CPGE TETOUANE Classe MP

DS n° 2 en sciences physique (durée 4h)

Exercice 1:

I- Champs dans une sphère chargée creuse (durée conseillée 45mn)

On considère une sphère creuse de center C de rayon compris

entre 𝑅 et 𝑅 + 𝑒 chargée uniformément avec une densité
volumique (𝑀) tel que :

(𝑀) = 𝜌𝑜 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒

{
(𝑀) = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑟 < 𝑅 et 𝑟 > 𝑅 + 𝑒

1. Par considération de symétries justifier la forme

𝐸⃗ (𝑀) = 𝑬(𝒓) 𝒖
⃗ 𝒓En tout M point de l’espace repérer par ces
coordonnées sphériques (𝑟, 𝜃, 𝜑).
𝟏 𝒅
⃗ 𝒓 ) = 𝟐 (𝒓𝟐 𝒂).
En coordonnées sphériques : 𝒅𝒊𝒗(𝒂(𝒓)𝒖 𝒓 𝒅𝒓

2. En utilisant l’équation locale de MAXWELL-GAUSS, déterminer le champ

électrostatique⃗⃗⃗𝐸 (𝑀) en tout point M de l’espace.

3. On suppose que 𝑒 ≪ 𝑅, la sphère est modélisée par une sphère de rayon 𝑅 chargée en
surface avec une densité 𝜎𝑜 .

3.1. Exprimer 𝜎𝑜 enfonction de 𝜌𝑜 et 𝑒.

3.2. Quelle la valeur du champ électrostatique 𝐸⃗ (𝑀) pour 𝑟 < 𝑅?

𝑒
3.3. Par un développement limité en 𝑅 à l’ordre 1, montrer pour 𝑟 > 𝑅 que :

𝜎𝑜 𝑅 2
𝐸⃗ (𝑀) = ⃗
𝒖
𝜀𝑜 𝑟 2 𝒓

On rappel que : (1 + 𝑥)𝛼 ≈ 1 + 𝛼𝑥 à l’ordre 1 en 𝑥 ≪ 1.

3.4. En utilisant le théorème de GAUSS, retrouver le champ électrostatique⃗⃗⃗𝐸 (𝑀) dans

les question 2.2 et 2.3.

II-Champ magnétique de la sphère chargée en surface en rotation (Bonus)

La sphère, de densité surfacique de charge 𝜎𝑜 , tourne autour d’un diamètre, porté par z’z,
à la vitesse angulaire constante 𝜔. Le point P se projette en H sur l’axe de rotation
(voir figure ).

M .Nouali Page 1
On considère une bande circulaire de rayon HP comprise entre 𝜃 et 𝜃+𝑑𝜃 d’axe Cz et
d’épaisseur 𝑅𝑑𝜃 , assimillée à une spire élémentaire parcourue par un courant dI vue en
⃗ (𝐶).
C sous l’angle 𝜃, celle-ci crée en C un champ magnétique 𝑑𝐵

Cette sphère de charges fixes par rapport au repère lié à la sphère est modélisée dans le
repère 𝑅𝑙𝑎𝑏 du laboratoire par une sphère parcourue par un courant surfacique de densité
surfacique de courant 𝑗𝑠 (𝑃) au point P.
𝑃
1. Justifier que 𝑗𝑠 (𝑃) = 𝜎𝑜 𝑣
⃗ (𝑃/𝑅𝑙𝑎𝑏 ). On rappel que 𝑣 (𝑅 ) = 𝜔𝑒𝑧  ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 .Justifier cette
𝑙𝑎𝑏
relation.

2. Endéduireque :

𝑗𝑠 (𝑃) = 𝜎𝑜 𝑅𝜔𝑠𝑖𝑛𝜃𝑒𝜑

Avec 𝑒𝜑 le3é𝑚𝑒 vecteur unitaire de la bases sphérique au point P.

