MEMOIRE SINZOGAN MARTIAL - Corrigé
MEMOIRE SINZOGAN MARTIAL - Corrigé
MEMOIRE SINZOGAN MARTIAL - Corrigé
RÉPUBLIQUE DU BENIN
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FACULTÉ DES SCIENCES AGRONOMIQUES (FSA)
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ÉCOLE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE PRODUCTION
VÉGÉTALE (ESTPV)
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THÈME
MÉMOIRE
Pour l’obtention du Diplôme de Licence Professionnelle en Agronomie
CERTIFICATION
Je certifie que ce travail et les investigations ayant conduit à sa réalisation ont été
intégralement suivis et réalisés sous ma supervision par SINZOGAN Mègnissè
Yénoukounmè Martial Cédric, étudiant à l’École des Sciences Agronomiques et
Techniques de Production Végétale (ESTPV) de la Faculté des Sciences Agronomiques
(FSA) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).
Le Superviseur
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Réalisé par SINZOGAN Martial Cédric
Étude diagnostique des Systèmes de production de la banane plantain (Musa 2017
paradisiaca L., 1753) dans la commune de Zè : Cas de la ferme Cité des
Bananes
DÉDICACE
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Étude diagnostique des Systèmes de production de la banane plantain (Musa 2017
paradisiaca L., 1753) dans la commune de Zè : Cas de la ferme Cité des
Bananes
REMERCIEMENTS
Ce présent travail n’aurait été réalisé et abouti, sans le sacrifice, le concours intellectuel et
matériel de certaines personnes, à qui nous formulons nos vives, sincères et profondes
gratitudes. Nos sincères et chaleureux remerciements vont à l’endroit de :
Notre Superviseur Dr. Ir. Euloge TOGBE, pour avoir accepté, malgré ses multiples
occupations, de nous guider et encadrer tout au long de ce travail dans une ambiance de
convivialité et avec rigueur. Nous ne saurons assez vous remercier pour tout ce que vous
nous aviez apporté comme conseil ;
Notre maitre de stage Mme Berthe NANOUKON, qui a accepté nous recevoir dans son
exploitation et qui n’a ménagé aucun effort pour l’aboutissement de cette œuvre. Merci
infiniment pour votre soutien et vos précieux conseils ;
Prof. Dr. Ir. Antonio SINZOGAN, pour ses conseils et son soutien tout au long de notre
cursus ;
Tout le personnel de la ferme Cité des Bananes, pour leur accueil chaleureux, leur
disponibilité, soutien et conseil ;
Mr Arnold GBETO, pour avoir mis son précieux temps à notre disposition. Une fois
encore merci pour votre aide et vos réels conseils ;
Tout le personnel enseignant de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de
l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) en particulier à ceux de l’École des Sciences et
Techniques de Production Végétale (ESTPV), pour la qualité des enseignements donnés à
travers vos connaissances très enrichissantes ;
À mes camarades et surtout ceux de l’École des Sciences et Techniques de Production
Végétale pour avoir faire preuve d’esprit de solidarité ;
Toute ma famille surtout à mon père Paterne Jean-Claude SINZOGAN et à ma grand-
mère Thérèse BADA pour m’avoir soutenu tout au long de cette période.
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paradisiaca L., 1753) dans la commune de Zè : Cas de la ferme Cité des
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CERTIFICATION .................................................................................................................... i
DÉDICACE............................................................................................................................... 2
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iii
TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................................... iv
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... viii
LISTE DES FIGURES.......................................................................................................... viii
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................................... viii
RÉSUMÉ ................................................................................................................................... x
ABSTRACT ............................................................................................................................. xi
Chapitre I: INTRODUCTION GÉNÉRALE ...................................................................... 1
1.1. Contexte .............................................................................................................................. 1
1.2. Justification ........................................................................................................................ 2
1.3. Objectif générale et d’apprentissage ................................................................................ 3
1.3.1. Objectif général ......................................................................................................... 3
1.3.2. Objectifs d’apprentissage .......................................................................................... 3
Chapitre II : SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................ 4
2.1. Origine et Migration du bananier ........................................................................................ 4
2.2. Taxonomie du Bananier plantain ........................................................................................ 4
2.3. Caractéristiques botaniques ................................................................................................. 4
2.4. Les exigences écologiques du bananier. ............................................................................. 4
Chapitre III : PRÉSENTATION DU MILIEU D’ÉTUDE ET DÉMARCHE
MÉTHODOLOGIQUES ......................................................................................................... 6
3.1. Situation géographique ........................................................................................................ 6
3.2. Caractéristiques physiques du milieu .................................................................................. 7
3.3. Démarche méthodologique ................................................................................................. 8
3.3.1. La phase de recherche documentaire ........................................................................ 8
3.3.2. La phase exploratoire ................................................................................................ 8
3.3.3. La phase d’étude approfondie ................................................................................... 8
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RÉSUMÉ
La consommation de fruit joue un rôle prépondérant dans la sécurité alimentaire et
nutritionnelle des populations des pays en voie de développement. Au nombre de ces fruits,
figure la banane plantain (Musa paradisiaca L., 1753), qui est une véritable ressource
alimentaire dont la production mondiale connait un essor appréciable. Au Bénin sa production
est faible et fait face à diverses contraintes, dont la première est l’indisponibilité des rejets de
qualité pour la production et la deuxième, les nuisibles. L’objectif de notre étude diagnostique
était d’analyser les systèmes de production et de commercialisation de la banane plantain et
les contraintes auxquelles font face sa production. Cette étude a été menée dans une ferme
nommée « Cité des Bananes» située dans le village d’Agbohounsou, commune de Zè. En vue
d’atteindre cet objectif, l’étude a été menée en quatre phases à savoir : la phase de recherche
documentaire, la phase exploratoire, la phase d’étude approfondie et enfin la phase d’analyse.
