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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL

UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI

‫٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭‬
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
INSPECTION D’ACADEMIE DE DAKAR
Lycée des Parcelles Assainies U13
M.Diagne professeur d’enseignement secondaire de Sciences Physiques

FICHES DEPHYSIQUE
TRAVAUX DIRIGES ET
TS1&2
D’EVALUATIONS DE PHYSIQUE
TERMINALE S

Année Académique 2017 – 2018

Fascicule d’exercices TS proposé par M.Diagne prof de SP email : [email protected] Page 1


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Quelques conseils
Pour réussir ou simplement améliorer vos résultats en sciences physiques.
La physique et la chimie sont des matières difficiles qu'il est indispensable
de travailler régulièrement pour acquérir les techniques de calcul nécessaires et
obtenir un bon niveau.
Voici une méthode qui a fait ces preuves. Les élèves qui l'appliquent arrivent à des
résultats spectaculaires allant jusqu'à obtenir une note de l'ordre de 18/20 (ou plus)
au baccalauréat
Matériel nécessaire
 Votre cours pris en classe (car rien ne remplacera les explications de votre professeur).
 Du papier, un crayon, une gomme (indispensable).
 Une calculatrice scientifique.
 Votre livre.
 Web.
 Les annales du bac si vous êtes en TS.
Méthode de travail
Pour être efficace, il est indispensable de respecter l'ordre ci-dessous (ne pas sauter
les étapes).
1. Apprendre votre cours. Il est souhaitable de faire une fiche de résumé écrite de
votre main (de façon à mémoriser) pour chaque chapitre. Vous pouvez utiliser le cours
pris en classe et votre livre.
Faire des exercices simples pour intégrer les techniques de calcul. Par exemple
reprendre les exercices d’applications du cours.
Attention: une lecture superficielle n'apporte rien. Il faut travailler avec du
papier et un crayon. Dans un premier temps, mettez la correction de côté ; regardez-
la (éventuellement) uniquement après avoir cherché un certain temps. C'est en vous
heurtant aux difficultés que vous progresserez (un peu comme l'entrainement
d'un sportif).

2. Vous pouvez maintenant vous attaquer à des exercices plus difficiles (faites en le
plus possible en appliquant la même méthode que précédemment). Par exemple les
derniers exercices de chaque chapitre (supposé plus difficile), les annales du bac si
vous êtes en TS ou toute autre source disponible.
Renouvelez ce travail pour chaque chapitre.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir et de réussite dans l'étude de cette matière
passionnante.
Retrouver tous mes travaux séries d’exercices et cours sur
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M.Mouhammed Diagne professeur d’enseignement secondaire au Lycée de


Kounoune et au Complexe Islamique Daroul Imane

Email : [email protected]

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CINEMATIQUE DU POINT
Exercice1 :
Un mobile M est en mouvement dans un repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗,𝑘⃗⃗) , son vecteur position s’écrit :
𝑂𝑀 = 2t 𝑖⃗ + (2t2 – t) 𝑗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (Les coordonnées sont exprimées en mètre et t en seconde)
1/ a) Donner les équations horaires du mouvement.
b) Déterminer l’équation de la trajectoire et déduire sa nature.
2/ a) Déterminer les instants des dates t0 et t1 lorsque le mobile rencontre l’axe des abscisses (X’OX).
b) Déterminer les coordonnés des points M0 et M1 à ces instants.
3/ Dans le repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗,𝑘⃗⃗); déterminer le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ et le vecteur accélération 𝑎⃗ de ce
mobile.
4/ a) A quel instant de date t2 la composante Vy s’annule.
b) Déduire les coordonnées du point M2 à cet instant.
5/ a) Déterminer en ce temps t2 les composantes tangentielles 𝑎⃗T et normale 𝑎⃗N de l’accélération.
b) Déduire le rayon de courbure R de la trajectoire à l’instant t2.
Exercice2 :
Un mobile assimilé à un point matériel est en mouvement dans un repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗,𝑘⃗⃗) son vecteur
position s’écrit 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗= ( 3t – 1) 𝑖⃗ + 𝑡 2 𝑗⃗
1 / a) Ecrire les équations horaires du mouvement et déterminer l’équation cartésienne de la
trajectoire
b) Représenter graphiquement cette trajectoire.
2/ Ecrire les expressions de vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ (t) et du vecteur accélération 𝑎⃗ (t).
3/ à l’instant t1 la trajectoire passe par le point M1 d’abscisse X1=1m.
a) Déterminer l’instant t1.
b) Ecrire l’expression numérique du vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ 1 à l’instant t1.
c) Représenter sur la trajectoire le vecteur espace 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 et le vecteur Vitesse 𝑉 ⃗⃗ 1 du mobile à cet
instant.
d) Représenter sur la trajectoire le repère de Freinet au point M1.
e) Déterminer avec justification la valeur de la composante tangentielle 𝑎⃗T et normale 𝑎⃗N du vecteur
accélération à cet instant et en déduire le rayon de courbure R1 de la trajectoire au point M1.
4/ à l’instant t2 le mobile coupe l’axe (X’X) au point M2.
a) Déterminer l’instant t2.
b) Ecrire l’expression numérique du vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ 2 et celui du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀2 à l’instant t2.
c) Représenter le vecteur espace 𝑂𝑀2 et le vecteur vitesse 𝑉2 du mobile à cet instant t2.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
e) Déterminer avec justification la valeur de la composante tangentielle 𝑎⃗T et normale 𝑎⃗N du vecteur
accélération à cet instant et en déduire le rayon de courbure R2 de la trajectoire au point M2.
Représenter le vecteur accélération 𝑎⃗ du mobile à cet instant t2.
Exercice3 :
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀= x 𝑖⃗ le vecteur position d’un point mobile M animé d’un mouvement rectiligne d’équation
horaire : x(t)= -5t2+30t+10, t>0.
1- Déterminer les vecteurs vitesses 𝑉 ⃗⃗ et accélération 𝑎⃗ du point mobile. Quelle est la nature du
mouvement ? Préciser les valeurs de l’accélération, de la vitesse et de l’abscisse de M à l’instant
initial.
2- Etudier la variation de la vitesse V en fonction du temps t. A quelle date le mouvement de M
change-t-il de sens ? Entre quels instants ce mouvement est-il accéléré ? ou retardé ?
3- Représenter graphiquement la fonction x(t). Déterminer sur ce graphique là où le vecteur
vitesse change de sens. Quel est alors l’abscisse de M ?
4- Exprimer la vitesse V en fonction de l’abscisse x. Retrouver à partir de cette relation l’abscisse
correspondant au changement de sens de mouvement.
Exercice 4 :
Un mobile M décrit une trajectoire rectiligne munie d’un repère espace ( O, 𝑖⃗ ) , son vecteur
accélération est constant pendant toute la durée du mouvement qui est fixé à t = 5 s. )
A l’instant t0 = 0 s, le mobile passe par un point M0 d’abscisse x0 = - 0,5 m, avec une vitesse
v0 = - 1 m.s-1.

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Au passage par le point M1, d’abscisse x1 = 5 m, sa vitesse est v1 = 4,7 m.s-1.
1/ Calculer l’accélération a du mobile.
2/ Calculer la date t1 à laquelle le mobile passe par le point M1.
3/ Donner l’équation horaire du mouvement du mobile.
4/ A la date t = 2 s, un deuxième mobile M’ passe par le point d’abscisse x1 = 5 m, avec un
mouvement rectiligne uniforme de vitesse v’ = 4 m.s-1.
a) Calculer la date tr de la rencontre des deux mobiles.
b) En déduire l’abscisse xr de cette rencontre.
Exercice 5 :
On donne l’intensité de la pesanteur g = 10m.s-2
1/ A la date t=0s on lance une bille O vers le haut à la vitesse VoA=15ms-1.
a) Ecrire l'équation horaire du mouvement de A dans le repère (O, 𝑖⃗ )
b) A quel instant la bille A atteint-elle la hauteur maximale, déduire cette hauteur.
c) Calculer la distance parcourue par la bille A à l'instant t2 = 3s.
2/ A la même date t=0 on lance sans vitesse initiale une bille B à partir d'un point O'
tel que 00'=9m.
a) Ecrire l'équation horaire du mouvement de B dans le repère (0, 𝑖⃗ )
b) A quelle date et en quel lieu se produit la rencontre entre A et B
3/ Après une seconde du lâchement de B on lâche après une seconde une bille C.
a) Ecrire la loi horaire du mouvement de C
b) La bille C arrive au point O à la même date que la bille B, avec quelle vitesse
initiale C est-elle lâchée ?
Exercice 6 :
Un mobile démarre avec une vitesse initiale Vo à la date
0 de l’origine des axes en allant dans le sens positif. Son
mouvement est rectiligne uniformément varié.
Le graphe ci-dessous donne les variations du carré de
la vitesse en fonction de l’abscisse x.
1) Trouver la valeur de la vitesse initiale
2) Trouver l’accélération du mouvement.
3) Le mobile passe-t-il par l’origine de l’axe à une autre que la date 0 ? si oui laquelle ?
Exercice7

Exercice 8: On donne l’équation horaire d’un mobile M par rapport au repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗)
𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
{ ; A=10 cm ; 𝜔rad/s
𝑦 = 𝐴𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡
1-Montrer que la valeur de la vitesse du mobile est constante et la calculer.
2-Montrrer que la valeur de son accélération est une constante et la calculer.
3-Quelle est la trajectoire du mobile ? Que représente A ?
4-Quels sont la direction et le sens du vecteur accélération ?

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Exercice 9
Un mobile ponctuel M à une trajectoire circulaire de rayon R dans le repère ( M, 𝑇 ⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁 ) , son
accélération
Partie A : L’accélération 𝒂 ⃗⃗⃗⃗= 50 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁
1/ Montrer que le mouvement de M est uniforme.
2/ La période du mouvement est T = 1.256 s. Calculer :
a- La vitesse angulaire de M.
b- Le rayon R de la trajectoire.
Partie B :
Après 8s de son départ le mouvement de M devient uniformément accéléré en particulier à t =
12s la nouvelle accélération 𝑎⃗’ = 70𝑁 ⃗⃗ + α𝑇
⃗⃗ on donne ∆θ entre les instants t = 8s et t = 12s est
𝜋rad
1/ Calculer l’accélération angulaire 𝜃̈ du mobile M.
2/ a- Déterminer l’expression de la vitesse angulaire 𝜃̇
c- Déduire la valeur de 𝛼
3/ Etablir la loi horaire du mouvement de M.
4/ Représenter avec toute la précision nécessaire cette loi horaire.
Exercice 10
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal. Il se déplace sur un segment de
longueur 6m, la fréquence du mouvement est de 5Hz à l’instant initial, le mobile est à son
abscisse maximum.
1) Déterminer son équation horaire.
2) Déterminer la vitesse et l’accélération au temps t=0
3) Déterminer sa nouvelle équation horaire si à t=Os le mobile passe à l’origine avec une vitesse
positive.
Exercice 11

Exercice12
Un mobile est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal. L’axe xx’ est le support de la
trajectoire, l’origine O est le centre du mouvement. La période du mouvement est T=2,0s. A
l’instant choisi pour origine des dates, l’abscisse du mobile est xo= 1,2cm, sa vitesse est nulle.
1) Déterminer l’équation horaire du mouvement.
2) Quelle est la vitesse maximale du mobile ?
3) Quelle est l’accélération maximale du mobile ?
4) Calculer l’abscisse, la vitesse et l’accélération du mobile à la date t= 1,5s

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APPLICATION DES BASES DE LA DYNAMIQUE
EXERCICE 1
Sur un banc à coussin d'air, on étudie le mouvement rectiligne d'un mobile. Le banc est incliné
de α = 10° par rapport à l'horizontale. Les forces de frottement sont négligeables.
La masse du mobile est m = 25 g. Avec un dispositif approprié, on mesure la vitesse instantanée
v du mobile, en fonction de la distance x parcourue. On obtient les résultats suivants :

x(m) 0 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70


v( m.s-1 ) 0 0,58 0,82 1,00 1,17 1,30 1,41 1,55
v2(m2.s-2) 0 0,33 0,67 1,00 1,37 1,69 2,00 2,40

1) Tracer une représentation graphique de v2 = f(x).


Échelles : abscisse. : 1 cm pour 0,10 m ; ordonné. : 5 cm pour 1,00 m2.s-2.
2) En déduire la nature du mouvement et déterminer graphiquement l'accélération a du
mouvement.
En appliquant le théorème du centre d'inertie, faire une étude théorique du mouvement et
déterminer par le calcul la valeur de l'accélération
Exercice 2 : On donne : r = CH = 40 cm ; l = AB = BC = 1 m
Une petite bille B assimilable à un point matériel de masse m = 100
g, est reliée par deux fils de masses négligeables à deux points A
et C d'un axe vertical D en rotation à la vitesse ω constante.
1) Pour une vitesse ω constante les fils AB et CB restent
constamment tendus.
1.a - Calculer l'angle α.
 
1.b- Calculer les intensités des tensions TA et TC des fils en
fonction de 𝜔
2) Montrer que le fil BC n'est tendu qu'à partir d'une vitesse angulaire 𝜔0 que l'on calculera.
EXERCICE 3
Un solide S de masse m = 50 g peut glisser sans frottement le long d'une tige rectiligne
horizontale, fixée à un axe vertical (∆). Ce solide est fixé à une
extrémité d'un ressort de même axe que la tige comme le
montre la figure ci-contre. La longueur du ressort détendu est l0
= 20 cm. Sa constante de raideur vaut k = 50 N.m-1. Quand
l'ensemble tourne autour de (∆) avec la vitesse angulaire ω la
longueur du ressort devient l.
1) Établir la relation entre ω et l.
2) Pour quelle valeur de ω la longueur du ressort prend la valeur l= 25 cm ?
Exercice 4 (Bac S2 2013)
Dans beaucoup de moteurs, pour diminuer l’usure des pièces mécaniques, on utilise des huiles
dont l’une des caractéristiques fondamentales est la viscosité.
Dans ce qui suit, on se propose de déterminer la viscosité d’une « huile moteur ». Pour cela,
on étudie la chute verticale d’une bille en acier d’abord dans l’air puis dans l’huile. Dans les
deux cas, la bille est lâchée sans vitesse initiale à partir d’un point O du fluide pris comme
origine de l’axe (OX) vertical et orienté vers le bas et l’instant de lâcher est pris comme origine
des dates t = 0.
Sur la bille s’exercent les trois forces suivantes :
 Son poids 𝑃⃗⃗ ;
 La résistance 𝑓⃗ du fluide, qui est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse
instantanée de la bille, d’intensité 𝑓 = 6 𝜋 𝜂 𝑟 𝑉, expression où η est la viscosité du fluide
supposée constante, V la valeur de la vitesse instantanée de la bille et r son rayon ;

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 La poussée d’Archimède 𝐹⃗ qui est une force verticale orientée vers le haut, d’intensité 𝐹 = 𝜌 𝑉𝐵 𝑔
relation où ρ est la masse volumique du fluide, 𝑉𝐵 le volume de la bille et g l’intensité de la
pesanteur.
1) Etude du mouvement de la bille dans l’air.
a) Représenter les forces appliquées à la bille à une date t > 0.
b) Calculer l’intensité de chacune de ces forces pour 𝑉 = 5 𝑚. 𝑠 −1. En déduire qu’on peut négliger
les intensités de 𝐹⃗ 𝑒𝑡 𝑓⃗ devant celle du poids.
c) Etablir les équations horaires de la vitesse 𝑉(𝑡) et de l’abscisse x (t) de la bille puis préciser
la nature du mouvement de la bille dans l’air.
d) Au bout d'un parcours de 50 cm depuis le point O, la bille acquiert une vitesse de 3,16 𝑚. 𝑠 −1 .
Montrer que cette information confirme l’approximation faite à la question 1.b)
2) Etude du mouvement de la bille dans l’huile
a) Les intensités de 𝐹⃗ 𝑒𝑡 𝑓⃗ ne sont plus négligeables devant celle du poids.
Par application du théorème du centre d’inertie, montrer que l’équation différentielle du
𝑑𝑉 1
mouvement de la bille peut s’écrire sous la forme : 𝑑𝑡 + 𝜏 𝑉 = 𝐶 𝑜𝑢 𝐶 𝑒𝑡 𝜏 sont des constantes.
b) Donner l’expression de C en fonction de g, 𝜌𝑎𝑐 (masse volumique de l’acier) et 𝜌ℎ (masse
volumique de « l’huile moteur ») puis exprimer 𝜏 en fonction de 𝜌𝑎𝑐 , 𝑟 𝑒𝑡 𝜂 (viscosité de l’huile
moteur). Vérifier que 𝐶 = 8,4 𝑚. 𝑠 −2.
c) Au bout d’un temps suffisamment long, l’accélération de la bille s’annule. La vitesse obtenue
à partir de cet instant est appelée vitesse limite de module 𝑉𝑙𝑖𝑚
i) Décrire la nature du mouvement de la bille après que l’accélération s’annule puis exprimer la
vitesse limite 𝑉𝑙𝑖𝑚 en fonction de 𝜏 𝑒𝑡 𝐶.
b) On trouve expérimentalement que 𝑉𝑙𝑖𝑚 = 4,2 𝑐𝑚. 𝑠 −1 . Quelle valeur de τ peut-on en déduire ?
d) Déterminer la valeur de la viscosité η de « l’huile-moteur ».
Données :
Masse volumique de l’acier : 𝜌𝑎𝑐 = 7,8 . 103 𝑘𝑔. 𝑚−3 ; masse volumique de l’air : 𝜌0 = 1,3 𝑘𝑔. 𝑚−3
Masse volumique de l’huile moteur : 𝜌ℎ = 1,26. 103 𝑘𝑔. 𝑚−3 ; viscosité de l’air : 𝜂(𝑎𝑖𝑟) = 1,85. 10−5 𝑆𝐼
4
Rayon de la bille r = 1,5 mm : Volume de la bille 𝑉𝐵 = 3 𝜋𝑟 3 ; 𝑔 = 10 𝑁. 𝑘𝑔−1

Exercice 6
Le dispositif schématisé permet de hisser des conteneurs de masse m = 2 t. Le conteneur (C)
est posé sur un plan incliné formant un angle 𝛼 = 20° avec un plan horizontal. Il est maintenu
immobile par un câble de masse négligeable passant dans la gorge d’une poulie de masse

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négligeable et supposée sans frottement. Le câble est relié à un bloc métallique (C’) de masse
m’ = 1t posé sur un support amovible (S).

1) On enlève le support (S). Le conteneur glisse le long du plan incliné. Les frottements sont
modélisés par une force constante 𝑓⃗ parallèle au plan incliné, dont la valeur est le dixième de
celle du poids du conteneur.
a) Exprimer la valeur de l’accélération du conteneur en fonction de m, m’, α et g. La calculer.
b) Déterminer la vitesse du conteneur après un déplacement de 5,0 m le long du plan incliné.
2) Lorsque la vitesse vaut 7,0 km.h-1, le bloc (C’) cesse son action sur le câble. Les frottements
étant encore représentés par la même force 𝑓⃗ , déterminer la distance d’alors parcourue par le
conteneur avant annulation de sa vitesse.
3) Calculer la durée de la montée du conteneur.
4) Après cette montée, le conteneur est retenu. S’il ne l’était pas, il descendrait le plan incliné,
sans action du bloc (C’). En plus de la force de frottement constante 𝑓⃗ , s’exercerait alors une
force de frottement dépendant de la vitesse du conteneur : 𝑓⃗ = −ℎ𝑣⃗.
a) Exprimer la vitesse limite qui serait atteinte par le conteneur, en fonction de m, h, g, α.
Calculer sa valeur pour ℎ = 1500 𝑘𝑔. 𝑠 −1.
b) Au bout de quelle durée de descente le conteneur aurait-il atteint 90% de sa vitesse limite
?
Exercice 7
Un sportif dans son véhicule démarre sans vitesse, en D,
un mouvement sur une route rectiligne et horizontale
(figure 2). La masse totale (sportif et véhicule) est de 90
kg.
1) La phase de démarrage, considérée comme une
translation rectiligne, a lieu sur un parcours DE d’une
longueur de 50 m. Au point E, la vitesse atteint la valeur
de 5 m.s-1
Pendant cette phase, la vitesse est proportionnelle au
temps compté à partir de l’instant de démarrage.
a) Quelle est la nature du mouvement sur le parcours DE ? Justifier la réponse. Vérifier que
l’accélération du mouvement sur ce parcours a pour valeur 0,25 m.s-2.
b) Etablir l’équation horaire du mouvement sur ce parcours.
c) Calculer la durée de la phase de démarrage.
d) En admettant que le mouvement est dû à la résultante d’une force motrice constante
parallèle au mouvement et d’une force de frottement constante, de norme égale au quart de
la force motrice, de sens contraire au mouvement, calculer l’intensité de la force de frottement.
2) A partir du point E, le véhicule parcourt la distance EF = 1100 m à la vitesse constante de 5
m.s-1. A partir du point F, le sportif supprime la force motrice : le véhicule roule alors en roue
libre et les frottements ont une valeur constante et égale à 7,5 N sur le parcours FA.
Le véhicule parcourt la distance FA et arrive au point A avec une vitesse nulle
a) Déterminer la distance FA.
b) Calculer la durée totale du parcours du point D au point A.
3) Le véhicule aborde en A, sans vitesse initiale, une piste AB, parfaitement polie, de forme
circulaire et de plan vertical. Sa position M est repérée par l’angle 𝜃 = (𝑂𝐴,
̂ 𝑂𝑀).
a) Exprimer en fonction de θ, r et g la vitesse du véhicule en M et exprimer l’intensité de la
réaction du plan en ce point en fonction de m, g et θ.
b) Déterminer la valeur θ1 de l’angle (𝑂𝐴, ̂𝑂𝑀) quand le véhicule quitte la piste.
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c) Montrer que le véhicule quitte la piste quand son accélération est égale à l’accélération de la
pesanteur g.
Exercice 8
Un solide S de petites dimensions, de masse m et assimilable à un point matériel, est placé au
sommet A d'une piste circulaire AB. AB est dans le plan vertical et représente un quart de
circonférence de centre O et de rayon r = 5 m. On déplace légèrement le solide S pour qu'il
quitte la position A avec une vitesse quasiment nulle et glisse sans frottement le long de la
piste.
sLe solide perd le contact avec la piste en un point C
tel (𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 ) = 𝛼.
On repère le mobile M par l'angle  tel que (𝑂𝐴 𝑂𝑀) = .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1) Exprimer sa vitesse VC, au point C, en fonction de α, r et g.
2) Calculer la valeur de l'angle α.
3) Déterminer le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗𝐶 du solide en C.
Exercice 9
N.B.: On rappelle que le moment d'inertie d'un cylindre
homogène de masse m0 et de rayon R par rapport à son axe
1
de rotation (∆) est 𝐽∆ = 2 . 𝑚0 𝑚2.
Considérons le système suivant constitué d'un treuil de
masse m0, d'un solide (S1) de masse M, d'un solide (S2) de
masse m et d'un câble inextensible et de masse négligeable
entouré autour du treuil et portant à ses extrémités les
solides (S1) et (S2).
On abandonne à l'instant initial le système sans vitesse initiale.
Le solide (S1) se déplace alors sans frottement le long de la ligne de plus grande pente du plan
incliné qui fait un angle α = 30° avec l'horizontale.
On donne : 𝑀 = 3 𝑘𝑔 ; 𝑚 = 2 𝑘𝑔 ; 𝑚0 = 1,25 𝑘𝑔 ; 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 .
1) Montrer que le système se déplace dans le sens indiqué sur le schéma.
2) Exprimer l'énergie cinétique du système constitué par les solides (S1),(S2), le treuil et le
câble en fonction de la vitesse linéaire V des solides (S1) et (S2).
3) En appliquant le théorème de l'énergie cinétique que l'on énoncera, donner l'expression de
la vitesse V en fonction de g, des différentes masses, de l'angle α et de h, hauteur de chute de
(S2).
En déduire, en fonction de g et des différentes masses, l'accélération a du système. Calculer
sa valeur.
Exercice 10
Données : 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 ; 𝑚 = 10 𝑔
On dispose d'un rail AO dont la forme est celle d'un quart de
cercle de rayon r = 1,0 mètres, conformément à la figure ci-
contre.
Un point matériel de masse m, abandonné sans vitesse initiale,
glisse sur le rail sans frottement. En O est fixé un plan incliné
vers le bas de 45°.
Le point matériel quittant le rail en O décrit une trajectoire qui
rencontre le plan incliné en un point O'.
1) On repère la position du point matériel par l'angle θ. Exprimer ‖𝑉 ⃗⃗𝑀 ‖, norme de la vitesse du
point matériel en M en fonction de θ, r et g.
2) Exprimer en fonction de , g et m l'intensité de la force 𝑅⃗⃗ que le rail exerce sur le point
matériel. En quel point cette intensité est-elle maximale ? La calculer.
3) Après avoir déterminé les caractéristiques de la vitesse 𝑉 ⃗⃗0 au point O, déterminer l'équation
de la trajectoire du point matériel entre O et O', point de contact avec le plan incliné dans le
repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).
4) Exprimer la distance OO' en fonction de 𝑉0 et g et la calculer.

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5) En réalité, la force de frottement agissant tangentiellement entre A et O n'est pas
négligeable. Ainsi, l'expérience donne OO'= 4,7 mètres.
Evaluer, alors, l'intensité de la force f responsable de l'écart entre la valeur expérimentale et la
valeur théorique de OO'. (Extrait BAC D 91)
Exercice 11
Les forces de frottement dues à l'air sont négligées et le ballon est assimilé à un point matériel
de masse m. Au cours d'une phase de jeu de football, Bilé, un attaquant, voyant la position
avancée du gardien de but adverse, tente de marquer le but en lobant ce dernier. Le gardien
de but se trouve à une distance d = 5 m de la ligne de but.

Bilé communique au ballon placé au point O, à une distance D = 35 m de la ligne de but, une
vitesse 𝑣⃗0 dont la direction fait un angle θ avec le plan horizontal. On prendra comme origine
des dates l'instant où Bilé frappe le ballon et comme origine des espaces le point O.
1) Établir les équations horaires x(t) et z(t) en fonction de v0, g et θ du mouvement du centre
d'inertie G du ballon dans le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑘⃗⃗ ).
2) Faire l'application numérique.
3) En déduire l'équation cartésienne de la trajectoire et donner sa nature.
4) Déterminer :
a) la date t à laquelle le ballon arrive sur la ligne de but.
b) la hauteur h par rapport au sol à cette date t1.
5) A la date t = 0 où Bilé frappe le ballon, un défenseur de l'équipe du gardien qui se trouvait
sur la même ligne que lui à la distance d de la ligne de but, s'élance sans vitesse initiale vers
les buts avec une accélération a = 3 m.s-2. Il voudrait empêcher le but. Pour cela, il faut qu'il
arrive avant le ballon sur la ligne de but.
Son mouvement est rectiligne suivant l'axe (O x).
a) Montrer que l'équation horaire du mouvement du centre d'inertie du défenseur selon l'axe
(Ox) est : 𝑥(𝑡) = 1,5𝑡 2 + 30.
b) Déterminer la date t2 à laquelle le défenseur arrive sur la ligne de but.
c) Le but est-il marqué ? Justifiez votre réponse.
Données : g = 10 m.s-2 ; θ= 30° ; v0 = 21 m.s-1 ; D = 35 m ; d = 5 m.
Exercice 12(Bac S1, S3 2015)
1) Un canon lance un projectile de masse m, supposé
ponctuel, avec une vitesse initiale 𝑉 ⃗⃗0 faisan un angle α avec
l’horizontale à partir d’un point M0 situé à la hauteur H au-
dessus du niveau de la mer.
Le mouvement du projectile est étudié dans le
repère (𝑂𝑋, 𝑂𝑌) de plan vertical, d’origine O et de vecteurs
unitaires et (figure 2 ). L’axe horizontal OX est pris sur le
niveau de la mer.
Dans toute la suite on néglige l’action de l’air.
a) Faire le bilan des forces appliquées au projectile puis
déterminer les composantes de l’accélération du mouvement.
b) En déduire les composantes du vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗ du projectile et
celles du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 à chaque instant en fonction 𝑉0 , 𝑔 𝑒𝑡 𝐻
c) Le projectile tombe en un point C centre d’un bateau tel que OC = D.
i) Trouver l’expression du temps de vol 𝑡1 mis par le projectile pour atteindre le point C en
fonction de 𝐷, 𝑉0 𝑒𝑡 𝛼

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ii) Donner, en fonction de α, g, H et D, l’expression de 𝑉0 pour qu’il tombe effectivement au
point C.
Faire l’application numérique.
iii) Etablir l’expression de la hauteur maximale ℎ𝑚 atteinte par le projectile par rapport au niveau
de la mer en fonction de 𝐷, 𝐻 𝑒𝑡 𝛼
2) Le projectile est maintenant lancé à partir du point O origine du repère avec un vecteur-
vitesse 𝑉⃗⃗0′ . Le bateau a une longueur L et de même direction que 𝑂𝑋.
𝐿
Le projectile tombe à une distance 𝑑1 = 2 en deçà de la cible C quand le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗0′ fait
𝐿
un angle 𝛼2 avec l’horizontale. Il tombe à une distance 𝑑2 = 2 au-delà de la cible C quand 𝑉
⃗⃗0′ fait
un angle 𝛼2 avec l’horizontale. Le bateau est supposé immobile pendant toute la durée des tirs.
a) Exprimer la distance 𝑑1 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑑2 en fonction de 𝐷, 𝑔 𝑒𝑡 𝑉0′ et l’angle de tir ( 𝛼1 𝑜𝑢 𝛼2 ).
𝑉0′2 (sin 2𝛼1 +sin 2𝛼2 )
b) En déduire la relation 𝐷 = 2𝑔
c) Déterminer en fonction de 𝛼1 𝑒𝑡 𝛼2 . l’angle θ pour que le projectile atteigne la cible puis
calculer sa valeur. (0,75 pt)
On donne : 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 ; 𝐻 = 80 𝑚 ; 𝐷 = 1 𝑘𝑚 𝑒𝑡 𝛼 = 30° ; 𝛼1 = 30° 𝑒𝑡 𝛼2 = 45°
Exercice 13
Pour déterminer la charge massique d’une particule, on utilise un dispositif de déflexion
électrique constitue de deux plaques conductrices A et B planes, horizontales, parallèles, de
longueur ℒ, distantes de d (figure 2).
Une particule de masse m et de charge 𝑞 > 0 pénètre au point O équidistant des deux plaques
avec une vitesse 𝑉 ⃗⃗0 horizontale. Le dispositif est placé dans le vide et on ne tiendra pas compte
du poids de la particule dans tout l’exercice.
1) Exprimer, en fonction de V0, m et q, la tension U0 sous laquelle la particule a été accélérée
a partir d’une vitesse nulle pour atteindre cette vitesse V0.
2) Un champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗ est crée par une
tension constante 𝑈𝐴𝐵 < 0 appliquée entre les plaques A et
B. On pose |𝑈𝐴𝐵 | = 𝑈.
a) Recopier la figure et représenter le vecteur champ
électrique entre les plaques.
b) Le mouvement est rapporté au repère (OX, OY). Etablir
l’équation de la trajectoire de la particule dans le champ
électrique. Quelle est la nature de cette trajectoire ?
c) Exprimer l’ordonnée du point de sortie S de la particule
du champ électrique en fonction de m, V0, U, l , d et q.
d) Quelle condition doit remplir la tension U pour que la particule puisse sortir du champ sans
heurter les plaques ?
3) A sa sortie du champ électrique, la particule arrive en un point P d’un écran place
perpendiculairement a l’axe OX, a la distance D du milieu des plaques. Soit O', le point
d'intersection de l'axe OX avec l'écran.
a) Quelle est la nature du mouvement de la particule a la sortie des plaques ? Justifier
b) Exprimer la déviation Y= O’P de la particule en fonction de m, q, U, d, l, D et V0.
Exercice 14
Données : Charge élémentaire ∶ 𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶 ; Masse de la particule α : 𝑚 = 6,64. 10−27 𝑘𝑔.
Un faisceau de particules 𝛼 (𝑖𝑜𝑛𝑠 𝐻𝑒 2+ ) pénètre entre les plaques horizontales P1 et P2 d'un
condensateur à la vitesse de valeur 𝑉0 = 448 𝑘𝑚. 𝑠 −1 dont la direction fait un angle 𝛼 = 45°
avec l'horizontale. La largeur de la plaque est L = 10 cm ;
La distance entre les armatures est d = 8 cm ; La tension entre les
armatures est U.
1) Etablir l'équation du mouvement d'une particule α entre les armatures
du condensateur.
2) Etablir l'équation de la trajectoire d'une particule α entre les armatures
du condensateur. Donner son expression numérique.

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3) Quelle est la condition d'émergence d'un faisceau de particules α ? (Valeur de U pour que le
faisceau ne rencontre pas l'une des armatures du condensateur).
4) Déterminer la valeur de U pour que le faisceau sorte des armatures au point O'. Déterminer
alors les caractéristiques du vecteur vitesse 𝑉0′ des particules α à leur sortie au point O'.
Exercice15
Depuis Galilée, les pendules pesants ont été l’objet d’études approfondies, car ils ont constitué
du XIXe au XXe siècle, l’organe essentiel des horloges de précision.
Un pendule pesant est constitué d’un solide pouvant osciller autour d’un axe fixe, de part et
d’autre de sa position de repos, sous l’action de son poids. La balançoire, le porte-clés, le
balancier d’une horloge en constituant des exemples.
Un modèle simplifié du pendule pesant est le pendule simple. Celui-ci est constitué d’un solide
ponctuel suspendu en point par un fil inextensible de longueur de très supérieure à la dimension
du solide.
On étudie le mouvement d’un pendule simple constitué d’une bille ponctuelle de masse m=50g
suspendue en un point fixe O par un fil inextensible de longueur l=50cm.
Initialement le pendule est en équilibre stable, le fil est alors vertical et le solide est en de O.
Dans toute la suite les frottements sont négligés.
1. Dans un premier temps le solide est écarté légèrement de sa position d’équilibre stable puis
abandonné sans vitesse initiale. Le système effectue alors de part et d’autre de cette position
𝑙
d’équilibre des oscillations périodiques, de faibles amplitudes, de période T=2𝜋√ . Evaluer la
𝑔
période de ces oscillations. Quelle devrait être la valeur de la longueur du fil pour que le pendule
« batte la seconde » (une demi-oscillation dure 1 seconde) ? On prendra g=9,8m.𝑠 −2
2. On écarte maintenant le fil de sa position d’équilibre jusqu’à la position définie par l’angle
𝜃0 =(𝑂𝑥 𝑂𝑀0 )=15° ( voir figure ci-dessous) et on lance la bille dans le plan XOY avec le vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣⃗0 dirigé vers le bas et tangent au cercle de rayon r et de centre O. On repère la position de la
bille à instant t par l’angle 𝜃=(𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀)

2.1Par application du théorème de l’énergie cinétique établir l’expression de la vitesse de la bille


en M en fonction de 𝑣0 , g, l , 𝜃 et 𝜃0
2.2En utilisant le théorème du centre d’inertie au point M, établir l’expression de la tension en
fonction de 𝑣0 , g, l, m, 𝜃 et 𝜃0 .
2.3Exprimer la vitesse minimale 𝑣0𝑚 de la vitesse 𝑣0 pour que la bille effectue un tour complet le
fil restant tendu et la calculer.
2.4Le pendule est à nouveau lancé à partir de 𝑀0 avec un vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑣′0 dirigé vers le bas,
tangent au cercle de centre O et de valeur𝑣′0 =4,16 𝑚. 𝑠 −1 . Mais le se casse quand la bille passe
pour la première fois au point A repéré par l’angle 𝛼 = (𝑂𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴)=45°.
Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣⃗𝐴 de la bille au point A

Exercice 16 : Tous les frottements sont négligeables : on prendra g = 10 m.s-2

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Un skieur glisse sur une piste horizontale DA, à vitesse
constante. En A, il aborde une piste circulaire de rayon r
= AB. (B est sur la verticale passant par A). Voir figure.
On admet que le skieur est assimilable à un point matériel
M dont la trajectoire suit la forme de la piste.
1) Etablir l’expression littérale de la vitesse VM en fonction
de l’angle  = ABM et de la vitesse VA.
2) Le skieur quitte la piste en un point O tel que 0 = ABO
. Calculer la valeur de l’angle 0.
3) Au même point O commence une troisième partie rectiligne faisant un angle α = 45° avec
la verticale.
a) Donner l’équation de la trajectoire de M dans le repère (O, x, z).
b) Le skieur arrive sur la piste de réception au point C ; Calculer la distance OC.
Données : VA = 10 m.s-1 ; AB = r = 20 m . (Extrait BAC S1 S3 98)
Exercice 17
Données : g = 10 m.s-2 ; m = 50 g ; M = 2900 g ; R = 20 cm
1
Moment d'inertie d'un cylindre par rapport à l'axe (∆) : 𝐽∆ = 2 𝑀𝑅 2
Un cylindre homogène (C) de masse M et de rayon R peut tourner librement autour de son axe
vertical (D). Un fil inextensible de masse négligeable, peut tourner sans glisser autour du
cylindre (C) de masse négligeable. Le fil passe ensuite par la gorge d'une poulie (P) de masse
négligeable comme le montre la figure ci-contre. Un solide (S) de masse m est accroché à
l'autre extrémité du fil.
On néglige tous les frottements.
On abandonne le système sans vitesse initiale et on détermine avec un chronomètre le temps
mis par le cylindre pour effectuer n tours complets à partir du repos. On obtient les résultats
suivants :

1 2 3 4
n(tours)
t(s) 2,7 3,9 4,8 5,6
t (s ) 7,3
2 2
15,2 23,0 30,7

1) Tracer le graphe n = f(t2).


Echelles : 1 cm pour 2,5 s2 et 2 cm pour 1 tour.
2) Quelle est la nature du mouvement du cylindre ? Justifier la réponse.
3) Déterminer la valeur expérimentale de l'accélération angulaire 𝜃̈𝑒𝑥𝑝 du cylindre (C).
4) Montrer que l'expression de l'accélération angulaire théorique du cylindre (C) peut se mettre
𝑚𝑔𝑅
sous la forme : 𝜃̈𝑒𝑥𝑝 = 𝐽 +𝑚𝑅2 . Calculer sa valeur.

5) Comparer la valeur expérimentale de l'accélération angulaire 𝜃̈𝑒𝑥𝑝 du cylindre et sa valeur
théorique 𝜃̈𝑡ℎ . Commenter brièvement ces résultats.
Exercice18

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GRVITATION UNIVERSELLE
Exercice 1
Un satellite de masse m = 2000 kg d écrit une orbite circulaire de même centre que la terre
dans le référentiel géocentrique.
1) Préciser la nature et les caractéristiques de la force responsable du mouvement.
2) La vitesse angulaire est égale à 8,055. 10−4 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 , calculer :
a) l’altitude z à laquelle évolue le satellite.
b) sa vitesse linéaire.
c) Les énergies cinétique, potentielle et mécanique du satellite à l’altitude z où la pesanteur
𝑅2
est 𝑔 = 𝑔0 (𝑅+ℎ)2, avec 𝑔0 = 9,8𝑚. 𝑠 −2 𝑒𝑡 𝑅 = 6370𝑘𝑚.
Exercice 2
On suppose qu’un projectile est lancé verticalement avec la vitesse V du point A au sol.
1) Exprimer la vitesse V du projectile lorsqu’il passe en un point A distant de r du centre de la
terre.
2) Pour quelle valeur de r cette vitesse s’annulerait-elle ? En déduire la valeur minimale de V
(vitesse de libération) pour que le projectile s’éloigne indéfiniment de la terre. L’accélération
de la pesanteur est 𝑔𝑅 = 10 𝑚. 𝑠 −2 à la surface de la terre, à la distance 𝑅 = 6400𝑘𝑚 du centre
𝑅2
de la terre ; en A elle est 𝑔𝑟 = 𝑔𝑅 (𝑟)2 à la distance r du centre de la terre.
Exercice 3
1. a) Exprimer l’intensité g du champ gravitationnel au niveau du sol en fonction de K (constante
gravitationnelle), du rayon R de la terre et de la masse M de la terre, en supposant celle-ci
concentrée en son centre.
b) calculer M sachant que 𝐾 = 6,67. 10−11 𝑆. 𝐼 , 𝑅 = 6400 𝑘𝑚 𝑒𝑡 𝑔0 = 9,8 𝑚. 𝑠 −2 .
2. a) Exprimer en fonction de go, R et z l’intensité du champ gravitationnel g à une altitude z.
b) Montrer que si z est petit devant R, g est une fonction affine de z.
c) Dans ce dernier cas, calculer l’erreur relative que l’on commet en prenant 𝑔 = 𝑔0 à
l’altitude 𝑧 = 3200𝑚.
Exercice 4
On désigne par R le rayon de la terre supposée sphérique et homogène, M sa masse ; K étant
la constante gravitationnelle et h l’altitude.
1) A partir de la loi de gravitation universelle, établir l’expression de l’intensité du champ de
gravitation terrestre g en fonction de K, M, R et h. Quelle est l’expression de l’intensité du
𝑅2
vecteur champ de gravitation terrestre g au sol ? En déduire que 𝑔 = 𝑔0 (𝑅+ℎ)2.

