Méthodes Numériques
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Premier cours en :
Méthodes Numériques
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Méthodes numériques ST L 2 S4 Dr. MAMERI A. Dép. GM, FSSA, ULBM
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1 x3
x1 x2
f(x)
a b a' b' a'' b''
0
-1
-2
-2 -1 0 x 1 2 3
3
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On remarque que la fonction est continue sur chaque sous intervalle, aussi chaque
sous intervalle :
La forme de l’équation f(x)=0 peut etre compliquée, dans ce cas s’il est possible on
peut la décomposer en deux parties simples g(x)=h(x).
Par exemple 𝒇(𝒙) = 𝐥𝐧(𝒙) − 𝒙𝟐 + 𝟐 = 𝟎, qui est assez compliqué pour le tracé, peut
être décomposée en :
Exemple :
Prenons l’équation : 𝐥𝐧(𝒙) − 𝒙𝟐 + 𝟐 = 𝟎 localisant ses racines, à ce point on ne connait
pas le nombre de racines de cette équation. On trace la courbe de la fonction :
𝒇(𝒙) = 𝐥𝐧(𝒙) − 𝒙𝟐 + 𝟐 = 𝟎, les intersections de la courbe avec l’axe des x représentent
les racines de cette fonction.
2 2
f2(x)=x2-2
1 1
x1 x2 x1 f1(x)=ln(x) x2
f(x)
f(x)
0 0
-1 -1
-2 -2
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
x x
On note que cette équations a deux racines (Fig. 2) qui appartiennent par exemple
aux intervalles [0.1,0.5] et [1,2]. On peut aussi rééerire la fonction f(x)=0 sous une
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𝑓1 (𝑥) = 𝑓2 (𝑥) ; avec 𝑓1 (𝑥) = 𝐥𝐧(𝒙) et 𝑓2 (𝑥) = 𝒙𝟐 − 𝟐 . Ensuite on trace ces deux fonctions
(Fig. 3), qui sont faciles sur les même axes, leurs intersections représentent les
racines de f(x)=0.
2 Méthode de bissection où de dichothomie
C’est la méthode la plus simple et qui nécessite le plus de calculs, elle est basée
sur le cas particulier (Théorème de Bolzano) du théorème des valeurs intermédiaires
qui dit que :
b1- a1
a1 b2- a2 b1
2
a2 b2
b3- a3
a3 b3
1
f(x) a4 b4
x1 x x2
0
x3
-1
-2
0 x 1 2
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En répétant (itérant) la même méthode pour l’intervalle obtenu on aura les valeurs :
𝒃−𝒂
𝒃𝟏 − 𝒂𝟏 = ;
𝟐
𝒃𝟏 − 𝒂𝟏 𝟏 𝒃 − 𝒂 𝒃 − 𝒂
𝒃𝟐 − 𝒂𝟐 = = = ;
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐𝟐
𝒃𝟐 − 𝒂𝟐 𝟏 𝒃 − 𝒂 𝒃 − 𝒂
𝒃𝟑 − 𝒂𝟑 = = = ;
𝟐 𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟑
………………………………………….………………
𝒃𝒏−𝟏 − 𝒂𝒏−𝟏 𝟏 𝒃 − 𝒂 𝒃 − 𝒂
𝒃𝒏 − 𝒂𝒏 = = = .
𝟐 𝟐 𝟐𝒏−𝟏 𝟐𝒏
𝑎𝑛 𝑥𝑛 𝑥̅ 𝑏𝑛
𝟏 𝒃−𝒂 𝒃−𝒂
Puisque 𝒙
̅ ∈ [𝒂𝒏 , 𝒃𝒏 ] = [𝒂𝒏 , 𝒙𝒏 ] ∪ [𝒙𝒏 , 𝒃𝒏 ] on a |𝒙𝒏 − 𝒙
̅| ≤
𝟐 𝟐𝒏
= 𝟐𝒏+𝟏
|𝒙𝒏 − 𝒙
̅| ≤ 𝜺
𝒃−𝒂
Alors, il suffit que 𝟐𝒏+𝟏
≤𝜺
𝒃−𝒂
𝐥𝐧( )
Cela donne 𝒏≥ 𝐥𝐧(𝟐)
𝟐𝜺
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𝒃−𝒂 𝟎.𝟓−𝟎.𝟏
𝐥 𝐧( ) 𝐥 𝐧( )
𝒏≥ 𝐥 𝐧(𝟐)
𝟐𝜺
= 𝟐∗𝟎.𝟎𝟏
𝐥 𝐧(𝟐)
= 𝟒. 𝟑𝟐 on prend n=5 puisque n est entier et supérieur à 4.32.
