Culture Générale
Culture Générale
Culture Générale
Introduction
Dans la majorité des sociétés, le sexe est un critère de différenciation entre les hommes. Partant de ce
principe on a le plus attribué aux hommes selon leur
Sexe des prérogatives bien définies. Malheureusement la gent féminine en sort le plus perdante. Simone de
Beauvoir s’insurge contre ses préjugés en ces termes <<sujet>> Pourquoi une telle déclaration ? Qu’est qui
prouve que les femmes sont victimes de préjugés ? Ne va telle pas contre la nature des choses en tenant de
tel propos ? Quelle place doit –on attribuer à la femme du 21è siècle ?
Pour commencer qu’a-t-elle voulu dire concrètement ?
Justification
Démontrer que tous les hommes naissent libre et égaux droit et que le faite de naître femme ne
prédispose aucunement à la soumission. Ce sont les mentalités, pesanteurs socioculturels qui font de la femme
un être inférieur à l’homme. Pourtant on ne peut pas établir une différence entre l’homme et la femme, ni
moralement et physiquement.
Réserves
C’est aller contre la nature des choses si l’on admet qu’on ne naît pas femme .En réalité le sexe définit à
l’avance le rôle de chaque individu dans la société. La femme est prédisposée à assurer la maternité et à élever
les enfants. Remettre en cause se destin peut engendrer un conflit social aux conséquences incalculables .C’est
pourquoi Emile Jolas a déclaré que : « Emanciper la femme, c’est excellent, mais il faudra avant tout lui
enseigner l’usage de la liberté ».
La femme doit être considérée aujourd’hui comme un acteur de développement. Dans tous les ménages sa
contribution à l’épanouissement du foyer est avérée. Pour une réhabilitation de la femme il faut : accès à
l’éducation, maternité sans risque, accès aux crédits, accès à la terre, implication dans la sphère de décision ...
« L’admission des femmes à l’égalité parfaite sera la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait
les forces intellectuelles du genre humain ». Stendhal
Sujet : « L’ingérence des pays occidentaux dans les affaires intérieurs des pays africains ces derniers
temps traduit-elle une volonté manifeste de rétablir la démocratie ou la préservation d’intérêt
inavoué » ?
Les révolutions Arabe ont ravivé les tensions politiques entre pays occidentaux et dirigeants africains.
Prétextant l’instauration de la démocratie et la protection des civils, les premiers n’ont pas hésité à brandir la
force dans certains pays où les aspirations à la liberté ont créé l’instabilité. Cependant l’unanimité se fait
difficilement autour de cette ingérence et l’on s’interroge de plus en plus sur les intentions de ces soi-disant
pacificateurs. Pourquoi les pays occidentaux s’ingèrent dans affaires intérieures africaines ? En quoi cette
ingérence est-elle salutaire ? Ne faut-il pas craindre une recolonisation du continent ? Mais avant qu’est-ce que
l’ingérence ?
L’ingérence est le fait de s’inviter dans une affaire où on n’est pas la bienvenue. L’ingérence
s’appuie sur la force d’espionnage ou la ruse.
-En Afrique il y a des dictateurs qui enfreignent violemment aux droits de l’homme (pas de liberté
d’expression, ni d’opinion, séquestration, meurtre, impunité, mauvaise gestion des biens) toutes choses qui
plongent les pays dans la misère et l’insécurité malgré parfois la disponibilité de richesse : RDC, Tunisie…
-La force étrangère permet de libérer le peuple, de sauver des vies et rétablir l’ordre. C’est le cas au
Libéria, en sierra Leone.
Réserves
-Des expériences vécues dans le monde telles qu’en Irak, Afghanistan permettent aujourd’hui de douter de
l’efficacité de l’intervention étrangère.
-Il y a un calcul politique et économique derrière ces interventions car les pays qui disposent de ressources
naturelles importantes font l’objet de plus d’attention que ceux qui n’en disposent pas. Pendant que la somalie
est laissée à elle-même, la France et ses ailiers n’ont pas hésité à intervenir militairement en Lybie.
-C’est une forme de recolonisation car l’Union Africaine qui représente la volonté africaine s’est vue écarter en
Lybie. Une mission qu’elle a envoyée, a même été empêchée de se rendre à Tripoli. Dans un tel contexte on
peut dire que l’odeur du gaz et du pétrole attire plus les Occidentaux que celle de la démocratie.
Point de vue
-Il faut que les Africains parlent d’une même voie afin de mieux s’imposer dans le monde.
-Les Africains doivent éviter de prêter le flanc en instaurant la démocratie et la bonne gouvernance pour sortir
les populations de la misère.
-Il faut travailler à se libérer politiquement et économiquement (si la Côte d’Ivoire récuse aujourd’hui la
présence de l’ONU, il ne faut pas oublier que c’est elle qui l’a invité.
Sujet : « Autant nous sommes héritiers des pères des indépendances, autant nous sommes la
providence des nouvelles générations ». Commentez
Introduction
La plus part des pays africains ont célébré au cours de l’année 2010 le cinquantenaire de leur indépendance
.Si les indépendances des années 60 ont suscité de réel espoir, de nos jours le bilan reste mitigé .Dès lors des
voies ne cessent de s’élever pour interpeller la conscience africaine. C’est dans ce cadre que s’inscrit la
déclaration suivante : <<sujet>> Pourquoi sommes-nous la providence des jeunes générations ? Où réside la
justesse de cette interpellation ? Les jeunes générations n’ont –elle pas leur part contributive ? Quelle stratégie
devons-nous adopter pour assurer le développement durable du continent ? Mais avant explicitons la pensée.
Justification
-Nos devanciers ont payé de leur vie pour libérer l’Afrique du joug colonial.
- Après les indépendances, ils ont jeté les bases de l’unité nationale et du développement : la loi cadre, les
travaux forcés, l’indépendance.
-Il nous appartient de préserver non seulement ces acquis mais aussi de les préserver.
-La providence doit intégrer les dimensions suivantes : économique, sociale, politique et culturelle.
Réserves
Ils doivent adopter les comportements traduisant les bonnes habitudes (amour de la patrie, respect du bien
public, goût de l’effort). Robert Kennedy disait « l’avenir n’est pas un cadeau, mais un exploit ».
Solutions
-Préparer le continent à mieux affronter la mondialisation : la monnaie, l’intégration, le NEPAD, la lutte contre
les grands fléaux.
Sujet : « Il y a un pacte colonial entre l’Afrique et la France. C’est ce pacte colonial qui fait que l’Afrique
n’est pas libre dans sa diversité ». Marie Elise gbedo. Appréciez
Justification
Sujet : « Quelle est et sera selon vous la place de la bibliothèque « dans les murs » au moment où
la documentation est plus planétaire et « hors des murs » ?
Sa place actuelle
Justification
Le journaliste nous permet de vivre les évènements. Il relate tout ce qui se passe dans le monde. Il fait des
recherches à travers le journalisme d’investigation. La presse est le quatrième pouvoir.
Observations
Le journaliste n’est pas professionnel, il constitue des dangers publics. Le journaliste nous déroute : citation
Solutions
La convention collective de la presse. Rendre l’information accessible : traduction des journaux en langues
nationales.
Sujet : « Celui qui dans l’ordre civil veut conserver la primauté des sentiments de la nature ne
sait ce qu’il veut .Toujours en contradiction avec lui-même … il ne sera jamais ni homme ni citoyen ».
Appréciez ce propos de J.J .Rousseau dans le contrat social.
Introduction
La vie en société exige des hommes qu’ils mettent en place un système de règle pour
D’un devoir. C’est pourquoi on dit que la liberté naquit le jour où la première obligation
- fut voté.
Réserves
-Le citoyen ne doit pas obéir aveuglement à toutes les lois car certaines peuvent être injustes.
-Le citoyen doit faire preuve de discernement et attirer parfois l’attention des gouvernants. C’est pourquoi on
dit que « en principe, le citoyen doit obéissance à la loi, et quand la loi s’égard qu’à sa propre conscience ».
Synthèse
Sujet : « L’avenir n’est pas un cadeau, c’est un exploit ». Partager-vous cette opinion de Robert
Kennedy ?
Dans les différents pays les gouvernants et les gouvernés s’accusent mutuellement à propos de
la gouvernance et de l’amélioration des conditions de vie en générale. La frange jeune en premier brille surtout
par ces revendications intempestives. Pour Robert Kennedy rien ne sert de se plaindre, il faut privilégier le
travail. Il le dit clairement à travers la déclaration suivante (sujet). Pourquoi affirme t- on que l’avenir n’est
jamais un don mais le fruit d’un effort accompli ? Comment pouvons –nous démontrer la justesse de ce
propos ? Concrètement comment devons –nous faire pour rendre l’avenir radieux ? Pour commencer
explicitons la pensée de l’auteur.
L’avenir qui désigne généralement le futur, peut se définir dans le contexte présent comme
étant le succès, la réussite, le développement. Quant à l’exploit, c’est le résultat d’un effort, un investissement.
Pour l’auteur, il n’y a pas de réussite fortuite. Tout succès a toujours été le fruit d’un effort accompli. Robert
Kennedy interpelle la conscience collective quant à la responsabilité de chacun dans le processus de
développement de la Nation. A ses yeux, la force de l’Etat réside dans l’acceptation de tous à honorer des
sacrifices. A quoi tient la justesse d’un tel propos ?
Généralement le citoyen se considère comme une victime de la mal gouvernance de la Nation par
ceux qui détiennent le pouvoir d’Etat. Agissant en victime résigné, il presse les tenants du pouvoir à user de
tous les moyens pour satisfaire ces revendications. Cependant ce citoyen oublie parfois sa part contributive dans
l’édification de la Nation .Que l’on se situe à l’échelle d’un individu, d’une famille ou d’une Nation, il ne peut
y avoir succès sans investissement d’effort personnel. C’est pourquoi on dit couramment qu’il n’y a pas de
réussite qui étonne. D’ailleurs le frère de l’auteur, monsieur John Kennedy, ancien président des Etats Unis
s’était adressé aux jeunes Américain en ces termes : « Ne demandez pas à l’Etat ce qu’il peut faire pour vous,
mais demandez- vous ce que vous pouvez faire pour l’Etat ». A l’heure où la paix sociale est constamment
remise en cause dans le monde entier par les revendications de la jeunesse, c’est une invite à réviser les
positions afin de mieux partager les responsabilités. Henri Troyat à ce propos disait qu’il n’ya pas de travail
sans succès, il n’y a pas de succès sans travail.
Dans la vie, il arrive que le hasard nous sourit. L’héritage, les jeux du hasard nous permettent très
souvent d’améliorer nos conditions de vie. Cependant, il est très risqué de compter sur une chose aussi
incertaine que le hasard. Ce que l’on devait de plus chercher à identifier sont les stratégies que nous pouvons
mettre en œuvre pour avoir un avenir radieux. La jeunesse constitue le fer de lance de chaque Nation. Il faudra
donc lui inculquer dès le jeune âge l’amour du travail. Cela ne sera possible que si la génération adulte incarne
elle l même des valeurs .Dans une société où la mal gouvernance est omniprésente, la jeunesse n’a plus de
repère peut plonger dans l’incertitude. A l’échelle d’une Nation, s’il est vrai que l’avenir n’est pas un cadeau,
pour réussir on a besoin d’être accompagné. La réforme des systèmes éducatifs et l’accompagnement des jeunes
dans la réalisation de leurs projets peuvent constituer un déclic qui donnera espoir à la jeunesse.
En définitive, dans un contexte où le patriotisme et l’amour du travail ne sont plus les choses les
mieux partagées de ce monde, la déclaration de Kennedy vient à point nommé. Elle rappelle à tous le lien étroit
entre travail et succès. Pour rendre l’avenir radieux, il est important que chaque Nation fasse de la culture du
goût de l’effort un axe central de son éducation. L’Etat qui détient la force publique a un rôle d’assainissement
de la gestion des biens publics et d’accompagnement de la jeunesse.
Sujet : « La tolérance est la condition non seulement de toute vie morale, mais aussi de tout
exercice de la pensée ».
INTRODUCTION
Le monde est fait de divergences et d’antagonismes à tel enseigne que les hommes pour y vivre avec le
minimum de quiétude sont obligés de s’adapter à cette diversité non sans sacrifice. Dès lors l’acceptation de la
différence s’inscrit comme une valeur cardinale dans les rapports humains. L’auteur dont nous examinons la
pensée place sa réflexion dans cette perspective quand il déclare que :<<sujet>>Pourquoi une telle déclaration ?
Dans quelle mesure peut –on admettre qu’il ne peut y avoir de vie morale et d’exercice de la pensée sans la
tolérance ? Le respect de la différence peut-il être sans équivoque surtout dans un monde où les déviations
deviennent légion ? Finalement quand faut-il tolérer ? Tout d’abord cherchons à mieux appréhender la
déclaration.
EXPLICATION
La tolérance est le respect du droit d’autrui, de sa culture, de ses opinions, de sa religion. Quant à la
pensée, elle est la faculté de penser, une activité de l’esprit. Pour l’auteur, les hommes ne peuvent pas vivre
dignement selon les valeurs qui fonctionnent comme normes dans leur milieu en ayant de l’amour pour leur
prochain, qu’en respectant les autres avec leurs différence. Il ajoute qu’on ne peut pas aussi mener une bonne
réflexion, une bonne analyse, sans accepter la contradiction, la différence d’opinion.
JUSTIFICATION
Les hommes dans la société ont la même physiologie mais rarement les mêmes caractères ni les mêmes
opinions. Ils ne croient aux mêmes valeurs et n’ont pas les mêmes croyances religieuses. Pourtant ils ont des
cités communes à bâtir. Dans un tel contexte sans la tolérance l’individu plonge dans la barbarie, l’égoïsme, et
la méchanceté, toute chose contraire à la vie morale.
RESERVES
Il y a des différences et des croyances qui sont aux antipodes de la morale et méritent d’être combattues.
