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BP 517. KISANGANI
L'étude de faisabilité d'un système d'adduction d'eau potable dans la cité de Durba, située dans
la province de Haut-Uele, revêt une importance capitale pour le bien-être et la santé des
habitants de cette région. La disponibilité d'une source d'eau potable fiable est essentielle pour
assurer des conditions de vie saines et soutenir le développement socio-économique de la
communauté.
En examinant de près les besoins en eau de la population locale, les ressources en eau
disponibles, les contraintes techniques, les aspects financiers et les implications sociales, cette
étude permettra de déterminer la pertinence et la faisabilité d'un projet d'adduction d'eau
potable à Durba.
En fin de compte, l'objectif est de garantir un accès durable à une eau potable de qualité pour
les habitants de Durba, contribuant ainsi à améliorer leur qualité de vie et à favoriser le
développement harmonieux de la région.
La problématique autour de l'étude de faisabilité d'un système d'adduction d'eau potable dans
la cité de Durba, province de Haut-Uele, soulève plusieurs questions cruciales qui doivent être
examinées attentivement :
1. Accès à l'eau potable : Quel est le niveau d'accès actuel à l'eau potable à Durba ? Quels sont
les défis rencontrés par la population en matière d'approvisionnement en eau potable et
quelles sont les conséquences sur leur santé et leur qualité de vie ?
2. Ressources en eau : Quelles sont les ressources en eau disponibles à Durba et leur capacité
à répondre aux besoins actuels et futurs de la population ? Quelle est la qualité de cette eau et
quelles sont les éventuelles menaces qui pèsent sur ces ressources ?
4. Aspects financiers : Quel est le coût estimé de la mise en place d'un tel système et comment
pourrait-il être financé ? Quels sont les modèles économiques possibles pour garantir la
viabilité financière du projet sur le long terme ?
1. Accès à l'eau potable : Il est essentiel de réaliser une évaluation approfondie de l'accès
actuel à l'eau potable à Durba, en recueillant des données sur les sources d'eau disponibles, la
qualité de l'eau, les infrastructures existantes et les défis rencontrés par la population en
matière d'approvisionnement en eau potable.
2. Analyse des ressources en eau : Il convient d'étudier les ressources en eau disponibles à
Durba, en évaluant leur quantité, leur qualité, leur saisonnalité et leur capacité à répondre aux
besoins présents et futurs de la population, tout en tenant compte des pressions
environnementales et des risques potentiels.
4. Planification financière : Il est crucial d'établir un plan financier détaillé pour le projet, en
estimant les coûts de mise en œuvre, les sources de financement possibles, les modèles
économiques envisageables et les mécanismes de tarification qui assureront la viabilité
financière du système d'adduction d'eau potable.
En répondant de manière approfondie à ces aspects, l'étude de faisabilité pourra proposer des
recommandations concrètes et adaptées pour la mise en œuvre d'un système d’adduction
0.4. BUT ET INTERET DU PROJET
1. Analyser la demande en eau potable dans la cité, les besoins actuels et futurs, ainsi que la
capacité de la population à payer pour ce service.
3.Estimer les coûts d'investissement, les coûts d'exploitation, les sources de financement
possibles (subventions, partenariats public-privé, prêts bancaires, etc.) et évaluer la rentabilité
du projet.
0.4.1. INTERET
1. Intérêt Scientifique :
L'intérêt scientifique du projet réside dans la possibilité d'approfondir les connaissances et les
pratiques en matière d'approvisionnement en eau potable.
L'aspect scientifique du projet permet donc d'enrichir les futur chercher sur la connaissances
et les compétences dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable.
2. Intérêt Économique :
L'intérêt économique du projet réside dans la possibilité de créer des retombées financières
positives à différents niveaux. En mettant en place un système d'adduction d'eau potable
efficace à Durba, cela peut favoriser le développement économique local en améliorant les
conditions de vie des habitants. De plus, en réduisant les coûts liés aux traitements médicaux
dus à des maladies hydriques, le projet peut contribuer à des économies significatives pour les
ménages et les systèmes de santé. Cela peut également stimuler l'activité économique en
favorisant l'essor de petites entreprises liées au secteur de l'eau.
3. Intérêt Humanitaire :
L'intérêt humanitaire du projet est primordial, car il vise à répondre à un besoin essentiel et
fondamental des populations : l'accès à l'eau potable. En garantissant un approvisionnement
en eau salubre et sécurisé, le projet contribue directement à améliorer la santé, l'hygiène, et la
qualité de vie des habitants de Durba. En réduisant les risques de maladies liées à l'eau
contaminée, en particulier chez les enfants et les populations vulnérables.
Difficultés rencontrés
Manque de données fiables : difficile d'obtenir des données précises sur la qualité de l'eau, les
ressources hydriques disponibles, ou les besoins en approvisionnement de la population.
- Complexité des études techniques : La conception d'un système d'adduction d'eau potable
adapté aux besoins de la région peut être techniquement complexe, nécessitant des
compétences spécialisées et des ressources importantes.
