1 TD Correction Mecanique

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CPGE Réda Slaoui MPSI 1

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✞ ☎
Exercice
✝ 1 : ✆Analogie mécanique optique
A l’instant t = 0 un promeneur situé en un point x
A x
A(x = 0, z = 0) aperçoit un baigneur qui se
trouve en difficulté en un point B(xB , zB ) d’un
lac. i1
d
Ce promeneur se met à courir suivant AI à la le sol
vitesse constante v1 et à nager suivant IB à la I
vitesse constante v2 . Les trajets AI et IB sont
inclinés de i1 et i2 par rapport à (Az). le lac
1. Établir la relation entre i1 , i2 , v1 et v2 pour que i2
le promeneur parvienne en B le plus vite possible.
2. Quel est le lien avec les Lois de Descartes ? B
On note l’abscisse du point I par x. z
Indication :
Exprimer la durée totale ∆t du trajet de A à B en
fonction de x. Traduire le fait que pour la position
de I recherchée la durée de ce trajet est minimale.
✞ ☎
Exercice
✝ 2 : ✆Dépassement sur une route
Une voiture A de longueur d = 4m suit un camion B de longueur D = 10m à la vitesse constante
v0 = 20m.s−1 sur une route droite et horizontale confondue avec l’axe (Ox). La distance entre l’avent de
la voiture et l’arrière du camion est L = 35m. A l’instant t = 0, le conducteur de la voiture décide de
doubler le camion et impose à sa voiture une accélération constante aA = 3m.s−2 .
On prendra l’origine du repère la position de l’avant de la voiture au début du dépassement. Le schéma
suivant représente la situation à l’instant initial t0 = 0 :

1. Établir l’équation horaire xA (t) de l’avant de la voiture et xB (t) de l’avant du camion.


2. Si on considère que le dépassement est terminé quand l’arrière de la voiture est à ℓ = 20m de l’avant
du camion, calculer la date t′ à la fin du dépassement ainsi due la distance parcourue par le camion
pendant ce temps.
✞ ☎
✝Exercice 3 : ✆Mouvement hélicoïdal
Un point matériel M , repéré par ses coordonnées cartésiennes (x, y, z) dans un référentiel R, a un
mouvement hélicoïdal d’équations horaires :

x = Rcos(ωt)


y = Rsin(ωt)

 z = hωt

où R , ω et h des constantes positives

TD 01 : cinématique 1/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1

L’origine de la trajectoire du point matériel M décrivant cette hélice est en z = 0.

1. Quel-est la nature du mouvement s’il est projeté


sur l’axe Oz, puis sur le plan xOy. Conclure.
2. Déterminer les équations horaires (r, θ, z) en co-
ordonnées cylindriques.
3. Le pas p de l’hélice est l’altitude atteinte quand θ
augmente de 2π . Exprimer p.
4. Le point M parcourt l’hélice à une vitesse de
norme constante v.
a) Déterminer les vecteurs vitesse ~
v (M/R) et
accélération ~
a(M/R) dans la base cylin-
drique.
b) Montrer que l’angle α = (~ ez ; ~
v ) est
constant.
• Réponse :
1) Selon l’axe (Oz) le mouvement est rectiligne uniforme car vz = hω = cte, et dans q le plan Oxy il est
circulaire uniforme car l’équation de sa trajectoire est x + y = R et la vitesse v = vx2 + vy2 = Rω :
2 2 2

le mouvement q global est hélicoïdale. y


2)on a r = x2 + y 2 = R ; θ = arctang = ωt et z = hωt
x
3) z(θ) = hθ et le pas de l’hélice p = z(θ + 2π) − z(θ) = 2πh
4)a. ~
v = ω(R~ er + h~ez ) et ~ a − Rω 2~ er
h
b. ~ e = vcos(α) ⇒ cos(α) = √
a.~
✞ ☎ R + h2
2

✝Exercice 4 : ✆Détermination d’une loi horaire


Un mobile M animé initialement d’une vitesse ~ v0 = v0~ ex constante, pénètre dans un milieu résistant
dans lequel il est soumis à une accélération ~
a = −k · v 2~ ex ; k est une constante et ~
v la vitesse instantanée.
1. En prenant pour origine des temps et des espaces le moment où le mobile pénètre dans le milieu,
établir la loi donnant v(t). Vérifier l’homogénéité du résultat obtenu.
2. En déduire l’équation horaire du mouvement x(t).
3. Déterminer l’expression de v(x).
•Réponse :
1) v(t) = v0 /(1 + kv0 t)
ℓn(1 + kv0 t)
2) x(t) =
k
−k.x
3)v(x)
✞ = v0 e ☎
✝Exercice 5 : ✆Étude d’un mouvement en spiral logarithmique
Un point matériel M décrit une courbe plane d’équation polaire : r = a · e−t/τ et θ = ω · t où a, τ
et ω sont des constantes positives. La figure ci-contre représente la trajectoire du point M .Calculer la
−−→
vitesse et l’accélération du point M en coordonnées polaires. Calculer l’angle α = (OM , ~ v (M/R)).
• Réponse :
12 2ω
! " # !
−t/τ ~
er −t/τ
1.
2. ~
v (M/R) = ae − + ω~
eθ ; a(M/R) = ae
~ −ω 2
~
er − ~

τ τ τ
1
2. cosα = − p
1 + (ωτ )2

TD 01 : cinématique 2/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1

✞ ☎
✝Exercice 6 : ✆Mouvement cycloïdal
Une roue de rayon R et de centre C roule sur l’axe Ox
en restant dans le plan Oxz. Le véhicule, et donc C, z
avance à la vitesse constante v~0 = v0 · ~ ex . Soit M un
point lié à la roue, situé sur la circonférence. À l’instant M
t = 0, M se trouve à l’origine O du repère. On pose θ
θ l’angle de rotation de la roue autour de son axe de C
symétrie. ~
ez x
O
1. Sachant que la roue roule sans glisser, Justifiez que cela ~
ey
~
ex I
O
implique que ~
v0 = Rω où ω = dθ/dt est la vitesse de
rotation autour de son axe.

−−→
2. Déterminez à un instant t quelconque et en coordonnées cartésiennes :le vecteur position OM , la
vitesse ~
v (M ) et l’accélération ~
a(M ).
3. Déterminez ~
v (M ) et ~
a(M ) lorsque M est en contact avec le sol.
4. Dessinez l’allure de la trajectoire de M et indiquer sa nature géométrique. Sans calcul, à quoi
ressemblerait-elle dans un référentiel lié au véhicule et non à la route ?
• Réponse :
−−→
1) v0 = R.ω 2) OM = R.ωt − sin(ωt))~ ex + R(1 − cos(ωt))~ ey ; ~
v = Rω.(1 − cos(ωt))~ ex +
Rωsin(ωt)~
✞ ez ; ~
a= ☎ Rω (sin(ωt))~
2
ex +cos(ωt)~ ez ) 3) pour z = 0 on a ~ v = 0 et ~a = Rω ~
2
ez 4) trajecoire cycloid
✝Exercice 7 : ✆Satellite géostationnaire
Un satellite géostationnaire est un satellite qui se situe dans le plan équatorial, qui tourne dans le
même sens et avec la même vitesse angulaire que la Terre autour d’elle-même. Le mouvement d’un satellite
géostationnaire est circulaire uniforme. Le centre de l’orbite est le centre de la Terre.
 2
R
On admet que la norme de l’accélération du satellite est donnée par l’expression : a = g0 . , où
r
−2
R = 6400km est le rayon de la Terre, r le rayon de l’orbite du satellite et g0 = 9, 8m.s l’accélération
de la pesanteur.
1. Calculer la période T de rotation de la Terre en secondes, puis la vitesse angulaire Ω .
2. Exprimer le vecteur accélération du satellite et déterminer l’altitude h de l’orbite géostationnaire.
3. Déterminer sa vitesse sur sa trajectoire et calculer sa norme.
• Réponse :
1. T = 3600s, Ω = 7, 27.10−5 rad.s−2

TD 01 : cinématique 3/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1

s
2
R g0 R2

3
2. ~
a = −rΩ2~
er ⇒ a = rΩ2 = g0 ⇒r =R+h= ⇒ h = 36000km
r Ω2
3. v = rΩ = (R + h)Ω = 3, 07.10 m.s−1
3
✞ ☎
Exercice
✝ 8 : ✆Mouvement le long d’une came
Un point matériel A est astreint à se déplacer, dans la plan Oxy
d’un référentiel R(O, ~
ex , ~ ey ), le long du pourtour d’une came
ey , ~
fixe dans R. L’équation polaire de la came est r = α − βcos(θ).
La tige qui permet le mouvement et réalise, à l’aide d’un ressort,
le contact sur la came, tourne autour de l’axe Oz, avec une vi-
tesse angulaire ω constante. (la came est un organe mécanique
qui permet de piloter le déplacement d’une pièce mécanique)
1. Exprimer, en coordonnées polaires, la vitesse et l’accélération de
A par rapport à R.
2. Calculer v et a pour ω = 30tours/min, lorsque A atteint le point H de la came défini par
θ = π/2, sachant que α = 1, 25cm et β = 1, 0cm.
dvθ
3. Soit vθ la composante orthoradiale de ~
v . A-t-on = aθ la composante orthoradiale de l’accéléra-
dt
tion ? Expliquez.
• Réponse :
1) ~
v = βωsinθ~
q er + [α − βcosθ] ω~
eθ et ~
a = ω 2 [2βcosθ er + 2βsinθ~
q − α] ~ eθ
2) v = ω α2 + β 2 = 5, 03.10−2 m.s−1 et a = ω 2 α2 + 4β 2 = 2, 32.10−1 m.s−2
3) Non
✞ car la base☎polaire est locale.
✝Exercice 9 : ✆Échelle double
Une échelle double est posée sur le sol. Un de ses points d’appui reste constamment en contact avec le
coin O d’un mur. La position de l’échelle à l’instant t est repérée par l’angle θ(t) formé par la portion OA
de l’échelle avec le mur. L’extrémité B de l’échelle glisse sur le sol. L’échelle est telle que OA = AB = ℓ.
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre R(O, ~
ex , ~ ez ) lié au mur.
ey , ~
1. Exprimer les vecteurs vitesse ~v (A/R) et accélération ~
a(A/R) point A dans la base polaire (~ eθ )
er , ~
en fonction de ℓ, α, α̇ et α̈.
2. Exprimer dans la base cartésienne (~ ey ) les composantes des vecteurs vitesse ~
ex , ~ v (B/R) et accélé-
ration ~
a(B/R) en fonction de ℓ, α, α̇ et α̈.

