Philosophie 1credit
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SEMESTRE D’AOUT
CONTENU MATIERE
La compréhension des doctrines philosophiques au cours des siècles, avec leurs problèmes
d’études et leurs méthodes.
L’acquisition de l’origine et le développement de la pensée humaine pendant et dans
l’antiquité, le moyen âge, jusqu’aujourd’hui.
La réponse à certains problèmes que la philosophie pose en rapport avec l’interdisciplinarité.
L’information des mécanismes par lesquels la foi et la raison d’une part, le pouvoir temporel
et spirituel d’autre part ont coexistés pendant plus de mille ans (1000ans) sous des rapports
parfois harmonieux mais souvent antagoniste.
Toutefois, nous devons noter que le premier problème que l’on rencontre en
philosophie est celui de sa définition, surtout si l’on s’adresse aux personnes qui n’ont point
philosophés. Dans la conception populaire de terme, la première réponse à faire aux profanes
consiste à les soumettre à des interrogations socratiques, pour les amener à prendre
conscience de ce qu’ils savent déjà sans s’en douter. C’est pourquoi, si l’on veut comprendre
avec précision qu’est- ce que la philosophie, il s’avère impérieux de connaitre d’abord un
philosophe c’est qui.
Un Sage : qui sait mieux que d’autres personnes à résoudre les problèmes de l’action
et de la vie.
Un Homme réfléchi, a vue très élevée et générale : curieux des questions
« pourquoi »
Un Mage, un sorte d’alchimiste supérieur : auquel on attribue la confiance de
quelques pouvoir mystérieux.
Le Prince des Savants : un pratiquant de la science supérieure à tous les autres, la
plus abstraite et la plus éloignée de la vie.
Après avoir passé en revue tous ces qualificatifs d’un philosophe, nous pouvons dire sans
risque de nous tromper qu’un philosophe peut être défini étymologiquement comme : un
homme ou une personne qui aime la sagesse, qui la désire et qui la recherche.
I.1. Définition
Il remarqua que la sagesse au sens plein du mot, convient à Dieu seul et lui voulait être
nommé, non pas sage, mais ami de la sagesse, et proposa pour designer la connaissance
profonde des choses à laquelle il aspirait le nom de philosophie. D’après Platon : elle est la
science des réalités absolues cachées sous les apparences des choses.
Après avoir fait cette gymnastique définitionnelle, en quoi consiste alors la philosophie ?
1. La philosophie consiste peut être avant tout à nous donner une attitude raisonnée en
face de l’existence (Delaschaux).
2. Lacroix pense que la philosophie consiste dans la pensé interrogative, c’est à dire la
mise en question de l’homme par l’homme. C’est ainsi qu’elle vise à libérer la
conscience du processus d’aliénation perpétuellement en cours en d’autre terme elle
consiste dans une conduite créatrice. En ce sens elle vise une cohérence toujours plus
parfaite de la pensé et de l’action.
3. Une certaine forme de sagesse qui permet de moins mal agir parce qu’on comprend un
peu mieux (Claude Levi – Strauss).
4. A repenser nos buts et nos idéaux (David)
5. A se faire exister au maximum (J Paul Sartre)
6. A frayer son chemin vers l’Etre ou encore une participation émergée (Gabriel Marcel).
Les disciplines philosophiques sont variées et nous ne pouvons pas prétendre les terminer
dans ces quelques heures. C’est pourquoi nous voulons faire un tour de certaines de ces
disciplines qui semblent plus attachées par rapport aux autres.
Elle étudie la nature de la réalité. A la différence avec l’Epistémologie ; cette dernière est
centrée des habiletés et limitations de la connaissance ou de celui qui cherche à connaitre.
Pendant que la métaphysique traite de l’existence et la nature de ce qui est connu. En
d’autre terme, la théorie de la connaissance considère la possibilité et les conditions de la
connaissance, pendant que la métaphysique que considère les qualités et les relations des
choses connues qui est réalité.
Pour lui, la vérité est subjective ; elle se trouve dans le concret et non dans l’abstrait ; elle
est souvent personnelle et non propositionnelle. Elle n’est pas ici de la délibération de la
pensée, mais de la décision de la volonté qu’elle provienne. C’est pourquoi Kierkegaard
dira que la vérité ne pas du domaine rationnel, mais du supra rationnel (de la foi).
OUI Si nous considérons que le terme philosophie est d’origine grecque « philos et
Sophia ». Ce mot fut utilisé pour la toute la première fois par Pythagore au 5e siècle et le mot
Philosophos = sage a été utilisé par Platon et Aristote au 4e siècle av JC.
NON Si l’on considère la réalité philosophique elle – même et le contexte dans lequel il
est apparu. En fait, avant le mouvement philosophique en IONI, l’Egypte antique a connu une
civilisation et une philosophie orientée dès le troisième millénaire avant Jésus – Christ. Il
existait en Egypte comme au Moyen Orient plusieurs mythes anciens sur la création et
l’origine du monde.
On ne peut pas s’imaginer que les autres peuples n’étaient que primitif et que la
philosophie est venue spontanément chez les grecs. En effet, dès le 8e siècle (749 av Jc) des
marchands grecs s’établissent en Ionie et fondent des colonies grecques dans la méditerranée
ou ils établissent des comptoirs dans le delta occidental. Ce sera le premier événement de
l’échange entre l’Egypte et la Grèce.
