Droit Des Biens

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INTRODUCTION

le droit distingue les personnes des biens .le livre du code civil de
napoléon applicables en CI est consacré aux biens.
ce que nous appelons droit des biens d'autres codification l'appel droit
des choses . en effet les biens sont des choses du point de vue du droit.
ces choses ont un double aspect pour le juriste , elles ont tantôt un
aspect malefique parcequ' elles peuvent être source de dommage et
partant de responsabilité (voir art 1384 du code civil et art 1590) .
tantôt ces choses ont un aspect benefique parceque elles sont pour
l'individu source d'avantage, de richesse , utile , nécessaire , on parle
alors de biens .
c'est sous ce second aspect que les choses seront appréhendées
concernant le bien . à l'instar du droit civil des obligations dont le
domaine n'a cessé de se rétrécir devant l'invasion d'autres discipline
parallèle , le droit civil des biens est justiciable d'une observation
analogue quoi que toujours encré dans le code civil. le D civil des biens
est en passe d'être refoulés par d'autres lois qui s'intéressent aux
mêmes objets que lui . ilya par exemple : le droit rural qui a pris son
autonomie vis à vis du droit civil avec l'élaboration de droit spécifique
il en va de même du droit de la construction de l'urbanisme et de
l'habitat. les droits de la propriétés intellectuelles ,droit régissant les
biens d'une nature particulière à savoir les biens résultants d'une
création de l'intelligence à également contribuer à restreindre le
champ du droit des biens. devant la situation qui vient d'être dépeinte
l'on peut s'interroger légitimement sur l'avenir du droit civil des biens .
ce droit des biens va t'il disparaître ?
une réponse négative à cette question semble s'imposée .en effet ce
n'est pas l'avenir du droit civil des biens qui est véritablement en jeu
mais plutôt l'avenir de la méthode à suivre pour l'exposer. deux
solutions sont envisageables .
la première consiste à présenter le droit civil des biens tel que prévu
par le code civil en insérant à titre d'exception les droits particuliers
conformément à la technique principe-exceptions .
la seconde méthode consiste à expurger le droit civil des biens des
droits hétérogènes spécifique en recentrant la matière sur le droit civil
.c'est cette dernière méthode qui sera adoptée dans le cadre de ce
cours. par parceque c'est une solution de facilité mais parceque les
matières qui envahissent le territoire du droit civil des biens font l'objet
d'étude spécifiques en année de master
cette distinction faite l'étude du droit civile des biens se ferra autour de
deux idées fortes : d'une part l'étude des notions fondamentales du D
civil des biens et d'autre part l'étude des rapports que les personnes
entretiennent avec les biens .

PARTIE 1 : NOTIONS FONDAMENTALES

notions fondamentales , notions essentielles , notions de base ou


grande notion peut importe la qualification que l'on préfère pour notre
part il s'agit d'étudier la notion de bien et celle de patrimoine.

CHAPITRE 1 : NOTIONS DE BIENS


Section 1 : definition

le code civil ne définit pas le mot biens l'art 516 du code civil napoléon
dispose sans autres précisons que tous les biens << sont meubles ou
immeubles >>.
si dans le langage courant le bien est toute chose en droit le bien est
toute chose susceptible d'une appropriation privée et les droits de que
l'on n'exerce sur cette chose.
il résulte de cette définition que le bien est une chose mais une chose
susceptible d'une appropriation privée.