• Réponse :
1) ~
v (A/R) = −ℓα̇~eθ et ~
a(A/R) = −ℓα̇2~
er h− ℓα̈~
eθ i
2) ~
v (B/R) = 2ℓα̇cosα~ex et ~
a(B/R) = 2ℓ α̈cosα − α̇2 sinα ~ex

TD 01 : cinématique 4/4
CPGE/Agadir MPSI 1

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✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿
✆❘és✐st❛♥❝❡ ❞❡ ❧✬❛✐r ✲ ❈❛s q✉❛❞r❛t✐q✉❡

Le repère terrestre est pris galiléen et le module de l’accélération de la pesanteur est g = 9, 81m.s−2 .
Un solide modélisé par un point matériel M de masse m = 20kg est lâché sans vitesse initiale dans le
champ de pesanteur uniforme ~g = g~ez (l’axe Oz est verticale descendant).
L’air exerce sur ce corps une force de frottement fluide quadratique : f~ = −αv.~v où α est une constante
positive.
1. On constate que le solide atteint au bout d’un certain temps une vitesse limite constante vℓ =
45m.s−1 . Calculer α (on précisera bien son unité).
2. Écrire l’équation différentielle donnant la vitesse v du corps en y faisant figurer comme seules
constantes vℓ et g. Quelle est la caractéristique de cette équation ?
3. L’intégrer directement après avoir séparé les variables, et exprimer la vitesse v(t) à l’aide d’une
vℓ
fonction hyperbolique et des constantes vℓ et τ = en choisissant comme instant initial t = 0.
g
Quelles sont la dimension et la signification physique de τ ?
v
On posera comme changement de variable u = et on rappelle que :
vℓ
du 1 1+u
Z
2
= ln +C où C ∈ R
1−u 2 1−u
4. Sachant que le corps est lâché à l’instant initial de la cote z = 0, donner l’expression de sa cote
ultérieure z(t) en fonction des constantes vℓ et τ .
on donne : Z
tanh(x)dx = ln [cosh(x)] + C ′ où C ′ ∈ R
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿
✆❘❡ss♦rt s✉r ♣❧❛♥ ✐♥❝❧✐♥é

Soit un ressort de raideur k et de longueur à vide ℓ◦ ,


y
dont les extrémités sont reliées à un point fixe O d’un
plan incliné et à un point matériel M de masse m.
Nous posons OM = x et nous supposons qu’il n’existe
O
pas de frottements de glissement sur le plan incliné
d’un angle α par rapport à l’horizontale.
1. Déterminer xe , la longueur du ressort à l’équilibre en M
fonction de ℓ◦ , m, g, k et α.
2. A partir de la position d’équilibre, M est déplacé
x
d’une distance d < xe vers les x croissants et relâché
sans vitesse initiale à t = 0. α
Établir, pour t ≥ 0, l’équationrhoraire du mouvement
k
de M en fonction de d, ω0 = et xe .
m
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✆➱t✉❞❡ ❞✉ ♠♦✉✈❡♠❡♥t ❞✬✉♥ s❦✐❡✉r

On étudie le mouvement d’un skieur de masse m = 80kg descendant une piste selon la ligne de plus
grande pente, faisant l’angle α = 45◦ avec l’horizontale. L’air exerce une force de frottement F~ = −λ~v ,
~ T et R
où λ = 1, 0(S.I) est le coefficient de frottement fluide et ~v la vitesse du skieur. On note R ~ N les
composantes tangentielle et normale de la réaction de la neige et f = 0, 9 le coefficient de frottement
solide. On choisit comme origine de l’axe Ox de la ligne de plus grande pente la position initiale du
skieur, supposé partir à l’instant initial avec une vitesse négligeable. On note Oy la normale à la piste
dirigée vers le haut.
On prend l’intensité de pesanteur g = 10ms−2 .

TD 03 : Dynamique galiléenne 1/3


CPGE/Agadir MPSI 1

1. Donner la dimension et l’unité du coefficient de frottement fluide λ.


2. En appliquant le PFD sur le skieur, Déterminer les normes de T~ et N~.
3. Montrer que le skieur atteint une vitesse limite vℓ dont on calcule la valeur.
4. Déterminer les expressions de la vitesse v(t) et de la position x(t) du skieur en fonction de vℓ et les
paramètres nécessaires, on pose τ = m/λ.
5. Calculer littéralement et numériquement la date t1 où le skieur a une vitesse égale à vℓ /2.
6. A la date t1 , le skieur tombe. On néglige alors la résistance de l’air, et on considère que le coefficient
de frottement sur le sol est multiplié par 10. Calculer la distance d parcourue par le skieur avant de
s’arrêter.
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✆❉é❝♦❧❧❡♠❡♥t ❞✉ t♦✐t ❞✬✉♥ ✐❣❧♦♦

Un enfant esquimau joue sur le toit de son igloo de forme sphérique. L’enfant se laisse glisser sans
frottement et sans vitesse initiale depuis le sommet de l’igloo, qui a la forme d’une demi-sphère de rayon
R et de centre O.
La position de l’enfant, assimilé à un point matériel M , de masse m, est repérée par l’angle θ = (~ey , ~er ).
1. Montrer que l’application du PFD conduit à un système de deux équations. Identifier l’équation
différentielle du mouvement vérifiée par θ.
2. Multiplier cette équation différentielle par θ̇, puis l’intégrer et en déduire
l’expression de la norme de la réaction N ~ de l’igloo sur l’enfant en fonction de m, g et θ.

3. En déduire la valeur θ◦ de l’angle θ pour lequel le contact entre l’igloo et l’enfant est rompu.
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✆P❡♥❞✉❧❡ ❝♦♥✐q✉❡

Le référentiel d’étude R(O, ~ex , ~ey , ~ez ) est celui du la-


boratoire supposé galiléen. On étudie un pendule, z
constitué d’un fil inextensible de longueur ℓ = 50cm
A
attaché au point A, au bout duquel se trouve un point
matériel M de masse m = 30g. On supposera que le fil
reste tendu en permanence et que les éventuels frotte-
ments sont négligeables. On s’intéresse à la situation
d’un pendule conique, pour lequel la trajectoire du fil α
dans R est un cone d’angle au sommet α constant. y
O
le point M décrit un cercle horizontal de centre O et
~eθ
de rayon R = OM . On utilisera le repère de la base θ
−−→ x M
cylindrique telle que OM = R~er .
~er
1. En appliquant le PFD, montrer que ce pendule ne
fonctionne que si ω = θ̇ est supérieur à une valeur
limite ωmin que l’on déterminera.
2. En déduire la valeur de la tension T~ du fil au moment où le pendule conique commence juste à
fonctionner. On prend g = 10m.s−2 .

TD 03 : Dynamique galiléenne 2/3


CPGE/Agadir MPSI 1

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Le référentiel terrestre est supposé galiléen. Un point matériel M de masse m est attaché à deux ressort
(1) et (2) horizontaux de raideurs k1 et k2 , et de longueurs à vide ℓ01 et ℓ02 reliés à deux points fixes A et B
distants de ℓ01 + ℓ02 .

Le point M glisse sans frottement le long de l’axe (Ox) à


partir de sa position d’équilibre. Il est repéré sur cet axe
par son abscisse x = OM .
À l’instant t = 0, le point matériel est abandonné sans vi-
tesse initiale du point M0 d’abscisse x0 .
1. Déterminer l’équation différentielle du mouvement.
2. Établir l’équation horaire du mouvement de M . En déduire
la période T des oscillations et la raideur k du ressort équi-
valent à cette association.
3. Justifier la position d’équilibre en O du point M .
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✆➱t✉❞❡ ❞❡ st❛❜✐❧✐té ❞❡s ♣♦s✐t✐♦♥s ❞✬éq✉✐❧✐❜r❡

Une masselotte, assimilée à un point matériel M de masse


m, est assujettie à glisser sans frottement sur un cercle verti-
cal de centre O et rayon R. Elle est reliée au point A par un
ressort de constante de raideur k et de longueur au repos
ℓ0 .
1. Établir l’équation différentielle du mouvement du mobile
en utilisant le Théorème du Moment Cinétique.
2. Retrouver l’équation différentielle du mouvement du mo-
bile en utilisant le Principe Fondamental de la Dynamique.
3. Discuter l’existence de positions d’équilibre, leur stabilité,
et dans l’affirmative, la période des petites oscillations au
voisinage de l’équilibre.
✞ ☎
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✆❚▼❈ ❛♣♣❧✐q✉é ❛✉ ♣❡♥❞✉❧❡ r❡❧✐é à ❞❡✉① r❡ss♦rts

Un pendule simple est constitué d’un fil rigide de


masse négligeable et de longueur ℓ, à l’extrémité du-
quel est fixé un point matériel M de masse m. Il est
accroché au point O, fixe par rapport au référentiel
R du laboratoire. M est également attaché à deux
ressorts (1) et (2) identiques, de raideur k et de lon-
gueur à vide ℓ0 , fixés entre deux points A et B dis-
tants de 2ℓ0 : lorsque le pendule est vertical, les res-
sorts sont au repos. On déplace légèrement M par
rapport à la verticale puis on le laisse évoluer li-
brement. Il oscille alors en décrivant un petit arc de
cercle de centre O, dans un plan vertical, et on repère
sa position par l’angle θ avec la verticale. Cet angle
restant toujours faible, on pourra considérer que les
ressorts restent horizontaux.
1. Donner l’expression du moment cinétique de M par rapport à O dans R en utilisant une base
cylindrique (~er , ~eθ , ~ez ) d’origine O.
2. Calculer les moments des forces s’exerçant sur M , en fonction de la seule variable θ.
3. Par application du théorème du moment cinétique, déterminer l’équation différentielle vérifiée par
θ et en déduire la pulsation des petites oscillations.

TD 03 : Dynamique galiléenne 3/3


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

❚❉ ✵✹ ✿ P❛rt✐❝✉❧❡s ❝❤❛r❣é❡s
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆❉é✢❡①✐♦♥ é❧❡❝tr♦st❛t✐q✉❡
1. Un électron (masse m, charge q = −e), émis
par une cathode (potentiel V0 = 0 ) sans vi-
tesse appréciable (v0 = 0), est accéléré par une
anode (potentiel V1 = 100V ) dans un canon à
électrons.
Quelle est la vitesse v1 de l’électron au niveau de
l’anode ?
On donne : e = 1, 610−19 C, m =
−31
9.110 kg.
2. L’électron entre alors à l’instant t = 0, dans
un condensateur plan dont les armatures de lon-
gueur ℓ = 0, 20m, distantes de d = 0, 10m,
sont soumises à une tension U = 2, 0V .
a) Déterminer l’ordonnée ys de l’électron à la sortie du condensateur en fonction de
l, d, v1 et U ; commenter le résultat.
Calculer ys puis le temps τ mis par l’électron pour traverser le condensateur.
3. Que se passe-t-il si l’on remplace la tension continue U par une tension sinusoı̈dale

u(t) = U cos( t), avec une période T = 2, 0.10−2 s ?
T
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿ ✆♣❛rt✐❝✉❧❡ ❝❤❛r❣é❡ ❞❛♥s ✉♥ ❝❤❛♠♣ B uniforme
~
On considère une particule chargée de masse m et de charge q soumise à l’action d’un
champ magnétique uniforme et stationnaire.
1. Comment évolue la vitesse de la particule char-
gée au cours du temps ?
2. On suppose que la particule possède une vitesse
initiale ~
v0 colinéaire au champ B ~ = B~ ez . La
particule se trouve en M0 (x0 , y0 , z0 ) à l’instant
t = 0.
Exprimer les coordonnées x, y et z du point M
position de la particule à l’instant t en fonction
de x0 , y0 , z0 , v0 et t. Quel est le mouvement de
la particule ?
3. On considère un champ magnétique uniforme
B~ = B~ ez , agissant sur un électron (m, q =
−e), se trouvant au point O à l’instant t = 0
avec une vitesse initiale ~ v0 = v0 ~ ex .
A l’instant t, l’électron se trouve en M de coordonnées x, y, z et son vecteur vitesse a
pour coordonnées vx , vy , vz .
dvx dvy dvz
3.1) Exprimer , et en fonction de ω, vy et vx .
dt dt dt
3.2) Montrer que le mouvement est plan et a lieu dans le plan (Oxy).