3. Montrer que 𝑑𝐼 = 𝑗𝑜 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑑𝜃par deux méthodes

3. 1. En utilisant la relation entre d𝐼 et 𝑑𝑄(charge de spire élémentaire d’épaisseur 𝑅𝑑𝜃)

3.2. En utilisant la relation entre 𝑑𝐼𝑒𝑡𝑗𝑠 .
Exprimer𝑗𝑜 en fonction de 𝜎𝑜 𝑅𝜔

4.Exprimer le champ magnétique élémentaire 𝑑𝐵 ⃗ (𝐶) et en déduire le champ 𝐵

⃗ (𝐶)créé
par cette distribution de courant due à toutes ces spires élémentaires coaxiales. On
exprimera 𝑑𝐵 ⃗ (𝐶) et 𝐵
⃗ (𝐶) en fonction de 𝑗𝑜 .
𝜋 4
On donne : ∫0 𝑠𝑖𝑛3 (𝜃)𝑑𝜃 = 3

Rappel : une spire circulaire de rayon a, parcourue par un courant d’intensité I, crée en
un point M de l’axe Oz de cette spire, un champ magnétique 𝐵 ⃗ (𝑀) de la forme :

M .Nouali Page 2
 𝜇𝑜 𝐼
⃗ (𝑀) =
𝐵 𝑠𝑖𝑛3 (𝛼)𝑒𝑧
2𝑅
𝛼 le demi-angle au sommet du cône de sommet M d’axe Oz s’appuyant sur la spire.

Exercice 2 : Champ magnétostatique crée par un courant hélicoïdal (durée conseillée 50mn)

On considère un cylindre (considéré comme infini) creux, de rayon

𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒 𝑅 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒 𝑅 + 𝑒 et parcouru par un courant volumique hélicoïdal
de densité :

𝑗 = 𝑗𝑜 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑒𝜃 + 𝑗𝑜 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑒𝑧

Avec 𝑗𝑜 𝑒𝑡 𝛼 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑒𝑠.

Ce courant circule dans le volume définit par −∞ < 𝑧 < +∞ 𝑒𝑡 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒

On montre que ce cylindre parcouru par un courant hélicoïdal est la superposition de

deux cylindre infinis parcourues respectivement par un courant orthoradial de densité
𝑗𝜃 = 𝑗𝑜 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑒𝜃 et un courant axial 𝑗𝑧 = 𝑗𝑜 𝑐𝑜𝛼𝑒𝑧 . Le champ magnétique crée
respectivement par les deux cylindres est de la forme :

⃗ 1 (𝑀) = 𝐵1 (𝑟)𝑒𝑧 𝑒𝑡 𝐵
𝐵 ⃗ 2 (𝑀) = 𝐵2 (𝑟)𝑒𝜃

1. Rappeler l’équation locale de Maxwell-Ampère. Que représente sa forme intégrale ?

On donne la formule de Stocks :∮(𝐶) 𝑎. ⃗⃗⃗

𝑑𝑙 = ∬𝑆(𝐶) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑟𝑜𝑡𝑎 . 𝑛⃗𝑑𝑆

⃗ 1 (𝑀).
2. Détermination de 𝐵

M .Nouali Page 3
 ⃗ 1 (𝑀).
2.1. Justifier la forme𝐵

2.2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par le champ magnétostatique en un point

M de l’espace.

2.3. Intégrer l’équation différentielle précédente sans exprimer les constantes

d’intégrations en distinguant les zones :
𝑟 < 𝑅 , 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒 et 𝑟 > 𝑅 + 𝑒

⃗ 1 (𝑀) dans les zones

2.4. On prend 𝐵1 (𝑟 → ∞) = 0, déterminer l’expression de 𝐵

𝑟 < 𝑅 , 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒 et 𝑟 > 𝑅 + 𝑒

⃗ 2 (𝑀).
3. Détermination 𝐵

⃗ 2 (𝑀).
3.1. Justifier la formede𝐵

3.2. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par le champ magnétostatique en un point

M de l’espace.

3.3. Intégrer l’équation différentielle précédente sans exprimer les constantes

d’intégrations suivant les zones
𝑟 < 𝑅 , 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒 et 𝑟 > 𝑒

⃗ 2 (𝑀) dans les zones

3.4. Justifier que 𝐵2 (𝑟 = 0) = 0. Déterminer l’expression de 𝐵

𝑟 < 𝑅 , 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒 et 𝑟 > 𝑅 + 𝑒

⃗ (𝑀 crée par le cylindre à courant hélicoïdal dans les

4. En déduire le champ magnétostatique 𝐵
zones
𝑟 < 𝑅 , 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 + 𝑒 et 𝑟 > 𝑅 + 𝑒

5. On prend danslasuite 𝑒 = 0 et 𝛼 = 0 le cylindre est modéliséepar un courant surfacique de

densité ⃗𝑗𝑠 = 𝑗𝑠 𝑒𝑧 .