On ne doit pas tout accepter, car tout accepter revient à remettre en cause la vie morale elle-même. Toujours
accepter la différence peut amener un penseur à ne pas persévérer dans une œuvre pourtant utile. Galilée a
soutenu au prix de sa vie que la terre tourne. Plusieurs philosophes ont été persécutés à cause de leurs opinions,
mais ces derniers nous sont toujours utiles.
SYNTHESE
La tolérance est une valeur cardinale. Il n’y a pas de débat quant à son utilité dans la vie en société. Le
plus important est d’en faire un usage réfléchi et modéré pour éviter les dérives sociales.
CONCLUSION
En définitive, nous convenons avec l’auteur que les hommes ayant des intérêts et des opinions
divergents, ils n’ont le choix que de s’accepter dans la différence et c’est qui leur permet d’éviter de se verser
dans la barbarie animale. Mais au nom de la préservation de cette vie morale, il est nécessaire de combattre
certaines opinions et croyances qui pourraient remettre en cause la stabilité sociale. En somme le respect de la
différence doit être une règle d’or car c’est un passage obligé pour la préservation de la paix sociale. Toutefois
la vigilance doit être de mise car nous sommes dans un monde où pullulent les marchands divisions.
AVANTAGE
-ouverture des marchés africains à l’Europe dont l’écoulement facile des matières premières.
-augmentation des importations
-accès aux marchés européen
-transfert de technologie de l’Europe en Afrique
-augmentation des investissements en Afrique
-brassage des cultures et des populations
-délocalisation des grandes firmes (entreprise)
INCONVENIENTS
Le rapport de force est illégal : la grande firme Européenne risque d’inonder les marchés Africains de produits
moins chers et entrainer la faillite du tissu économique national.
-risque de changement alimentaire
-dévalorisation des produits locaux
-dépendance économique et alimentaire
-le désaccord entre Africains : des pays comme la Côte D’ivoire, le Ghana. .. N’ont pas hésité à signer ces
accords parce que ces pays ont beaucoup d’exportations qui bénéficient énormément la tarification APE (café,
cacao, banane, ananas). Par contre des pays comme le Burkina Faso, le mali, le Togo qui n’ont pas grand-chose
à exporter craignent d’être envahit par les produits étrangers.
SOLUTION
_sélectionner les produits devant faire l’objet de concurrence et ceux qui doivent être protégé, cela pour ne pas
désorganiser les marchés africain.
_Les normes de qualité divisent aussi les africains et à ce niveau les solutions sont très difficiles à envisager.
_Des compensations pour les pays qui ont une balance commerciale déficitaire.
_Meilleure structuration des marchés africains pour participer à la concurrence.
Introduction
Le nationalisme a été longtemps considéré comme un moyen pour les nations de protéger leur richesse et ainsi
d’assurer un mieux-être. Cependant aux yeux de certains observateurs, seule l’ouverture au monde permet à
une nation de grandir. Jean Jaurès semble soutenir ces derniers quand il déclare que :<< sujet>>En quoi
l’internationalisme rapproche de la patrie ? Ces propos peuvent –ils s’appliquer au contexte burkinabè ?
L’ouverture au monde ne comporte-t-elle pas des dangers ? Quelle doit être la position du Burkina en cette
période cruciale de mondialisation ? Pour commencer explicitons la pensée.
Explication
L’internationalisme est le contraire du nationalisme. Un nationaliste place pays au-dessus des autres, ce qui
l’amène à considérer les autres comme des sous citoyens. Par contre l’internationaliste est un citoyen du monde.
Il a de la considération pour les autres et voit la grandeur de son pays dans les multiples relations qu’l entretien
avec les autres peuple. Durant sa vie, Jean Jaurès qui était un socialiste français s’est battu contre les
nationalistes français. Des années après son assassinant, des journées entières sont dédiées à la commémoration
de sa mémoire. Quelle leçon pouvons-nous tirer au Burkina Faso dans un contexte où le patriotisme agonise ?
Sujet : Parlant de la vie en société Goethe a dit : « mieux vaut qu’une injustice qu’un. Désordre ».
Partager-vous cette opinion ?
Introduction
Dans la vie d’une nation l’injustice et le désordre sont deux choses très redoutés parce qu’elles produisent les
mêmes effets .Ce pendant pour Goethe de deux maux il faut choisir le moindre. C’est ce qu’il semble traduire
par réflexion suivante<< sujet>> Pourquoi préparer l’injustice au désordre ? A Quoi tient la justesse d’une telle
réflexion ? Ne peut –on pas la récuser ? Autrement dit l’injustice ne conduit –elle pas au désordre ? Pour
commencer cherchons à mieux appréhender cette réflexion.
L’injustice est la violation du droit. C’est le fait de faire subir à autrui un acte illégal .Quant au désordre, c’est
l’anarchie totale. Il s’agit d’un contexte où l’homme retourne à l’état dénature ou il devient un loup pour son
prochain au dire de Thomas Hobbs. Pour Goethe la violation du droit est encore meilleure que l’anarchie totale.
Qu’est-ce qui justifie cette prise de position ?
La violation du droit constitue une injustice en ce sens qu’elle prive certains citoyens de la jouissance de leur
droit. Pourquoi alors la préférer au désordre ?
Dans une situation d’injustice, on a au moins le mérite de savoir qui est la victime et qui est le bourreau. C’est
dire qu’on peut plus tard situer les responsabilités et même de réparer les dommages. Dans plusieurs pays où
ont régné des dictateurs qui ont semé l’injustice on a pu rétablir l’ordre et répartir sur de nouvelles bases.
L’existence de l’Etat même s’il est tyrannique permet d’assurer un minimum de stabilité. On invite du coup le
chao, les guerres civiles et autres. Certaines nations doivent leur unité aux régimes forts qui y sont même si ces
derniers n’ont pas été toujours justes envers le peuple. Par contre dans le désordre tout le monde est victime et
coupable à la fois. Généralement, il n’y a plus d’Etat et il devient difficile de situer les responsabilités.
L’injustice ne conduit-elle pas finalement au désordre ?
Préférer l’injustice au désordre, dans une certaine mesure, c’est simplement retarder les problèmes. L’injustice
est déjà un état d’insatisfaction. C’une bombe qui peut exploser à tout moment. Toutes les situations chaotiques
constatées çà et là à travers le monde sont très souvent les résultats d’une injustice. Il y a donc une relation de
cause à effet entre l’injustice et le désordre si bien qu’établir une préférence entre les deux nous parait
illusoires. En optant POUR L’injustice Goethe redoute certainement le chao généralisé qui fait plus mal que
l’injustice. Mais en retour, il ne faut pas perdre de vue, qu’il n’y a jamais de désordre sans injustice. Le mieux
serait donc d’éviter les deux.
Une nation plongée dans l’injustice s’en sortira mieux que celle plongée dans l’anarchie. Cependant pour
assurer la stabilité et la cohésion sociale, il est plus important de prévenir que chercher des solutions. Les
tenants du pouvoir devraient faire en sorte que l’injustice soit bannie et que la justice triomphe. Ni l’injustice ni
le désordre ne favorise le peuple. La bonne gouvernance pourrait dans une certaine mesure éviter une telle
situation. La démocratie qui est une forme de gestion du pouvoir ou le pouvoir arrête le pouvoir, si il est bien
appliquée doit permettre aux nations contemporaines d’éviter le chao. Mais convient d’attirer l’attention de
tous, car nous sommes tous responsable de notre comportement de la justice ou de l’injustice.
Sujet : Selon Paul Valéry « quand l’Etat est fort, il nous écrase. Quand il est faible nous périssons ».
Qu’en pensez-vous ?
Pour les besoins de sécurité, de stabilité et de cohésion sociale, la vie en société exige la présence d’un
Etat qui représente l’autorité publique. Cependant, l’accomplissement de cette mission régalienne l’Etat se
trouve parfois au centre des critiques. Dès lors une question s’impose : l’Etat est-il notre ami ou notre ennemi ?
Pour Paul Valéry :<<sujet>> En quoi l’Etat est –il un obstacle pour l’épanouissement de l’individu à la fois
quand il est fort et quand il est faible ? De façon concrète pourquoi affirme-t-on que l’Etat nous écrase quand il
est fort ? Qu’est qui pousse encore à envisager les mêmes conséquences quand il est faible ? Finalement
comment pouvons-nous concevoir l’Etat ? Mais avant qu’est-ce que l’Etat ?
L’Etat est un ensemble biologique humain vivant dans un espace géographiquement limité. C’est aussi
une institution supérieure apte à gérer les affaires publiques. L’Etat représente la force publique et son rôle est
d’assurer la sécurité des citoyens. Pour Paul Valérie quand cette force publique domine les citoyens, elle
devient un obstacle à leur épanouissement. Il en résulte les mêmes conséquences quand les citoyens la
dominent. Qu’est ce qui prouve alors que l’Etat nous écrase quand il est fort ?
Un Etat fort se caractérise par sa capacité à museler le peuple et à édicter des lois qui ne rencontrent pas
l’assentiment de ces derniers. Possédant la force publique, un Etat fort impose aux citoyens des lois qui ne
prennent en compte l’intérêt général. Le citoyen ne se voie plus comme un citoyen libre, mais un sujet qui doit
respecter les ordres sous peine de sanction. Dans un tel contexte la loi pèse lourdement sur les citoyens et
devient un obstacle à la liberté. C’est pourquoi Paul Valérie soutient que l’Etat nous écrase quand il est fort. A
ce propos Mut disait que l’Etat est le monstre le plus froid de tous les monstre. Pourquoi le peuple périt aussi
quand l’Etat est faible ?
Le rôle de l’Etat comme nous l’avons dit plus haut est d’assurer la sécurité des citoyens. Assurer la
sécurité c’est faire régner l’ordre. Hors dans la vie les hommes ont des intérêts divergents. D’autres ont
tendance à transgresser les lois pour faire prévaloir leur propre intérêt. Dans ce conflit d’intérêt l’Etat ne peut
que recourir la force légitime pour garantir la sécurité de tous. Comme on le voit s’il est faible, il sera dans
l’incapacité de faire régner l’ordre. Il en résulte l’anarchie et la vie en société devient une jungle où les plus
forts l’emportent sur les plus faibles. Le citoyen ne peut que périr dans de telles circonstances. Qu’el Etat faut-il
finalement pour assurer l’épanouissement du citoyen ?
A la lumière de notre analyse, nous pensons que l’Etat ne doit être ni fort ni faible. Pour parvenir à un
tel Etat, il faut que la force publique représente la volonté générale. Nul ne pouvant être injuste envers elle-
même, on ne peut pas décrier une loi à laquelle on s’est volontairement prescrite. L’Etat démocratique qui
incarne mieux cette vision de l’Etat devrait être accepté à l’époque du 21è siècle. De façon générale, les
dirigeants doivent faire en sorte que les lois votées ne constituent pas une occasion pour confisquer la liberté
des citoyens. Quant aux citoyens l’obéissance à la loi doit être un réflexe de leur part. Il faut donner avant de
recevoir et il ne fait pas de doute que le devoir prime sur le droit. S’adressant aux jeunes Américains le
président Américain affirmait qu’il était plus nécessaire de se demander ce que l’on doit faire pour l’Etat avant
de penser à ce que l’Etat doit faire pour soi.
En définitive Paul Valéry a voulu attirer l’attention des citoyens sur deux extrémités qui peuvent
engendrer le péril. Pour le bonheur des citoyens, on a ni besoin d’un Etat fort ni d’un Etat faible. Il faudra donc
travailler à ce que l’Etat représente effectivement la volonté générale. Mais aussi que les citoyens obéissent à la
loi. C’est dans cette prise de conscience collective que pénètrent la stabilité et la cohésion sociale.
SUJET : « Le développement durable ressemble beaucoup plus à un slogan qu’a une réalité. C’est
un jeu de cache- cache » Est-ce votre avis ?
INTRODUCTION
Les changements climatiques, la rareté des eaux et des terres ont fini par convaincre plus d’une personne
qu’il y a une nécessité de repenser les modes de gestion des ressources naturelle afin d’éviter le péril de
l’humanité. Le développement durable trouve ici sa justification. Si l’unanimité se fait autour de ce concept, les
actions concrètes menées pour y parvenir sont peu convaincantes. Le pessimisme de cet auteur qui a déclaré
que :<<sujet>> y trouve sa source. En quoi le développement durable est-il plus un slogan qu’une réalité ? Dans
un contexte international ou rencontres et conférences se succèdent autour de la question, qu’est qui motive
toujours la prise de position de l’auteur ? N’est-il pas superflu d’être si pessimiste au regard de certaines
actions entreprises au plan national et international ? Quelle attitude faut-il finalement adopter ? Mais avant d’y
arriver élucidons la pensée de l’auteur.
Le développement durable prend en compte les besoins des générations présentes tout en garantissant
ceux des générations futures.
JUSTIFICATION
Réserves
_Le développement durable est un objectif à atteindre et cela suit un processus
_Le développement durable fait qu’a même l’objet de réflexion au plan national et international
_une prise de conscience de la population
Sujet : « La majorité n’a jamais le droit de son côté. Jamais, dis-je. C’est l’un de ces mensonges
sociaux contre lesquels doit se révolter un homme qui pense ».Expliquez et discutez ce jugement d’ISBN.
INTRODUCTION
Dans la vie courante pour départager les points de vue on a recours au plus grand nombre adhérents. Ce
principe semble faire bon ménage dans les Etats démocratiques où le respect de la majorité reste une valeur
certaine. Certains penseurs tirent de leurs réflexions personnelles une idée contraire qui les amène à dénoncer
les tyrannies de la majorité. C’est le cas de ce penseur qui a déclaré que :<<sujet>>Pourquoi est –il nécessaire
de se révolter contre la majorité ? Qu’est – ce qui a poussé à avoir une telle vision de la majorité ? Peut –on
toujours nier la suprématie de la majorité ? Quelle attitude faut-il finalement adopter ? Pour commencer
explicitons la pensée.
JUSTIFICATION
_En quoi est-il nécessaire de se révolter contre la majorité ?
La majorité peut se tromper, la majorité peut avoir raison.