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2) La navette spatiale Columbia a été placée sur une orbite circulaire, à l’altitude ℎ = 250𝑘𝑚.
a) Etablir dans un repère géocentrique les expressions de la vitesse de ce satellite et de sa
période de révolution en fonction de go, R et h.
b) Application Numérique ∶ 𝑟 = 6370𝑘𝑚 ; 𝑔0 = 9,81𝑚. 𝑠 −2.
3) Le plan de l’orbite de Columbia passait le 20 Novembre 1988 par Cherbourg et Nice ; ces
deux villes sont distantes de 940km et on néglige la rotation de la terre. Calculer l’intervalle de
temps séparant les passages de Columbia au-dessus de ces deux villes.
Exercice 5
1) Etablir l’expression qui donne l’intensité g du vecteur champ de gravitation terrestre à une
altitude h en fonction de h, du rayon R de la Terre et de go, valeur de g au niveau du sol (ℎ = 0).
2) Dans le repère géocentrique, un satellite de la terre décrit une orbite circulaire à une altitude
h1 : établir l’expression de sa période de révolution T1 en fonction de 𝑅, 𝑔0 𝑒𝑡 ℎ1 . 𝐴. 𝑁 : 𝑅 =
6400 𝑘𝑚 ; 𝑔0 = 9,8𝑁. 𝑘𝑔−1 ; ℎ1 = 3600𝑘𝑚. 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑇1 .
3) On considère que le satellite, sous l’influence d’actions diverses, perd de l’altitude à chaque
tour. La réduction d’altitude à la fin de chaque tour est supposée égale au millième de l’altitude
de l’altitude en début de tour : 𝛥ℎ = 10−3 ℎ. Le satellite étant initialement à l’altitude h1, montrer
que dans ces conditions ses altitudes ultérieures à la fin de chaque tour varient en progression
géométrique. En déduire le nombre n de tours effectués par le satellite quand il atteint l’altitude
ℎ2 = 100 𝐾𝑚
Exercice 6
Rayon terrestre 𝑅 = 6370 𝐾𝑚 ; 𝑔0 = 9,8 𝑚. 𝑠 −2.
Dans le référentiel géocentrique un satellite évolue sur une orbite circulaire de rayon 𝑟1 =
20 000 𝑘𝑚 dans le plan terrestre. Il se déplace d’Ouest en Est. La période du mouvement de
rotation de la Terre dans ce référentiel est 𝑇 = 86164𝑠.
1) Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
2) Etablir l’expression puis calculer la vitesse du satellite dans le référentiel géocentrique.
3) En déduire la période du mouvement du satellite puis la calculer.
4) Quel devrait être le rayon 𝑟1′ de l’orbite du satellite pour qu’il soit géostationnaire ? (𝑟1′ sera
calculé)
5) Quel est, pour un observateur terrestre, la période de révolution du satellite évoluant sur
l’orbite de rayon 𝑟1 = 20 000 𝐾𝑚.
6) Un autre satellite évolue dans le plan équatorial terrestre sur une orbite de rayon 𝑟2 =
18 000 𝐾𝑚 dans le même sens que le premier.
A l’aide d’un schéma indiquer les positions des deux satellites quand leur distance est minimale.
Ce rapprochement entre les deux satellites se répète périodiquement. Calculer la période de
ces rapprochements.
Exercice 7
La terre est assimilée à une sphère homogène de centre O, de masse M et de rayon R. Le
champ de gravitation créé par la terre en tout point A de l’espace situé à une distance r du
𝐾𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴
point O est 𝑔⃗ = − 𝑟2
𝑢
⃗⃗ K : constante universelle de gravitation et 𝑢
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖
.
‖𝑂𝐴
1) Un satellite (S) de masse m décrit d’un mouvement uniforme, une orbite circulaire de rayon
r autour de la terre. Le mouvement est rapporté au repère géocentrique et on suppose que S
est soumis à la seule action du champ de gravitation terrestre.
a) Exprimer la vitesse v de (S) en fonction de l’intensité go du champ de gravitation au sol, de
R et de r
b) En déduire l’expression de la période T du mouvement. Calculer T.
On donne 𝑅 = 6400 𝐾𝑚 ; 𝑔0 = 9,8 𝑚. 𝑠 −2 ; 𝑟 = 8000 𝐾𝑚
2) a) A partir du travail élémentaire 𝛿 𝑊 = 𝑓⃗. 𝑑𝑟⃗ de la force de gravitation exercée par la terre
sur le satellite, montrer que le travail de cette force, lors du déplacement du sol jusqu’à l’orbite
1 1
de rayon r est donné par : 𝑊 = 𝑚𝑔0 𝑅2 (𝑟 − 𝑅)
b) En déduire l’expression de l’énergie potentielle du système terre-satellite en fonction de go,
m, r et R ; on choisira le niveau du sol comme état de référence pour l’énergie potentielle.

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c) Exprimer l’énergie cinétique de (S) en fonction de m, go, r et R. En déduire l’expression de
l’énergie mécanique E
3) Il se produit une très faible variation dr du rayon r, telle que la trajectoire puisse être
considérée comme circulaire.
𝜋
a) Exprimer la variation dv de la vitesse qui en résulte et montrer que 𝑑𝑉 = − 𝑇 𝑑𝑟.
b) La variation dr est en réalité due au travail 𝑑𝑊(𝑓⃗) des forces de frottement exercées par les
couches raréfiées de l’atmosphère pendant le déplacement. Du signe de 𝑑𝑤, déduire l’effet de
ces forces sur l’altitude et la vitesse de (S).
Exercice 8
On se propose de déterminer la masse de Jupiter en étudiant le mouvement de ses principaux
satellites : Io ; Europe ; Ganymède et Callisto.
1) Le mouvement d’un satellite de masse m est étudié dans un repère considéré comme galiléen
ayant son origine au centre de Jupiter et ses trois axes dirigés vers des étoiles lointaines fixes.
On supposera que Jupiter et ses satellites ont une répartition de masse à symétrie sphérique.
Le satellite se déplace sur une trajectoire circulaire, à la distance r du centre de Jupiter.
a) Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
b) Donner l’expression de la période du satellite.
𝑇2
c) Montrer que le rapport 𝑟3
est constant (3ème loi de Kepler).
2) La période de révolution et les
rayons des orbites des quatre
principaux satellites de Jupiter
ont été déterminés et ont les
valeurs suivantes :
a) Représenter sur papier millimètre le graphe 𝑇 2 = ƒ (𝑟 3 ) ; Echelle : 1cm pour 1011 𝑠 2 et 1cm
pour 4. 1026 𝑚3.
b) Conclusion.
 En déduire une relation reliant ces résultats à ceux de 1) b.
 Déterminer la masse de Jupiter. On donne 𝐾 = 6,67. 10−11 𝑆. 𝐼.
Exercice 11
Les satellites géostationnaires sont utilisés, entre autres, en télécommunication, en
météorologie et dans le domaine militaire. Ils ont pour rôle de recevoir et de réémettre, vers
une zone couvrant une partie de la surface terrestre, des signaux électromagnétiques.
Dans cet exercice, on se propose d’étudier le mouvement circulaire d’un satellite
géostationnaire dans le référentiel géocentrique supposé galiléen et de déterminer la fraction
de la surface terrestre couverte par le faisceau électromagnétique envoyé par un tel satellite.
1) Enoncer la loi de gravitation universelle puis donner, schéma à l’appui, sa formulation
vectorielle.
2) En déduire l’expression vectorielle du champ de gravitation terrestre 𝒢⃗ à l’altitude h.
Etablir alors l’expression de 𝒢 en fonction de sa valeur 𝒢0 au sol, de l’altitude h et du rayon R
de la Terre.
3) Montrer que le mouvement du satellite géostationnaire est uniforme.
4) Etablir, en fonction de 𝒢0 , 𝑅 𝑒𝑡 ℎ, l’expression de la vitesse v du satellite sur son orbite et celle
de sa période T.
5. a) Qu’appelle–t–on satellite géostationnaire ?
b) Montrer, par un calcul, que l’altitude du satellite
géostationnaire vaut h = 3,58.104 km.
6) Météosat-8 est un de ces satellites géostationnaires.
a) Calculer la fraction de la surface terrestre couverte par
le faisceau électromagnétique envoyé par Météosat-8.
b) Dire si les observations faites par Météosat-8 concernent toujours la même zone de la Terre
ou non.
On donne :
 La surface S de la calotte sphérique de rayon R, vue sous l’angle 2𝜃 depuis le centre de
la Terre est donnée par : 𝑆 = 2 𝜋 𝑅 2 ( 1 – 𝑐𝑜𝑠 𝜃 ).
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 Rayon terrestre 𝑅 = 6400 𝑘𝑚; période de rotation de la Terre sur elle-même 𝑇𝑡 = 8,6.104 𝑠
 Valeur du champ de gravitation terrestre au sol : 𝒢0 = 9,8 𝑆. 𝐼
Exercice 12
La terre, de masse 𝑀 = 5,98. 1024 𝐾𝑔 et de rayon R=6370 km a une répartition de masse à
symétrie sphérique.
La constante gravitationnelle est 𝐾 = 6,67. 10−11 𝑁. 𝑚2 𝑘𝑔−2 et la durée du
jour sidéral est 𝑇0 = 86164 𝑠.
1) Soit un point P situé à l’altitude z, donner, dans le repère (𝑂. 𝑢 ⃗⃗)
l’expression de vecteur champ de gravitation 𝐺 (𝑧) créé en P par la terre.

2. a) Un solide ponctuel de masse m est initialement au point P. il se déplace
jusqu’au point Q situé à la distance 𝑟 + 𝑑𝑟 du point O, 𝑑𝑟 est très petit par rapport à r.
Exprimer en fonction de 𝐾, 𝑀, 𝑚, 𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑟 le travail élémentaire 𝑑𝑊 effectué par la
force de gravitation que la terre exerce sur le solide de masse 𝑚.
b) En déduire l’expression du travail W de cette force gravitationnelle lorsque 𝑟 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑟1 à 𝑟2 .
quelle conclusion peut-on tirer sur cette force ?
c) En utilisant la relation entre la variation d’énergie potentielle et le travail W de la force de
gravitation, montrer qu’à l’altitude z, l’énergie potentielle de gravitation du système (𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒 −
𝐾.𝑀.𝑚
𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒) peut se mettre sous la forme : 𝐸𝑝 = − 𝑅+𝑧 𝑠𝑖 𝐸𝑝 (∞) = 0
3) Le solide de masse m est au repos sur la terre en un point de l’altitude 𝜆.
Exprimer l’énergie mécanique 𝐸0 du solide en fonction de 𝐾, 𝑀, 𝑚, 𝑅, 𝜆 𝑒𝑡 𝑇0 .
Calculer 𝐸0 , on donne 𝑚 = 800 𝑘𝑔 ; 𝑔 = 10 𝑆𝐼.
4) Le solide est maintenant satellisé à l’altitude z. sa trajectoire dans le
repère géocentrique est circulaire de rayon 𝑟 = 𝑅 + 𝑧.
a) Déterminer l’expression de la vitesse 𝑉 du satellite dans le repère
géocentrique en fonction de 𝐾, 𝑀 𝑒𝑡 𝑟.
b) Déterminer l’expression de son énergie mécanique 𝐸.
c) Application numérique : 𝑧 = 600 𝑚. Calculer 𝑉 𝑒𝑡 𝐸.
5) Montrer que l’énergie Δ𝐸 qu’il a fallu fournir au satellite précédent, initialement au repos sur
1 1 2𝜋2
la Terre peut se mettre sous la forme : Δ𝐸 = 𝐾𝑚𝑀 ( − ) − 2 𝑚𝑅 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜆.
𝑅 2𝑟 𝑇0
En déduire, du point de vue énergétique l’emplacement le plus favorable des bases de
lancement.
Exercice13 (bac S2 2017)

La sonde spatiale SOHO (Solar and Heliospheric Observatory) est un satellite qui a été mis en
orbite par la fusée ATLAS II. Elle a pour mission d’étudier la structure interne du soleil, la
chaleur de son atmosphère et les origines du vent solaire. Dans ce qui suit, on étudie le
mouvement de la sonde.
3.1 Au décollage, le mouvement de la fusée ATLAS II est étudié dans le référentiel terrestre
supposé galiléen. La fusée et son équipement (y compris la sonde) ont une masse 𝑀 =
850 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 supposée constante durant le décollage. La force de poussée 𝐹⃗ générée par les
propulseurs de la fusée a une intensité égale à 16. 106 𝑁 durant la phase de décollage.
3.1.1 Déterminer la valeur algébrique de l’accélération du centre d’inertie de la fusée durant le
décollage sachant que le repère d’espace choisi est l’axe vertical (OZ) orienté vers le haut et
que le centre d’inertie de la fusée est initialement confondu avec l’origine O.
3.1.2 Etablir la loi horaire de son altitude 𝑧(𝑡) durant cette phase. Calculer l’altitude à la date
𝑡 = 15 𝑠.

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3.2 Le soleil, de centre S et de masse 𝑀𝑠 et la Terre de centre
T et de masse 𝑀𝑇 , sont considérés comme des astres
présentant une répartition de masse à symétrie sphérique.
On admet que la Terre décrit autour du Soleil, d’un
mouvement uniforme, une orbite circulaire de centre S et de
rayon d. Sa période de révolution est de 365,25 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠.
3.2.1 On suppose que la Terre ne subit que l’action du Soleil.
Exprimer la vitesse angulaire de la Terre sur son orbite en
fonction de G, 𝑀𝑆 et d.
3.2.2 En déduire la valeur de la masse 𝑀𝑆 du Soleil.
3.2.3 Le satellite SOHO, assimilé à un point matériel P de
masse m, est placé à un endroit très particulier du système
solaire, le point de Lagrange 𝐿1 , situé à la distance 𝑙 du centre
de la Terre. Il décrit autour du Soleil, d’un mouvement
uniforme, une orbite circulaire de rayon 𝑏 = 𝑑 − 𝑙. Les centres de S, P et T sont constamment
alignés.
3.2.3.1 A quelle vitesse angulaire SOHO tourne-t-il autour du Soleil ? Justifier la réponse.
3.2.3.2 Faire l’inventaire des forces qui agissent sur le satellite P. Les représenter sur un
schéma.
3.2.3.3 En appliquant le théorème du centre d’inertie au satellite et en tenant compte du
𝑀
résultat obtenu à la question 3.2.1, établir la relation entre d, 𝑙 et le rapport des masses 𝑀𝑇 ,
𝑆
3.2.3.4 Tenant compte du fait que le point de Lagrange 𝐿1 est situé beaucoup plus près du
𝑙
centre de la Terre que celui du Soleil, on peut faire l’approximation 𝑑 ≪ 1. Etablir alors la
𝑙 𝑀𝑇
relation : ( )3 = . Calculer la distance 𝑙 situant le point de Lagrange à la Terre.
𝑑 3𝑀𝑆
3.3 Quel est l’avantage d’un satellite comme SOHO par rapport à des observations terrestres ?
3.4 D’après un article extrait d’un hebdomadaire du vulgarisation scientifique ≪ SOHO est le
premier observateur spatial à être placé à un endroit très particulier du système solaire le point
de Lagrange 𝐿1 du nom d’un mathématicien français qui en a découvert l’existence⋯ A cet
endroit précis où l’attraction du Soleil équilibre très exactement l’attraction de la Terre, le
satellite spatial peut observer le Soleil 24ℎ 𝑠𝑢𝑟 24ℎ ≫. L’information fournie par cet article selon
laquelle SOHO est situé à un endroit précis où l’attraction du Soleil équilibre très exactement
l’attraction de la Terre est-elle compatible avec le mouvement circulaire uniforme de SOHO
autour du Soleil ? Justifier la réponse.
Données :masse de la Terre 𝑀𝑇 = 5,98. 1024 𝑘𝑔 ; distance Terre-Soleil 𝑑 = 1,50. 108 𝑘𝑚 ; Constante
de gravitation 𝐺 = 6,67. 10−11 𝑁. 𝑚2 . 𝑘𝑔−2 ; intensité du champ de gravitation terrestre au sol, 𝑔0 =
9,80 𝑚. 𝑠 −2.

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OSCILLATION MECANIQUE

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Exercice5 : Le pendule simple
On considère un pendule simple constitué d'un objet ponctuel B, de masse m, suspendu en un
point O par un fil tendu sans raideur et sans masse, de longueur l dans le champ de pesanteur
terrestre supposé uniforme ; on considérera le référentiel terrestre comme galiléen.
On note α l'angle que fait le fil de suspension avec la verticale ; on
étudie les mouvements dans le plan vertical de la figure ci-contre.
1) A quelle condition sur la durée de l'expérience le référentiel
terrestre peut-il être considéré comme galiléen ?
2) Etablir l'équation différentielle du mouvement du point B, vérifiée
par l’élongation angulaire α du pendule ?
3) A quelle condition le pendule sera-t-il considéré comme un
oscillateur harmonique ?
Quelle est alors l’expression littérale de sa pulsation 0 ?
Exercice6 : Le Pendule de torsion
On considère le dispositif représenté ci-dessous. Le fil vertical a pour constante de torsion
C = 4,50.10-4 N.m.rad-1.
Il est lié au centre O du disque (S) horizontal, homogène, de moment
d'inertie par rapport à l'axe , J =3,8.10-3 kg.m2.
A la date t = 0, le disque (S), en rotation autour de l'axe à passe à sa
.
position d'équilibre, caractérisée par θ= 0, avec la vitesse angulaire  =
3,50.10-1 rad.s-1, dans le sens positif indiqué sur le schéma.
1) En négligeant tout frottement, établir l'équation différentielle du
mouvement du disque (S).
2) En déduire l’équation horaire de ce mouvement
.
Rechercher la vitesse angulaire  du disque après une rotation de +3° à
partir de la date t = 0.
Exercice7 :
L’extrémité d’un ressort (R), est liée à un solide ponctuel de masse
m, l’autre extrémité étant fixe. Ce solide peut glisser sans frottement
sur un plan horizontal. Le ressort est à spires non jointives de masse
négligeable et de constante de raideur k. On allonge le solide(S) de
sa position d’équilibre x0 à un instant qu’on prend comme origine des dates puis on l’abandonne
sans vitesse.
1.a) A une date t quelconque le centre d’inertie G de (S) a une élongation x et sa vitesse
instantanée v.
Donner l’expression de l’énergie mécanique E du système {solide(S), ressort, Terre} en
fonction x, v, k et m
b) Sachant que cette énergie est constante, exprimer sa valeur en fonction de k et x0 et déduire
que le mouvement de (S) est rectiligne sinusoïdal
2) A l’aide d’un dispositif approprié, on mesure la vitesse
instantanée v du solide (S) pour différentes élongations y
du centre d’inertie G de (S).
Les résultats des mesures ont permis de tracer la courbe
v 2 = f(x 2 )
a) Justifier théoriquement l’allure de la courbe en établissant
l’expression de v 2
b) En déduire les valeurs de la pulsation ω0 et l’amplitude x0 du mouvement de (S)
c) Etablir l’équation horaire du mouvement
d) Sachant que l’énergie mécanique E du système est égale à 0,125j. calculer les valeurs de la
constante de raideur k du ressort et la masse m du solide (S)

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GENERALITES SUR LE CHAMP MAGNETIQUE
Exercice1 :
On veut produire au centre d’un solénoïde de longueur L=60 cm un champ magnétique de 5
10-3T, l’intensité du courant étant de 2A
1)Quel est le nombre N de spires nécessaires ?
2) L’enroulement est réalisé sur un cylindre creux en matière plastique à l’aide d’un fil gaine
de 2mm de diamètre, les spires étant jointives. Quel est le nombre de couches qu’il faudra
disposer sur le cylindre ?
Exercice2 :
Au centre d’un solénoïde comportant n=103 spires. m-1 dont l’axe est perpendiculaire au plan
du méridien magnétique, on place une petite aiguille aimantée mobile autour d’un axe vertical.
a) Aucun courant ne passe dans le solénoïde. Faire une figure vue de dessus représentant le
méridien magnétique, le solénoïde et l’aiguille aimantée.
b) On fait passer dans le solénoïde un courant d’intensité I. On constate que l’aiguille aimantée
dévie d’un angle α=41,2°. Faire une figure vue de dessus et calculer l’intensité du courant.
On donne BH =2.10-5T.
Exercice 3 :
Une bobine de longueur 𝑙 = 60 𝑐𝑚, comportant 𝑁 = 1200 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠 de diamètre 𝑑 = 4 𝑐𝑚, est
parcourue par un courant d’intensité 𝐼 = 500 𝑚𝐴.
1) Après l’avoir justifié, donner l’expression et la valeur du champ magnétique au centre de la
bobine. On donne : 𝜇0 = 4 𝜋. 10−7 𝑆. 𝐼.
2) Faire un schéma de la bobine sur lequel on représentera le sens du courant, le vecteur
champ magnétique en un point P à l’intérieur de la bobine, ainsi que les faces nord et sud de
la bobine.
3) Tracer approximativement les lignes de champ à l’intérieur et à l’extérieur de la bobine.
Exercice 4
1) En un point O de l’espace se superpose deux champs
magnétiques 𝐵1 𝑒𝑡 𝐵2 , créés par deux aimants droits identiques dont les
directions sont perpendiculaires.
a) Dans le cas de la figure 2, on a 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = 𝑑 et les champs créés par
deux aimants 𝑁1 𝑆1 𝑒𝑡 𝑁2 𝑆2 ont la même intensité 𝐵1 (𝑂) = 𝐵2 (𝑂) = 5. 10−3 𝑇.
Donner les caractéristiques du vecteur champ 𝐵 ⃗⃗(𝑂) au point O.
b) On inverse les pôles de l’aimant N2S2 et on maintient 𝑂𝐴1 = 𝑂𝐴2 = 𝑑.
Donner les caractéristiques du vecteur champ 𝐵 ⃗⃗(𝑂) au point O.
2) Dans le champ terrestre, deux solénoïdes 𝑆1 𝑒𝑡 𝑆2 identiques sont disposés de façon que leurs
axes soient horizontaux et perpendiculaires. Le point d’intersection O de ces axes est situé à
égale distance des faces les plus proches des deux solénoïdes et l’axe
de 𝑆1 étant orienté suivant la direction s-n magnétique (figure 3). En
ce point O, est placée une aiguille aimantée mobile sur pivot vertical.
Ces solénoïdes peuvent être parcourus par des courants d’intensités
respectives 𝐼1 𝑒𝑡 𝐼2 .
a) Si on prend 𝐼1 = 0 𝐴 et on donne à 𝐼2 une valeur et un sens de tel
sorte que l’axe SN de l’aiguille aimantée fasse à l’équilibre un angle
𝛼 = 60° avec l’axe du solénoïde (S1), préciser les caractéristiques du
champ 𝐵 ⃗⃗2 créé par le solénoïde (S2) en O.
b) On maintient dans (S2) le courant précédent (même intensité et
même sens).
On lance dans (S1) un courant de même intensité et même sens tel que A1 soit une face sud.
Préciser la nouvelle orientation de l’aiguille On donne: 𝐵𝐻 = 2. 10−5 𝑇
Exercice 5
Un solénoïde long, horizontal, comporte 2000 spires par mètre et renferme, dans sa région
centrale, une aiguille aimantée placée sur pivot vertical. Initialement, l’axe horizontal du
solénoïde est dans le plan du méridien magnétique du lieu où l’on réalise l’expérience.

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Calculer l’intensité Io du courant qui doit passer dans le solénoïde pour que le champ
magnétique créé dans sa région centrale ait la même valeur que la composante horizontale du
champ magnétique terrestre : 𝐵𝐻 = 2. 10−5 𝑇
Exercice 6
Deux solénoïdes S1 et S2 sont disposés comme le montre la figure. Leurs axes se coupent en O
à la même distance d = OA1 = OA2 des faces les plus proches et font un angle = 45°.
1- Le solénoïde S1 crée en O un champ magnétique B1
de valeur 4,0.10-3 T, lorsqu’il est parcouru par un courant
d’intensité I1. Préciser le sens et la direction de B1 . La
face A1 est-elle sud ou nord ?
2- Le solénoïde S1 fonctionnant dans les mêmes
conditions, on fait passer dans le solénoïde S2 un courant
d’intensité I2. Quel doit être le sens du courant I2 pour que
le champ magnétique total B = B1 + B2 crée par les deux
solénoïdes en O ait même direction que j ? Quel est alors
le sens du champ B2 ? La face A2 est-elle sud ou nord ?
3- Calculer la valeur du champ magnétique total B ainsi que celle de l’intensité I2 sachant que
I1 = 1,2A.
Exercice 7
On étudie le champ magnétique créé par les bobines de HELMOLTZ.
Ce sont deux bobines plates circulaires, identiques, de même axe, de
centre
𝑂1 𝑒𝑡 𝑂2 , de rayon R, distantes l’une de l’autre de 𝑑 = 𝑅, comportant
chacune
N spires. On désigne par O le milieu de 𝑂1 𝑂2 (voir figures).
𝑂𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 : 𝑅 = 6,5 𝑐𝑚 ; 𝑁 = 100 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠.
1) Les deux bobines sont traversées par des courants de même sens
et de même intensité i.
a) Recopier la figure 2 et représenter le vecteur le champ magnétique résultant B, créé par les
bobines au point O. Justifier cette représentation.
b) On fait varier l’intensité du courant i et on mesure, à chaque fois, la valeur du champ
magnétique B au point O. On obtient le tableau de mesures suivant :

i (A) 0 0,2 0,5 0,8 1,0 1,5 2,0 2,5 2,8


B (mT) 0 0,28 0,69 1,10 1,40 2,10 2,70 3,50 3,90
Tracer la courbe B = f (i) avec les échelles suivantes : {1 cm pour 0,25 A et 1 cm pour 0,4 mT}
Déduire, de l’allure de la courbe, la relation entre B et i.
2) Dans le vide, la valeur du champ magnétique résultant crée par les bobines, en O, est donné
𝑁
par : 𝐵 = 0,72𝜇0 𝑅 𝑖. Dans cette relation, 𝜇0 représente la perméabilité magnétique du vide. En
utilisant la relation établie en 1.b), déterminer la valeur de 𝜇0 .

3) Au point O, on place une aiguille aimantée, mobile autour d’un pivot


vertical. En l’absence de courant dans les bobines, l’aiguille s’oriente comme
l’indique la figure 3. L’axe de l’aiguille est alors parallèle au plan des bobines.
La valeur de la composante horizontale du champ magnétique terrestre vaut
𝐵𝐻 = 2. 10−5 𝑇. On fait passer dans les bobines un courant d’intensité 𝐼 =
50 𝑚𝐴, l’aiguille aimantée dévie alors d’un angle α.
a) Faire un schéma indiquant clairement le sens du courant dans les bobines,
les vecteurs champs magnétiques au point O et l’angle de rotation α de
l’aiguille aimantée.
b) Déterminer la valeur de l’angle de rotation α de l’aiguille aimantée.
4) Sans modifier le courant traversant les bobines (I = 50 mA) on place un aimant droit suivant
une direction perpendiculaire à O1O2 et confondue avec la direction initiale de l’aiguille (voir

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figure 4). L’aiguille accuse alors une déviation  ’ = 45 ° par rapport à sa position en l’absence
de courant. Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique crée par l’aimant droit
au point O.
Exercice 8
Deux fils conducteurs D1 et D2 parallèles sont parcourus par des courants d’intensités
respectives I1 et I2 de sens contraires (fig.1). Les fils sont distants de a = 10 cm. Trouver les
caractéristiques du champ résultant créé par les deux courants :
(a)en un point O situé à 5 cm de D1 et à 5cm D2 pour I1 = 10 A et I2 = 5 A
(b) en un point A situé à 10 cm de D1 et à 10 cm D2 pour I1 = I2 = 10 A
Exercice 9: Composition du champ magnétique terrestre et du champ magnétique
créé par un solénoïde
Un solénoïde comporte 2000 spires par mètre et renferme dans sa région centrale une aiguille
aimantée, placée sur pivot. Son axe horizontal est placé perpendiculairement au plan du
méridien magnétique terrestre. On donne la valeur de la composante horizontale du champ
magnétique terrestre B H = 2  10 – 5 T.
1- Indiquer sur un schéma la direction et le sens de . Représenter la position initiale de
l'aiguille lorsqu’aucun courant ne traverse le solénoïde.
2- On lance un courant d'intensité I = 5 mA. L'aiguille dévie d'un angle α.
Calculer la valeur du champ magnétique créé par la bobine.
Représenter les vecteur , et le vecteur somme = + .
Calculer la valeur de l'angle α .
3- On désire maintenant annuler le champ horizontal total à l'intérieur du solénoïde.
Faire un schéma indiquant la position à donner au solénoïde et le sens du courant qui le
parcourt.
Déterminer l’intensité I 0 de ce courant.
La position de l’aiguille est alors indifférente. Préciser pourquoi.
4- On double la valeur du courant I = 2 I 0. Préciser la position d’équilibre de l’aiguille.
5- La composante verticale du champ magnétique terrestre qui n’intervenait pas ci-dessus
vaut 4,2  10 - 5 T. En déduire l’inclinaison β du champ terrestre par rapport à l’horizontale.

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MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHARGEE DANS UN
CHAMP MAGNETIQUE UNIFORME
Exercice 1: Spectromètre de masse (extrait BTS chimiste)
On étudie la composition isotopique d’un échantillon radioactif
avec un spectromètre de masse.
Un spectromètre de masse de type Dempster est un appareil
avec lequel on peut mesurer avec une très grande précision, la
masse des particules atomiques.
Il est composé :
 d’une chambre d'ionisation,
 d’une chambre d'accélération des ions,
 d’une chambre de déviation.
1) Les ions de charge 𝑞 = −𝑒 et de masse m, sont introduits,
avec une vitesse initiale supposée nulle, entre les armatures P1 et P2 d’un condensateur plan
où l’atmosphère est suffisamment raréfiée pour négliger les collisions.
On établit entre P1 et P2 une différence de potentiel U = 103 V.
Quelle est l’énergie cinétique des ions à la sortie O du condensateur ? En déduire leur vitesse.
2) Les ions pénètrent alors dans une chambre de déviation où règne un champ magnétique
perpendiculaire au plan de la figure.
a) Déterminer le sens de 𝐵 ⃗⃗ pour que les ions décrivent une trajectoire contenue 𝐵
⃗⃗ dans la partie
C de l’appareil.
Comment peut-on produire un champ magnétique intense et uniforme : B = 0,15 T ?
b) Montrer que les ions décrivent des cercles de rayon R constant.
𝑒𝐵2 𝑅2
c) En déduire que la masse des particules est donnée par la relation : 𝑚 = 2 𝑈 . Déterminer m1
et m2, ainsi que leur masse molaire atomique correspondante M1 et M2 si R1 = 0,3422 m et R2
= 0,3475 m.
Données numériques : charge élémentaire : e = 1,60.10-19 C. Nombre d’Avogadro : NA =
6,02.1023 mol-1.
Exercice 2 Déflexion magnétique
Données : D = 40 cm ; l = 1 cm ; d = 10 cm ; m = 9,1.10-31 kg ; E = 5.104 V.m-1.
Dans tout l’exercice, on négligera le poids de l’électron devant les autres forces qui agissent
sur lui.
1) Des électrons de masse m et de charge q sont émis sans vitesse initiale par la
cathode (C) Ils subissent sur la longueur d, l’action du champ électrique
uniforme 𝐸⃗⃗ .
a) Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre la cathode (C) et
l’anode (A) ?
b) Que vaut la vitesse ‖𝑉
⃗⃗0 ‖ d’un électron au point O1 ?

2) Arrivés en O1, les électrons subissent sur la distance l l’action d’un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗ perpendiculaire au plan de la figure (le domaine où règne ce champ 𝐵 ⃗⃗ est hachuré).
Quel doit être le sens du vecteur 𝐵 ⃗⃗ pour que les électrons décrivent l’arc de cercle 𝑂1 𝑁. Justifier
la réponse.
Établir l’expression du rayon R = O’O1 = O’N de cet arc de cercle.
A.N. Calculer R pour B = 2.10-3 T.
3.a) Quelle est la nature du mouvement de l’électron dans le domaine III où n’existe aucun
champ ?

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3.b) Le domaine III est limité par un écran (E) sur
lequel arrivent les électrons. Exprimer en fonction de
m, e, B, D, l et V0 la déflexion magnétique O3I = Y
subie par un électron à la traversée du système II + III.
La droite IN coupe l’axe O1O2 au point M. L’écran E est
à la distance D de ce point M.
On fera les hypothèses simplificatrices suivantes :
 dans le domaine II de l’espace, on peut
confondre la longueur de l’arc avec la longueur
O1O2 = l où règne le champ 𝐵 ⃗⃗
 On supposera que la déviation angulaire est
faible.
3.c) Sachant que Y= 3,35 cm, retrouver la valeur ‖𝑉 ⃗⃗0 ‖de la vitesse de l’électron au point O1.
Exercice 3 : Spectrographe de masse
|U0| = 4,00.103 V ; B = 1,00.10-1 T ; e = 1,60.10-19 C.
1) Des ions de masse m et de charge q < 0 sont produits dans la chambre d'ionisation (I) avec
une vitesse pratiquement nulle. Ils entrent en E dans l’enceinte A, sous vide, où ils sont
accélérés et ressortent en S.
Les orifices E et S sont pratiquement ponctuels, et on note U0 = VE - VS la différence de potentiel
accélératrice. La vitesse des ions reste suffisamment faible pour que les lois de la mécanique
classique soient applicables.
Etablir l'expression littérale de la norme du vecteur vitesse d'un
ion à sa sortie en S, en fonction de m, q et U0.
2) A leur sortie en S, les ions pénètrent dans une deuxième
enceinte sous vide D, dans laquelle règne un champ magnétique
uniforme vertical.
a) Quel doit être le sens du vecteur champ magnétique pour que
les ions puissent atteindre les points O1 ou O2 ?
Justifier la réponse.
b) En S, le vecteur vitesse des ions est perpendiculaire à la droite
passant par les points O2, O1 et S.
Montrer que la trajectoire d'un ion dans l'enceinte D est plane.
Montrer que la vitesse de l'ion est constante, que la trajectoire est
un cercle de rayon R.
Déterminer l'expression du rayon R.
3) Le jet d'ions sortant de la chambre d'ionisation est un mélange d'ions 81𝐵𝑟 − , de masse m1 =
1,3104.10-25 kg, et d'ions 79𝐵𝑟 − , de masse m2 = 1,3436.10-25 kg.
a) Dans quel collecteur sont reçus les ions de masse m1 ? Justifier la réponse.
b) Calculer la distance entre les entrées O1 et O2 des deux collecteurs C1 et C2 chargés de
récupérer les deux types d'ions.
c) En une minute, les quantités d'électricité reçues respectivement par les collecteurs C1 et C2
sont q1 = -6,60.10-8 C et q2 = -1,95.10-8 C. Déterminer la composition du mélange d'ions.
Justifier votre réponse.
Exercice 4 : filtre de vitesse
Données : 32𝐻𝑒 2+ ∶ 𝑚1 = 5,0. 10−27 𝑘𝑔 ; 42𝐻𝑒 2+ : 𝑚2 = 6,7.10−27 𝑘𝑔 ; 62𝐻𝑒 2+ ∶ 𝑚3
1) Une chambre d’ionisation produit des noyaux
d'hélium 32𝐻𝑒 2+ , 42𝐻𝑒 2+ , 62𝐻𝑒 2+ de masses respective m1, m2,
m3. Leur poids est négligeable devant les forces
électromagnétiques qu'ils subissent.
Ils pénètrent en S sans vitesse initiale dans un accélérateur
linéaire où ils sont soumis à l'action d'un champ électrique
uniforme 𝐸⃗⃗0 créé par une différence de potentiel 𝑈0 = 𝑉𝑀 − 𝑉𝑁
On désignera par 𝑉 ⃗⃗1 , 𝑉 ⃗⃗3 les vecteurs vitesse en O des ions 32𝐻𝑒 2+ , 42𝐻𝑒 2+ , 62𝐻𝑒 2+ .
⃗⃗2 , 𝑉
On notera e la charge électrique élémentaire.

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a) Déterminer le signe de U0 et représenter le champ électrique 𝐸⃗⃗0 dans l'accélérateur.
b) Exprimer l'accélération d'un ion 42𝐻𝑒 2+ en fonction de U0, d0, e et m2 ; préciser la nature de
son mouvement.
2) Montrer qu'en O, à la sortie de l'accélérateur, 𝑚1 𝑉12 = 𝑚2 𝑉22 = 𝑚3 𝑉32
3) Les ions pénètrent ensuite dans un sélecteur de vitesse limité par les plaques P et Q. Ils sont
alors soumis à l'action simultanée de deux champs : un champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗ , créé par
une différence de potentiel positive 𝑈 = 𝑉𝑄 − 𝑉𝑃 , et un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗
perpendiculaire à 𝑉 ⃗⃗1 , 𝑉 ⃗⃗3 .
⃗⃗2 , 𝑉
a) Représenter le champ magnétique 𝐵 ⃗⃗ pour que la force électrique et la force magnétique aient
même direction, mais des sens contraires.
b) On règle la valeur de U de façon que le mouvement des ions 42𝐻𝑒 2+ soit rectiligne uniforme
de trajectoire OO’. Exprimer U en fonction de B, v2 et d.
4) Comment seront déviés les ions 32𝐻𝑒 2+ , 42𝐻𝑒 2+ , 62𝐻𝑒 2+ ?
On se contentera de donner l'allure des trajectoires sans préciser leur nature et sans faire de
calcul.
Exercice 5 : Le cyclotron
Soit un cyclotron à fréquence fixe N. C’est un accélérateur de particules constitué
de deux demi-cylindres conducteurs creux D1 et D2 appelés «dées », séparés par
un intervalle étroit.
A l'intérieur des deux dées D1 et D2, règne un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗
(voir figure).
Une tension U est maintenue entre les deux dées. Cette tension change de signe
périodiquement. Des protons sont lancés à partir d'un point O dans la région D1
avec un vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗0 .
1) Exprimer le rayon R, de la trajectoire des protons dans le dée D1, ainsi que la durée du
trajet effectué.
2) Déterminer le vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗0 des protons lorsqu'ils sortent de la région D1 en traversant
la paroi PQ. Quel doit être alors le signe de la tension U pour accélérer les protons ?
Avec quelle vitesse v2 pénètrent-ils dans le dée D2 ?
3) Exprimer le rayon R2 de la trajectoire des protons dans le « dée » D2, ainsi que la durée du
trajet effectué.
4) Quel est le signe de la tension U lorsque les protons quittent le dée D2 en traversant la paroi
PQ ?
Calculer la période T et la fréquence N de la tension U, en négligeant la durée de transfert dans
l'intervalle entre les deux dées.
5) Soit R0 le rayon des dées. Donner les expressions de la vitesse et de l'énergie cinétique
maximales acquises par les protons.
Exercice 6 : Détermination de la composition isotopique du lithium naturel.
6 7
Données: Li+ : m1  6u ; Li+ : m2  7u ; 1u = 6,67.10-27 kg.
Dans tout l'exercice, on considère que les ions se déplacent dans le vide et
que leur poids est négligeable devant les autres forces.
A l'aide du spectrographe de masse schématisé ci-contre, on se propose de
séparer les ions 6Li+ et 7Li+ de masses respectives m1 et m2.