𝒂𝟏 + 𝒃𝟏 𝟎. 𝟏 + 𝟎. 𝟓
𝒙𝟏 = = = 𝟎. 𝟑𝟎; 𝒇(𝟎. 𝟑) = 𝟎. 𝟕𝟎𝟔 > 𝟎 donc 𝒂𝟐 = 𝟎. 𝟏 et 𝒃𝟐 = 𝟎. 𝟑
𝟐 𝟐
𝒂𝟐 + 𝒃𝟐 𝟎. 𝟏 + 𝟎. 𝟑
𝒙𝟐 = = = 𝟎. 𝟐𝟎; 𝒇(𝟎. 𝟐) = 𝟎. 𝟑𝟓𝟏 > 𝟎 donc 𝒂𝟑 = 𝟎. 𝟏 et 𝒃𝟑 = 𝟎. 𝟐
𝟐 𝟐
𝒂𝟑 + 𝒃𝟑 𝟎. 𝟏 + 𝟎. 𝟐
𝒙𝟑 = = = 𝟎. 𝟏𝟓; 𝒇(𝟎. 𝟏𝟓) = 𝟎. 𝟎𝟖𝟎 > 𝟎 donc 𝒂𝟒 = 𝟎. 𝟏 et 𝒃𝟒 = 𝟎. 𝟏𝟓
𝟐 𝟐
𝒂𝟒 + 𝒃𝟒 𝟎. 𝟏 + 𝟎. 𝟏𝟓
𝒙𝟒 = = = 𝟎. 𝟏𝟐𝟓; 𝒇(𝟎. 𝟏𝟐𝟓) = −𝟎. 𝟎𝟗𝟓 < 𝟎 donc 𝒂𝟓 = 𝟎. 𝟏𝟓 et 𝒃𝟒 = 𝟎. 𝟏𝟐𝟓
𝟐 𝟐
𝒂𝟓 +𝒃𝟓 𝟎.𝟏𝟓+𝟎.𝟏𝟐𝟓
𝒙𝟓 = = = 𝟎. 𝟏𝟑𝟕𝟓; 𝒇(𝟎. 𝟏𝟐𝟓) = −𝟎. 𝟎𝟎𝟑 La solution est 𝒙𝟓 = 𝟎. 𝟏𝟑𝟕𝟓
𝟐 𝟐
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Cette méthode est basée sur le principe du point fixe d’une fonction, on écrit
l’équation f(x)=0 sous la forme x=g(x), ensuite on cherche le point fixe 𝒙
̅ de la fonction
g. Pour cela on crée la suite 𝒙𝒏+𝟏 = 𝒈(𝒙𝒏 ) ( n=0,1,2….) avec 𝑥0 donnée par dichotomie
par exemple.
Exemple : Ecrire l’équation f(x)=0 sous la forme x = g(x) si 𝒇(𝒙) = 𝒙𝟐 + 𝟑𝒆𝒙 − 𝟏𝟐.
𝟏𝟐−𝒙𝟐
𝒙 = 𝒈𝟑 (𝒙) = 𝒍𝒏 ( )
𝟑
Alors la suite {𝒙𝒏 }𝒏=𝟎,∞ définie par 𝒙𝒏+𝟏 = 𝒈(𝒙𝒏 ) ( n=0,1,2….) converge
indépendamment de la valeur de 𝒙𝟎 vers l’unique point fixe 𝒙
̅ de g.
On arrête les calculs pour cette méthode lorsque la différence absolue entre
deux itérations successives est inférieure à une certaine précision 𝜀 donnée.
|𝒙𝒏+𝟏 − 𝒙𝒏 | < 𝜺
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4 Méthode de Newton-Raphson
C’est la méthode la plus efficace et la plus utilisée, elle repose sur le
développement de Taylor. Si f(x) est continue et continument dérivable dans le
voisinage de 𝒙
̅ solution de f(x)=0, alors le développement en série de Taylor autour
d’un estimé 𝒙𝒏 proche de 𝒙
̅ s’écrit :
(𝒙
̅−𝒙𝒏 ) ′ ̅−𝒙𝒏 )𝟐 ′′
(𝒙
̅) = 𝒇(𝒙𝒏 ) +
𝒇(𝒙 𝒇 (𝒙𝒏 ) + 𝒇 (𝒙𝒏 ) + ⋯.
𝟏! 𝟐!
̅ − 𝒙𝒏 )𝒇′ (𝒙𝒏 ) ≈ 𝟎
𝒇(𝒙𝒏 ) + (𝒙
𝒇(𝒙𝒏 )
Donc ̅ = 𝒙𝒏 −
𝒙
𝒇′ (𝒙𝒏 )
𝒇(𝒙 )
𝒙𝒏+𝟏 = 𝒙𝒏 − 𝒇′ (𝒙𝒏 ) (n=0,1,2,…..)
𝒏
i. 𝒇(𝒂)𝒇(𝒃) < 𝟎
ii. 𝒇′(𝒙) 𝒆𝒕 𝒇′′(𝒙) sont non nulles et gardent un signe constant sur
l’intervalle donné.
|𝒙𝒏+𝟏 − 𝒙𝒏 | ≤ 𝜺
Si cette condition est vérifiée on prend 𝒙𝒏+𝟏 comme solution de f(x)=0.
