Bis Essor Et Déclin Des Puissances

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ESSOR ET DECLIN DES PUISSANCES : UN REGARD HISTORIQUE

La puissance est un phénomène évolutif : un pays peut se doter des attributs de la puissance puis les perdre peu à peu.
Aujourd'hui, la Turquie avec Erdogan semble mener une politique néo-ottomane en multipliant les interventions
extérieures. La Russie de Poutine cherche aussi une politique de grandeur. Comment l'empire ottoman et le Russie st-ils
passés le l'essor au déclin pr le 1er, du déclin à l'essor pr le 2d ?

I. L'empire ottoman, de l'essor au déclin

1/ L’édification de l’Empire (à partir de la carte 1 p.114)

A- les principales étapes de l’expansion ottomane


A ses débuts, vers 1299, Etat ottoman : une tribu pastorale installée au SE mer de Marmara.
Extension en Anatolie, ds les Balkans, et conquête de ce qui reste de l’empire Byzantin (1453) qui permet une
continuité territoriale de l’empire (incarnée par les changements de capitale).
XVème s : est devenu un territoire compact du Danube à l'Euphrate.
Les conquêtes du XVIe s, qui st en gde partie menées par Soliman le Magnifique, étendent l’empire aux régions
littorales de l’Afrique, la péninsule arabique (lieux saints de l’Islam), une partie de l’Asie centrale, ms aussi en
Europe centrale : bataille de Mohacs puis prise de Buda en 1526 placent la Hongrie centrale (ne laissant plus aux
Habsbourg que la partie occidentale de l'ancien royaume) ds empire ottoman pr 150 ans.

B- Le gouvernement de l’Empire au siècle de Soliman le Magnifique


. Les institutions
Le Sultan :
- chef militaire
- source de la loi et garant de la justice
- autorité religieuse : réunit sous son sceptre les premières villes saintes de l'Islam (La Mecque, Médine, Jérusalem,
lieu d'orientation - qibla - de la prière de la première communauté musulmane, là où Mahomet eut son « ascension
nocturne »).
Le Divan : conseil impérial dirigé par le grand vizir.
Plus hts postes de l'adm civile et militaire confiés à des serviteurs fidèles recrutés ds les provinces chrétiennes de
l'empire par le système du devchirmé (« ramassage ») : des adolescents st islamisés, entrent ds l'armée où forment le
corps des janissaires ou ds les services du palais et plus tard ds adm Etat.
Gestion et direction de l'Empire pas tjs centralisées ; doivent s'accommoder des pouvoirs locaux. Ainsi, en Hongrie,
double autorité : un sipahi ottoman (qui prélève l'impôt) et un propriétaire hongrois, qui prélève aussi un impôt (doc.2
p.118). Inversement, administration directe par un gouverneur général ds des provinces comme Anatolie, Bulgarie,
Bosnie, Alep ou Damas.
. Un Empire cosmopolite où se côtoient diverses religions
Doc.4 p.119 : montrer que Istanbul est une cité cosmopolite et de religions diverses.
Turcs : musulmans.
Hab venus d'Espagne, Portugal, All : juifs.
Des Grecs : chrétiens orthodoxes.
Des Vénitiens, Florentins, Français : catholiques.
Globalement, musulmans plus nbx que non-musulmans, sf ds territoires balkaniques. La très gde majorité :
sunnites. Statut des juifs et des chrétiens prévu par la charia : ce st des dhimmi. Protégés par sultan, ont dt de
pratiquer librement leur religion ms restent des sujets de 2de zone : doivent payer une capitation, porter des
marques vestimentaires distinctives (des couleurs interdites -blanc, vert, noir), ne peuvent épouser une musulmane, de
porter des armes, de monter à cheval.
Mosaïque de langues : une centaine de langues et dialectes dt les 3 langues classiques de l'administration (turc, arabe et
persan).
. Un empire intégré au concert des nations. Ex : alliance avec France pr ctrer les Habsbourg (François Ier a été
fait prisonnier par Charles-Quint) et favoriser le commerce et ainsi accroître recettes douanières ; les capitulations
permettent aux non-musulmans venus d'autres territoires de circuler librement au moyen d'un sauf-conduit (aman). Voir
doc.3 p. 119.
Mais aussi un empire qui se replie sur les marges orientales de la Méditerranée avec la bataille de Lépante (côte
occ Grèce, flottes coalisées Espagne, pape, Venise) en 1571 et l'échec devant Vienne en 1529 qui stoppent
définitivement l’avancée ottomane en Europe occidentale.

