Fascicule PC Exo
Fascicule PC Exo
Fascicule PC Exo
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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
INSPECTION D’ACADEMIE DE DAKAR
Lycée des Parcelles Assainies U13
M.Diagne professeur d’enseignement secondaire de Sciences Physiques
FICHES DEPHYSIQUE
TRAVAUX DIRIGES ET
TS1&2
D’EVALUATIONS DE PHYSIQUE
TERMINALE S
2. Vous pouvez maintenant vous attaquer à des exercices plus difficiles (faites en le
plus possible en appliquant la même méthode que précédemment). Par exemple les
derniers exercices de chaque chapitre (supposé plus difficile), les annales du bac si
vous êtes en TS ou toute autre source disponible.
Renouvelez ce travail pour chaque chapitre.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir et de réussite dans l'étude de cette matière
passionnante.
Retrouver tous mes travaux séries d’exercices et cours sur
http://diagnephysiquechimie.e-monsite.com/
Email : [email protected]
Exercice 8: On donne l’équation horaire d’un mobile M par rapport au repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗)
𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
{ ; A=10 cm ; 𝜔rad/s
𝑦 = 𝐴𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
1-Montrer que la valeur de la vitesse du mobile est constante et la calculer.
2-Montrrer que la valeur de son accélération est une constante et la calculer.
3-Quelle est la trajectoire du mobile ? Que représente A ?
4-Quels sont la direction et le sens du vecteur accélération ?
Exercice12
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal. L’axe xx’ est le support de la
trajectoire, l’origine O est le centre du mouvement. La période du mouvement est T=2,0s. A
l’instant choisi pour origine des dates, l’abscisse du mobile est xo= 1,2cm, sa vitesse est nulle.
1) Déterminer l’équation horaire du mouvement.
2) Quelle est la vitesse maximale du mobile ?
3) Quelle est l’accélération maximale du mobile ?
4) Calculer l’abscisse, la vitesse et l’accélération du mobile à la date t= 1,5s
Exercice 6
Le dispositif schématisé permet de hisser des conteneurs de masse m = 2 t. Le conteneur (C)
est posé sur un plan incliné formant un angle 𝛼 = 20° avec un plan horizontal. Il est maintenu
immobile par un câble de masse négligeable passant dans la gorge d’une poulie de masse
1) On enlève le support (S). Le conteneur glisse le long du plan incliné. Les frottements sont
modélisés par une force constante 𝑓⃗ parallèle au plan incliné, dont la valeur est le dixième de
celle du poids du conteneur.
a) Exprimer la valeur de l’accélération du conteneur en fonction de m, m’, α et g. La calculer.
b) Déterminer la vitesse du conteneur après un déplacement de 5,0 m le long du plan incliné.
2) Lorsque la vitesse vaut 7,0 km.h-1, le bloc (C’) cesse son action sur le câble. Les frottements
étant encore représentés par la même force 𝑓⃗ , déterminer la distance d’alors parcourue par le
conteneur avant annulation de sa vitesse.
3) Calculer la durée de la montée du conteneur.
4) Après cette montée, le conteneur est retenu. S’il ne l’était pas, il descendrait le plan incliné,
sans action du bloc (C’). En plus de la force de frottement constante 𝑓⃗ , s’exercerait alors une
force de frottement dépendant de la vitesse du conteneur : 𝑓⃗ = −ℎ𝑣⃗.
a) Exprimer la vitesse limite qui serait atteinte par le conteneur, en fonction de m, h, g, α.
Calculer sa valeur pour ℎ = 1500 𝑘𝑔. 𝑠 −1.
b) Au bout de quelle durée de descente le conteneur aurait-il atteint 90% de sa vitesse limite
?
Exercice 7
Un sportif dans son véhicule démarre sans vitesse, en D,
un mouvement sur une route rectiligne et horizontale
(figure 2). La masse totale (sportif et véhicule) est de 90
kg.
1) La phase de démarrage, considérée comme une
translation rectiligne, a lieu sur un parcours DE d’une
longueur de 50 m. Au point E, la vitesse atteint la valeur
de 5 m.s-1
Pendant cette phase, la vitesse est proportionnelle au
temps compté à partir de l’instant de démarrage.
a) Quelle est la nature du mouvement sur le parcours DE ? Justifier la réponse. Vérifier que
l’accélération du mouvement sur ce parcours a pour valeur 0,25 m.s-2.
b) Etablir l’équation horaire du mouvement sur ce parcours.
c) Calculer la durée de la phase de démarrage.
d) En admettant que le mouvement est dû à la résultante d’une force motrice constante
parallèle au mouvement et d’une force de frottement constante, de norme égale au quart de
la force motrice, de sens contraire au mouvement, calculer l’intensité de la force de frottement.
2) A partir du point E, le véhicule parcourt la distance EF = 1100 m à la vitesse constante de 5
m.s-1. A partir du point F, le sportif supprime la force motrice : le véhicule roule alors en roue
libre et les frottements ont une valeur constante et égale à 7,5 N sur le parcours FA.
Le véhicule parcourt la distance FA et arrive au point A avec une vitesse nulle
a) Déterminer la distance FA.
b) Calculer la durée totale du parcours du point D au point A.
3) Le véhicule aborde en A, sans vitesse initiale, une piste AB, parfaitement polie, de forme
circulaire et de plan vertical. Sa position M est repérée par l’angle 𝜃 = (𝑂𝐴,
̂ 𝑂𝑀).
a) Exprimer en fonction de θ, r et g la vitesse du véhicule en M et exprimer l’intensité de la
réaction du plan en ce point en fonction de m, g et θ.
b) Déterminer la valeur θ1 de l’angle (𝑂𝐴, ̂𝑂𝑀) quand le véhicule quitte la piste.
Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected] Page 8
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c) Montrer que le véhicule quitte la piste quand son accélération est égale à l’accélération de la
pesanteur g.
Exercice 8
Un solide S de petites dimensions, de masse m et assimilable à un point matériel, est placé au
sommet A d'une piste circulaire AB. AB est dans le plan vertical et représente un quart de
circonférence de centre O et de rayon r = 5 m. On déplace légèrement le solide S pour qu'il
quitte la position A avec une vitesse quasiment nulle et glisse sans frottement le long de la
piste.
sLe solide perd le contact avec la piste en un point C
tel (𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 ) = 𝛼.
On repère le mobile M par l'angle tel que (𝑂𝐴 𝑂𝑀) = .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1) Exprimer sa vitesse VC, au point C, en fonction de α, r et g.
2) Calculer la valeur de l'angle α.
3) Déterminer le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗𝐶 du solide en C.
Exercice 9
N.B.: On rappelle que le moment d'inertie d'un cylindre
homogène de masse m0 et de rayon R par rapport à son axe
1
de rotation (∆) est 𝐽∆ = 2 . 𝑚0 𝑚2.
Considérons le système suivant constitué d'un treuil de
masse m0, d'un solide (S1) de masse M, d'un solide (S2) de
masse m et d'un câble inextensible et de masse négligeable
entouré autour du treuil et portant à ses extrémités les
solides (S1) et (S2).
On abandonne à l'instant initial le système sans vitesse initiale.
Le solide (S1) se déplace alors sans frottement le long de la ligne de plus grande pente du plan
incliné qui fait un angle α = 30° avec l'horizontale.
On donne : 𝑀 = 3 𝑘𝑔 ; 𝑚 = 2 𝑘𝑔 ; 𝑚0 = 1,25 𝑘𝑔 ; 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 .
1) Montrer que le système se déplace dans le sens indiqué sur le schéma.
2) Exprimer l'énergie cinétique du système constitué par les solides (S1),(S2), le treuil et le
câble en fonction de la vitesse linéaire V des solides (S1) et (S2).
3) En appliquant le théorème de l'énergie cinétique que l'on énoncera, donner l'expression de
la vitesse V en fonction de g, des différentes masses, de l'angle α et de h, hauteur de chute de
(S2).
En déduire, en fonction de g et des différentes masses, l'accélération a du système. Calculer
sa valeur.
Exercice 10
Données : 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 ; 𝑚 = 10 𝑔
On dispose d'un rail AO dont la forme est celle d'un quart de
cercle de rayon r = 1,0 mètres, conformément à la figure ci-
contre.
Un point matériel de masse m, abandonné sans vitesse initiale,
glisse sur le rail sans frottement. En O est fixé un plan incliné
vers le bas de 45°.
Le point matériel quittant le rail en O décrit une trajectoire qui
rencontre le plan incliné en un point O'.
1) On repère la position du point matériel par l'angle θ. Exprimer ‖𝑉 ⃗⃗𝑀 ‖, norme de la vitesse du
point matériel en M en fonction de θ, r et g.
2) Exprimer en fonction de , g et m l'intensité de la force 𝑅⃗⃗ que le rail exerce sur le point
matériel. En quel point cette intensité est-elle maximale ? La calculer.
