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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS DE KISANGANI

BP 517. KISANGANI

PROJET SUR L’ETUDE DE


FAISABILITE D’UN SYSTEME
D’ADDUCTION D’EAU POTABLE DANS
LA CITE DE DURBA PROVINCE DE
HAUT-UELE
Par TIBOGO AGAZA Léon

TRAVAIL DE FIN D’ETUDE


Présenté et défendu en vue de l’obtention de
diplôme
d’Ingénieur en hydraulique et environnement
Mention : Bâtiment et Travaux Publics
Option : hydraulique et environnement
Encadreur : KAMBALE
Ass
Directeur : ELENGEMOKE LIMBAYA Charles
CT

ANNEE ACADEMIQUE : 2023-2024


PREMIERE SESSION
Dédicaces
Remerciements
Listes des Tableaux
Listes figures
Abréviations
0.INTRODUCTION GENERALE

L'étude de faisabilité d'un système d'adduction d'eau potable dans la cité de Durba, située dans
la province de Haut-Uele, revêt une importance capitale pour le bien-être et la santé des
habitants de cette région. La disponibilité d'une source d'eau potable fiable est essentielle pour
assurer des conditions de vie saines et soutenir le développement socio-économique de la
communauté.

Durba, comme de nombreuses autres régions, peut bénéficier d'un système


d'approvisionnement en eau potable bien conçu et bien géré. Cette étude de faisabilité vise à
évaluer la viabilité technique, économique, sociale et environnementale de la mise en place
d'un tel système dans la cité de Durba.

En examinant de près les besoins en eau de la population locale, les ressources en eau
disponibles, les contraintes techniques, les aspects financiers et les implications sociales, cette
étude permettra de déterminer la pertinence et la faisabilité d'un projet d'adduction d'eau
potable à Durba.

En fin de compte, l'objectif est de garantir un accès durable à une eau potable de qualité pour
les habitants de Durba, contribuant ainsi à améliorer leur qualité de vie et à favoriser le
développement harmonieux de la région.

0.1. ETAT DE LA QUESTION


0.2. PROBLÉMATIQUE

La problématique autour de l'étude de faisabilité d'un système d'adduction d'eau potable dans
la cité de Durba, province de Haut-Uele, soulève plusieurs questions cruciales qui doivent être
examinées attentivement :

1. Accès à l'eau potable : Quel est le niveau d'accès actuel à l'eau potable à Durba ? Quels sont
les défis rencontrés par la population en matière d'approvisionnement en eau potable et
quelles sont les conséquences sur leur santé et leur qualité de vie ?

2. Ressources en eau : Quelles sont les ressources en eau disponibles à Durba et leur capacité
à répondre aux besoins actuels et futurs de la population ? Quelle est la qualité de cette eau et
quelles sont les éventuelles menaces qui pèsent sur ces ressources ?

3. Durabilité du projet : Comment garantir la durabilité du système d'adduction d'eau potable


sur le long terme ? Quelles sont les stratégies envisagées pour assurer l'entretien, la gestion
efficace et la pérennité de l'approvisionnement en eau potable à Durba ?

4. Aspects financiers : Quel est le coût estimé de la mise en place d'un tel système et comment
pourrait-il être financé ? Quels sont les modèles économiques possibles pour garantir la
viabilité financière du projet sur le long terme ?

5. Acceptation sociale : Comment impliquer activement la communauté locale dans la


conception, la mise en œuvre et la gestion du projet d'adduction d'eau potable ? Comment
prendre en compte les besoins et les attentes des habitants de Durba dans cette démarche ?
0.3. HYPOTHÈSE

Pour répondre à la problématique soulevée concernant l'étude de faisabilité d'un système


d'adduction d'eau potable dans la cité de Durba, voici une approche structurée :

1. Accès à l'eau potable : Il est essentiel de réaliser une évaluation approfondie de l'accès
actuel à l'eau potable à Durba, en recueillant des données sur les sources d'eau disponibles, la
qualité de l'eau, les infrastructures existantes et les défis rencontrés par la population en
matière d'approvisionnement en eau potable.

2. Analyse des ressources en eau : Il convient d'étudier les ressources en eau disponibles à
Durba, en évaluant leur quantité, leur qualité, leur saisonnalité et leur capacité à répondre aux
besoins présents et futurs de la population, tout en tenant compte des pressions
environnementales et des risques potentiels.

