Bra La
Bra La
Bra La
MEMOIRE DE MAGISTER
Spécialité : Génie Chimique
par
BRAHIM LAOUN
اﻟﻐﺮض ﻣﻦ هﺬﻩ اﻟﺪراﺳﺔ هﻮ ﺗﻮﻓﻴﺮ ﺣﻞ ﻹﻧﺘﺎج اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﺘﺤﻠﻴﻞ اﻟﻜﻬﺮﺑﺎﺋﻲ ﻟﻠﻤﺎء ﻣﻊ آﻬﺮﺑﺎء اﻟﺘﻲ
اﻟﻨﻬﺞ اﻟﺬي اﻋﺘﻤﺪﻧﻪ ﻳﻘﻮم ﻋﻠﻰ ﻧﻤﺎذج ﻗﺎﺋﻤﺔ ﺑﺬاﺗﻬﺎ.ﻳﻮﻓﺮهﺎ ﺗﺤﻮﻳﻞ اﻹﺷﻌﺎع اﻟﺸﻤﺴﻲ ﻣﺒﺎﺷﺮة ﺑﻮﺳﺎﻃﺔ اﻟﺨﻼﻳﺎ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ
ﺟﻬﺎز ﺗﺨﺰﻳﻦ اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ ﺧﻼﻳﺎ اﻟﻮﻗﻮد, ﺟﻬﺎز ﺗﺤﻠﻴﻞ اﻟﻤﺎء,ﻟﻨﻈﺎم إﻧﺘﺎج اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ اﻟﺬي ﻳﺘﺄﻟﻒ ﻣﻦ اﻟﺨﻼﻳﺎ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ
ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺈﻋﺪاد هﻴﻜﻞ ﻧﻤﺎذج ﻟﺘﺼﻤﻴﻢ ﻧﻈﺎم اﻹﻧﺘﺎج اﻟﺬاﺗﻲ.(pemfc) ﻣﻦ ﻧﻮع ﺑﺮوﺗﻮن ﺗﺒﺎدل ﻏﺸﺎء ﺧﻠﻴﺔ اﻟﻮﻗﻮد
ﺗﻢ. ﻟﻘﺪ ﺣﺪد ﻣﻮﻗﻊ ﺟﻐﺮاﻓﻲ ﻻﺧﺘﺒﺎر ﺧﻮارزﻣﻴﺔ اﻗﺘﺮان ﺑﻴﻦ ﻓﺮﻳﻖ اﻟﺨﻼﻳﺎ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ و ﺟﻬﺎز ﺗﺤﻠﻴﻞ اﻟﻤﺎء.ﻟﻠﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ
. ﻟﻤﺤﺎآﺎة إﻧﺘﺎج اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ ﻓﻲ اﻟﻮﻗﺖ اﻟﺤﻘﻴﻘﻲSimulink /Matlab ﺗﻄﻮﻳﺮ ﻧﻈﺎم ﻣﺤﺎآﺎة ﺗﺤﺖ ﺑﻴﺌﺔ اﻟﺒﺮﻣﺠﺔ
ﺧﻼﻳﺎ اﻟﻮﻗﻮد ﻣﻦ ﻧﻮع ﺑﺮوﺗﻮن ﺗﺒﺎدل ﻏﺸﺎء ﺧﻠﻴﺔ, ﺗﺤﻠﻴﻞ اﻟﻤﺎء,إﻟﻨﺘﺎج اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ, اﻟﻬﻴﺪروﺟﻴﻦ: اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﺮﺋﻴﺴﻴﺔ
اﻟﺨﻼﻳﺎ اﻟﺸﻤﺴﻴﺔ,اﻟﻮﻗﻮد
Abstract
Quant aux autres, qu’ils m’excusent de ne pas les évoquer tous, ce n'est
pas par manques de reconnaissance mais parce que qu’ils sont légion.
Je ne saurais terminer sans remercier mes amis pour leur soutien et leur
sympathie : Brahim Raouraoua, Karima Niboucha, Mechai Zhira, Fatima Teboul,
Samira Loussa, Nadjib Ghiti, Hadj Latreche, en les invitant à méditer cette maxime
de Goethe « le meilleur de l’homme est son pouvoir de s’étonner »
Brahim LAOUN
Janvier 2009
TABLE DES MATIERES
RESUME
REMERCIEMENTS
TABLES DES MATIERES
LISTE DES ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES ET TABLEAUX
INTRODUCTION
1. GISEMENT SOLAIRE 26
1.1 Caractérisation de la position d’un plan quelconque et position du soleil 26
1.2 Rayonnement hors atmosphère 29
1.3 Estimation des composantes du rayonnement solaire 33
1.4 Rayonnement global incident sur le plan quelconque 39
1.5 Inclinaison et orientation optimales des capteurs solaires 43
1.6 Estimation du rayonnement global à travers un vitrage 48
CONCLUSION 223
BIBLIOGRAPHIE 229
INDEX PAR AUTEUR 236
INDEX PAR SUJET 237
ANNEXE
A. LISTE DES SYMBOLES ET DES ABBREVIATIONS 238
B. DÉFINITION ET RELATIONS FONDAMENTALES POUR
L’ESTIMATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE 243
C. NOTION SUR LES DIFFÉRENTS TYPES DE
DIFFUSION ATMOSPHÉRIQUE. 251
D. INDICE DE RÉFRACTION ET COEFFICIENT D’EXTINCTION 267
E. ANALYSE CINÉTIQUE ET ÉQUATIONS FONDAMENTALES 238
LISTE DES FIGURES
Figure I-15 Angle d’optimisation optimal pour le site de Ghardaïa, en fonction du temps
solaire vrai _______________________________________________________ 46
Figure I-16 Angle d’optimisation moyen pour le site de Ghardaïa, à 12 h TSV, ____________ 47
Figure I-18 Facteur de réflexion pour une interface air-verre, n = 1.526 __________________ 51
Figure I-19 Transmission en fonction de l’angle d’incidence pour un vitrage simple, _______ 51
Figure I-24 Comparaison entre le rayonnement mensuel sur un plan horizontal et absorbé au
site de Ghardaïa _______________________________________________________ 56
Figure II-1 Circuit équivalent d’un générateur photovoltaïque. __________________________ 58
Figure II-5 Influence du rayonnement solaire sur la courbe caractéristique d’un module
photovoltaïque de type monocristallin. ____________________________________ 70
Figure II-6 Influence de la température sur la courbe caractéristique d’un module
photovoltaïque de type monocristallin. ____________________________________ 70
Figure III-1 Représentation d’une cellule électrochimique d’une pile à combustible.________ 73
Figure III-2 Schéma simplifié d’un assemblage bipolaire pour une PàC.__________________ 74
Figure III-3 Schéma éclaté d’un assemblage bipolaire pour une PàC ____________________ 75
Figure III-4 Configuration tubulaire d’une PàC, Siemens-Westinghouse [Stevens, 2001] ___ 76
Figure III-12 Schéma d'hydratation pour la membrane Nafion pour m =1 et m =2. ________ 83
Figure III-14 Schéma d'hydratation pour la membrane Nafion pour m =6 et m = 14. ______ 84
Figure IV-5 Variation de la tension réversible d’une cellule de pile à combustible en fonction
de la pression et de la température. _____________________________________ 103
Figure IV-6 Tension d’une cellule électrochimique dans le cas d’une pile à combustible __ 105
Figure V-1 Représentation de la courbe de performance théorique, tension en fonction de la
densité de courant, et pertes de tension. _________________________________ 109
Figure V-2 Résistance de la membrane en fonction du taux d’hydratation_______________ 115
Figure V-4 Taux d’hydratation suivant les corrélations de Springer et de Kulikovsky ______ 116
Figure V-6 Tension d’une cellule PàC en fonction de la pression ______________________ 126
Figure V-7 Densité de puissance d’une cellule PàC en fonction de la pression __________ 126
Figure V-8 Efficacité globale d’une cellule PàC en fonction de la pression ______________ 126
Figure V-9 Tension d’une cellule PàC en fonction de la température ___________________ 127
Figure V-10 Densité de puissance d’une cellule PàC en fonction de la température _______ 127
Figure V-11 Efficacité globale d’une cellule PàC en fonction de la température ___________ 127
Figure V-12 Circuit électrique équivalent pour la modélisation dynamique d’une PàC ______ 129
Figure V-13 Flux molaire au niveau des canaux à l’entrée et la sortie de la PàC.__________ 133
Figure V-14 Flux molaire entrant en eau, au niveau du compartiment cathodique en fonction
de la température et de la pression. _____________________________________ 134
Figure V-15 Schématisation de la géométrie de la PàC _______________________________ 137
Figure V-24 Réponse à une variation de type pulsation de la pression d’hydrogène._______ 149
Figure V-25 Réponse à une variation de type sinusoïdal de la température. ______________ 150
Figure VI-1 Principe de construction d’une cellule d’électrolyse (SPE) __________________ 154
Figure VI-6 Variation de la tension d'électrolyse et d'enthalpie avec la pression à 298 K. __ 163
Figure VII-2 Circuit électrique équivalent pour l’électrolyse de l’eau, SPE,________________ 171
Figure VII-3 Surtension anodique, comparaison entre le modèle théorique et les données
expérimentales._______________________________________________________ 175
Figure VII-4 Surtension anodique, comparaison entre le modèle théorique et les données
expérimentales._______________________________________________________ 175
Figure VII-5 Comparaison entre le modèle de la surtension ohmique avec les données
expérimentales._______________________________________________________ 176
Figure VII-6 Tension d’électrolyse théorique et expérimentale __________________________ 176
Figure VII-9 Effet du courant d’échange cathodique sur la tension d’électrolyse SPE ______ 178
Figure VIII-2 Hydrogène à haute pression via le système de pompe à eau. _______________ 191
Figure VIII-5 Schéma bloc Simulink du modèle du taux de production d’hydrogène Nm3/h.__ 194
Figure VIII-6 Taux d’hydrogène en fonction d’une variation de la densité de courant _______ 195
Figure VIII-7 Taux d’hydrogène en fonction d’une variation de la densité de courant ______ 196
Figure VIII-8 Taux d’hydrogène en fonction d’une une variation de la densité de courant ___ 197
Figure VIII-9 Réponse à une variation de type sinusoïdal de la température. ______________ 198
Figure VIII-18 Modèle Simulink d’Utilisation d'énergie SPE [kWh/Nm3 H2] et SPE [kWh/Kg H2] 205
Figure IX-3 Température et humidité relative pour le site de Ghardaïa __________________ 212
Figure IX-4 Énergie reçue globale en moyenne mensuelle [Wh/m²] par jour pour le site de
Ghardaïa ____________________________________________________________ 212
Figure IX-5 Courbes de Rayonnement global en moyenne mensuelle reçu sur le plan
d’optimisation pour le site de Ghardaïa (Janvier – Juin) ____________________ 215
Figure IX-6 Courbes de Rayonnement global en moyenne mensuelle reçu sur le plan
d’optimisation pour le site de Ghardaïa (Juillet – Décembre). ________________ 216
Figure IX-7 Paramètres d’entrée et de sortie pour le modèle du panneau photovoltaïque. _ 217
Figure IX-8 Courbe caractéristique I-U du panneau photovoltaïque STP 260S-24/Vb. _____ 219
Figure IX-11 Densité de puissance (PàC) en fonction de la densité de courant. ___________ 226
Tableau 1-4 Comparaison entre le rayonnement mensuel sur un plan horizontal et absorbé 56
Tableau 5-3 Paramètres utilisés pour modéliser les densités de courant d’échange ------------ 122
Tableau 5-4 Paramètres utilisés pour modéliser les densités de courant limite ------------------- 119
Tableau 5-5 Paramètres utilisés pour la validation du modèle d’Amphlett modifié [41] --------- 124
Tableau 6-1 Producteur pour des unités commerciales d'électrolyse [39] ------------------------- 152
Tableau 6-2 Exemple d’unités d’électrolyse de faibles capacités [39] ------------------------------- 152
Tableau 8-3 Utilisation globale d’énergie en fonction la pression et de la température --------- 203
Tableau 8-4 Utilisation globale d’énergie en fonction la pression et de la température --------- 204
Tableau 8-5 Utilisation globale d’énergie pour des électrolyseurs industriels[33] ----------------- 204
Tableau 9-1 Données météorologiques et énergie solaire reçu pour le site de Ghardaïa ------ 211
Tableau 9-2 Angle d’optimisation retenu pour chaque mois au site de Ghardaïa.---------------- 213
Tableau 9-3 Rayonnement global en moyenne mensuelle pour chaque heure, reçu sur le plan
d’optimisation solaire, pour le site de Ghardaïa. ------------------------------------------ 214
Tableau 9-4 Rayonnement global en moyenne mensuelle cumulé pour chaque heure
reçu sur le plan d’optimisation solaire, pour le site de Ghardaïa.--------------------- 214
Tableau 9-5 Spécifications du fabricant sur les caractéristiques du panneau [12]---------------- 218
Tableau 9-11 Résultat de l’optimisation des paramètres de fonctionnement de la pile PEMFC 224
Tableau 9-12 Nombre de cellule et densité de courant pour la pile PEMFC. ------------------------ 225
INTRODUCTION
Leitmotiv
Comme chacun le sait, les énergies fossiles ont bercé l’enfance de
l’humanité assurant largement les besoins énergétiques contemporains. Toutefois
l’économie mondiale subira dans vingt ans, étude scénaristique probable, trois
ères économiques radicales et irréversibles (Antoine Reverchon, Journal LE
MONDE DIPLOMATIQUE, 17 février 2003).