3) Après avoir déterminé les caractéristiques de la vitesse 𝑉 ⃗⃗0 au point O, déterminer l'équation
de la trajectoire du point matériel entre O et O', point de contact avec le plan incliné dans le
repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
4) Exprimer la distance OO' en fonction de 𝑉0 et g et la calculer.
Bilé communique au ballon placé au point O, à une distance D = 35 m de la ligne de but, une
vitesse 𝑣⃗0 dont la direction fait un angle θ avec le plan horizontal. On prendra comme origine
des dates l'instant où Bilé frappe le ballon et comme origine des espaces le point O.
1) Établir les équations horaires x(t) et z(t) en fonction de v0, g et θ du mouvement du centre
d'inertie G du ballon dans le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑘⃗⃗ ).
2) Faire l'application numérique.
3) En déduire l'équation cartésienne de la trajectoire et donner sa nature.
4) Déterminer :
a) la date t à laquelle le ballon arrive sur la ligne de but.
b) la hauteur h par rapport au sol à cette date t1.
5) A la date t = 0 où Bilé frappe le ballon, un défenseur de l'équipe du gardien qui se trouvait
sur la même ligne que lui à la distance d de la ligne de but, s'élance sans vitesse initiale vers
les buts avec une accélération a = 3 m.s-2. Il voudrait empêcher le but. Pour cela, il faut qu'il
arrive avant le ballon sur la ligne de but.
Son mouvement est rectiligne suivant l'axe (O x).
a) Montrer que l'équation horaire du mouvement du centre d'inertie du défenseur selon l'axe
(Ox) est : 𝑥(𝑡) = 1,5𝑡 2 + 30.
b) Déterminer la date t2 à laquelle le défenseur arrive sur la ligne de but.
c) Le but est-il marqué ? Justifiez votre réponse.
Données : g = 10 m.s-2 ; θ= 30° ; v0 = 21 m.s-1 ; D = 35 m ; d = 5 m.
Exercice 12(Bac S1, S3 2015)
1) Un canon lance un projectile de masse m, supposé
ponctuel, avec une vitesse initiale 𝑉 ⃗⃗0 faisan un angle α avec
l’horizontale à partir d’un point M0 situé à la hauteur H au-
dessus du niveau de la mer.
Le mouvement du projectile est étudié dans le
repère (𝑂𝑋, 𝑂𝑌) de plan vertical, d’origine O et de vecteurs
unitaires et (figure 2 ). L’axe horizontal OX est pris sur le
niveau de la mer.
Dans toute la suite on néglige l’action de l’air.
a) Faire le bilan des forces appliquées au projectile puis
déterminer les composantes de l’accélération du mouvement.
b) En déduire les composantes du vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ du projectile et
celles du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 à chaque instant en fonction 𝑉0 , 𝑔 𝑒𝑡 𝐻
c) Le projectile tombe en un point C centre d’un bateau tel que OC = D.
i) Trouver l’expression du temps de vol 𝑡1 mis par le projectile pour atteindre le point C en
fonction de 𝐷, 𝑉0 𝑒𝑡 𝛼
1 2 3 4
n(tours)
t(s) 2,7 3,9 4,8 5,6
t (s ) 7,3
2 2
15,2 23,0 30,7
La sonde spatiale SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite qui a été mis en
orbite par la fusée ATLAS II. Elle a pour mission d’étudier la structure interne du soleil, la
chaleur de son atmosphère et les origines du vent solaire. Dans ce qui suit, on étudie le
mouvement de la sonde.
3.1 Au décollage, le mouvement de la fusée ATLAS II est étudié dans le référentiel terrestre
supposé galiléen. La fusée et son équipement (y compris la sonde) ont une masse 𝑀 =
850 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 supposée constante durant le décollage. La force de poussée 𝐹⃗ générée par les
propulseurs de la fusée a une intensité égale à 16. 106 𝑁 durant la phase de décollage.
3.1.1 Déterminer la valeur algébrique de l’accélération du centre d’inertie de la fusée durant le
décollage sachant que le repère d’espace choisi est l’axe vertical (OZ) orienté vers le haut et
que le centre d’inertie de la fusée est initialement confondu avec l’origine O.
3.1.2 Etablir la loi horaire de son altitude 𝑧(𝑡) durant cette phase. Calculer l’altitude à la date
𝑡 = 15 𝑠.
2) Arrivés en O1, les électrons subissent sur la distance l l’action d’un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗ perpendiculaire au plan de la figure (le domaine où règne ce champ 𝐵 ⃗⃗ est hachuré).
Quel doit être le sens du vecteur 𝐵 ⃗⃗ pour que les électrons décrivent l’arc de cercle 𝑂1 𝑁. Justifier
la réponse.
Établir l’expression du rayon R = O’O1 = O’N de cet arc de cercle.
A.N. Calculer R pour B = 2.10-3 T.
3.a) Quelle est la nature du mouvement de l’électron dans le domaine III où n’existe aucun
champ ?
1.1 La chambre d'ionisation (1) produit des ions 12CO2+ de masse m1 et des ions 13CO2+ de
masse m2. On néglige les forces de pesanteur dans la suite du problème ; le mouvement des
ions est rapporté au référentiel du laboratoire considéré galiléen. Les
ions CO2 et CO2 pénètrent dans le chambre d'accélération en O avec une vitesse initiale
12 + 13 +
considérée comme nulle ; ils sont soumis à un champ électrique⃗⃗⃗⃗ 𝐸 , supposé uniforme, de
vecteur entre les plaques P et P' et sortent de la chambre en O' avec respectivement des
vitesses de valeurs v1 et v2 . Représenter sur un schéma le vecteur champ électrique et justifier
la réponse.
1.2 En appliquant le théorème de l'énergie cinétique à l'ion 12CO2+, exprimer v1 en fonction
de sa masse m1, de la charge élémentaire e et de la tension U0 = Vp - Vp'.
1.3 En O', quelle relation vérifient v1 et v2
1.4 Calculer les valeurs numériques de v1 et v2 .
Données : |Uo|=4000V; m1=7,31 10-26 kg; m2 = 7,47 10-26 kg ; e=1,6 10-19 C
2. Déviation.
Les ions 12CO2+ et 13CO2+ pénètrent en O' dans une zone où règne un champ magnétique
uniforme, de vecteur perpendiculaire au plan de la figure, permettant d'atteindre la plaque
détectrice (4).
2.1 Représenter sur un schéma le vecteur champ magnétique permettant le mouvement
circulaire uniforme des ions dans la direction attendue. Justifier la réponse.
2.2 Exprimer le rayon r en fonction de m, e, 𝑈0 et B.
2.3 En déduire le rapport des rayons des trajectoires des ions 12CO2+ et 13CO2+ en fonction
de leurs masses m1 et m2 et les positions I1 et I2 des points d'impact des ions de masse m1 et
m2. Les placer sur un schéma.
2.4 Exprimer la distance I1I2 en fonction de m1, m2, e, U0 et B.
2.5 Calculer la distance sachant que B = 0,25 T.
3. Résultat d'un contrôle.
L'analyse des impacts a permis de dénombrer les atomes 12𝐶 et 13𝐶 contenus dans les ions
arrivés sur le détecteur pendant une certaine durée.
Les résultats des comptages effectués à partir des échantillons d'urine de deux athlètes A et B
sont rassemblés dans le tableau suivant et à compléter.
𝑁1 ( 12𝐶) 𝑁2 ( 13𝐶) 𝑁
R= 2 𝛿
𝑁1
Athlète A 2231 24
Athlète B 2575 27
Etalon standard 2307 25
On y fait figurer également les comptages réalisés à partir d'un étalon standard international.
Les résultats des équipes de recherche sur cette méthode font référence à un coefficient défini
par la relation :
1000(𝑅−𝑅𝑆𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑡 ) 𝑁
𝛿= avec R= 2
𝑅𝑆𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑡 𝑁1
Les nombres d'atomes de carbone 12 et 13, respectivement N1 et N2, donnés dans le tableau,
tiennent compte de corrections dues, en particulier, à la présence d'isotopes de l'oxygène. On
considère que l'athlète s'est dopé si la valeur du coefficient 𝛿 est notablement inférieure à -27.
3.1 Recopier et compléter le tableau
3.2 A partir des données du tableau, déterminer s'il y a eu dopage pour les athlètes A et B.
1) L‘intensité du courant dans le solénoïde varie suivant la loi donnée par la figure 2.
On donne : 0 = 4.10-7 S.I. En déduire :
1.a- Le champ magnétique B(t) à l’intérieur du solénoïde ;
1.b- L’expression du flux de B à travers la bobine (b) ;
1.c- La force électromotrice dont la bobine (b) est le siège.
Préciser sur un schéma clair, le sens de B et du courant qui traverserait la bobine (b) si on
réunissait ses deux extrémités.
2) On établit dans le solénoïde une intensité I = 4A supposée constante dans toute cette
question.
