Résumé Bactériologie Suite Et Fin
Résumé Bactériologie Suite Et Fin
Résumé Bactériologie Suite Et Fin
INTRODUCTION
Une infection est un résultat de l’agression d’un organisme vivant par un micro-organisme. Elle
se caractérise par des altérations anatomiques ou fonctionnelles. Elle apparait lorsqu’il y a
déséquilibre entre la virulence (capacité à développer des toxines dans l’organisme) de l’agent
pathogène et les capacités de résistance de l’hôte. En cas d’infection, on observe des signes
comme : douleur, rougeur, chaleur, fièvre, pus.
Origine exogène, due aux germes qui vivent dans l’environnement du patient. Elle est
transmise d’un patient à un autre par :
1. Infection croisée : d’un patient infecté vers un autre aussi infecté de la
même infection, et plus la virulence va augmenter.
2. Manuportage : infection causée par les mains.
3. Infection nosocomiale : liée à la contamination de l’environnement hospitalier
(eau, soins air, surfaces contaminées).
Chaîne de transmission
Elle est composée de 3 maillons :
Réservoir de germes, qui est soit en endogène (vient de l’hôte), soit exogène (vient de
l’extérieur ; animaux, eau, aliments) ;
Mode de transmission (bouche, nez, lésion cutanée, gouttelettes, air, voie fécale,
contact, mains) ;
Conditions favorables (favorisants) à la survenu de l’infection, Ex : les immunodéficients,
les non vaccinés.
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MODE DE TRANSMISSION CONDITIONS FAVORABLES
Contact direct Facteurs prédisposants
Par l’intermédiaire des mains : infection Défaillance du système immunitaire,
manuportée. altération des moyens de défense, infections
opportunistes, déficit et vieillissement
immunitaire.
Aérien Facteurs précipitants ou agents causals
Par l’intermédiaire de l’air, système Milieu de vie, milieu professionnel,
respiratoire, particules de poussières, comportements à risque, agents pathogènes.
microgouttelettes de salive, toux,
éternuement : infection aéroportée
Effraction de la peau
Par l’intermédiaire d’un objet infecté piquant,
coupant ou tranchant.
infections opportunistes : sont celles causées par les bactéries peu agressives dans
l’organisme et profitent d’un problème pour devenir pathogènes.
Incubation : période allant de la transmission jusqu’à l’apparition des signes cliniques.
Micro-organismes
Ce sont des organismes visibles uniquement au microscope (bactéries, virus, champignons,
parasites, prions qui sont des protéines).
Saprophytes : se trouvent naturellement dans l’environnement et n’entraînent pas de
maladies.
Pathogènes : ils sont responsables de pathologies.
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BACTERIOLOGIE
CHAPITRE 1
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Classification des bactéries
La classification des bactéries repose sur leur morphologie, la coloration de leur paroi
(coloration de Gram), le besoin ou pas en oxygène (par prélèvement d’hémoculture) et sur le
moyen d’identification (soit un examen direct, soit une mise en culture).
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Relation hôte-bactérie
Les bactéries peuvent être :
La majorité des infections nosocomiales est représentée par les staphylocoques, les
pyocyaniques et les entérocoques. Le bacille de koch (agent de la tuberculose) et la Legionella
pneumophila sont des bactéries très résistantes et responsables des épidémies dans les
établissements de santé. Le staphylocoque aureus (doré) est le plus résistant et fréquent
parmi les staphylocoques. La Legionella pneumophila (agent de la légionellose) se multiplie dans
les circuits d’eau chaude, la vapeur inhalée lors de la douche.
La flore microbienne désigne une population de germes présents dans un milieu donné qui peut
être l’environnement, le corps humain, le milieu hospitalier.
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Traitements de l’infection bactérienne : antibiotiques
Les antibiotiques sont des composés chimiques , élaborés par un microorganisme dont l’activité
spécifique se manifeste à dose faible sur les microorganismes. Ils sont à usage interne ou
externe, groupés en familles selon leur structure chimique. Selon les antibiotiques, le spectre
est soit limité ou étroit (effet sur les gram+ ou les gram- ), soit large (effet sur les gram+ et
les gram-).