RESERVES
_La majorité est démocratique
_On évite les scissions
_On préserve la paix et l’unité
_Le respect de la majorité est un compromis
SYNTHESE
_La majorité et minorité peuvent se tromper toutes, tout comme elles peuvent avoir raison.
_Il faut respecter la majorité tout en tenant compte de la minorité.
Sujet : « La colonisation en Afrique comme ailleurs a toujours été une histoire de ruée et de rusés, de
pillage, de meurtre et d’empilement de cadavres. Mais les vainqueurs savent donner à cette histoire
nécrologique de doux sobriquets er de noble missions » Qu’en pensez-vous ?
INTRODUCTION
EXPLICATION
L’auteur accuse les Européens à travers la colonisation d’avoir pillé les richesses et les âmes des
Africains et d’avoir masqué tous cela par des objectifs prétendus nobles. Il est de ceux qui pensent que la
colonisation est la source principale des problèmes du continent.
JUSTIFICATION
En quoi la colonisation a été mauvaise ? Démontrer sur le plan social, culturel, économique, et
politique ;
Perte en vie humaine, violation des femmes, désorganiser la cohésion sociale, exploiter les richesses du
continent, le système des royaumes ont été bafoué, tuerie des chefs, la balkanisation du continent, la tracée
hasardeuse des frontières sont les sources des conflits d’aujourd’hui
Qu’est ce qui prouve que les vainqueurs ont donné des justifications fausses ?
RESRVES
_En quoi la colonisation a été bénéfique ?
La lutte contre les grandes endémies, le progrès scientifique et technique, l’école nous a permis d’avoir une
ouverture sur le monde.
_Qu’est ce qui justifie l’attitude des Européens ?
La méconnaissance de l’Afrique, que son peuple était sauvage justifie l’attitude des Européens.
POINT DE VUE
_La colonisation a bouleversé le processus du développement du continent
_L’assimilation recherché par les Européens constitue jusqu’au 21è siècle un frein au développement
_La colonisation a été avant tout une affaire d’intérêt
_Elle a permis à l’Afrique d’accéder aux connaissances scientifiques mais il appartient aux Africains de tirer
leçon de cette colonisation
Sujet : « L’inflexibilité des lois qui les empêche de se plier aux évènements peut, dans certains cas
les rendre pernicieuses et causer par elles la perte de l’Etat dans sa crise »J .J .Rousseau, commenter et
au besoin discuter.
INTRODUCTION
Les hommes vivent en société mais chacun observe scrupuleusement ses intérêts personnels. Dans le
souci d’assurer la sécurité et la cohésion sociale chaque société édite des règles sous forme de lois. Cependant
le caractère rigide des lois ne semble pas faire toujours bon ménage avec certaine réalité de la vie courante.
Rousseau attire l’attention des gouvernants sur le risque du péril de l’Etat en pareil circonstance à travers la
déclaration suivante : <<sujet>>. Pourquoi dit –on que l’inflexibilité des lois peut être source de déstabilisation
de l’Etat ? Sur quoi se base Rousseau pour tenir de tel propos ? Peut-on l’accompagner sans réserve ?
Autrement dit une loi flexible peut-elle assurer l’ordre ? Comment concevoir finalement la loi ? Pour
commencer explicitons la pensée.
La loi par principe doit être appliquée sans réserve. Mais l’on se rend compte que la loi par moment est
en déphasage avec la réalité, mais conserve de même toute sa rigueur. Rousseau s’inquiète des conséquences
que pourraient engendrer une telle situation ou l’Etat peut périr face à la révolte du peuple. C’est un appel à
l’apaisement et ce n’est pas pour rien qu’on dit que la loi n’est qu’un rapport de force.
JUSTIFICATION
_Toutes les vérités ne sont pas bonne à dire
_Le souci maintenir l’ordre peut créer le désordre
_Les évènements transforme les consciences : catastrophes, maladies, inondations
LIMITES
_Force doit rester à la loi
_La flexibilité de la loi crée des cas de juriste prudence
_La loi est voté à l’assemblée nationale, pour qu’elle soit modifiée elle revient encore à l’assemblée nationale
SYNTESE
_Pas de société sans lois : Goethe a dit que mieux vaut l’injustice qu’un désordre. L’opinion publique juge
parfois mal : les manipulations ethniques, raciales
_Le souci de préserver l’unité nationale recommande que la loi soit la référence suprême.
_Des institutions telles que l’ONU ont perdu de leur crédibilité à cause de la flexibilité de leur décision face à
certains pays (ISRAEL)
_Le débat à propos de la CPI en dit long sur la question
_Pendant que l’on pourchasse les Africains, les Américains sont intouchables
_Ce n’est pour rien que Issa Habré a échappé à la prison
_Toutes ces situations invitent à appliquer la loi sans réserve. Toutefois on ne peut exclure toute flexibilité de la
loi car son but suprême est de préserver l’intérêt général. Si l’intérêt général ne reconnait plus dans une loi
c’est à elle de s’adapter.
SUJET :<< Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité>>. Est- un devoir ou un idéal ?
INTRODUCTION
Les mœurs et les coutumes sont différentes d’une société à une autre. Mais dire la vérité semble faire
l’unanimité à tous les niveaux. Ce consensus fait de la vérité une des principales vertus individuelles et sociales.
Cependant l’on se demande s’il faut toujours dire la vérité ou la taire par moment ? Le dilemme <<sujet>> en
dit long sur la question. Quelle est alors la place de la vérité dans une société ? Quand est peut considérer dire la
vérité comme un devoir ? Vu la complexité des rapports humaines, n’est – ce pas un idéal que de dire la vérité ?
Mais avant explicitons la pensée.
EXPLICATION
La vérité est la conformité de ce que l’on dit avec ce qui est selon Juliane. Ce qui est logique, vrai, dire
exactement les choses. Un devoir c’est ce qui est exigé par la loi. Un idéal est un principe, quelque chose qu’on
ne peut pas atteindre.
JUSTIFICATION
Pourquoi dire la vérité est un devoir ?
_C’est une vertu sociale : confiance, cohésion.
_Légalement exigé : la loi oblige les citoyens à dire la vérité.
_Reconnue sur le plan religion : la bile, le coran demandent aux gens de dire la vérité.
_Un devoir pour les dirigeants : confiance du peuple
« La vérité rougit les yeux mais ne les crèvent pas »
« Il n’y a pas de tyran qui aime la vérité, la vérité n’obéit pas »
Exemple : le président Américain accusé d’adultère.
« Il vaut mieux dire la vérité de dormir à gin que de mentir ».
Pourquoi dire la vérité est un idéal ?
_Les conséquences de la vérité
_Sur le plan scientifique la vérité est un idéal
_Toute vérité n’étant pas bonne à dire donc dans la gestion d’une nation, il faut ne pas dire la vérité.
<< Toute vérité n’étant pas bonne à dire ; on ne répond pas à toutes les questions, du moins on ne dit pas
n’importe quoi à n’importe qui ; il y a des vérités qu’il faut manier avec des précautions à travers toutes sortes
d’euphémismes d’astucieuses et périphrases ; l’esprit ne pose pas sur elle qu’en décrivant de grand cercle
comme un oiseau>> Vladimir
<< Il y a des circonstances où le mensonge est le plus saint des choses>>
Sujet : « Apprendre c’est abandonner ses dépendances à l’égard d’un maître, c’est renoncer à la
sécurité d’un savoir prédigéré, c’est exposer directement à la vie ».
Expliquez et commentez.
INTRODUCTION
Toute situation d’apprentissage met en relation l’apprenant et le maître mais la qualité et la pertinence
de la formation résident dans la capacité qu’à l’apprenant à s’auto- former .C’est pourquoi un pédagogue a
soutenu que <<dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité>>.Pourquoi l’apprenant doit-il se détacher du
maître pour mieux apprendre ? Qu’elle explication pouvons-nous donner à l’affirmation de l’auteur ? Ce qui
justifie sa position ? Pour commencer qu’est-ce qu’apprendre ?
Apprendre est le faite de chercher à acquérir une connaissance à travers l’aide d’autrui. A l’école,
l’élève apprend avec le maître. L’auteur parle justement de cette relation d’apprentissage entre le maître et
l’élève. Il soutient que c’est l’élève qui doit chercher lui-même à acquérir le savoir plutôt d’attendre que le
maître le lui transmette. Il montre ici l’importance de l’auto- formation. Il invite les éducateurs à donner
l’occasion aux apprenants de chercher à découvrir le savoir. Il démontre par son affirmation la nécessité pour
l’apprenant de vivre directement les expériences en vue de tirer des leçons pour sa formation. C’est un adepte
des méthodes du Learning by doing de John Dewey. Il s’insurge contre le dogmatisme et le verbalisme. A
présent comment pouvons-nous justifier la pensée de l’auteur ?
L’affirmation de l’auteur se justifie à plus d’un titre. En effet on a longtemps pensée qu’en matière
d’apprentissage comme son nom l’indique doit être le maître des lieux et l’élève condamné à répéter, à suivre et
à écouter. C’est la pédagogie de l’entonnoir et c’est la raison pour laquelle l’auteur conseille de renoncer au
savoir prédigéré. De nos jours avec les progrès scientifiques et social on s’est aperçu que l’on faisait fausse
route. Les nouveaux courants pédagogiques ont révélé la nécessité de laisser l’enfant apprendre en s’exerçant.
A ce propos certains pédagogues ont soutenu que l’école doit être une vie et non une préparation à la vie. C’est
dire que l’enfant pour mieux apprendre on a besoin d’être mis en contact de la réalité. En tâtonnant analysant,
en comparant l’enfant rencontre certainement des difficultés et cherche des solutions pour les surmonter. En ce
moment il se forme lui-même et c’est pour cette raison que l’auteur a soutenu qu’apprendre c’est s’exposer à la
vie. A propos de l’expérience Benjamin Franklin disait << l’expérience tient lieu d’école, mais c’est la seule où
les insensés peuvent s’instruire>>. En claire, il démontre ici la valeur éducative des expériences reçues qui
rappel à l’ordre, même les plus récalcitrants. N’a-t-on pas dit qu’on ne peut pas apprendre à nager hors de l’eau
ou que c’est en forgeant qu’on devient forgeron ? Comment rendre alors effective cette recommandation dans
une classe ?
Tout éducateur doit avoir à l’esprit que son rôle n’est pas de démontrer qu’il maitrise ses cours mais
d’amener les à s’approprier les contenus de ses cours. L’usage des méthodes actives est plus qu’une nécessité et
comme le dit Alain << je conçois la classe comme un lieu où les élèves travaillent et où le maître ne fait rien>>.
<< Pour que les élèves ne perdent pas leurs temps, il faut que les maitres apprennent à perdre le leur>>.
Toutefois nous ne saurions terminer cette justification sans souligner le rôle primordial du maître dans le
processus d’apprentissage. S’il est vrai que son rôle est de se rendre Inutile comme le soutiennent les
pédagogues il n’a demeure pas moins que l’enfant est un être physiquement, psychologiquement et
mentalement fragile. Laisser à lui-même face à certaines situations, c’est l’exposer au mauvais choix et même
au péril de sa vie. Le maître reste donc irremplaçable et doit l’assister de façon permanente l’élève pour éviter
qu’il ne s’égard.
CONCLUSION
Au terme de notre réflexion, nous pouvons dire que par cette affirmation l’auteur a voulu montrer
l’importance de l’auto- formation, de l’apprentissage par l’expérience. Le faite que l’enfant apprenne mieux
quand il est acteur de sa formation justifie sa position. Pour rendre cela effective en classe, les enseignants
doivent toujours mettre les enfants au centre des apprentissages et favoriser l’expérimentation au détriment du
verbalisme. Toutefois l’on ne saurait laisser l’enfant agir à sa guise car il n’est pas mûr. L’accompagnement du
maître est aussi nécessaire pour sa réussite.
Introduction
Les spécialistes du développement économique s’accordent de nos jours sur l’importance de la valorisation du
capital humain comme l’élément fondamental de la productivité. Jadis prioritaire dans les pays développés,
même les moins développes en ont fait une priorité et cela se lit dans les différents projets de sociétés. C’est
d’ailleurs pour soutenir cette thèse qu’un célèbre industriel a pu affirmer ceci :<<sujet>> Pourquoi dit – on que
l’homme est l’élément fondamental du processus du développement de la production ? Sur quel fondement
s’appuie l’auteur pour tenir de tel propos ? Ne peut –on pas faire tout de même quelques observations ? Pour
commencer explicitons la pensée de l’auteur ?
JUSTIFICATION
OBERVATIONS
_La machine est aussi utile (production en chaine, réduire les travaux pénibles)
_5% des Américains sont des agriculteurs, mais avec l’utilisation des machines, il parviennent à nourrir les
Etats unies et d’autres pays du monde.
CONCLUSION
En définitive nous convenons avec l’industriel que la valorisation du capital humain est plus une
nécessité pour toute unité qui aspire à un rendement meilleur. La machine, même performante ne saurait
remplacer l’homme car étant elle-même un produit de la pensée humaine. Toutefois l’on ne saurait faire table
rase sur l’utilité de la machine dans le système de production. Elle libère l’homme des travaux pénible et assure
la production en qualité et en quantité. Finalement il faut à la fois mettre l’accent sur les investissements en
matériel et le renforcement des capacités humaines.
Sujet : « Agro-bisness peut-elle être un moyen pour lutter contre l’insécurité alimentaire au Burkina
Faso » ?
Agro- bisness : l’exploitation des grandes surfaces avec des techniques améliorées (coton, mais, canne à sucre
banane)
Justification
RESERVES
_Le risque de brader les terres par certaines familles qui peuvent compromettre l’avenir des générations futures
_Risque de conflits
_Risque de surproduction qui peut entrainer une mévente qui peut décourager les gens
_Madagascar le président a vendu des hectares à des Indiens qui a plongé le pays dans une guerre civile
SYNTHESE
_Avec les changements climatiques on ne peut plus compter sur l’agriculture de subsistance
Sujet : Dans maxime d’Etat, Richelieu écrit : « il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au
gouvernement d’un Etat ». Expliquez cette maxime et dite si cette vision du pouvoir convient à un pays
qui se veut démocratique.