Paragraphe 1 : le bien : une chose

la chose est un objet mais aussi par moment une situation , aussi
entend t'on souvent dire" les choses ne marchent pas pour moi " . le
mot chose est donc polysémique ( plusieurs sens) . retenons tout
simplement que la chose est un objet non siège de la personnalité
juridique. en droit il n ' y a pas de catégorie intermédiaire soit on est
personne, soit on est une personne ou on est une chose , par
conséquent l'embryon humain et la dépouille humaine sont des
choses.
mais si le cadavre humain est une chose ce n'est pas une chose
ordinaire compte tenu de son appartenance à l'humanité sa dignité
humaine est protégée juridiquement . Concernant le fœtus humain, sa
nature juridique peut être discutée. En effet il est acquis que si la
personnalité juridique s’acquiert à la naissance , la règle de l’infans
conceptus permet à l’embryon d’avoir par anticipation la personnalité
juridique. Sans être inexacte cette contestation n’est pas dirimante . A
ce stade la personnalité juridique de l’embryon est doublement
conditionnée. Il faut qu’il ait un intérêt à être considéré comme né et
en outre il faut qu’il finisse par naître vivant et viable . Le fœtus est
donc une chose . C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Droit pénal
refuse de qualifier d’homicide les atteintes portées au fœtus. Dans le
même ordre d’idées les animaux sont considérés comme des choses
mais pendant combien de temps encore ? Les récentes lois françaises
laissent penser que les animaux pourraient dans un avenir proche avoir
la personnalité juridique et cesser d’être des choses . Le législateur
français rappelle que les animaux sont des êtres doués de sensibilité .
La portée juridique de ce rappel est très peu perceptible car le
législateur précise << cependant ils demeurent soumis au régime
juridique des choses >>
L’intention du législateur français est inavouée. Par pure logique ,
lorsque le droit crée une nouvelle catégorie juridique il l’assortie d’un
régime juridique spécifique.
Ce qui n’est pas le cas de la loi française .
Par ailleurs la doctrine française est très controversée actuellement sur
la question.

Paragraphe 2 : une chose susceptible d'appropriation privée

Pour qu’une chose soit élevée au rang de biens , elle doit être
appropriée ou susceptible de l’être . C’est à dire il faut qu’elle
appartienne à une personne. Les choses non appropriées ne sont pas
des biens sauf si elles peuvent l’être plus tard . Mais pourquoi cherche
t- on à devenir propriétaire d’un bien ? C’est sûrement parce qu’elle a
une utilité économique ou sociale pour l’homme . Les choses qui ne
sont d’aucune utilité ne sont pas appropriées et he don’t donc pas
appelées des biens (les choses abandonnées) . En outre , il parait
inutile de chercher à s’approprier une chose qui existe dans une
quantité suffisante . C’est le cas de l’air ambiant que nous respirons .
Il ne suffit pas que la chose soit appropriée pour être un bien il faut en
sus que l’appropriation soit privée. Par conséquent , les choses du
domaine public ne sont pas des biens au sens du droit civil . Ces choses
font l’objet d’une législation particulière appelée le Droit Administratif
des Biens (DAB).

Paragraphe 3 : les droits portants sur les choses

Ce sont des biens incorporels , il s’agit d’une part des biens que le
législateur qualifie comme tel d’une part et d’autre part des droits
portants sur des meubles et les immeubles .

Section 2 : la classification des biens

Il y’a la classification principale ( suma divisio) et les classifications


secondaires.

Paragraphe 1: la classification principale

Selon l’article 516 du code civil Napoléon << tout les biens sont
meubles ou immeubles >>.le legislateur distingue donc les biens
meubles des biens immeubles.
A)Les meubles
le code civil le définit pas la notion de bien meuble , la doctrine s'est
donc efforcée d'appréhender cette notion à travers le critère de la
mobilité. est meuble le bien qui est susceptible de se déplacer soit par
lui-même ou par l'action d'une force extérieure. on distingue les
meubles par nature des meubles par anticipation qui se distinguent des
meubles par détermination de la loi .

1)Les meubles par nature


ce sont les meubles qui répondent aux critères de la mobilité
2) les meubles par anticipation
un meuble par anticipation est un immeuble par nature fictivement
qualifié de meuble parcequ'il est destiné à être détaché du sol . ex : la
vente d'une récolte sur pieds ,un arbre à abattre ( un arbre déjà abattu
est un bien meuble par nature , un arbre enracinés dans le sol est un
immeuble par nature).
le recours à théorie de l'anticipation permet de de soustraire une
transaction à la rigidité des transactions immobilière. La théorie de
l'anticipation n'existe pas seulement en droit des biens elle s'applique
également en droit civil des personnes notamment à travers la règle de
l'infans conceptus, elle est encore perceptible en droit commerciale
plus précisément en droit des procédures collectives , qui a élaboré des
mesures destinées à anticiper des difficultés des entreprises.