L’antibiogramme est un examen qui permet de déterminer la sensibilité d’une bactérie face à un
antibiotique. Il aide au diagnostic et guide le médecin dans le choix de l’antibiotique.
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BACTERIOLOGIE
CHAPITRE 2
Ce sont les inflammations aigues des méninges causées par les virus, les bactéries, les
champignons.
D’origine virale : elles sont généralement bénignes chez les patients non
immunodéficients, la guérison est spontanée et sans séquelles au bout de quelques jours
D’origine fongique : causées par crytococcus neoformans principalement et
cryptococcose (selles ou fientes des pigeons), elles sont moins fréquentes mais très
sévères.
D’origine bactérienne : infections graves car on risque des séquelles neurologiques, et la
mort.
Toute méningite (peu importe son origine) doit être considérée comme une urgence médicale
tant que l’origine n’est pas encore identifiée.
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Les méningites bactériennes (Habitat et migration)
Elles vivent naturellement dans le rhinopharynx de l’homme. Ces bactéries sont d’abord
responsables de l’infection locale, infection respiratoire ou orl (angine, otite, sinusite), ensuite
responsable de l’infection dans le sang, puis dans le LCR et finalement inflammation des
méninges.
Les examens principaux fait ici sont le signe de KERNIG et Brudzinski, examen de LCR, scanner
cérébral bilan biologique (hémoculture ou prise de sang).
C’est un cas d’urgence, d’où la nécessité d’une antibiothérapie adaptée à diffuser directement
dans le LCR, l’importance de la déclaration obligatoire si méningocoque afin d’établir un plan de
guérison pour le patient et un de dépistage pour l’entourage, et isolement à air.
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La prévention se fait par une vaccination infantile contre Haemophilus influenza de type B et
vaccination de base contre le méningocoque.
Ils vivent chez l’homme et l’animal, et font partie de la flore cutanée naturelle. Ils colonisent
particulièrement les muqueuses externes. On les retrouve dans l’environnement (eaux, sol,
objets souillés). Ils ont aussi classés en fonction de leur capacité à provoquer la coagulation du
sang : coagulase-positif (staphylocoque doré) et coagulase-négatif (autres staphylocoques).
NB : la coagulase permet pendant la coagulation de rendre invisible le staphylocoque, d’où
l’opportunité de se multiplier à son aise.
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contaminé par le patient ou du personnel soignant (prothèses osseuses ou cardiaques,
sondes, cathéter).
La légionellose
Maladie : pneumopathie aigue
Agent causal : La Legionella qui est un bacille à gram négatif aérobie
Habitat : la flore aquatique et sources d’eaux douces chaudes (résistantes à la chaleur)
Autres facteurs de croissances : dépôts organiques, de micro-organismes, de fer, de
zinc et d’aluminium dans les installations.
La légionellose (transmission)
Transmission : inhalation d’aérosol infectieux provenant d’environnements aquatiques
Sources de contamination : toux, climatiseur, bains, jacuzzi, fontaines réfrigérantes,
douches.
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Traitement : antibiotique de choix, érythromycine.
Prévention (en milieu de soins) : entretien régulier du réseau d’eau de l’établissement,
recherche de légionelles dans les réservoirs d’eau.
La Listériose
Infection grave d’origine alimentaire, due à la bactérie Listéria monocytogene (bacilles à gram
positif). Elle peut entraîner une septicémie ou une infection du système nerveux central. Elle
peut provoquer chez la femme enceinte un avortement, un accouchement prématuré ou une
infection néonatale grave, pendant la grossesse et rarement pendant l’accouchement.
On les retrouve dans plusieurs endroits (caractère ubiquitaire), comme dans l’eau, le sol, les
végétaux et dans l’intestin de nombreux animaux et de l’homme. Elle provoque des infections
d’origine alimentaire animale et végétale (produits laitiers, fromage à base de lait cru, les
charcuteries, carnés contaminés).
