1 TD Correction Mecanique
1 TD Correction Mecanique
1 TD Correction Mecanique
TD 01 : cinématique 1/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1
TD 01 : cinématique 2/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1
✞ ☎
✝Exercice 6 : ✆Mouvement cycloïdal
Une roue de rayon R et de centre C roule sur l’axe Ox
en restant dans le plan Oxz. Le véhicule, et donc C, z
avance à la vitesse constante v~0 = v0 · ~ ex . Soit M un
point lié à la roue, situé sur la circonférence. À l’instant M
t = 0, M se trouve à l’origine O du repère. On pose θ
θ l’angle de rotation de la roue autour de son axe de C
symétrie. ~
ez x
O
1. Sachant que la roue roule sans glisser, Justifiez que cela ~
ey
~
ex I
O
implique que ~
v0 = Rω où ω = dθ/dt est la vitesse de
rotation autour de son axe.
−−→
2. Déterminez à un instant t quelconque et en coordonnées cartésiennes :le vecteur position OM , la
vitesse ~
v (M ) et l’accélération ~
a(M ).
3. Déterminez ~
v (M ) et ~
a(M ) lorsque M est en contact avec le sol.
4. Dessinez l’allure de la trajectoire de M et indiquer sa nature géométrique. Sans calcul, à quoi
ressemblerait-elle dans un référentiel lié au véhicule et non à la route ?
• Réponse :
−−→
1) v0 = R.ω 2) OM = R.ωt − sin(ωt))~ ex + R(1 − cos(ωt))~ ey ; ~
v = Rω.(1 − cos(ωt))~ ex +
Rωsin(ωt)~
✞ ez ; ~
a= ☎ Rω (sin(ωt))~
2
ex +cos(ωt)~ ez ) 3) pour z = 0 on a ~ v = 0 et ~a = Rω ~
2
ez 4) trajecoire cycloid
✝Exercice 7 : ✆Satellite géostationnaire
Un satellite géostationnaire est un satellite qui se situe dans le plan équatorial, qui tourne dans le
même sens et avec la même vitesse angulaire que la Terre autour d’elle-même. Le mouvement d’un satellite
géostationnaire est circulaire uniforme. Le centre de l’orbite est le centre de la Terre.
2
R
On admet que la norme de l’accélération du satellite est donnée par l’expression : a = g0 . , où
r
−2
R = 6400km est le rayon de la Terre, r le rayon de l’orbite du satellite et g0 = 9, 8m.s l’accélération
de la pesanteur.
1. Calculer la période T de rotation de la Terre en secondes, puis la vitesse angulaire Ω .
2. Exprimer le vecteur accélération du satellite et déterminer l’altitude h de l’orbite géostationnaire.
3. Déterminer sa vitesse sur sa trajectoire et calculer sa norme.
• Réponse :
1. T = 3600s, Ω = 7, 27.10−5 rad.s−2
TD 01 : cinématique 3/4
CPGE Réda Slaoui MPSI 1
s
2
R g0 R2
3
2. ~
a = −rΩ2~
er ⇒ a = rΩ2 = g0 ⇒r =R+h= ⇒ h = 36000km
r Ω2
3. v = rΩ = (R + h)Ω = 3, 07.10 m.s−1
3
✞ ☎
Exercice
✝ 8 : ✆Mouvement le long d’une came
Un point matériel A est astreint à se déplacer, dans la plan Oxy
d’un référentiel R(O, ~
ex , ~ ey ), le long du pourtour d’une came
ey , ~
fixe dans R. L’équation polaire de la came est r = α − βcos(θ).
La tige qui permet le mouvement et réalise, à l’aide d’un ressort,
le contact sur la came, tourne autour de l’axe Oz, avec une vi-
tesse angulaire ω constante. (la came est un organe mécanique
qui permet de piloter le déplacement d’une pièce mécanique)
1. Exprimer, en coordonnées polaires, la vitesse et l’accélération de
A par rapport à R.
2. Calculer v et a pour ω = 30tours/min, lorsque A atteint le point H de la came défini par
θ = π/2, sachant que α = 1, 25cm et β = 1, 0cm.
dvθ
3. Soit vθ la composante orthoradiale de ~
v . A-t-on = aθ la composante orthoradiale de l’accéléra-
dt
tion ? Expliquez.
• Réponse :
1) ~
v = βωsinθ~
q er + [α − βcosθ] ω~
eθ et ~
a = ω 2 [2βcosθ er + 2βsinθ~
q − α] ~ eθ
2) v = ω α2 + β 2 = 5, 03.10−2 m.s−1 et a = ω 2 α2 + 4β 2 = 2, 32.10−1 m.s−2
3) Non
✞ car la base☎polaire est locale.
✝Exercice 9 : ✆Échelle double
Une échelle double est posée sur le sol. Un de ses points d’appui reste constamment en contact avec le
coin O d’un mur. La position de l’échelle à l’instant t est repérée par l’angle θ(t) formé par la portion OA
de l’échelle avec le mur. L’extrémité B de l’échelle glisse sur le sol. L’échelle est telle que OA = AB = ℓ.
Le référentiel d’étude est le référentiel terrestre R(O, ~
ex , ~ ez ) lié au mur.
ey , ~
1. Exprimer les vecteurs vitesse ~v (A/R) et accélération ~
a(A/R) point A dans la base polaire (~ eθ )
er , ~
en fonction de ℓ, α, α̇ et α̈.
