Économie Du Maroc S2

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Les définitions:

Le circuit monétaire bouclé: création monétaire initiale nécessaire pour amorcer le démarrage du
circuit économique par la production des entreprises se traduit à la fin par une destruction de la
monnaie créée au départ.
Le tableau de bord : comprenant des indicateurs macroéconomique clés tels que le taux d’inflation le
taux de chômage taux de croissance et les soldes de balance intérieures extérieur constituent le point
de départ analyse économique.
Une politique sectorielle: désigne un ensemble de mesures, de règlements et de stratégies mises en
place par un gouvernement pour réguler et développer un secteur spécifique de l'économie.
Le Plan Maroc Vert est une stratégie de développement agricole lancée par le gouvernement
marocain en 2008. Son objectif principal est de transformer et moderniser le secteur agricole du
Maroc pour en faire un moteur de croissance économique et de développement rural.
La "Génération Verte" (2020-2030) est la stratégie agricole marocaine visant la durabilité,
l'inclusion sociale, la modernisation et l'amélioration des infrastructures rurales.
Le Plan Émergence, lancé en 2006, vise à repositionner l'industrie marocaine sur des métiers
porteurs représentant 70% de la croissance industrielle, en se basant sur les avantages compétitifs du
Maroc. Il se concentre sur les Métiers Mondiaux du Maroc (MMM), tels que l'offshoring,
l'automobile, l'aéronautique, l'électronique, le textile-cuir et l'agro-alimentaire.
Le Plan de Relance Industrielle au Maroc, lancé en 2021, vise à stimuler la croissance économique
en favorisant la production locale et en réduisant la dépendance aux importations.
La Vision 2010/2020:pour le tourisme au Maroc est une stratégie de développement du secteur
touristique initiée en 2001 par SM le Roi Mohammed VI. Elle vise à atteindre des objectifs précis
pour les années allant de 2010 à 2020, définis dans un Accord Cadre entre l'État et les professionnels
du secteur.
Le Plan Solaire Marocain est un projet visant à développer une capacité de production de 2 GW
d'énergie solaire sur cinq sites au Maroc, mobilisant environ 10 000 hectares et supervisé par l'Agence
Marocaine pour l'Énergie Durable (Masen).
La mondialisation: est un processus d'interconnexion croissante des pays et des populations à travers
le monde, impliquant des échanges accrus de biens, de services, de capitaux, d'informations et de
personnes à l'échelle mondiale.
Le GATT, ou Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, était un accord international
visant à promouvoir le commerce mondial en réduisant les obstacles tarifaires et non tarifaires au
commerce des marchandises entre les pays signataires. Il a été remplacé en 1995 par (OMC).
Un accord de libre-échange est un accord entre pays visant à supprimer les barrières commerciales,
comme les droits de douane et les quotas, pour favoriser le commerce des biens et services entre les
signataires.
L'inflation est une augmentation générale, durable et entretenue des prix des biens et services dans
une économie, ce qui réduit le pouvoir d'achat de la monnaie.
La spirale inflationniste :est un cercle vicieux où l'augmentation des prix entraîne une hausse des
salaires, alimentant ainsi une nouvelle augmentation des prix, créant une dynamique persistante
d'inflation.
Le secteur informel désigne les activités économiques non réglementées et non déclarées à l'État,
souvent menées pour subvenir à ses besoins face au chômage et à la pauvreté, surtout dans les pays en
développement.
Parmi les définitions les plus pertinentes, on peut retenir celle du Bureau
International de Travail (BIT) qui énumère plusieurs critères afin de définir le
secteur informel, à savoir :
•La facilité d’entrée à l’activité,
•Un marché de concurrence non-réglementée,
•Une formation acquise hors du système scolaire…
•Un faible lien avec les institutions officielles,
•Un faible niveau d’organisation, Les relations de travail, lorsqu’elles existent, sont surtout fondées
sur l’emploi occasionnel.
Origines du secteur informel :
Le secteur informel a d’innombrables causes qui ont contribué à sa formation et à sa consolidation, on
en retient quatre, les principales causes :
•Lourdeur de la Pression fiscale.
•Lenteur des formalités administratives
(Bureaucratie).
•Réglementation de l’Etat au niveau social.
•Disparition progressive de la protection douanière de l’Etat (Effet d’ouverture de l’économie, de
mondialisation)
Branche-secteur-filière :
1. Branche (en comptabilité nationale) :
- Définition : Ensemble d'unités de production homogènes qui produisent un seul type de biens ou
de services.
- Exemple : La branche "production de voitures" regroupe toutes les unités de production fabriquant
des voitures, qu'elles fassent partie de différentes entreprises.
2. Secteur d’activité :
- Définition : Regroupe toutes les entreprises ayant la même activité principale.
- Exemple : Le secteur automobile au Maroc inclut principalement des entreprises comme
RENAULT et PSA, dont l'activité principale est la fabrication de véhicules.
3. Branche d’activité :
- Définition : Regroupe les entreprises fabriquant la même catégorie de produits. Une entreprise
peut appartenir à plusieurs branches selon ses différentes fabrications.
- Exemple : PSA est classée dans plusieurs branches : l'automobile, le petit outillage, et les cycles et
motocycles.
4. Filière :
- Définition : Chaîne d'activités complémentaires allant des matières premières à l'utilisateur final.
- Exemple : La filière bois inclut l'exploitation forestière, le sciage, la fabrication de meubles, et la
distribution aux consommateurs.

Les métiers mondiaux désignent les secteurs économiques clés d'un pays qui se sont intégrés avec
succès aux chaînes de valeur mondiales, contribuant ainsi de façon importante aux exportations et à la
compétitivité internationale.
Les métiers mondiaux du Maroc :l'automobile, l'aéronautique, l'agroalimentaire, le textile et cuir,
l'électronique, et l'offshoring.

le tableau entrées-sorties ou TES, décrit et synthétise les opérations sur biens et services en
produit et en branche d'activité.(P11)
La comptabilité nationale La comptabilité nationale quantifie l'économie d'un pays pour
comprendre son passé, faire des prévisions et soutenir la mémoire collective.
La délimitation spatiale en économie nationale consiste à définir les frontières géographiques
où l'économie d'un pays est étudiée, incluant les activités économiques nationales réalisées par les
résidents et les non-résidents.