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𝒇(𝒙𝒌 ) = 𝑷𝒏 (𝒙𝒌 ), 𝒌 = 𝟎, 𝟏, 𝟐, … … , 𝒏
Ce polynôme est donné par :
𝒏
𝑷𝒏 (𝒙) = ∑ 𝒇(𝒙𝒊 )𝑳𝒊 (𝒙) = 𝒇(𝒙𝟎 )𝑳𝟎 (𝒙) + 𝒇(𝒙𝟏 )𝑳𝟏 (𝒙) + ⋯ … + 𝒇(𝒙𝒏 )𝑳𝒏 (𝒙)
𝒊=𝟎
𝑳𝒌 (𝒙) sont dits coefficients polynômes de Lagrange, ils sont orthogonaux c’est-à-dire
𝑳𝒌 (𝒙𝒋 ) = 𝟎 et 𝑳𝒌 (𝒙𝒌 ) = 𝟏.
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𝟒
𝑿(𝒕) ≈ 𝑷𝟒 (𝒕) = ∑ 𝒇(𝒕𝒊 )𝑳𝒊 (𝒕) = 𝒇(𝒕𝟎 )𝑳𝟎 (𝒕) + 𝒇(𝒕𝟏 )𝑳𝟏 (𝒕) + 𝒇(𝒕𝟐 )𝑳𝟐 (𝒕) + 𝒇(𝒕𝟑 )𝑳𝟑 (𝒕) + 𝒇(𝒕𝟒 )𝑳𝟒 (𝒕)
𝒊=𝟎
Avec les coefficients 𝑓(𝑡𝑖 ) sont les valeurs de X(ti) aux points donnés ti, on remplace
et on écrit donc :
coefficients polynômes 𝑳𝟎 (𝒕) et 𝑳𝟑 (𝒕) car ils seront multipliés par zéro dans le
remplacement.
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𝑷𝟏 (𝒙) = 𝒂𝟎 + 𝒂𝟏 (𝒙 − 𝒙𝟎 )
𝑷𝟐 (𝒙) = 𝑷𝟏 (𝒙) + 𝒂𝟐 (𝒙 − 𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟏 )
𝑷𝟑 (𝒙) = 𝑷𝟐 (𝒙) + 𝒂𝟑 (𝒙 − 𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟏 )(𝒙 − 𝒙𝟐 )
………………………………………..
{𝑷𝒏 (𝒙) = 𝑷𝒏−𝟏 (𝒙) + 𝒂𝒏 (𝒙 − 𝒙𝟎 )(𝒙 − 𝒙𝟏 ) … (𝒙 − 𝒙𝒏−𝟏 )
En pratique et pour le nombre limité de points, les différences divisées sont calculées
en utilisant un tableau qui a la forme suivante :
𝒙𝟒 𝒇[𝒙𝟒 ] 𝒇[𝒙𝟑 , 𝒙𝟒 ]
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𝒏 (𝒙 − 𝒙𝒊 ) (𝒏+𝟏)
𝜺(𝒙) = |𝒇(𝒙) − 𝑷𝒏 (𝒙)| = ∏ 𝒇 (𝒛)
𝒊=𝟎 (𝒏 + 𝟏)!
Dans ce cas M est majorant de la fonction 𝒇(𝒏+𝟏) (𝒙) sur l’intervalle [a,b].
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Remplaçant les 𝑎𝑖 et les 𝑡𝑖 par leurs valeurs dans les polynômes de Newton, on trouve :
𝑷𝟏 (𝒕) = 𝒂𝟎 + 𝒂𝟏 (𝒕 − 𝒕𝟎 ) = 𝟎 + 𝟓(𝒕 − 𝟎) = 𝟓𝒕
𝑷𝟑 (𝒕) = 𝑷𝟐 (𝒕) + 𝒂𝟑 (𝒕 − 𝒕𝟎 )(𝒕 − 𝒕𝟏 )(𝒕 − 𝒕𝟐 ) = 𝟐. 𝟓𝒕𝟐 + 𝟐. 𝟓𝒕 − 𝟓(𝒕 − 𝟎)(𝒕 − 𝟏)(𝒕 − 𝟐) = −𝟓𝒕𝟑 + 𝟏𝟕. 𝟓𝒕𝟐 − 𝟕. 𝟓𝒕
𝑷𝟒 (𝒕) = 𝑷𝟑 (𝒕) + 𝒂𝟒 (𝒕 − 𝒕𝟎 )(𝒕 − 𝒕𝟏 )(𝒕 − 𝒕𝟐 )(𝒕 − 𝒕𝟑 ) = −𝟓𝒕𝟑 + 𝟏𝟕. 𝟓𝒕𝟐 − 𝟔𝒕 + 𝟑. 𝟎𝟒𝟏𝟕(𝒕 − 𝟎)(𝒕 − 𝟏)(𝒕 − 𝟐)(𝒕 − 𝟑)
𝑷𝟒 (𝒕) = 3.04167𝑡4 − 23.25𝑡3 + 50.95833𝑡2 − 25.75𝑡 C’est le même polynôme que celui de
Lagrange.