Une période d'avant pétrole, durant cette période on observera un
accroissement de la demande en énergie en raison de l’exploitation émergente et
l’épuisement progressif des gisements en pétrole et de gaz. L’épuisement des
gisements n’aura pas un impact sévère sur l’économie puisque les avancées
technologiques permettront une nouvelle approche sur la découverte de nouveaux
gisements et de ce fait il existera toujours un équilibre énergétique en faveur de
l’exploitation de nouveaux et de meilleurs gisements.
Une période de transition, un net déséquilibre entre l’exploitation pétrolifère
et la consommation énergétique menacera l’économie mondiale (diminution des
ressources énergétique et augmentation des prix du pétrole et du gaz).
Une période d’après pétrole, période de raréfaction du pétrole et diminution
totale. Cette période économique sera difficile et chaotique puisqu’elle dépendra
de la politique adoptée durant la période de transition en ce qui concerne le
maintien de l’équilibre entre l’offre et la demande.
Flexible, accessible, sûre, peut être employé dans tous les secteurs de
l'économie et dans toutes les régions du pays. Il n’est pas exclu, d’ici quelques
années, que l’utilisation de la pile à hydrogène et son application soient
démocratisées. Les véhicules à pile à hydrogène, les maisons à hydrogène, les
téléphones mobiles à pile à hydrogène seront à la portée de tous. En fait,
l'hydrogène peut jouer un rôle important comme vecteur énergétique du futur, car
par la combinaison hydrogène oxygène en utilisant une pile à combustible en peut
produire « une électricité verte » avec seulement de la chaleur et de l’eau comme
sous produit sans rejeter aucune émissions.
Cette voie prometteuse, réside dans deux faits importants, le premier est que
l’hydrogène peut être produit à partir de sources renouvelables comme le vent, le
solaire ou la biomasse. Le deuxième fait, repose sur l’efficacité élevée de la pile à
hydrogène par rapport à un moteur à combustion, la raison en est que la pile à
combustible à hydrogène est un dispositif électrochimique et non thermique est de
ce fait n’obéie pas à la limitation des cycles thermique de CARNOT.
21
Pour histoire, le phénomène d’électrolyse de l’eau fut observé vers 1789 par
Adriaan Paets van Troostwijk (1752-1837) un commerçant d’Amsterdam et son
ami Johan Rudolph Deiman (1743-1808) un docteur en médicine, plus tard,
Alessandro Volta (1745-1827) utilisa sa pile électrique, inventée en 1800, pour
l’électrolyse de l’eau. Quelques années après, le procédé a connu un regain
d’intérêt, après la compréhension du phénomène électrochimique, ainsi la
première grande installation était édifiée par Norsk Hydro en 1927 en Norvège.
D’autres usines ont été construites par Cominco, en Colombie-Britannique, au
Canada en 1940 et à compter de 1945 quelques autres usines virent le jour de
capacité jusqu’à 33 000 m3(CNTP) /h d’hydrogène.
Un Cercle vertueux
Pour le stockage
Objectifs
L’idée développée dans cette étude est de fournir une solution permettant la
production d’hydrogène par électrolyseur à membrane polymère solide alimenté
par de l’électricité d’origine photovoltaïque. La meilleure façon de procéder est
23
s / Azimut du soleil
Zénith
Rayonnement direct Direction normale Nord
+
Ouest Est
-
+
Sud
Horizontal 0 /
Vertical 90°
Sud 90° 0
Ouest, Est 90° -90°, +90°
Nord 90° 180°
Sud-Ouest, Sud-Est 90° -45°, +45°
Nord-Ouest, Nord-Est 90° -135°, +135°
Plan Sud, incliné d’un angle 0
Plan Sud, incliné d’un angle 90+ 90+ 0
Remarque
La convention adoptée pour la direction des angles, positive ou négative, est celle
utilisée par Iqbal [7].
28
Un plan quelconque est défini par les deux angles (,), l’angle d’incidence
est l’angle de la direction du soleil avec la normale au plan donnée par
l’équations suivante
2p pr
t2 t 0 (1-6)
qr pr
avec tan t , p = A, q = B, r =- C
2
Cette méthode est plus simple et facilement programmable. La solution ainsi
trouvée est combinée à l’idée suggérée par Capderou [2] à savoir que les angles
horaires du lever et le coucher du soleil effectives sr , ss sur un plan quelconque
doivent êtres compris entre les angles horaires du lever et du coucher du soleil sur
une surface horizontale srh , ssh . Cette idée est traduite par les équations suivantes :
I 0 I sc E 0 cos (1-11)
dt (12 / ) (1-13)
12 2
I 0 I sc E 0 cos d (1-14)
1
I 0
I 0 n1
(1-16)
n2 n1
12 ss
H 0 I sc E 0 cos d (1-17)
sr
Remarque
L’unité de Hoγ est Wh/m², l’introduction du terme « jour » permet de comprendre
que la valeur est calculée est obtenue pour un jour complet, du lever au cocher du
soleil
n2
H 0
H 0 n1
(1-19)
n2 n1
60
Horizontal Alger 60
I 0 I sc E0 cos cos
rb (1-20)
I0 I sc E0 cos z cos z
I 0 (1-21)
rb
I0
même temps local apparent sur une période d’un mois pour un plan horizontal.
n2
I 0
I0 n1
(1-22)
n2 n1
33
H 0
Rb (1-23)
H0
H 0 (1-24)
Rb
H0
H
H0 n1
(1-25)
n2 n1
Remarque
Les différents types de diffusion et les modèles d’estimation du rayonnement
solaire sont exposés en Annexe C.
Ave I Direct , la moyenne sur toutes les heures, de l’irradiation reçue pour le
même temps local apparent sur une période d’un mois pour un plan quelconque
avec
H Direct ,
Jour
I Direct , dt (1-29)
1
I soldiffus I Hor g 1 cos (1-31)
,r
2
1
H soldiffus H Hor g 1 cos (1-33)
,r
2
Voûte
céleste
Voûte
céleste
1
I Diffus ,ciel I Diffus , Hor 1 cos (1-35)
2
1
H Diffus ,ciel H Diffus , Hor 1 cos (1-36)
2
1 1
I I Direct ,Hor rb + I Hor g 1 cos + I Diffus , Hor 1 cos (1-38)
2 2
1 1
I I Direct , Hor r b + I Hor g 1 cos + I Diffus , Hor 1 cos (1-39)
2 2
I Direct , Hor moyenne mensuelle horaire du rayonnement direct sur un plan horizontal
1 1
H H Direct , Hor Rb + H Hor g 1 cos + H Diffus , Hor 1 cos (1-41)
2 2
1 1
H H Direct , Hor R b + H Hor g 1 cos + H Diffus , Hor 1 cos (1-42)
2 2
Les valeurs des irradiations calculées sont des valeurs instantanées, pour
obtenir les valeurs horaires il faut intégrer chaque équation par rapport au temps,
autour d’une valeur centrale. Ainsi l’irradiation horaire directe sur un plan
horizontal s’obtient par l’intégration suivante
1heure
I Direct ,normal cos( z )dt , cette procédure
est facile mais lourde et coûteuse en temps de calcul, il faut savoir qu’autant la
précision est améliorée localement par l’intégration en fonction du temps, autant
l’approximation qui préconise l’utilisation des valeurs instantanées comme des
données horaires n’affectent pas les calculs. Nous avons choisi d’utiliser
directement les valeurs instantanées comme valeurs horaires, ce choix est
d’autant plus valable grâce à l’algorithme de Bird [7] utilisé.
Il est possible de calculer la valeur du rayonnement quotidien sur une surface
horizontale HHor, par l’équation fondamentale suivante : H Hor
jour
I Hor dt
Figure 1-12, pour les différents jours nous avons calculé le coefficient de
régression R2 et le coefficient de régression ajusté R2aju., nous obtenons des
valeurs de R2 autour de 0.99, cela prouve que le modèle représente globalement
le phénomène.
Remarque
Les données mesurées et les valeurs calculées par le modèle sont de 288 points
pour chaque jour, l’intervalle de temps varie de 5 min de 0 h à 24 h, pour une
présentation claire graphiquement nous avons réduit les points à 58.
1000
1100 Ghardaïa, 07/09/2004 Ihor,mesurée Ghardaïa, 08/10/2004 Ihor,mesurée
Ihor,modèle 900
1000 Ihor,modèle
900 800
irradiation globale, W/m²
800
irradiation globale, W/m²
700
700 600
600
500
500
400
400
300 300
200 200
100 100
0
0
6 8 10 12 14 16 18 20
6 8 10 12 14 16 18
Temps local, heure
Temps local, heure
2 2 2 2
R =0.99801, R aju.= 0.99800, =15.20715 R =0.99944, R aju.= 0.99944, =7.43907
700
800 Ghardaïa, 02/11/2004 Ihor,mesurée Ghardaïa, 20/12/2004 Ihor,mesurée
Ihor,modèle 600 Ihor,modèle
700
600 500
irradiation globale, W/m²
irradiation globale, W/m²
500 400
400
300
300
200
200
100
100
0 0
6 8 10 12 14 16 18 20 6 8 10 12 14 16 18
Temps local, heure Temps local, heure
2
R =0.98663, R aju.= 0.98659, =31.43284
2
R2=0.99843, R2aju.= 0.99843, =8.95432
700
Ghardaïa, 01/01/2005 Ihor,mesurée 800 Ghardaïa, 07/02/2006 Ihor,mesuré
600 Ihor,modèle Ihor,modèle
700
500 600
400 500
400
300
300
200
200
100 100
0 0
6 8 10 12 14 16 18 20 6 8 10 12 14 16 18 20
1300
1200 Ghardaïa, 22/05/2005 Ihor,mesurée Ghardaïa, 05/06/2005 Ihor,mesurée
1200
1100 Ihor,modèle Ihor,modèle
1100
1000
1000
900
irradiation globale, W/m²
200 300
100 200
0 100
6 8 10 12 14 16 18 20 0
Temps local, heure 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps local, heure
1300
1200 Ghardaïa, 12/07/2005 Ihor,mesurée 1200 Ghardaïa, 01/08/2004 Ihor,mesurée
1100 Ihor,modèle 1100 Ihor,modèle
1000 1000
900
irradiation globale, W/m²
900
irradiation globale, W/m²
800 800
700 700
600 600
500 500
400 400
300 300
200
200
100
100
0
6 8 10 12 14 16 18 20 0
6 8 10 12 14 16 18 20
Temps local, heure
Temps local, heure
Une des solutions les plus efficaces mais plus onéreuses, c’est
d’implémenter un système de suivi automatique à deux axes, Figure 1-13. Les
systèmes de course-poursuite, à simple axe, pivotent sur leur axe pour dépister le
soleil faisant face à l'est le matin et à l'ouest l'après-midi. L'angle d'inclinaison de
cet axe est égal à l'angle de latitude du site parce que cet axe doit être toujours
parallèle avec l'axe polaire. En conséquence pour ce type de systèmes un réglage
saisonnier de l’angle d'inclinaison est nécessaire.