1) Les ions pénètrent en O dans le champ électrique uniforme 𝐸⃗⃗ existant


entre les deux plaques verticales P1 et P2 pour y être accélérés jusqu'en O’.
Les plaques P1 et P2, distantes de d = 10 cm, sont soumises à la tension U = VP1 – VP2 =
2000V.
a) Quelle est la nature du mouvement des ions Li+ entre les plaques P1 et P2 ?
6 7
b) Les ions Li+ et Li+ sortent en O’ du champ électrique avec des vitesses respectives V1 et
𝑉1 𝑚2
V2, leur vitesse en O est négligeable devant V1 et V2. Etablir la relation : √
𝑉2 𝑚1

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2) A leur sortie en O’, les ions Li+ pénètrent dans une région où règne un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗ normal au plan du schéma.
a) Préciser en le justifiant le sens du vecteur 𝐵 ⃗⃗.
b) Montrer que le mouvement d'un ion Li s'effectue dans le plan du schéma.
+

c) Montrer que la valeur de la vitesse est constante.


d) Montrer que la trajectoire est circulaire. Exprimer son rayon R.
3) A leur sortie du champ magnétique 𝐵 ⃗⃗, les ions passent au travers d’une large fente et sont
captés par un fil métallique F relié à la Terre par l’intermédiaire d’un galvanomètre sensible G.
6
a) A quelles distance x1 et x2 faut-il placer le fil F pour recevoir respectivement les ions Li+ et
7 +
Li ? Exprimer, en fonction de B, m1, m2, U et la charge élémentaire e, la distance F1F2 entre
les deux types d’ions à leur arrivée sur le fil. F1 et F2 sont respectivement les points de réception
6 7
des ions Li+ et Li+ sur le fil F.
b) Pour les valeurs x1 et x2 précédentes, le galvanomètre indique, pendant la même durée de
passage, les courants respectifs I1 = 14,8 A et I2 = 185,2 A. Quelle est la composition
isotopique du lithium ?
Exercice 7 :
On envisage la séparation des isotopes de l’uranium à l’aide d’un spectrographe de masse. On
négligera le poids des ions devant les autres forces
1) Une chambre d’ionisation (I) produit des ions
238
U  et AU  , de masses respectives m1 =
238 u et m2 = A u. Ces ions sont ensuite accélérés dans le vide entre deux plaques métalliques
parallèles P1 et P2. La tension accélératrice a pour valeur U0 = 4 kV. On
suppose que les ions sortent de la chambre d’ionisation en O1 avec une
vitesse nulle.
a) Quelle est la plaque qui doit être portée au potentiel le plus élevé ?
Justifier.
b) Montrer que l’énergie cinétique est la même pour les deux types
d’ions arrivant en O2. En est-il de même pour les vitesses ? Justifier.
238 
c) Calculer la vitesse V0 des ions U lorsqu’ils sont en O2.
A 
d) Exprimer en fonction de A et de v0 la vitesse v’0 des ions U en O2.
2) Les ions pénètrent ensuite dans une région où règne un champ magnétique 𝐵 ⃗⃗ orthogonal
au plan de la figure, d’intensité B = 0,1 T.
 238 
a) Indiquer sur un schéma le sens du vecteur B pour que les ions U parviennent en C’, et
A 
les ions U en C. Justifier la construction.
b) Montrer que les trajectoires des ions sont planes ; établir la nature du mouvement ainsi que
la forme de ces trajectoires.
c) Calculer le rayon de courbure R1 de la trajectoire des ions
238
U  . Exprimer le rayon de
A 
courbure R2 de la trajectoire des ions U en fonction de R1 et de A. Calculer A et en déduire
v’0.
On donne CC’ = 1,77 cm. On donne : 1 u = 1,66.10 - 27kg ; e = 1,6.10 – 19C.
EXERCICE8:
Des ions positifs isotopes du zinc 68𝑍𝑛2+ et 𝑥𝑍𝑛2+ de
même charge q=2e avec e=1,6 10-19C, de masse
respective m= 68u et m'= xu avec u= 1,67 10-27 kg,
émis à partir du point O1 avec une vitesse initiale
négligeable, sont accélérés entre O1 et O2 par la
tension |U0| =|UP1P2|=5 kV existant entre les plaques
P1 et P2. Ils se déplacent dans le vide suivant la
direction Ox. On négligera le poids devant les autres
forces.

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I- ACCELERATION DES IONS :
1. Quel est le signe de la tension U0?
2. Calculer la vitesse v de l'isotope 68Zn2+ en O2.
3. Si v et v' désignent respectivement les vitesses en O2 des deux isotopes, donner la relation
entre v, v', m et m'.
4. Le rapport v' / v =1,03; en déduire la valeur entière x du nombre de masse de l'ion xZn2+.
II- FILTRE DE VITESSE :
Arrivés en O2, les ions pénètrent dans un filtre de vitesse constitué par :
- Deux plaques horizontales M et N distantes de d=20 cm entre lesquelles on établit une
différence de potentiel U=VM-VN=1,68 kV.
- Un dispositif du type bobines de Helmholtz qui crée dans l'espace interplaques un champ
magnétique de direction O2z, perpendiculaire aux vitesses v et v' ainsi qu'au champ électrique
E.
1. Quel doit être le sens du champ magnétique B pour que les ions 68Zn2+ arrivant en
O2 avec la vitesse v traversent le dispositif en ligne droite?
2. Exprimer B en fonction de v, U, d. Calculer B en mT.
3. Répondre par vrai ou faux à la proposition suivante: " les ions xZn2+ qui arrivent en
O2 avec la vitesse v' sont déviés vers la plaque N".
4. Quelle doit être la valeur de B' du champ magnétique pour que les ions xZn2+ traversent
le dispositif sans subir de déviation.
III- SPECTROGRAPHE DE MASSE :
En faisant varier la valeur du champ magnétique dans le filtre de vitesse, on peut faire passer
par le point O l'un ou l'autre des isotopes. Les ions pénètrent alors dans un champ magnétique
B0 dirigé suivant Oz tel que B0=0,5 T.
1. Quel doit être le sens de ce champ pour que les ions soient déviés vers les y positifs?
2. Donner l'expression du rayon R de la trajectoire de l'ion de masse m et de charge q et de
vitesse v.
3. Exprimer la différence R-R' des rayons des trajectoires que décrivent les deux sortes d'ions
en fonction de R et de x.
La distance entre les points d'impact I et I' sur la plaque P3 est II'=a= 7,2 mm. Exprimer en
fonction de a et R le nombre de masse x de l'ion xZn2+et calculer sa valeur numérique
EXERCICE 9:

A l'occasion des Jeux Olympiques de l'été 1996,


une revue scientifique faisait état des dernières
méthodes de dépistage du dopage. On y décrivait
une nouvelle méthode en voie d'homologation,
mettant en jeu la spectrométrie de masse, dont
le principe est donné ci-après.
Le dopage par les stéroïdes anabolisants
administrés aux sportifs pour que leurs muscles
se développent serait assez facile à dépister.
Pourtant des stéroïdes anabolisants, notamment
la testostérone, l'hormone mâle, sont
naturellement présents dans l'organisme : comment faire la différence entre l'hormone
naturelle et l'anabolisant interdit ?
On propose une méthode fondée sur la spectrométrie de masse isotopique, où l'on détermine
le rapport des concentrations en carbone 13 (13C) et en un de ses isotopes le carbone 12 (12C).
En effet, les rapports qui caractérisent les matières premières utilisées pour la préparation de
la testostérone de synthèse et les molécules bio synthétisées par l'homme à partir de son
alimentation, sont différents.
On propose dans cette méthode de mesurer le rapport des concentrations en carbone 13C et en
carbone 12C du dioxyde de carbone provenant de la combustion de l'hormone extraite d'un
prélèvement d'urine de l'athlète contrôlé, par la technique de la spectrométrie de masse. Le

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déplacement des particules dans les chambres d'accélération et de déviation s'effectue dans le
vide
1. Accélération.

1.1 La chambre d'ionisation (1) produit des ions 12CO2+ de masse m1 et des ions 13CO2+ de
masse m2. On néglige les forces de pesanteur dans la suite du problème ; le mouvement des
ions est rapporté au référentiel du laboratoire considéré galiléen. Les
ions CO2 et CO2 pénètrent dans le chambre d'accélération en O avec une vitesse initiale
12 + 13 +

considérée comme nulle ; ils sont soumis à un champ électrique⃗⃗⃗⃗ 𝐸 , supposé uniforme, de
vecteur entre les plaques P et P' et sortent de la chambre en O' avec respectivement des
vitesses de valeurs v1 et v2 . Représenter sur un schéma le vecteur champ électrique et justifier
la réponse.
1.2 En appliquant le théorème de l'énergie cinétique à l'ion 12CO2+, exprimer v1 en fonction
de sa masse m1, de la charge élémentaire e et de la tension U0 = Vp - Vp'.
1.3 En O', quelle relation vérifient v1 et v2
1.4 Calculer les valeurs numériques de v1 et v2 .
Données : |Uo|=4000V; m1=7,31 10-26 kg; m2 = 7,47 10-26 kg ; e=1,6 10-19 C
2. Déviation.
Les ions 12CO2+ et 13CO2+ pénètrent en O' dans une zone où règne un champ magnétique
uniforme, de vecteur perpendiculaire au plan de la figure, permettant d'atteindre la plaque
détectrice (4).
2.1 Représenter sur un schéma le vecteur champ magnétique permettant le mouvement
circulaire uniforme des ions dans la direction attendue. Justifier la réponse.
2.2 Exprimer le rayon r en fonction de m, e, 𝑈0 et B.
2.3 En déduire le rapport des rayons des trajectoires des ions 12CO2+ et 13CO2+ en fonction
de leurs masses m1 et m2 et les positions I1 et I2 des points d'impact des ions de masse m1 et
m2. Les placer sur un schéma.
2.4 Exprimer la distance I1I2 en fonction de m1, m2, e, U0 et B.
2.5 Calculer la distance sachant que B = 0,25 T.
3. Résultat d'un contrôle.
L'analyse des impacts a permis de dénombrer les atomes 12𝐶 et 13𝐶 contenus dans les ions
arrivés sur le détecteur pendant une certaine durée.
Les résultats des comptages effectués à partir des échantillons d'urine de deux athlètes A et B
sont rassemblés dans le tableau suivant et à compléter.
𝑁1 ( 12𝐶) 𝑁2 ( 13𝐶) 𝑁
R= 2 𝛿
𝑁1
Athlète A 2231 24
Athlète B 2575 27
Etalon standard 2307 25
On y fait figurer également les comptages réalisés à partir d'un étalon standard international.
Les résultats des équipes de recherche sur cette méthode font référence à un coefficient défini
par la relation :
1000(𝑅−𝑅𝑆𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑡 ) 𝑁
𝛿= avec R= 2
𝑅𝑆𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑡 𝑁1
Les nombres d'atomes de carbone 12 et 13, respectivement N1 et N2, donnés dans le tableau,
tiennent compte de corrections dues, en particulier, à la présence d'isotopes de l'oxygène. On
considère que l'athlète s'est dopé si la valeur du coefficient 𝛿 est notablement inférieure à -27.
3.1 Recopier et compléter le tableau
3.2 A partir des données du tableau, déterminer s'il y a eu dopage pour les athlètes A et B.

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LOI DE LAPLACE
Exercice 1
Un fil conducteur en cuivre OA rigide et homogène, de masse m, de
longueur l, est suspendu par son extrémité supérieure en O à un axe
fixe , autour duquel il peut tourner sans frottement ; sa partie
inférieure plonge dans une cuve contenant du mercure lui
permettant de faire partie d’un circuit électrique comprenant un
rhéostat et un générateur de tension continue G qui plonge dans une
région où règne un champ magnétique uniforme B orthogonal au
plan de la figure. En fermant l’interrupteur K, un courant électrique
d’intensité I traverse le fil OA et celui-ci prend la position indiquée
par le schéma ci-contre.
1) Représenter les forces exercées sur le fil.
2) Indiquer sur le schéma le sens du courant électrique.
3) En appliquant la condition d’équilibre à la tige, Calculer l’angle  que fait le fil conducteur
avec la verticale. On donne I = 5A, l=25 cm, m=8g et B = 0,05 T
Exercice 2
On considère le dispositif suivant appelé : Balance de Cotton.
Les extrémités du fil conducteur sont reliées à un
générateur de tension continue débitant un
courant d’intensité I. On ajoute sur le plateau une
masse marquée m pour équilibrer la balance. Ainsi
on remplit le tableau de valeurs suivant :
I(A) 0 2 4 6 8 10
m(g) 0 0,4 0,8 1,2 1,6 2
1) Tracer la courbe m=f(I).
2) En appliquant la condition d’équilibre à la
balance, établir la relation théorique m=f(I).
3) Déduire la valeur du champ magnétique  B.
On donne L=2cm et d’ = 5/4.d
4) Peut-on accrocher une masse m = 2,45g, sachant que le fil conducteur de la balance ne
peut supporter qu’une intensité de 12 A, pour que la balance soit en équilibre.
Exercice 3
Deux rails conducteurs (AA’) et ( CC’), parallèles et
de résistances négligeables, séparés par une
distance L = 25cm font un angle = 30° avec
l’horizontale. Les deux extrémités A et C sont reliées
à un générateur de f.é.m. 𝐸 = 12𝑉 et de résistance
interne négligeable. Une tige (MN) métallique de
masse m, perpendiculaire aux rails, peut glisser
sans frottement dans une direction parallèle aux
rails. (Voir figure). La résistance de la longueur L de
la tige est R= 4 . L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗, vertical dirigé
vers le bas et d’intensité B= 1T.
1) Représenter les forces exercées sur la tige MN pour qu’elle soit en équilibre.
2) Calculer l’intensité du courant I traversant la tige MN. Indiquer son sens.
3) Par application de la condition d’équilibre à la tige MN, Etablir l’expression de la masse m en
fonction de I, L, B, g et . Calculer m.
4) La tige MN ne peut supporter qu’un courant d’intensité Imax=1A alors qu’on ne peut pas
modifier la valeur du champ magnétique B, faut-il augmenter ou diminuer l’angle  pour que
la tige MN reste en équilibre. Calculer la nouvelle valeur de .
Exercice4

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Un fil de cuivre rigide(AB), rectiligne et homogène, de longueur L, est susceptible de se mouvoir
dans un plan vertical autour d’un point A dans le plan de la
figure3. L’autre extrémité plongé dans une cuve à mercure,
ce qui permet de maintenir le contact électrique avec un
générateur de tension continue.
L’intensité du courant électrique dans le circuit est supposé
constante durant toutes les expériences et égale à I. Le
dispositif est plongé dans un espace champ magnétique
uniforme⃗⃗⃗⃗
𝐵, horizontal et orthogonal au plan de la figure 3.
On néglige la longueur de la partie de la tige située dans le
mercure et l’on admet, d’autre part, que la droite d’action
de la force de Laplace passe par le milieu de la tige (AB).
4.1 Un fil très fin de Nylon, horizontal, est attaché en C à la
tige(AB). A l’autre extrémité, on suspend une petite
surcharge de masse m(figure3) ; on suppose que le fil est
négligeable.
4.1.1 Quel doit être le sens du courant électrique dans(AB)
pour que la tige puisse rester verticale ?
4.1.2 Déterminer alors la valeur de m
On donne : I=8,0A ; B=2,3. 10−2 T ; L=12cm ; l=8,0cm, avec
l=AC
4.2 on supprime le fil de nylon attaché en C(figure4). La tige
(AB) s’écarte de sa position verticale d’un angle α pour
atteindre une nouvelle position d’équilibre. Calculer α si la
masse de la tige est M=9,7g
4.3 On remplace la tige (AB) par une roue crantée en cuivre
mobile autour d’un axe horizontal (∆) perpendiculaire au plan
de la figure 4. Le dispositif est plongé dans l’espace champ magnétique uniforme⃗⃗⃗⃗ 𝐵.
4.3.1 Expliquer pourquoi on observe un mouvement de rotation de la roue. Donner son sens.
4.3.2 la vitesse de rotation de la roue est 𝜔. Calculer la puissance P développée par la roue si
la force électromagnétique de Laplace est supposé appliquée au milieu d’un rayon.
On donne :le rayon de la roue R=6,0cm ; 𝜔=2,5tours.𝑚𝑖𝑛−1 ; on a toujours I=8,0A et
B=2,3. 10−2 T
Exercice 5
On réalise le montage ci-dessous. OA et O’A’ sont des tiges de cuivre, les bacs A et A’ sont
remplis de mercure. L’intensité du courant électrique est la même dans les deux tiges de cuivre,
elle sera notée I.
Données : formule donnant B dans ces conditions : B= μ0 I / (2 π d) où d est la distance
séparant les deux tiges. Il s’agit du champ magnétique généré par
un fil parcouru par un courant (voir cours sur le champ magnétique
pour sa direction et son sens).
𝜇0 = 4𝜋. 10−7 SI d=2cm, OA=OA’=30cm, I=8A.
1) Représenter le sens du courant dans les deux tiges (schéma n°1).
2) Champ magnétique et force de Laplace.
a) Montrer que le vecteur 𝐵 ⃗⃗1 , champ magnétique produit par le fil
OA en N est perpendiculaire à la figure et plonge dans le plan du
schéma (voir cour sur le champ magnétique, champ créé par un fil.).
Représenter et calculer la valeur de 𝐵 ⃗⃗1 .
b) Indiquer la direction et le sens de la force électromagnétique 𝐹⃗1 agissant en N. Calculer 𝐹⃗1.
c) Représenter le vecteur 𝐵 ⃗⃗2 , champ magnétique produit par O’A’ en M. Calculer 𝐵⃗⃗2 .
d) Indiquer la direction et le sens de la force électromagnétique 𝐹⃗2 agissant en M. Calculer 𝐹⃗2 .
3) Quelle est l’action mutuelle de 2 courants parallèles et de même sens ?
Exercice 6

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Exercice7

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INDUCTION MAGNETIQUE –ETUDE D’UN DIPOLE R,L
Exercice 1 :
Une tige de cuivre glisse sans frottement sur deux rails horizontaux distants de d = 15 cm.
Elle est soumise à l’action d’un champ magnétique uniforme vertical vers le bas. Les deux rails
sont reliés par un générateur de f.é.m. 4,5 V et l’ensemble du circuit a une résistance de 5Ω.
1. Quelle est l’expression de la force de Laplace lorsque la tige est immobile si B = 1 T?
2. Pour quelle vitesse de la tige, l’intensité du courant s’annulerait-elle?
3. Avec ce dispositif, la tige peut-elle atteindre cette vitesse?
Exercice 2 :
Une barre conductrice MN horizontale de masse m=2g et de
longueur î, de résistance négligeable est lâchée sans vitesse à
l'instant initial t= 0. Elle tombe en restant parallèle à elle-même
dans une région de l'espace où règne un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗ horizontal et perpendiculaire à la barre. La chute de la
barre est guidée par deux fils verticaux conducteurs, de résistance
négligeable (voir figure).
On suppose les forces de frottement nulles, bien que MN soit à
chaque instant en contact électrique avec les fils. Les extrémités
supérieures des fils sont reliées à un résistor de résistance 𝑅 = 25 . . On donne : B
= 0,5 T.
1) Les rails sont métalliques.
a) Donner l’expression de la f.é.m. induite e qui apparaît dans la tige en fonction de B, l et v.
b) Donner l’expression du courant induit.
c) Appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige puis montrer que la
tige atteint une vitesse limite VL que l’on exprimera en fonction de B, l , g et R. Calculer VL.
2) Les rails sont isolants.
a) Calculer la différence de potentiel UAC = VA – VC entre les points A et C.
b) Appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige. Quelle est la nature du mouvement de
cette dernière ?
Exercice 3 :
Un cadre indéformable ACDE, de largeur a = 8,0 cm et de longueur b = 25,0
cm, comportant N = 10 spires, peut tourner autour d'un axe  passant par les
milieux des côtés AC et DE. Les spires sont orientées dans le sens ACDE. Ce
cadre est placé dans un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗ à orthogonal à .
La normale au plan du cadre fait un angle , orienté autour de l’axe, orienté
 
autour de l'axe (, k ), avec la direction du champ B .
Données : B = 318 mT ;  = t =100.t ( en rad) ; R = 10 .
1) Calculer le flux du champ magnétique à travers une spire, puis à travers
l'ensemble de la bobine.
2) La bobine tourne à la vitesse angulaire constante  autour de . Montrer qu'il apparaît dans
la bobine une f. e. m. induite sinusoïdale. Préciser l'amplitude de cette f. e. m.
3) Calculer l’intensité maximale et la fréquence N du courant induit.
4) Le cadre, en cours de rotation, est relié aux bornes d’un oscilloscope afin de visualiser la
tension uKM à ses bornes.
Les réglages de l’oscilloscope sont : - Balayage horizontal : 5 ms par division ;
- Sensibilité verticale : 10 V par division.
Dimensions de l’écran de l’oscilloscope : - hauteur : 6 cm ;
- largeur : 8 cm ;
Représenter l’oscillogramme observé sur l’écran. - une division de l’écran = 1 cm.
Exercice 4
On réalise le montage ci-dessous. Dans ce montage, une petite bobine (b) de surface s’ = 10
cm2, comportant N’ = 100 spires est placée à l’ intérieur d'un solénoïde (S) comportant N =

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1000 spires et de longueur l = 1,5 m. La petite bobine (b) et le solénoïde sont orientées
Comme indiqué sur la figure 1.

1) L‘intensité du courant dans le solénoïde varie suivant la loi donnée par la figure 2.
On donne :  0 = 4.10-7 S.I. En déduire :
1.a- Le champ magnétique B(t) à l’intérieur du solénoïde ;

1.b- L’expression du flux de B à travers la bobine (b) ;
1.c- La force électromotrice dont la bobine (b) est le siège.

Préciser sur un schéma clair, le sens de B et du courant qui traverserait la bobine (b) si on
réunissait ses deux extrémités.
2) On établit dans le solénoïde une intensité I = 4A supposée constante dans toute cette
question.
On imprime à la bobine (b) un mouvement de rotation uniforme autour d’un axe vertical
passant par son centre. On branche un oscillographe aux bornes de (b). Donner l’expression
de la nouvelle f.é.m. d’induction e’. En déduire l'allure de la courbe observée sur l’écran de
l’oscillographe (Donner une représentation qualitative de cette courbe).
Exercice 5
On considère le système suivant : deux rails parallèles et horizontaux
peuvent être, soit branchés sur un
générateur de f.é.m. E = 2 volts (interrupteur K en position 1), soit
mis en court-circuit (K en position 2.
Les rails sont distants de l = 0,25 m et baignent dans un champ

magnétique vertical B dirigé vers le haut et d'intensité B = 0,5 tesla
Une tige métallique AA', de masse m = 10 g peut glisser sans frottement sur les rails et sa
résistance entre les deux rails vaut R = 0,5 ohm. Toutes les autres résistances sont
négligeables. Il en est de même de l'auto-inductance du circuit.
1) Calculer l'intensité I du courant qui traverse AA', la d.d.p. e entre les points A et A', et
l'intensité de la force électromagnétique qui s'exerce sur la tige métallique dans les deux cas
suivants
1.a- K en position 1 et la tige est immobile.
1.b- K en position 2 et la tige se déplace avec la vitesse v = 10 m.s-1.
2) L'interrupteur K étant en position 1, la tige AA' a une vitesse constante et imposée v (en
m.s-1), dont la direction et le sens sont indiqués sur la figure. Déterminer la fonction I = f(v).
Représenter le graphe de cette fonction. Calculer I pour les valeurs, v1 = 10 m.s-1 et V2 = 22
m.s-1.
3) A la date t = 0, la tige est immobile et on ferme l'interrupteur en position 1. A une date t
quelconque, appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige. En déduire que la vitesse v
obéit à l'équation suivante :
𝑑𝑣 l 2B2 El B E  l 2B2 
+ v = Vérifier que v = 1 - exp(- )t est solution de cette équation.
𝑑𝑡 mR mR Bl  mR 
Calculer la vitesse limite VL atteinte par la tige.
Montrer que cette vitesse limite peut se déduire de la question 2).
Exercice 6 :
Une barre de cuivre MN, homogène, de masse m et de longueur e, peut glisser, sans frottement,
le long de deux rails métalliques AC et A’C’ contenus dans un plan incliné d'un angle α par
rapport au plan horizontal

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(figure a). Pendant tout le mouvement, la barre MN reste perpendiculaire aux rails AC et A'C'
et maintient avec eux le contact électrique en M et N.
On donne : l = 10-1 m ; g = 9,8 m.s-2 ; m = 2.10-2 kg ; α = 20°.
1) La barre MN est lâchée sans vitesse initiale sur le plan incliné. Après un parcours de longueur
L, sa vitesse v vaut 2,80 m.s-1. Calculer L.
2) Les points A et A' sont maintenant reliés par un fil de résistance R = 0,2 , les résistances
électriques des rails et de la barre étant négligeables. Lorsque la barre a parcouru la distance
L, elle pénètre, à l'instant t = 0, avec la vitesse v = 2,8 m.s -1 dans une région de l'espace où
règne un champ magnétique uniforme, vertical, ascendant, d'intensité B = 1 T. (fig. b).

2.a- Quelle est l'intensité I0 du courant qui apparaît dans Réponse partielle le circuit A'AMN à
l'instant t = 0 ? Indiquer sur un schéma très clair le sens de ce courant.

2.b- Quelles sont les caractéristiques de la force électromagnétique F0 qui s'exerce sur la barre
à l'instant t = 0 ?
2.c- Faire le bilan des forces qui s'exercent sur la barre à l'instant t = 0 et montrer que
 
l'accélération a est de sens Opposé à v .
Expliquer qualitativement comment varie l'intensité du courant lorsque la barre continue à se
déplacer dans le champ magnétique et comment évolue le mouvement, les rails étant supposés
suffisamment longs.

3) La barre, toujours sur ses rails inclinés de α=20° acquiert maintenant dans le champ B un

mouvement rectiligne uniforme de vitesse V1 .

3.a- Quelle est alors l'intensité de la force électromagnétique F1 qui agit sur la barre ?
3.b- Calculer l'intensité I1 du courant induit et la valeur V1 de la vitesse.
Exercice 7
Une bobine de longueur L = 1 m, comportant N = 1600 spires de rayon R = 20 cm, assimilable
à un solénoïde est parcourue par un courant d’intensité I = 1 A.
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ magnétique 𝐵 ⃗⃗ à l’intérieur de la bobine.
N2
2) Montrer que l’inductance de la bobine a pour expression : L = 0 R2.
L
La norme de 𝐵 ⃗⃗ décroît de 2.10-2 T à 10-2 T en 6 ms. Calculer la valeur moyenne e de la f.é.m.
induite qui apparaît dans la bobine.
Exercice 8
Une bobine a pour résistance R = 10  et pour inductance L = 1 H. On établit à ses bornes,
à la date t = 0, une tension U = 6 V, délivrée par un générateur de tension continue G.
1) Vérifier que l’intensité du courant électrique, dans le circuit est donnée par la relation :
U  R 
i= 1 – exp (- )t (1)
R L 
On vérifiera que (1) est bien solution de l’équation différentielle régissant l’établissement du
courant i dans le circuit.
2) Quelle est l’intensité du courant en régime permanent ?
3) On mesure l’intensité du courant en fonction du temps. On obtient le tableau suivant :
t(s) 0 0,05 0,10 0,15 0,30

i(A) 0 0,24 0,38 0,47 0,57

Tracer la courbe représentative de la fonction i = f(t).

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L
4) Quelle est l’influence du rapport  = , appelé constante de temps du circuit, sur le
R
comportement du circuit ? Que vaut i pour t =  ?
Exercice 9
Le circuit représenté ci-dessous comporte, placés en série, une bobine d’inductance L et de
résistance négligeable, une résistance R et un générateur, de f.e.m. constante e et de
résistance interne nulle. On a représenté la variation de l’intensité du courant pendant
l’établissement de celui-ci.

1) Représenter graphiquement la tension u aux bornes de la résistance R en fonction du temps.


2) Exprimer la tension UL aux bornes de la bobine en fonction de e et u En déduire la courbe
représentant la variation de UL en fonction du temps.
3) A Pourquoi peut-on dire que la bobine est équivalente à un court-circuit en régime permanent
L
(c’est-à-dire au bout d’un temps t >>  = )?
R
Exercice 10
Une bobine d’inductance L et de résistance R = 6,3  est
parcourue par un courant dont l’intensité i est représentée à la
figure ci-dessous. Déterminer la valeur de L pour que la tension
aux bornes de la bobine soit nulle à la date t = 50 ms.
Exercice 11
Une bobine d’induction de résistance R et d’inductance L est branchée aux bornes d’une batterie
d’accumulateurs de force électromotrice E et de résistance interne négligeable
(Schéma ci-contre). On ferme l’interrupteur K à la date t = 0, le courant s’installe dans le
circuit.
1) Expliquer qualitativement le phénomène physique qui se manifeste dans la bobine.
2) Établir l’équation différentielle régissant l’évolution du courant i(t) au cours du temps.
Vérifier que
U  R  L
i= 1 – exp (- )t , où  = , est bien solution de cette équation.
R L  R
3) Déterminer à l’instant t = 3 le taux de remplissage énergétique a de la bobine défini comme
le rapport de l’énergie emmagasinée à cette date à l’énergie maximale qu’elle peut
emmagasiner dans ce montage.
4) Le circuit primaire d’une bobine d’allumage automobile peut être ramené au schéma lorsque
le rupteur (vis platinées) schématisé par l’interrupteur K est fermé. Ce circuit primaire a pour
résistance R = 4,0  et inductance L = 4,12.10-3 H.
Quelle doit être la durée minimale de fermeture du rupteur pour que la bobine ait un taux de
remplissage au moins égal à celui trouvé précédemment ?
Exercice 12
On considère une bobine assimilable à un solénoïde théorique ayant les caractéristiques
suivantes :
 Rayon moyen des spires : R = 10 cm.

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 Nombre total de spires : N = 500.
 Longueur de la bobine : L = 1 m.
1) Calculer l’inductance de la bobine.

2) Le courant qui circule dans la bobine est caractérisé,


successivement, par les valeurs suivantes exprimées en
ampères :
i1 = 2 A ; i2 = 5t + 2 ; I3 = 2 2 sin(100t) (t en s)
Calculer la force électromotrice d’auto-induction dans la
bobine dans chacun des trois cas.
3) Un courant i(t) traverse la bobine (représentation de la figure ci-
contre). Tracer la représentation graphique de la tension u = VM -
VN aux bornes de la bobine sachant que le sens positif sur le
conducteur va de M vers N et que la résistance de la bobine est
négligeable.
Exercice 13
Le montage de la figure représente un circuit qui comporte, montés en série
- entre les points A et B, un conducteur ohmique de résistance R = 1 000  ;
- entre les points B et C, une bobine de résistance négligeable et d’inductance L.
Ce circuit est alimenté par un générateur de tension délivrant des signaux triangulaires. On
applique :
- d’une part, sur la voie 1, la tension UCB aux bornes de la bobine ;
- d’autre part, sur la voie 2, la tension uAB aux bornes de la résistance, La figure 2 représente
l’image obtenue sur l’écran
On a réglé
- la base de temps sur la sensibilité 10-3 seconde par
division ;
- la sensibilité verticale
 sur 20 millivolts par division pour la voie 1 ;
 sur 2 volts par division pour la voie 2.
1) On observe que la tension forme une trace
pratiquement triangulaire. Justifier la trace en créneaux
observée pour la tension UCB sur la figure 2.
2) Calculer l’inductance L de la bobine.
3) Calculer l’énergie maximale E M emmagasinée dans la bobine.
Exercice 14
Un solénoïde de 50 cm de longueur et de 8 cm de
diamètre est considéré comme infiniment long ; il
comporte 2000 spires par mètre.
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ

magnétique B à l'intérieur du solénoïde quand il est
parcouru par un courant.
2) Calculer l’auto-inductance L de ce solénoïde.
3) On réalise avec ce solénoïde le montage suivant (fig.
La résistance interne du générateur est négligeable.
3.a- L'interrupteur K est dans la position 1.
Quel est en régime permanent l'intensité I0 du courant dans
le circuit ?
3.b- En un temps infiniment bref et à l'instant t = 0,
l'interrupteur K passe de la position 1 à la position 2. Etablir
l'équation différentielle à laquelle obéit l'intensité i du courant
dans le circuit.
Vérifier que la solution de cette équation est de la forme :

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t L
i = Io exp (- ) avec = constante de temps.
 R+r
4) Soit VR la tension aux bornes du dipôle BC.
Soit t, le temps au bout duquel VR atteint 90 % de sa valeur maximale.
Soit t2 le temps au bout duquel VR atteint 10 % de sa valeur maximale.
Exprimer td = t2 – t1 en fonction de .
A partir de la courbe VR = f(t) représentée (fig. 2), déterminer td et en déduire la valeur de .
Exercice 15
Donnée : perméabilité magnétique du vide: o = 4.10-7 S.I. On réalise le circuit comprenant
une bobine d'inductance L et de résistance r = 11 , un résistor de résistance R1 = 100 ,
un interrupteur, un ampèremètre et un générateur de tension continue dont la f.é.m est E0
et sa résistance interne est négligeable. (figure 1)
1) L'interrupteur est fermé, le régime permanent étant
établi, l'ampèremètre indique I = 0,50 A. Avec un
tesla mètre, on mesure l'intensité du champ
magnétique à au centre de la bobine. On trouve B =
0,31 mT.
La longueur de la bobine est l = 40 cm et son diamètre est

d = 5 cm. Ces dimensions permettent de considérer la


bobine comme un solénoïde.
2) Représenter sur une figure claire le champ magnétique à
au centre du solénoïde et préciser la nature de ses faces.
3) Calculer le nombre de spires N du solénoïde.
4) Le circuit précédent étant maintenu, on remplace le
générateur de tension continue par un générateur basse
fréquence délivrant une tension en créneaux (figure 2).
Cette tension périodique varie entre 0 et E1 = 6 V. (voir
figure 3)
On désire suivre l'évolution de la tension aux bornes du
résistor par un oscilloscope à mémoire bicourbe.
a) Reproduire la figure 1 et indiquer les branchements à
réaliser pour visualiser sur l'écran de l'oscilloscope la
tension aux bornes
du générateur à la voie A et la tension aux bornes
du résistor à la voie B.
b) Etablir l'équation différentielle régissant la
variation de l'intensité du courant i lorsque
T
t [0 ; ], T étant la période de la tension
2
délivrée par le générateur.
t
c) Vérifier que [1 - exp (- )] est une solution

de cette équation où T est une constante que l'on
exprimera en fonction de R1, r et L .
figure 4
5.a) Que représente r pour le circuit ? Déterminer à partir du graphe de la figure 4 sa valeur
en explicitant la méthode utilisée.
5.b) En déduire la valeur de L .
5.c) A partir de cette valeur, vérifier la valeur du nombre de spires N trouvée à la question 3)

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ETUDE D’UN DIPOLE RC

Exercice 1 : BAC TS2 2013


Le condensateur est un composant qui peut emmagasiner de l’énergie électrique. Cette énergie
peut être restituée, à tout moment, sous diverses formes.
Dans la suite on étudie la charge puis la décharge d’un condensateur. Pour ce faire, on réalise
le montage schématisé ci-après (figure1).

1) Etude de la charge du condensateur


Le condensateur étant initialement déchargé, on ferme l’interrupteur K en position 1 (figure 1)
à la date t = 0. On considère, dans cette étape, qu’un courant d’intensité constante I = 17 μA
traverse le circuit.
On enregistre, par un dispositif approprié, les valeurs de la tension uAB entre les armatures du
condensateur au cours du temps t. L’enregistrement étant terminé, on calcule, pour chaque
valeur de t la charge q(t) de l’armature A du condensateur.
a) Tenant compte de l’orientation du circuit, donner l’expression qui permet de calculer la
charge q en fonction de la date t.
b) Le graphe de la charge q en fonction de la tension uAB est représenté à la figure 2. Déduire,
par exploitation du graphe :
i) la capacité C du condensateur.
ii) la date à laquelle la tension uAB prend la valeur 1,80 V.
2) Etude de la décharge du condensateur
Lorsque la tension entre les armatures vaut U0 = 3,85 V, on bascule l’interrupteur en position 2,
à une date prise comme origine des temps t = 0.
a) Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension instantanée uAB est de la forme :
1 d uAB
β dt
+ uAB = 0 où β est une constante dont on donnera l’expression en fonction des
caractéristiques des dipôles du circuit.
1
b) Donner le nom de la constante β; préciser sa signification physique.
c) L’équation différentielle a une solution de la forme uAB (t) = αe−βt où α est une constante.
i) Préciser la valeur de α. Ebaucher la courbe traduisant la variation de la tension uAB (t) aux
bornes du condensateur en fonction du temps.
ii) Exprimer, puis calculer l’énergie, E0, emmagasinée par le condensateur, à la date t = 0.
iii) En supposant que cette énergie a pu être restituée, totalement, par le flash d’un appareil
photo, en une durée égale à 0,1 ms, calculer la puissance moyenne de ce « flash ».
Exercice 2
Un condensateur de capacité C est chargé à travers une résistance R, à l’aide d’un générateur
délivrant une tension constante U0. (Voir figure)
Le condensateur est entièrement déchargé avant la fermeture de l’interrupteur.
A la date t = 0, on ferme l’interrupteur.
A toute date t, l’intensité du courant est désignée par i, la charge du condensateur par q, la
tension entre ses armatures par uC la tension aux bornes de la résistance par uR .

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1) Expliquer brièvement le comportement des électrons libres du circuit à la fermeture de
l’interrupteur.
2) Expliquer comment varient uC et uR , i et q durant la charge du condensateur en précisant les
valeurs initiales et les valeurs finales.
3) Rappeler les relations qui lient i et q d’une part et i, C et uC d’autre part.
4) Établir à la date t, la relation qui existe entre uC , uR et Uo . En déduire l’équation différentielle
du circuit relativement à la tension uC.
5) Résoudre l’équation différentielle du circuit. Autrement dit trouver uC en fonction du temps
t.
U −u
6) On peut considérer que la charge est terminée quand 0U C = 1%
0
Soient t la constante de temps du circuit et tr (temps de relaxation) le temps mis par le
condensateur pour se charger quasi totalement (à 99%). Montrer que τr = 4,6 t.
Exercice 3 :
Les armatures d’un condensateur de capacité C, préalablement chargé, sont reliées à un
voltmètre électronique assimilable à un résistor de résistance élevée R. Les valeurs de la tension
u au cours du temps sont consignées dans le tableau ci-dessous.
t(s) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
u(V) 10 7,8 6,1 4,7 3,6 2,8 2,2 1,7 1,3 1,1 0,8
1) Faire le schéma du circuit de décharge en indiquant les conventions utilisées pour le courant
et la tension.
2) Établir l’équation différentielle à laquelle obéît la tension u aux bornes du condensateur.
t
3) Vérifier que la solution générale de cette équation est de la forme u = Ae−τ . A et  sont deux
constantes que l’on explicitera.
4) Après avoir choisi judicieusement votre échelle, tracer la courbe représentative de la tension
u en fonction du temps t.
5) Déterminer graphiquement la constante de temps t en justifiant la méthode utilisée.
Sachant que R = 2.106 Ω, en déduire la capacité C du condensateur.
Exercice 4
Afin d'étudier la charge et la décharge d'un condensateur, on réalise un circuit comportant en
série (voir figure) :
 Un GBF qui délivre une tension rectangulaire ;
 Un conducteur ohmique de résistance réglable R ;
 Un condensateur de capacité C = 100 nF.
Avec R = 10 Ω, on obtient l'oscillogramme ci-dessus. Les réglages de l'oscilloscope sont :
 Sensibilités verticales : - voie Y1 : 1,0 V.div -1 ; - voie Y2 : 0,5 V.div -1
 Durée de balayage : 2 ms.div -1
1) Reproduire le schéma en indiquant les
branchements les fils de masse et des
entrées Y1 et Y2 de l'oscilloscope nécessaire
pour visualiser respectivement la tension
fournie par le GBF et une tension permettant
de connaître l'intensité du courant qui
traverse le circuit.
On utilisera les symboles  Y1 ;  Y2 ;
2) Identifier les courbes et interpréter le
phénomène observé principalement dans
les zones PQR et P'Q'R'.
3) Déterminer grâce à l'oscillogramme :
 la fréquence de la tension délivrée par le GBF ;
 la tension maximale U0 aux bornes du condensateur ;
 la valeur maximale I0 du courant qui traverse le circuit.
4) On étudie l'influence de la valeur de la résistance sur l'allure de la courbe (2). L'équation de
t
la partie PQ s'écrit : u(t) = U0 e−RC .

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L'origine des dates t = 0 est prise au point O. Dans les conditions de l'expérience, on admet
U
que la tension s'annule dès que u(t) = 0
40
a) Calculer le temps t1 nécessaire pour annuler u(t). Comparer cette valeur à celle donnée par
la courbe.
b) On garde constante la valeur de la tension U0 et on modifie la valeur de la résistance. Pour
R = 3,3 kΩ, calculer le temps t2 nécessaire pour annuler u(t). Quelle conclusion peut-on en
tirer ?
Exercice 5 :
On considère le circuit électrique schématisé ci-contre comportant en série :
- un générateur de force électromotrice E = 6 V et P N


de résistance interne négligeable ;
- un condensateur de capacité C ;
R
K

- une résistance R.
C



i A B

A la date t = 0, le condensateur étant chargé, on ferme K.


