Macabée Médecine Interne
Macabée Médecine Interne
Macabée Médecine Interne
Edition 2014
GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
I. MEDECINE INTERNE
1°) TRYPANOSOMIASE
La maladie évolue à 2 phases : lymphatico-sanguine et méningo-encéphalique.
a. Anamnèse
Fièvre entre 38-38,5°C
Troubles sensitifs (paresthésie, crampe, névralgie), trouble de sommeil.
ATCD : notion de séjour dans le milieu endémique ; profession (pêche) infection ORL ; notion
de porte d’entrée, contage TBC ou syphilis (sexuel).
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre entre 38-38,5°C, rebelle aux antipyrétiques, ATB, corticoïde,
antipaludiques.
-
- TMP : prurit, placard d’érythème, polycyclique de 5-15cm de dm plus claire au centre qui sont
localisés souvent sur le tronc et la racine de membre.
- Aires ganglionnaires : Adénopathie modérée hypertrophique (1-2cm), mobile, indolore,
asymétriques, élastique, ne suppure jamais, siège cervicale et sus claviculaire.
- Abdomen : hépatomégalie modérée et inconstante.
c. Examen neurologique : hypertonie profonde ; Trouble moteur : paralysie, tremblement,
hypertonie, trouble psychique : trouble de caractère, trouble de sommeil.
d. Explorations paracliniques :
Ponction ganglionnaire : trypanosoma à l’état frais.
Ponction médullaire : trypanosoma et cellule de MOTT.
Ponction lombaire : LCR claire, hypertendu, hyperalbunorachie, cellule de MOTT,
trypanosoma.
Frottis de sang, Goutte épaisse (GE).
Triple centrifigation : trypano. En frais ou après coloration.
e. Traitement :
- Trypanomiase : Suramine (MORANYL) amp. De 1g : 1g/semaine en IVDL pendant 5 à 10
semaines.
4°) MNI :
a. Anamnèse : fièvre souvent intermittente ou rémittente, sueurs nocturne.
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre
TMP : Ictère discrète ou modéré.
Aires ganglionnaires : polyadénopathie bilatérale, sensible, toujours cervicale, parfois
axillaire et inguinale
Abdomen : Hépatomégalie diffuse, modérée peu sensible et une splénomégalie.
c. CAT :
- Paraclinique :
Hyperleucocytose avec lymphocytose (60%), hyperbilirubinémie à prédominance directe,
augmentation des aminotransférases, hypoalbuminémie et hypergammaglobulinémie.
Test de Paul-Bunnel-Davidson est positif et le MNI-test : examen spécifique.
- Traitement :
Peni. 2.000.000UI/jr ou Tétracycline 2g/jr, Prédnisolone 20-30g/jr en cas d’ictère,
Antipyrétiques (AAS, Pyramnidon).
Q/ Clinique MNI :
Fièvre intermittente ou rémittente,
Polyadénopathie bilatérale, sensible, tjrs cervicale,
Syndrome pharyngé aigu, congestion diffuse de la muqueuse.
Hépatomégalie diffuse, peu sensible ; splénomégalie, ictère discrète.
ACDT :
ombilic proéminent ;
nous n’avons pas mis en évidence la présence d’une circulation collatérale, ni
d’angiome stellaire ni d’érythème palmaire
La distribution des poids reste normale
4°. CAT : labo : Hb, GB, NFS, urée, créatinine ; ECG ; tachycardie ; ponction d’ascite ; Rx
thorax ; urine : Albumine, sédiment.
• Une augmentation du fer sérique accessoirement se voit en cas de destruction des cellules
hépatiques essentiellement en cas d'hépatite virale.
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : hyperleucocytose neutrophile.
Phosphatase alcaline = normale, légère élévation de des aminotransférases,
hyperbilirubinémie discrète.
- Traitement : ATBie à large spectre, drainage chirurgical.
3°) ICD
a. Anamnèse
- Hépatalgie d’effort, dyspnée à l’effort, parfois syncope.
- CA : oligurie
b. Examen physique
- TMP : œdème mous prenant le godet Hépatomégalie ferme, élastique, douloureux-sensible,
à bord mousse et épais.
- Tête et cou : turgescence des veines jugulaires avec reflux hépato-jugulaire.
- Thorax : signe de HAZER +, tachycardie avec galop présystolique, souffle systolique (foyer
triscupien), éclat B2 au foyer mitral.
- Abdomen : parfois on peut mettre en évidence l’ascite.
c. CAT
- Paraclinique : Rx thorax face : cœur à sabot, dilatation des artères pulmonaires et l’ECG :
tachycardie sinusale et signes d’hypertrophie auriculaire.
- Traitement : t3 étiologique fondamental, règles hygiéno-diététiques.
b. Palpation bimanuelle :
1. Gilbert : le sujet couché en décubitus dorsal, MI en demi-fléchi.
- Le malade se place à droite du sujet, ses 2 mains sont posées à plat sur l’abdomen avec une
légère pression en remontant progressivement vers le rebord costal et l’épigastre,
- Alors que le sujet respire calmement mais profondément par la bouche,
- Le médecin recherche avec les extrémités de ses doigts à percevoir le bord inférieur du
foie.
2. Mathieu :
- L’examinateur se place à la tête du patient les 2 mains bien à plat avec ses doigts
recourbés, il recherche, en remontant vers le rebord costal, à accrocher le bord inférieur du
foie au cours de sa descente lors d’une inspiration profonde.
3. Glenard ou méthode de pouce : la main droite palpe avec le pouce exerce une pression au
niveau de la fosse lombaire pour faire saillir le foie.
c. Palpation unimanuelle : méthode de Chauffard
- Le médecin se place à droite du patient, la main gauche glissée dans la région lombaire
droite, la main droite placée à plat sur l’abdomen, doigts dirigés vers le haut un peu
obliques par rapport au rebord costal ;
- On demande au malade de respirer profondément, le foie s’abaisse à chaque mouvement
respiratoire et son bord inférieur vient se biter sur la pulpe des doigts en attente.
Diagnostic Etiologique :
- Gastritique : Gastrite aiguë, ulcère gastroduodénal (UGD
- Cardiaque : Infarctus du myocarde ;
- Pancréatique : pancréatique aigue ;
- pancréatite aigue
- colique hépatique
Q : causes pulmonaire : Embolie pulmonaire
1°) GOUTTE
C’est une arthropathie métabolique caractérisée par des fluxions articulaires et par des
dépôts d’urate de Na dans les tissus. Elle est due à un excès d’acide urique dans le sang
(Hyperuricémie).
a) Anamnèse
Le sujet est réveillé brusquement la nuit par une mono arthrite, suraiguë, très douloureuse,
la douleur est localisée au gros orteil et ne supporte pas la couverture du lit.
ATCD : notion de goutte dans la famille, condition socio économique (sédentaire), notion
alcoolisme, de tabagisme, obésité et DBT, HTA.
b) Examen physique :
EG est altéré par la fièvre,
Localement : rougeur de la peau, chaleur et un gonflement de l’articulation concernée.
c) CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : hyperleucocytose, VS accélérée,
Hyperuricémie,
Rx à la recherche de calcification articulaire et de tendon (tochi).
- Traitement : 2 volets
Symptomatique (accès aigu) : Colchicine co 1mg et/ou AINS.
Fond qui cherche à prévenir de nouveaux accès de goutte :
o Colchinothérapie continue prévenir les récidives inflam.,
o Inhibiteur de l’uricosynthèse : Allopurinol (Zyloric 1cp 100mg) : pour
abaisser l’uricémie < 70mg/l.
Régime comporte les éléments suivants :
Régime hypocalorique et cure d’une obésité éventuelle ;
Eviction des aliments riches en purines : foie, sardines, extrait de viande, cervelle,
ognons, …
Régime pauvre en lipide : éviter les œufs et les produits laitiers ;
Suppression des boissons alcoolisées.
Sont autorisés : poulet, poisson 1x/jr ; cure de diurèse 2-3 litres d’eau/jour ;
alcalinisation (évite la précipitation urinaire de l’acide urique).
Conclusion :
Goutte PAR RAA Syndrome Reiter
-Apparition brutale -Apparition -Apparition -Apparition brutal ;
nocturne très progressive ; progressive ; - 2 ou + de 2
douloureuse ; -Polyarticulaire -Polyarticulaire ; articulations ;
-Monoarticulation -Symétrique -Asymétrique ; - Asymétrique ;
intéressant les petites intéressant surtout -Migratrice ; - Grosses artic. ;
articulations ; les IPP et IPD. intéressent les - Urétrite ;
-le malade ne supporte grosses articulations - Conjonctivite
pas la couverture.
2°) PAR
Maladie polyarticulaire d’évolution chronique et progressive à tendance symétrique
intéressant de petite articulation IPP et IPD avec une douleur matinale.
a) Anamnèse :
Main rhumatismale : c’est une main en demi-flexion déviée à coup de vent avec une saillie de
la tête cubitale. Elle est caractérisée par :
1. Incapacité à fléchir les Doigts et à opposer le pouce ;
2. déviation de la main à coup de vent cubital ;
3. déformation en dos de chameau suite à une double tuméfaction du poignet et des MCP ;
4. déformation à boutonnière caractérisée par la flexion des IPD et hyperextension des IPP ;
5. déformation en Z du pouce avec luxation de MCP ;
6. déformation a col de cygne ne caractérisé par hyperextension des IPP et hyperflexion des
IPD ;
7. atrophie des muscles interosseux.
Pieds :
Gêne à la marche et à la station débout suite à l’arthrite.
Les orteils en griffes.
Affaissement des arches antérieurs et longitudinal = pieds plat.
Déviation en dehors des orteils rétractés.
Tendinite achilléenne.
c) CAT :
Frottis urétral, liquide synovial et conjonctival : montre des inclusions cytoplasmiques à
chlamydia.
Présence de HLA B27 et taux de complément élevé.
Rx :
Erosion osseuse,
Néoformation osseuse périosté (signe évocateur),
Lésion EFICA : Elargissement, Flou articulaire, Irrégularité de bords artic.,
Condensation et Aire de décalcification géodique.
Traitement :
ATB : Cycline 2g/j pendant 10-14jours.
AINS pendant les poussées : Indométacine, Diclofénac, …
Thérapeutique locale : gouttière de repos, évacuation de liquide, infiltration
corticoïde, dans les formes chroniques : Sel d’or.
4°) RAA :
Début caractérisé par une angine à streptocoque : c’est une polyarthrite caractérisée par :
Critères mineurs
Présence de la fièvre
Polyarthralgie
Biologie inflammatoire
BAV de 1e degré
Diagnostic différenciel :
- Endocardite bactérienne : hémoculture positif
Diagnostic étiologique :
1. Achalasie ;
2. œsophagite aigue ;
3. CANCER de l’œsophagite
4. Corps étranger
1°) ACHALASIE : aganglionose oesophagienne, cardiospasme, apéristaltisme oesophagien. Elle
est due à des lésions de l’innervation intrinsèque et extrinsèque de l’oesophage.
a. Anamnèse
Dysphagie intermittente, aggravée par la fatigue physique et psychique et l’anxiété.
Douleur spontanée ou accompagnant la dysphagie, en irradiation supérieur (cou, oreille,
épaule), sous forme de brulure, d’intensité variable et soulagée par l’ingestion d’aliments
de température extrême.
Régurgitation alimentaire sans suc gastrique, survenant pendant ou après les repas, le plus
souvent à l’ingestion des liquides.
CA : anxiété, toux nocturne.
b. Examen physique : Amaigrissement qui évolue vers la cachexie.
c. CAT
Paraclinique :
Rx thorax (face) : élargissement de l’opacité médiastinale supérieur et profil :
comblement de l’espace clair sus et retrocardiaque.
Manométrie œsophagienne confirme le diagnostic : absence des contractions
péristaltiques, de relaxation musculaire, …
Traitement :
Dilatation de la sténose au stade de début.
Chirurgie : cardiomyotomie extramuqueuse.
b. Examen physique :
Amaigrissement, Hypersalivation.
c. CAT :
Paraclinique :
Baryté : lacune persistance, irrégulière ; ulcération en ménisque ; structure avec
dilatation de l’œsophage sus-jacent.
Fibroscopie œsophagienne : caractères des lésions.
Biopsie œsophagienne dirigée.
Traitement :
Intubation œsophagienne (palliatif).
Chirurgie : extraction suivie d’anastomose termino-terminale.
Radiothérapie, si le cancer est inopérable.
Ulcération en ménisque
Simple irrégularité muqueuse au sein d’un segment rigide se déformant au passage des
ondulations péristaltique.
Structure avec dilatation de l’œsophage sus-jacent.
Déf : Hémoptysie : c’est un rejet par la bouche au cours d’effort de toux, de sang issu des
voies aériennes sous glottiques (trachée, bronche, alvéole).
Diagnostic différentiel
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Diagnostic étiologie :
1. OAP 4. Embolie pulmonaire
2. TBC pulmonaire 5. Aspergillose
3. Cancer bronchique 6. Bronchectasie
7. Rétrécissement mitral
1°) OAP
a. Anamnèse
- Toux avec expectoration mousseuse teinté de sang ;
- Dyspnée intense avec orthopnée et anxiété.
b. Examen physique
- Signes pulm. : râles crépitants bilatérales pouvant remonter jusqu’aux sommets
(phénomène de la marrée montante).
- Signes card. : tachycardie, galop protodiastolique.
c. CAT :
- Rx thorax face : opacité périculaire floue, bilatérale, floconneuse (perihiliaire en ailes de
papillon).
- Traitement :
Repos continu au lit ne doit pas dépasser 1-3 semaines.
Régime hygiéno-diététique.
Diurétiques
- Rx thorax :
Bilatéralité des lésions,
Topographie apico-postérieure,
Aspect des nodules isolés ou infiltrat,
Présence des calcifications,
Persistance des images pendant plusieurs semaines.
- Traitement : antiTBC :
2RHZE + 4RH : catégorie I : nouveau cas
2RHZE + 5RHE : catégorie II : retraitement (rechute, échec, reprise après
interruption)
2RHZ + 4RH : catégorie III : nouveau cas de TBC extra-pulm.
3RHZE : catégorie IV : cas chronique.
b. Examen physique
- Signes pulm : tachypnée, Wheezing, râles, signes de condensations,
- Signes card. : tachycardie, accentuation du B2 au foyer pulmonaire, dédoublement B2,
galop protodiastolique, choc, cyanose, élévation PVC.
c. CAT :
- Paraclinique :
Rx : zone d’hypovascularisation pulmonaire, opacité périphérique, parfois en base
annulaire.
Angiographie pulm : confirme le diagnostic.
ECG est transitoire.
- Traitement
Morphine contre la douleur ;
O2pie à forte concentration pour vaincre anoxie ;
Héparine 10000UI en IV une fois ;
Embolectomie pulmonaire envisagée dans le centre équipé.
L’âge avancé,
L’alitement prolongé,
Chirurgie abdomino-pelvienne,
Post-partum précoce,
La prise de pilules contraceptives.
ATCD :
Notion de prise médicamenteuse : exemple : contraceptifs oraux ou de prise toxique.
Notion d'injection, de transfusion ou de soins dentaires dans les 6 semaines à 6 mois qui
précèdent l'ictère.
Notion d'éthylisme.
Antécédents familiaux : notion d'ictère familial.
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Diagnostic étiologique :
c. CAT :
Paraclinique :
Sang : hyperbilirubinémie directe, transaminases élevées, légère élévation des
phosphatases alcalines, fer sérique élevé.
Urines : urobilinogène faible, bilirubinurie directe.
Selles : stercobilinogène faible.
Traitement :
Repos au lit, diète, vitamines, absence d’alcool, pas corticoïde, antiviraux,
Prophylaxie :
o Vaccination (A et B), Ig humaines normales en IM (A-B),
o Lavage des mains après défécation et stérilisation de la vaisselle et des objets (A
et E),
o Stérilisation des instruments médicaux injectables (B-C-D).
c. CAT :
Médicaments : antigastriniques, Cimétidine, Pirenzépine, …
Gastrectomie totale,
4°) CHOLOSTASE : due à une perturbation de l’excrétion de la bile à travers les voies biliaires
a. Clinique :
Ictère insidieux qui devient intense, puis prend une teinte verdâtre
Prurit : par action de sels biliaires sur les terminaisons nerveuses sensitives
Hémorragies cutanées et sous cutanées dues à une hypoprothrombinémie
b. Paraclinique :
Taux de prothrombine
NFS : leucopénie discrète
VS élevé
Examen neurologique
Il faut rechercher :
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- Signe de kernig : l’élévation des M.I. à partir du plat du lit entraine la flexion de ceux-
ci.
- Signe de Brudzinski : la flexion de la nuque entraine une flexion de M.I et la flexion du
M.I entraine la flexion du membre controlatéral
- Reflexe tendineux, cutanéo- muqueux
- Hyperesthésie cutanée
- Modification des ROT
- Rétention urinaire, strabisme, aphasie, diplopie, hémiparésie
N.B : - La dyspnée se rencontre dans les formes très avancées accompagnée de fibrose ou
d’épanchement pleuraux.
- L’examen physique est pauvre, l’EG est plus ou moins altéré, à l’auscultation on a
quelques crépitements dans la région postéro-sup du thorax.
CAT :
- Paraclinique
GB : hyperleucocytose: 50 à 500 C/mm3
NFL : leucopénie (après l’âge de 60 ans on a une réaction leucemoide).
VS : accélérée
PL : aspect : liquide claire ou opalescent, légèrement louche et hypertendue.
Formule est lymphocytaire
Cytologie : 100 élément/mm3 et ↓PaO2
Protéinorachie : albuminorachie 3g% différence méningite virale
Glucorachie : hypoglucorachie (normale : 2/3 de la glycémie).
Chlorurorachie : hypochlorurorachie (valeur normale 7g/l)
Culture sur milieu de Loewenstein à la recherche des BK (3-8 sem).
Coloration de Ziehl-Neelson
Technique : Après coloration de Ziehl-Neelsen : le frottis est recouvert de fuchsine phéniquée,
puis chauffé pour être coloré. Le frottis est ensuite décoloré successivement par de l’acide
sulfurique et de l’alcool. Tout le frottis doit être presque complètement décoloré, puis recoloré
avec du bleu de méthylène. Le bacille est coloré en rouge par la fuchsine et cette coloration résiste
à l’acide et à l’alcool, d’où le nom BAAR Bacille Acido-Alcoolo Résistant. Après coloration à
l’auramine : la fuchsine est remplacée par l’auramine, les Bacilles fixent le colorant fluorescent et
le conservent après l’effet de l’acide et de l’alcool
IDR
Rx du thorax : Résultat : - adénopathies médiatiques
Opacités micro nodulaire répartie de façon homogène à l’ensemble du parenchyme
pulmonaire.
FO à la recherche de tubercule choroïde (Tubercule bauchut) degranulation miliaire
- Traitement : étiologique
- Pyrasinamide =Z
R/ Surveillance de l’équilibre hydro-électrique
R/ Dexaméthazone (pour prévenir l’arachnoïdite spinale)
INCUBATION
ILEON (15 jours)
Clinique
EG est altéré par la fièvre
er
1 septénaire :
- Signes fonctionnels : céphalée, anorexie et constipation.
- Signes physiques : fièvre 39°-40°C,
- Abdomen : FID sensible et gargouillante.
- Diagnostic de certitude repose sur l’hémoculture.
e
2 septénaire :
- Signes fonctionnels : tuphos (malade prostie), anorexie, surtout diarrhée « jus de melon »
(couleur ocre).
- Signes physiques :
Fièvre en plateau à 40°C
TMP : Langue saburrale, Roséoles : taches rosées lenticulaires siégeant à la partie haute de
l’abdomen et à la partie basse du thorax = macules rosées 2-3mm de dm.
Dissociation pouls-température
Abdomen : Hépato-splénomégalie
Examens paraclinique :
Examens d’orientation :
Hémogramme : leucopénie
Biologie inflammatoire : VS accélérée
Le Widal
Examens de confirmation :
Cultures (sang, selles, urines)
Complications
Perforations intestinales : sepsis, GB élevés
Choc septique
CIVD
Encéphalite et autres (ostéomyélite, GNA, myocardite…)
Traitement
Antibiotiques :
β-lactamines : Ampicilline 100-150 mg/Kg/jr 7-10 jours
Co-trimoxazole
Quinolones : Norfloxacine, Ciprofoxacine
Traitement symptomatique : fièvre, réhydratation
QUESTIONS :
1) Cause de méningite à LCR claire
Méningite TBC Méningite décapité et méningisme
Méningite virale Méningite mycosique
a) Diagnostic étiologique :
1. Pneumothorax
2. Abcès pulmonaire
3. TBC(3)
1°) PNEUMOTHORAX
a) Anamnèse : recherche la notion d’un point de coté :
sa localisation : hémithorax ;
son irradiation : surtout vers l’épaule et le bras ;
modalité de début : souvent brutale ;
présence des signes accompagnateur : dyspnée ;
facteurs aggravant ou atténuant : souvent aggravé par le mouvement respiratoire ou un
effort physique.
- ATCD :
notion d’une ponction pleurale
notion de traumatisme
notion de contage
pose d’un cathéter sous clavier
b) Examen physique
EG altéré par une fièvre
A l’examen de TMP à la recherche de cyanose et signes de choc
A l’inspection : - asymétrie thoracique
- diminution de l’ampliation thoracique
- Elargissement des EIC
A la palpation : abolition des vibrations vocales
A l’auscultation : abolition des murmures vésiculaires et le souffle laryngo-
bronchique.
Percussion : tympanisme
A l’examen cardiovasculaire : - déplacement de choc pointe
- TA = 80/60 mmHg
-B1 & B2 assourdis sans bruit surajoutés
CAT : - Hospitalisation
- repos au lit
- analgésique : Morphine 8 à 15mg en SC
- oxygénothérapie s’il y a dyspnée
- drainage apicale au niveau au 2e EIC
- Traitement de choc (perfusion de macromolécule)
Evolution : favorable, voir récidive, hémothorax, empyème si TBC
- Toux tenace, matinale avec d’expectoration abondante fétide souvent hémoptoïque. Ici la
courbe de la t° croise la courbe de l’expectoration.
b. Examen physique
- EG est altéré par la fièvre
- Râles en foyer, rarement syndrome caverneux, frottement pleural, voire syndrome
d’épanchement pleural.
c. CAT :
Rx thorax : résultat : images hydroaériques
NFS : hyperleucocytose neutrophilique
VS élevée
- Traitement : Peni G : 10 à 20000000 UI en IVD //6-8 sem., Drainage postural
1°) PLF
a. Anamnèse : fièvre qui est souvent accompagnée de frisson solennelle ; toux qui est sèche
au début et productive par la suite (expectoration rouillée, par fois purulente) Notion de
sueur nocturne.
- ATCD : Notion de maladies respiratoires virales ; notion d’alcoolisme ; notion de
malnutrition ; notion d’intoxication médicamenteuse ; notion d’insuffisance cardiaque ;
notion de refroidissement.
- CA : * asthénie
* anorexie
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre à plateau (37 à 40°C) malade dort sur le coté sain ; différent de la
pleurésie où le malade dort sur le coté malade
Tête et cou : battement des ailes du nez
2°) HYDROTHORAX
a)Anamnèse : dyspnée, fièvre souvent en cas d’exsudat, douleur de type pleural, toux et
hémoptysie (se rapporte généralement à la maladie causale).
b) Examen physique
EG : altéré soit par la fièvre
Diminution de l’expansion thoracique
Une matité
Abolition de la transmission de la vibration vocale
Abolition de murmure vésiculaire et un souffle pleurétique.
c) le diagnostic est confirmé par la ponction pleurale exploratrice qui permet de faire des analyses
du liquide recueilli : thoracocentèse.
d) diagnostic étiologique : est basé sur une série d’examens :
Anamnèse :
Amibiase intestinale ou hépatique dans une région endémique.
Profession : l’asbestose
Pancréatite, abcès sous phrénique
Notion de contage tuberculeux
Examen clinique : il conduit souvent à la reconnaissance des étiologies moins communes
d’épanchement :
Péricardite constrictive
Hypothyroïdie
Syndrome de Meigs
Maladies rhumastimales
Aspect du liquide :
Clair ou citrin ou trouble cas qu’il contient beaucoup de GB.
Hémorragique : GR
Opalescent : concentration élevée de cholestérol.
Purulent en cas d’empyème.
Tests biochimiques :
Concentration protéique 3g % = un exsudat ;
Q/ En cas d’hydrothorax :
Ponction pleurale et analyse du liquide de ponction qui peut être : clair, opalescent, citrin,
trouble= quand il y a beaucoup de GB, ou hémorragie.
Biochimie du liquide de ponction pleurale : Doser les protéines, de Glucose et d’enzyme et
interprétation.
Evolution : crise pneumonique sans traitement, sans complication
b) Régionales : Myocardite
c) A distance : septicémie, méningite, otite
- (dilatation irréversibles des bronches avec destruction des éléments profonds de soutien de
la paroi). : maître symptôme = bronchorrhée purulente très abondante (200-400ml/24h)
caractérisée par une toux pénible matinale, dyspnée légère et de petites hémoptysie avec
une expectoration fade segmentée à 4 couches de bas en haut :
1ère couche : jaune verdâtre purulente
2e couche : séro-muqueuse
3e couche mucopurulente
4e couche spumeuse
ATCD : Notion des affections pulmonaire, notion de corps étranger, Notion d’alcoolisme et
tabagisme
b. Examen physique
- EG est conservé en cas de bronchectasie et peut être altéré en cas d’abcès pulmonaire
- Bronchectasie : est pauvre, sauf qui à l’auscultation on peut mettre en évidence de râles
sous crépitants variables mais de siège fixe. On voit souvent un hippocratisme digital,
parfois un syndrome caverneux.
c. CAT :
Paraclinique
Bronchographie : reste l’examen capital.
Rx thorax : images en rosettes d’Ameuille, en coulée d’ombre ou en rail, images
floconeuses de broncho-alvéolite.
Traitement :
Drainage postural 2-3 séances de 15 à 20 minutes pendant quelque semaine, désinfection,
traitement de foyer infectieux ORL, fluidifiant bronchique, Vitaminotherique. Chirurgie (exérèse
limitée : segmentaire, lobaire ou bilobaire).
c. CAT :
- Spirométrie : VEMS par rapport à la capacité vitale (N=80%), VR par rapport à la
capacité pulm totale (N=24%) et CV normal ou baisse peu.
- Rx : clarté pulm., abaissement des coupoles diaphragmatiques et horizontalisation des
côtes.
Traitement : sympaticomimétique (salbutamol), dérivés xanthiques (théophiline), corticoïdes,
oxygénothérapie.
4°) PLF
a. Anamnèse
- Toux d’abord sèche, puis avec expectoration rouillée ou parfois purulente avec un
frisson solennel.
- Ici il y a la FIÈVRE et un point de côté.
b. Examen physique
- EG est altéré par la fièvre à 39°-40°C
- TMP : CBA et CPC, herpes labial, faciès cyanosé,
- Tête et cou : battement des ailes du nez.
- Cœur : tachycardie.
- Poumon :
Insp : de l’expansion thoracique unilatérale ;
Palp : transmission de vibration vocale ;
Perc : Submatité
Ausc : râles crépitants en bouffées après toux, souffle tubaire, bronchophonie,
pectoriloquie aphone.
c. CAT :
Lukombola service Page 36
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c. CAT :
- Paraclinique : dosage des hormones (cortisol plasmatique élevé, test de freinage rapide
Dexaméthazone (injection de 1mg à minuit, négatif en cas de syndrome de Cushing ; pas de
freinage ACTH produit).
- Traitement : étiologique
N.B : On peut chercher les signes de la grande circulation qui sont :
-Foie cardiaque : hépatomégalie douloureuse (à la palpation ou spontanément à surface lisse
consistance ferme) qui s’accompagne souvent d’un reflux hépato-jugulaire.
- Turgescence jugulaire
- Cyanose due à la stase périphérique
En cas d’IR le tableau est souvent associé aux manifestations digestives qui sont très fréquentes et
neuropsychiatriques dues à une déshydratation cellulaire, à l’augmentation de l’urée sanguine et à
une accumulation des substances médicamenteuses.
Traitement : étiologique.
- CA : Oligurie
b. Examen physique
- TMP : œdème mous prenant le godet
- Tête et cou : reflux hépato-jugulaire,
- Thorax : turgescence des veines jugulaires, parfois avec épanchement pleural.
- Abdomen : ascite
Foie cardiaque : hépatomégalie ferme, élastique, douloureuse, sensible, bord mousse et épais.
c. CAT :
- Paraclinique : Rx thorax, Echographie cardiaque,
- Traitement : repos, hygiéno-diététique, diurétique.
2°) PERICARDITE
a. Anamnèse
- Fièvre, anorexie, douleur brutale violente, rétrosternale avec irradiation multiple (cou, épaule,
bras, dos), dyspnée variable avec la position soulagé par la position penché en avant.
- Anorexie, asthénie physique
b. Examen physique
Inspection : disparition de choc de pointe,
Percussion : augmentation de l’aire de matité cardiaque,
Auscultation : frottement péricardique mésocardiaque superficielle, systolodiastolique,
persistance en apnée respiratoire.
Pouls paradoxal de KUSS MAUL
c. CAT :
- Paraclinique : Rx thorax, Echographie cardiaque, test inflammatoire.
- Traitement : étiologique
b. Examen physique
- EG : altéré par l’amaigrissement ou par la fièvre.