Des outils de collecte et d’analyse ont été utilisés afin d’atteindre l’objectif de l’étude. Il
ressort de l’analyse des résultats que la ferme produit trois variétés locales de bananiers
plantains, qu’elle adopte un système cultural de type extensif avec des pratiques culturales
comme l’association culturale, la rotation et la jachère. Une évaluation de la rentabilité de la
production de banane plantain montre que cette production est peu rentable. Elle présente un
bénéfice qui se chiffre à 67,55 FCFA sur 100 FCFA investis au cours d’une année. L’analyse
des forces, faiblesses, opportunités et menaces liée à la production montre que la disponibilité
en eau de façon permanente peut favoriser un bon rendement de régimes de plantain.
L’analyse du diagramme interrelationnel montre que la production de la banane plantain au
sein de la ferme rencontre certaines contraintes dont la plus importante est l’indisponibilité de
la main-d’œuvre occasionnelle qui affecte un tant soit peu le rendement et les recettes liées à
cette dernière. Le promoteur envisage transformer la banane plantain en installant une usine
de transformation, ce qui lui permettra de créer de la valeur ajoutée, de créer plus d’emploi et
d’engranger assez de ressources. À la fin de cette étude, un micro projet a été proposé sur la
production et la commercialisation d’une variété locale « AVLAN » de bananier plantain, afin
de valoriser les informations reçu lors de notre étude.
Mot clé : Système de production, variétés, Cité des Bananes, contraintes, AVLAN
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ABSTRACT
Fruit consumption plays a major role in the food and nutrition security of people in
developing countries. Among these fruits, the plantain banana (Musa paradisiaca L, 1753), is
a real food resource, which global production is increasing a considerable. In Benin, its
production is weak and faces various constraints, including the unavailability of quality sprout
for production, diseases and pests. The objective of our diagnostic study was to analyze the
production and marketing systems of plantain and the constraints to its production. This study
was conducted in a farm named "Banana City" located in the village of Agbohounsou,
municipality of Zè. To achieve this objective, the study was conducted in four phases namely:
the documentary research phase, the exploratory phase, the in-depth study phase and finally
the analysis phase. Collection and analysis tools were used to achieve the study objective.
Results shows that, the farm produces three local varieties of plantain, adopts an extensive
farming system with cultural practices such as the cultural rotation and fallow. Evaluation of
the profitability of plantain production shows that this production is unprofitable. It presents a
profit of 67, 55 FCFA for an investment of 100 FCFA during one years. The analysis of the
production strengths, weaknesses, opportunities and threats shows that permanent water
availability can lead to a good yield. The analysis of the interrelational diagram shows that the
production of plantain within the farm encounters certain constraints: the most important of
which is the unavailability of casual labor, which affects yield and income to a certain extent.
The promotor of the farm plans to process plantain by setting up a processing infrastructures,
which will enable her create added value, create more employment and gain more resources.
At the end of this study, a micro project was proposed on the production and marketing of a
local variety "AVLAN", in order to valorize the information received in our study.
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Au Bénin, la production de banane plantain est faible et peu d’attention y est portée, au point
où il n’existe aucune statistique sur sa production. Néanmoins, des travaux d’estimation et
d’enquête en 1997 indiquaient la production de banane en général à 22 199 tonnes
représentant 0,6 % de la production vivrière (Achigan et Lokossou, 2000). Une autre
estimation, d’après les travaux de LESCOT (2006), montrait que la production serait de
29 100 tonnes en 2004. Au Bénin, le bananier plantain est essentiellement cultivé dans les
communes de l’Atlantique, l’Ouémé, le Mono et dans le sud du Zou, où il emblave 10 % sur
une superficie totale de 20070 ha pendant que le bananier dessert en occupe 90% (Achigan et
Lokossou, 2000). Ce faible taux peut s’expliquer par le manque de connaissance sur les
systèmes de culture du bananier plantain. Ainsi une meilleure compréhension et maîtrise des
pratiques culturales et contraintes liées à la production de la banane plantain s’avère capitale.
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paradisiaca L., 1753) dans la commune de Zè : Cas de la ferme Cité des
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En dépit de son pouvoir à s’adapter à divers écosystèmes, son grand potentiel de production
de matière sèche comestible et ses avantages alimentaires, le bananier plantain demeure une
culture vivrière faisant face à diverses contraintes (Ngo-Samnick, 2011), l’indisponibilité de
matériel végétal de bonne qualité (Tossou et al, 2011), les maladies d’origine fongique (la
cercosporiose noire causée par Myscosphaeralla fijiensis), virale (Bunchy Top causée par
Banana Bunchy Top Virus « BBTV», la striure du bananier causée par « Banana streak
virus » (Tindo et al., 2011) et bactérienne (la maladie de MOKO causée par Ralstonia
solanacearum, la pourriture du pseudotronc ou du bulbe qui serait causée par Erwinia sp).
