Cours BTS 1 CV
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PROGRESSION DE COURS
L'objet de ce cours est de guider les premiers pas des étudiants en communication
visuelle sur l’importance des théories des sciences de l’information et de la
communication. Ensuite, une initiation à la sémiologie posera les bases des apprenants
aux questions d’analyse et de réflexion critique portant sur les images animées et non
animées. Enfin, il est également question ici, d’orienter les étudiants en
communication visuelle sur les opportunités qu’offrent les moyens technologiques
dans le vaste champ de la communication visuelle.
1 Gilles Willett, « Paradigme, théorie, modèle, schéma : qu’est-ce donc ? », Communication et organisation [En
ligne], 10 | 1996, mis en ligne le 26 mars 2012, consulté le 29 décembre 2020. URL :
https://journals.openedition.org/communicationorganisation/1873
1- Les systèmes doivent être capables de sentir, de suivre et d’explorer les aspects
importants du milieu environnant.
2- Ils doivent pouvoir rattacher l’information obtenue aux formes de fonctionnement
qui guident leur comportement
3- Ils doivent pouvoir détecter les déviations significatives à ces normes
4- Ils doivent amorcer les mesures correctives quand il se produit des écarts.
C’est une science interdisciplinaire relativement récente qui se consacre à l’étude de
l’information, de la communication et du commandement. Elle est aussi la science des
machines qui s’autorégulent, et qui se corrigent elles-mêmes. La cybernétique est aussi
une étude du comportement, elle exprime l’objet ou le sujet sous l’angle de
l’information fondée sur une mise en relation. Celle-ci prime toujours sur le contenu
(intérieur) d’un être qu’en termes d’entrées et de sortie : input/ output.
Le signal émis dans un système est déclencheur soit d’un nouveau processus de
mise en mise en relation du système ou de bien d’autres éléments qui alimentent les
différentes entrées et sorties du système. Pour le courant cybernétique, est performant
celui qui produit de l’information. Par ailleurs, il faut contrôler la connaissance, dans
la mesure où une information trop riche en contenu selon le modèle Cybernétique
pourrait entrainer des effets pervers.
Les Idées fortes :
- L’information est transmise de manière circulaire
- Tout système tend vers l’équilibre
- L’information se conçoit dans un système ouvert ou dans un système fermé,
Les limites :
2 Raymond Kouassi Kra et Emile Amouzou, 2017, Réseaux locaux de communication et participation communautaire
dans les collectivités territoriales en Côte d'Ivoire, France, p.49
3 Gérard Derèze, 2009, Méthodes empiriques de recherche en communication, Belgique, p.227
4 Laurence Corroy-Labardens et al, 2015, Éducation aux médias à l'heure des réseaux, Paris p.6
Le langage auditif fondé sur la parole a lui-même suscité un langage visuel qui n'en
est que la représentation graphique et qui n'a rien de commun avec le langage visuel
évoqué plus haut. Ce langage visuel, l'écriture, est un système conventionnel et très
variable pour associer des figurations graphiques aux réalisations phoniques de la
parole. Toutes les formes de langage existent concurremment : pour appeler quelqu'un,
un même individu peut utiliser soit des phrases, soit diverses formes de cris ou
sifflements d'appel, soit des gestes significatifs. Le langage apparaît comme une
institution sociale d'un type particulier, fondée sur l'utilisation de la parole pour la
communication des pensées.