TD 04 : particules chargées 1/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

3.3) On souhaite exprimer x et y en fonction du temps. Pour ce faire on définit la


variable complexe Z = x + jy.

a) Exprimer Ż en fonction de vx et vy .
dŻ
b) Montrer que = jω Ż .
dt
c) Exprimer alors Ż en fonction de v0 , ω et t.

d) Exprimer Z en fonction de v0 , ω et t. En dé-


duire les expressions de x et y en fonction de
v0 , ω et t.
e) Quel est le mouvement de l’électron dans le
plan 0xy ? Préciser ses caractéristiques.
f ) Quelle est la période de rotation des élec-
trons ?
4. Considérons des particules (m, q) pénétrant en
0, avec une vitesse initiale ~v0 = v0 ~ey . dans une
région où règne un champ magnétique uniforme
B~ = B~ ez .
(pour 0 < y < ℓ ; charge q positive
dans le cas de la figure). Les particules
décrivent des arcs de cercle dans le plan
xOy orthogonal à B, ~ et sortent de la
région du champ avec une vitesse ~ v (voir
la 3 ème question ).
La déviation magnétique de ces parti-
cules est caractérisée par l’angle α =
(~
v0 , ~
v ).
Exprimer α en fonction de ℓ et R =
qv0 /mB.
5. Des électrons pénètrent en O à l’instant t = 0 dans une zone de l’espace ou règne un
champ magnétique uniforme B ~ avec une vitesse initiale ~
v0 tel que α = (~ ~
v0 , B).
5.1) En s’aidant des questions 2 et 3, exprimer les coordonnées x, y et z de l’électron
en fonction du temps t.
5.2) Pourquoi dit-on que les électrons sont animés d’un mouvement hélicoı̈dal uniforme ?
Déterminer la période T de ce mouvement et son pas ∆z = z(t + T ) − z(t).

TD 04 : particules chargées 2/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✸ ✿ ✆Pr✐♥❝✐♣❡ ❞✉ ❝②❝❧♦tr♦♥
1. Calculer numériquement la période T0 et la pulsation ω0 dite ✓ cyclotron ✔ du mou-
vement d’un proton de vitesse initiale ~
v0 dans un champ magnétique B ~ uniforme per-
−19
pendiculaire à ~
v0 ; on donne :B == 1, 0T, e = 1, 610 C (charge du proton) et
−27
m = 1, 6610 kg (masse du proton).
2. Un cyclotron est un accélérateur de particules formé de deux boı̂tes métalliques semi-
cylindriques (D1 )et (D2 ) placées de sorte que B ~ soit parallèle aux génératrices du
cylindre.

Des protons sont injectés à vitesse nulle par une source d’ions au centre O du système.
Une différence de potentiel sinusoı̈dale de pulsation ω, V (t) = Vm .cos(ωt), est ap-
pliquée entre (D1 ) et (D2 ) de sorte qu’un proton passant d’une boı̂te à l’autre trouve
toujours dans l’espace entre elles un champ électrique lui communiquant une accéléra-
tion. On néglige la durée du passage d’une boı̂te à l’autre.
2.1) Le rayon des boı̂tes (D1 ), et (D2 ) est r = 0, 5m. Quelle est l’énergie maximale E
à laquelle on peut accélérer un proton dans ce dispositif ? On exprimera ce résultat en
joules (J ) et en méga-électron-volts (1M eV = 1, 610−13 J ). Quelle est la vitesse
v d’un tel proton ?
2.2) Quelle serait la différence de potentiel V0 continue nécessaire pour accélérer un
proton à cette vitesse en une seule fois à partir d’une vitesse nulle (entre les plaques
d’un condensateur plan, par exemple) ?
3. On émet en O un proton au moment où la différence de potentiel entre (D1 ) et (D2 ) a
sa valeur maximale Vm = 104volts. Quel est le nombre maximal n de tours qu’il peut
effectuer dans l’appareil ? Quelle est la durée ∆t du parcours ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✹ ✿ ✆❙♣❡❝tr♦♠ètr❡ ❞❡ ♠❛ss❡
On produit des ions positifs, de charge q, qui
sortent de la chambre d’ionisation par une fente
F avec une vitesse négligeable. On considère
deux types d’ions de même charge et de masses
différentes m1 et m2 . Ces ions sont accélérés par
une tension U appliquée entre les deux plaques
(P ) et (P ′ ) : U = VP − VP ′ > 0
1. Exprimer les vitesses vl et v2 de ces ions au point
O.
2. À partir du point O, les ions de charge q et
de masse ml ou m2 , subissent l’action d’un
champ magnétique uniforme B ~ = B~ ez , dans la
zone de déviation du spectromètre. Les vitesses
initiales sont ~
v1 = v1 ~
ey et ~
v 2 = v2 ~ey .

TD 04 : particules chargées 3/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

2.1) Montrer que les mouvements des ions sont circulaires uniformes et déterminer les
expressions des rayons R1 et R2 .

2.2) En déduire la distance d entre les impacts A1 et A2 .


3. Calculer numériquement d sachant que : B = 0, 10T, U = 3000V, m1 = 68u, m2 =
70u où u = 1, 66.10−27 kg est l’unité de masse atomique, e = 1, 6.10−19 C, q = 2e
(les ions considérés sont deux isotopes du zinc).
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✺ ✿ ✆❆❝t✐♦♥ s✐♠✉❧t❛♥é❡ ❞❡ E
~ ❡t B
~

Une particule de masse m et de charge


électrique positive q est émise dans une
région de l’espace où sont superposés un
champ magnétique B ~ et un champ élec-
~
trique E constants et uniformes. On décrit
le mouvement de la particule par rapport
à un repère cartésien (O, x, y, z), de vec-
teurs unitaires (~ ex , ~
ey , ~
ez ) liés à un réfé-
rentiel galiléen.
Les orientations des champs sont telles que
B~ = B~ ex et E~ = E~ ez , B et E étant des
quantités positives. On néglige l’action de
la pesanteur.
1. La particule se trouve à l’instant initial en O avec une vitesse nulle.
1.1) Écrire les équations différentielles du mouvement en fonction des quantités E, B et
ω = qB/m.
1.2) Montrer que la trajectoire de la particule est plane.
1.3) Donner, en fonction de E, B et ω, les expressionsy(t), z(t), vy (t) et vz (t), co-
ordonnées et composantes cartésiennes de la vitesse de la particule. 1.4) Représenter
sommairement la trajectoire de la particule à partir des équations paramétriques en
précisant les valeurs extrêmes de z et les vitesses correspondantes, les tangentes à la
trajectoire pour ces valeurs, et la périodicité spatiale de la trajectoire.
2. La particule est toujours émise en O mais avec une vitesse dirigée vers les y positifs et
représentée par le vecteur ~v0 = v0 ~
ey .
2.1) Écrire les nouvelles expressions de y(t), z(t), vy (t) et vz (t) en fonction de E, B, ω, v0.
2.2) Montrer que la trajectoire est rectiligne pour une valeur particulière de v0 que l’on
notera vc . Exprimer vectoriellement cette vitesse particulière en fonction des vecteurs E ~
~
et B.

TD 04 : particules chargées 4/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

❚❉ ✵✻ ✿➱♥❡r❣ét✐q✉❡ ❞✉ ♣♦✐♥t ♠❛tér✐❡❧


✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆❆❝r♦❜❛t✐❡s
Un adepte du roller, assimilé à un
point matériel M de masse m, se A y
lâche sans vitesse initiale depuis
le point A d’une rampe, situé à ~g
une hauteur h au dessus de O,
point le plus bas de la rampe. A
h
partir du point O la rampe a une C
forme cylindrique de rayon a : le
patineur peut rouler à l’intérieur
θ
de ce cylindre en restant dans le M
x
plan vertical (Oxy), et éventuel-
lement faire le tour complet. Le O
contact est sans frottement sur
toutes les surfaces. −−→
CM
On désigne par ~ er = le vecteur unitaire radial par rapport au cercle, et on note
CM
~
g = −g~ ey l’accélération de la pesanteur. Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est considéré
galiléen.
1. Déterminer la norme vO de la vitesse du patineur lorsqu’il arrive au point O.
2. Déterminer la norme v de la vitesse du patineur en un point M quelconque du cercle,
repéré par l’angle θ.
3. Montrer que l’intensité de la réaction
 exercée par le support cylindrique sur le patineur
2h

est : R = mg + 3cosθ − 2
a
4. Déterminer la valeur minimale que doit avoir la hauteur h pour que le patineur puisse
faire un tour complet du cylindre.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿ ✆P♦✐♥t s✉r ✉♥ ❝❡r❝❡❛✉
Un point matériel M de masse m glisse sans
frottements sur un cerceau vertical de rayon R. z
Le point M est fixé à un ressort dont l’autre ex-
trémité glisse sans frottement sur un axe vertical ~
g
tangent au cerceau, de sorte que le ressort reste
vertical (voir figure ci- contre). On note θ l’angle
que fait (OM ) avec la verticale. On note k la O
raideur du ressort ; sa longueur à vide est égale
au rayon du cerceau ℓ0 = R.
θ M ~

1. Montrer que le problème est conservatif (l’éner-
gie mécanique se conserve). Montrer que l’énergie ~
er
potentielle associée au point M a pour expres-
sion :
1
Ep = mgR(1 − cosθ) + kR2 sin2 θ
2
On prend comme origine de l’énergie potentiel, l’angle θ = 0.

TD 06 : Énergétique du point matériel 1/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

2. Montrer que le système présente des positions d’équilibre :


— deux existent toujours ;
— deux n’existent qu’à une condition à préciser.
mg
On pourra utiliser la notation α = .
kR
3. Étudier la stabilité de ces positions d’équilibre.
4. Pour de petites oscillations autour de la seule position d’équilibre stable, déterminer
l’équation différentielle du mouvement, puis en déduire la période du mouvement.
θ2
Au voisinage de θ ≃ 0, on a sin θ ≃ θ et cos θ ≃ 1 −
✞ ☎ 2
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✸ ✿ ✆❋♦r❝❡ é❧❛st✐q✉❡ ✴ st❛❜✐❧✐té ❞✬✉♥ éq✉✐❧✐❜r❡

Soit un référentiel galiléen (R) de re-


père (O, ~ex , ~
ey , ~
ey ).
Une perle quasi ponctuelle P , de
masse m est astreinte à se déplacer
sans frottements le long d’un demi-
cercle de rayon a.
Le point P est attaché à un ressort
(k, ℓ0 ) dont l’autre extrémité est fixée
en O ′ , et il est repéré par l’angle θ =
−→
(~
ex ; OP ).
• Données :
— sin(2α)  = 2 sin(α). cos(α)
α 1 + cos(α)
— cos2 =
2 2
1. Exprimer la distance ℓ = O ′ P en fonction de a et θ.
2. Montrer que l’énergie potentielle totale du système peut s’écrire sous la forme :
θ
 
2
Ep (θ) = (ka − mga). cos θ − 2kaℓ0 cos + cte
2
3. Par un choix judicieux des paramètres a, k, m et ℓ0 , cette expression devient :
√ θ
  
Ep (θ) = mga cos θ − 2 3 cos + cte
2
Déterminer, pour θ > 0, les positions d’équilibre ainsi que leur stabilité.
4. Démontrer que le système est conservatif. En déduire l’équation du mouvement (équation
différentielle qui régit θ).
5. Quelle est la période T des petites oscillations de P autour de la position d’équilibre
stable ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✹ ✿ ✆❖s❝✐❧❧❛t✐♦♥ ❧❡ ❧♦♥❣ ❞✬✉♥❡ t✐❣❡
Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est supposé galiléen.
Un petit anneau, assimilé à un point matériel M de masse m, est astreint à se déplacer
ans frottement le long d’une tige rectiligne horizontale, choisie comme axe (Ox). Il est lié à un
ressort (k, ℓ0 fixé en A. La distance de A à la tige est OA = a.