On imprime à la bobine (b) un mouvement de rotation uniforme autour d’un axe vertical
passant par son centre. On branche un oscillographe aux bornes de (b). Donner l’expression
de la nouvelle f.é.m. d’induction e’. En déduire l'allure de la courbe observée sur l’écran de
l’oscillographe (Donner une représentation qualitative de cette courbe).
Exercice 5
On considère le système suivant : deux rails parallèles et horizontaux
peuvent être, soit branchés sur un
générateur de f.é.m. E = 2 volts (interrupteur K en position 1), soit
mis en court-circuit (K en position 2.
Les rails sont distants de l = 0,25 m et baignent dans un champ
magnétique vertical B dirigé vers le haut et d'intensité B = 0,5 tesla
Une tige métallique AA', de masse m = 10 g peut glisser sans frottement sur les rails et sa
résistance entre les deux rails vaut R = 0,5 ohm. Toutes les autres résistances sont
négligeables. Il en est de même de l'auto-inductance du circuit.
1) Calculer l'intensité I du courant qui traverse AA', la d.d.p. e entre les points A et A', et
l'intensité de la force électromagnétique qui s'exerce sur la tige métallique dans les deux cas
suivants
1.a- K en position 1 et la tige est immobile.
1.b- K en position 2 et la tige se déplace avec la vitesse v = 10 m.s-1.
2) L'interrupteur K étant en position 1, la tige AA' a une vitesse constante et imposée v (en
m.s-1), dont la direction et le sens sont indiqués sur la figure. Déterminer la fonction I = f(v).
Représenter le graphe de cette fonction. Calculer I pour les valeurs, v1 = 10 m.s-1 et V2 = 22
m.s-1.
3) A la date t = 0, la tige est immobile et on ferme l'interrupteur en position 1. A une date t
quelconque, appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige. En déduire que la vitesse v
obéit à l'équation suivante :
𝑑𝑣 l 2B2 El B E l 2B2
+ v = Vérifier que v = 1 - exp(- )t est solution de cette équation.
𝑑𝑡 mR mR Bl mR
Calculer la vitesse limite VL atteinte par la tige.
Montrer que cette vitesse limite peut se déduire de la question 2).
Exercice 6 :
Une barre de cuivre MN, homogène, de masse m et de longueur e, peut glisser, sans frottement,
le long de deux rails métalliques AC et A’C’ contenus dans un plan incliné d'un angle α par
rapport au plan horizontal
2.a- Quelle est l'intensité I0 du courant qui apparaît dans Réponse partielle le circuit A'AMN à
l'instant t = 0 ? Indiquer sur un schéma très clair le sens de ce courant.
2.b- Quelles sont les caractéristiques de la force électromagnétique F0 qui s'exerce sur la barre
à l'instant t = 0 ?
2.c- Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la barre à l'instant t = 0 et montrer que
l'accélération a est de sens Opposé à v .
Expliquer qualitativement comment varie l'intensité du courant lorsque la barre continue à se
déplacer dans le champ magnétique et comment évolue le mouvement, les rails étant supposés
suffisamment longs.
3) La barre, toujours sur ses rails inclinés de α=20° acquiert maintenant dans le champ B un
mouvement rectiligne uniforme de vitesse V1 .
3.a- Quelle est alors l'intensité de la force électromagnétique F1 qui agit sur la barre ?
3.b- Calculer l'intensité I1 du courant induit et la valeur V1 de la vitesse.
Exercice 7
Une bobine de longueur L = 1 m, comportant N = 1600 spires de rayon R = 20 cm, assimilable
à un solénoïde est parcourue par un courant d’intensité I = 1 A.
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ magnétique 𝐵 ⃗⃗ à l’intérieur de la bobine.
N2
2) Montrer que l’inductance de la bobine a pour expression : L = 0 R2.
L
La norme de 𝐵 ⃗⃗ décroît de 2.10-2 T à 10-2 T en 6 ms. Calculer la valeur moyenne e de la f.é.m.
induite qui apparaît dans la bobine.
Exercice 8
Une bobine a pour résistance R = 10 et pour inductance L = 1 H. On établit à ses bornes,
à la date t = 0, une tension U = 6 V, délivrée par un générateur de tension continue G.
1) Vérifier que l’intensité du courant électrique, dans le circuit est donnée par la relation :
U R
i= 1 – exp (- )t (1)
R L
On vérifiera que (1) est bien solution de l’équation différentielle régissant l’établissement du
courant i dans le circuit.
2) Quelle est l’intensité du courant en régime permanent ?
3) On mesure l’intensité du courant en fonction du temps. On obtient le tableau suivant :
t(s) 0 0,05 0,10 0,15 0,30
•
de résistance interne négligeable ;
- un condensateur de capacité C ;
R
K
- une résistance R.
C
•
•
i A B
t(s) 0 11 23 34 46 57 68 80
u(V) 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0
1) Tracer la courbe de la fonction u = f(t).
Echelles : abscisses : 1 cm pour 5 s ; ordonnées : 1 cm pour 1,0 V.
2) Déduire de la courbe tracée la valeur de la capacité C du condensateur.
Exercice 7
A l’aide du montage représenté ci-dessous, on obtient l'oscillogramme.
1) Comment doit-on relier les points A, B et D du circuit aux trois bornes entrée →Y1, entrée
→Y2 et masse de l'oscilloscope ?
2) A partir de l'oscillogramme, déterminer :
- la période T de la tension en créneaux délivrée par le G.B.F. ;
- la tension maximale U0 délivrée par le G.B.F.
3) La tension uC aux bornes du condensateur pendant la charge et la décharge est donnée par
:
t
uC = E (1 − e−RC ) pendant la charge
{ t
uC = Ee−RC pendant la décharge
Montrer que la constante de temps du circuit correspond au temps au bout duquel la charge
et la décharge du condensateur sont réalisées à 63 %.
Utiliser ce résultat pour évaluer la constante de temps t du circuit. Sachant que R = 2,0 kΩ,
en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
Exercice 8 : Le stimulateur cardiaque
Notre cœur se contracte plus de 100 000 fois par jour. Il bat 24 h sur 24 pendant toute notre
vie, entre 60 et 80 fois par minute, grâce à un stimulateur naturel: le nœud sinusal. Lorsque
celui-ci ne remplit plus correctement son rôle, la chirurgie permet aujourd'hui d’implanter dans
la cage thoracique un stimulateur cardiaque artificiel (appelé aussi pacemaker) qui va forcer le
muscle cardiaque à battre régulièrement en lui envoyant de petites impulsions électriques par
l'intermédiaire de sondes. Son boîtier est de petite taille : 5 cm de large et 6 mm d'épaisseur.
Sa masse est d'environ 30 g. Ce pacemaker est en fait un générateur d’impulsions ; il peut être
modélisé par le circuit électrique schéma 1, qui comprend un condensateur de capacité C =
470 nF , un conducteur ohmique de résistance R, une pile spéciale et un transistor qui joue le
rôle d’interrupteur K. La pile peut être modélisée par l’association en série d'une résistance r
(ici très faible voire négligeable) et d'un générateur de tension idéal de force électromotrice E.
Quand l'interrupteur est en position (1) le condensateur se charge de façon quasi-instantanée.
Puis, quand l’interrupteur bascule en position (2) , le condensateur se décharge lentement à
E
travers le conducteur ohmique de résistance R, élevée, jusqu'à une valeur limite ulimite =
e
avec Ln e = 1 où Ln représente le logarithme népérien.
A cet instant, le circuit de déclenchement envoie une impulsion électrique vers les sondes qui
la transmettent au cœur : on obtient alors un battement ! Cette dernière opération terminée,
l’interrupteur bascule à nouveau en position (1) et le condensateur se charge, etc… La tension
uc aux bornes du condensateur a alors au cours du temps l'allure indiquée sur la courbe 1 ci-
dessous.
r
E
C
1
i
A B
uC
R
uR
vers le circuit de
déclenchement
Courbe 1
1. Quand l'interrupteur est en position (1), le condensateur se charge de façon quasi instantanée.
Pourquoi ce phénomène est-il très rapide ?
2. Pour obtenir l'enregistrement de l’évolution temporelle de la tension Uc on utilise un ordinateur
muni d’une interface d’acquisition de données et d’un logiciel de saisie.
Indiquer sur le schéma 1 et où doivent être branchées la masse M de l’interface et la voie YA
d’acquisition pour étudier les variations de la tension Uc aux bornes du condensateur.
3. Sur la courbe 1, colorier la (ou les) portion(s) qui correspondent à la tension Uc lors de la charge
du condensateur. Justifier.
4. On considère que le condensateur est complètement chargé. Quelle est la valeur de I'intensité
du courant qui circule alors dans le circuit ?
5. La force électromotrice E est la valeur de la tension aux bornes de la pile lorsqu'elle ne débite
pas de courant. A partir de l'enregistrement Uc = f (t), donner la valeur de E.