5.1. Exprimer 𝑗𝑠 en fonction de 𝑗𝑜 et 𝑒.

5.2. Déduire de ce quiprécède le champ magnétostatique dans les zones 𝑟 < 𝑅 et 𝑟 > 𝑅

5.3.En utilisant théorème d’Ampère, déterminer , retrouver l’expression du champ

magnétostatique dans les zones 𝑟 < 𝑅 et 𝑟 > 𝑅

Exercioce3: Diode à vide cylindrique (durée conseillée 40mn)

Cette diode est constituée de deux armatures métalliques cylindriques d’axe (Oz) et de hauteur
h. L’armature intérieure est de rayon R1<< R2: rayon de l’armature extérieure. Les électrons

M .Nouali Page 4
sont émis de l’armature intérieure (masse m et charge −e) avec une vitesse initiale négligeable
(émission thermoélectronique). Voir la figure ci-dessus. On s’intéresse au régime stationnaire
(indépendant du temps). Le mouvement des électrons vers l’armature extérieure crée une charge
d’espace de densité volumique 𝜌(𝑟)à l’intérieur de la diode et un vecteur densité de courant
volumique 𝑗(𝑟) = −𝑗(𝑟)𝑒𝑟 . 𝑟 étant la distance entre le point de calcul M

et l’axe (Oz). Les effets de bords sont négligeables (modèle de deux cylindres infinis).

1-Déterminer l’expression de flux de 𝑗(𝑟) à travers la surface latérale de hauteur ℎ et de rayon

𝑟. Quelle grandeur représente ce flux. En déduire j(r) en fonction de l’intensité I.

2- Par application du théorème de l’énergie cinétique à l’électron entre l’armature interne et la

surface latérale d’équation r, exprimer la vitesse v(r) de l’électron à la distance 𝑟 en fonction du
potentiel électrostatique V (r).On rappelle la relation 𝑑𝑉 = −𝐸⃗ . 𝑑𝑟

3-Montrer que la densité volumique de charge 𝜌(𝑟) à la distance est donnée par :

𝐼 𝑚
𝜌(𝑟) = − √
2𝜋ℎ𝑟 2𝑒𝑉(𝑟)

4-Montrer l’équation de Poisson du potentiel électrostatique.En déduire l’équation

différentielle vérifiée par V (r) à l’intérieur de la diode.

On donne le Laplacien pour un champ scalaire 𝑓(𝑟) :

1𝑑 𝑑𝑓(𝑟)
∆𝑓(𝑟) = (𝑟 )
𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑟

5-La solutionde l’équation différentielle de V (r) est de type 𝑉(𝑟) = 𝐴𝑟 𝛼 . Déterminer A et 𝛼.

6-Montrer que l’intensité I est reliée à la différence de potentielle à la borne de la diode

U= V (R2) − V (R1) selon la loi :

M .Nouali Page 5
 3
𝐼 = 𝐾𝑈 2

Tracer l’allure de I(U).

Problème : Principe d’une lentille magnétique (durée conseillée 1h 35mn)

Dans une région finie de l’espace vide règne un champ magnétique permanent présentant
une symétrie axiale autour de l’axe des z (Figure 1).