TD 06 : Énergétique du point matériel 2/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

1. Exprimer l’énergie potentielle du point matériel M en fonction de son abscisse x, m, k, a


et ℓ0 .
2. Rechercher les différentes positions d’équilibre et étudier leur stabilité.
3. On étudie alors que les oscillations autour du point O dans le cas où a > ℓ0 . Établir
l’équation différentielle du mouvement.
4. En ne gardant que les termes d’ordre 1 en x, en déduire la période T0 des petites
oscillations.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✺ ✿ ✆➱q✉✐❧✐❜r❡ ❞✬✉♥❡ ❜✐❧❧❡ s✉r ✉♥❡ ♣✐st❡ ❡♥ r♦t❛t✐♦♥
Un point M de masse m évolue sans frottement sur une piste circulaire de centre O et de
rayon r contenue dans le plan verticale (Oxz). Ce guide tourne autour de son diamètre vertical


(Oz) à la vitesse angulaire constante Ω = ω~ ez .
Le référentiel terrestre (RT ) est considéré galiléen, et le référentiel R(O, ~
ex , ~
ey , ~
ez ) et lié
à la piste circulaire.

1. Quelles sont les forces auxquelles est


soumis le point M dans le référentiel
R lié au guide en rotation par rapport
à la verticale ?
2. Exprimer l’énergie cinétique de M dans
le repère lié au guide en rotation par
rapport à la verticale.
3. Donner l’expression de l’énergie po-
tentielle de pesanteur et montrer que
la force d’inertie d’entraı̂nement dérive
d’un potentiel.
On prendra θ = π/2 comme origine
des potentiels.
4. Déterminer l’équation différentielle vé-
rifiée par θ.
5. Quelles sont les positions d’équilibre du
point M ?
6. Étudier leur stabilité.
7. Tracer les différentes positions d’équi-
libre en fonction de ω.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✻ ✿ ✆❱✐❜r❛t✐♦♥s ❞❛♥s ✉♥❡ ♠♦❧é❝✉❧❡ ❞✐❛t♦♠✐q✉❡ ✿
Soit une molécule diatomique dont les deux atomes sont distants de r. L’énergie potentielle
d’interaction s’exprime approximativement selon :

TD 06 : Énergétique du point matériel 3/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

A B
Ep (r) = − + (Formule de Lenhard-Jones)
r6 r 12
où A et B sont des constantes positives.
~ dérivant de cette énergie potentielle.
1. Déterminer l’expression de la force d’interaction F
Tracer la courbe Ep(r).
2. Déterminer la distance r0 à l’équilibre. Cette position d’équilibre est-elle stable ou in-
stable ?
3. On suppose dans cette question et dans la suivante que l’un des atomes est beaucoup
plus lourd que l’autre, de telle sorte qu’il reste pratiquement au repos dans le référentiel
d’étude.
A partir de la courbe représentative de Ep(r), discuter les différents mouvements pos-
sibles pour l’atome le plus léger. L’atome le plus léger a une masse m.
Déterminer la période T◦ de très petites oscillations autour de la position d’équilibre
r = r0 pour des déplacements radiaux.

TD 06 : Énergétique du point matériel 4/4


CPGE/Agadir MPSI 1

❚❉ ✵✼ ✿ ❖s❝✐❧❧❛t❡✉r ❤❛r♠♦♥✐q✉❡ ❡♥ ré❣✐♠❡ ❧✐❜r❡



✂Exercice 01 : ✁Mesure de viscosité avec un pendule simple
Une sphère de masse m et de rayon r , assimilée à un point maté-
riel, est attachée à l’extrémité d’un fil inextensible, sans masse, de
longueur ℓ. Elle peut osciller dans un milieu liquide dans lequel elle
subit une force de frottement fluide f~ = −6πηr~ v où ~
v est la vitesse
de la sphère et η la viscosité du milieu. La position de la sphère est
repérée par l’angle θ(t) formé à l’instant t par le fil avec la verticale
descendante. On néglige la poussée d’Archimède devant les autres
forces mises en jeu et on suppose que le fil reste constamment tendu
au cours du mouvement.
1. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par θ.
2. Dans le cas d’oscillations de faible amplitude, exprimer la pseudo-pulsation Ω en fonction des
données.
3. En déduire l’expression de la viscosité η en fonction de la pseudo-période T , de la période propre
T0 en l’absence d’amortissement, de m et de r .

✂Exercice 02 : ✁Régime transitoire d’un ressort vertical
Un ressort, de longueur à vide ℓ0 et de constante de raideur k est
suspendu verticalement à un support fixe dans le référentiel d’étude.
A l’instant t = 0, on accroche une masse m à l’extrémité inférieure
du ressort et on la lâche sans vitesse initiale. La masse subit des
frottements fluides du type f~ = −α.~ v . La position de la masse,
assimilée à un point matériel M , est repérée par sa cote z mesurée
sur un axe vertical descendant ayant pour origine la position initiale
de la masse.
1. Quelle sera la position zèq de la masse lorsqu’elle aura atteint l’équi-
libre ?
2. Déterminer l’équation différentielle
» vérifiée par z . On introduira la
pulsation propre ω0 = k/m et la constante λ = α/(2m).
3. Quels sont les trois régimes possibles ? Préciser les valeurs de λ correspondant à ces régimes.Tracer
l’allure de z(t) pour ces trois régimes.
4. On suppose maintenant que les frottements sont suffisamment faibles pour que le régime soit
pseudo-périodique et pour pouvoir considérer que la pseudo-période T du mouvement est égale à
la période propre T0 de l’oscillateur. Exprimer l’évolution z(t).

✂Exercice 03 : ✁Associations de ressorts
Un point matériel M de masse m est reliée de deux façons différentes à deux ressorts :

1. On considère deux ressorts de constantes de


raideur respectives k et k′ et de longueurs
à vide respectives ℓ0 et ℓ′0 associés en série
comme représenté ci-contre. Montrer qu’ils
sont équivalents à un unique ressort idéal
dont on donnera la longueur à vide ℓéq et
la constante de raideur kéq .

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 1/6


CPGE/Agadir MPSI 1

2. On considère maintenant deux ressorts de


constantes de rai- deur respectives k et k′ et
de même longueur à vide respectives ℓ0 asso-
ciés en parallèle comme représenté ci-contre :
leurs extrémités sont toujours jointes. Mon-
trer qu’ils sont équivalents à un unique res-
sort idéal dont on donnera la longueur à vide
ℓéq et la constante de raideur kéq .

✂Exercice 04 : ✁Étude d’un portrait de phase
On considère le portrait de phase d’un oscilla-
teur harmonique amorti composé d’une masse
m = 500g soumise à une force de rappel élas-
tique (ressort de raideur k ) et à une force de
frottement fluide f~ = −α.~ v ( où ~
v est la vitesse
de la masse et x est l’écart à la position d’équi-
libre). L’étude est réalisée dans le référentiel du
laboratoire, supposé galiléen.
1. Déterminer la nature du régime de l’oscillateur.
2. Déterminer par lecture graphique :
a) la valeur initiale de la position x0 ;
b) la valeur finale de la position xf ;
c) la pseudo-période T ;
d) le décrément logarithmique δ.
3. En déduire la pulsation propre ω0 , le facteur de qualité Q de l’oscillateur, la raideur k du ressort
et le coefficient de frottement fluide α .

✂Exercice 05 : ✁Système à deux ressorts (d’aprés CCP TSI 2003)
Considérons un mobile M , supposé ponctuel de masse m astreint à glisser le long d’une tige horizontale
de direction Ox. Ce mobile est maintenu par deux ressorts à réponse linéaire dont les extrémités sont
fixées en deux points A et B.
Les deux ressorts sont identiques, ont même
constante de raideur k et même longueur au 2ℓéq
repos ℓ0 .
Dans la position d’équilibre du système, les lon- M
gueurs des ressorts sont identiques et valent ℓéq A B
. Soit O, le point où se trouve le mobile lors-
qu’il est à l’équilibre. Ce même point O consti-
tue l’origine de l’axe des abscisses.
O ~
ex x

♣ Dans un premier temps, on néglige tout frottement :


L’étude est menée dans le référentiel terrestre, considéré comme galiléen. A t = 0, le mobile est
abandonné sans vitesse initiale d’une position x0 (avec x0 6= 0).
1. Faire le bilan des forces appliquées au mobile lorsqu’il se trouve à un point d’abscisse x quelconque.
Établir l’équation différentielle dont x(t) est solution.
2. Montrer que le système constitue un oscillateur harmonique dont on précisera la pulsation et la
2k
période T0 en fonction de k et m. On posera ω0 = .
m
3. Donner l’expression de x(t) en tenant compte des conditions initiales.

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 2/6


CPGE/Agadir MPSI 1

4. Donner les expressions de l’énergie potentielle élastique Ep (t) des deux ressorts, de l’énergie ciné-
tique EC (t) du mobile et de l’énergie mécanique totale Em du système en fonction de k, x0 , ω0
et t et éventuellement ℓ0 et ℓéq . Par convention, on prend Ep = 0 pour x = 0.
♣ Dans un second temps, on prend en compte les frottements :
En fait, il existe entre le mobile et la tige horizontale un frottement de type visqueux. La force de
frottement est de la forme : f~ = −µ.~ v
où µ est une constante positive et ~ v le vecteur vitesse du mobile. Les conditions initiales sont les
mêmes que pour les questions précédentes.
2k µ
5. Établir l’équation différentielle dont x(t) est solution. On posera ω0 = et h =
m m
3/2

6. Montrer que lorsque µ < 2 km , le mouvement est oscillatoire amorti.
7. Donner l’expression générale de x(t) dans ce cas, sans chercher à calculer les constantes d’intégra-
tion.
8. Exprimer la pseudo-période associée à ce mouvement en fonction de ω0 et h.
9. Quelle est l’énergie dissipée par le frottement pendant la durée totale du mouvement ?

✂Exercice 06 : ✁Interactions au sein d’une molécule de HCℓ
On s’intéresse au mouvement de l’atome d’hydrogène au sein d’une molécule de HCℓ.
L’énergie potentielle correspondant à la force conservative exercée par l’atome Cℓ sur l’atome H peut
être décrite par l’expression de Lennard-Jones suivante :

r0 r0
ï  6  12 ò
Ep (r) = −E0 2 −
r r

où E0 et r0 sont des constantes et r désigne la distance entre les deux atomes.

On désigne par m la masse de H et par M la masse de Cℓ et on supposera que M ≫ m.


Dans tout cet exercice, il sera admis que l’atome de chlore reste au repos au point O, tandis que
l’atome d’hydrogène est animé d’un mouvement unidimensionnel le long de l’axe passant par les deux
atomes et orienté par le vecteur unitaire ~
er dirigé de l’atome Cℓ vers l’atome H.
• Nature de l’interaction :
1. On désigne par a0 la valeur de r correspondant à la valeur nulle de l’énergie potentielle, et par rmin
celle correspondant au minimum de l’énergie potentielle, et par Emin la valeur de ce minimum.
Déterminer les expressions de ces trois grandeurs en fonction des constantes du problème r0 et E0 .
2. Quelle est la signification physique de ce minimum de Ep(r) en rmin ?