Les débats autour des théories en matière de gestion politique des nations traversent des siècles. De
Machiavel qui conseille aux princes d’être rusés et rigoureux, à Rousseau qui prône la gestion participative du
pouvoir. Chacun croit fermement à son idéologie. C’est dans cette lancé que se situe l’essentielle de la maxime
suivante, l’objet de notre réflexion à savoir :<<sujet>> Pourquoi écouter beaucoup et parler peu pour bien agir
au gouvernement d’un Etat ? Qu’est-ce que l’auteur a voulu traduire par cette maxime ? Un Etat qui se veut
démocratique peut –il en faire sienne ? Pour commencer que peut-il comprendre par écouter beaucoup et parler
peu ?
Ecouter beaucoup dans le contexte d’une nation, c’est travailler à connaitre les préoccupations
quotidiennes des citoyens en vue de prendre des mesures idoines pour résoudre les problèmes. C’est éviter de se
renfermer dans son palais et ne se fier qu’aux rimeurs, mais plutôt être à l’écoute des populations. Quant au
terme parler peu, il symbolise le fait d’avoir de la retenue, de prendre de recul, de n’est pas s’exprimer sur
n’importe quel sujet. Quel sens revêt alors cette maxime ?
Selon l’auteur de la maxime pour agir efficacement en tant que dirigeant d’une nation, il faut être
ouvert au peuple en travaillant à rapprocher davantage pour comprendre les difficultés auxquelles fait face. Le
dirigeant évite par-là les décisions impopulaires. En même temps qu’il est proche de la population il doit
travailler à n’est pas être vulgaire c'est-à-dire éviter de se confondre à la masse qui donne son point de vue sur
tout sujet. Il conseille les dirigeants d’être peu bavards et de vérifier route information avant de se prononcer.
Comme le dit un proverbe mossi, la parole est comme un brin de chaume d’une maison en pagne. Une fois
qu’on l’enlève on peu plus le remettre.
Il souligne par cette maxime deux attitudes à tout bon gouverneur : l’écoute et la retenue. En effet celui
qui n’écoute pas son peuple se fait surprendre. Le film Siad le rêve du python en dit long.
C’est une erreur pour un dirigeant d’agir par précipitation car il pourrait se tromper et ainsi perdre la
confiance et l’estime du peuple, surtout quand on sait qu’il n’est pas coutume pour les dirigeants de demander
pardon aux citoyens. L’auteur en conseillant de parler peu fait allusion à ses cas de figure. L’élucidation de la
maxime nous fait comprendre toutes les bonnes raisons pour un gouverneur à écouter beaucoup et a parler peu.
Mais cela n’est –il pas aux antipodes d’une vie démocratique ?
Les propos de l’auteur inspirent plus à un régime révolutionnaire qu’a un régime démocratique. Ceux
qui ont dirigé leur pays d’une main de fer l’écoute et de silence leur domaine de prédilection. Sous Hitler,
Mussolini, ou Sékou Touré, les services de renseignement veillaient au grain et permettaient aux dirigeants de
disposer toute information relative à la vie des citoyens. Si cet aspect peut être positif, l’exploitation de
l’information qui est négative. Les enlèvements, les arrestations et autres tortures inhumaines se font sur les
résultats de ces investigations. Dans un Etat démocratique, le tout n’est pas d’écouter mais de répondre car le
peuple a droit à l’information et les sujets tabous doivent être rares. Le dirigeant ne doit pas parler peu mais à
chaque fois que le peuple a besoin d’être informé. Par exemple si le gouvernement devrait parler peu, il n’y
aura pas de question orale à l’assemblée nationale. Or sans la possibilité d’interroger sur toute question relative
à la vie de la nation, on ne peut parler de vie démocratique.
Un dirigeant qui parle peu enfreint à l’une des libertés fondamentale de son peuple, celle de disposer de
l’information en temps réel. La pression qu’a exercée le peuple Nigérien à propos de l’état de santé du président
de la république en est une illustration. Mais faut-il tout dire en tout temps et en tout lieu ?
Certes la démocratie rime avec transparence, mais on ne peut pas tout dire en tout temps et en tout lieu.
Ce n’est pas pour rien que Fontenelle disait ceci : << si j’avais les mains pleines vérités, je me garderai de les
ouvrir>>. Toutes les vérités n’étant pas bonne à dire, il est nécessaire même dans un Etat démocratique d’avoir
parfois de la retenue surtout que cette attitude participe à la sauvegarde de l’intérêt supérieur de la nation. Il y a
des informations qui portées à l’état brute à la connaissance de la population peuvent créer plusieurs
dommages. On se rappelle encore de la souplesse avec laquelle le gouvernement a géré l’information relative
entre population Malienne et burkinabè des tueries à worankoye.
En définitive, nous pouvons dire que la gestion des hommes est une complexité incommensurable et
exige du même coup de la part du gouvernant qu’il soit au parfum de toutes les réalités que vive son peuple,
mais en même temps qu’il ait de la retenue, qu’il n’agisse pas par précipitation. Cependant dans un Etat qui se
veut démocratique, le silence ou la rétention de l’information constituent une violation à la liberté du peuple. Il
convient tout de même de noter que toute information n’étant pas toujours bienfaisante, la prudence doit être de
mise. Finalement l’attitude d’un gouverneur doit être guidée par les circonstances du moment et l’intérêt
supérieur de son peuple.
Sujet : François Mitterrand lors du sommet de la Boule en juin 1990 à déclare que : « le souffle de la
démocratie fera le tour de la planète ». Que voulait-il dire par là ?
Quelle appréciation faites-vous de la démocratie en Afrique plus de 20 ans après ces propos ?
Introduction
Dans les annales de l’histoire de la démocratisation du continent africain, le sommet de la boule qui a
réuni le président François Mitterrand et les chefs d’Etat africain reste une référence incontournable. C’est
d’ailleurs lors du dit sommet que ce dernier a déclaré<sujet>
Pourquoi a-t-il affirmé sans hésiter en son temps que la démocratie fera le tour de la planète ? Aujourd’hui avec
du recul, quel est l’état des lieux de la démocratie en Afrique ?pour commencer élucidons le concept
de ‘’démocratie’’
Définition
La démocratie est une forme de gestion du pouvoir ou les décisions ne s’imposent pas, mais toujours
soumises à l’appréciation du peuple. C’est pourquoi on dit que c’est le gouvernement du peuple par le peuple.
Avant les années 90, à l’exception du Sénégal et quelques pays africain, la majorité des populations
africaines vivaient sous l’emprise des régimes d’exceptions .La France qui est un Etat de droit par excellence
voulait à tout prix l’instauration de la démocratie dans ses anciennes colonies. Cela lui permettait de barrer la
route au communisme et de pouvoir maintenir son influence sur le continent. En disant que le souffle de la
démocratie fera le tour de la planète, le président voulait porter à la connaissance des chefs d’Etats africains, la
nécessité d’opter pour la vie démocratique. Celle-ci était inévitable. C’était une façon souple d’imposer la
démocratie en Afrique .La preuve en est que qu’après le sommet de la boule les puissances occidentales n’ont
pas hésité à l’aide publique au développement à l’option pour la démocratie. N’est – ce pas ce dernier qui disait
<< la démocratie est luxe pour les Africains>>. Dans tous les cas plusieurs chefs d’Etat Africain gardent
amèrement en mémoire ce fameux sommet qui a mis plusieurs lions hors de la forêt.
_la plus part des régimes d’exceptions sous la menace des sanctions se sont mués en régimes démocratiques, ce
qui pose le problème de l’application effective d’une vraie démocratie.
_ Ceux qui ont opté pour la démocratie n’ont pas toujours respectés ses principes et les révisions des différentes
constitutions en témoignent.
_l’envie de s’éterniser au pouvoir plongé plusieurs pays dans des guerres civiles.
_la démocratie imposé ne convenait pas aux réalités Africaine et c’est ce qui justifie un peu ses pannes partout
quand on sait que la majeure partie de la population est analphabète.
_la mal gouvernance (élection stuquée, corruption, non séparation des pouvoirs, violation des droits de
l’homme)
_certains pays constituent des exemples en matière de démocratie même si elle reste à parfaire (Sénégal,
Ghana, Mali, Benin, Afrique du sud)
_la démocratie est un processus dont on ne pouvait s’attendre à ce qu’elle soit parfaite dès les premiers instants.
C’est une illusion que de vouloir considérer la démocratie en Afrique avec celle d’Europe, vielle de plus de 100
ans. Même dans les pays dit de démocratie, la transparence est parfois mise en doute (élection du président
Buste face à Algor, les élections primaires entre Barak et Hilary) c’est pourquoi disait que la démocratie ne
convient pas aux hommes « s’il y’avait un peuple de Dieu, il sera forcement démocrate ».
CONCLUSION
En définitive, nous pouvons dire que par ces propos le président Mitterrand voulait attirer l’attention des
dictateurs Africains sur le caractère incontournable de la démocratie. C’est en réalité une imposition souple de
la démocratie en Afrique. Cependant deux décennies après, le constat reste amer car la démocratie en Afrique
est victime de plusieurs pannes. Mais qu’a cela ne tienne il convient de garder l’espoir car quelques exemple de
réussite peuvent être énumérer. Pour l’instauration d’une véritable démocratie en Afrique, la bonne
gouvernance, l’éducation des populations et la lutte contre la pauvreté sont des défis à relever.
Sujet : « Emanciper la femme c’est excellent mais il faudra avant tout lui enseigner l’usage de la
liberté ». Expliquez et discutez cette pensée d’Emile Zola
INTRODUCTION
Le combat pour l’émancipation de la femme est devenue une préoccupation mondiale à tel enseigne que
certains dédie le 21è siècle aux femmes. Cependant aux yeux de certains penseurs le combat ne peut être gagné
que si que si la femme va à l’école de la liberté. Emile Zola fait partie de ces derniers en témoigne sa
déclaration pleine d’enseignement :<<sujet>> Pourquoi enseigner l’usage de la liberté à la femme ? Qu’est –ce
que Emile Zola à bien voulu traduire par cette affirmation ? Ou quelle est la substance d’une telle déclaration ?
Peut-on l’accompagner sans réserve ? Autrement dit ne vas-t-on pas vers une remise en cause de la liberté de la
femme ? Quelle alternative s’offre finalement à ce débat ?
EXPLICATION
Emanciper : rendre libre, affranchir d’une domination sociale, d’une contrainte sociale ou morale, se
libérer. Emile Zola invite les promoteurs de l’émancipation de la femme à faire preuve de prudence. Il
recommande que l’on inculque aux femmes le sens de la liberté afin d’éviter qu’elle n’interprète l’émancipation
comme une fuite de responsabilité, une manière de se dérober de leurs obligation sociales, de leurs devoirs.
La thèse
_ Les femmes n’ont pas toujours compris le sens de l’émancipation et interprètent souvent mal la notion de la
liberté. Le devoir prime le droit, confondent émancipation et féminité
_Chaque société à ses valeurs. La cohésion sociale au sein de cette société est étroitement liée au respect de ses
normes. L’émancipation de la femme ne doit pas être une remise en cause totale de ses normes même s’il faut
corriger certaines. La liberté de la femme doit lui permettre en principe de mieux s’insérer dans son milieu et
non l’exclure.
ANT-THESE
_La déclaration est riche d’enseignement mais à vouloir toujours enseigner la liberté à la femme on la
restreindre
_Mettre en péril les acquis de l’émancipation
_L’émancipation : politique, économique, sociale, culturelle
Citation :<< on ne nait pas femme on le devient>>
Sujet :<< l’homme à besoin de paix, non d’une paix intellectuelle, mais une paix qui libère de tous les conflits
déchirants de l’existence>> Discutez
Sujet :<< le développement durable ne doit pas être un slogan>> qu’en pensez- vous ?
_les objectifs du développement durable
_Discours politiques, des actions concrètes
_Mais la réalité est tout autre, le comportement des grandes puissances ne semble pas être à la hauteur des
attentes
Sujet :<< Les progrès scientifiques et technologiques font croire que seule les sciences exactes sont utile et les
sciences humaines n’ont plus leur place>> partagez – vous cette opinion ?
Ce sujet est contemporain car il pose un problème actuel. Même si l’axe général reste la science, le sujet
ne pose pas le problème de l’utilité de la science comme c’est la plupart des cas, mais celui du choix entre
science exacte et science humaine. Comme on le constate nous vivons dans un monde scientiste. Tous les
domaines de la vie subissent l’influence de la science : transport, communication, santé, loisir… Cette situation
suscite une interrogation. Dans un monde scientiste, l’homme a-t-il encore besoin des sciences abstraites telles
que le droit, la philosophie, la psychologie ? N’est –il pas préférable d’apprendre les math, la physique et la
chimie pour mieux connaitre le monde et inventer des outils pour promouvoir l’économie ?
INTRODUCTION
Le 21è siècle est par excellence celui des progrès scientifiques et technologiques. Tous les secteurs
d’activités de la vie subissent l’influence de ces progrès. Cette situation amène l’humanité entière à se
demander s’il faut encore étudier les sciences abstraites. La déclaration suivante<<sujet>> s’inscrit dans cette
perspective. Pourquoi les sciences exactes sont plus prisées que les sciences humaines de nos jours ? De façon
concrète, pourquoi a-t-on tendance à donner plus de la place à la science exacte qu’à l’homme ? N’ya t-il pas un
risque de compromettre l’avenir de l’homme ? Autrement dit les sciences exactes n’ont- elle pas toujours leurs
importances ? Pour commencer que faut –il comprendre par science exactes et sciences humaines ?