3. Viabilité du projet : Il est important d'analyser la durabilité du projet d'adduction d'eau


potable en identifiant les aspects techniques, financiers, environnementaux et sociaux qui
garantiront son succès à long terme, notamment en proposant des solutions pour assurer la
maintenance, la gestion efficace et la pérennité du système.

4. Planification financière : Il est crucial d'établir un plan financier détaillé pour le projet, en
estimant les coûts de mise en œuvre, les sources de financement possibles, les modèles
économiques envisageables et les mécanismes de tarification qui assureront la viabilité
financière du système d'adduction d'eau potable.

5. Implication communautaire : Il est recommandé d'engager la communauté locale dès les


phases de conception et de planification du projet, en favorisant la participation active des
habitants de Durba, en tenant compte de leurs besoins et de leurs préoccupations, et en
promouvant une approche inclusive et participative pour la gestion future du système.

En répondant de manière approfondie à ces aspects, l'étude de faisabilité pourra proposer des
recommandations concrètes et adaptées pour la mise en œuvre d'un système d’adduction
0.4. BUT ET INTERET DU PROJET

1. Analyser la demande en eau potable dans la cité, les besoins actuels et futurs, ainsi que la
capacité de la population à payer pour ce service.

2.Évaluer les différentes options pour l'approvisionnement en eau, la qualité de l'eau


disponible, les infrastructures nécessaires (réservoirs, canalisations, stations de traitement,
etc.) et les technologies à mettre en œuvre.

3.Estimer les coûts d'investissement, les coûts d'exploitation, les sources de financement
possibles (subventions, partenariats public-privé, prêts bancaires, etc.) et évaluer la rentabilité
du projet.

4. Évaluer l'impact du projet sur l'environnement, notamment en termes de préservation des


ressources en eau, de gestion des déchets et de réduction de l'empreinte carbone.

0.4.1. INTERET

1. Intérêt Scientifique :

L'intérêt scientifique du projet réside dans la possibilité d'approfondir les connaissances et les
pratiques en matière d'approvisionnement en eau potable.

L'aspect scientifique du projet permet donc d'enrichir les futur chercher sur la connaissances
et les compétences dans le domaine de l'approvisionnement en eau potable.

2. Intérêt Économique :
L'intérêt économique du projet réside dans la possibilité de créer des retombées financières
positives à différents niveaux. En mettant en place un système d'adduction d'eau potable
efficace à Durba, cela peut favoriser le développement économique local en améliorant les
conditions de vie des habitants. De plus, en réduisant les coûts liés aux traitements médicaux
dus à des maladies hydriques, le projet peut contribuer à des économies significatives pour les
ménages et les systèmes de santé. Cela peut également stimuler l'activité économique en
favorisant l'essor de petites entreprises liées au secteur de l'eau.

3. Intérêt Humanitaire :
L'intérêt humanitaire du projet est primordial, car il vise à répondre à un besoin essentiel et
fondamental des populations : l'accès à l'eau potable. En garantissant un approvisionnement
en eau salubre et sécurisé, le projet contribue directement à améliorer la santé, l'hygiène, et la
qualité de vie des habitants de Durba. En réduisant les risques de maladies liées à l'eau
contaminée, en particulier chez les enfants et les populations vulnérables.

Difficultés rencontrés

Manque de données fiables : difficile d'obtenir des données précises sur la qualité de l'eau, les
ressources hydriques disponibles, ou les besoins en approvisionnement de la population.
- Complexité des études techniques : La conception d'un système d'adduction d'eau potable
adapté aux besoins de la région peut être techniquement complexe, nécessitant des
compétences spécialisées et des ressources importantes.

0.5. SUBDIVISION DU PROJET

Notre projet s’intitule « projet sur l’étude de faisabilité d’un système d’adduction d’eau
potable dans la cite de Durban province de haut-Uélé »
» En dehors de l’introduction et la conclusion, notre étude s’articule autour de 5 chapitres

Le premier Chapitre portera sur la Présentation de la zone d’Etude


Le deuxième chapitre s’articule sur l’estimation de la population et des Besoin en Eau
Le troisième chapitre aborde sur la Conception et Dimensionnement du Réseau
Le quatrième chapitre s’intéresse sur l’évaluation Financière
En fin le cinquième Chapitre met l’accent sur l’Epacte environnementale
PREMIER CHAPITRE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

1.1. LA SITUATION GEOGRAPHIQUE

1. Situation géographique : Durba se trouve dans la partie nord-est de la République


Démocratique du Congo, près de la frontière avec l'Ouganda. La localité est enclavée dans
une région reculée, caractérisée par une végétation dense et une topographie variée
comprenant des collines et des vallées.