L’intensité instantanée i du courant est comptée positivement dans le sens qui pointe vers
l’armature A. (voir figure).
1) Établir l’équation différentielle liant la charge q de l’armature A, sa dérivée première par
rapport au temps q et les constantes R, E et C.
t
2) Vérifier que q = CE(1 − e−RC ) est solution de cette équation différentielle. Donner l'expression
de la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps
3) On mesure la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps. On obtient les
valeurs suivantes :
t (s) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
uC (V) 0 1,60 2,75 3,80 4,20 4,70 5,00 5,30 5,50 5,60 5,75
a) Tracer alors le graphe uC = f(t) avec les échelles suivantes :
-abscisses : 1 cm pour 10 s ; -ordonnées : 2 cm pour 1,00 V.
b) Quelle est l'ordonnée de l'asymptote horizontale ? Justifier la réponse.
c) Tracer la tangente à l'origine à cette courbe et montrer que celle-ci coupe l'axe des temps
au point d'abscisse t = t. Déterminer la valeur de t.
4) Soit t1 le temps au bout duquel uC atteint 10% de sa valeur maximale et soit t2 le temps au
bout duquel uC atteint 90% de sa valeur maximale. Exprimer, en fonction de t, le temps de
montée td défini par td = t2 -t1. Déterminer la valeur de t. La comparer à la valeur obtenue à
la question 3.c.
5) Sachant que R = 2 kΩ, calculer la capacité C du condensateur.
Exercice 6
On dispose d’un condensateur de capacité C inconnue.
Pour déterminer C, on se propose de charger le condensateur à
l’aide d’un “générateur de courant” qui débite un courant constant
I = 0,50 mA.
On mesure la tension aux bornes du condensateur en fonction du
temps. On obtient les résultats suivants :

t(s) 0 11 23 34 46 57 68 80
u(V) 0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0
1) Tracer la courbe de la fonction u = f(t).
Echelles : abscisses : 1 cm pour 5 s ; ordonnées : 1 cm pour 1,0 V.
2) Déduire de la courbe tracée la valeur de la capacité C du condensateur.
Exercice 7
A l’aide du montage représenté ci-dessous, on obtient l'oscillogramme.

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Réglages de l’oscilloscope :
- base de temps : 2 ms/div
- sensibilité verticale sur les deux voies : 1,0
V/div

1) Comment doit-on relier les points A, B et D du circuit aux trois bornes entrée →Y1, entrée
→Y2 et masse de l'oscilloscope ?
2) A partir de l'oscillogramme, déterminer :
- la période T de la tension en créneaux délivrée par le G.B.F. ;
- la tension maximale U0 délivrée par le G.B.F.
3) La tension uC aux bornes du condensateur pendant la charge et la décharge est donnée par
:
t
uC = E (1 − e−RC ) pendant la charge
{ t
uC = Ee−RC pendant la décharge
Montrer que la constante de temps  du circuit correspond au temps au bout duquel la charge
et la décharge du condensateur sont réalisées à 63 %.
Utiliser ce résultat pour évaluer la constante de temps t du circuit. Sachant que R = 2,0 kΩ,
en déduire la valeur de la capacité C du condensateur.
Exercice 8 : Le stimulateur cardiaque
Notre cœur se contracte plus de 100 000 fois par jour. Il bat 24 h sur 24 pendant toute notre
vie, entre 60 et 80 fois par minute, grâce à un stimulateur naturel: le nœud sinusal. Lorsque
celui-ci ne remplit plus correctement son rôle, la chirurgie permet aujourd'hui d’implanter dans
la cage thoracique un stimulateur cardiaque artificiel (appelé aussi pacemaker) qui va forcer le
muscle cardiaque à battre régulièrement en lui envoyant de petites impulsions électriques par
l'intermédiaire de sondes. Son boîtier est de petite taille : 5 cm de large et 6 mm d'épaisseur.
Sa masse est d'environ 30 g. Ce pacemaker est en fait un générateur d’impulsions ; il peut être
modélisé par le circuit électrique schéma 1, qui comprend un condensateur de capacité C =
470 nF , un conducteur ohmique de résistance R, une pile spéciale et un transistor qui joue le
rôle d’interrupteur K. La pile peut être modélisée par l’association en série d'une résistance r
(ici très faible voire négligeable) et d'un générateur de tension idéal de force électromotrice E.
Quand l'interrupteur est en position (1) le condensateur se charge de façon quasi-instantanée.
Puis, quand l’interrupteur bascule en position (2) , le condensateur se décharge lentement à
E
travers le conducteur ohmique de résistance R, élevée, jusqu'à une valeur limite ulimite =
e
avec Ln e = 1 où Ln représente le logarithme népérien.
A cet instant, le circuit de déclenchement envoie une impulsion électrique vers les sondes qui
la transmettent au cœur : on obtient alors un battement ! Cette dernière opération terminée,
l’interrupteur bascule à nouveau en position (1) et le condensateur se charge, etc… La tension
uc aux bornes du condensateur a alors au cours du temps l'allure indiquée sur la courbe 1 ci-
dessous.

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pile spéciale

r
E
C
1
i
A B
uC

R
uR
vers le circuit de
déclenchement

Courbe 1

1. Quand l'interrupteur est en position (1), le condensateur se charge de façon quasi instantanée.
Pourquoi ce phénomène est-il très rapide ?
2. Pour obtenir l'enregistrement de l’évolution temporelle de la tension Uc on utilise un ordinateur
muni d’une interface d’acquisition de données et d’un logiciel de saisie.
Indiquer sur le schéma 1 et où doivent être branchées la masse M de l’interface et la voie YA
d’acquisition pour étudier les variations de la tension Uc aux bornes du condensateur.
3. Sur la courbe 1, colorier la (ou les) portion(s) qui correspondent à la tension Uc lors de la charge
du condensateur. Justifier.
4. On considère que le condensateur est complètement chargé. Quelle est la valeur de I'intensité
du courant qui circule alors dans le circuit ?
5. La force électromotrice E est la valeur de la tension aux bornes de la pile lorsqu'elle ne débite
pas de courant. A partir de l'enregistrement Uc = f (t), donner la valeur de E.
6. Lors de la décharge du condensateur, en respectant les conventions d’orientations du schéma
du circuit :
 Préciser le signe de l’intensité i du courant lors de la décharge ;
 Écrire la relation entre l’intensité i du courant et la tension UR ;
 Écrire la relation entre la charge q de l’armature A du condensateur et la tension Uc ;
 Écrire la relation entre l'intensité i et la charge q;
 Écrire la relation entre les tensions UR et Uc lors de la décharge.
7. En déduire l’équation différentielle vérifiée par la tension UC lors de la décharge.
8. Donner l'expression littérale de la constante de temps . Montrer que cette grandeur a la même
unité qu'une durée.
9. Déterminer graphiquement la valeur de  par la méthode de son choix qui apparaîtra sur la
figure.
10. En déduire la valeur de R.
11. A l'instant t1, le circuit de déclenchement génère une impulsion électrique ; le
condensateur n’est pas complètement chargé. Quelle est l’expression littérale de la tension uc
aux bornes du condensateur, à cet instant ? Graphiquement la valeur de cette tension est 2,1
V. Est-ce en accord avec la valeur de E obtenue à la question 6. ?
12. Vérifier qu'une solution générale de l’équation différentielle précédemment établie est de
t
-

la forme: Uc(t) = E. e et montrer que t1 = .
13. En déduire la durée t qui doit séparer deux impulsions électriques consécutives.
14. Quel est alors le nombre de battements du cœur par minute ?

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OSCILLATION ELECTRIQUE LIBRE ET OSCILLATION
ELECTRIQUE FORCEES

Exercice 1
1) Un condensateur de capacité C1 est chargé sous une tension constante U1 (fig. 1).
Calculer la charge Q1 portée par l’armature A ainsi que l'énergie emmagasinée E1.
A.N. : C1 = 10-6 F; U1 = 40 V.
2) Le condensateur C1, chargé dans les conditions précédentes, est isolé, puis relié à une bobine
d'auto-inductance L. La résistance du circuit est négligeable (fig. 2). A la date t = 0 on ferme
l'interrupteur K. Un oscillographe permet de visualiser la tension u(t) aux bornes de la bobine.
On obtient la courbe représentée (fig. 3).

a) Soit q(t) la charge portée par l'armature A à la date t. L'intensité i(t) est comptée
positivement quand le courant circule dans le sens indiqué sur le schéma.
Etablir l'équation différentielle vérifiée par la charge q(t).
En déduire l'expression littérale de la tension u(t).
Déterminer les valeurs de la tension maximale et de la pulsation.
b) Calculer la valeur de l'auto-inductance L de la bobine.
c) Quelles sont les expressions littérales en fonction du temps de l'énergie emmagasinée dans
le condensateur, dans la bobine et de l'énergie totale emmagasinée dans le circuit. Comparer
à la valeur E1 Conclure.
Exercice 2
Afin de déterminer la résistance r d’une bobine et son inductance L on réalise, comme indique
sur le schéma ci-contre, un circuit série comportant cette bobine, un conducteur ohmique de
résistance R = 390 Ω, un générateur de résistance négligeable et de force électromotrice E =
4V
et un interrupteur.
On ferme l’interrupteur à la date t = 0.
Un dispositif approprie a permis d’enregistrer l’évolution de l’intensité i du
courant qui parcourt le circuit au cours du temps t. Le tableau suivant
indique des valeurs de i a différentes dates t.
i(10−3 𝐴) 0,00 6,25 8,30 9,20 9,80 10,00 10,00 10,00
t(10 𝑠)
−3
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75
1) Tracer la courbe de variation de l’intensité du courant en fonction du temps : i = f(t) [courbe
II à rendre avec la copie] ; Echelles : 2 cm pour 0,25.10-3 s : 1 cm pour 10-3 A (0,5 point)
2) Quel est le phénomène physique responsable du retard de l’établissement du courant dans
le circuit?
Expliquer brièvement. (0,5 point)
3) Déterminer graphiquement l’intensité I0 du courant traversant le circuit lorsque le régime
permanent est atteint. (0,5 point)
4) Etablir l’équation différentielle suivante régissant la variation dans le temps de l’intensité du
courant :

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𝑑𝑖
𝐿 + (𝑅 + 𝑟)𝑖 = 𝐸 (0,5 point)
𝑑𝑡
5) Déduire de cette équation l’expression de I0 en fonction de E, R et r. En déduire la valeur de
la résistance r de la bobine. (0,5 point)
𝑡
𝐸
6) Vérifier que 𝑖 = 𝑅+𝑟 (1 − 𝑒 −𝜏 ) est solution de l’équation différentielle ou τ sera exprime en
fonction de
L, R et r. (0,5 point)
a) Définir τ et donner sa signification physique. Déterminer graphiquement la valeur de τ. (0,75
point)
b) En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine. (0,25 point)

Exercice 3 (Bac TS1, S3 2013)


On réalise le circuit de la figure (1) comprenant :
 un générateur de tension continue de f.e.m E = 4,5 V
 un condensateur de capacité C,
 une bobine d’inductance L et de résistance négligeable,
 un conducteur ohmique de résistance R = 1000 Ω,
 un conducteur ohmique de résistance R’ variable.
Un oscillographe permet de visualiser la tension aux bornes du
condensateur.
1) On ferme l’interrupteur K en position 1. L’oscillogramme visualisé sur l’écran de
l’oscillographe est reproduit sur la figure (2) jointe en annexe en page 5.
a) Que se passe-t-il pour le condensateur ? (0,25 point)
b) Montrer que la tension 𝑢𝐴𝐵 aux bornes du condensateur, notée u, vérifie l’équation
différentielle :
𝑑𝑢
+ 𝑎𝑢 = 𝑏, équation où a et b sont des constantes à déterminer. (0,5 point)
𝑑𝑡
c) Exprimer la constante de temps τ du circuit en fonction des données et donner sa signification
physique. (0,5 point)
d) Déterminer graphiquement τ et en déduire la capacité C du condensateur.(0,5 point)
2) On ferme l’interrupteur en position 2 après avoir annulé la valeur de R’ à la date = 0.
a) Ecrire l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur. (0,25 point)
b) En déduire l’équation différentielle vérifiée par la tension u. (0,25 point)
c) On admet que la solution de l’équation différentielle est de la forme : 𝑢(𝑡) = 𝐷𝑐𝑜𝑠𝐹𝑡,
expression où D et F sont des constantes. Déterminer D et F en fonction des caractéristiques
des dipôles du montage. (0,5 point)
d) Calculer l’énergie maximale emmagasinée par le condensateur. (0,25 point)
3) L’interrupteur toujours fermé en position 2, on réalise les trois expériences ci-dessous en
faisant varier les valeurs de la résistance R’ et de l’inductance L.
Expériences R’(Ω) L (H) C (μF)
𝐸1 100 1,0 5
𝐸2 50 0,2 5
𝐸3 50 1,0 5
Les oscillogrammes obtenus ont été reproduits sur les figures (3), (4) et (5) jointes en annexes
à la page 5. On admet que l’amortissement ne modifie pas sensiblement la fréquence des
oscillations.
a) Calculer pour chaque expérience la période propre des oscillations. (0,5 point)
c) Déterminer les valeurs des périodes à partir des figures (3), (4) et (5). (0,5 point)

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d) Faire correspondre chaque figure à une des trois expériences en justifiant. (0,5 point)
e) Calculer dans chaque expérience l’énergie dissipée par effet joule lors de la première
oscillation.
ANNEXES : Figures 2, 3, 4 et 5 de l’exercice 5

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Exercice 4 (Bac TS1, S3 2014)
En travaux pratiques, des élèves se proposent de déterminer l’inductance L et la résistance r
d’une bobine.
Pour cela, ils disposent du matériel suivant : la bobine en question, un générateur de tension
sinusoïdale G dont on peut faire varier la fréquence f ; un conducteur ohmique de résistance R
= 50 Ω ; un condensateur de capacité 𝐶 = 8 𝜇𝐹; un oscilloscope bicourbe et des fils de
connexion de résistance négligeable.
Chaque groupe d’élèves réalise un circuit série RLC (figure 4) et visualise, sur la voie A de
l’oscilloscope, la tension instantanée u(t) aux bornes de l’ensemble RLC et sur la voie B, la
tension instantanée 𝑢𝑅 (𝑡) aux bornes du conducteur ohmique.
1) Reproduire la figure 4 sur la feuille de copie et faire figurer les branchements de
l’oscilloscope.
2) En début de manipulation, un élève observe sur une voie la courbe représentée sur la figure
5a. Il modifie alors un réglage de l’oscilloscope et obtient la courbe représentée sur la figure
5b.
Préciser entre les réglages, base de temps (ou balayage horizontal) et sensibilité verticale de
l’oscilloscope, lequel a été effectue par l’élève et dans quel sens (augmentation ou diminution)
?
3) Visualisant les tensions sur les 2 voies on obtient, sur l’écran de l’oscilloscope, les courbes
de la figure 5d avec les réglages suivants : base de temps 1ms/division ; sensibilité verticale
pour les 2 voies 0,2 V / division.
a) Identifier les tensions représentées par les courbes (1) et (2). Justifier.
b) Expliquer pourquoi en visualisant la tension 𝑢𝑅 (𝑡) sur la voie B, par la même occasion, on
visualise l’intensité i(t) dans le circuit.
4) A partir de la figure 5d, déterminer :
a) la fréquence des oscillations ;
b) la valeur maximale de u(t) et la valeur maximale de i(t). En déduire la valeur de l’impédance
Z du circuit ;
c) la différence de phase φ de u(t) par rapport à i(t). On précisera si u(t) est en avance ou en
retard sur i(t).
En déduire la résistance r et l’inductance L de la bobine.

Exercice 5 (Bac TS2 2014)


Lors d’une séance de travaux pratiques, des élèves d’un lycée se proposent de déterminer la
capacité d’un condensateur, l’inductance et la résistance d’une bobine trouvées dans le
laboratoire, sans aucune étiquette.
Pour cela, ces élèves disposent du matériel suivant :
 un générateur de basses fréquences (GBF), un conducteur ohmique de résistance R = 80 Ω,
 la bobine d’inductance L et de résistance r, le condensateur de capacité C,

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 un ampèremètre de résistance négligeable, un voltmètre et des fils de connexion en quantité
suffisante.
Les élèves réalisent un montage en série avec la bobine, le conducteur ohmique, le
condensateur, l’ampèremètre et le générateur basse fréquence (GBF) qui délivre une tension
sinusoïdale. Le voltmètre, branche aux bornes M et N du GBF, permet de vérifier que la tension
efficace a ses bornes est maintenue constante et égale à 𝑈 = 1,00 𝑉.
1) Représenter le schéma du circuit électrique réalise par les élèves.
2) Les élèves font varier la fréquence f de la tension délivrée par le GBF, relèvent l’intensité
efficace I correspondante et obtiennent le tableau suivant :
f(Hz) 300 500 600 650 677 700 755 780 796 850 900 1000
I 0,74 1,90 3,47 5,20 6,61 8,05 9,35 7,48 6,61 4,50 3,44 2,40
(mA)
a) Tracer la courbe de l’intensité efficace I en fonction de la fréquence f : I = g (f).
Echelles : en abscisses : 15 mm → 100 Hz ; en ordonnées : 20 mm → 1 mA
b) Déterminer graphiquement la fréquence f0 de résonance du circuit.
c) Calculer l’impédance Z du circuit pour f = f0 . En deduire la resistance r de la bobine
d) Déterminer la largeur de la bande passante b du circuit.
e) Calculer l’impédance du circuit aux extrémités de la bande passante.
1 𝑅𝑇
3) Ces élèves admettent que la largeur β de la bande passante est telle que : 𝛽 = . relation
2𝜋 𝐿
ou 𝑅𝑇 désigne la résistance totale du circuit oscillant. Déterminer la valeur de l’inductance L de
la bobine et celle de la capacité C du condensateur.
Exercice 6 (BacTS1, S3 2015)
Afin de protéger la porte de sa chambre un passionné d’électronique astucieux a imaginé le
dispositif d’alarme représenté par le schéma ci-contre (figure 3).
Lorsque la porte est fermée, l’interrupteur K est en position (1),
le condensateur de capacité C se charge.
Dès l’ouverture de la porte, l’interrupteur bascule en position (2)
et le condensateur se décharge dans le circuit de commande de
la sirène.
La particularité du condensateur est qu’il ne peut pas se vider
complètement : il présente une tension à vide 𝑈0 = 3 𝑉.
1) Etude du circuit de charge.
Le circuit de charge du condensateur est constitué d’une alimentation
assimilable à un générateur de f.e.m E = 18 V, de résistance
négligeable, d’un résistor de résistance R = 47 kΩ et du condensateur
de capacité C.
L’interrupteur K bascule en position (1) à l’instant t = 0 de la
fermeture de la porte.
a) Etablir l’expression de l’intensité i(t) du courant parcourant ce circuit de charge, en fonction
de la tension 𝑢𝑐 (𝑡) aux bornes du condensateur ; le sens arbitraire du courant est choisi comme
indiqué sur la figure 4.
b) Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑐 (𝑡) aux bornes du condensateur
𝑑𝑢𝑐 𝑢 𝐸
est de la forme : 𝑑𝑡
+ 𝑅𝐶𝑐 = 𝑅𝐶
c) La solution de l’équation différentielle est de la forme : 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐵
Préciser l’expression de chacune des constantes A, B et en fonction des caractéristiques des
composants du circuit en tenant compte des conditions aux limites 𝑢𝑐 (0) = 𝑈0 𝑒𝑡 𝑢𝑐 (∞) = 𝐸.

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d) Quelles sont les valeurs de l’intensité du courant 𝑖(𝑡) et de la tension 𝑢𝑐 (𝑡) en régime
permanent ?
e) Quelle est la valeur de la capacité C du condensateur qui permet d’avoir une tension 𝑢𝑐 égale
aux trois quarts de sa valeur en régime permanent en 0,20 s ?
2) Déclenchement de la sirène, le condensateur étant chargé.
a) On modélisera simplement le circuit de commande de la sirène par un résistor de résistance
𝑅1 = 4,70 𝑀𝛺 et on prendra 𝐶 = 3,5 𝜇𝐹. A la fin de la charge, l’interrupteur K a basculé en position
(2), à un instant pris comme nouvelle origine des temps t = 0.
i) Représenter le schéma du circuit et indiquer par une flèche la tension 𝑢𝑐 (𝑡) aux bornes du
condensateur de manière à ce qu'elle soit positive.
ii) Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑐 (𝑡).

iii) Montrer que l’expression 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝐴′𝑒 −𝛼 𝑡 + 𝐵′ est solution de l’équation différentielle.
Préciser les expressions de 𝐴’, 𝐵’ 𝑒𝑡 𝛼′ .
iv) La sirène ne se déclenche que si la tension aux bornes de son
circuit de commande est supérieure à 𝑈𝑚𝑖𝑛 = 9 𝑉. Pendant combien
de temps après l’ouverture de la porte, fonctionnera la sirène ?
b) Le circuit de commande de la sirène est maintenant remplacé par
un dipôle constitué d’une bobine d’inductance L= 10 mH de
résistance négligeable et d’un résistor de résistance Rd, montés en
série (figure 5). A la fin de la charge, comme en 4.2.1, on bascule l’interrupteur en position (2)
à un instant pris comme origine des temps t=0.
On désigne par 𝑢𝑐 (𝑡) la tension aux bornes du condensateur à chaque instant t.
i) On suppose, dans un premier temps, la résistance Rd négligeable et 𝑢𝑐 (0) = 𝐸.
2𝜋
Etablir l’équation différentielle relative à 𝑢𝑐 (𝑡) puis montrer que 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝐾𝑐𝑜𝑠 ( 𝑇 𝑡 + 𝜑) est
0

solution de cette équation différentielle où 𝐾, 𝑇0 𝑒𝑡 𝜑 sont des constantes à préciser.


ii) On considère cette fois-ci que la résistance 𝑅𝑑 = 500 𝛺 𝑒𝑡 𝑢𝑐 (0) = 𝐸.
 Montrer que l’équation différentielle à laquelle obéit 𝑢𝑐 (𝑡) peut se mettre sous la forme
𝑑𝑢𝑐2 (𝑡) 𝑑𝑢𝑐(𝑡) 4𝜋2 𝑢𝑐 (𝑡)
𝑑𝑡 2
+ 2𝛿 𝑑𝑡
+ 𝑇02
= 0 avec δ une constante à préciser.
 Si le discriminant réduit de cette équation différentielle est négative, on parle de régime
pseudopériodique et la pseudo-période T peut s’exprimer comme suit :
2𝜋
𝑇= Calculer T puis la comparer à 𝑇0 .
2
√ 1 −𝑅𝑑
𝐿𝐶 4𝐿

Exercice 7 (Bac TS2 2015)


Un dipôle est constitué de l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance R=100
Ω, d’une bobine d’inductance L = 1,0 H et de résistance r = 8,5 Ω et d’un condensateur de
capacité C. Aux bornes de ce dipôle un générateur basse fréquence, GBF, impose une tension
sinusoïdale de fréquence N et de valeur efficace constante (figure 1). Un branchement
convenable à l’oscilloscope permet de visualiser la tension 𝑢𝑅 aux bornes du conducteur
ohmique et la tension 𝑢𝐺 aux bornes du générateur. On observe sur l’écran de l’oscilloscope,
dans un ordre quelconque, les courbes (1) et (2) reproduites sur la figure 2.
La sensibilité verticale, la même sur les deux voies, est de 2,0 V / div. Le balayage horizontale
est de 2 𝑚𝑠 / 𝑑𝑖𝑣.
1) Déterminer l’amplitude de la tension correspondant à chaque courbe.
Des courbes (1) et (2), quelle est celle qui correspond à la tension 𝑢𝐺 aux bornes du GBF ?
Justifier la réponse.

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2) Reproduire la figure 1 sur la feuille de copie et faire figurer les branchements à l’oscilloscope
permettant d’obtenir ces courbes.
3) Déterminer la fréquence de la tension délivrée par le GBF.
4) Calculer, en valeur absolue, la différence de phase entre la tension 𝑢𝐺 (𝑡) et l’intensité 𝑖(𝑡) du
courant électrique. Préciser la grandeur électrique en avance de phase.
5) Etablir, en fonction du temps, les expressions de l’intensité du courant 𝑖(𝑡) et de la
tension 𝑢𝐺 (𝑡) délivrée par le GBF; la date 𝑡 = 0 correspond au point O de la figure 2.

6) Calculer la valeur de la capacité C du condensateur.


7) On règle la fréquence de la tension aux bornes du GBF de sorte que le circuit fonctionne en
résonance d’intensité.
a) Calculer la nouvelle valeur de la fréquence de la tension délivrée par le GBF.
b) Représenter, qualitativement, l’allure des courbes observées sur l’écran de l’oscilloscope.
Exercice 8
Au cours d’une séance de devoir de travaux pratiques et après
avoir effectué le tirage au sort, l’élève Niokhor a eu comme
sujet : « Détermination expérimentale des caractéristiques C’
d’un circuit RLC série en régime forcé. ». Pour atteindre ce
but, le professeur a mis à la disposition de l’élève le matériel C
suivant : Un oscilloscope, un générateur basse fréquence (
G.B.F) délivrant une tension sinusoïdale u(t) = Umsin(2Nt)
avec Um=constante, un interrupteur, une bobine d’inductance
L et de résistance r, un condensateur de capacité C et un
résistor de résistance connue R = 20. Fig 2
Sami a réalisé le circuit RLC série puis il a branché
l’oscilloscope pour visualiser la tension aux bornes du résistor sur la voie Y1 et celle aux bornes
du générateur BF. On donne pour tout l’exercice :
Sensibilité verticale pour les deux voies 1V ------- 1 div
Sensibilité horizontale 5 ms --- 1 div
1-/ Faire le schéma du circuit en précisant les branchements de l’oscillo
2-/ Pour une fréquence N1 du GBF les oscillogrammes obtenus sur l’écran de l’oscillo sont
donnés par le graphe de la figure 1.
a- Préciser, en le justifiant, le graphe correspondant à
u(t).
b- Dans quel état se trouve le circuit RLC ? Justifier la
réponse.
c- Déterminer la fréquence propre N0 du circuit.
d- Etablir une relation entre r et R. Calculer r.
3-/ En gardant la même fréquence N1 du générateur
BF, Sami a éliminé le résistor R du circuit puis à l’aide
de l’oscillo a visualisé la tension aux bornes du
condensateur et celle aux bornes du générateur BF ;
les diagrammes obtenus sont donnés par la figure 2.
a- Préciser la courbe qui correspond à u(t). Quelle est la nature du circuit ?

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b- Montrer que Umax = r Imax. Avec Umax amplitude de la tension excitatrice délivrée par le
générateur BF et Imax amplitude de l’intensité du courant qui traverse le circuit. Calculer Imax.
c- Calculer la capacité du condensateur C. En déduire la valeur de l’inductance L.
Exercice9 :(BAC S2 2017)

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Exercice10 :(BAC S1 2017)

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INTERFERENCES LUMINEUSES

Exercice 1 : Ordre d’interférence


En un point M d’un champ d’interférence, la différence de marche entre les deux faisceaux qui
interfèrent est : M = 10 m. La source de lumière est m diode  = 670 𝑚𝑛.
Quel est l’ordre d’interférence en ce point ? Qu’observe-t-on ?
Exercice 2
Différence de marche
Deux sources lumineuses issues des points S1 et S2 interfèrent au point M distant de d1 et d2
de ces sources.
On pose  = d2 – d1.
La longueur d’onde de la lumière est  = 600 nm.
Lorsque  = 0, il y a une frange brillante d’ordre zéro.
Calculer  pour la dixième frange brillante.
Exercice 3 : Trous d’Young
On réalise des interférences optiques avec le dispositif des trous de
Young. Les ondes lumineuses émises par les sources secondaires S1 et S2
ont une fréquence  = 5,093. 1014 𝐻𝑧.
En un point M du champ d’interférences la différence de marche  = 5,89 𝑚.
1) Calculer la longueur d’onde  de la lumière émise.
2) Les ondes arrivent-elles en M en phase ou en opposition de phase ?
Exercice 4 : Différence de marche
On observe une frange brillante d’ordre k = 4 dans le champ d’interférences obtenues avec un
laser Ne-He
( = 633 𝑛𝑚) et des fentes d’Young.
1) Quelle est la différence de marche  des faisceaux qui produisent par interférence cette
frange ?
7
2) Même question pour une frange sombre d’ordre égal à .
2
Exercice 5 : Détermination d’une longueur d’onde
Données : 𝑆1 𝑆2 = 𝑎 = 2 𝑚𝑚 ; 𝑑 = 50 𝑐𝑚 ; 𝑖 = 0,34 𝑚𝑚 ; 𝑖’ = 0,49 𝑚𝑚.
On réalise une expérience d’interférences lumineuses avec des fentes d’Young qui jouent le rôle
de deux sources synchrones S1 et S2 ; le faisceau incident est quasi-monochromatique, de
longueur d’onde .
On mesure l’interfrange i sur un écran placé perpendiculairement à l’axe du système, à une
distance D du dispositif puis on relève ensuite sa valeur i’ alors que l’écran a été reculé d’une
distance d.
1) Réaliser un schéma du montage.
2) Déterminer.
Exercice 6 : Détermination d’une longueur d’onde
1) Deux sources cohérentes et synchrones S1 et S2 émettent une lumière de longueur
d’onde  = 625 𝑛𝑚.
Il y a interférences au point M tel que 𝑑2 − 𝑑1 = 2,5.10 − 6 𝑚.
Au point M les interférences sont-elles constructives ou destructives ?
2) Les sources émettent à présent toutes les radiations visibles de longueur d’onde 1 = 400
nm et
2 = 800 nm (visible).
Calculer les valeurs des longueurs d’onde qui permettent d’avoir au point M des interférences
destructives.
Exercice 7 : Fentes d’Young
On réalise l’expérience des fentes d’Young avec un laser He-Ne
( = 633 𝑛𝑚). On observe les franges d’interférences sur un écran
situé à une distance D = 3 m des fentes. La distance entre cinq
franges noires successives vaut 𝑋 = 25 𝑚𝑚.

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Si l’on remplace le laser He-Ne par une diode laser, sans rien modifier d’autre, on mesure
maintenant
𝑋’ = 27 𝑚𝑚 entre cinq franges noires.
𝜆𝐷
L’interfrange i est donné par : 𝑖 = 𝑎 où a est l’écart entre les fentes.
1) Calculer l’écart a entre les fentes.
2) Quelle est la longueur d’onde émise par la diode laser ?
Exercice 8 (Bac TS1, S3 2002)
Deux fentes fines parallèles, rectangulaires F1 et F2 sont
percées dans un écran opaque, Eo ; à une distance
𝑎 = 0,5 𝑚𝑚 l'une de l'autre.
On les éclaire grâce à une troisième fente F percée dans un
écran E1 derrière lequel est placée une lampe à vapeur de
sodium.
Eo est parallèle à E1 et F est située à égale distance de F1 et
on place un écran E2 parallèlement à Eo à une distance
𝐷 = 1,00 𝑚 de celui-ci. (figure ci-contre)

La longueur d'onde de la lumière émise par la lampe est 0 = 589 𝑛𝑚, les deux fentes F1 et F2
Se comportent comme deux sources cohérentes de lumière monochromatique. Les faisceaux
de la lumière diffractée par F1 et F2 interfèrent et l'on observe sur l'écran E2 des franges
d'interférence.
Soit y l'ordonnée d'un point M de l'écran E2 appartenant à la zone d'interférence, y étant
comptée à partir d'un point O du centre de E2.
1) Quel est le caractère de la lumière ainsi mis en évidence par le phénomène observé ?
2) Représenter qualitativement la figure observée sur l'écran E2.
3) Expliciter, le sens des termes ou expressions suivants : écran opaque, source
monochromatique, sources cohérentes et interfrange.
4) Sachant que la différence de marche entre 2 rayons provenant respectivement de F2 et F1,
interférant en M, est donnée par la relation :
𝑎. 𝑦
 = 𝐹2 𝑀 – 𝐹1 𝑀 =
𝐷
Etablir l'expression de l'interfrange i en fonction de 0, D et a puis calculer i.
5) On remplace la source précédente par une source monochromatique dont la longueur d'onde
est  1.
On observe sur l'écran E2 que la distance entre la quatrième frange brillante et la septième
frange sombre situées de part et d'autre de la frange centrale brillante est d = 10,29 mm.
Quelle est la valeur de la longueur d'onde 1 de la lumière émise par la source ?
Exercice 9 : (Bac TS1, S3 2012)
On considère le dispositif de Young représente ci-contre :
S1 et S2 sont deux sources lumineuses ponctuelles distantes de
a = 1 mm. Le plan (P) de l’écran observation parallèle à S1 S2 est
situé à la distance D = 1 m du milieu I du segment S1S2 ; le point
O est la projection orthogonale de I sur (P). Sur la droite
perpendiculaire a IO au point O et parallèle à S1 et S2, un point
M est repère par sa distance X du point O (X est l’abscisse de M
sur un axe oriente colinéaire a cette droite).
Les deux sources S1 et S2, sont obtenues, grâce à un dispositif
interférentiel approprie, à partir d’une source ponctuelle S située sur l’axe IO.
1) La source S émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ.
a) Décrire ce que l’on observe sur l’écran.
b) Etablir, en fonction de a, x et D, l’expression de la différence de marche d au point M.
NB : x et a étant petits devant D on supposera que S1M + S2M ≈ 2D.
c) En déduire l’expression de l’interfrange i en fonction de a, D et λ. Calculer la longueur d’onde
λ sachant que i = 0,579 mm.

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2) La source S émet maintenant deux radiations de longueurs d’onde 𝜆1 𝑒𝑡 𝜆2 .
a) Dans une première expérience, on utilise des radiations verte et rouge de longueur d’onde
respective
𝜆1 = 500 𝑛𝑚 𝑒𝑡 𝜆2 = 750 𝑛𝑚.
i) Au milieu O de l’écran, on observe une coloration jaune. Expliquer cette observation.
ii) Quel est l’aspect du champ d’interférences :
 au point M1 tel que : OM1 = 0,75 mm ?
 au point M2 tel que : OM2 = 1,5 mm ?
b) Dans une deuxième expérience les longueurs d’onde 𝜆1 et 𝜆2 sont voisines :
𝜆1 = 560 𝑛𝑚 𝑒𝑡 𝜆2 = 528 𝑛𝑚.
A quelle distance minimale x du point O observe-t-on une extinction totale de la lumière ?
3) La source S émet de la lumière blanche que l’on supposera composée de toutes les radiations
de longueur d’onde λ telle que : 400 𝑛𝑚 ≤ 𝜆 ≤ 800 𝑛𝑚
a) Qu’observe-t-on sur l’écran? Justifier brièvement la réponse.
b) Quelles sont les longueurs d’onde des radiations éteintes au point M tel que OM = x = 1,5
mm?
Exercice 10 : (Bac TS1, S3 2014)
Les interférences lumineuses permettent de déterminer de très petites distances, de l’ordre
de 0,5 𝜇𝑚.
Elles trouvent leurs applications dans des domaines aussi variés que la métrologie,
l’holographie, la détermination de l’indice de réfraction d’un gaz….
On réalise une expérience d’interférences lumineuses avec un dispositif
des fentes de Young. Un faisceau de lumière issu d’une source
ponctuelle S est envoyé sur une plaque opaque P percée de deux fentes
très fines S1 et S2. La source S est située sur l’axe de symétrie de S1S2.
La distance entre les deux fentes, notée a, est très faible.
Un écran E est placé orthogonalement au plan médiateur de S1S2 et a
une distance D de S1S2. On désigne par O la projection du milieu de
S1S2sur l’écran (figure 3).
Etude théorique
1) Recopier la figure, représenter les faisceaux diffractes par les
sources S1 et S2et indiquer la partie ou l’on observe des interférences
(zone d’interférences).
2) La source S émettant une lumière monochromatique de longueur d'onde l et de pulsation w,
les fentes S1 et S2 émettent des vibrations de la forme 𝑌𝑂1 = 𝑌𝑂2 = 𝑆𝑂 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡. Les vibrations issues
de S1 et S2 se superposent en tout point de la partie commune aux faisceaux diffractés.
On se propose de caractériser l’intensité lumineuse ou éclairement en tout point M de l’écran
repère par son abscisse x =OM. On désigne par d1 et d2 respectivement la distance entre le
point M et les sources S1 et S2.
𝑎.𝑥
La différence de marche est : 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 ≅ 𝐷 .
a) Donner les expressions des vibrations issues de S1 et S2 au point M en fonction de
𝜔, 𝑡, 𝑑1 , 𝑑2 𝑒𝑡 𝑐 célérité de la lumière.
b) On montre que la vibration résultante au point M est donnée par l’expression :
𝜋𝛿 𝑑1 − 𝑑2
𝑌 = 2𝑆0 𝑐𝑜𝑠 ( ) 𝑠𝑖𝑛𝜔 (𝑡 − )
𝜆 2𝑐
𝜋𝛿
Que représente le coefficient 2𝑆0 𝑐𝑜𝑠 ( 𝜆 ) pour la vibration 𝑌 ?
c) L’intensité lumineuse ou éclairement E au point M est définie comme étant une grandeur
proportionnelle à la puissance apportée par le rayonnement, cette puissance est elle-même
proportionnelle au carre de l’amplitude A de la vibration résultante en M, soit 𝐸 = 𝐶. 𝐴2 , relation
ou C est une constante de proportionnalité.
i) Montrer que l’intensité lumineuse E en M peut se mettre sous la forme :
2𝜋𝑥
𝐸(𝑥) = 𝐸0 (1 + 𝑐𝑜𝑠 𝑖 ), relation ou on précisera l’expression de E0 et celle de i.
ii) Calculer E, en fonction de E0, pour les valeurs suivantes de x :

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𝑖 𝑖 𝑖 𝑖 𝑖 𝑖
−𝑖 ; −3
; − ; − ;0 ; ; ;3 ;𝑖
4 2 4 4 2 4
A l’aide des valeurs obtenues ébaucher le graphe E(x) = f(x).
iii) A l'aide du graphe, préciser :
- les abscisses des points ou l’éclairement est maximal (franges brillantes) et celles des points
ou l’éclairement est nul (franges obscures) ;
- la distance, en fonction de i, qui sépare les milieux de deux franges consécutives de même
nature.
Application à la détermination de longueurs d’onde
3) L’exploration du champ d’interférences permet de déterminer la longueur d’onde d’une
lumière monochromatique par mesure directe ou par comparaison de la figure d’interférences
qu’elle produit avec celle d’une radiation de longueur d’onde connue. Dans la suite, on prendra:
D = 2m et a = 1mm.
a) La source S émet une onde lumineuse bleue de longueur d’onde 𝜆1 . A l’aide d’un instrument
approprie, on mesure la distance correspondant a un ensemble de 10 interfranges sur l’écran;
cela donne 9,6 mm. En déduire la
Valeur de 𝜆1 .Pourquoi mesuré la distance correspondant a 10 interfranges au lieu de celle qui
correspond à 1 interfrange ?
b) La source S émet maintenant une onde lumineuse rouge-orangée de longueur d’onde 𝜆2 . On
constate que le milieu de la seconde frange sombre de cette lumière occupe la place qu’occupait
le milieu de la seconde frange brillante de la lumière de longueur d’onde 𝜆1 . La frange centrale
est notée zéro (0).
Déduire de cette expérience la longueur d’onde 𝜆2 de la lumière rouge-orangée.
Exercice 11 : (Bac TS2 2017)

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EFFET PHOTOELECTRIQUE
Exercice 1 : Seuil photoélectrique.
On éclaire une cellule photoélectrique dont la cathode est en césium avec une radiation de
longueur d’onde  = 495 𝑛𝑚, puis avec une radiation de longueur d’onde  = 720 𝑛𝑚.
Le travail d'extraction d'un électron de césium est 𝑊0 = 3. 10−19 𝐽.
1) Calculer la longueur d'onde 0 qui correspond au seuil photoélectrique.
2) Vérifier que l'émission photoélectrique n'existe qu'avec une seule des deux radiations
précédentes.
Exercice 2 : Vitesse d'émission des électrons.
On éclaire une cellule photoélectrique à vide avec une lumière monochromatique. L'énergie
d'extraction d'un électron du métal cathodique est 3. 10−19 𝐽. La longueur d'onde de la radiation
est 0,600 𝑚.
1) Quelle est l'énergie cinétique maximale 𝐸𝑐𝑚𝑎𝑥 d'un électron émis ?
2) Quelle est la vitesse maximale 𝑉𝑚𝑎𝑥 d'un électron émis ?
Exercice 3 : Travail d’extraction- détermination de la nature d’un métal
Une surface métallique est éclairée par une lumière ultraviolette de longueur d’onde  = 0,150
m.
Elle émet des électrons dont l’énergie cinétique est égale à 4,85 eV.
1) Calculer le travail d’extraction W0.
2) Quelle est la nature du métal ?
Métal Zn Al Na K Sr Cs