20
P2 P1
(2,15)
15
10
(1,5)
5
Pi(t)
(4,3)
(0,0)
(3,0)
0
P4
Points d'interpolation
-5
P3
-10
0 1 2 3 4
t
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2.0
1.5
(b,f(b))
1.0 f(x)
f
0.5 (a,f(a))
0.0
a b
h
-0.5
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
x
𝒃 𝒉
𝒔 = ∫𝒂 𝒇(𝒙) = 𝟐 (𝒇(𝒂) + 𝒇(𝒃))
Avec h=b-a est dit pas d’intégration. On peut remarquer qu’il y’a une différence
importante entre la courbe de la fonction et la ligne droite, cela veut qu’on commît
une erreur de calcul. Pour minimiser cette erreur, on utilise une autre forme plus
adaptée de cette formule.
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1 2
Exemple : Soit à calculer l’intégrale ∫0 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 avec une précision de 0.001 par la
méthode du trapèze. On doit premièrement trouver le nombre de division à faire pour
𝒃−𝒂 𝟐 ′′
obtenir cette précision. L’erreur d’intégration s’écrit 𝑹(𝒇) = − 𝟏𝟐
𝒉 𝒇 (𝒛) sa valeur
absolue doit être inférieure ou égale à la précision donnée (0.001), c.à.d. :
𝒃 − 𝒂 𝟐 ′′
|𝑹(𝒇)| = |− 𝒉 𝒇 (𝒛)| ≤ 𝟎. 𝟎𝟎𝟏
𝟏𝟐
2 2
La fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 donc sa dérivée seconde est 𝑓"(𝑥) = 2(2𝑥 2 − 1)𝑒 −𝑥 , cette
fonction est strictement croissante dans l’intervalle donné (Fig. 3.3).
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f"(x)
y
-1
-2
0,0 0,5 1,0
x
On calcule
𝑀 = 𝑚𝑎𝑥|𝒇′′ (𝒛)| = 𝟐 à 𝒙 = 𝟎
𝒃−𝒂 𝟐 ′′
donc |𝑹(𝒇)| = |−
𝟏𝟐
𝒉 𝒇 (𝒛)| ≤ 𝟎. 𝟎𝟎𝟏
𝟏𝟐∗𝟎.𝟎𝟎𝟏 𝟏
d’où 𝒉 ≤ √ (𝟏−𝟎)∗𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟕𝟒 donc n = = 𝟏𝟐. 𝟗𝟏 on prend 13 divisions.
𝟎.𝟎𝟕𝟕𝟒
1
Le pas d’intégration ℎ = 13.
1 12
−𝑥 2
1 2 𝑖 2 2
∫ 𝑒 𝑑𝑥 = (𝑒 −0 + 2 ∑ 𝑒 −(13) + 𝑒 −1 ) = 0.74646
0 2 ∗ 13
𝑖=1
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Dans cette formule on ne remplace pas la fonction par une droite mais par une
parabole de degré n inférieure ou égale à deux. Cette dernière doit passer par trois
points (𝒙𝟎 , 𝒚𝟎 ), (𝒙𝟏 , 𝒚𝟏 )𝐞𝐭 (𝒙𝟐 , 𝒚𝟐 ) ce qui fait que cette méthode n’est applicable que pour
un nombre pair de tranches (une tranche c’est l’intervalle entre deux points) (Fig.
3.4.). La formule de Simpson s’écrit :
𝒃
𝒉
∫ 𝒇(𝒙) ≅ (𝒇(𝒙𝟎 ) + 𝟒𝒇(𝒙𝟏 ) + 𝒇(𝒙𝟐 ))
𝒂 𝟑
𝒃
𝒉
∫ 𝒇(𝒙) ≅ (𝒇(𝒙𝟎 ) + 𝟐 ∑ 𝒇(𝒙𝒊 ) + 𝟒 ∑ 𝒇(𝒙𝒊 ) + 𝒇(𝒙𝟐𝒏 ))
𝒂 𝟑 𝒊 𝒑𝒂𝒊𝒓 𝒊 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒊𝒓
𝒃−𝒂
𝑹(𝒇) = − 𝟏𝟖𝟎 𝒉𝟒 𝒇(𝟒) (𝒛) avec 𝒛 ∈ [𝒂, 𝒃]
20
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Exemple : Soit à calculer l’intégrale ∫0 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 avec une précision de 0.001 par la
méthode de Simpson. On doit premièrement trouver le nombre de division à faire
pour obtenir cette précision.
L’erreur d’intégration s’écrit :
(𝒃−𝒂)
𝑹(𝒇) = − 𝟏𝟖𝟎
𝒉𝟒 𝒇(𝟒) (𝒛)
sa valeur absolue doit être inférieure ou égale à la précision donnée (0.001), c.à.d. :
(𝒃 − 𝒂) 𝟒 (𝟒)
|𝑹(𝒇)| = |− 𝒉 𝒇 (𝒛)| ≤ 𝟎. 𝟎𝟎𝟏
𝟏𝟖𝟎
2 2
La fonction 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥 sa dérivée quatrième est 𝑓 (4) (𝑥) = (16𝑥 4 − 48𝑥 2 + 12)𝑒 −𝑥 ,
cette fonction est non monotone dans l’intervalle donné. On calcule son maximum
par le traceur Origin (Fig. 3.3.).