Dès la deuxième dynastie, des commerçants grecs rapportent chez eux les œuvres
merveilleuses qui relatent l’industrie et la civilisation de l’Egypte. Nombreux étudiants de la
Grèce tel que : HOMERE, HESIODE, PYTHAGORE se rendaient dans les universités
Egyptiennes pour y puiser savoirs et initiations
Le grand artiste égyptien AMASIS « architecte » récit en Egypte les intellectuelles grecs
dont : Pythagore, Socrate, Platon, Eudoxe. Platon de son séjour en Egypte il admira la
prospérité et la philosophie de ce pays. A son retour il fonda sa propre école philosophique
dénommée « l’Académie ».
Tout compte fait, nous pouvons conclure sans risque de tromper qu’il est vrai que les grecs
n’ont pas inventé la philosophie mais par contre, ils l’ont « débrouillé » à partir des mythes
venus de fonds des âges (de l’antiquité de l’extrême – orient et de la Mésopotamie). Les
hommes d’un grand génie spéculateur et d’une grande expérience ont su construire leurs
premières hypothèses cosmologiques à partir des images et de l’expérience religieuse du
monde antique, à partir des propres constatations de leurs observations et revenues poétique.
Les grecs eux sans doute, vers la même époque les chinois ont indiqués par avance toutes les
orientations que la philosophie devrait prendre, et ont soulevé la plupart des problèmes que la
philosophie qui peuvent être placés sous quatre points :
Connaissance est son effort rationnel de dépasser les explications mythiques d’autres
fois.
C’est une philosophie qui est d’abord grecque c’est à dire véhiculant l’esprit grec avec ses
deux caractéristiques :
a. Vie
Au niveau de sa vie, on peut dire que Pythagore serait né dans l’ile de Samos vers 580 AV
– JC et serait mort à l’âge de 90 ans vers 490 AV – JC. Il était fils de « Mnesarque ou
Mnersarchu » et de « Parthenis ou Pythias ». Il fut athlète et voyageur. La tradition dit qu’il
participa aux jeux olympiques quand il avait 17 à 18 ans d’âge et ses voyages lui avait
conduit en : Syrie, en Egypte, en Babylonie, en Inde etc.
b. Œuvres
Selon majorité des auteurs, Pythagore n’aurait rien écrit même si certains auteurs lui
attribue certaines œuvres comme : « de l’éducation, de la politique, et de la nature qui lui a été
attribué par Héraclite et les mémoires Pythagoriques qui lui a été attribué par Alexandre
Polyhitor. Toutefois, ces attributions sont fort incertaines et, dès l’Antiquité, on pensait que
ces livres avaient été écrits par ses disciples. Et puis, on peut aussi considérer qu’en raison de
la coutume persistante de l’ésotérisme chez Pythagore, il n’aurait jamais engagé le moindre
écrit de ses pensées.
Même si le personnage historique de Pythagore est très mal connu, on peut néanmoins
distinguer quelques éléments qui seraient les plus caractéristiques de sa pensée :
Cette école fut fondée par Pythagore et elle dura neuf à dix générations. Cette école était
à la fois une secte philosophique, religieuse et scientifique dans laquelle tous les disciples
devaient se conformer à une philosophie de vie très contraignante : « le Ponos » centrée sur la
pureté et l’abstinence du sang versé et des ceux qui la versent, et il était interdit de
consommer la chair animale et de sacrifier des animaux dotés d’une âme.
En ce qui concerne les mathématique ; pour Pythagore, les nombres sont d’une grande
importance plus que les symboles, car ils sont constitués des réalités, attachant ainsi une
valeur mathématique à l’essence de l’univers. Des nombres naissent les points ; des points
naissent les lignes qui engendrent les figures planes ; les figures planes engendrent les figures
à trois dimensions d’où naissent les corps sensibles composés de quatre éléments : « le feu,
l’eau, la terre, l’air » qui se transforment les uns envers les autres. La nature du nombre est la
décade dont la puissance est renfermée dans le nombre quatre (4).
De même les nombres représentaient dans le pythagorisme des occasions rares ayant une
valeur qui se rapportaient à l’Etre et ainsi, les nombres étaient des lors posés comme le
principe : « Arché en grec » des connaissances. A titre illustratif:
1. Représentait la divinité
2. Représentait la femme
3. Représentait l’homme
4. Représentait la justice
Bref ; les nombres dans le pythagorisme est un élément central explicatif de l’ordre du monde.
La pensée pythagoricienne est non seu0lement mathématique, mais elle a aussi un
aspect religieux et cosmologiste. Dans cette doctrine on sent déjà l’influence de la pensée
Egyptienne sur l’immortalité de l’âme et sur la nécessité d’une vie fortement morale. C’est la
théorie de la réincarnation que nous avons appelé : « la métempsycose » = la mort et la
renaissance.
L’enseignement pythagoricien était divisé en deux parties : « une pour les Acousticiens ou
les Acousmatiques » = les non encore initiés, et une autre pour les initiés : « les
mathématiciens ». Cet enseignement était oral et secret. La transmission du savoir entre
disciples était indissociable du respect des règles morales de la secte dans son ensemble : «
règle du silence, le respect du grade d’initiation des disciples.
III. I. SOCRATE
III.1.1. Sa Doctrine
A l’âge de 40 ans, Socrate fut envahis par une curiosité pour la philosophie et la
recherche de la vérité. Son action parmi ses concitoyens tient du prodige parce que Socrate
avait foi en la justice et en la vertu comme quelque choses d’innée dans l’homme, et lui –
même y conformait sa vie sans défaillance.
