dficit de politiques de dveloppement des cadres de pratiques de sport de masse et de haut niveau Linsuffisance de subventions au sport 3. Au niveau des entreprises Partielles apprciations des atouts du sport comme vecteur de marketing communication Choix moins stratgiques que relationnels des entreprises dans leurs (rares) oprations de sponsoring Peu dexpertise pour le sponsoring dans les entreprises Exigences dmesures des entreprises vis--vis des fdrations 4. Au niveau des mdias Absence dimplication mthodique et ambitieuse des mdias, surtout la tlvision Couverture des comptitions souvent partielle et partiale par les mdia Peu de vrais journalistes spcialistes du sport Limites des moyens techniques pour une bonne couverture mdiatique du sport

Ces contraintes, loin dtre exhaustives ne sont quindicatives et susceptibles dtre dj pris en compte par les diffrents acteurs concerns.

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D - RECOMMANDATION POUR UN SPONSORING VERITABLE EN COTE DIVOIRE

Ltat des lieux de la gestion du sport en Cte dIvoire nous permet de faire ces recommandations suivantes, qui ne sauraient tre la panace unique aux maux constats mais une contribution tendance raliste. Aussi, nous faisons nos suggestions sur certains axes que nous jugeons majeurs.

I.

LE MANAGEMENT RIGOUREUX

Le management des structures de sport en Cte dIvoire est teint dun empirisme faisant fi des techniques modernes de gestion. Malgr le caractre associatif et bnvole des structures, ladministration doit reposer sur des comptences avres pour une gestion saine avec les batteries de management et des objectifs, la limite, commerciaux. Ceci par lusage des outils de traitement de linformation, le recrutement du personnel, la mise en place des techniques de gestion, des systmes de motivation centr sur les rsultats et avec la cl une gestion de type salari Par exemple, toutes les fdrations devraient tre dotes de vritables services marketing communication, technique et logistique, juridique et financire. La gestion rigoureuse des structures est le gage du dveloppement de notre sport qui incidemment motiverait les entreprises sy approprier en terme dimage. Cette ambition doit tre tous les niveaux : ministre, fdrations, clubs, athltes et divers intervenants. En outre, si nous nous sommes attards sur la norme franaise, cest bien sr en raison de disponibilit des informations mais surtout cause des rsultats obtenus : la France fait partie aujourdhui des 5 meilleurs pays pendant les prcdents Jeux Olympiques, preuve dune bonne gestion globale du sport. Mieux au niveau du football, elle reste ce jour la meilleure quipe du monde. La gestion rigoureuse voudrait dire, quayant la chance davoir des rfrences (comme la France), il serait judicieux de dvelopper en quelque sorte des joint ventures cest--dire des contrats de transferts de comptences afin damliorer notre organisation en ayant lintelligence de prendre des gardes fous contre les effets pervers que sont la survaluation des athltes, les incitations directes et indirectes au dopage, le trucage des comptitions De faon plus pratique, il faut viter de grer une association sportive avec ses ressources propres et de se complaire de la non implication des autorits et des autres membres. Les objectifs doivent donc tre clairs et prcis. Les prvisions de rsultats doivent tre tablies et la politique de formation des dirigeants doit tre une priorit. Un stage de formation en Europe peut avoir une meilleure rentabilit que les dmarches permanentes pour se faire subventionner. Enfin, cette condition managriale doit tre admise et applique sous peine de porter un coup toutes les perspectives dactions de sponsoring et autres activits bnfiques pour le sport.

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II.

LA QUALITE DES COMPETITIONS soumis une

Il est essentiel de considrer le sport comme un spectacle, un produit obligation de qualit sans cesse recherche.

Dans ce sens, les diffrentes fdrations, au-del de leur spcificit doivent en permanence amliorer leur comptition grce aux techniques modernes de formation, dencadrement et dorganisation. Do la ncessit de management total, depuis lexercice anodin du sport jusqu lintgration de tous les facteurs de qualit qui sont environnementaux, techniques, tactiques, physiques, psychologiques et financiers. La qualit des comptitions nest pas assujettie aux seules ressources financires comme le prtextent certains dirigeants. Ce facteur est essentiel, mais il faut aussi associer la disponibilit des ressources humaines dotes des deux atouts primordiaux : lexpertise en la matire (sinon acqurir pas seulement de faon empirique) et la passion. Un autre aspect de forte probabilit de cette qualit est li lincitation massive de la pratique des disciplines et enfin la professionnalisation totale, facteur universellement reconnu. La qualit des comptitions est encore le corollaire de la rigueur de management. Et il est important que la majorit des quipes aient des niveaux quasi similaires. Ce qui sous tend un suspens quotidien; la probabilit davoir des comptitions de haut niveau est forte, do un regain dintrt du public. Lune des voies pour atteindre des niveaux harmonieux au niveau des clubs est desprer que la majorit des ressources motrices du sport ne se retrouve pas toutes confines dans un cercle restreint de clubs de la capitale pour la plupart du temps. Il faudrait que le sentiment rgional prime sur laffection pour les clubs dlite. Cest--dire que les personnes ressources de dveloppement du sport fassent un effort pour dvelopper les quipes de leur rgion respective et donc de mettre en place une politique de gestion, de soutien afin de stimuler une affection massive autour du club, facteur capable de jouer positivement sur la performance des athltes. Aussi, les fdrations doivent continuer de protger, daider les petits clubs par des rgles susceptibles dempcher la dislocation de leur effectif. Ceci ayant le mrite de dvelopper la qualit des comptitions de susciter de lintrt chez les spectateurs et tlspectateurs, donc de dvelopper laudience et de constituer des atouts de sponsoring.