𝑀 = 𝑚𝑎𝑥|𝒇(𝟒) (𝒛)| = 𝟏𝟐 à 𝒙 = 𝟎.
𝟒 𝟏𝟖𝟎∗𝟎.𝟎𝟎𝟏
D’ou 𝒉 ≤ √ (𝟏−𝟎)∗𝟏𝟐 = 𝟎. 𝟑𝟓
𝟏 1
donc 𝟐𝒏 = = 𝟐. 𝟖𝟓 on prend 𝟒 divisions, le pas d’intégration ℎ = = 0.25.
𝟎.𝟑𝟓 4
1 2 0.25 −02 2 2 2 2
On trouve : ∫0 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = 3
(𝑒 + 4(𝑒 −0.25 + 𝑒 −0.75 ) + 2𝑒 −0.5 + 𝑒 −1 ) = 0.7469
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𝒃 𝒃 𝒃
On intègre : ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 ≅ ∫𝒂 𝑷𝒏 (𝒙)𝒅𝒙 = ∑𝒏𝒊=𝟎 𝒇𝒊 ∫𝒂 𝑳𝒊 (𝒙)𝒅𝒙
𝒃
Si on pose : 𝑨𝒊 = ∫𝒂 𝑳𝒊 (𝒙)𝒅𝒙 pour i=0,1,…,n
𝒃
On obtient la formule de quadrature : ∫𝒂 𝒇(𝒙)𝒅𝒙 ≅ ∑𝒏𝒊=𝟎 𝒇𝒊 𝑨𝒊
On doit maintenant choisir la forme de la fonction f(x), dans notre cas on prend :
𝒃 𝒃𝒌+𝟏 −𝒂𝒌+𝟏
On remplace dans l’intégrale : ∫𝒂 𝒙𝒌 𝒅𝒙 ≅ ∑𝒏𝒊=𝟎 𝒇𝒊 𝑨𝒊 = 𝒌+𝟏
k=0,1,2,….,n
𝒃𝟏 −𝒂𝟏
pour k=0 : 𝒙𝟎𝟎 𝑨𝟎 + 𝒙𝟎𝟏 𝑨𝟏 + ⋯ … + 𝒙𝟎𝒏 𝑨𝟎 =
𝟏
𝒃𝟐 −𝒂𝟐
pour k=1 : 𝒙𝟏𝟎 𝑨𝟎 + 𝒙𝟏𝟏 𝑨𝟏 + ⋯ … + 𝒙𝟏𝒏 𝑨𝟎 = 𝟐
𝒃𝟑 −𝒂𝟑
pour k=2 : 𝒙𝟐𝟎 𝑨𝟎 + 𝒙𝟐𝟏 𝑨𝟏 + ⋯ … + 𝒙𝟐𝒏 𝑨𝟎 =
𝟑
……………………………………………………………………………………
𝒃𝒏+𝟏 −𝒂𝒏+𝟏
pour k=n : 𝒙𝒏𝟎 𝑨𝟎 + 𝒙𝒏𝟏 𝑨𝟏 + ⋯ … + 𝒙𝒏𝒏 𝑨𝟎 = 𝒏+𝟏
𝟏 𝟏 𝟏 … … 𝟏 𝑨𝟎 𝑰𝟎
𝒙𝟎 𝒙𝟏 𝒙𝟐 … . . 𝒙𝒏 𝑨𝟏 𝑰𝟏
𝒃𝒌+𝟏 −𝒂𝒌+𝟏
𝟐 𝟐 𝟐
𝒙𝟎 𝒙𝟏 𝒙𝟐 … . 𝒙𝒏 𝟐 𝑨 𝟐 = 𝑰𝟐 avec 𝑰𝒌 =
𝒌+𝟏
…………………. . .
[ 𝒙𝒏𝟎 𝒙𝒏𝟏 𝒙𝒏𝟐 … . 𝒙𝒏𝒏 ] [𝑨𝒏 ] [𝑰𝒏 ]
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1 2
Exemple : Soit à calculer l’intégrale ∫0 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 avec une formule qui a la forme
1 2
suivante : ∫0 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = 𝑨𝟎 𝒇(𝟎) + 𝑨𝟏 𝒇(𝟎. 𝟐𝟓) + 𝑨𝟐 𝒇(𝟎. 𝟓) + 𝑨𝟑 𝒇(𝟎. 𝟕𝟓) + 𝑨𝟐 𝒇(𝟏. 𝟎𝟎). Dans ce
cas on cherche premièrement les constantes 𝐴𝑖 puis on calcule l’intégrale. Ces
constantes sont données par le système d’équations suivant :
1 1 1 1 1 𝑨𝟎 𝟏
0 0.25 0.5 0.75 1 𝑨𝟏 𝟎. 𝟓
0 0.0625 0.25 0.5626 1 𝑨𝟐 = 𝟎. 𝟑𝟑𝟑
0 0.015625 0.125 0.421875 1 𝑨𝟑 𝟎. 𝟐𝟓𝟎
[0 0.00390625 0.0625 0.31640625 1] [𝑨𝟒 ] [𝟎. 𝟐𝟎𝟎]
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𝒊𝒉 (pour i=1,2,…,n).