En sa mission de convertisseur d’âmes, très top donc il aperçoit sa mission qui est
celle d’apprendre à l’homme à bien se connaitre pour bien se conduire. C’est pourquoi on dit
souvent que Socrate était essentiellement un moraliste. Il ne visait qu’une sagesse humaine
proportionnée à notre savoir limité. Il ne prétendait pas comme les Sophistes à une sagesse et
a un savoir universel, absolu, qui ne saurait convenir à notre condition d’homme. Ainsi il
dira : « connais-toi, toi – même est laisse la nature aux dieux et tourne vers toi – même ».
Une maxime qu’il trouva inscrit sur le frotton du temple du dieu Apollon lors de son
pèlerinage à Delphes.
Ainsi il dira que la salutation de dieu fut : sois sage et non sois heureux. Au fait la
maxime connait toi, toi – même … ou encore souviens- toi que tu n’es qu’un homme. Pour
Socrate, la vraie sagesse consiste dans la connaissance de soi- même et à avoir un juste
mesure. C’est pourquoi il voulait toujours répéter : « tous ce que je sais, ce que je ne sais
rien ». Car la philosophie avait été égarée de sa véritable voie par des spéculations des
sophistes qui excellaient à abuser de la démonstration pour aveugler l’esprit.
L’intention de Socrate selon Aristote fut de ramener la pensée φρονήσίς à son principe et à sa
fin qui est la recherche méthodique et désintéressée du bien et du vraie. Car pour Socrate, la véritable
destination c’est la recherche de la sagesse qui est le σωφροσυνή, cette sagesse est une vertu dont le
caractère est très éloigné de la spéculation vaine. Socrate apparait comme le véritable inspirateur et le
père de la philosophie comme l’avait dit Cicéron : « il fut le premier qui la fit descendre du ciel »,
la ramenant dans l’homme lui – même, il invente à se connaitre soi – même, savoir ses valeurs
intérieures et ce c’est là le sens de connait toi, toi-même.
Socrate n’a pas laissé les écrits, mais nous connaissons sa doctrine grâce aux
témoignages de ses disciples parmi lesquels nous pouvons citer : Xénophon dans ses
mémorables, Platon dans ses dialogues : le creton, l’apologie de Socrate dans lequel Platon
défend la mémoire de son maitre. Il y a aussi le Protagoras, Sa philosophie est née pendant le
moment d’une crise sans précédent dans son pays (la guerre du Péloponnèse opposant
Athènes contre Sparte). Ainsi il est venu relever le niveau moral de ses concitoyens. Se
promenant dans les rues d’Athènes en suivant les sophistes en les accouchant avec les
questions.
Socrate avait un langage franc et ironique, il dû payer cher son franc parler. Condamné
à mort et malgré les conseils de ses amis de fuir, il accepta le verdict, préférant mourir pour
sauvegarder la justice et la loi. Ainsi il sauva l’esprit grec qui était menacé de sombrer dans
une crise sans précédente.
1. Par des petites questions, Socrate voulait amener son interlocuteur à constater ses
limites, ou à douter de ses propres opinions, à reconnaitre sa petitesse après avoir
constaté la contradiction en lui – même.
2. Par l’ironie, il voulait amener les hommes à découvrir en eux – mêmes la vraie sagesse
par une sorte d’enfantement douloureux, car la vérité n’est pas chose qui peut être
imposé du dehors, elle parle au cœur de chaque âme. Elle doit être cherché et trouvé
par elle – même et en elle – même. Ainsi en fait ses doubles objectifs, correspondent
exactement aux deux étapes de sa méthode : l’Ironie et la Maïeutique.
III.1.3. Sa Méthode
a. L’Ironie Socratique
Au point de départ, Socrate a une conception optimiste de l’homme car il pense que : «
nul n’est méchant volontairement ». Si donc l’homme commet le mal c’est par ignorance de
vrai bien. D’où la première tâche consisterait à faire prendre conscience à l’homme de son
état d’ignorance, à détruire en lui la fausse conscience ce c’est qu’il fait par des petites
questions portant sur les valeurs morales comme : la justice, la tempérance, le courage… tel
avis est le point de départ de la véritable science. C’est ainsi qu’il se présenta lui – même
comme ne connaissant rien : « tous ce que je sais, ce que je ne sais rien ».
Cette attitude Socratique est encore appelée : « la dialectique » parce qu’elle vise à faire
découvrir la vérité par l’intéressé lui – même, qui doit connaitre d’abord son ignorance et sa
petitesse.
b. La Maïeutique
Du grec, maïeutique est l’art de faire accoucher = obstétrique. Cette image était tirée de
Pharenete sa mère qui était une sage-femme, elle aidait à faire accoucher les corps ; Socrate
quant à lui transportera cette technique sur le plan de l’esprit d’où alors il fera accoucher la
« vérité ». Une fois que l’homme a pris conscience de son état d’ignorance, son esprit est prêt
à accoucher la vérité.
Tout être a des vertus innées en lui, il suffit de le lui révéler, de les dévoiler. « Connais –
toi, toi –même » disait Socrate : « écoute la divinité qui te parle à la conscience ». Ainsi se
connaitre au sens Socratique signifie pénétrer dans sa propre âme pour y découvrir le fond
identique et permanant des vertus. C’est prendre conscience de ce qu’il y a en nous d’absolu.
Exemple : le bien, la vertu. De là l’utilité du dialogue avec l’autre..
III.2.1. Sa Vie
Son œuvre est abondante et est constituée de dialogues ayant comme personnage central
Socrate parmi ces dialogues citons : - le Phèdre, Phédon, le banquet.
1. Le Banquet : qui traite du dialogue sur l’amour, Platon y présente Eros divin était de
l’amour ou l’amour même comme la force motrice de l’aspiration (philosophique) vers
la contemplation de beau et du bien qui sont les idées suprêmes.