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 3/6


CPGE/Agadir MPSI 1

~ = F (r)~
3. Soit F er la force dont dérive Ep (r). Rappeler la relation entre F (r) et Ep (r).
4. Identifier la position d ?équilibre de l’atome d’hydrogène.
5. Déterminer graphiquement pour quelles valeurs de r la force F (r) est répulsive ? attractive ? En
déduire la nature de l’équilibre.
• Discussion sur les mouvements possibles :
1. L’énergie mécanique de H est-elle conservée ? Justifier.
2. Par des considérations graphiques, décrire les trois types de mouvements correspondant aux valeurs
suivantes de l’énergie mécanique Em de H : Em ≥ 0 ; Emin ≤ Em < 0 ; Em < Emin .
3. Donner l’expression de F (r) en fonction de r.
~ peut se mettre sous
4. Lorsque l’atome reste au voisinage de sa position d’équilibre, montrer que F
~ = −k(r − r0 )~
la forme F er .
Quel type de force reconnaissez-vous ? Donner l’expression et la dimension de k.
5. Déterminer l’évolution r(t) de la distance entre les deux atomes en présence de faibles perturba-
tions.
6. On mesure expérimentalement r0 = 1, 27.10−10 m et E0 = 4, 15eV . Calculer numériquement k
ainsi que la pulsation ω0 des oscillations.

✂Exercice 07 : ✁Portrait de phase d’un pendule simple
Considérons un point matériel M de masse
m accroché à un point fixe O par l’intermé-
diaire d’une tige inextensible de longueur ℓ
et de masse nulle.
La masse est lâchée d’un angle θ0 sans vi-
tesse initiale. Jusqu’à mention du contraire,
le système est considéré comme non amorti.
1. Étude des oscillations quelconques.
a) Exprimez l’énergie potentielle de pesan-
teur en fonction de x puis de θ.
b) Montrez que l’énergie mécanique se
conserve au cours du mouvement.
c) Déterminez l’équation différentielle du
mouvement par deux méthodes : par le prin-
cipe fondamental de la dynamique et par un
théorème énergétique.

d) En supposant que les élongations angulaires sont faibles, montrez que l’équation différentielle
est approchée par celle d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 dont vous donnerez
l’expression en fonction de g et ℓ.
e) Déduisez-en la loi horaire θ(t).
2. À l’instant t = 0, le point matériel est lancé de M0 ( θ0 = 0) avec une vitesse»
angulaire initiale
θ̇0 . Nous supposerons que le fil reste tendu pour tout θ . Nous poserons ω0 = g/ℓ.
Le portrait de phase du pendule simple pour diverses valeurs de θ̇0 est représenté la figure suivante.
a) Rappelez l’expression de l’énergie mécanique Em du pendule simple en prenant une énergie
potentielle de pesanteur nulle au point M0 . Décrirez les mouvements possibles du pendule à partir
de M0 suivant les valeurs de θ̇0 .
b) Quelle est l’équation d’une trajectoire de phaseen coordonnées ( θ, θ̇/ω0 ) ? Précisez le type de
mouvement du pendule correspondant aux trajectoires C1 , C2 , C4 et C5 .

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 4/6


CPGE/Agadir MPSI 1

3. Lorsque l’on enregistre expérimentalement θ(t), on constate que l’amplitude de θ décroı̂t lentement.
On interprète ce résultat par la présence de frottements que l’on modélise par f~ = −α~ v où α est
la vitesse du point M et α une constante positive.
a) Établissez l’équation différentielle du second ordre vérifiée par θ . En vous limitant aux petits
d2 θ 2 dθ
angles, écrivez l’équation sous la forme : 2
+ + ω02 θ = 0
dt τ dt
Donnez l’expression de τ et son interprétation physique.
b) À quelle condition obtient-on un régime pseudopérioque ? Dans le cadre de ce régime, calculez
la pseudo-pulsation ω et la pseudo-période T .
c) Calculez le décrément logarithmique δ en fonction de T et τ .
d) La figure ci-dessus représente les variations de θ avec le temps.

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 5/6


CPGE/Agadir MPSI 1

On précise les coordonnées de quatre points particuliers dont les coordonnées sont précisées dans
le tableau ci-dessous.

La masse m vaut 470g. Calculez numériquement, à Points A B C D


partir des valeurs expérimentales, le décrément loga- t(s) 0,53 1,1 2,2 8,25
rithmique δ , la pseudo-période T , le temps caracté- θ(◦ ) 0 8,95 8,02 0
ristique τ et la constante α .

✂Exercice 08 : ✁Modélisation d’un amortisseur véhicule
On considère l’amortisseur d’un véhicule. Chaque roue supporte un quart de la masse de la voiture
assimilé à un point M de masse m = 500kg, et est reliée à un amortisseur dont le ressort a une constante
de raideur k = 2, 5.104 N.m−1 . Le point M subit aussi un frottement visqueux f~ = −λ~ v où ~
v est la
3 −1
vitesse de M et λ = 5.10 kg.s .
Le véhicule franchit à vitesse constante un défaut de la chaussée de hauteur h = 5cm.

Son inertie est suffisante pour qu’il ne se soulève pas immédiatement mais acquiert une vitesse verticale
v0 = 0, 5m.s−1 .
On pose α = λ/2m et on note Zi la cote du point M avant le passage du défaut.
1. a) On note Z(t) la cote de M . Établir l’équation différentielle pour Z après le passage de l’obstacle.
Déterminer Z(t) en fonction des données. On remarquera que α = ω où ω est la pseudo-pulsation.
b) Les passagers sont sensibles à l’accélération verticale de la voiture, calculer sa valeur maximale.
On utilisera le fait que α = ω.
2. Il faut en fait éviter des oscillations susceptibles de provoquer chez les passagers le mal des trans-
ports, en se plaçant dans les conditions critiques. Pour quelle masse par roue est-ce réalisé, k et λ
étant inchangés ?

TD 05 : Oscillateur harmonique libre 6/6


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

❚❉ ✵✽ ✿❖s❝✐❧❧❛t❡✉r ♠é❝❛♥✐q✉❡ ❡♥ ré❣✐♠❡ ❢♦r❝é

✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆❙✐s♠♦❣r❛♣❤❡
On considère un capteur d’amplitude
(sismographe) constitué par un support
et une masse m reliés par un ressort et
un amortisseur en parallèle.
— L’amortisseur exerce en A :
F~A = −h(~vA − ~vB ) où h est le co-
efficient de frottement de l’amor-
tisseur.
— Le ressort exerce en C :
−−→ −−−→
T~C = −k(DC − D0 C0 ) où k est
la constante de raideur du ressort
dont la longueur à vide ℓ0 (notée
D0 C0 ).
Le support, le ressort et l’amortisseur
sont de masse négligeable.
On suppose que le support est solidaire du carter d’une machine animée d’un mouvement sinu-
soı̈dal vertical x1 (t) = bsin(ωt) par rapport à un référentiel galiléen R(O, x, y, z).
Le centre de gravité G de la masse m est repéré par son abscisse x.
mg
1. Déterminer l’équation que vérifié xe = + ℓ0 + a (position du point G à l’équilibre dans R
k
lorsque x1 = 0).
2. Écrire l’équation différentielle du mouvement de m dans R. Si on pose X = x − (x1 + xe ),
ω◦
montrer que l’équation peut se mettre sous la forme : Ẍ + Ẋ + ω02 X = Asin(ωt)
Q
3. Résoudre cette équation et ce en utilisant la notation complexe.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿ ✆❖s❝✐❧❧❛t✐♦♥s ❢♦r❝é❡s ❞✬✉♥ ✈é❤✐❝✉❧❡ s✉r ✉♥❡ r♦✉t❡ ♦♥❞✉❧é❡

Une automobile est sommairement


modélisée par une masse m placée
en M et reposant sur une roue de
centre O, par l’intermédiaire d’un
ressort (k, ℓ0 ) mis en parallèle sur
un amortisseur de coefficient de
frottement h. En toutes circons-
tances, l’axe OM reste vertical. On
se propose d’examiner le comporte-
ment du véhicule lorsqu’il a la vi-
tesse ~v = v~ex sur une route dont
le profil impose au centre O de la
roue une élongation, par rapport à
sa position :  x
zO (t) = acos 2π où x est l’abscisse du point M , a et λ des constantes positives.
λ
On repère le mouvement du point M par son élongation z(t) par rapport à sa position d’équilibre
quand le véhicule est au repos. (l’axe (Oz) étant vertical ascendant).

TD 08 :Oscillateur amorti en régime forcé 1/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

On rappelle qu’un amortisseur placé entre O et M exerce sur M une force de frottement fluide
proportionnelle à la vitesse relative de M par rapport à O : F~ = −h(ż − żO )~ez .
1. Établir l’équation différentielle en z(t) du mouvement de la masse , lorsque le véhicule se
déplace à vitesse constante v.
2. Déterminer l’amplitude du mouvement d’oscillation vertical du véhicule en régime permanent.
3. A quelle allure convient-il de rouler pour que cette amplitude soit aussi faible que possible ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✸ ✿ ✆P♦✉rq✉♦✐ ❧❡ ❝✐❡❧ ❡st✲✐❧ ❜❧❡✉ ❄
Le référentiel terrestre R(O, ~ex , ~ey , ~ez ) est supposé galiléen.
Thomson a proposé un modèle d’atome dans lequel chaque électron M , de masse m et de charge
q = −e, est élastiquement lié à son noyau O (il est soumis à une force de rappel passant par le
−−→
centre de l’atome : T~ = −k OM ).
Nous supposerons que cet électron est freiné lors de son mouvement par une force de frottement
de type fluide proportionnelle à sa vitesse f~ = −h~v (M/R) et que le centre O de l’atome est fixe dans
le référentiel d’étude.
Nous cherchons à étudier l’action d’une onde lumineuse caractérisée par un champ électrique
~
E(t) = E0 cos(ωt)~ex , de pulsation ω (provenant du Soleil) sur un électron d’un atome de l’atmosphère,
représenté à l’aide du modèle de Thomson. Le poids de l’électron est négligeable devant la force
électrique excitatrice.
• Données :
m = 9, 1.10−31 kg; e = 1, 6.10−19 C; k = 100N.m−1 ; h = 10−20 kg.s−1 ; C = 3, 00.108 m.s−1
−−→
1. Écrire l’équation différentielle vérifié par le vecteur position OM de l’électron, puis la norma-
liser. (✓ la normaliser ✔, veut dire l’écrire sous sa forme ✓ canonique ✔).
2. Déterminer la solution du régime forcé (solution particulière de l’équation différentielle).
3. Simplifier l’expression précédente sachant que le rayonnement visible provenant du Soleil pos-
sède des longueurs d’onde s’étendant de λB = 400nm (bleu) à λR = 800nm (rouge), longueurs
~
d’onde du champ E(t).
4. Sachant que l’électron diffuse dans toutes les directions un rayonnement dont la puissance
moyenne est proportionnelle au carré de l’amplitude de son accélération, expliquer pourquoi
le ciel est bleu.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✹ ✿ ✆❉é♣❤❛s❛❣❡ ❞❡ ❧❛ ✈✐t❡ss❡ ♣❛r r❛♣♣♦rt à ❧❛ ❢♦r❝❡ ❡①❝✐t❛tr✐❝❡
Soit mẍ + hẋ + kx = F (t) l’équation du mouvement d’un oscillateur soumis à une force excitatrice
~
F (t) = Fm cos(ωt + ψ)~ex .
Exprimer, en régime sinusoı̈dale forcé :
1. le déphasage ϕv = ϕ − ψ de la vitesse v(t) = Vm cos(ωt + ϕ) par rapport à la force excitatrice ;
en particulier, montrer que :
 2 
ω0 − ω
Vm
ω 2αVm
sin(ϕv ) = et cos(ϕv ) = que représentent ω0 , Vm et α.
Fm Fm
m m
2. la travail W (F~ ) fourni à chaque période T , par la force excitatrice à l’oscillateur. Le comparer
avec le travail sur une période de la force de frottements fluide f~ = −h~v .
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✺ ✿ ✆▼♦❞é❧✐s❛t✐♦♥ ❞✬✉♥ ❤❛✉t✲♣❛r❧❡✉r
On modélise la partie mécanique d’un haut-parleur à l’aide d’une masse m, se déplaçant horizon-
talement sans frottement le long de l’axe (O, ~ex ).

