DS3b ReelSuites

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 10

Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni

2017-2018 http ://myismail.net


.

Concours Blanc (Durée : 4 heures)


Réels & Suites
Relations Binaires
Lundi 04 Décembre 2017

Niveau 1 : Questions de Cours 10 points


1 Compléter les formules suivantes :
i sup (A ∪ B) . . . . . . . sup (A ∩ B) . . . . . . ;
ii inf (A ∪ B) . . . . . . , inf (A ∩ B) . . . . . . ;
iii un < vn à PCR ⇒ lim un . . . lim vn ;
iv lim un < lim vn ⇒ un . . . vn à PCR ;
2 Énoncer la propriété caractéristique de la borne supérieure ;
3 Énoncer la propriété caractéristique de la borne inférieure ;
4 Énoncer le théorème de la limite monotone ;
5 Énoncer le théorème d’encadrement des limites finies ;
6 Énoncer le théorème d’encadrement des limites infinies ;

Niveau 2 : Exercices d’application 10 points


.
. 1 Montrer que :
√ √ √
. 1. pour tous réels positifs a et b on a a + b ≤ a + b ;
. p ¯p p ¯¯
¯
. 2. pour tous réels a et b on a |a − b| ≥ ¯ |a| − |b|¯ .
. On étudiera les cas d’égalité.
.
. 2
. 1. Montrer que pour tous réels x, y on a :
.
. (x + y)2 ≥ 4xy.
.
. 2. Montrer que pour tous réels strictement positifs a, b, c, on a

. (b + c) (c + a) (a + b) ≥ 8abc.
µ ¶
. 1 1 1
. 3. En déduire que (a + b + c) a + b + c ≥ 9.

1
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.

Niveau 3 : Problème 1 15 points

Le but de ce problème est de démontrer sans utiliser le théorème de la bijec-


tion que x 7 ! xn est une bijection de R+ sur R+
1. Injectivité de ' : R+ ! R+ ; x 7 ! xn

a) Factoriser (xn yn ) :
b) En déduire que ' est injective

2. Surjectivité de ' : Soit a 2 R+

a) Réduction du problème :
i. Montrer que si a 2 f0; 1g ; alors a possède un antécédent par '
ii. Montrer que si on a démontré que tout réel a > 1 possède un antécédent par ';
alors ' surjective.
b) On suppose donc maintenant que a > 1; et on pose A = fx 2 R+ ; xn > ag :
Montrer que A possède une borne inférieure que l’on notera
n
c) On fait dans un premier temps l’hypothèse <a
n Pn
i. Montrer que si 0 < < 1; alors ( + ) < n + M où M = k n k
k=1 Cn
ii. En déduire qu’il existe un réel > tel que n < a
iii. Montrer que est un minorant de A
iv. Mettre en évidence une contradiction.
n
d) On suppose maintenant que >a
Pn
) > n M avec M =
n k n k
i. Montrer que si 0 < < 1; alors ( k=1 Cn
ii. En déduire qu’il existe un réel < tel que n > a
iii. Mettre en évidence une contradiction.
e) Conclure.

2
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.

Niveau 4 : Problème 2 15 points

La fonction exponentielle réelle par les suites adjacentes


1. Pour tout réel t > −1, et pour tout entier n > 2, vérifier que (1 + t)n > 1 + nt.
Plus précisément, on prouvera qu’il y a égalité si et seulement si t = 0.
2. Dans cette question, x est un réel quelconque, mais fixé.
 x n  x −n
Pour n > 1, on pose un (x) = 1 + . Pour n > |x|, on pose vn (x) = 1 − .
n n
(a) En utilisant la question précédente, montrer que la suite (un (x))n>|x| est croissante.
Plus précisément, montrer que cette monotonie est stricte si x est non nul.

(b) Étudier de même la monotonie de la suite (vn (x))n>|x| .


x2
(c) Pour tout n > |x|, prouver l’encadrement 0 6 vn (x) − un (x) 6 vn (x) .
n
En déduire que les suites (un (x))n>|x| et (vn (x))n>|x| sont adjacentes.

3. Pour tout x de R, on note exp(x) = lim un (x) = lim vn (x).


n→+∞ n→+∞

Il reste à montrer qu’on obtient ainsi une définition de la fonction exponentielle.


Vérifier que exp(0) = 1, puis que exp(x) > 0 et exp(x) exp(−x) = 1 pour tout x.