- Abdomen : ascite importante.
c. CAT :
- Paraclinique : exploration de liquide d’ascite et paracentèse pour soulager le patient
(dyspnée).
- Traitement : anti-TBC
Doser les protéines : Rivalta positif ou négatif
*Rivalta - : transsudat qui est du à une stase cardiaque ou portale ; → syndrome
néphrotique, cirrhose, syndrome de Budd Chiarri. *Rivalta+ : processus inflammatoire
→ Tuberculose péritonéale, Cancer péritonéal)
Cytologie : *Cellule épithéliale : élévation dans l’ascite cirrhotique
*Cellule lymphocyte ; Tuberculose péritonéale
*Cellule atypique : ascite néoplasique
Bactériologie : coloration culture et antibiogramme
Examen des urines : diurèse, ionogramme urobilinogène
Radiographie de l’œsophage à la recherche des varices.
Q3: Différence entre ascite et obésité : Ascite : matité mobilisable par contre en cas d’obésité :
matité non mobilisable
Q4: Manœuvre de chiquenaude quid ?
Malade en décubitus dorsal les MI fléchis,
L’aide place sa main à son bord cubital sur la ligne médiane au niveau de l’ombilic et
L’examinateur place sa main gauche au flanc gauche et la main droit à controlatéral fait
de petites chiquenaudes au moyen des doigts. La main gauche perçoit une série d’ondes
produites dans le liquide.
Q5: Cause péritonéale d’ascite : TBC péritonéal et Cancer péritonéal
Q6: Mécanisme d’ascite en cas de cirrhose
Hypoalbuminémie → insuffisance hépatique
Hypertension portale et baisse de la pression osmotique colloïdale ou trouble de la
perméabilité ;
→ l’insuffisance hépatique est due à l’état hypoxique des cellules hépatique et des lésions de
nécrose ;
→ HTP par compression des veinules intra hépatiques et centrolobulaires.
1°) ICG
a. Anamnèse
- Dyspnée d’effort précoce avec polypnée : quantifiée en 4 classes :
2°) PNEUMOTHORAX
a. Anamnèse
- Point de coté : début brusque sans rapport avec un effort qlcq, marqué par une douleur
thoracique irradiant à l’épaule ou au bras. La douleur est accentuée à chaque mvt resp,
accompagnée de dyspnée.
ATCD : notion d’asthme, bronchite chronique
b. Examen physique
- présence des râles crépitant et sous crépitant aux 2 bases pulmonaires.
- Syndrome d’épanchement uni ou bilatérale :
diminution de l’ampliation thoracique,
abolition de la transmission des VV,
abolition du MV, éventuellement souffle amphorique.
- Polypnée
c. CAT :
- Rx : hyperclarté de l’hémothorax, rétraction du poumon, refoulement du médiastin du côté
sain, bande phrénique claire.
- Traitement : repos au lit, exsufflation apicale sous eau, analgésique (douleur),
oxygénothérapie (dyspnée).
3°) OBESITE
a. Anamnèse :
Hépatalgie d’effort
Syncope
Signe de foie cardiaque :
Hépatomégalie
Turgescence des veines jugulaires
Reflux hépato jugulaire
Oligurie
Œdème prenant le godet
Oligurie
OMI prenant le godet mou
ascite
épanchement pleuraux
Examen physique : HALZER +, Tachycardie+galop présystolique au sein du foyer
tricuspidien, Souffle systolique fonctionnel, Eclat du B2 au foyer mitral.
a. Anamnèse :
Nausée, vomissements avec hématémèse abondante soulagent les douleurs ulcéreuses.
Faim douloureuse, nocturne, continue plus tard.
CA : constipation (période douloureuse), fatigabilité psychique, nervosité.
d. Examen physique
Hyperesthésie cutanée et de la musculature abdominale antérieure.
Sensibilité de l’épigastre
Hyperesthésie dans la région paravertébrale D6-D12.
Amaigrissement (baisse de la quantité d’aliment ingéré),
e. CAT :
Hospitalisation
Paracliniques :
Rx baryté : visualise les plis gastriques puis l’estomac : niche de Haudek (= saillie
remplie de baryté qui déborde le contour de la cavité gastrique, siège svt petite
courbure).
Gastroscopie : permet une biopsie dirigée et de visualiser la forme d’ulcère (ronde ou
ovalaire), dm, bords et fond de l’ulcère.
Recherche des hémorragies occultes.
Traitement :
Repos au lit (physique et psychique),
Diète : repas légers, peu abondants, nombreux (toutes les 3h),
Suppression des fact. Etiologiques : tabac, alcool, AINS, corticoïdes, réserpine, …
MUQUEUSES+TACHYCARDIE
1°) PALUDISME :
a. Anamnèse :
Le patient peut se plaindre de : fièvre ; céphalée ; vomissement ou douleur abdominale ;
arthralgie.
Il faut rechercher :
mode de survenue
Horaire de la fièvre : vespérale= paludisme ;
signes accompagnateurs : sensation de frisson, transpiration, anorexie, diarrhée.
ACDT :
Non usage de moustiquaire imprégnée,
Notion d’assainissement d’habitation : éliminé les sites des vecteurs : herbes aux
alentours de la maison, des eaux stagnantes.
Notion de voyage dans des régions endémiques.
b. Examen physique
Conjonctives palpébrales pâles, conjonctives bulbaires sub-ictériques ou ictériques.
Fièvre à 40°C
Cœur : tachycardie, souffle systolique fonctionnel
Abdomen : hépato-splénomégalie
c. CAT :
Paraclinique : GE : + = 1-10 parasites/100 champs microscopiques
++ = ˃10 parasites/100 champs microscopique
+++ = 1-10 parasites/champ microscopique
++++ ˃10 parasites/champ microscopique
GE négatif c'est-à-dire pas de parasite/300 champs microscopiques
NFS, Hb, GB, VS
Traitement :
Quinine ampoule de 500mg + Glucose de 500ml càd :
ère
1 : 2 ampoules Quinine dans 500ml de Glucose à faire couler pendant 4h et une pose de
8h ;
2ème : 1 ampoule Quinine dans 500ml de glucose à faire couler pendant 4h et pose de 8h ;
3ème : idem puis on change avec les comprimés 2 x 500mg pendant 5 jours.
Dipyrone ampoule 2,5g à la dose de 1g au besoin.
Transfusion : sang total isogroupe préalablement testé.
2°) DREPANOCYTAIRE
a. Anamnèse
Crises douloureuses répétées accompagnées des frissons,
ATCD : notion d’hérédité, de transfusions répétées,
b. Examen physique
Constitution : retard staturo-pondéral.
TMP : pâleur de muqueuse, subictère permanente, ulcère des jambes.
Abdomen : splénomégalie modérée,
c. CAT :
Paraclinique :
Rx du crâne de profil : aspect de poils de brosse,
Test d’Emmel : positif
Electrophorèse de l’Hb : est caractéristique
Traitement : Aspirine, Vasodilatateurs (Hydergine), glucosé 10% ou 5%, anti-paludéen,
ATB à large spectre, transfusion au besoin.
3°) SIDA
a. Anamnèse
- Fièvre modérée mais persistance, sueur nocturne abondante,
- Diarrhée prolongée inexpliquée, asthénie physique, céphalée.
- ATCD :
notion des lésions cutanées récidivantes (candidose buccales, zona,
notion de rapport sexuel occasionnel non protégé,
notion de voyage fréquent,
b. Examen physique
- EG peut être altéré soit par l’amaigrissement, soit par la fièvre ;
- TMP : candidose buccale avec des muguets, lésions prurigineuses ;
- Adénopathies cervicale, axillaire, sous maxillaire ou occipitale, symétriques ;
c. CAT
- Paraclinique :
Sérologie : Détermine et Inigol
Dosage de CD4 dans le sang.
- Traitement : anti rétroviraux
Nevirapine (INNTI), Indinavir (IP), Abacavir (INTI), Stavudine(INTI).
Régime riche en protéine et lipide.
Psychothérapie.
Stade d’hépatisation jaune : les alvéoles sont envahis par les polynucléaires et il y a
liquéfaction de la fibrine à leur contact.
Stade d’hépatisation grise : destruction des parois alvéolaires et formation des petits abcès.
Q2/ Quelles sont les complications de PLF :
Abcès pulmonaire
Pleurésie : parapneumonique ou métapneumonique
Pyopneumothorax
Myocardite, septicémie (méningite)
Diagnostic étiologique :
a. Anamnèse
- Date des premières manifestations
- Modalités de début : brusque, condition, cause présumée circonstance d’apparition.
- Modalité d’évolution : rapide ou lente ; Aggravation ou amélioration, signes surajoutés
- Médicaments reçus
CA : prostration, oligo-anurie
ATCD :
- Notion de diarrhée ou vomissement
- Notion d’hématémèse, hémorragie interne
- Notion d’allergie ou prise de médicament récent, aliments ingérés, piqure d’insecte
- Notion d’infection, de fièvre ou d’hypothermie
- Diabète insipide ou sucré
b. Examen physique
- EG :
Conscience lucide ou obnubilée
T° : fièvre ou hypothermie
Amaigrissement ou non
- TMP :
muqueuse buccale humide ou sèche (langue)
Pli cutané ; persistant ou paresseux
Cyanose des extrémités
Extrémités froides et pâles
Eruption cutanée (rach)
- Tête et cou
Globe oculaire enfoncé ou non
Pas de raideur de la nuque
- Thorax :
Polypnée, Fréquence respiratoire élevé
Signe de l’OAP : dyspnée inspiratoire
Douleur thoracique
- Cœur :
Insp : Choc de pointe déplacé ou pas
Palpation : choc de pointe palpable
Auscultation : Tachycardie, trouble du rythme et de souffle
- Vaisseaux : pouls filant, PA˂80mmHg et une turgescence de veine jugulaire
- Abdomen
Abdomen tendu et douloureux
Présence des météorismes
Hépato splénomégalie
1) Choc hypovolémique
Pâleur cutané, extrémités froides, sueur, soif ;
Pouls rapide et filant ;
PA abaissé, parfois imprenable ;
Polypnée, cyanose,
Confusion, angoisse, agitation, apathie,
Oligurie, voir anurie
2) Choc cardiogénique
Signes d’IVG (OAP) : polypnée, râles crépitants,
Signes d’IVD : turgescence jugulaire, reflex hépato-jugulaire parfois isolés, mais plus
fréquent associés aux signes d’IVG.
3) Choc septique
Fièvre élevée ou hypothermie (< 36°C), parfois frissons, état confusionnel,
Tachycardie, polypnée,
4) Choc anaphylactique
Chute brutale et importante de la PA,
Tachycardie +++
Manifestations cutanées fréquentes : érythème, urticaire, œdème de Quincke,
Manifestations respiratoires inconstantes : dyspnée voire bronchospasme.
CAT
1°) GNA
a. Anamnèse :
- Hématurie est macroscopique le 1er jr pour devenir microscopique ;
- Fièvre, céphalée, anorexie, fatigue : liés à l’affection causale ;
- Bouffissure de la face ;
- ATCD : pharyngite, otite, sinusite, angine ou scarlatine ;
b. Examen physique
- Œdème facial matinal après quelques heures de station débout migre dans les régions
déclives ;
- Pâleurs conjonctivales ;
- Oligurie avec urines pâles.
- Hypertension artérielle fréquente.
c. CAT :
- Hémogramme : Hb légèrement diminuée, Albumine sérique légèrement diminuée
(hémodilution) ;
- Rxie : augmentation de volume et de contour régulier des reins.
- Traitement est étiologique + symptomatique :
Régime hyposodé et repos
Furosémide
Aldomet
Pénicilline
Corticoïde
2°) SCHISTOSOMIASE
AG : - Urinaire : S. haematobium,
- Intestinal : S. masoni, S. intercalatum,
- Hépatosplénique : S. japonicum et S. mekongi.
a. Anamnèse :
- Hématurie macroscopique ou microscopique de type vésical (terminale), indolore,
capricieuse, récidivante, parfois provoquée par l’effort.
- Signes d’irritation vésicale : douleurs mictionnelles irradiant vers les bourses et le périnée,
pollakiurie, parfois ce sont des crises de coliques néphrétiques qui attirent l’attention.
- Céphalée, douleur lombaire, asthénie.
- CA : Pollakiurie, brûlure mictionnelle, pesanteur hypogastrique, ténesme vésicale.
- ATCD : notion de vie ou de séjour en zone endémique.
b. Examen physique
- EG : fièvre, amaigrissement.
- Eruptions papulo-nodulaire periombilicale
- Parfois hépato splénomégalie.
c. CAT :
- Paraclinique :
Méthode de bandelette : confirme l’hématurie ou révèle la protéinurie.
Urines : culot de centrifugation : œuf de schistosome.
Recherche d’Ac spécifique dans le LCr.
Sérologie (IF ou Hémagglutination passive) a un intérêt diagnostic pendant la primo-
invasion bilharzienne.
a. Anamnèse :
Début brutal : frisson, lombalgie, ictère.
CA : anorexie, vomissement, myalgie, parfois des céphalées.
ATCD : sujet autochtone prenant itérativement des antipaludéens.
b. Examen physique :
EG est altéré par la fièvre (40°C),
Pâleur, avec collapsus puis urines foncées « coca cola ou rouge porto».
c. CAT :
GE présence de tropho, Hb,
Traitement : les antipaludéens : Cether-L ou Quinine en perfusion.
1°) PALUDISME
a. Anamnèse :
- Fièvre d’apparition brutale, avec frisson puis sueur ;
- Myalgie, céphalée diffuse, intense, asthénie physique ;
- CA : nausée, douleur abdominale, vomissement, diarrhée ;
- ATCD : hygiène d’habitation (eau stagnante, herbes au voisinage), usage de moustiquaire ;
b. Examen physique
- EG : altéré par la fièvre 39-40°C ;
- Courbature,
- Cherche d’une hépatomégalie ou d’une splénomégalie ;
c. CAT :
- Paraclinique : GE met en évidence le trophozoïte dans le sang, frottis mince (GR parasité).
- Traitement :
Artemether (artesinate + amodiaquine),
Cether-L
Quinine
2°) PYELONEPHRITE
a. Anamnèse
- Début brutal par une fièvre avec frissons répétés ;
- Dysurie, pollakiurie, douleur lombaire.
b. Examen physique
- EG est altéré par la fièvre 39°C ;
- Fosse lombaire sensible, points urétéraux supérieurs sensibles, manœuvre de GIORDANO + ;
- Urines foncées, troubles, parfois sanglantes.
c. CAT
- Paraclinique :
Urines : cylindre leucocytaires et granuleux, importante leucocyturie, présence GR ;
Pyélographie IV, cystographie pré et post mictionnelle ;
- Traitement : ATB à large spectre à élimination urinaire.
4°) MENINGITE
a. Anamnèse
- Début brutal par une fièvre accompagnée des céphalées permanente avec paroxysmes, diffuse
avec photophobie ;
- Vomissement en jet, sans nausée, survenant au changement de position, facile sans effort,
asthénie.
b. Examen physique
- EG est altéré par une fièvre ;
- Raideur de la nuque, signe de Kerning + et de Brudzinski +.
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémoculture avant ATBie,
Ponction lombaire :
o Hypertendue : > 180mmH20 (pression),
o Aspect : purulent (bact), clair (TBC, virale, mycosique),
o Cytologie : > 5 élt/mm3
o Glycorachie (normale 2/3 de la glycémie),
o Protéinorachie (normale 15-45mg/dl),
o Coloration : Gram, Ziehl, Encre de chine, Giemsa ;
o Sérologie : Ac-antitoxo, Ag cryptocoque, PCR.
- Traitement : est étiologique
ATBie à large spectre : Ceftriaxone + Chloramphénicol ;
Corticoïde : Déxaméthazone pour prévenir l’œdème cérébrale ;
Symptomatique : antipyrétique, sédatif, anti-histaminique.
1. Coma acidocétosique
2. Coma hyper osmolaire
3. Coma hypoglycémique
4. Coma acido-lactique
a. Anamnèse :
- Mode d’installation du coma
- Signes qui ont précédés le coma
- CA : Vomissement et diarrhée
CA : Vomissement et diarrhée
ACDT :
Notion d’infection aigue : urinaire, gynécologique, pulmonaire, dermatologique
Notion de trauma physique ou psychique
Notion de respect d’un régime contrôlé
Notion de prise d’insuline
Notion d’HTA, d’obésité, de tabagisme
b. Examen physique
- EG est altéré par un coma stade II
- Nous n’avons pas retrouvé une mydriase, une paralysie faciale ni une rétinopathie diarrhéique
- TMP présence des ulcérations : furoncles, anthrax, abcès, une candide cutaneo-muqueux au
niveau des plis inguinaux, région sous mammaire, aisselles, chez les femmes au niveau de la
vulve et au gland chez les hommes
- Signe de déshydratation : sécheresse des muqueuses, hypotonies des globes oculaires, soif
intense
- Poumon : polypnée ample, bruyante : dyspnée de Kusmaul
- Coeur :Tachycardie
- Odeur acétonique de l’haleine
c. Elément de différence
Coma acido-cétonique Coma hyperosmolaire
Début coma calme Coma vegit ;
Signe dyspnée de Kusmaul - pas de dyspnée ;
Odeur acétonique de l’haleine - pas d’odeur acétonique
d’haleine
CAT :
- ˃8g/l ;
- Hyperglycémie 3-6g/j
- hypernatremie ;
- Natrémie basse - pas de cétonurie ;
Biologie - Cétonurie massive - absence d’acidose
Acidose métabolique décompensée.
- Glycémie en jeun
- Natrémie
- Urine : glycosurie, cétonurie, Sédiment,
albumine, urée créatinine
- Fond d’œil
Anamnèse :
début brutal ;
coma évoluant rapidement au stade III ;
signes de déshydratation globale.
Biologie :
hyperglycémie modérée 2g ;
hyper cétonémie ;
acidose décompensée
d. Traitement
a)Coma Acidocétosique
b) Coma Hyperosmolaire :
1. Lutter contre la déshydratation : apport hydrique important parfois 8-12 litres/jr, on donne des
solutions hypotoniques.
En cas de diabète :
reflex achilléen diminué ou aboli ;
déficit sensitif : hypo ou hyper esthésie, impuissance ;
trouble de transpiration
- Coma : c’est une perte complète de conscience avec absence de réponse aux stimuli et des
mouvements volontaires.
- Conscience : c’est la connaissance de soi-même et de l’environnement.
- Confusion : c’est une légère altération de la conscience avec ralentissement mental et une
perception émoussée de l’environnement.
- Stupeur : réduction de l’activité physique et mentale.
Diagnostic étiologique :
1. Epilepsie ;
2. Hypoglycémie
a. Anamnèse
- fièvre : d’hyperthermie
- traumatisme : circonstance de survenu
- les aura
- Caractère de convulsion : tonique, clonique, tonicoclonique
ACDT :
Notion des maladies hypoglycémiantes : diabète, paludisme
Notion d’HTA
Notion d’épilepsie dans la famille
Notion d’intoxication médicamenteuse : anesthésique, alcool.
b. Examen physique
EG altéré par un coma
L’examen physique est pauvre
c. CAT :
- Paraclinique :
Glycémie d’urgence
Hémogramme : Hb, Hct, GR,
Sérologie
FO
IRM et tomographie
Electro encéphalogramme
- Traitement
Placer le malade dans une position de sécurité : couché la tête tournée de coté pour laisser
couler les sécrétions.
Mettre une compresse stérile entre les arcades dentaires.
Diazépam puis entretenir la sédation, avec Phénobarbital
Antiépileptique : carbanazepine 10-15mg/j à deux prises; Valproate de sodium 20-
30mg/j à 3 prises.
b. HTA secondaire
- Liée à une perturbation des sécrétions hormonales et/ou de la fonction rénale.
- Rénales :
4. Glomérulonéphrite,
5. Pyélonéphrites chroniques,
6. Polykystose rénale,
7. Sténose unilatérale de l’artère rénale.
- Surrénales :
Phéochromocytose : tumeur au niveau de surrénale ;
Maladie de Conn : hyperaldostéronisme primaire ;
Syndrome de cushing hypercorticisme ;
- Vasculaires : sténose congénitale de l’isthme aortique ;
- Gravidique : néphropathie gravidique : HTA, protéinurie et des oedèmes.
- Médicament : abus d’alcool, contraceptifs oraux oestro-progéstatifs, sympathomimétiques,
corticoïdes, cocaïne.
d. Anamnèse :
- Céphalées occipitales, matinales au réveil ;
- Palpitation, fatigabilité, étourdissement ;
- Epistaxis (précoce), brouillard aux yeux, accès vertigineux, dyspnée.
CA : nycturie, pollakiurie,
ATCD : notion d’obésité, nombre de personne en charge, alcool, tabac, hérédité, diabète, prise de
certains médicaments, …
e. Examen physique
- EG est conservé.
- Thorax : dyspnée d’effort, signe d’OAP, Râles
- Cœur : éclat de B2 au foyer aortique, tachycardie ;
- Artères : PA ≥ 140/90, Pouls > 90bat/min, turgescence veine jugulaire.
- Abdomen : souffle periombilical, controlombaire
MS Lukombola 081 304 14 06 09 94 071 152 Page 70
GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
Examen neurologique
- Signes de l’AVC ischémique : hémiplégie, parésie ou paralysie
- Hypo ou hyperthermie
f. CAT
- Paraclinique :
Sang : urée, créatinine, acide urique, glycémie, Ionogramme, GB, FL, VS, Hb ;
Urines : albumine, sucre, sédiment ;
Rx thorax : cardiomégalie
ECG : indice de Sokolov > 35, axe QRS dévié à gauche.
FO : qui est classé selon Keith et Wagener (4 stades) :
o I : Les artères paraissent étroites, rigides et brillantes ;
o II : les artères paraissent écraser les veines ;
o III : présence des hémorragies et des exsudats ;
o IV : présence de l’œdème papillaire.
- Traitement :
Principe de traitement :
o Education : maladie de toute la vie ;
o Mesure hygiéno-diététique : suppression de stress ; régime alimentaire adapté :
hypocalorie (obèse), hyposodé, cholestérole et en lipide saturé seront diminués ;
activité physique régulière ; suppression de tabac.
o Chimiothérapie : 5 classes
o Traitement de complication (retentissement)
o surveillance
médicaments :
o Diurétiques : Thiazidique (Esidrex co 25mg), Furosémide co 20mg, Epargneur du
K (Aldactone).
o Agents anti-adrénergiques : β-bloquants, Catapressan, …
o Vasodilatateurs : Hydralazine, Nifédipine, …
o IEC : Captopril, Enalapril, …
Q1 : Conséquences de l’HTA
Choc cardiogénique
Défaillance cardiaque
Angine de poitrine
Infarctus du myocarde et hypertension intracrânienne
Défaillance rénale (artériosclérose)
Hémorragie méningée (AVC)
Q2 : Classification de l’HTA selon l’OMS
Normotendu : < 140/90mmHg
b. Examen physique
- EG altéré par l’amaigrissement avec fonte musculaire.
- Bouffissure de la face et les CP peuvent être pâle.
- Thorax : polypnée de kussmaul, OAP ou un épanchement pleural du à une surcharge
hydrosodée.
- Cœur : la PA peut être normale ou discrètement élevée ; le cœur est normal sauf on peut
observer des troubles d’ECG qui signe les troubles hydro-électrolytiques c'est-à-dire l’ECG
montre les signes d’hypercalcémie ou d’hyperkaliemie.
- Abdomen : contact lombaire
- On peut avoir des signes neurologiques dans le cas grave : troubles de la conscience, agitation
psychomoteur hallucination progressive.
c. CAT :
Paraclinique :
Sang :
- urée et créatinine : élevées
- ionogramme : hyper natrémie ; hyperkaliemie
- Hb
- une hyperleucocytose
- pH est souvent normal
Urines : sédiment, albumine
Surveillance de la diurèse est très capitale vu qu’on doit bien connaître les entrées et les sorties ;
surveiller le poids.
Traitement :
Traitement de choc :
MS Lukombola 081 304 14 06 09 94 071 152 Page 72
GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
- Phase de reprise de la diurèse (>1 litre/24h) : caractérisé par des douleurs lombaires
spontanées ou provoquées par la palpation.
- Phase de convalescence : asthénie et l’inappétence peuvent s’observer très longtemps.
Diagnostic étiologie :
- Dysenterie amibienne
- Dysenterie bacillaire
c. CAT :
- Paraclinique :
Examen de selles frais : présence d’E. histolytique (hématogène) ;
Rectoscopie : présence des ulcérations multiples, typiquement « en coup d’ongles ».
- Traitement :
Metronidazol co 500mg ou en infusion 200mg à la dose de 2x2co/jr ou 3x200mg/jr en
infusion.
Q/ Quelles sont les complications d’une amibiase intestinale :
Locale : perforation intestinale avec hémorragie intestinale.
A distance : amibiase hépatique (douleur à l’HD + fièvre).
2°) DYSENTERIE BACILLAIRE : Shigellose ou Salmonellose
a. Anamnèse
Diarrhée liquidienne au début puis muco-sanguinolente après une incubation de quelques
heures ou quelques jours.
Signes accompagnateurs : nausée, vomissement fréquent, douleur abdominale sous ou
periombilicale.
CA : arthralgies, myalgies, asthénie physique, sueur, céphalée, …
ATCD : notion de diarrhée dans la collectivité ou d’un séjour dans un pays tropical et
notion d’hygiène alimentaire, condition socio-économique.
b. Examen physique
EG est altéré : fièvre 39-40°C ;
Faciès terreux, adynamie, déshydratation.
TMP : CP : pâle et CBA, recherche les signes de déshydratation.
Thorax : tachycardie, polypnée.
Abdomen : sensibilité periombilicale, recherche d’hépato-splénomégalie.
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : Hb, VS, GB : hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile.
Selles : hématies et leucocytes en grand nombre.
Coproculture sur milieu sélectif (SS).
- Traitement :
Traitement préventif : mesure d’hygiène strict
Traitement : corriger le déficit créé par la diarrhée et vomissement par ringer lactate ;
ATBpie en fonction de l’ATBgramme : Ampicilline, Cotrimoxazole (Bactrim®),
Négram.
Quinolone : Ciprofloxacin co 500mg ou en infusion pendant 5 jours.
a. Anamnèse :
- Début brutal en pleine nuit par une sensation pénible et angoissante d’oppression thoracique.
- Dyspnée, bradypnée expiratoire, bruyante, prolongée et sifflante.
CA : signe accompagnateurs : toux productive, sueurs, fatigue subite.
ATCD: on recherche :
- notion d’asthme dans la famille ;
- notion d’exposition aux allergènes : tabac, fumée, pollens, …
- profession (boulangé, papeterie), médicaments (AAS), aliments contenants les protéines
(mollusque, œufs, produits laitiers, …).
b. Examen physique
- EG : faciès pâle avec les yeux brillants et injectés.
- Il n’y a ni fièvre, ni cyanose, ni signes de défaillance cardiaque.
- Thorax :
Insp : Thorax globuleux, baisse de l’ampliation thoracique, rythme respiratoire est inversé
et le temps expiratoire allongé avec une bradypnée expiratoire.
Palpation : diminution de la transmission de vibration vocale.
Percussion : hypersonorité (tympanisme).
Auscultation : râles ronflants et des sibilances expiratoires disséminés dans les 2 champs.
Wheezing
- Cardiovasculaire : PA et Pouls normaux.
c. CAT :
- Rx thorax :
Clarté pulmonaire,
Distension thoracique avec : élargissement des EIC, horizontalisation des côtés ;
aplatissement et abaissement des coupoles diaphragmatique.
- Tests allergologiques cutanés à différents Ag de l’environnement et un test de provocation
après inhalation de ces allergènes.
- Spirométrie :
VEMS basse par rapport à la capacité vitale (N=80%),
VR élevé par rapport à la capacité pulmonaire totale (N=24%),
CV normal ou légèrement abaissée.
Traitement de l’asthme :
Sympathicomimétiques : salbutamol (toutes les 30 à 60 minutes).
Dérivés xanthiques : théophylline ; aminophylline
Corticoïdes : Prédnisolone
Oxygénothérapie
b. Examen physique
-TMP : la présence des vergetures, intertrigo des plis, des ulcérations, mycose
-Thorax : dyspnée d’effort qui peut aller jusqu’à un syndrome de PICKWIK : apnée de sommeil.
-Cœur : il faut rechercher les signes d’une HTA : éclat du B2 au foyer aortique, signes ICG, signes
d’ICD, PF augmente
- Appareil locomoteur il faut bien examiner :
3 Insulinothérapie
4 Psychothérapie
5 Activité physique : marche, vélo, natation
2°) GNA
C’est une affection inflammatoire aiguë, spontanément résolutive touchant simultanément
tous les glomérules de 2 reins.
a. Anamnèse :
- Hématurie est macroscopique le 1er jr pour devenir microscopique ;
- Fièvre, céphalée, anorexie, fatigue : liés à l’affection causale ;
- Bouffissure de la face ;
- ATCD : pharyngite, otite, sinusite, angine ou scarlatine ;
b. Examen physique
- Œdème facial matinal après quelques heures de station débout migre dans les régions
déclives ;
- Pâleurs conjonctivales ;
- Oligurie avec urines pâles.
- Hypertension artérielle fréquente.
c. CAT :
- Hémogramme : Hb légèrement diminuée, Albumine sérique légèrement diminuée
(hémodilution) ;
- Rxie : augmentation de volume et de contour régulier des reins.