EXPLICATION
Les sciences exactes ou sciences ou science dure sont celle qui utilise le calcul et l’expérimentation par
opposition aux sciences molles qui sont les sciences humaines en générale. C’est l’ensemble des disciplines
scolaires et universitaires telles que la physique, la chimie, les mathématiques, la biologie et les sciences de la
terre. Quant aux sciences humaines c’est l’ensemble des disciplines ayant pour objet l’homme et ses
comportements individuels et collectifs, passée et présent. Pour l’auteur, les découvertes sur le plan scientifique
et les nouvelles inventions en terme d’outils ou de moyens et leurs importances sur la vie de l’homme nous
amène à penser qu’il est préférable d’étudier les sciences exactes que de chercher à connaitre l’homme. Qu’est
qui motive une telle réflexion ?
_Les besoins de l’homme sont devenue immenses (santé, communication, transport, alimentaire, loisir)
_Les sciences exactes sont plus concrètes, exploitation universelle et leurs résultats sont pragmatiques
_les sciences exactes donnent le pouvoir
_la rentabilité économique
_sur le plan académique un diplôme en science exacte se vend mieux qu’en science humaine
LE RISQUE
_les conflits d’intérêts (propriété intellectuelle, protection des brevets, règlementation du marché qui font appel
au droit
_risque de déshumaniser les progrès scientifiques (nécessité de faire recours à la sociologie et a la philosophie)
<< science sans conscience n’est que ruine de l’âme>>
_l’homme a besoin de loir (théâtre, roman, poème.. .)
_nécessité de limiter la concurrence entre les grandes puissances (c’est ce qui a motivé la création de l’ONU)
Sujet<< nous voulons la place de l’ex- occupant. Nous y sommes. Mais, le colon reste encore en nous pire
qu’avant>> Sembene Ousmane
Sujet<< si vous voulez donner aux hommes une vertu, donner leur d’abord une passion>> discutez cette
réflexion d’un auteur contemporain en vous servants d’exemple tirés dans la vie courante
Une vertu : la tendance à faire du bien et à éviter le mal, une qualité morale acceptée par une société
Une passion : c’est un mouvement violent de l’être vers ce qu’il désire. Sont considérer comme passion : la
crainte, la honte, la colère et l’audace
Thèse
<< rien n’existe plus à la vertu que l’espoir permis à tous d’atteindre au plus haut honneur car nous sommes
tous mus principalement par l’amour de la gloire>>
Antithèse
<<Thomas ose, la recherche de la gloire crée la rivalité et la méfiance entre les hommes>>
Synthèse
La passion est un couteau à double tranchant. Elle est capable du bien et du mal. Il faut de la modération
La pauvreté
La pauvreté est le faite de ne pas disposer de ressources nécessaire pour sa survie. Selon la banque mondiale,
est pauvre toute personne qui dispose de moins d’un dollar par jour pour sa survie. La pauvreté sur le plan
économique est le faite de n’est pas disposer de ressources financières et matérielles pour sa survie. Est pauvre
celui dont la bourse ne suffit pas pour couvrir les dépenses nécessaires pour sa survie. Les pays pauvre sont
ceux dont les ressources propres ne suffisent pas à l’état pour remplir ses missions (éducation, santé, sécurité,
assainissement. La pauvreté intellectuelle est le faite de ne pas avoir un capitale humain suffisant, c'est-à-dire
ne pas posséder les connaissances pour s’adapter au contexte du moment. La pauvreté culturelle est le faite de
s’enfermer sur sa propre culture, de croire en elle et de rejeter toute autre culture.
<<La pauvreté est un processus aussi dynamique que le développement>>
<< Le sous- développement du continent africain n’est pas conjoncturel mais structurel>>
<< Ce n’est pas parce que les gens ont beaucoup d’enfants qu’ils sont pauvre mais parce qu’ils sont pauvre
qu’ils ont beaucoup d’enfants>> (on fait beaucoup d’enfants parce qu’on n’est pas instruit)
Sujet :<< la pauvreté n’est pas seulement une affaire d’argent ou de revenu moyen inférieur à une norme
quelconque, c’est aussi un état de dévalorisation de soi, de son milieu, de sa culture et donc de ses croyances>>
Qu’en pensez- vous ?
EXPLICATION
Pour l’auteur, on n’est pauvre non pas parce que on n’a pas suffisamment de ressources, parce qu’on ne croit
pas à sa personne, à son milieu qu’on considère comme incapable et sa culture qu’on traite de dépasser. Il fait
allusion à ceux qui pensent que le bonheur est partout sauf en eux et chez eux. Généralement on pense que la
pauvreté est liée au manque de ressource financière. Pourtant il existe une autre forme de pauvreté plus grave. Il
s’agit de celle de n’est pas croire à ses propres capacités. C’est le faite d’agir en victime résigné, de céder au
désespoir.
INTRODUCTION
L’une des caractéristiques du 21è siècle est l’extrême pauvreté des populations à travers le monde.
Généralement on lie cet état à l’insuffisance des ressources financières pour assurer les différents besoins. De
nos jours des voies s’élèvent contre cette vision et c’est le cas de ce penseur qui a déclaré que << sujet>>
En quoi la dévalorisation de sa personne et de ses croyances est source de pauvreté ? Sur quel aspect peut- on
s’appuyer pour justifier un tel propos ? Peut- on l’accompagner sans réserve ? Qu’est que la pauvreté
finalement ? Pour commencer explicitons la pensée.
JUSTIFICATION
_Pour des richesses il faut des visions et des actions. Or pour avoir une bonne vision il faut croire d’abord en
ses propres capacités. Celui qui néglige sa personne ne peut que rester pauvre car il échouera parce qu’il se voit
comme personne incapable.
_Tout milieu regorge des possibilités de développement. Pour déceler ces possibilités, il faut croire au milieu,
avoir la conviction qu’en cherchant on peut trouver.
RESERVE
_Les ressources économiques restent déterminant dans l’appréciation de la pauvreté. Certes elle est culturelle
et intellectuelle, même en valorisant sa personne, son milieu et ses croyances, il faut des moyens pour
entreprendre. Bien que certains peuples soient reconnus travailleurs et intègres la pauvreté sévie dans beaucoup
de pays. L’insuffisance des ressources naturelles, la pauvreté des sols et surtout le manque de capitaux pour
dompter la nature ne font qu’accentuer la pauvreté.
SYNTHESE
_La pauvreté à la fois économique, intellectuelle et culturelle. Pour lutter contre la pauvreté, il faut donc agir
sur le triple aspect : économique, intellectuelle, culturelle.
_Il faut intégrer les valeurs culturelles dans l’éducation, créer des emplois à travers les A.G.R, la S.C.AD.D
CONCLUSION
En définitive nous pouvons dire que la position de l’auteur se justifie en se sens que celui qui ne croit
pas à ses propres capacités, qui néglige son milieu et sa culture ne peut pas disposer d’une bonne vision
capable d’insuffler le développement. Toutefois le facteur ressource économique reste très déterminant dans la
création des richesses. Pour lutter contre la pauvreté, il faut renforcer les capacités des hommes en intégrant les
croyances mais aussi en créant des A.G.R
<< L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes>> Barak Obama
Sujet : selon Casimir Ogé N’ba <<la crise financière internationale peut être pour l’Afrique une opportunité à
saisir au lieu de sonner le glas de son effondrement>> Qu’en pensez-vous ?
Justification
_Prise de conscience des africains
_L’allègement de dette par la banque mondiale
_Produire africain et consommer africain
_Investir dans les semences agricoles
_Promouvoir l’agro-bisness
_Intégrer les marchés africain
_Libre circulation des personnes et des biens
_Une union économique : même monnaie pour tous les pays africains
_Valoriser une main d’œuvre qualifiée des africains
_Exploiter l’énergie solaire, le pétrole coûtant cher
RESERVE
_Les caprices de la nature
_Les crises, les guerres, le sida
_Il faut des moyens alors qu’il vienne de l’Europe. Exemple : le NEPAD, centrale solaire coûtent chers
_Les modes de vie et de pensées axées à l’occident
POINT DE VUE
_Il ya des opportunités à saisir, il ya des difficultés aussi
Une prise de conscience des africains, des sacrifices pour la génération future
_Union africaine soit une réalité
_ Construire des barrages renforcer la capacité des paysans
Sujet :<< Ceux qui voudront traiter séparément de la morale et de la politique n’entendront jamais rien à aucune
des deux>> Qu’en pensez- vous ?
INTRODUCTION
Dans la plus part des sociétés, l’instabilité des institutions et les querelles politiques ont fini par
créer de la méfiance entre les citoyens et les politiciens. Cette attitude se justifie de nos jours par la poursuite
des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. Pour rappeler les hommes politique à la raison un
penseur prodigue ce conseille :<<sujet>>Pourquoi morale et politique doivent être inséparable ? Que gagne t –
on en associant à toute action politique la morale ? Dans la gestion des hommes cela est il toujours possible ?
Que faire alors ? Avant tout élément de réponse explicitons la pensée.
CONCLUSION
De tout ce qui précède apparait une évidence, celle qui révèle la nécessité de célébrer le mariage entre
la politique et la morale afin que l’intérêt général et la cohésion soient préservés. Toutefois, il faudra établir
parfois une différence entre morale et politique car certaines réalités de la vie en société l’exigent. En somme
l’on devrait faire en sorte que toute action politique ait pour fondement la morale. La séparation ne doit
intervenir qu’en cas de fausse majeure.
Sujet : << une action peut être inscrite dans les limites de la légalité la plus pure et se révéler illégitime. La
légitimité est la conformité avec la conscience du moment>> Qu’en pensez- vous ?
Introduction
L’une des questions qui divise la classe politique africaine de nos jours est celle de la révision des
constitutions. Les adeptes se refugient derrière la légalité tandis que les plus septiques invitent à se référer à la
conscience. C’est certainement un de ces derniers qui a déclaré que<<sujet>> Pourquoi faut –il privilégier la
légitimité au détriment de la légalité ? Pourquoi soutenir une telle idée ? Est-ce à dire que la légitimité peut-elle
se substituer à la légalité ? Quelle attitude faut –il finalement adopter ? Mais avant explicitons la pensée ?
CONCLUSION
Au terme de notre analyse, il ressort que le droit peut être un instrument du bien tout comme du mal.
En pareille circonstance et pour le bonheur des peules, il nous parait nécessaire d’accorder une place de choix à
la légitimité. Toutefois la légitimité étant difficile à appréhender, il ne faut pas s’écarter totalement de la
légalité. Le bon sens voudrait finalement que le lien entre la légalité et la légitimité soit effectif. Cependant les
hommes peuvent- ils s’élever à ce niveau ?
DEMOCRATIE ET ETAT
Sujet<< quant on est chef de gouvernement on ne peut pas dire la vérité, on ne la dit jamais. Gouverner c’est
mentir>> Jean Giono
Il pose le problème du contenu du discours de l’homme politique face au peuple. Il trouve que le
gouvernement ne peut pas dire la vérité au peuple. Gérer les hommes c’est leur cacher la vérité. Il évoque ici le
droit de réserve, de retenu que les dirigeants ont. C’est pourquoi d’autres ont dit qu’il faut écouter beaucoup et
parler peut pour bien agir au gouvernement d’un peuple.
LIMITES
Sujet :<< ce qui constitue la vraie démocratie ce n’est de reconnaitre des égaux mais d’en faire>> Gambetta
Il pose le problème de la démagogie utilisée par les hommes politiques pour faire croire au population
qu’il sont soucieux de leur population. Il invite les gouvernants à agir beaucoup et à parler peu. Il s’agit de faire
en sorte que tous les citoyens soient égaux devant la loi. Qu’il n’y ai pas de supers citoyens et des citoyens de
second rang.
LIMITE
_En démocratie les hommes naissent libre et égaux en droit, mais cela ne signifie pas qu’ils sont
intellectuellement et économiquement égaux
_La démocratie permet à chacun de reconnaitre ses droits, mais ne donne pas les moyens d’en jouir. Exemple :
tout le monde a le droit d’emprunter le train mais la condition est qu’il faut avoir le ticket.
Sujet<< la démocratie, d’après l’idée que je m’en, devrais assurer au plus faibles les mêmes opportunités qu’au
plus forts. Seul non violence peut aboutir à cette lutte>> Mohamed Gandhi
Mohamed Gandhi est une référence en matière de combat pour l’indépendance. Contrairement aux
autres héros des indépendances, il a développé en Inde une lutte pacifique contre les colons. Cette méthode a
l’avantage de légitimer la lute et mettre l’interlocuteur dans une position de dictateur. A travers le non violence
celui qui détient le pouvoir n’a pas la possibilité d’employer des moyens de répression forts. La non violence
facilite la mobilisation, fait moins de victimes au sein de la population et moins da dégâts sur les biens publics.
Elle oblige les plus forts à reconnaitre les droits des plus faibles car ils s’exposent aux critiques de l’extérieur.
Elle oblige à prendre conscience et à réviser leur position.
LIMITES
Le non violence expose aux hommes la méchanceté les plus forts. En cas de répression les victimes
seront nombreuses. Si les plus forts n’ont aucune conscience, la non violence conduit à l’échec. C’est pourquoi
on dit qu’il faut combattre le mal par le mal. Si Gandhi a réussi en Inde, il n’est pas évident que d’autres
réussissent ailleurs. L’Afrique du sud, le Zimbaoué sont des exemples.
Sujet :<< un grand peuple sans âme est une vaste foule>> Alphonse de la martine
L’âme du peuple c’est sont dirigeant, c’est l’homme politique avec ses idiologies. C’est lui qui
montre le chemin à la vaste foule. C’est l’élite chargé de faire avancer les choses. Elle parle de la démocratie et
la met en pratique. Depuis l’histoire, les royaumes et familles ont toujours eu des dirigeants. La prospérité de
ses royaumes et familles à évolué en fonction de la qualité des chefs. C’est donc une illusion de croire que le
peuple le peuple peu se décider tout seul et arriver à mettre en place ses projets de société.
Sujet :<< la presse est une école d’abrutissement parce ce qu’elle dispense de penser>> Gustave Flaubert, qu’en
pensez –vous ?