L’idée de base pour une orientation optimale des capteurs est d’obtenir un
angle d’incidence maximal [1]. Trois cas sont à considérer ; Inclinaison fixe avec
rotation sur un axe vertical, une seule rotation possible sur un axe quelconque,
deux axes de rotation, Figure 1-14
Pour les trois cas possibles nous présentons les différentes équations établit
par Braun & Mitchell [1], Tableau 1-2.
cos
0 (1-43)
x
x = ou x=
En raison de la position du soleil durant la journée, les capteurs solaires
seront orientés dans la mesure du possible vers le sud pour un site dans
l’hémisphère nord ou vers le nord pour un site dans l’hémisphère sud. Ainsi, dans
le cas pratique et économique l’utilisation d’un panneau photovoltaïque avec un
seul degré de liberté de rotation par rapport à l’angle d’inclinaison, on opte pour
une valeur de l’angle azimutal du panneau égal à zéro ; l’angle d’inclinaison déduit
du Tableau 1-2 est égal à :
opt 0 k 180
46
0 si 0 0
k
1 autre cas
Cette démarche nécessite une mise à jour quotidienne de l’orientation des
panneaux, soit par un système automatisé d’orientation, ce qui n’est pas
recommandé pour des applications à échelle réduite ou à cause des contraintes
économiques et technologiques, soit par intervention humaine. Dans ce dernier
cas, il faut décider d’un critère d’orientation ; nous avons choisi d’utiliser
l’orientation optimale prédite par l’équation (1-43) et d’effectuer une moyenne
mensuelle ou saisonnière pour l’inclinaison qui nous permet d’atteindre la valeur
maximale de l’irradiation solaire. Pour les sites dont les données météorologiques
ne sont pas disponibles, nous choisissions d’effectuer une moyenne algébrique
mensuelle et trimestrielle sur la valeur de l’inclinaison optimale.
Nous proposons de visualiser l’angle d’inclinaison optimal pour différent
temps solaire, pour chaque mois, l’angle retenu comme orientation définitive
correspond au passage du soleil au zénith à 12 h TSV (Temps Solaire Vrai).
80 80
inclinaison optim ale
8h 10 h
70 60
60 40
50 20
50 100 150 200 250 300 350 50 100 150 200 250 300 350
jour de l'année jour de l'année
60 80
inclinaison optim ale
12 h 14 h
40 60
20 40
0 20
50 100 150 200 250 300 350 50 100 150 200 250 300 350
jour de l'année jour de l'année
80 120
inclinaison optim ale
16 h 18 h
70 100
60 80
50 60
50 100 150 200 250 300 350 50 100 150 200 250 300 350
jour de l'année jour de l'année
55
Ghardaïa, 12 h TSV
50
45
Inclinaison °
40
35
30
25
Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aou Sep Oct Nov Dec
mois
Tableau 1-3 : Angle d’optimisation retenue pour chaque mois et trimestriel au site
de Ghardaïa,(Latitude 32° 23’, Longitude 3°49’ (Est), Altitude 450 m, albédo = 0.3)
1 1
H H Direct , Hor Rb K ,direct + H Hor g 1 cos K ,diffus + H Diffus , Hor 1 cos K ,sol
2 2
(1-45)
( )
K (1-46)
( 0)
Il existe une autre méthode plus simple et qui s’apprête à une simulation
numérique efficace. Nous supposerons que le vitrage est simple, composé d’une
seule lame de vitrage.
49
Ir
Facteur de réflexion réflexion (1-49)
I
It
Facteur de transmission trans (1-50)
I
Iabs
Facteur d’absorption abs (1-51)
I
Le facteur d’absorption :
Nous avons observé que l’équation (1-45) est une approximation qui
engendre des imprécisions dans l’ordre de grandeur du rayonnement global. Nous
avons utilisé une autre approche qui consiste en exploitation du coefficient
d’absorption à incidence normale abs ,n et d’une corrélation empirique.
abs
1 2,0345 10 3 1,990 10 4 2 5, 324 10 6 3 4,799 10 8 4 (1-55)
abs , n
Le paramètre abs ,n est donné par le fabricant, la valeur par défaut est de
1
ray // (1-57)
2
1 r 1 r//
et // (1-58)
1 r 1 r//
sin 2 r
r (1-59)
sin 2
r
51
tg 2 r
r// (1-60)
tg 2
r
1
r
2
r// r (1-61)
sin 2 r
r
sin 2
r
tan 2 r
r //
tan 2
r
1 ,0
v e rre
0 ,9 ra y
tra n s
0 ,8
0 ,7
Transmittance
0 ,6
0 ,5
0 ,4
0 ,3
0 ,2
0 ,1
0 ,0
0 20 40 60 80 10 0
A n g le d 'in cide n ce [d eg ]
Remarque
Dans le cas ou l’angle d’incidence est égal à zéro, incidence normale, la
combinaison de l’équation (1-47) et (1-61) donne :
2
1 n n2
r 1 (1-62)
2 n1 n2
x
Lop
Verre
θr
dI K I dx (1-63)
It Lop
dI It K Lop
I I K dx
0
vitrage
I
exp(
cos r
) (1-64)
700
Ih o r m o d è le [W /m ² ]
Ih o r m e s u r é e [W /m ² ]
500
400
300
200
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20
T e m p s lo c a l [h ]
2,5
2,0
coeffcient de correction
1,5
1,0
(K)diffus
0,5
(K)direct
0,0
(K)sol
-0,5
4 6 8 10 12 14 16 18 20
Temps local,heure
1 1
H abs , H Direct , Hor Rb K ,direct H Hor g 1 cos K ,diffus H Diffus , Hor 1 cos K ,sol
2 2
(1-71)
Decembre
Novembre
Octobre
Septembre
Août
Juillet
Juin
Mai
Avril
Mars
Février
Janvier
0 5 10 15 20 25 30 35
Température,°C
Figure 1-23 : Température mensuelle, Ghardaïa, Latitude 32° 23’, Longitude 3°49’
(Est), Altitude 450 m,albédo = 0.3 [6]
10000 H_Horizontal
H_absorbé
9000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec
Mois
H, H abs ,
Mois horizontal horizontal
Wh/(m² jour) Wh/(m² jour)
Le circuit équivalent qui peut être utilisé pour une cellule individuelle ou pour
un module constitué par plusieurs cellules est schématisé Figure 2-1, [5]
58
Rs I
IL ID Ish
Rsh U Rcharge
I I L I D I sh (2-1)
U IRs U IRs
I I L I 0 exp( ) 1 (2-2)
a Rsh
Cette relation est implicite en I, puisque I apparaît dans les deux côtés de
l’équation (2-2), toutefois en peut schématiser la relation I-U, pour des conditions
de rayonnement différents, Figure 2-2.
Courbe caractéristique PV - IV
6 60
I mp
I sc Pmp
4 40
Puissance, Watt
Courrant, Amps
2 20
U mp
U oc
0 0
0 5 10 15 20 25
Tension, volt
I Rs
Pour U = 0 I = Isc F1 I sc I L I 0 exp(
) 1 0 (2-5)
a
U
Pour I = 0 U = Uoc F2 I L I 0 exp( oc ) 1 0 (2-6)
a
U mp I m p Rs
Pour U = Ump I = Imp F3 I m p I L I 0 exp( ) 1 (2-7)
a
I U IRs
0 exp( )
dI a a
(2-9)
dU 1 I 0 R exp( U IRs )
s
a a
61
I0 U mp I m p Rs
exp( )
F4 I m p Ump a a 0 (2-10)
1 I 0 Rs exp( mp I m p Rs )
U
a a
Dans cette dernière formule nous avons remplacé Imp par la relation (2-7),
nous obtenons la formule définitive de la fonction F4
U mp
U mp I m p Rs a
F4 I L I 0 I 0 exp( ) 1 0 (2-11)
a 1 I 0 Rs exp( Ump I m p Rs )
a a
U IRs
I I L I 0 exp( ) (2-15)
a
F1 I sc I L (2-16)
62
U oc
F2 I L I 0 exp( )0 (2-17)
a
Ump I m p Rs
F3 I m p I L I 0 exp( ) (2-18)
a
U oc
I L exp( ) I0 (2-19)
a
U U oc IRs
I I sc 1 exp (2-20)
a
U mp U oc I m p Rs
F3 I m p I sc 1 exp (2-21)
a
I U U oc IRs
sc exp( )
dI a a
(2-22)
dU Rs I sc U U oc IRs
1 a exp
a
Ump
Ump U oc I m p Rs a (2-23)
F4 1 exp 1
a I sc Rs U mp U oc I mp Rs
1 exp
a a
Im p Im p
log 1
I sc I m p I sc
a 1 (2-24)
2U mp U oc
63
Im p
U oc U mp a log 1
I sc
Rs (2-25)
Im p
Im p Im p
log 1
I sc I m p I sc
a 1
2U mp U oc
U oc
I L exp( ) I0
a
Im p
U oc U mp a log 1
IL
Rs
Im p
a T
c (2-26)
aref Tc ,ref
GT
IL
GT ,ref
I L ,ref Isc Tc Tc ,ref
(2-27)
3
I0 T E NCS NS Tc ,ref
c exp 1 (2-28)
I 0 ,ref Tc ,ref aref Tc
64
Avec fm NCS NS
I m p Ump
FF (2-32)
U oc I sc
I m pUmp
mp (2-33)
Ac GT
dmp dUmp dI m p 1
P ,mp Im p Ump (2-35)
dTc dTc dTc Ac GT
dI mp
Duffie & Beckman [5] ont remarqué que la dérivée 0
dTc
dUmp dU oc
et que Uoc , ainsi l’équation (2-35) se réduit à l’expression suivante :
dTc dTc
Im p dU oc U
P ,mp mp ,ref oc (2-36)
Ac GT dTc U mp
66
Panneau
Module
Cellule
IL,total = NP IL (2-37)
I0,total = NP I0 (2-38)
Utotal = NS U (2-40)
Itotal = NP I (2-41)
12
10 3 parallèles,
1 série 3 parallèles, 3 séries
Courant, A 8
1 parallèle, 3 séries
un seul module
2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Tension, V
Sous les conditions de NOCT, l’efficacité électrique est nul élec , ainsi
l’équation (2-47) devient :
T
c , NOCT Tamb
T
c , NOCT 20
(2-48)
UL GT ,NOCT 800
4.5
Tc =25°C
4 1000 W/m²
3.5
800 W/m²
3
Courant,A
2.5
600 W/m²
1.5
0.5
100 W/m²
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension,V
4.5
25 °C
4
35°C
3.5
3 45°C
Courrant, A
2.5
65°C
2
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension, V
Figure 3-2 : Schéma simplifié d’un assemblage bipolaire pour une PàC.
1
La technologie liée à cette configuration a été développée surtout au Japon et en Europe, en particulier par
Siemens [37]
75
Figure 3-3 : Schéma éclaté d’un assemblage bipolaire pour une PàC
Pile alcaline
H 2( g ) 2H 2e (3-1)
Dans le même temps, un flux d'oxygène est dirigé du côté cathode de MEA.