2. Le Phédon : parle de l’immortalité de l’âme : Platon y élabore sa théorie du monde
des idées.
3. Le Phèdre : Platon y présente une théorie des idées, un discours sur la beauté des
âmes (3 âmes) – intellectuelle (tournée vers Dieu), sensitive et une âme appétitive
(siège de tous nos appétits).
NB : De par sa naissance aristocratique Platon était destinée à la vie politique mais plus tard,
il préféra s’adonner à l’enseignement. L’une de ses thèses philosophique important et que : «
le philosophe soit roi, et que le roi soit philosophe ». Il fonda sa propre école philosophique ‘
L’Académie’ qui était organisée comme une université. Avec comme condition d’adhésion :
maitriser la science de nombres (cfr l’aphorisme, proverbe). ‘ Nul n’entré ici s’il ne pas
géomètre’.
Explication
Ainsi le philosophe soit roi et le roi soit philosophe, ici il faudrait que le roi ait une
certaine philosophie et le philosophe ait un certain pouvoir pour imposer ses idées.
Platon à l’instar de ses prédécesseurs était préoccupé par le changement et son explication.
A ce problème, Platon va tenter de trouver une solution qui est la synthèse entre la
philosophie d’Héraclite et celle de Parménide et pour cela il va concevoir sa théorie de deux
mondes :
- Le monde sensible
- Le monde des idées.
a. Le monde des idées : vient du grec ειδος = réalité ou essence pure. Le monde des
idées est celui où l’on trouve la stabilité, la permanence de l’être, la connaissance
universelle, la véritable science.
b. Le monde sensible : c’est l’image imparfaite et l’ombre du premier, c’est le monde de
changement multiple basé sur des suppositions, des apparences, les illusions,
l’imagination : ses caractères sont l’imperfection, l’éphémère, l’illusion, l’irréaliste. Il
illustre ces deux réalités par son célèbre mythe de la caverne.
III.3.1. Sa Vie
Né à Stagire en Grèce, fils de Nicomaque et de Phestias, il perdu ses parents très top.
En 365, il arriva à Athènes, ayant comme maitre Isocrate, puis Platon qui va le qualifier
le : « liseur et le penseur ». Platon est son grand ami, mais au sujet de l’amitié, dans
l’éthique à Nicomaque Aristote dira que la vérité prime sur l’amitié. Ainsi
déclara : « Amicus Plato, sed Amica Veritas ». Ce détail explique le fait qu’Aristote est
parfois considéré comme disciple et à la fois comme adversaire et héritier de Platon, tout
en reconnaissant son amitié à Platon, il rejette sa théorie des idées, et consacra sa
recherche sur la nature « histoire des animaux ».
En 335, lors de la défaite d’Alexandre, Aristote retourna à Athènes ou il fonda son
école philosophique dénommée : « le lycée ». Cette école était composée d’un temple et
d’une espace de promenade « galerie » ou Aristote enseignait en se promenant avec ses
disciples ; c’est pourquoi on les appelait : « les péripatéticiens ». Dans cette école, les
cours se divisaient en deux groupes :
- L’un ésotérique ou achromatique qui se dispensait le matin et était réservé aux initiés
et
- L’autre exotérique ; cours qui était dispensé le soir et était réservé au grand publique.
En 323, Aristote vit la haine des prêtres officiels d’Athènes, car il fut accusé d’impiété
à cause de sa doctrine, de son unicité et de la transcendance de Dieu en même temps
repousse les démagogues, repoussent son principe des mesure et d’équilibre. Suite à cette
opposition Aristote se retira à Chalcis pays natal de sa mère ou il mourut, laissant deux
enfants avec sa seconde épouse. Il laissa la direction de son école à son ami Théophraste.
Pour Aristote, Dieu est la substance par excellence, transcendent, éternel. Ainsi, il
compare Dieu à un moteur qui meut tout qui n’est pas mu lui- même par aucune autre chose.
C’est pourquoi d’après lui, Dieu est : le premier moteur, le moteur immobile, acte pur, pensée
des pensées, la cause de tout mouvement et de tout ce qui est.
III.3.6. Aristote et la Théorie de Quatre Causes.
Pour Aristote, chaque chose peut être expliquée par quatre causes :
Cette période est reconnue celle de la transition entre l’Antiquité et le moyen - Age.
Cette période était caractérisée par l’influence Spirituelle. Les philosophes de cette période
se proposaient tous un même idéal : celui de procurer à l’homme le ‘’ Bonheur ‘’ et pour y
atteindre, ils proposaient à l’homme l’Indépendance de l’esprit au milieu de temps de
malheur qui affligeait la cité, le sage devait rester impossible, il ne devait souffrir de rien, ce
qui complait seulement par lui, c’était la liberté de l’esprit, la paix du cœur, en un mot la
recherche de L’ATARAXIE qui est l’absence du trouble intérieur. Trois écoles se
préoccupaient de ce problème ; L’épicurisme, le Stoïcisme et le Scepticisme. Mais ici nous
allons brosser rapidement sur l’épicurisme seulement.
Doctrine fondée par Epicure de samos, né en avec 341 av Jc et qui fonda en 306 son école
philosophique dénommée : « le Jardin ». Fils de Néoclés qui fut enseignant de la grammaire
et de Chérestrate qui était une magicienne. Epicure semble être l’un de ceux qui ont plus
écrit dans l’Antiquité (300 ouvrages semble-t-il). Après sa mort en 270 av Jc sa doctrine sera
continuée et exposée par son disciple le poète latin : « LUCRECE » dans son poème de :
« Natura Rerum »= la Nature des choses.