INTRODUCTION
L’un des secteurs d’activités qui a pris de l’envol ces dernières années à la faveur des progrès technologies est
incontestablement celui de la communication. Elle est aujourd’hui considérée comme une source d’information
et de formation des citoyens. Mais cet embellis ne convient pas tout le monde et certains ne cachent pas leur
pessimisme quant au rôle de la presse. C’est le cas de Gustave Flaubert qui affirme que :<<sujet>> En quoi la
presse nous dispense t – elle de penser ? Ya t – il des raisons de croire aux propos de l’auteur ? Sinon quelle
insuffisance peut –on déceler ? Autrement dit, la presse ne suscite t – elle pas aussi de la réflexion ? Pour
commencer explicitons pensée.
EXPLICATION
La presse est l’ensemble des médias, radio, télé, les journaux et la toile (internet). L’abrutissement est le faite
d’abrutir. C’est endoctriner, tue l’esprit critique des citoyens et les amène à épouser ses opinions sans
discernement. Il oppose l’œuvre littéraire c'est-à-dire le roman qu’il juge d’éveilleur de conscience à l’article de
presse qu’il traite sans fondement.
JUSTIFICATION
_ Le citoyen en quête d’information se fit à la presse et considère ce qu’elle apporte comme vérité
_La presse est exploitée à des fins politique et économique ce qui l’oblige à cacher la vérité ou à endoctriner les
citoyens. Exemple : un roman instruit mieux qu’un journal.
RESERVES
_Il n’ya pas que le texte qui fait prendre conscience, l’image nous amène aussi à nous interroger. Une misère
vécue à la télé interpelle au même titre qu’un roman.
_Il n’ya pas d’opposition entre l’œuvre littéraire et l’article de presse. Le roman peut abrutir tout comme la
presse
_Améliorer les conditions des journalistes car saint Thomas à dit : <<il faut un minimum de bien être pour
pratiquer la vertu>>, c’est pourquoi le Burkina a adopté la convention collective de la presse.
Sujet :<< le meilleur Etat pour la nature humaine est celui dans lequel personne n’est riche, personne n’aspire à
devenir plus riche et ne craint d’être renversé en arrière par les efforts que font les autres pour se précipiter en
avant>> John s. Mill, qu’en pensez –vous ?
INTRODUCTION
L’époque actuelle est caractérisée par la montée en puissance du matérialisme. Dès lors la course à
l’enrichissement devient pour tout individu une activité permanente. Malheureusement cette course ne s’opère
pas sans dommage et certains n’ont pas hésité à interpeller la conscience. John Stuart apporte sa contribution en
ces termes :<<sujet>> en prônant une société égalitaire. En quoi le meilleur Etat pour la nature humaine serait
dans l’égalité de biens ? Qu’est qui prouve que les hommes vivraient mieux s’ils étaient égaux en matière de
richesse ? Une telle société ne relève t – elle pas de l’imaginaire ? Que dire finalement ? Pour commencer
explicitons la pensée.
EXPLICATION
L’auteur par ce propos pose le problème de la place des biens matériels dans les relations humaines. Il soutient
que ces biens sont à l’origine des rapports conflictuels et que les hommes vivraient mieux s’ils avaient les
mêmes biens sans que personne n’en possède plus que l’autre.
JUSTIFICATION
_Tous les moyens sont bons pour s’enrichir même les plus ignobles
RESERVES
POINT DE VUE
_L’égalité de biens c’est ce qu’il faut pour les hommes. Malheureusement elle est difficilement réalisable
SUJET :<< Il faut être assez adapté à la profession, pour être efficace et heureux et il faut être assez séparé de
sa profession pour n’est pas en être esclave>>. Commentez cette affirmation
Ce sujet pose le problème de l’exercice d’un métier. Généralement pour être un bon agent, il faut
aimer le métier qu’on a choisi ou pour lequel on est payé. Si l’on n’aime pas ce que l’on fait, si l’on ne se
conforme pas aux exigences de son métier, on ne peut pas l’accomplir avec succès. En même temps le sujet
nous rappel la nécessité de séparer de la vie professionnelle à la vie civile pour n’est pas être aliéné. Celui qui
est esclave de sa profession transpose son service dans la société ou accorde plus d’importance à son service
qu’a ses relations sociales. Il en découle forcément des conséquences.
SUJET :<< on n’est jamais élève de personne mais seulement de la vérité>>. Expliquez et discutez
Suet :<<L’humanité est présentement face à une crise qui constitue une menace sérieuse pour maintenir la paix
sociale. A dit le directeur général de l’ADRAO>>. Que pensez- vous de cette affirmation ?
Ce sujet pose le problème de l’impact de la crise financière et alimentaire sur la préservation de la paix
sociale dans les différents pays. En effet, il faut craindre la faillite de l’économie qui entrainera la vie chère et le
chômage. De ces deux fléaux naitront les crises et les tensions sociales. En plus de cela il faut craindre
l’incapacité de l’état à assurer ses missions : salaires, sécurité, investissements. Cette situation fragilise le
pouvoir et instaure le désordre. << MIEUX VAUT QU’UNE INJUSTICE QU’UN DESORDRE>>
Au delà des aspects négatifs cette crise peut servir de leçon. Les pays pauvres peuvent prendre
conscience et revoir leur mode de vie et de consommation. Même au plan international des réflexions peuvent
être menées afin de trouver des solutions durables. Elle peut servir de conscientisation d’un monde de plus en
plus individualiste. <<la crise financière internationale peut être pour l’Afrique une opportunité à saisir au lieu
de sonner le glas de son effondrement>> Casimir Oger N’ba
Sujet :<< Le fardeau de la dette est le principal instrument qu’utilisent les nations occidentales pour maintenir
des pays pauvres entiers en esclave>> Partagez –vous cette opinion ?
Ce sujet pose le problème de l’influence de la dette c'est-à-dire les sommes contractées sous forme
de prêt remboursables sur les économies. Il considère la dette comme un outil de domination pour les pays
riches et une source d’asservissement et d’appauvrissement pour les pays pauvres. En claire, les pays riches
utilisent la dette pour exploiter économiquement les pays pauvres. Le payement de la dette avec des taux
d’intérêts, l’imposition des conditions de gestion ne font qu’accentuer la pauvreté et la dépendance. Les pays
pauvres sont à jamais liés à leurs patrons et n’ont aucune liberté en matière de gestions ou de décisions.
LIMITES
Les pays riches ont entrepris des actions visant à libérer les pays pauvres telles que l’annulation de la dette
ou son allègement, l’initiative PPTE qui permet aux pays pauvres d’accéder à des financements avec des taux
de remboursements réduits. En plus de cela, les pays pauvres ont aussi leur part de responsabilité car la liberté
économique se conquiert. Il leurs appartiennent de repenser leurs économies pour les rendre plus compétitives.
Une monnaie Africaine aurait forcément plus de valeur que les monnaies nationales.
SUJET :<<Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants>>. Antoine de
Saint Excipéry
Saint Excipéry pose ici le problème de la gestion des ressources naturelles n’ont pas seulement en
fonction des besoins des générations présentes, mais en tenant surtout compte de celle à venir. Il conçoit la terre
comme étant un bien des générations à venir que nous devons exploiter judicieusement afin de n’est pas
brimer les vrais propriétaires. Thème : changement climatique
Sujet :<<La morale au Burkina Faso a atteint un tel niveau de délitement qu’il parait difficile de se débarrasser
des vilaines habitudes>>. Partagez- vous ce point de vue ?
Le pays fait ressortir ici l’état de défruitement de la morale au B .F . A ses yeux, la déliquescence de
la morale a atteint un degré où les vilaines habitudes se sont encrées en nous à tel point qu’il est difficile de
s’en défaire. De façon concrète, la corruption, l’incivisme, le gain facile font désormais parti de notre quotidien
à tel point que notre prise de position s’avère difficile.
LIMITES
Il n’est pas impossible de se débarrasser de ces vilaines habitudes. Pour peu que l’Etat sévisse, c'est-à-dire
applique effectivement les textes à tous sans exception, les fautifs changeront de comportements. Dans
plusieurs pays la volonté politique a permis de redorer le blason. On peut citer l’opération épervier au
Cameroun et les campagnes de lutte contre la corruption au Ghana, au Mali…
SOLUTIONS
C’est une lutte de longue haleine
_Il faut d’abord identifier les raisons qui ont plongé le BURKINA dans cette situation. On pourrait citer la
faillite de l’éducation, la non application des textes ou l’impunité, la non séparation des pouvoirs, la pauvreté et
la mauvaise gestion des carrières.
_Renforçant l’éducation morale et civique, en appliquant effectivement les textes, en séparant effectivement les
pouvoirs pour permettre la justice d’accomplir ses missions, en améliorant les conditions de vie et en valorisant
nos coutumes porteuses de valeurs morales.
SUJET :<< A quoi sert d’être juste et honnête dans un monde où la vertu ne sert pas>>
Cette question soulève un débat, il s’agit de la nécessité ou pas de la pratiquer la vertu dans un monde
qui se moque de plus en plus de cette vertu. Deux points de vue se dégagent :
1- La vertu, l’honnêteté se réfèrent à la personnalité, à l’éducation reçue. On n’est vertueux pour soit même
d’abord c'est-à-dire être en adéquation avec ses propres principes. En pratiquant la vertu on ne doit pas
s’attendre à une récompense mais à une satisfaction personnelle c'est-à-dire ne rien avoir à ce se reprocher, être
un exemple pour le reste. Faire comme les autres ou agir parce que les autres agissent ainsi c’est être faible,
c’est se laisser guider sans discernement. << L’histoire rattrape toujours les hommes>> << la vérité finira par se
jaillir>>
2- Il est difficile de vivre pure dans une société corrompue car comme le dit l’assertion populaire<< dit moi qui tu
fréquente, je te dirai qui tu es, vouloir jouer au héro c’est exposer au rejet et à la méchanceté des autres>> Les
mauvaises habitues sont contagieuses. Elles finissent par vaincre le courage et l’honneur des résistants. A force
d’être brimer, d’accomplir honnêtement ses devoirs et de voir bafouer ses droits ont fini par emprunter les
mêmes chemins que les autres.
INTRODUCTION
Dans toutes les sociétés la force est la sève nourricière du droit car c’est sur elle qu’elle se fonde et
s’affirme. Malheureusement, les tenants du pouvoir l’exploitent parfois à leurs fins au joint qu’ils la déguisent
en droit. C’est cette situation chaotique que Hegel revient en affirmant que << celui qui a la force a le droit>>.
Pourquoi le droit serait l’apanage du plus fort ? Peut- on le prouver ? Peut –ont toujours faire entorse à la
justice ? Que dire finalement ? Pour commencer élucidons la pensée de l’auteur.
En tenant de tel propos, l’auteur dénonce l’instrumentalisation du droit par les tenants du pouvoir. Il
s’insurge contre le faite que les plus forts déguisent la force en droit et obligent les plus faibles à se soumettre.
Comment peut –ont justifié cela ?
Dans la vie chacun poursuit ses intérêts. Pour éviter les conflits, les lois sont édictées pour garantir la
paix sociale. Malheureusement les hommes ont du mal à souscrire volontairement à ses principes d’ou la
nécessité de faire accompagner la justice par la force. C’est donc la force qui permet à la loi de s’appliquer à
tous. Comme on le voit, la justice sans la force est inefficace. Et du coup celui qui a la force a le droit. Profitant
de cette situation les plus forts taillent les textes de lois en leur faveur et obligent les autres à considérer ses lois
comme la législation de la citée. L’auteur dénonce cette situation qui fait qu’en réalité le droit devient une
affaire d’intérêt. C’est pourquoi Blaise Pascal soutenait que :<< les lois sont les caprices du prince>> << la
justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique>>. Quelle insuffisance peut- ont
décelé dans la pensée de l’auteur ?
Il ne fait aucun doute que la force étant l’élément principal qui soutient le droit, celui qui la possède
peut influencer la justice. Mais il faut noter que le droit fini toujours à triompher de l’injustice comme l’avait
soutenu le président Américain Abraham Nicole : << on peut tromper certaines personnes tout le temps mais il
est impossible de tromper toujours tout le peuple>>. A force de brimer les autres on crée de la résistance et de
l’éveille des consciences. Cette prise de conscience peut amener celui qui a la force à perdre le droit et son
pouvoir. De nos jours les nations unies veillent à ce que les droits de l’homme soient respectés partout dans le
monde. Cette situation fait que plusieurs dictateurs sont traqués à travers le monde. Certains de ces dictateurs
comme Charles Taylor et Jean Pierre Bemba croupissent aujourd’hui dans les cellules du C.P.I
Pour notre part nous souscrivons à un Etat de droit, c'est-à-dire un Etat où le droit n’est pas un rapport de
force mais une somme de règles qui s’applique à tous forts comme faibles. Il ya donc nécessité de n’est pas
confondre force légitime et force brutale. Il faudra donc éviter l’instrumentalisation du droit au profit des
intérêts particuliers. La réflexion de Blaise Pascal reste d’actualité. Il reconnait que les lois sont justes mais sont
vulnérables. Pour qu’elles soient fortes, il faut la force. Pour éviter tout dérapage, il recommande que la force
ne s’exprime que dans la légalité. Dans un tel Etat chacun répondra devant la loi en fonction de ses actes. Une
démocratie réelle ferait certainement l’affaire.
CONCLUSION
En somme Hegel dévoile ici une triste réalité. La vulnérabilité du droit fait que celui qui a la force peut
le détourner aisément à son compte. Mais il faut noter aussi que le droit ne peut être indéfiniment bafoué et les
dictateurs finissent par répondre de leurs actes. Pour éviter l’instrumentalisation du droit, il faut militer pour
l’instauration d’un véritable Etat de droit où la loi s’applique à tous.
Sujet :<< sans travail la vie pourrit. Mais sous un travail sans âme, la vie étouffe et meurt>>. Qu’en pensez-
vous ?
INTRODUCTION
De nos jours la question de l’emploi est devenue préoccupante au point que le taux d’un critère
d’évaluation est même un élément de déstabilisation des pouvoir politiques. Si cela démontre la place
prépondérante du travail dans la vie des hommes il n’en demeure pas moins que tout travail n’est pas libérateur.