Dans le cadre de la sociologie, l'étude du langage est du fait des conditions sociales
dans lesquelles il fonctionne et évolue, (étude scientifique des sociétés). L'étude des
langues vues sous cet angle est la sociolinguistique. D’autre part, le langage entre dans
l'ensemble des systèmes de signes ; la linguistique s'intègre dans une science
particulière qui a pour objet le fonctionnement des signes dans les sociétés,
(la sémiologie). Cette science, après avoir suscité des contributions philosophiques,
s'est constituée comme une sémantique élargie, selon les méthodes de l'analyse
linguistique moderne. Le langage, système de signes exprimant des idées, est lié à
l'activité psychique : il entre dans l'objet de la psychologie. La linguistique a donc un
objet à aspects multiples ; mais elle l'envisage comme un tout et domine l'ensemble de
ses aspects, de sorte qu'elle s'en fait un objet propre. Son but le plus large est l'étude
du langage humain dans toute sa complexité, mais c'est à l'étude scientifique des
langues qu'elle se consacre essentiellement. La linguistique est une science récente,
encore en plein développement. Elle s'est dégagée lentement de l'enseignement
grammatical, des recherches philologiques et des réflexions philosophiques sur les
Source
d’infor Emetteur Canal Récepteur Destination
mation
Source
de
bruit
Une information ne pourra être utilisée que si elle répond à un certain nombre de
critères :
• de fiabilité en identifiant sa provenance (qui l'a émise, qui l'a produite, qui est l'auteur
....), si elle ne comporte pas d'erreurs, de quand elle date....
• de pertinence en délimitant ce qui est utile et adapté aux besoins et attentes de ceux
qui auront à l'utiliser (en lien avec la situation, le thème à traiter...)
• d’accessibilité : en vérifiant comment elle pourra être concrètement trouvée, retrouvée
• d’intelligibilité : en vérifiant si le sens qu'elle véhicule pourra être compris par ceux
qui auront à en prendre connaissance de son contenu.
• de légalité : en vérifiant si elle est conforme au droit en vigueur (respect de la loi sur
le secret professionnel, de la loi sur la propriété intellectuelle,.....
On distingue :
- Les sources primaires : les informations sont collectées spécialement pour étudier
un problème spécifique.
- Les sources secondaires : les informations ont été collectées par un organisme ou
par l’entreprise elle-même dans un but général ou particulier différent de celui de
l’étude et sont à la disposition de l’entreprise (à titre onéreux ou gracieux) pour une
deuxième utilisation.
- Les sources externes : l’information est recueillie hors de l’entreprise.
- Les sources internes : l’information provient de l’intérieur même de l’entreprise,
exemple : bilan, CPC, étude…
2 – Environnement de l’information
3- Information et communication
3-1La communication
4 - LANGAGE ET COMMUNICATION
4-1 Définition
Le langage est une aptitude innée à communiquer propre à l'être humain. C’est
également, une faculté que les hommes possèdent d'exprimer leur pensée et de
communiquer entre eux au moyen d'un système de signes conventionnels vocaux
et/ou graphiques constituant une langue. En tant qu'instrument de communication, le
langage viserait un certain pouvoir afin de régler au mieux les relations des hommes
entre eux, de les rassembler, les faire coopérer au sein d'un groupe donné.
Le langage est une partie de la culture, à plusieurs titres, d'abord parce que le
langage est l’une de ces aptitudes ou habitudes que nous recevons de la tradition
externe. En second lieu parce que le langage est l'instrument essentiel, le moyen
privilégié par lequel nous nous assimilons la culture de notre groupe. Un enfant
apprend sa culture parce qu'on lui parle : on le réprimande, on l'exhorte, et tout cela
se fait avec des mots. Enfin et surtout, parce que le langage est la plus parfaite de
toutes les manifestations d'ordre culturel qui forment, à un titre ou à l'autre, des
systèmes.