TD 08 :Oscillateur amorti en régime forcé 2/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

Cette masse m, assimilée à un point matériel M , est reliée à un ressort de longueur à vide ℓ0 et
de raideur k, ainsi qu’à un amortisseur fluide de constante h.
Elle est par ailleurs soumise à une force F~ (t), imposée par le courant i(t) entrant dans le haut-
parleur. On admet la relation F~ (t) = Ki(t)~ex , où K est une constante positive.
On travaille dans le référentiel du laboratoire R(O, ~ex , ~ey ), supposée galiléen. On suppose que le
courant est de la forme i(t) = Im cos(ωt).
• Données : m = 10g, k = 15.103 N.m−1 , K = 200N.A−1 , Im = 1A.

1. Écrire l’équation différentielle


vérifiée par x, la position de la
masse m .
2. La mettre sous forme canonique
et introduire ω0 et Q.
3. Justifier que la réponse en régime
forcée s’écrit sous la forme :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ).
4. Déterminer l’expression de la ré-
ponse forcée x(t), c’est-à-dire
l’amplitude et la phase.
5. Déterminer les limites de Xm et
l’existence ou non d’une réso-
nance. Interpréter les résultats
trouvés.
6. On a tracé ci-dessous les courbes
de Xm (ω) et de ϕ(ω).
Déterminer graphiquement la
pulsation propre ω0 et le facteur
de qualité Q. La réponse devra
être proprement justifiée.
7. En déduire la valeur du coeffi-
cient de frottement h .

TD 08 :Oscillateur amorti en régime forcé 3/4


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

TD 08 :Oscillateur amorti en régime forcé 4/4


CPGE/Reda Slaoui MPSI 1

TD 08 : Forces centrales
✞ ☎
✝Exercice 01 : ✆Planètes (d’après CCP 2007)
Nous voulons étudier le mouvement d’une planète (P ), assimilée à un point matériel dans le
champ de gravitation d’une étoile de masse Me de centre O, considérée comme ponctuelle et fixe.
La planète de masse Mp est située à une distance r = OP de O . Nous considérerons un référentiel
lié à l’étoile comme un référentiel galiléen.
1. Exprimer la force exercée par l’étoile sur la planète en fonction des masses Mp , Me , r =
−→
OP
OP, G la constante universelle de gravitation et le vecteur unitaire ~ er = .
r
2. Justifier précisément que le mouvement est plan. Préciser ce plan. On notera (~ er , ~
eθ ), la
base de projection dans ce plan et ~ ez , un vecteur unitaire suivant la direction du moment
cinétique en O, L ~ = L~ ez . Rappeler l’expression de la vitesse ~v en coordonnées polaires.
Préciser l’expression de L en fonction de Mp , r et θ̇.
3. On suppose dans cette question que la planète décrit un mouvement circulaire de rayon R
et de période T . On notera vc , le module de la vitesse pour un mouvement circulaire.
a) Établir l’expression de la vitesse de la planète, vc en fonction de R, G et Me .
b) En déduire une relation entre R, T, G et Me ( 3 ème loi de Kepler).
c) Exprimer alors la vitesse vc en fonction de G, T et Me .
d) En déduire l’énergie cinétique Ec et l’énergie mécanique Em en fonction de G, T, Mp
et Me .
p
4. On rappelle que l’équation polaire d’une ellipse est r(θ) = où p est une
1 + e. cos(θ)
distance appelée paramètre et e, un coefficient positif sans dimension appelé l’excentricité
compris entre 0 et 1. On se propose d’étudier le mouvement de la planète à l’aide du vecteur
L
excentricité, ~
e = − ~
v+~ eθ où ~v est la vitesse de la planète, ~
e est un vecteur
GMp Me
orthogonal au demi-grand axe de l’ellipse.(voir figure ci-après). Aucune connaissance sur ce
vecteur n’est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.

a) Montrer que ce vecteur est constant. Il y


suffira de montrer que la dérivée de ce ~
eθ ~
er
vecteur est nulle.
b) En faisant le produit scalaire ~e.~
eθ et en P
s’aidant du dessin, montrer que x
p O θ
r(θ) = et en déduire
1 + e. cos(θ) ~
e
que le module de ~ e vaut l’excentricité
e de la trajectoire. Préciser p en fonc-
tion de G, Me , Mp et L.
c) Préciser la valeur de l’excentricité pour
un mouvement circulaire.
d) Dans le cas d’un mouvement circulaire, préciser la valeur de L en fonction de vc , R et
Mp . Retrouver à l’aide du vecteur excentricité, l’expression de la vitesse de la planète,
vc en fonction de R, G et Me .

1/5
CPGE/Reda Slaoui MPSI 1

✞ ☎
✝Exercice 02 : ✆Vecteur de Runge-Lentz
On considère une particule ponctuelle M de masse m dont la position est repérée par ses
coordonnées cylindriques (r, θ, z = 0) dans un référentiel galiléen (R) de repère (Oxyz). Sa
vitesse dans (R) est notée ~ ~ dérivant d’une
v . La particule est soumise à une force newtonienne F
α
énergie potentielle Ep (r) = − avec α > 0 et r = OM .
r
1. Montrer que le moment cinétique de M par rapport à O dans (R) : L ~ O (M/R), est
un vecteur constant. Exprimer sa norme LO en fonction m, r et θ̇. Cette relation est
une intégrale première du mouvement. (c’est une quantité qui est conservée au cours du
mouvement, et qui n’implique que la position et sa dérivée d’ordre un par rapport au
temps.)
2. Montrer que l’énergie Em est une intégrale première du mouvement. Exprimer Em en
fonction de r, ṙ, θ̇, m et α.
~
r
3. a) Montrer que le vecteur de Runge-Lentz A ~ =~ v∧L ~ O (M/R) − α est une intégrale
r
première du mouvement.
Quelles sont les coordonnées polaires Ar et Aθ de A ~ dans le repère mobile (~
er , ~
eθ ) ?
Nous prendrons ~ ex suivant A~ (soit A~ = A.~ ex où A > 0). Montrer que dans ces
conditions r, θ̇ et ṙ peuvent être exprimés comme des fonctions de la seule variable θ et
des paramètres LO , A, m et α. Donner ces expressions.
p
b) Mettre l’expression de r sous la forme : r = .
1 + e. cos(θ)
Exprimer p et e en fonction des paramètres LO , A, m et α.
p
c) Exprimer Em et a = en fonction des paramètres LO , A, m et α.
1 − e2
✞ ☎
✝Exercice 03 : ✆Trajectoire circulaire
On considère un satellite de masse m sur une trajectoire circulaire de rayon r autour d’un
corps sphérique de masse M .
1. Déterminer en fonction de r et des constantes caractéristiques du problème : la vitesse v
sur la trajectoire, la période T de révolution, le moment cinétique LO par rapport au centre
de la trajectoire, l’énergie mécanique Em .
2. Retrouver l’expression de la constante de la loi de Kepler.
✞ ☎
✝Exercice 04 : ✆Satellite géostationnaire
Un satellite est dit géostationnaire lorsqu’il est immobile dans tout référentiel lié à la Terre.
1. Montrer que la trajectoire d’un satellite géostationnaire est obligatoirement dans le plan
équatorial.
2. Déterminer l’altitude h d’un tel satellite. Données : g0 = 9, 81m.s−2 ; RT = 6, 37.106 m ;
jour sidéral : T = 86, 2.103 s.
✞ ☎
✝Exercice 05 : ✆Distance minimale de passage d’un astéroı̈de
Le référentiel géocentrique R0 (O, x0 , y0 , z0 ) est supposé galiléen, et on néglige les effets gravi-
tationnels du Soleil. Un astéroı̈de assimilé à un point matériel M de masse m et de taille négligeable
par rapport à celle de la terre de masse MT ≫ m, est repéré en M0 à une distance très grande
de la Terre où on supposera que son influence gravitationnelle est négligeable.
On mesure son vecteur vitesse ~ v0 = −v0~ ex0 , porté par la droite (M0 x0 ) telle que la distance
du centre de la Terre à (M0 x0 ) est b (b est le ✓ paramètre impact. ✔

2/5
CPGE/Reda Slaoui MPSI 1

1. Montrer que l’énergie méca-


nique Em (M/R) et le mo-
ment cinétique L ~ O (M/R) se
conservent. Exprimer les deux
constantes du mouvement en
fonction des données initiales.
2. Exprimer l’énergie potentielle
effective Ep,ef f (r) en fonction
de m, MT et LO .
3. Déterminer la distance mini-
male rmin à laquelle l’astéroı̈de
passe du centre de la Terre et donner la condition de non collision. On utilisera très utilement
l’énergie potentielle effective Ep,ef f (r).
✞ ☎
✝Exercice 06 : ✆Mouvement hyperbolique répulsif : Expérience de Rutherford
Rutherford a étudié expérimentalement la déviation d’une particule α (noyau d’hélium de masse
m et de charge q = 2e) par un noyau d’or (de masse M très grande par rapport à la masse de
la particule α , et de charge Q = Ze) supposé immobile en O dans le référentiel du laboratoire.
Dans tout le problème, on néglige la force de gravitation entre les deux noyaux et le poids des
noyaux, seule la force de Coulomb joue un rôle.
De la position M0 (x0 , b, 0), la particule α est lancée à une vitesse initiale ~
v0 = v0 ~
ex vers le
noyau cible, avec un paramètre d’impact b, comme le montre la figure ci-dessous.
1. Montrer que le moment cinétique en O de la particule α est constant. Calculer sa valeur
à t = 0 en fonction de b, m et v0 . Donner son expression à un instant quelconque en
fonction de m, θ̇ et r. Montrer que le mouvement est plan.
2. Donner l’expression de l’énergie potentielle Ep (r) du système ✓ particule α + noyau d’or ✔
1
en fonction de e, Z, et r la distance entre les deux particules. On choisira la constante
4πε0
d’intégration telle que Ep = 0 lorsque les deux particules sont à l’infini l’une de l’autre.

3. On note v la vitesse de la particule α dans le référentiel galiléen du laboratoire. Comment


s’exprime l’énergie mécanique Em du système ✓ particule α + noyau d’or ✔ ? Pour quelle
raison Em est-elle constante ? Qu’appelle-t-on énergie potentielle effective du système ?