4. Dans cette question, on prouve l’égalité fondamentale exp(x) exp(y) = exp(x + y).
 λ n
n
(a) Soit (λn )n>1 une suite réelle tendant vers 0. On veut montrer que lim 1+ = 1.
 λ n
n→+∞ n
n 1
Montrer : ∃ n0 ∈ N, n > n0 ⇒ 1+λn 6 1+ 6 et conclure.
n 1−λn
(b) Pour tous x, y de R, montrer que exp(x) exp(y) = exp(x + y).
 x  y  λn  x + y
Indication : utiliser λn tel que 1 + 1+ = 1+ 1+ .
n n n n

5. On prouve ici que x 7→ exp(x) est dérivable sur R et que exp0 = exp.
1
(a) Pour tout x de ]−1, 1[, montrer que 1 + x 6 exp(x) 6 .
1−x
(b) En déduire que l’application x 7→ exp(x) est dérivable en 0 et que exp0 (0) = 1.
(c) Montrer que x 7→ exp(x) est dérivable sur R et que exp0 = exp .

6. Dans cette question, on obtient deux limites usuelles et on montre que l’application exp est
une bijection de R sur R+∗ .
 x n
(a) Soit x dans R+∗ . Montrer que n 7→ 1 + est croissante à partir de n = 1.
n
exp(x)
(b) En déduire lim = +∞ et lim xn exp(x) = 0 pour tout n de N.
x→∞ xn x→−∞

(c) Montrer que l’application x 7→ exp(x) est une bijection de R sur R+∗ .
On note ln (“logarithme népérien”) la bijection réciproque de R+∗ sur R.
(d) Pour tous x, y de R+∗ , montrer que ln(xy) = ln(x) + ln(y).
3
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.

Niveau 5 : Problème 3 10 points

E!E
Exercice 1. : Soit H un ensemble et E = P (H) : Soit A 2 E et f : :
X 7! A [ X
On suppose E muni de la relation d’ordre :

1. Montrer que :

(a) (8X 2 E) X f (X)


(b) f est croissante.
(c) (8X 2 E) f (X) = f (f (X))

2. On introduit :
F = fX 2 E ; X = f (X)g
et (8X 2 E) ; on pose
FX = fY 2 F ; X Y g

(a) Déterminer F et FX
(b) Montrer que FX a un plus petit élément.

3. On suppose que A 6= ; ; f est-elle surjective ? f est-elle injective ?

Exercice 2. : Soit (E; ) un ensemble ordonné. Pour tout élément x de E; on dé…nit la partie ' (x) =
ft 2 E; t xg :

1. Démontrer que (8x; y 2 E) x y , ' (x) ' (y) :


2. Démontrer que ' est une injection de E dans P (E) : Est-ce une surjection ?
3. Réciproquement, soit une injection de E dans P (E) : On dé…nit la relation R par :

(8x; y 2 E) xRy , (x) (y)

Démontrer que R est une relation d’ordre.

4
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.

Corrigé
Niveau 2 : Exercices d’application
.
. 1
1. On a : √ ³√ √ ´2
√ 2
a + b = a + b ≤ a + 2 ab + b ≤ a+ b
√ √ √
ce qui équivaut à a + b ≤ a + b puisque toutes les quantités mises en jeux sont
positives. √
L’égalité est réalisée si, et seulement si, a + b = a + 2 ab + b, ce qui équivaut à a = 0 ou
b = 0.
2. En utilisant la question précédente, on a :
½ p p p p
p |a| = p |a − b + b| ≤ p |a − b| + p |b|
|b| = |b − a + a| ≤ |a − b| + |a|

donc : p p p p
− |a − b| ≤ |a| − |b| ≤ |a − b|
ce qui équivaut à : ¯p
p ¯ p ¯¯
|a − b| ≥ ¯ |a| − |b|¯ .

2
2 2
1. Pour tous réels x, y on a : (x + y) − 4xy = (x − y) ≥ 0.
2. Donc, pour a, b, c positifs : (b + c)2 (c + a)2 (a + b)2 ≥ 4bc4ca4ab = 82 a2 b2 c2
et (b + c) (c + a) (a + b) ≥ 8abc.
3. En notant S = a + b + c, on a : (b + c) (c + a) (a + b) = (S − a) (S − b) (S − c)
= S 3 − (a + b + c) S 2 + (ab + bc + ac) S − abc
= (ab + bc + ac) S − abc ≥ 8abc
soit : (ab + bc + ac) S ≥ 9abc
et divisant par abc > 0, on obtient :
µ ¶
1 1 1
+ + (a + b + c) ≥ 9.
a b c

On peut aussi utiliser les inégalités entre moyennes harmonique, géométrique et arithmé-
tique (paragraphe 2.4) :
3 √
3 a+b+c
1 1 1 ≤ abc ≤
a
+b+c 3
qui donne directement : µ ¶
1 1 1
+ + (a + b + c) ≥ 9.
a b c

5
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.