La Listériose : transmission
Elle se transmet par des aliments infectés, est sensible à la chaleur mais peut se multiplier à
4°C. La contamination est favorisée par l’allongement de la chaîne du froid dans les entrepôts,
elle n’altère pas le goût des aliments donc possible ingestion répétée et en grands quantités de
la bactérie.
La Listériose : prévention
L’hygiène des mains est très importante face à cette bactérie car elle touche plus les
aliments.
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Il faut éviter chez les personnes à risque (femmes enceintes, personnes âgées,
immunodéprimées, ayant un cancer, une cirrhose ou un diabète de type 1 surtout), la
consommation des produits laitiers, de charcuterie en gelé, pâtés, foi gras, fromages au
lait cru, poisson fumé, coquillages crus, surimi, tarama, graines germées crues.
Bien cuire les aliments d’origine animale, enlever la croûte de tous les fromages, laver
soigneusement les légumes et les herbes aromatiques, bien recuire jusqu’à ébullition les
produits achetés prêts à consommer (traiteur).
Eviter les contaminations croisées (d’un aliment à un autre), conserver les aliments crus
séparément des aliments cuits.
Préférer les produits préemballés aux produits achetés à la coupe.
Respecter les dates de péremption
Mettre le frigo à 4°C
Se laver les mains et les ustensiles après manipulation des aliments crus
La tuberculose
C’est une maladie infectieuse transmissible, due au bacilles de Koch (Mycobacterium
tuberculosis). A l’échelle mondiale, c’est la 13e cause de mortalité et la 2e due à une maladie
infectieuse. Dans la famille des Mycobactéries, on a 3 types de germes responsable des
maladies : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium leprae (responsable de la lèpre), autres
mycobactéries atypiques ou non tuberculeuses.
La tuberculose : transmission
Elle se transmet par voie aérienne : gouttelettes. Une personne infectée non traitée peut
contaminer 5 à 15 personnes en moyenne chaque année. Et les conditions sanitaires et sociales
précaires ne favorisent pas souvent l’éradication.
La tuberculose : clinique
Primo-infection : il s’agit d’une infection latente avec un temps d’incubation de 4 à 12
semaines, asymptomatique. Après contamination aérienne, un granulome se forme et se
nécrose, mais les défenses immunitaires le limitent et les bacilles sont endormies, voir
longtemps. Et les réactions tuberculiniques sont positives (en l’absence de BCG).
Tuberculose maladie : chez moins de 10% des primo-infections. On b-observe une
multiplication du BK et l’extension du foyer infectieux au poumon le plus souvent mais
aussi au rein, ganglions, os, péritoine et péricarde.
Diagnostiquée par les images radiographiques calcifiées ou par virage des réactions
tuberculiniques.
Tuberculose maladie : association de signes généraux après 3 semaines (asthénie,
anorexie, fièvre, sueurs nocturnes, cachexie ou perte de poids), signes respiratoires
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après 3 semaines (toux, expectoration rare, dyspnée, hémoptysie : présence de sang
dans les expectorations).
La tuberculose : Examens
Intradermoréaction à la tuberculine, radiographie, examen d’expectoration, antibiogramme,
mise en culture, biopsies, examen microscopique.
La tuberculose : traitement
Association d’antibiotique et chimio thérapeutiques allant de 6 mois à 2 ans si résistance de la
bactérie. On peut avoir des effets secondaires comme les hépatites lors du traitement. Un
traitement incomplet ou mal suivi peut provoquer une multirésistance, donc traitement plus
coûteux.
La tuberculose : prévention
Le BCG partiellement efficace mais est utile pour prévenir les formes graves de la maladie
chez les jeunes enfants, protège peu contre les cas de tuberculoses pulmonaires chez les
adolescents et adultes.
Le streptocoques A et B
Ce sont les germes arrondis ou Cocci regroupés en chaînettes. Ils font partie de la flore
commensale, et peuvent devenir pathogènes opportunistes.