2/ Un déclin lent et complexe

A- Des signes précoces


A l'intérieur, dès fin XVIème s, des révoltes internes régulières (le Sultan Osman II, qui voulait lutter ctre
corruption, est déposé et exécuté en 1622) et une corruption endémique (voir le corps des janissaires supprimé en
1826 car devenu une sorte d’état dans l’état). A l'extérieur, dernières offensives face au St-empire romain
germanique au XVIIème s : en 1683, pour la seconde fois, Vienne est assiégée ms échec. Par ailleurs, perte d'intérêt
éco pr Proche-Orient au moment où le centre de gravité économique du monde se déplace vers l’Atlantique et début du
repli.
Repli commence face au St-empire essentiellement (avec d’abord perte Hongrie septentrionale) puis face à
Russie (perte Crimée).
Cep, fin XVIIIème s, empire reste puissant : environ 3 M de km², de 20 à 30 M d'hab.

B- Un empire qui essaie de se réformer ms se replie sur lui


Le Tanzimat (ou réorganisations, vaste programme de réformes mené de 1839 à 1876) est destiné à permettre à
l’empire ottoman d’enrayer son déclin territorial par une modernisation des institutions. Parmi les ppes affirmés
par réformes : tous les sujets ottomans sont désormais égaux, quelles que soient leur ethnie et leur religion.
En 1876, Abdülhamid II promulgue une constitution libérale (elle établit un parlement).
Ce mvt de réformes accompagne des évolutions économiques et sociales qui bouleversent l’ordre traditionnel
(reconnaissance de la propriété privée, construction d’un réseau de chemin de fer moderne, exode rural et urbanisation
rapides, émigration, vers l’Allemagne par exemple). L’Empire ottoman attire les capitaux étrangers dont il a besoin
pour se développer.
Dès 1878, Abdülhamid II supprime la constitution et ordonne, de 1894 à 1896, le premier des grands massacres
qui va frapper la minorité arménienne (100 000 morts) au nom de l’homogénéisation d’un empire désormais
recentré sur son cœur anatolien, sa population turque et un Islam religion d’Etat (il y a aura désormais des
massacres localisés mais à intervalles réguliers, comme en 1909, jusqu’au point culminant du génocide de 1915).
En 1908 a lieu la révolution des « Jeunes Turcs » (voir repère p.121) qui forcent le sultan à rétablir la
constitution ms il est déposé en 1909 ; un parti unique s'impose : le Comité Union et Progrès (CUP) qui organise
un coup d’Etat en 1913. Les Jeunes-Turcs imposent une dictature.