Elle est aussi en proie aux insectes ravageurs comme le charançon noir du bananier
Cosmopolite sordidus et aux nématodes comme Radopholus similis (Mémento de l’agronome,
2002). A ces contraintes s’ajoutent le faible potentiel des sols, leurs dégradations et la faible
pluviométrie (ACHIGAN & LOKOSSOU, 2000) ; ce qui explique le faible rendement en fin
de production. Des méthodes de lutte contre les maladies et ravageurs du bananier plantain
ont été mises en place, mais demeurent toujours inaccessibles aux petits producteurs des pays
en voie de développement (Bakry et al, 1999).
1.2. Justification
La présente étude s’inscrit dans le cadre des travaux de fin de cycle pour l’obtention du
diplôme de Licence Professionnelle à la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA) de
l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Le choix de notre étude diagnostique a porté sur la
banane plantain. Ce choix à cause du rôle joué par la banane plantain en tant que ressource
alimentaire dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations des pays en voie de
développement. C’est dans cette optique que le choix a été porté sur une ferme piscicole dans
la commune de Zè pour la conduite de l’étude diagnostique, une commune qui fait partie des
grandes productrices de banane en général au Bénin. Cette ferme a été choisie car elle produit
diverses variétés locales de banane plantain depuis 20 ans sur une superficie considérable.
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L’Eau : Les besoins en eau sont plus élevés en région sèche et chaude ou en situation
très venté (125 à 150 mm par mois). L’évapotranspiration maximale peut être plus élevée et
dépasser 200 mm (Mémento de l’Agronome, 2002).
La Température : L’optimum est voisin de 28° C (température interne). Au-delà de
25°- 40° C des anomalies surviennent en dessous de 24 ° C (Mémento de l’Agronome, 2002).
La Lumière : Le Bananier supporte les fortes insolations, si l’approvisionnement
hydrique est satisfaisant. Une faible luminosité ralentit la végétation et augmente la taille des
rejets. Le seuil limite d’insolation est de 1 500 à 1 800 heures et 2 000 à 2 400 heures sont
favorables (Mémento de l’Agronome, 2002).
Le Vent : Les vents permanents peuvent réduire les rendements entrainer la chute,
cassures des pseudo-troncs (Mémento de l’Agronome, 2002).
Le Sol : Les racines du bananiers étant peu pénétrantes, le sol doit être meuble, bien
aéré. Le manque de structure, le mauvais drainage, la compacité sont des défauts graves pour
la culture. Le bananier supporte des pH de 3, 5 à 8 mais, en générale on tente de l’amener
entre 5, 5 et 7, 5 par des amendements (Mémento de l’Agronome, 2002).
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Ferme « Cité
des Bananes »
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Hydrographie
En ce qui concerne le réseau hydrographique, deux bassins versants couvrent la commune. Il
s’agit du bassin du plateau de l’Ouémé qui couvre 580,4 Km2 du territoire et est drainé vers le
fleuve Sô et la portion Sud de la commune (92,2 Km2) drainée vers l’Atlantique par
l’intermédiaire de la frange lagunaire sur la côte (FAHALA, 2006).
Sol et végétation
La commune de Zè est dominée par les sols faiblement ferralitiques communément appelés
terre barre. Les terres sont teintes en rouge et servent de support à toutes les cultures
pluviales. Les sols hydro morphes à horizon superficiel gris assez riches constituent le
substrat des plans d’eau et des bas-fonds (FAHALA, 2006).
Le couvert végétal s’articule autour de quatre ensembles à savoir : les forêts claires et
formations boisées dont la forêt classée de Djigbé (3441 ha), les formations arborées et
arbustives, les formations aquatiques et les plantations d’Elaeis guineensis (palmier à huile)
d’une superficie de 3056 ha installées par la SONADER et gérées actuellement par des
Coopératives d’Aménagement Rural (CAR). L’on peut y rencontrer des espèces telles que
Milicia excelsa (Iroko), Ceiba pentendra (Fromager), Adansonia digitata (Baobab), Thalia
welwischi, et Nymphaea lotus (FAHALA, 2006).
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2016 - Confection des loges et enclos pour l’élevage des porcs, ovins et caprins
- Démarrage de l’élevage
- Arrêt momentané des activités piscicoles à cause de la dévaluation du Naira au
Nigeria.
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2002 - Le promoteur est lauréat d’un Concours Agricole lancé par la Loterie Nationale et le
Canada
2001 - Drame : incendie total de l’exploitation
- Mise en jachère de la terre
1995 - Acquisition de la terre par achat
- Démarrage des activités sur la ferme « Cité des Bananes »
- Achat de rejet et mis en place de la plantation de banane plantain
- Confection des étangs
Source : Enquête de terrain, 2017
Le promoteur en tant que responsable de la ferme, est chargé de donné des directives,
d’ordonner et de coordonner toutes les activités de la ferme.