2. Exprimer dans la base cartésienne (~ ey ) les composantes des vecteurs vitesse ~
ex , ~ v (B/R) et accélé-
ration ~
a(B/R) en fonction de ℓ, α, α̇ et α̈.
• Réponse :
1) ~
v (A/R) = −ℓα̇~eθ et ~
a(A/R) = −ℓα̇2~
er h− ℓα̈~
eθ i
2) ~
v (B/R) = 2ℓα̇cosα~ex et ~
a(B/R) = 2ℓ α̈cosα − α̇2 sinα ~ex
TD 01 : cinématique 4/4
CPGE/Agadir MPSI 1
Le repère terrestre est pris galiléen et le module de l’accélération de la pesanteur est g = 9, 81m.s−2 .
Un solide modélisé par un point matériel M de masse m = 20kg est lâché sans vitesse initiale dans le
champ de pesanteur uniforme ~g = g~ez (l’axe Oz est verticale descendant).
L’air exerce sur ce corps une force de frottement fluide quadratique : f~ = −αv.~v où α est une constante
positive.
1. On constate que le solide atteint au bout d’un certain temps une vitesse limite constante vℓ =
45m.s−1 . Calculer α (on précisera bien son unité).
2. Écrire l’équation différentielle donnant la vitesse v du corps en y faisant figurer comme seules
constantes vℓ et g. Quelle est la caractéristique de cette équation ?
3. L’intégrer directement après avoir séparé les variables, et exprimer la vitesse v(t) à l’aide d’une
vℓ
fonction hyperbolique et des constantes vℓ et τ = en choisissant comme instant initial t = 0.
g
Quelles sont la dimension et la signification physique de τ ?
v
On posera comme changement de variable u = et on rappelle que :
vℓ
du 1 1+u
Z
2
= ln +C où C ∈ R
1−u 2 1−u
4. Sachant que le corps est lâché à l’instant initial de la cote z = 0, donner l’expression de sa cote
ultérieure z(t) en fonction des constantes vℓ et τ .
on donne : Z
tanh(x)dx = ln [cosh(x)] + C ′ où C ′ ∈ R
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿
✆❘❡ss♦rt s✉r ♣❧❛♥ ✐♥❝❧✐♥é
On étudie le mouvement d’un skieur de masse m = 80kg descendant une piste selon la ligne de plus
grande pente, faisant l’angle α = 45◦ avec l’horizontale. L’air exerce une force de frottement F~ = −λ~v ,
~ T et R
où λ = 1, 0(S.I) est le coefficient de frottement fluide et ~v la vitesse du skieur. On note R ~ N les
composantes tangentielle et normale de la réaction de la neige et f = 0, 9 le coefficient de frottement
solide. On choisit comme origine de l’axe Ox de la ligne de plus grande pente la position initiale du
skieur, supposé partir à l’instant initial avec une vitesse négligeable. On note Oy la normale à la piste
dirigée vers le haut.
On prend l’intensité de pesanteur g = 10ms−2 .
Un enfant esquimau joue sur le toit de son igloo de forme sphérique. L’enfant se laisse glisser sans
frottement et sans vitesse initiale depuis le sommet de l’igloo, qui a la forme d’une demi-sphère de rayon
R et de centre O.
La position de l’enfant, assimilé à un point matériel M , de masse m, est repérée par l’angle θ = (~ey , ~er ).
1. Montrer que l’application du PFD conduit à un système de deux équations. Identifier l’équation
différentielle du mouvement vérifiée par θ.
2. Multiplier cette équation différentielle par θ̇, puis l’intégrer et en déduire
l’expression de la norme de la réaction N ~ de l’igloo sur l’enfant en fonction de m, g et θ.
3. En déduire la valeur θ◦ de l’angle θ pour lequel le contact entre l’igloo et l’enfant est rompu.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✺ ✿
✆P❡♥❞✉❧❡ ❝♦♥✐q✉❡
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✻ ✿
✆P♦✐♥t ♠❛tér✐❡❧ r❡❧✐é ❡♥tr❡ ❞❡✉① r❡ss♦rts ❤♦r✐③♦♥t❛✉①
Le référentiel terrestre est supposé galiléen. Un point matériel M de masse m est attaché à deux ressort
(1) et (2) horizontaux de raideurs k1 et k2 , et de longueurs à vide ℓ01 et ℓ02 reliés à deux points fixes A et B
distants de ℓ01 + ℓ02 .
❚❉ ✵✹ ✿ P❛rt✐❝✉❧❡s ❝❤❛r❣é❡s
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆❉é✢❡①✐♦♥ é❧❡❝tr♦st❛t✐q✉❡
1. Un électron (masse m, charge q = −e), émis
par une cathode (potentiel V0 = 0 ) sans vi-
tesse appréciable (v0 = 0), est accéléré par une
anode (potentiel V1 = 100V ) dans un canon à
électrons.
Quelle est la vitesse v1 de l’électron au niveau de
l’anode ?
On donne : e = 1, 610−19 C, m =
−31
9.110 kg.
2. L’électron entre alors à l’instant t = 0, dans
un condensateur plan dont les armatures de lon-
gueur ℓ = 0, 20m, distantes de d = 0, 10m,
sont soumises à une tension U = 2, 0V .
a) Déterminer l’ordonnée ys de l’électron à la sortie du condensateur en fonction de
l, d, v1 et U ; commenter le résultat.
Calculer ys puis le temps τ mis par l’électron pour traverser le condensateur.