III.

LA VALEUR DE LAUDIENCE

Laudience des comptitions sportives est le fruit de lintrt des spectateurs adeptes et friands du bon spectacle. Et plus cette audience est importance, plus sa valeur marketing se consolide et devient un potentiel commercial. Dans cette logique, le sponsoring action marketing obissant des critres de positionnement recherch auprs dune cible valuable (en qualit et en quantit), aura toutes les chances dtre matrialisable. Cest pourquoi, pour des oprations de sponsoring, il est souhait que les comptitions sportives attirent du monde (en moyenne plus de la moiti des places disponibles) et que la caractristique des spectateurs et tlspectateurs soit connue.

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Ainsi, les fdrations bnficieront dune bonne audience si leur politique de gestion et dorganisation des comptitions saccompagne dun plan de communication et de promotion. Il serait donc judicieux que le mouvement sportif ivoirien ait un plan annuel de communication sur ses activits, valu en fin dexercice et ajust en temps rel. Ceci aura lavantage de dvelopper sensiblement les recettes directes (billetterie) et les recettes indirectes (sponsoring, merchandising, publicit) Chaque sport a sa valeur spcifique et ses spectateurs particuliers. Ce qui dtermine les choix stratgiques de sponsoring des entreprises. Pour une question de dobjectivit, il serait opportun que les fdrations commanditent des tudes sur leur cible afin de consolider leur offre de sponsoring. Laudience dune comptition doit tre la raison de vivre des organisateurs de spectacles sportifs. Cest pourquoi il est requis la mise en place dune vritable politique dattrait du public par le biais dun vritable marketing mix en terme de prix de la billetterie, de promotion et de communication. Aussi, laccessibilit aux lieux des comptitions de mme que les conditions dinstallation des spectateurs doivent tre suivies avec rigueur. Ainsi, au niveau quantitatif, il faut svertuer consigner les donnes de limportance numrique des spectateurs grce au total des billets vendus tout en prenant en compte toutes les formes de gratuits. Lassurance dune mdiatisation et de la retransmission tl et radio sera llment multiplicateur de cette audience. IV. LE ROLE PRIMORDIAL DE LA TELEVISION Comme voqu prcdemment la tlvision constitue le facteur de rvolution du sport. Elle a la capacit de recrer le spectacle sportif lui confrant ainsi une valeur inestimable. Le direct est aujourdhui un enjeu autant pour les fdrations que pour les tlvisions car cest un super vecteur daudience En Cte dIvoire, limplication de la tlvision dans la diffusion des comptitions sportives est laborieuse. Les raisons : - Au niveau technique : inadquation et insuffisance de matriels - Au niveau financier : manque de moyens pour la prise en charge permanente des frais de reportage (qui rvle pour la plupart du temps de la comptition demandeuse) - Au niveau stratgique : absence dun vritable plan dexploitation du sport des fins commerciales. Lenvironnement tlvisuel en Cte divoire ayant un caractre monopolistique, rend difficile les ngociations de mise en pratique des maximes dexploitation tlvise du sport.(droit dexploitation tl ). Car ce jour, il est impossible de faire accepter aux responsables de la tlvision quils doivent payer un droit de diffusion des comptitions. Cette situation oblige dailleurs les diffrentes fdrations financer en partie la couverture tl de leurs activits Cest donc cet environnement particulier qui conditionne une ngociation adapte. La tlvision restant dispose dvelopper des partenariats avec les fdrations sous tendus par un accord probable de partage des gains publicitaires gnrs autour des comptitions. A dfaut de pouvoir payer les droits de diffusion, la tlvision gagnerait promouvoir les directs en concertation avec les fdrations afin de contribuer un tant soit peu faire du
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sport un super vecteur de communication en Cte dIvoire. Tout en esprant que les lendemains nous garantiront la commercialisation des comptitions selon la mme logique des soap opra brsilen (MARIMAR, DONA BEIJA, CATALINA ET SEBASTIAN...) Ce qui aura le mrite par ailleurs de donner un coup de fouet lconomie du sport en cte divoire qui reste embryonnaire V. LE ROLE DES STRUCTURES SPECIALISEES