- Traitement est étiologique + symptomatique :
Régime hyposodé et repos
Furosémide
Aldomet
Pénicilline
Corticoïde
3°) HYPOTHYROIDIE
Insuffisance de sécrétion hormonale de la glande thyroïde entraînant un ralentissement de
l’ensemble du métabolisme.
a. Anamnèse
- Bouffissure du visage, des mains et des pieds (myxœdème),
- Asthénie physique, intellectuelle et sexuelle.
- Faiblesse musculaire et crampe.
CA : anorexie et constipation.
b. Examen physique
- Hypothermie modérée
- Eta constitutionnel : prise de poids due au myxœdème.
- TMH : peau sèche, raréfaction des cheveux et ongles cassants.
- Thorax : hypoventilation, dyspnée d’effort, parfois épanchement pleural.
- Cœur : bradycardie
c. CAT
- Paraclinique :
Dosage de T3-T4 (bas), TSH élevé, parfois TRH.
Echographie de la thyroïde.
Recherche de l’Ac antithyroïdien
- Traitement : substitutif est en vie : apport d’hormone de synthèse avec l’hormone naturelle :
THYROXINE 100-200μg/J.
CA :
Insomnie, anxiété, bouffées d’excitation,
Trouble du cycle, aménorrhée, impuissance ou diminution de libido.
ATCD : notion de fracture pathologique spontanée,
b. Examen physique
- EG est conservé.
- TMH : peau mince, ecchymose, …
- Thorax : vergetures au tronc,
- Cardiovasculaire : HTA, accidents thromboemboliques, tachycardie,
c. CAT
- Paraclinique :
Dosage de cortisol plasmatique (élevé) et de cortisol urinaire (élevé).
GB élevé neutrophile avec une lymphopénie absolue ou relative.
Cholestérol et triglycéride modérément élevés.
Ionogramme normal.
- Traitement :
o Trouble de comportement
Q3 : Devant un malade avec un faciès bouffi est-il nécessaire de doser la créatinine ? R/ c’est pour
se rendre compte de la fonction du rein.
Q4 : y-a-t-il un rapport entre faciès bouffi et la veine cave ?
R/ Compression de la veine cave sup qui sera à la base d’une circulation collatérale.
a. Anamnèse :
- Dyspnée progressive, non paroxystique, survenant d’abord à l’effort, pour devenir continue.
- Facteurs aggravant : marche, montée d’escalier.
Dyspnée : 4 stades
Stade 1 : patient peut tenir le rythme de la marche d’un sujet du même âge en terrain plat
mais pas en monta ou dans les escaliers
Stade 2 : le patient marche à son propre rythme sans dyspnée sur une distance de 160m mais
ne peut suivre un sujet normal dans cette marche
Stade 3 : la dyspnée apparaît après plus au moins 9m ou après quelque min en terrain plat
Stade 4 : la dyspnée apparaît en parlant ou en s’habillant
Stade 5 : dyspnée persistant même au repos
ATCD :
- Notion d’emphysème dans la famille
- Notion d’asthme
- Notion d’exposition aux allergènes : tabac, pollens, fumée, …
- Condition socio économique basse
b. Examen physique
- EG : parent est souvent maigre
- TMP : cyanose des téguments
- Thorax :
Inspection : * thorax en tonneau bloqué en inspiration
* diminution de l’ampliation thoracique
c. CAT
Radioscopie
Mobilité des couples diaphragmatique à la respiration profonde ou lente (3cm au Bou de 6 à
8cm à l’état, …)
Traitement :
b. Examen physique
- EG : faciès pâle avec les yeux brillants et injectés.
- Il n’y a ni fièvre, ni cyanose, ni signes de défaillance cardiaque.
- Thorax :
Insp : Thorax globuleux, baisse de l’ampliation thoracique, rythme respiratoire est inversé
et le temps expiratoire allongé avec une bradypnée expiratoire.
Palpation : diminution de la transmission de vibration vocale.
Percussion : hypersonorité (tympanisme).
Auscultation : râles ronflants et des sibilances expiratoires disséminés dans les 2 champs.
Wheezing
- Cardiovasculaire : PA et Pouls normaux.
c. CAT :
- Rx thorax :
Clarté pulmonaire,
Distension thoracique avec : élargissement des EIC, horizontalisation des côtés ;
aplatissement et abaissement des coupoles diaphragmatique.
- Tests allergologiques cutanés à différents Ag de l’environnement et un test de provocation
après inhalation de ces allergènes.
- Spirométrie :
VEMS basse par rapport à la capacité vitale (N=80%),
VR élevé par rapport à la capacité pulmonaire totale (N=24%),
CV normal ou légèrement abaissée.
Traitement de l’asthme :
Sympathicomimétiques : salbutamol (toutes les 30 à 60 minutes).
Dérivés xanthiques : théophylline ; aminophylline
Corticoïdes : Prédnisolone
Oxygénothérapie
B2 : s’étend au max. à la base, plus aigu que B1, peu plus fort au foyer aortique qu’au foyer
pulmonaire. Survient à la fin de l’onde T. il est synchrone à la fermeture des valvules
sigmoïdes aortiques et pulmonaires, et se produit au début de la diastole.
Caractéristique de différent galop :
1. Le bruit de galop pré systolique précède le premier bruit. Il est en rapport avec l’activité
auriculaire. En effet, le BG pré systolique survient au moment où la vidange de l’oreillette est
parachevée par la contraction de l’oreille (onde P). Existe en cas d’IC, lors d’une arythmie
auriculaire complète.
2. Le bruit de galop proto diastolique (B3), il est le seul qui puisse être entendu sur un cœur lent,
contrairement au précédent. Il survient au début de la diastole, au moment du remplissage rapide
du ventricule. Existe en cas d’une insuffisance mitrale.
3. Le bruit de galop méso systolique, il est encore appelé galop de sommation ; il ne s’observe que
sur des cœurs rapides ou encore lorsqu’il existe un allongement important de PR. C’est donc un
bruit plus sonore que les deux précédents et il peut s’observer en dehors de toute défaillance
cardiaque.
4. Claquement d’ouverture mitrale (C.O.M.) : c’est un bruit surajouté proto diastolique bref et sec,
entendu à pointe en cas de rétrécissement mitral.
5. Claquement proto diastolique : Entendu en règle dans la région méso cardiaque, il survient au
moment du remplissage ventriculaire rapide ; c’est un bruit sec, bref (péricardite constrictive).
6. Souffles systoliques organiques : ils sont intenses, accompagnés presque toujours de
frémissement. IL en résulte 4 variétés principales se distinguant par le siège et l’irradiation.
7. Les souffles systoliques de rétrécissement aortique : siège : FA ; irradiation vers les vaisseaux
du cou ; frémissement au creux sus-sternal ; souffle d’éjection.
8. Le souffle systolique du rétrécissement pulmonaire : siège : FP ; frémissement ; irradie vers le
bas ,souvent dans le dos (espace scapulo-vertébral gauche) en raison de la direction
antéropostérieure de l’artère pulmonaire gauche.
9. Le souffle systolique d’insuffisance mitrale : F.M ; irradiation apexo-axillaire (décubitus latéral
gauche ; holosystolique (souffle de régurgitation).
10. Le souffle systolique de communication inter ventriculaire : intense, frémissant ; maximal en
méso cardiaque, le long du bord gauche du sternum au niveau du 4ème ou 5ème E.I.C. gauche ;
irradie dans toutes les directions (en rayon de roue).
11. Le souffle systolique d’insuffisances tricuspidiennes : rare
12. Souffles systoliques fonctionnels : ils sont d’intensité moindre, surviennent en général au cours
d’une insuffisance cardiaque et s’atténuent ou disparaissent avec celle-ci. Le souffle systolique
d’insuffisance mitrale fonctionnelle au FM, et le souffle systolique d’insuffisance tricuspidienne
fonctionnelle au FT et augmentant d’intensité en fin d’inspiration.
13. Souffles systoliques anorganiques : ils siègent en général au 2ème ou 3ème EIC gauche ; ils sont
proto systoliques, peu intenses, variables et irradient peu.
14. Souffle diastolique d’insuffisance aortique : il est d’intensité variable, il commence dès la fin
du 2ème bruit et se prolonge plus ou moins au cours de la diastole, il siège au F.A, irradie vers le
bas, le long du bord gauche du sternum.
15. Roulement diastolique du rétrécissement mitral : il siège à la pointe ; il irradie vers la région
axillaire, le sujet étant en décubitus latéral gauche ou après exercice. il y a éclat du 1 er bruit
a. Anamnèse :
- Hématémèse et/ou melaena, par rupture des varices œsophagienne : Une hémorragie
digestive.
- Rectorragie, par rupture des hémorroïdes (une hémorragie rectale).
- Syndrome dyspeptique : anorexie, nausée, ballonnement abdominal,...
ATCD : notion de prise d’alcool ou de tabac
b. Examen physique
- Thorax : * baisse de l’ampliation thoracique
* baisse de transmission de Vibration Vocale
- Cœur : tachycardie, baisse de PA.
- Abdomen : l’abdomen augmente de volume
Circulation collatérale
Splénomégalie
Ascite
- A l’examen de la région anale, on peut avoir :
Une rougeur et une tuméfaction d’un abcès péri anal
Un eczéma, une dermatose avec maladie des plis péri anaux
Des lésions de grattage et de prurigo
Si on demande au malade de pousser comme s’il allait à selle on peut observer : des
hémorroïdes interne ; un prolapsus ano rectale.
- Au TR on peut découvrir la tumeur anale ou rectale.
c. CAT :
Radiographie de l’abdomen à blanc ;
Transit baryte ;
Endoscopie digestive ;
Ponction biopsie hépatique
Traitement :
Mise en place d’une sonde de Blakemore
Traitement de l’Hémorragie : transfusion
Rééquilibration hydro électrolytique.
Traitement étiologique
Médicament : la néomycine, Indéral
La chirurgie : anastomose porto-cave ou porto-rénale pour arrêter l’Hémorragie.
- Ascite : transsudations de plasma à travers les capillaires suite à hypo protidémie ; distension
et gonflement des lymphatique.
Q5 : Etiologie de l’ascite
Cirrhose
TBC
Syndrome de Budd-Chiari= thrombose des veines sus hépatique
ICD
Syndrome néphrotique
35. CAT DEVANT UN PATIENT QUI A PERDUE 10% DE SON POIDS : CACHEXIE
Diagnostique étiologique :
1. Hyperthyroïdie
2. TBC
3. Diabète type 1
4. Maladie d’Addison 87%
5. Maladie Hodgkin
6. VIH/SIDA
1°) HYPERTHYROIDIE
a. Anamnèse :
c. CAT
- Crachat : coloration de Ziehl-Neelsen, culture sur milieu de Lowenstein exige 4-6 semaines
pour avoir le résultat.
- Rx thorax :
Bilatéralité des lésions,
Topographie apico-postérieure,
Aspect des nodules isolés ou infiltrat,
Présence des calcifications,
Persistance des images pendant plusieurs semaines.
- Traitement : antiTBC :
2RHZE + 4RH : catégorie I : nouveau cas
2RHZE + 5RHE : catégorie II : retraitement (rechute, échec, reprise après
interruption)
2RHZ + 4RH : catégorie III : nouveau cas de TBC extra-pulm.
3RHZE : catégorie IV : cas chronique.
3°) SIDA
a. Anamnèse
- Fièvre modérée mais persistance, sueur nocturne abondante,
- Diarrhée prolongée inexpliquée, asthénie physique, céphalée.
- ATCD :
notion des lésions cutanées récidivantes (candidose buccales, zona,
notion de rapport sexuel occasionnel non protégé,
notion de voyage fréquent,
b. Examen physique
- EG peut être altéré soit par l’amaigrissement, soit par la fièvre ;
- TMP : candidose buccale avec des muguets, lésions prurigineuses ;
- Adénopathies cervicale, axillaire, sous maxillaire ou occipitale, symétriques ;
c. CAT
- Paraclinique :
Sérologie : Détermine et Inigol
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GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
b. Examen physique :
EG est altéré par l’amaigrissement, perte de poids progressive > 10% en 6mois.
Fièvre souvent rémittente et/ou des sueurs nocturnes, malaise croissant.
Aires ganglionnaires : adénopathies superficielles, évoluant en accordéon, indolores. Le
test d’alcool réveil la douleur ganglionnaire. Elles ont aussi une localisation abdominale.
Abdomen : splénomégalie
c. CAT :
- Paraclinique :
a. Anamnèse
- Asthénie physique, psychique et sexuelle.
- Anorexie, constipation
CA : crampe, courbature, impuissance (homme), aménorrhée (femme), …
b. Examen physique
- EG est altéré par l’amaigrissement avec déshydratation.
- TMP : mélanodermie, dépigmentation visible (siège : mamelons et organes génitaux
externes).
- Thorax : polypnée,
- Cardiovasc : hypotension accentuée en orthostatisme.
- Abdomen : sp
c. CAT :
- Paraclinique :
NFS : anémié modère normochrome normocytaire avec neutropénie et oesinopénie.
Ionogramme : Chlorure basse, Na+ bas, K élevé.
Glycémies : basse
Test de Robinson qui est une épreuve d’une diurèse provoquée : qui va objectiver un
retard à l’élimination de l’eau.
Dosage de cortisol dans le sang baisse.
Dosage de l’ACTH plasmatique élevé.
- Traitement :
Alimentation : normo sodé (8-12g/j NaCl), en sucre normal.
Hormonothérapie : Hydrocortisone 20-30mg à 8-16h
Surveillance : poids, PA++, activité physique, ionogramme.
Traitement étiologique
Diagnostic étiologique :
- Urémie (insuffisance rénale chronique)
- Drépanocytose
1°) UREMIE
a. Anamnèse :
anémie à répétition avec palpitation
anorexie, fatigue, dyspnée
diarrhée, vomissement, hémorragie digestif (méléna).
CA : céphalée, crampe musculaire, polynéphrite.
ATCD :
Notion d’IRA
Notion de GNA
b. Examen physique
EG est altéré par l’amaigrissement
TMP : pâleur de muqueuses, CP pâle, CB sub-ictériques.
Thorax : OAP (rétention hydrosodée)
Cœur : HTA précoce, tachycardie, présence de souffle, douleur précordiale (péricardite
urémique).
Ostéodystrophie rénale.
c. CAT
- Paraclinique : NFS ; GR ; Hb, Hct ;
- Traitement : principes thérapeutiques :
2°) DREPANOCYTAIRE
a. Anamnèse
Crises douloureuses répétées accompagnées des frissons,
ATCD :
notion transfusions répétées,
notion de séjour dans les milieux mal aéré.
notion de drépanocytose dans la famille
b. Examen physique
Constitution : retard staturo-pondéral.
TMP : pâleur de muqueuse, subictère permanente, ulcère des jambes.
Les aires ganglionnaires sont libres (les drépanocytaires ont un faciès particulier ; la base
du nez est écrasée avec hypertélorisme)
Abdomen : - présence d’hépato splénomégalie
Notion de crises douloureuse au niveau de dos de main et dos des poids syndrome main-
pied.
c. CAT :
- Paraclinique :
Rx du crâne de profil : aspect de poils de brosse,
Test d’Emmel : positif
Electrophorèse de l’Hb : est caractéristique
- Traitement : Aspirine, Vasodilatateurs (Hydergine), glucosé 10% ou 5%, anti-paludéen, ATB
à large spectre, transfusion au besoin.
- Eviter le changement de t°.
1. Sémiologie de la douleur
- Peau : zona
- Muscles : Rhumatisme
- Nerfs : névralgie
- Côtes et cartilage : fracture de côte, arthrose, péricardite, …
b) Pleurale : pleurésie, pneumothorax.
c)Parenchymateuse (poumon) : PLF, Embolie pulmonaire, TBC pulmonaire.
d) Médiastinale : médiastinite, pneumo médiastin, tumeur du médiastin, cancer bronchique
e) Digestive : RGO, cancer de l’estomac, hernie hiatale, cholécystite aiguë, …
f) Cardiaque et vasculaire : angor instable, péricardite, infarctus, dissection aortique, …
g) Psychogène
3. Diagnostic étiologique :
1) PNEUMOTHORAX SPONTANEE
- Causes : inconnue (90%), affection pulmonaire (TBC, Abcès pulmonaire), Iatrogène (ponction
pleurale, biopsie pleurale, …).
- Epidémiologie: Fréquence élevée: 24-25ans (adulte jeune), homme ˃femme.
a. Anamnèse :
début brutal par une douleur thoracique spontanée, sans rapport avec un effort quelconque,
irradiant vers l’épaule ou bras, accentuée à chaque mouvement respiratoire.
Dyspnée
b. Examen physique :
- EG est altéré par une attitude alité
- TMP : CPC, CBA, cyanose.
- Tête et cou : sp
- Thorax :
Inspection: diminution de l’ampliation thoracique,
Palpation : abolition de la transmission des vibrations vocales,
Percussion : tympanisme,
Auscultation : pas de murmure vésiculaire, souffle amphorique.
- Cardiovasc : tachycardie, PA bas,
c. CAT :
- Examen explorateur :
Radio thorax : augmentation de la clarté de l’hémithorax concerné, rétraction pulmonaire,
refoulement du médiastin du côté sain.
GDS : PaCO2 est élevée et PaO2 est diminuée.
-Traitement : * repos
* Analgésiques
* Oxygénothérapie
* Drainage apical (2e EIC antérieur) sous eau
* Traitement de choc
3) EMBOLIE PULMONAIRE
a. définition : obstruction d’une branche de l’artère pulmonaire par une embole provenant de la
circulation veineuse périphérique. La symptomatologie dépend du niveau d’obstruction et de la taille
de l’embole.
b. Anamnèse
- Hémoptysie, douleur thoracique de type pleurétique.
- Dyspnée de survenue brusque
- CA : palpitation
- ATCD : prise des pilules contraceptives, intervention chirurgicale (abdomen), cardiopathie
emboligène (sténose mitrale, IC, …).
c. Examen physique
- EG est conservé
- TMP : cyanose
- Poumon : ↓ de l’ampliation thoracique, FR↑, sensibilité à l’hémithorax atteint, transmission des
VV, submatité et le Weezing.
- Cœur : tachycardie, accentuation et/ou dédoublement de B2, galop protodiastolique.
4) ANGOR STABLE
a. Anamnèse :
- Douleur survenant à l’effort ;
siège retrosternal assez large
irradiation : MS gauche, le long de l’avant bras.
Caractère douleur constrictive
Durée brève (10-15min)
Calmants : repos, trinitrine
ATCD : rechercher les facteurs de risques cardiovasculaires : tabagisme, HTA, DBT, Obésité, âge
avancé
b. Examen physique
- EG : conservé
- Thorax : FR↑,
- Cœur : tachycardie, PA légèrement ↑, Galop présystolique.
- Vaisseaux : palpation à la recherche de l’athérome.
c. CAT :
- Hospitalisation
- Paraclinique :
ECG : sous décalage du segment S-T, onde T aplatie ou négative.
Coronarographie et angiographie.
Médicaments : crise R/Trinitrine 0,15-0,30mg à répéter après 5 min.
Traitement de soutien : psychothérapie, médicament : β-, Ica++, Diazépam.
Diagnostic différentiel : le syndrome de DACOSTA
1°) RAA
a. Anamnèse
- Fièvre avec frisson, asthénie, malaise
- Douleur type inflammatoire touchant les grosses articulations superficielles (épaule, coude,
poignet, genou, cheville), asymétrique, migratrice, disparaissant sans séquelles.
CA : courbature, anorexie, sudation.
- ATCD : angine, otite, sinusite dans les 2-3 semaines ayant précédé l’apparition des symptômes
et scarlatine, Conditions socio-économiques défavorables, promiscuité.
b. Examen physique
- Paraclinique :
Hémogramme (sang) : Hb, GR, Hct
Biologie inflammatoire : VS, GB, FL, CRP.
Facteur rhumatismal (Ac anti-IgG)
Autres Ac : facteur LE, antithyroïde, anti-glandulaire salivaire, anti-cellule pariétale.
Liquide articulaire : fluide (pauvre en mucine, > 2000éléments/mm3, protéine ≥ 30g/l.
Muscle : pincement de la ligne articulaire, lésion de tissu mou péri-articulaire, Microgeode.
- Traitement :
repos
plâtre de posture
kinésithérapie
médicaments : AAS (choix) : 4-6g/j et autres : IDpresseurs (Méthotr), corticoïde.
- Traitement :
Tétracycline 2g/j
Corticoïde locale si iritis.
Phénylbutazone : 600-800mg/j puis 200mg/j.
- Traiement :
Repos, sédatifs
Médicaments : Carbimazol, Thiamazol, Iode minéral (Lugol), β-(Indéral).
2°) MYOCARIDTE
a. Anamnèse
- Palpitation, fièvre, douleur thoracique
CA : asthénie, amaigrissement, dyspnée d’effort, …
ATCD : médicamenteux, FT, diphtérie, HTA, Polio virus, RAA, certains médicaments : Emetine,
Ambilhar, …
b. Examen physique
c. CAT :
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Biologie inflammatoire positive.
ECG : microvoltage, tachycardie sinusale, troubles du rythme : BAV, Extrasystole, …
Radio du thorax : Cardiomégalie
- Traitement :
Avant tout étiologique
AINS
Vitaminothérapie B
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Hémogramme :
o Hb, Hct, GR↑: VGM↓ et CCMH↓ = Anémie hypochrome microcytaire.
o Réticulocyte normale ou diminue
o Fer sérique↓
o Frottis périphérique : GR pâles, anisocytose, poïkilocytose.
Myélogramme : hyperplasie érythrocytaire
- Traitement
Traitement étiologique
Traitement martial : fer sous forme chelée, R/ Fumarate ou Gluconate de fer pendant le repas.
a. Définition : rejet par la bouche de sang épanché dans les voies respiratoires profondes (sang
pur, aéré, spumeux, …).
b. Etiologie :
- Causes les plus fréquentes : TBC pulmonaire, cancer bronchique, bronchiectasie, rétrécissement
mitral, embolie pulmonaire, kyste aérien.
- Autres plus rares : syndrome hémorragique, abcès pulmonaire, angiomes bronchiques, mycoses
bronchique, asthme bronchique, trauma thoracique, bronchites allergiques, …
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Biologie inflammatoire positive.
Radio thorax : nodule, infiltras=opacité en nappe, caverne=clarté.
Ziehl Nelson et culture
IDR par Matoux.
- Traitement :
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique : Radio thorax :
Cœur : aspect de double contour de l’AID et double bosse de l’AMG.
Poumon : opacité floue (œdème) LKB.
ECG : onde P allongée, bifide, biphasique.
Cathétérisme : hypertension capillaire pulmonaire.
- Traitement
Repos, supprimer le tabac, régime peu de sel.
ATB et traitement des infections.
Chirurgie : Commissurectomie mitrale ou Plastie valvulaire.
a. Rappel sur l’IMC (Index de Masse Corporel) ou l’indice de Ketelet : Poids / (Taille)2 = 22 à 26
(poids en kg et taille en cm). Toute variation de ± 15% de la valeur pondérale idéale mérite qu’on
recherche un amaigrissement ou une obésité :
plus de 10% début de l’obésité
plus de 20% obésité franche
IMC > 27,8 chez l’homme et IMC > 27,3 chez la femme définit l’obésité.
Affection catabolisantes
Maladies tumorales
Infections chroniques
Causes psychogènes
Anorexie mentale
Alcoolisme, tabagisme
Dépression, démence
Médicaments
Digitaliques, antalgiques, AINS
ATB, antifongique
MS Lukombola 081 304 14 06 09 94 071 152 Page 107
GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
Neuroleptique
Antidépresseurs
Médicaments hormonaux
Autres
Cirrhose du foie
Insuffisance rénale
Insuffisance cardiaque
Affections ORL et dentaire
Maladie d’Addison
c. Diagnostic étiologique
Lésion de grattage
Plis cutanés persistants, G.O enfocés, disparition de la moiteur axillaire.
Thorax : Cœur : tachycardie, PA, Pouls pédieux et tibial post bien frappés, régulier.
Examen neurologique : troubles sensitivo-moteurs.
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Sang : glycémie, NFS, ionogramme, Urée, Créatinine.
o Urines : sédiment, Albumine, Sucre, Cétonurie, Culture.
o F.O : rechercher la rétinopathie
o Radiographie du thorax
- Traitement :
Mesure hygiéno-diététique : recommander les aliments à index glycémique bas :
o Haricot blanc
o Igname
o Les lentilles
o Les laits
o Le semoule
o Chocolat
o Yougourt
A déconseiller :
o Pomme de terre
o Pain blanc
o Carotte
o Soda
o Les miels
4°) SIDA
a. Anamnèse
- Amaigrissement inexpliqué, asthénie physique,
- Palpitation, dyspnée d’effort, …
CA : fièvre > 1 mois, céphalée, diarrhée, toux chronique avec expectorant non purulent, douleur
thoracique déclenchée par la toux, vertige.
ATCD : transfusion sanguine antérieure, IST, partenaire sexuel multiple non protégé, …
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre, amaigrissement.
- TMP : prurigo, alopécie diffuse, candidose orale, herpès, …
- Thorax :
poumon : polypnée, râles bulleux et crépitants dans 2 champs pulm.
Cœur : tachycardie.
- Aires ganglionnaires : ADP (> 3 mois).
Dosages hormonaux : ACTH↓, cortisol↑, ↓17-OH stéroïdes urinaires, 17 cétostéroïde,
recherche des anticoertisurrénale, si TBC : IDR, Radio : région surrénalienne (calcification),
Echo, IRM.
Hémogramme : anémie, GB↓
- Traitement :
Traitement substitutif :
o Glucocorticoïdes : R/ Hydrocortisone 20-30mg/j
o Minéraliocorticoïides : R/ Fludrocortisone 0,05-0,2mg
o Régime normosodé
o Traitement éventuel d’un TBC
b. Diagnostic étiologique
1. Filariose
2. Diabète sucre (déjà parlé ci-haut)
3. Maladie de Hodgkin
4. Cancer de la tête du pancréas
5. Allergie médicamenteuse
6. SIDA
7. Lithiase choledocienne
1°) FILARIOSE
Classification des filarioses selon la localisation des adultes :
1. Filarioses lymphatiques :
- Weïchereriose et Brugiose
2. Filarioses cutanéo-dermiques :
- Loase et Onchocercose
3. Filarioses séreuses :
- Mansonella perstans, M. rodhaini et M. ozzandi.
a. Anamnèse :
- Prurit intenses, puis des lésions cutanées réalisant des prurigos très prurigineux. Siège : partie
base du tronc, des fesses, des cuisses et de régions prétibiales.
- Gales filarienne très prurigineuses caractérisés par des papules de tailles variables, surmontées
des vésicules.
b. Examen physique
- EG est conservé
- TMP :
peau de Lézard : zone cutanée épaissie, sèches, squameuses, lichénifiées.
Peau de Léopard (stade avancé) : zone dépigmentée au MI, organes génitaux.
Lymphoedème localisé ou non en peau d’orange.
Nodules (kyste) : indolore, durs, fibreux roulant sous le doigt, parfois ils peuvent
s’accoler adhèrent au plan profond.
- Tête et cou :
Cécité de rivière
Kératite ponctuée fait d’opacité cornéenne, arrondies, nummulaires de 0,5-1mm de
dm.
c. CAT :
- Paraclinique : Biopsie cutanée exsangue.
- Traitement : Diéthylcarbamazine
2) Loase
a. Anamnèse
- Prurit localisé : au bras et tronc, de la face, des épaules.
- Signes conjonctivals : photophobie, larmoiement, sensation de corps étranger.
b. Examen physique
- EG est conservé
- TMP : œdème périorbitaire, œdème de Calabar (localité du Nigeria) : fugace et migrateur,
siégeant MS, face et thorax, sensation de tension, dure quelques heures à qlqs jrs.
- Tête et cou : injection conjonctivale
c. CAT
- Paraclinique :
GE fraiche : montre les microfilaires vivantes
Coloration sur frottis mince
Culot d’une leucoconcentration
- Traitement : Diéthylcarbamazine
Complication de Loase
- Neurologie : hémoptysie, méningite, encéphalite.
- Cardiaque : endocardite pariétale fibroplastique éosinophilique de Loeffler.
- Rénale : néphropathie.
Thorax : Cœur : tachycardie, PA, Pouls pédieux et tibial post bien frappés, régulier.
Examen neurologique : troubles sensitivo-moteurs.
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Sang : glycémie, NFS, ionogramme, Urée, Créatinine.
o Urines : sédiment, Albumine, Sucre, Cétonurie, Culture.
o F.O : rechercher la rétinopathie
o Radiographie du thorax
- Traitement :
Mesure hygiéno-diététique : recommander les aliments à index glycémique bas :
o Haricot blanc
o Igname
o Les lentilles
o Les laits
o Le semoule
o Chocolat
o Yougourt
A déconseiller :
o Pomme de terre
o Pain blanc
o Carotte
o Soda
o Les miels
b. Examen physique :
EG est altéré par l’amaigrissement, perte de poids progressive > 10% en 6mois.
Fièvre souvent rémittente et/ou des sueurs nocturnes, malaise croissant.
Aires ganglionnaires : adénopathies superficielles, compressive, indolores, asymétrique,
évoluant en accordéon. Le test d’alcool réveil la douleur ganglionnaire. Elles ont aussi une
localisation abdominale.
Abdomen : splénomégalie
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : pancytopénie/envahissement de la moelle, lymphopénie dans les formes
avancées avec VS élevée.
Biopsie ganglionnaire (hystologie) : examen clé pcq caractéristique histologique :
cellule de Reed Sternberg et cellules de Hodgkin.
Rx thorax : pour le bilan ganglions atteints.