Les coordonnées spatiales :


La notion de territoire économique:
Le territoire économique du pays et la zone géographique administrée par les pouvoirs publics et à
l'intérieur de laquelle les personnes les biens et les capitaux circulent librement.
le territoire économique=le territoire géographique de pays+ l'espace aérienne et les eaux
territoriales+ les enclaves territoriales - les enclaves extraterritoriales
la notion de résidence:
La résidence désigne le lieu où une personne ou une entité économique est établie en fonction de son
centre d'intérêt économique sur le territoire d'un pays.
(Le Centre d'intérêt économique désigne la présence et l'activité significative d'une unité
institutionnelle dans un pays, généralement à partir d'un lieu spécifique, avec l'intention de poursuivre
ces activités pendant une période prolongée.)
Les coordonnées temporelles: en comptabilité nationale utilisent l'année civile (1er janvier - 31
décembre). Les enregistrements se font :
- Au moment de la livraison pour les biens et services.
- Au moment de la transaction pour les opérations financières.
Conceptions de la production dans l’histoire de la pensée économique
1. François Quesnay (Physiocrates)
- La production est centrée sur l'agriculture; seule la terre génère de la richesse.
2. Adam Smith
- La production inclut le travail comme facteur principal, en plus de la terre. La valeur est basée sur
la quantité de travail nécessaire pour produire un bien.
3. Karl Marx
- La production repose sur le travail productif, qui crée des biens matériels. La valeur des
marchandises est déterminée par le travail socialement nécessaire.
4. Jean-Baptiste Say
- La production englobe tous les biens et services échangeables sur le marché, y compris les services
professionnels.
5. Les néoclassiques:
- La production est basée sur l'utilité marginale des biens, où la valeur dépend de l'utilité pour le
consommateur, et non du coût de production.
Le SCN considère que deux critères seulement permettent la définition de l'unité institutionnelle
l'autonomie dans la prise de décision et la tenue de comptabilité officielle.

Une maquette de l'économie nationale est une représentation simplifiée de l'économie d'un pays,
montrant les principaux secteurs et flux économiques. Elle aide à comprendre comment fonctionne
l'économie dans son ensemble.
Une unité économique élémentaire est une cellule constituée d'un ou plusieurs individus qui
interviennent dans l'une des fonctions fondamentales de l'économie, à savoir la production, la
consommation ou l'accumulation de biens ou de services.
La politique économique C'est l'ensemble des outils et des mesures utilisés par les autorités
monétaires et publique afin de résoudre les dysfonctionnements.
La politique fiscale:désigne l'utilisation des impôts et des dépenses publiques par l'État pour
influencer l'activité économique d'un pays.
La politique structurelle de l'économie se concentre sur les mesures et les interventions visant à
modifier la structure fondamentale de l'économie d'un pays. Cela peut inclure des politiques visant à
promouvoir le développement des infrastructures, à favoriser l'éducation et la formation.
La politique conjoncturelle fait référence aux mesures économiques mises en œuvre par les
gouvernements pour influencer l'activité économique à court terme, en réponse aux fluctuations du
cycle économique.
Un programme d'ajustement structurel(PAS) est un programme de réformes économiques que le
Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale mettent en place pour permettre aux pays
touchés par de grandes difficultés économiques de sortir de leur crise économique.
Le carré magique de Kaldor est une représentation graphique radar de la santé économique d'un
pays. Ce graphique présente les quatre grands objectifs de la politique économique conjoncturelle d'un
pays :
La croissance économique.
Le plein emploi.
L'équilibre extérieur.
La stabilité des prix.
(FMI) est une organisation internationale qui aide les pays membres en difficulté financière en
échange de réformes économiques.
La Banque mondiale aide les pays en développement en leur fournissant des prêts et une assistance
technique pour des projets de développement.
L'histoire de l'économie du Maroc :
1. Période post-indépendance (années 1960 et 1970) :
- Adoption de politiques économiques et sociales visant à promouvoir le développement.
- Mise en place des premiers Plans de développement pour renforcer l'économie et accompagner les
mutations sociales.
2. Crise de l'endettement et ajustement structurel (années 1980) :
- Crise de l'endettement conduisant à un programme d'ajustement structurel en 1983, sous l'égide du
FMI et de la Banque mondiale.
- Politiques interventionnistes pour promouvoir l'import substitution et les exportations.
3. Réformes économiques des années 1990 :
- Programme d'ajustement structurel avec des mesures de stabilisation et d'ajustement.
- Réformes comprenant la réforme fiscale, la libération des prix, la réduction des dépenses publiques,
et la libéralisation du commerce extérieur et du système financier.
4. Deuxième génération de réformes (1994-2004) :
- Libéralisation du commerce extérieur, réforme douanière et financière.
- Privatisation accélérée, adoption du code du travail, et amélioration de l'environnement des affaires.

La résilience économique se réfère à la capacité d'une économie à absorber et à se rétablir des chocs,
tels que les crises financières, les catastrophes naturelles ou les fluctuations du marché, tout en
maintenant sa stabilité et son fonctionnement.

L'offshoring est une pratique commerciale où une entreprise délocalise certaines de ses activités,
telles que la production ou les services, vers des pays étrangers où les coûts de main-d'œuvre sont
souvent moins élevés.
Le budget de l’État est un document qui prévoit et autorise les recettes et les dépenses de l’État
pour une année civile. Il est constitué d’un ensemble de comptes qui décrivent toutes les ressources et
toutes les charges de l’État et des ministères.

Trois actes essentiels caractérisent un budget:


● L'acte de prévision: le budget est un acte à effet de prévision des recettes et des dépenses à
réaliser au cours de l'année à venir;
● L'acte d'autorisation: puisque l'acte budgétaire passe à travers des autorisations budgétaires
accordées par le Parlement au profit du Gouvernement pour qu'il réalise les recettes et les
dépenses;
● L'acte d'évaluation : c'est l'acte d'apprécier l'action gouvernementale à travers la réédition
des comptes des réalisations.
Le budget doit obligatoirement chercher un rapprochement entre les recettes et les dépenses de l'Etat
dans le but d'un équilibre budgétaire.

Les principes budgétaires:


● Principe de l'annualité: Ce principe stipule que le budget doit être établi pour une année
civile, du **1er janvier au 31 décembre**. Cela permet une planification et une gestion
financière ordonnée sur une période définie.
● Principe de l'unité : Selon ce principe, toutes les opérations budgétaires de l'État doivent être
regroupées dans un seul document, la loi de finances, qui présente à la fois les recettes et les
dépenses, ainsi que les équilibres budgétaires et financiers.
● Principe de l'universalité: Ce principe exige que toutes les recettes soient utilisées pour
couvrir l'ensemble des dépenses, sans affectation spécifique ni compensation entre les deux. Il
garantit une vision globale et intégrée du budget de l'État.
● Principe de spécialité: Ce principe impose que chaque crédit ouvert dans la loi de finances
soit affecté à une dépense précise, évitant ainsi l'utilisation des fonds pour des fins non
prévues.
Autres principes:
● Principe de sincérité : Intégrité totale des données financières de l'État.
● Principe de transparence : Clarté dans la gestion budgétaire et comptable.
● Principe de performance : Priorité à l'efficacité dans la LOF.
● Principe de responsabilité: Engagement des acteurs publics dans la gestion budgétaire.