Le streptocoques A
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C’est une bactérie strictement humaine qui vit dans le pharynx surtout, sur la peau
rarement, nombreux porteurs sains. Il se transmet par les gouttelettes, la toux. Son
pouvoir pathogène se manifeste par
Le streptocoques B
Il vit dans le tube digestif à partir duquel se fait la colonisation des voies génitales de la
femme, souvent intermittente. La colonisation vaginale est très fréquente et doit être
recherchée chez la femme enceinte au 9 e mois ou à proximité de l’accouchement. La
recherche est faite par frottis vaginale car pendant l’accouchement, le nouveau-né peut inhaler
le liquide amniotique, et les sécrétions vaginales en sortant. Si la futur maman est contaminée,
pendant l’accouchement, on lui donnera un antibiotique qui l’a rendra non contagieuse 24h après
la première prise.
Le streptocoques B : pouvoir pathogène
Bactérie le plus souvent en cause dans les infections bactériennes néonatales. La transmission
materno-fœtale est essentiellement aérodigestive, par inhalation ou ingestion de liquide
amniotique contaminé après rupture des membranes ou au moment du passage de la filière
urogénitale colonisée par le streptocoque B.
Infection uro-génitales : complications du post-partum, prostatite
Infection cutanée chez le diabétique : ulcère, mal perforant plantaire
Arthrite, ostéomyélite, endocardite
Le streptocoques B : traitement
Antibiotiques comme la béta-lactamine péni G.
Chez la femme enceinte, on fait un dépistage systématique du portage de streptocoque
agalactiae entre 34 et 38 semaines d’aménorrhée, un antibioprophylaxie en intra-partum
(pénicilline ou amoxicilline). Un patient qui n’est pas sous traitement peut être
contagieux pendant 2 à 3 semaines.
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Chez le nouveau-né : traitement IV d’une amoxicilline, associée à un autre antibiotique
(gentamicine) pendant 48 premières heures, sur une durée de 10 à 3 semaines en
fonction des localisations infectieuses (méningites, arthrite).
Chapitre 3 : Virologie
2- Pénétration : Entrée du virus dans la cellule par des spores afin d’y laisser sa capside
dans la cellule.
3-decapsidation : dégradation des structures virales sauf le génome, car il sera libéré de
sa capside dans la cellule.
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5- assemblage : ici, les nouveaux génomes vont s’entoures pour former des virions
(formes final, libre et plus infectieuse de la maturation du virus).
6-Liberation : le virus sortira de la cellule soit par éclatement cellulaire ou lyse du virus
soit par bourgeonnement afin de se propager a d’autres cellules.
4. Virus à ADN :
4.1. Adénovirus :
NB : Cas sporadiques : ce sont des cas isolés qui viennent de temps en temps a intervalle
irrégulier. Il faut note la différence entre endémie, pandémie et épidémie.
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mésentériques …) Infections urinaires (cystite hémorragique, néphrite, …)
Infections oculaires (conjonctivite, hémorragique aigue, …).
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4.3. Virus Epstein-BARR (EBV)
C’est un virus herpétique, fragile dont la contamination est par contact (salive, sang, sexuel). Il
est strictement humain. Son incubation est longue (les symptômes n’apparaissent pas
rapidement), et il transforme les lymphocytes B. La primo-infection et les réactivations sont le
plus souvent asymptomatiques et il est oncogène.
A) Pouvoir pathogène
NB : Tous les virus herpétiques séjournent à vie dans le corps après infection.
B) Prophylaxie et traitement
Pas de vaccin disponible, dépistage lors des dons d’organes et tissus, le suivi des
lymphoproliférations des immunodéprimés, risque de lymphomes. Et le traitement est
symptomatique.
A) Pouvoir pathogène
Son incubation est lente (30 jours), la primo-infection et les réactivations sont le plus souvent
asymptomatiques.
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Infection congénitale : en cas de contamination précoce avec anomalies auditives,
oculaire ou neurologiques.
B) Prophylaxie et traitement
Pas de vaccin disponible, hygiène, éviter les enfants malades et les contacts salivaires
(femmes enceintes séronégatives pour le CMV vis-à-vis de jeunes enfants). Dépistage lors
des dons d’organes, le suivi des sujets greffés. Traitement antiviral (ganciclovir) pour
calmer le virus, être immuniser.