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(𝒕 − 𝒕𝟎 ) (𝒕 − 𝒕𝟎 )𝟐
𝒚(𝒕) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒚′ (𝒕𝟎 ) + 𝒚′′ (𝒕𝟎 ) +⋯
𝟏! 𝟐!
Sachant que 𝒚′ (𝒕𝟎 ) = 𝒇(𝒕𝟎 , 𝒚(𝒕𝟎 )) et 𝒉 = 𝒕𝟏 − 𝒕𝟎 ,
𝒉𝟐
Ecrivons 𝒚(𝒕𝟏 ) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒇(𝒕𝟎 , 𝒚(𝒕𝟎 ))𝒉 + 𝒚′′ (𝒕𝟎 ) 𝟐! + ⋯
Si h est suffisamment petit alors on peut négliger 𝒉𝟐 et donc les termes d’ordre deux
et plus, on obtient donc :
𝒕 = 𝒂 + 𝒊𝒉, 𝒊 = 𝟎, 𝟏, 𝟐, … . . , 𝒏 − 𝟏
{ 𝒊
𝒚𝒊+𝟏 = 𝒚𝒊 + 𝒉𝒇(𝒕𝒊 , 𝒚𝒊 ), 𝒚𝟎 = 𝒚(𝒕𝟎 )
𝑦 ′ = 2 − 𝑡𝑦 2 𝑡 ∈ [0,1], 𝑦 ∈ [0,1]
{
𝑦(0) = 1
𝝏𝒇(𝒕,𝒚) 𝝏(2−𝑡𝑦 2 )
Max | 𝝏𝒚
| = Max | 𝝏𝒚
| = |−𝟐𝒕𝒚| = 𝟐 < 𝑳 Condition vérifiée
On divise l’intervalle de t, [0,1] avec une pas h=0.25, soit 0, 0.25, 0.50, 0.75 et 1.
y0 =y(0)=1 y1 y2 y3 y4
𝒕𝒊 = 𝒊𝒉, 𝒊 = 𝟎, 𝟏, 𝟐 et 𝟑
On écrit : {
𝒚𝒊+𝟏 = 𝒚𝒊 + 𝒉𝒇(𝒕𝒊 , 𝒚𝒊 ) = 𝒚𝒊 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟐 − 𝒕𝒊 𝒚𝟐𝒊 ), 𝒚𝟎 = 𝟏
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𝒊 = 𝟎, 𝒚𝟏 = 𝒚𝟎 + 𝒉𝒇(𝒕𝟎 , 𝒚𝟎 ) = 𝟏 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟐 − 𝟎 ∗ 𝟏𝟐 ) = 𝟏. 𝟓
𝒊 = 𝟏, 𝒚𝟐 = 𝒚𝟏 + 𝒉𝒇(𝒕𝟏 , 𝒚𝟏 ) = 𝟏. 𝟓 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟐 − 𝟎. 𝟐𝟓 ∗ 𝟏. 𝟓𝟐 ) = 𝟏. 𝟖𝟓𝟗𝟒
𝒊 = 𝟐, 𝒚𝟑 = 𝒚𝟐 + 𝒉𝒇(𝒕𝟐 , 𝒚𝟐 ) = 𝟏. 𝟖𝟓𝟗 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟐 − 𝟎. 𝟓 ∗ 𝟏. 𝟖𝟓𝟗𝟐 ) = 𝟏. 𝟗𝟐𝟕𝟐
𝒊 = 𝟑, 𝒚𝟒 = 𝒚𝟑 + 𝒉𝒇(𝒕𝟑 , 𝒚𝟑 ) = 𝟏. 𝟗𝟐𝟕 + 𝟎. 𝟐𝟓(𝟐 − 𝟎. 𝟕𝟓 ∗ 𝟏. 𝟗𝟐𝟕𝟐 ) = 𝟏. 𝟕𝟑𝟎𝟖
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(𝒕 − 𝒕𝟎 ) (𝒕 − 𝒕𝟎 )𝟐 (𝒕 − 𝒕𝟎 )𝟑
𝒚(𝒕) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒚′ (𝒕𝟎 ) ′′ (𝒕 )
+𝒚 𝟎 +𝒚′′′ (𝒕 )
𝟎 +⋯
𝟏! 𝟐! 𝟑!
Si on prend les trois premiers termes et on néglige les autres d’ordre supérieur, on
obtient :
(𝒕 − 𝒕𝟎 ) (𝒕 − 𝒕𝟎 )𝟐
𝒚(𝒕) ≅ 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒚′ (𝒕𝟎 ) + 𝒚′′ (𝒕𝟎 ) +⋯
𝟏! 𝟐!
En remplaçant 𝒕 par 𝒕𝟏 cela donne :
(𝒕𝟏 − 𝒕𝟎 ) (𝒕𝟏 − 𝒕𝟎 )𝟐 𝒉𝟐
𝒚(𝒕𝟏 ) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒚′ (𝒕𝟎 ) + 𝒚′′ (𝒕𝟎 ) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + 𝒚′ (𝒕𝟎 )𝒉 + 𝒚′′ (𝒕𝟎 )
𝟏! 𝟐! 𝟐!