C’est ce paradoxe que tente de décrire cet auteur qui déclare que :<< sujet>> Pourquoi un tel paradoxe ? En
quoi l’absence du travail pourrit la vie ? Pourquoi en retour un travail sans âme l’étouffe et la vie meurt ? A
propos du travail a- t- on vraiment le choix ? Mais avant élucidons la pensée.
JUSTIFICATION
_Le travail libère c'est-à-dire qu’il nous permet de combattre l’oisiveté et de satisfaire nos besoins vitaux : se
nourrir, se loger, se vêtir, se divertir. Le travail nous permet de nous positionner dans la société. Le plus souvent
on nous pose cette question : que faites vous dans la vie ? Dire qu’on ne fait rien s’est exposer à toutes
critiques.
_L’oisiveté expose au vice. Nous devons le progrès scientifique, technique, social, culturel au travail de nos
devanciers.
_Un travail sans âme est un travail qui n’est pas décent. Soit il ne nous permet pas de gagner notre vie, soit il ne
nous permet pas de protéger notre santé ou notre dignité. Le travailleur a besoin d’une rémunération
conséquente et un cadre de travail saint. Dans son lieu de travail l’ambiance qui y règne doit lui permettre de
s’épanouir. Si ce n’est pas le cas le travailleur ne retrouve la joie que quand il cesse de travailler. Que dire de la
position de l’esclave qui travail pour son maître ?
En somme l’auteur relève ici l’importance du travail qui est la condition si ne qua none pour la survie de
l’homme. En même temps il développe les conséquences négatives de certains travaux peux honorables qui ne
font que meurtrir l’âme du travailleur. Exemple : les revendications syndicales.
RESERVES
Le travail pour l’homme est une question de vie ou de mort. Le plus souvent, il ne s’agit pas de se
demander si le travail libère mais de travailler. Dans un monde où l’individualisme est roi et où la solidarité
n’est pas la chose la mieux partagée, les hommes sont obligés parfois d vendre leurs âmes pour se nourrir. Que
dire de ces jeunes que l’on repêche sans vie dans les océans ?
QUE FAIRE ?
_Il faut adapter les systèmes éducatifs aux besoins des populations pour éviter le chômage des jeunes ;
_Il faut améliorer les conditions de travail dans les services, usines…
_Opérer des choix de travail en tenant compte des risques qu’on en court.
SUJET :<< L’éducation et la formation offrent la meilleure chance d’échapper à la pauvreté>>. Que pensez-
vous d’une telle affirmation, rapport PUNUD 1998
JUSTIFICATION
_Ouvre au monde
LIMITE
_L’éducation et la formation ne sont pas en adéquation avec les besoins de la population : des étudiants formée
et sans emplois sont sujets de revendication ce qui déstabilise le pays et freine le développement
_Elles sont parfois calquées sur le modèle Européen et oublient parfois les activités locales : peu de formation
en agriculture, élevage, jardinage alors que se sont ces activités qui sont accessibles.
SOLUTIONS
_Il faut une reconversion des mentalités : réorganiser la formation (pôle de développement), développer
l’enseignement technique, faire la relation emploi en tenant compte des besoins des entreprises.
SUJET :<<L’intégration régionale est présentée comme un passage obligé pour le développement des pays
Africains. De quels atouts particuliers les Etats membres de l’UEMOA disposent – ils pour relever ce défi
majeur ?
INTRODUCTION
Le micro nationalisme face à l’évolution économique et politique du moment semble n’est plus
répondre aux attentes des différents peuples. Les Etats- Unies d’Amérique en passant par l’union Européenne et
la ligue Arabe, les grands regroupements foisonnent partout. Selon les spécialistes du développement il
constitue la condition incontournable pour accéder au développement. Continent le plus pauvre du monde,
l’Afrique ne peut être en marche de cette révolution. Mais quels atouts disposent les pays membres de
l’UEMOA pour réussir l’intégration ? Pour commencer élucidons les concepts d’intégration et UEMOA.
Intégration : disparition des frontières, des barrières douanières, même marché, monnaie unique, union
cultuelle, politique économique, même langue
LES ATOUTS
_Pays historiquement lié sur le plan économique(le commerce se faisait déjà entre ces pays à dos d’âne)
_La langue (tous ces pays partagent le français comme langue. Le dioula occupe une place importante
_La diversité au niveau des produits agricoles : les pays côtiers ont besoin de viande, d’œuf, de légumes et de
céréales qui peuvent être livrés par les pays sans littoraux. En retour les pays sahéliens ont besoin de produits
manufacturés que les pays côtiers disposent du faite de la faiblesse des coûts de production
SOLUTIONS
_la route du développement passe par le développement de la route (prolonger les voies ferrées pour réduire les
coûts.
Sujet :<< De nos jours, les intellectuels Africains expliquent le sous développement par le manque de
ressources financières. Il suffit à les écouter d’injecter des capitaux dans ces pays pour amorcer leur
développement>>. Etes- vous de cet avis ?
JUSTIFICATION
_Désavantage naturel : manque de pluies, les changements climatiques, la pauvreté des sols.
_Les Etats n’ont pas assez d’argent, budget de fonctionnement ce qui fait qu’on ne peut pas réaliser de grandes
ouvrages : barrages, écoles, hôpitaux
RESRVES
_IL n’ya pas partout qu’il manque d’argent : R.D.C mais la guerre
_le micro- nationalisme de l’Afrique : chaque pays a sa monnaie, pas de libre circulation des personnes et des
biens
SOLUTIONS
_L’indépendance économique
EXPLICATION : ce que nous avons aujourd’hui est l’œuvre de ceux qui sont morts : avion, bateau, les
vaccins…
SUJET :<<Lorsque l’on utilise le mot jeunesse, il est trop souvent accompagné de termes porteurs de
négativité. Pourtant ce mot révèle en lui un potentiel de positivité sans limite>>. Expliquez et commentez
INTRODUCTION
Les statistiques en matière de démographie laissent voir dans la plus part des pays une supériorité
numérique des jeunes par rapport aux personnes âgées. Mais aux yeux de la société cette jeunesse ne présente
pas toujours une bonne image. L’auteur dont nous examinons la pensée s’insurge contre cette attitude et invite
les uns et les autres à accorder une place importante à la jeunesse. Il le dit d’ailleurs plus clairement en ces
termes :<<sujet>> Pourquoi accorder du crédit à la jeunesse ? Qu’est – ce qui l’expose aux préjugés ? N’a-t-elle
pas un potentiel qui conditionne le développement dans tous ces aspects ? Comment faire alors pour qu’elle
accomplisse au mieux sa mission ? Pour commencer explicitons la pensée.
La jeunesse est une période de la vie qui va de l’adolescence à l’âge adulte. Dans le contexte du sujet
c’est la franche la plus jeune de la population. Généralement on situe la jeunesse entre 18 et 40 ans. Qu’est – ce
que l’auteur a voulu donc dire ?
L’auteur par ce propos a voulu dire que la franche la plus jeune de la population fait l’objet de
critique négative mais qu’en réalité la jeunesse, contrairement de ce qui est dit constitue l’avenir de tout pays.
Il remet en cause le fait qu’on colle une mauvaise image à la jeunesse et attire l’attention des uns et des
autres sur la nécessité d’accorder une place prépondérante à la jeunesse.
Il met en exergue les atouts dont dispose la jeunesse en matière de contribution au développement qu’il soit
économique, social, politique ou culturel. Pourquoi est – elle alors critiquée négativement ?
La jeunesse de nos jours présente parfois des facettes qui obligent la société à être méfiante à son égard. La
jeunesse rime parfois avec passion et dépravation des mœurs. En plus de cela, à la faveur de l’éducation et du
développement des T.I.C elle est devenue plus revendicative et a tendance à copier le rythme de l’extérieur. Les
vielles générations se voient alors trahies par une jeunesse de plus en plus désobéissante. L’université est par
exemple considérée comme un centre à haut risque pour les hommes politiques. En somme que l’on se situe au
niveau des modes vestimentaires ou alimentaires, il ya divergence notoire de point de vue entre les jeunes et les
personnes âgées. Dans un tel contexte on ne peut coller qu’une image négative à la jeunesse. Qu’est – qui
pousse alors l’auteur à croire toujours en cette jeunesse ?
Sur le plan économique la jeunesse représente la force de travail. Elle permet d’accroitre la production et
ainsi de combler des besoins alimentaires de la population. Dans l’économie moderne elle constitue une main
d’œuvre qualifiée pour les sociétés et autres unités de production. C’est aussi un groupe de consommation qui
justement à cause de sa jeunesse n’hésite pas à investir pour ses besoins d’épanouissements. Dans un contexte
de mondialisation beaucoup de jeunes qui migrent vers l’étranger et contribuent au développement de leurs
localités par le transfert de devise. La contribution de la jeunesse n’est pas seulement économique mais social.
La jeunesse est le fer de lance de la société. C’est elle qui est chargée de sauvegarder les valeurs reçues
des parents afin de les transmettre à leurs enfants. Elle permet donc le renouvellement de la société et assure sa
sécurité. Les pays d’Europe qui ont longtemps milité de la limitation des naissances en payent aujourd’hui les
frais. A ce propos KY Zerbo disait :<< toute société qui refuge de doter sa jeunesse d’un maximum de
promotion sociale est une société suicidaire…>>
Sur le plan politique, la jeunesse constitue la relève. Elle sera chargée plus tard de la gestion des affaires
publiques. Dans un contexte de démocratie où le renouvellement de la classe politique se fait par des élections,
la jeunesse à son mot à dire surtout qu’elle représente la majorité. Le président, Américain ne dirait pas le
contraire, lui qui à été surtout soutenu par les réseaux internet.
Au plan culturel enfin, elle est la seule entité sur laquelle la société peut compter pour la sauvegarde de la
culture. Le langage et les modes de vie se transmettent de générations en générations. De nos jours elle a
contribué à exporter la culture africaine au delà du continent. Quelles stratégies faut-il adopter pour que la
jeunesse soit efficace ?
CONCLUSION
En définitive, nous reconnaissons avec l’auteur que la jeunesse d’aujourd’hui du faite de son
comportement parfois contradictoire avec les valeurs sociales est mise à rude épreuve par la société. Cependant
comme l’a soutenu l’auteur, la jeunesse garde toute son importance car elle est le levier du développement et
même de la survie de toute société. Pour que sa contribution soit efficace, il faut mettre l’accent sur l’éducation
morale et civique tout en orientant les contenus de la formation vers les besoins actuels. Elle a aussi besoin de
repère d’où l’obligation pour la vielle génération d’être un exemple.
Sujet :<< le pouvoir doit être conçu comme un moyen d’être au service de la collectivité et non celui de
s’attribuer des privilèges>> Partagez –vous cette opinion ?
INTRODUCTION
Partout dans le monde la conquête du pouvoir fait l’objet de bataille rangée. Pour la majorité des
protagonistes l’accès au pouvoir ouvre la porte à l’enrichissement. Cependant, pour d’autres observations plus
avertit ces l’intérêt général qu’il faut plutôt préserver. C’est ce que semble soutenir le penseur qui a déclaré
que :<<sujet>> Pourquoi les tenants du pouvoir doivent-ils prioriser l’intérêt général ? A quoi tient la justesse
d’un tel propos ? Est –il possible de servir sans se servir ? Autrement dit les tenants du pouvoir n’ont –ils pas
droit à quelques privilèges ? Pour commencer cherchons à mieux appréhender le propos.
JUSTIFICATION
_Celui qui détient un pouvoir légal est généralement élu sur la base d’un projet de société qu’il a soumis aux
électeurs.
_Le pouvoir appartient au peuple et la politique est surtout l’art de gérer efficacement la citée. S’attribuer des
privilèges au détriment du peuple c’est opter pour le côté négatif de la politique qui est l’art de mentir.
_S’attribuer des privilèges c’est donner un mauvais exemple, c’est promouvoir la fraude et la corruption toue
chose qui conduit à la paupérisation du peuple et aux révoltes : la Tunisie, c’est pourquoi on dit que l’élection
est un moyen de demander des comptes aux élites dirigeantes.
RESERVES
_Il serait très difficile de faire en sorte que les tenants du pouvoir soient au même niveau que le peuple.
_Même sur le plan légal, il ya des privilèges qui sont destinés aux tenants du pouvoir même si cela peut n’est
pas rencontrer l’assentiment du peuple. On se rappelle encore de la somme des trois millions que les députés se
sont partagés pour fêter noël. La caisse noire. Thème : rapport entre population et développement
Sujet :<< si la planification familiale permet d’avoir des enfants à des moments voulu et selon la condition de
l’individu, en Afrique elle est une négation au développement>>
Justification
_Pour qu’il ait développement, il faut des gens pour produire et des gens pour consommer.
_Contrairement aux autres continents, l’économie de l’Afrique est basée sur l’agriculture et l’élevage. Or ces
activités ne peuvent bien mener sans la jeunesse.
RESERVES
_Plus il ya des bouches à nourrir plus l’Etat est incapable de promouvoir le développement : pression sur les
terres, sur l’énergie (l’eau courante), besoin de désenclavement or l’Afrique n’a pas suffisamment de capitaux.
_Pour bien produire et consommer, il faut être en bonne santé et bien éduquer. Or il est difficile de rendre
l’éducation et la santé accessibles à une population trop large.
_En Afrique de nos jours, il ya un problème réel de surface cultivable (conflits entre agriculteurs et éleveurs en
témoignent)
_Le taux de scolarisation est toujours faible et l’accès à la santé reste un défi à relever. Dans un tel contexte, la
planification est presque incontournable. Beaucoup pense toujours que les enfants des billets de loterie. Il faut
donc sensibiliser ces populations afin que les gens fassent des enfants en fonction de leurs capacités à les
entretenir. Toutefois le sous développement de l’Afrique n’est pas seulement une question de population car le
nombre d’habitant au kilomètre carré est très faible. Les obstacles au développement sont liés aussi à la mal
gouvernance, au changement climatique et au commerce inéquitable.