3/5
CPGE/Reda Slaoui MPSI 1

4. Que vaut Em à t = 0 en fonction de m et v0 (on supposera que la distance r est infiniment


grande devant la dimension des particules), Sachant qu’à la fin du mouvement la particule
α est à nouveau infiniment loin, quelle est sa vitesse v∞ ?
5. Au moment de la plus courte approche de la particule α , que vaut l’énergie mécanique
Em ? Que faut l’énergie potentielle effective ? En déduire la valeur minimale de r qu’on
1
notera rmin en fonction de e, Z, , m, v0 et b.
4πε0
6. Calculer rmin dans le cas b = 0 . Est-ce conforme ce que l’on attend ? Application
numérique : m = 6, 64.10−27 kg, e = 1, 6.10−19 C, v0 = 1, 7.107 m.s−1 , pour l’or
1
Z = 79, = 9.109 SI. Qu’a pu déduire Rutherford de cette valeur ?
4πε0
7. Quelle est la nature du mouvement de la particule α loin du noyau d’or ? Rappeler sans
démonstration quelle est la nature de la trajectoire dans le cas d’un mouvement à force
centrale newtonienne ? En déduire la nature de la trajectoire de la particule α .
8. Écrire la Relation Fondamentale de la Dynamique (RFD). Écrire la projection de la RFD sur
l’axe des x et l’intégrer entre t = 0 où vx = v0 et θ = π et t −→ ∞ où vx = v0 cos(D)
et θ = D. L’angle D représente la déviation subie par la particule α . On pourra exploiter
une relation déduite de la question 1. En déduire que la déviation est donnée par la relation :
D 2Ze2
Å ã
tan =
2 4πε0 mv02 b
✞ ☎
✝Exercice 07 : ✆Changement d’orbite d’un satellite
On souhaite transférer un satellite, modélisé par un point matériel M , depuis une orbite cir-
culaire rasante de rayon RT autour de la Terre sur son orbite géostationnaire de rayon RG . On
fera l’étude dans le référentiel géocentrique dans lequel la Terre tourne sur elle-même à la vitesse
angulaire ω .
On néglige les autres interactions que la force de gravitation entre la Terre et le satellite. On note
O le centre de la Terre,MT = 5, 98.1024 kg sa masse, RT = 6, 37.106 m son rayon, m = 1, 5t
la masse du satellite et G la constante de gravitation universelle.

1. Établir que la trajectoire du satellite géostationnaire est forcément dans le plan équatorial.

4/5
CPGE/Reda Slaoui MPSI 1

2. En déduire que les trois orbites appartiennent à un même plan à préciser.


3. Déterminer la vitesse vB du satellite sur son orbite basse (orbite rasante) avant son transfert
sur son orbite haute (orbite géostationnaire).
4. Donner sa valeur numérique.
5. Exprimer le rayon RG de la trajectoire géostationnaire.
6. Donner sa valeur numérique.
7. Préciser l’altitude h de l’orbite géostationnaire.
8. Calculer la valeur numérique de la vitesse du satellite sur son orbite géostationnaire.
Le transfert du satellite de son orbite basse à son orbite géostationnaire s’effectue de la
manière suivante : on communique au satellite une brusque variation de vitesse en un point
P (le périgée) de sa trajectoire basse (orbite rasante) en éjectant des gaz pendant un in-
tervalle de temps très court dans le sens opposé à la vitesse du satellite. Il suit alors une
orbite elliptique (orbite de transfert) et lorsque sa trajectoire croise la droite OP au point
A (l’apogée), on lui communique un supplément de vitesse pour le stabiliser sur l’orbite
géostationnaire (orbite haute).
9. Établir une relation entre les vitesses aux points A et P et les distances rA = OA et
rP = OP .
10. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique sur la trajectoire elliptique, établir l’ex-
pression de l’énergie mécanique en fonction de G, MT , m et a le demi grand axe de l’ellipse
de transfert.
11. Donner la valeur numérique de l’énergie mécanique sur l’ellipse.
12. Établir l’expression de la vitesse du satellite sur la trajectoire elliptique en fonction de
RG , RT , r, G et MT .
13. Donner la valeur de la variation de vitesse qu’il faut imposer en P .
14. En déduire la variation de l’énergie mécanique en P .
15. Donner la valeur de la variation de vitesse qu’il faut imposer en A.
16. En déduire la variation de l’énergie mécanique en A.
17. Déterminer la durée de ce transfert.

5/5
CPGE Réda Slaoui MPSI 1

❚❉ ✶✵ ✿ ❙②stè♠❡ à ❞❡✉① ♣♦✐♥ts ♠❛tér✐❡❧s


✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆➱t♦✐❧❡ ❞♦✉❜❧❡ ❞✬❛♣rès ❊❙❚P✲❊◆❙❆▼ ✶✾✾✽
On considère dans ce problème une étoile double constituée de deux éléments assimilables à
deux points matériels M1 et M2 de masses respectives m1 et m2 . Dans tout le problème, on suppose
que le champ de gravitation dû aux autres constituants de la galaxie à laquelle appartient cette
étoile double est négligeable.
A. Généralités :
1. Rappeler l’énoncé précis du principe d’inertie.
2. Définir le référentiel barycentrique d’un système de points matériels.
3. Quelle est la propriété vérifiée par le référentiel barycentrique de l’étoile double considérée
ici ? Justifier la réponse.
B. Mouvement des deux éléments dans le référentiel barycentrique :
1. Établir l’expression des quantités de mouvements de M1 et M2 dans le référentiel barycen-
trique en fonction de la masse réduite µ du système et de la vitesse relative ~v .
2. Écrire l’expression du moment cinétique du système au centre de masse G du système dans
−−→
le référentiel barycentrique en fonction de GM , de µ et de ~v . On précisera la position et la
signification du point M . Quelle est la propriété particulière de ce moment cinétique ?
3. Établir l’expression de l’énergie cinétique dans le référentiel barycentrique en fonction de µ
et ~v .
4. Montrer que le mouvement du point M est celui d’une masse ponctuelle µ soumise à une
force égale à l’attraction exercée par M1 sur M2 .
5. Indiquer comment on déduit les trajectoires de M1 et M2 à partir de celle de M .
C. Étude du mouvement de M :
1. Montrer que la trajectoire de M est plane.
2. Établir qu’elle vérifie la loi des aires qu’on explicitera. On notera C la constante des aires.
3. On se place alors dans une base telle que la trajectoire de M soit dans le plan d’équation
y = 0 et on repère le point M par ses coordonnées polaires (r, θ) avec θ l’angle entre le
vecteur directeur de Oz et le vecteur position. Montrer que l’équation du mouvement peut
s’écrire :
d~v Gm1 m2 d~uθ
µ =
dt C dt
en notant G la constante de gravitation universelle.
4. En déduire l’expression de ~v .
5. Montrer que, moyennant un choix adéquat des axes Gx et Gz, la trajectoire de M est une
conique de foyer G et d’équation polaire :
p
r=
ecosθ + 1
6. Exprimer p en fonction de G, de C et de m = m1 + m2 .
7. Dans la base choisie précédemment, exprimer les équations des trajectoires de M1 et M2
ainsi que de leurs vitesses ~v1∗ et ~v2∗ . On prendra θ1 = θ2 = θ.

TD 10 : Système à deux points matériels 1/2


CPGE Réda Slaoui MPSI 1

✞ ☎
❊①❡r❝✐❝❡
✝ ✵✷ ✿ ✆➱t♦✐❧❡ ❞♦✉❜❧❡ ✭❜✐s✮
Deux points matériels M1 et M2 de masses respectives m1 et m2 sont en interaction gravita-
tionnelle. On se placera dans le référentiel barycentrique R∗ du système isolé {M1 , M2 }, d’origine
G centre de masse du système.
On notera :
−−−−→
— ~r = M1 M2 le vecteur position relatif de M2 par rapport à M1 .
d~r
— ~v = le vecteur vitesse relatif de M2 par rapport à M1 , calculée dans R∗ .
dt
1. Donner, en fonction de r, v, m1 , m2 et de la constante gravitationnelle G, les expressions de
l’énergie mécanique du système Em ∗ ~ ∗ au point G. Que peut-on
et de son moment cinétique L G
dire de ces quantités ?
2. On suppose que les points M1 et M2 ont des mouvements circulaires uniformes de centre G
et de rayons R1 et R2 avec R1 + R2 = d.
a) Déterminer la période orbitale commune T0 des mouvements de M1 et M2 , en fonction
de G, m1 , m2 et d.
b) Donner également les expressions des grandeurs Em
∗ ~ ∗ en fonction de
et L G
G, m1 , m2 et d
c) Application numérique :
Calculer T0 pour : R1 = 2, 05.1010 m; R2 = 4, 46.109 m; m1 = 1, 00.1031 kg
On donne aussi G = 6, 67.10−11 SI
✞ ☎
❊①❡r❝✐❝❡
✝ ✵✷ ✿ ✆❘❡ss♦rt à ❞❡✉① ♠❛ss❡s
On considère un
ressort horizontal
de masse négli-
geable, de longueur
à vide ℓ0 et de
constante de rai-
deur k posé sur le
sol. On notera ℓ(t)
sa longueur à un
instant t.
À ses deux extrémités A et B, on attache deux masses mA = 2m et mB = m, astreignent à se
déplacer sur l’axe (Ox). On néglige tout frottement dans ce problème.
À l’instant initial, on comprime le ressort à une longueur d et on le lâche sans vitesse initiale.
d d
À cet instant, xA (t = 0) = − et xB (t = 0) = + .
2 2
1. Exprimer la position xG (t) du barycentre G au cours du temps en fonction de d.
2. Calculer l’énergie cinétique Ec∗ du système des deux masses dans le référentiel barycentrique
dℓ
R∗ en fonction de m et de ℓ̇ = . En appliquant un théorème de Koenig, en déduire l’énergie
dt
cinétique Ec du système dans le référentiel R.
3. Calculer l’énergie mécanique Em dans le référentiel R. En déduire l’équation différentielle
en ℓ(t).
4. Retrouver cette équation plus simplement en utilisant la notion de masse fictive M .
5. Résoudre l’équation obtenue et exprimer ℓ(t). Quelle est la pulsation des oscillations du
ressort ? En déduire les expressions de xA (t) et xB (t).

TD 10 : Système à deux points matériels 2/2


CPGE/Agadir MPSI 1

TD 02 :Cinématique avec changement de


référentiel

✞ ☎
✝Exercice 01 : ✆Mouvement guidé d’un anneau sur une tige en rotation
Le référentiel terrestre R(O, ~ex , ~
ey , ~
ez ) est supposé fixe. Une tige rectiligne horizontale (T ) tourne autour de
l’axe (Oz) à la vitesse angulaire constante ω ~ = ω~ ez en restant dans le plan (Oxy).
Un anneau assimilé à un point matériel M repéré par ses coordonnées polaires (r, θ), est enfilé sur cette tige et
peut y se déplacer à la vitesse ~
v0 = v0 ~ er où v0 = cte > 0.
Á l’instant t = 0, l’anneau démarre sans vitesse initiale par rapport à la tige du point M0 repéré par les coor-
données polaires θ(t = 0) = 0 et r(t = 0) = r0 . Le mouvement de M est étudié dans le référentiel de la tige
R′ (O, ~ er , ~
eθ , ~
ez ).
Le référentiel R est absolue et le référentiel R′ est relatif.