3) les meubles par détermination de la loi et par l'objet


auxquels ils s'appliquent
les meubles par détermination de la loi sont des meubles qui sont
qualifiés par le législateur comme tel , du seule fait de sa volonté,
c'est certainement une qualification pas dépit , ces biens sont qualifiés
meubles pas le législateur parce qu’ils ne sont pas objectivement
immeubles. c'est le cas de la créance peu importe quelle soit mobilière
ou immobilière , c'est encore le cas du fond de commerce .
quant aux meubles par l'objet auxquels ils s'appliquent ce sont des lois
portants sur les meubles . ex : l'usufruit d'une chose mobilière .

B)Les immeubles
selon l'article 517 du code civil napoléon << les biens sont immeubles
ou par leurs natures ou par leurs destinations ou par l'objet auquel ils
s'appliquent >> ce article permet de distinguer 3 catégories
d'immeubles. les immeubles par nature , par destination , par l'objet
auquel ils s'appliquent .
1)Les immeubles par nature
est immeuble par nature le bien qui est insusceptible d'être déplacé
soit par lui-même ou par l'action d'une force extérieure . ce sont les
biens qui répondent aux critères de la fixité , constitue donc les
immeubles par nature
_ fond de terre , Il est constitué de la surface au-dessus du sol et
du sous sol.
_les bâtiments ils sont visés par l'article 518 ce sont notamment
les maisons , les barrages.
_ les végétaux , ils sont qualifiés d'immeuble en raison de leur
incorporation physique au sol par leur Racine
_ les fruits encore rattachés à l'arbre.
2)Les immeubles par destination
ce sont des meubles par nature qualifiés d'immeuble parce que affecté
B) les caractères de la possession à l'exploitation d'un immeuble . cette
théorie est destinée à protéger les créanciers du propriétaire de
l'immeuble . en effet pratiquants une saisie immobilière ces créanciers
peuvent inclure dans l'assiette de la saisie des meubles immobilisés .
il en va de même du créanciers qui peut inclure dans l'assiette de
hypothécaire les meubles affectés par l'exploitation de l'immeuble
hypothéqué.
les conditions de l'immobilisation des meubles sont aux nombres de
deux à savoir l'unité de propriété et le rapport de destination .
a)L'unité de propriété des deux biens
pour que le meuble soit immobilisé il faut que le meuble et l'immeuble
appartiennent aux mêmes propriétaires, si l'immeuble appartient à
une personne autres que le propriétaire de l'immeuble il ne peut en
aucun cas être un immeuble par destination .en effet le but étant de
permettre ,au créancier du propriétaire de l'immeuble d'étendre la
saisie immobilière au meuble affecté à l'exploitation de l'immeuble ,il
faut absolument que le débiteur saisit soit propriétaire des deux biens .
car en effet la saisie de la chose d'autrui est nulle .
b) Le rapport de destination
ce rapport doit être établi par le propriétaire des deux biens , il faut
que le meuble serve effectivement à l'exploitation de l'immeuble .si
celui ci est simplement déposé ou abandonné sur un fond de terre ,il
ne devient pas un immeuble par destination, il faut en outre que le
propriétaire ait l'intention d'affecter le meuble à l'exploitation de
l'immeuble .la détermination de cette intention peut causer quelques
difficultés; c'est pourquoi le législateur a donné quelque indices
permettant d'établir la preuve de cette intention .ce sont notamment :
- le critère de l'attache à perpétuel demeure .
ce critère est évoqué par l'article 524du code civil napoléon . ce
sont les immeubles dans lesquels l'on décèle une destination
somptuaire ou ornementale , dans ce cas le meuble doit être fixé à
l'immeuble de façon apparente et durable , ce sont les meubles
scellés à la chaux ou aux ciments et qui ne peuvent être détachés
sans fracturer ou dégrader le meuble ou l'immeuble . la
jurisprudence fait une interprétation extensive du critère de
l'attache à perpétuel demeure , elle considère que une simple