Dans la base la base cylindrique (𝑢

⃗ 𝑟, 𝑢 ⃗ 𝑧 ) de cordonnées cylindriques (𝑟, 𝜃, 𝑧)
⃗ 𝜃, 𝑢
Ce champ magnétique est sous la forme :

⃗ = 𝐵𝑟 (𝑟, 𝑧)𝑢
𝐵 ⃗ 𝑟 + 𝐵𝑧 (𝑟, 𝑧)𝑢
⃗𝑧
Préciser les considérations de symétries qui permet d’avoir cette forme du champ 𝐵 ⃗?
Nous cherchons à déterminer ici de façon qualitative les principales conséquences d’une
telle structure sur un faisceau électronique paraxial (trajectoires proches de l’axe et peu
inclinées par rapport à l’axe z) mettant en œuvre le principe d’une lentille magnétique.
Considérons pour fixer les idées un électron de charge 𝑞 = −𝑒 et de masse 𝑚initialement
en 𝑀𝑜 avec une vitesse initiale 𝑣𝑜 d’un faisceau paraxial, on ne considérera que des
distances 𝑟 à l’axe Oz très faibles ce qui suppose que :

𝐵𝑧 (𝑟, 𝑧) ≈ 𝐵𝑧 (𝑟 = 0, 𝑧) = 𝐵𝑧 (𝑧)
On rappelle la force magnétique exercée sur une charge ponctuelle de charge q et de
vitesse 𝑣 dans un champ magnétique 𝐵 ⃗ est :
𝑓𝑚 = 𝑞𝑣 ⃗⃗⃗𝐵
On négligera le poids devant la force magnétique.

1. Rappeler la propriété générale du flux magnétique. Quelle est l’équation locale de

Maxwell lié à cette propriété ?
2. On considère un cylindre élémentaire d’axe Oz et de faible rayon 𝑟 , situé entre les
abscisses 𝑧 𝑒𝑡 𝑧 + 𝑑𝑧 :

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 2.1. Déterminer le flux de 𝐵 ⃗ à travers ce cylindre est déduire que :
𝑟 𝑑𝐵𝑧 (𝑧)
𝐵𝑟 (𝑟, 𝑧) = −
2 𝑑𝑧
2.2. Retrouver la relation précédente en utilisant l’équation locale de la question 1.
Divergence et rotationnel en coordonnées cylindriques d'un champ vectoriel
𝑎 = 𝑎𝑟 (𝑟, 𝑧)𝑢 ⃗𝑧:
⃗ 𝑟 + 𝑎𝑧 (𝑟, 𝑧)𝑢
1 𝜕(𝑟𝑎𝑟 ) 𝜕𝑎𝑧
𝑑𝑖𝑣𝑎 = +
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑧
3.1. Ecrire le principe fondamentale de dynamique (𝑃𝐹𝐷) appliqué à l’électron dans le
référentiel du laboratoire supposé galiléen.

3.2.Part protection du 𝑃𝐹𝐷 sur la base cylindrique(𝑢

⃗ 𝑟, 𝑢 ⃗ 𝑧 ) montrer qu’on obtient les
⃗ 𝜃, 𝑢
équations différentielle suivantes :

𝑑2𝑟 𝑑𝜃 2 𝑒 𝑑𝜃
2
− 𝑟 ( ) = − 𝑟 ( ) 𝐵𝑧 (𝑧)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡
𝑑 2 𝑑𝜃 𝑒 𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑧 𝑑𝐵𝑧 (𝑧)
(𝑟 ) = 𝑟 [( ) 𝐵𝑧 (𝑧) + ( ) ]
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑧
𝑑2𝑧 𝑒 2 𝑑𝜃 𝑑𝐵𝑧 (𝑧)
{ 2
= − 𝑟 ( )
𝑑𝑡 2𝑚 𝑑𝑡 𝑑𝑧
3.3. Montrer que la projection sur 𝑢⃗ 𝜃 conduit à :

𝑑𝜃 𝑒
− 𝐵 (𝑧) = 𝐶
𝑑𝑡 2𝑚 𝑧
Où 𝐶 est une constante
4. On adopte la modélisation suivante. La particule (𝑞 = −𝑒) est issue d’un point A
sur l’axe Oz (de symétrie de révolution du champ) à grande distance de la zone où
règne𝐵 ⃗ , avec une vitesse𝑣𝑜 faisant un angle 𝛼 très petit avec l’axe Oz.