Une loi organique des finances: définit les règles et les procédures selon lesquelles les
finances publiques sont gérées et contrôlées. Elle précise comment les ressources et les dépenses de
l’État sont déterminées, présentées et approuvées.

Les recettes budgétaire:


● Impôts directs : Ce sont des impôts prélevés directement sur les revenus ou la fortune des
individus et des entreprises, comme l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés.
● Impôts indirects : Ces impôts sont appliqués sur les biens et services, tels que la TVA (taxe
sur la valeur ajoutée), et sont payés indirectement par le consommateur final.
● Droits de douane : Il s’agit de taxes imposées sur les marchandises importées dans un pays,
servant à réguler le commerce extérieur et à protéger l’économie nationale.
● Droits d’enregistrement et de timbre : Ces droits sont perçus lors de l’enregistrement de
documents officiels, comme les actes notariés, et servent à authentifier certaines informations
légales.
les dépenses budgétaires :
Dépenses de fonctionnement :
● Dépenses du personnel et du matériel: coûts associés aux employés et à l'équipement.
● Charges communes: dépenses partagées par différents départements ou services.
● Dépenses imprévues et exceptionnelles : coûts non planifiés ou extraordinaires.
● Dette viagère: paiements réguliers à une personne jusqu'à son décès.
Dépenses d'investissement:
- Destinées à la **réalisation des plans de développement stratégiques** et des programmes
pluriannuels pour **préserver, reconstituer ou accroître le patrimoine national**.
Dette publique:
● Dette intérieure et extérieure.
● Dette amortissable: dette à long terme remboursable à échéance fixe, incluant
amortissements, intérêts et commissions.
● Dette flottante: principalement des titres de trésor à courte échéance, avec des opérations
d'émission et de remboursement continues.

la différence entre le budget et la loi de finances:


La loi de finances est le cadre juridique établi par l'État pour définir les orientations stratégiques de
ses politiques publiques, tandis que le budget est l'outil financier concret qui permet de mettre en
œuvre ces orientations en détaillant les dépenses et les recettes prévues.
La loi de finances de l'année: est un acte légal qui prévoit, évalue, énonce et autorise, pour
chaque année budgétaire, les ressources et les dépenses de l'État en veillant à respecter l'équilibre
économique et financier.
La loi de finances rectificative: est utilisée pour ajuster ce budget si des changements
économiques ou des besoins imprévus surviennent en cours d'année, modifiant ainsi les recettes ou les
dépenses initialement prévues.
L’exécution de la loi de finances:
● L’exécution de la dépense :La loi de finances, approuvée par le Parlement et promulguée fin
décembre, entre en vigueur le 1er janvier.
● L’exécution du budget :Elle permet l'allocation et la gestion des fonds publics. Les ministères
délèguent les crédits aux administrations centrales et territoriales pour mener à bien leurs
missions et projets durant l'année fiscale.

Le contrôle de l'exécution de la loi de finances


se fait à deux niveaux : à priori et à postériori. Le contrôle à priori, ou contrôle modulé,
intervient dès le début du processus de dépense, tandis que le contrôle à postériori est effectué par les
inspections financières et les instances juridictionnelles.

Il existe trois types principaux de contrôle :


1. Le contrôle politique : Le Parlement surveille les procédures pendant le vote de la loi de
finances.
2. Le contrôle administratif : Il s'agit d'un contrôle interne réalisé par l'ordonnateur et les

sous-ordonnateurs pour vérifier la régularité, la validité et la conformité des pièces justificatives lors
de l'appel d'offre.
La Trésorerie Générale du Royaume (TGR): vérifie la régularité des dépenses et l'exactitude de
leur imputation dans le dossier d'appel d'offre. L'Inspection Générale des Finances (IGF), quant à
elle, réalise un contrôle financier et comptable annuel selon un plan prédéfini.
3. Le contrôle juridictionnel : La Cour des comptes, selon la loi 62-99, a des missions
spécifiques et des domaines d'intervention définis.

L’économie marocaine : Perceptives

L'économie marocaine, ayant démontré une résilience remarquable durant la pandémie de Covid-19,
est soutenue par la diversification de ses secteurs économiques. Les nouveaux métiers mondiaux tels
que l'automobile, l'aéronautique et l'offshoring jouent un rôle crucial dans la création d'emplois,
l'augmentation des exportations et la valorisation économique au Maroc.

Les réformes structurelles récentes, notamment le Plan Maroc Vert (PMV) et le Plan Génération
Green (GG)**, visent à réduire les effets des sécheresses et à améliorer significativement la
contribution du secteur agricole à l'économie nationale.

En outre, le Plan de relance industrielle, qui encourage la production locale en remplacement des
importations, est prévu pour stimuler davantage l'industrie marocaine, en accroissant sa part dans la
valeur ajoutée globale du pays.

Selon les prévisions du FMI, ces efforts pourraient positionner le Maroc comme la quatrième
meilleure économie africaine d'ici 2026, après le Nigéria, l'Égypte et l'Afrique du Sud.

Analyse sectoriels:
● Le secteur agricole:
Introduction:
L'agriculture marocaine, représentant **14 %** du PIB, connaît une transformation significative
grâce au Plan Maroc Vert. Cependant, elle est confrontée à des défis majeurs qui pourraient
compromettre son avenir.
Nous examinerons les principaux défis du secteur agricole au Maroc et les stratégies pour les
surmonter afin de promouvoir un développement durable et inclusif. Cette analyse se concentrera sur
trois aspects : la résilience au changement climatique, l'intégration à l'agro-industrie et la compétitivité
sur le marché international.
Développement:
1. **Résilience au Changement Climatique**
La prévision de **55,1 millions de quintaux** de céréales pour 2022/2023 met en évidence
l'urgence d'adapter l'agriculture aux défis climatiques actuels.
2. **Intégration et Valorisation de l'Agro-industrie**
La collaboration avec l'agro-industrie est essentielle pour augmenter la valeur de la production
agricole. Le Plan Maroc Vert, entre 2008 et 2018, a généré une plus-value de **31 milliards de
dirhams**, démontrant l'importance de cette intégration.