Seuil photo-électrique 𝜆0 (𝜇𝑚) 0,350 0,365 0,500 0,550 0,600 0,660

Exercice 4 : Seuil photo-électrique-travail d’extraction-vitesse des électrons


1) Décrire une cellule photoélectrique dite cellule photoémissive à vide.
Dessiner un schéma de montage à réaliser pour mettre en évidence l'effet photoélectrique en
utilisant cette cellule.
2) La longueur d'onde correspondante au seuil photoélectrique d'une photocathode émissive
au césium est 𝜆0 = 0,66 . 10−6 𝑚.
a) Quelle est en joules et en eV l'énergie d'extraction W0 d'un électron ?
b) La couche de césium reçoit une radiation monochromatique de longueur d’onde  =
0,44. 10−6 𝑚.
Déterminer l’énergie cinétique maximale Ec d'un électron émis au niveau de la cathode.
L'exprimer en joules puis en eV.
Exercice 5 : Seuil photo-électrique-travail d’extraction-vitesse des électrons
L’ensemble de deux radiations, l'une orange de longueur d'onde 1 = 0,60 m, l'autre rouge de
longueur d'onde 2 = 0,75 m éclaire une cellule photoélectrique à vide à cathode de césium
dont le seuil photoélectrique est 0 = 0,66 m.
1) Faire un schéma du montage à réaliser pour mettre en évidence le courant photoélectrique.
Expliquer.
2) Calculer en joule et en électronvolt l’énergie nécessaire à extraction d'un électron de la
cathode.
3) L'effet photoélectrique va-t- il avoir lieu ? Les deux radiations sont-elles utiles ?
4) Calculer l'énergie cinétique maximale d'un électron expulsé par la
cathode. En déduire sa vitesse maximale.
Exercice 6 : Détermination expérimentale de la fréquence seuil et de la
constante de Planck h
On éclaire une cellule photo-électrique avec des radiations de longueur
d’onde  et on détermine l’énergie cinétique maximale des électrons émis
pour chaque valeur de . On obtient les résultats suivants :
Ec ( 10-19 J) 0,45 1,00 1,77 2,43 3,06
 (10-6 m) 0,500 0,430 0,375 0,330 0,300
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1) En choisissant une échelle convenable, tracer le graphe
𝐸𝑐 = 𝑓() où  est la fréquence de la radiation monochromatique.
2) A partir du graphe, déterminer la fréquence seuil 0 (que l’on définira) et la constante de
Planck h.
Exercice 7 : Dualité onde-corpuscule
1) On réalise l'expérience représentée par la figure ci-contre.
S est une source lumineuse qui émet une lumière monochromatique de
longueur d'onde . Si est un trou circulaire de diamètre d1 =  percé sur
l'écran E1 et E est l'écran d'observation.
a) Quel phénomène se produit à la traversée de la lumière en S1 ?
b) Recopier le schéma et dessiner le faisceau émergent de S1. En déduire l’aspect de l'écran.
2) On perce un deuxième trou S2 identique à S1 sur l'écran E1 et on réalise le dispositif
schématisé sur la figure ci-contre. Les traits en pointillés représentent les limites des faisceaux
lumineux issus de S, S1 et S2.
a) Décrire ce qu'on observe sur l'écran dans la zone hachurée.
Quel est le nom du phénomène physique mis en évidence par cette
expérience ?
b) A partir de cette expérience, justifier la nature ondulatoire. de la
lumière
c) La longueur occupée sur l'écran E par 10 interfranges est 1 =
5,85 𝑚𝑚. Calculer la longueur d'onde , de la lumière émise par la
source S.
On donne : 𝑎 = 𝑆1 𝑆2 = 2𝑚𝑚 ; 𝐷 = 2𝑚
3) On réalise maintenant le dispositif de la figure ci-contre.
a) Le galvanomètre détecte-t-il le passage d'un courant si la cathode n'est pas éclairée ?
Justifier votre réponse.
b) On éclaire la cathode C de la cellule par la lumière issue de la
source S précédente. Le travail d'extraction du métal constituant la
cathode est de W0 = 1,9 eV.
 Que se passe-t-il ? Interpréter le phénomène physique mis en
évidence par cette expérience ?
 Quel est le modèle de la lumière utilisée pour justifier cette
observation ? Interpréter brièvement cette observation.
 Evaluer la vitesse maximale des électrons émis de la cathode.
c) Expliquer brièvement la complémentarité des deux modèles de la
lumière.
Données :
Constante de Planck : ℎ = 6,63. 10−34 𝐽. 𝑠 ; vitesse de la lumière dans le vide 𝑐 = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1
Charge élémentaire 𝑒 = 1,6. 10 −19
𝐶 ; masse de l'électron 𝑚𝑒 = 9,1. 10−31 𝑘𝑔 (Extrait Bac S2
2003)

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NIVEAUX D’ENERGIE DE L’ATOME
Données :
Permittivité du vide : 𝜀0 = 8,854. 10−12 𝑆𝐼 : Constante de Planck : ℎ = 6,62. 10−34 𝐽. 𝑠 Masse de
l’électron 𝑚 = 9,11. 10−31 𝑘𝑔 : Charge élémentaire 𝑒 = 1,6. 10−19 𝐶 . Célérité de la lumière dans
le vide 𝐶 = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1 : 1eV=1,602.10-19J.
Exercice 1
13,6
L'énergie de niveau n de l'atome d'hydrogène est donnée par 𝐸𝑛 = − 𝑛2 (𝐸𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑉 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ∗ )
1) Quelle est l'énergie correspondant au niveau fondamental de l'atome ?
2) Une transition d'un niveau 4 à un niveau 2 peut-elle se faire par absorption ou par émission
d'un photon ? Quelle est l'énergie du photon ?
3) Lorsque l'atome est dans son état fondamental, quelle est la plus grande longueur d'onde 
des radiations qu'il peut absorber ? A quel domaine spectral appartient  ?
4) Quelle est l'énergie d'ionisation de l'atome d'hydrogène ?
5) On envoie sur des atomes d'hydrogène dans l'état fondamental différents photons,
d'énergies respectives : 8,2 eV ; 10,2 eV ; 13,6 eV ; 14,6 eV.
Quels sont les photons pouvant être absorbés ? Quel est l'état final du système ?
Exercice 2
13,6
Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène H sont donnés par : 𝐸𝑛 = − 𝑛2 (𝐸𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑉 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ∗ )
1) Représenter les cinq premiers niveaux sur un diagramme (échelle 1 cm  1 eV). Quelle est
l'énergie minimale de l'atome d'hydrogène ? A quoi correspond-elle ?
2) Donner l'expression littérale de la longueur d'onde 𝜆𝑝,𝑚 , de la radiation émise lors de la
transition électronique du niveau n = p au niveau n = m en expliquant pourquoi on a p > m.
3) L'analyse du spectre d'émission de l'atome d'hydrogène montre la présence des radiations
de longueurs d'onde : 𝐻𝛼 = 656,28 𝑛𝑚, 𝐻𝛽 = 486,13 𝑛𝑚 𝑒𝑡 𝐻𝛾 = 434,05 𝑛𝑚.
Ces radiations sont émises lorsque cet atome passe d'un état excité 𝑝 > 2 à l’état 𝑛 = 2.
a) Déterminer les valeurs correspondantes de p.
𝑝2
b) Balmer, en 1885, écrivait la loi de détermination de ces raies sous la forme : 𝜆 = 𝜆0 𝑝2 −4
Retrouver cette loi et déterminer la valeur 0. (Extrait Bac S1S3 2001)
Exercice 3
Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène sont donnés par la relation : 𝐸𝑛 =
13,6
− 𝑛2 (𝐸𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑉 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ∗ )
L'atome d'hydrogène est dans son état fondamental.
1) Déterminer l'énergie minimale nécessaire pour ioniser l'atome d'hydrogène. En déduire la
longueur d'onde du seuil (0) correspondante.
2) a) Dire dans quel(s) cas la lumière de longueur d'onde i est capable
 d'ioniser l'atome d'hydrogène.
 d'exciter l'atome d’hydrogène sans l'ioniser.
b) Parmi les longueurs d'onde i suivantes lesquelles sont susceptibles d'ioniser l'atome ? En
déduire l'énergie cinétique de l'électron éjecté : 1 = 88 nm ; 2 = 121 nm ; 3 = 146 nm
c) Quelles sont les longueurs d'onde absorbables par l'atome parmi les longueurs d'onde 1, 2
et 3 ?
3) La lumière émise par certaines nébuleuses contenant beaucoup d'hydrogène gazeux chauffé
mais à basse pression, est due à la transition électronique entre les niveaux 2 et 3. Déterminer
la couleur d'une telle nébuleuse. On donne : (Extrait Bac S2 1999)

Exercice 4 : (Extrait Bac S2 2002)


Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène sont donnés par la relation : 𝐸𝑛 =
13,6
− 𝑛2 (𝐸𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑉 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ∗ )

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1) Evaluer, en nanomètre, les longueurs d'onde des radiations émises par l'atome d'hydrogène
lors des transitions :
a) Du niveau d'énergie E3 au niveau d'énergie E1 (longueur d'onde : 1).
b) Du niveau d'énergie E2 au niveau d'énergie E1 (longueur d'onde 2).
c) Du niveau d'énergie E3 au niveau d'énergie E2 ; (longueur d'onde ).
2) Une ampoule contenant de l'hydrogène est portée à la température de 2800° K. Les atomes
sont initialement dans leur état fondamental. Une lumière constituée des 3 radiations de
longueurs d'onde 1, 2, , traverse ce gaz.
Quelles sont les radiations absorbées par l'hydrogène contenu dans cette ampoule ? (Justifier).
3) a) Montrer que pour une transition entre un état, de niveau d'énergie. Ep, et un autre, de
niveau d'énergie inférieur En (p > n), la relation donnant la longueur d'onde  de la radiation
1 1 1
émise est : = RH 2 - 2
 n p 
Dans cette relation, RH est une constante appelée constante de RYDBERG.
b) Calculer la valeur de la constante RH.
4) La série de Lyman comprend les radiations émises par l'atome d'hydrogène excité (n  2)
lorsqu'il revient à son état fondamental. (n = 1).
Evaluer, en nm, l'écart  entre la plus grande et la plus petite longueur d'onde des raies de la
série de Lyman.
Exercice 5
13,6
L’expression donnant les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène est 𝐸𝑛 = − 𝑛2 (𝐸𝑛 𝑒𝑛 𝑒𝑉 𝑒𝑡 𝑛 ∈
ℕ∗ ).
1) Schématiser à l’aide de deux niveaux d’énergie Ep et Eq (Ep >Eq) la transition correspondant
à l’émission d’un rayonnement par un atome. Ecrire le bilan «énergétique correspondant.
2) Donner et justifier la valeur de n correspondant à l’état fondamental. En déduire la valeur
de l’énergie de cet état.
3) Déterminer l’énergie minimale, en eV, qu’il faut fournir à l’atome d’hydrogène pour l’ioniser
dans les cas suivants : - l’atome est initialement dans son état fondamental ; - l’atome est dans
son état correspondant au niveau d’énergie n=2.
4) Construire les six premiers niveaux de l’atome d’hydrogène ; on prendra 1cm pour 1eV.
5) La série de Lyman correspond à des transitions à partir d’un niveau excité d’énergie En
1 1
vers l’état fondamental. Les longueurs d’onde λn sont telles que : 𝜆 = 𝑅𝐻 [1 − 𝑛2 ], où RH est la
𝑛
constante de Rydberg.
a) Etablir l’expression de RH en fonction de h, c et Eo.
b) Quelle est la dimension de RH ? Justifier. Calculer RH.
c) Calculer la plus petite et la plus grande des longueurs d’onde de la série de Lyman.
Exercice 6 (Bac TS2 2010)
1859, en collaboration avec R Brunsen, G Kirschhoff publie trois lois relatives à l’émission et à
l’absorption de lumière par les gaz, les liquides et les solides. Pour le cas de l’hydrogène, cette
émission (ou absorption) de lumière correspondant à des transitions électroniques entre
𝐸
niveaux d’énergie, l’énergie d’un niveau étant donnée par la relation ∶ 𝐸𝑛 = − 02 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸0 = 13,6 𝑒𝑉
𝑛
et n est le nombre quantique principal.
1) Préciser, pour l’atome d’hydrogène, le niveau de plus basse énergie correspondant à l’état
fondamental.
2) L’atome d’hydrogène peut passer d’un état excité de niveau p à un autre de niveau 𝑛 < 𝑝
en émettant des radiations. Exprimer, en fonction de 𝐸0 , ℎ, 𝑛 𝑒𝑡 𝑝, la fréquence des radiations
émises par l’atome d’hydrogène lors de cette transition.
3) Dans certaines nébuleuses, l’hydrogène émet des radiations de fréquences 𝜈 = 4,57. 1014 𝐻𝑧.
Ces radiations correspondent à une transition entre un niveau excité d’ordre p et le niveau
d’ordre 𝑛 = 2. Déterminer la valeur de p correspondant au niveau excité.
4) Une série de raies correspond à l’ensemble des radiations émises lorsque l’atome passe des
différents niveaux excités p au même niveau n. Pour l’hydrogène, on a, entre autres, les séries
de raies de Lyman (𝑛 = 1), de Balmer (𝑛 = 2) et de Paschen (𝑛 = 3),

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a) Dans une série de raies, la raie ayant la plus grande fréquence dans le vide, est appelée raie
limite, et sa fréquence est appelée fréquence limite.
Montrer que pour l’atome d’hydrogène, la fréquence limite d’une série de raies est donnée par
𝐸
: 𝜈𝑙𝑖𝑚 = ℎ𝑛02
b) Calculer la fréquence limite pour chacune des séries de Lyman, de Balmer et de Paschen.
Exercice 7 (Bac TS1, S3 2010)
Le spectre d’émission d’un élément permet de reconnaître celui-ci partout où il se trouve même
à l’état de traces. C’est le principe de l’analyse spectrale qui, en astrophysique, fournit des
renseignements précieux sur les astres.
On considère un « hydrogénoïde » contenant Z protons dans son noyau autour duquel gravite
un seul électron appelé « électron optique », de masse m et de charge – 𝑒.
La masse du noyau est M et sa charge +𝑍 𝑒.
1) On admet que le noyau N est fixe, tandis que l’électron décrit une orbite circulaire de centre
N, de rayon r
a) Donner l’expression de la force d’attraction électrostatique qui agit sur l’électron et montrer
que le mouvement de l’électron est uniforme.
b) Montrer que l’énergie cinétique de l’électron sur une orbite de rayon r est donnée par
l’expression
𝑍.𝑒 2 𝑍.𝑒 2
𝐸𝑐 = et que l’énergie potentielle est donnée par 𝐸𝑝 = −
8𝜋𝜀0 𝑟 4𝜋𝜀0 𝑟
1 𝑍𝑒 2
En déduire que l’énergie totale de l’électron donc l’atome (N fixe) 𝐸 = −
8𝜋𝜀0 𝑟
2) Pour interpréter le spectre de raies de la série de Balmer. Bohr introduit la condition de

quantification du moment cinétique : 𝐸 = 𝑚. 𝑉. 𝑟 = 𝑛 2𝜋
a) Quels sont alors les rayons rn d’orbites possibles de l’électron ?
b) Calculer 𝑟1 = 𝑎0 : rayon de la première orbite de Bohr (𝑛 = 1 ; 𝑍 = 1)
3) En tenant compte de la quantification des rayons rn et de l’expression de l’énergie E du
système atomique proposé, donner l’expression de En en fonction, 𝑍, 𝑚, 𝑒, ℎ, 𝜀0 et n et montrer
que 𝐸𝑛 et quantifiée.
4) Le calcul de constantes figurant dans l’expression de En établit conduit à écrire 𝐸𝑛 =
13,6 𝑍2
− 𝑛2
(𝑒𝑉)
Calculer l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène (Z = 1), de l’hélium ionisé 𝐻𝑒 + (𝑍 = 2) et
du
Lithium ionisé 𝐿𝑖 2+ (𝑍 = 3) ; à partir de l’état fondamental n = 1.
5) Les radiations monochromatiques émises dans le visible et le proche ultraviolet par l’atome
d’hydrogène, constituent la série de Balmer. Les longueurs d’onde de ces raies sont (exprimées
en angström) vérifient la relation suivante.
λ0 n2
λ= 2 , n ∶ étant un entier et λ0 = 3645 Ao
n −4
a) Indiquer la plus petite valeur possible de n et en déduire la longueur d’onde de la raie
correspondante.
b) Quels sont le nombre et les longueurs d’onde des raies visibles de ce spectre, si ce dernier
est limité du côté de l’ultraviolet par la longueur d’onde 𝜆𝑣 = 4000 𝐴0 du violet ?
Exercice 8 : (TS1, S3 2015)
1) Pour interpréter les spectres d’émission et d’absorption de l’atome d’hydrogène, Bohr a
proposé l’existence dans l’atome d’hydrogène de niveaux d’énergie exprimés par la relation :
𝐸
𝐸𝑛 = − 𝑛02 où n est entier naturel positif et 𝐸0 = 13,6 𝑒𝑉..
Les radiations émises ou absorbées par l’hydrogène sont dues aux transitions d’un niveau
d’énergie à un autre.
a) Montrer que la longueur d’onde λ d’une radiation correspondant à une transition électronique
1 1 1
d’un niveau 𝑛 à un niveau inférieur 𝑝 est donnée par la relation 𝜆 = 𝑅𝐻 (𝑝2 − 𝑛2 ) où 𝑅𝐻 est une
constante dont on précisera l’expression.
b) 𝑅𝐻 est la constante de Rydberg. Calculer sa valeur dans le système International (0,5 pt)

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c) Calculer la longueur d’onde la plus petite des radiations que peut émettre l’atome
d’hydrogène et la fréquence correspondante.
d) Calculer en électronvolts, l’énergie d’ionisation d’un atome d’Hydrogène dans son état
fondamental.
2) Le spectre d’émission d’une lampe à hydrogène présente une série de radiations situées
dans le
visible et parmi lesquelles les radiations de longueur d’onde 𝜆1 = 486,1 𝑛𝑚 𝑒𝑡 𝜆2 = 434,1 𝑛𝑚
a) Cette série de radiations correspond à des transitions décroissantes arrivant sur le même
niveau inférieur 𝑝 = 2. Déterminer les niveaux d’énergie de départ pour les transitions
correspondant respectivement à 𝜆1 𝑒𝑡 à 𝜆2 .
b) Calculer la longueur d’onde la plus petite pour cette série de radiations.
3) Dans un gaz, les atomes d’hydrogène sont à l’état fondamental.
a) Parmi les photons de longueurs 𝜆3 = 102,6 𝑛𝑚 𝑒𝑡 à 𝜆4 = 100,9 𝑛𝑚 lequel est susceptible d’être
absorbé par les atomes d’hydrogène ? Justifier la réponse.
b) On envoie des photons d’énergie 14,9 𝑒𝑉. Que va-t-il se produire ? Justifier.
Exercice 9 : (TS1, S3 2017)

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REACTIONS NUCLEAIRES
Exercice 1 : Pile atomique ou réacteur nucléaire
Dans une « pile atomique », une des réactions courantes est la suivante :
235 1 94 140 1
92𝑈 + 0𝑛 ⟶ 38𝑆𝑟 + 𝑍𝑋𝑒 + 𝑥 0𝑛
1) Déterminer, en les justifiant, les valeurs de Z et de x.
2) Calculer la perte de masse.
b) Calculer, en joule et en MeV, l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’uranium 235
3) Calculer l’ordre de grandeur de l’énergie libérée par la fission de 5 g d’uranium 235.
4) Calculer la masse de pétrole libérant, par combustion, la même énergie.
Données : Masses atomiques des nucléides
Nucléides 235 94 Sr 140 1
U Xe n
0

Masses(en u) 235,043 93,915 139,91879 1,0086611


92 36

Pouvoir calorifique du pétrole : 42 MJ.kg-1 ; 1 MeV = 1,602 2. 10 -13


J
c = 3.108 m.s-1 ; NA = 6,022.1023 mol-1
Exercice 2 : Comptage de rayonnements radioactifs
Une source radioactive S était constituée
initialement de vanadium 52 23𝑉 pur. Ce nucléide
radioactif est émetteur  . Le noyau fils obtenu
-

24𝐶𝑟 est stable.


52

Dans l’échantillon, la radioactivité n’est donc


due qu’aux noyaux de vanadium.

La source S, quasi ponctuelle est placée à d = 5 cm de la fenêtre O d’un compteur Geiger. La


source S, quasi ponctuelle est placée à d = 5 cm de la fenêtre O d’un compteur Geiger.
La surface de la fenêtre est s = 4 cm2.
On néglige l’absorption par l’air et on admet le compteur ne détecte que es électrons émis et
que la source émet de la même manière dans toutes les directions.
1) Le compteur évalue le nombre a d’électrons qui passent par la fenêtre par seconde. Après
avoir défini A, activité de la source S mesurée en becquerel, montrer que A = 78,5 a.
On rappelle que la surface d’une sphère de rayon R est 4R2
2) On relève à t = 0 puis toutes les 20 secondes le nombre a. On trouve la série valeurs
suivantes :
t(s) 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

a 62 58 55 52 48 46 43 40 38 36

t(s) 220 240 260 280 300 320 340 360 380

a 33 31 30 28 26 25 23 22 20

a) Tracer la courbe donnant a en fonction du temps a = f(t) et en déduire la période radioactive


(ou demi-vie) du Vanadium 52.
Echelles : 1 cm pour 20 s en abscisse, 1 cm pour 5 électrons reçus en ordonnée.
b) Calculer l’activité A0 à t = 0. Au bout de quel temps après le début du comptage, l’activité
A de la source est-elle égale à A = 2433 Bq ?
3) Calculer la constante radioactive  du vanadium 52. En déduire le nombre de noyaux de 52 23𝑉
contenus dans la source au début du comptage. (Extrait Bac D 1992)
1
Exercice 3 : Célérité de la lumière 𝑐 = 3. 108 𝑚. 𝑠 −1 ; 1 𝑢 = 6 . 10−26 𝑘𝑔
L’isotope 235
92𝑈, que l’on trouve dans l’uranium naturel, est fissile selon la réaction :

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235 𝑦
92𝑈 + 10𝑛 ⟶ 139𝑥𝑋𝑒 + 38𝑆𝑟 + 2 10𝑛
1) Calculer x et y.
2) L’énergie libérée par la fission d’un noyau d’uranium 235 est 200 MeV. Déterminer la
variation de masse m que subit le système, en kg et en u (unité de masse atomique).
3) Un neutron émis lors de cette fission possède une vitesse moyenne v0 = 20000 km.s-1. Afin
que la fission puisse se reproduire et s’entretenir, il faut ralentir ces neutrons grâce à des chocs
successifs sur d’autres noyaux supposés, initialement au repos, de façon que la vitesse finale
au bout d’un nombre n de chocs soit, au plus vn = 3,94 km.s-1.
NB : On supposera les chocs élastiques et les vitesses colinéaires.
a) Soit m la masse d’un neutron et M la masse du noyau contre lequel se produit le choc.
Exprimer, en fonction de m, M et v0, la vitesse de ce neutron après le premier choc.
b) Exprimer, en fonction de m, M et v0 les vitesses v2, v3 … vn du neutron après 2, 3, .. . n
chocs successifs.
b) Calculer le nombre n de chocs nécessaires pour obtenir la vitesse finale v si les chocs ont
lieu sur des noyaux de deutérium de masse M = 2 m.
4) Une centrale nucléaire utilisant la fission de l’uranium 235 fournit une puissance électrique
de 2,4 MW. Sachant que 30 % de l’énergie libérée lors de la fission est transformée en énergie
électrique, calculer la masse d’uranium 235 consommée par jour. (Extrait Bac C 1995)
Exercice 4: Famille radioactive - Détermination de l'âge d'un minerai
L'uranium 238 est le précurseur d'une famille radioactive aboutissant au plomb 206 par une
série de désintégrations α et de désintégrations 𝛽 − .
1) Ecrire l'équation-bilan générale de la désintégration α.
2) Ecrire l'équation-bilan générale de la désintégration𝛽 − .
3) Déterminer le nombre de désintégrations 𝛼 et le nombre de désintégrations 𝛽 − pour passer
de 238 206
92𝑈 à 82𝑃𝑏
4) La dernière désintégration est de type α et provient d'un noyau père de polonium (Po).
a) Calculer, en MeV l'énergie libérée par cette désintégration.
b) En admettant que cette énergie se retrouve intégralement en énergie cinétique pour la
particule α, calculer sa vitesse.
c) L'atome de polonium étant initialement immobile, en déduire la vitesse de recul du noyau
fils. Justifier l'approximation faite à la question 4.b)
5) En considérant qu'au moment de la formation du minerai d'uranium 238, il n'y avait aucune
trace de plomb 206 et que les durées de vie des noyaux intermédiaires sont suffisamment
courtes pour être négligées durant la période radioactive la plus longue (T = 4,5.10 ans),
déterminer l'âge d'un échantillon contenant à présent 15,00 g d'uranium et 150 mg de plomb.
Données : Les masses atomiques sont les suivantes : 206
Pb: 205,9745 u
NB : En dehors du calcul du défaut de masse, pour 82
les autres questions où l'on aura des masses
molaires, on prendra pour chaque élément la valeur Po : 209,9829 u
entière la plus proche.
α : 4,0015 u
Les constantes ou valeurs de conversion sont :
1 u =931,5 MeV/c2 ; célérité de la lumière dans le vide c = 3,00.108 m.s-1
1 MeV = 1,6.10-13 J ; N = 6,02.10 23 mol-1 ; MU = 238 g. mol-1
* ln 2  0,693 et si  <<1, ln (1 + )   (Extrait Bac S1S3 1998)
Exercice 5 : Energie libérée par une réaction nucléaire
N.B : On utilisera exclusivement les données de l'énoncé.
1) Définir ce qu'est la fission et la fusion. Illustrer chaque définition par un exemple.
2) Dans une centrale nucléaire, l'une des réactions de l'uranium 235 peut se résumer ainsi :
235 1 94 140
92𝑈 + 0𝑛 ⟶ 38𝑆𝑟 + 54𝑋𝑒 + … . . ?
Compléter l'équation de la réaction.
3) Quelle est l'énergie libérée lorsqu'un noyau d'uranium est consommé ? L'exprimer en MeV
et en J.
On donne les énergies de liaison par nucléon (El /A)

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A 235 94 140
X U Sr Xe
Z 92 38 54
El /A (MeV / nucleon) 7,4 8,4 8,2
Au besoin, la masse d'un nucléon est 1 u = 1,66. 10-27 kg.
4) Cette centrale nucléaire utilisant la fission de l'uranium 235 fournit une puissance électrique
de 900 Mégawatt (900MW). Le rendement de la transformation d'énergie nucléaire en énergie
électrique est de 30 %. En considérant qu'un atome d'uranium 235 dégage en moyenne une
énergie de 200 MeV,calculer :
a) le nombre de fissions par seconde se produisant dans la centrale nucléaire.
b) la masse d'uranium 235 qu'il faut utiliser pour faire fonctionner cette centrale durant une
année.
(On l'exprimera en tonnes). (Extrait Bac S1S3 2000)
Exercice 6 : Famille de l’uranium 238 – Activité radioactive
On donne :
Nucléide X 80Hg 82Pb 83Bi 84Po
Masse du nucléide : 203,9735 u 205,9745 208,9804 u 209,9829 u
mx u
mα =4,0026 u ;1 u = 1,66. 10-27 kg=931,5 MeV/c2 ; 1Ci=3,7. 1010 Bq ; N = 6. 1.1023 mol.L-1.
1) L'uranium 238 92𝑈 se désintègre avec ses «descendants» en émettant des particules α ou 𝛽 .

206
Calculer le nombre de désintégrations 𝛼 𝑒𝑡 𝛽 − , sachant qu'on aboutit au Pb. Comment
238
appelle-t-on l'ensemble des noyaux issus de l'uranium U (lui même compris) ?
206
2) Le plomb Pb peut être obtenu par une désintégration α d'un noyau X avec une période
T = 138 jours.
a) Ecrire l'équation-bilan de cette désintégration et identifier le noyau X.
b) Calculer en MeV puis en Joule l'énergie libérée par la désintégration d'un noyau X.
3) On part d'un échantillon de 4,2 g de X.
a) Calculer l'activité Ao de cet échantillon. L'exprimer en Becquerel puis en Curie.
b) Quelle est l'activité de cet échantillon au bout de 69 jours ?
c) Quelle masse de cet échantillon se désintègre-t-il au bout de 552 jours ? (Extrait Bac S2
2001)
Exercice 7 : Radioactivité - Activité
108
Le nucléide Ag est radioactif 𝛽 −.
47
1) Écrire l'équation de cette réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
2) Préciser le symbole du noyau fils et donner la composition de son noyau.
On donne un extrait de la classification des éléments :
Tc Ru Rh Pd Ag Cd In
43 44 45 46 47 48 49
3) Donner sans démonstration la formule traduisant la loi de décroissance radioactive en
indiquant la signification de chacun des termes.
4) Définir la période radioactive T.
5) Établir l'expression de la constante radioactive  en fonction de T.
108
6) On étudie l'évolution de l'activité d'un échantillon du nucléide Ag au cours du temps.
47
𝑑𝑁
L'activité A est définie par 𝐴 = − 𝑑𝑡 et exprimée en becquerels.
(1 becquerel correspond à une désintégration par seconde.)
a) Exprimer l'activité A en fonction du temps. Compléter le tableau de mesures figurant ci-
après.
t (min) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
A (Bq) 89 73 63 52 46 39 33 29 24 21 18
lnA
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b) Tracer la courbe représentative ln A =f (t), sur papier millimétré.
Echelles : en abscisses : 1 cm  0,5 min; en ordonnées : 1 cm  0,5.
c) En utilisant le graphe tracé, déterminer la constante radioactive  du nucléide 108
47𝐴𝑔
En déduire sa période radioactive.
d) Quel est le nombre de noyaux initialement présents dans cet échantillon ?
Exercice 8 : Réaction nucléaire provoquée

Des particules α de vitesse v 0 horizontale pénètrent en O entre deux plateaux P1 et
P2 parallèles et horizontaux d'un condensateur plan.
La longueur des plateaux est L = 20,0 cm et la distance qui les sépare est d = 5,0 cm.

On applique la tension U = VP1 - VP2 = 4, 5.104 V entre les plateaux. (Si U = 0 les particules ne
sont pas déviés et sortent en O').
1) Donner les caractéristiques du vecteur champ
électrostatique 𝐸⃗⃗ supposé uniforme qui règne entre
les plaques.
2) Etablir l'équation cartésienne de la trajectoire des
particules a dans le repère (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗ ).
(On négligera les actions de la pesanteur).
3) Sachant que les particules à sortent du champ
électrostatique en un point S d'ordonnée Ys = -2,15 mm, calculer la valeur v0) de la vitesse
initiale.
4) En fait les particules α en question sont produites à partir de noyaux de lithium en
7 1
bombardant des noyaux de lithium Li par des protons H, il se produit une réaction nucléaire
3 1
avec formation uniquement de noyaux d'hélium 42𝐻𝑒 (particule α).
a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction nucléaire.
b) Calculer, en MeV puis en joules, l'énergie libérée par la réaction.
c) En négligeant la vitesse des protons incidents et en supposant que toute l'énergie libérée
par la réaction est transformée en énergie cinétique des particules α produites, calculer la valeur
de l'énergie cinétique Ecα de chacune des particules α (supposées homocinétiques).
En déduire leur vitesse vo. Ce résultat est-il en accord avec celui de la question 3 ?
Données
Noyau 1 7 7
H Li Li
1 3 3
Masse (en u) 1,0078 7,0160 4,0026
1 u = 1,67.10-27 kg = 931,5 MeV/c2 ; c = 3,00. 108 m/s ; charge élémentaire e = 1,6.10-
19
C
(Extrait Bac S2 2003)
Exercice 9 : Radioactivité 
Données : h = 6,62.10-34 J.s

210 4
m( Po) = 209,9368 u m( He) = 4,0015 u
84 2

206 1 u = 931,5 Mev/c2


m( Pb) = 205,9295 u
82

Le polonium 21084𝑃𝑜 est radioactif α.


1) Écrire l'équation-bilan de cette désintégration sachant que l’on obtient un noyau de plomb.
2) Calculer en MeV l’énergie libérée au cours de la désintégration du noyau de polonium 210.
3) On suppose que le noyau père est initialement au repos et que l’énergie libérée apparaît
sous forme d’énergie cinétique pour la particule  et le noyau fils.
3.a- En utilisant la loi de conservation de la quantité de mouvement, montrer que :

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𝐸𝐶 (𝛼) 𝑚𝑃𝑏
=
𝐸𝐶 (𝑃𝑏) 𝑚𝛼
3.b- En appliquant la loi de conservation de l’énergie totale du système, calculer Ec() et Ec(Pb).
Conclure.
4) L’expérience montre que certaines particules  ont une énergie cinétique Ec1() = 5,30 MeV
et d’autres Ec2() = 4,50 MeV. Interpréter ces valeurs sachant que l’on observe l’existence d’un
rayonnement . Calculer sa longueur d’onde .
Exercice 10 : Datation au carbone 14
1
1) Lorsque dans la très haute atmosphère, un neutron n faisant partie du rayonnement
0
cosmique rencontre un noyau d’azote 147𝑁, la réaction donne naissance à du carbone 14 146𝐶 ∗
Ecrire l'équation bilan de la désintégration de la réaction.
2) Le carbone 14 146𝐶 ∗ , isotope du carbone 12 est radioactif émetteur  -.
Ecrire l'équation bilan de la désintégration du nucléide 146𝐶 ∗ .
3) Le végétaux vivants absorbent indifféremment le dioxyde de carbone de l’atmosphère
contenant le nucléide 146𝐶 ∗ , radioactif de période T = 5570 ans et le dioxyde de carbone
contenant le nucléide 126𝐶 .
La proportion de ces deux isotopes est donc la même dans les végétaux et dans l’atmosphère.
Cependant, lorsqu'une plante meurt, elle cesse d’absorber le dioxyde de carbone ; le carbone
14 qu’elle contient, se désintègre alors sans être renouvelé. Le processus d'assimilation s'arrête
et la teneur en 126𝐶 ∗ commence à diminuer.
La méthode de datation au carbone 14 suppose que la proportion de carbone 14, dans
l’atmosphère, ne varie pas dans le temps.
Des archéologues ont trouvé des pièces de bois très anciennes dans une grotte.
Le rapport des activités d’un échantillon de ces pièces de bois et d’un échantillon du même bois
fraîchement coupé est r = 0,77. Déterminer l’âge de ces pièces de bois.
Exercice 11: Datation au carbone 14 - Activité
En raison des réactions nucléaires dans la très haute atmosphère, la teneur en carbone 14 dans
le dioxyde de carbone atmosphérique reste constante. Cette proportion se trouve dans tous les
végétaux vivants, puisque le carbone organique provient du dioxyde de carbone atmosphérique
par photosynthèse ; Cependant, lorsqu'une plante meurt, le processus d'assimilation s'arrête
et la teneur en 146𝐶 commence à diminuer.
Pour dater un morceau de charbon de bois retrouvé dans une grotte préhistorique, on a mesuré
son activité, elle est égal à 0,03 Bq. Un échantillon de charbon de bois récent de même masse
a une activité de 0,20 Bq.
Le nucléide 146𝐶 est radioactif  - Sa période radioactif est de 5730 ans.
1) Ecrire l'équation bilan de la désintégration du nucléide 146𝐶 . Préciser le symbole et le nom du
noyau fils.
2) Calculer L'âge du morceau de charbon retrouvé dans la grotte.
3) Le nucléide 52 23𝑉 (vanadium) subit la même désintégration que celle de 6𝐶 avec émission
14

d'un rayonnement ; Le noyau fils correspond à l'élément chrome (Cr).


a) Ecrire l'équation bilan de la désintégration.
b) A l'aide d'un compteur, on détermine le nombre moyen de désintégration 𝑁 ̅ pendant une
durée constante t = 5 s. Les mesures sont effectuées toutes les deux minutes. Le tableau qui
suit donne 𝑁 ̅ à différentes dates t.
t (min) 0 2 4 6 8 10 12
𝑁̅ 1586 1075 741 471 355 235 155
𝐴
𝐴0
 Rappeler la définition de l'activité A d'une substance radioactive.
 Recopier puis compléter le tableau ci-dessus.
𝐴
 A partir du graphe 𝐴 en fonction de t donné ci-dessous, déduire la période de
0
désintégration du vanadium radioactif. (Extrait Bac S1S3 2003)

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Exercice 12 (Bac TS1, S3 2013)
Le cobalt 27𝐶𝑜 radioélément très utilisé en médecine pour le traitement du cancer (« bombe au
60

cobalt ») est obtenu par bombardement neutronique du cobalt « naturel » 27 59


𝐶𝑜.
1) Ecrire l’équation de production du cobalt 27𝐶𝑜
60

2) Le cobalt 60
27𝐶𝑜est radioactif 𝛽 et a une constante radioactive 𝜆 = 4. 10

𝑠 .
−9 −1

Ecrire l’équation de la réaction de désintégration de 27𝐶𝑜


60

Extrait de la classification périodique :

3) Le noyau fils Y est obtenu à l’état excité d’énergie E3 = 2,50


MeV. Sa désexcitation s’effectue en deux étapes comme indiqué
ci-contre.
Calculer les longueurs d’onde 𝜆1 𝑒𝑡 𝜆2 des deux photons émis au
cours de la désexcitation du noyau fils Y.
4) Un centre hospitalier dispose d’un échantillon de « cobalt 60 »
de masse 𝑚0 = 1 𝜇𝑔
a) Déterminer le nombre de noyau No contenus dans
l’échantillon à la date t = 0.
b) Soit N(t) le nombre de noyaux présents dans l’échantillon à la
date t. Etablir la relation 𝑁(𝑡) = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 .
c) Le technicien du laboratoire est chargé de contrôler cette
source, tous les ans, en déterminant son activité.
i) Définir l’activité A (t) d’une substance radioactive puis
l’exprimer en fonction de Ao (activité à t = 0), λ et t.
ii) Le technicien obtient les résultats suivants
t(ans) 0 1 2 3 4 5 7

A (107 𝐵𝑞) 3,980 3,515 3,102 2,670 2,368 2,038 1,540

Ln A

 Recopier puis compléter le tableau et tracer le graphe ln A = f (t).


 En déduire la constante radioactive l du « cobalt 60 ».
On donne : Constante d’Avogadro 𝑵𝑨 = 𝟔, 𝟎𝟐. 𝟏𝟎𝟐𝟑 𝒎𝒐𝒍−𝟏 ; 𝑴( 𝟔𝟎
𝟐𝟕𝑪𝒐) = 𝟔𝟎 𝒈. 𝒎𝒐𝒍
−𝟏

Célérité de la lumière 𝑪 = 𝟑, 𝟎𝟎. 𝟏𝟎 𝒎. 𝒔 ; Constante de Planck : 𝒉 = 𝟔, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟑𝟒 𝑱. 𝒔


𝟖 −𝟏

Exercice 13: Les parties 5.1 et 5.2 sont indépendantes (Bac TS2 2014)
1) L’élément mercure, traceur isotopique :
Un «élément traceur» est un «élément» qui, par sa radioactivité, permet de suivre le sort d’une
substance, son évolution au cours d’un processus physique, chimique ou biologique.
On se propose d’étudier la radioactivité de l’isotope mercure 203 ( 𝟐𝟎𝟑 𝟖𝟎𝑯𝒈) qui est un traceur
isotopique.
Cet isotope est radioactif 𝜷− ; sa période radioactive est T = 46,69 jours.

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a) Rappeler la signification du terme ≪radioactivite 𝜷− ≫ et écrire l’équation de la réaction de
désintégration du mercure 203. On identifiera le noyau fils a partir de l’extrait de tableau de
classification périodique joint, en fin d’énoncé.
b) Initialement le nombre de noyaux radioactifs présents est : 𝑵𝟎 = 𝟐, 𝟗𝟔 . 𝟏𝟎𝟐𝟏 noyaux.
Déterminer l’activité A0 de la source radioactive à la date 𝒕𝟎 = 𝟎.
c) Déterminer la durée au bout de laquelle l’activité de la source radioactive diminue de 𝟎, 𝟏𝟒 𝑨𝟎 .
2) Sécurisation des billets de banque par le mercure :
Les billets de banque authentiques peuvent être imprègnes de ≪ nano pigments≫ pour être
sécurisés.
Cela permet aux caissiers munis d’une lampe a vapeur de mercure en miniature de détecter
les faux billets.
Lorsqu’un billet de banque sécurisé est éclairé par une lampe a vapeur de mercure, les ≪nano
pigments≫, par fluorescence, se colorent en rouge ou en vert.
La radiation ultraviolette de longueur d’onde 𝝀𝟏 = 𝟐𝟓𝟑, 𝟔 𝒏𝒎 permet d’observer une des
couleurs obtenues par fluorescence.
Le diagramme ci-contre représente, sans souci d’échelle, certains niveaux d’énergie de l’atome
de mercure.
a) Le spectre d’émission ou d’absorption de l’atome de mercure est-il continu ou discontinu ?
b) Déterminer la transition énergétique responsable de la fluorescence des “nano pigments”.
c) Reproduire le diagramme sur votre copie puis représenter
là-dessus la transition associée par une flèche.
d) Déterminer la longueur d’onde maximale 𝝀𝟐 de la radiation
que peut émettre l’atome de mercure en passant de l’état
excite a l’état fondamental.
e) Déterminer la longueur d’onde 𝝀𝟑 de la radiation émise au
cours de la transition 𝑬𝟐 ⟶ 𝑬𝟏 et établir la relation entre les
longueurs d’onde 𝝀𝟏 , 𝝀𝟐 𝒆𝒕 𝝀𝟑
Données :
Constante de Planck : 𝒉 = 𝟔, 𝟔𝟐 . 𝟏𝟎−𝟑𝟒 𝑱. 𝒔
Célérité de la lumière : 𝑪 = 𝟑, 𝟎𝟎. 𝟏𝟎𝟖 𝒎. 𝒔−𝟏
1 électron Volt : 𝟏 𝒆𝑽 = 𝟏, 𝟔𝟗. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑱
Extrait du tableau de classification périodique :

Exercice 14 (Bac TS2 2015)


Face aux besoins sans cesse croissants en énergie électrique, les énergies renouvelables
comme l’énergie solaire constituent une alternative très intéressante.
De nos jours, à partir de la lumière du Soleil, des panneaux solaires produisent de l’électricité
en utilisant l’effet photoélectrique, phénomène mis en évidence par Hertz en 1887.
La maîtrise des réactions de fusion analogues à celles qui se produisent naturellement dans le
Soleil et les étoiles est le grand défi du 𝑿𝑿𝑰è𝒎𝒆 siècle pour résoudre les problèmes d’énergie.
1) Définir l’effet photoélectrique.
2) Pour étudier le phénomène en laboratoire, un expérimentateur utilise une lame de métal de
fréquence seuil 𝛎𝑺 .
a) Définir la fréquence seuil.
b) Lorsque le métal choisi est éclairé avec une lumière de fréquence 𝝂, l’énergie cinétique
maximale des électrons est 𝑬𝒄𝟏 = 𝟏, 𝟑 𝒆𝑽. Quand on utilise une lumière de fréquence 𝝂′ = 𝟏, 𝟓𝝂
l’énergie cinétique maximale des électrons est 𝑬𝒄𝟐 = 𝟑, 𝟔 𝒆𝑽.
i) Définir le travail d’extraction 𝑾𝒆𝒙𝒕 de l’électron pour un métal donné.
ii) Donner la relation qui existe entre la fréquence ν de la lumière incidente, l’énergie cinétique
maximale des électrons 𝑬𝒄 et le travail d’extraction 𝑾𝒆𝒙𝒕 .
iii) En déduire la valeur du travail d’extraction du métal utilisé et celle de sa fréquence seuil.