C- Ds le même tps, un reflux territorial constant qui mène à la fin de l’empire ottoman
. L’accélération des pertes territoriales
En Afrique du nord et au Moyen-Orient, les marges impériales se heurtent aux ambitions coloniales des
Européens : Algérie conquise par la France à partir de 1830, Tunisie devient un protectorat en 1881, Egypte, d'abord
autonome, passe sous contrôle britannique en 1882, Libye envahie par Italie (cédée en 1912).
En Europe orientale, l'empire ottoman est confronté au réveil national des peuples conquis quelques siècles plus
tôt : de 1830 à la veille de la 1ère GM, il perd ttes ses possessions des Balkans en commençant par la Grèce.
L’empire ottoman est donc bien « cet homme malade de l’Europe » dont parle le tsar Nicolas Ier de Russie en 1853.
. Le coup de grâce est donné de la première guerre mondiale
L’Empire entre en guerre aux côtés de l’Allemagne dès novembre 1914. Les défaites militaires s’accumulent au
début et servent de prétexte au génocide des Arméniens de 1915 (de 1,2 à 1,5 millions de morts). Ottomans obligés
de se battre sur plusieurs fronts (voir révolte arabe à partir de 1916, fomenté par les Britanniques et les Français pour
faire imploser l’Empire et texte 5 p.123). L’armistice de Moudros est signé le 30/10/1918. Il consacre la défaite
militaire des ottomans.
. La disparition de l’Empire et la naissance de la Turquie moderne
Le traité de Sèvres (1920) démantèle ce qu’il reste de l’Empire au profit des Français et des Britanniques (carte p.
115, les mandats confiés par la SDN). Il offre à la Grèce la côte occidentale de l'Anatolie, y compris la grande ville
de Smyrne, il prévoit la création d'une Grande Arménie indépendante par le regroupement des territoires arméniens
de Russie et de Turquie et d'un Kurdistan autonome dans les parties orientales de l'Anatolie.
La guerre d’indépendance (ctre Grèce) part en 1919 de la volonté de Mustafa Kemal et du mouvement
nationaliste turc (en partie hérité du mouvement des Jeunes-Turcs du XIXe siècle) de forger une nation turque
(voir texte 4 p. 123) sur les décombres de l’Empire Ottoman. Elle se termine en 1922 par une victoire de l’armée
turque.
Le traité de Lausanne (juillet 1923) reconnaît la victoire turque et lui permet de récupérer une partie des
territoires perdus dans le traité de Sèvres. Dans la foulée, Mustafa Kemal proclame la République (29/10/1923) et
abolit le califat (03/03/1924).

II. Une puissance qui se reconstruit après l'éclatement d'un empire : la Russie depuis 1991

1/ De l'URSS à la Russie
Voir vidéo “Mikhaïl Gorbatchev, les derniers jours de l'URSS La Grande Explication Lumni”.

2/ Une interminable transition post-soviétique (1991-2000)


. Un Etat autoritaire ms affaibli
Des institutions démocratiques (un psdt, une assemblée, la Douma) ms essentiel du pouvoir concentré ds mains
du psdt, conformément à constitution de 1993 : B. Eltsine élu président du Parlement de Russie en mai 90 et
président de la République de Russie en juin 91, est réélu psdt en 96 et démissionne en 1999 au profit du 1er ministre
Poutine. Pas de liberté réelle de presse car aux mains des oligarques; des prisonniers politiques.
Une érosion de l’autorité de l’Etat, Eltsine, malade, laissant de plus en plus le pouvoir à des favoris dt Poutine.
Etablissement d’une Fédération de Russie qui laisse bcp d’autonomie aux 89 régions (constitutions et institutions
propres) et donne lieu à naissance de féodalités régionales.
2 guerres en Tchétchénie où la tentation séparatiste a été encouragée par la fin de l’URSS : 1994-96 et 1999-2009 ,
avec une multiplication des exactions et crimes de guerre.

. De graves difficultés éco et sociales


Lancement d’une thérapie de choc pr passer d’une éco collectivisée à une éco libérale : privatisations,
libéralisation des px, ouverture des frontières …
Résultat : crise éco (effondrement du PIB qui s’accompagne d’une forte corruption), paupérisation d’une gde
partie de la pop (inflation, chômage, fin de l’Etat-providence) et enrichissement d’une minorité (oligarques,
mafias).