2. Coordonnées géographiques : Les coordonnées géographiques approximatives de Durba


sont environ 3° 5' de latitude nord et 28° 12' de longitude est.
2. Population : Durba est habitée par une population diversifiée, composée de différentes
communautés ethniques et linguistiques. Les habitants de la ville sont principalement engagés
dans des activités agricoles, commerciales et artisanales.

3. Économie : L'économie de Durban repose sur l'agriculture, le commerce et les petites


entreprises. La ville est également un point de transit pour les produits locaux vers d'autres
régions, ce qui contribue à son dynamisme économique.

4. Infrastructures : Durban dispose d'infrastructures de base telles que des écoles, des
centres de santé, des marchés et des routes. Cependant, l'accès à certains services peut être
limité dans certaines parties de la ville, en particulier dans les zones plus éloignées.

5. Culture et traditions : La population de Durban perpétue des traditions culturelles riches,


notamment en ce qui concerne la musique, la danse et l'artisanat. Les fêtes traditionnelles et
les cérémonies communautaires jouent un rôle important dans la vie sociale.

6. Enjeux et défis : Comme de nombreuses villes en RDC, Durban doit faire face à des défis
tels que l'accès à l'eau potable, à l'éducation de qualité et aux soins de santé. La sécurité et la
gouvernance locale sont également des enjeux importants pour le développement durable de
la ville.
1.1.2. CLIMATS ET VÉGÉTATION

1. Climat : Durba bénéficie d'un climat équatorial chaud et humide tout au long de l'année.
Les températures sont généralement élevées, avec peu de variations saisonnières. Les
précipitations sont abondantes, surtout pendant les saisons des pluies qui s'étendent de mars à
novembre. Les précipitations soutenues contribuent à maintenir une végétation luxuriante
dans la région.

2. Végétation : La végétation autour de Durba est caractérisée par une forêt équatoriale dense
et diversifiée. On y trouve une grande variété d'espèces d'arbres, de plantes et de fleurs
tropicales. La canopée dense de la forêt crée un habitat idéal pour de nombreuses espèces de
faune, notamment des primates, des oiseaux exotiques et des insectes.

3. Flore : La flore de la région comprend des espèces emblématiques telles que les acajous,
les acaïs, les palmiers, les lianes et une grande diversité d'orchidées et de plantes épiphytes.
Cette richesse végétale contribue à la biodiversité exceptionnelle de la région et à son
importance en termes de conservation de la nature.

4. Écosystèmes : Les écosystèmes de Durba comprennent non seulement la forêt équatoriale,


mais aussi des rivières, des marécages et des clairières. Ces différents habitats abritent une
variété d'animaux sauvages, y compris des espèces menacées telles que les éléphants de forêt,
les gorilles des plaines de l'est et les okapis.
En résumé, le climat équatorial et la végétation luxuriante de Durba créent un environnement
5.présentation du site

1.2. CADRE CONCEPTUEL

Avant d'entre à détail pour notre travail nous allons définir D’abords quelques concepts de
base de notre sujet :

1. Projet : Un projet est une démarche temporaire entreprise dans le but de créer un produit,
un service ou un résultat unique. Il est caractérisé par des objectifs précis, des contraintes de
temps et de ressources, ainsi que des étapes planifiées pour atteindre ces objectifs.

2. Étude de Faisabilité : Une étude de faisabilité est une analyse approfondie qui vise à
évaluer la viabilité d'un projet. Elle examine les aspects techniques, financiers, juridiques,
environnementaux et sociaux pour déterminer si le projet peut être réalisé avec succès.

3. Système : Un système est un ensemble d'éléments interconnectés qui travaillent ensemble


pour accomplir un objectif commun. Dans le contexte de l'adduction d'eau potable, un
système comprendrait les infrastructures, les équipements et les procédures nécessaires pour
fournir de l'eau potable à une population donnée.

4. Adduction : L'adduction désigne le processus de transport de l'eau depuis sa source


jusqu'aux points de distribution et de consommation. Dans le cas de l'adduction d'eau potable,
cela implique la collecte, le traitement, le stockage et la distribution de l'eau pour assurer sa
potabilité.