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3) Des réactions de fusion nucléaire se produisent en permanence dans le cœur des étoiles.
C’est ainsi que le Soleil rayonne de l’énergie dans l’espace, éclaire et chauffe la Terre.
Actuellement, les scientifiques tentent de reproduire et de contrôler sur Terre ce type de
réactions à partir du deutérium 𝟐𝟏𝑯 naturel et abondant et du tritium 𝟑𝟏𝑯.
Dans un laboratoire, on provoque la réaction de fusion d’équation ∶ 𝟐𝟏𝑯 + 𝟑𝟏𝑯 ⟶ 𝟒𝟐𝑯𝒆 + 𝑨𝒁𝑿
a) Définir la réaction de fusion nucléaire.
b) Identifier la particule 𝑨𝒁𝑿 émise au cours de la réaction et préciser son nom.
c) On s’intéresse à l’énergie libérée par cette réaction de fusion nucléaire.
i) Calculer, en MeV puis en joule, l’énergie libérée lors de la formation d’un noyau d’hélium.
ii) En déduire l’énergie libérée lors de la formation de 1 kg d’hélium. Quelle serait la masse de
pétrole qui fournirait la même quantité d’énergie ? Conclure.
iii) Sachant que 2,5% de l’énergie libérée lors de la formation d’un noyau d’hélium se
transforme en rayonnement électromagnétique 𝜸 et le reste en une autre forme d’énergie W
 préciser la forme de l’énergie W.
 déterminer la valeur de la fréquence du rayonnement 𝜸 émis.
Données
Célérité de la lumière dans le vide : 𝒄 = 𝟑. 𝟏𝟎𝟖 𝒎. 𝒔−𝟏 ; constante de Planck : 𝒉 = 𝟔, 𝟔𝟐. 𝟏𝟎−𝟑𝟒 𝑱. 𝒔
;
charge élémentaire 𝒆 = 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝑪 ; 𝟏 𝑒𝑽 = 𝟏, 𝟔. 10−19 𝐽
Masses des noyaux : 𝑚( 21𝐻 ) = 2,01355 𝑢; 𝑚( 31𝐻 ) = 3,01550 𝑢 ; 𝑚( 42𝐻𝑒) = 4,00150 𝑢 ; 𝑚( 𝐴𝑍𝑋) = 1,00866 𝑢
Unité de masse atomique : 1 𝑢 = 1,67. 10−27 𝑘𝑔 = 931,5 𝑀𝑒𝑉/𝑐 2
Pouvoir calorifique du pétrole : 42 𝑀𝐽. 𝑘𝑔−1
Exercice 15 : (Bac TS2 )
Une des principales sources d’exposition de l’homme aux rayonnements ionisants est un
élément radioactif naturel, désigné par les scientifiques sous le nom de ‘’radon 222’’. Il se
désintègre en émettant des particules 𝛼. On ne l’observerait pas dans notre environnement s’il
ne s’en formait en permanence. Le radon est le seul des descendants de l’uranium à être
gazeux, ce qui lui permet de passer dans l’atmosphère en s’échappant des roches du sous-sol.
Il peut donc s’infiltrer dans la moindre fissure des constructions et s’accumuler dans les pièces
non aérées, comme les caves et les sous-sols. Les sols granitiques, plus riches en uranium,
libèrent davantage de radon que les sols sédimentaires.
Au danger du radon s’ajoute celui de ses descendants solides qui, inhalés avec lui sous forme
de poussières, émettent des rayonnements ionisants.
Données : le tableau suivant donne le numéro atomique, le nom et le symbole de quelques
éléments :
Z 83 84 85 86 87 88 89
symbole Bi Po At Rn Fr Ra Ac
nom Bismuth Polonium Astate Radon Francium Radium Actinium

1. En vous servant des informations du texte et de l’extrait de classification périodique, écrire


l’équation de la réaction nucléaire correspondant à la désintégration du radon « radon 222 ».
On suppose que le noyau fils n’est pas produit dans un état excité.
2. Expliquer brièvement pourquoi l’état gazeux du radon le rend dangereux.
3. Pour suivre l’évolution de l’activité d’un échantillon de radon 222, on enferme à la date t=0,
dans une ampoule, un volume de 0,20 cm-3 de radon radioactif à la pression de 0,1bar et à la
température de 30°C. Ce gaz monoatomique est considéré parfait.
Données : 1𝑏𝑎𝑟 = 10 5 𝑃𝑎 ; 𝑅 = 8,314𝑆𝐼 ; 𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇
3.1. Calculer le nombre No de noyaux radon présents dans l’ampoule à l’instant initial.
3.2. On mesure l’activité A d’une substance radioactive à différentes dates t ; les résultats
sont regroupés ci-après.
t(jours) 0 10 12 20 30 40 50 60 70
A(Bq) 1,65.𝟏𝟎𝟏𝟏 1,15.𝟏𝟎𝟏𝟏 2,73.𝟏𝟎𝟏𝟎 4,51.𝟏𝟎𝟗 7,46.𝟏𝟎𝟖 1,23.𝟏𝟎𝟖 2,03.𝟏𝟎𝟕 3,37.𝟏𝟎𝟔

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-3.2.1. Définir l’activité A d’une substance radioactive et établir l’expression donnant A à une
date t en fonction de sa valeur Ao et de la constante radioactive 𝜆.
3.2.2. De l’examen du tableau dire dans quel sens varie l’activité A au cours du temps. Ce sens
de variation est-il en accord avec l’expression établie à la question précédente ?
3.2.3. La courbe ln= f(t) est représentée ci-dessous. Déterminer par exploitation de la courbe :
a) la valeur de la constante radioactive 𝜆 du radon 222.
b) l’activité initiale 𝐴0 de l’échantillon étudié
3.2.4 Quelle valeur de 𝐴0 obtient-on par calcul à partir de 𝜆 et 𝑁0 ? Comparer ce résultat avec
la valeur déduite de la courbe. Conclure.
Calculer la demi-vie du radon.
3.2.6. Calculer le nombre de noyaux de radon 222 Présents dans l’ampoule six mois plus tard.
Quel est alors l’activité de l’échantillon en ce moment ? Conclure.

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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI

‫٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭٭‬
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
INSPECTION D’ACADEMIE DE DAKAR
Lycée Parcelle Assainie U13
M.Diagne professeur d’enseignement secondaire de Sciences Physiques

FICHES DE TRAVAUX DIRIGES ET


D’EVALUATIONS CHIMIE
TERMINALE S

CHIMIE TS1&2

Année Académique 2017 – 2018

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Quelques conseils
Pour réussir ou simplement améliorer vos résultats en sciences physiques.
La physique et la chimie sont des matières difficiles qu'il est indispensable
de travailler régulièrement pour acquérir les techniques de calcul nécessaires et
obtenir un bon niveau.
Voici une méthode qui a fait ces preuves. Les élèves qui l'appliquent arrivent à des
résultats spectaculaires allant jusqu'à obtenir une note de l'ordre de 18/20 (ou plus) au
baccalauréat
Matériel nécessaire
 Votre cours pris en classe (car rien ne remplacera les explications de votre professeur).
 Du papier, un crayon, une gomme (indispensable).
 Une calculatrice scientifique.
 Votre livre.
 Web.
 Les annales du bac si vous êtes en TS.
Méthode de travail
Pour être efficace, il est indispensable de respecter l'ordre ci-dessous (ne pas sauter les
étapes).
1. Apprendre votre cours. Il est souhaitable de faire une fiche de résumé écrite de votre
main (de façon à mémoriser) pour chaque chapitre. Vous pouvez utiliser le cours pris en
classe et votre livre.
2. Faire des exercices simples pour intégrer les techniques de calcul. Par exemple
reprendre les exercices d’applications du cours.
Attention : une lecture superficielle n'apporte rien. Il faut travailler avec du
papier et un crayon. Dans un premier temps, mettez la correction de côté ; regardez-
la (éventuellement) uniquement après avoir cherché un certain temps. C'est en vous
heurtant aux difficultés que vous progresserez (un peu comme l'entrainement
d'un sportif).

3. Vous pouvez maintenant vous attaquer à des exercices plus difficiles (faites en le plus
possible en appliquant la même méthode que précédemment). Par exemple les
derniers exercices de chaque chapitre (supposé plus difficile), les annales du bac si vous
êtes en TS ou toute autre source disponible.
Renouvelez ce travail pour chaque chapitre.
Je vous souhaite beaucoup de plaisir et de réussite dans l'étude de cette matière
passionnante.
Retrouver tous mes travaux séries d’exercices et cours sur
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M.Mouhammed Diagne professeur d’enseignement secondaire au Lycée de


Kounoune et au Complexe Islamique Daroul Imane

Email : [email protected]

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C1:ALCOOLS
Exercice 1
1) On dispose de trois alcools A1 ; A2 et A3 de formules semi développées respectives :

Donner le nom et la classe de chaque alcool.


2) On a réalisé l’oxydation ménagée de l’un des alcools précédents par une solution acidulée de
permanganate de potassium (𝐾 + + 𝑀𝑛𝑂4− ), le produit formé a donné un précipité jaune avec la
D.N.P.H et n’a pas réagi avec le réactif de Schiff.
a) Préciser, en le justifiant, l’alcool utilisé.
b) Décrire la réaction et écrire l’équation (ou les équations) de la réaction (ou des réactions) qui
s’est (ou qui ont été) produite(s). Donner le nom et la famille du (ou des) produit(s) formé(s).
3) La déshydratation intramoléculaire de l’alcool A3 a donné un composé (C).
a) Ecrire l’équation de cette réaction en précisant ses conditions expérimentales.
b) Donner le nom et la famille de (C)
Exercice 2
La combustion complète de 7.4g d’un alcool (A) donne 17.6g de dioxyde de carbone.
1) Ecrire l’équation de combustion complète d’un (A).Donner sa signification macroscopique.
2) Déterminer la formule brute de (A).
3) Donner la formule semi-développée, le nom et la classe de tous les alcools isomères
correspondant à cette formule brute.
4) L’oxydation ménagée de (A) donne un composé (B) qui réagit avec le D.N.P.H et ne réagit pas
avec le réactif de Schiff.
a) Identifier l’alcool (A), en justifiant la réponse.
b) Donner la formule semi-développée de (B) et son nom.
5) On fait réagir le composé (A) avec 3.65 g de chlorure d’hydrogène gaz.
a) Ecrire l’équation de la réaction qui se produit.
b) Calculer la masse d’alcool consommée et la masse du produit récupéré par cette réaction.
Exercice 3
1/ On considère un alcool (A) de masse molaire M= 60 g.mol-1. Déterminer sa formule brute. Donner
ses isomères et le nom de chacun.
2/ On réalise l’oxydation ménagée de l’isomère alcool primaire de (A) par le dioxygène de l’air et
l’oxydation ménagée de l’alcool secondaire par une solution de dichromate de potassium (2𝐾 + +
𝐶𝑟2 𝑂72− ) en milieu acide.
a) Faire le schéma de chaque expérience.
b) Comment peut-on identifier expérimentalement les produits obtenus dans chaque expérience.
c) Ecrire les équations des réactions se produisant dans chaque expérience. Donner les noms des
produits obtenus.
3) Sachant qu’on a réalisé l’oxydation ménagée de 6g de l’alcool secondaire, calculer la masse du
produit obtenu.
Exercice 4
1) un alcène a pour formule brute 𝐶4 𝐻8. Ecrire les formules semi-développées des isomères possibles.
2) On dispose un de ces isomères afin de l’identifier, on réalise son hydratation. Donner la formule
du (ou des) alcool(s) susceptible(s) d’être obtenu(s) à partir de chaque isomère. Préciser la classe
de chacun de ces alcools.
3) L’expérience montre que l’on obtient deux alcools A et B de classes différentes ; que peut-on
déduire de ce renseignement ?
4) Bien que A soit en quantité nettement inférieur à celle de B, une méthode physique appropriée
permet de les séparer. On réalise l’oxydation ménagée de A et B avec une faible quantité d’un
oxydant approprié ; seul A s’oxyde et donne un nouveau composé A’ qui donne un test positif à la
DNPH et au réactif de Schiff.

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A l’aide de ces renseignements, identifier l’isomère de l’alcène dont il est question.
Donner la formule semi-développée et le nom de A’.
Exercice 5
Afin d’identifier un alcool, on réalise une série de tests expérimentaux.
1) L’alcool est déshydraté, on obtient un alcène gazeux. La combustion complète de 10 𝑚𝐿 de
l’alcène, réalisée en présence de dioxygène dans un eudiomètre produit 30 𝑚𝐿 de dioxyde de carbone,
les volumes étant mesurés dans les mêmes conditions de températures et de pression.
Quelle est la formule brute de l’alcool ? Son identification est-elle réalisée ? Justifier la réponse.
2) L’alcool subit maintenant une oxydation ménagée par le dichromate de potassium en milieu acide.
Le produit principal de l’oxydation réagit avec la DNPH d’une part, et avec la liqueur de Fehling
d’autre part.
a) Quelle est celle des deux réactions qui permet de préciser la classe de l’alcool ?
b) Donner le nom de l’alcool.
c) Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’oxydation de cet alcool par les ions dichromates.
Exercice 6
Un alcool A, à chaine saturée, a pour masse molaire 𝑀 = 74 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
1) Déterminer sa formule brute.
2) L’un de ces isomères (𝐴1 ) subissant une oxydation ménagée par une solution aqueuse de
dichromate de potassium, en milieu acide, donne un corps B qui réagit avec la 2,4 − 𝐷𝑁𝑃𝐻 mais sans
action sur le réactif de Schiff.
a) Identifier l’alcool 𝐴1 en précisant son nom et sa classe.
b) Quelles sont la fonction chimique et la formule semi-développée du corps B ?
c) Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’oxydation ménagée de 𝐴1 .
3) Dans un tube placé à une température constante, et en présence de traces d’acide sulfurique, on
introduit 5 millimoles d’acide éthanoïque (acide acétique) et 5 millimoles de l’alcool 𝐴1 .
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se déroule dans le tube. Quelles sont ses
caractéristiques ?
b) On entend suffisamment longtemps pour considérer que la réaction n’évolue plus et on dose
l’acide restant par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration massique 4 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
L’équivalence est atteinte après qu’on ait versé 20 𝑚𝐿 de solution basique. Calculer le pourcentage
d’acide éthanoïque estérifié.
Exercice 7
On dispose de 2 alcools isomères de formule 𝐶4 𝐻10 𝑂. La chaîne carbonée de ces deux alcools est
linéaire. On réalise l’oxydation ménagé de ces deux alcools par une solution de permanganate de
potassium en milieu acide
1) Quel est le groupe fonctionnel alcool ?
2) Ecrire et nommer les deux alcools linéaires qui répondent à cette formule brute. Préciser la classe
de chacun d’eux.
3) L’un des alcools A1 conduit à un corps organique B1. L’autre alcool noté A2 conduit à un corps
organique B2. B1 et B2 réagissent positivement à la DNPH.
Quel est le groupe mis en évidence dans ce test ?
Cette expérience suffit-elle pour déterminer les formules de B1 et B2 ? Justifier.
4) Les composés B1 et B2 sont soumis au réactif de Fehling ; seul le composé B2 donne un précipité
rouge brique ave ce test. En déduire la famille de B1 et B2.
5) Quel est la classe des alcools A1 et A2 ?
6) Donner le nom et la formule semi-développée de A1, A2, B1 et B2.
7) Ecrire l’équation d’oxydoréduction de l’alcool A1 par l’ion permanganate en milieu acide. On
précisera où est l’oxydation et où est la réduction.
8) Même question pour l’alcool A2.
9) L’alcool primaire conduit aussi à la formation d’un autre corps noté C lors de l’oxydation ménagée.
Donner le nom et la formule semi-développée de C.
Données :
𝑀𝑛𝑂4− + 8𝐻 + + 5𝑒 − ⟶ 𝑀𝑛2+ + 4𝐻2 𝑂
𝑅 − 𝐶𝐻𝑂 + 2𝐻 + + 2𝑒 − ⟶ 𝑅 − 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
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𝑅 − 𝐶𝑂 − 𝑅 ′ + 2𝐻 + + 2𝑒 − ⟶ 𝑅 − 𝐶𝐻𝑂𝐻 − 𝑅′
Exercice 8 : Synthèse de la butanone à partir du butan-2-ol
On désire réaliser la synthèse de la butanone par oxydation du butan-2-ol par de l'eau de javel en
milieu acide ?
L’eau de javel est un mélange équimolaire d’hypochlorite de sodium(𝑁𝑎𝑎𝑞 + −
+ 𝐶𝑙𝑂𝑎𝑞 ) (l’ion
hypochlorite 𝐶𝑙𝑂 est la base conjuguée de l’acide hypochloreux 𝐶𝑙𝑂𝐻) et de chlorure de sodium,

𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙 − . La concentration molaire en ions hypochlorite 𝐶𝑙𝑂 − d’une eau de javel à 48 °𝑐ℎ𝑙 vaut
𝐶 = 2,14 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
En milieu acide, l’espèce qui oxyde le butan-2-ol est l’acide hypochloreux 𝐶𝑙𝑂𝐻.
Les couples oxydoréducteurs intervenant au cours de cette transformation sont :
 𝐶𝑙𝑂𝐻/𝐶𝑙 −
 butanone/butan-2-ol
1) Ecrire les formules semi-développées du butan-2-ol et de la butanone. En déduire les formules
brutes et les masses molaires de ces molécules.
2) Comment peut-on mettre en évidence la butanone ?
3) Ecrire l’équation de la réaction qui est associée à la transformation à réaliser.
4) On donne ci-dessous le schéma du montage expérimental.

Un tube droit servant de réfrigérant à


air est fixé à l’un des cols du ballon et
permet d’éviter la dispersion dans
l’atmosphère des vapeurs nocives
d’acide et de dichlore. Une ampoule
de coulée est adaptée à l’autre col du
ballon et permet de verser lentement
l’eau de javel dans le mélange butan-
2-ol et acide.

Expliquer pourquoi il faut ajouter tout doucement l’eau de javel dans le mélange butan-2-ol,
acide et refroidir le mélange réactionnel ?
5) La synthèse d’une masse m = 4,6 g de butanone a nécessité :
 7,4 g de butan-2-ol,
 quelques mL d’acide sulfurique concentré,
 50 mL d’eau de javel à 48°chloré.
a) Montrer que le butan-2-ol est le réactif très légèrement limitant de cette synthèse.
b) En déduire la masse maximale 𝑚𝑡ℎ de butanone que l’on pourrait théoriquement obtenir.
c) Déterminer le rendement r de cette synthèse.

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C2 : AMINES
𝑂𝑛 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 ∶ 𝑀 (𝐶) = 12 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 ; 𝑀(𝐻) = 1 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ; 𝑀 (𝑁) = 14 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
−1

Exercice 1 : Nomenclature
Nommer les composés suivants :

Exercice 2 : Nomenclature
Écrire les formules semi-développées des composés suivants :
𝑎) 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑚é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑏) 2 − é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑏𝑢𝑡𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑐) 𝑁, 𝑁 − 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙é𝑡ℎ𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒
𝑑) 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑜ℎ𝑒𝑥𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑒) 𝑖𝑠𝑜𝑝𝑟𝑜𝑝𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 (𝑜𝑢 1 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒) ;
𝑓) 𝑁 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑝𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛 − 3 − 𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑔) 𝑖𝑜𝑑𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡é𝑡𝑟𝑎𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑚𝑜𝑛𝑖𝑢𝑚 ;
ℎ) 𝑏𝑟𝑜𝑚𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙-é𝑡ℎ𝑦𝑙-𝑝ℎé𝑛𝑦𝑙𝑎𝑚𝑚𝑜𝑛𝑖𝑢𝑚 ; 𝑖) 𝑑𝑖𝑝ℎé𝑛𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 ; 𝑗) 𝑁 − 𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑝𝑟𝑜𝑝𝑎𝑛𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒
Exercice 3 : Nomenclature et classes des amines
Donner les formules semi-développées des amines de formules brutes C4H11N. Préciser leur
classe et leur nom.
Exercice 4 : Propriétés chimiques des amines
Compléter les équations des réactions chimiques suivantes. On écrira les formules semi-
développées on les nommera les composées intervenant dans chaque réaction.
𝑎) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻2 + 𝐶𝐻3 − 𝐼 ⟶
2+
𝑏) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻2 + 𝐶𝑢𝑎𝑞 ⟶
𝑐) 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝑁𝐻 − 𝐶𝐻3 + 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝐼 ⟶
𝑑) 𝑑𝑖𝑚é𝑡ℎ𝑦𝑙𝑎𝑚𝑖𝑛𝑒 + 𝑒𝑎𝑢 ⟶
Exercice 5 : Détermination de la formule d’une amine
On considère une amine primaire à chaîne carbonée saturée possédant n atomes de carbone.
1) Exprimer en fonction de n le pourcentage en masse d'azote qu'elle contient.
2) Une masse m = 15 g d'une telle amine contient 2,9 g d’azote.
a) Déterminer la formule brute de l’amine.
b) Ecrire les formules développées des isomères possibles des monoamines primaires
compatibles avec la formule brute trouvée.
3) On considère la monoamine à chaîne carbonée linéaire non ramifiée.
a) Ecrire l’équation de la réaction de cette monoamine primaire avec l’eau.
b) On verse quelques gouttes de phénolphtaléine dans un échantillon de la solution préparée.
Quelle est la coloration prise par la solution ?
(On rappelle que la phénolphtaléine est incolore en milieu acide et rose violacée en milieu
basique)
Exercice 6: Détermination de la formule d’une amine aromatique
On considère une amine aromatique de formule générale 𝐶𝐻𝑋 𝑁𝑌 ne comportant qu'un seul cycle.
1) Exprimer X et Y en fonction du nombre n d'atomes de carbone qui ne font pas partie du
cycle.
2) La microanalyse d'une telle amine fournit, pour l’azote, un pourcentage en masse de 13,08
%.
a) Déterminer n.

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b) Ecrire les formules développées des différents isomères et donner leurs noms.
3) L’un des isomères est une amine secondaire. Quels produits obtient-on lorsqu'on le traite
par de l’eau ?
Exercice 7 : Détermination de la formule d’une amine
1) En combien de classes les amines peuvent-elles être réparties ? Donner un exemple de
chaque classe en précisant le nom du corps.
Etablir la formule générale des amines, identique pour toutes les classes.
2) Soit une amine tertiaire A. Par action sur du 1-iodobutane en solution dans l'éther, on obtient
un précipité blanc ; l'analyse de ce corps montre qu'il s'agit d'un solide ionique chiral.
a) Ecrire l'équation de la réaction.
b) Quelle propriété des amines cette réaction met-elle en évidence ?
c) Que pouvez-vous en déduire concernant les groupes alkyles liés à l'azote dans le solide
ionique chiral ?
3) Une solution aqueuse de l'amine A, de concentration molaire 𝐶 = 0,2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1, a été obtenue
en dissolvant 20,2 g d'amine pour 1 L de solution.
En déduire sa masse molaire, sa formule brute, et sa formule semi-développée. Quel est son
nom ?
Exercice 8:

L'analyse de 0,59 g d'une substance organique renfermant du carbone, de l'hydrogène et de


l'azote a donné les résultats suivants : 1,32 g de dioxyde de carbone, 0,81 g d'eau et 0,17 g
d'ammoniac.
La densité de vapeur de la substance est d = 2,03.
1. Trouver la formule brute du composé.
2. Ecrire les formules semi-développées des amines répondant à cette formule.
Exercice 9:

On dissout 7,5 g d'une amine aliphatique A dans de l'eau pure de façon à obtenir un litre de
solution.
On dose un volume V1 = 40 mL de cette solution par de l'acide chlorhydrique de concentration
C2 = 0,2 mol.L-1.
Le virage de l'indicateur coloré se produit quand on a versé un volume V2 = 20,5 mL d'acide.
1. Déterminer la concentration molaire C1 de la solution d’amine. En déduire la masse molaire
de l'amine A et sa formule brute.
2. Quelles sont les formules semi-développées possibles de A? Les nommer.
3. On sait par ailleurs que la molécule de l'amine A est chirale. Ecrire sa formule semi-
développée.
4. Ecrire l’équation-bilan de la réaction ente l’amine A et l’eau.

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C3 : ACIDES CARBOXYLIQUES ET DERIVES
Masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 : M(H) = 1 ; M(C) = 12 ; M (N) = 14 ; M(O) = 16.
Exercice 1 : Nomenclature et préparation de dérivés d’acides carboxyliques
Indiquer pour chacune des réactions suivantes le nom et la formule semi-développées des
composés représentés par les lettres A, B, C, D, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L et M.
a) Chlorure de propanoyle + A  propanoate de méthyle + B
b) Acide benzoïque + SOCl2  SO2 + HCl + C
c) Ethanoate de propyle + D  éthanoate de sodium + propan − 1 − ol
d) Acide éthanoïque + chlorure d′éthanoyle  E + HCl
e) Chlorure d′éthanoyle + N − méthyléthylamine  F + G
f) Anhydride éthanoïque + aniline  H + I
g) Chlorure d′éthanoyle + éthanoate de sodium  (Na+ ; Cl− ) + J
h) Anhydride éthanoïque + méthanol  acide éthanoïque + K
i) Acide 2 − méthylpropanoïque + PCl5  L + POCl3 + HCl
j) Acide éthanoïque + P2 O5  M + 2 HPO3
Exercice 2 : Oxydation ménagée des alcools - Synthèse de dérivés d’acides carboxyliques
On dispose d'un alcool A de formule 𝐶4 𝐻10 𝑂
1) A peut donner un corps B pouvant réduire la liqueur de Fehling et donner une réaction de
précipitation avec la dinitrophénylhydrazine (DNPH).
a) Donner le nom et la formule de B sachant que sa chaîne est linéaire.
b) Quel est le nom et la classe de l'alcool A ?
2) Par oxydation énergique B peut donner C. Donner le nom et la formule de C.
3) C réagit avec le chlorure de thionyle (𝑆𝑂𝐶𝑙2 ) en donnant un corps D. Quel est le nom du corps
D ? Donner l'équation de la réaction ?
4) Deux molécules du corps C, en présence d'un déshydratant efficace tel que 𝑃4 𝑂10, peuvent
donner un corps E. Quelle est la formule semi-développée de E ?
5) On peut obtenir un ester soit :
a) par action de D sur A
b) par action de E sur A
Écrire les équations des réactions. (Extrait Bac D 93 ex Bac S2)
Exercice 3 : Décarboxylation d’un acide carboxylique - Préparation de dérivés d’acides
carboxyliques
On considère une solution A d'acide 2-méthylbutanoïque.
1) Donner la formule développée de cet acide. Par décarboxylation en présence d’alumine, on
obtient un produit B qui donne une réaction de précipitation avec la DNPH et ne réduit pas le
réactif de Schiff.
Donner la formule semi-développée et le nom de B.
2) Sur la solution A on fait agir une solution de chlorure de thionyle et on obtient, entre autre,
un produit organique C.
Donner la formule semi-développée de C en mettant en exergue son groupement fonctionnel.
Quel est le nom de la fonction chimique mise en évidence ? Donner le nom de C.
(L'écriture de l’équation de la réaction chimique n'est pas demandée).
3) Lorsqu'on fait agir une solution de C sur du méthanol, on obtient entre autre, un composé
organique D.
a) Écrire l'équation chimique correspondante, donner la formule semi-développée de D et
préciser le nom de sa fonction chimique.
b) Comparer cette réaction à celle de A sur le méthanol et conclure. (D’après Bac D 93 ex Bac
S2)
Exercice 4 : Étude du butan-2-ol et de son estérification
1) butan-2-ol
a) Écrire sa formule semi-développée et préciser à quelle classe d'alcool il appartient.
b) Donner les formules semi-développées de deux isomères du butan-2-ol n'appartenant pas
à la même classe que lui et étant, eux-mêmes, de classes différentes.

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c) La molécule du butan-2-ol est-elle chirale ? Pourquoi ?
Représenter alors, en perspective, les deux formes énantiomères.
2) Estérification du butan-2-ol - Isomères de l'ester formé
a) L'action de (A) sur l'acide propanoïque (B) conduit à la formation d'un ester (E).
Écrire l'équation de la réaction. Donner ses caractéristiques.
b) A partir de l'anhydride propanoïque ou du chlorure de propanoyle, proposer une méthode
d'obtention plus rapide et plus complète et écrire l'équation de la réaction correspondante.
3) A partir de la formule semi-développée de (E), qu'on explicitera, le nommer en expliquant
le procédé utilisé pour la nomenclature des esters.
Écrire la formule semi-développée d'un ester isomère de (E) et le nommer. (Extrait Bac D 95
ex Bac S2)
Exercice 5 : Tests d’identification des produits d’oxydation ménagée
Préparation de dérivés d’acides carboxyliques
N.B. : La solution de dichromate de potassium utilisée, en milieu acide, est "jaune orange."
Quatre flacons contiennent respectivement un alcool, un aldéhyde, une cétone et un acide
carboxylique.
1) Se proposant d'identifier les produits, on effectue les tests conformément au tableau ci-
dessous
𝐶𝑟2 𝑂72− en milieu acide DN PH Réactif de SCHIFF liqueur de FEHLING

A solution orange solution solution incolore solution bleue


jaune
B solution verte solution solution incolore solution bleue
jaune
C solution verte précipité solution violette précipité rouge
jaune brique
D solution orange précipité solution incolore solution bleue
jaune
Déterminer, justification à l'appui, les fonctions chimiques de A, B, C et D.
2) En faisant réagir du dichromate de potassium en milieu acide sur B, on obtient C et A.
a) Sachant que B est un composé à radical alkyle de trois atomes de carbone, donner les
formules semi-développées et les noms de A, B, C.
b) On considère la formation de C à partir de B par action, en milieu acide, du dichromate de
potassium. Écrire les demi-équations électroniques des couples 𝐶𝑟2 𝑂72−⁄𝐶𝑟 3+ 𝑒𝑡 𝐶 ⁄𝐵 ; en déduire
l'équation résumant la réaction d'oxydoréduction.
3) Par action de PCl5 ou de SOCl2 sur A, on obtient E.
Écrire l'équation de la réaction dans chacun des cas et expliciter la formule semi-développée et
le nom de E.
4) Comparer les réactions de A sur B et de E sur B et conclure. (Extrait Bac D 91 ex Bac S2)
Exercice 6 : Synthèse d’un ester
1) On considère un acide carboxylique à chaîne saturée (A) et un alcool saturé B.
n étant le nombre d'atomes de carbone dans le radical R fixé au groupement fonctionnel
carboxylique et n' le nombre d'atomes de carbone dans le radical R' fixé au groupement de la
fonction alcool.
Exprimer, respectivement, les formules générales de (A) et (B) en fonction de n et n'.
2) (A) est estérifié par (B) ; à partir des formules déterminées au 1), écrire l'équation de cette
réaction, en explicitant en fonction de n et n’ la formule semi-développée de l’ester (E).
3) Pour 𝑛 = 3, la masse molaire de l’ester est 𝑀 = 130 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1.
En déduire n’ et préciser la formule brute de (E).
4) En réalité, (A) possède une chaîne saturée avec une ramification. Quant à (B), son oxydation
ménagée donne un composé (C) qui donne un précipité jaune avec la 2,4-
dinitrophénylhydrazine (D.N.P.H) et ne rosit pas le réactif de Schiff.
a) Écrire, alors, l’équation de la réaction d’estérification de (A) et (B), en utilisant les formules
semi-développées.
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b) Donner les noms de A, B, C et E. (Extrait Bac D oct. 89 ex Bac S2)
Exercice 7 : Hydrolyse d’un ester-détermination d’un acide carboxylique et d’un alcool
L'hydrolyse d'un ester E a fourni un acide carboxylique A et un alcool B.
1) Détermination de la formule de l'alcool B.
L'analyse élémentaire a permis la détermination de la formule brute de B : 𝐶4 𝐻10 𝑂.
a) L'oxydation ménagée de B par une solution de dichromate de potassium en milieu acide
fournit un composé B'. Ce composé B' :
 réagit avec une solution de D. N. P. H. ;
 ne réagit ni avec une solution de nitrate d'argent ammoniacal (ou réactif de TOLLENS),
ni avec la liqueur de FEHLING.
Que peut-on en conclure pour B ? Donner la formule semi- développée de B ainsi que celle du
composé B’.
A quelle fonction B' appartient-il ? Donner le nom de B'.
b) La molécule de B est-elle chirale ? Justifier la réponse.
2) Détermination de la formule de A.
La composition centésimale massique du composé A est la suivante : carbone ∶
48,6 % ; hydrogène ∶ 8,1 % ; oxygène ∶ 43,2 %.
Sachant que la masse molaire moléculaire du composé A est 𝑀 = 74 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , déterminer sa
formule brute, sa formule semi-développée et son nom.
3) En déduire la formule semi-développée de l'ester E.
Exercice 8 : Hydrolyse d’un anhydride d’acide
R étant une chaîne carbonée saturée, on considère l'anhydride d'acide de formule générale

1) Écrire l'équation de sa réaction d'hydrolyse.


2) Partant d'une masse de 1,02 gramme de cet anhydride on obtient, à la fin de l'hydrolyse,
un composé X intégralement recueilli dans un certain volume d'eau distillée. La solution obtenue
est dosée en présence d'un indicateur coloré approprié. Il faut alors verser 20 𝑐𝑚3 d'une solution
d’hydroxyde de sodium à 1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 pour atteindre l'équivalence.
a) Donner la formule semi-développée de X, préciser sa fonction et le nommer.
b) En déduire la masse molaire de l'anhydride d'acide, préciser sa formule développée et le
nommer. (Extrait Bac D 92 ex Bac S2)
Exercice 9 : Préparation d’un savon
De nombreux lipides sont des glycérides, c'est-à-dire des triesters du glycérol et des acides
gras.
1) Écrire la formule semi-développée du glycérol ou propane-1, 2, 3-triol.
2) Écrire l'équation générale d'estérification par le glycérol d'un acide gras 𝑅 — 𝐶𝑂𝑂𝐻.
3) On fait agir sur le lipide (ou triester) obtenu un excès d'une solution d'hydroxyde de sodium
à chaud. Il se reforme du glycérol et un autre produit S.
a) Écrire l'équation générale de cette réaction.
Quel est le nom général donné au produit S ?
b) Comment nomme-t-on ce type de réaction ?
4) Dans le cas où le corps gras utilisé dérive de l'acide oléique 𝐶17 𝐻33 — 𝐶𝑂𝑂𝐻 et où l'on fait agir
l'hydroxyde de sodium sur 𝑚 = 2.10 𝑘𝑔 de ce corps gras, écrire l'équation de la réaction et
calculer la masse du produit S obtenu. (Extrait Bac D 92 ex Bac S2)
Exercice 10 : Synthèse d’un médicament
Le paracétamol 𝐻𝑂  𝐶6 𝐻4  𝑁𝐻  𝐶𝑂  𝐶𝐻3 , principe actif du "Doliprane", est un médicament
largement utilisé. Il concurrence l'aspirine comme antipyrétique et analgésique bien qu'il n'ait
pas de propriétés anti-inflammatoires et qu'il soit un moins bon antalgique. La synthèse du
paracétamol se fait à partir de l'anhydride acétique et du paraminophénol. La réaction produit
en outre de l'acide acétique.
1) Quels groupes fonctionnels reconnaît-on dans le paracétamol ?

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2) Écrire, à l'aide de formules semi-développées, l'équation de la synthèse du paracétamol.
3) Pourquoi utilise-t-on comme réactif l'anhydride acétique plutôt que l'acide acétique pour
synthétiser le paracétamol ?
4) Une boite de "Doliprane 500 mg" pour adulte contient 16 comprimés dosés à 500 mg.
Déterminer les quantités de matière (nombre de moles et les masses minimum des deux
réactifs à mettre en œuvre pour synthétiser la quantité de paracétamol contenue dans une
boîte.
Exercice 11 : Synthèse d’un médicament
 masse volumique de l'anhydride éthanoïque 𝜌1 = 1,08 𝑔. 𝑚𝐿−1
 masse volumique de l'aniline 𝜌2 = 1,02 𝑔. 𝑚𝐿−1
L'acétanilide est un principe actif qui a été utilisé Pour lutter contre les douleurs et la fièvre
sous le nom antifébrine, de formule semi-développée : 𝐶6 𝐻5 – 𝑁𝐻 − 𝐶𝑂 − 𝐶𝐻3
1) Retrouver les formules serni-développées et nommer l'acide carboxylique et l'amine dont il
est issu.
2) Proposer une méthode de synthèse rapide et efficace de l'acétanilide et écrire l'équation
correspondante
(On envisagera deux possibilités).
3) Dans un réacteur on introduit 𝑉1 = 15 𝑚𝐿 d'anhydride éthanoïque et un volume 𝑉2 = 10 𝑚𝐿
d'aniline 𝐶6 𝐻5 𝑁𝐻2 et un solvant approprié.
Après expérience la masse d’acétanilide pur isolé est de 𝑚 = 12,7 𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠.
a) Rappeler l'équation de la synthèse.
b) Calculer les quantités de matière des réactifs et montrer que l'un de ces réactifs est en
excès.
c) Déterminer le rendement de la synthèse par rapport au réactif limitant. (Extrait Bac S2 98)
Exercice 12 : Synthèse d’un amide
On souhaite préparer un composé organique, la propanamide, en utilisant comme produit de
départ le propan-1-ol (propanol-1). La propanamide sera par la suite appelée composé A et le
propan-1-ol composé B.
1) Donner la formule semi-développée des deux composés A et B. A quelles familles
appartiennent-ils ?
2) Plusieurs étapes sont nécessaires afin de réaliser la synthèse de A.
a) Tout d'abord, on réalise l'oxydation ménagée du composé B en le faisant réagir avec un
excès de dichromate de potassium acidifié. Donner la formule semi-développée du composé C
non réducteur obtenu à l'issue de cette réaction. Indiquer son nom et sa famille.
b) On fait ensuite réagir le composé C avec l'ammoniac. Un composé D, intermédiaire entre C
et A, est alors obtenu. Indiquer le nom de D. Écrire l'équation-bilan correspondante. De quel
type de réaction s'agit-il ?
c) Enfin, la déshydratation du composé D conduit à la formation du composé A. Écrire l’équation
de cette réaction.
3) Dans la pratique, il est possible d'utiliser, à la place du composé C, un dérivé E de ce dernier.
E est obtenu par action du pentachlorure de phosphore (PCl5) ou du chlorure de thionyle (𝑆𝑂𝐶𝑙2 )
sur C.
Donner la formule semi-développée et le nom de E.
Exercice 13 : Préparation de deux amides isomères (Les parties A et B sont indépendantes.)
Un chimiste réalise deux séries d'expériences aboutissant chacune à la formation d'un composé
non cyclique, de formule brute 𝐶3 𝐻7 𝑁𝑂, dont la molécule contient deux atomes de carbone
tétraédrique.
Partie A
Le produit 𝐶3 𝐻7 𝑁𝑂 final obtenu dans cette première partie est noté A. L'addition d'eau sur le
propène conduit à une masse 𝑚 = 240 𝑔 d'un mélange de deux alcools B et C, dont l'un, B, est
primaire et représente 1 % de la masse m.
1) Donner les noms et les formules de B et C, ainsi que la classe de C.
2) Après avoir été séparés l'un de l'autre, les alcools B et C sont respectivement oxydés en D
et E par un excès de solution acidifiée de dichromate de potassium.
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Donner la formule et le nom des composés organiques D et E.
3) En l'absence de dérivés chlorés, A se prépare en deux étapes à partir de la solution aqueuse
de D.
a) Écrire l'équation-bilan de chacune des deux étapes.
b) Nommer le produit intermédiaire F et le produit final A.
c) Calculer la masse maximale de A susceptible d'être obtenue.
Partie B
Un isomère A' de A peut se préparer en deux étapes.
4) L'acide éthanoïque est tout d'abord transformé en chlorure d'acyle G.
Donner le nom et la formule semi-développée de G.
5) G réagit ensuite avec une amine primaire B pour donner A'.
a) Donner le nom et la formule semi-développée de B et de A' après avoir établi l’équation de
la réaction.
b) Indiquer la propriété de l'atome d'azote de l'amine B mise en évidence au cours de la réaction
réalisée.
Exercice 14 Identification de dérivés d’acides carboxyliques
1) On chauffe un mélange équimolaire d'acide éthanoïque et d'acide propanoïque avec de
l'oxyde de phosphore 𝑃4 𝑂10.
La distillation fractionnée des produits de la réaction permet d'isoler trois composés organiques
A, B et C.
Tous réagissent vivement avec l'eau :
 A engendre l'acide éthanoïque ;
 B conduit à l'acide propanoïque ;
 C donne naissance à un mélange équimolaire des acides éthanoïque et propanoïque.
a) Identifier les composés A et B. Donner leurs formules semi-développées et leurs noms. Écrire
les équations de leurs réactions de formation.
b) Identifier le corps C. Donner sa formule semi-développée.
Écrire l'équation de sa réaction de formation.
2) A réagit sur l'ammoniac pour donner le un composé organique X et l’éthanoate d'ammonium
Y.
La déshydratation, par chauffage, de Y donne le composé X.
a) Écrire les équations traduisant la transformation de A en X et la transformation de Y en X.
b) Écrire l’équation globale de la réaction, à chaud, de A sur l'ammoniac. Donner les formule
semi-développée et le nom de X. Quelle est sa fonction chimique ?
c) Sachant qu'on a obtenu une masse m = 35,4 g de X avec un rendement de 85 %, quelle est
la masse de composé A utilisée ?
Exercice 15 (Bac TS2 2013)
Les parties A et B sont indépendantes.
PARTIE A
1.1. Nommer les composés organiques A, B, D, E dont les formules suivent et préciser la famille
chimique de chaque composé.