III.4.3.2. Doctrine
La doctrine d’Epicure peut être résumée par ce que les épicuriens ont appelé
Epicure lui-même l’avait formulé de cette manière : « Et maintenant y a-t-il quelqu’un que
tu mettes au-dessus du sage ? Il s’est fait sur les dieux des opinions pieuses : il est
constamment sans crainte en face de la mort ; il a su comprendre quel est le but de la nature ;
il s’est rendu compte que ce souverain bien est facile à atteindre et à réaliser.
Dans son intégralité, qu’en revanche le mal le plus extrême est étroitement limité
quant à la durée ou quant à l’intensité ; il se moque des destins, dont certains font le maitre
absolu des choses ». Le nom de la Pharmacie indique la finalité de la pensé » épicurienne : Il
suggérer qu’il faut guérir les hommes des maux qui les accablent.
Bonheur et Plaisir
Ainsi Epicure dira « le plaisir est le bien, et les vertus servent l’instrument. La vie
selon le plaisir est une vie de prudence, de vertu et de justice ».
1. Ceux qui ne sont ni naturels, ni nécessaires exemples : les honneurs, les luxes etc. Il
conseil aux Sages d’éviter ces plaisirs car ils rendent inutilement malheureux.
2. Des plaisirs qui sont naturels sans être. Exemples : les luxes qui entourent le besoins
naturels. IL déconseille également la poursuite de ces plaisirs.
3. Les plaisirs à la fois naturels et nécessaires. Exemple : boire à sa soif, manger à sa
faim ; voilà à les plaisirs qu’un sage doit poursuivre.
En fin de compte, le principe le plus important de la doctrine d’Epicure est de vivre
selon la prudence quand on cherche le plaisir.
L’Amitié et l’Amour
Pour lui, le véritable ami est avant tout celui qui prévient les besoins de l’autre, lui
évitant ainsi les troubles de l’âme et lui permettant d’accéder à l’ATARAXIE. L’amitié est
finalement un des plaisirs du sage, de très loin supérieur à la passion amoureuse source de
malheurs. Les services que rendent les amis sont, ou peuvent, être épisodiques, mais la
sécurité que donne leur amitié est permanente.
C’est pourquoi Epicure dira : « Parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la
facilité de la vie tout entière de beaucoup, la plus importante est la possession de l’amitié ».
Selon Diogène L : « le Sage sera insensible aux aiguillons de l’amour…, les plaisirs de cette
passionne furent jamais utiles ; au contraire, on est trop heureux lorsqu’ils n’entrainent point
après eux des suites qu’on aurait sujet de déplorer ».
Ainsi Epicure dira que l’amour entre deux personnes n’existe que dans la proximité de
la chair ; sans cette proximité le sentiment amoureux n’a pas de consistance. C’est pourquoi il
condamne l’amour comme étant source de désordres inutiles, qui entravent la tranquillité de
l’âme et de la cité. Par contre l’amitié apporte la sécurité vis-à-vis des aléas de la fortune et
préserve de la crainte permanente de ses revers.
Les dieux
Ils ne sont pas à craindre, car ils n’ont rien de commun avec nous, ils ne sont ni jaloux,
ni rancuniers car ils sont tournés vers leur béatitude et leur bonheur, leur nature même fait
qu’ils l’interviendront jamais dans la vie des hommes. Par conséquent, nous devons juste les
prendre pour modèle de bonheur.
Mort et Philosophique
Ne pas craindre la mort est une marque de sagesse, car quand nous sommes, la mort
n’est pas là, c’est nous qui ne sommes pas.
C’est pourquoi Epicure conclura en disant que c’est donc la qualité de la vie qui prime, la
qualité du bonheur, et non la quantité.
III.5. LA PATRISTIQUE
On appelle pères de l’Eglise, les personnalités qui avaient marqués le monde de la foi
en Jésus - Christ et qui avaient produit les premiers écrits philosophiques chrétiens. Etant
donné qu’il y a plusieurs de ceux qui sont appelés pères de l’Eglise et nous ne pouvons pas
prétendre les aborder tous dans ce cours, toutefois nous allons prendre à titre illustratif
quelques figures.
Vie et Oeuvre
Philosophe d’origine païenne de Samarie, Justin martyr naquit à Favia Neapilis
(Naplouse, Sichem) au cœur de la Palestine, au début du 2e siècle ; d’une famille des colons
païens d’origine vraisemblablement latine. Elevé dans le paganisme, il se sentit attirer très tôt
par la philosophie par aspiration secrète vers la pleine vérité de Dieu. C’est cet attraction qui
lui conduisit au christianisme auquel il se converti en 140 AP JC.
- Dialogue avec Tryphon : il y prouve que le christianisme n’est pas en désaccord avec
les poètes et les philosophes païens.
Eusèbe en mentionne 5 autres ouvrages : discours aux grecs ; exhortation aux grecs ; de la
monarchie Divine ; le psalmiste, et de l’âme. Lui – même Justin cite certains de ses ouvrages
qui ne nous sont pas parvenus à savoir : traités de toutes les hérésies et contre Marcion.