3. Que se passe-t-il si l’on remplace la tension continue U par une tension sinusoı̈dale
2π
u(t) = U cos( t), avec une période T = 2, 0.10−2 s ?
T
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿ ✆♣❛rt✐❝✉❧❡ ❝❤❛r❣é❡ ❞❛♥s ✉♥ ❝❤❛♠♣ B uniforme
~
On considère une particule chargée de masse m et de charge q soumise à l’action d’un
champ magnétique uniforme et stationnaire.
1. Comment évolue la vitesse de la particule char-
gée au cours du temps ?
2. On suppose que la particule possède une vitesse
initiale ~
v0 colinéaire au champ B ~ = B~ ez . La
particule se trouve en M0 (x0 , y0 , z0 ) à l’instant
t = 0.
Exprimer les coordonnées x, y et z du point M
position de la particule à l’instant t en fonction
de x0 , y0 , z0 , v0 et t. Quel est le mouvement de
la particule ?
3. On considère un champ magnétique uniforme
B~ = B~ ez , agissant sur un électron (m, q =
−e), se trouvant au point O à l’instant t = 0
avec une vitesse initiale ~ v0 = v0 ~ ex .
A l’instant t, l’électron se trouve en M de coordonnées x, y, z et son vecteur vitesse a
pour coordonnées vx , vy , vz .
dvx dvy dvz
3.1) Exprimer , et en fonction de ω, vy et vx .
dt dt dt
3.2) Montrer que le mouvement est plan et a lieu dans le plan (Oxy).
a) Exprimer Ż en fonction de vx et vy .
dŻ
b) Montrer que = jω Ż .
dt
c) Exprimer alors Ż en fonction de v0 , ω et t.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✸ ✿ ✆Pr✐♥❝✐♣❡ ❞✉ ❝②❝❧♦tr♦♥
1. Calculer numériquement la période T0 et la pulsation ω0 dite ✓ cyclotron ✔ du mou-
vement d’un proton de vitesse initiale ~
v0 dans un champ magnétique B ~ uniforme per-
−19
pendiculaire à ~
v0 ; on donne :B == 1, 0T, e = 1, 610 C (charge du proton) et
−27
m = 1, 6610 kg (masse du proton).
2. Un cyclotron est un accélérateur de particules formé de deux boı̂tes métalliques semi-
cylindriques (D1 )et (D2 ) placées de sorte que B ~ soit parallèle aux génératrices du
cylindre.
Des protons sont injectés à vitesse nulle par une source d’ions au centre O du système.
Une différence de potentiel sinusoı̈dale de pulsation ω, V (t) = Vm .cos(ωt), est ap-
pliquée entre (D1 ) et (D2 ) de sorte qu’un proton passant d’une boı̂te à l’autre trouve
toujours dans l’espace entre elles un champ électrique lui communiquant une accéléra-
tion. On néglige la durée du passage d’une boı̂te à l’autre.
2.1) Le rayon des boı̂tes (D1 ), et (D2 ) est r = 0, 5m. Quelle est l’énergie maximale E
à laquelle on peut accélérer un proton dans ce dispositif ? On exprimera ce résultat en
joules (J ) et en méga-électron-volts (1M eV = 1, 610−13 J ). Quelle est la vitesse
v d’un tel proton ?
2.2) Quelle serait la différence de potentiel V0 continue nécessaire pour accélérer un
proton à cette vitesse en une seule fois à partir d’une vitesse nulle (entre les plaques
d’un condensateur plan, par exemple) ?
3. On émet en O un proton au moment où la différence de potentiel entre (D1 ) et (D2 ) a
sa valeur maximale Vm = 104volts. Quel est le nombre maximal n de tours qu’il peut
effectuer dans l’appareil ? Quelle est la durée ∆t du parcours ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✹ ✿ ✆❙♣❡❝tr♦♠ètr❡ ❞❡ ♠❛ss❡
On produit des ions positifs, de charge q, qui
sortent de la chambre d’ionisation par une fente
F avec une vitesse négligeable. On considère
deux types d’ions de même charge et de masses
différentes m1 et m2 . Ces ions sont accélérés par
une tension U appliquée entre les deux plaques
(P ) et (P ′ ) : U = VP − VP ′ > 0
1. Exprimer les vitesses vl et v2 de ces ions au point
O.
2. À partir du point O, les ions de charge q et
de masse ml ou m2 , subissent l’action d’un
champ magnétique uniforme B ~ = B~ ez , dans la
zone de déviation du spectromètre. Les vitesses
initiales sont ~
v1 = v1 ~
ey et ~
v 2 = v2 ~ey .
2.1) Montrer que les mouvements des ions sont circulaires uniformes et déterminer les
expressions des rayons R1 et R2 .
A B
Ep (r) = − + (Formule de Lenhard-Jones)
r6 r 12
où A et B sont des constantes positives.
~ dérivant de cette énergie potentielle.
1. Déterminer l’expression de la force d’interaction F
Tracer la courbe Ep(r).
2. Déterminer la distance r0 à l’équilibre. Cette position d’équilibre est-elle stable ou in-
stable ?
3. On suppose dans cette question et dans la suivante que l’un des atomes est beaucoup
plus lourd que l’autre, de telle sorte qu’il reste pratiquement au repos dans le référentiel
d’étude.
A partir de la courbe représentative de Ep(r), discuter les différents mouvements pos-
sibles pour l’atome le plus léger. L’atome le plus léger a une masse m.
Déterminer la période T◦ de très petites oscillations autour de la position d’équilibre
r = r0 pour des déplacements radiaux.