4-2
4-3 Le langage de la communication visuelle
a - Le langage du graphisme
Dans une affiche publicitaire, l’image joue aussi un rôle déterminant. Ainsi la
dramatisation de certains dessins permet leur identification immédiate.
b - Le langage morphologique
Des compositions peuvent conférer une valeur esthétique aux affiches, mais cette
beauté́ ne suffit pas si elle n’atteint un autre but que celui de satisfaire l’œil : une bonne
affiche doit avoir une valeur publicitaire incontestable. Elle doit donc être composée en
vue d’atteindre ce but ; elle doit émouvoir le spectateur. A travers la beauté́ , l’harmonie
qui plaisent à l’œil, le graphiste s’est efforcé de susciter son émotion, son état d’âme et
de le pousser vers quelque chose. Les artistes affectionnent les compositions
dynamiques et hardies dans des formats rectangulaires verticaux,
L’accent est mis exclusivement sur le message car la compréhension doit être
instantanée et motivante et non par étape comme dans le cas du texte. Si dans la lecture,
le regard ne pénètrera la profondeur de l’image ; cela veut dire que les éléments sont
remmenés au premier plan. Une astuce qui permet de rapprocher le spectateur du
produit, de l’annonce. Plus de scène, plus caractère narratif, plus d’anecdote : l’artiste
focalise son attention sur un élément, tout est ramener en avant plan.
MESSAGE : RECEPTEUR :
EMETTEUR : fct conative,
fct émotive, fct poétique,
Esthétique Incitative
Expressive
CONTACT :
fct phatique,
Notre quotidien est fait de signes : paroles, gestes, écrits, images, musiques...,
largement répandus par les « machines à communiquer » que sont le journal, le livre,
le théâtre, la radio, le cinéma, la télévision ou l'ordinateur. Le signe se reconnait donc
de plusieurs manières. La définition la plus générale, stipule que le signe est ce qui est
Le signe selon Umberto Eco est utilisé́ pour transmettre une information, pour dire ou
indiquer une chose que quelqu’un connaît et veut que les autres connaissent également.
Le signe s’insère dans ce schéma canonique et simplifié de la communication : source
– émetteur – canal – message – destinataire – Seulement, un message peut passer
par un canal d’un émetteur à un destinataire sans qu’il ne signifie, si l’émetteur et le
destinataire n’ont pas un code commun. Le signe, en plus d’être un élément du
processus de communication, est aussi acteur du processus de signification. Les signes
sont donc au cœur de tout processus relatif à l’information et la communication. Les
entreprises élaborent et émettent des signes (logos, slogans, charte graphique, noms de
marque, publicités...) qui expriment une certaine représentation d’elles- mêmes et de
« valeurs » qu’elles s’attribuent. Exemples : le naturel, le raffiné, la qualité́ , la
convivialité́ .
• L’indice
L’indice est un fait immédiatement perceptible qui nous fait connaître quelque
chose à propos d'un autre fait qui ne l'est pas ». Il y a un lien logique et implicatif
entre l'indice et ce à quoi il renvoie. L'indice est, en fait, la manifestation des effets
implicatifs d'un phénomène empirique.
Exple : La fumée est l'indice de l'existence d'un feu. Dans le langage courant, on
désigne par le terme d’indice toutes marques révélant ce qui est normalement
• Le signal
Le signal est un signe qui a un effet implicatif, univoque à un message conventionnel.
Il vise à déclencher une réaction. Le signal à toutes les propriétés du signe linguistique,
mais il évolue hors syntaxe. Il ne se combine pas linéairement avec d'autres éléments.
Dans l'exemple du panneau routier, il peut y avoir une combinaison mais celle-ci n'est
pas linéaire. C'est une combinatoire simultanée et non enchainée. Contrairement à
l’indice, le signal est une marque porteuse d’information à condition qu’elle ait été
délibérément produite par quelqu’un espérant qu’elle sera comprise comme telle.
Le signal est un indice intentionnel.
Pour PRIETO un signal « est un fait qui a été produit artificiellement pour servir
l’indice ». Exemple : Le drapeau sur un poteau au bord de la mer est un signal pour
dire qu’il ne faut pas aller se baigner. Contrairement à l’indice non intentionnel qui
n’est pas exclu des processus de communication, le signal y joue un rôle très important
(fondamental). Le signal peut changer de forme au cours du processus de
communication.