Il naquit vers 185 en Egypte à Alexandrie, d’une famille chrétienne. Fils d’un certains
Leonidas qui l’instruisit dans les Ecritures Saintes (il lui faisait apprendre des passages de la
sagesse de la sainte Ecriture par cœur). Il crut dans l’ambiance tout à fait chrétienne. Quant à
la pensée, l’œuvre d’Origène est très immense. Il fut très célèbre en herméneutique avec
l’allégorie comme méthode d’interprétation. Saint Jérôme nous offre la liste de 800 titres
d’ouvrages qu’il aurait écrit parmi lesquels nous pouvons citer :
- Les principes
- Le contre Celse et beaucoup d’ouvrages dogmatiques, commentaires, œuvres
apologétiques.
- Les Hexaples etc.
Nous pouvons aussi citer parmi les pères grecs et latins ; les pères grecs : Clément
d’Alexandrie, Irénée ; Eusèbe de Césarée ; Athanase ; Grégoire de Nazianse ; Grégoire de
Nysse ; Synesius de Cyrène ; Jean Chrysostome ; Cyrile d’Alexandrie. Parmi les pères latins
citons : Tertullien ;
Son Œuvre.
Du latin schola, ae, signifiant « école », issu lui – même du grec σχολή, scholȇ, qui
signifie « arrêt du travail » ou bien « loisir consacré à l’étude ». Ainsi dit, la scholastique était
un enseignement philosophique développé et dispensé au Moyen –Age dans les écoles
ecclésiastiques et les universités. Elle visait à concilier l’apport de la philosophie grecque
(particulièrement l’enseignement d’Aristote et des péripatéticiens) avec la théologie
chrétienne héritée des pères de l’Eglise et d’Anselme
La lectio des textes qui consistait à l’explication des textes fondamentaux (Bible, les
textes de Pierre Lombard, Aristote plus tard etc.) de l’enseignement quasiment mot à
mot. Le texte était subdivisé en ses diverses parties, puis commentés en détail. Elle
permet de résoudre un problème selon un schéma rigoureusement réglé, des problèmes
de théologie et de philosophie.
Les commentaires
La question apparait au début du 12e siècle. La technique en est parfaitement mise au
point au 13e siècle. La question était le fait du maitre seul. Quand y sont mêlés
d’autres acteurs, elle prend la forme de la disputation, soumise à des règlements
universitaires précis.
La disputation ou question disputée représentait une compétition, une joute verbale
entre deux docteurs et leurs étudiants sur un sujet de théologie, de philosophie ou de
droit.
Les questions et
Les sommes.
a. La Scholastique Primitive
b. La Grande Scholastique
De la fin du XIIe à la fin du XIII e siècle. Cette deuxième période était considérée
comme l’apogée de la scholastique. Raison pour laquelle elle était appelée la grande
scholastique. Plusieurs sensibilités se sont exprimées dès cette époque qui se portait
d’avantage vers l’expérience que vers la spéculation pure, avaient identifiés quelques
erreurs commises par Aristote à propos des phénomènes naturels. Ce qui ne les empêcha
nullement de reconnaitre l’importance de la philosophie d’Aristote. Cependant, à la fin du
XIIIe siècle, le plus grand souci des universitaires était de refuser radicalement l’univers
nécessaire des Grecs et des Arabes.
c. La Scholastique Tardive
Le XIVe siècle. Cette période est une phase de repli. Le dernier grand représentant de la
scholastique, Jean Duns Scot, avait soutenu l’idée selon laquelle Dieu est infini et la
créature est finie sur un même plan ontologique. Aussi on peut voir le penseur Guillaume
d’Occam prendre position pour les nominalistes et fonder un via moderne qui s’oppose
aux thomistes, distinguant d’avantage que Thomas d’Aquin de la théologie.
d. La Période de la Critique et de la Faiblesse
A partir du XVe siècle, la scholastique est remise en cause par l’humanisme puis
par la réforme du XVIe siècle. Elle a été accusée d’avoir ruinée la doctrine chrétienne en
établissant la prépondérance de la philosophie antique. Erasme critique son « langage
barbare », son ignorance des lettres et des langues. Les maitres de la scholastique ignorent
selon lui le grec et ne possèdent que des traductions de seconde ou troisième main. Mais
les maitres de la scholastique (Jean Bessarion, Pietro Pomponazzi etc.), s’opposèrent aux
idéaux des humanistes. Les théologiens s’opposèrent d’ailleurs à la traduction d’Erasme
du grec ou du latin du Nouveau Testament. Erasme critique surtout la « contamination »
de la scholastique par la philosophie païenne, il se pose comme question : « quel rapport
peut – il y avoir entre Christ et Aristote ? ». Accusant ainsi le paganisme du Moyen Age
chrétien. Quant à Luther il ira jusqu’à dire que « les philosophes du Moyen Age ont livré
les clés de la théologie a la morale païenne ». En hellénisant la religion chrétienne.
La liste est longue, mais nous pouvons retenir ces quelques figures :
Dès le 14e siècle, tandis que les écoles thomistes et scotistes se construisaient
solidairement, des tendances nouvelles surgissaient et qui annonçaient la philosophie ou la
pensée moderne. A la base de cette orientation, il y a:
Descartes fut élevé par sa grand-mère et sa nourrice, à l’âge de 8ans, il entra au collège de
« flèche » fondé par les jésuites. Son éducation incluait : les mathématiques, la logique, et
la philosophie. Plus tard il jugera inévitable la formation de scholastique. En 1612, il
quitte le collège et se consacra aux voyages. En 1616 il passa sa licence en droit à Poitiers.
C’est dans la nuit du 10. Nov 1616 que se passa l’événement décisif de sa vie. En effet, il
eut une sorte d’illumination : « plein d’enthousiasme, je découvris le fondement d’une
science admirable ». En 1649 il est à Stockholm (suède) il eut souffre d’un grand froid
contracté d’une grande pneumonie et y meurt le 11.02.1650.