3. **Compétitivité sur le Marché Mondial**


Avec une valeur ajoutée de **130 milliards de dirhams** en 2021, il est impératif de renforcer la
compétitivité agricole du Maroc à l'international.
Conclusion
Pour continuer sur sa lancée de croissance, l'agriculture marocaine doit affronter les défis liés au
changement climatique, à l'intégration agroindustrielle et à la compétitivité globale, afin de garantir un
futur prospère et inclusif pour l'ensemble des intervenants du secteur.

● Le secteur des pêches maritimes


Introduction:
Le secteur des pêches maritimes occupe une place stratégique dans l'économie marocaine, malgré sa
contribution modeste de 1% au PIB. Le Maroc a fait de son développement l'un des piliers majeurs de
sa politique économique, dans l'objectif de construire une économie bleue durable et à forte valeur
ajoutée. Cette dissertation analysera de manière holistique les enjeux et les perspectives de ce secteur
clé.
Développement:
Modernisation et valorisation de la filière:
Depuis 2009, le plan Halieutis a permis la mise en place de nombreux projets structurants visant à
moderniser l'ensemble de la chaîne de valeur du secteur. Parmi ces initiatives, on peut citer l'adoption
de mécanismes de gestion rationnelle des ressources, le renforcement des infrastructures de
débarquement et de commercialisation, ainsi que l'appui à la valorisation des produits de la pêche.

Développement de l'aquaculture:
Parallèlement, le Maroc s'est engagé dans le développement du secteur de l'aquaculture, dans le but
d'atténuer les pressions exercées sur les ressources halieutiques traditionnelles.
Ouverture sur de nouveaux marchés:
Actuellement, les exportations du secteur sont fortement concentrées sur le marché européen, qui
absorbe 60% des ventes. L'ouverture sur de nouveaux marchés, notamment africains, couplée à une
meilleure valorisation des produits, pourrait permettre de stimuler davantage les performances à
l'export.
Perspectives de développement du secteur:
Les efforts de modernisation, de diversification et de valorisation entrepris par le Maroc dans le cadre
du plan Halieutis devraient permettre de tirer pleinement parti du potentiel de ce secteur stratégique.
L'objectif est de faire du développement des pêches maritimes un levier majeur pour la construction
d'une économie bleue durable et compétitive à l'échelle internationale.
Conclusion:
En conclusion, le secteur des pêches maritimes occupe une place centrale dans la stratégie
économique du Maroc. Les investissements consentis dans la modernisation de la filière, le
développement de l'aquaculture et l'ouverture sur de nouveaux marchés devraient permettre de
renforcer la compétitivité et la durabilité de ce secteur clé, contribuant ainsi à la transformation de
l'économie marocaine.

● Le secteur des mines


Introduction:
Le secteur des mines joue un rôle crucial dans l'économie mondiale, notamment à travers la
production de matières premières essentielles. Dans ce contexte, quelle est la stratégie adoptée par le
groupe OCP, leader marocain du marché du phosphate et de ses dérivés, pour consolider sa position
sur le marché mondial ?
Développement:
Le Maroc, à travers le groupe OCP, s'est imposé comme un acteur incontournable sur le marché
mondial du phosphate et de ses dérivés. Le groupe a su démontrer une résilience confirmée, grâce à
ses importants avantages compétitifs, tels que ses grandes réserves de phosphates, ses coûts de
production parmi les plus bas de l'industrie, et sa diversification des marchés à l'export, avec une
ouverture croissante sur le continent africain.
Pour consolider davantage sa position de leader, le groupe OCP a opté pour une stratégie
d'investissement ambitieuse. La première phase de ce programme (2008-2017) a mobilisé 75 milliards
de dirhams, dont 50 milliards au profit des entreprises locales, permettant ainsi d'augmenter
significativement sa capacité de production tout en réduisant ses coûts.
La deuxième phase de ce programme d'investissement (2018-2028) prévoit la mobilisation de 100
milliards de dirhams, avec un accent mis sur trois zones stratégiques : l'axe centre
(Youssoufia-Benguerir-Safi), l'axe sud (Laâyoune), et l'Afrique (Éthiopie et Nigeria). Cette stratégie
permettra au groupe OCP de tirer parti de ses avantages compétitifs, notamment ses importantes
réserves, sa capacité de production, sa flexibilité, et ses coûts de production compétitifs, pour
renforcer son leadership sur le marché mondial.

Conclusion:
Le groupe OCP a adopté une stratégie ambitieuse pour consolider sa position de leader sur le marché
mondial du phosphate et de ses dérivés. En misant sur des investissements massifs, le groupe vise à
accroître sa capacité de production, tout en réduisant ses coûts, et en diversifiant ses marchés,
notamment en Afrique. Cette stratégie devrait permettre au groupe OCP de tirer parti de ses avantages
compétitifs pour renforcer davantage son leadership dans ce secteur stratégique.

● Secteur de l'eau:
Introduction:
Le Maroc fait face à des défis majeurs dans le secteur de l'eau, passant d'une situation de stress
hydrique à celle de la pénurie d'eau. Quelles sont les problématiques auxquelles le pays est confronté
et quelles solutions sont envisagées ?
Développement
les défis:
- Le Maroc dispose d'un important patrimoine hydraulique avec 140 grands barrages, mais les besoins
en eau dépassent les ressources renouvelables disponibles.
- Les principaux défis sont la pression démographique, la dégradation de la qualité de l'eau et le retard
dans l'assainissement, notamment en milieu rural.
- Le secteur agricole, qui consomme 85% des ressources en eau, soulève des enjeux importants de
gestion.
Solutions:
- Développement de l'offre hydrique : accélération des investissements dans les infrastructures
hydrauliques.
- Diversification des ressources en eau : réutilisation des eaux usées et dessalement de l'eau de mer.
- Le Maroc vise à fournir 1,3 milliard de m³ d'eau potable et d'irrigation d'ici 2030 grâce au
dessalement.
Conclusion
Le Maroc s'attaque de manière holistique aux problématiques du secteur de l'eau en investissant dans
les infrastructures et en diversifiant les sources d'approvisionnement. Ces efforts sont essentiels pour
assurer la sécurité hydrique du pays à long terme.