1. La trajectoire du point M :
1.1) Déterminer les équations horaires r(t) et θ(t) du point M . En déduire l’équation polaire de sa trajectoire.
1.2) Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire du point M dans R , et dessiner son allure. Quelle-est
sa nature ?
2. Par la méthode directe, exprimer dans la base polaire (~
er , ~
eθ ) les vecteurs vitesse absolue et accélération absolue
du point M .
3. Composition du mouvement :
~
3.1) Déterminer le vecteur rotation instantané Ω(R ′
/R).
ve (M ), le vecteur vitesse d’entrainement de R′ par rapport à R en M .
3.2) Exprimer ~
3.3) En utilisant la loi de composition des vitesses, trouver la vitesse relative ~
vr (M ).
3.4) Déterminer les vecteurs accélérations d’entrainement ~ ae (M ) et de Coriolis ~
ac (M ). En utilisant la loi de
composition des accélérations, exprimer l’accélération relative ~
ar (M ).
4. Méthode du point coı̈ncidant :
4.1) Quel est la nature du mouvement du point coı̈ncidant à M .
4.2) Déterminer par la méthode du point coı̈ncidant, ~
ve (M ) et ~
ac (M ).

✂Exercice 02 : ✁Mouvement d’un caillou sur un pneu
Une voiture roule sur une route rectiligne, selon l’axe (Ox) et vers les x croissants, à une vitesse v constante. On
note R le référentiel terrestre lié au repère Oxyz.
À un instant t = 0, la voiture roule sur un caillou M qui se trouvait au point O, et ce caillou se coince alors dans
le pneu de l’une des roues, de centre C et de rayon extérieur a.

Composition de mouvements 1/3


CPGE/Agadir MPSI 1

On cherche à déterminer la trajectoire de M par rapport


à R(O, ~ ex , ~
ey , ~
ez ). Pour cela, on introduit un second
référentiel R′ (C, ~ ex , ~
ey , ~
ez ) lié à la voiture, donc au
repère Cxyz.
1. La roue roulant sans glisser sur la route, de quelle dis-
tance dx avance la voiture sur le sol lorsque la roue
tourne d’un angle dθ ? En déduire la relation entre v et
ω = θ̇ .
2. Déterminer l’angle θ(t) entre la verticale descendante
et [CM ], en prenant θ(0) = 0.
3. Quel est le mouvement de R′ par rapport à R ? Quel
est le mouvement de M dans R′ ?
4. Déterminer, avec les lois de composition, les vecteurs vitesse et accélération de M dans R en fonction du temps.
On pourra utiliser comme intermédiaire la base orthonormée telle que .
5. Déterminer les équations paramétriques x(t) et z(t) de la trajectoire de M dans R. Représenter cette trajec-
toire sur un schéma (cette courbe s’appelle une cycloı̈de).
6. Après quelques tours de roue, le caillou se détache soudainement de la roue : part-il vers l’avant ou vers l’arrière
(par rapport au sol) ?

✂Exercice 03 : ✁Composition de deux mouvements circulaires
Un point A repéré par ses coordonnées polaires (r, θ),
se déplace sur un cercle (C) de rayon R, de centre
O. Ce dernier est vertical et tourne autour d’un de
ses diamètres (Oz) à la vitesse angulaire constante
ω
~ = α̇~ ez .
Soit :
\ −→
— θ = (~ ez , OA) ;
— α l’angle entre un plan vertical fixe (xOz) et
le plan du cercle (x′ Oz) ;
— R le référentiel fixe associé au repère
(O, x, y, z) lié au sol ;
— R′ le référentiel fixe associé au repère
(O, x′ , y ′ , z ′ ) lié au cercle.
Tous les vecteurs seront exprimés dans la base (~ ez′ ) liée au référentiel tournant R′ , sauf indication
ey ′ , ~
e x′ , ~
contraire.
−→
1. Exprimer le vecteur position OA . En déduire par le calcul direct les vecteurs vitesse et accélération de A dans
R, exprimés dans la base de R′ .
2. Exprimer en fonction de θ les vecteurs vitesse et accélération de A par rapport à R′ dans la base des coordonnées
polaires sur le cercle, puis dans la base de R′ .
3. Déterminer la trajectoire du point coı̈ncidant P dans le référentiel R. Exprimer alors la vitesse d’entrainement
et les accélérations d’entraı̂nement et de Coriolis du point A.
4. En déduire, en appliquant les lois de composition des vitesses et des accélérations, les vecteurs vitesse et
accélération de A par rapport à R, exprimés dans la base de R′ . Montrer que l’on retrouve bien le résultat de
la question 1.

✂Exercice 04 : ✁Manège d’enfants
Un manège est constitué d’un plateau circulaire horizontal, de centre O, pouvant tourner avec une vitesse angulaire
constante ω > 0 autour de son axe vertical. Soit (O, x, y, z) le référentiel galiléen lié à la Terre et R′ (O ′ , x′ , y ′ , z ′ )
avec z ′ = z, un référentiel lié au manège. On suppose qu’à l’instant t = 0, R’ est confondu avec R.
Un enfant, assimilable à un point matériel M , se déplace suivant Ox′ avec un mouvement uniformément accéléré
d’accélération est ~a = ae~′ x . A t = 0, M est en O.

Composition de mouvements 2/3


CPGE/Agadir MPSI 1

1. Établir les équations paramétriques de la trajec-


toire de l’enfant :
a) Dans le référentiel R′ lié au manège en
−−→
utilisant le vecteur position OM (t).
b) Dans le référentiel R lié au sol en utili-
sant les coordonnées polaire r(t) et θ(t),
en supposant θ(t = 0) = 0.
2. Déterminer la vitesse absolue du mouvement de
l’homme dans une base judicieusement choisie de
R:
a) En utilisant les lois de composition des
mouvements.
b) A partir de l’équation paramétrique de la
trajectoire.
3. Reprendre la question 2) pour l’accélération absolue.

Composition de mouvements 3/3


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❚❉ ✵✾ ❉②♥❛♠✐q✉❡ t❡rr❡str❡
✞ ☎
✝Eercice 01 : ✆Pendule de Foucault
On s’intéresse au mouvement d’un pendule simple consti-
tué d’une masse m = 30kg suspendue à l’extrémité d’un
fil de masse négligeable et de longueur ℓ = 67m. L’autre
extrémité du fil est accrochée à un point A fixe par rapport
au sol, situé à une hauteur égale à ℓ. A l’instant initial,
on écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle
α = 5◦ dans le plan méridien et on l’abandonne sans vi-
tesse initiale. En un point P de latitude λ, on utilise la
base de projection cartésienne P xyz en prenant Pz selon la
direction verticale du lieu et Px dirigé vers l’est.

1. On suppose dans un premier temps que le référentiel terrestre est galiléen.


a) Montrer que le mouvement s’effectue dans un plan qu’on précisera.
b) Établir l’équation horaire du mouvement par exemple en donnant l’expression de l’angle
θ entre le fil et la verticale.
c) Calculer les amplitudes maximales des positions, des vitesses et des accélérations dans
les deux directions où s’effectue le mouvement.
2. On tient compte dans la suite de la rotation de la Terre sur elle-même. Déterminer la valeur
de la vitesse angulaire V associée.
3. En déduire que le fait de tenir compte de la rotation de la Terre est une correction par
rapport au mouvement précédent. Expliquer qualitativement pourquoi on peut considérer
que le mouvement de ce pendule ne détecte pas la rotation de la Terre à l’équateur.
4. Expliciter dans la base de projection proposée les équations du mouvement.
5. En faisant des approximations à justifier à l’aide des questions précédentes, montrer que les
équations du mouvement peuvent s’écrire sous la forme :

 ẍ − 2Ωẏsin(λ) + ω02 x = 0
ÿ + 2Ωẋsin(λ) + ω02 y = 0
T = mg

On résout ce système en utilisant la notation complexe : on pose z = x + iy. En déduire


l’équation différentielle vérifiée par z.
6. La résoudre pour obtenir les équations horaires x(t) et y(t).
7. Interpréter physiquement la solution.
8. Déterminer la durée d’un tour complet du plan d’oscillations à la latitude λ = 48◦ 51′
(latitude de Paris). Cette expérience a été réalisée sous la coupole du Panthéon en 1852 par
Léon Foucault (1819-1868) qui mesura une période de 31h46min. Que peut-on penser des
résultats obtenus ?
9. Comparer les périodes à l’équateur, aux pôles et à la latitude de λ = 45◦
10. Ce

résultat dépend-il

de l’hémisphère dans lequel est réalisée l’expérience ?
✝Eercice 02 : ✆Terme des marées, marées de vives-eaux et marées de mortes-eaux

TD 09 : Pendule Foucault 1/2


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La Lune, le Soleil et la Terre sont assimilés à des sphères homogènes, de centres respectifs
L, S et T , de rayons respectifs RL , RS et RT , de masses respectives ML , MS et MT . On
utilise un repère orthonormé direct (C; x, y, z) lié à la Terre, l’axe (Cz) étant dirigé du pôle
Sud vers le pôle Nord.
Dans ce référentiel, L et S décrivent des cercles de centre C dans le plan (Cxy) , de rayons
respectifs RCL et RCS , avec des vitesses angulaires constantes ωL et ωS correspondant
respectivement aux périodes :
TL = 24h50min et TS = 24h
À l’origine des temps, on suppose que L et S sont situés sur l’axe (Cx) . On suppose
enfin que, par rapport à un référentiel galiléen, le mouvement de la Terre est exclusivement
constitué du mouvement de C sous l’action de l’attraction gravitationnelle du Soleil et de
la Lune et d’un mouvement de rotation propre autour de l’axe (Cz) à la vitesse angulaire

ω= où T = 24h.
T
(a) On considère un corps ponctuel P , de masse m , lié à la Terre par un support exerçant


une force F sur ce point. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au


point P dans le référentiel lié à la Terre, donner l’expression de la force F sous forme
de trois termes dont l’un, noté m→ −
g 0 , représente le poids du corps P et les deux autres,
notés respectivement m∆→ −g L et m∆→ −g S les termes de marées dus à la Lune et au Soleil.
(b) Dans cette question, on néglige l’influence du Soleil. Par un schéma simple, expliquer
l’existence de deux marées par jour et le décalage entre les heures de marées hautes (ou
basses) pour deux jours consécutifs.
(c) On cherche maintenant à comparer les influences respectives de la Lune et du Soleil. On
prend P situé sur l’axe (Ox) à la surface de la Terre.
RT
a) Montrer que ∆→ −g L peut se mettre, au premier ordre en s’écrit :
RCL
GML RT
∆→−gL= 2 . [(3 cos(ωL .t) − 1) →

u x + (3 cos(ωL ).t). sin(ωL ).t)) →

u y]
RCL RCL
Exprimer sous la même forme ∆→ −
gS

b) La Lune et le Soleil sont vus depuis la Terre sous


RS
le même diamètre apparent ε = = 0, 01rad .
RCS
Leurs masses volumiques respectives sont
3 3
µL = 3, 4.10 kg.m −3
et µS = 1, 4.10 kg.m −3
.
Comparer les influences de la Lune et du Soleil. On
pourra calculer le rapport à t = 0 , par exemple.
Commenter.

c) En supposant que les variations du niveau de la mer au point P sont proportionnelles


à la composante de ∆→ −
g sur Cx , caractériser les positions relatives de la Lune, du Soleil
et de la Terre lors des marées d’amplitude maximale (marées de vives-eaux) et lors des
marées d’amplitude minimale (marées de mortes-eaux).

TD 09 : Pendule Foucault 2/2

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