- Traitement :
Repos
Protocole (IV) : O-P-P-A (Oncovin-Prédinisolone-Procarbazine-Adriamycine).
Maladie de Hodgkin : radiothérapie et chimiothérapie :
o Radiothérapie : stades I et II
o Radiothérapie et cytostatiques : stade III
4°) CANCER DE LA TETE DU PANCREAS
a. Anamnèse :
- Prurit intense non accompagne de fièvre.
- Anorexie, asthénie physique.
b. Examen physique
- EG est conservé
- TMP : CPC et CBI : ictère précoce qui devient à la longue noirâtre.
- Tête et cou : sp
- Thorax : sp
- Abdomen : masse épigastrique, ou à l’HG : splénomégalie.
- Urines foncées
- Selles décolorées.
c. CAT
- Paraclinique :
Rx : image de 3 inversé sur le bord interne 2e portion du duodénum.
Splénoportographie
Accélération de VS
Echographie montre une amputation d’une partie de la glande.
5°) SIDA
a. Anamnèse
- Amaigrissement inexpliqué, asthénie physique,
- Palpitation, dyspnée d’effort, …
CA : fièvre > 1 mois, céphalée, diarrhée, toux chronique avec expectorant non purulent, douleur
thoracique déclenchée par la toux, vertige.
ATCD : transfusion sanguine antérieure, IST, partenaire sexuel multiple non protégé, …
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre, amaigrissement.
- TMP : prurigo, alopécie diffuse, candidose orale, herpès, …
- Thorax :
poumon : polypnée, râles bulleux et crépitants dans 2 champs pulm.
Cœur : tachycardie.
- Aires ganglionnaires : ADP (> 3 mois).
- Abdomen : souple non sensible, pas d’hépato splénomégalie.
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Diagnostic biologique :
o Sérologie : ELISA, Détermine, Unigold-Capillus, …
o Recherche des particules virales : Ag p24 circulant,
o Culture
Autres : cliché Radio thoracique, NFS, VS, Sérologie des hépatites, de la toxoplasmose
et CMV, charge virale, ECG, FO, …
- Traitement :
Accompagnement psychosocial.
Traitement ARV : selon le PNLS :
o 1ère ligne : 2INTI+1NNTI (R/Efavire z, R/ Lamuvidine, R/ Stavudine.
CA : Fatigabilité, diarrhée
ATCD : notion d’obésité
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre à grande oscillation
- TMP :
CB ictérique (reflet verdâtre).
Lésion de grattage
Xanthomes=dépôt de tissu glucidique sous la peau.
- Abdomen : sensible à la zone pancréatico-cholédocienne de Chauffard, hépatomégalie modérée
sans splénomégalie.
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
↑bille, lipide, cholestérol, Phosphatase alcaline, ASAT, ALAT.
Hémoculture + : phase de grande oscillations et isole E. coli.
Signes inflammatoires : VS élevée, hyperleucocytose neutrophile.
Hyperfibrinogémie, hyper-α2-globulinémie.
- Traitement
ATBie : poussées d’angiocholite
Symptomatique : analgésiques et antispasmodiques : Papavérine, Atropine, Péthidine.
7°) MEDICAMENTS
Micconazole, Bléomycine, IEC, AINS, Sel d’or, Morphine, …
Ulcère perforé
Pancréatite aiguë
Cholécystite aiguë et lithiase de la voie biliaire principale
Infarctus du mésentère
c. Pièges :
- Une douleur épigastrique n’est pas nécessairement d’origine gastrique.
- Y penser : IDM (du VD), Angor mésentérique.
d. Diagnostic étiologique
1. Gastralgie aiguë
2. UGD
3. Reflux gastro-duodénal,
4. Colique hépatique
5. Cholécystite, lithiase du cholédoque
6. Pancréatite aiguë et chronique
7. Dysthyroïdie
b. Examen physique
EG altéré par amaigrissement : diminution d’appétit, de quantité de l’aliment ingéré ;
Abdomen : hyperesthésie cutanée et de la musculature de la paroi abdominale cutané,
sensibilité épigastrique.
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
o Radio baryté : image en Niche (saillie remplie de baryté).
o Examen indirect fonctionnel et morphologique : gastrique rigide, raccourcissement de
la petite courbure, retard de l’évacuation de l’estomac.
o Duodénaux : bulbe intolérant (passage rapide de baryté à travers le bulbe.
o Hypersécrétion gastrique
Endoscopie (gastroduodénoscopie)
Examen de la sécrétion gastrique
Cytologie exfoliatrice et biopsie gastrique
Recherche de l’hémorragie occulte
- Traitement
Médical :
o Diète
o Suppression des facteurs étiologiques : tabac, alcool, AINS, Corticoïde.
o Médicaments : antiacide, antisécrétoire (Cimétidine), PGD (Misoprostol 200mgx4/j),
Protecteur de la muqueuse intestinale (Ulcar 3x100mg/j : Co=100mg), IPP
(Omeprazol), ATB (Métromidazol, clamoxyl), Psychotrope.
Chirurgical : s’il y a une hémorragie grave, perforation : Vagotomie, Gastrectomie partielle :
Bilroth I).
b. Examen physique
EG conservé
Thorax : FC élevée
Abdomen :
Hyperesthésie pariétale à la palpation de la région vésicale
Ventre silencieux (parésie intestinale réflexe).
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Echographie abdominale
o ASP calcul
o TDM de la région vésiculaire
a. Anamnèse
- Sémiologie de la douleur
- CA : nausée, vomissement
- ATCD : cfr colique biliaire.
b. Pathogénie : stase biliaire entraine irritation de la muqueuse vésiculaire par la bile retenue et
favorise une infection secondaire. Elle est favorisée à son tour par le cycle E-H de , + frg E. coli
(stase intestinale).
c. Examen physique
- EG altéré par a fièvre
- Thorax : Fc élevée
- Abdomen : défense musculaire, palpitation (empâtement mal délimité ou une vésicule globulaire.
d. CAT
- Paraclinique :
Hémogramme : GB élevé (Neutrophile)
Biochimie : bilirubine légèrement augmenté (sang), pigment biliaire (urines).
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre
TMP : cyanose, CB ictérique
Thorax : Fc élevé, PA diminue
Abdomen : augmenté de volume (ascite), souple, hyperesthésie épigastrique, plages bleutées
au niveau de la région périombilicale (signe de Culen) et au niveau des flancs (= signe de
Grey Turner)
c.CAT :
- Examen paraclinique :
Hémogramme : GB, Hct↑
Biochimie :↑amylasémie et ↑de la glycémie, hyperlipidemie transitoire, Ca++, …
ASP : pas de pneumopéritoine, éventuel épanchement pleural gauche, calcul dans la région
pancréatique ou biliaire, aérocolie, aérobilie.
Radio thorax : atéléctasie, épanchement
Echographie abdominale et scanner : œdème panceréatique, calcul, dilatation de l’arbre
biliaire, …
Cholangiome IRM
- Traitement
Médicaments :
o Soulager la douleur : Papavérine, Pethidine.
o Diminution des sécrétions pancréatiques : aspiration gastrique continue + pHmétrie,
alimentation parentérale, Atripine.
o antiH2 par parentérale
o traitement du choc
o ATB si infection
o Inhibiteur de la trypsine : R/Trasylol 100-300000UI/j.
Traitement chirurgical
Définition : émission des selles trop fréquent > 3x/j, trop liquide > 75% d’eau et trop
abondantes (> 250g/j). L'évacuation fréquente de selles normales n'est pas une diarrhée.
Physio-pathologique : la diarrhée est en règle en rapport avec un trouble des mécanismes
principaux de la digestion :
Trouble de la motilité : diarrhée par hyperkinésie.
Trouble des sécrétions digestives : diarrhée par hypersécrétion.
Trouble de l'absorption intestinale par lésion de la muqueuse intestinale : c'est la
diarrhée par malabsorption.
Trouble de la digestion proprement dite : c'est la diarrhée par maldigestion due à une
insuffisance enzymatique ou à une anomalie de la flore microbienne.
Les deux premiers mécanismes, hypersécrétion et hypermotricité, sont retrouvés dans les diarrhées
infectieuses.
Etude sémiologique :
— L'interrogatoire va préciser les caractères suivants de la diarrhée :
• La date de début récent : quelques heures : diarrhée aiguë, ou ancien : plusieurs semaines ou mois :
évoquant une diarrhée chronique.
• Le nombre de selles par 24 heures.
• L'horaire : matinal, post-prandial, nocturne.
• L'aspect : importance de voir la selle du malade :
o couleur et consistance : pâteuse avec parfois présence de graisse qui confère aux selles un
aspect luisant; liquide;
o recherche d'éléments anormaux : sang, pus, glaires enrobant la selle ou l'accompagnant.
• Evolution : aiguë : début brutal, durée quelques heures à quelques jours : chronique : durée
prolongée plusieurs semaines à plusieurs mois, parfois épisodes de diarrhée séparés par des phases de
transit normal.
• Signes accompagnateurs : douleurs abdominales, nausée ou vomissement.
— L'examen clinique a deux objectifs :
• Rechercher le retentissement sur l'état général : signes de déshydratation qui sont retrouvés au
cours des diarrhées aiguës, signes de dénutrition avec amaigrissement et parfois oedèmes carentiels
retrouvés au cours des diarrhées chroniques.
• Rechercher la cause : par l'examen de l'appareil digestif y compris le toucher rectal dans les
diarrhées chroniques.
a. Démarche diagnostic
- Description de la diarrhée en fonction du début des symptômes, la fréquence et l’aspect des selles.
- Anamnèse :
Voyage récent en zone d’endémie ou en milieu tropical : Diarrhée de voyageur.
Prise des ATB, AINS, Chimiothérapie.
Cas identique de l’entourage : intoxication alimentaire collective (TIAC).
ID : VHI
ATCD chirurgicaux (résection gastrique ou intestinale) et médical (pancréatite).
Maladie chronique : diabète sucré, …
- Examen physique
o EG altéré surtout par déshydratation, cachexie, œdème ?
o Abdomen : sensible du cadre colique, météorisme douloureux : colite à Clostridium
difficile, Shigella, CMV.
o TR
o Inspection des selles
o
- Facteurs de risque :
o Aliments et eau de boisson, crustacés crus (moules, huitres), consommation laitier non
pasteurisé, œufs, …
o Voyages, baignade, …
b. Etiologie
Diarrhée infectieuse
o Bactéries ou toxines bactériennes : salmonella, shigella, E. coli, Clostridium jejuni, …
o Virus : Norwolk, Rotavirus, …
o Protozoaire : amibe, lambia, …
o Champignons : Candida, aspergillus, …
Enterotoxine : S. doré +++, Clostridium perfringens, B. cereus.
Médicaments : laxatifs +++, ATB, Colchicine, …
Produits addictifs : consommation inhabituelle ou exagérée de café, tabac, alcool, …
Intoxication : Arsenic, Hg, Champignons
Allergies alimentaires : Fruits de mer, fruites, œufs.
Colite ischémique
c. Diagnostic étiologique :
1°) Shigellose
2°) Amibiase intestinale aigue
3°) Cholera
4°) Diarrhée du voyageur ou turista
Elle est liée à la présence dans la paroi colique des formes histolytica qui creusent des petits
abcès en bouton de chemise dans la lumière intestinale.
a. Anamnèse :
- Début brutale par diarrhée banale précédé des empruntes et ténesme, et des douleurs
abdominales sous formes de colique qui prend le cadre colique.
- Sans nausée, ni vomissement.
CA : asthénie physique (effort de la défécation).
ATCD : notion d’hygiène alimentaire et condition socio-économique.
b. Examen physique
EG est longtemps conservé.
Il n’a y pas de fièvre mais de fébricule < 38°C.
Selles peu volumineuses, sanglantes et glairo-mucopurulentes, sans leucocytes, alterne
avec des selles diarrhéiques.
Selles pâteuses mêlées aux glaires et au sang.
Abdomen sensible au niveau du coecum et du sigmoïde souvent spasme et douleur.
Foie de volume normal, indolore.
TR : explore ampoule vide et ramène des glaires sanglantes.
c. CAT :
- Hospitalisation
- Paraclinique :
Examen de selles frais : présence d’E. histolytique (hématogène) ;
Rectoscopie : présence des ulcérations multiples, typiquement « en coup d’ongles ».
- Traitement :
Metronidazol co 500mg ou en infusion 200mg à la dose de 2x2co/jr ou 3x200mg/jr en
infusion.
Q/ Quelles sont les complications d’une amibiase intestinale :
Locale : perforation intestinale avec hémorragie intestinale.
A distance : amibiase hépatique (douleur à l’HD + fièvre).
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : Hb, VS, GB : hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile.
Selles : hématies et leucocytes en grand nombre.
Coproculture sur milieu sélectif (SS).
- Traitement :
Traitement préventif : mesure d’hygiène strict
Traitement : corriger le déficit créé par la diarrhée et vomissement par ringer lactate ;
ATBpie en fonction de l’ATBgramme : Ampicilline, Cotrimoxazole (Bactrim®),
Négram.
Quinolone : Ciprofloxacin co 500mg ou en infusion pendant 5 jours.
3°) CHOLERA
Mesure hygiéno-diététique : éviter les restaurants peu sûrs, manger des fruits à peler.
Réhydratation
ATB : Norfloxacine
c. Etude clinique
1°) Infection au VIH
2°) RCUH
3°) Schistosomiase (S. mansoni)
4°) Hyperthyroïdie
5°) Diabète sucre
6°) TBC intestinale
- TMP :
sécheresse de la muqueuse buccale, de la langue.
Furoncle, mycose
Lésion de grattage
Plis cutanés persistants, G.O enfocés, disparition de la moiteur axillaire.
Thorax : Cœur : tachycardie, PA, Pouls pédieux et tibial post bien frappés, régulier.
Examen neurologique : troubles sensitivo-moteurs.
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Sang : glycémie, NFS, ionogramme, Urée, Créatinine.
o Urines : sédiment, Albumine, Sucre, Cétonurie, Culture.
o F.O : rechercher la rétinopathie
o Radiographie du thorax
- Traitement :
Mesure hygiéno-diététique : recommander les aliments à index glycémique bas :
o Haricot blanc
o Igname
o Les lentilles
o Les laits
o Le semoule
o Chocolat
o Yogourt
A déconseiller :
o Pomme de terre
o Pain blanc
o Carotte
o Soda
o Les miels
b. Diagnostic étiologie
- Cancer de l’œsophage
- Œsophagique peptique
- Œsophagite physique : caustique, radiation, médicament.
- Œsophagite infectieuse
- Tumeur bénigne
- Complication extrinsèque : secondaire à un cancer (cancer bronchique, cancer de la thyroïde,
…), à une lésion bénigne congénitale (sous clavière droite rétro-œsophagien) ou acquise
(goitre plongeant, …).
- Corps étrangers œsophagiens
- Diverticules du corps de l’œsophage
- Rares : anneau de Schatzki, syndrome de P. Vinson
c. CAT :
- Hospitalisation
- Examen complémentaire :
Radio baryté de l’œsophage : lacune sinueuse, irrégulière, ulcère en ménisque ; structure avec
dilatation de l’œsophage sus-jacent.
Radio thorax : image en laché de balon en cas de métastase.
Fibroscopie oesophagienne
Cytologie exfoliatrice
Echographie, Scintigraphie, …
- Traitement
Chirurgie
Radio-chimiothérapie : 5-FU, Cisplatine
Laser
3°) ACHALASIE=MEGAOESOPHAGE IDIOPATIQUE=CARDIOSPASME
a. Anamnèse
- Dysphagie intermittente et capricieuse au début puis devient permanente ; aggraver par la fatigue
physique, psychique et l’anxiété.
- Douleur retrosternale :
Irradiant au cou, oreille et épaules ;
Sous forme de sensation de brûlure ;
D’intensité variable ;
Soulagées par l’ingestion d’aliments de t° extrême (très chaud ou froid).
Douleurs liées à la dysphagie apparait au cours des repas et sont dues à l’arrêt du bol
alimentaire dans l’œsophage.
- CA : anxiété, amaigrissement, régurgitation, toux nocturne.
- ATCD : maladie de cause inconnue.
b. Examen physique
- EG altéré par l’amaigrissement (difficulté d’alimentation).
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen complémentaire :
o Radio thorax face : élargissement de l’opacité médiastinale >.
o Radio baryté : dilatation de l’œsophage
o Manométrie œsophagienne confirme le diagnostic.
b. CAT
- Hospitalisation
- Examen complémentaire :
o Radio baryté : sac diverticulaire
o Fibroscopie : examen de l’orifice et d’aspect de la muqueuse.
o Biopsie
- Traitement : Extirpation chirurgicale.
47. CHOC
a. Types : 2 types
b. Etiologie
Choc hypovolémique
Vrai :
o Déshydratation : diarrhée, vomissement, diurèse osmotique, insuffisance surrénalienne
aiguë, brûlure étendue, diabète sucré, insipide.
c. Symptomatologie commune
d. Diagnostic étiologique
1°) Embolie pulmonaire (cfr ci-haut)
2°) Diarrhée aigue : cholera (cfr ci-haut)
3°) Diabète sucrée
4°) Pancréatite aiguë
5°) Infarctus du myocarde
2°) CHOLERA
a. Anamnèse
- Sémiologie
- Contexte épidémiologie, début brutal
- Demandé si le patient n’est pas venu dans une zone épidémique.
CA : asthénie, palpitation, vertiges, soif.
ATCD :
hygiène de l’eau, des alimentes, propreté des mains avant les repas.
Notion des mêmes symptômes dans l’entourage ou dans le milieu
Epidémie déclarée
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre, amaigrissement
Tête et cou : GO excavé, hypotonie, langue rôtie.
TMP : pli cutané persistants, sécheresse des muqueuses.
Thorax : FR élevée, Fc élevée, PA diminue, Pouls rapide.
Abdomen : sensibilité diffuse
Appareil urinaire : oligurie
Aspect des selles : Selles riziformes (aspect d’une décoction de riz), aqueuse, indolores,
incolores.
c. CAT :
- Hospitalisation
- Examen complémentaire :
Examen microscopique des selles
Coproculture (Milieux SS, TUBS, …)
Ionogramme sanguin, urinaire.
Biologie inflammatoire : VS, NFL, CRP, …
- Traitement
Prophylaxie :
o Hygiène : eau, aliment, propreté des mains avant le repas.
o Vaccin anti-cholera en IM
Curatif :
o Réhydratation : sérum Ringer Lactate 1litre pendant 15min.
o ATB : Cyclines 2g/j et Quinolone, Macrolide, …
Thorax : Cœur : tachycardie, PA, Pouls pédieux et tibial post bien frappés, régulier.
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Sang : glycémie, NFS, ionogramme, Urée, Créatinine.
o Urines : sédiment, Albumine, Sucre, Cétonurie, Culture.
o F.O : rechercher la rétinopathie
o Radiographie du thorax
- Traitement :
Mesure hygiéno-diététique : recommander les aliments à index glycémique bas :
o Haricot blanc
o Igname
o Les lentilles
o Les laits
o Le semoule
o Chocolat
o Yougourt
A déconseiller :
o Pomme de terre
o Pain blanc
o Carotte
o Soda
o Les miels
Lithiase biliaire
Médicaments : diurétique, IEC, Œstrogène, AINS, ATB (Erythromycine, Tétracycline,
Cystostatiques, …).
Hérédité ?
Traumatisme abdominal
Infections virales : Oreillon, SIDA, Virus de l’hépatite.
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre
- TMP : cyanose, CB ictérique
- Thorax : Fc élevé, PA diminue
- Abdomen : augmenté de volume (ascite), souple, hyperesthésie épigastrique, plages bleutées au
niveau de la région périombilicale (signe de Culen) et au niveau des flancs (= signe de Grey Turner)
c.CAT :
- Examen paraclinique :
Hémogramme : GB, Hct↑
Biochimie :↑amylasémie et ↑de la glycémie, hyperlipidemie transitoire, Ca++, …
ASP : pas de pneumopéritoine, éventuel épanchement pleural gauche, calcul dans la région
pancréatique ou biliaire, aérocolie, aérobilie.
Radio thorax : atéléctasie, épanchement
Echographie abdominale et scanner : œdème panceréatique, calcul, dilatation de l’arbre
biliaire, …
Cholangiome IRM
- Traitement
Médicaments :
o Soulager la douleur : Papavérine, Pethidine.
o Diminution des sécrétions pancréatiques : aspiration gastrique continue + pHmétrie,
alimentation parentérale, Atripine.
o antiH2 par parentérale
o traitement du choc
o ATB si infection
o Inhibiteur de la trypsine : R/Trasylol 100-300000UI/j.
Traitement chirurgical
ECG :
b. Anamnèse
- Sémiologie
- CA : vertige, vomissement,
- ATCD :
ID, traitement ID
Intervention chirurgicale récente
Sondage urinaire
Cathétérisme veineux en place
Brûlures
Maladies générales graves : diabète sucré, néoplasies, cirrhose, …
c. Examen physique
- Signes précoces : frissons, fièvre, peau chaude et sèche, FR élevée.
- Plus tardivement : signes généraux de choc.
d. CAT
Hospitalisation
Examen complémentaire :
o Prélèvement sanguin : NFS, fibrinogène, Créatinine, ionogramme, SGOT,
Hémoculture
o Gazométrie
Traitement :
o Oxygénothérapie
o Abord veineux : 2 voies veineuses de gros calibre
o Remplissage : solutés colloïdale ou cristalloïdes
o Correction de l’acidose : HCO3- 100ml
o Catécholamines :R/ DOPAMINE
o Stériliser le foyer infectieux : retrait de la sonde
o ATB fonction de l’hémoculture et ATBgramme
o Prévenir de l’ulcère de Stress
1°) TETANOS
Définition
a. Anamnèse
- Trismus, spasmes généralisés
- On demande le temps d’incubation
b. Examen physique
- EG est altéré par la fièvre
- Conscience lucide
- Trismus
- Opisthotonos
- Rire sardonique
- Spasmes généralisés au moindre bruit
- Recherche de porte d’entrée
c. CAT :
- Paraclinique : isolement du germe dans l’écouvillon de la plaie.
- Traitement :
Prophylaxie :
Education
Immunisation active : Vaccination antitétanique
Immunisation passive : Ig T (Ig humaine antitétanique) et SAT (sérum de cheval) 3000-
6000 UI/IM.
Traitement curatif :
Lutter contre les spasmes musculaires :
Isoler le malade dans une chambre sombre
Valium-roche 10 mg/heure/ IVD pdt 24 heures
Phenobarbital 3x100 mg/jr IV
Curarisants
Neutraliser la toxine non liée
SAT 1000 UI/kg/24h dose max 30-60.000UI
Ig T3000-6000 UI en IM
Eliminer la source de la toxine :
Débridement et soins de la plaie à l’eau oxygénée
Antibiotiques : β-lactamines (Ampicilline, Peni G), metronidazole 3x500 mg/perfusion
Mesures générales :
SNG
Apport liquidien
Pronostic du tetanos (Score de Dakar amélioré)
Point 2 1 0
Incubation - <7j ≥7j
Extension (invasion) - <2j ≥2j
Porte d’entrée IM Ombilicale, utérine, chirurgicale, brûlure, Autres
fracture ouverte, orifice d’extraction de
chique, …
Spasme - > 4 / heure ≤ 4 / heure
Température - > 38,4 °C ≤ 38,4 °C
Pouls - Adulte: > 120 ppm ≤ 120 ppm
Pouls - Enfant: > 150 ppm ≤ 150 ppm
Pronostic
Classe Score Mortalité
Classe I (tétanos léger) 0-2 10 %
Classe II (tétanos modéré) 3 50 %
- EG est conservé
- TMP : perte des poils et des cheveux, ongles cassants.
- Présence des mouvements anormaux
- Etat dépressif
c. CAT :
- Paraclinique :
Hypocalcémie < 1,75 mmol/l avec calcium basse,
ECG : anomalie liées à l’hypocalcémie
Electromyogramme : hyperexcitabilité neuromusculaire.
- Traitement :
Crise de tétanie : Gluconate de calcium en IV,
Au long court : association de Calcium et Vit D,
Préventif : chirurgie très précautionneuse.
Sémiologie
On distingue deux types de douleurs précordiales : les douleurs organiques et les douleurs non
organiques ou précordialgies.
L'interrogatoire va préciser les caractères sémiologiques de la douleur, ce qui permettra de la classer :
ŕ Les circonstances d'apparition : spontanée ou provoquée.
ŕ Le siège et les irradiations.
ŕ Le type et l'intensité.
ŕ La durée.
ŕ Les signes accompagnateurs.
ŕ L'évolution dans le temps : permanente ou paroxystique,
ŕ Les facteurs sédatifs.
1. Les précordialgies sont des douleurs anorganiques, le cœur est indemne. C'est un signe
fonctionnel d'origine névrotique. Les précordialgies ont les caractères suivants :
- Circonstances d'apparition : le plus» souvent d'apparition spontanée, parfois déclenchée par
une contrariété ou une émotion ou la fatigue.
- Siège et irradiations : le siège est localisé, apexien (sous le sein gauche), punctiforme; sans
irradiation.
- Type et intensité : elles sont ressenties comme pénibles, permanentes, mais elles n'empêchent
pas le malade de vaquer à ses occupations, de manger et de dormir normalement.
- Durée, elle est variable ; soit brusques et brèves : quelques minutes ou quelques secondes à
type de pincement, piqûre d'aiguille ou coup de poignard ; soit tenaces et durables : plusieurs
heures ou plusieurs jours à type de poids, de point ou de douleur sourde.
- Signes accompagnateurs : les palpitations à début et fin progressifs.
- Facteurs sédatifs : il n'existe aucun/acteur sédatif évident. Parfois, le repos peut avoir une
influence favorable, mais leur disparition est lente et souvent incomplète. La trinitrine peut
faire céder la douleur, mais toujours au bout d'un temps prolongé de 15 à 30 minutes.
- L'ECG est toujours normal.
Notion de contage
Fièvre persistante
L’abondance de l’épanchement souvent bien toléré.
Analyse de liquide : séro-fibreux ou séro-hémorragique, riche en lymphocytes.
Biopsie péricardique affirme le diagnostic.
ATCD :
Alcoolisme
Lithiase biliaire
Médicaments : diurétique, IEC, Œstrogène, AINS, ATB (Erythromycine, Tétracycline,
Cystostatiques, …).
Hérédité ?
Traumatisme abdominal
Infections virales : Oreillon, SIDA, Virus de l’hépatite.
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre
- TMP : cyanose, CB ictérique
- Thorax : Fc élevé, PA diminue
- Abdomen : augmenté de volume (ascite), souple, hyperesthésie épigastrique, plages bleutées au
niveau de la région périombilicale (signe de Culen) et au niveau des flancs (= signe de Grey Turner)
c.CAT :
- Examen paraclinique :
Hémogramme : GB, Hct↑
Biochimie :↑amylasémie et ↑de la glycémie, hyperlipidemie transitoire, Ca++, …
ASP : pas de pneumopéritoine, éventuel épanchement pleural gauche, calcul dans la région
pancréatique ou biliaire, aérocolie, aérobilie.
Radio thorax : atéléctasie, épanchement
Définition : c’est une augmentation du volume de la rate. Cliniquement, elle est définie selon le
stade :
Stade 0 : rate normale, non palpable même en inspiration profonde.
Stade 1 : rate palpable seulement en l’inspiration profonde.
Stade 2 : rate palpable sur la ligne ne dépassant pas une ligne horizontale passant à égale distance
entre le rebord costal et l’ombilic.
Stade 3 : rate descendant en dessous de cette ligne, mais ne dépassant pas une ligne horizontale
passant par l’ombilic.
Stade 4 : rate descendant au dessous de l’ombilic, mais ne dépassant pas une ligne passant à l’égale
distance entre l’ombilic et la symphyse pubienne.
Stade 5 : rate descendant au delà de la ligne précédente.
Diagnostic étiologique
1. Cystite
2. Pyélonéphrite aiguë
3. TBC rénale
4. Sepsis
1°. CYSTITE
a. Anamnèse :
MS Lukombola 081 304 14 06 09 94 071 152 Page 148
GUIDE POUR LE JURY DE M.I et de NP
c. CAT :
- Paraclinique :
Examen bactériologique à la recherche de BK.
Rxie du thorax à la recherche d’une lésion pulmonaire,
ASP pour apprécier le volume rénal et éliminer une lithiase.
UIV permet de localiser la lésion.
- Traitement : Anti-TBC
URO-GENITAUX
Diagnostic étiologique
1. Syphilis génital
2. Chancre mou
3. Herpes génital
4. Traumatisme ulcéré
a. Anamnèse
- Ulcérations douloureuses (très rapidement chez la femme) recouvertes d’un exsudat
blanchâtre ;
- Accompagnées des écoulements purulents.
- Localisation de l’éruption : gland et pénis chez l’homme ; vulve, périnée, col, vagin (+
leucorrhées) et fesses chez la femme.
CA : constipation, dysurie, rétention d’urines.
ATCD : notion d’hygiène alimentaire, rapport sexuel occasionnel.
b. Examen physique
- EG est altéré par la fièvre
- TMP : vésicule sur le fond érythémateux puis ulcération.
- Aires ganglionnaire : adénopathies inguinales bilatérales
c. CAT :
- L’isolement viral avec recherche de l’effet cyto pathogène (sur cellules Hela ou cellules
embryonnaires) reste la méthode de référence.
- La PCR est plus sensible que la culture et permet un diagnostic plus rapide, elle est surtout
utilisée pour l’identification d’HSV dans le LCR.