6. Lors de la décharge du condensateur, en respectant les conventions d’orientations du schéma
du circuit :
Préciser le signe de l’intensité i du courant lors de la décharge ;
Écrire la relation entre l’intensité i du courant et la tension UR ;
Écrire la relation entre la charge q de l’armature A du condensateur et la tension Uc ;
Écrire la relation entre l'intensité i et la charge q;
Écrire la relation entre les tensions UR et Uc lors de la décharge.
7. En déduire l’équation différentielle vérifiée par la tension UC lors de la décharge.
8. Donner l'expression littérale de la constante de temps . Montrer que cette grandeur a la même
unité qu'une durée.
9. Déterminer graphiquement la valeur de par la méthode de son choix qui apparaîtra sur la
figure.
10. En déduire la valeur de R.
11. A l'instant t1, le circuit de déclenchement génère une impulsion électrique ; le
condensateur n’est pas complètement chargé. Quelle est l’expression littérale de la tension uc
aux bornes du condensateur, à cet instant ? Graphiquement la valeur de cette tension est 2,1
V. Est-ce en accord avec la valeur de E obtenue à la question 6. ?
12. Vérifier qu'une solution générale de l’équation différentielle précédemment établie est de
t
-
la forme: Uc(t) = E. e et montrer que t1 = .
13. En déduire la durée t qui doit séparer deux impulsions électriques consécutives.
14. Quel est alors le nombre de battements du cœur par minute ?
Exercice 1
1) Un condensateur de capacité C1 est chargé sous une tension constante U1 (fig. 1).
Calculer la charge Q1 portée par l’armature A ainsi que l'énergie emmagasinée E1.
A.N. : C1 = 10-6 F; U1 = 40 V.
2) Le condensateur C1, chargé dans les conditions précédentes, est isolé, puis relié à une bobine
d'auto-inductance L. La résistance du circuit est négligeable (fig. 2). A la date t = 0 on ferme
l'interrupteur K. Un oscillographe permet de visualiser la tension u(t) aux bornes de la bobine.
On obtient la courbe représentée (fig. 3).
a) Soit q(t) la charge portée par l'armature A à la date t. L'intensité i(t) est comptée
positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur le schéma.
Etablir l'équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
En déduire l'expression littérale de la tension u(t).
Déterminer les valeurs de la tension maximale et de la pulsation.
b) Calculer la valeur de l'auto-inductance L de la bobine.
c) Quelles sont les expressions littérales en fonction du temps de l'énergie emmagasinée dans
le condensateur, dans la bobine et de l'énergie totale emmagasinée dans le circuit. Comparer
à la valeur E1 Conclure.
Exercice 2
Afin de déterminer la résistance r d’une bobine et son inductance L on réalise, comme indique
sur le schéma ci-contre, un circuit série comportant cette bobine, un conducteur ohmique de
résistance R = 390 Ω, un générateur de résistance négligeable et de force électromotrice E =
4V
et un interrupteur.
On ferme l’interrupteur à la date t = 0.
Un dispositif approprie a permis d’enregistrer l’évolution de l’intensité i du
courant qui parcourt le circuit au cours du temps t. Le tableau suivant
indique des valeurs de i a différentes dates t.
i(10−3 𝐴) 0,00 6,25 8,30 9,20 9,80 10,00 10,00 10,00
t(10 𝑠)
−3
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75
1) Tracer la courbe de variation de l’intensité du courant en fonction du temps : i = f(t) [courbe
II à rendre avec la copie] ; Echelles : 2 cm pour 0,25.10-3 s : 1 cm pour 10-3 A (0,5 point)
2) Quel est le phénomène physique responsable du retard de l’établissement du courant dans
le circuit?
Expliquer brièvement. (0,5 point)
3) Déterminer graphiquement l’intensité I0 du courant traversant le circuit lorsque le régime
permanent est atteint. (0,5 point)
4) Etablir l’équation différentielle suivante régissant la variation dans le temps de l’intensité du
courant :
La longueur d'onde de la lumière émise par la lampe est 0 = 589 𝑛𝑚, les deux fentes F1 et F2
Se comportent comme deux sources cohérentes de lumière monochromatique. Les faisceaux
de la lumière diffractée par F1 et F2 interfèrent et l'on observe sur l'écran E2 des franges
d'interférence.
Soit y l'ordonnée d'un point M de l'écran E2 appartenant à la zone d'interférence, y étant
comptée à partir d'un point O du centre de E2.
1) Quel est le caractère de la lumière ainsi mis en évidence par le phénomène observé ?
2) Représenter qualitativement la figure observée sur l'écran E2.
3) Expliciter, le sens des termes ou expressions suivants : écran opaque, source
monochromatique, sources cohérentes et interfrange.
4) Sachant que la différence de marche entre 2 rayons provenant respectivement de F2 et F1,
interférant en M, est donnée par la relation :
𝑎. 𝑦
= 𝐹2 𝑀 – 𝐹1 𝑀 =
𝐷
Etablir l'expression de l'interfrange i en fonction de 0, D et a puis calculer i.
5) On remplace la source précédente par une source monochromatique dont la longueur d'onde
est 1.
On observe sur l'écran E2 que la distance entre la quatrième frange brillante et la septième
frange sombre situées de part et d'autre de la frange centrale brillante est d = 10,29 mm.
Quelle est la valeur de la longueur d'onde 1 de la lumière émise par la source ?
Exercice 9 : (Bac TS1, S3 2012)
On considère le dispositif de Young représente ci-contre :
S1 et S2 sont deux sources lumineuses ponctuelles distantes de
a = 1 mm. Le plan (P) de l’écran observation parallèle à S1 S2 est
situé à la distance D = 1 m du milieu I du segment S1S2 ; le point
O est la projection orthogonale de I sur (P). Sur la droite
perpendiculaire a IO au point O et parallèle à S1 et S2, un point
M est repère par sa distance X du point O (X est l’abscisse de M
sur un axe oriente colinéaire a cette droite).
Les deux sources S1 et S2, sont obtenues, grâce à un dispositif
interférentiel approprie, à partir d’une source ponctuelle S située sur l’axe IO.
1) La source S émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ.
a) Décrire ce que l’on observe sur l’écran.
b) Etablir, en fonction de a, x et D, l’expression de la différence de marche d au point M.
NB : x et a étant petits devant D on supposera que S1M + S2M ≈ 2D.
c) En déduire l’expression de l’interfrange i en fonction de a, D et λ. Calculer la longueur d’onde
λ sachant que i = 0,579 mm.
a 62 58 55 52 48 46 43 40 38 36
t(s) 220 240 260 280 300 320 340 360 380
a 33 31 30 28 26 25 23 22 20
206
Calculer le nombre de désintégrations 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 − , sachant qu'on aboutit au Pb. Comment
238
appelle-t-on l'ensemble des noyaux issus de l'uranium U (lui même compris) ?
206
2) Le plomb Pb peut être obtenu par une désintégration α d'un noyau X avec une période
T = 138 jours.
a) Ecrire l'équation-bilan de cette désintégration et identifier le noyau X.
b) Calculer en MeV puis en Joule l'énergie libérée par la désintégration d'un noyau X.
3) On part d'un échantillon de 4,2 g de X.
a) Calculer l'activité Ao de cet échantillon. L'exprimer en Becquerel puis en Curie.
b) Quelle est l'activité de cet échantillon au bout de 69 jours ?
c) Quelle masse de cet échantillon se désintègre-t-il au bout de 552 jours ? (Extrait Bac S2
2001)
Exercice 7 : Radioactivité - Activité
108
Le nucléide Ag est radioactif 𝛽 −.
47
1) Écrire l'équation de cette réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
2) Préciser le symbole du noyau fils et donner la composition de son noyau.
On donne un extrait de la classification des éléments :
Tc Ru Rh Pd Ag Cd In
43 44 45 46 47 48 49
3) Donner sans démonstration la formule traduisant la loi de décroissance radioactive en
indiquant la signification de chacun des termes.
4) Définir la période radioactive T.
5) Établir l'expression de la constante radioactive en fonction de T.
108
6) On étudie l'évolution de l'activité d'un échantillon du nucléide Ag au cours du temps.
47
𝑑𝑁
L'activité A est définie par 𝐴 = − 𝑑𝑡 et exprimée en becquerels.
(1 becquerel correspond à une désintégration par seconde.)
a) Exprimer l'activité A en fonction du temps. Compléter le tableau de mesures figurant ci-
après.
t (min) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
A (Bq) 89 73 63 52 46 39 33 29 24 21 18
lnA
Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected] Page 69
Retrouver le fascicule en version numérique sur http://diagnephysiquechimie.e-monsite.com/
b) Tracer la courbe représentative ln A =f (t), sur papier millimétré.
Echelles : en abscisses : 1 cm 0,5 min; en ordonnées : 1 cm 0,5.
c) En utilisant le graphe tracé, déterminer la constante radioactive du nucléide 108
47𝐴𝑔
En déduire sa période radioactive.
d) Quel est le nombre de noyaux initialement présents dans cet échantillon ?