● Secteur de l'énergie
Introduction:
Le Maroc a connu des avancées importantes dans son secteur énergétique, notamment dans le
développement des énergies renouvelables. Comment le Maroc a-t-il réussi cette transformation et
quels sont les défis à venir ?
Développement:
Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre de son programme de
développement des énergies renouvelables, avec la construction de centrales solaires et éoliennes. Les
projets Noor Tafilalet, Noor Atlas, Noor Argana, Tarfaya, Taza, Midelt et Qualidia sont des exemples
de cette stratégie. Le pays dispose également d'une capacité hydroélectrique importante, avec 1 770
MW installés, dont 460 MW sous forme de stations de transfert d'énergie par pompage. Sur le plan
gazier, le Maroc s'est engagé à accroître la part du gaz naturel dans son mix énergétique, en visant une
part de 25% à l'horizon 2030. Cela passe notamment par la réalisation d'un projet de gazoduc reliant le
Maroc au Nigéria. Enfin, le Maroc ambitionne des économies d'énergie de l'ordre de 20% à l'horizon
2030, grâce à une stratégie nationale de l'efficacité énergétique.
Conclusion:
Malgré ces réussites, des défis persistent pour le Maroc, qui devra poursuivre ses efforts afin de faire
de son secteur énergétique un modèle de développement durable.

● Secteur de l'industrie manufacturière:


Introduction:
Le secteur de l'industrie manufacturière joue un rôle essentiel dans l'économie marocaine. Comment
le Maroc peut-il maintenir la dynamique de croissance de ce secteur tout en relevant les défis qui se
présentent ?
Développement:
Le secteur industriel marocain emploie plus de 1,1 million de personnes, soit 10,4% de la population
active occupée. Depuis 2014, il a enregistré une croissance en termes de valeur ajoutée de 10%. Les
branches les plus dynamiques sont l'automobile, qui a créé le plus d'emplois avec 29% du total, suivie
de l'agroalimentaire et du textile-habillement. La mécanique-métallurgie et l'aéronautique jouent
également un rôle important, bien que de manière moins élevée.
Cependant, ces secteurs doivent se repositionner pour mieux capter les opportunités, notamment à
l'international et en Afrique. Cela passe par l'affinement des spécialisations, la valorisation de la
production locale et la prospection de nouveaux marchés porteurs. La concurrence étant de plus en
plus intense, ces industries doivent également se rénover pour faire face.
Conclusion:
Pour maintenir sa trajectoire de croissance, le secteur industriel marocain doit relever des défis en
termes de spécialisation, de valorisation de la production locale et de prospection de nouveaux
marchés. La capacité du Maroc à répondre à ces enjeux sera déterminante pour faire de son industrie
manufacturière un levier de développement économique durable.

● Le secteur du bâtiment et des travaux publics:


Introduction:
Le secteur du bâtiment et des travaux publics au Maroc, représentant 6,2% de la valeur ajoutée et
employant plus d'un million de personnes, est au cœur de programmes de développement urbain et de
lutte contre l'habitat insalubre. L'introduction des banques participatives ouvre de nouvelles
perspectives pour le financement immobilier. Comment ces initiatives impactent-elles la croissance et
la qualité de vie au Maroc ?
Développement:
Au Maroc, les investissements dans les villes nouvelles et les cités intelligentes visent à moderniser
l'infrastructure urbaine tout en répondant aux besoins croissants de la population. Par exemple, le
programme des villes nouvelles lancé en 2004 a donné naissance à des projets tels que Tamnsourt,
Tamesna, Chrafate, et Lakhyayta. De plus, la "Cité Mohammed VI Tanger Tech", fruit d'un partenariat
sino-marocain, illustre l'ambition du pays d'intégrer les dernières technologies dans un environnement
urbain harmonieux.
En parallèle, les efforts de lutte contre l'habitat insalubre, notamment à travers le programme "Villes
Sans Bidonvilles" touchant 56 villes, démontrent l'engagement de l'État à améliorer les conditions de
vie des citoyens. Al Omrane, l'opérateur public, et les partenariats avec le secteur privé contribuent à
promouvoir un habitat abordable et de qualité.

L'introduction des banques participatives dans le secteur immobilier offre de nouvelles opportunités
de financement pour l'achat de biens immobiliers, stimulant ainsi l'investissement et facilitant l'accès
au logement pour une population en croissance constante.
Conclusion:
Le secteur du bâtiment et des travaux publics au Maroc évolue positivement grâce à des programmes
ambitieux et à l'innovation financière, offrant des perspectives de croissance durable et d'amélioration
de la qualité de vie pour les citoyens. Les initiatives en cours témoignent de l'engagement du pays à
moderniser son infrastructure urbaine tout en veillant au bien-être de sa population.

● Le secteur de la logistique:
Introduction:
Le secteur de la logistique joue un rôle essentiel dans l'économie marocaine, contribuant à 4% de la
valeur ajoutée et employant près de 500 000 personnes. Face à ces enjeux, le Maroc a entrepris
d'importants investissements dans les infrastructures de transport, s'appuyant sur des stratégies
sectorielles ambitieuses. Comment ces investissements dans les infrastructures logistiques
renforcent-ils la compétitivité du pays et son positionnement géostratégique à l'échelle régionale et
mondiale ?
Développement:
Le Maroc a mis en place une Stratégie Portuaire Nationale visant à renforcer son positionnement
géostratégique, avec la construction de nouveaux ports performants et le développement de zones
industrielles et logistiques. Sur le plan ferroviaire, l'ONCF vise à construire 1 500 km de lignes à
grande vitesse d'ici 2035 et à augmenter le nombre de voyageurs. Parallèlement, le Maroc cherche à
consolider son positionnement comme référence en Afrique du Nord pour le transport aérien, avec un
objectif de 90 millions de passagers d'ici 2035.
Conclusion:
Les investissements massifs du Maroc dans les infrastructures logistiques renforcent sa compétitivité
et son positionnement géostratégique, s'inscrivant dans une vision à long terme visant à faire du pays
un hub logistique de référence, capable de soutenir son développement économique et son intégration
dans les chaînes de valeur mondiales.

● Secteur du tourisme:
Introduction:
Le secteur du tourisme au Maroc, avec une contribution de *6,6% au PIB national en 2017*,
représente une composante vitale de l'économie marocaine. La problématique centrale qui se pose est
la suivante : comment le secteur du tourisme peut-il maintenir et améliorer sa contribution
significative à l'économie nationale tout en surmontant les défis structurels et en répondant aux
attentes de la Vision 2020 ?
Développement:

Le tourisme marocain, fort de ses *69,7 milliards de dirhams de recettes* et de ses *11,35 millions de
visiteurs* en 2017, témoigne d'une dynamique positive. Cependant, cette performance est tempérée
par des défis persistants. Les *défaillances structurelles* évoquées, telles que l'insuffisance des
infrastructures, la dépendance aux marchés étrangers, et la concentration géographique du tourisme,
limitent la capacité du secteur à réaliser pleinement son potentiel.