Sujet :<< La richesse rend tout supportable, tandis qu’il n’ya pas de bonheur qui ne succombe qui ne pas à la
misère>>. Expliquez et discuter cette pensée d’Honoré de Balzac.
1-La richesse permet de supporter les problèmes : économique, politique, social et culturel
RESERVES
2-Il faut accepter les choses comme elles arrivent et non pas vouloir que les choses arrivent comme vous voulez
Sujet<< Selon les stoïciens, si le maître vous a fait lézard gris, reste dans ta crevasse, bois ton rayon de soleil,
supporte et abstient toi, et tu seras un homme heureux>>
Sujet :<< au cours d’un débat, un homme politique a déclaré<< les citées gigantesques ne répondent ni aux
souhaits, ni aux besoins, ni au bonheur des hommes>>. D’autres répondent que<< cette urbanisation accélérée
est souhaitable et bénéfique>>. Expliquez et discutez ces jugements.
INTRODUCTION
En Afrique, à la faveur de la croissance démographique, les villes se sont agrandies en un temps record.
Dans certains pays la population urbaine est en passe de rivaliser avec celle des campagnes. Cependant cette
urbanisation galopante divise les politiciens. Tandis que certains déclarent que <<les citées gigantesques ne
répondent ….des hommes>>. D’autre soutiennent le contraire en affirmant que :<<cette urbanisation … et
bénéfique>> En quoi l’urbanisation galopante peu représenter une menace pour les hommes ? Dans quelle
mesure peut- on admettre qu’elle est souhaitable et bénéfique ? Quelle part de vérité détient chacun de ces
jugements ? Peut- on les concilier ? Mais avant explicitons les propos.
L’urbanisation est le développement des vielles surtout en termes de superficie. C’est le faite que de
plus en plus les populations de la campagne abandonnent les villages et s’installent dans les vielles, c’est
pourquoi on parle de bidonvilles. A propos de cette urbanisation certains hommes politiques trouvent qu’elle
engendre des problèmes de gestion et de maintien de niveau de vie des hommes. Ils pensent certainement aux
conséquences négatives. Par contre les seconds, voient en cette urbanisation des possibilités de développement
et d’amélioration des conditions de vie des populations. Qu’est – ce justifie chacune de ses prises de positions ?
POINT DE VUE
Thèse
_La démocratie a des principes qui s’ils ne sont pas respectés éloignent toute gestion d’un caractère
démocratique (organisation des élections pour élire les dirigeants, le multipartisme, la liberté d’expression,
l’existence d’une constitution, séparation effective des pouvoirs).
_A force de s’accommoder aux différentes cultures la démocratie peut perdre de son essence (dessein)
RESRVES
_Chaque nation a ses spécificités et il faut d’une manière ou d’une autre adapter la démocratie aux réalités de
chaque nation (réalité économique, sociale, culturelle et politique). Dans certains pays pour éviter les guerres
civiles on a convenu d’alterner les mandats entre entités géographiques ou ethniques (partage du pouvoir entre
chrétiens du sud et musulmans du nord au Nigéria, partage du pouvoir entre Hotus et Tutsi au Burundi)
_Si la démocratie peine à s’enraciner en Afrique c’est parce qu’on ne tient pas compte des aspects sociaux
culturels.
_La démocratie est un idéal. C’est pourquoi RAUSSEAU disait que<< s’il y’avait un peuple de dieu, il sera
forcément démocrate>>
Sujet :<< Les révoltes populaires peuvent être une alternative à l’élection ?
INTRODUCTION
Dans les années 1990 un nouveau vent de la démocratie a soufflé sur le continent Africain et susciter
de réel espoir. Cependant après quelques années de vie démocratique l’espoir suscité semble être remis en
cause par la mal gouvernance. Les révoltes populaires ne se font plus attendre et l’actualité récente en dit long.
Mais l’on se demande si elles peuvent désormais remplacer les élections ? Qu’est – qui pousse à croire que les
révoltes populaires peuvent être une alternative à l’élection ? Ne faut –il pas craindre une remise en cause de la
démocratie ? Comment pourrait – on alors les éviter ?
Les révoltes populaires sont des soulèvements organisés par le peuple en vue d’obtenir une
satisfaction de la par des tenants du pouvoir. Les revendications peuvent être d’ordre social, politique ou
économique. L’auteur se demande si ces revendications d’ordre politique qui exigent le plus souvent un
changement de régime peuvent servir désormais de moyen pour le renouvellement des classes politiques. Quels
aspects positifs peut – on coller à ces révoltes populaires ?
La démocratie suppose l’alternance. C’est pourquoi dans les constitutions des différents pays le mandat
présidentiel est limité. Cette limitation permet au peuple de renouveler sa confiance ou de rompre son contrat
avec la classe politique. C’est pourquoi on dit que l’élection est un moyen de demander des comptes aux élites
dirigeantes. On remarque cependant dans certains pays que les élections ne peuvent pas assurer cette alternance.
En plus de la non limitation des mandats, certains dirigeants taillent les textes régissant les élections à leur
faveur au point qu’ils soient rassurer de l’emporter toujours. Un président Africain disait qu’il fallait être bête
pour organiser les élections et les perdre. Dans un tel contexte les révoltes populaires peuvent être une
alternative à l’élection.
La démocratie suppose aussi la bonne gouvernance. Dans certains pays la longévité des régimes a fini
par créer deux catégories de citoyens : ceux qui sont excessivement riche et ceux qui sont extrêmement pauvre.
Malheureusement cette dernière catégorie regroupe le plus grand nombre de citoyens qui le plus souvent
oubliés n’ont plus le choix que de confier leur sort ou leur destin à la rue. Quand les dirigeants deviennent
insensibles aux préoccupations du peuple et usent de tous les moyens pour conserver le pouvoir, les révoltes
populaires peuvent être une alternative à l’élection. Le cas de la Tunisie, de l’Egypte et du monde Arabe en
général, dans ces pays où la longévité du pouvoir et l’enrichissement illicite deviennent une règle sont assez
illustratifs. Ne faut –il pas craindre un désordre à travers les révoltes populaires ?
Si les révoltes populaires peuvent contribuer à soulager la misère de la population, il faut noter aussi
qu’elles sont capables du pire. Les élections sont régies par des textes de lois qui déterminent dans lesquelles
elles doivent être organisées dans l’intérêt de tous. A défaut de faire l’unanimité, elles garantissent la paix et la
stabilité. Renoncer aux élections et prendre comme alternative les révoltes populaires c’est remettre en cause les
principes du jeu démocratique. Il n’est pas certains qu’une révolte populaire soit l’expression de la majorité. Par
exemple en Egypte sur une population de 8O millions d’habitants, il n’est pas évident que les insurgés
atteignent 3O%. En plus de cela, il faut noter que les révoltes sont spontanées et sans leader. Il s’en suit qu’une
fois les changements opérés, la gestion politique du pays devient difficile. Au risque d’écroulement de
l’économie s’ajoute les cortèges de morts et les destructions de biens publics. En somme, les révoltes populaires
peuvent plonger un pays dans une instabilité et ceux pendant de longues années. Elles ne sauraient donc à tout
prix être considérées comme une alternative crédible à l’élection. Que faire alors ?
Une révolte populaire à toujours été la résultante d’une insatisfaction. Comme on le dit les uns mangent,
les autres regardent ainsi naissent les révolutions. Tant que l’injustice, la corruption et l’enrichissement illicite
feront la loi dans un milieu, il faut s’attendre à des révoltes populaires. Ce qui se passe dans le monde doit
servir de leçon. Même la toute puissante Chine populaire a entrepris des négociations avec son peuple en vue
d’améliorer ses conditions de vie. Désormais tout dirigeant doit avoir à l’esprit que le pouvoir appartient au
peuple et qu’on doit le servir au lieu de se servir. Il faut cependant noter que le peuple a aussi sa partition à
jouer. Les révoltes populaires ne doit pas être un phénomène de mode. Dans la mesure du possible, il faut se
conformer à la règle. C’est seulement en cas d’extrême nécessité qu’il faut faire recours aux soulèvements
populaires car <<la fin ne justifie pas toujours les moyens>>
CONCLUSION
En définitive nous pouvons dire qu’on regard des disfonctionnements dans les différents pays et
l’incapacité par la voix démocratique de rétablir l’ordre, les révoltes populaires peuvent être une alternative à
l’élection. Cependant, il serait trop risqué de vouloir proscrire les élections en vue de les remplacer par les
révoltes populaires. Etant capable du meilleur comme du pire, il vaut mieux en faire un usage modéré. Il est
préférable de travailler à prévenir le mal que de chercher à en guérir. Les élites sont donc interpellées et
doivent désormais faire preuve de transparence dans leur gestion.
Sujet :<<La liberté n’acquit le jour où la première obligation légale fut voté>>. Qu’en pensez – vous ?
INTRODUCTION
La liberté pour l’homme est une quête permanente. Elle constitue l’essentiel des principales luttes menées
çà et là à travers le monde. Cependant, lorsque l’on évoque le mot liberté les appréhensions sont nombreuses.
Doit –elle être la capacité pour tout un chacun de ce conduire comme il veut ou au contraire faut- il la lier à
l’obéissance aux règles ? L’auteur dont nous examinons la pensée tranche sur cette question en ces
termes<<sujet>> Pourquoi établit –il un lien entre liberté et obligation légale ? L’obéissance à la loi ne peut –
elle pas être source d’esclavage ? Finalement qu’est que la liberté ?
EXPLICATION
La liberté se définit négativement comme le fait de pouvoir agir selon son propre chef sans influence
aucune. Comme on le voit cette forme de liberté ne peut convenir à une société bien organisée. Elle se définit
positivement comme étant le résultat d’un sacrifice. Celui de souscrire volontairement à la règle. Dans une
société, la liberté s’acquière après avoir accompli un devoir.
JUSTIFICATION
_Les hommes ont des intérêts divergents et ne peuvent vivre ensemble sans conflits s’il ne ya pas de règles. La
liberté de l’homme ne saurait pas être celui du sauvage. Faire ce que l’on veut c’est être esclave de ses passions.
_La liberté au sens propre s’acquière. En souscrivant à la règle on devient plus libre car il suffit de s’acquitter
son devoir et on n’est légalement protégé.
RESERVES
_L’obéissance aux lois rend esclave. C’est pourquoi un penseur a déclaré que<< En principe le citoyen doit
obéissance aux lois et qu’à la loi s’égard à sa propre conscience>>.
SUJET :<<Selon Barak Oba ma, l’Afrique a besoin d’institutions fortes et non des hommes forts>>
INTRODUCTION
L’histoire du continent Africain révèle plusieurs coups d’Etats ou les meneurs sont souvent considérés
comme les nouveaux hommes forts. On a tendance à juger les dirigeants par leur capacité à museler leur peuple.
Cependant de nos jours, les idées convergent vers la solidité des organes de régulation de la vie publique. C’est
dans un tel contexte que le président Américain Barak Obama interpelle les Africains en ces termes :<<sujet>>
pourquoi affirme t- on que l’Afrique a plus besoin d’institutions fortes que d’hommes forts ? A une période
cruciale où les monarques Africains font face à plusieurs contestations, comment prouvons- nous la justesse de
ces propos ? Compte tenu du niveau de développement social, politique du continent n’a t- on pas aussi besoin
d’hommes forts ? Que doivent faire finalement l’Afrique pour être pour être au rendez – vous du
développement ? Pour commencer explicitons sa pensée.
JUSTIFICATION
_La démocratie en Afrique est en panne. Plusieurs dirigeants se maintiennent au pouvoir en faisant usage de la
répression.
_ Les élections sont mal organisées, les constitutions se révisent perpétuellement et les textes taillés sur mesure.
Le président Bill Clinton avait soutenu qu’il était encore étudient quand Eyadema était déjà président du Togo.
Par la suite il s’est présenté aux élections, a terminé deux mandats de 4ans pendant que Eyadema demeure
toujours président. Ceux dont l’Afrique en ont besoin se sont des institutions démocratiques, impartiales qui
disent le droit, permettent l’avènement de l’alternance.
RESRVES
Il existe un débat autour de l’universalité de la démocratie. Tous les continents ne se ressemblent pas.
Rousseau :<< bien éduquer les individus sont des citoyens, mal éduqué, ils sont des sujets>>
Dans des pays où la population est en majorité ignorante et où les clivages ethniques persistent on a souvent
besoin d’un régime fort pour assoir la paix. Les Etats Africains sont loin d’être des nations. Ils sont constitués
d’une mosaïque d’ethnies qui le plus souvent n’ont aucun lien. Le maintien de la stabilité passe nécessairement
par l’instauration d’un régime fort capable de faire taire les divergences. Entre la Côte D’ivoire de l’homme fort
Houphouet Boigny et la Côte D’ivoire, des institutions fortes pilotées par l’ONU, le choix des Ivoiriens
pourraient pensés pour celle de l’homme fort.
<< Je suis le compagnon légal de tous les jours et nul ne peut me distraire. Qui suisse –je >>?
<< Emanciper la femme c’est excellent, mais il faudra avant tout lui enseigner l’usage de la liberté>>
INTRODUCTION
Depuis la conférence de bejune qui s’est tenue en 1995, la question de l’émancipation de la femme a
connu un regain d’intérêt et ce dans tous les pays en général, particulièrement en Afrique où les indicateurs ne
sont pas reluisants. Notre pays le Burkina Faso a même consacré un ministère à la promotion de la femme.
Cependant contre tout attente et nonobstant l’unanimité internationale autour de la question, Emile Jolas
déclare :<<sujet>> Pourquoi envoyer la femme à l’école de la liberté ? N’ya t-il pas des raisons objectives à
tenir de tel propos au moment ou l’adhésion est totale autour de la question ? Adhérer à ces propos sans réserve
ne va-t-il pas contribuer à affaiblir une lutte déjà âpre ? Comment émanciper la femme sans remettre en cause
les fondements de notre société ? Pour commencer cherchons à mieux comprendre la déclaration d’Emile Jolas.
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