Exercice 8 : Réaction nucléaire provoquée
Des particules α de vitesse v 0 horizontale pénètrent en O entre deux plateaux P1 et
P2 parallèles et horizontaux d'un condensateur plan.
La longueur des plateaux est L = 20,0 cm et la distance qui les sépare est d = 5,0 cm.
On applique la tension U = VP1 - VP2 = 4, 5.104 V entre les plateaux. (Si U = 0 les particules ne
sont pas déviés et sortent en O').
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ
électrostatique 𝐸⃗⃗ supposé uniforme qui règne entre
les plaques.
2) Etablir l'équation cartésienne de la trajectoire des
particules a dans le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗ ).
(On négligera les actions de la pesanteur).
3) Sachant que les particules à sortent du champ
électrostatique en un point S d'ordonnée Ys = -2,15 mm, calculer la valeur v0) de la vitesse
initiale.
4) En fait les particules α en question sont produites à partir de noyaux de lithium en
7 1
bombardant des noyaux de lithium Li par des protons H, il se produit une réaction nucléaire
3 1
avec formation uniquement de noyaux d'hélium 42𝐻𝑒 (particule α).
a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction nucléaire.
b) Calculer, en MeV puis en joules, l'énergie libérée par la réaction.
c) En négligeant la vitesse des protons incidents et en supposant que toute l'énergie libérée
par la réaction est transformée en énergie cinétique des particules α produites, calculer la valeur
de l'énergie cinétique Ecα de chacune des particules α (supposées homocinétiques).
En déduire leur vitesse vo. Ce résultat est-il en accord avec celui de la question 3 ?
Données
Noyau 1 7 7
H Li Li
1 3 3
Masse (en u) 1,0078 7,0160 4,0026
1 u = 1,67.10-27 kg = 931,5 MeV/c2 ; c = 3,00. 108 m/s ; charge élémentaire e = 1,6.10-
19
C
(Extrait Bac S2 2003)
Exercice 9 : Radioactivité
Données : h = 6,62.10-34 J.s
210 4
m( Po) = 209,9368 u m( He) = 4,0015 u
84 2
2) Le cobalt 60
27𝐶𝑜est radioactif 𝛽 et a une constante radioactive 𝜆 = 4. 10
−
𝑠 .
−9 −1
Ln A
Exercice 13: Les parties 5.1 et 5.2 sont indépendantes (Bac TS2 2014)
1) L’élément mercure, traceur isotopique :
Un «élément traceur» est un «élément» qui, par sa radioactivité, permet de suivre le sort d’une
substance, son évolution au cours d’un processus physique, chimique ou biologique.
On se propose d’étudier la radioactivité de l’isotope mercure 203 ( 𝟐𝟎𝟑 𝟖𝟎𝑯𝒈) qui est un traceur
isotopique.
Cet isotope est radioactif 𝜷− ; sa période radioactive est T = 46,69 jours.
٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
INSPECTION D’ACADEMIE DE DAKAR
Lycée Parcelle Assainie U13
M.Diagne professeur d’enseignement secondaire de Sciences Physiques
CHIMIE TS1&2
3. Vous pouvez maintenant vous attaquer à des exercices plus difficiles (faites en le plus
possible en appliquant la même méthode que précédemment). Par exemple les
derniers exercices de chaque chapitre (supposé plus difficile), les annales du bac si vous
êtes en TS ou toute autre source disponible.
Renouvelez ce travail pour chaque chapitre.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir et de réussite dans l'étude de cette matière
passionnante.
Retrouver tous mes travaux séries d’exercices et cours sur
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Email : [email protected]
𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙 − . La concentration molaire en ions hypochlorite 𝐶𝑙𝑂 − d’une eau de javel à 48 °𝑐ℎ𝑙 vaut
𝐶 = 2,14 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
En milieu acide, l’espèce qui oxyde le butan-2-ol est l’acide hypochloreux 𝐶𝑙𝑂𝐻.
Les couples oxydoréducteurs intervenant au cours de cette transformation sont :
𝐶𝑙𝑂𝐻/𝐶𝑙 −
butanone/butan-2-ol
1) Ecrire les formules semi-développées du butan-2-ol et de la butanone. En déduire les formules
brutes et les masses molaires de ces molécules.
2) Comment peut-on mettre en évidence la butanone ?
3) Ecrire l’équation de la réaction qui est associée à la transformation à réaliser.
4) On donne ci-dessous le schéma du montage expérimental.
Expliquer pourquoi il faut ajouter tout doucement l’eau de javel dans le mélange butan-2-ol,
acide et refroidir le mélange réactionnel ?
5) La synthèse d’une masse m = 4,6 g de butanone a nécessité :
7,4 g de butan-2-ol,
quelques mL d’acide sulfurique concentré,
50 mL d’eau de javel à 48°chloré.
a) Montrer que le butan-2-ol est le réactif très légèrement limitant de cette synthèse.
b) En déduire la masse maximale 𝑚𝑡ℎ de butanone que l’on pourrait théoriquement obtenir.
c) Déterminer le rendement r de cette synthèse.
Exercice 1 : Nomenclature
Nommer les composés suivants :
Exercice 2 : Nomenclature
Écrire les formules semi-développées des composés suivants :
𝑎) 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑚é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑏) 2 − é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑏𝑢𝑡𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑐) 𝑁, 𝑁 − 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒
𝑑) 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑜ℎ𝑒𝑥𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑒) 𝑖𝑠𝑜𝑝𝑟𝑜𝑝𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 (𝑜𝑢 1 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒) ;
𝑓) 𝑁 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛 − 3 − 𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑔) 𝑖𝑜𝑑𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡é𝑡𝑟𝑎𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑚𝑜𝑛𝑖𝑢𝑚 ;
ℎ) 𝑏𝑟𝑜𝑚𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙-é𝑡ℎ𝑦𝑙-𝑝ℎé𝑛𝑦𝑙𝑎𝑚𝑚𝑜𝑛𝑖𝑢𝑚 ; 𝑖) 𝑑𝑖𝑝ℎé𝑛𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑗) 𝑁 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒
Exercice 3 : Nomenclature et classes des amines
Donner les formules semi-développées des amines de formules brutes C4H11N. Préciser leur
classe et leur nom.
Exercice 4 : Propriétés chimiques des amines
Compléter les équations des réactions chimiques suivantes. On écrira les formules semi-
développées on les nommera les composées intervenant dans chaque réaction.
𝑎) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻2 + 𝐶𝐻3 − 𝐼 ⟶
2+
𝑏) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻2 + 𝐶𝑢𝑎𝑞 ⟶
𝑐) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻 − 𝐶𝐻3 + 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝐼 ⟶
𝑑) 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 + 𝑒𝑎𝑢 ⟶
Exercice 5 : Détermination de la formule d’une amine
On considère une amine primaire à chaîne carbonée saturée possédant n atomes de carbone.
1) Exprimer en fonction de n le pourcentage en masse d'azote qu'elle contient.
2) Une masse m = 15 g d'une telle amine contient 2,9 g d’azote.
a) Déterminer la formule brute de l’amine.
b) Ecrire les formules développées des isomères possibles des monoamines primaires
compatibles avec la formule brute trouvée.
3) On considère la monoamine à chaîne carbonée linéaire non ramifiée.
a) Ecrire l’équation de la réaction de cette monoamine primaire avec l’eau.
b) On verse quelques gouttes de phénolphtaléine dans un échantillon de la solution préparée.
Quelle est la coloration prise par la solution ?
(On rappelle que la phénolphtaléine est incolore en milieu acide et rose violacée en milieu
basique)
Exercice 6: Détermination de la formule d’une amine aromatique
On considère une amine aromatique de formule générale 𝐶𝐻𝑋 𝑁𝑌 ne comportant qu'un seul cycle.
1) Exprimer X et Y en fonction du nombre n d'atomes de carbone qui ne font pas partie du
cycle.
2) La microanalyse d'une telle amine fournit, pour l’azote, un pourcentage en masse de 13,08
%.
a) Déterminer n.
On dissout 7,5 g d'une amine aliphatique A dans de l'eau pure de façon à obtenir un litre de
solution.
On dose un volume V1 = 40 mL de cette solution par de l'acide chlorhydrique de concentration
C2 = 0,2 mol.L-1.
Le virage de l'indicateur coloré se produit quand on a versé un volume V2 = 20,5 mL d'acide.
1. Déterminer la concentration molaire C1 de la solution d’amine. En déduire la masse molaire
de l'amine A et sa formule brute.
2. Quelles sont les formules semi-développées possibles de A? Les nommer.
3. On sait par ailleurs que la molécule de l'amine A est chirale. Ecrire sa formule semi-
développée.
4. Ecrire l’équation-bilan de la réaction ente l’amine A et l’eau.
6) Temps de demi-réaction.
Calculer, après l’avoir défini, le temps de demi-réaction. Citer deux facteurs cinétiques, autres
que la catalyse, qui permettraient de diminuer ce temps de demi-réaction.