Les molécules de dioxygène réagissent avec les protons traversant la membrane
électrolyte polymère et les électrons arrivent par le circuit externe afin de former
des molécules d'eau. Cette réaction de réduction dans la demi-cellule
électrolytique est :
1
O 2( g ) 2H 2e H 2O ( liq .) (3-2)
2
1
H 2( g ) O2( g )
réaction catalytique au niveau de la PEMFC
H 2O( liq.) chaleur (3-3)
2
Les électrodes
(CF2-CF2)n-(CF-CF2)m-
O(CF2-CF)k-O-(CF2)2SO3H
n=6 - 10
m,k = 1 CF3
*Téflon.
Un fait remarquable qui résulte de l’attraction entre les deux ions SO3 et H ,
est que la macromolécule perfluorosulfonée tend à s’agglomérer [28].
Ethylène Polyéthylène
Tétrafluoroéthylène Polytétrafluoroéthylène
O O
O O
O O
O O
O O
O S O O S O
O S O O S O
En effet, les protons ne peuvent migrer sous l'effet du champ électrique que
s'ils possèdent autour d'eux un cortège d'eau de solvatation (environ 2 à 5
molécules d'eau par proton). Cette caractéristique est très importante lors de la
mise au point de la pile, compte tenu des flux d'eau à gérer.
supporter le catalyseur finement divisé et assurer son contact avec les gaz.
Ce sont les plaques qui sont en contact avec la surface des électrodes et
qui permettent sur toute la surface de l’électrode :
Des canaux de distribution des gaz et d’évacuation d'eau sont gravés dans
ces plaques, une mousse métallique peut également jouer ce rôle.
H 2 0.5 O2 H 2 O (4-1)
G G f ,H 2 0 GH 2O GH 2 0.5GO2 (4-2)
2 e 2 F (4-3)
90
G f , H 2O (T , p)
Erev ET , P (volt ) (4-4)
nF
énergie récupérée
eff (4-5)
énergie fournie
1
H 2( g ) O2( g ) H 2O( g ) (4-6)
2
1
H 2( g ) O2( g ) H 2 O( liq.) (4-7)
2
Remarque
Il est toujours nécessaire de spécifier quelle valeur du pouvoir calorifique est
utilisée pour indiquer un rendement. Par défaut c’est le pouvoir calorifique
supérieur qui est utilisé.
-2 F E
eff (4-8)
-H C
G pile
max (4-9)
H pile
0,94 25°C
35° C
Rendement thermodynamique, max(%)
0,92 50°C
0,90
0,88
0,86
0,84
0,82
0,80
0 100 200 300 400 500 600 700
Pression, atm
T1 T2
CARNOT (4-10)
T1
Remarque
L’intervalle de température de 30°C à 100°C correspond à la température de
fonctionnement d’une PEMFC.
La Figure 4-2, montre que pour T < 370 °C, la pile à combustible à un
rendement meilleur que le moteur thermique. Pour des températures supérieures
à 370 °C le moteur thermique fonctionnant en cycle de CARNOT exhibe un
meilleur rendement.
G (T , p )
ET , P (volt ) (4-11)
nF
1,25
1,20
Tension, PEMFC, volt
1,15
E(volt)
1,10 V(volt)
1,05
1,00
0,95
0,90
n'est jamais atteinte dans une vraie pile. Plusieurs facteurs interviennent dans
cette perte de tension [19] :
la surtension d'activation due à la vitesse de la réaction électrochimique.
Une certaine énergie d'activation est nécessaire pour démarrer la réaction,
similaire à l'étincelle nécessaire pour démarrer une explosion.
le courant interne et les fuites de combustible à travers la membrane sont
des phénomènes à effets identiques. Dans le premier cas, on observe un
courant dû à une faible conductivité en électrons de la membrane, dans
l'autre cas, de l'hydrogène passe par la membrane sans participer à la
réaction. Vue de l'extérieur, les phénomènes sont identiques.
les pertes ohmiques dues aux mouvements d’électrons dans les différents
matériaux et aux flux d'ions H+ dans la membrane.
la surtension de concentration due à la concentration des réactants aux
électrodes.
Le rendement en tension est le rapport de la tension réelle sur la tension
théorique [19][28] :
V
tens , PCI (4-13)
1.253
V
tens , PCS (4-14)
1.481
consommé par la pile, et on définit un coefficient d’utilisation des gaz [28] Uf définit
par la relation suivante :
Ai réactif i
Bi produit i
nr nombre total de réactif
np nombre total de produit
Ai coefficient stoechiométrie du réactif Ai
97
dG vdp (4-20)
Pour un gaz parfait dont l’état est décrit par l’équation des gaz parfaits p v =
n R T, l’équation (4-20) devient :
dp
dG vdp nRT (4-21)
p
p2 dp p
G12 nRT nRT ln 2 (4-22)
p1 p p1
L’équation devient plus simple quand l’état initial est l’état standard p1 = p0 =
1 atm, ainsi nous aurons à partir de (4-22) :
p
G ( p1 p0 p2 p) nRT ln (4-23)
p0
dG SdT (4-24)
a i
Bi
G G RT ln
0 i 1
nr
(4-26)
ai Ai
i 1
99
pH 2O
a H 2O (4-27)
pHsat2O
RT
a i
i
Erev Erev
0
ln i 1
nr
(4-28)
nF
a i 1
i
i
RT pH pO0.5 1 0.5
Erev E 0
rev ln 2 2 (4-30)
nF pH 2O p0
RT
Erev 1.229
2F
ln pH 2 pO0.52 (4-31)
G H T S (4-32)
G 0f , H 2O H 0f , H 2O T0 S 0f , H 2O (4-36)
Pour obtenir, une relation exploitable est maniable, nous adoptons l’idée
proposée par Balkin [42], à savoir que la variation des termes G(T,P) et H(T,P)
en fonction de la température n’est pas trop prononcée, il est possible de
supposer que G 0f , H 2O et H 0f , H 2O sont de bonnes approximations de G(T,P) et
G f (T ) H 0f ,H 2O T S 0f ,H 2O (4-37)
G f , H 2O (T ) G 0f , H 2O T T0 S 0f , H 2O (4-40)
G f , H 2O (T ) G 0f , H 2O (T0 ) T T0 S 0f , H 2O (4-41)
G f , H 2O (T , p ) G 0f , H 2O T T0 S 0f , H 2O
Erev (4-42)
nF nF
Remarque
L’équation (4-42) traduit la variation de l’énergie de Gibbs de la réaction
d’oxydoréduction au sein de la pile à combustible en fonction de la température et
de la pression.
La relation finale pour la tension de la pile à combustible en fonction de la
température et de la pression est :
np
G 0
S 0
RT
a i
Bi
Erév
f , H 2O
T T0
f , H 2O
ln i 1
(4-43)
nF nF nF nr
a
i 1
Ai
i
Si on suppose que l’eau produite est sous forme liquide, dans la gamme de
température entre 25°C et 100 °C, l’équation précédente se simplifie suivant la
formule suivante :
102
G 0f , H 2O S 0f , H 2O RT pH 2 pO0.52 1
Erév T T0 0.5 (4-44)
2 F 2 F 2 F pH 2O p0
p H 2 xH 2 p (4-45)
G 0f , H 2O S 0f , H 2O RT xH 2 p xO0.52 p 0.5
Erév T T0 (4-47)
2 F 2 F 2 F p03 / 2
G 0f , H 2O S 0f , H 2O RT 3RT p
Erév T T0 ln( xH 2 xO0.52 ) ln (4-48)
2 F 2 F 2 F 4 F p0
p
Erév 1.2291 8.4517 10-4 T 298.15 4.3080 10-5 ln( xH 2 xO0.52 ) 6.4620 10-5 T ln
p0
(4-49)
1,26 p =1 atm
p =2 atm
1,25 p =3 atm
1,24
1,23
Ecellule(rév) , volt
1,22
1,21
1,20
1,19
1,18
E Eeq (4-50)
Eb Erév k (4-51)
k
Figure 4-6 : Tension d’une cellule électrochimique dans le cas d’une pile à
combustible (à droite) et dans le cas d’un électrolyseur (à gauche), [19].
La deuxième approche inclut les modèles qui sont basés sur les équations
semi empiriques, qui sont appliquées pour prévoir l'effet de différents paramètres
d'entrée sur les caractéristiques courant – tension de la PàC, sans examiner en
détaille les phénomènes physiques et électrochimiques impliqués dans l'opération
108
d’oxydoréduction. Amphlett & al.[40] ont présenté un modèle avec une approche
de base, qui a ensuite été raffinée par Marr [68]. Cette approche de modélisation
est la plus souvent destinée à l'optimisation du système, c'est-à-dire à la sélection
optimale des composants et les conditions opératoires pour une application
spécifique de la pile.
Une analyse détaillée des modèles qui décrivent les surtensions au niveau
des éléments d’une pile à combustible à hydrogène, nous a permis de trouver une
expression très aboutit de la tension délivrée.
0,7
Chute ohmique
0,6
Ecell(volt)
Pertes de diffusion
0,5
0,4
0,3
act,c
0,2
0,1 ohm
act,a
0,0
Les pertes d’activation. Ces pertes ce manifeste dans la zone active, siège
des deux demi réactions d'oxydoréduction. C'est la zone de couplage des
phénomènes électriques, chimiques et de transferts de masse. La chute de
tension est fortement non linéaire.
ainsi que la résistance au flux d'ions à travers l'électrolyte. Cette chute de tension
est essentiellement proportionnelle à la densité de courant, quasi linéaire.
Erév 1.2291 8.4517 10-4 T 298.15 4.3080 10-5T (ln p*H 2 0.5ln pO* 2 ) (5-3)
Comme proposée par Berger [44], puis développée par Mann [67] Fowler
[55] et Maxoulis [69], la surtension d’activation anodique est décrite par l’équation
suivante :
Gsorp. RT RT
act ,a
2F
2F
4 FScell ka0 CH* 2
2F
ln I (5-4)
RT Gc0 *
C
1ac 1ac
C
ac
act ,c ln e FScell . kc exp ln I (5-5)
0 * *
CO2
ac e F H H 2O
RT
Pour la réaction cathodique e- = 1.
Gc0 Gsorp.