Le sport , au regard de son caractre associatif et de la mise contribution permanente pour sa gestion quotidienne, le combat sans cesse dlicat de prservation de sa probit et bien dautres aspects pour la qualit dorganisation, ne saurait tre uniquement gr par ces dirigeants. Cest pourquoi, il est recommand, dans un souci defficacit que laxe de valorisation de son vole marketing soit laffaire de structures ayant une expertise. Dailleurs les fdrations nayant pas un caractre commercial sont soumis travailler avec des spcialistes pour la commercialisation des droits autour de leurs activits En Cte divoire, ces structures sont peu nombreuses, mais ont le mrite de saccrocher dans un environnement o linformel semble de mise. Ces structures ont plus un rle de courtage des comptitions que de conseil en vnementiels sportifs, mme si leur exprience est rcente. Les structures spcialises ont en principe plus de recul pour faire une analyse marketing et commerciale des activits sportives afin de promouvoir au mieux les comptitions et donc aider leur autofinancement. Ce qui serait une bouffe doxygne pour les fdrations quasiment lies aux budgets publiques insuffisants. Par ailleurs, nous notons un dsintrt pour le sport par les agences conseil qui notre sens ont un rle jouer dans sa promotion. Lune des raisons de ce dsintrt serait linconstance et le caractre trop informel des associations sportives. Le sport tant un secteur dactivit spcifique, lidal aurait t la mise en place de structures spcialises en conseil communication et marketing, alliant en mme temps le courtage en sponsoring et publicit sur leur activit.

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CONCLUSION

La valeur conomique et marketing du sport qui sest illustre au fil du temps, demeure aujourdhui une caractristique cl de son volution. En effet, le sportif est pass du prestige social au mme titre que les hros guerriers et les nobles des temps anciens une valorisation financire et marketing. Ceci pour dire quaujourdhui le phnomne sportif est organis mondialement en intgrant des expertises conomiques, socio culturelles, technologiques mme de prserver son attrait, consolider ses structures, amliorer ses retombes, dvelopper son conomie. Cette conomie se concrtise, entre autres, travers des oeuvres comme le sponsoring sportif auquel nous nous sommes intresss ici. Laction du sponsoring est devenue une activit de fait au regard de son influence sur les organisations sportives avec comme principaux acteurs les sportifs. A ce titre, un sportif a plus de rayonnement social, de visibilit nationale et internationale quun dirigeant dEtat, mme super puissant ; de mme quune organisation sportive de grande audience a la valeur dun super Etat mme dinfluencer les populations tout en russissant une meilleure mondialisation . Cas de la FIFA, du CIO... Ltude des activits de parrainage en Cte dIvoire nous donne quelques enseignements : une majorit des dirigeants ivoiriens le pratique difficilement de mme que bien souvent les entreprises et aussi les principaux mdias vritables relais. Notre ambition se voudrait tre un encouragement pour le mouvement sportif ivoirien emprunter les voies du professionnalisme total en matire de gestion du sport afin desprer des futurs rendements meilleurs tous les niveaux. Et nous esprons que des critiques plus pointues viendront meubler certains aspects du sport ivoirien comme la politique des infrastructures, lenjeu mdiatique et marketing, les enjeux fiscaux et juridiques voire les perspectives dune vritable industrie du sport en Cte dIvoire.

BIBLIOGRAPHIE

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sociologie politique du sport, Jean Marie BROHM Les grands moments du sport, Ed Jules CHANEL Reflexions sur lconomie du sport, Ed PUG, Jacques Fontanel et Liliane Bensahel Communicator Stratgies publicitaires Publicitor Strategor Le prix de lexcellence, Le sport mdia de lmotion , Jean Claude Darmon Management N50, DECATHLON et les secrets dun champion Management N52, les bons (let les mauvais) coups du sponsoring Management N53, Comment HEAD a russi son retour gagnant Management N62, Pourquoi SALOMON sclate Management N64, Mchant coup de pompe pour REEBOOK Management N68, Comment profiter de leffet des JO de Sydney sans se ruiner Management N70, Les bons coups du sponsoring Management N84, Bayern de Munich, le club champion dEurope de profit CAPITAL N 118 www.islfrance.fr www.fr.sport.yahoo.com www.golf-europeen-masters.com www.sport.fr www.lequipe.fr www.evenementiel.fr www.lapub.org www.espebasket.fr www.sport24com www.trottine.net www.nba.com www.anpe.fr www.sporever.com

- UJ N16, Academie MIMOSIFCOM - Mimosas N485, Compte de lexercice 2000 de lASEC

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