Exercice 5: Synthèse de l'iodure d'hydrogène
On se propose d'étudier la réaction de synthèse de l'iodure d'hydrogène 𝐻2 + 𝐼2 ⇄ 2𝐻𝐼
Pour ce faire, quatre ballons de 1 𝐿 contenant respectivement 0,5. 10−3 𝑚𝑜𝑙𝑒 de diiode et
5. 10−3 𝑚𝑜𝑙𝑒 de dihydrogène sont maintenues à 350°𝐶 dans une étuve. A différents instants, les
ballons sont retirés puis refroidis aussitôt ; on dose alors le diiode restant dans chaque ballon
a) Pour chaque cas envisagé déterminer la vitesse instantanée de formation de l'ester à la date
t = 200 s. On expliquera la méthode utilisée.
b) Comparer ces valeurs et indiquer le rôle joué par l'acide sulfurique.
c Déterminer les concentrations, en mol.L-1 de l'acide méthanoïque, de l'alcool et de l'ester à la
date t = 300 s pour chaque cas.
d) Les deux essais tendent-ils vers la même limite ? Justifier la réponse.
NB : Le volume de l'acide sulfurique ajouté est négligeable par rapport à celui des échantillons
A et B. (Extrait Bac S2 1998)
Exercice 7:
On donne : 1 bar = 105 Pa
Le pentoxyde de diazote N2O5 se décompose selon la réaction :
2𝑁2 𝑂5 (𝑔) ⟶ 4𝑁𝑂2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔)
Dans un réacteur de volume constant, dont la température est maintenue à 300 K, on introduit
du pentoxyde de diazote pur sous une pression P = 0,732 bar et on déclenche le chronomètre.
On relève les valeurs de la pression du mélange gazeux Pt au cours du temps.
1) Expliquer comment cette méthode permet d'obtenir n et tracer le graphe représentant les
variations de n en fonction de t.
𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 : 1 𝑐𝑚 100 𝑠 ; 1 𝑐𝑚 10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
2) Déterminer la vitesse de formation v du diiode au cours de la réaction (1), aux dates 𝑡 =
200 𝑠 𝑒𝑡 𝑡 = 1000 𝑠.
Comment varie la vitesse ? Quel est le facteur cinétique qui fait varier v ?
3) Quelle sera la quantité de diiode formé par la réaction au bout d'un temps infini ? (Extrait
Bac S2 1999)
Exercice 9
On dissout 10-2 mole de 2-méthylbutanoate de méthyle dans la quantité d'eau nécessaire pour
obtenir un litre de solution.
1) Donner la formule semi-développée du 2-méthlybutanoate de méthyle. La molécule est-elle
chirale ? Justifier la réponse.
Donner les représentations spatiales des deux énantiomères.
2) Ecrire l'équation-bilan de la réaction d'hydrolyse du 2-méthylbutanoate de méthyle. Préciser
le nom et la fonction chimique de chaque produit obtenu.
3) On prélève 100 mL de la solution précédente qu'on répartit dans 10 tubes. A la date t = 0,
tous les tubes contiennent le même volume de cette solution.
Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected]
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A une date t, on prélève un tube qu'on met dans la glace puis on dose l’acide formé à l'aide
d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique 𝐶𝑏 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 en
présence d'un indicateur coloré.
On obtient les résultats suivants :
3. a) Déterminer la vitesse moyenne de disparition des ions 𝐻3 𝑂+ entre les dates t1 = 200 min
et t2 = 500 min. b) Déterminer graphiquement la vitesse instantanée de disparition des ions
hydronium 𝑉(𝐻3 𝑂+ ) à la date 𝑡1 = 200 𝑚𝑖𝑛.
4.a) Déterminer la concentration 𝐶1 de la solution en ion 𝑍𝑛2+ à t = 300 min.
b) Déterminer la concentration 𝐶2 de la solution en ion 𝑍𝑛2+ en fin de réaction et calculer la
masse 𝑚𝑟 de zinc restant.
5.a) Établir une relation entre les vitesses instantanées de disparition de 𝐻3 𝑂+et de formation
de 𝑍𝑛2+ .
b) En déduire la vitesse instantanée de formation de 𝑍𝑛2+ à t1 = 200 min. (Extrait Bac s2
2003)
Exercice 12
On considère l’oxydation lente d’une solution d’acide oxalique par les ions permanganate.
L’équation-bilan de la réaction s’écrit :
2𝑀𝑛𝑂4− + 5𝐻2 𝐶2 𝑂4 + 6𝐻 + ⟶ 10𝐶𝑂2 + 2𝑀𝑛2+ + 8𝐻2 𝑂
Les couples redox en jeu sont : 𝑀𝑛 𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ 𝑒𝑡 𝐶𝑂2 ⁄𝐻2 𝐶2 𝑂4
1) Ecrire les demi-équations électroniques relatives aux deux couples et retrouver l’équation
de la réaction donnée ci-dessus.
2) A une date t = 0, on mélange un volume V1 = 50 mL de solution de permanganate de
potassium de concentration molaire volumique C1 = 0,02 mol.L-1 et un volume V2 = 45 mL
d’acide oxalique de concentration molaire volumique C2 = 0,06 mol.L-1 acidifié par un volume v
= 5ml d’acide sulfurique concentré. On suit l’évolution de la concentration molaire volumique
des ions 𝑀𝑛𝑂4− et l’on obtient la courbe jointe en annexe.
a) Calculer les quantités de matière des réactifs mis en présence et vérifier que l’acide oxalique
est en excès par rapport au permanganate de potassium.
b) En déduire la concentration [𝑀𝑛2+ ]des ions manganèse en fin de réaction.
c) A quelle date la concentration [𝑀𝑛2+ ] des ions manganèse est-elle égale à celle des ions
permanganate restant en solution ? Représenter, sur le graphe fourni en annexe [à rendre avec
Exercice 13
Au laboratoire, on se propose
d’étudier la cinétique de la réaction de saponification du benzoate de 1-méthyl éthyle de
formule semi-développée 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂2 − 𝐶𝐻(𝐶𝐻3 )2 par l’hydroxyde de sodium. Pour cela, à une
date prise comme origine des temps 𝑡 = 0, on mélange 100 𝑚𝐿 d’une solition de benzoate de 1-
méthyléthyle d concentration égale à 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 et 100 𝑚𝐿 d’une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration égale à 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿− . le mélange est maintenu à 50°𝐶, sous agitation permanente.
On prélève à différentes dates 𝑡, un volume 𝑉 = 10 𝑚𝐿 de ce mélange. Chaque prélévement est
aussitôt versé dans un erlenmeyer contenant de l’eau glacée et on dose la quantité d’hydroxyde
de sodium restante à l’aide d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶𝑎 =
2.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1, l’indicateur coloré étant le bleu de bromothymol.
1) Montrer que la concentration initiale [𝑂𝐻 − ]0 des ions 𝑂𝐻 − dans le mélange est
de 5. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1.
2) Ecrire l’équation-bilan de la réaction chimique support du dosage. Préciser la couleur de la
solution obtenue à l’équivalence.
3) Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre le benzoate de 1-méthyléthyle et l’hydroxyde de
sodium, et préciser ses caractéristiques.
4) Les résultats du dosage sont regroupés dans le tableau suivant, Va étant le volume d’acide
versé à l’équivalence du dosage d’un prélévement et C la concentration de l’alcool formé.
a)
Montrer que la concentration de l’alcool dans le prélévement est donnée par l’expression :
𝐶𝑎 𝑉𝑎
𝐶 = [𝑂𝐻 − ]0 −
𝑉
b) Recopier puis completer le tableau. Tracer le graphe 𝐶 = 𝑓(𝑡) avec les échelles suivantes :
1 𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 4 min ; 2 𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 4.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
c) Définir la vitesse volumique instantanée de formation de l’alcool et déterminer sa valeur
à 𝑡1 = 4 𝑚𝑖𝑛 et à 𝑡2 = 32 𝑚𝑖𝑛. Justifier l’évolution constatée pour cette vitesse.
d) On reprend la même étude à 30°𝐶, les valeur du volume 𝑉𝑎 mesurées pour les mêmes dates
sont-elles plus grandes ou plus petites qu’à 50°𝐶 ? justifier la réponse.
Exercice 14
L’eau de Javel est une solution équimolaire d’hypochlorite de sodium (𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙𝑂− ) et de chlorure
de sodium. A la maison, elle est surtout utilisée comme antiseptique ou comme décolorant dans
le blanchissage. Elle doit être conservée en emballage opaque à l’abri de la chaleur pour éviter
l’accélération de sa décomposition.
4)
Définir la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée et la déterminer graphiquement
à la date 𝑡 = 120 𝑚𝑖𝑛 puis à 𝑡 = 360 𝑚𝑖𝑛
5) Comment évolue la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée ? Pourquoi ?