• Le Symbole
La symbolisation C’est le processus par lequel un mot, un objet ou un dessin figuratif
se charge d’une valeur particulièrement reconnu socialement. Le mot n’a pas son sens
premier (coté́ de ce sens s’y ajoute un autre sens) et ne se réduit plus à son utilisation
immédiate. Le symbole est un signe qui, de par sa forme ou sa nature évoque
spontanément dans une culture donnée quelque chose d'abstrait ou d'absent. C'est une
représentation fondée sur une convention qu'il faut connaître pour la comprendre. Le
symbole est un signal qui marque un rapport analogique constant dans une culture
Doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication.
Enseignant-Chercheur spécialisé en technologie de la visuelle dans les grandes
écoles. 25
AMOS Oyéyémi,
Année académique 2021 – 2022
Appui didactique en Technologie de la communication visuelle BTS 1
donnée avec l’élément qu’il signifie. Pour SAUSSURE un symbole est un signal qui
n’est pas tout à fait choisi arbitrairement. Le symbole est un terme commode pour
désigner un signal emblématique auquel s’identifie un groupe social, une doctrine, une
idée force. Exemple : Le drapeau national, la croix des chrétiens, le croissant de
l’Islam, la faucille et le marteau des communistes, la rose des socialistes la croix
gammée ou le bras tendu des fascistes.
• Icône est un signe artificiel qui a pour propriété́ d'imiter perpétuellement ce à quoi il
réfère. En cela, l'onomatopée est une icône sonore. En revanche, une photo n'est pas
une icône. Ce n'est pas une représentation à vue sémiologique
Umberto Eco par contre a élaboré́ une classification qui distingue notamment
les signes artificiels des signes naturels, auxquels nous nous limitons. Les signes
naturels se divisent en deux classes :
(1) Les signes identifiés avec des choses ou des évènements naturels
Exple. : La position du soleil
(2) Les signes émis inconsciemment par un agent humain
Ils proviennent d’une source naturelle et n’ont, à leur source, aucun émetteur humain.
Pour que ces signes signifient, même s’ils sont naturels, ils doivent pouvoir être
décodés grâce à un apprentissage préalable de l’individu qui s’y trouve confronté. La
nature est aussi « un univers de signes » Par exemple, la position du soleil indiquera
l’heure qu’il est, un amoncellement de nuages gris signifiera la venue prochaine d’un
orage, etc.
Ces signes sont sans émetteur intentionnel. Ils sont émis de façon non consciente et
non délibérée par un humain. Par exemple, le médecin décodera, grâce aux taches
sur la peau de son patient, que celui-ci a une maladie au foie. L’inverse est impossible
: le patient ne peut pas délibérément faire apparaitre ces signes (ici des symptômes)
sur sa peau pour signifier sa maladie.
À leur origine se trouve toujours un émetteur (homme ou animal). Ils sont émis
consciemment par quelqu’un, sur la base de conventions précises et dans le but de
communiquer quelque chose à quelqu’un.
Cette classe existe en raison de la tendance actuelle de la sémiotique, qui veut que «
dès qu’il y a société́ , tout usage est converti en signe de cet usage » On inclut par
conséquent les objets dans cette classe de signes, que ce soit les productions
architecturales, les vêtements, les meubles, les moyens de transport, etc. Ces objets
renvoient à une fonction première, mais aussi seconde. De même, il y a des signes
mixtes.
La majorité́ des objets d’usage quotidien possèdent à la fois ces deux fonctions.
Si l’uniforme de policier a pour fonction première de protéger et couvrir le corps, il
signifie aussi « appartenance à un corps policier » (fonction seconde).
REMARQUE :
Chapitre IV
Analyse d’images et des messages publicitaires
Le but de l’analyse de publicités est nous faire aimer un produit ou une marque et,
indirectement, nous faire acheter l’article vanté par la pub. Cet exercice est une
entrée en matière pour s’initier à l’analyse des images, d’autant que les outils que
nous utiliserons ici serviront ensuite à analyser tout autre type de productions
visuelles, fixes ou animées.