Le chargé d’exécution des activités contrôle et s’assure de l’exécution des activités.
Dans sa fonction, il est un ouvrier permanent et le gardien veillant sur la ferme.
Les Caissières sont chargées de recevoir l’argent après la vente des régimes de plantain
et des poissons.
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Promoteur
Caissières
Ouvrier Ouvriers
permanent Ocasionnels
Le promoteur fait aussi recours à des ouvriers occasionnels, qui viennent effectuer certains
travaux comme le fauchage des étangs et le sarclage de la bananeraie. Les deux caissières
s’occupent aussi permanemment de certaines activités menées dans la ferme.
4.1.5. Principaux domaine d’activités de la ferme Cité des Bananes
La ferme a à son actif trois types de production : la production végétale, la production
animale et la production halieutique.
La production végétale
Les espèces végétales rencontrées sur la ferme sont : Quatre variétés locales de bananiers dont
trois variétés de Musa paradisiaca (Zingiberales ; Musacée) (photo 1) et une variété locale de
bannanier dessert, une variété sélectionnée de Elaeis guineensis (Arecales ; Arecacée),
Manihot esculenta (Malpigiales ; Euphorbiaceae), Citrus limon (Sapindales; Rutacée),
Xanthosoma sagitifolium (Alismatales ; Aracée) et Zea mays (Poales ; Poacée). Mais, les
cultures d’importances sont le bananier plantain (03 variétés locales), produit sur 7 ha et le
manioc sur 7 kanti, car le plantain est commercialisé et constitue actuellement la première
source de revenus de la ferme, quant au manioc, les boutures sont plantées, pour la
consommation alimentaire des animaux élevés (porcs, ovins et caprins). Le bananier dessert et
le maïs ne sont pas commercialisés, ils sont juste destinés à l’autoconsommation.
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La production animale
L’élevage sur la ferme est récent et prend en compte : l’élevage de porcs, d’ovins, de caprins
et de la volaille.
Élevage de porcs : il est fait dans des loges (8 aux totales) (Photo 2). Il y est élevé, les
races locales et celles améliorées. Celles locales sont élevées en divagation tandis que les
races améliorées dans les loges. L’effectif du cheptel porcin toutes races confondues est de
25 têtes.
Élevage d’ovins et caprins : il est fait dans un enclos (Photo 3) contenant un bâtiment
en terre battue pour l’hébergement du bétail en cas de pluie. Il est constitué de races
« Djalonké » et de races locales. La ferme en compte au total 20 têtes.
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Les activités à but commercial, par ordre d’importance en fonction du revenu qu’elles
rapportent à la ferme sont respectivement : la production de plantain (03 variétés locales), la
pisciculture et l’élevage d’ovins, caprins et de porcins. Les revenus obtenus de ces différentes
activités permettent pour la plupart de réinvestir dans le fonctionnement de la ferme et de
payer les salariés et d’épargner.
-Infrastructures
Un bâtiment de séjour
Un magasin
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-Matériels
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Commerçants
Structure
avicole UAC/
FSA
Autres
Ferme Cité
Producteurs de
Banane
plantain
des CPZ
bananes
Boutiques
Privées
PADA
Véterinaire
Légende:
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Commerçants : La relation est plus forte et va dans les deux sens (Achats-Ventes) car les
grossistes, revendeuses et commerçants Nigérian viennent s’approvisionner
respectivement en régimes de Banane plantains et poissons sur la ferme
FSA/UAC : le promoteur de la ferme est en relation avec des professeurs de la FSA, en
quête d’informations, de service ou de conseil.
PADA (Projet d’Appui pour le Développement Agricole) : cette structure s’est
occupée du financement et de l’installation des bassins piscicoles, la relation entre cette
structure et la ferme est à sens unique
Structure avicole : la ferme s’approvisionne en fiente de volaille auprès de cette
structure, Relation (Achat-Vente)
Vétérinaire : La ferme fait appel, au service d’un vétérinaire qui est payé, pour vacciner
les animaux de temps en temps.
De ce diagramme, il en ressort qu’il existe une forte relation entre la ferme et les
commerçants. Cette forte relation est due au fait qu’en temps de pénurie sur le marché, ceux-
ci viennent toujours s’approvisionner sur la ferme qui est en constante production.
Le palmier à huile : Sur le site de transformation, nous avons fait le piquetage pour
délimiter la parcelle, matérialisé des poquets (40 x 40 x 40 cm) et repiqué des plants de
palmier sélectionnés suivant un écartement de 6 mètres entre plants dans les lignes de
bananiers et 7 mètres entre les lignes de plant.
La pisciculture : Nous avons assisté à la confection d’aliment pour les poissons
composés de son de soja et observé la reproduction artificielle des clarias à l’écloserie.
La production animale : Nous avons participé à la construction d’un enclos pour
l’élevage de porc et à l’apport en aliment pour le bétail constitué d’épluchures de manioc, de
feuilles et racine de manioc ou de feuille de bananier.