- Les test ELISA spécifiques permettent la distinction HSV-1 HSV-2.
Traitement : Aciclovir (Zovirax) per os : 1 cp à 200 mg 5 fois/jour pendant 10 jours.
Ŕ Guérison en moins de 10 jours.
Ŕ Le portage asymptomatique est fréquent et expose au risque de contagion.
Diagnostic étiologique
1. Trypanosomiase
2. VIH/SIDA
3. TBC ganglionnaire
4. MNI
5. Leucémie
6. Maladie de Hodgkin
1°) TRYPANOSOMIASE
La maladie évolue à 2 phases : lymphatico-sanguine et méningo-encéphalique.
a. Anamnèse
2°) SIDA
a. Anamnèse
- Amaigrissement inexpliqué, asthénie physique,
- Palpitation, dyspnée d’effort, …
CA : fièvre > 1 mois, céphalée, diarrhée, toux chronique avec expectorant non purulent, douleur
thoracique déclenchée par la toux, vertige.
ATCD : transfusion sanguine antérieure, IST, partenaire sexuel multiple non protégé, …
b. Examen physique
- EG altéré par la fièvre, amaigrissement.
- TMP : prurigo, alopécie diffuse, candidose orale, herpès, …
- Thorax :
poumon : polypnée, râles bulleux et crépitants dans 2 champs pulm.
Cœur : tachycardie.
- Aires ganglionnaires : ADP (> 3 mois).
- Abdomen : souple non sensible, pas d’hépato splénomégalie.
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Diagnostic biologique :
o Sérologie : ELISA, Détermine, Unigold-Capillus, …
o Recherche des particules virales : Ag p24 circulant,
o Culture
Autres : cliché Radio thoracique, NFS, VS, Sérologie des hépatites, de la toxoplasmose
et CMV, charge virale, ECG, FO, …
- Traitement :
Accompagnement psychosocial.
Traitement ARV : selon le PNLS :
o 1ère ligne : 2INTI+1NNTI (R/Efavire z, R/ Lamuvidine, R/ Stavudine.
o 2ème ligne : 2INTI+1IP (R/ Saquinavir)
Augmente synergisant des ARV : Hydraxyuré
Traitement des infections opportunistes :
o Pneumocystose : Corticoïde 1co/j + Pantamidine.
o Toxoplasmose : Cotrimoxazole ampoule de 480mg : 2x1amp/jr.
o TBC : RHZE pendant 3 mois.
o Mycose : Amphotéricine B 0,5mg/kg/j en IV.
b. Examen physique
- EG altéré soit par la fièvre vespérale, soit par l’amaigrissement progressif,
- Aires ganglionnaires : adénopathies mous, mobiles, sensibles, peut suppurer.
c. CAT
- Paraclinique : Rx thorax (ganglion médiastinale), biopsie ganglionnaire pour la recherche de BK.
- Traitement : Anti-TBC
4°) MNI :
b. Anamnèse : fièvre souvent intermittente ou rémittente, sueurs nocturne.
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre
TMP : Ictère discrète ou modéré.
Aires ganglionnaires : polyadénopathie bilatérale, sensible, toujours cervicale, parfois axillaire
et inguinale
Abdomen : Hépatomégalie diffuse, modérée peu sensible et une splénomégalie.
c. CAT :
- Paraclinique :
Diagnostic étiologique :
1. PLF
2. Embolie pulmonaire
3. Pneumothorax
4. TBC pulmonaire
5. Angine de poitrine
6. Dissection aortique
7. Zona péricardique
2) EMBOLIE PULMONAIRE
a. Définition : obstruction d’une branche de l’artère pulmonaire par une embole provenant de la
circulation veineuse périphérique. La symptomatologie dépend du niveau d’obstruction et de la taille
de l’embole.
b. Anamnèse
- Hémoptysie, douleur thoracique de type pleurétique.
- Dyspnée de survenue brusque
- CA : palpitation
- ATCD : prise des pilules contraceptives, intervention chirurgicale (abdomen), cardiopathie
emboligène (sténose mitrale, IC, …).
c. Examen physique
- EG est conservé
- TMP : cyanose
- Poumon : ↓ de l’ampliation thoracique, FR↑, sensibilité à l’hémithorax atteint, transmission des
VV, submatité et le Weezing.
- Cœur : tachycardie, accentuation et/ou dédoublement de B2, galop protodiastolique.
- Appareil locomoteur : signe de HOMANS + (dorsifléxion du pied).
c. CAT :
- Hospitalisation
- Paraclinique :
Gazométrie : PaO2, PaCO2↓
Radio : artère pulmonaire dilatée, opacité pulmonaire, coupole diaphragmatique↑.
ECG : tachycardie sinusale, bloc de branche droite, BBD incomplet, onde P pulmonaire.
Angiographie et la scintigraphie mettent en évidence l’embole.
- Traitement :
position semi-assise
sédatif : Diazépam 5mg en IVDL
analgésique : Morphine 3-15mg
anticoagulant : Héparine 5000UI en IV
oxygénation : 6l/minute
si épanchement pleural : Drainage
chirurgie : Embolectomie
3) PNEUMOTHORAX SPONTANEE
- Causes : inconnue (90%), affection pulmonaire (TBC, Abcès pulmonaire), Iatrogène (ponction
pleurale, biopsie pleurale, …).
- Epidémiologie: Fréquence élevée: 24-25ans (adulte jeune), homme ˃femme.
a. Anamnèse :
début brutal par une douleur thoracique spontanée, sans rapport avec un effort quelconque,
irradiant vers l’épaule ou bras, accentuée à chaque mouvement respiratoire.
Dyspnée
b. Examen physique :
- EG est altéré par une attitude alité
- TMP : CPC, CBA, cyanose.
- Tête et cou : sp
- Thorax :
Inspection: diminution de l’ampliation thoracique,
Palpation : abolition de la transmission des vibrations vocales,
Percussion : tympanisme,
Auscultation : pas de murmure vésiculaire, souffle amphorique.
- Cardiovasc : tachycardie, PA bas,
c. CAT :
- Examen explorateur :
Radio thorax : augmentation de la clarté de l’hémithorax concerné, rétraction pulmonaire,
refoulement du médiastin du côté sain.
GDS : PaCO2 est élevée et PaO2 est diminuée.
-Traitement : * repos
* Analgésiques
* Oxygénothérapie
* Drainage apical (2e EIC antérieur) sous eau
* Traitement de choc
4) ANGOR STABLE
a. Anamnèse :
- Douleur survenant à l’effort ;
siège retrosternal assez large
irradiation : MS gauche, le long de l’avant bras.
Caractère douleur constrictive
Durée brève (10-15min)
Calmants : repos, trinitrine
ATCD : rechercher les facteurs de risques cardiovasculaires : tabagisme, HTA, DBT, Obésité, âge
avancé
b. Examen physique
- EG : conservé
- Thorax : FR↑,
Déf : l’ascite est une accumulation du liquide dans la grande cavité péritonéale. Elle est détectable
cliniquement lorsque son volume > 2,5 litres.
Etiologie
a. Anamnèse
- Distension abdominale, dyspnée
CA : Hématémèse, constipation, anorexie.
ATCD : notion d’alcoolisme, notion de contage, notion d’hépatite,
b. Examen physique
- EG est conservé
- TMP : angiome stellaire, prurit, ictère,
- Poumon : épanchement pleural
- Cœur : tachycardie, souffle systolique à la pointe.
- Abdomen :
Inspection : peau tendue et lisse, ombilic déplissé, circulation collatérale.
Palpation : on recherche :
o le signe du glaçon (dépression brusque de la paroi abdominale qui refoule le foie,
ce qui donne un choc en retour) et,
o le signe du flot : l’aide pose son bord cubital de la main sur la ligne médiane et
l’examinateur donne à la paroi de petites chiquenaudes au moyen des doigts de la
main droite alors que la main gauche placée du côté opposé perçoit l’onde
produite dans le liquide par les petits chocs appliqués à la paroi abdominale.
Percussion : sur le malade en décubitus dorsal elle révèle une matité déclive des flancs et
de l'hypogastre surmontée d'un tympanisme péri-ombilical. C'est donc une matité déclive
et mobile.
c. CAT
- Paraclinique :
Ponction exploratrice :
o Technique : nécessite une asepsie rigoureuse, c'est-à-dire une désinfection large de la
paroi abdominale par l’alcool. L'aiguille est introduire au niveau du 1/3 externe de la
ligne reliant l'ombilic à l'épine iliaque antérosupérieure gauche.
o Aspect du liquide : liquide jaune citron, fluide, ne coagulant pas, peut être :
trouble en cas d'infection : TCB péritonéale,
hémorragique en cas d'origine néoplasique,
chyleux en cas de compression du système lymphatique.
o Doser les protéines : Rivalta positif ou négatif.
Rivalta Ŕ (< 25g/l) : transsudat qui est du à une stase cardiaque ou portale →
cirrhose, syndrome de Budd Chiarri, syndrome néphrotique.
Rivalta + (> 25g/l) : exsudat : processus inflammatoire → Tuberculose
péritonéale, Cancer péritonéal).
o Cytologie : *Cellule épithéliale : élévation dans l’ascite cirrhotique
*Cellule lymphocyte : Tuberculose péritonéale
*Cellule atypique : ascite néoplasique
o Bactériologie : coloration gram et antibiogramme
Examen des urines : diurèse, ionogramme, urobilinogène.
Radiographie de l’œsophage à la recherche des varices.
- Traitement
Traitement étiologique
Repos physique
Régime sans sel, riche en protéines, normocalorique avec peu de liquide moins de 1
litre/jour.
Diurétique : Spironolactone : ALDACTONE® à la dose
Attention avec les autres diurétiques, risque de :
o hypokaliémie, hyponatrémie, alcalose hypochlorémique, hyperazotémie et,
o risque de précipitation d’une encéphalopathie.
Paracenthèse : vider l’ascite (ne dépasser pas 4 litres) pour éviter une hypoprotéinemie.
Compenser avec la perfusion d’albumine.
Les palpitations sont des sensations anormales et désagréables produites par les contractions
cardiaques.
Les circonstances d'apparition d’une palpitation :
• après un repas copieux, surtout accompagné de boissons abondantes; elles surviennent au bout de 4
heures;
• après prise d'excitants : tabac, alcool, café, thé ou de certains médicaments : aminophylline, extraits
thyroïdiens;
• sans aucun rapport avec les repas, l'alimentation, l'effort ou les drogues ; survenant à n'importe quel
moment de la journée.
Elles sont souvent dues à une extrasystole ou à une tachycardie.
Diagnostic étiologique
1. Maladie de Cushing
2. Hyperthyroïdie
3. Rétrécissement mitral
4. IC
5. AOP
- Transfusion
- HTA
5. Autres : grossesse, effort physique.
5°) OAP
a. Anamnèse :
- Dyspnée intense avec orthopnée et anxiété extrême, palpitation.
- Toux avec expectoration mousseuse souvent teintée de sang.
b. Examen physique
- EG est altéré par une attitude orthopnéique
- TMP : œdème MI
- Poumon : râles crépitants humides bilatérales pouvant remonter jusqu’aux sommets :
phénomène de la marée montante.
- Cœur : tachycardie,
- Artère : PA à tendance à baissée, pouls accéléré,
c. CAT
- Paraclinique : Rx thorax face,
- Traitement : Diurétiques (Lasix)
INDIRECTE
Diagnostic étiologique
1. Drépanocytose
2. Paludisme grave
3. Hépatite virale
Cfr supra
Indications de l’hémogramme
- Déficit d’une des trois lignées hématopoïétiques :
Neutropénie et infection grave.
Anémie et syndrome anémique.
Thrombopénie et syndrome hémorragique.
Syndrome tumoral.
- Manifestations thrombotiques.
- Bilan pré-opératoire.
- Paraclinique :
Hémogramme :
o Anémie normochrome microcytaiire,
o Hyperleucocytose variable selon le degré de l’inflammation.
Test inflammatoires : VS accélérée, CRP élevé dans le sang, fibrinogène élevée, , et
globuline élevées .
Sérologie : à la recherche des cellules LE, AAN (AC anti nucléaire).
Rx :
o Déformation des extrémités osseuses déminéralisées et érodées ;
o Déplacements articulaires : luxation
o Déminéralisation osseuse diffuse ;
o Amincissement de l’interligne articulaire ;
o Lésions arthrosiques 2aire ;
- Traitement :
Repos au lit, plâtrage pendant les poussées ;
AAS 3g/jr, antalgiques purs (Paracétamol),
Physiothérapie et Kiné
Infiltrations intra-artic. Avec les dérivés cortisoniques.
2°) HYPEREOSINOPHILIE
Ŕ Rôle : phagocytose, anti-parasitaire, impliqué dans les mécanismes allergiques (récepteurs aux IgG,
IgE).
- Diagnostic étiologique : Trypanosomiase, Asthme bronchique
1°) Trypanosomiase
La maladie évolue à 2 phases : lymphatico-sanguine et méningo-encéphalique.
a. Anamnèse
Oxygénothérapie
3°) HYPERBASOPHILEMIE
Ŕ Rôle : impliqués dans les réactions d’hypersensibilité immédiate et retardée (récepteurs aux IgG,
IgE), sécrétion d’histamine.
● Elle est rarement isolée et se rencontre essentiellement dans les syndromes myéloprolifératifs :
Ŕ Leucémie myéloïde chronique :
* L’augmentation de la basophilémie témoigne d’une évolutivité de la maladie (phase d’accélération)
Ŕ Maladie de Vaquez.
4°) MONOCYTOSE
Ŕ Rôle : précurseur du macrophage tissulaire impliqué dans la phagocytose des corps étrangers, la
cytotoxicité. Rôle de cellule présentatrice d’antigène aux lymphocytes T.
Ŕ Précurseurs médullaires : l’hémoblaste, le monoblaste, le promonocyte.
a. Monocytoses réactionnelles
● Infections :
Ŕ Tuberculose, brucellose, syphilis.
Ŕ Endocardite.
Ŕ Paludisme, trypanosomiase, leishmaniose.
● Réparation d’une neutropénie, d’une agranulocytose :
Ŕ Une monocytose devance puis accompagne la remontée des PNN.
Ŕ Le plus souvent après chimiothérapie.
● Pathologie inflammatoire :
Ŕ Cancers (rein, estomac, bronche, pancréas, ovaire…).
Ŕ Maladie de Hodgkin, lymphome non hodgkinien (agressif).
Ŕ LED et autres connectivites et Sarcoïdose.
b. Monocytoses primitives
● Leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC).
● Leucémie myélomonocytaire juvénile.
● Leucémie aiguë myéloïde avec composant monocytaire (M4 ou M5).
5°) HYPERLYMPHOCYTOSE
Ŕ Cellules mononucléées au noyau arrondi et régulier à la chromatine mottée. Certains lymphocytes
peuvent contenir des grains (grains cytotoxiques des lymphocytes T ou Natural Killer).
Ŕ Rôle :
* Les lymphocytes B sont impliqués dans l’immunité humorale (synthèse d’anticorps).
* Les lymphocytes T sont les acteurs de l’immunité cellulaire. Certains sont plus impliqués dans la
régulation des réponses immunes (CD4+), d’autres sont impliqués dans la lyse de cellules infectées
ou tumorales (CD8+).
* Les lymphocytes NK font partie de l’immunité innée. Ils ont une fonction cytotoxique.
Diagnostic étiologique :
1. TBC
2. LLC
3. VIH/SIDA
4. Syndrome tumoral : adénopathie, splénomégalie
1) TBC Pulmonaire
a. Anamnèse :
- Fièvre vespérale avec sueur nocturne,
- Toux, douleur thoracique,
- CA : asthénie, anorexie, dyspnée (forme avancée),
- ATCD : notion de contage,
b. Examen physique
- Amaigrissement,
- Râles crépitants dans les régions postéro-supérieures du thorax.
c. CAT
- Crachat : coloration de Ziehl-Neelsen, culture sur milieu de Lowenstein exige 4-6 semaines
pour avoir le résultat.
- Rx thorax :
Bilatéralité des lésions,
Topographie apico-postérieure,
Aspect des nodules isolés ou infiltrat,
Présence des calcifications,
Persistance des images pendant plusieurs semaines.
- Traitement : antiTBC :
2RHZE + 4RH : catégorie I : nouveau cas
2RHZE + 5RHE : catégorie II : retraitement (rechute, échec, reprise après
interruption)
2RHZ + 4RH : catégorie III : nouveau cas de TBC extra-pulm.
3RHZE : catégorie IV : cas chronique.
2) VIH/SIDA
a. Anamnèse
- Fièvre modérée mais persistance, sueur nocturne abondante,
- Diarrhée prolongée inexpliquée, asthénie physique, céphalée.
- ATCD :
notion des lésions cutanées récidivantes (candidose buccales, zona,
notion de rapport sexuel occasionnel non protégé,
notion de voyage fréquent,
b. Examen physique
- EG peut être altéré soit par l’amaigrissement, soit par la fièvre ;
- TMP : candidose buccale avec des muguets, lésions prurigineuses ;
- Adénopathies cervicale, axillaire, sous maxillaire ou occipitale, symétriques ;
c. CAT
- Paraclinique :
Sérologie : Détermine et Inigol
Dosage de CD4 dans le sang.
● C’est le frottis sanguin et l’examen cytologique des lymphocytes qui oriente le diagnostic :
Ŕ Des grands lymphocytes bleutés polymorphes orientent vers un syndrome mononucléosique.
Ŕ Des petits lymphocytes matures monomorphes et des ombres de Gumprecht (noyaux de
lymphocytes écrasés par le frottis) évoquent une leucémie lymphoïde chronique.
Des lymphocytes atypiques évoquent une hémopathie lymphoïde leucémique (cf. N°163).
Ŕ Des lymphocytes binucléés chez une femme jeune et fumeuse évoquent une hyperlymphocytose
polyclonale bénigne.
● En cas de suspicion d’hémopathie, c’est l’immunophénotypage des lymphocytes circulants (+++) :
Ŕ Qui confirme ou non le caractère monotypique de la prolifération lymphoïde.
Ŕ Qui définit le type d’hémopathie (LLC, leucémie prolymphocytaire, phase leucémique de
lymphome…).
● Les causes d’hyperlymphocytoses sont détaillées à la question "Leucémie lymphoïde Chronique
Est l'aboutissement soit d'une maladie pulmonaire : insuffisance respiratoire chronique, soit
d'un rétrécissement mitral. Elle s'accompagne d'une gêne au retour veineux, d'où manifestations
périphériques au 1er plan.
1. Les signes périphériques sont les suivants :
- Turgescence spontanée des jugulaires.
- Hépatomégalie congestive.
- Oligurie.
- Œdème des membres inférieurs, parfois ascite.
2. Les signes cardiaques suivants seront retrouvés :
- A la palpation : choc de pointe dévié en dehors, signe de Harzer.
- A l'auscultation :
• Tachycardie
• Galop droit xyphoïdien présystolique ou protodiastolique.
• Souffle systolique d'insuffisance tricuspidienne fonctionnelle.
• Eclat de B2 au foyer pulmonaire en rapport avec l'hypertension artérielle pulmonaire.
c. CAT :
- Paraclinique : test inflammatoire (GB, FL, VS, CRP) et Rxie thorax.
- Traitement : Benzylpenicilline procaïne 3-4MUI/jr //3jr puis relayé après disparition des
signes de gravité par Amoxycilline 3g/j PO // 7jrs.
- Si les signes persistent après traitement, pensé à TBC ou Pneumocystose (VIH/SIDA).
3°) EMPHYSEME PULMONAIRE
C’est une hyperinflammation (dilatation) des espaces aériens situés au-delà de la bronchiole
terminale (alvéoles).
a. Anamnèse :
- Dyspnée progressive, non paroxystique, survenant d’abord à l’effort, pour devenir continue.
- Facteurs aggravant : marche, montée d’escalier.
Dyspnée : 4 stades
Stade 1 : patient peut tenir le rythme de la marche d’un sujet du même âge en terrain plat
mais pas en monta ou dans les escaliers
Stade 2 : le patient marche à son propre rythme sans dyspnée sur une distance de 160m mais
ne peut suivre un sujet normal dans cette marche
Stade 3 : la dyspnée apparaît après plus au moins 9m ou après quelque min en terrain plat
Stade 4 : la dyspnée apparaît en parlant ou en s’habillant
Stade 5 : dyspnée persistant même au repos
ATCD :
- Notion d’emphysème dans la famille
- Notion d’asthme
- Notion d’exposition aux allergènes : tabac, pollens, fumée, …
- Condition socio économique basse
b. Examen physique
- EG : parent est souvent maigre
- TMP : cyanose des téguments
- Thorax :
Inspection : * thorax en tonneau bloqué en inspiration
* diminution de l’ampliation thoracique
Radioscopie
- Mobilité des couples diaphragmatique à la respiration profonde ou lente (3cm au Bou de 6 à
8cm à l’état, …)
- Mobilité est nulle à la toux
Radiographie : face et profil
Face : Signes d’hyper distension pulmonaire (Face)
- Abaissement des coupoles diaphragmatiques avec angle phréno-costal droit
obtus
- Présence de parenchyme pulmonaire sous le rebord cardiaque
- Cœur en goutte
- Horizontalisation des côtes et élargissement des espaces intercostaux
Profil :
- Elévation du diamètre antero-postérieur du thorax
- Elévation de la clarté retro-sternale
- Coupole diaphragmatique rectiligne voire concave vers le haut
- Zones d’hyper clarté
- Présence des bulles emphysémateuses
Spirometrie :
Diagnostic étiologique :
1°) HYDROTHORAX
a)Anamnèse : dyspnée, fièvre souvent en cas d’exsudat, douleur de type pleural, toux et hémoptysie
(se rapporte généralement à la maladie causale).
b) Examen physique
EG : altéré soit par la fièvre
Diminution de l’expansion thoracique
Une matité
Abolition de la transmission de la vibration vocale
Abolition de murmure vésiculaire et un souffle pleurétique.
c) le diagnostic est confirmé par la ponction pleurale exploratrice qui permet de faire des analyses du
liquide recueilli : thoracocentèse.
d) diagnostic étiologique : est basé sur une série d’examens :
Anamnèse :
Amibiase intestinale ou hépatique dans une région endémique.
Profession : l’asbestose
Pancréatite, abcès sous phrénique
Notion de contage tuberculeux
Examen clinique : il conduit souvent à la reconnaissance des étiologies moins communes
d’épanchement :
Péricardite constrictive
Hypothyroïdie
Syndrome de Meigs
Maladies rhumastimales
Aspect du liquide :
Clair ou citrin ou trouble cas qu’il contient beaucoup de GB.
Hémorragique : GR
Opalescent : concentration élevée de cholestérol.
Purulent en cas d’empyème.
Tests biochimiques :
Concentration protéique = un exsudat 3g % :
o Pleurésie tuberculeuse
o Pleurésie cancéreuse
Processus inflammatoire : un transsudat (protéine 3g %) contient peu de cellules.
Causes de transsudat :
o Insuffisance cardiaque congestive
o Cirrhose hépatique
o Syndrome néphrotique
Concentration en glucose inf. à 30mg% :
o Polyarthrite rhumatoïde
o Processus néoplasique
o Empyème
Epanchement chyleux :
o Traumatisme
o Obstruction du canal thoracique par uns tumeur
o Filariose
en cas de pancréatite avec épanchement le taux d’amylase peut augmenter dans le
liquide.
LDH : ↑ dans le Cancer
Cytologie : à prédominance
Lymphocytaire : TBC, Cancer, Pleurésie après pneumonie.
GB : cancer, infarctus pulmonaire, TBC
Neutrophiles : empyème
Eosinophile : kyste hydatique, filariose, périartérite noueuse.
Cellule LE : LED
→PIT : adénopathie hilaire accompagnée d’une densification parenchymateuse sans
bronchogramme aréique.
R/ - Pénicilline 2x600000 UI
- Erythromycine en cas d’allergie à la pénicilline
N.B : Il faut éviter la tétracycline car les pneumocoques sont résistants à la tétracycline.
b. Examen physique
- EG altéré par amaigrissement et fièvre
- TMP : CP : pâles ou colorées fonction de l’abondance.
- Thorax : Fc légèrement élevée, poumon (tympanisme, souffle cavitaire).
c. CAT
- Hospitalisation
- Examen paraclinique :
Biologie inflammatoire positive.
Radio thorax : nodule, infiltras=opacité en nappe, caverne=clarté.
Ziehl Nelson et culture
IDR par Matoux.
- Traitement :
Traitement en fonction de catégorie du patient :
o Cat. 1 : 2RHZE/6HE
o Cat. 2 : 2SRHZE/5HRE
o Cat. 3 : 2RHZ/6HE
o Cat. 4 : référer
Mesure général :
3°) PLF
a. Anamnèse : fièvre qui est souvent accompagnée de frisson solennelle ; toux qui est sèche au
début et productive par la suite (expectoration rouillée, par fois purulente) Notion de sueur
nocturne.
- CA : * asthénie
* anorexie
- ATCD : Notion de maladies respiratoires virales ; notion d’alcoolisme ; notion de
malnutrition ; notion d’intoxication médicamenteuse ; notion d’insuffisance cardiaque ;
notion de refroidissement.
b. Examen physique
EG altéré par la fièvre à plateau (37 à 40°C) malade dort sur le coté sain ; différent de la
pleurésie où le malade dort sur le coté malade
Tête et cou : battement des ailes du nez
TMP : herpes labial, faciès cyanose
Thorax : Inspiration : - tachypnée superficielle
- inspection : baisse de l’expansion thoracique unilatérale
- palpation : point de coté ; élévation de transmission des vibrations vocales.
- percussion : submatité
- auscultation : râles crépitants (râle à bulle très fines, uniforme uniquement à l’inspiration
(wheezing : sifflement bronchique aigue et doux), Souffle tubaire, Bronchophonie,
pectoriloquie aphone.
c. CAT :
- Paraclinique :
·- Etude cytologique :
En cas de transsudat : présence de quelques cellules endothéliales.
En cas d'exsudat, il existe plusieurs possibilités :
o majorité lymphocytaire en faveur de la pleurésie tuberculeuse;
o majorité de polynucléaires neutrophiles au cours des pleurésies bactériennes;
o présence de cellules malignes dans les pleurésies cancéreuses.
- Thorax : Cœur : tachycardie, PA, Pouls pédieux et tibial post bien frappés, régulier.
- Examen neurologique : troubles sensitivo-moteurs.
c. CAT
Hospitalisation
Examen paraclinique :
o Sang : glycémie, NFS, ionogramme, Urée, Créatinine.
o Urines : sédiment, Albumine, Sucre, Cétonurie, Culture.
o F.O : rechercher la rétinopathie
o Radiographie du thorax
- Traitement :
Mesure hygiéno-diététique : recommander les aliments à index glycémique bas :
o Haricot blanc
o Igname
o Les lentilles
o Les laits
o Le semoule
o Chocolat
o Yogourt
A déconseiller :
o Pomme de terre
o Pain blanc
o Carotte
o Soda
o Les miels
b. Souffle laryngo-bronchique
L’auscultation du larynx et de la tranchée fait entendre un bruit soufflant plus intense
que le murmure vésiculaire et de tonalité plus élevée. Le souffle laryngo-bronchique s’entend aux 2
temps de la respiration.
c. Mécanisme de production :
- Le souffle laryngo-bronchique est engendré par le courant respiratoire durant son passage à
travers la fente glottique.
- Le murmure vésiculaire est engendré par la turbulence du courant d’air et est fonction de la
densité du gaz inspiré.
Râles secs : ils sont dus à la vibration des lames de mucus tendues dans la lumière
bronchique. Ils comprennent les râles ronflants et les sibilants. Les râles ronflants sont
comparés les râles sibilants au bruit du vent sifflant sous une porte ; ils se forment dans les
petites bronches et sont d’autant plus aigus que le calibre de celles-ci est plus étroit. On classe
parfois parmi les râles secs les craquements brefs, qui indique le ramollissement des
tubercules.
Râles humides : ou bulleux sont engendrés par le déplacement de bulles d’air à travers une
sécrétion fluide. Leur bruit rappelle celui que l’on produit en insufflant de l’air à travers l’eau.
On distingue des râles à grosses, moyennes et petites bulles. Ils s’observent dans les catarrhes
bronchiques à sécrétions fluides.
Râles sous-crépitant sont des râles humides à bulles fines mais inégales, audibles aux deux
temps de la respiration. Ils se forment dans les petites bronches et les alvéoles. Ils constituent
notamment les râles de stase, si fréquents chez les cardiaques au niveau des bases
pulmonaires.
Râles crépitant : sont des râles à bulles très fines, uniformes. On les compare au bruit d’une
mèche de cheveux froissée près de l’oreille. Ils sont uniquement inspiratoires, ce qui les
différencie des râles sous-crépitant. Ils peuvent naitre par plusieurs mécanismes : entrée de
l’air dans les alvéoles contenant de la sérosité (œdème pulmonaire) ; décollement de parois
des alvéoles couverts d’un exsudat adhésif (stade d’engouement de la pneumonie
Râles consonants : les râles consonants ont pour caractère essentiel de résonner prés de
l’oreille.
Wheezing : sifflement bronchique aigu et doux, symptomatique d’une sténose s’il est entendu
sur un point fixe.
b) Bruits pleuraux
Les bruits pleuraux comprennent le frottement pleural et le bruit de succussion
hippocratique.