Notre projet s’intitule « projet sur l’étude de faisabilité d’un système d’adduction d’eau
potable dans la cite de Durban province de haut-Uélé »
» En dehors de l’introduction et la conclusion, notre étude s’articule autour de 5 chapitres
4. Infrastructures : Durban dispose d'infrastructures de base telles que des écoles, des
centres de santé, des marchés et des routes. Cependant, l'accès à certains services peut être
limité dans certaines parties de la ville, en particulier dans les zones plus éloignées.
6. Enjeux et défis : Comme de nombreuses villes en RDC, Durban doit faire face à des défis
tels que l'accès à l'eau potable, à l'éducation de qualité et aux soins de santé. La sécurité et la
gouvernance locale sont également des enjeux importants pour le développement durable de
la ville.
1.1.2. CLIMATS ET VÉGÉTATION
1. Climat : Durba bénéficie d'un climat équatorial chaud et humide tout au long de l'année.
Les températures sont généralement élevées, avec peu de variations saisonnières. Les
précipitations sont abondantes, surtout pendant les saisons des pluies qui s'étendent de mars à
novembre. Les précipitations soutenues contribuent à maintenir une végétation luxuriante
dans la région.
2. Végétation : La végétation autour de Durba est caractérisée par une forêt équatoriale dense
et diversifiée. On y trouve une grande variété d'espèces d'arbres, de plantes et de fleurs
tropicales. La canopée dense de la forêt crée un habitat idéal pour de nombreuses espèces de
faune, notamment des primates, des oiseaux exotiques et des insectes.
3. Flore : La flore de la région comprend des espèces emblématiques telles que les acajous,
les acaïs, les palmiers, les lianes et une grande diversité d'orchidées et de plantes épiphytes.
Cette richesse végétale contribue à la biodiversité exceptionnelle de la région et à son
importance en termes de conservation de la nature.
Avant d'entre à détail pour notre travail nous allons définir D’abords quelques concepts de
base de notre sujet :
1. Projet : Un projet est une démarche temporaire entreprise dans le but de créer un produit,
un service ou un résultat unique. Il est caractérisé par des objectifs précis, des contraintes de
temps et de ressources, ainsi que des étapes planifiées pour atteindre ces objectifs.
2. Étude de Faisabilité : Une étude de faisabilité est une analyse approfondie qui vise à
évaluer la viabilité d'un projet. Elle examine les aspects techniques, financiers, juridiques,
environnementaux et sociaux pour déterminer si le projet peut être réalisé avec succès.
5. Eau Potable : L'eau potable est de l'eau propre et sûre à consommer selon les normes
sanitaires établies. Elle doit être exempte de contaminants nocifs et être adaptée à la
consommation humaine sans risques pour la santé.
6. Cité : Une cité est une zone urbaine relativement petite, souvent moins étendue qu'une
ville, caractérisée par une population concentrée et des activités économiques. Dans ce cas, la
cité de Durban serait l'entité urbaine concernée par le projet d'adduction d'eau potable.
7. Province : Une province est une division administrative d'un pays ou d'un territoire,
généralement située sous le niveau national et au-dessus du niveau communal. Elle peut
regrouper plusieurs villes, cités et territoires et avoir des
1.3. CONTEXTE GENERAL DU TRAVAIL
1.Réseau ramifié : Est utilisé dans des situations ou on ne peut desservir dans un seul sens
d’écoulement ; son avantage est qu'il est facile en concevoir et moins couteux mais son
inconvénient est que lorsqu'on isole la conduite d'amont toute la population est pénalisée en
aval.
2.Réseau maillé : Est utilisé en milieu urbain ou l'agglomération est grandement dense ; son
avantage qu'il a deux sens d'écoulement, même en cas des réparations éventuelles, on peut
alimenter le réseau par un autre sens, mais son inconvénient est sa conception est difficile et
sa mise en œuvre est très compliquée.
Notre étude se basera aussi sur des éléments de dynamique de fluide parfait incompressible
(l'eau) que nous ferons son écoulement par des conduites pour desservir la population de
Durba.
Les fluides parfaits ont donc la particularité de ne pas avoir de viscosité et de ne pas
développer de la turbulence. Ils permettent d'établir l'équation de Bernoulli facilement.
1.5. EVALUATION DE PERTE DE CHARGES
L'écoulement d'un fluide réel dans une conduite représente une des applications classiques de
l'hydrodynamique théorique et expérimentale. La maîtrise de ces écoulements pour le calcul
du fonctionnement des réseaux d'eau potable est indispensable. On distingue deux types de
perte de charge :
La perte de charge linéaire représentant l'énergie perdue entre les deux points,
La perte de charge singulière qui intervient lorsque l'écoulement uniforme est localement
perturbé.
LV ²
Les pertes de charge linéaire : ΔΗ = λ
D2g
Deux types d'écoulements turbulents dans les conduites réelles
Présentant des aspérités) existent :
Conduite hydraulique lisse l'écoulement : est séparé de la paroi par
Un film laminaire,
Conduite hydraulique rugueuse :la sous-couche laminaire disparaît et la turbulence arrive
jusqu'à la paroi.