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Rotation : La rotation des cultures est la succession des cultures portées par la même
sole, durant un nombre de campagnes agricoles au bout desquelles la même succession de
cultures est reprise dans la même sole (Aho et Kossou, 1997). La rotation culturale sur la
ferme intègre le maïs et les variétés locales de bananier plantain où le bananier plantain est
placé en fin de rotation. Cette pratique culturale a été faite sur le site de transformation.
La jachère : La terre a été mise en jachère pendant 11 ans après l’incendie survenu dans la
ferme, afin de restituer au sol sa fertilité
Elle consiste à mettre les rhizomes sains de rejet de bananier dans de bonnes conditions de
multiplication, afin qu’ils donnent plusieurs rejets à leur tour. Nous avons fait l’essai avec
trois rhizomes. Le prélèvement des baïonnettes sur les plants mères, a été suivi par le
nettoyage avant la mise en pépinière. Durant cette opération nous avons enlevé les mottes de
terre et coupé les racines et la partie externe des rhizomes constituant le pseudo tronc à l’aide
d’un couteau bien tranchant. Ensuite, nous avons mis les rhizomes à blanc, en enlevant les
parties superficielles et en ayant en vue les bourgeons latéraux qui se développeront. Sur le
rhizome nous avons observé une forme en V, l’intersection (le bas du V), nous faisant
remarquer le bourgeon. Après observation, deux à trois bourgeons sont visibles sur un seul
rhizome. Le lavage et la désinfection se font avec OXAM Super 5G (matière active : Oxamyl)
diluée avec de l’eau. Cependant avant le nettoyage, un milieu propice pour le développement
des bourgeons, composé de copeaux de bois a été préparé et placé sous ombrage dans un
germoir. Après le nettoyage vient une étape importante qu’est la confection d’un trou à
l’intérieur du rhizome de façon verticale du haut vers le bas, à l’aide d’un fer de 5. Ce trou
permet d’accélérer le développement des bourgeons.
Une fois installés sur les copeaux (la partie portant le trou vers le haut), les rhizomes sont
séparés entre elles de quelque centimètre, puis recouverts de copeaux jusqu’à la périphérie.
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Ensuite chaque rhizome a été couvert de sachet en polyéthylène noir. Les sachets permettent
de mettre en chaleur le rhizome. Enfin un arrosage est réalisé les tous les 03 jours.
Préparation du terrain
Nous avons sarclé et débroussaillé. La forme de labour préconisé est le labour à plat. Nous
avons fait le piquetage consistant à délimiter la parcelle à l’aide de piquet et de cordeau.
Après le piquetage nous avons creusé des poquets de (40 x 40 x 40 cm) à l’aide d’une houe.
Lors de la confection des poquets, la terre de profondeur a été séparée de celle de surface, car
celle de surface est riche en matière organique.
La fertilisation
Afin de permettre un bon développement et une croissance des plants, la fertilisation s’avère
nécessaire. Les éléments nutritifs tirés par les plants dans le sol pour leur développement sont
apportés par les engrais organiques et minéraux. Sur la ferme, les deux types d’engrais sont
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appliqués, mais le choix est plus accentué sur l’engrais organique constitué de fiente de
volailles. L’épandage de fumure a été réalisé avant notre arrivée sur le terrain.
- 1er apport : Pour assurer un bon démarrage des plants repiqués, l’engrais organique (fiente
de volaille) est apporté en fumure de fond. 10 kg de fiente de volailles par poquet sont
appliquées pour chaque plant.
- 2ème apport : 2 à 3mois après le premier apport, l’engrais minéral et l’engrais organique
(10 kg/plant) sont appliqués en fumure d’entretien. L’engrais minéral appliqué est le NPK
(15-15-15), et la quantité épandue est mesurée à l’aide d’une boite de tomate en boite
(0,1 kg/plants), soit une dose de 250 kg/ha. Le type d’épandage adopté est celui en couronne,
mais parfois l’engrais est mis aux pieds des bananiers. L’apport d’engrais organique, est fait
de préférence en saison pluvieuse pour diminuer l’effet de la chaleur dégagée par la fiente de
volailles.
Irrigation
Le plant de bananiers a besoin d’eau durant son cycle pour bien croître, comme toutes
cultures vivrières. Au début de l’installation de la plantation, un système d’irrigation en bande
a été installé, et aidant à apporter de l’eau aux plants de bananiers, Mais suite à une incendie
toutes les installations ont brulé. Actuellement, l’apport en eau est fait manuellement à l’aide
de moto- pompe et de tuyaux PVC. La source d’eau est le bas-fond. La répartition de l’eau se
fait de façon échelonnée. Ainsi, le volume d’eau par plant n’est pas quantifié. Toutefois l’eau
de pluie et l’eau des bassins piscicoles constituent des sources d’eau alternative n’est plus
utilisée et est évacuée par des drains de 50 cm de profondeur, creusés de part et d’autre dans
la plantation. Ces drains ont été creusés non seulement pour l’évacuation de l’eau des bassins,
mais aussi pour éviter la stagnation de l’eau de pluie qui rend parfois difficile l’accès à la
plantation à cause du sol. La fréquence de l’apport est de deux fois par mois car le sol étant
argileux retient de l’eau.
Entretien
Durant notre étude, nous avions participé aux activités d’entretien de la plantation tels que :
l’effeuillage, le paillage et le désherbage.