Frottement pleural : est causé par le glissement respiratoire des deux feuillés de la plèvre,
devenus rugueux par la suite de la formation d’un dépôt de fibrine. Le frottement pleural est
généralement comparable à un bruit de soie froissée ou à la cassure d’un cuir neuf ; il s’entend
aux deux temps de la respiration. Il est généralement discontinu. Pour les identifier, dans les
cas difficiles, on se basera sur les caractères suivants :
Le frottement pleural est superficiel et discontinu ;
Il peut être exagéré par la pression du stéthoscope ;
Il peut varier avec la position du malade ;
La région où le frottement se produit est souvent douloureuse ;
Il est disparait en apnée
Bruit de succussion hippocratique : c’est un bruit de flot, obtenu en secouant le patient,
dans le cas ou la plèvre contient à la fois de l’air et un liquide (hydro ou pyopneumothorax). Il
est fréquemment perçu par le malade lui-même.
COLLATERALE
Diagnostic étiologique
1. Compression de la VCI : tumeur, adénopathie (Maladie de Hodgkin), anévrisme.
Maladie de Hodgkin
a. Anamnèse :
- Anorexie, fatigabilité,
- Prurit qui a une valeur d’orientation (+ adénopathie).
ATC : infection à EBV ?, alcoolisme.
b. Examen physique :
EG est altéré par l’amaigrissement
Fièvre souvent rémittente et/ou des sueurs nocturnes, malaise croissant.
Aires ganglionnaires : adénopathies superficielles, compressive, indolores, asymétrique,
évoluant en accordéon. Le test d’alcool réveil la douleur ganglionnaire. Elles ont aussi une
localisation abdominale.
Abdomen : splénomégalie
c. CAT :
- Paraclinique :
Hémogramme : pancytopénie/envahissement de la moelle, lymphopénie dans les formes
avancées avec VS élevée.
Biopsie ganglionnaire (hystologie) : examen clé pcq caractéristique histologique :
cellule de Reed Sternberg et cellules de Hodgkin.
Rx thorax : pour le bilan ganglions atteints.
- Traitement :
Repos
Protocole (IV) : O-P-P-A (Oncovin-Prédinisolone-Procarbazine-Adriamycine).
Maladie de Hodgkin : radiothérapie et chimiothérapie :
o Radiothérapie : stades I et II
o Radiothérapie et cytostatiques : stade III
2. FOIE CARDIAQUE
Il s’agit d’une stase de la grande circulation.
a. Anamnèse
- Hépatalgie d’effort
CA : oligurie (< 200ml/24h)
b. Examen physique
- EG est conservé
II. PSYCHIATRIE
Les personnalités pathologiques sont des états permanents constitués par des déviations
qualitatives par rapport à la personnalité dite normale.
La personnalité est l’ensemble d’éléments qui forment l’individualité mentale d’un sujet. Elle
est définie comme l’organisation dynamique des aspects intellectuels, volutionnels, affectifs,
physiologiques et morphologique, et dépendent des empreintes laissées par toutes les expériences
vécues qui ont jalonné son histoire individuelle. Ainsi, la personnalité se développe, soumise aux
interactions de la maturation et du milieu.
Le caractère désigne l’ensemble des traits observables qui, chez l’individu ou groupe
d’individus, définissent une manière de se comporter dans certains types de situations ou vis-à-vis de
certains objets.
Qu’est-ce qui est normal, qu’est-ce qui ne l’est pas ? En d’autres mots, quels sont les critères
et les limites de la normalité ?
Ce qui est observable dans la majorité des individus est considéré comme normal (courbe de
Gauss).
Selon le conformisme social, on est normal quand on fait ce que veut la société ; les gens ayant des
idées nouvelles sont considérés comme anormaux. Selon le critère fonctionnel, le bon
fonctionnement intérieur d’un individu, son fonctionnement optimal compte tenu de ses caractères
psychologiques propres garantit la personnalité normale.
1) PERSONNALITE HYSTERIQUE
Elle est caractérisée par des :
- Troubles de la sexualité :
Le patient a tendance à l’érotisation des rapports sociaux, tendance à prêter une
connotation sexuelle à tout ce qui l’entoure. C’est le Don jualisme (érotisation des
rapports)
Il s’agit souvent de frigidité.
2) PERSONNALITE OBSESSIONNELLE
Elle caractérisée par :
3) PERSONNALITE PSYCHASTHENIQUE
Elle se caractérise par :
4) PERSONALITE PARANOÏAQUE
Elle se caractérise par :
5) PERSONNALITE SCHIZOPHRENIQUE
Elle est caractérisée par :
- Une incapacité à exprimer directement ses sentiments et à nouer des relations étroites avec
autrui
- Une absence de chaleur affective
- Une ambivalence des sentiments et des actes.
1. Définition
La névrose d’angoisse est caractérisée par une anxiété intense et permanente à vécus psycho-
somatiques variables suivant les individus et les périodes et comportant des équivalents somatiques et
des manifestations paroxystiques.
2. Description clinique
Il y a deux aspects :
3. Diagnostic différentiel
a) Affectations organiques
b) Etats psychologiques
- Névrose d’hystérie : l’hystérie est plus fixe et le malade est débarrassé de son angoisse
- Névrose phobique : les craintes phobiques sont systématiques, plus stables, plus
permanentes, ne portant que sur certains thèmes (maladies, mort).
4. Evolution
Le début se situe généralement à la fin de l’adolescence, parfois pendant l’enfance et évolue
avec des périodes de crises et de rémission relative. L’évolution peut se faire vers :
5. Principes du traitement
a) De la crise aiguë
b) De fond
a. Définition
Affectation caractérisée par une peur intense, spécifique et irrationnelle déclenchée par un
stimulus phobogène (être vivant ou non, situations ou actes) sans caractère de danger intrinsèque, qui
disparaît en dehors de l’objet ou de la situation. Cet état entraîne des conduites d’évitement ou
conduites contraphobiques de réassurance.
- La nosophobie est la peur des maladies pouvant aller jusqu’à la certitude délirante d’avoir
une maladie in curable (cancer, sida, …) qui correspond à l’hypochondrie grave.
- La phobie des microbes, de la contagion, de la malpropreté
- La dysmorphobie est la crainte injustifiée d’avoir une anomalie physique ou une difformité.
- les conduites de réassurance consistent à prendre une ou un objet familier qui a valeur de
réassurance et permet au sujet d’affronter la situation redoutée.
Ex : dans l’agoraphobie, le malade prend un accompagnateur familier ou un objet contraphobique
(canne, chien, …)
Dans la phobie des microbes, le patient se lave les mains tout le temps au savon, …
d. Symptomatologie associée :
- une certaine inhibition
- des troubles sexuels
- une tendance dépressive
- crainte des situations nouvelles
f. Diagnostic différentiel
1. Névrose d’angoisse : craintes ou angoisses plus importantes, peu organisées, peu ou pas de
conduites d’évitement.
2. Névrose obsessionnelle : peu d’angoisse, présence de rites plutôt que de conduites
d’évitement, lutte intérieure intense
3. Mélancolie : présence parfois de phobie d’impulsion, douleur morale et angoisse plus
marquée, sentiment de culpabilité avec risque de suicide.
4. Hystérie : souvent associée (hystérophobie) et difficile à différencier
5. Schizophrénie : importance de l’apragmatisme, jeune âge, absence d’angoisse, syndrome
dissociatif.
g. Evolution
L’évolution est capricieuse, marquée par des complications : épisodes dépressifs, passage à
la névrose obsessionnelle.
h. Traitement
1. Traitement médicamenteux
1. Définition
C’est un trouble névrotique dans lequel les conflits psychiques inconscientes se traduisent par
des symptômes corporels variés soit paroxystiques soit durables.
2. Description clinique
Le Diagnostic repose sur l’association de symptômes de conversions hystériques aiguës ou
chroniques et de la personnalité hystérique.
Conversion hystérique
Elle se traduit par les symptômes somatiques et psychiques permanents ainsi que des
phénomènes paroxystiques.
- Le bénéfice primaire : l’absence d’angoisse (celle-ci étant convertie en symptômes dès son
apparition avec l’indifférence du sujet vis-à-vis du symptôme.)
- Le bénéfice secondaire : l’entourage porte une attention particulière au patient (famille, médecin).
3. Diagnostic différentiel
Pathologique
- Epilepsie, SEP, affection cérébrales organiques,
- Hypoglycemie, hypocalcémie
- Dyskinésies des neuroleptiques
Schizophrenie
Précocité et rapidité d’installation des troubles, importance de l’apragmatisme, préoccupation
abstraites.
4. Evolution
Le début se situe autour de l’âge de 25 ans et l’affection est plus fréquente chez la femme que
chez l’homme. La décompensation hystérique survient lors des ruptures affectives, ou de frustrations,
ou de conflits affectifs et professionnels, ou encore lors des grands épisodes de la vie sexuelle.
Les psychoses sont généralement accompagnées par un délire. Le délire est une
conviction absolue durable, non conforme à la réalité présente et qui est à la base des idées et
conceptions anormales, du comportement et de l’action anti-sociale. Les délires se définissent par
rapport à leur thème, leur mécanisme, leur organisation ou systématisation et aux réactions du
malade.
a) THEME DELIRANT
1. Imagination : l’imagination est débordante, le malade peut arriver même à écrire des romans
dont le thème est en général celui de grandeur
2. Interprétation : ou raisonnement faux à partir des perceptions réelles et exactes. Les thèmes
habituels sont la jalousie, l’érotomanie ou la revendication.
3. Hallucination ou perceptions sans objet : psychosensorielles (auditives, olfactives, visuelles,
tactiles, du goût, …) ; psychiques (pensées imposées, gestes ou propos imposés,
représentations mentales imposées). Elles s’observent dans le délire paranoïde de la
schizophrénie.
4. Influence ou automatisme mentale : qui comporte en fait un triple automatisme
(CLAIREMBAULT)
Idéique ou prise de la pensée : ce n’est pas le malade qui pense, on l’oblige à penser
Idéo-verbal ou écho de la pensée : on s’entend répéter tout ce qu’il pense.
Moteur ou commentaires des actes et de la pensée : le malade entend un
commentaire permanent de ce qu’il fait et de ce qu’il pense et ce commentaire a un
caractère péjoratif, injurieux, dépréciatif, moqueur, ironique.
c) SYSTEMATISATION DU DELIRE
Délire systématisé : il y a un ou plusieurs thèmes en relations logiques, crédibles et
cohérentes ; la conviction du sujet est inébranlable. Ce type de délire amène souvent
aux conduites anti-sociales. Le mécanisme interprétatif domine, comme dans le délire
paranoïaque.
Délire non systématisé : il y a des thèmes multiples sans relations logiques, l’aspect
est peu cohérent. Il persiste un peu de flou, voir des contradictions. C’est le cas de la
schizophrénie.
d) REACTIONS DU MALADE
Elles peuvent prendre plusieurs formes :
1. la psychose maniaco-dépressive
2. les syndromes confusionnels
3. la psychose puerpérale
Les psychoses chroniques ou délires chroniques feront l’objet du chapitre 8.
1. Définition
La PMD est une affection psychiatrique caractérisée par des perturbations cliniques de
l’humeur sous forme d’épisodes d’accès maniaques et/ou mélancoliques et une absence de trouble
entre les accès.
L’affection est très sensible aux traitements chimiothérapiques. On parle de PMD bipolaire
si on retrouve au cours de l’évolution une alternance des accès maniaques (un seul suffit) et des accès
mélancoliques. Dans la PMD unipolaire, on ne retrouve que des accès identiques soit mélancoliques
ou dépressifs (c’est la forme la plus fréquente) soit maniaques.
2. Epidémiologie
a) Définition
b) Description clique
Début
- parfois brutal par tentative d’autolyse
- souvent progressif par des troubles de l’humeur (anxiété, découragement, …), des troubles
des activités socioprofessionnelles qui se réduisent par fatigue, baisse d’intérêt et de
rendement, …
- les troubles de sommeil, perte d’appétit, …
Période d’état
- Présentation : activité réduite, regard figé, discours réduit voir silence.
- Humeur dépressive : douleur morale, sentiment de malheur et de fatalité, tristesse profonde,
pessimisme global, désespoir.
- Inhibition psychomotrice ou bradypsychie : impossibilité de se mouvoir, entretien difficile,
lenteur d’idéation et attention concentrée sur thèmes mélancoliques
- Angoisse
- Idées mélancoliques : expression d’une culpabilité irréparable, délire mélancolique
(passivité)
- Conduites suicidaires ou ses équivalents : automutilation, refus alimentaires, alcoolisme
aiguë
- Syndrome somatique (sujet âgé) : troubles de sommeil, alimentaires, céphalées, aménorrhée,
HTA etc.
c) Formes cliniques
d) Diagnostic différentiel
- De la mélancolie simple :
schyzophrénie paranoïde
psychose hallucinatoire chronique (PHC)
- De la mélancolie stuporeuse
f) Traitement
Hospitalisation en urgence
Médicaments :
Antidépresseurs tricycliques : imipramine, amitriptyline
Inhibiteurs de recaptage de la sérotonine : Fluoxétine, paroxétine
Sédatif : LAROXYL 100mg à 200mg IV puis peros
Stimulant : TOFRANIL 100 à 200mg
Médicaments associés
Neuroleptiques sédatifs (NOZINAN), dans les formes anxieuses, insomniantes
et délirantes
Tranquillisants : benzodiazépines
Hypnotiques : RHOYPNOL, HALCION, NOCTRAN
Sismothérapie
Indications :
Mélancolie anxieuse (suicide) ou dépressions délirantes
Traitement médicamenteux inefficace
Contre Ŕ indication aux médicaments
Méthode : un électrochoc (sous anesthésie et curare) tous les 2 jours avec un
nombre total de 6 Ŕ 8 semaines
La durée du traitement est de plusieurs moins avec un arrêt progressif sur au
moins 10 semaines.
Psychothérapie pour surmonter l’autodépréciation et la démoralisation
4. ACCES MANIAQUE
a) Définition : C’est un trouble d’excitation psychique caractérisé par une hyperthymie (exaltation
de l’humeur), une hyperactivité (agitation motrice), une extrême volatilité de la vie psychique,
entouré d’un syndrome somatique témoignant du désordre des fonctions organiques et
neurovégétatives.
b) Description clinique
Début :
- brusque
- parfois progressivement procédé de troubles de sommeil, de céphalées
- ou après une période dépressive, un accès mélancolique, un traitement antidépresseur ou
iatrogène (INH, corticoïdes, …)
Période d’Etat
Présentation caractéristique traduisant une hyperactivité :
Hypermimie
Tenue extravagante
Gesticulation, déambulation incessante
Logorrhée
Contact facile mais superficiel, familier, jovialité, un peu de ludisme
Humeur expansive
Euphorie, optimisme
Idées de grandeur, libéralités
Humeur labile, versatile : l’euphorie fait place à la colère.
Excitation psychique
Fuite des idées (coq à l’âne, jeux de mots, tachypsychie rimes, …)
Imagination exaltée avec tendance fabulatoire
Hypermnesie, mais mauvaise mémoire de fixation (antérograde)
Attention éparpillée.
Syndrome somatique
Insomnie constante et rebelle (sans fatigue)
Augmentation de l’appétit et/ou de la soif
Exaltation sexuelle
c) Formes cliniques
Hypomanie : tous les signes sont présents, mais atténués, alternant avec des signes de
dépression
Manie délirante avec des idées de grandeur ou de persécution (de mécanismes imaginatifs ou
d’illusions perceptives)
Manie confuse : c’est une urgence
Etats mixtes avec coexistence entre symptôme maniaques et mélancoliques.
d) Diagnostic différentiel
Devant l’agitation :
Etat confusionnel, mais il y a une DTS
Agitation catatonique
Alcoolisme : ivresse, délirium tremes
Epilepsie, psychopathie
Devant les états maniaques symptomatiques
Affections organiques : endocriniennes, neurologiques et
Intoxication (corticoïdes, antituberculeux etc.)
e) Evolution et pronostic
Hospitalisation (urgence)
Médicaments :
lithium carbonate (CAMCOLIT®, MANIPREX®, PRIADEL®) comp 250mg,
400mg, 400mg Ŕ 2g/jr
carbamazépine (Tegretol®) comp 200, 400mg. Elle est aussi efficace que le lithium ;
dose : 400 mg/jr à augmenter progressivement jusqu’à 1200 mg/jr.
Acide valproïque : 250 mg 3 fois par jour ; augmenter progressivement jusqu’à 1000 à
2500 mg/jour
Indications :
1. Définition
Début
le plus souvent brutal ou rapide
parfois progressif, précédé par des céphalées, d’anorexie, l’asthénie, l’insomnie, cauchemars,
…
Période d’état : le diagnostic repose sur la mise en évidence de 3 syndromes : confusionnel,
délirant et somatique.
Présentation
Tenue débraillée, négligée, regard lointain, absent, gestes maladroits, comportement stuporeux
ou agité
Syndrome confusionnel
Ils sont constants et en rapport avec l’affection causale. D’où la nécessité d’un bilan
clinique et paraclinique complet. Cependant, certains symptômes sont systématiques : insomnie,
hypotension artérielle, tachycardie, fièvre déshydratation.
Bilan général
3. Formes cliniques
1. DELIRE AIGUË
Il survient généralement chez le sujet jeune, au cours d’une psychose aiguë, en particulier la
psychose puerpérale. Le début est marqué par une agitation psychomotrice et un délire onirique. Les
troubles somatiques sont intenses : fièvre, amaigrissement, déshydratation, parfois syncope.
La période d’état comporte des bouffées délirantes très rapprochées avec agitation majeure,
cris, hurlements. Le malade déchire ses vêtements, ses draps, se mutile. La fièvre est élevée, le faciès
couvert de sueur, il y a mydriase, tachycardie, polypnée, déshydratation, troubles sphinctériens,
créatininemie élevée, anémie, hyperleucocytose.
2. ICTUS AMNESIQUE
C’est « le transiant gobal amnesia » des anglo Ŕ saxons. Dans cette forme il n’y a ni
troubles somatiques ni lésion organique. L’ictus mnésique dure 3 Ŕ 10 h (pas plus), le début et la fin
sont brutaux. Les troubles mnésiques sont au 1er plan (oubli total) avec une DTS, « où suis-je ?
Qu’est ce qui m’arrive ? Que faut Ŕ il faire ? »
L’examen neurologique est normal. La malade conserve une amnésie lacunaire totale
de son épisode amnésique.
3. LE SYNDROME DE KORSAKOFF
Particularités : absence de troubles somatiques, évolution chronique (c’est pourquoi certains auteurs
le classent parmi les démences). Les troubles mnésiques sont dominés par l’amnésie de fixation, mais
le malade a conservé la mémoire des faits anciens. Il y a eu plus une DTS, de la fabulation et de
fausses reconnaissances. Le syndrome de KORSAKOFF alcoolique est plus fréquent, souvent associé
à une polynévrite des membres inférieurs par carence en vit B1. Les lésions anatomiques se situent au
niveau des corps mamillaires et dans le circuit hippocampo Ŕ mamillaire.
4. Evolution
5. Principales causes
a) Causes infectieuses
- Méningites et méningo Ŕ encéphalites bactériennes et virales
- La Fièvre typhoïde
- Le paludisme, forme psychiatrique
- La TBC du sujet âgé
- L’hyperthermie du jeune enfant et du vieillard
- Abcès cérébral, rarement
b) Causes toxiques
Alcoolisme
- Ivresse aiguë (dose léthale 5g/l)
- Délirium tremens, lors du sevrage brutal chez un alcoolique chronique (agitation, signes
généraux)
- Encéphalopathie carentielle de WERNICKE par carence en Vit B1 : confusion, ataxie,
hypertonie, paralysie oculomotrice.
Les médicaments : corticoïdes à fortes doses, antituberculeux, barbituriques, amphétamines,
psychotropes, hypnotiques, morphine.
Drogues : cocaïne, opium, canabis
Intoxication : oxyde de carbone, insecticide, plomb, mercure, champignons
c) Causes métaboliques et endocriniennes
e) Causes psychiatriques
1. Définition
2. Description clinique
1. EN POST-PARTUM
- Début brutal quelques jours à quelques semaines suivant l’accouchement : état d’agitation
à forte composante anxieuse
- Phase d’état : délire confuso-onirique
o Confusion mentale avec DTS
o Délire onirique avec excitation d’allure maniaque
o Cet état est entrecoupé de moments de lucidité
- L’évolution est marquée par une tendance aux rechutes
a) Définition
b) Etiologie
c) Description clinique
Syndrome dissociatif
Trouble de la vie affective : désintérêt, indifférence dans les domaines comme le travail, les
études, les relations sociales, les soins corporels, …, l’ambivalence des sentiments ; le malade
éprouve à la fois des sentiments contradictoires (haine Ŕ amour)
Discordance psychomotrice : rires immotivés, crises de larmes inopportunes, ambivalence des
actes, mutisme, catatonie ou stupeur catatonique, catalepsie avec raideur, agitation,
catatonique : fureurs imprévisibles et violentes, ou simples turbulences ou mouvements
stéréotypés, opposition ou négativisme : résistance à toute tentative de mobilisation ; on tend
la main au patient, il retire la sienne.
Troubles du cours de la pensée avec difficulté d’association des idées : incohérence, barrage,
pensée ralentie.
Troubles du langage : mutisme, néologisme, erreurs de syntaxe ou de sémantique.
Syndrome délirant
Thèmes souvent multiples bizarres, à contenu absurde sans base réelle possible : idées
d’influence, de divulgation de la pensée, des pensées imposées, de vol de la pensée
Mécanismes multiples : principalement hallucination auditive et automatisme mental.
Organisation : délire non systématisé
Vécu délirant : très angoissant
Trouble de l’humeur
Type de dépression
d) Formes cliniques
1. La schisophrénie simple
Elle présente un syndrome dissociatif modéré d’évolution très lente, fait d’un comportement
bizarre avec activités pauvres et abaissement de toutes les performances
2. L’hebephrénie
Le tableau est dominé par les troubles moteur sous forme de discordance psychomotrice
(hypertonie Ŕ stupeur) ; la raideur musculaire ou catalepsie s’accentue lorsque l’on veut imposer un
mouvement (négativisme). L’opposition peut aller du refus de la main tendue, au refus d’aliment. Les
impulsions sont imprévisibles, dangereuse. La catatonie pure est rare.
4. La schizophrénie paranoïde
Elle débute après 20 ans. Elle associe le syndrome dissociatif et le délire paranoïde avec
des idées de persécution (interprétation, intuitions ++), automatisme et des hallucinations
C’est une forme dans laquelle des accès de dépression ou de manie sont mêlés à un
syndrome dissociatif ; cette forme a une tendance à la rémission sans déficit permanent, mais la
récidive est fréquente (OMS). Le caractère héréditaire est important, son pronostic serait meilleur.
6. La schizophrénie résiduelle
Les troubles névrotiques sont au premier plan (pseudo Ŕ phobie, pseudo Ŕ hystérique)
d’un tableau clinique de SZP dont la dissociation est d’intensité variable.
e) DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
1. trouble mentaux induits par les drogues, surtout s’il y a un syndrome confusionnel
4. psychose maniaco-dépressive
5. Débilité
f) EVOLUTION
Spontanément, l’évolution est soit déficitaire d’emblée soit intermittente avec des périodes de
rémission plus ou moins complète. Sous traitement (selon EY et COLL)
Dans tous les cas (le traitement médical de la SZP est à lui seul insuffisant)
1. Définition
Les SYNDROME sont des syndromes organiques déficitaires ayant en commun
l’affaiblissement acquis et global de tout activité psychique avec altération des fonctions
intellectuelles, affectives et sociales, avec un état le plus souvent spontanément irréversible. Les
étiologies des syndromes démentiels sont multiples : il n’y a pas une démence, mais des démences. Il
faut toujours en rechercher une cause curable.
2. Diagnostic positif
Le diagnostic positif des SYNDROME est purement clinique, reposant sur l’étude du
comportement, l’interrogatoire de l’entourage et les tests psychométriques d’intelligence générale,
de vocabulaire et projectifs.
a) Phase de début
Parmi les motifs de consultation, on peut épingler :
b) Phase d’état
- Présentation : tenue négligée, immobilité avec phase d’agitation, mimique inexpressive ou
inappropriée, indifférence, stéréotypie gestuelle ou verbale.
- Perturbation des fonctions intellectuelles
Déficit de l’attention et de l’idéation
DTS, errance, fugue
Troubles de la mémoire : amnésie de fixation
Trouble de langage : dysarthrie, répétition, radotage, vocabulaire appauvri
(jargonaphasie)
Trouble des fonctions praxiques : impossibilité de dessiner les formes géométriques, de
s’habiller…
Trouble du raisonnement et du cours de la pensée :bradypsychie, abstraction impossible,
jugement impossible, par contre les opérations mentales de base sont conservées (lecture,
écriture, calcul).
Perte de critères de référence sociaux, éthiques, logiques : perte de jugement ou
d’autocritique.
- Troubles de l’affectivité
Désintérêt, apathie, aboulie, indifférence
Irritabilité, égocentrisme, puérilisme
Troubles thymiques : dépression ou euphorie, troubles caractériels, méfiance, irritabilité
Anxiété, parfois panique.
- Troubles des conduites
Du rythme nycthéméral, errance, agitation, apragmatisme
Alimentaires et sphinctériens, boulimie ou anorexie.
- Troubles de comportement
3. Diagnostic étiologique
- Démences primaires
1. DEMENCES PRESENILES.
a) Maladie d’Alzheimer
b) Maladie de Pick
- plus rare, débute entre l’âge de 40et 60 ans, touche plus la femme que l’homme.
- Lésion : atteinte cérébrale prédominant dans les régions temporales au début, puis se généralisant,
caractérisée histologiquement par une démyélinisation de la substance blanche et une gliose
corticale
- Caractérisée cliniquement par
- Un début insidieux : troubles de la personnalité et de l’humeur : indifférence, akinésie, apathie,
voracité, actes délictuels ; appauvrissement du langage.
- En 2 à 4 ans surviennent : un état démentiel profond ; désintérêt, incurie, inconscience, des
troubles de langage : réduction, écholalie, palilalie… des troubles de l’humeur : amimie, apathie,
apragmatisme, excitation puérile et ludique. Par contre, il y a conservation relative de
l’orientation spatiale, il y a absence d’aphasie de WERNICKE, de délire, de syndrome agnoso-
apraxique
- Examens complémentaires
. EEG normale
. Anatomopathologie.
- Evolution : démence profonde avec mutisme, inertie, et décès du patient après 4 à 5 ans
d’évolution.
2. DEMENCE SENILE
- Débute après l’âge de 65 Ŕ 70 ans, prédominant chez la femme.
- Due à une atrophie essentiellement fronto- temporale avec un aspect histologique semblable à
celui de la maladie d’ ALZHEIMER.
- Caractérisée essentiellement par :
un début progressif
Une DTS
des troubles du langage et des fonctions praxiques
des alternances d’agitation et d’apathie.
- Evoluant en moins de 10 ans vers le décès du patient
- Actuellement, on tend à considérer la démence sénile idiopathique et la maladie d’Alzheimer
comme une même maladie avec deux âges d’incidence maximale : 50 et 70 ans.
Elles sont liées à une ischémie cérébrale de toutes origines. Les arguments en faveur de
l’origine vasculaire sont : la fréquence des AVC et AIT, de l’HTA, du diabète, de la notion de
tabagisme ; les signes neurologiques focaux déficitaires : bilatéraux, syndrome pseudobulbaire,
signes pyramidaux.
Les démences vasculaires peuvent être séniles ou on appelle démences mixtes celles qui sont
à la fois vasculaires et séniles. Elles sont fréquentes. L’évolution se fait par à-coups successifs vers
le décès du patient en 3 à 4 ans.
Paralysie générale
C’est la méningo-encéphalite secondaire à une infection syphilitique non ou mal traitée. Elle
débute 15 à 20 ans après le début de la maladie. Elle est caractérisée par
d) Causes neurologiques
4. Diagnostic differential
a. A phase de WERNICKE
- Troubles de la compréhension +++
- Autres troubles : discours fluide, mais paraphrasies, altération de compréhension verbale
et écrite ; écriture correcte mais perturbation du langage écrit ; perturbation de la
domination et répétition des mots
-
b. Accès mélancolique ou état dépressif du sujet âgé
- début précis, humeur dépressive, signes neurovégétatifs (insomnie ; constipation, anoxie)
- Ralentissement psychomoteur.
c. Confusion mentale.
d. Syndrome de KORSAKOFF.
e. Phénomènes régressifs intellectuels (troubles mnésiques) liés au vieillissement normal.
5. Traitement
a) Symptomatique
1. Tranquillisants type carbamate mieux que benzodiazépines surtout en cas d’anxiété
majeure
2. Antidépresseurs de nouvelle génération (ATHYMIL), sinon les tricycliques.
3. Les neuroleptiques sédatifs à faible dose, en IM puis per os, en cas d’agitation.
b) Etiologique
Dérivation d’une hydrocéphalie
Antibiothérapie pour la syphilis
Sevrage et vitaminothérapie en cas d’alcoolisme
Traitement de l’HTA, du diabète…
c) Mesures d’assistance sociale
III. NEUROLOGIE
1. EXAMEN DE LA CONSCIENCE :
Technique :
Pendant l’interrogatoire, le médecin aura à constater si le contenu de la conscience du malade est
normal c.-à-d. l’état de lucidité du malade et sur son état de vigilance.
Résultats :
- Le malade peut être lucide.
- Les deux aspects de la conscience peuvent être perturbés différemment. On peut se retrouver
devant :
- La confusion : légère altération de la conscience avec ralentissement mental, inattention,
perception émoussée de l’environnement, désorientation temporospatiale.