⃗ = ⃗0?
4.1. Quelle est la nature de la trajectoire dans chaque zone où 𝐵

𝑑𝜃
4.2. Montrer que la constante 𝐶 est nulle. En déduire en fonction 𝑒, 𝑚 𝑒𝑡 𝐵𝑧 (𝑧).
𝑑𝑡
𝑑2 𝑧
4.3. Utiliser la projection sur𝑢
⃗ 𝑧 du𝑃𝐹𝐷 et déduire 𝑑𝑡 2 en fonction de 𝑒, 𝑚 , 𝑟
𝑑𝐵𝑧 (𝑧) 𝑑2 𝑧
, 𝐵𝑧 (𝑧) 𝑒𝑡 . Quel est l’ordre de 𝑑𝑡 2 en 𝑟 ? En déduire que dans le cadre d’un calcul au
𝑑𝑧

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 𝑑𝑧 𝑑𝑧
1er ordre en 𝑟, est une constante, exprimer 𝑑𝑡 en fonction de 𝑣𝑜 𝑒𝑡 𝛼. L’angle 𝛼 étant
𝑑𝑡
𝑑𝑧 𝑒
faible on admettra pour la suite que 𝑑𝑡 = 2𝑚 𝐵𝑧 (𝑧).
4.4. La notion de trajectoire nous amène à considérer que 𝑟et 𝜃 et sont des fonctions de
𝑧 et la notion de mouvement fait que 𝑧 dépend de 𝑡.
𝑑𝜃
4.5. En reportant l’expression de vue au 4.2 dans la projection sur 𝑢
⃗ 𝑟 de la PFD, relier
𝑑𝑡
𝑑2 𝑟
à 𝑒, 𝑚 , 𝑟 , 𝐵𝑧 (𝑧). En déduire l’équation différentielle :
𝑑𝑡 2

𝑑2𝑟 𝑒2
= − 𝑟𝐵 2 (𝑧)
𝑑𝑧 2 4𝑚2 𝑣𝑜2 𝑧
5. Considérons la trajectoire d’entrée issue de A, et la trajectoire de sortie correspondante
en notant A’ le point où cette dernière coupe l’axe Oz. Voir la figure 3 ci-contre où l’on a
représenté, pour simplifier, la projection de la trajectoire de sortie sur le plan de la
trajectoire d’entrée. La zone d’action du champ 𝐵 ⃗ est si étroite que 𝐿 ≪ 𝑎 et 𝐿 ≪ 𝑏, et que
l’on pourra confondre les distances à l’axe (notées 𝑟𝑜 ) à l’entrée et à la sortie de cette zone
(lentille mince magnétique).

𝑑𝑟 𝑑𝑟
5.1. Déterminer (𝑑𝑧) en fonction 𝑟𝑜 , 𝑎 et (𝑑𝑧) en fonction 𝑟𝑜 , 𝑏.
𝐴 𝐴′
5.2. Intégrer l’équation du 4.5. de 𝑧 = −𝑎 (point A) à 𝑧 = 𝑏(point A’ ).
𝐿 𝐿
5.3. Simplifier le résultat en considérant que 𝑟 ≈ 𝑟𝑜 pour 𝑧 ∈ [− 2 , 2].
𝐿
1 1
5.4. En déduire l’expression de + 𝑏 en fonction 𝑒, 𝑚 , 𝑟, 𝑣𝑜 et ∫ 𝐵𝑧2 (𝑧)𝑑𝑧.
2
𝐿
𝑎 −
2
5.5. En déduire que :
1 1 1
− =
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 𝑓′
Commenter cette relation.
𝐿
Préciser l’expression de 𝑓 ′ en fonction 𝑒, 𝑚 , 𝑟, 𝑣𝑜 et ∫2𝐿 𝐵𝑧2 (𝑧)𝑑𝑧. Quelle est le signe de 𝑓 ′ .
−
2
Commenter.
6. Le plan de la trajectoire de sortie a tourné d’un angle ∆𝜃 autour de Oz à partir du plan
de la trajectoire d’entrée.
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃
6.1. Déterminer en fonction et 𝑣𝑜 En déduire en fonction 𝑒, 𝑚 , 𝑟 , 𝑣𝑜 𝑒𝑡 𝐵𝑧 (𝑧).
𝑑𝑧 𝑑𝑡 𝑑𝑧

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 𝐿

6.2. Déterminer ∆𝜃en fonction 𝑒, 𝑚 , 𝑣𝑜 et l’intégrale ∫2𝐿 𝐵𝑧 (𝑧)𝑑𝑧.

−
2

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