6) Etablir la relation entre la vitesse de formation du dioxygène et la vitesse volumique de
disparition de l’eau oxygénée. En déduire les valeurs de la vitesse de formation du dioxygène
à 𝑡 = 120 𝑚𝑖𝑛 et à 𝑡 = 360 𝑚𝑖𝑛
Exercice 17
Un laborantin se propose de suivre l’évolution de la réaction de saponification de l’éthanoate
d’isopropyle avec la solution d’hydroxyde de sodium à température ambiante (25°C), réaction
lente et totale. Pour cela, il prépare un mélange équimolaire de volume détermine (volume
suppose constant dans toute la suite).
1) Ecrire l’équation-bilan de la réaction et nommer les produits obtenus.
2) Dans une première expérience, le suivi de la réaction, par une méthode appropriée, a permis
le trace de la courbe d'évolution temporelle du nombre de moles d’éthanoate de sodium forme,
note n(en μmol) (figure 1).
a) Déterminer la vitesse de formation de
l’éthanoate de sodium a la date t = 2min puis a
t = 5min.
Comment évolue la vitesse au cours du temps ?
Justifier cette évolution.
b) Définir le temps de demi – réaction note 𝑡1⁄2
c) Déterminer graphiquement:
i) la quantité de matière d'éthanoate de sodium
obtenue en fin d’expérience;
ii) le temps de demi – réaction 𝑡1⁄2
NB : Il n’est pas demandé de rendre la courbe ci-dessous avec la feuille de copie. Toutefois, on
expliquera succinctement l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions
précédentes.
3) Dans une seconde expérience, le laborantin a effectué des mesures lui permettant d’obtenir
le tableau suivant :
Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected]
Retrouver la version numérique sur http://diagnephysiquechimie.e-monsite.com/ Page 22
Dans ce tableau, la notation ln signifie logarithme népérien ; C0 est la concentration des
ions 𝑂𝐻 − dans le milieu a l’instant initial t=0 ou les réactifs ont été mélanges et [𝑂𝐻 − ] est la
concentration de ces ions a l’instant t.
𝐶
a) Tracer la courbe représentative de 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0− ]) = 𝑓(𝑡) (à rendre avec la feuille de copie).
𝐶
Echelles : 1cm pour 1min et 2cm pour une unité de 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0−])
𝐶
b) En déduire la relation entre 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0−]) et t.
i) Exprimer la concentration en ions hydroxyde
[𝑂𝐻 − ]1⁄ a la date 𝑡1⁄ en fonction de la
2 2
concentration C0 de ces ions dans le mélange a
l’instant initial.
ii) Montrer, en utilisant les résultats précédents,
que le temps de demi-réaction 𝑡1⁄ a pour
2
𝑙𝑛2
expression: 𝑡1⁄ = 𝑘
, relation ou k est une
2
constante dont on précisera la valeur.
iii) En déduire une valeur de 𝑡1⁄ et comparer a
2
la valeur trouvée a la question 2.2.3). On prendra : ln2 = 0,70
Exercice 18 (Bac TS2 2015)
Donnée : Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience 𝑉0 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1.
En travaux pratiques, un groupe d’élèves se propose d’étudier la cinétique de la réaction de
l’acide chlorhydrique sur le fer. Pour cela, ils introduisent, dans un ballon, de la poudre de fer
en excès avant d’ajouter 50 mL d’acide chlorhydrique de concentration molaire 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
Ils mesurent ensuite le volume V de dihydrogène formé au cours du temps tout en maintenant
constante la température du milieu réactionnel. Enfin ils déterminent la concentration molaire
des ions hydronium 𝐻3 𝑂+ restant dans la solution dont le volume 𝑉𝑠 = 50 𝑚𝐿 est considéré
comme constant. L’équation-bilan de la réaction s’écrit : 𝐹𝑒 + 2𝐻3 𝑂+ ⟶ 𝐹𝑒 2+ + 𝐻2 + 2𝐻2 𝑂
1) Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction ; pour cela retrouver l’équation-bilan à
partir de demi-équations électroniques et préciser les couples redox mis en jeu.
2) En tenant compte de l’équation-bilan, montrer que la concentration des ions 𝐻3 𝑂+ restant en
𝑉
solution à une date t, s’écrit : [𝐻3 𝑂+ ] = 0,1 (1 − 60) avec V volume du dihydrogène formé, en mL,
à la date considérée.
3.a). Recopier le tableau de mesures ci-dessous, le compléter et tracer la courbe [𝐻3 𝑂+ ] = 𝑓(𝑡)en
utilisant l’échelle : 1 𝑐𝑚 ⟶ 5 𝑚𝑖𝑛 ; 1 𝑐𝑚 ⟶ 1. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
3.b) Définir la vitesse instantanée volumique de disparition des ions[𝐻3 𝑂+ ] à une date t.
3.c) Déterminer graphiquement la vitesse instantanée volumique de disparition des ions[𝐻3 𝑂+ ]
à la date 𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 puis à 𝑡2 = 75 𝑚𝑖𝑛.
3.d) Comment évolue la vitesse de disparition des ions [𝐻3 𝑂+ ] au cours du temps ? Justifier
l’évolution de cette vitesse.
3.e) Déterminer les quantités de matière des ions 𝐹𝑒 2+ 𝑒𝑡 [𝐻3 𝑂+ ] aux dates 𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 et 𝑡2 =
75 𝑚𝑖𝑛.
Les résultats trouvés pour les ions hydroniums [𝐻3 𝑂+ ] sont-ils en accord avec la réponse à la
question 3.d) ?
Exercice 19 (Bac TS1, S3 2015)
Le peroxyde d’hydrogène 𝐻2 𝑂2 connu sous le nom d’eau oxygénée est un agent de blanchiment
et de désinfection dans l’industrie pharmaceutique.
Exercice 8 :
1) On donne le pH de l’eau pure pour différentes températures exprimées en kelvin (K).
Exercice 10 :
1) On dispose d’une solution de chlorure d’hydrogène de concentration molaire
Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected]
Retrouver la version numérique sur http://diagnephysiquechimie.e-monsite.com/ Page 27
C=10-2mol.L-1, son pH est égal à 2. La réaction entre le chlorure d’hydrogène et l’eau est totale :
HCl + H2O → H3O+ + Cl-.
Faire l’inventaire des espèces chimiques en solution et calculer leur concentration.
2) On dispose d’une solution d’acide benzoïque de concentration C=10-2mol.l-1, son pH est 3,1.
La réaction entre l’eau et l’acide benzoïque est limitée :
C6H5COOH + H2O C6H5COO- + H3O+.
Faire l’inventaire des espèces chimiques en solution et calculer leur concentration. Calculer le
degré d’ionisation (ou coefficient d’ionisation) de l’acide.
Exercice 11 :
1) On dispose d’une solution aqueuse de méthylamine de concentration molaire
C=10-2mol.L-1 et de pH=11,3. La réaction entre la méthylamine et l’eau est limitée :
CH3-NH2 + H2O CH3-NH3+ + OH-.
Faire l’inventaire des espèces en solution et calculer leur concentration.
2) On dispose d’une solution aqueuse d’acide sulfurique H2SO4 de concentration
C=6,7.10-3mol.L-1 et de pH=2. On considérera que l’acide sulfurique a réagi totalement avec
l’eau. Sachant que la solution renferme, entre autres espèces chimiques, des ions sulfate SO42-
et hydrogénosulfate HSO4-, calculer la concentration de toutes les espèces chimiques en
solution Ecrire l’équation-bilan de la réaction avec l’eau de H2SO4 puis celle de HSO4-.
Exercice 12 :
On dispose d’une solution de nitrate de potassium KNO3 à C1=0,5mol.L-1, d’une solution de
nitrate de calcium Ca(NO3)2 à C2=0,8mol.L-1, d’une solution de chlorure de potassium KCl à
C3=1mol.L-1 et de chlorure de magnésium cristallisé, de formule : MgCl2,6H2O. On souhaite
préparer un litre de solution contenant les ions Mg2+, Ca2+, K+, NO3- et Cl- tels que
[Mg2+]=0,2mol.L-1 ; [NO3-]=0,25mol.L-1 ; [Ca2+]=0,1mol.L-1 ; [K+]=0,25mol.L-1.
1) Déterminer les volumes des solutions et la masse de solide à mélanger pour préparer cette
solution, que l’on complète à 1 L avec de l’eau distillée.
2) Calculer directement la concentration [Cl-].
3) Vérifier l’électroneutralité de la solution.
On donne les masses atomiques en g.mol-1 : H :1 ; O :16 ; Mg :24,3 ; Cl :35,5.
Exercice 13 :
1) Par analogie avec le pH d’une solution, on peut définir le pOH d’une solution.
a) Définir le pOH d’une solution.
b) Trouver la relation entre pH, pOH et pKe.
c) Quel serait, à 25°C, le pOH d’une solution pour laquelle [H3O+]=10-3mol.L-1 ?
2) Rappeler l’équation d’autoprotolyse de l’eau. En vous inspirant de cette équation, écrire
celles des réactions d’autoprotolyse de l’ammoniac NH3 et de l’éthanol C2H5OH purs.