Descartes inaugure la période des grands systèmes philosophiques modernes. Tous ses
efforts vont tendre à la construction d’un grand système ou l’explication scientifique de la
nature s’accorde avec une métaphysique.
ŒUVRES
Descartes avait écrit plusieurs œuvres parmi lesquelles nous pouvons citer :
Son interprétation de la nature est mécaniste. Il formule une théorie sur l’origine de
l’état qui serait fondé sur un contrat collectif, inspiré par l’égoïsme et appuyé sur la demande
de la majorité.
La France du 18e siècle, donne une forme violente aux conceptions nouvelles, mettant
en péril l’ordre établi (religieux, politique, social) et prépare la révolution de 1783 avec
Condillac (1715 – 1780) ; Voltaire en 1694 – 1778 ; Diderot 1713 – 1783. Ces philosophes
sont violement hostile à l’idée chrétienne.
Exemple : l’homme est né naturellement bon et que c’est la société qui le déprave ;
elle crée en lui des besoins factices et établit un système fondé sur l’inégalité et l’esclavage.
Par conséquent, il faut référer cette société à partir d’un contrat social : chacun remet ses
droits à la volonté générale à laquelle il participe. Il exacerbe la subjectivité du sentiment…
Le mérite de Kant dans la morale est d’avoir rejeté toute considération d’intérêt. Dans son
esprit, la morale est une science qui établit des lois. Son effort consiste essentiellement à
chercher un fondement universel d’autorité. Les lois morales sont données par la raison
pratique qui a pour fondement : « la bonne volonté ». Ainsi il dira : « il ne suffit pas de faire
son devoir, il faut encore le faire par devoir ». Mais pour cela, il faut avoir la liberté du
vouloir. Cette pensée Kantienne est érigée sur trois fondements.
Deux courants de pensées attireront notre attention dans cette partie dont :
l’intuitionnisme et l’existentialisme.
Sa Philosophie
La réalité foncière est l’élan vital, jaillissement constant qui s’enrichit et se développe
dans la durée. La spontanéité de l’élan acquiert dans l’homme sa pleine liberté. Pour saisir le
fond des choses, il faut se plonger dans l’intuition pour communier à cet élan vital qui passe à
travers nous.
Pour lui, tout est dans l’esprit, c’est un spiritualiste, dans l’âme. Ce sera donc un
philosophe méditatif, soucieux de silence et d’intériorité, une sorte de moine – philosophe, de
sage oriental. Ainsi, il distingue dans la personne deux moi : - le moi superficiel et le moi
profond. Seule le moi profond contient toute réalité, accessible à l’intuition. Le moi
superficiel c’est la personnalité psycho – sociale qui est influencée par le milieu social
extérieur.
Bergson dira dans ce domaine : « ce n’est pas la raison qui fait la dignité de
VI.2. L’existentialisme
Tous les existentialistes opèrent ou veulent opérer un retour à l’existence, et une prise
de conscience de la réalité authentique, celle de la vie individuelle dans ses luttes, ses
angoisses, ou absurdité. Cette doctrine vise à découvrir par les moyens de l’analyse de
l’existence concrète vécue, le sens profond de l’homme et l’Etre.
- L’existentialisme Athée avec comme tenants : Jean Paul Sartre, Albert Camus,
Heidegger.
- L’existentialisme Déiste avec comme tenants : Kierkegaard, Gabriel Marcel, Karl
Jasper.
Pour cette tendance nous nous intéresserons à la seule figure de Jean Paul Sartre.
Sa Vie
Le philosophe français Jean Paul Sartre fils de Jean Baptiste et d’Anne Marie, est né à
paris en 1905 et mort en 1980. Apres son agrégation en philosophie en 1929, il devint
professeur de philosophie au lycée d’Havre, puis à Paris. Son immense production littéraire
lui valut en 1964 le prix Nobel, mais il le refusa. Sartre est essentiellement un moraliste,
philosophe de la liberté héroïque et de la responsabilité. Il a lutté pour la cause des opprimés.
Œuvres
- L’Etre et le Néant est son grand ouvrage philosophie
- Chemin de la liberté.
Il avait écrit beaucoup d’autres œuvres, pièces de théâtres et romans ; entre autre :
Doctrine
par contre l’existentialisme affirme que chez l’homme : « l’essence ne peut en aucun
cas précéder l’existence ». L’homme doit d’abord exister et en suite choisir ce qu’il veut
être (son essence). L’homme existe d’abord et c’est lui – même qui donne un contenu (une
essence à sa vie), l’homme devient ce qu’il veut, il se définit c’est à dire il détermine son
essence.
ETRE ET EXISTE
Les choses, les êtres privées de conscience sont, mais n’existent pas. Exemple : un
stylo est mais n’existe pas. En effet, pour exister, il faudrait être afin de pouvoir déterminer
d’avance son essence, mais le stylo n’est pas libre avant d’être le stylo, il a été imaginée,
conçu, dessinée, par un ingénieur. Donc le stylo n’a pas fixée d’avance son essence.
C’est ainsi que seul l’homme, l’être doué de conscience peut choisir librement son
essence. Il ressort clairement que certains hommes ne (possèdent) posent jamais un choix
libre, mais ils sont porté par la masse, par le « on » ceux-là n’existent pas authentiquement or
existe authentiquement seul l’homme libre de déterminer et de choisir librement ceux qu’il
désire devenir, mais il ne faut pas que le choix s’opère en naissant si non on cesse d’exister.