Une vingtaine de papillomavirus humains (HPV) à l’origine du cancer du col de l’utérus, premier
cancer à être reconnu par l’OMS comme étant attribuable à 100 % à une infection virale. Les
plus fréquent en cause sont HPV1 et HPV18. C’est un virus oncogène qui touche autant les filles
que les garçons (autres muqueuses, cancers anaux ou oropharyngés).
A) Epidémiologie
Il infecte les cellules épithéliales de la peau ou des muqueuses, et sont transmis par la
dissémination de ces cellules lors de la desquamation. HPV à bas risque (agents de lésions
bénignes), et HPV à hait risque (responsables des cancers). Il affecte aussi les muqueuses
génitales, transmis par voie sexuelle et est fréquent (1 /3 chez des femmes entre
l’adolescence et le début de la vingtaine). Infection commune tout au long de la vie adulte chez
femmes sexuellement actives, et disparait souvent spontanément et sans signe clinique. Mais
l’infection va persister chez 3 à 10% des femmes infectées, et parmi elles certaines
développeront une lésion précancéreuse (néoplasie cervicale intra-épithéliale, précurseur du
cancer du col de l’utérus). Plusieurs années peuvent s’écouler entre le début d’une infection par
un HPV oncogène et l’apparition d’un tel cancer.
B) Prophylaxie et traitement
Vaccin à agent inactivé, recommandé pour les jeunes filles et les garçons avant leur activité
sexuelle. Dépistage des infections cervicales à HPV et du cancer du col par frottis cervico-
vaginaux (tous les ans à partir de 25 ans) et examen cytologique. Pas de traitement antivirale
spécifique, traitement physique des lésions (chirurgie, laser, cryothérapie), traitement par des
topiques : podophylline, acide salicylique.
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Généralités sur les hépatites virales
Hépatite= inflammation du foie causée par des substances toxiques, ou par des virus
(majorité des cas).
A ce jour, 5 virus identités : A, B,C,D, et E
Diffèrent par leur mode de transmission (féco-orale pour les virus A et ;
parentérale pour les virus B et C, sexuelle, parfois par plus d’une voie possible) et
leur agressivité.
Hépatite < destruction des hépatocytes infectées des virus par le système
immunitaire.
Symptômes caractéristiques : Ictère (jaunisse) cutanéo-muqueux, urines foncées,
selles décolorées, asthénie avec anorexie, nausées, vomissements, douleurs
abdominales, parfois prurit généralisé.
Impossible de distinguer les différentes formes d’hépatites sur la base des
symptômes de la phase aigüe.
Hépatite B et C : on garde l’immunité à vie, possibles complications graves ( cirrhose
du foie).
Hépatite A et B identifiées dans les années 1960/1970 ; hépatites C et E, désignées
avant sous le nom d’hépatites non A-non B, ont été identifiées plus récemment en
1989/1990.
Hépatite B symptômes
Hépatite B Transmissions
Hépatite B Traitements
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Vaccin : recommandé pour la population, obligatoire pour le personnel soignant, déclaration
obligatoire en cas de HB aigue,
5. Virus à ARN :
L’incubation dure environs 30 jrs, les symptômes se manifestent lors de l’éliminations des
hépatocytes infectées et formes asymptomatiques fréquentes chez des enfants.
Hépatite A Prophylaxie
Vaccination à agent inactivé, recommandé pour les voyages en zone d’endémie (Afrique,
Asie, Amérique Latine…), pour les sujets exposés au péril fécal (travail en collectivité, avec
l’enfance handicapé, …) ou sujets atteints d’une pathologie hépatique. Immunité protectrice
aussi.
Hépatite A Traitement
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Hépatite C (HCV) Transmissions
Hépatite C Prophylaxie
Hépatite C Traitements
Virus à ARN qui touche essentiellement les vois respiratoire supérieure et rarement les
poumons. On en distingue 03 types : A, B, C. on retrouve le virus A chez l’homme, les espèces
aviaires (comme réservoir), le porc.