4. Donner les expressions de l’énergie potentielle élastique Ep (t) des deux ressorts, de l’énergie ciné-
tique EC (t) du mobile et de l’énergie mécanique totale Em du système en fonction de k, x0 , ω0
et t et éventuellement ℓ0 et ℓéq . Par convention, on prend Ep = 0 pour x = 0.
♣ Dans un second temps, on prend en compte les frottements :
En fait, il existe entre le mobile et la tige horizontale un frottement de type visqueux. La force de
frottement est de la forme : f~ = −µ.~ v
où µ est une constante positive et ~ v le vecteur vitesse du mobile. Les conditions initiales sont les
mêmes que pour les questions précédentes.
2k µ
5. Établir l’équation différentielle dont x(t) est solution. On posera ω0 = et h =
m m
3/2
√
6. Montrer que lorsque µ < 2 km , le mouvement est oscillatoire amorti.
7. Donner l’expression générale de x(t) dans ce cas, sans chercher à calculer les constantes d’intégra-
tion.
8. Exprimer la pseudo-période associée à ce mouvement en fonction de ω0 et h.
9. Quelle est l’énergie dissipée par le frottement pendant la durée totale du mouvement ?
✄
✂Exercice 06 : ✁Interactions au sein d’une molécule de HCℓ
On s’intéresse au mouvement de l’atome d’hydrogène au sein d’une molécule de HCℓ.
L’énergie potentielle correspondant à la force conservative exercée par l’atome Cℓ sur l’atome H peut
être décrite par l’expression de Lennard-Jones suivante :
r0 r0
ï 6 12 ò
Ep (r) = −E0 2 −
r r
où E0 et r0 sont des constantes et r désigne la distance entre les deux atomes.
~ = F (r)~
3. Soit F er la force dont dérive Ep (r). Rappeler la relation entre F (r) et Ep (r).
4. Identifier la position d ?équilibre de l’atome d’hydrogène.
5. Déterminer graphiquement pour quelles valeurs de r la force F (r) est répulsive ? attractive ? En
déduire la nature de l’équilibre.
• Discussion sur les mouvements possibles :
1. L’énergie mécanique de H est-elle conservée ? Justifier.
2. Par des considérations graphiques, décrire les trois types de mouvements correspondant aux valeurs
suivantes de l’énergie mécanique Em de H : Em ≥ 0 ; Emin ≤ Em < 0 ; Em < Emin .
3. Donner l’expression de F (r) en fonction de r.
~ peut se mettre sous
4. Lorsque l’atome reste au voisinage de sa position d’équilibre, montrer que F
~ = −k(r − r0 )~
la forme F er .
Quel type de force reconnaissez-vous ? Donner l’expression et la dimension de k.
5. Déterminer l’évolution r(t) de la distance entre les deux atomes en présence de faibles perturba-
tions.
6. On mesure expérimentalement r0 = 1, 27.10−10 m et E0 = 4, 15eV . Calculer numériquement k
ainsi que la pulsation ω0 des oscillations.
✄
✂Exercice 07 : ✁Portrait de phase d’un pendule simple
Considérons un point matériel M de masse
m accroché à un point fixe O par l’intermé-
diaire d’une tige inextensible de longueur ℓ
et de masse nulle.
La masse est lâchée d’un angle θ0 sans vi-
tesse initiale. Jusqu’à mention du contraire,
le système est considéré comme non amorti.
1. Étude des oscillations quelconques.
a) Exprimez l’énergie potentielle de pesan-
teur en fonction de x puis de θ.
b) Montrez que l’énergie mécanique se
conserve au cours du mouvement.
c) Déterminez l’équation différentielle du
mouvement par deux méthodes : par le prin-
cipe fondamental de la dynamique et par un
théorème énergétique.
d) En supposant que les élongations angulaires sont faibles, montrez que l’équation différentielle
est approchée par celle d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 dont vous donnerez
l’expression en fonction de g et ℓ.
e) Déduisez-en la loi horaire θ(t).
2. À l’instant t = 0, le point matériel est lancé de M0 ( θ0 = 0) avec une vitesse»
angulaire initiale
θ̇0 . Nous supposerons que le fil reste tendu pour tout θ . Nous poserons ω0 = g/ℓ.
Le portrait de phase du pendule simple pour diverses valeurs de θ̇0 est représenté la figure suivante.
a) Rappelez l’expression de l’énergie mécanique Em du pendule simple en prenant une énergie
potentielle de pesanteur nulle au point M0 . Décrirez les mouvements possibles du pendule à partir
de M0 suivant les valeurs de θ̇0 .
b) Quelle est l’équation d’une trajectoire de phaseen coordonnées ( θ, θ̇/ω0 ) ? Précisez le type de
mouvement du pendule correspondant aux trajectoires C1 , C2 , C4 et C5 .
3. Lorsque l’on enregistre expérimentalement θ(t), on constate que l’amplitude de θ décroı̂t lentement.
On interprète ce résultat par la présence de frottements que l’on modélise par f~ = −α~ v où α est
la vitesse du point M et α une constante positive.
a) Établissez l’équation différentielle du second ordre vérifiée par θ . En vous limitant aux petits
d2 θ 2 dθ
angles, écrivez l’équation sous la forme : 2
+ + ω02 θ = 0
dt τ dt
Donnez l’expression de τ et son interprétation physique.
b) À quelle condition obtient-on un régime pseudopérioque ? Dans le cadre de ce régime, calculez
la pseudo-pulsation ω et la pseudo-période T .
c) Calculez le décrément logarithmique δ en fonction de T et τ .
d) La figure ci-dessus représente les variations de θ avec le temps.