Concrètement, il s’agira lors d’une analyse d’énumérer dans un premier temps les
choses que l’on voit (ex. un filet, des tomates, une boite de conserve) et d’en explorer
les diverses significations (symboliques ou autres), autrement dit d’évoquer ce que
ces objets connotent. Par la suite, il s’agira de la même façon de repérer les signes
plastiques, c’est-il̀- dire les choix de mise en forme (cadrage, échelle, angle de prise
de vue, composition, lignes de forces, couleurs, lumière) et d’en interpréter la
signification. Enfin on finira par prendre en considération les signes linguistiques (=
les mots) en étudiant leur forme et disposition (police, couleur, taille, formes...) et
leur sens (à travers les figures de style convoquées, les rimes, jeux de mots,
sonorités, etc.).
Une image peut être fixe ou animée. Les principaux genres d’images fixes sont la
photographie et le dessin. La photographie renvoie à un référent réel, objet ou personne.
Elle véhicule un message dénotatif, de même que pour le dessin. A ce message iconique
s’ajoute le plus souvent un message linguistique. L’image animée concerne le film en
général. Quel que soit leur composition, leur mode de fabrication, les images obéissent
à certaines lois de perception, à des qualités et à des pouvoirs que nous allons tenter
d’énumérer.
Une image :
- Donne des raisons d’acheter ou de ne pas acheter
• Le logo,
• Le nom de la marque,
• Le type de lettre utilisé,
• La couleur, etc.
Doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication.
Enseignant-Chercheur spécialisé en technologie de la visuelle dans les grandes
écoles. 31
AMOS Oyéyémi,
Année académique 2021 – 2022
Appui didactique en Technologie de la communication visuelle BTS 1
2.1 Le logo
Le logo est le premier élément qui doit être présenté dans la charte graphique. Il
constitue le moteur de l’ensemble de votre identité visuelle. Ainsi, dans une charte
graphique, il est nécessaire d’exposer le logo sous plusieurs points. Les logotypes ont
3 fonctions fondamentales à savoir : La fonction représentative et expressive : Le
logotype doit identifier la structure qu’il représente. Cette identification peut être via
l’usage de codes, symboles, couleurs, … permettant la reconnaissance de ses valeurs.
La fonction référentielle et informative : Le logotype fournit des informations sur
l’identité du référent : Le nom dans la majorité des cas et parfois d’autres indications.
La fonction est emphatique : Le logotype s’adresse à une cible. Il joue sur la
singularisation pour distinguer des groupes et susciter l’adhésion aux valeurs du
référent.
• Les marques au nom générique, (marque populaire utilisée par les consommateurs
pour designer n’importe quel produit de même catégorie) reprenant souvent la
catégorie des produits (Bic dans le domaine des stylos)
• Les marques dites de fantaisie où le nom n’ont rien à voir avec les produits de la
marque (Apple)
• Les marques promesse où le nom fait référence à une promesse relative au service ou
produits proposés (Quick Chaîne de restaurant, Blanchisserie Vit et Net)
• Les marques s'appuyant sur une combinaison de mots (ensemble de mots, phrase,
devise, association de noms...(Aicha Ni Mory Transport)
• Les marques symbolisées par des chiffres (Chanel 5)
L’ironie : consiste à dire le contraire de ce que l’on veut dire dans le but non de mentir
mais de railler.
La prosopopée : c’est lorsqu’on prête la parole à des êtres absents ou inanimés.
Le fait de prêter la parole à une personne morte
Ex. : Écoutez à présent la voix de la Justice ! Si elle était devant vous, elle vous dirait
: « Jugez en votre âme et conscience... » etc.