5. Eau Potable : L'eau potable est de l'eau propre et sûre à consommer selon les normes
sanitaires établies. Elle doit être exempte de contaminants nocifs et être adaptée à la
consommation humaine sans risques pour la santé.

6. Cité : Une cité est une zone urbaine relativement petite, souvent moins étendue qu'une
ville, caractérisée par une population concentrée et des activités économiques. Dans ce cas, la
cité de Durban serait l'entité urbaine concernée par le projet d'adduction d'eau potable.

7. Province : Une province est une division administrative d'un pays ou d'un territoire,
généralement située sous le niveau national et au-dessus du niveau communal. Elle peut
regrouper plusieurs villes, cités et territoires et avoir des
1.3. CONTEXTE GENERAL DU TRAVAIL

1.GENERALITE SUR L'HYDRAULIQUE EN CHARGE

L'hydraulique en charge ou la dynamique de fluide, consiste à étudier les mouvements des


particules des fluides soumis à un système des forces. Bien souvent, on commence par l'étude
des fluides fictifs dit fluides parfaits. Ils ont la particularité de ne pas avoir de viscosité et de
ne pas développer de la turbulence. Ils permettent d'établir l'équation de Bernoulli facilement.
Les fluides réels engendrent des forces de frottement dues à la turbulence et à viscosité. La
présence de ces forces induit une perte de charge qui est une transformation irréversible de
l'énergie mécanique en énergie thermique.
Notre étude se basera sur l'un des éléments de dynamique de fluide parfait incompressible
(l'eau) que nous ferons son écoulement par des conduites pour desservir la population de
Durba.
1.1. Cadre conceptuel
Dans ce point nous allons définir quelques mots lies avec l'hydraulique en charge en
commençant par des concepts de base de notre sujet :
Extension d'un réseau : C'est un prolongement d'une canalisation mère
Lorsque celle-ci ne passe pas devant un immeuble ou d'une propriété pour
Laquelle le branchement a été sollicité.
Réseau : C’est l’ensemble des conduites interconnectées qui permet la circulation d'un
fluide.5
Eau : C'est un liquide transparent inodore, incolore, insipide. L'eau constitue une source
indispensable pour la population ; elle est composée de deux atomes d'hydrogène et d'une
d'oxygène H20.
Regideso : Comme c'est une abréviation Régie de distribution d'eau » c'est une société
publique qui sert à la distribution d'eau dans un milieu urbain (5)
Eau potable : C'est une eau qui propre pour la consommation ; ce qui ne présente aucun
microbe qui peut nuire à la santé humaine.

Adduction : On définit l’adduction ; le transport des eaux brutes ou traitées de zone de


captage jusqu'on station de traitement ou zones d'utilisation (réservoir de distribution
bâches).7
Toutes fois, dans la plupart de cas lorsque les distances à parcourir sont assez longues on se
limite à transporter de l'eau brute.
Conduite : Sont des tuyaux qui servent à transporter l'eau sous pression (section pleine). On
les utilise généralement lorsque la topographie ne permet pas de faire des canaux dont les
hauteurs des chutes sont élevées,8
Viscosité : C'est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide, autrement dit
sa capacité à s'écouler. Elle caractérise par la résistance d'un fluide à son écoulement lorsqu'il
est soumis à l'application d'une force.9
Perte de charge : C'est une perte d'énergie due à la rugosité de la conduite, 12
Eau surfacique : Toute eau naturelle qui est en contact libre avec l'atmosphère (lac, mer,
océan, cour d'eau, bassin de retenue etc.) ; désigne également les sources, puits et autres
collecteurs directement influencé par l'eau de surface.
Eau souterraine : Elle provienne de l'infiltration et percolation des eaux de pluie dans sol.
Jusqu'à la rencontre avec une couche imperméable
1.2. TYPOLOGIE DU RESEAU
En hydraulique en charge il existe plusieurs types des réseaux les principaux sont :
 Réseau ramifié.
 Réseau maillé.
 Réseau mixte.

1.Réseau ramifié : Est utilisé dans des situations ou on ne peut desservir dans un seul sens
d’écoulement ; son avantage est qu'il est facile en concevoir et moins couteux mais son
inconvénient est que lorsqu'on isole la conduite d'amont toute la population est pénalisée en
aval.