Niveau 4 : Problème 2

1. Il est clair que si t = 0, alors on a l’égalité (1 + t)n > 1 + nt pour tout n.


On fixe t dans ] − 1, 0 [ ∪ ] 0, +∞[ et on montre l’inégalité stricte par récurrence sur n.

— Pour n = 2, c’est évident car (1 + t)2 − (1 + 2t) = t2 > 0.

— Supposons donc (1 + t)n > 1 + nt pour un certain entier n > 2.


Alors (1 + t)n+1 = (1 + t)(1 + t)n > (1 + t)(1 + nt) (car t + 1 > 0 et (1 + t)n > 1 + nt).
On en déduit (1 + t)n+1 > 1 + (n + 1)t + nt2 > 1 + (n + 1)t.

Cela prouve la propriété au rang n + 1 et achève la récurrence.


Remarque : Voici une deuxième méthode pour répondre à la question posée.
Posons ϕn (t) = (1 + t)n − 1 − nt, avec n > 2 fixé, et t > −1 variable.
Pour tout t > −1, on a ϕ0n (t) = n(1 + t)n−1 − n et ϕ00n (t) = n(n − 1)(1 + t)n−2 .
On a ϕ00n (t) > 0 pour tout t > −1, donc ϕ0n est strictement croissante sur ] − 1, +∞[.
Mais ϕ0n (0) = 0, donc ϕ0n (t) < 0 si −1 < t < 0 et ϕ0n (t) > 0 si t > 0.
Ainsi ϕ est strictement décroissante sur ]−1, 0] et strictement croissante sur R+ .
L’application ϕn présente donc un minimum absolu en 0. Or ϕn (0) = 0.
Conclusion : on a ϕn (t) > 0 si t > −1, avec égalité si t = 0 (cqfd).

2. Remarque : la condition n > |x| est nécessaire pour que vn (x) soit défini.
x
On a en fait 1 ± > 0.
n
 x n+1  x n+1
un+1 (x) 1+ x  1 + n + 1 
 n +x1n

(a) Pour n > |x|, on a = = 1+ x 
un (x) n

1+ 1+
x n x x n
1+ − x
On a : 0 < n + 1 = 1 + t (x) où t (x) = n + 1 n = − .
x n n x (n + 1)(x + n)
1+ 1+
n n
Puisque 1 + tn (x) > 0, on peut utiliser (1) et écrire (1 + tn (x))n+1 > 1 + (n + 1)tn (x).
x n  x −1
Mais 1 + (n + 1)tn (x) = 1 − = = 1+ .
x+n n+x n
un+1 (x)  x un+1 (x)
On trouve donc > 1+ (1 + (n + 1)tn (x)) c’est-à-dire > 1.
un (x) n un (x)
Conclusion : la suite (un (x))n>|x| est croissante.
Plus précisément, si x = 0, la suite (un (x))n>|x| est constante de valeur 1.
Si x 6= 0, on a tn (x) 6= 0 donc (1 + tn (x))n+1 > 1 + (n + 1)tn (x).
Dans ce cas, la suite (un (x))n>|x| est strictement croissante.
1
(b) Il est clair que pour tout n > |x|, on a vn (x) = .
un (−x)
Puisque la suite (un (−x))n>|x| est à valeurs dans R+∗ et qu’elle est croissante (strictement
si x 6= 0), la suite (vn (x))n>|x| est décroissante (strictement si x 6= 0).
6
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.
(c) Pour tout n > |x|, on trouve :
 x −n  x n h  x2  n i
vn (x) − un (x) = 1 − − 1+ = vn (x) 1 − 1 − 2 .
n n n
x2
Puisque n > |x| donc 0 < 1 − 2 6 1, cette inégalité donne vn (x) > un (x).
n
x2  x2  n x2
Mais n > |x| ⇒ − 2 > −1 ⇒ 1 − 2 > 1 − en réutilisant la question (1).
n n n
x2
Pour tout n > |x|, on en déduit la majoration vn (x) − un (x) 6 vn (x) .
n
Mais on sait que n 7→ vn (x) décroit à partir de n0 = [x] + 1.
x2
On en déduit 0 6 vn (x) − un (x) 6 vn0 (x) pour tout n > n0 .
n
Ainsi lim (vn (x) − un (x)) = 0.
n→+∞

Il en découle que les suites (un (x))n>|x| et (vn (x))n>|x| sont adjacentes.

3. Pour tout n > 1, on a un (0) = 1, donc exp(0) = lim un (0) = 1.


n→+∞

Pour tout x de R, et pour n > |x|, on a un (x) 6 exp(x) (monotonie de la suite u).
 x n
Mais, du fait que n > |x|, on a un (x) = 1 + > 0. On en déduit exp(x) > 0.
n
Pour tout x de R, et pour n > |x|, on a un (x)vn (−x) = 1.
Si on fait tendre n vers +∞ dans cette égalité, on trouve exp(x) exp(−x) = 1.