On précise les coordonnées de quatre points particuliers dont les coordonnées sont précisées dans
le tableau ci-dessous.
Son inertie est suffisante pour qu’il ne se soulève pas immédiatement mais acquiert une vitesse verticale
v0 = 0, 5m.s−1 .
On pose α = λ/2m et on note Zi la cote du point M avant le passage du défaut.
1. a) On note Z(t) la cote de M . Établir l’équation différentielle pour Z après le passage de l’obstacle.
Déterminer Z(t) en fonction des données. On remarquera que α = ω où ω est la pseudo-pulsation.
b) Les passagers sont sensibles à l’accélération verticale de la voiture, calculer sa valeur maximale.
On utilisera le fait que α = ω.
2. Il faut en fait éviter des oscillations susceptibles de provoquer chez les passagers le mal des trans-
ports, en se plaçant dans les conditions critiques. Pour quelle masse par roue est-ce réalisé, k et λ
étant inchangés ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✶ ✿ ✆❙✐s♠♦❣r❛♣❤❡
On considère un capteur d’amplitude
(sismographe) constitué par un support
et une masse m reliés par un ressort et
un amortisseur en parallèle.
— L’amortisseur exerce en A :
F~A = −h(~vA − ~vB ) où h est le co-
efficient de frottement de l’amor-
tisseur.
— Le ressort exerce en C :
−−→ −−−→
T~C = −k(DC − D0 C0 ) où k est
la constante de raideur du ressort
dont la longueur à vide ℓ0 (notée
D0 C0 ).
Le support, le ressort et l’amortisseur
sont de masse négligeable.
On suppose que le support est solidaire du carter d’une machine animée d’un mouvement sinu-
soı̈dal vertical x1 (t) = bsin(ωt) par rapport à un référentiel galiléen R(O, x, y, z).
Le centre de gravité G de la masse m est repéré par son abscisse x.
mg
1. Déterminer l’équation que vérifié xe = + ℓ0 + a (position du point G à l’équilibre dans R
k
lorsque x1 = 0).
2. Écrire l’équation différentielle du mouvement de m dans R. Si on pose X = x − (x1 + xe ),
ω◦
montrer que l’équation peut se mettre sous la forme : Ẍ + Ẋ + ω02 X = Asin(ωt)
Q
3. Résoudre cette équation et ce en utilisant la notation complexe.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✷ ✿ ✆❖s❝✐❧❧❛t✐♦♥s ❢♦r❝é❡s ❞✬✉♥ ✈é❤✐❝✉❧❡ s✉r ✉♥❡ r♦✉t❡ ♦♥❞✉❧é❡
On rappelle qu’un amortisseur placé entre O et M exerce sur M une force de frottement fluide
proportionnelle à la vitesse relative de M par rapport à O : F~ = −h(ż − żO )~ez .
1. Établir l’équation différentielle en z(t) du mouvement de la masse , lorsque le véhicule se
déplace à vitesse constante v.
2. Déterminer l’amplitude du mouvement d’oscillation vertical du véhicule en régime permanent.
3. A quelle allure convient-il de rouler pour que cette amplitude soit aussi faible que possible ?
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✸ ✿ ✆P♦✉rq✉♦✐ ❧❡ ❝✐❡❧ ❡st✲✐❧ ❜❧❡✉ ❄
Le référentiel terrestre R(O, ~ex , ~ey , ~ez ) est supposé galiléen.
Thomson a proposé un modèle d’atome dans lequel chaque électron M , de masse m et de charge
q = −e, est élastiquement lié à son noyau O (il est soumis à une force de rappel passant par le
−−→
centre de l’atome : T~ = −k OM ).
Nous supposerons que cet électron est freiné lors de son mouvement par une force de frottement
de type fluide proportionnelle à sa vitesse f~ = −h~v (M/R) et que le centre O de l’atome est fixe dans
le référentiel d’étude.
Nous cherchons à étudier l’action d’une onde lumineuse caractérisée par un champ électrique
~
E(t) = E0 cos(ωt)~ex , de pulsation ω (provenant du Soleil) sur un électron d’un atome de l’atmosphère,
représenté à l’aide du modèle de Thomson. Le poids de l’électron est négligeable devant la force
électrique excitatrice.
• Données :
m = 9, 1.10−31 kg; e = 1, 6.10−19 C; k = 100N.m−1 ; h = 10−20 kg.s−1 ; C = 3, 00.108 m.s−1
−−→
1. Écrire l’équation différentielle vérifié par le vecteur position OM de l’électron, puis la norma-
liser. (✓ la normaliser ✔, veut dire l’écrire sous sa forme ✓ canonique ✔).
2. Déterminer la solution du régime forcé (solution particulière de l’équation différentielle).
3. Simplifier l’expression précédente sachant que le rayonnement visible provenant du Soleil pos-
sède des longueurs d’onde s’étendant de λB = 400nm (bleu) à λR = 800nm (rouge), longueurs
~
d’onde du champ E(t).
4. Sachant que l’électron diffuse dans toutes les directions un rayonnement dont la puissance
moyenne est proportionnelle au carré de l’amplitude de son accélération, expliquer pourquoi
le ciel est bleu.