- L’effeuillage : vise à enlever les feuilles sèches qui pendent sur le pseudo-tronc des plants.
Ces feuilles sèches pouvant être des sources de maladies sont brulées hors de la plantation.
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Les Intrants
Les intrants entrant dans la production sont :
- Les Rejets : ils ont été payés à 50f/rejet pour l’installation de la première plantation chez les
paysans, au total 600 rejets misent en condition de multiplication puis ensuite en pépinière.
- Les Fertilisants : La ferme fait usage d’engrais minéral et organique, mais c’est l’engrais
organique qui est plus utilisé car il assure un bon développement et une croissance des plants.
L’engrais minéral n’est pas appliqué fréquemment à cause des répercussions que leurs usages
pourraient avoir sur la qualité du fruit. L’approvisionnement en engrais organique (fientes de
volailles) est fait chez une structure avicole située dans l’arrondissement.
L’approvisionnement en engrais minéral est fait dans les boutiques privées de vente de
produits phytosanitaires à Cotonou et à Calavi.
- Les pesticides : Les herbicides utilisés sont : HERBI-TOP (Matière active :
Isopropylamine) (Photo 5) et TACLKLE (Matière active : Glyphosate) pour le désherbage. La
ferme fait aussi usage d’un fongicide IVORY 80 WP (matière active : Mancozeb) (Photo 6),
et l’OXAM Supe 5G (matière active : Oxamyl) utilisé pour désinfecter les rejets malades
avant leur repiquages et d’insecticide pour la prévention des maladies causées par les insectes
comme le charançon du bananier.
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consommations intermédiaires, les amortissements et les salaires qui nous ont permis
d’élaborer le compte d’exploitation.
Sachant que la densité est de 2500 plants/ha, 2500 régimes seront récoltés à la fin du cycle.
Considérant un taux de perte de 2%, un total de 2450 régimes sera disponible pour la vente.
Le compte d’exploitation de la production de banane plantain est présenté dans le tableau 3 ci-
dessous :
Cout de production = CI + S + A= 1 146 200 + 646 700 + 254 167 = 2 047 067
TR= Revenu net d’exploitation/Coût de production
Commentaire
Du compte d’exploitation, il en ressort que la ferme réalise une recette de 3 430 000 FCFA/ha
avec un taux de perte de 2%, après la vente des régimes en fonction du prix de vente moyen
d’un régime. Une interprétation du taux de rentabilité permet de déduire qu’au bout d’un an
de production, 100 F investis génèrent 67,55 FCFA de bénéfice. La production est peu
rentable.
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Le Stockage
Une fois récoltés, les régimes sont transportés vers le marché ou stockés deux jours sur la
ferme avant le jour du marché. Les régimes sont étalés sur des sacs en plastique ou des
feuilles sèches de bananier et recouverts ensuite des feuilles sèches de bananier.
4.2.6. Commercialisation
Le circuit de commercialisation (figure 4) des régimes prend en compte la ferme, les
grossistes, les revendeuses et les consommateurs. La clientèle vient s’approvisionner sur la
ferme et est constituée des grossistes de Tokpa, de Godomey et des revendeuses du village.
Le prix du régime varie entre 800 et 2 000 FCFA, selon la disponibilité du fruit sur le marché,
la grosseur du régime et de la période de vente. Les régimes de banane plantain sont chers sur
le marché dans la période allant du mois d’Avril à Juillet. Les revendeuses vendent les
régimes dans des marchés cibles tels que : le marché de Glo-Djigbé, Zinvié, à Topka et à
Sèmè (frontière Benin-Nigeria). Lors de l’achat sur la ferme, les grossistes font de 50 000 à
200 000 FCFA d’achat de régime.
Figure 4 : Circuit de Commercialisation des régimes de banane plantain sur la ferme « Cité
des Bananes ».
Source : Enquête de terrain, 2017
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L’étude révèle que la production de banane plantain au sein de la ferme fait face à diverses
contraintes. Les contraintes constituant de véritables menaces sont :
l’indisponibilité de la main-d’œuvre occasionnelle ;
le dessèchement des feuilles de bananier plantain ;
la mauvaise application des herbicides ;
le mauvais épandage des engrais ;
la montée du rhizome, les vents violents ;
la difficulté d’accès à l’exploitation.
- Disponibilité du foncier
OPPORTUNITES MENACES
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Commentaire
Après une analyse de la matrice FFOM, il en ressort que la proximité du bas-fond de la ferme
constitue une source d’apport en eau pour l’irrigation de la bananeraie. Ce qui permet à la ferme
d’avoir une production continue et peut ainsi vendre ces régimes à la clientèle, qui vient
s’approvisionner sur la ferme. Malgré cette disponibilité en eau, la ferme fait face à la mévente
qui diminue un temps soit peu le revenu. La ferme n’achète plus des rejets pour l’extension de la
bananeraie pour un second cycle de production. Les rejets de trois mois de la première plantation
sont prélevés et repiqués directement sur une autre parcelle ou mis en condition de multiplication
puis ensuite en pépinière. Mais au fil des cycles, la succession ne donne plus un bon rendement
ce qui diminue le revenu. La ferme envisage installer une usine pour la transformation de la
banane plantain en divers sous-produits qui seront commercialisés, afin d’accroitre le profit et
créer de l’emploi. En ce qui concerne la pisciculture, nous pouvons dire que la disponibilité de
l’écloserie et de la machine pour la confection de provende est un facteur important, en ce sens
qu’elle diminue les coûts de production liés à l’alimentation et à l’achat d’alevin. Néanmoins il y
a un manque d’équipement pour l’écloserie, et la panne momentanée de la machine qui
ralentissent la production.