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1.2. Ecrire l’équation-bilan d’une réaction qui permet d’obtenir :
a) le composé B à partir du corps A ;
b) le composé D à partir de l’acide propanoïque ;
c) le composé E par une réaction rapide et totale.
PARTIE B
Traditionnellement, dans nos campagnes africaines les femmes recyclaient les graisses et les
huiles d’origine animale ou végétale pour en faire du savon. Le savon est également fabriqué
en usine.
3) Les graisses et les huiles sont des corps gras. Les corps gras sont pour la plupart des
triglycérides. Rappeler ce qu’est un triglycéride.
4) Rappeler la formule semi-développée du propan-1,2,3-triol ou glycérol.
5) L’acide palmitique ou acide hexadécanoïque a pour formule :
En faisant réagir le glycérol sur l’acide hexadécanoïque on obtient un
composé organique nommé palmitine.
a) Ecrire, à l’aide de formules semi-développées, l’équation-bilan de la réaction du glycérol sur
l’acide hexadécanoïque. Nommer cette réaction et dire si elle est totale ou non.
b) La palmitine est aussi présente dans l’huile de palme. Dans une usine de la place on fabrique
du savon à partir de la palmitine provenant d’huile de palme. Pour cela, on y réalise la
saponification de la palmitine contenue dans 1500 kg d’huile de palme renfermant, en masse,
47 % de palmitine. La base forte utilisée est une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
i) Ecrire l’équation-bilan de la réaction de saponification de la palmitine par la solution
d’hydroxyde de sodium et entourer la formule du produit qui correspond au savon.
ii) Calculer la masse de savon obtenue si le rendement de la réaction est de 80 %.
On donne les masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 : M(C) = 12 ; M(H) = 1 : M(O) = 16 ; M(Na) = 23

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C4 : CINETIQUE CHIMIQUE
Exercice 1: Révision sur les réactions d'oxydoréduction
Les espèces en solution devraient être notées M(aq). Les espèces gazeuses devraient être notées
G(g) et les espèces solides devraient être notées S(s). Pour simplifier les notations nous les noterons
sans les indices respectifs (aq), (g) et (s).
1) Ecrire les demi-équations rédox relatives aux couples suivants:
𝐶𝑢2+⁄𝐶𝑢 ; 𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
+⁄
𝐻 𝐻2 ; 𝐻2 𝑂2 ⁄𝐻2 𝑂 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
𝐼2 ⁄𝐼 − ; 𝑂2 ⁄𝐻2 𝑂2 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒
2) On considère les couples suivants:
𝑆2 𝑂82− ⁄𝑆𝑂42− 𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑟𝑜𝑥𝑜𝑑𝑖𝑠𝑢𝑙𝑓𝑎𝑡𝑒⁄𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑙𝑓𝑎𝑡𝑒
𝑆4 𝑂62−0⁄𝑆2 𝑆32− 𝑖𝑜𝑛 𝑡é𝑡𝑟𝑎𝑡ℎ𝑖𝑜𝑛𝑎𝑡𝑒⁄𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎ𝑖𝑜𝑠𝑢𝑙𝑓𝑎𝑡𝑒
𝐼2 ⁄𝐼 − 𝑑𝑖𝑖𝑜𝑑𝑒⁄𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑜𝑑𝑢𝑟𝑒
a)On verse une solution aqueuse de diiode (coloration brune) dans une solution aqueuse de
thiosulfate de sodium (incolore). Ecrire l'équation de la réaction et expliquer la décoloration
observée.
b) On verse une solution de peroxodisulfate de potassium (incolore) dans une solution d'iodure de
potassium (incolore). Ecrire l'équation de la réaction. Qu'observe-t-on?
Exercice 2: Oxydation des ions iodures par l'eau oxygénée
A la date t = 0, on introduit dans un erlenmeyer 5 mL d’iodure de potassium de concentration 𝐶1 =
5 10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 𝑒𝑡 5 𝑚𝐿 d’une solution d’eau oxygénée de concentration 𝐶2 = 0,25 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 préalablement
acidifiée par de l’acide sulfurique en excès.
On donne les potentiels standard d’oxydoréduction : 𝐸1 (𝐻2 𝑂2⁄𝐻2 𝑂) = 1,76 𝑉 𝑒𝑡 𝐸2 (𝐼2 ⁄𝐼 − ) = 0,54 𝑉.
1) Etablir l’équation de la réaction.
2) Calculer les concentrations initiales en ion iodure et en eau oxygénée. Quel est le réactif limitant ?
3) Le diiode formé colore en brun la solution. Sa concentration est donnée dans le tableau suivant :
Tracer la courbe [𝐼2 ] = 𝑓(𝑡)
4) Déterminer la
concentration [𝐼2 ]∞ du diiode
au bout d’un temps infini.
5) Déterminer le temps de demi-réaction 𝜏1⁄ .
2
6) Calculer la vitesse volumique moyenne de formation du diiode I2 entre les dates 𝑡1 = 0 min 𝑒𝑡 𝑡2 =
4 𝑚𝑖𝑛.
7) Calculer la vitesse volumique instantanée de formation du diiode I2 à la date t2 = 4min. En déduire,
à la même date, les vitesses de disparition 𝑉(𝐻2 𝑂2 ) 𝑒𝑡 𝑉(𝐼 − )
Exercice 3: Dismutation de l'eau oxygénée
On étudie, à température constante, la cinétique de dismutation de l’eau oxygénée :
2 𝐻2 𝑂2  2 𝐻2 𝑂 + 𝑂2
1) A la date 𝑡 = 0, la solution contient 0,060 𝑚𝑜𝑙𝑒 d’eau oxygénée. Son volume, constant, est 𝑉𝑆 =
1 𝐿. On mesure, à pression constante, le volume 𝑉(𝑂2 ) de gaz dégagé au cours du temps.
a) Calculer, en mole, la quantité de dioxygène 𝑁 (𝑂2 ) formé à la date t en fonction de 𝑉 (𝑂2 ) et de
𝑉𝑚 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1 (volume molaire d’un gaz à la température de l’expérience).
b) En déduire, à la même date t, la quantité de 𝐻2 𝑂2 disparu, puis la concentration C en eau oxygénée
restante.
c) Les résultats de
l’expérience sont dans le
tableau suivant :

Compléter la tableau et tracer le graphe 𝐶 = 𝑓 (𝑡).


d) Définir la vitesse volumique 𝑣 (𝑡) de disparition de 𝐻2 𝑂2à la date t.
 Calculer cette vitesse à la date 𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 puis à la date 𝑡2 = 30 𝑚𝑖𝑛.
 Quel facteur cinétique explique la variation de la vitesse de disparition de 𝐻2 𝑂2?
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2) Une étude complète montre que 𝑣(𝑡) est liée à la concentration C par une relation de type :
𝑣 = 𝑘. 𝐶 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 = 7,9 10−4 𝑆. 𝐼.
a) Cette relation permet-elle de retrouver v (30 min) de la question 1.d ?
b) Prévoir d’après les résultats du cours comment évolue la constante k en fonction de la
température.
c) Tracer l’allure du graphe si on opérait en présence du catalyseur 𝐹𝑒 2+ ? (Définir un
catalyseur).
Exercice 4: Réaction autocatalytique
A la date t = 0, on mélange, dans un bécher, 50 𝑚𝐿. d’une solution acidifiée de permanganate
de potassium (𝐾 + + 𝑀𝑛𝑂4− ), de concentration 𝐶1 = 1,00.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 avec 50 mL d’une solution
d’eau oxygénée 𝐻2 𝑂2 de concentration 𝐶2 = 1,00.10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
1) L’équation-bilan de la réaction s’écrit : 2𝑀𝑛𝑂4− + 5𝐻2 𝑂2 + 6𝐻3 𝑂+ ⟶ 2𝑀𝑛2+ + 5𝑂2 + 14𝐻2 𝑂
Ecrire les demi-équations d’oxydoréduction correspondant à l’équation-bilan ci-dessus.
Comparer les forces des espèces oxydantes et représenter les deux couples
𝑀𝑛𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ 𝑒𝑡 𝑂2 ⁄𝐻2 𝑂2 sur l’échelle des potentiels standard d’oxydoréduction.
2) Calculer la quantité de matière des ions 𝑀𝑛𝑂4− présents dans le mélange à la date t = 0,
ainsi que la concentration correspondante [𝑀𝑛𝑂4− ] en 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
En déduire la quantité de matière d’eau oxygénée nécessaire pour réduire tout le
permanganate.
En a-t-on suffisamment dans le mélange initial ? Y a-t-il un réactif limitant ?
3) La courbe ci-dessous représente les variations de la concentration [𝑀𝑛2+ ] en fonction du
temps.
Définir la vitesse moyenne de formation de l’ion Mn2+ et déterminer graphiquement sa valeur
entre les dates 𝑡0 = 0 𝑠 𝑒𝑡 𝑡2 = 4,5 𝑠.
4) Définir la vitesse instantanée de formation de l’ion Mn2+ et déterminer graphiquement sa
valeur aux dates 𝑡1 = 2 𝑠, 𝑡2 = 4,5 𝑠 𝑒𝑡 𝑡3 = 5,5 𝑠.
Comment varie la vitesse de formation de l’ion 𝑀𝑛2+ au cours du temps ?
Quel phénomène physique met-on en évidence ? Interpréter l’allure de la courbe.
5) Définir la vitesse instantanée de disparition des molécules H2O2. Calculer sa valeur à la date
t2 = 4,5 s en la comparant à la vitesse de formation de Mn2+

6) Temps de demi-réaction.
Calculer, après l’avoir défini, le temps de demi-réaction. Citer deux facteurs cinétiques, autres
que la catalyse, qui permettraient de diminuer ce temps de demi-réaction.
Exercice 5: Synthèse de l'iodure d'hydrogène
On se propose d'étudier la réaction de synthèse de l'iodure d'hydrogène 𝐻2 + 𝐼2 ⇄ 2𝐻𝐼
Pour ce faire, quatre ballons de 1 𝐿 contenant respectivement 0,5. 10−3 𝑚𝑜𝑙𝑒 de diiode et
5. 10−3 𝑚𝑜𝑙𝑒 de dihydrogène sont maintenues à 350°𝐶 dans une étuve. A différents instants, les
ballons sont retirés puis refroidis aussitôt ; on dose alors le diiode restant dans chaque ballon

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par une solution de thiosulfate de sodium de concentration molaire 𝐶1 = 0,05 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 en
présence d'empois d'amidon.
1) Pourquoi utilise-t-on dans ce dosage de l'empois d'amidon ?
2) Les résultats des différents dosages sont consignés dans le tableau ci-dessous :

a) Ecrire l'équation bilan de la réaction du dosage du diiode par le thiosulfate.


On donne : 𝐸 ° (𝐼2 ⁄𝐼 − ) = 0,53 𝑉 ; 𝐸 ° (𝑆4 𝑂62− ⁄𝑆2 𝑂32− ) = 0,08 𝑉
a) Exprimer le nombre de mole d'iodure d'hydrogène en fonction de la concentration C et du
volume V de la solution de thiosulfate versée. Compléter le tableau précédent.
3.a) Tracer la courbe donnant les variations du nombre de mole d'iodure d'hydrogène formé en
fonction du temps. On donne 2,5 cm pour 50 min et 2 cm pour 10-4 mol.
b) Déterminer la vitesse instantanée de formation de l'iodure d'hydrogène
 A la date t = 100 min
 Au temps de demi réaction : 1/2
 Comparer les valeurs trouvées. Interpreter. (Bac S1 S3 98)
Exercice 6
1) A l'aide de formules générales écrire l'équation-bilan de la réaction entre un acide
carboxylique et un alcool.
2) Préciser les caractères de cette réaction.
3) Pour réaliser l'étude cinétique de ce type de réaction
on part d'éthanol et d'acide méthanoïque de même
concentration : 0,6 mol.L-1. On en mélange des volumes
égaux et l'on fait deux parts égales A et B :
- à A on ajoute 0,5 mL d'acide sulfurique à 0,1 mol.L-1
- à B on ajoute 0,5 mL d'acide sulfurique à 0,2 mol.L-1
A différentes dates (t) on détermine la concentration de
l'ester formé. Les courbes (1) et (2) représentent, en
fonction du temps, les variations de la concentration de
l'ester formé respectivement pour A et B.

a) Pour chaque cas envisagé déterminer la vitesse instantanée de formation de l'ester à la date
t = 200 s. On expliquera la méthode utilisée.
b) Comparer ces valeurs et indiquer le rôle joué par l'acide sulfurique.
c Déterminer les concentrations, en mol.L-1 de l'acide méthanoïque, de l'alcool et de l'ester à la
date t = 300 s pour chaque cas.
d) Les deux essais tendent-ils vers la même limite ? Justifier la réponse.
NB : Le volume de l'acide sulfurique ajouté est négligeable par rapport à celui des échantillons
A et B. (Extrait Bac S2 1998)
Exercice 7:
On donne : 1 bar = 105 Pa
Le pentoxyde de diazote N2O5 se décompose selon la réaction :
2𝑁2 𝑂5 (𝑔) ⟶ 4𝑁𝑂2 (𝑔) + 𝑂2 (𝑔)
Dans un réacteur de volume constant, dont la température est maintenue à 300 K, on introduit
du pentoxyde de diazote pur sous une pression P = 0,732 bar et on déclenche le chronomètre.
On relève les valeurs de la pression du mélange gazeux Pt au cours du temps.

1) On note n la quantité de matière de pentoxyde de diazote ayant disparu à l'instant t.

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a) Exprimer en fonction de n les quantités de matière de dioxygène O2 et de dioxyde d'azote
NO2 apparues au même instant.
b) En déduire, en fonction de n la quantité de matière totale des gaz contenus dans le réacteur.
2) Le mélange est assimilé à un gaz parfait. On rappelle que dans ces conditions à température
et à volume constants, la pression est proportionnelle à la quantité de matière gazeuse.
a) Exprimer alors n en fonction de Pt et P0 et n0 quantité de matière initiale en pentoxyde de
diazote.
b) Compléter le tableau.
c) Vitesse de formation de [NO2] en fonction du temps.
 Tracer la courbe donnant les variations de la concentration [NO2] du dioxyde d’azote formé en
fonction du temps.
Echelles : 1 cm pour 20 s et 2 cm pour 1 mmol.L-1.
 Calculer la vitesse de disparition du pentoxyde de diazote à l’instant t = 2 min 30 s.
 Déterminer la pression à la date de demi-réaction si on laisse la réaction évoluer au delà de la
date t = 240 s . (D’après Bac S1S3 1999)
Exercice 8
Les ions peroxodisulfate sont lentement réduits par les ions iodures selon l’équation-bilan :
𝑆2 𝑂82− + 2𝐼 − ⟶ 2𝑆𝑂42− + 𝐼2 (1)
Si on verse à l'avance une quantité de thiosulfate de sodium Na2S2O3 dans le milieu réactionnel,
il réagit avec le diiode formé selon l'équation-bilan :
𝑆2 𝑂32− + 𝐼2 ⟶ 2𝐼 − + 𝑆4 𝑂62−
Cette réaction empêche l'apparition de la couleur brune du diiode et régénère les ions iodures
instantanément.
On peut déterminer, alors, le temps nécessaire pour qu'il se forme n mole(s) de diiode dans la
réaction (1). On prépare pour cela une solution contenant :
 10 mL de solution d'iodure de potassium de concentration molaire volumique 1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
 Assez d’eau pour considérer le volume constant.
 2 mL de thiosulfate de sodium de même concentration molaire volumique que la solution
d'iodure de potassium.
A l'instant de date t = 0, on ajoute 2 mL de peroxodisulfate à 5 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ; à l'instant de date
𝑡1 = 52 𝑠 apparaît la coloration du diiode, on ajoute alors 2 mL de thiosulfate qui fait disparaître
la coloration brune ; elle réapparaît à la date t2 = 147 s. On ajoute encore 2 mL de solution de
thiosulfate ; ainsi de suite. Ce qui permet de dresser le tableau de mesures ci-dessous :

1) Expliquer comment cette méthode permet d'obtenir n et tracer le graphe représentant les
variations de n en fonction de t.
𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 : 1 𝑐𝑚  100 𝑠 ; 1 𝑐𝑚  10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
2) Déterminer la vitesse de formation v du diiode au cours de la réaction (1), aux dates 𝑡 =
200 𝑠 𝑒𝑡 𝑡 = 1000 𝑠.
Comment varie la vitesse ? Quel est le facteur cinétique qui fait varier v ?
3) Quelle sera la quantité de diiode formé par la réaction au bout d'un temps infini ? (Extrait
Bac S2 1999)
Exercice 9
On dissout 10-2 mole de 2-méthylbutanoate de méthyle dans la quantité d'eau nécessaire pour
obtenir un litre de solution.
1) Donner la formule semi-développée du 2-méthlybutanoate de méthyle. La molécule est-elle
chirale ? Justifier la réponse.
Donner les représentations spatiales des deux énantiomères.
2) Ecrire l'équation-bilan de la réaction d'hydrolyse du 2-méthylbutanoate de méthyle. Préciser
le nom et la fonction chimique de chaque produit obtenu.
3) On prélève 100 mL de la solution précédente qu'on répartit dans 10 tubes. A la date t = 0,
tous les tubes contiennent le même volume de cette solution.
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A une date t, on prélève un tube qu'on met dans la glace puis on dose l’acide formé à l'aide
d'une solution d'hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique 𝐶𝑏 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 en
présence d'un indicateur coloré.
On obtient les résultats suivants :

𝑉𝑏 est le volume d'hydroxyde


versé à l'instant de date considéré.
a) Après avoir déterminé le nombre de mole d'ester restant à chaque instant, tracer la courbe
représentative de la quantité d'ester restant au cours du temps nE = f(t).
𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 ∶ 1 𝑐𝑚  10 𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑡 1,5 𝑐𝑚  10−4 𝑚𝑜𝑙𝑒.
b) Définir le temps de demi-réaction, puis le déterminer graphiquement.
c) Définir la vitesse instantanée de disparition de l'ester, puis la déterminer à la date t = 40
min.
Exercice 10:
On donne : Masses molaires en g/mol : H : 1 ; C : 12 ; N : 14 Constante des gaz parfaits 𝑅 =
8,32 𝑆𝐼
Le chlorure de benzène diazonium, en solution aqueuse, se décompose dès que la température
est supérieure à 10° C selon l'équation-bilan :
𝐶6 𝐻5 𝑁2 𝐶𝑙 ⟶ 𝐶6 𝐻5 𝐶𝑙 + 𝑁2 (𝑔𝑎𝑧)
Le diazote formé, très peu soluble dans l'eau, se dégage. La mesure du volume x de diazote
dégagé à température et sous pression constantes permet de suivre le déroulement de la
réaction. On utilise un volume V = 35 mL d'une solution de chlorure de benzène diazonium à
11,25 g.L-1 et à la température de 17° C et sous la pression 𝑃 = 1 𝑎𝑡𝑚.
1) Vérifier que la concentration initiale du chlorure de benzène diazonium vaut C0 = 8.10-2
mol.L-1.
2) Montrer que la concentration [C6H5N2Cl] de la solution de chlorure de benzène diazonium
restant à chaque instant est donnée en fonction de C0 et x par la relation :
[𝐶6 𝐻5 𝑁2 𝐶𝑙] = 𝐶0 (1 − 15𝑥) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 𝑒𝑛 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒
3) Le graphe de la concentration [𝐶6 𝐻5 𝑁2 𝐶𝑙] en fonction du temps est donné ci-dessous.

a) Déterminer graphiquement le temps de demi-réaction .


b) Calculer le volume x de diazote dégagé à la date .
c) Définir la vitesse instantanée de disparition du chlorure de benzène diazonium puis la
déterminer à 𝑡1 = 𝜏 et à 𝑡2 = 0,25ℎ

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d) Quel facteur cinétique explique la variation de vitesse entre t1 et t2 ?
4) Déterminer le volume de diazote formé au bout d'un temps infini. (Extrait Bac S1S3
2003)
Exercice 11
Potentiels normaux des couples redox : 𝐸 ° (𝑍𝑛2+⁄𝑍𝑛) = 0,76 𝑉 𝑒𝑡 𝐸 ° (𝐻3 𝑂+⁄𝐻2 ) = 0,00 𝑉
Volume molaire dans les conditions de l’expérience : 𝑉0 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1
Masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1: Cl : 35,5 ; H : 1 ; O : 16 ; Zn : 65,4
On étudie la cinétique de la réaction naturelle entre 2 couples. A t = 0, on introduit une masse
𝑚 = 1 𝑔 de zinc en poudre dans un ballon contenant 𝑉 = 40 𝑚𝐿 d'une solution d'acide
chlorhydrique de concentration 𝐶𝑎 = 0,5 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1. On recueille le gaz dihydrogène formé au cours
du temps et on mesure son volume 𝑉(𝐻2 ).
A chaque instant, on désigne par x le nombre de mole d'acide disparu et par 𝐶𝑅 sa concentration
molaire résiduelle.
1) Ecrire l'équation-bilan de la réaction.
2. a) Tenant compte des données numériques de l'énoncé et de l’équation précédemment
écrite, établir les relations :
𝑉(𝐻2 )
𝑥= 𝑒𝑡 𝐶𝑅 = 0,5 − 25𝑥. (𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑙, 𝑉(𝐻2 )𝑒𝑛 𝐿 𝑒𝑡 𝐶𝑅 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 )
12
b) Compléter le tableau de mesures ci-dessous et tracer la courbe 𝐶𝑅 = 𝑓(𝑡). Le candidat choisira
une échelle judicieuse qu’il précisera.

3. a) Déterminer la vitesse moyenne de disparition des ions 𝐻3 𝑂+ entre les dates t1 = 200 min
et t2 = 500 min. b) Déterminer graphiquement la vitesse instantanée de disparition des ions
hydronium 𝑉(𝐻3 𝑂+ ) à la date 𝑡1 = 200 𝑚𝑖𝑛.
4.a) Déterminer la concentration 𝐶1 de la solution en ion 𝑍𝑛2+ à t = 300 min.
b) Déterminer la concentration 𝐶2 de la solution en ion 𝑍𝑛2+ en fin de réaction et calculer la
masse 𝑚𝑟 de zinc restant.
5.a) Établir une relation entre les vitesses instantanées de disparition de 𝐻3 𝑂+et de formation
de 𝑍𝑛2+ .
b) En déduire la vitesse instantanée de formation de 𝑍𝑛2+ à t1 = 200 min. (Extrait Bac s2
2003)
Exercice 12
On considère l’oxydation lente d’une solution d’acide oxalique par les ions permanganate.
L’équation-bilan de la réaction s’écrit :
2𝑀𝑛𝑂4− + 5𝐻2 𝐶2 𝑂4 + 6𝐻 + ⟶ 10𝐶𝑂2 + 2𝑀𝑛2+ + 8𝐻2 𝑂
Les couples redox en jeu sont : 𝑀𝑛 𝑂4− ⁄𝑀𝑛2+ 𝑒𝑡 𝐶𝑂2 ⁄𝐻2 𝐶2 𝑂4
1) Ecrire les demi-équations électroniques relatives aux deux couples et retrouver l’équation
de la réaction donnée ci-dessus.
2) A une date t = 0, on mélange un volume V1 = 50 mL de solution de permanganate de
potassium de concentration molaire volumique C1 = 0,02 mol.L-1 et un volume V2 = 45 mL
d’acide oxalique de concentration molaire volumique C2 = 0,06 mol.L-1 acidifié par un volume v
= 5ml d’acide sulfurique concentré. On suit l’évolution de la concentration molaire volumique
des ions 𝑀𝑛𝑂4− et l’on obtient la courbe jointe en annexe.
a) Calculer les quantités de matière des réactifs mis en présence et vérifier que l’acide oxalique
est en excès par rapport au permanganate de potassium.
b) En déduire la concentration [𝑀𝑛2+ ]des ions manganèse en fin de réaction.
c) A quelle date la concentration [𝑀𝑛2+ ] des ions manganèse est-elle égale à celle des ions
permanganate restant en solution ? Représenter, sur le graphe fourni en annexe [à rendre avec

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la copie], l’allure de l’évolution de la concentration molaire volumique en ions manganèse au
cours du temps.
3) Définir la vitesse volumique
instantanée de disparition des ions
permanganate 𝑀𝑛𝑂4− à une date t
quelconque. Déterminer cette
vitesse aux instants de date 10 s,
40 s et 80 s.
4) Sachant que les ions
manganèse sont des catalyseurs
de cette réaction expliquer
comment cela permet
d’interpréter les variations de la
vitesse de la réaction.

Exercice 13
Au laboratoire, on se propose
d’étudier la cinétique de la réaction de saponification du benzoate de 1-méthyl éthyle de
formule semi-développée 𝐶6 𝐻5 − 𝐶𝑂2 − 𝐶𝐻(𝐶𝐻3 )2 par l’hydroxyde de sodium. Pour cela, à une
date prise comme origine des temps 𝑡 = 0, on mélange 100 𝑚𝐿 d’une solition de benzoate de 1-
méthyléthyle d concentration égale à 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 et 100 𝑚𝐿 d’une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration égale à 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿− . le mélange est maintenu à 50°𝐶, sous agitation permanente.
On prélève à différentes dates 𝑡, un volume 𝑉 = 10 𝑚𝐿 de ce mélange. Chaque prélévement est
aussitôt versé dans un erlenmeyer contenant de l’eau glacée et on dose la quantité d’hydroxyde
de sodium restante à l’aide d’une solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶𝑎 =
2.10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1, l’indicateur coloré étant le bleu de bromothymol.
1) Montrer que la concentration initiale [𝑂𝐻 − ]0 des ions 𝑂𝐻 − dans le mélange est
de 5. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1.
2) Ecrire l’équation-bilan de la réaction chimique support du dosage. Préciser la couleur de la
solution obtenue à l’équivalence.
3) Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre le benzoate de 1-méthyléthyle et l’hydroxyde de
sodium, et préciser ses caractéristiques.
4) Les résultats du dosage sont regroupés dans le tableau suivant, Va étant le volume d’acide
versé à l’équivalence du dosage d’un prélévement et C la concentration de l’alcool formé.

a)
Montrer que la concentration de l’alcool dans le prélévement est donnée par l’expression :
𝐶𝑎 𝑉𝑎
𝐶 = [𝑂𝐻 − ]0 −
𝑉
b) Recopier puis completer le tableau. Tracer le graphe 𝐶 = 𝑓(𝑡) avec les échelles suivantes :
1 𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 4 min ; 2 𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 4.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
c) Définir la vitesse volumique instantanée de formation de l’alcool et déterminer sa valeur
à 𝑡1 = 4 𝑚𝑖𝑛 et à 𝑡2 = 32 𝑚𝑖𝑛. Justifier l’évolution constatée pour cette vitesse.
d) On reprend la même étude à 30°𝐶, les valeur du volume 𝑉𝑎 mesurées pour les mêmes dates
sont-elles plus grandes ou plus petites qu’à 50°𝐶 ? justifier la réponse.
Exercice 14
L’eau de Javel est une solution équimolaire d’hypochlorite de sodium (𝑁𝑎+ + 𝐶𝑙𝑂− ) et de chlorure
de sodium. A la maison, elle est surtout utilisée comme antiseptique ou comme décolorant dans
le blanchissage. Elle doit être conservée en emballage opaque à l’abri de la chaleur pour éviter
l’accélération de sa décomposition.

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On se propose d’étudier la cinétique de la réaction de décomposition d’une eau de Javel
catalysée par des ions cobalt Co2+. L’équation de cette réaction est : 2𝐶𝑙𝑂− ⟶ 2𝐶𝑙 − + 𝑂2
A une date t = 0 s, on dispose d’une eau de Javel catalysée par des ions Co2+, de volume V1 =
100 cm3, de concentration initiale en ions hypochlorite [𝐶𝑙𝑂− ]0 = 2,6. 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1.
Afin de suivre l’évolution de la réaction, on mesure à température et pression constantes, le
volume V(O2) de dioxygène dégagé au cours du temps, en cm3, dans des conditions où le
volume molaire est Vm = 22,4 L mol-1.
1) Montrer que la réaction de
décomposition de l’eau de Javel est une
réaction d’oxydoréduction.
2) On détermine, à divers instants, le
volume V(O2) de dioxygène dégagé et on
en déduit la concentration [𝐶𝑙𝑂− ] restant
en fonction du temps ; on obtient la
courbe [𝐶𝑙𝑂− ](𝑡) = 𝑓(𝑡)
a) Etablir la relation qui permet de
calculer la concentration [𝐶𝑙𝑂− ](𝑡) en
fonction de [𝐶𝑙𝑂− ]0 V(O2), V1 et Vm.
b) Définir la vitesse volumique
instantanée de disparition de l’ion
hypochlorite à la date t ; la calculer à t = 240 s.
c) A quelle date le volume V(O2) de dioxygène est-il égal à 200 cm3 ?
3) Sur le graphe de la figure 1 de la page 5, à rendre avec la copie, tracer l’allure de la courbe
représentant l’évolution de [𝐶𝑙𝑂− ](𝑡) = 𝑓(𝑡) en l’absence d’ions cobalt. Justifier la réponse.
Exercice 15
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’éthanol. Pour
ce faire on mélange 60 g d’acide éthanoïque avec 46 g d’éthanol et 2 mL d'acide sulfurique
concentré.
Ce mélange est réparti en parts égales dans dix ampoules scellées que l'on place au bain-marie
à 100°C.
A intervalles de temps réguliers, on retire une ampoule du bain- marie et on la plonge dans
l'eau glacée.
L'acide restant dans l'ampoule est alors dosé à l'aide d'une solution titrée d'hydroxyde de
sodium (ou soude), en présence de phénolphtaléine.
Les résultats des dosages effectués permettent de calculer la quantité d'ester former dans une
ampoule au cours du temps.
1) Écrire l'équation-bilan de la réaction en utilisant les formules semi-développées des réactifs
et des produits. Après avoir nommé la réaction, préciser ses trois caractéristiques principales.
2) Quel est le rôle de l'acide sulfurique ? Peut-il modifier le rendement ?
3) Pourquoi est-il nécessaire de plonger les ampoules dans l'eau glacée avant d'effectuer le
dosage ?
4) Montrer que le mélange réactionnel préparé est équimolaire.
5) A l'aide des résultats des dosages on a tracé la courbe jointe en annexe (page 5 document
à rendre),
a) Définir la vitesse instantanée de formation de l'ester à un instant de date t quelconque.
Comment détermine-t-on sa valeur en pratique ?
b) A l'aide de la courbe donnée en annexe (page 5 document à rendre), déterminer les valeurs
de cette vitesse aux dates t1 = 10 min et t2 = 30 min.
c) Justifier l'évolution de cette vitesse au cours du temps.
Exercice 16
L’eau oxygénée ou peroxyde d’hydrogène 𝐻2 𝑂2 se décompose lentement en produisant du
dioxygène. Son importance réside dans l’utilisation courante qu’on en fait : teintures pour
cheveux, décoloration de la pâte à papier, désinfection des plaies. Les solutions d’eau oxygénée
peuvent également être utilisées, grâce au dioxygène libéré, comme désinfectant buccal et
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aussi pour le nettoyage de lentilles de contact. Pour ce traitement des lentilles un rinçage
soigneux avec destruction des restes d’eau oxygène est indispensable car tout contact de cette
substance avec les yeux provoquerait une gave irritation. On comprend, par ces informations,
la nécessité de bien connaître les paramètres de la cinétique de décomposition de l’eau
oxygénée.
En présence de catalyseurs appropriés, on effectue une étude cinétique de décomposition de
l’eau oxygénée, à une température 𝜃, dont l’équation-bilan s’écrit : 2𝐻2 𝑂2 ⟶ 𝑂2 + 2𝐻2 𝑂
A l’instant 𝑡 = 0, début de l’expérience, la solution contient 1 𝑚𝑜𝑙𝑒 d’eau oxygène et son volume
est 𝑉0 = 2 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠, volume considéré comme constant au cours de l’expérience.
A pression constante, on mesure le volume 𝑉(𝑂2 ) de dioxygène dégagé à différents instants.
Dans les conditions expérimentales, le volume molaire 𝑉𝑚 des gaz vaut 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1.
1) Exprimer, en moles, la quantité de dioxygène 𝑛(𝑂2 ) formée à la date t en fonction de 𝑉(𝑂2 )
et du volume molaire 𝑉𝑚 .
2) Montrer que la concentration en eau oxygénée restante, notée 𝐶𝑅 , est donnée par
l’expression :
𝑉(𝑂 )
1−2 𝑉 2
𝑚
𝐶𝑅 =
𝑉0
3) Recopier le tableau de mesures ci-dessous sur la copie, le compléter et tracer la courbe
représentative de 𝐶𝑅 en fonction de t. préciser l’échelle choisie.

4)
Définir la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée et la déterminer graphiquement
à la date 𝑡 = 120 𝑚𝑖𝑛 puis à 𝑡 = 360 𝑚𝑖𝑛
5) Comment évolue la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée ? Pourquoi ?
6) Etablir la relation entre la vitesse de formation du dioxygène et la vitesse volumique de
disparition de l’eau oxygénée. En déduire les valeurs de la vitesse de formation du dioxygène
à 𝑡 = 120 𝑚𝑖𝑛 et à 𝑡 = 360 𝑚𝑖𝑛
Exercice 17
Un laborantin se propose de suivre l’évolution de la réaction de saponification de l’éthanoate
d’isopropyle avec la solution d’hydroxyde de sodium à température ambiante (25°C), réaction
lente et totale. Pour cela, il prépare un mélange équimolaire de volume détermine (volume
suppose constant dans toute la suite).
1) Ecrire l’équation-bilan de la réaction et nommer les produits obtenus.
2) Dans une première expérience, le suivi de la réaction, par une méthode appropriée, a permis
le trace de la courbe d'évolution temporelle du nombre de moles d’éthanoate de sodium forme,
note n(en μmol) (figure 1).
a) Déterminer la vitesse de formation de
l’éthanoate de sodium a la date t = 2min puis a
t = 5min.
Comment évolue la vitesse au cours du temps ?
Justifier cette évolution.
b) Définir le temps de demi – réaction note 𝑡1⁄2
c) Déterminer graphiquement:
i) la quantité de matière d'éthanoate de sodium
obtenue en fin d’expérience;
ii) le temps de demi – réaction 𝑡1⁄2
NB : Il n’est pas demandé de rendre la courbe ci-dessous avec la feuille de copie. Toutefois, on
expliquera succinctement l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions
précédentes.
3) Dans une seconde expérience, le laborantin a effectué des mesures lui permettant d’obtenir
le tableau suivant :
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Dans ce tableau, la notation ln signifie logarithme népérien ; C0 est la concentration des
ions 𝑂𝐻 − dans le milieu a l’instant initial t=0 ou les réactifs ont été mélanges et [𝑂𝐻 − ] est la
concentration de ces ions a l’instant t.
𝐶
a) Tracer la courbe représentative de 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0− ]) = 𝑓(𝑡) (à rendre avec la feuille de copie).
𝐶
Echelles : 1cm pour 1min et 2cm pour une unité de 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0−])
𝐶
b) En déduire la relation entre 𝑙𝑛 ([𝑂𝐻0−]) et t.
i) Exprimer la concentration en ions hydroxyde
[𝑂𝐻 − ]1⁄ a la date 𝑡1⁄ en fonction de la
2 2
concentration C0 de ces ions dans le mélange a
l’instant initial.
ii) Montrer, en utilisant les résultats précédents,
que le temps de demi-réaction 𝑡1⁄ a pour
2
𝑙𝑛2
expression: 𝑡1⁄ = 𝑘
, relation ou k est une
2
constante dont on précisera la valeur.
iii) En déduire une valeur de 𝑡1⁄ et comparer a
2
la valeur trouvée a la question 2.2.3). On prendra : ln2 = 0,70
Exercice 18 (Bac TS2 2015)
Donnée : Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience 𝑉0 = 24 𝐿. 𝑚𝑜𝑙 −1.
En travaux pratiques, un groupe d’élèves se propose d’étudier la cinétique de la réaction de
l’acide chlorhydrique sur le fer. Pour cela, ils introduisent, dans un ballon, de la poudre de fer
en excès avant d’ajouter 50 mL d’acide chlorhydrique de concentration molaire 0,1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
Ils mesurent ensuite le volume V de dihydrogène formé au cours du temps tout en maintenant
constante la température du milieu réactionnel. Enfin ils déterminent la concentration molaire
des ions hydronium 𝐻3 𝑂+ restant dans la solution dont le volume 𝑉𝑠 = 50 𝑚𝐿 est considéré
comme constant. L’équation-bilan de la réaction s’écrit : 𝐹𝑒 + 2𝐻3 𝑂+ ⟶ 𝐹𝑒 2+ + 𝐻2 + 2𝐻2 𝑂
1) Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction ; pour cela retrouver l’équation-bilan à
partir de demi-équations électroniques et préciser les couples redox mis en jeu.
2) En tenant compte de l’équation-bilan, montrer que la concentration des ions 𝐻3 𝑂+ restant en
𝑉
solution à une date t, s’écrit : [𝐻3 𝑂+ ] = 0,1 (1 − 60) avec V volume du dihydrogène formé, en mL,
à la date considérée.
3.a). Recopier le tableau de mesures ci-dessous, le compléter et tracer la courbe [𝐻3 𝑂+ ] = 𝑓(𝑡)en
utilisant l’échelle : 1 𝑐𝑚 ⟶ 5 𝑚𝑖𝑛 ; 1 𝑐𝑚 ⟶ 1. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1

3.b) Définir la vitesse instantanée volumique de disparition des ions[𝐻3 𝑂+ ] à une date t.
3.c) Déterminer graphiquement la vitesse instantanée volumique de disparition des ions[𝐻3 𝑂+ ]
à la date 𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 puis à 𝑡2 = 75 𝑚𝑖𝑛.
3.d) Comment évolue la vitesse de disparition des ions [𝐻3 𝑂+ ] au cours du temps ? Justifier
l’évolution de cette vitesse.
3.e) Déterminer les quantités de matière des ions 𝐹𝑒 2+ 𝑒𝑡 [𝐻3 𝑂+ ] aux dates 𝑡1 = 10 𝑚𝑖𝑛 et 𝑡2 =
75 𝑚𝑖𝑛.
Les résultats trouvés pour les ions hydroniums [𝐻3 𝑂+ ] sont-ils en accord avec la réponse à la
question 3.d) ?
Exercice 19 (Bac TS1, S3 2015)
Le peroxyde d’hydrogène 𝐻2 𝑂2 connu sous le nom d’eau oxygénée est un agent de blanchiment
et de désinfection dans l’industrie pharmaceutique.