Fig 1.1: Schéma général d'un réseau ramifié

2.Réseau maillé : Est utilisé en milieu urbain ou l'agglomération est grandement dense ; son
avantage qu'il a deux sens d'écoulement, même en cas des réparations éventuelles, on peut
alimenter le réseau par un autre sens, mais son inconvénient est sa conception est difficile et
sa mise en œuvre est très compliquée.

Fig 1.2: Schéma général d'un réseau maillé


Réseau mixte : Est l'ensemble de deux réseaux c'est-à-dire ensemble de ramifié et maillé.
Dans ces réseaux nous avons : 12
Le réseau primaire : Grande artère de la ville.
Le réseau secondaire : Les avenues ou tronçons.
Le réseau tertiaire : Les branchements particuliers dans des raisons, immeubles.

Fig 1.3: Schéma général d'un réseau mixte

Notre étude se basera aussi sur des éléments de dynamique de fluide parfait incompressible
(l'eau) que nous ferons son écoulement par des conduites pour desservir la population de
Durba.

1.3. L’EQUATION DE CONTINUITE

Cette équation exprime le principe de conservation de la masse: la variation de masse de


fluide d'un élément de volume dv pendant un temps dt est égale à la masse de fluide entrante
dans ce volume déduit de la masse de fluide sortante.

1.4. EQUATIONS DE BERNOULLI

Les fluides parfaits ont donc la particularité de ne pas avoir de viscosité et de ne pas
développer de la turbulence. Ils permettent d'établir l'équation de Bernoulli facilement.
1.5. EVALUATION DE PERTE DE CHARGES

L'écoulement d'un fluide réel dans une conduite représente une des applications classiques de
l'hydrodynamique théorique et expérimentale. La maîtrise de ces écoulements pour le calcul
du fonctionnement des réseaux d'eau potable est indispensable. On distingue deux types de
perte de charge :

 La perte de charge linéaire représentant l'énergie perdue entre les deux points,
 La perte de charge singulière qui intervient lorsque l'écoulement uniforme est localement
perturbé.

LV ²
Les pertes de charge linéaire : ΔΗ = λ
D2g
Deux types d'écoulements turbulents dans les conduites réelles
Présentant des aspérités) existent :
Conduite hydraulique lisse l'écoulement : est séparé de la paroi par
Un film laminaire,
Conduite hydraulique rugueuse :la sous-couche laminaire disparaît et la turbulence arrive
jusqu'à la paroi.
Dans la région centrale, très aplatie, la vitesse est indépendante des aspérités de la paroi et
dépend peu de la viscosité. L'écoulement est formé de tourbillons importants, allongés,
contenant des tourbillons plus petits. L'intensité de la turbulence est à peu très constante dans
ce domaine.

1.1.5. Expression de la perte de charge linéaire

Compte tenu des difficultés pour résoudre l'équation de Navier- Stokes, la perte de charge
sera traduite par une équation empirique du type:

LV ² ΔΗ LV ²
ΔΗ= λ ; j= =λ
D2g l 2 gD
λ : est un coefficient de perte de charge. Il est sans dimension et est fonction du nombre de
Reynolds et de la rugosité de la paroi. (Parfois appelé f)
L : est la longueur de la conduite
D : le diamètre
U : la vitesse moyenne
J : la perte de charge part unité de longueur

1. En régime laminaire Re< 2000 : En régime laminaire, seules les forces de viscosité
interviennent.
La vitesse est très faible et l'état de surface de la paroi n'intervient pas dans le calcul du
coefficient λ.

64
On détermine ainsi : λ= ℜ

32 vU
Pour une conduite circulaire, on a : j =
g D²

2. En régime turbulent Re> 4000

Une surface rugueuse peut être considérée comme étant constituée par une série de
protubérances élémentaires. Elles sont caractérisées par une certaine hauteur k (désignée
parfois par ɛ).

Cette rugosité peut être mesurée par rapport au diamètre de la conduite. On parle alors de
rugosité relative : DD
Si la rugosité est ondulée le film laminaire pourra, dans une certaine mesure, se modeler sur
les ondulations. Si au contraire elle présente des arêtes vives, le film sera aisément écorché
puis déchiré par les aspérités, l'influence de la viscosité dans la couche limite sera diminuée et
la turbulence fortement augmentée. Ceci se traduit par une vitesse moyenne réduite.