Exercice 6 :
On dispose d’une solution d’éthanolate de sodium, de volume 25mL et de concentration
6,3.10-3mol.L-1. Le pH mesuré est de 11,8.
1) L’ion éthanolate est-il une base forte ? Si oui, écrire l’équation de sa réaction avec l’eau pure.
2) On prélève 10mL de la solution et on complète avec 90mL d’eau pure. Quel est le pH de la solution
finale ?
Exercice 7 :
1) On dissout 0,1g d’hydroxyde de sodium dans 200mL d’eau pure. A cette solution, on ajoute
800mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration C=0,2g.L-1. Quel est le pH de la
solution obtenue ? On donne les masses molaires atomiques en g.mol-1 : H:1 ; O:16 ; Na:23.
2) On mélange 180mL d’une solution d’éthanolate de sodium de pH inconnu et 20mL d’une solution
d’hydroxyde de sodium de pH égal à 10. Le pH de la solution obtenue est 9,3. Quel est le pH
inconnu ?
Exercice 8 :
1) On mesure le pH d’une solution d’hydroxyde de calcium Ca(OH)2, de concentration
C=0,25.10-3mol.L-1. On obtient : pH=10,7. Sachant que la réaction de dissociation dans l’eau est
totale, dire s’il s’agit d’une monobase ou non. Ecrire l’équation de la réaction de dissociation.
2) On dissout 100mg de Ca(OH)2 solide dans 800mL d’eau pure. Quel est le pH de la solution ?
3) On prélève 20mL de cette solution et on lui ajoute 20mL d’hydroxyde de potassium à
2.10-3mol.L-1, 20mL d’éthanolate de sodium à 10-3mol.L-1 et 40mL de chlorure de sodium à
10-2mol.L-1. Calculer les concentrations des différentes espèces en solution. En déduire le pH.
4) Pour obtenir directement 1L de solution de même pH, quelle quantité d’hydroxyde de calcium
faut-il dissoudre dans 1L d’eau pure ? Données : M(Ca)=40g.mol-1.
Exercice 9 :
On peut lire sur l’étiquette d’une bouteille d’acide chlorhydrique les données suivantes : « masse
volumique : 1190kg.m-3 ; pourcentage en masse d’acide pur : 37% ».
1) On extrait de cette bouteille 3,23mL de solution, qu’on complète à 400mL avec de l’eau pure.
Calculer la concentration CA de la solution ainsi préparée.
2) Afin de vérifier ce titre, on dose par cet acide 200mL d’éthanolate de sodium de concentration
CB=3.10-3mol.L-1. Exceptionnellement la solution à titrer est placée dans la burette. Pour chaque
volume VA d’acide versé, on relève la valeur du pH et on obtient le tableau suivant :
Exercice 10 :
Exercice7:
Une solution aqueuse d’acide 2-bromopropanoïque noté HA1 de concentration molaire
C=5.10-2mol.L-1 a un pH=2,2. Une solution aqueuse d’acide 3-bromopropanoïque noté HA2 de
même concentration molaire que la solution précédente a un pH=2,7.
1) Ecrire les équations-bilan relatives aux actions des deux acides sur l’eau.
2) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3) Calculer les coefficients de dissociation α1 et α2 des deux acides HA1 et HA2 dans les solutions
étudiées.
La comparaison des valeurs de α1 et α2 suffit-elle pour classer les acides HA1 et HA2 suivant
leur force ?
Justifier la réponse.
4) Calculer pKA1 et pKA2 relatifs aux deux couples.
5) On donne le tableau suivant à compléter :
Classer, par force croissante, les cinq acides. En déduire l’influence sur leur force :
-du nombre d’atomes de brome dans la molécule ;
–de la position des atomes de brome dans la molécule.
Exercice8:
On donne le tableau suivant :
1)
Déterminer le pKa des couples acide-base formant les indicateurs colorés.
2) A partir de quelle concentration l’acide formique fait-il virer l’hélianthine au rose ?
pKa(HCOOH/HCOO-)=3,8.
1) Tracer
la courbe donnant les variations du pH en fonction du volume Vb de base versé.
Echelles : 1cm pour 5mL d’hydroxyde de sodium versé et 1cm pour 1 unité de pH.
2) Déduire graphiquement :
a) Une valeur approchée de la concentration molaire volumique Ca de la solution aqueuse d’acide.
En déduire la formule semi-développée et le nom de l’acide.
b) Le pKa du couple acide-base correspondant à l’acide carboxylique considéré.
3) Calculer les concentrations molaires des diverses espèces chimiques présentes dans le bécher
lorsqu’on a ajouté un volume Vb=28mL de solution d’hydroxyde de sodium.
4) On désire réaliser une solution-tampon de pH=4 et de volume V=266mL à partir de l’acide
considéré et de la solution de soude de concentration molaire volumique Cb=10-1mol.L-1.
a) Rappeler les caractéristiques d’une solution-tampon.
b) Proposer une méthode pour obtenir cette solution-tampon.
Exercice3:
On dispose d’une solution d’acide méthanoïque de concentration molaire volumique
Ca=0,100 mol.L-1 et de pH=2,4.
1) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes en solution.
2) Cet acide est-il fort ou faible ? Justifier la réponse. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de
l’acide avec l’eau.
3) Donner la définition selon Brönsted d’un acide.
4) Dans un bécher, on introduit un volume Va=20mL de cette solution. On y ajoute un volume
Vb d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=0,250mol.L-1.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Calculer le volume VE d’hydroxyde de sodium qu’il faut verser pour obtenir l’équivalence
acido-basique. Le pH de la solution est alors 8,3. Justifier, simplement, le caractère basique de
la solution.
5) A la demi-équivalence le pH vaut 3,8. Montrer, en utilisant les approximations habituelles
que cette valeur du pH est égale à celle du pKa du couple HCOOH/HCOO-.
6) Quand Vb devient très grand, largement supérieur à Va, quelle est, alors, la valeur limite du
pH de la solution ?
Exercice2: On forme un dipeptide en faisant agir la valine sur un acide –aminé A de formule
où R- est de la forme CnH2n+1 -.
1) Donner la représentation de Fischer de l’acide α–aminé A. A quelle
série, D ou L, A appartient-il ?
2) Déterminer R- sachant que la masse molaire du dipeptide est
M=188g.
3) Ecrire la formule semi-développée du dipeptide, sachant que pour
l’obtenir, on a réalisé la synthèse en bloquant la fonction amine de A et
la fonction acide carboxylique de la valine. Comment procéder pour
bloquer cette fonction acide ?
Exercice3:
L’analyse d’un composé organique CxHyOzN donne les pourcentages massiques suivants : C :32% ;
H :6,67% et N :18,67%.
1) Déterminer la formule brute de ce composé. Ecrire les formules semi-développées.
2) Le composé est en fait un acide α–aminé, donner son nom dans la nomenclature officielle.
3) A cet acide α–aminé correspond-il des antipodes ou inverses optiques ? Pourquoi ?
4) Dans la solution aqueuse de l’acide α–aminé, quel ion particulier trouve-t-on ? Donner les deux
couples acide-base correspondant à cet ion et écrire les demi-équations protoniques.
5) On dispose de solutions aqueuses de l’acide α–aminé, d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de
sodium de même concentration C=0,10 mol.L-1.
a) On prélève 5mL de la solution d’acide α–aminé que l’on mélange avec 2,5mL de solution
chlorhydrique, le pH du mélange est 2,4. Sachant que le pH isoélectrique de l’acide α–aminé est 6,
on demande les valeurs pKA1 et pKA2 des deux couples acide-base de la question précédente.
b) Quel est le pH d’un mélange de 5mL de la solution d’acide α–aminé avec 2,5mL de la solution
de soude ?
c) Préciser l’espèce majoritaire dans la solution d’acide α–aminé lorsque son pH prend les valeurs
1,5 ; 6,0 ; 11. Justifier sans calculs.
Exercice4:
La leucine est un composé organique de formule semi-développée :
(CH3)2CH - CH2 - CH(NH2) – COOH.
1) Préciser la nature de composé et donner son nom systématique.
2) La molécule de la leucine est-elle chirale ? Si oui, donner et nommer les représentations de Fischer
de la leucine.
3) On fait réagir la leucine avec un acide α–aminé R – CH(NH2) – COOH. On obtient un dipeptide
dont la masse molaire est égale à 202g.mol-1.
a) Déterminer la formule semi-développée et donner le nom systématique de cet acide α–aminé.
b) Préciser, en justifiant, le nombre de dipeptides que le mélange des acides, ci-dessus cités, permet
d’obtenir (les formules ne sont pas demandées).
4) On veut synthétiser uniquement le dipeptide pour lequel la leucine est l’acide N-terminal. Préciser
les différentes étapes de cette synthèse et nommer le dipeptide obtenu. Donner la définition d’une
liaison peptidique. A quelle fonction chimique appartient-elle ? Représenter la liaison peptidique du
dipeptide précédent.
Exercice 5 Bac TS1,2,3 2015)