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En solution aqueuse, l’eau oxygénée se décompose lentement suivant la réaction totale
1
d’équation : 𝐻2 𝑂2 → 𝐻2 𝑂 + 2 𝑂2 (𝑔)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on effectue sur une solution de peroxyde
d’hydrogène des prélèvements de volume 𝑉0 = 10 𝑚𝐿 échelonnés dans le temps et on dose
immédiatement l’eau oxygénée restant à l’aide d’une solution acidifiée de permanganate de
potassium (𝐾 + + 𝑀𝑛𝑂4− ) de concentration 𝐶1 = 2,0. 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1. On désigne par C la
concentration molaire volumique en H2O2 à un instant t et 𝐶0 sa concentration initiale..
1) La réaction support du dosage est : 2𝑀𝑛𝑂4− + 6𝐻3 𝑂+ + 5𝐻2 𝑂2 ⟶ 5𝑂2 + 2𝑀𝑛2+ + 14𝐻2 𝑂
Montrer que la concentration C en 𝐻2 𝑂2 à un instant t et le volume 𝑉1 de la solution de
5𝐶 𝑉
permanganate de potassium versé à l’équivalence sont liés par : 𝐶 = 2𝑉1 1
0
2) Le graphe ci-contre donne les valeurs du volume 𝑉1 de la solution de permanganate de
potassium versé à différentes dates pour atteindre l’équivalence (figure 1).
a) Définir la vitesse volumique de disparition
𝑣 (𝑡) de l’eau oxygénée à l’instant t puis l’exprimer en
fonction de 𝑉0 , 𝑉1 𝑒𝑡 𝐶1.
b) Déterminer, à l’aide de l’expression établie à la
question précédente et du graphe, la vitesse de
disparition de l’eau oxygénée aux instants 𝑡0 =
0 𝑒𝑡 𝑡1 = 25 𝑠.
Justifier le sens de l’évolution de cette vitesse.
c) On admet que la vitesse v (t) est de la forme
𝑣 (𝑡) = 𝑘. 𝐶(𝑡), relation où k est une constante positive.
Montrer que la concentration en peroxyde
d’hydrogène varie en fonction du temps selon
l’expression : 𝐶(𝑡) = 𝐶0 . 𝑒 −𝑘𝑡
d) Déduire de la courbe la valeur de la constante k.
f) Déterminer le temps de demi-réaction 𝑡1/2 de la
décomposition du peroxyde d’hydrogène.
NB : le graphe n’est pas à rendre avec la feuille de copie ; toutefois on expliquera succinctement
l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions
Exercice 20 (Bac TS2, 2017)

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Exercice 21(Bac TS, 2017)

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C5 : SOLUTION AQUEUSE-PH D’UNE SOLUTION
Exercice 1 : Les questions sont indépendantes
1. A la température de 37 °C, le pK e est égal à 13,72.
a) Quel est le pH d’une solution neutre à cette température ?
b) Un sang de pH égal à 7,39 est-il neutre ?
2. A 10cm3 d’une solution de chlorure d’hydrogène, on ajoute 40cm3 d’eau et on obtient alors
une solution de pH=2,7. Quelle est la concentration de la solution de chlorure d’hydrogène
initiale ?
3. on mélange 20cm3 d’une solution chlorhydrique de pH=3,1 avec 10cm3 de solution
chlorhydrique de pH=2,3. Déterminer le pH du mélange obtenu
Exercice 2 : Les questions 1 et 2 sont indépendantes :
1. A 60°C le pH de l’eau pure est 6,5. Calculer les concentrations des ions hydroniums, hydroxyde
et le produit ionique de l’eau à cette température.
2. A 50°C le produit ionique de l’eau est 5,6.10-14. Trouver à cette température le pH de l’eau
pure.
Exercice 3 :
L’iodure d’hydrogène(HI) est un acide fort. On dispose d’une solution commerciale titrant 28%
en masse, de densité d=1,26 et dénommée solution d’acide iodhydrique.
1. Quel volume de la solution commerciale faut-il utiliser pour obtenir 1,0L d’une solution d’acide
iodhydrique de concentration ca=5,0.10-2 mol./L ? Quel est le pH de la solution ainsi préparée ?
2. On ajoute 25mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration 2,0. 10-2 mol/L à
20mL de la solution d’acide iodhydrique préparée. La solution obtenue est-elle acide, neutre ou
basique ? Justifier. On donne M(HI)=128g/mol
Exercice4 :
On dispose d’une bouteille d'acide méthanoïque titrant 98 % en masse. La masse volumique
de l'acide est 1,22 g.cm-3. Avec une pipette, on prélève 11,5 cm3 de l'acide que l'on verse dans
une fiole jaugée de 1 L. On verse ensuite de l’eau pure pour obtenir 1 L de solution que l’on
note S3.
1) Déterminer la masse m d'acide méthanoïque prélevée.
2) Déterminer la concentration C1 de la solution S1.
3) Quel volume d’eau pure faut-il verser sur les 20 mL de la solution S1 pour avoir une solution
S2 de concentration C2 = 0,10 mol.L-1 ?
4) On dilue 10 fois la solution S2. Calculer le volume d'eau pure nécessaire à cette dilution et
la concentration C3 de la solution S3 obtenue.
Exercice5:
Pour évaluer le pH d'une solution aqueuse (S), on effectue divers prélèvements à l’aide de
béchers.
On ajoute ensuite dans chacun des béchers un indicateur coloré. On obtient les résultats
suivants :
Hélianthine Bleu de Bleu de rouge de
bromocrésol bromothymol méthyle
couleur de la orange vert jaune orange
solution
1) Evaluer le pH de la solution (S) en utilisant les résultats ci-dessus et le tableau suivant :
Indicateur Teinte Zone de virage Teinte
Hélianthine rouge 3,1 - 4,4 jaune
Bleu de bromocrésol jaune 3,8 - 5,4 bleu
Bleu de bromothymol jaune 6,0 – 7,6 bleu
rouge de méthyle rouge 4,2 – 6,2 jaune
2) L’utilisation de l’un des indicateurs colorés est superflue. Quel est cet indicateur ? Expliquer.
3) Après détermination du pH de la solution à l’aide d’un pH-mètre, on calcule la valeur de la
concentration en ions hydroxyde. On trouve [OH-] = 2.10-10 mol.L-1.

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Quelle est la valeur mesurée du pH de la solution (S). Cette valeur est-elle en accord avec le
résultat obtenu à l’aide des indicateurs colorés ?
Exexrcice 6 :
Le sulfate de sodium du commerce est un solide ionique hydraté de formule Na2SO4 ,10 H2O.
1) Quelle masse de ce composé faut-il placer dans une fiole jaugée de 250 mL pour que la
solution aqueuse obtenue après la dilution ait une concentration C = 0,20 mol.L-1 ?
2-
2) Quelles sont alors les concentrations des ions Na+ et SO qu'elle contient, sachant que la
4
dissolution du sulfate de sodium s'accompagne d'une dispersion totale de ces ions ?
3) La solution de sulfate de sodium est-elle électriquement neutre ?
4) Quelle masse de chlorure de sodium pur faudrait-il peser pour obtenir 100 mL d'une solution
aqueuse de même concentration en ion Na+ ?

Exercice 8 :
1) On donne le pH de l’eau pure pour différentes températures exprimées en kelvin (K).

a)Tracer la courbe pH=f(1/T) et déterminer son équation.


La réaction de dissociation de l’eau est-elle exothermique ou endothermique ?
b) Pour quelle valeur de la température le pH est-il égal 7,3 ? Calculer le produit ionique de
l’eau Ke puis pKe à cette température.
c) Déterminer le pH de l’eau pure à 80°C.
2) A 37°C, le produit ionique de l’eau pure est tel que pKe=13,6.
a) Définir à cette température ce qu’est une solution neutre, acide et basique.
b) La salive a un pH de 6,85 à 37°C. Est-elle acide, basique ou neutre ?
Exercice 9 :
On veut déterminer le pH d’une solution (S). Pour cela, on fait les tests suivants : (S) +
phénophtaléine : solution incolore ; (S) + bleu de bromothymol : solution jaune ; (S) +
hélianthine : solution jaune. Trouver les limites qu’on peut attribuer au pH de la solution. Peut-
on arriver au même résultat avec deux tests seulement ? Si oui, lesquels ?
On donne les zones de virages et les couleurs des indicateurs colorés :

Exercice 10 :
1) On dispose d’une solution de chlorure d’hydrogène de concentration molaire
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C=10-2mol.L-1, son pH est égal à 2. La réaction entre le chlorure d’hydrogène et l’eau est totale :
HCl + H2O → H3O+ + Cl-.
Faire l’inventaire des espèces chimiques en solution et calculer leur concentration.
2) On dispose d’une solution d’acide benzoïque de concentration C=10-2mol.l-1, son pH est 3,1.
La réaction entre l’eau et l’acide benzoïque est limitée :
C6H5COOH + H2O C6H5COO- + H3O+.
Faire l’inventaire des espèces chimiques en solution et calculer leur concentration. Calculer le
degré d’ionisation (ou coefficient d’ionisation) de l’acide.
Exercice 11 :
1) On dispose d’une solution aqueuse de méthylamine de concentration molaire
C=10-2mol.L-1 et de pH=11,3. La réaction entre la méthylamine et l’eau est limitée :
CH3-NH2 + H2O CH3-NH3+ + OH-.
Faire l’inventaire des espèces en solution et calculer leur concentration.
2) On dispose d’une solution aqueuse d’acide sulfurique H2SO4 de concentration
C=6,7.10-3mol.L-1 et de pH=2. On considérera que l’acide sulfurique a réagi totalement avec
l’eau. Sachant que la solution renferme, entre autres espèces chimiques, des ions sulfate SO42-
et hydrogénosulfate HSO4-, calculer la concentration de toutes les espèces chimiques en
solution Ecrire l’équation-bilan de la réaction avec l’eau de H2SO4 puis celle de HSO4-.
Exercice 12 :
On dispose d’une solution de nitrate de potassium KNO3 à C1=0,5mol.L-1, d’une solution de
nitrate de calcium Ca(NO3)2 à C2=0,8mol.L-1, d’une solution de chlorure de potassium KCl à
C3=1mol.L-1 et de chlorure de magnésium cristallisé, de formule : MgCl2,6H2O. On souhaite
préparer un litre de solution contenant les ions Mg2+, Ca2+, K+, NO3- et Cl- tels que
[Mg2+]=0,2mol.L-1 ; [NO3-]=0,25mol.L-1 ; [Ca2+]=0,1mol.L-1 ; [K+]=0,25mol.L-1.
1) Déterminer les volumes des solutions et la masse de solide à mélanger pour préparer cette
solution, que l’on complète à 1 L avec de l’eau distillée.
2) Calculer directement la concentration [Cl-].
3) Vérifier l’électroneutralité de la solution.
On donne les masses atomiques en g.mol-1 : H :1 ; O :16 ; Mg :24,3 ; Cl :35,5.
Exercice 13 :
1) Par analogie avec le pH d’une solution, on peut définir le pOH d’une solution.
a) Définir le pOH d’une solution.
b) Trouver la relation entre pH, pOH et pKe.
c) Quel serait, à 25°C, le pOH d’une solution pour laquelle [H3O+]=10-3mol.L-1 ?
2) Rappeler l’équation d’autoprotolyse de l’eau. En vous inspirant de cette équation, écrire
celles des réactions d’autoprotolyse de l’ammoniac NH3 et de l’éthanol C2H5OH purs.

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C6- ACIDES FORTS - BASES FORTES
REACTION ENTRE UN ACIDE FORT ET UNE BASE FORTE -
DOSAGE
Exercice 1 :
On considère, à 25°C, une solution aqueuse d’acide nitrique (H3O+ + NO3-), de volume V=50mL et
de concentration C=6,3.10-4mol.L-1. Le pH est 3,2.
1) Montrer que l’acide nitrique est un acide fort. Ecrire l’équation de la réaction de dissolution.
2) On prélève V1=20mL de cette solution et complète avec de l’eau pure pour obtenir un volume final
V2=100mL. Préciser la verrerie nécessaire.
3) Calculer le pH de la solution finale.
Exercice 2 :
Une solution aqueuse S d’acide perchlorique (H3O++ ClO4-) qui est un acide fort, a un pH de 3 à
25°C.
1) On veut préparer, à partir de cette solution S, 1L de solution S’ de pH=3,3. Indiquer comment
procéder (en précisant notamment la verrerie utilisée).
2) Ecrire l’équation de la réaction de dissolution de l’acide perchlorique.
3) Pour obtenir 1L de solution de même pH que S’, quel volume de chlorure d’hydrogène, pris à 1bar,
faut-il dissoudre dans 1L d’eau pure ?
Exercice 3 :
1) On considère 30mL d’une solution A dans laquelle on a mélangé des volumes égaux d’acide
chlorhydrique, d’acide nitrique, d’acide bromhydrique, de concentration identique C. On ajoute à
cette solution V’=50mL d’une solution de nitrate d’argent, de concentration C’=0,01 mol.L-1. Le
nitrate d’argent est alors largement en excès. On obtient un précipité blanc de masse m=14,34mg.
a) Déterminer la quantité de matière d’ions Cl- présents dans la solution A.
b) Quelle était la concentration C des solutions d’acides avant le mélange ?
c) Quel est le pH de la solution A ?
2) On mélange V’1=150mL d’acide chlorhydrique de pH égal à 3 et V4=50mL de chlorure de
potassium de concentration C’’=2.10-3 mol.L-1. On ajoute à cette solution V’=50mL d’une solution de
nitrate d’argent, de concentration C’=0,01 mol.L-1. Quelle est la quantité de matière de chlorure
d’argent formé ainsi que la concentration de tous les ions restant en solution ? En déduire le pH.
Données : M(Ag)=107,9 g.mol-1 ; M(Cl)=35,5 g.mol-1.
Exercice 4 :
L’acide sulfurique H2SO4 peut être considéré, lorsque sa concentration est faible comme un diacide
fort libérant en solution aqueuse des ions hydronium H3O+ et sulfate SO42-.
1) Ecrire l’équation de la réaction de dissociation de H2SO4 dans l’eau pure.
2) On veut préparer 10L d’une solution A de H2SO4 de pH égal à 3,2. Pour cela, on part d’une solution
commerciale de H2SO4 de densité (par rapport à l’eau) d=1,815 et contenant 90% d’acide pur H2SO4
(pourcentage en masse). Quel volume de cette solution commerciale doit-on utiliser ?
3) On mélange 200mL de cette solution A avec 550mL d’une solution d’acide chlorhydrique à 3.10-
3
mol.L-1.
Déterminer les quantités de matière des différentes espèces en solution ainsi que le pH de la solution
finale.
Données : M(S)=32g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ; M(H)=1g.mol-1
Exercice 5 :
On part d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration C=10-7mol.L-1. On mesure
expérimentalement le pH et on trouve pH=6,8.
1) En utilisant le fait que dans une solution, il y a autant d’ions positifs que d’ions négatifs et que
l’élément Cl est susceptible de se trouver sous la forme d’ions Cl- uniquement, calculer les

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concentrations des différentes espèces présentes dans la solution. En déduire la valeur du produit
ionique de l’eau. Commenter le résultat.
2) Comment expliquer le fait que le pH soit de 6,8 et non de 7 comme le donnerait la formule pH=pC
= -log C ?

Exercice 6 :
On dispose d’une solution d’éthanolate de sodium, de volume 25mL et de concentration
6,3.10-3mol.L-1. Le pH mesuré est de 11,8.
1) L’ion éthanolate est-il une base forte ? Si oui, écrire l’équation de sa réaction avec l’eau pure.
2) On prélève 10mL de la solution et on complète avec 90mL d’eau pure. Quel est le pH de la solution
finale ?
Exercice 7 :
1) On dissout 0,1g d’hydroxyde de sodium dans 200mL d’eau pure. A cette solution, on ajoute
800mL d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration C=0,2g.L-1. Quel est le pH de la
solution obtenue ? On donne les masses molaires atomiques en g.mol-1 : H:1 ; O:16 ; Na:23.
2) On mélange 180mL d’une solution d’éthanolate de sodium de pH inconnu et 20mL d’une solution
d’hydroxyde de sodium de pH égal à 10. Le pH de la solution obtenue est 9,3. Quel est le pH
inconnu ?
Exercice 8 :
1) On mesure le pH d’une solution d’hydroxyde de calcium Ca(OH)2, de concentration
C=0,25.10-3mol.L-1. On obtient : pH=10,7. Sachant que la réaction de dissociation dans l’eau est
totale, dire s’il s’agit d’une monobase ou non. Ecrire l’équation de la réaction de dissociation.
2) On dissout 100mg de Ca(OH)2 solide dans 800mL d’eau pure. Quel est le pH de la solution ?
3) On prélève 20mL de cette solution et on lui ajoute 20mL d’hydroxyde de potassium à
2.10-3mol.L-1, 20mL d’éthanolate de sodium à 10-3mol.L-1 et 40mL de chlorure de sodium à
10-2mol.L-1. Calculer les concentrations des différentes espèces en solution. En déduire le pH.
4) Pour obtenir directement 1L de solution de même pH, quelle quantité d’hydroxyde de calcium
faut-il dissoudre dans 1L d’eau pure ? Données : M(Ca)=40g.mol-1.
Exercice 9 :
On peut lire sur l’étiquette d’une bouteille d’acide chlorhydrique les données suivantes : « masse
volumique : 1190kg.m-3 ; pourcentage en masse d’acide pur : 37% ».
1) On extrait de cette bouteille 3,23mL de solution, qu’on complète à 400mL avec de l’eau pure.
Calculer la concentration CA de la solution ainsi préparée.
2) Afin de vérifier ce titre, on dose par cet acide 200mL d’éthanolate de sodium de concentration
CB=3.10-3mol.L-1. Exceptionnellement la solution à titrer est placée dans la burette. Pour chaque
volume VA d’acide versé, on relève la valeur du pH et on obtient le tableau suivant :

a) Construire la courbe pH=f(VA).


b) Déterminer le volume d’acide VAéq à l’équivalence ainsi que la concentration CA de la solution
d’acide. Conclure.
3) On remplace l’acide chlorhydrique initial par un même volume d’acide nitrique, de même
concentration. La courbe précédente est-elle modifiée ? Justifier la réponse.
4) Parmi les trois indicateurs colorés ci-dessous, quels sont ceux qui pourraient servir à un dosage
colorimétrique ? Comment repérerait-on l’équivalence ?

Exercice 10 :

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La solution commerciale Destop, vendue pour déboucher les canalisations, contient
essentiellement de l’hydroxyde de sodium. Sa densité (par rapport à l’eau) est 1,23 et le
pourcentage en masse de soude est 29%.
1) Quelle est la concentration CB en soude de la solution de Destop ?
2) On veut doser cette solution commerciale par une solution d’acide sulfurique de
concentration CA=0,05mol.L-1 (l’acide sulfurique est considéré ici comme un diacide fort). On
prélève 20mL de Destop.
Quel doit être le volume d’acide sulfurique à verser pour doser la solution ?
3) On veut que le volume d’acide sulfurique nécessaire soit de l’ordre de 20mL.
a) Proposer un mode opératoire précis sachant que l’on dispose de pipettes de 5, 10,
20mL et de fioles jaugées de 50, 100, 250, 1000mL. Quelles précautions doit-on prendre ?
b) Calculer les concentrations des espèces en solution lorsqu’on a versé 15mL d’acide
sulfurique. En déduire le pH de ce mélange.
Exercice11 : Dosage de l’acide sulfamique NH2-SO3H par la soude
Un détartrant pour cafetière contient de l'acide sulfamique de formule brute NH2-SO3H,
monoacide que l'on pourra noter HA.
On se propose de déterminer le degré de pureté
en acide sulfamique du détartrant. Pour cela, on
introduit dans un bêcher contenant de l'eau
distillée, m = 0,26 g de détartrant et on suit au
pH-mètre l'évolution du pH lors de l'addition d'une
solution d'hydroxyde de sodium (soude) de
concentration CB = 0,2 mol.L-1
Les résultats obtenus ont donné la courbe ci-
après, VB étant le volume de soude versé.
1) La solution de soude, utilisée pour le dosage, a
été préparée à partir d'une solution commerciale
de concentration CB = 1,0 mol. Décrire les
différentes opérations à réaliser pour préparer
500 mL de solution de concentration CB = 0,2 mol.L-1.
On dispose du matériel suivant :
- pipettes jaugées diverses (5 mL, 10 mL, 20 mL)
- fioles jaugées diverses (50 mL, 100 mL, 500 mL)
- béchers divers (50 mL, 100 mL, 250 mL)
- burettes (25 mL).
2) Faire un schéma annoté du dispositif de dosage.
3) Ecrire l'équation de la réaction de dosage, sachant que l'acide sulfamique se comporte
comme un monoacide que l'on notera HA.
3.a- Définir l'équivalence de la réaction.
3.b- Déterminer, à partir de la courbe, les coordonnées du point d'équivalence.
3.c- Déduire du résultat précédent et de l'allure de la courbe le caractère fort ou faible de l'acide
sulfamique.
5) On donne les zones de virage de quelques indicateurs :
Hélianthine 3,3 - 4,4
Bleu de 6,0 - 7,6
bromothymol
phénolphtaléine 8,0 - 10,0

Lequel faudrait-il choisir si on effectuait le dosage sans pH-mètre ?


6) Déterminer la quantité d'acide sulfamique contenu dans l'échantillon et la masse
correspondante.
En déduire, exprimé en pourcentage, le degré de pureté en acide sulfamique du détartrant
étudié.
Exercice 12
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On se propose d'effectuer le dosage d’une solution d'acide sulfurique de concentration molaire
volumique inconnue 𝐶𝑎 et de volume 𝑉𝑎 = 50 𝑐𝑚3 par une solution d'hydroxyde de sodium de
concentration Cb également inconnue. On relève le pH du mélange pour différentes valeurs du
volume V de solution basique versée. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau ci-
dessous :
V (𝑐𝑚3 ) 5 10 25 35 45 50 60
Ph 2,04 2,12 2,42 2,67 3,16 4,03 10,77
N (𝐻3 𝑂+)
1) Ecrire l'équation de la réaction et exprimer les concentrations molaires
volumiques [𝑁𝑎+ ] ; [𝑆𝑂42− ] et [𝐻3 𝑂+ ] du mélange en fonction de 𝐶𝑎 , 𝐶𝑏 , 𝑉 𝑒𝑡 𝑉𝑎 . On se limitera à la
partie du dosage avant l'équivalence.
2) Définir l'équivalence acido-basique ; exprimer le volume à l'équivalence VE en fonction de
𝐶𝑎 , 𝐶𝑏 𝑒𝑡 𝑉𝑎 . Déduire des résultats précédents la relation :
[𝐻3 𝑂+ ](𝑉𝑎 + 𝑉) = 𝐶𝑏 (𝑉𝐸 − 𝑉)
3) On pose 𝑁(𝐻3 𝑂+ ) = [𝐻3 𝑂+ ](𝑉𝑎 + 𝑉) = 10−𝑝𝐻 (𝑉𝑎 + 𝑉)
a) Compléter le tableau ci-dessus et tracer la courbe 𝑁(𝐻3 𝑂+ ) = 𝑓(𝑉)
𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙𝑒 ∶ 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒 : 5 𝑐𝑚3  2 𝑐𝑚 ; 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒 : 0,041 𝑚𝑜𝑙𝑒  1 𝑐𝑚
b) Déterminer graphiquement la concentration 𝐶𝑏 de la solution d'hydroxyde de sodium utilisée
et le volume à l'équivalence 𝑉𝐸 .
Calculer la concentration molaire volumique 𝐶𝑎 de la solution sulfurique. (Extrait Bac S1S3
1999)
Exercice 13
Masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 : Na : 23 ; O : 16 ; H : 1. Dans un laboratoire on dispose des
produits suivants :
 Une solution S d'hydroxyde de sodium de masse volumique  = 1,2 𝑘𝑔. 𝐿−1 et pourcentage
massique d'hydroxyde de sodium pur 16,7 %.
 Une solution d'acide sulfurique de concentration molaire volumique Ca.
 De l'eau distillée.
1) Montrer que ta concentration molaire volumique, 𝐶𝑏 de la solution S d'hydroxyde de sodium
167
peut s’écrire : 𝐶𝑏 = 𝜌 (𝜌 é𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é𝑒 𝑒𝑛 𝑘𝑔. 𝐿−1 )
40
2) On prélève 10 𝑚𝐿 de ta solution S qu'on dilue pour obtenir une solution S’ de concentration
molaire volumique 𝐶′𝑏 = 0, 1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . Déterminer le volume. D’eau distillée nécessaire à la
préparation de S’.
3) Afin de déterminer la concentration Ca de la solution d'acide sulfurique, on dose 10 mL de
celle-ci par la solution diluée S’ d'hydroxyde de sodium.
a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction.
A l'équivalence, le volume de la solution S’ d'hydroxyde de sodium utilisé est de 20 mL.
b) Définir l’équivalence acido-basique et évaluer, justification à l’appui, le pH du mélange à
l’équivalence.
c) Calculer la concentration Ca de la solution sulfurique.
d) Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces chimiques présentes dans le
mélange obtenu, à l’équivalence. (Extrait Bac D 1996)

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C7 : ACIDES FAIBLES-BASES FAIBLES- CONSTANTE
D’ACIDITE
Exercice1:
1) Quelle est la base conjuguée de chacun des acides suivants : HS- ; H3O+ ; H2O ; HClO ;
H3PO4 ; HPO42- ; NH3 ; Al(H2O)63+.
2) Quel est l’acide conjugué de chacune des bases suivantes : OH- ; F- ; PO43- ; NH3 ; NH2- ;
HS- ; [Zn(OH)(H2O)]+.
Exercice2:
1) Le pH d’une solution de méthanoate de sodium de concentration Cb=10-2mol.L-1 est égal à
7,9.
a) Montrer que l’ion méthanoate est une base faible.
b) calculer la concentration des espèces chimiques en solution. En déduire la constante
d’acidité Ka du couple HCOOH/HCOO- ainsi que son pKa.
2) Une solution d’acide éthanoïque de concentration Ca a un pH=3,9. Calculer la concentration
Ca de cette solution. On donne pKa(CH3COOH/CH3COO-)=4,8.
Exercice3:
On mélange Va=20mL d’une solution d’acide éthanoïque de concentration Ca=10-1mol.L-1 avec
un volume Vb=30mL d’une solution d’éthanoate de sodium obtenue en dissolvant m=656mg
d’éthanoate de sodium dans un volume V=100mL d’eau pure. Quel est le pH de la solution ainsi
préparée. pKa(CH3COOH/CH3COO-)=4,8.
Exercice4: Données : pKa(CH3COOH/CH3COO-)=4,8 ; pKa(NH4+/NH3)=9,2.
1) On considère une solution S1 d’acide éthanoïque de concentration Ca=10-2mol.L-1.
a) Montrer que le pH de cette solution peut se mettre sous la forme pH=½ (pKa-logCa). Calculer
sa valeur. On admettra que la solution n’est ni trop diluée ni trop concentrée.
b) Calculer le coefficient d’ionisation α de l’acide éthanoïque dans cette solution.
2) On considère une solution S2 d’ammoniac de concentration Cb=10-2mol.L-1
a) Montrer que le pH de cette solution peut s’écrire pH=7+½ (pKa +logCb). Calculer sa
valeur. On admettra que la solution n’est ni trop diluée ni trop concentrée.
b) calculer le coefficient d’ionisation β de l’ammoniac dans cette solution.
3) On mélange un volume V de S1 et un égal volume V de S2 ; la réaction spontanée qui se
réalise est-elle totale ? Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
Exercice5:
On prélève Vo=10mL d’une solution d’acide éthanoïque de concentration
Co=10-2mol.L-1 ; On ajoute un volume variable V d’eau distillée.
1) Proposer un montage pour réaliser cette expérience.
2) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
3) Soit C la nouvelle concentration de la solution. Etablir la relation entre C, Co, Vo et V.
4) on mesure le pH des solutions obtenues pour différentes valeurs de V.

Compléter le tableau. Tracer la courbe pH=f(-logC) et en déduire l’équation de la courbe


obtenue.
a) Mettre cette équation sous la forme pH= ½(constante + pC). En déduire la valeur du pKa du
couple CH3COOH/CH3COO- et la constante d’acidité Ka.
Exercice6:
On considère une solution aqueuse d’acide benzoïque C6H5COOH de concentration molaire
volumique Ca=5,0.10-2mol.L-1. (On posera pCa=-logCa et Ca=10-pCa). La constante d’acidité du
couple C6H5COOH/C6H5COO- est Ka=6,31.10-5.
1) Donner les valeurs du pKa du couple et de pCa.

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2) En considérant que la quantité de matière d’ions OH- présents est négligeable devant celle des
ions H3O+ d’une part et puis d’autre part Ca très grande devant [H3O+], montrer que
[H3O+]= (Ka.Ca)½ ; en déduire l’expression du pH de la solution et le calculer.
3) Définir le degré d’ionisation α d’un acide. Le calculer pour l’acide benzoïque dans la solution.
4) On considère, de façon plus générale, un acide de formule HA, de concentration molaire
volumique Ca. La constante d’acidité du couple HA/A- est Ka.
a) En posant x=[H3O+], établir l’équation x2 + Ka x - KaCa =0.
b) Dans le cas où la concentration est très inférieure à Ka {(Ca/Ka) « 1}, montrer que
[H3O+]=Ca et en déduire une expression simple du pH. Que vous suggère ce résultat ?
c) Dans le cas inverse ( (Ca/Ka) » 1), montrer que pH= ½ (pKa + pCa). Conclure.

Exercice7:
Une solution aqueuse d’acide 2-bromopropanoïque noté HA1 de concentration molaire
C=5.10-2mol.L-1 a un pH=2,2. Une solution aqueuse d’acide 3-bromopropanoïque noté HA2 de
même concentration molaire que la solution précédente a un pH=2,7.
1) Ecrire les équations-bilan relatives aux actions des deux acides sur l’eau.
2) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3) Calculer les coefficients de dissociation α1 et α2 des deux acides HA1 et HA2 dans les solutions
étudiées.
La comparaison des valeurs de α1 et α2 suffit-elle pour classer les acides HA1 et HA2 suivant
leur force ?
Justifier la réponse.
4) Calculer pKA1 et pKA2 relatifs aux deux couples.
5) On donne le tableau suivant à compléter :

Classer, par force croissante, les cinq acides. En déduire l’influence sur leur force :
-du nombre d’atomes de brome dans la molécule ;
–de la position des atomes de brome dans la molécule.
Exercice8:
On donne le tableau suivant :

1)
Déterminer le pKa des couples acide-base formant les indicateurs colorés.
2) A partir de quelle concentration l’acide formique fait-il virer l’hélianthine au rose ?
pKa(HCOOH/HCOO-)=3,8.

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C8 : Réactions acide faible-base forte et base faible-acide
fort. Solution-tampon
Exercice1:
Soit une solution d’acide éthanoïque.
1) Etablir la relation qui lie α, C et Ka, où α représente le coefficient d’ionisation de l’acide
éthanoïque dans la solution, Ka la constante d’acidité du couple acide acétique/ion éthanoate
et C la concentration molaire volumique de la solution.
2) Montrer que pour un acide faible, α étant négligeable devant 1, le pH de la solution peut
s’écrire : pH= ½ (pKa -logC). Calculer pH pour Ka=2.10-5 et C=2.10-1mol.L-1.
3) On mélange un volume V1=3L de solution aqueuse d’acide éthanoïque de concentration
C=2.10-1mol.L-1 avec V2=2L d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration
C2=2.10-1mol.L-1.
a) Montrer que la réaction qui a lieu est totale.
b) Calculer le pH de la solution obtenue.
Exercice2:
On introduit 4,83g d’un monoacide carboxylique saturé dans de l’eau pour obtenir 1litre de
solution. Dans un bécher contenant 30mL de cette solution on verse progressivement une
solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration molaire Cb=10-1mol.L-1. A chaque
volume d’hydroxyde de sodium versé, on mesure le pH du mélange. On obtient alors le tableau
ci-dessous :

1) Tracer
la courbe donnant les variations du pH en fonction du volume Vb de base versé.
Echelles : 1cm pour 5mL d’hydroxyde de sodium versé et 1cm pour 1 unité de pH.
2) Déduire graphiquement :
a) Une valeur approchée de la concentration molaire volumique Ca de la solution aqueuse d’acide.
En déduire la formule semi-développée et le nom de l’acide.
b) Le pKa du couple acide-base correspondant à l’acide carboxylique considéré.
3) Calculer les concentrations molaires des diverses espèces chimiques présentes dans le bécher
lorsqu’on a ajouté un volume Vb=28mL de solution d’hydroxyde de sodium.
4) On désire réaliser une solution-tampon de pH=4 et de volume V=266mL à partir de l’acide
considéré et de la solution de soude de concentration molaire volumique Cb=10-1mol.L-1.
a) Rappeler les caractéristiques d’une solution-tampon.
b) Proposer une méthode pour obtenir cette solution-tampon.
Exercice3:
On dispose d’une solution d’acide méthanoïque de concentration molaire volumique
Ca=0,100 mol.L-1 et de pH=2,4.
1) Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes en solution.
2) Cet acide est-il fort ou faible ? Justifier la réponse. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de
l’acide avec l’eau.
3) Donner la définition selon Brönsted d’un acide.
4) Dans un bécher, on introduit un volume Va=20mL de cette solution. On y ajoute un volume
Vb d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration Cb=0,250mol.L-1.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Calculer le volume VE d’hydroxyde de sodium qu’il faut verser pour obtenir l’équivalence
acido-basique. Le pH de la solution est alors 8,3. Justifier, simplement, le caractère basique de
la solution.
5) A la demi-équivalence le pH vaut 3,8. Montrer, en utilisant les approximations habituelles
que cette valeur du pH est égale à celle du pKa du couple HCOOH/HCOO-.
6) Quand Vb devient très grand, largement supérieur à Va, quelle est, alors, la valeur limite du
pH de la solution ?

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7) En tenant compte des points remarquables rencontrés précédemment, tracer l’allure de la
courbe de variation du pH en fonction du volume d’hydroxyde de sodium versé dans le bécher.
Exercice 4: bac S2 2014

Exercice 5 : bac 2013 S1

Exercice6 : bac S2 2012

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Exercice7 : bac S1 2012

Exercice8: bac S2 2011

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Exercice9: bac S2 2010

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Exercice10: bac S1 2010

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Exercice10: bac S2 2009

Exercice11: bac S2 2009

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C9 LES ACIDES α-AMINES
Exercice1: A chaque formule en perspective est associée sa représentation de Fischer. Compléter
les formules incomplètes suivantes :

Exercice2: On forme un dipeptide en faisant agir la valine sur un acide –aminé A de formule
où R- est de la forme CnH2n+1 -.
1) Donner la représentation de Fischer de l’acide α–aminé A. A quelle
série, D ou L, A appartient-il ?
2) Déterminer R- sachant que la masse molaire du dipeptide est
M=188g.
3) Ecrire la formule semi-développée du dipeptide, sachant que pour
l’obtenir, on a réalisé la synthèse en bloquant la fonction amine de A et
la fonction acide carboxylique de la valine. Comment procéder pour
bloquer cette fonction acide ?
Exercice3:
L’analyse d’un composé organique CxHyOzN donne les pourcentages massiques suivants : C :32% ;
H :6,67% et N :18,67%.
1) Déterminer la formule brute de ce composé. Ecrire les formules semi-développées.
2) Le composé est en fait un acide α–aminé, donner son nom dans la nomenclature officielle.
3) A cet acide α–aminé correspond-il des antipodes ou inverses optiques ? Pourquoi ?
4) Dans la solution aqueuse de l’acide α–aminé, quel ion particulier trouve-t-on ? Donner les deux
couples acide-base correspondant à cet ion et écrire les demi-équations protoniques.
5) On dispose de solutions aqueuses de l’acide α–aminé, d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de
sodium de même concentration C=0,10 mol.L-1.
a) On prélève 5mL de la solution d’acide α–aminé que l’on mélange avec 2,5mL de solution
chlorhydrique, le pH du mélange est 2,4. Sachant que le pH isoélectrique de l’acide α–aminé est 6,
on demande les valeurs pKA1 et pKA2 des deux couples acide-base de la question précédente.
b) Quel est le pH d’un mélange de 5mL de la solution d’acide α–aminé avec 2,5mL de la solution
de soude ?
c) Préciser l’espèce majoritaire dans la solution d’acide α–aminé lorsque son pH prend les valeurs
1,5 ; 6,0 ; 11. Justifier sans calculs.
Exercice4:
La leucine est un composé organique de formule semi-développée :
(CH3)2CH - CH2 - CH(NH2) – COOH.
1) Préciser la nature de composé et donner son nom systématique.
2) La molécule de la leucine est-elle chirale ? Si oui, donner et nommer les représentations de Fischer
de la leucine.
3) On fait réagir la leucine avec un acide α–aminé R – CH(NH2) – COOH. On obtient un dipeptide
dont la masse molaire est égale à 202g.mol-1.
a) Déterminer la formule semi-développée et donner le nom systématique de cet acide α–aminé.
b) Préciser, en justifiant, le nombre de dipeptides que le mélange des acides, ci-dessus cités, permet
d’obtenir (les formules ne sont pas demandées).
4) On veut synthétiser uniquement le dipeptide pour lequel la leucine est l’acide N-terminal. Préciser
les différentes étapes de cette synthèse et nommer le dipeptide obtenu. Donner la définition d’une
liaison peptidique. A quelle fonction chimique appartient-elle ? Représenter la liaison peptidique du
dipeptide précédent.
Exercice 5 Bac TS1,2,3 2015)

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La tyrosine est l'un des composés organiques participant à la biosynthèse des protéines. Elle
intervient dans la synthèse de la mélanine, le pigment naturel de la peau et des cheveux.
Elle est considérée comme un antioxydant et a aussi une action sur la dépression ou l’anxiété.
Dans ce qui suit, on se propose de retrouver la formule brute de la tyrosine que l’on peut noter
𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂𝑧 𝑁𝑡 et d’étudier quelques unes de ses propriétés chimiques.
1) La combustion de 648 mg de tyrosine donne 1,42 𝑔 de dioxyde de carbone et 354 𝑚𝑔 d’eau. On
suppose que l’hydrogène du composé est complètement oxydé en eau et le carbone en dioxyde de
carbone.
A partir des résultats de cette combustion, calculer les pourcentages massiques de carbone et
d’hydrogène dans la tyrosine. En déduire la formule brute de la tyrosine sachant que sa molécule
contient un seul atome d’azote et que sa masse molaire est de 181 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 .
2) La formule semi-développée de la tyrosine est écrite ci-contre :
Recopier la formule et encadrer le groupe fonctionnel caractéristique des
acides α-aminés présent dans la molécule de tyrosine.
3) Dans la suite on adopte pour la formule semi-développée de la tyrosine
l’écriture simplifiée
ℛ − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻𝑁𝐻2 − 𝐶𝑂𝑂𝐻 et on suppose que le groupement ℛ ne participe à aucune réaction.
a) Montrer que la molécule de tyrosine est chirale puis donner les représentations de
Fischer des configurations L et D de la tyrosine.
b) En solution aqueuse, la tyrosine existe sous la forme d’un amphion.
Ecrire la formule semi-développée de l’amphion et indiquer les couples acide/base qui lui
correspondent.
c) En solution aqueuse, il existe une valeur de pH appelé pH du point isoélectrique, notée 𝑝𝐻𝑖 , où la
concentration de l’amphion est maximale. Les pka des couples
acide/base associés à l’amphion ont les valeurs 𝑝𝐾𝑎1 = 2,2 et 𝑝𝐾2 = 9,1.
Etablir la relation entre 𝑝𝐻𝑖 , 𝑝𝐾𝑎1 et 𝑝𝐾𝑎2 . En déduire la valeur de 𝑝𝐻𝑖 pour la tyrosine.
4) On désire synthétiser un dipeptide à partir de la tyrosine et de l’alanine de formule
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻𝑁𝐻2 − 𝐶𝑂𝑂𝐻.
a) Indiquer le nombre de dipeptides qu’on peut théoriquement obtenir à partir d’un mélange de
tyrosine et d’alanine.
b) Indiquer les différentes étapes de la synthèse du dipeptide tyrosine-alanine où la tyrosine est N-
terminal.
On donne les masses molaires en 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 ∶ 𝑀(𝑂) = 16 ; 𝑀(𝑁) = 14 ; 𝑀(𝐶) = 12 ; 𝑀(𝐻) = 1.
Exercice 6(Bac TS1,2,3 2017)

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