𝒚′(𝒕𝟏 )−𝒚′(𝒕𝟎 ) 𝒉
Or 𝒚′′ (𝒕𝟎 ) = on aura 𝒚(𝒕𝟏 ) = 𝒚(𝒕𝟎 ) + [𝒇(𝒕𝟏 , 𝒚𝟏 ) + 𝒇(𝒕𝟎 , 𝒚𝟎 )]
𝒉 𝟐
𝒉
𝒚𝒊+𝟏 = 𝒚𝒊 + [𝒇(𝒕𝒊+𝟏 , 𝒚𝑬𝒊+𝟏 ) + 𝒇(𝒕𝒊 , 𝒚𝒊 )]
𝟐
On remarque que cette formule donne 𝒚𝒊+𝟏 en fonction de 𝒚𝑬𝒊+𝟏 qui doit être calculée
par la méthode d’Euler.
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𝑲𝟏 = 𝒇(𝒕𝒊 , 𝒚𝒊 )
𝒉 𝒉
𝑲𝟐 = 𝒇 (𝒕𝒊 + , 𝒚𝒊 + 𝑲𝟏 )
𝟐 𝟐
𝒉 𝒉
𝑲𝟑 = 𝒇 (𝒕𝒊 + , 𝒚𝒊 + 𝑲𝟐 )
𝟐 𝟐
𝑲𝟒 = 𝒇(𝒕𝒊 + 𝒉, 𝒚𝒊 + 𝒉𝑲𝟑 )
𝒉
𝒚𝒊+𝟏 = 𝒚𝒊 + 𝟔 (𝑲𝟏 + 𝟐(𝑲𝟐 + 𝑲𝟑 ) + 𝑲𝟒 )
𝑲𝟏 = 𝒇(𝒕𝒊 , 𝒚𝒊 ) = 𝟐 − 𝒕𝒊 𝒚𝟐𝒊
𝟐
𝒉 𝒉 𝒉 𝒉
𝑲𝟐 = 𝒇 (𝒕𝒊 + , 𝒚𝒊 + 𝑲𝟏 ) = 𝟐 − (𝒕𝒊 + ) (𝒚𝒊 + 𝑲𝟏 )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟐
𝒉 𝒉 𝒉 𝒉
𝑲𝟑 = 𝒇 (𝒕𝒊 + , 𝒚𝒊 + 𝑲𝟐 ) = 𝟐 − (𝒕𝒊 + ) (𝒚𝒊 + 𝑲𝟐 )
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝑲𝟒 = 𝒇(𝒕𝒊 + 𝒉, 𝒚𝒊 + 𝒉𝑲𝟑 ) = 𝟐 − (𝒕𝒊 + 𝒉)(𝒚𝒊 + 𝒉𝑲𝟑 )𝟐
i=0, 𝑲𝟏 = 𝟐, 𝑲𝟐 = 𝟏. 𝟖𝟎𝟒𝟕, 𝑲𝟑 = 𝟏. 𝟖𝟏𝟐𝟐, 𝑲𝟒 = 𝟏. 𝟒𝟕𝟐𝟐, 𝒚𝟏 = 𝟏. 𝟒𝟒𝟔𝟏
y2=1.7028, y3=1.7317, y4=1.6148
2.0
1.8
1.6
Euler Ordre1
y
Euler A Ordre2
1.4 RK4 Ordre4
RK6 Ordre6
1.2
1.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
t
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Pour le calcul de 𝑥𝑖 , les composantes 𝑥𝑛 , 𝑥𝑛−1 , 𝑥𝑛−2 , … . , 𝑥𝑖+1 sont connues, on les
remplace dans l’équation i, ce qui donne :
𝑛
det(𝑈) = ∏ 𝑢𝑖𝑖 = 𝑢11 𝑢22 … . 𝑢𝑛𝑛
𝑖=1
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Première étape : On vérifie tout d’abord que le pivot de la première étape qui est
(𝑖−1) (0)
𝑎𝑖𝑖 ≠ 0 pour 𝑖 = 1 i. e 𝑎11 ≠ 0.
(0)
Pour annuler l’élément 𝑎21 de la deuxième ligne, on multiplie la première équation
(0) (0)
par 𝑎21 et on la divise par 𝑎11 puis on fait la différence de cette nouvelle équation
(0)
(1) (0) (0) 𝑎21
avec la deuxième. L’équation obtenue remplacera la deuxième. 𝐸2 = 𝐸2 − 𝐸1 (0)
𝑎11
(0) (0)
(1) (1) (0) (0) 𝑎21 (1) (0) (0) 𝑎21
Cette opération donne 𝑎21 = 0, 𝑎22 = 𝑎22 − 𝑎12 (0) , ….., 𝑎2𝑛+1 = 𝑎2𝑛+1 − 𝑎1𝑛+1 (0)
𝑎11 𝑎11
(0)
(1) (0) (0) 𝑎21
En général, on écrit : 𝑎2𝑗 = 𝑎2𝑗 − 𝑎1𝑗 (0) Pour 𝑗 = 2, 𝑛 + 1
𝑎11
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(0) (0)
(1) (1) (0) (0) 𝑎𝑖1 (1) (0) (0) 𝑎𝑖1
Cette opération donne 𝑎𝑖1 = 0, 𝑎𝑖2 = 𝑎𝑖2 − 𝑎12 (0) , ….., 𝑎𝑖𝑛+1 = 𝑎𝑖𝑛+1 − 𝑎1𝑛+1 (0)
𝑎11 𝑎11
(0)
(1) (0) (0) 𝑎𝑖1
En général, on écrit : 𝑎𝑖𝑗 = 𝑎𝑖𝑗 − 𝑎1𝑗 (0) Pour i = 2, n et 𝑗 = 2, 𝑛 + 1
𝑎11
(𝑖−1) (𝑘−1)
Etape k : 𝑎𝑖𝑖 ≠ 0 pour 𝑖 = 𝑘 i. e 𝑎𝑘𝑘 ≠ 0.