A-B : se sont des épidémies saisonnières et sont responsables de maladies bénignes.
A : uniquement a un potentielle pandémique
Incubation de 1-4 jours, l’infection dure environ 7jours. Apparition brutale d’une fièvre, de
douleurs musculaires, de maux de tête, d’une sensation de profond malaise, de signes
respiratoires (toux sèche, gorge irritée, rhinite).
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Syndromes grippal = ensemble de symptômes qui peuvent être diffèrent de la grippe. Et
pour les différencies, on fait un diagnostic différentiel des expectorations.
-Vaccin annuel des souches génétiquement modifiés chaque année et recommandé pour les
personnes fragiles (personnel soignant, personnes âgées...) qui confère une protection de 6
à 9 mois.
Tous les virus respiratoires ont les mêmes manifestations que le syndrome grippal. Ceux-ci
sont plus fréquent chez les enfants car ils se logent dans les voies respiratoires
supérieures.
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6. Virus respiratoire syncytial (RSV) Symptôme:
Nourrissons (moins de 2 ans) : évolution vers une pneumonie ou bronchiolite (Toux sévère
- Sécrétions abondantes - Dyspnée obstructive expiratoire, polypnée, tirage - Peau bleutée
- Déshydratation - refus de s’alimenter), possibilité de détresse respiratoire chez les -
3mois
Règle d’hygiène de base (des mains), éviction scolaire conseillée en phase aigüe (ne pas go
au school sinon contaminer les autres), très contagieux.
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PARASITOLOGIE
Définition
Les parasites sont des MO qui vivent sur ou dans une personne et tirent leurs nutriments de
cette personne. Il existe trois types de parasites : MO unicellulaires, le Helminthes
multicellulaires, les ectoparasites.
Pathologie
1. Toxoplasmose : le parasite ici est toxoplasma gondii, responsable des infections très
répandues et plus souvent asymptomatiques. Son réservoir principal est le chat (leurs
excréments).
NB : peut entraîner des complications graves chez les femmes enceintes non immunisées.
a) Cycle de vie
Les oocystes fécaux (œufs) du chat sporulent pendant 1-5 jours et deviennent infectieux pour
le chat et d’autres animaux (oiseaux, porcs, rats). Ces oocystes se transforment en tachyzoîtes
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après ingestion, celles-ci se dissémineront dans le corps, conduisant aux kystes dans le
système nerveux, musculaire, tissulaire et certaines muqueuses. L’homme sera infecté soit par
ingestion de viande insuffisamment cuites contenant des kystes, ingestion de nourriture,
d’eaux contaminées, soit par contact avec la litière du chat (excréments de chat ou d’autres
matériaux contaminés), soit par transfusion sanguine, transplantation d’organes,
transplacentaire (mère-fœtus).
Toxoplasmose aigue
Toxoplasmose congénitale
Elle est asymptomatique et est généralement contractée par la mère pendant la grossesse.
Pas de transmission de la mère à l’enfant si celle-ci l’a contracté avant la grossesse.
Infection pendant la grossesse peut causée une fausse couche spontanée, mort fœtale
tardive, anomalies (rétinochoroidite bilatérale, calcifications cérébrales, hydrocéphalie ou
microcéphalie, ralentissement psychomoteur). On observe comme signes : prurit, ictère,
éruption cutanée.
b) Traitement
c) Prévention
Se laver les mains avec minutie après avoir manipulé de la viande crue, le sol ou la litière du
chat, bien cuire la viande 74/77° C.
Les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec les chats, si contact mettre les gants.
2) Taeniasis/ cysticercose
Cycle de transmission
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TAENIA TRANSMISSION SYMPTOMES TRAITEMENT
Tænia solium Par le porc cru infecté +/- 8 semaines d’incubation Traitement individuel,
ou pas suffisamment après ingestion, douleur chimiothérapie
cuit, voie oro-fécale abdominale, nausées, diarrhée,préventive.
constipation, kystes dans le Traitement spécifique
cerveau (céphalée intense, pour le Solium afin
cécité), les larves se d’arrêter le cycle de
développent dans les muscles, transmission
la du parasite
peau, les yeux et le système
nerveux
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3) Paludisme (malaria)
Chaque stade se termine par la libération d’un parasite d’une forme différente, donc
porteur d’antigènes différents et induisant des réponses immunitaires différents.