3. Régime turbulent en tuyau lisse


ℇ . ℜ √λ
4000 <Re et ≤ Dans cette zone, la turbulence est encore modérée.
D

L'épaisseur de la sous-couche limite est suffisante pour englober toutes les aspérités de la
conduite qui se comporte dès lors comme un tuyau lisse deux expressions empiriques est
souvent utilisé :
Formule de Blasius: A = (100Re)-0.25
1 ℜ√λ
Formule implicite de Von Karman : = −¿ 2log 10
√λ 2.51

4. Régime turbulent en tuyau rugueux :

La turbulence devient très importante et A ne dépend plus que de :


1 ε
Formule de Nikuradse: = −¿ 2log 10
√λ 3.71 D

5. Régime turbulent en tuyau lisse, rugueux et en zone de transition :


Tous les résultats de ces travaux sont résumés dans la formule de Colebrook qui s'est
fortement inspiré des résultats de Von Karman et de Nikuradse.
1 ε
Formule de Colebrook :) pour 108 > Re > 400 = −¿ 2log 10 ¿) +
√λ 3.7 D

Cette relation implicite est difficile à exploiter analytiquement et est le plus souvent
représentée sur un graphique.
On pourra utiliser les tables de Lechapt et Calmon en 1965 en remplaçant la formule de
Colebrook par une formule approchée de la forme J=L.Q MD-N ou L, M et N sont des
constantes pour une rugosité donnée.
Pour des valeurs de vitesse comprises en 0.4m/s et 2m/s cette formule conduit à des écarts
relatifs inférieurs à 3% par rapport à la formule de Colebrook. La formule d'Hazen et
Williams est également souvent utilisée :
Q1.6
J=10.69 Coefficient de Hazen et Williams fonction de k.
C 185 HW D 4.87

1.6. LES PERTES DE CHARGE SINGULIERE

La perte de charge singulière, localisée dans une section de la conduite, est provoquée par un
changement de direction et d'intensité de la vitesse par:

 Un branchement de section de la conduite,


 Un changement de direction (coude),
 Un branchement ou raccordement,
 Un dispositif de mesure et contrôle de débit...

Comme pour les pertes de charge linéaire, les pertes de charges singulières se traduisent par la

relation : ΔΗ=Κ
2g

K est fonction des caractéristiques géométriques et du nombre de Reynolds.

1.7. COUP DE BELIER

Est un phénomène du a la suppression qui apparait au moment de la variation brusque de la


vitesse d'un liquide, par ouverture ou fermeture rapide d'une vanne ou un robinet.

L'importance technique des coups de bélier est extrêmement grande. L'amplitude et la


Soudaineté des surpressions et dépressions qui sont mises en jeu peuvent détériorer la
conduite ou les organes qui y sont branchée. Il est nécessaire par conséquent d'empêcher la
production de telles perturbations ou du moins de les atténuer.

1.8. EXIGENCE DU RESEAU

Pour que la performance d'un réseau soit satisfaisante, ce réseau doit être à mesure de fournir,
les volumes et les débits d'eau requis, et cela en tout temps pendant la durée de vie utile. C'est
pourquoi l'ingénieur doit déterminer les situations critiques afin de concevoir un réseau qui
contactera à satisfaire telle situation.

1.9. PROBLEMES POSES PAR UN LE RESEAU

Le maintien en état de fonctionnement d'un réseau hydraulique est essentiel pour des raisons à
savoir :

 La vie humaine
 L'hygiène publique
 La sécurité
 L'économie

1.10. TYPOLOGIE DES ADDUCTIONS

Les adductions ont pour fonction d'assurer le transfert de l'eau entre deux points :
 Entre la source et station de traitement.
 Entre la station de traitement et réseau de distribution.
 Entre la source, stockages et réseau de distribution.

Il n'y a pas de distribution en route en dehors de prélèvements ponctuels pour d'autres


localités ou de gros consommateurs (hôpitaux, industries...) qui ont une certaine priorité
d'alimentation, compte tenu de la nature des usages qui ne doivent pas souffrir d'interruption
de la fourniture d'eau. Les conduites d'adduction doivent être posées et exploitées avec
beaucoup de soins en raison de la sensibilité de leur rôle dans système d'approvisionnement
en eau potable. La longueur d'une conduite d'adduction peut varier de quelques kilomètres à
plusieurs dizaines de kilomètres.