On peut aussi y ajouter la personnification qui attribue des qualités humaines à des
animaux ou des objets. Créé la magie par l’animation, joue sur la carte de l’humour en
faisant témoigner une personne du passé
Le paradoxe : Il consiste à présenter ce que l’on pense sous une forme contraire à
l’opinion publique. (Ça ne marchera jamais) Renault.
Une barre de chocolat pour faire fondre le cholestérol ?
L’accumulation : Figure d’adjonction (association) : différence. Rassemblement de
différents objets (ne pas confondre avec la répétition). Visuellement l'accumulation
consiste à adjoindre, associer, juxtaposer des objets identiques, de même nature ou de
même fonction. Ex : Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume, Le sinistre
océan jette son noir sanglot.
L’anaphore consiste donc en la répétition du même mot ou d’un même groupe de mots en
tête d’une phrase ou d’un vers.
(« Je ne m’arrêterai jamais ! Je n’abandonnerai jamais ! Je ne me retirerai jamais ! »)
4.2 La fonction du message
CONTEXTE
(Fonction référentielle)
CONTACT
(Fonction phatique)
CODE
(Fonction métalinguistique)
Schéma de la communication : Roman Jakobson (1963)
Pour mieux cerner le processus de la communication, il faut comprendre les fonctions
du langage selon JACOBSON.
La fonction émotive :
Elle est centrée sur le destinateur (l’émetteur). Elle vise à une expression directe de
l’attitude du sujet à l’égard de ce dont il parle. Par le débit, l’intonation, le rythme, elle
donne l’impression que celui qui parle éprouve une certaine émotion qu’il s’efforce de
communiquer. Il s’agit pour nous de prendre au sérieux le message à transmettre.
La fonction conative :
Elle s’adresse directement au destinataire et vise à l’efficacité. Elle emploi par exemple
l’impératif. Elle est adaptée spécialement aux capacités de réception du destinataire en
cherchant à provoquer chez lui des résonances affectives
La fonction phatique (ou de contacte) :
C’est un effort en vue d’obtenir la communication. Dans le terme ‘‘allo’’ tous les mots,
les expressions favorisant le contact sont pris en compte.
La fonction métalinguistique (ou de glose) :
Cette taxinomie a pour principal défaut d'être axée sur la communication linguistique,
sans doute parce que pour un linguiste comme Jakobson, le langage est le code par
excellence, celui dans lequel tous les autres peuvent être traduits.
4. 3 Rapports textes/images
4.1 Fonction de texte sur une affiche
La relation entre le texte et l’image dépend de la fonction que joue le texte sur l’affiche
ou dans un spot publicitaire.
Il s’agit :
• Tantôt d’une fonction d’ancrage : lorsque le texte impose parmi la masse de
signification possible un sens unique de lecture.
• Tantôt d’une fonction de relais : lorsque le texte apporte une explication de
l’image iconique.
• Tantôt d’une fonction de décalage : parfois le texte est décalé par rapport à
l’image iconique il acquiert à ce moment une valeur poétique et incite le lecteur à un
effort d’imagination.
4.2 L’articulation texte-image
L’articulation texte-image est essentiellement pensée en termes de
complémentarité : le texte dit ce que l’image ne montre pas et l’image montre ce que
le texte ne dit pas.
4.4.2 La Connotation
La finalité de la sémiologie de l’image est la production de signification. C’est-à-
dire qu’elle part du processus d’observation des éléments matériels d’une image
publicitaire, transit par une analyse et déduit une interprétation de l’image soumise à
étude. Interpréter une image revient donc à produire des significations et fais ressortir
les multiples sens que possède l’image. Plusieurs astuces et techniques s’offrent à nous
dans le cadre de la signification d’une image publicitaire.
7
Bernard Darras, 2008, Images et sémiologie : sémiotique structurale et herméneutique, p.62-63
8
Gérard Derèze et al, 2015, Journalisme sportif : Méthodes d'analyse des productions médiatiques,
p.171-172