1 (5-7)
ac e F 2 F
2
RT
ac e F
ln e FScell . kc0 CH*
1ac
C
*
H 2O
ac
2RF ln 4FS
k CH0 2
0
cell . a (5-8)
1 ac R
3 (5-9)
ac e F
R R
4 (5-10)
ac e F 2F
Les paramètres 1, 2, 3, 4 sont des valeurs expérimentales publiées dans
la littérature, nous avons recensés les plus importantes au Tableau 5-1.
p H* 2
c H* 2 (5-11)
1.09 106 exp 77 / T
La concentration en oxygène dissous à l’interface gaz/liquide est reliée à la
pression partielle selon la loi d’Henry [69] :
pO* 2
c *
(5-12)
5.08 106 exp 498 / T
O2
Les pertes ohmiques se situent dans tous les conducteurs et les contacts
interfaciaux de la pile, aussi bien dans l’électrolyte que dans les électrodes. Ces
phénomènes sont généralement bien modélisés par l’approche des circuits
électriques par des résistances constantes et linéaires [54]. Les phénomènes de
conduction qui interviennent dans une pile à combustible sont de type
électronique, pour la plaque bipolaire et les électrodes, et protonique pour la
membrane polymère solide.
ohm ohm
électronique
ohm
protonique
ohm
protonique
(5-13)
ohm
protonique
I R proton (5-14)
L
R proton mem
(5-15)
proton
Scell
1 1
0.55 m 0.634 3J exp 1267
303 T
proton cm (5-16)
T 2.5
2
1 0.03J 0.062 J
303
6
5.5
R ésistance [ ]
5 5
4.5
4
4
3
3.5
2
3
1 2.5
6 8 10 12 14 16 18 20 22 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Taux d'hydratation [ ] Courant [A]
15
T=30°C, corrélation de Springer
T=80°C, corrélation de Kulikovsky
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Acitivité de l'eau,[-]
x H 2O p cH 2O RT
a sat
sat
(5-19)
p eau peau
mséchem
cH 2 O , m (5-20)
Mm
Mm 1
masse équivalente de la membrane [ g m,sèche molSO 3
]
(5-21)
T 273.15
7 3
1.445 10
R T J lim
conc conc ,c conc ,a log (5-22)
nF J lim J
avec n = 8
pour T 312.15
RT 1 J /J
anode sinh 1 anode anode ,0
(5-29)
anode F 2 1 J anode / J anode ,L
anode coefficient de transfert ou facteur de symétrie pour l’anode dans le
sens de l’oxydation = 0.5
Janode densité de courrant anodique [A/m²]
Janode,0 densité de courrant d’échange anodique [A/m²]
Janode,L densité de courrant limite au niveau de l’anode [A/m²]
RT 1 J /J
cathode sinh 1 cathode cathode ,0
(5-30)
cathode F 2 1 J cathode / J cathode ,L
J 0 M J 0* (5-32)
différence géométrique qui peut exister pour les électrodes, couramment exprimé
comme suite [34] :
surface active de l'électrode
M (5-33)
section droite de la cellule
Les densités de courant d’échange anodique et cathodique sont exprimées
suivant les relations suivantes [81] :
Au niveau de la cathode :
cO c H E Cathode ,eff . 1 1 *
J cathode ,0 MC réf2 exp J cathode ,0,réf (5-37)
cO c réf R T T
2 H ref
réf
J anode ,0
densité de courrant d’échange anodique aux conditions de référence
[A/m²]
réf
J cathode ,0
densité de courrant d’échange cathodique aux conditions de
référence [A/m²]
*
J anode ,0, réf
densité de courrant d’échange anodique aux conditions de référence,
par rapport à la surface active du catalyseur [A/m²]
*
J cathode ,0, réf
densité de courrant d’échange cathodique aux conditions de
référence, par rapport à la surface active du catalyseur [A/m²]
c H 2 , c Hréf2 concentration en hydrogène globale et aux conditions de référence
[mol/m3]
c H , c Hréf concentration en proton globale et aux conditions de référence
[mol/m3]
cO 2 , cOréf2 concentration en oxygène globale et aux conditions de référence
[mol/m3]
Eanode,eff. énergie d’activation effective au niveau de l’anode, [J/mol K]
Ecathode,eff énergie d’activation effective au niveau de la cathode, [J/mol K]
.
Tréf température de référence = 298 K
CO .S fraction surfacique en sites occupés par le composé COS, ce
paramètre nous permet de prendre compte de l’empoisonnement du
catalyseur par les composées parasites. Dans le cas de l’utilisation de
l’hydrogène pur ce paramètre est estimé à la valeur de 0.
Pour l’anode :
E 1 1 *
J anode ,0 MA exp Anode ,eff J anode ,0,réf (5-39)
R T T ref
Au niveau de la cathode :
E 1 1 *
J cathode ,0 MC exp Cathode ,eff . J cathode ,0,réf (5-40)
R T T ref
F D H 2 anode c H 2
J anode ,L 2 (5-41)
GDL ,a
123
F DO 2 cathode cO 2
J cathode ,L 2 (5-42)
GDL ,c
Tableau 5-4 : Paramètres utilisés pour modéliser les densités de courant limite
1,1
exp,(Thampan, 2001)
1,0 Thampan, 2001
Amphlett, 1996
0,9
Tension de la cellule [Volt]
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4
Densité de courant [A/cm²]
Modèle de Modèle
Paramètre
Thampan d’Apmhlett
Coefficient de regression R² 0,96735 0,9555
Écart type 0,06229 0,0725
Paramètre Valeur
pH2 et pO2 (atm) 1 atm, 2 atm, 5
atm
T (°C) 30°C, 50°C, 80°C
T = 30°C T = 30°C
0,25
0,6
0,20
0,4 0,15
0,10
0,2
0,05
0,0 0,00
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4
densité de courant , A/cm² densité de courant , A/cm²
Figure 5-6 : Tension d’une cellule PàC Figure 5-7 : Densité de puissance
en fonction de la pression d’une cellule PàC en fonction de la
pression
pH2/pO2 =1/1
0,5
pH2/pO2 =2/2
efficacité globale de la cellule, %
pH2/pO2 =5/5
0,4 T = 30°C
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
densité de courant , A/cm²
T = 30 °C 0,60 T = 30 °C
1,2
T = 50 °C 0,55 T = 50 °C
T = 80 °C T = 80 °C
0,50
0,45
0,40
0,8
0,35
0,6 0,30
0,25
0,4 0,20
0,15
0,2 0,10
0,05
0,0 0,00
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2
densité de courant , A/cm² densité de courant , A/cm²
Figure 5-9 : Tension d’une cellule PàC Figure 5-10 : Densité de puissance
en fonction de la température d’une cellule PàC en fonction de la
température
T = 30 °C
0,5 T = 50 °C
efficacité globale de la cellule, %
T = 80 °C
p = 3 atm
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2
densité de courant , A/cm²
Ra Rohm
Rcharge
Vout
act ,conc
Ract ,conc (5-46)
I
Vout
I (5-48)
Rch arg e
V dV
Vout Ecell 2 * U act ,conc Rohm out C out (5-49)
Rch arg e dt
t
Vout ( Ecell 2 *U act ,conc ) 1 exp( ) (5-51)
Rohm C
FH 2 K H 2 pH 2 (5-52)
FH 2O K H 2O pH 2O (5-54)
131
k [atm]
Kk constante d’écoulement liée à l’espèce k, [mol/( atm s)]
Pour les gaz, on suppose que la loi des gaz parfaits est applicable, cela nous
permettra d’établir les bilans molaires pour chaque espèce.
Il est admet que le volume du compartiment anodique peut être écrit de la
manière suivante :
pH 2 Vanode nH 2 RT (5-55)
dPH 2 RT
FH (5-56)
dt Vanode 2
Cette équation est le point de départ pour le bilan molaire global pour chaque
espèce impliquée. Il est possible de relier les différents termes de flux molaire par
un bilan molaire comme le montre Padullés [71] :
dPH 2 RT in out r
dt
Vanode
FH 2 FH 2 FH 2 (5-57)
Vanode volume du compartiment anodique, [m3], FHr débit molaire d’hydrogène qui
2
I
FHr 2 N cell (5-58)
2F
dPH 2 RT in out
dt
Vanode
FH 2 FH 2 2 K r I (5-59)
132
Pour le flux de sortie en admet que les formules (5-52)(5-53) (5-54) sont
applicable, pour la résolution de l’équation (5-59), on utilise la transformée de
Laplace, nous obtenons les relations suivantes :
pH 2 ( s )
Fin
H2 2Kr I (5-60)
K H2 1 H2 s
Vanode
H sec (5-61)
2
RT K H 2
pO2 (s)
F K I
in
O2 r
(5-62)
K 1 s
O2 O2
Pour H2O :
pH 2O ( s )
Fin
H 2O 2Kr I (5-63)
K H 2O 1 H 2O s
La complexité des phénomènes qui se déroule dans la PàC, rend la tâche
de simulation difficile, et les risques de divergence des modèles présents. Il faut
choisir les paramètres d’entrée soigneusement afin d’aboutir à des résultats
concordants et exploitables. Suivant cette idée nous avons pris part de considérer
la composition en eau, xH2O l’élément clé de la simulation dynamique de la PàC.
débit actuel
s (5-64)
débit requit
ANODE
H2O, entrée H2O, sortie
H2O, sortie
H2O, entrée
CATHODE
Figure 5-13 : Flux molaire au niveau des canaux à l’entrée et la sortie de la PàC.
peau
xH 2O ,in (5-65)
pin
sat
peau
x HsatO ,in (5-66)
2 pin
1 xH 2O ,in
xO2 ,in (5-68)
1 79 / 21
0.25 0.6
oxygène
5 atm
0.2 0.4
3 atm
1 atm
0.1 0
50 55 60 65 70 75 80
Température [°C]
Au niveau de l’anode
p sat
x aH O ,in eau (5-69)
pin anode
2
x aH 1 x aH O,in (5-70)
2 ,in 2
Au niveau de la cathode
p sat
x cH O ,in eau (5-71)
pin cathode
2
1 x cH O,in
xO ,in
c 2
(5-72)
2
1 79 / 21
Pour les calculs, dans le cas d’utilisation de l’air, il faut tenir compte de la
présence d’une certaine quantité de vapeur d’eau [28], deux paramètres sont
introduits pour accéder à l’influence du taux d’humidité, il s’agit de l’humidité
relative et l’humidité absolue, définis par les relations suivantes :
L’humidité absolue :
meau
huma (5-74)
mair
L’humidité relative :
peau
humr sat
(5-75)
peau
136
peau [atm] est la pression de vapeur de l’eau, meau masse d’eau contenue dans
l’air, mair masse d’air sec. On introduisant les masses moléculaires de l’air Mair =
29 g/mole et de l’eau Meau = 18 g/mol, nous obtenons la relation suivante :
5.5.2 Composition des gaz dans les couches de diffusion anodique et cathodique
La théorie qui permet d’estimer les concentrations des espèces dans les
couches de diffusion est complexe et ce n’est pas une tache facile de prendre en
compte tous les paramètres, les phénomènes et interférences qui existent ou qui
peuvent exister. La majorité des auteurs [80][45][52][34] utilise le modèle de
Stefan-Maxwell [88], qui est une généralisation de la loi de diffusion de Fick pour
deux constituants ou plus. La théorie permet d'exprimer les pressions
effectives pH* 2 , pO* 2 en fonction de la variation des concentrations molaires des
coordonnées sur une dimension linéaire est le début de la face de l’anode, ainsi
on peut définir l’épaisseur de l’anode Lanode et l’épaisseur de la cathode Lcathode
aussi pcathode et panode pression côté cathode et pression côté anode,
respectivement.
137
H2 O2
Lanode Lm Lcathode
n
d k xk xk N j x j N k / cT D eff k j (5-78)
j 1
mélange [mol/m3]
Au niveau de l’anode
dxH 2O xH 2 O N H 2 x H 2 N H 2 O RT xH 2O N H 2 xH 2 N H 2O
H2O(g) eff
(5-79)
dz cT D H 2O , H 2 panode D eff H 2O , H 2
dxH 2O RT xH 2O N H 2
(5-80)
dz panode D eff H 2O , H 2
RT I Lanode
xinterface x cannaux exp eff (5-82)
panode 2 FD H 2O , H 2
H 2O H 2O
1 xH* 2O
p *
H2 p *
H 2O (5-84)
xH* 2O
1
pH* 2 p H 2O
*
1 (5-85)
exp RT I Lanode cannaux
x H 2 O
panode 2 FD eff H O , H
2 2
139
Au niveau de la cathode
dxH 2O RT xH 2O N O2
(5-87)
dz pcathode D eff H 2O ,O2
RT I Lcathode
xinterface x cannaux exp eff (5-89)
pcathode 4 FD H 2O ,O2
H 2O H 2O
RT I Lcathode
xNinterface x cannaux
N exp eff (5-90)
pcathode 4 FD N2 ,O2
2 2
1 xH* 2O xN* 2
p *
O2 p *
H 2O (5-92)
xH* 2O
1 xH 2O ,in
En exploitant l’information donnée par l’équation xO2 ,in , et les
1 79 / 21
deux formules pour x interface
H O
et xNinterface
2
nous pouvons écrire que :
2
1 xH* 2O
p *
O2 p *
H 2O (5-93)
xH* 2O (1 79 / 21)
1
pO* 2 0.21 pH* 2O 1 (5-94)
x cannaux exp RT I Lcathode
H 2O eff
pcathode 4 FD H 2O ,O2
purement empirique élaborée par Maxoulis [69] révèle qu’une corrélation des
termes en exponentielles pour pO* 2 et p H* 2 existe par rapport à la densité de courant.
p
sat
1
p H* 2
H 2O
1 (5-95)
2 exp 1.653 J
x H 2O
T
1.334
1
pO* 2 p Hsat2O
exp 4.192 J
1
(5-96)
1.334 x H 2O
T
La composition en gaz reste assujetti aux performances de la PàC, il est utile
alors d’introduire un paramètre qui servira d’un élément de contrôle et de
régulation des flux molaire, il s’agit de fixer un taux d’utilisation de l’hydrogène, Uf
et ainsi relier le flux molaire et le courant électrique [60]. On admet que le taux
d’utilisation d’hydrogène est de 80 %.