. La gestion compliquée de l’ex-puissance impériale


Diminution des effectifs militaires et dépenses militaires à un bas niveau (plafonnent à 16 MM dollars en 97 puis
diminuent jusqu’à 7 en 99) et rapprochement avec l’Occident (accord Russie-OTAN en 1994).
Négociations difficiles avec les ex-républiques et notamment avec l’Ukraine pr récupérer la flotte de la mer Noire
et l’arsenal nucléaire disséminé en Russie, Biélorussie, Kazakhstan et Ukraine. Accord sur flotte : récupération
gde partie + Accord de 1994 sur le nucléaire donne à Ukraine des compensations financières et l’engagement à
respecter son intégrité territoriale.
Les années Eltsine sont vécues comme des années de déclin et d’humiliation. Elles permettent de comprendre
pourquoi l’arrivée de V. Poutine (d’abord comme premier ministre, en 1999, puis comme président, à partir de 2000)
est perçu comme un sursaut salvateur par la majorité de la population.

3/ La Russie depuis le début des années 2000 : une puissance en reconstruction

A- La reconstruction des socles de la puissance


. L'affirmation d'un pouvoir personnel fort et centralisé
Poutine nouveau tsar : depuis plus de vingt ans l'homme fort de Moscou comme psdt ou 1 er ministre ; réélu psdt
en mars 24, et peut rester psdt jusqu’en 2036 grâce à une modification constitution.
Lutte ctre opposants (Boris Nemtsov, homme pol et opposant assassiné, Anna Politkovskaïa journaliste assassinée,
Navalny avocat empoisonné puis emprisonné et assassiné) qui, s’ils préoccupent le pouvoir, n’ont qu’une influence
limitée.
+ Médias sous contrôle (télé fédérale russe), lois restreignant liberté d’expression, création roskomnadzor, service
surveillant télécommunications et projet réseau souverain, le runet.
Culte de la personnalité.
Manipulation du vote : multipartisme de façade (d’où appel de l’opposition au “vote intelligent”), pressions
(“ressource administrative”) et achat des votants.
Enorme corruption : voir palais de Poutine en bord mer Noire dt existence révélée par Navalny. Des anciens
oligarques ont été éliminés (comme Mikhail Khodorkovski, arrêté en 2003 puis gracié par Poutine après 10 ans de
prison et exilé à Londres) ms d’autres st apparus (cependant, des morts mystérieuses depuis début guerre Ukraine).
La recentralisation du pouvoir : dès 2000, V. Poutine entame une profonde réforme des institutions qui revient
sur l’autonomie accordée aux territoires dans les années 1990. Ainsi, fin de l’élection au suffrage direct des
gouverneurs de régions.

. La reprise de la croissance éco


PIB en 2023 de 2 020 milliards de dollars ctre 260 milliards de dollars en 2000. Reprise croissance en 2023
malgré sanctions internationales. Liée ds les années 2000-2010 à valorisation des hydrocarbures, dt les px ont
explosé et qui resptent part importante des exportations.
Puissance pétrolière : un outil de politique étrangère pour faire pression sur les pays de l’UE ou de l’ex-URSS qui
souhaitent se rapprocher de l’occident (Ukraine, Géorgie) : ainsi, pr éviter l’Ukraine, par où transite l’oléoduc
Brotherhood, construction d’autres oléoducs comme Northstream 1. Il s’agit là de hard power.
Avant même déb guerre en Ukraine, croissance soutenue par guerre : Etat finance complexe militaro-industriel
(30 % dépenses fédérales : pr la défense) dt une partie travaillait à l’origine ds le civil et distribue de l’argent aux
soldats, volontaires ou leur famille, qui le dépensent. Effet d’entraînement dc sur l’éco.