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Baisse du rendement
Légende
: Contraintes
: Conséquence générale
Commentaire
Une analyse du diagramme interrelationnel, montre que l’indisponibilité de la main-d’œuvre
occasionnelle, le dessèchement des feuilles réduisant l’activité photosynthétique, la montée du
rhizome et les vents violents entrainant la verse des bananiers, la mauvaise application des
herbicides et la difficulté d’accès à l’exploitation concourent à une baisse du revenu.
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5.2. Justification
Le bananier plantain (Musa paradisiaca, L.) est une culture dont le fruit est consommé sous
forme cuite ou crue et participe à la sécurité alimentaire (Gandonou et al, 2012). La banane
plantain possède une valeur énergétique assez élevée et est riche en divers nutriments : 100 g
de plantain contient : 29,3 g de glucide, 38 mg de phosphore, 352 mg de potassium, 68,2 g
d’eau et 476,0 kilos calorie d’énergie alimentaire (source : FAO, 1972). Les fleurs du
bananier plantain ont des vertus médicinales comme des propriétés antibiotiques, resserrent
les tissus et soignent la diarrhée (Mémento de l’Agronome, 2002). Au Bénin, plusieurs
variétés locales sont produites et commercialisées. Cependant, force est de constater sur le
marché que l’approvisionnement en régime de banane plantain, en particulier la variété
AVLAN est faible. Afin de pallier à ce problème, nous proposons un micro projet qui
permettra non seulement de faire face à la demande croissante en période de soudure, mais
contribuera à la création d’emploi.
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Nous avons reçu au cours de notre formation des connaissances pratiques et théoriques que
nous avons valorisées dans de nombreux stage en particulier durant notre séjour sur la ferme
Cité des Bananes. Nous comptons mettre à profit ces expériences afin de contribuer au
développement de la filière Banane plantain au Bénin.
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L’investissement est l’engagement d’un capital pour l’acquisition des biens (matériels et
immatériels). Les éléments qui composent l’investissement (Tableau 6) de notre projet ont
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une valeur de trois millions trois cent vingt-six mille (3 326 000) FCFA avec un apport
personnel d’un million cinq cent quatre-vingt mille (1 580 000) FCFA.
INFRASTRUCTURES
Terrain 1500000 1500000 1500000 0
Forage 10 1 200000 200000 0 200000
Bâtiment 10 1 534000 534000 0 534000
Sous-total 2 2234000 1500000 734000
EQUIPEMENTS
Panneau solaire 5 1 40000 40000 0 40000
Motopompes 5 2 80000 160000 0 160000
Réservoir d'eau/ 5 1 200000 200000 0 200000
Citerne
Tuyau PVC de 75 4 25 2200 55000 0 55000
Réducteurs 4 40 300 12000 0 12000
Vannes 4 40 2500 100000 0 100000
Tuyau PVC de 50 4 25 1800 45000 0 45000
Moto Bajaj 5 1 400000 400000 0 400000
Sous- total 3 1012000 0 1012000
TOTAL 3326000 1580000 1746000
INVESTISSEMENT
Source : Enquête de terrain, 2017
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Amortissement de l’investissement
Tableau 7 : Amortissement de l’investissement
Désignations Montants Durées Amortissement VNC FIN DU
PROJET
Année 1 Année 2 Année 3
Frais 80000 3 26667 26667 26667 0
préliminaire
Terrain 1500000 0 0 0 0 1500000
Bâtiment 534000 10 53400 53400 53400 373800
Motopompes 160000 5 32000 32000 32000 64000
Forage 200000 10 20000 20000 20000 140000
Panneau 40000 5 8000 8000 8000 16000
solaire
Tuyaux 55000 5 11000 11000 11000 22000
PVC de 75
Tuyaux 45000 5 9000 9000 9000 18000
PVC de 50
Vannes 100000 4 25000 25000 25000 25000
Réducteur 12000 4 3000 3000 3000 3000
Réservoir 200000 10 20000 20000 20000 140000
d'eau/
Citerne
Moto Bajaj 400000 5 80000 80000 80000 160000
Total 3326000 288067 288067 288067 2461800
Source : Enquête de terrain, 2017
Achat de petit matériel
Le coût des matériels (annexes 5) s’élève a cent soixante-un mille trois cent (161 300)
FCFA.
5.10.2. Besoin en Fonds de Roulement
Le besoin en Fonds de Roulement est la somme d’argent nécessaire qu’il faut mobiliser afin
de faire face à la première dépense de l’exploitation en attendant la rentrée de fonds. Ces
dépenses concernent l’approvisionnement en matières premières et fournitures, les salaires du
personnel et autres pour le premier cycle qui dure un an (Tableau 8).