✞ ☎
✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✹ ✿ ✆❉é♣❤❛s❛❣❡ ❞❡ ❧❛ ✈✐t❡ss❡ ♣❛r r❛♣♣♦rt à ❧❛ ❢♦r❝❡ ❡①❝✐t❛tr✐❝❡
Soit mẍ + hẋ + kx = F (t) l’équation du mouvement d’un oscillateur soumis à une force excitatrice
~
F (t) = Fm cos(ωt + ψ)~ex .
Exprimer, en régime sinusoı̈dale forcé :
1. le déphasage ϕv = ϕ − ψ de la vitesse v(t) = Vm cos(ωt + ϕ) par rapport à la force excitatrice ;
en particulier, montrer que :
2
ω0 − ω
Vm
ω 2αVm
sin(ϕv ) = et cos(ϕv ) = que représentent ω0 , Vm et α.
Fm Fm
m m
2. la travail W (F~ ) fourni à chaque période T , par la force excitatrice à l’oscillateur. Le comparer
avec le travail sur une période de la force de frottements fluide f~ = −h~v .
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✝❊①❡r❝✐❝❡ ✵✺ ✿ ✆▼♦❞é❧✐s❛t✐♦♥ ❞✬✉♥ ❤❛✉t✲♣❛r❧❡✉r
On modélise la partie mécanique d’un haut-parleur à l’aide d’une masse m, se déplaçant horizon-
talement sans frottement le long de l’axe (O, ~ex ).
Cette masse m, assimilée à un point matériel M , est reliée à un ressort de longueur à vide ℓ0 et
de raideur k, ainsi qu’à un amortisseur fluide de constante h.
Elle est par ailleurs soumise à une force F~ (t), imposée par le courant i(t) entrant dans le haut-
parleur. On admet la relation F~ (t) = Ki(t)~ex , où K est une constante positive.
On travaille dans le référentiel du laboratoire R(O, ~ex , ~ey ), supposée galiléen. On suppose que le
courant est de la forme i(t) = Im cos(ωt).
• Données : m = 10g, k = 15.103 N.m−1 , K = 200N.A−1 , Im = 1A.
TD 08 : Forces centrales
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✝Exercice 01 : ✆Planètes (d’après CCP 2007)
Nous voulons étudier le mouvement d’une planète (P ), assimilée à un point matériel dans le
champ de gravitation d’une étoile de masse Me de centre O, considérée comme ponctuelle et fixe.
La planète de masse Mp est située à une distance r = OP de O . Nous considérerons un référentiel
lié à l’étoile comme un référentiel galiléen.
1. Exprimer la force exercée par l’étoile sur la planète en fonction des masses Mp , Me , r =
−→
OP
OP, G la constante universelle de gravitation et le vecteur unitaire ~ er = .
r
2. Justifier précisément que le mouvement est plan. Préciser ce plan. On notera (~ er , ~
eθ ), la
base de projection dans ce plan et ~ ez , un vecteur unitaire suivant la direction du moment
cinétique en O, L ~ = L~ ez . Rappeler l’expression de la vitesse ~v en coordonnées polaires.
Préciser l’expression de L en fonction de Mp , r et θ̇.
3. On suppose dans cette question que la planète décrit un mouvement circulaire de rayon R
et de période T . On notera vc , le module de la vitesse pour un mouvement circulaire.
a) Établir l’expression de la vitesse de la planète, vc en fonction de R, G et Me .
b) En déduire une relation entre R, T, G et Me ( 3 ème loi de Kepler).
c) Exprimer alors la vitesse vc en fonction de G, T et Me .
d) En déduire l’énergie cinétique Ec et l’énergie mécanique Em en fonction de G, T, Mp
et Me .
p
4. On rappelle que l’équation polaire d’une ellipse est r(θ) = où p est une
1 + e. cos(θ)
distance appelée paramètre et e, un coefficient positif sans dimension appelé l’excentricité
compris entre 0 et 1. On se propose d’étudier le mouvement de la planète à l’aide du vecteur
L
excentricité, ~
e = − ~
v+~ eθ où ~v est la vitesse de la planète, ~
e est un vecteur
GMp Me
orthogonal au demi-grand axe de l’ellipse.(voir figure ci-après). Aucune connaissance sur ce
vecteur n’est nécessaire pour répondre aux questions suivantes.
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✝Exercice 02 : ✆Vecteur de Runge-Lentz
On considère une particule ponctuelle M de masse m dont la position est repérée par ses
coordonnées cylindriques (r, θ, z = 0) dans un référentiel galiléen (R) de repère (Oxyz). Sa
vitesse dans (R) est notée ~ ~ dérivant d’une
v . La particule est soumise à une force newtonienne F
α
énergie potentielle Ep (r) = − avec α > 0 et r = OM .
r
1. Montrer que le moment cinétique de M par rapport à O dans (R) : L ~ O (M/R), est
un vecteur constant. Exprimer sa norme LO en fonction m, r et θ̇. Cette relation est
une intégrale première du mouvement. (c’est une quantité qui est conservée au cours du
mouvement, et qui n’implique que la position et sa dérivée d’ordre un par rapport au
temps.)
2. Montrer que l’énergie Em est une intégrale première du mouvement. Exprimer Em en
fonction de r, ṙ, θ̇, m et α.
~
r
3. a) Montrer que le vecteur de Runge-Lentz A ~ =~ v∧L ~ O (M/R) − α est une intégrale
r
première du mouvement.
Quelles sont les coordonnées polaires Ar et Aθ de A ~ dans le repère mobile (~
er , ~
eθ ) ?