 Conduite d'adduction Loumbila-Ouagadougou est de 18.5km


 Conduite d'adduction lac Guiers-Dakar:240km Conduite d'adduction Mouhoum-
koudougou :52.6km
 Conduite d'adduction de la Régie Bunia: 15km
 Conduite d'adduction de la Regideso Beni +30km
Du point de vue hydraulique l'adduction peut être gravitaire ou par refoulement. L'adduction
est dite gravitaire; lorsque la source est située en altitude au moins de10mce par rapport au
site à alimenter.
La force de déplacement de l'eau est l'énergie potentielle, le débit transitant est modulé par
aval.

L'adduction est dite par refoulement c'est lorsque le déplacement de l'eau est mu par une
pompe. Le débit transité est alors discontinu, variable dépendant du débit de pompage. Il est
commandé en l'amont avec la mise en marche des pompes.

1.11. CONDITIONDETRACE DES CONDUITES

A ce qui concerne le tracé en plan de conduite d'adductions, elles seront posées le long des
voies de communication existantes pour raison d'économie de facilités de pose et maintenance
ultérieure des installations.

A ce qui concerne le profil en long ; les adductions sont souvent enterrées pour raisons des
protections, de commodité d'exploitation et régularité de la température de l'eau. Elles ont des
profils en long différents de celui du terrain naturel. Les choix d'un profil en long poursuivent
trois objectifs :
Minimiser les terrassements à l'exécution
Vidanger des tronçons de conduites en cas de maintenance Evacuer l'air qui pourrait s'y
accumule dont les conséquences
Sont :
 La réduction de débit
 Le gaspillage d'énergie
 Les coups de Bélier

Il faut éviter les tracés trop accidentés dont les conséquences semaient la création de plusieurs
zones de surpression et de dépression, la dégradation des jonctions des éléments de conduite
ainsi que la formation des poches d'air.

Pour protéger et entretenir la conduite, le profil en long tiendra compte de la nécessité


d'accumuler l'air en dessous entre des points
Prédéterminés ou seront construits des systèmes de décharge des conduites.
En pratique, les dispositions suivantes seront prises en compte :
 Créer des pentes minimales supérieures à 0.3%.
 Réduire le nombre de chargement de la pente du au relief du terrain naturel.

Lorsque le profil du terrain naturel est horizontal, il faut créer de pente artificielle de 0.2 à
0.3% en partie montante sur une distance d'environ 100m et 0.4 à 0.6% en partie descendante
sur la distance environ 50m.

Chapitre 2. Estimation de la population et des Besoin en Eau


2.1. Estimation de la population
2.1.1. Estimation Arithmétique
2.1.2. Estimation géométrique
2.1.3. Accroissement à taux décroissant
2.2. Estimation des Besoins en Eau
2.2.1. Consommation Unitaire Globale domestique
2.2.2.1. Les Besoins familiaux
2.2.2.2. Les besoins scolaires
2.2.3. Consommation Commerciale
2.2.4. Les Besoins des espaces verts
2.2.5. Les Besoins en eau contre les Incendies
2.2.6. Les pertes d’eau dans le réseau
2.3. Variation de Consommation
2.3.1. Détermination du facteur de pointe
2.3.2. Evaluation de la demande
2.3.3. Le débit journalier moyen Qjmoy
Chapitre 3. Conception et Dimensionnement du Réseau
3.1. Conception du Réseau
3.1.1. Typologie d’ossature de Réseau
3.1.1.1. Réseau maillé
3.1.1.2. Réseau Ramifié ou étoilé
3.1.1.3. Réseau Mixte
3.1.2. Présentation de l’Ossature du Réseau d’étude
3.2. Dimensionnement du réseau
3.2.1. Par la Méthode d’Hardis-Cross
3.2.2. Vérification par la méthode Rugueux de référence
Ou
3.2.2. Présentation du logiciel EPANET
3.2.2.1. Description du logiciel
3.2.2.2. Environnement du logiciel
3.2.2.3. Données d’entrée pour le dimensionnement (Input)
3.3. Présentation de quelques resultats avec EPANET
Chapitre 4. Evaluation Financière
4.1. Consistance des Travaux
4.2. Bordereaux Descriptif
4.3. Details quantitatifs
4.4. Coût estimatif du projet
Conclusion et Recommandations
Références Bibliographiques
Liste des Annexes

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