4. (a) On choisit n0 dans N∗ tel que n > n0 ⇒ |λn | < 1.


 λn n
Pour n > n0 , on a alors n > |λn | donc 1 + > 1 + λn en utilisant (1).
n
 λn n

De même n > n0 ⇒ 1 − > 1 − λn > 0 (changer λn en −λn , n0 est le même).
n
 λn n  λ2n n  λn −n  λ2n n 1 1
On en déduit 1 + = 1− 2 1− 6 1− 2 6 .
n n n n 1 − λn 1 − λn
 λn  n 1
On a donc obtenu l’encadrement 1 + λn 6 1 + 6 pour n > n0 .
n 1 − λn
 λn  n
Il en résulte évidemment lim 1 + = 1.
n→+∞ n
(b) Pour tout n > 1, on a :
 λn  x + y  x  y  λn  x + y  xy
1+ 1+ − 1+ 1+ = 1+ − 2.
n n n n n n n
 x  y  λn  x + y xy
On peut donc écrire 1 + 1+ = 1+ 1+ avec λn = .
n n n n n+x+y
Cette expression de λn est valable pour n assez grand et lim λn = 0.
n→+∞
 λn n
En élevant à la puissance n : un (x)un (y) = 1 + un (x + y) pour n assez grand.
n
 λn n

Quand n → ∞, avec lim 1 + = 1, on trouve exp(x) exp(y) = exp(x + y).
n→+∞ n

7
Devoirs Surveillés My Ismail Mamouni
2017-2018 http ://myismail.net
.
5. (a) Pour tout x de R, et tout n > |x| on a exp(x) > un (x) (monotonie de la suite u).
x  x n
Mais n > |x| ⇒ > −1 ⇒ un (x) = 1 + > 1 + x en utilisant (1).
n n
On obtient donc exp(x) > 1 + x pour tout x de R, et en particulier si −1 < x < 1
Ainsi exp(−x) > 1 − x donc 1 = exp(−x) exp(x) > (1 − x) exp(x) si −1 < x < 1.
1
Pour tout x de ]−1, 1[, on a donc les inégalités 1 + x 6 exp(x) 6 .
1−x
x
(b) La question (5a) donne x 6 exp(x) − 1 6 , pour tout x de ]−1, 1[.
1−x
exp(x) − 1 1 1 exp(x) − 1
Donc : 1 6 6 sur ]0, 1[ et 6 6 1 sur ]−1, 0[.
x 1−x 1−x x
exp(x) − exp(0) exp(x) − 1
De toutes façons, on voit que lim = lim = 1.
x→0 x x→0 x
Ainsi l’application exp est dérivable en 0 et exp0 (0) = 1.
exp(x0 + h) − exp(x0 ) exp(h) − 1
(c) Fixons x0 dans R. ∀ h ∈ R∗ , = exp(x0 ) .
h h
exp(h) − 1 exp(x0 + h) − exp(x0 )
Puisque lim = 0, on trouve lim = exp(x0 ).
h→0 h h→0 h
Ainsi l’application x 7→ exp(x) est dérivable en x0 et exp0 (x0 ) = exp(x0 ).
Conclusion : l’application exp est dérivable sur R et exp0 = exp.
 x n
6. (a) Si x > 0, ce qui a été fait en (2a) pour la suite n 7→ un (x) = 1 + est en effet possible
n
à partir de n = 1.
 x n
On en déduit l’inégalité exp(x) > 1 + pour tout n de N∗ .
n
 x n+1
(b) Si on fixe n dans N, et pour x strictement positif, on a exp(x) > 1 + .
n+1 n+1
x exp(x) x
Il en découle exp(x) > n+1
donc n
> pour tout x > 0.
(n + 1) x (n + 1)n+1
exp(x)
Ainsi lim = +∞.
x→∞ xn
exp(−x)
On en déduit lim = +∞ donc lim xn exp(x) = 0.
x→−∞ (−x)n x→−∞

(c) Pour tout x de R, on a exp0 (x) = exp(x) > 0.


L’application continue x 7→ exp(x) est donc strictement croissante sur R.
Elle réalise donc une bijection de R sur son intervalle image.
Mais, d’après (I.6b), avec n = 0, on a lim exp(x) = 0 et lim exp(x) = +∞.
x→−∞ x→+∞

L’application exp est donc un bijection strictement croissante de R sur R+∗ .

(d) On a : exp(ln(xy)) = xy = exp(ln(x)) exp(ln(y)) = exp(ln(x) + ln(y)).


Compte tenu de l’injectivité de exp, il en résulte ln(xy) = ln(x) + ln(y).

Vous aimerez peut-être aussi