- La stupeur : réduction marquée de l’activité physique et mentale avec diminution des réponses
aux commandements ou stimuli mais réflexes conservés.
- Le délire : état de confusion avec agitation et hallucination (perception sans objet) et parfois
illusion (perception erronée des stimuli réels).
- Le coma : perte complète de conscience avec absence de réponse aux stimuli et des
mouvements volontaires. Les réflexes peuvent être exagérées (ostéotendineux) et Babinski
présent.
Il y a plusieurs types de classification du coma :
- Stade 1 : coma vigil qui correspond à l’obnubilation : le malade répond bien aux
questions et aux stimuli nociceptifs et retombe immédiatement dans la somnolence
- Stade 2 : coma léger : contact absent mais il y a une réaction d’éveil lorsqu’on pince le
patient avec des gestes de défense lents et imprécis parfois grimaces et souffrance. Tout
contrôle sphinctérien est perdu, les réflexes mésencéphaliques persistent habituellement,
mais le premier temps de la déglutition est supprimé
- Stade 3 : coma profond ou coma carus : le stimulus important n’entraîne qu’une réponse
tardive et mal adaptée du malade. Les fonctions végétatives sont perturbées.
- Stade 4 : coma dépassé: il y a absence de toute réaction, hypotonie, mydriase bilatérale. Il
correspond à la mort cérébrale.
2. EXAMEN DE LA MOTRICITE :
Technique d’examen :
Résultats
- La force musculaire peut être évaluée avec une échelle de 0 à 5.
0 = aucune contraction n’est possible
1 = ébauche de contraction, n’aboutissant à aucun déplacement
2 = possibilité de déplacement après élimination de la pesanteur
3 = mouvement actif contre la pesanteur
4 = mouvement actif contre la pesanteur plus résistance
5 = force normale : mouvement contre une résistance complète sans fatigue évidente.
Résultats :
A l’état pathologique, on peut observer : une hypotonie c.-à-d. une diminution de la résistance du
membre à la mobilisation passive en cas de paralysie flasque ou du syndrome cordonal postérieur. On
peut observer une hypertonie qui est une augmentation de la résistance à la mobilisation passive
(contracture musculaire).
- L’hypertonie peut être pyramidale, spastique ou élastique : elle n’apparaît que sous un certain
angle d’étirement. Elle s’accentue au fur et à mesure que l’on fléchit ou que l’on étend le
membre. Ce dernier a tendance à reprendre sa position du départ si on relâche l’attention. Elle
s’accentue lors des mouvements volontaires. Elle prédomine au membre supérieur sur les muscles
fléchisseurs et au membre supérieur sur les extenseurs. Elle est nulle au cou et au tronc. celle-ci
peut céder brusquement comme la lame d'un canif.
- L’hypertonie extrapyramidale est plastique : elle cède par à coups, réalisant le phénomène de la
roue dentée. La résistance à la mobilisation passive est soit uniforme sans à-coups, du type « en
tuyau de plomb »; soit faite d'une alternance de renforcements et de relâchements, du type « en
roue dentée ».
Elle est diffuse : homogène dans sa répartition.
Elle ne s'accompagne pas de déficit de la force musculaire, ni de troubles des réflexes.
Elle est associée à un tremblement de repos et à une akinésie (réduction considérable de
l'activité : malade figé) réalisant le syndrome parkinsonien.
- On demande au malade de mettre le doigt sur le nez ou sur le lobule d’oreille du côté opposé ou
d’atteindre le genou avec le talon du côté opposé, les yeux ouverts puis fermés, lentement puis
rapidement.
- On demande au sujet de toucher l’index du médecin puis son propre nez alternativement plusieurs
fois, yeux ouverts ou fermés. Noter la précision, la régularité et l’apparition de tout tremblement.
Les yeux fermés, le malade peut trouver aussi bien son nez que le doigt (resté fixé) du médecin.
- Demander au malade de placer son talon sur le genou opposé et ensuite de lui faire suivre la crête
tibiale jusqu’au pied, puis de remonter vers le genou. Noter tout tremblement ou maladresse.
Résultats :
On peut observer une ataxie (incoordination motrice). Une ataxie peut révéler différents
mécanismes : Il peut s’agir :
- d’une ataxie par déficit de la sensibilité profonde, au cours de laquelle les troubles de
l’équilibre, de la marche et l’incoordination segmentaire s’exagèrent à l’occlusion des yeux et de
plus, lors de leur exécution, les mouvements volontaires ne gardent pas leur direction
intentionnelle.
- d’une ataxie cérébelleuse : qui se manifeste également par des troubles de la statique et de la
marche, mais qui ne s’exagèrent pas à l’occlusion des yeux.
- d’une ataxie labyrinthique : qui entraîne également un trouble de l’équilibre et de la marche qui
s’exagère à l’occlusion des yeux, mais la déviation de la marche et la tendance à la chute se font
toujours dans la même direction.
Sujet couché sur le dos, bras croisés et jambes un peu écartées ; lui demander de se mettre sur son
séant.
Résultats : L’ataxique soulève d’abord les talons, ce qui l’empêche d’exécuter les mouvements. C’est
le signe d’une atteinte cérébelleuse : la dysharmonie ou asynergie.
- Sujet débout, immobile, pieds joints sans support pour le bras : Noter la capacité de se tenir
débout (épreuve de Romberg) d’abord les yeux ouverts puis fermés.
Résultats :
- Normal : il ne se produit qu’un léger vacillement
- Pathologique : oscillations et risque de tomber. Cela s’observe dans :
- Le tabès : l’occlusion des yeux aggrave l’ataxie ;
- Le trouble labyrinthique : l’attraction dans une direction dépend de la position de la tête ;
- Le trouble cérébelleux : oscillations mais pas chute (Romberg négatif).
- Demander au sujet :
de marcher dans la salle de tourner et de revenir. Noter son attitude, son équilibre, le
balancement des bras et les mouvements des jambes.
de marcher, la pointe de pied touchant le talon de l’autre le long d’une ligne droite
de marcher sur la pointe des pieds puis sur le talon
de sauter sur place
de se tenir débout genoux fléchis, d’abord sur une jambe puis sur l’autre.
Résultats :
- marche du parkinsonien : petits pas pressés
- marche de l’hémiplégique : fauchage de gros orteil
- marche du tabétique : talonnant
- marche du cérébelleux : titube
- Demander au patient de faire quelques pas en avant puis retourner en reculant, les yeux fermés,
ceci plusieurs fois.
- Demander au patient de faire une marche sur place, les yeux fermés en balançant les bras.
Résultats pathologiques :
La marche est déviée à chaque déplacement décrivant une étoile ou le patient a tendance à tourner sur
lui-même.
- Rechercher des mouvements anormaux :
rythmiques : tremblements
arythmiques : mouvements choréiques, mouvement athétosiques, hémiballisme
- Les tremblements : ce sont les oscillations rythmiques :
Les tremblements de repos ou statiques : ce sont des tremblements prédominant au repos et
peuvent diminuer ou disparaître lors du mouvement volontaire. Ex : tremblement
parkinsonien.
Les tremblements intentionnels : ils sont absents au repos, apparaissent lors de l’activité et
s’aggravent souvent lorsque le but est atteint : ex : tremblement cérébelleux
Les tremblements d’attitude : ils apparaissent lors du maintien actif d’une posture dans le
secteur atteint : ex : hyperthyroïdie, anxiété, fatigue, astérixis (flapping tremor)
Les dyskinésies : ce sont des mouvements répétitifs, bizarres, se présentant à la face, bouche,
mâchoire et langue.
- les tics : sont des mouvements brefs, répétitifs, stéréotypés, coordonnés et irréguliers. Il
peut s’agir de clignements, haussement des épaules, grimaces.
- Les mouvements athétosiques : mouvement involontaire, plus lents, sinueux, plus en
torsion et cripeux, d’amplitude moindre, prédominant à la face et aux extrémités distales.
- L’hémiballisme : mouvements brusques, violents, involontaires, siégeant à la moitié du
corps avec tendance à la torsion et prédominant aux racines des membres pouvant
entraîner des déplacements segmentaires importants
- La myoclonie : sont des secousses brusques, brèves, rapides et imprévisibles, prédominant
au tronc et aux membres qui peuvent être uniques ou répétitifs, observés essentiellement
dans l’épilepsie.
- La dystonie : mouvement ressemblant à l’athétose, mais ce mouvement concerne des
zones plus étendues du corps y compris le tronc.
5. EXAMEN DE LA SENSIBILITE :
a) Technique d’examen :
b) Résultats :
- une anesthésie : abolition d’un ou plusieurs types de sensibilité
- une hypoesthésie : diminution d’un ou plusieurs types de sensibilité. Elles peuvent intéresser
tous les types de la sensibilité à la fois, superficielle et profonde (elle peut être totale) ou être
dissociée : n’intéresser que la sensibilité superficielle ou que la sensibilité profonde.
- L’hyperesthésie : exagération de la sensibilité, qui consiste une tendance à transformer les
sensations tactiles en sensations douloureuses.
- L’hyperalgésie : exagération de la sensibilité douloureuse.
- L’astéréognosie : perte de la reconnaissance des objets par la palpation.
- L’analgésie ou hypoalgésie : abolition ou diminution de la sensibilité douloureuse.
- La paresthésie : sensation anormale, spontanée mais non douloureuse telle qu’une impression
d’engourdissement, fourmillement ou de picotement.
- Atteinte de la sensibilité profonde : polynévrite, lésion du thalamus (couche optique), lésion des
cordons postérieurs (tabès, neuro-anémie), lésion du cortex pariétal.
a) Technique d’examen :
- Vérifier d’abord la perméabilité de chaque narine en demandant au patient de renifler, une
narine étant obstruée par pression digitale
- Tester le sens de l’odorat en présentant au malade une ou plusieurs odeurs familières, une
narine étant fermée et de les reconnaître les yeux fermés. Ex : tabac, café, savon. Ne pas
utiliser les odeurs irritantes comme l’acide acétique, l’ammoniac. Chaque narine est testée
séparément.
b) Résultats :
On peut observer :
- Une anosmie : perte de l’odorat (lésions complètes et bilatérales de la fracture de la lame
criblée de l’ethmoïde ou méningiomes du sillon olfactif).
- Une cacosmie : perception d’une odeur non présente (rhinite, sinusite)... Les étiologies sont
nombreuses : à part les maladies nasales, il faut signaler le tabagisme, l’usage de cocaïne, une
lésion du lobe frontal si perte unilatérale de l’odorat.
a) Technique d’examen :
- Acuité visuelle : on utilise des optotypes standardisés pour la vision à distance et des textes à
caractères standardisés (cartes de Jaeger).
- Champ visuel
- Vision des couleurs (à la recherche d’une dyschromatopsie)
- Fond d’œil
- Réaction d’extinction de la vision latérale : patient yeux ouverts, le médecin bouge
simultanément les doigts dans les deux quadrants temporaux supérieurs puis inférieurs. Le
malade doit voir les deux stimuli.
b) Résultats :
- Une atteinte du nerf optique s’exprime par une baisse de l’acuité visuelle (amblyopie)
pouvant aller jusqu’à la perte complète de toute perception lumineuse (amaurose).
- L’atteinte du nerf optique s’accompagne souvent d’un scotome central (amputation du champ
visuel central maculaire).
- La perception du mouvement d’un seul côté peut être due à une perte de vision mineure ou
une lésion du cortex pariétal ou occipital.
a) Technique d’examen :
- Inspection des yeux : paupières, fentes palpébrales
- Examen de la taille et de la forme des pupilles de chaque côté
- Recherche des réflexes pupillaires photomoteurs et à l’accommodation
- Examen des mouvements des globes oculaires dans les 6 secteurs cardinaux du regard.
b) Résultats :
- La paralysie complète du III (N. oculomoteur commun) se caractérise par :
un ptôsis : chute complète de la paupière supérieure qui obstrue l’œil correspondant
un strabisme externe : lorsqu’on soulève la paupière, le globe oculaire apparaît dévié
en dehors, il est incapable de revenir en dedans, de s’abaisser ou de s’élever.
une mydriase : la pupille ne se contracte ni à la lumière ni à l’accommodation.
- La paralysie du III se traduit selon les cas par :
Une mydriase isolée
Une diplopie horizontale, verticale ou mixte qui peut n’apparaître que dans certaines
positions du regard.
- La paralysie du IV (N. pathétique) se caractérise par une diplopie verticale ou oblique
n’apparaissant que pour certaines positions du regard.
a) Technique d’examen :
Partie motrice : demander au malade d’ouvrir fortement la bouche contre résistance : le
menton est dévié vers le côté paralysé.
Apprécier la déviation en prenant les dents de deux mâchoires comme repère et non la bouche
qui est aussi déviée dans les paralysies faciales. Palper les muscles temporaux et les masséters
tour à tour pendant que le malade serre les dents et noter la force de contraction musculaire.
Partie sensitive : tester la sensibilité superficielle comparativement sur les hémifaces : région
frontale, région maxillaire et région mandibulaire. En pratique, la sensibilité cutanée du
maxillaire inférieur s’explore sur le menton, celle de l’ophtalmique sur le front, celle du
maxillaire supérieur sur la lèvre supérieure.
Réflexes :
- Cornéen : Malade yeux ouverts, regard vers le haut, le médecin touche la cornée et non la
conjonctive, légèrement avec une fine mèche de coton, en s’approchant latéralement du côté
opposé du regard (pour éviter le réflexe de défense du sujet). Ne pas toucher les cils ou la
paupière. Noter le clignement, les réactions anormales ou le larmoiement.
- Mentonnier : Malade, mâchoire décontractée, bouche entrouverte, le médecin pose son pouce
sur le menton du patient et frappe son doigt avec le marteau percuteur. Le V fournit les voies
afférente et efférente de l’arc réflexe.
b) Résultats :
Le réflexe mentonnier est une secousse rapide pathologique de la mâchoire. Il dénote l’existence
d’une lésion supranucléaire bilatérale.
En cas de paralysie unilatérale du trijumeau, il y a impossibilité du mouvement de latéralisation
de la mâchoire inférieure vers le côté sain (déplacement latéral de la mâchoire inférieure).
En cas de paralysie bilatérale, la mâchoire est tombante, le malade ne peut ni mâcher ni fermer la
bouche.
a) Technique :
- Inspecter le visage, au repos et au cours de la conversation du sujet. Noter toute asymétrie,
ex : sillons nasolabiaux ou autres mouvements anormaux.
- Faire exécuter certains mouvements :
Relever les sourcils, froncer les sourcils
Fermer les yeux fortement, le médecin essaie de les ouvrir et note la force musculaire.
Découvrir les dents, sourire, gonfler les joues
- La partie sensitive n’est pas explorée en routine : utiliser les quatre goûts primaires : sucré,
salé, amer et acide. Les substances tests sont déposées de chaque côté de la langue
alternativement.
b) Résultats :
Paralysie faciale centrale et périphérique.
- La paralysie faciale complète se traduit par une déformation évidente du visage (attraction de
l’hémiface paralysée du côté sain) sur tout le territoire du nerf. Le front ne peut se plisser. Le
sourcil ne peut se relever. Ses rides sont estompées du côté paralysé. L’orbiculaire de l’œil :
la paupière inférieure est flasque ; la paupière supérieure est intacte.
- Au cours des tentatives d’occlusion volontaire, se produit le phénomène de Charles Bell : le
globe oculaire se porte en haut et en dehors, laissant la sclérotique à découvert (phénomène
physiologique normalement caché par l’occlusion complète des paupières).
- La diminution de la force de l’orbiculaire de l’œil lors de la fermeture controversée des yeux
est un bon signe des paralysies faciales frustres. L’atteinte de l’orbiculaire et du facial
supérieur signe une atteinte périphérique du facial et le signe de Charles Bell est absent dans
les paralysies centrales.
- La joue : flasque, qui ne peut être gonflée (impossibilité de souffler dont le pli nasogénien est
effacé. La bouche et le sillon nasolabial sont déviés vers le côté sain (impossibilité de siffler),
le pli commissural est effacé. L’asymétrie de la bouche est exagérée par l’ouverture, le sourire
ou le geste de découvrir les dents. Les peauciers du cou sont sans relief si le malade est en
coma :
- La manœuvre de Pierre Marie et Foix est destinée à mettre en évidence la paralysie faciale.
- Les mouvements de la bouche avec la respiration chez le comateux paralysé d’une hémiface
sont caractéristiques : le malade « fume la pipe » du côté malade.
- Si le VII bis (l’intermédiaire de Wrisberg) est atteint :
a. Il y a disparition de la sensibilité dans la zone de Ramsay-Hunt (une partie du tympan,
conduit auditif externe, une partie du pavillon de l’oreille).
b. La sensibilité gustative est abolie dans les 2/3 antérieurs de la langue (la sensibilité
gustative s'explore en priant le malade de tirer la langue et en déposant à la surface,
successivement des solutions sucrées, salées, amères, acides : la saveur doit être
reconnue sans rentrer la langue).
FONCTION VESTIBULAIRE :
a) Technique :
Rechercher :
- Le signe de Romberg
- Le signe de déviation des index (épreuve malade assis, les bras tendus, les yeux fermés).
- Utiliser les épreuves labyrinthiques :
par irritation de l’eau froide ou chaude dans le conduit auditif externe jusqu’au tympan
(épreuve calorique ou épreuve de Barang)
par rotation dans un fauteuil tournant (épreuve rotatoire)
Par passage d’un courant électrique faible d’une mastoïde à l’autre (épreuve
galvanique).
Rechercher le nystagmus dans les regards latéraux non extrêmes (déviation lente du
globe vers le côté lésé suivi d’une secousse rapide du côté opposé qui définit le sens du
b) Résultats
Les syndromes vestibulaires :
- Le syndrome vestibulaire périphérique : il correspond à une atteinte des récepteurs
périphériques et du nerf vestibulaire jusqu’aux noyaux. Il est :
global : déviations segmentaires, vertiges, rotatoires, nystagmus spontané, horizontal,
rotatoire.
harmonieux : toutes les déviations se font dans le même sens.
unilatéral
associé, le plus souvent à une atteinte de l’audition.
- Le syndrome vestibulaire central : il y a atteinte des voies vestibulaires dans le tronc cérébral
après les noyaux. Il est :
partiel, car les voies sont très éparpillées, sensation de déséquilibre, nystagmus.
Nystagmus : spontané, vertical, rotatoire ou horizontal pur.
harmonieux : les déviations peuvent se faire dans des sens différents.
pas d’atteinte de l’audition
Il s’y ajoute des signes neurologiques d’atteinte du tronc cérébral.
FONCTION AUDITIVE
a) Technique
- Chuchoter près de chaque oreille pendant que le malade a les yeux fermés, le conduit auditif
de l’autre oreille obstrué. On peut utiliser le tic tac d’une montre.
- S’il y a perte de l’acuité auditive : examiner les conduits auditifs et les tympans.
- Utiliser alors les tests de l’acoumétrie (test de Weber, de Rinne) et de l’audiométrie.
b) Résultats
Surdité de transmission, de perception ou mixte.
a) Technique
Noter la raucité de la voix ou le nasonnement :
- Demander au malade d’ouvrir la bouche et de dire « an » ou lui demander de bailler :
observer les mouvements vers le haut du palais mou et de la luette et le mouvement de
« rideau » en dedans du pharynx postérieur. Noter toute asymétrie.
- Exciter le fond de la gorge légèrement, de chaque côté, et observer le réflexe nauséeux.
b) Résultats
- Voix rauque ou dysphonie : en cas de paralysie de la corde vocale.
- Voix nasonnée en cas de paralysie vélopalatine.
La branche interne du XI innerve le voile du palais et du larynx et est examiné avec la X è paire.
a) Technique
- Inspection des épaules par le dos du malade à la recherche d’une atrophie aux fasciculations
des muscles trapèzes ; comparer de façon symétrique.
- Demander au malade de hausser les épaules contre la résistance de la main du médecin : noter
force et contraction des muscles de l’épaule.
- Demander au patient de tourner la tête de chaque côté contre la main du médecin qui résiste.
Observer le sterno-cléido-mastoïdien du côté opposé.
b) Résultats :
- La lésion du spinal entraîne une paralysie du sterno-cléido-mastoïdien et du trapèze. Au
repos, l’épaule du côté paralysé est souvent abaissée, le creux sternoclaviculaire est peu
creusé.
Les réflexes sont essentiellement de trois groupes : Les réflexes ostéotendineux, les réflexes
cutanéomuqueux et les réflexes de défense.
A. LES RÉFLEXES OSTEOTENDINEUX
1) Techniques générales d’examen :
- Malade détendu, membres disposés symétriquement, de telle sorte que les membres soient en
demiŔfléchis (demi-étirés).
- Percuter brusquement le tendon : percussion rapide, directe.
- Tenir le marteau entre le pouce et l’index de façon lâche afin qu’il décrive une courbe dont on
contrôle la direction.
- Comparer avec le côté opposé.
- On peut utiliser certaines manœuvres de renforcement mettant en jeu la contraction
isométrique d’autres muscles et pouvant accroître l’activité réflexe :
Serrer les dents, serrer la cuisse avec une main opposée pour les réflexes du membre
supérieur.
Tenter d’écarter les deux mains réunies par les doigts en crochet (manœuvre de
Jendrassik).
a) Membre supérieur : 4 réflexes importants :
1- Réflexe styloradial ou supinateur :
Le médecin, assis en face du patient, soutient de la main gauche le poignet et percute de la
main droite l’apophyse styloïde radiale : ce qui entraîne une flexion de l’avant-bras sur le
bras.
Ce réflexe permet l’exploration de C5-C6 ou du nerf circonflexe.
2.- Réflexe cubitopronateur : même position.
Poignet en demi-pronation. Percuter l’apophyse styloïde cubitale : ceci entraîne un léger
mouvement de pronation du poignet, souvent faible. Ce réflexe explore C8.
3.- Réflexe tricipital ou olécrânien :
Fléchir le bras du sujet (assis ou couché sur le dos) au coude, la paume tournée vers le
corps, tirée doucement sur la poitrine du patient par le médecin. Percuter le tendon du
triceps à 1ou 2 cm au-dessus de la pointe de l’olécrane. Ce réflexe permet d’explorer C7-
C8 ou le nerf radial.
4.- Réflexe bicipital : bras du sujet légèrement fléchis au coude, les paumes tournées vers le haut, le
médecin place son pouce fermement sur le tendon du biceps. Percuter le tendon du biceps par
l’intermédiaire du pouce, d’où flexion du coude, contraction du biceps. Ce reflex permet d’explorer
C6 et accessoirement C5, et le nerf circonflexe
2) Résultats :
- Les réflexes sont côtés sur une échelle de 0 à 4 + :
4+ : réflexes très vifs, hyperactifs, avec clonus
3+ : réflexes plus vifs que la moyenne
2+ : réflexes moyenne
1+ : réflexes un peu diminués, faibles
0 : pas de réponse.
- Le réflexe est dit diffusant, lorsqu’à la stimulation d’un groupe musculaire entraîne la
contraction des groupes musculaires situés à distance, homo ou même controlatéraux.
- Le réflexe est polycinétique quand une seule stimulation engendre plusieurs réponses successives
d’amplitude décroissante. L’association de réflexes vifs, diffusants, polycinétiques définit
l’hyperéflexivité.
- L’abolition des réflexes ostéotendineux (aréflexie tendineuse) s’observe :
dans les affections interrompant l’arc réflexe en un point quelconque de son trajet (voies
afférentes, efférentes, centre)
dans les affections des centres moteurs suprasegmentaires : lésions aiguës à la phase initiale.
L’inversion des réflexes ostéotendineux a la même signification que l’abolition.
L’exagération des réflexes : hyperéflexie ostéotendineuse avec ou sans diffusion anormale : clonus,
signe de Hoffmann.
a) Technique d’examen
- Les réflexes abdominaux : Malade en décubitus dorsal, gratter de dedans en dehors
transversalement la paroi abdominale à l’aide d’une pointe mousse. On observe une contraction
des muscles abdominaux et la déviation de l'ombilic vers le côté stimulé. On distingue :
le réflexe abdominal supérieur : excitation de la région sus-ombilicale (D8-D9)
le réflexe abdominal moyen : excitation de la région para-ombilicale (D10)
le réflexe abdominal inférieur : excitation de la région sous-ombilicale (D11-D12)
- Le réflexe cutanéoplantaire : gratter la face externe de la plante du pied (sole plantaire) avec un
objet pointu modérément, depuis le talon jusqu’à la partie antérieure de la plante du pied qu’on
traverse vers dedans. Noter les mouvements des orteils :
Réponse normale : flexion rapide des orteils, parfois accompagnée d’un retrait du
membre : il est à noter que la réponse en extension est physiologique chez le nourrisson.
Réponse pathologique : extension lente et majestueuse du gros orteil, réalisant le signe de
Babinski, accompagnée parfois d’un écartement en éventail des orteils.
- Autres réflexes :
- Le réflexe crémastérien : Sujet en décubitus dorsal, exciter la face interne de la cuisse au
niveau du 1/3 supérieur, d’où contraction du crémaster et ascension du testicule chez
l’homme et rétraction de la grande lèvre chez la femme. Ce réflexe explore L1-L2.
- Le réflexe anal : Sujet en position genou pectorale, gratter la peau de la marge de l'anus.
On observe une contraction du sphincter anal. Ce réflexe explore S4-S5.
- Le réflexe fessier ou glutéal : Gratter les téguments de la fesse : Ceci entraîne une
contraction du grand fessier (S4-S5).
9. LA PARALYSIE FACIALE
Rappel anatomique : le nerf facial ou nerf VII sort de l’encéphale par le sillon bulbo Ŕ
protubérantiel, pénètre dans l’épaisseur du rocher qu’il traverse en suivant un trajet sinueux dans le
canal de Fallope. Il sort du crâne par le trou stylo-mastoïdien, de là il parcourt la loge parotidienne où
il se divise en plusieurs branches dont les plus importantes sont la temporo-faciale et la cervico-
faciale.
Elle est due à l’atteinte du nerf à partir de son noyau central ou de son émergence où du sillon
bulboprotuberantiel.
Etiologies
Elle est due à l’atteinte du nerf facial le long de son trajet à travers le rocher jusqu’à la loge
parotidienne.
Etiologies.
- lorsqu’on demande au malade de fermer les yeux, l’inocclusion palpébrale du côté paralysé
laisse voir les mouvements physiologiques de rotation du globe en haut et en dehors : c’est le
signe de Charles Bell.
- Chez les malades inconscients ou en coma, la pression exercée en arrière des branches
montantes de la mandibule, dans les fosses ptérygo-maxillaires, entraine l’étirement de la
commissure labiale du côté sain. On dit que le malade fume la pipe : c’est le signe de Pierre Ŕ
Marie Ŕ Foy.
- Enfin, il existe une insensibilité ou une paresthésie de l’hémiface paralysée.
Qu'après un examen du FO pour éliminer un oedème papillaire qui est un des signes importants
d'HIC. Toutefois, cette régie peut être transgressée en cas de syndrome méningé aigu, en prenant la
précaution alors de faire la PL en position couchée et en ne retirant que peu de liquide.
Aspect : Liquide claire, limpide, eau de roche, sa pression est variable suivant l’étage du
névraxe et suivant qu’elle est mesuré sur le sujet couché ou assis.
Position couchée la pression LCR = 10-20 cmH20
Position assise la pression LCR = 30-45 cmH20
6) Techniques de la PL
Matériels et produits :
Soit le malade est couché latéralement en chien de fusil sur un plan dur, soit le malade est assis sur un
plan dur faisant un gros dos, menton sur le sternum, pied relevé sur le tabouret, ventre rentré
éventuellement avec l’aide d’un coussin que le malade comprime sur son ventre par les bras croisées.
Cette position sert à dégager les espaces intervertébraux.
On pique habituellement au niveau de l’espace intervertébral situé au dessus d’une ligne horizontale
unissant les 2 crêtes iliaques (L4-L5), on peut choisir l’espace sup. s’il parait plus accessible. Dans
tous les cas, la ponction doit se faire en dessous de L2 pour ne pas risquer de blesser le pole terminal
de névraxe.
Le diagnostic différentiel d’un liquide sanglant ou rougeâtre doit se faire entre une hémorragie
méningée et une ponction traumatique :
Dans l’hémorragie méningée, la coloration persiste inchangée dans les tubes successifs, le
sang ne coagule pas. Après centrifugation le surnageant est xanthochronique.
La ponction traumatique ramène un liquide qui s’éclaircit souvent avec l’écoulement, le sang
coagule habituellement et après centrifugation le surnageant est clair.
- La numération des éléments doit être effectuée le plus rapidement possible après le prélèvement
pour éviter la lyse des éléments.
- Résultats :
Une cytose ˃ 5élts est pathologique, ˃ 3 élts elle doit déjà être considéré comme
pathologique s’il s’agit d’une 1ère ponction.
Hypercytose sont classifiées en :
Légère : 5-10 élts = Sclérose en plaque
Modérée : 15-20 élts = Radiculite
Considérable : ˃ 50 élts, liquide trouble : méningite aiguë
Formule :
Polynucléaire : méningite aiguë
Lymphocytose : méningite tuberculeuse, méningite lymphocytaire bénigne ou virale.
Albuminorachie : ˃ 40 mg% doit déjà être considéré comme pathologique :
Hyperalbuminorachie légère : 50-100mg%, elle s’observe dans la méningite
lymphocytaire bénigne, dans les méningo-névraxites comme tabès, la paralysie générale,
la sclérose en plaque, dans les tumeurs cérébrales.