Nous avons :
FHr 2
Uf (5-97)
F in
H2
I N cell
FOr2 (5-98)
4F
I N cell
FHr 2O (5-99)
2F
142
Flux massique
H2
M H2
mH 2 ,out
sH 2 1
2F
I Ncell (5-104)
O2
MO2
mO2 ,out
sO2 1
4F
I Ncell (5-105)
N2
mN 2 ,out mN2 ,in
Air
1 xO2 ,air I Ncell
mair2 ,out sO2 1 MO2 sO2
xO2 ,air
MN2 (5-106)
4F
143
Modèle
pH2
pH 2 pH2
pO 2 pO2 Nernst y 1
Tension
pO2 T
d'équilibre [volt ]
T Equation de Nernst
Temperature
Taux Hydratation
T f(u)
Temperature mHy d
T overfcn1 y
1
Jcur Jcur
Out2
Densité de courant conductivité
Divide
Sm 1e-4
surface cellule
Gain
Gain1
Divide1
Lm -1
épaisseur membrane
Divide2
T T mfcn m
Temperature
valeur de m
-u 1
Jcur 8 eu Divide Unary Minus
Out1
Jcur 1e4
1-u(1) 1
f(u)
produit2 Sutension
1-Jcur/JAL
correction de la pression anodique
DH2
f(u)
T 2RT/F
CHPH cH2 1e6
pH2 pH2
Gain2 Jcur/JAL
pH2 cH2
JAL
-C- u(1)^1.5
porosité(GDL) term1
96500 2
-C-
epaisseur(GDL)
Jcur 1e4
1-u(1) 1
f(u)
Sutension
1-Jcur/JCL produit2
correction de la temperature cathodique
DO2
f(u)
T RT/F
CO2 cO2 1e6
pO2 pO2
Gain2 Jcur/JCL
pO2 cO2
JCL
eGDL u(1)^1.5
porosité(GDL) term1
96500 2
LGDL
epaisseur(GDL)
pH2 f(u )
pO 2
ENernst
pO 2 |u|
Abs |u|
f(u)
Abs1
Scope
JA0
T
Ramp fcn Subtract
y
f(u) Jcur
diffusion
T MATLAB simout
JC0 Mux
Function
Temperature (K) DO1 To Workspace
Cathode
f(u) 2
term Gain
f(u)
MATLAB
Mux
Taux hydratation Function
DO3
Anode
f(u)
correction de T
In1
eGDL
porosité (GDL ) uv
DH2 pH2
f(u) JCL f(u) JAL In2
Math CH2_PH2 cH2
1.5
Function 3.2348 e-5 T
Out1
constant
D0O2 cH2
In3
Mux
1.1028 e-4 DO2
D0H2
LGDL
pO2 In4
Lm
epaisseur(GDL ) CO2_PO2 cO2
T Lm (m) ohmique
cO2
Mux Sm
surface (m²)
1 In1 Out1 5
qH2 (mol/s) 2
Gain 2
simoutE
0.004
TensionE
qO2 (mol/s)
E_I
300
T 1/0.0422 1/0.0211
H2 O2
3.37 s+1 6.74s+1
In1
In2
In3
In4
Scope 1 In5
Out1
230 e-6 In6
Lm(m) Scope
In7
porosite (GDL )
N0E
0.5 In8
In9
epaisseur (GDL)
In10
260 e-6
PEMFC
3 1.4
2.8
1.2
2.6
2.4 1
Pression H2,[atm]
2.2
Tension, [volt]
0.8
2
0.6
1.8
1.6 0.4
1.4
0.2
1.2
1 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
350 1.4
340 1.2
330 1
Température, [K]
Tension, [volt]
320 0.8
310 0.6
300 0.4
290 0.2
280 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps, [sec] Temps, [sec]
1.6 0.8
1.4 0.6
0.4
1.2
Densité de courant , [A/cm²]
0.2
Tension, [volt]
1
0
0.8
-0.2
0.6
-0.4
0.4 -0.6
0.2 -0.8
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Temps, [sec] Temps, [sec]
Les couches qui recouvrent les électrodes ont une surface spécifique élevée.
La membrane devient saturée avec de l'eau additionnelle sur l'anode, qui est
électrolysée et sert comme milieu de refroidissement en même temps. La charge
électrique est transportée au moyen des ions hydratés H+ des groupes d'acide
sulfurique. Les densités de courant de 20 000 A/m2 peuvent être atteintes. La
Figure 6-1 représente une cellule d'électrolyse de Membrel (Asea Boveri brun)
[39].
154
E
H T , p GT , p T ST , p e F E e F T (6-1)
T P
G
Erev 1.228 volt (6-3)
e F
T S
EQ 0.252 volt (6-4)
e F
Energie de
décomposition réversible
Potentiel de
la cellule
Energie
Température
Selon LeRoy [28] et Onda [31], deux tensions de base, tenant compte de
l'énergie requise pour la production d'hydrogène, sont définies :
La tension d'enthalpie à T et p :
VT , p (volt ) H T , P e F (6-6)
158
1,485
1,24
1,480
1,22
1,20 1,475
Tension d'électrolyse, [V]
1,16 1,465
1,14
1,460
1,12
1,455
1,10
1,450
1,08
1,06 1,445
H we
0
. , 25C
H 2O(liq.) , 25C H 2( g .) 1/ 2O2( g .) , 25C
H vap
0
., 25C
H 0f ( H 2 O( g .) ,25C )
H 2O( g .) , 25C H P0 (T 25C )
H R0 (25C T )
H we
0
.,T
H 2O( g .) , T H 2( g .) 1/ 2O2( g .) , T
H vap
0
., 25C
Chaleur de vaporisation de l'eau à 25 °C à 1 atm
H R0 (25C T ) Variation d’enthalpie des réactifs (l'eau) à 1 atm de 25°C
vers la température T
H we
0
. ,T
Enthalpie d'électrolyse de l'eau à la pression constante
(1 atm) et à T
H we
0
. , 25C
Enthalpie d'électrolyse de l'eau à la pression constante
(1 atm) et à 25°C
H P0 (T 25C ) Variation d’enthalpie total des produits (hydrogène et
oxygène) à une pression de constante (1 atm) de T à 25
°C
H 0f ( H 2 O( g .) , 25C ) Enthalpie standard de formation de l'eau à 25°C
La raison pour laquelle nous avons choisit ce schéma est basée sur le fait
que les entités (enthalpies) peuvent être calculées, et les données de l'eau sont
disponibles. Nous pouvons écrire les équations suivantes :
H T ,1atm H 25C ,1atm H T ,1atm H 25C ,1atm H 0.5 H T ,1atm H 25C ,1atm O
2 2
(6-10)
H T ,1atm H 25C ,1atm H O
2
160
D’après les équations (6-9)(6-10), la seule limitation pour le calcul est que
les espèces impliquées sont considérées à l'état de gaz parfait, ainsi les
enthalpies des réactifs et des produits sont exprimées en fonction de la
température par l'équation de la forme :
T , final
H 0 (T , final ) H 0 (T , initial ) c 0p ,species (T )dT (6-11)
T ,initial
species
T,initial température initiale, [K] , T,final température finale, [K] , CP0 capacité de
calorifique des espèces, fonction de la température, [J/(mol K)]
c 0p ,species (T )
T , final
S 0 (T , final ) S 0 (T , initial ) dT (6-12)
species
T ,initial T
Selon LeRoy [28] et Onda [31], les données ont été extrapolées pour couvrir
les valeurs VT,1 atm et ET,1 atm entre 25°C à 327°C.
161
p2
v
H T , p2 H T , p1 v T dp (6-15)
p1
T
v (m3) est le volume des composants et R est la constante des gaz parfait, R =
82.058 (atm.cm3 mol-1 K-1). Les gaz considérés comme étant dans un état non
idéal puisque la pression est supérieure à 1 bar ou 5 bar, l’intégrale dans (6-15)
est non nulle comme mentionnée par LeRoy [28].
b2
B b1 (cm3 / mol ) (6-16)
T
c2
C c1 (cm6 / mol 2 ) (6-17)
T
Les valeurs des coefficients b1,b2,c1,c2 sont données par Onda [31], Tableau
6-4, sont valables dans l’intervalle de pression de 1 atm à 1000 atm.
b1 b2 c1 c2
H2 20.5 -1.857 -351 12.760
O2 42.6 -17.400 -2604 61.457
Nous obtenons la variation de l’enthalpie de 1 atm à une pression donnée :
B p2 T C B
H (T , p) H (T ,1 atm) B T p ( ) C B2 ( 2 B ) (6-18)
T RT 2 T T
2b2 1.25c2 p 2 2b p 2
H (T , p) H (T ,1 atm) p (b1 ) c1 0.5
B(b1 2 ) (6-19)
T T T RT
162
C B2 2
G (T , p) G (T ,1 atm) RT ln p Bp p (6-20)
2 RT
1,5 1,50
1,4 1,45
Tension, [volt]
E (1 atm)
Tension,[Volt]
1,2 1,35
V (298 K)
1,1 1,30 E (298 K)
1,0 1,25
0,9 1,20
300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
1,36
1,68
1,32
1,64
1,56 1,20
320 K
373 K
1,52 1,16
523 K
320 K
1,12 373 K
1,48
523 K
1,08
1,44
1,04
0 100 200 300 400 500 600 700 0 100 200 300 400 500 600 700
A la cathode, les protons sont conduits par le SPE à la cathode sous l’effet
d’un champ électrique où ils se combinent avec les électrons, puis arrivant au
circuit externe forment l'hydrogène :
2 H 2e H 2 (7-2)
1
H 2O( liq.) H 2( g ) O2( g ) (7-3)
2
J
N H 2 O ,in N H 2 O , out N H 2 ,out N H 2 ,in 2( N O2 ,out N O2 ,in ) (7-4)
2F
I
J densité de courant, [A m-2], J
A
N k flux molaire pour l’espèce k [mol m-2 s], k = H2O, H2,, O2
Les indices in et out indiquent la position d’entrée et de sortie
respectivement. L'eau est consommée à l'anode et l'oxygène et l'hydrogène sont
produits à la cathode.
E A, a 1 1
J aref J aref,0 exp
R T T0 (7-7)
E A,c 1 1
J cref J cref,0 exp
R T T0 (7-8)
référence T0
Les paramètres 1, 2, 3, sont déterminés empiriquement. Dans une
première étape, l'effet de la pression sur l'efficacité du SPE n'est pas
considéré, le processus de l'électrolyse est sous la pression
atmosphérique, ainsi nous pouvons choisir 1 = 2 = 3 = 0 [22] [23].