Pour répondre à ces enjeux, il est impératif d'adopter une approche holistique qui englobe la
diversification des offres touristiques, l'amélioration de la qualité des services, et l'investissement dans
le développement durable. De plus, une stratégie de marketing ciblée et l'exploitation des technologies
numériques pourraient renforcer la compétitivité du Maroc sur le marché international du tourisme.
Conclusion:
En conclusion, le secteur du tourisme au Maroc est à un carrefour décisif. Pour que le tourisme
continue à être un levier de développement économique, il est crucial de mettre en œuvre des
réformes structurelles et des stratégies innovantes. Cela permettra non seulement de répondre aux
objectifs de la Vision 2020 mais aussi de poser les fondations d'un secteur touristique résilient et
prospère pour les années à venir.

● Le secteur des télécommunications


Introduction:
Le secteur des télécommunications joue un rôle stratégique dans l'économie marocaine, représentant
3,1% du total des valeurs ajoutées en 2017. Malgré sa croissance depuis la libéralisation en 1999, des
défis persistent, notamment la réduction de la fracture numérique entre les régions. Comment le
Maroc peut-il surmonter ces obstacles pour renforcer la compétitivité et l'attractivité de ce secteur ?
Développement:
Le principal défi à relever est la réduction de la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales.
Cela passe par la mise en place d'un plan d'aménagement numérique ambitieux visant à améliorer la
couverture, l'accès et l'usage des services de télécommunications sur l'ensemble du territoire. Des
investissements ciblés dans les infrastructures, notamment dans les régions les plus reculées, seront
essentiels pour atteindre cet objectif.

Au-delà de la connectivité, le secteur des télécommunications doit également jouer un rôle de


plateforme innovante de gouvernance spatiale. En effet, le développement des services de
télécommunications peut contribuer à l'amélioration de la compétitivité et de l'attractivité des
différents territoires, tant au niveau national qu'international. Cela passe par une meilleure intégration
des technologies de l'information et de la communication dans les processus de production et de
gestion des entreprises.
Enfin, le secteur des télécommunications doit s'affirmer comme un maillon important dans la chaîne
de valeur de la production nationale. Cela nécessitera des investissements dans l'innovation, le soutien
à l'émergence de nouvelles applications et services, ainsi que la promotion de l'utilisation des
technologies de l'information et de la communication par les entreprises.
Conclusion:
Pour exploiter pleinement le potentiel du secteur des télécommunications, le Maroc doit relever les
défis de la fracture numérique et de l'intégration sectorielle. En adoptant des stratégies ambitieuses et
en favorisant la collaboration entre les acteurs, le pays peut positionner ce secteur comme un moteur
de compétitivité et d'attractivité.

● Le secteur des assurances:


Introduction:
Le secteur des assurances occupe une place stratégique dans l'économie marocaine, se positionnant au
41ème rang mondial et au 1er rang arabe. Malgré les progrès réalisés, des défis persistent. Dès lors, la
question centrale est la suivante : Comment le Maroc peut-il relever ces défis et exploiter pleinement
le potentiel de ce secteur pour stimuler une croissance économique durable ?
Développement:
Les principaux leviers à activer incluent les réformes réglementaires, le renforcement du réseau de
distribution et l'encouragement des opérations d'assurance. Les réformes ont permis de dynamiser le
marché, mais des ajustements supplémentaires sont envisageables. Le renforcement du réseau de
distribution, notamment en utilisant les nouvelles technologies, permettrait d'accroître la pénétration
des produits. Enfin, le développement de nouveaux produits adaptés et la sensibilisation du public
sont essentiels.
Conclusion:
Le secteur des assurances représente un levier stratégique pour le développement économique du
Maroc. En poursuivant les réformes, en renforçant le réseau de distribution et en encourageant
l'innovation, le Maroc peut optimiser le potentiel de ce secteur et en faire un moteur de croissance
durable, tout en consolidant sa position de leader au niveau arabe.

● Le secteur bancaire:
Introduction:
Le secteur bancaire au Maroc, reconnu pour sa performance, fait face à des défis malgré les réformes
entreprises. Ainsi, comment le secteur peut-il renforcer son efficacité et sa contribution au
développement économique du pays ?
Développement:
Les défis actuels du secteur bancaire marocain sont multiples. La stabilité financière reste un enjeu
majeur, nécessitant un cadre de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises efficace.
L'inclusion financière, notamment dans les zones rurales, est également un défi à relever pour
permettre un accès équitable aux services bancaires.

La digitalisation des services bancaires représente une opportunité à saisir pour améliorer l'expérience
utilisateur et la compétitivité du secteur. Cependant, cela implique des investissements dans les
infrastructures technologiques et la formation du personnel.
Par ailleurs, la concurrence accrue, notamment avec l'arrivée des banques participatives, exige une
adaptation constante des établissements bancaires, tant en termes d'offre de produits que de modèles
d'affaires. La réglementation et la supervision du secteur doivent également évoluer pour assurer la
stabilité et la sécurité du système financier.
Pour relever ces défis, des stratégies axées sur l'innovation, la gouvernance et la diversification des
services sont essentielles. L'innovation dans les produits et les processus permettra de répondre aux
attentes changeantes des clients. Une gouvernance renforcée, notamment en matière de gestion des
risques, contribuera à la stabilité du secteur. Enfin, la diversification des services bancaires, en
s'adaptant aux besoins spécifiques des différents segments de la population, favorisera une inclusion
financière accrue.
Conclusion:
En adaptant sa régulation, en favorisant l'innovation et en renforçant la supervision, le secteur
bancaire marocain peut consolider son rôle clé dans le développement économique du pays.