Pour une étape k quelconque, on a :
(𝑘−1)
(𝑘) (𝑘−1) (𝑘−1) 𝑎𝑖𝑘
𝑎𝑖𝑗 = 𝑎𝑖𝑗 − 𝑎𝑘𝑗 (𝑘−1) 1, 𝑛 − 1, 𝑖 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
Pour 𝑘 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅ 𝑘 + 1, 𝑛 et 𝑗 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑘 + 1, 𝑛 + 1
𝑎𝑘𝑘
𝑛(𝑛 − 1)(2𝑛 + 5)
𝑛𝑚 = 𝑛𝑎 =
6
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Nombre de divisions :
𝑛(𝑛 + 1)
𝑛𝑑 =
2
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Pivotation partielle :
(𝑘−1)
Dans ce cas on choisit comme pivot l’élément 𝑎𝑙𝑘 tel que :
(𝑘−1) (𝑘−1)
𝑎𝑙𝑘 = 𝑚𝑎𝑥 |𝑎𝑖𝑘 |
𝑖∈[𝑘,𝑛]
𝑎11 … 𝑎1𝑘 𝑎1𝑛
0 … 𝒂𝒌𝒌 … 𝑎𝑘𝑛
[ ⋮ ]
0… 𝒂𝒏𝒌 … 𝑎𝑛𝑛
Dans la pivotation partielle, on utilise la permutation des lignes ceci n’a aucun effet
sur la solution du système.
Pivotation totale :
Dans la pivotation totale le choix du pivot se fait à partir d’une sous matrice
incluant la permutation des lignes et des colonnes tel que :
(𝑘−1) (𝑘−1)
𝑎𝑙𝑚 = 𝑚𝑎𝑥 |𝑎𝑖𝑗 |
𝑖,𝑗∈[𝑘,𝑛]
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Utiliser la méthode de Gauss avec pivotation partielle ensuite totale pour résoudre le
système.
𝑏1 𝑐1 𝑥1 𝑦1
𝑎2 𝑏2 𝑐2 ⋯ 𝑥2 𝑦2
𝑎3 𝑏3 𝑐3 𝑥3 𝑦3
⋮ ⋱ ⋮ ⋮ = ⋮
𝑎𝑛−2 𝑏𝑛−2 𝑐𝑛−2 𝑥𝑛−2 𝑦𝑛−2
⋯ 𝑎𝑛−1 𝑏𝑛−1 𝑐𝑛−1 𝑥𝑛−1 𝑦𝑛−1
( 𝑎𝑛 𝑏𝑛 ) ( 𝑥𝑛 ) ( 𝑦𝑛 )
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On a donc AX=B (1) et A=LU donc LUX=B, on pose UX=Y (Y vecteur inconnu),
cela donne :
𝐿𝑌 = 𝐵
{ (2)
𝑈𝑋 = 𝑌
Le système (1) est décomposé en deux systèmes triangulaires faciles à résoudre
(2). Le système à matrice triangulaire supérieure et résolue par substitution en
arrière, celui à matrice triangulaire inférieure par substitution en avant.
En pratique pour calculer les éléments des deux matrices, on divise la tâche
en plusieurs étapes. Par exemple dans l’étape i on détermine :
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𝑚𝑖𝑖 = √𝑎𝑖𝑖−∑𝑖−1 𝑚2
𝑗=1 𝑖𝑗
𝑖−1 𝑖 = ̅̅̅̅̅
1, 𝑛 et 𝑗 = ̅̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑖 + 1, 𝑛
𝑚𝑗𝑖 = [𝑎𝑖𝑗 − ∑ 𝑚𝑖𝑘 𝑚𝑗𝑘 ] /𝑚𝑖𝑖
{ 𝑘=1
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(𝑛+1) (𝑛)
|𝑋 −𝑋 |<𝜺 (6)
Ici, il faut vérifier la différence pour toutes les composantes une par une.
(𝑛+1) (𝑛) (𝑛+1) (𝑛) (𝑛+1) (𝑛)
|𝑥1 − 𝑋1 | < 𝜺, |𝑥2 − 𝑋2 | < 𝜺, … , |𝑥𝑛 − 𝑋𝑛 | < 𝜺
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