Dans la région centrale, très aplatie, la vitesse est indépendante des aspérités de la paroi et
dépend peu de la viscosité. L'écoulement est formé de tourbillons importants, allongés,
contenant des tourbillons plus petits. L'intensité de la turbulence est à peu très constante dans
ce domaine.
Compte tenu des difficultés pour résoudre l'équation de Navier- Stokes, la perte de charge
sera traduite par une équation empirique du type:
LV ² ΔΗ LV ²
ΔΗ= λ ; j= =λ
D2g l 2 gD
λ : est un coefficient de perte de charge. Il est sans dimension et est fonction du nombre de
Reynolds et de la rugosité de la paroi. (Parfois appelé f)
L : est la longueur de la conduite
D : le diamètre
U : la vitesse moyenne
J : la perte de charge part unité de longueur
1. En régime laminaire Re< 2000 : En régime laminaire, seules les forces de viscosité
interviennent.
La vitesse est très faible et l'état de surface de la paroi n'intervient pas dans le calcul du
coefficient λ.
64
On détermine ainsi : λ= ℜ
32 vU
Pour une conduite circulaire, on a : j =
g D²
Une surface rugueuse peut être considérée comme étant constituée par une série de
protubérances élémentaires. Elles sont caractérisées par une certaine hauteur k (désignée
parfois par ɛ).
Cette rugosité peut être mesurée par rapport au diamètre de la conduite. On parle alors de
rugosité relative : DD
Si la rugosité est ondulée le film laminaire pourra, dans une certaine mesure, se modeler sur
les ondulations. Si au contraire elle présente des arêtes vives, le film sera aisément écorché
puis déchiré par les aspérités, l'influence de la viscosité dans la couche limite sera diminuée et
la turbulence fortement augmentée. Ceci se traduit par une vitesse moyenne réduite.
L'épaisseur de la sous-couche limite est suffisante pour englober toutes les aspérités de la
conduite qui se comporte dès lors comme un tuyau lisse deux expressions empiriques est
souvent utilisé :
Formule de Blasius: A = (100Re)-0.25
1 ℜ√λ
Formule implicite de Von Karman : = −¿ 2log 10
√λ 2.51
Cette relation implicite est difficile à exploiter analytiquement et est le plus souvent
représentée sur un graphique.
On pourra utiliser les tables de Lechapt et Calmon en 1965 en remplaçant la formule de
Colebrook par une formule approchée de la forme J=L.Q MD-N ou L, M et N sont des
constantes pour une rugosité donnée.
Pour des valeurs de vitesse comprises en 0.4m/s et 2m/s cette formule conduit à des écarts
relatifs inférieurs à 3% par rapport à la formule de Colebrook. La formule d'Hazen et
Williams est également souvent utilisée :
Q1.6
J=10.69 Coefficient de Hazen et Williams fonction de k.
C 185 HW D 4.87
La perte de charge singulière, localisée dans une section de la conduite, est provoquée par un
changement de direction et d'intensité de la vitesse par:
Comme pour les pertes de charge linéaire, les pertes de charges singulières se traduisent par la
v²
relation : ΔΗ=Κ
2g
Pour que la performance d'un réseau soit satisfaisante, ce réseau doit être à mesure de fournir,
les volumes et les débits d'eau requis, et cela en tout temps pendant la durée de vie utile. C'est
pourquoi l'ingénieur doit déterminer les situations critiques afin de concevoir un réseau qui
contactera à satisfaire telle situation.
Le maintien en état de fonctionnement d'un réseau hydraulique est essentiel pour des raisons à
savoir :
La vie humaine
L'hygiène publique
La sécurité
L'économie
Les adductions ont pour fonction d'assurer le transfert de l'eau entre deux points :
Entre la source et station de traitement.
Entre la station de traitement et réseau de distribution.
Entre la source, stockages et réseau de distribution.
L'adduction est dite par refoulement c'est lorsque le déplacement de l'eau est mu par une
pompe. Le débit transité est alors discontinu, variable dépendant du débit de pompage. Il est
commandé en l'amont avec la mise en marche des pompes.
A ce qui concerne le tracé en plan de conduite d'adductions, elles seront posées le long des
voies de communication existantes pour raison d'économie de facilités de pose et maintenance
ultérieure des installations.
A ce qui concerne le profil en long ; les adductions sont souvent enterrées pour raisons des
protections, de commodité d'exploitation et régularité de la température de l'eau. Elles ont des
profils en long différents de celui du terrain naturel. Les choix d'un profil en long poursuivent
trois objectifs :
Minimiser les terrassements à l'exécution
Vidanger des tronçons de conduites en cas de maintenance Evacuer l'air qui pourrait s'y
accumule dont les conséquences
Sont :
La réduction de débit
Le gaspillage d'énergie
Les coups de Bélier
Il faut éviter les tracés trop accidentés dont les conséquences semaient la création de plusieurs
zones de surpression et de dépression, la dégradation des jonctions des éléments de conduite
ainsi que la formation des poches d'air.
Lorsque le profil du terrain naturel est horizontal, il faut créer de pente artificielle de 0.2 à
0.3% en partie montante sur une distance d'environ 100m et 0.4 à 0.6% en partie descendante
sur la distance environ 50m.