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Champignons et levures
Généralités
Les champignons sont des unicellulaires, n’ont pas de noyau. Ils se transmettent par contact
direct avec l’homme ou l’animal, dont le réservoir naturel est la cavité buccale ou le tube
digestion.
Aspergillose
Infections causées par des champignons du genre aspergillus qui attaquent les sphères ORL
(nez, bouche, oreille) et sont responsables des mycoses.
L’aspergillus fumigatus est plus fréquents dans les eaux usées, dans l’air et responsable de plus
de 80% des aspergilloses humaines.
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Candidoses
Elles sont responsables des infections à candida, favorisent les températures très chaudes, les
vêtements trop serrés, la grossesse, le surpoids, et dont le plus courant est la candida Albican.
Elles sont présentes chez les sujets sains et immunodéprimés. Les candidose cutanées ciblent
les zones de transpiration (aisselles, aine, interdigital) et les endroits brûlés ou écorchés).
Les candidoses muqueuses quant à elles ciblent les cavité buccales, l’œsophage, les muqueuses
vaginales (pas de IST). Elles réapparaissent aussi lors des cures répétées ATB, lors de la prise
d’hormone (œstrogènes, corticoïdes), immunosuppresseurs, contraception par stérilet ou
diaphragme.
Candidoses systématiques
Elles sont à l’origine des contaminations nosocomiales dite exogènes (KT Intravasculaire,
produits de perfusion, transmission manuportée), mais aussi des contamination endogène
(passage vers le sang et les organes profonds de levures ayant colonisé des sites digestifs /
génito-urinaires).
Traitement : antifongique IV, retrait KT infecte, traitement parentérale (IV, IM, SC)
Cryptococcoses
Infections cause par une levure capsulée (infection grave) appelée Cryptoccus neoformans. On
les retrouve dans les débris organiques transmisse par voie aérienne(inhalation), les sols. Sa
forme la plus fréquente est la Méningo-encéphalite disséminé.
Cryptococcoses : Symptômes
Elle est aussi localisée dans les poumons entrainant une pneumopathie et de la toux, fièvre
modérée. On observe aussi des lésions cutanées par dissémination de la levure dans le sang.
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Cryptococcoses : Transmission
Elle est transmise par inhalation, inoculation direct par des blessures de la peau, fientes de
pigeons.
Cryptococcoses : Traitement
Traitement antifongique pdt plusieurs semaines, ponctions lombaires évacuatrices (en cas HT
intracrânienne), traitement en IV.
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Immunologie
Remarque : séro-prévention : processus qui agit sur une infection a cour terme une fois infecte.
Vaccination : agit sur le long terme grâce aux anticorps.
Les barrières cutanéo-muqueuses : Barrière physique, imperméable pour tous les micro-
organismes, mais une effraction minime de celle-ci peut constituer une porte d’entrée.
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Réaction inflammatoire : Mécanisme de défense par lequel l’organisme vas éliminer ses
lymphes (thymus, moelle osseuse, rate, amygdales...), il est le réservoir des cellules de
défenses.
Principes :
assure notre protection contre les infections et les efficacités des vaccins. Mais peut aussi
On en distingue 2 types :
AC = son rôle est de fixer Ag sous forme de complexes antigène-anticorps (Ag-Ac) afin de
juguler l’AG.
IgG -plus lente à détecter mais précisiste plus longtemps parfois toute la vie
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-secréter par les plasmocytes (cutanées, voies respiratoires, amygdales,
IgE digestif)
présent en permanence
- Localiser dans les secrétions (Salive, suc intestinal, sueur, lait maternel))
Système immunitaire cellulaire : assurer par les Lymphocytes T qui naissent dans la
moelle osseuses et murissent dans le Thymus afin de lutter contre les Virus.
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