Le marché de travail : dynamiques et


perspectives:
Introduction:
Le marché du travail au Maroc est un sujet d'une importance capitale, tant pour l'économie que pour la
société. Face à une dynamique en perpétuelle évolution, il est crucial de se pencher sur les défis et les
opportunités qui le caractérisent. Ainsi, la question centrale qui se pose est la suivante : Quelle est la
dynamique actuelle du marché du travail au Maroc et quelles sont les perspectives d'évolution de ce
marché ?
Développement:
I. Dynamique actuelle du marché du travail au Maroc:
Le marché du travail marocain présente une série de caractéristiques qui reflètent sa complexité :
- Un taux de chômage élevé, en particulier parmi les jeunes et les diplômés
- Une prédominance du secteur informel dans l'emploi
- Des disparités régionales marquées en termes d'opportunités d'emploi
- Un décalage entre les compétences des travailleurs et les besoins du marché
- Une faible participation des femmes au marché du travail
Ces éléments soulignent la nécessité d'une approche globale et stratégique pour aborder les enjeux du
marché du travail au Maroc.
II. Perspectives d'évolution du marché du travail au Maroc:
Malgré ces défis, des perspectives d'évolution prometteuses se dessinent :
- Le développement de secteurs clés tels que l'industrie, les services et le tourisme
- Les initiatives de formation et de qualification de la main-d'œuvre
- Les actions en faveur de l'entrepreneuriat et de l'emploi indépendant
- Les réformes visant à améliorer la gouvernance du marché du travail
Ces différentes pistes d'action offrent des opportunités de transformation et de progrès pour le marché
du travail marocain.
Conclusion:
En conclusion, le marché du travail au Maroc est confronté à des défis majeurs, mais il bénéficie
également de leviers de développement importants. En adoptant une approche holistique et en
mobilisant l'ensemble des acteurs concernés, il est possible de relever ces défis et de construire un
marché du travail plus dynamique et inclusif pour l'avenir du pays.
Les solutions:
- Transition vers des secteurs à haute valeur ajoutée: Développer des industries technologiques,
aéronautiques, automobiles et des énergies renouvelables pour créer des emplois qualifiés.
- Formalisation et réglementation du marché du travail : Améliorer la qualité des emplois et attirer
les investissements par une meilleure régulation.
- Investissement dans le capital humain : Former une main-d'œuvre qualifiée pour profiter du
dividende démographique.
- Renforcement du dialogue social : Améliorer la représentation et la communication avec les
travailleurs.
- Solutions innovantes pour l'emploi des jeunes : Mettre en place des programmes adaptés aux
jeunes et aux diplômés pour faciliter leur insertion professionnelle.

● l'inflation au Maroc:
Introduction:
L'inflation est un phénomène économique complexe qui a des répercussions importantes sur la vie des
citoyens. Au Maroc, ce sujet est d'une grande actualité, car le pays fait face à une hausse continue des
prix ces dernières années.alors Quelles sont les principales causes de l'inflation au Maroc, quelles sont
les conséquences sur la population et l'économie, et quelles solutions peuvent être mises en place pour
y remédier ?
Développement:
I. Causes de l'inflation au Maroc
Plusieurs facteurs expliquent l'inflation au Maroc ces dernières années :
- La hausse des prix des matières premières, notamment du pétrole et des produits alimentaires, qui se
répercute sur les coûts de production et de transport.
- La dépréciation du dirham par rapport aux principales devises, qui renchérit le coût des importations.
- La forte demande intérieure, tirée par la croissance économique et démographique, qui crée des
tensions inflationnistes.
- Les perturbations des chaînes d'approvisionnement liées à la pandémie de COVID-19 et aux conflits
géopolitiques.
- Les politiques monétaires expansionnistes menées par la Banque centrale pour soutenir l'activité.
II. Conséquences de l'inflation:
L'inflation a de nombreuses répercussions négatives sur la population et l'économie marocaines :
- Baisse du pouvoir d'achat des ménages, qui voient leur niveau de vie se dégrader.
- Perte de compétitivité des entreprises, qui peinent à répercuter la hausse des coûts sur leurs prix.
- Érosion de l'épargne et des investissements, freinant la croissance à long terme.
- Tensions sociales et politiques, avec le risque de mouvements de protestation.
- Dégradation de l'attractivité du Maroc pour les investisseurs étrangers.
III. Solutions pour lutter contre l'inflation:
Plusieurs pistes peuvent être envisagées pour lutter contre l'inflation au Maroc :
- Renforcer la politique monétaire pour maîtriser l'évolution de la masse monétaire.
- Diversifier les sources d'approvisionnement en matières premières et produits alimentaires.
- Soutenir le pouvoir d'achat des ménages les plus vulnérables par des aides ciblées.
- Encourager les investissements dans les secteurs productifs pour accroître l'offre.
- Améliorer l'efficacité des circuits de distribution et de commercialisation.
Conclusion:
L'inflation est un défi majeur pour l'économie marocaine, avec des répercussions importantes sur le
niveau de vie de la population. Ses causes sont multiples, allant de la hausse des prix des matières
premières à la politique monétaire expansionniste. Pour y faire face, une approche globale et
coordonnée s'impose, combinant des mesures monétaires, budgétaires et structurelles. Seule une telle
stratégie permettra de maîtriser durablement l'inflation et de préserver la stabilité économique et
sociale du Maroc.

● L'investissement privé au maroc:


Introduction:
L'investissement privé joue un rôle crucial dans le développement économique du Maroc. Il
représente une source importante de croissance, de création d'emplois et de modernisation des secteurs
économiques. Alors Quelle est la situation actuelle de l'investissement privé au Maroc et quelles sont
les perspectives d'avenir pour ce secteur ?
Développement:
I. État des lieux de l'investissement privé au Maroc:
- Évolution de l'investissement privé ces dernières années : tendances, secteurs clés, répartition
géographique
- Principaux facteurs qui influencent l'investissement privé : stabilité politique, cadre réglementaire,
infrastructures, accès au financement, etc.
- Rôle des investissements étrangers directs (IED) dans l'économie marocaine
- Principaux défis et obstacles rencontrés par les investisseurs privés
II. Perspectives d'avenir pour l'investissement privé au Maroc:
- Initiatives gouvernementales pour encourager l'investissement privé : réformes, incitations fiscales,
programmes de soutien, etc.
- Secteurs porteurs et opportunités d'investissement : industrie, services, énergies renouvelables, etc.
- Évolution attendue de l'environnement des affaires et du climat d'investissement
- Rôle des partenariats public-privé dans le développement de projets d'investissement
Conclusion:
En conclusion, l'investissement privé occupe une place stratégique dans l'économie marocaine. Bien
que des défis persistent, les perspectives d'avenir semblent prometteuses grâce aux efforts du
gouvernement pour améliorer l'environnement des affaires et saisir les opportunités offertes par les
secteurs porteurs. Une approche holistique, impliquant tous les acteurs, sera essentielle pour stimuler
davantage l'investissement privé et contribuer à la croissance économique durable du Maroc.