. L’affirmation de la puissance militaire et diplomatique : le maniement du hard-power et du soft power


Remontée des dépenses militaires : de 22 MM de dollars en 2000 à 86 en 2022 soit 3ème rg mondial.
Projection de la puissance :
- Ds l’étranger proche, càd l’ancienne URSS, car nostalgie de l’empire soviétique considéré par Russie comme sa
sphère d’influence et d’intérêts stratégiques d’où une politique néo-impériale :
multiplication des interventions militaires directes ou indirectes
en Ukraine : annexion Crimée en 2014, soutien aux sécessionnistes du Donbass, dt rép annexées en sept 2022 après
une parodie de référendum ds cadre d’une invasion (ratée) du pays en fév 2022.
en Moldavie et Géorgie : alimentation de conflits séparatistes : en Géorgie, soutien à sécession Abkhazie et Ossétie
du S et guerre en 2008, blocage intégration au camp occidental; en Moldavie, Transnistrie, territoire séparatiste prorusse
qui échappe à son contrôle.
des bases russes, des formations d’officiers et des ventes d’armes de la Russie, comme aux deux ennemis que st
l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Avec Asie centrale, de bonnes relations avec le Kazakhstan ms influence contrebalancée
par celle de la Chine.
fondation de l’OTSC pr contrer l’OTAN dt l’élargissement inquiète Russie.
menace pesant sur Etats baltes ayant rejoint OTAN
- Ds d’autres parties du monde
intervention militaire indirecte en Syrie (soutien à B el Assad) + en Libye avec les mercenaires de Wagner, ainsi
qu’en Afrique subsaharienne.
rapprochement avec Chine : 2001, naissance de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), une instance
de sécurité commune. Plus généralement, recherche de liens avec BRICS et autres pays émergents (+ Corée N)
contre le « néocolonialisme » occidental.

. La consolidation de la puissance culturelle et du soft power


Ds l’étranger proche, des relais de la langue russe (Russkiy Mir Foundation, universités russophones), des médias au
service du Kremlin (Russia Today).
+ organisation de compétitions sportives : JO d’hiver de Sotchi en 2014, Coupe du monde de football en 2018.
Cependant, de graves accusations de corruption.
Ds un cercle plus restreint, army games.

B- Les limites de la reconstruction de la puissance


. Des difficultés sociales et démographiques persistantes
Recul du niveau de vie notamment pr retraités, pauvreté d'une partie de la population (1 Russe/7), inflation.
Peuplement faible (145 M) et vieillissant Crise démographique qui s’est accentuée ces dernières années en raison
Covid et guerre en Ukraine (pertes et exodes jeunes hommes éduqués) : diminution pop (120 M possiblement ds 50 ans)
et population vieillissante.

. Des handicaps structurels et conjoncturels de l'éco : éco pas assez diversifiée (place importante des
hydrocarbures et armement ds éco source de vulnérabilité). Affaiblissement à terme de la puissance éco russe en
raison du départ des entreprises occ et du recul des importations occ, inflation et dévalorisation de la rouble. Un
poids moy (puissance pauvre) en terme de PIB/hab (un peu plus moitié PIB/hab EU) et de PIB (9ème puissance
mond).

. Une puissance militaire qui peine à se redresser et des échecs diplomatiques


Dépenses militaires bien inférieures à celles des EU (10 fs +), ms aussi Chine + perte de compétences avec fin
URSS concernant bateaux de guerre et sous-marins (naufrage sous-marin Koursk avec 118 hommes à bord en 2000) et
nécessité d’importer des armes (comme les drones kamikazes d’Iran) même si Russie gros producteur d’armes.
Ukraine pas conquise immédiatement comme attendu.
Pas de bases militaires en dehors étranger proche et Syrie, peu d’alliés.
Extension de l’OTAN à des pays de l'étranger proche (Etats baltes), aux portes de la Russie d'où complexe
d'encerclement.
Défaut d’alignement concernant l’Ukraine d’ex-rép sov comme le Kazakhstan.

. Limitation du soft power : suspension des médias russes ds Etats baltes et Moldavie (idem en Eur occ comme en
France). Interdiction participation aux JO (seulement possible à titre individuel sous baninère neutre).

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