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Les besoins de notre unité de production s’élèvent à quatre millions deux cent trente-sept
mille huit cent soixante-trois (4 237 863) FCFA.
Le coût global de notre projet s’élève à sept millions cinq cent soixante-trois mille huit cent
soixante-trois (7 563 863) FCFA.
5.10.4. Schéma de financement et Plan de remboursement
Schéma de financement
Plan de remboursement
Le plan de remboursement de notre micro projet est présenté dans le tableau 10 ci-dessous :
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Impôts sur bénéfice= 25 % du résultat avant impôts avec exonération en première année.
Les résultats nets positifs constatés chaque année montre que notre unité de production réalise
des bénéfices.
Si le seuil de rentabilité en valeur SRV est inférieur au chiffre d’affaire sur les trois années
alors le micro projet est rentable.
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6.2. Suggestions
Afin de faire face aux problèmes de production de la banane plantain, des réflexions méritent
d’être menées en se basant sur l’analyse des contraintes liées à la production, sans oublier la
commercialisation qui est un maillon important de la chaîne. L’analyse prendra en compte
aussi les forces, faiblesses, opportunités et menaces de la ferme pour améliorer davantage la
rentabilité économique de l’exploitation. En nous basant sur les résultats de l’étude, nous
suggérons :
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
2. ACHIGAN, E., & LOKOSSOU, B. (2000). Notes,Document et travaux realisés sur les
bananiers et plantains aux Benin: Besoin de recherche et option pour un
developpement de la production bananiere. Niaouli.
6. BAKRY, F., CARREEL, F. C.-L., Côte, F.-X., Jenny, C., & Tézenas du Montcel, H.
(1999). Les bananiers.
11. HOUNKPEHEDJI, R., & AGBO, A. J. (2009). Memoire online. Récupéré sur Site web
Memoire online: http://www.memoireonline.com
12. INSAE. (2016, Août). Cahier des villages et quartiers de Ville du Département de
l'Atlantique. Bénin.
13. LASSOUDIERE. (1973). Dans Le bananier plantain en Côte d'Ivoire (p. 453).
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15. LOKOSSOU, B., TOSSOU, C., & KPANOU, D. (2011). Comment obtenir plus de dix
rejets sains de bananiers, en six mois à parti d'un seul rejet ?
18. NGONDO, P. M. (2002). Strategie de gestion intégrée des cultures pour la production de
banane plantain et le controle de la cercosporiose noire en Démocratique du Congo.
INFO MUSA, 3.
20. Wikipedia. (s.d.). Consulté le Septembre mercredi, 2017, sur Site web wikipedia:
http://www.wikipedia.com
Site internet
www.afriquetriburne.com
www.wikipedia.com
www.slire.com
www.memoireonelines.com
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ANNEXES
Annexe 1 : Guide d’entretien
Arrondissement.................................................... Village....................................................
4- Quelles sont vos sources d’approvisionnement en rejet pour la plantation ? Quel est le coût
unitaire.
5- Quelles sont les variétés locales de bananes plantain que vous produisez ?
a
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7. Quels sont les facteurs de productions utilisés au sein de l’exploitation ? (le foncier :
mode d’acquisition de la parcelle, la main d’œuvre, le capital, les intrants)
8. Quels sont les systèmes de culture utilisés ?
9. Quelles sont les différentes opérations menées avant la plantation quel est le cout
financier de chaque opération ?
10. Quel type de désherbage faites-vous ?
11. Utilisez-vous des herbicides, des engrais minéraux et organiques ? Si oui lesquels ? Si
uniquement l’un ? Pourquoi ?
12. Leurs sources d’approvisionnement, les doses et leurs couts ? Comment épandez-vous
ces produits ?
13. Quelles sont les difficultés rencontrées durant tout le processus d’épandage ?
14. Est-ce que vous observez des attaques ou de maladies chez les plantes ? Si oui il s’agit
de quels insecte ou ravageurs ?
15. Qu’elles sont les produits ou méthodes qu’utilisez-vous contre ces cas d’attaques ?
16. Quelles sont les sources d’approvisionnement de ces produits et leurs couts
17. À quel stade récolte-t-on le fruit ?
18. Comment reconnaîtrez-vous la maturité des régimes ?
19. Quel rendement obtenez-vous sur 1 an ?
20. Toute la récolte est-elle destinée à la commercialisation ? Si non le reste est destiné à
quoi ?
21. Comment écoulez-vous les régimes ?
22. À quel prix vous vendez le régime et en fonction de quoi dépend la variation des prix ?
23. Qui sont vos potentiels clients ?
24. Sur quelle variété est mise la préférence de la clientèle ?
25. Sur quels marchés locaux écoulez- vous les régimes ?
26. La demande est-elle forte ou le produit prend du temps avant d’être vendu ?
27. Quelles sont les difficultés majeures que vous rencontrez au cours de la
commercialisation ?
28. L’activité est-elle rentable ou peu rentable ?
29. Comment sont repartis les bénéfices ?
Annexe 2 : Consommations intermédiaires sur 1 ha
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Prix unitaire
Désignation Quantité Montant(FCFA)
(FCFA)
Houe 5 1500 7500
c
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Mode de financement
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