Bref : l’existence est un devenir perpétuel et non un état immobile. C’est dans ce
contexte qu’il nous revient de comprendre le titre de son ouvrage principal ‘l’être et le néant’,
la réalité humaine est néant en ceci précisément qu’elle n’est pas mais qu’elle doit sans cesse
se faire.
Par ailleurs, l’homme n’est pas seul dans le monde, la présence de l’autre s’oppose à
ses projets, lui prive de sa liberté d’où, ˝ l’autre me vole le monde ̏, l’autre veut m’anéantir
pour fonder son existence. D’où le conflit entre les hommes. C’est dans cette optique qu’il
faut comprendre la parole de Sartre qu’il dit : ˝l’enfer c’est l’autre ̏
L’ATHEISME DE SARTRE
La liberté pour Sartre implique que l’homme n’a pas aucune dépendance à l’égard de
Dieu. Ainsi il va sans dire qu’a ne telle liberté suprême l’existence de Dieu. Pour nous en
rendre compte, faisant recourt à son célèbre syllogisme : ˝ ou bien Dieu existe, ou bien
l’homme existe, donc…̏ Sartre refuse existence de Dieu parce que d’âpres lui son existence
est incompatible avec la liberté humaine. Si Dieu est créateur de l’homme, il avait une idée de
l’homme avant de le crée, cela revient à dire que l’essence de l’homme précède son existence.
Sartre conçoit Dieu comme concurrent de l’homme qu’il limite sa liberté.
LA MORALE DE SARTRE
Sa mère mourut alors qu’il avait 4 ans. Il était élevé par une tente… son éducation se
passe dans une atmosphère rigide de piété et de méfiance de la nature. En 1914, directeur du
service des recherches de la croix – rouge, il fait dit – il l’expérience de la distance qui sépare
l’être disparu dont lui parlent les parents angoissés et l’être de sa fiche anthropométrique.
Cherchant à comprendre et à traduire le rapport humains (le toi) et les situations concrètes
débarrassées des concepts ou des artifices.
Apres son agrégation de philosophie, très tôt, il abandonnât son engagement pour se
consacrer au journalisme, à la critique littéraire, aux théâtres, à la poésie …Gabriel Marcel est
sans doute le penseur français qui a traduit le plus directement le sentiment dramatique de
l’existence humaine. Son œuvre principale : « le journal métaphysique » publié en 1927, 15
ans avant l’apparition de : « l’être et le néant » de Sartre. Il est considéré comme l’initiateur
de l’existentialiste français.
- L’Etre et l’avoir
- Homo Viator
SA DOCTRINE
Gabriel Marcel s’est assigné un objectif, non seulement celui d’attendre le réel, mais
aussi de l’atteindre. Ainsi dit en comprend que sa pensée philosophique s’oppose à celle de
nationalistes, des idéalistes ses prédécesseurs des scientistes qui dans leurs arrogances ont
tous en quelque sorte contribuer à créer l’image d’un monde cassé c.à.d. dépersonnaliser,
inhumain c’est pourquoi il pense qu’il faut restituer son poids anthologique a l’expérience
humaine.
EXISTANCE PERSONNELLE
Bref : Marcel vise l’explication de l’existence humaine c.à.d. l’homme confronté dans son
existence avec les réalités de la vie comme les existentialistes : ˝ L’existence précède
l’essence ̏. C’est chacun qui détermine c’est qu’il sera. ˝ Nous sommes vraiment ce que
nous devenons.̏ toujours selon Marcel : exister c’est se faire en se déplaçant. L’homme est
donc appelé à un progrès conditionnel, de même Marcel est frappé par l’idée de la mort qui
éveille l’angoisse par le fait. L’existence est absurde mais au lieu de s’abimer dans le
désespoir et la nausée comme sorte (Sartre) d’accepter le monde comme un amour mystérieux
d’un don, d’une grâce.
comme nous autres européens scientifiques, mais qui en fait ne pense pas avec
notre logique. Il s’en va dire que selon lui, le primitif est incapable d’un
raisonnement cohérant ˝ logique ̏ et par conséquent il ne peut pas produire
une philosophie ̏.
Pour sa part, le Docteur Charbonnier, le nègre est une ˝ Ebauche de l’homme ̏ qui
régresse vers l’animalité et dont la nature lui avait refusé la capacité d’accéder à la raison.
Disons en définitive que la colonisation a contribué pseudo- savants ont propagé une image
négative du nègre. ˝ le negre est le fils de cham le maudit, un sauvage sans
logique, sans réflexion qui a un intellect voir les notions générales est
abstraites, il n’entend que le langage du cœur, il est paresseux, c’est un
fétichiste d’où le slogan : ˝ la pensée est essentiellement occidentale, elle est né
en Grèce, la raison est hellène, et les instincts brutaux nègre ̏. A cette
˝négrophobie ̏ certaines critiques vont opposer la ˝ négrophilie ̏ ils vont montrer à leur
confrères que le négres ont aussi une philosophie.
qui prétend que les primitifs ne possèdent point des systèmes des penses les
rejettent d’office de la classe des hommes ̏.
Bref, la véritable philosophie pense tous ces critiques ne doivent pas se limiter à
l’observation et à la description du fait sans souligner les caractères personnels engagés et
responsables que comporte toute entreprise philosophique.
Le courant critique voulait corriger est orienter sur des nouvelles pistes la pensée
Africaine mais il s’est butée contre une exagération critique. C’est critique corrosive et nocive
à l’ endroit des Tempelsiens au lieu d’être une pensée critique, ce courant est devenu une
pensée criticiste (criticisme = exagération critique).