Les valeurs a et c peuvent varier entre 0 et 1, mais pour les métaux elles
prennent les valeurs d’environ 0.5. Une valeur de 0.5 signifie que le
complexe activé est exactement à mi-chemin entre les réactifs et les
171
RT J
a sinh 1 aref (7-9)
F 2Ja
A la cathode
RT J
c sinh 1 cref (7-10)
F 2Jc
Ja Jc J (7-11)
172
d
J PEM (7-12)
dx
1 1
PEM S / m exp E A,m (0.0013 ( x) 0.0298 ( x) 0.2658 ( x)) (7-14)
3 2
T 353
x
( x) c a c (7-16)
LPEM
RT J RT J
ESPE N cell ,SPE Erév sinh 1 aref sinh 1 cref J ( RPEM s ) (7-18)
F 2Ja F 2Jc
Note : Les densités de courant d'échange sont basées sur la surface active, les
teneurs en eau : anode membrane et cathode membrane sont prises de Ni et al.
[29].
(exp.)
0,6 (modèle)
0,5
Surtension anodique, V
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Densité de courant , A/cm²
0,22 (exp.)
0,20 (modèle)
0,18
Surtension cathodique, V
0,16
0,14
0,12
0,10
0,08
0,06
0,04
0,02
0,00
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Densité de courant, A/cm²
(exp.)
1,0
modèle Ni et al. [Ni, 2006]
modèle Choi et al. [Choi, 2004]
0,6
0,4
0,2
0,0
2,0
Tension de la cellule SPE, Volt
1,8
1,6
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
2
Densité de courant , A/cm
Nafion 117, électrode en platine
T = 353 K, LPEM = 50 m, p = 1 atm
2,1
Tension de la cellule, Volt
2,0
50 m
1,9 80 m
120 m
150 m
178 m
1,8
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
2,12
1,55
2,08
1,50
2,04
1,45
2,00
1,40
1,96
1,35
1,92
1,30
0,0 0 ,1 0 ,2 0,3 0,4 0,5 0 ,6 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
2 2
D ensité de courant, A/cm , T = 353 K Densité de courant, A/cm ,T = 353 K,
-3 2 -9 -2
Anode = Platinum électrode, iC 0 = 10 A/cm Cathode = Platnium électrode, iA0 = 10 A cm
Figure 7-8 : Effet du courant d’échange Figure 7-9 : Effet du courant d’échange
anodique sur la tension d’électrolyse cathodique sur la tension d’électrolyse
SPE SPE
179
Suivant les résultats obtenus, Figure 7-8 et Figure 7-9, l’augmentation des
courants d’échange provoque l’abaissement de la tension de la cellule
d’électrolyse. Il faut observer que la réaction de réduction cathodique est
relativement rapide comparée à la réaction d’oxydation anodique, ainsi le courant
d’échange anodique a un impact additionnel sur la tension globale (activité
d'électrode et la réaction cinétique). Nous concluons que la variation de la tension
de la cellule d'électrolyse est principalement attribuée à la cinétique lente de la
dissociation de l'eau [16].
T S
Erév
e F
eff SPE (7-20)
ESPE
H C N H 2 ,out .Scell
e ffSPE (7-21)
Qélectrique Qchaleur , SPE Qchaleur , H 2O
N cell J Scell
Qchaleur , H 2O H H 2O (298.15 T ) (7-25)
2F
température T.
0.7
1 atm
3 atm
0.65 5 atm
0.6
0.55
Efficacité, [-]
0.5
0.45
0.4
0.35
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Densité de courant, [A/cm²]
0.7
25°C
50°C
0.65 80°C
0.6
Efficacité, [-]
0.55
0.5
0.45
0.4
0.35
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Densité de courant, [A/cm²]
(FH2O)in , et le courant I p H 2O (s )
F H 2O , in 2K r I (dans le domaine de
K H 2O 1 H 2O s
T , peau
sat
, xH O ,in pH2 et pO2
2
T f(u)
1
Temperature Fcn3 Out 1
Add
f(u)
Fcn2
produit 1
pO 2 u(1)^0.5
ln
pO2 Fcn1
produit
Divide 3 Math
pH2 Function
pH 2
pH2O
pression H 2O
Température (K)
T
xH2O
T In1
Out 1 1
Pression In2 Out 1
d'entrée (atm )
Subsystem
pH2O
pression d 'entrée
COMPOSITION DE L 'EAU
3 0.13
2.8 0.12
2.6
0.11
2.4
0.1
2.2
Pression, [atm]
0.09
xH2O, [-]
2
0.08
1.8
0.07
1.6
1.4 0.06
1.2 0.05
1 0.04
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
400 0.9
390 0.8
380
0.7
370
0.6
Température, [K]
360
xH2O, [-] 0.5
350
0.4
340
0.3
330
0.2
320
310 0.1
300 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
Jcur In 1
Jcur
pO2
T In 2 Out1 1
Out 1
Température , K
pH2O In 3
Pression
d'entrée (atm ) Subsystem
1 2.88
0.9
2.879
0.8
2.878
Densité de courant , [A/cm²]
0.7
2.877
Pression O2,[atm]
0.6
0.5 2.876
0.4
2.875
0.3
2.874
0.2
0.1 2.873
0 2.872
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
3 3
2.8
2.6 2.5
2.4
Pression H2O,[atm]
Pression O2,[atm]
2.2 2
1.8 1.5
1.6
1.4 1
1.2
1 0.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
400 3
390
380 2.5
370
Pression O2,[atm]
Température,[K]
360 2
350
340 1.5
330
320 1
310
300 0.5
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
Jcur In 1
Jcur
pH 2
T In 2 Out1 1
Out1
Température
pH2O In 3
Pression
d'entrée (atm ) Subsystem
1 1.4391
0.9 1.4391
0.8 1.439
Pression H2,[atm]
0.6 1.439
0.5 1.4389
0.4 1.4389
0.3 1.4388
0.2 1.4388
0.1 1.4387
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
3 1.8
2.8
1.6
2.6
2.4 1.4
Pression H2O,[atm]
Pression H2,[atm]
2.2
1.2
2
1
1.8
1.6 0.8
1.4
0.6
1.2
1 0.4
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
390
1.4
380
370 1.2
Pression H2,[atm]
Température,[K]
360
1
350
0.8
340
330 0.6
320
0.4
310
300 0.2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps, [sec] Temps, [sec]
Out 1
1/kH2O
qH2O 1
tH2O.s+1
qH 2O (mol /s) pH 2O
N0 In1 Out1
calculate Kr 1
Number of Cells 1
Gain 2
2
Surface cm ² Sm
KrI1
surface cellule
I current (Amps)
Jcur Divide
Jcur
Densité
de courant A /cm²
0.03 4
0.028
3.5
0.026
3
0.024
Débit d'eau ,[mol/s]
Pression H2O,[atm]
2.5
0.022
0.02 2
0.018
1.5
0.016
1
0.014
0.5
0.012
0.01 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps, [sec] Temps, [sec]
0.06 6
0.05 5
0.04 4
Pression H2O,[atm]
0.03 3
0.02 2
0.01 1
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps, [sec] Temps, [sec]
Jcur
In 1
Densité de
courant 1
T
In 2
Temperature
pH 2 |u|
In 3 Out1
Abs
pH2
LGDL In 4
epaisseur (GDL)
Sutension
In 5
anodique
eGDL
Subsystem
porosité (GDL)
pH2
pO 2 pO2 Nernst y
pO2 T
In1
Equation de Nernst
In2
1
Out1
Out 1
Sm In3
In4
Sutension
Lm Subsystem 2 ohmique
épaisseur In1
membrane
In2
Abs1
In4
In5
Sutension
Subsystem 1 cathodique
Dans ce chapitre, nous présentons les calculs expliquant les deux manières
de produire l'hydrogène, à la fois à pression atmosphérique et à haute pression.
N cell Scell J
nH 2 F , SPE (8-1)
2F
T = 40 °C
1,0
40 °C
0,6
0,4
0,2
0,0
0,00 0,05 0,10 0,15 0,20
Jcur
u2
Jcur[A/cm²]
Product Math
Function
1e4
conversion
-70.8005
a6 0.995
Product2
Add Divide
a1
T u(1)-273.15
1502.7083 eu 1
Temperature[K] Fcn Out1
a5 Add2 Product3
Math
Function1
-0.0555
Product1
a3 Add1 Divide1
-9.5788
a2
80.64
Conversion
Scell
Surface
de Cellule[cm²]
Ncell
1
Nombre H2 m3/h
Divide
de Cellule
Jcur
In1 Product
Jcur[A/cm²]
Out1
In2
T
Rendement 193000
Temperature[K]
Faradique
Conversion1
1.6 0.35
1.4 0.3
1 0.2
0.8 0.15
0.6 0.1
0.4 0.05
0.2 0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Temps, [sec] Densité de courant, [A/cm²]
0.35
0.3
Taux d'hydrogène, [Nm 3/h]
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Temps, [sec]
1.6 3
1.4
2.5
1
1.5
0.8
1
0.6
0.5
0.4
0.2 0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Temps, [sec] Densité de courant, [A/cm²]
2.5
Taux d'hydrogène, [Nm 3/h]
1.5
0.5
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Temps, [sec]
1.6 9
8
1.4
0.8
4
0.6
3
0.4 2
0.2 1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Densité de courant, [A/cm²]
Temps, [sec]
7
Taux d'hydrogène, [Nm 3/h]
1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Temps, [sec]
350 1.4
340 1.2
330 1
Température, [K]
Tension, [volt]
320 0.8
310 0.6
300 0.4
290 0.2
280 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8
Temps, [sec] Temps, [sec]
1
Tin pout
T Tout Tin 1 (8-5)
comp pin
1
Tin
pout
Wcomp m gaz c p , gaz 1 (8-6)
comp pin
1
10 5
Qv Tin
pout
Wcomp 1 (8-7)
1 298.15 3600 comp pin
Pout In 1
Out1
Pression d 'entrée [atm ]
Pin In 2
k In 3
rapport de capacité
calorifique
Cp/Cv
ncomp In 5
eff . Out4
Qv In 6
Débit volumique
[m 3/h]
Out5
3600 In 7
const3.
Subsystem Product 1
k (u(1)-1)/u(1) 1/u(1)
rapport de capacité
calorifique Fcn Fcn2
Cp /Cv
Tin
Qv
Débit volumique
Divide 1
[m 3/h] 1e5/298 .15
3600 const.2
Product 1
const3.
T In1
Température [K]
Out1 1
WELEC [kW]
In2
p
Pression [atm ]
Subsystem
Welec/kW
Pression/atm 320 K 373 K 523 K
1 233.69 225.28 202.76
100 252.33 246.95 217.80
300 257.06 252.41 225.29
500 259.34 255.09 228.94
700 260.66 256.68 231.15
268 330
320
266
Puissance, [kW]
Puissance, [kW]
310
264
300
262
290
260
280
258
100 200 300 400 500 600 700
Pression, [atm]
250
245
240
235
300 K
230
400 K
225 500 K
220
215
210
205
200
0 100 200 300 400 500 600 700
Pression, [atm]
Nous récapitulons les résultats obtenus aux Tableau 8-3 et Tableau 8-4 avec
des données d’électrolyseur industriel. Nous traçons seulement des valeurs pour
l'efficacité de 95 % sur la Figure 8-9, et Figure 8-10.