Nous prendrons ~ ex suivant A~ (soit A~ = A.~ ex où A > 0). Montrer que dans ces
conditions r, θ̇ et ṙ peuvent être exprimés comme des fonctions de la seule variable θ et
des paramètres LO , A, m et α. Donner ces expressions.
p
b) Mettre l’expression de r sous la forme : r = .
1 + e. cos(θ)
Exprimer p et e en fonction des paramètres LO , A, m et α.
p
c) Exprimer Em et a = en fonction des paramètres LO , A, m et α.
1 − e2
✞ ☎
✝Exercice 03 : ✆Trajectoire circulaire
On considère un satellite de masse m sur une trajectoire circulaire de rayon r autour d’un
corps sphérique de masse M .
1. Déterminer en fonction de r et des constantes caractéristiques du problème : la vitesse v
sur la trajectoire, la période T de révolution, le moment cinétique LO par rapport au centre
de la trajectoire, l’énergie mécanique Em .
2. Retrouver l’expression de la constante de la loi de Kepler.
✞ ☎
✝Exercice 04 : ✆Satellite géostationnaire
Un satellite est dit géostationnaire lorsqu’il est immobile dans tout référentiel lié à la Terre.
1. Montrer que la trajectoire d’un satellite géostationnaire est obligatoirement dans le plan
équatorial.
2. Déterminer l’altitude h d’un tel satellite. Données : g0 = 9, 81m.s−2 ; RT = 6, 37.106 m ;
jour sidéral : T = 86, 2.103 s.
✞ ☎
✝Exercice 05 : ✆Distance minimale de passage d’un astéroı̈de
Le référentiel géocentrique R0 (O, x0 , y0 , z0 ) est supposé galiléen, et on néglige les effets gravi-
tationnels du Soleil. Un astéroı̈de assimilé à un point matériel M de masse m et de taille négligeable
par rapport à celle de la terre de masse MT ≫ m, est repéré en M0 à une distance très grande
de la Terre où on supposera que son influence gravitationnelle est négligeable.
On mesure son vecteur vitesse ~ v0 = −v0~ ex0 , porté par la droite (M0 x0 ) telle que la distance
du centre de la Terre à (M0 x0 ) est b (b est le ✓ paramètre impact. ✔
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1. Établir que la trajectoire du satellite géostationnaire est forcément dans le plan équatorial.
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✝ ✵✷ ✿ ✆➱t♦✐❧❡ ❞♦✉❜❧❡ ✭❜✐s✮
Deux points matériels M1 et M2 de masses respectives m1 et m2 sont en interaction gravita-
tionnelle. On se placera dans le référentiel barycentrique R∗ du système isolé {M1 , M2 }, d’origine
G centre de masse du système.
On notera :
−−−−→
— ~r = M1 M2 le vecteur position relatif de M2 par rapport à M1 .
d~r
— ~v = le vecteur vitesse relatif de M2 par rapport à M1 , calculée dans R∗ .
dt
1. Donner, en fonction de r, v, m1 , m2 et de la constante gravitationnelle G, les expressions de
l’énergie mécanique du système Em ∗ ~ ∗ au point G. Que peut-on
et de son moment cinétique L G
dire de ces quantités ?
2. On suppose que les points M1 et M2 ont des mouvements circulaires uniformes de centre G
et de rayons R1 et R2 avec R1 + R2 = d.
a) Déterminer la période orbitale commune T0 des mouvements de M1 et M2 , en fonction
de G, m1 , m2 et d.
b) Donner également les expressions des grandeurs Em
∗ ~ ∗ en fonction de
et L G
G, m1 , m2 et d
c) Application numérique :
Calculer T0 pour : R1 = 2, 05.1010 m; R2 = 4, 46.109 m; m1 = 1, 00.1031 kg
On donne aussi G = 6, 67.10−11 SI
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❊①❡r❝✐❝❡
✝ ✵✷ ✿ ✆❘❡ss♦rt à ❞❡✉① ♠❛ss❡s
On considère un
ressort horizontal
de masse négli-
geable, de longueur
à vide ℓ0 et de
constante de rai-
deur k posé sur le
sol. On notera ℓ(t)
sa longueur à un
instant t.
À ses deux extrémités A et B, on attache deux masses mA = 2m et mB = m, astreignent à se
déplacer sur l’axe (Ox). On néglige tout frottement dans ce problème.
À l’instant initial, on comprime le ressort à une longueur d et on le lâche sans vitesse initiale.
d d
À cet instant, xA (t = 0) = − et xB (t = 0) = + .
2 2
1. Exprimer la position xG (t) du barycentre G au cours du temps en fonction de d.
2. Calculer l’énergie cinétique Ec∗ du système des deux masses dans le référentiel barycentrique
dℓ
R∗ en fonction de m et de ℓ̇ = . En appliquant un théorème de Koenig, en déduire l’énergie
dt
cinétique Ec du système dans le référentiel R.
3. Calculer l’énergie mécanique Em dans le référentiel R. En déduire l’équation différentielle
en ℓ(t).
4. Retrouver cette équation plus simplement en utilisant la notion de masse fictive M .
5. Résoudre l’équation obtenue et exprimer ℓ(t). Quelle est la pulsation des oscillations du
ressort ? En déduire les expressions de xA (t) et xB (t).