● Les énergies renouvelables :


Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le domaine des énergies renouvelables au cours des
dernières années. Le pays s'est fixé des objectifs ambitieux en matière d'énergies propres, notamment
dans le cadre de sa stratégie énergétique à l'horizon 2030
Dynamisme :
Au Maroc, les énergies renouvelables connaissent un dynamisme croissant, avec une augmentation
significative de la capacité de production en 2022. Le pays dispose de 50 projets d'énergies
renouvelables cumulant une puissance installée de 3.950 MW déjà en service, et plus de 60 projets en
cours de développement[1]. Le Maroc est également le numéro 2 africain dans la production
d'électricité à partir de l'éolien et du solaire, derrière la Namibie. L'objectif du Maroc est de porter la
part des énergies renouvelables à 52% dans son mix énergétique d'ici 2030.
Synthèse
Augmentation significative de capacité de production 2022:
-50 projets cumulant une puissance installée de 3950 MW
-plus de 60 projets en cours de développement.
-le Maroc occupe la deuxième place en Afrique dans la production d'électricité à travers l'éolien et le
solaire derrière la Namibie.
-l'objectif de Maroc est de porter la part des énergies renouvelables à 62 % de son mix énergétique
d'ici 2030.
Enjeux :
Développement des Compétences
Le Maroc doit former une main-d'œuvre qualifiée pour concevoir, construire et exploiter ces nouvelles
technologies.
Acceptation Sociale
Une meilleure sensibilisation du public est nécessaire pour favoriser l'acceptation des projets
d'énergies renouvelables au niveau local.
Financement
Le développement des énergies renouvelables nécessite des investissements massifs, notamment dans
les infrastructures de production et de stockage.
Intégration au Réseau
L'intégration d'une part croissante d'énergies intermittentes comme le solaire et l'éolien représente un
défi technique pour le réseau électrique.

le Maroc a réalisé des avancées significatives dans le domaine des énergies renouvelables et continue
de s'engager dans cette voie pour diversifier son mix énergétique et réduire sa dépendance aux
combustibles fossiles.

● L'impact de la coupe du Monde 2030 :


L’organisation de la Coupe du Monde 2030 au Maroc aura un impact économique significatif. les
retombées positives à long terme devraient inclure une augmentation des recettes touristiques, la
création d’emplois et des effets bénéfiques dans des secteurs tels que le BTP, les banques et les
télécoms.

● Les points forts et les points faibles des métiers mondiaux du


Maroc :
Offshoring :
Points forts :
Main-d’œuvre qualifiée : Le Maroc dispose d’une main-d’œuvre multilingue et bien formée pour les
centres d’appels et les services informatiques.
Incitations fiscales : Des avantages fiscaux sont offerts aux entreprises offshoring.
Coûts de télécommunication compétitifs : Les coûts de télécommunication au Maroc sont compétitifs
par rapport à d'autres pays, ce qui facilite les communications avec les clients et les fournisseurs.
Zones spéciales dédiées à l'offshoring : Le Maroc développe des zones spéciales dédiées à
l'offshoring, comme Casashore, Rabat-shore, Tanger shore et Marrakech shore, ce qui offre des
avantages compétitifs pour les investisseurs.
Proximité géographique : Le Maroc est situé à proximité de l'Europe et de l'Afrique, ce qui facilite les
communications et les échanges avec les clients et les fournisseurs
Synthèse :
proximité géographique
Zone spécial dédiées à l'offshoring
Coûts de télécommunication compétitifs
Incitation fiscale.
Main d'oeuvre qualifié.

Points faibles :
Concurrence internationale : La concurrence d’autres pays (comme l’Inde) est forte.
Dépendance à l’externalisation : Le secteur est vulnérable aux fluctuations économiques mondiales.
Manque de ressources humaines qualifiées : Bien que le Maroc forme de nombreux ingénieurs et
professionnels, il y a encore un manque de main-d'œuvre qualifiée pour répondre à la demande des
entreprises d'offshoring.
Inflation et faibles résultats en éducation : L'inflation et les résultats mitigés du système éducatif
marocain représentent un frein à l'investissement dans l'offshoring, notamment face à des pays comme
l'Égypte qui disposent de ressources humaines plus compétitives
Synthèse :
Concurrence internationale.
Dépendance à l'externalisation.
Manque de ressources humaines qualifiées.
Inflation et faibles résultats en éducation.

Agroalimentaire :
Points forts :
Demande internationale : Le Maroc exporte des produits agricoles tels que les agrumes, les olives et
les produits de la mer.
Infrastructures logistiques : Le pays dispose d’infrastructures pour faciliter l’exportation.
Points faibles :
Dépendance aux conditions climatiques : Les sécheresses et autres conditions climatiques peuvent
affecter la production.
Normes sanitaires internationales : Le respect des normes est essentiel pour l’exportation.
Textile et cuir :
Points forts :
Coûts de main-d’œuvre compétitifs : Le Maroc est attractif pour la production de textiles et de
vêtements.
Accords commerciaux : Le pays bénéficie d’accords avec l’Union européenne.
Points faibles :
Concurrence asiatique : La concurrence de pays asiatiques est forte.
Besoin d’innovation : Le secteur doit se moderniser pour rester compétitif.
Aéronautique :
Points forts :
Compétences techniques : Le Maroc a développé des compétences dans la fabrication
d’aérostructures.
Investissements dans les infrastructures : Le pays a investi dans des zones industrielles et des
formations.
Points faibles :
Concurrence internationale : D’autres pays (comme la France) sont des acteurs majeurs.
Dépendance aux grands donneurs d’ordre : Le secteur est lié aux commandes des grandes entreprises
aéronautiques.
Automobile :
Points forts :
● Forte croissance de la production automobile, atteignant 700 000 unités en 2022 avec un
objectif d'1 million d'ici 2025.
● Présence de grands constructeurs automobiles mondiaux comme Renault, PSA, Stellantis,
Volkswagen qui ont établi des usines de production au Maroc.
● Positionnement du Maroc comme deuxième producteur automobile en Afrique et troisième
parmi les pays arabes.
● Proximité géographique et logistique avec le marché européen, principal débouché.
● Avantages compétitifs en termes de coûts de main-d'œuvre et d'incitations fiscales.
Points faibles :
● Forte dépendance aux marchés européens matures et en difficulté.
● Manque de diversification des marchés d'exportation, avec une concentration
sur quelques pays comme la France, l'Espagne et l'Italie.
● Difficulté à développer des spécialisations plus sophistiquées au-delà du
câblage et de l'assemblage.
● Enjeu de l'amélioration continue de la compétitivité face à l'exacerbation de la
concurrence internationale

Électronique :
Points forts :
Main-d’œuvre qualifiée : Le Maroc forme des ingénieurs en électronique.
Zone franche : La zone franche de Tanger offre des avantages pour les entreprises électroniques.
Points faibles :
Innovation et R&D : Le secteur doit investir dans la recherche et le développement.
Concurrence asiatique : La Chine et d’autres pays asiatiques sont des concurrents majeurs.

● La différence entre programmes Awrach/Forsa:


Programme Forsa, il a pour objectif de soutenir des porteurs de projets innovants, à travers
l’accompagnement, l’orientation et des formationspour structurer leurs projets entrepreneuriaux.
le programme Awrach vise à renforcer la main-d'œuvre pour les projets d'investissement publics et à
lancer des chantiers publics pour intégrer les personnes exclues du marché du travail.

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