Tableau 8-5. Utilisation globale d’énergie pour des électrolyseurs industriels [33]
Tension par
Pression Température Utilisation globale d’énergie
cellule SPE
[atm] [°C] [volt] [kWh/Nm3H2] kWh/kg H2]
1-30 70-120 1.6-2.0 4.0 – 5.0 45 -55
40
Energie globale utilisée [kWh/Kg H 2]
35
30
25
320 K
20 373 K
523 K
15
10
0
1 50 100 500 700
Pression, [atm]
H2]
3,5
3
Energie globale utilisée [kWh/Nm
3
2,5
320 K
2 373 K
523 K
1,5
0,5
0
1 50 100 500 700
Pression, [atm]
Jcur In 1
Jcur Out1 2
Jcur[A /cm²] SPE USE kWh/Kg H2
T In 2
Température [K]
Out2 1
p In 3 SPE USE kWh/Nm3 H2
Pression [atm ]
Subsystem1
Figure 8-18 : Modèle Simulink d’Utilisation d'énergie SPE [kWh/Nm3 H2] et SPE
[kWh/Kg H2]
206
N H 2 R Tb
Pb Pb,i z (8-12)
Vb
n R T n2
p a 2 (8-13)
V n b V
V
In1Out1
In1
volume m 3 Scope 1
In2
simP
FH2
To Workspace1
Débit molaire In2Out2
(mol /s) In3 Out1 K Ts
1
z-1
In1 p(pression [Pa])1
1e5 Add Discrete-Time
In4 Integrator
const6
In2
In3Out3
Out1
Pc In5 Scope 2
In3
pression critique [atm ]
Subsystem2 simP1
Subsystem
8 In4 To Workspace2
const2 1
In5 s 2
p(pression [Pa])2
Tc Integrator
Out2
Température In6
critique [K]
Out1
In7
In1 Subsystem3
Out2 8.314
nb 1
const5
Subsystem1
Pini
Pression
initiale [Pa ]
Température [K]
100 140
120
80
60
P re s s io n [a tm ]
80
40
60
20 40
20
0
0 20 40 60 80 100
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps [sec] Temps [sec]
0.25
0.5
0.45
0.2
0.4
0.35
D éb it H 2 [m o l/s ]
0.15
P re s s io n [a tm ] 0.3
0.25
0.1 0.2
0.15
0.05 0.1
0.05
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Temps [sec]
Temps [sec]
Le site choisit pour cette étude et la région de Ghardaïa avec les données
géographiques suivantes : Latitude 32° 23’. Longitude 3°49’ (Est). Altitude 450 m.
albédo = 0.3.
Énergie
reçue
Température Humidité
globale.
moyenne moyenne
Mois moyenne
mensuelle mensuelle
mensuelle
[°C] [%]
[Wh/m²]
par jour
Janvier 5337 12.2 63.9
Février 5625 14.7 38.9
Mars 5743 16.5 34.4
Avril 5720 19.8 33.0
Mai 5722 26.4 22.5
Juin 5775 32.8 22.8
Juillet 5995 35.2 18.8
Août 6134 35.2 13.7
Septembre 5882 33.3 20.3
Octobre 5378 25.2 29.5
Novembre 4793 15.3 46.1
Décembre 4503 11.2 50.5
35
15 30
10 20
5
10
0
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Mois
6,0
5,8
5,6
5,4
5,2
5,0
4,8
4,6
4,4
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Aout Sep Oct Nov Dec
Mois
Figure 9-4 : Énergie reçue globale en moyenne mensuelle [Wh/m²] par jour pour le
site de Ghardaïa
Tableau 9-2 : Angle d’optimisation retenu pour chaque mois au site de Ghardaïa.
Pour alléger les calculs, sur chaque heures, nous avons choisit pour le
rayonnement de prendre la moyenne pour chaque mois sur la durée globale de la
journée.
214
Heure Rayonnement global reçu sur le plan d’optimisation, moyenne mensuelle (W/m²)
locale
(h) Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juill. Août. Sep. Oct. Nov. Déc.
4 87.0 92.3 100.4 113.2 133.8 150.2 146.1 128.7 114.8 106.7 102.3 100.2
5 95.4 104.6 123.9 123.0 134.4 151.8 150.4 132.1 140.8 124.3 113.2 109.2
6 125.1 112.6 129.8 175.6 185.6 192.6 194.3 177.8 184.0 151.4 125.0 120.5
7 165.0 192.9 125.0 167.7 195.7 213.4 219.7 202.6 258.2 212.4 168.1 159.6
8 208.6 269.4 318.3 346.7 366.9 379.9 390.5 384.2 345.7 282.9 209.0 164.7
9 404.2 454.5 494.3 514.1 526.9 534.4 548.3 551.9 519.6 461.1 391.1 351.8
10 546.7 595.7 632.9 647.5 654.6 657.6 673.9 685.2 657.1 600.3 529.8 491.4
11 634.4 684.3 721.2 732.9 736.6 736.6 754.4 770.4 744.8 688.6 616.8 578.3
12 664.0 714.6 751.4 762.3 764.8 763.7 782.0 799.7 774.9 718.9 646.5 607.8
13 634.4 684.3 721.2 732.9 736.6 736.6 754.4 770.4 744.8 688.6 616.8 578.3
14 546.7 595.7 632.9 647.5 654.6 657.6 673.9 685.2 657.1 600.3 529.8 491.4
15 404.2 454.5 494.3 514.1 526.9 534.4 548.3 551.9 519.6 461.1 391.1 351.8
16 208.6 269.4 318.3 346.7 366.9 379.9 390.5 384.2 345.7 282.9 209.0 164.7
17 165.0 192.9 125.0 167.7 195.7 213.4 219.7 202.6 258.2 212.4 125.0 120.5
18 125.1 112.6 125.0 157.7 134.4 151.8 150.4 132.1 184.0 151.4 168.1 159.6
19 95.4 104.6 123.9 123.0 185.6 192.6 194.3 177.8 150.2 124.3 113.2 109.2
20 87.0 92.3 100.4 113.2 133.8 150.2 146.1 128.7 114.8 106.7 102.3 100.2
Le résultat du Tableau 9-3 est représenté Figure 9-5, pour chaque mois de
l’année.
215
800
700 JAN FEV
700
600
300
300
200 200
100 100
0 0
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
700 700
IRayonnement solaire (W/m²)
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
700 700
IRayonnement solaire (W/m²)
IRayonnement solaire (W/m²)
600 600
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
900
800 JUIL AOUT
800
700
300 300
200 200
100 100
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
800
800 SEP OCT
700
700
IRayonnement solaire (W/m²)
400
400
300 300
200 200
100 100
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
700
NOV DEC
600
600
IRayonnement solaire (W/m²)
500
500
400
400
300
300
200 200
100 100
4 6 8 10 12 14 16 18 20 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Heure locale (h) Heure locale (h)
Longueur 1956 mm
Largeur 992 mm
Poids 23.00 kg
Surface de la section droite du 1.940 m²
module
Cellule en série 72
Cellule en parallèle 1
10
9 Tc = 25°C
7
Ray. 800 W/m²
207.2 W
6
C o u ra n t [A ]
4
Ray. 400 W/m²
3 100.7 W
2
Ray. 200 W/m² 48.4 W
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension [volt]
Janv. Fév.
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V] Tension [V]
Mars Avr.
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V] Tension [V]
Mai Juin
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V] Tension [V]
Juill. Août
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V]
Sépt. Oct.
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V] Tension [V]
Nov. Déc.
10 10
Courant [A ]
Courant [A ]
5 5
0 0
15 20 25 30 35 40 45 15 20 25 30 35 40 45
Tension [V] Tension [V]
L’hydrogène ainsi produit est stocké dans bac de stockage dont le volume
est calculé est présenté au Tableau 9-9.
Les deux degrés de liberté ne sont pas indéfiniment variables, il existe des
limites technologiques, selon Fontes & al. [54] elles se résument comme suite :
Ncell ≤ 100 dans le cas de plaques bipolaires en graphite. Le nombre est a
priori beaucoup plus important dans le cas de plaques bipolaires
métalliques.
La densité de courant ≤ 1 A/cm²
Scell ≤ 800 cm²
Les caractéristiques nominales typiques d’une cellule sont :
Tension typique d’utilisation nominale d’une cellule : 0.7 V
Tension pratique à vide d’une cellule : 1V
A la lumière de ces indications, nous avons opté pour la démarche
suivante pour obtenir les conditions opératoires et la section droite de la
membrane pour avoir le maximum de puissance pour la pile à combustible :
admettre les caractéristiques résumées au Tableau 9-10 comme fixe pour
la PEMFC
l’optimisation s’effectue pour les valeurs suivantes de la densité de
courant : [0.25, 0.5, 0.7, 1] A/cm²
le domaine de variations de la température choisit est :
T [338 K, 358 K] [82]
le domaine de variation de la pression de fonctionnement p [1 atm , 15
atm]
la stochiométrie de l’air sair [1.5 , 5]
Nous avons appliqué une méthode d’optimisation basée sur les algorithmes
génétiques [90] pour atteindre les conditions d’obtention d’efficacité maximale de
la PàC. Les résultats obtenus sont regroupés au Tableau 9-11.
d’optimisation basée sur les algorithmes génétiques, nous avons estimé le courant
de fonctionnement et le nombre de cellule, le résultat est regroupé au Tableau 9-
12.
225
0 ,7
D e n s it é d e p u is s a n c e
0 ,6
0 ,4
0 ,3
0 ,2
0 ,2 0 ,3 0 ,4 0 ,5 0 ,6 0 ,7 0 ,8 0 ,9 1 ,0 1 ,1
D e n s it é d e c o u r a n t [ A / c m ² ]
240 350
220 P u is s a n c e d e s o r tie
Q u a n tité d e C h a le u r 300
200
180
250
160
140 200
120
150
100
80
100
60
40 50
20
0 ,1 0 ,2 0 ,3 0 ,4 0 ,5 0 ,6 0 ,7 0 ,8 0 ,9 1 ,0 1 ,1 1 ,2
D e n s ité d e c o u r a n t [A /c m ²]
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80, 82, 85, 87, 88, 91, 92, 93, 97, 98, Nafion, 81, 82, 84, 85, 86, 89, 90, 118,
102, 105, 106, 110, 113, 114, 116, 119, 120, 131, 160, 177, 178, 181,
122, 123, 126, 127, 128, 131, 134, 182, 183, 184, 187, 200, 201, 216,
136, 137, 138, 144, 148, 157, 160, 236, 241
161, 163, 164, 166, 167, 168, 175,
P
176, 177, 193, 197, 198, 202, 203,
205, 206, 207, 208, 209, 210, 214, PAC, 18, 20, 22, 74, 76, 77, 100, 111,
215, 216, 219, 220, 221, 222, 223, 112, 116, 123, 125, 129, 131, 132,
224, 225, 236, 238, 239, 241, 244, 133, 135, 138, 139, 140, 142, 143,
246, 247, 248 144, 148, 241, 242, 243
panneaux photovoltaïques, 20, 21, 57,
I
65
ionique, 75, 79, 80, 82, 87, 88, 89, 176, PEMFC, 79, 80, 81, 83, 89, 92, 95, 97,
181, 188 108, 110, 111, 115, 116, 149, 151,
152, 175, 181, 224, 225, 239, 241, 242
M
perfluorosulfonique, 81, 83
MEA, 75, 80 photovoltaïque, 21, 22, 23, 44, 47, 53,
membrane, 19, 21, 22, 74, 75, 79, 80, 54, 57, 58, 59, 60, 62, 64, 66, 67, 73,
81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 224, 232, 234, 236, 245
Photovoltaïque, 20, 57 S
pile à combustible, 18, 19, 20, 21, 22, 74,
SPE, 19, 20, 22, 162, 163, 164, 175,
75, 80, 81, 84, 91, 92, 93, 94, 95, 96,
176, 178, 179, 180, 181, 182, 183,
97, 98, 99, 101, 102, 104, 106, 107,
188, 189, 190, 191, 193, 207, 216,
108, 109, 110, 111, 112, 116, 117,
218, 219, 224, 225, 232, 235, 236,
122, 123, 134, 136, 139, 151, 156,
238, 249
157, 166, 175, 178, 181, 193, 206,
stack, 75, 131, 149, 199, 239, 246
224, 239, 246
stockage, ii, 20, 21, 202, 220, 221, 222,
223, 238, 244, 248
R
surtension, 97, 98, 107, 114, 115, 118,
rayonnement direct, 32, 34, 35, 36, 38,
122, 123, 135, 153, 154, 179, 181,
39, 47, 53
182, 185, 186
Rayonnement direct, 34
rayonnement global, 34, 35, 36, 38, 39, T
47, 49, 226
taux d’hydratation, 118, 119, 120, 121
Rayonnement hors atmosphère, 27
résistance ohmique, 119, 135