✞ ☎
✝Exercice 01 : ✆Mouvement guidé d’un anneau sur une tige en rotation
Le référentiel terrestre R(O, ~ex , ~
ey , ~
ez ) est supposé fixe. Une tige rectiligne horizontale (T ) tourne autour de
l’axe (Oz) à la vitesse angulaire constante ω ~ = ω~ ez en restant dans le plan (Oxy).
Un anneau assimilé à un point matériel M repéré par ses coordonnées polaires (r, θ), est enfilé sur cette tige et
peut y se déplacer à la vitesse ~
v0 = v0 ~ er où v0 = cte > 0.
Á l’instant t = 0, l’anneau démarre sans vitesse initiale par rapport à la tige du point M0 repéré par les coor-
données polaires θ(t = 0) = 0 et r(t = 0) = r0 . Le mouvement de M est étudié dans le référentiel de la tige
R′ (O, ~ er , ~
eθ , ~
ez ).
Le référentiel R est absolue et le référentiel R′ est relatif.
1. La trajectoire du point M :
1.1) Déterminer les équations horaires r(t) et θ(t) du point M . En déduire l’équation polaire de sa trajectoire.
1.2) Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire du point M dans R , et dessiner son allure. Quelle-est
sa nature ?
2. Par la méthode directe, exprimer dans la base polaire (~
er , ~
eθ ) les vecteurs vitesse absolue et accélération absolue
du point M .
3. Composition du mouvement :
~
3.1) Déterminer le vecteur rotation instantané Ω(R ′
/R).
ve (M ), le vecteur vitesse d’entrainement de R′ par rapport à R en M .
3.2) Exprimer ~
3.3) En utilisant la loi de composition des vitesses, trouver la vitesse relative ~
vr (M ).
3.4) Déterminer les vecteurs accélérations d’entrainement ~ ae (M ) et de Coriolis ~
ac (M ). En utilisant la loi de
composition des accélérations, exprimer l’accélération relative ~
ar (M ).
4. Méthode du point coı̈ncidant :
4.1) Quel est la nature du mouvement du point coı̈ncidant à M .
4.2) Déterminer par la méthode du point coı̈ncidant, ~
ve (M ) et ~
ac (M ).
✄
✂Exercice 02 : ✁Mouvement d’un caillou sur un pneu
Une voiture roule sur une route rectiligne, selon l’axe (Ox) et vers les x croissants, à une vitesse v constante. On
note R le référentiel terrestre lié au repère Oxyz.
À un instant t = 0, la voiture roule sur un caillou M qui se trouvait au point O, et ce caillou se coince alors dans
le pneu de l’une des roues, de centre C et de rayon extérieur a.
❚❉ ✵✾ ❉②♥❛♠✐q✉❡ t❡rr❡str❡
✞ ☎
✝Eercice 01 : ✆Pendule de Foucault
On s’intéresse au mouvement d’un pendule simple consti-
tué d’une masse m = 30kg suspendue à l’extrémité d’un
fil de masse négligeable et de longueur ℓ = 67m. L’autre
extrémité du fil est accrochée à un point A fixe par rapport
au sol, situé à une hauteur égale à ℓ. A l’instant initial,
on écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle
α = 5◦ dans le plan méridien et on l’abandonne sans vi-
tesse initiale. En un point P de latitude λ, on utilise la
base de projection cartésienne P xyz en prenant Pz selon la
direction verticale du lieu et Px dirigé vers l’est.
La Lune, le Soleil et la Terre sont assimilés à des sphères homogènes, de centres respectifs
L, S et T , de rayons respectifs RL , RS et RT , de masses respectives ML , MS et MT . On
utilise un repère orthonormé direct (C; x, y, z) lié à la Terre, l’axe (Cz) étant dirigé du pôle
Sud vers le pôle Nord.
Dans ce référentiel, L et S décrivent des cercles de centre C dans le plan (Cxy) , de rayons
respectifs RCL et RCS , avec des vitesses angulaires constantes ωL et ωS correspondant
respectivement aux périodes :
TL = 24h50min et TS = 24h
À l’origine des temps, on suppose que L et S sont situés sur l’axe (Cx) . On suppose
enfin que, par rapport à un référentiel galiléen, le mouvement de la Terre est exclusivement
constitué du mouvement de C sous l’action de l’attraction gravitationnelle du Soleil et de
la Lune et d’un mouvement de rotation propre autour de l’axe (Cz) à la vitesse angulaire
2π
ω= où T = 24h.
T
(a) On considère un corps ponctuel P , de masse m , lié à la Terre par un support exerçant
→
−
une force F sur ce point. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au
→
−
point P dans le référentiel lié à la Terre, donner l’expression de la force F sous forme
de trois termes dont l’un, noté m→ −
g 0 , représente le poids du corps P et les deux autres,
notés respectivement m∆→ −g L et m∆→ −g S les termes de marées dus à la Lune et au Soleil.
(b) Dans cette question, on néglige l’influence du Soleil. Par un schéma simple, expliquer
l’existence de deux marées par jour et le décalage entre les heures de marées hautes (ou
basses) pour deux jours consécutifs.
(c) On cherche maintenant à comparer les influences respectives de la Lune et du Soleil. On
prend P situé sur l’axe (Ox) à la surface de la Terre.
RT
a) Montrer que ∆→ −g L peut se mettre, au premier ordre en s’écrit :
RCL
GML RT
∆→−gL= 2 . [(3 cos(ωL .t) − 1) →
−
u x + (3 cos(ωL ).t). sin(ωL ).t)) →
−
u y]
RCL RCL
Exprimer sous la même forme ∆→ −
gS