Hyperalbuminorachie élevée : ˃ 100mg% dans les méningites aiguës fulminantes,
méningites tuberculeuses et syphilitiques, dans la poliomyélite aiguë et dans la
polyradiculonévrite du syndrome de Guylain barré.
Hyperalbuminorachie considérable : ˃ 300-400mg% dans les compressions médullaires
surtout.
Il est en général d’origine vasculaire, mais il peut avoir une cause inflammatoire, tumorale,
dégénérative, etc.
L’hémiplégie peut être globale et proportionnelle, touchant à part égale le visage, le bras et la jambe.
Elle peut se rencontrer à deux stades successifs : au stade de flaccidité succède celui de spasticité,
bien que les deux anomalies puissent coexister.
a) Hémiplégie flasque
Elle se traduit par une paralysie faciale touchant le facial inférieur, une atteinte du membre supérieur,
principalement des petits muscles de la main, des extenseurs de l’avant-bras : la paralysie du triceps
l’emporte sur celle du biceps. Au membre inférieur, on observe une atteinte des extenseurs des orteils
et des releveurs du pied. À la cuisse, les muscles de la loge postérieure sont les plus paralysés.
La prédominance du trouble est distale, mais cette règle n’est pas absolue. En revanche, l’hémiplégie
épargne les muscles du tronc, ainsi que les muscles cervicaux et respiratoires.
L’hypotonie qui définit ce stade explique que le malade soit confiné au lit.
Les réflexes ostéotendineux sont abolis du côté déficitaire. Leur réapparition fait prévoir le passage à
la spasticité. Il y a un signe de Babinski.
b) Hémiplégie spasmodique
L’hémiplégie flasque a, sauf exception grave, tendance à régresser et à laisser place à une hypertonie
susceptible d’entraîner des rétractions musculaires et un blocage articulaire.
Au membre inférieur, l’hypertonie est providentielle car elle maintient la cuisse en extension sur le
bassin et la jambe en extension sur la cuisse, ce qui permet l’appui et la marche. En revanche, elle
occasionne un équin du pied, ce qui va gêner les déplacements ; la marche se fait « en fauchant ».
Au membre supérieur, elle prédomine sur les fléchisseurs du poignet et des doigts ainsi que sur la
pronation. L’avant-bras est maintenu en flexion par l’hypertonie du biceps alors que le bras est collé
au corps par l’hypertonie des adducteurs de l’épaule. Le passage à l’hypertonie épargne la face.
Derrière l’exaltation du tonus, il y a le déficit moteur de même topographie qu’à la phase précédente.
Les réflexes ostéotendineux sont devenus vifs, diffusés, polycinétiques, et il y a un signe de Babinski.
c) Hémiplégie fruste
Pour l’identifier, on s’aide de la recherche d’un déficit moteur qui se traduit par la perte du
balancement d’un bras, le signe de la main creuse (pouce en légère opposition dans la paume de la
main), l’usure anormale d’un bord de la chaus-sure, la perception auditive d’un pied qui traîne. On
peut s’aider de la recherche d’un signe de Barré ou de la manoeuvre de Pierre Marie et Foix.
Les troubles du tonus se traduisent par la flexion exagérée de l’avant-bras sur le bras, une pronation
automatique, des réflexes ostéotendineux polycinétiques et un signe de Babinski.
L’hémiplégie peut être partielle, prédominant alors sur les muscles de la région cervicobrachiale.
L’IRM fonctionnelle* peut renseigner sur les territoires corticaux intéressés par la souffrance
cérébrale.
d) Hémiplégie transitoire
Le diagnostic est évoqué par l’interrogatoire du patient et de son entourage.
Loin de rassurer, c’est en fait une sonnette d’alarme car elle annonce un accident vasculaire qui va se
constituer. Il y a urgence à faire admettre le malade dans un service d’urgences neurovasculaires. La
cause est un accident vasculaire transitoire le plus souvent dû à une sténose carotidienne. Cet
accident peut se manifester par une hémiparésie, une aphasie, une cécité monoculaire, des crises
d’épilepsie Bravais-jacksonienne.
Mais les troubles peuvent témoigner d’une atteinte vasculaire d’autres territoires et entraîner les
symptômes suivants : diplopie, vertiges, troubles du champ visuel, drop-attack (perte brutale du
tonus des membres inférieurs entraînant une chute du patient sans qu’il y ait une perte de
connaissance) : tous ces signes imposent des explorations en vue de la prévention d’un accident
neurologique constitué.
e) Coma hémiplégique
Le diagnostic est facile s’il y a une déviation conjuguée de la tête et des yeux du côté opposé à
l’hémiplégie et une asymétrie faciale, si la joue hypotonique est soulevée à chaque expiration, s’il y a
une aréflexie ostéo-tendineuse unilatérale avec un signe de Babinski du même côté.
Le diagnostic est plus difficile lorsque les signes sont discrets, que le signe de Babinski est bilatéral.
Un signe prend alors de la valeur : si l’on assied le malade, il lève plus haut le membre inférieur du
côté paralysé.
Le malade est couché en chien de fusil, le dos tourné à la lumière. La raideur de la nuque est souvent
évidente, sinon il faut rechercher :
un signe de Kernig : le malade ne peut s’asseoir sans fléchir les membres inférieurs ;
ou un signe de Brudzinski : la flexion antérieure de la nuque entraîne la flexion des cuisses
sur le bassin et des jambes sur les cuisses, le malade étant couché.
Il peut s’y associer une bradycardie et une hyperesthésie cutanée.
La température est souvent élevée et dissociée du pouls.
On recherche des signes d’appel neurologiques : crises d’épilepsie, hémiplégie qui peut n’être
que partielle ; troubles psychiques : délire, dépression, accès maniaque.
L’étude du liquide céphalo-rachidien (LCR) est indispensable ; il permet de différencier une
hémorragie méningée d’une méningite purulente ou d’une méningite à liquide clair. De toute façon,
tout LCR doit faire l’objet d’un examen bactériologique.
a) Hémorragie méningée
Elle débute par une céphalée atroce, « en coup de tonnerre », avec vomissements et vertiges. Un
coma s’installe rapidement avec un syndrome pyramidal, de la fièvre et des troubles neurovégétatifs.
Quelques signes peuvent aider au diagnostic de syndrome méningé si le malade est vu lorsqu’il est
dans le coma.
b) Méningites purulentes
Le syndrome méningé survient dans un tableau infectieux sévère, avec des arthralgies et des lésions
cutanées (purpura, vésicules infectées, etc.). Le LCR est purulent. L’analyse bactériologique permet
d’identifier le germe souvent à l’examen direct (méningocoque, streptocoque, pneumocoque,
colibacille, etc.), sinon il faut attendre le résultat de la culture pour identifier le germe et tester sa
sensibilité aux antibiotiques. La PCR facilite le diagnostic bactériologique.
On a la hantise des méningites décapitées par les antibiotiques prescrits « à l’aveugle », qui retardent
le traitement et créent des résistances.
Les méningites à rechutes doivent faire rechercher une brèche ostéodurale suite à une fracture de
l’étage antérieur de la base du crâne ou à une fracture du rocher. Le germe est presque toujours un
pneumocoque.
Elles surviennent principalement au cours d’affections virales : poliomyélite antérieure aiguë, herpès,
oreillons, etc., ou au cours de certaines affections à germes figurés : typhoïde, leptospirose,
brucellose, maladie de Lyme, etc. Ce n’est qu’en l’absence de germes et lorsque l’évolution est
spontanément favorable que l’on parle de méningite lymphocytaire curable ou de méningite
multirécurrente de Mollaret.
En fait, en présence d’une méningite à liquide clair et lymphocytaire, il faut toujours craindre une
méningite tuberculeuse, car c’est une urgence thérapeutique.
La présence au fond d’oeil (FO*) de tubercules choroïdiens de Bouchut est rare, mais
spécifique.
Tout le problème est donc de mettre en évidence le BK dans le LCR, ce qui est loin d’être
facile. Il faut recourir là encore à la PCR, à la culture sur milieu de Loewenstein et à
l’inoculation au cobaye. Le retard au diagnostic conditionne le pronostic. En cas de forte
présomption de tuberculose, il ne faut pas hésiter, une fois les prélèvements effectués, à
mettre en œuvre un traitement d’épreuve.
La survenue d’une méningite à liquide clair chez un malade porteur d’une valve de dérivation du
LCR ou d’un stimulateur intracérébral doit faire changer en urgence le matériel implanté.
ENCEPHALITES, MENINGO-ENCEPHALITES
Ce sont des maladies inflammatoires non suppurées du parenchyme cérébral. Nous n’envisagerons
que les encéphalites virales bien qu’elles puissent être provoquées par de nombreux agents
pathogènes : tréponème pâle, trypanosome, rickettsies, etc.
Elles ont un début brutal, fébrile, marqué par des troubles de conscience pouvant aller jusqu’au coma.
Des crises convulsives sont fréquentes. On trouve des signes lésionnels : syndrome pyramidal,
paralysie de paires crâniennes souvent unilatérales. La ponction lombaire (PL) ramène un liquide
riche en lymphocytes avec une protéinorachie élevée. La symptomatologie est souvent trompeuse,
car variable d’un moment à l’autre.
C’est un diagnostic d’élimination, une fois exclu un accident vasculaire cérébral. L’EEG* est
constamment perturbé avec des signes de souffrance généralisée et des signes d’épilepsie.
Les encéphalites d’évolution favorable laissent habituellement des séquelles : un syndrome déficitaire
moteur, une aphasie, des crises convulsives, etc.
Lorsqu’on soupçonne une encéphalite herpétique, il faut demander un scanner, la lésion, souvent
nécrotique, siège sur un lobe temporal. Le traitement par l’Acyclovir® est urgent et il est efficace.
b) Encéphalites postinfectieuses
Elles sont une complication rare des maladies éruptives, infectieuses de l’enfance.
Contrairement aux précédentes, elles ne sont pas dues à l’agression directe du parenchyme cérébral
par un virus, mais vraisemblablement à un mécanisme immuno-allergique. C’est le cas de
l’encéphalite postvaccinale, de l’encéphalite de la rougeole, etc.
Une atteinte isolée de la substance blanche, sans lésion des neurones, peut être suivie de réparation.
Ceci explique la réversibilité possible de certaines leucoencéphalites.
Le traitement antiviral a pour but de permettre au sujet de passer le cap initial de la maladie et de
guérir. Il comprend la surveillance des fonctions cardiorespiratoires, la prévention des crises
d’épilepsie par le traitement anticomitial, la prévention des escarres et des infections urinaires. En cas
d’œdème cérébral marqué par des signes d’hypertension intracrânienne et une stase au FO*, on
utilise des médications anti-oedémateuses (urée ou manitol intraveineux) et l’on discute les volets
décompressifs.
Le sida induit un tableau de détérioration intellectuelle, le VIH est capable d’infecter directement le
système nerveux central et le système nerveux périphérique.
13. CEPHALEES
Elles sont un point d’appel fréquent en neurologie. Il appartient au médecin de reconnaître les
céphalées qui comportent un risque vital : rupture d’anévrysme intracrânien, tumeur intracérébrale,
etc. Dans le même ordre d’idées, il faut toujours s’inquiéter lorsqu’une céphalée ancienne, non
modifiée pendant des mois, augmente de fréquence et d’intensité.
Récentes brutales
Parmi celles-ci, les céphalées en coup de tonnerre évoquent la rupture d’un anévrysme intracrânien.
Les céphalées qui s’accompagnent de signes neurologiques déficitaires peuvent être dues à un
hématome ou à un infarctus cérébral.
Les céphalées de l’hydrocéphalie* aiguë sont déclenchées par le développement d’une tumeur dans
les ventricules cérébraux bloquant le trou de Monro ou comprimant l’aqueduc de Sylvius (fig. 27).
Les céphalées de l’hypertension artérielle sont souvent révélatrices.
Ce sont celles des méningites dont le germe en cause est précisé par l’étude bactériologique du LCR.
On aura à penser à l’artérite temporale de Horton* et aux causes ORL, ophtalmologiques et dentaires.
Origine oculaire
La céphalée d’origine oculaire est habituellement de siège rétro-orbitaire ou périorbitaire ; elle est
rarement temporale ou occipitale. Elle est lancinante. Elle s’accentue lors d’un effort visuel. Elle est
fréquente en fin d’après-midi.
Les céphalées du glaucome accompagnent l’oeil qui est rouge, douloureux, et dur à la palpation.
Dans les deux cas, la consultation d’un ophtalmologiste doit se faire en urgence.
Les céphalées d’origine ORL surviennent en climat fébrile. La douleur est provoquée par la pression
locale des cavités pneumatiques de la face. C’est une douleur accentuée par les mouvements de la
tête et qui réapparaît souvent tous les jours en fin de matinée. Les sinusites sphénoïdales, les plus
graves, peuvent se compliquer de thrombose des sinus caverneux avec atteinte des nerfs crâniens qui
le traversent (fig. 16).
Céphalées chroniques
Parmi elles, il y en a qui surviennent par crise, c’est le cas des migraines, des algies vasculaires de la
face, de la maladie de Trousseau. D’autres sont plus continues, comme l’algie post-zostérienne, les
céphalées post-traumatiques entrant dans le cadre du syndrome subjectif, les céphalées chroniques
quotidiennes par abus médicamenteux. Certains traitements antiarythmiques et antiangoreux peuvent
en être la cause.
Pour en trouver la cause, il faut préciser dans quelles circonstances elles surviennent et depuis
combien de temps elles durent.
SYSTEME PYRAMIDAL
Une paralysie peut être due soit à une atteinte du système pyramidal, soit à une atteinte du neurone
moteur périphérique, soit à une atteinte musculaire.
5.1. Les paralysies centrales : sont en rapport avec une atteinte du système pyramidal.
Une lésion unilatérale qui siège le plus souvent sur le trajet intracrânien du faisceau pyramidal :
elle réalise une hémiplégie située du côté opposé à la lésion (controlatérale): beaucoup plus
rarement, elle peut siéger au niveau de la moelle réalisant une hémiplégie située du même côté que
la lésion (homolatérale).
Une lésion bilatérale : siégeant au niveau de la moelle qui entraîne une quadriplégie ou plus
souvent une paraplégie.
Caractères communs : quel que soit le type de la lésion unilatérale ou bilatérale, le syndrome
pyramidal possède des caractères communs :
Le déficit moteur : est de degré variable; la paralysie peut être complète mais en fait le plus
souvent, elle est partielle.
Elle respecte les muscles à action synergique : muscles du cou, du tronc, du larynx. Le
diaphragme et les oculomoteurs.
Elle prédomine sur certains muscles au niveau de chaque segment du corps atteint :
A la face la paralysie prédomine sur le territoire facial inférieur.
Aux membres supérieurs : elle intéresse essentiellement les extenseurs et les supinateurs.
Aux membres inférieurs : elle atteint les raccourcissements et les abducteurs. Les troubles du
tonus sont habituels :
— Soit hypotonie : dans les atteintes brutales et sévères de la voie motrice principale au stade initial;
cette hypotonie est ensuite remplacée par une hypertonie. .
ŕ Soit hypertonie : qui est habituelle au cours des lésions chroniques de la voie pyramidale, il s'agit
d'une hypertonie en extension qui dans les lésions sévères peut évoluer vers l’hypertonie en flexion.
• L'aréflexie ostéo-tendioeuse est habituelle au stade initial des atteintes sévères de la voie
pyramidale, elle accompagne l'hypotonie. Elle s'observe également au cours des hypertonies en
flexion.
• L'hyper-réflectivité ostéo-tendineuse est habituelle dans les formes avec hypertonie; elle
s'accompagne de clonus et de réflexes proprioceptifs pathologiques : signe de Hoffmann et signe de
Rossolimo.
• Le signe de Babinski est le signe le plus caractéristique d'une atteinte du faisceau pyramidal, il se
voit dans les formes hypotoniques et dans les formes hypertoniques.
— Il n'existe pas d'amyotrophie; sauf l'amyotrophie globale qui peut être due à l'immobilisation
prolongée.
ŕ Les troubles sphinctériens sont seulement retrouvés dans les atteintes bilatérales.
Les hémiplégies :
Définition : l'hémiplégie est une paralysie d'un hémicorps, elle est due à une atteinte d'un seul
faisceau pyramidal.
a) L'hémiplégie flasque : qui est observée à la phase initiale d'une lésion aiguë du faisceau
pyramidal.
• Une paralysie flasque d'un hémicorps prédominant sur les extenseurs et les supinateurs au membre
supérieur et sur les raccourcisseurs et les abducteurs au membre inférieur.
• Une hypotonie.
• Un signe de Babinski unilatéral et une abolition des réflexes cutanés abdominaux et crémastériens.
- une déviation conjuguée de la tête et des yeux (le malade regarde sa lésion cérébrale et se détourne
de son hémiplégie);
- une hypotonie de la face du côté paralysé : « le malade fume la pipe » (soulèvement expiratoire de
la joue);
- un signe de Pierre Marie et Foix : la compression du nerf facial en arrière de la branche montante
du maxillaire inférieur entraîne une grimace du côté sain.
• Au niveau des membres, on retrouve une hypotonie des membres plus marquée du côté de
l'hémiplégie avec :
- une chute plus rapide et plus lourde des membres du côté paralysé;
- un signe de Raimiste : l'avant-bras étant placé verticalement, la main retombe plus rapidement et
plus complètement du côté atteint.
a) L'hémiplégie corticale : elle est partielle, non proportionnelle et incomplète. La lésion siège au
niveau du cortex où le faisceau pyramidal est étalé et il ne sera donc atteint qu'en partie : soit atteinte
faciale ou brachio-faciale, soit atteinte crurale.
Elle est associée à des troubles de la sensibilité profonde avec astéréognosie et à une épilepsie
Bravais-Jacksonienne : tous ces signes siègent du côté opposé à la lésion.
b) L’hémiplégie capsulaire : elle est totale : proportionnelle et complète. La lésion siège au niveau
de la capsule interne, le faisceau pyramidal est donc atteint dans sa totalité.
L'hémiplégie est pure : il n'y a pas de troubles sensitifs associés; elle siège du côté opposé à la
lésion.
• Une hémiparésie.
d) Les hémiplégies dues à une atteinte du tronc cérébral réalisent un syndrome alterne qui associe
: une hémiplégie du côté opposé à la lésion et une paralysie d'un ou plusieurs nerfs crâniens de type
périphérique du côté de la lésion.
• Hémiplégie bulbaire : paralysie du XII et paralysie du noyau ambigu (IX-X-XI) du côté de la lésion
et hémiplégie controlatérale.
Une forme particulière, c'est le syndrome de Wallenberg ou syndrome latéral du bulbe qui associe
une anesthésie dans le territoire du V du côté de la lésion et une hémiparésie avec hémianesthésie
thermo-algésique du tronc et des membres du côté opposé à la lésion.
Les paraplégies
Définition : la paraplégie est une paralysie des deux membres inférieurs due à l'atteinte bilatérale des
faisceaux pyramidaux par lésion médullaire siégeant au-dessous du renfle ment cervical.
Une lésion médullaire siégeant au-dessus du renflement cervical donnera une quadriplégie.
a) La paraplégie flasque : elle se voit au stade initial des lésions médullaires aiguës (section
médullaire traumatique); elle associe :
ŕ Une hypotonie.
ŕ Un signe de Babinski bilatéral (qui permet de la différencier d'une atteinte du neurone moteur
périphérique).
ŕ Des troubles sensitifs à tous les modes dont la limite supérieure permet de faire le diagnostic
topographique de la lésion.
b) La paraplégie spasmodique : elle peut soit succéder à une paraplégie flasque; soit s'observer
d'emblée au cours des lésions chroniques essentiellement au cours des compressions médullaires; elle
associe :
ŕ Une paralysie prédominant sur les raccourcisseurs et les abducteurs. Au stade de début, la
paralysie peut être fruste et réaliser le tableau de la claudication intermittente spinale qui est une
fatigabilité à la marche : au bout d'une certaine distance le malade est obligé de s'arrêter, après un
repos la marche peut être reprise, il est à noter que cette fatigabilité ne s'accompagne pas de douleur
ce qui permet de la différencier de la claudication intermittente d'origine artérielle.
ŕ Une hypertonie de type pyramidal prédominant sur les extenseurs et les adducteurs.
c) La paraplégie en flexion : peut succéder à une paraplégie spasmodique en extension, elle se voit
dans les lésions médullaires graves ; elle est caractérisée par une perte de la motricité des membres
inférieurs qui sont fixés en triple retrait.
2. Les paralysies de type périphérique : sont en rapport avec une atteinte du motoneurone
périphérique : corne antérieure de la moelle, racines rachidiennes, plexus ou nerfs moteurs.
a) Caractères communs :
Troubles moteurs :
Troubles sensitifs :
ŕ Une paralysie flasque asymétrique intéressant surtout les muscles proximaux : deltoïde au membre
supérieur, quadriceps au membre inférieur.
Caractères généraux :
— Les troubles sensitifs : sont très importants, dominés par les troubles sensitifs subjectifs à type de
douleur dont le trajet est caractéristique, qui est provoquée ou augmentée par la toux, la défécation
(manoeuvres qui augmentent la pression dans le liquide céphalo-rachidien) et les manoeuvres
d'élongation de la racine par exemple la manoeuvre de Lasègue en cas de sciatique.
ŕ Les troubles moteurs : sont discrets à type de parésie, car chaque muscle est innervé par plusieurs
racines sauf les muscles caractéristiques de Shliack.
ŕ Aux membres supérieurs : le deltoïde (C5), le biceps (C6), le triceps et l’éminence thénar (C7),
l’éminence hypothénar (C8).
ŕ Aux membres inférieurs : le quadriceps (L3), le jambier antérieur (L4), l'extenseur propre du gros
orteil (L5), le péronier (SI).
ŕ Les troubles des réflexes ostéo-tendineux correspondant à la racine atteinte. Les différents
syndromes radiculaires :
Ce syndrome associe :
ŕ Des troubles sensitifs : à type de douleurs surtout au début et une anesthésie en selle touchant la
région périnéale et les organes génitaux externes.
ŕ Des troubles moteurs : paralysie flasque dans le territoire des racines sacrées : muscles fessiers,
ischio-jambiers, triceps suraux; avec troubles réflexes : abolition du réflexe achilléen.
— Des troubles moteurs : paralysies flasques plus ou moins intenses, symétriques avec paralysies des
nerfs crâniens.
e) Les syndromes plexiques : l'atteinte du plexus brachial est la plus fréquente, elle réalise une
atteinte pluri-radiculaire ; elle est le plus souvent d'origine traumatique.
ŕ Une atteinte globale du plexus brachial réalise une paralysie totale avec anesthésie du membre
supérieur.
— Soit de type supérieur (C5-C6) : type Duchenne-Erb : va entraîner une paralysie de la racine du
membre supérieur.
— Soit de type moyen (C7) : type Remak : va se manifester par une paralysie de l'extension du coude,
du poignet et des doigts.
— Soit de type inférieur (C8-D1) : type Klumpke qui entraîne une paralysie des muscles des doigts et
du pouce.
Ces atteintes s'accompagnent de troubles sensitifs dans les territoires radiculaires correspondants.
g) Les syndromes tronculaires : l'atteinte d'un nerf va entraîner la paralysie de plusieurs muscles.
Le syndrome tronculaire associe des troubles moteurs et des troubles sensitifs dans le territoire
d'innervation cutanée du nerf.
ŕ Le nerf radial : qui va donner la main tombante : la main « tombe en fléau » : flexion et pronation
(fig. 5).
ŕ Le nerf cubital : se manifeste par la main en griffe : qui réalise une griffe cubitale : flexion des
deux derniers doigts (fig. 6).
ŕ Le nerf médian : réalise la main simiesque : qui est la main plate par amyotrophie de l'éminence
thénar (fig. 7).
ŕ Le nerf grand dentelé : est responsable de la scapula alata : qui est un décollement et une bascule
de l'omoplate en dehors.
ŕ Le nerf sciatique poplité externe : réalise le pied tombant qui est responsable du steppage : lors de
la marche ou lors de la montée des escaliers, la pointe du pied bute contre le sol du fait de l'atteinte
des muscles de la loge antéro-externe de la jambe (fig. 8).
5.3. Les troubles moteurs d'origine musculaire peuvent être de deux types :
2.1. Le syndrome parkinsonien : est en rapport avec des lésions du locus niger, accessoirement du
pallidum. Il est caractérisé par trois signes : le tremblement parkinsonien, l'akinésie et l'hypertonie.
Ce tremblement apparaît au repos, il augmente d'amplitude avec les émotions, la fatigue et l'effort de
concentration intellectuelle; il disparaît lors du mouvement volontaire et pendant le sommeil.
2.1.2. L'akinésie : est caractérisée par la réduction et la lenteur des mouvements. Le malade est
spontanément immobile, son expression gestuelle est appauvrie :
ŕ Au niveau du visage : on note une rareté du clignement et la réduction de la mimique qui donne au
malade un masque, figé, inexpressif, ne reflétant plus les émotions.
— Lors de la marche, il existe une diminution du balancement des bras. Le malade a également des
difficultés à exécuter de façon rapide les mouvements alternatifs : épreuve des marionnettes, on
assiste à une diminution rapide de l'amplitude des mouvements.
2.1.3. L’hypertonie : est une hypertonie de type extra-pyramidal (voir Chapitre II), elle est plastique
et diffuse, elle ne s'accompagne pas de déficit moteur et les réflexes ostéo tendineux sont normaux.
L'association de l’akinésie et de l’hypertonie est responsable de l'attitude générale en flexion du
parkinsonien : la tête et le tronc sont inclinés en avant, les membres supérieurs demi-fléchis et en
adduction, les genoux également demi-fléchis. Cette tendance à la flexion persiste dans le décubitus :
c'est le signe de l'oreiller : la tête du malade privée de support ne retombe que lentement sur le plan
du lit.
2.2. Le mouvement athétosique : est un mouvement involontaire lent et incessant, intéressant les
extrémités des membres et la face.
ŕ Au membre supérieur : il atteint surtout la main et les doigts : il s'agit de déplacements lents et
asynchrones des doigts avec écartement et alternances de flexion extension des articulations
métacarpo-phalangiennes comparés à des mouvements de tentacule de pieuvre; le plus
caractéristique est un mouvement d'extension et de pronation du poignet réalisant un mouvement de
reptation ou d'enroulement.
ŕ AU membre inférieur : on note une hyper-extension spontanée des orteils simulant un signe de
Babinski.
ŕ A la face : le mouvement athétosique siège au niveau de la région buccale réalisant des grimaces
lentes.
Le mouvement athétosique se développe sur un fond d'hypertonie, il est aggravé par la fatigue et les
émotions; il s'atténue au repos et disparaît pendant le sommeil.
2.3. Les dystonies : réalisent des contractions toniques involontaires et intermittentes localisées à
certains groupes musculaires. Ces contractions entraînent des déplacements lents et soutenus, sans
rythme ; elles surviennent lors du maintien des attitudes ou lors de l'exécution des mouvements
volontaires ; elles sont exagérées par les émotions ; elles disparaissent lors du repos et pendant le
sommeil.
On distingue :
2.3.1. La dystonie d'attitude : atteint les muscles de la statique du tronc réalisant des incurvations
variées lors de la station debout et de la marche :
ŕ Hyperlordose.
ŕ Inflexion latérale.
Certains mouvements sont capables dé les faire disparaître : la course, la montée des escaliers...
2.3.2. Le torticolis spasmodique : est la forme la plus commune des dystonies; elle est localisée aux
muscles du cou, elle entraîne des déviations posturales de la tête; le plus souvent rotation latérale qui
s'accompagne d'une saillie du sterno-cléido-mastoïdien.
Ces contractions surviennent par accès durant de 20 à 40 secondes; ils ont tendance à devenir plus
fréquents et plus prolongés ; parfois ils peuvent être inhibés par un geste correcteur simple qui est
toujours le même pour le même malade : par exemple, le simple contact du doigt sur le menton ou
sur la joue (fig. 11).
ŕ Crise oculogyres : accès de déviation conjuguée des globes oculaires le plus souvent vers le haut.
ŕ Spasme médian de la face : le plus fréquent est le spasme orbiculaire réalisant le blépharospasme
qui est des accès d'occlusion incoercible des paupières.
2.3.4. Les crampes fonctionnelles : la plus fréquente est la crampe des écrivains : elle affecte les
doigts qui se crispent sur le stylo, ainsi que les muscles de l'avant-bras obligeant le malade à
interrompre son écriture.
2.4. Le mouvement choréique est une agitation motrice involontaire, incessante et anarchique
qualifiée de « folie musculaire ».
Elle est faite de mouvements brusques, explosifs, de durée brève, de siège et d'amplitude changeant
sans cesse :
Valeur sémiologique : la chorée est une manifestation transitoire du rhumatisme articulaire aigu, de
nature inflammatoire; plus rarement, elle est due à une atteinte dégénérative.
2.5. Le mouvement ballique ou hémiballisme est dû à une hémorragie détruisant le corps de Luys.
Il réalise un mouvement d'apparition brutale et d'une grande violence prédominant à la racine des
membres, essentiellement au membre supérieur qui est projeté en avant et en dehors avec tendance à
la torsion et à l'enroulement en dedans. Le malade cherche à éviter le mouvement en fixant le bras
atteint avec l'autre ou en le calant sous lui. Le mouvement se répète de manière stéréotypée pendant
des périodes plus ou moins longues. Dans les formes sévères la mort peut survenir par épuisement.