adhérence physique suffit pour que l'immeuble soit immobilisés . il
en est ainsi notamment lorsque un emplacement spécial est
aménagé dans l'immeuble afin de recevoir le meuble .
- le critère de la destination commerciale.
ce critère n'est pas légal mais plutôt jurisprudentielle
conformément à ce critère constitue un immeuble par destination
les meubles affectés à l'exploitation d'un établissement commercial
- la destination agricole.
L’article 524 du code civil cite les animaux attachés à la culture , il
s'agit des bœufs de laboure .mais il s'agit en réalité de l'ensemble
des meubles affectés à l'exploitation agricole .
- la destination industrielle
il s'agit des ustensiles nécessaire à l'exploitation des forges ,
papeteries..........
la liste de l'article 524 n'est pas limitative mais simplement
énumérative .l'immobilisation des meubles cesse dès lors que ces
meubles sont détachés de l'immeuble ou bien lorsque le propriétaire
dispose séparément des deux biens . exemple il cède le meubles à X et
l'immeuble à Z . la seule intention du propriétaire est insuffisante à
faire cesser l'immobilisation tant que les deux biens ne sont pas
matériellement ou juridiquement séparés .
3)Les immeubles par l’objet auxquels ils s’appliquent
ce sont les droits réels immobiliers c'est à dire l'ensemble des droits
portants sur les immeubles, il s'agit notamment des servitudes du
droit d'usage et l'usufruit des immeubles. ce sont également les
actions en justice tendant à revendiquer un immeuble, exemple des
actions possessoires que sont la complainte, la réintégrante et la
dénonciation de nouvelle œuvre
C)Les intérêts de la distinction bien meuble , bien immeuble
plusieurs intérêts s'attachent à la distinction bien meuble , bien
immeuble .
* en droit pénal , la classification de certaines infractions dépend de la
nature mobilière ou immobilière du bien. Ainsi par exemple , le vol
suppose que l'objet soit un meuble .
*En droit civil toutes les transactions immobilière doivent être passées
par acte authentique, dans le même ordre d'idées la possession d'un
meuble confère au possesseurs la propriété du bien ce qui n'est pas le
cas de la possession des immeubles en droit ivoirien .
* dans le droit des sûretés la nature du bien détermine la nature de la
sûreté à prendre . ainsi par exemple le nantissement et le gage ne
portent que sur des biens meubles , alors que l'hypothèque ne peut
porter que sur un immeuble .
* en matière de vente le principe est le transfert du solo consensus du
droit de propriété du bien meuble , alors que en matière de vente
immobilière le transfert de la propriété est retardé jusqu'à
l'accomplissement de certaines formalités notamment la publicité
foncière.
Paragraphe 2 : les classifications secondaires
A) Les choses fongibles ou choses de genre et les corps certains
Les choses fongibles sont des choses qui ont un caractère
interchangeable Ex :l’argent .
Par opposition aux choses fongibles ou choses de genres , les corps
certains n’ont pas de caractère interchangeable . Ils sont individualisés.
Les choses de genres se déterminent quantitativement par leurs
appartenances à un certain genres Ex: une tonne de ciment Bélier , 10
litres d’eau Kirene …
Le régime juridique diffère selon qu’il s’agisse d’un corps certain ou
d’une chose de genre . Lorsque la vente porte sur un corps certain , la
propriété est transférée a l’acquéreur des qu’il y’a accord Même si le
prix n'est pas payé et la chose délivrée , en revanche si la chose porte
sur une chose de genre le transfert de la propriété est retardé jusqu'à
individualisation du bien . dans le même ordre d'idées dans le contrat
du dépôt les obligations du dépositaires varie selon la nature du bien
déposée . s'il s'agit d'un corps certains le dépositaires est tenu de
restituer la chose déposée , cependant s'il s'agit d'une chose de genre
le dépositaires est tenu de restituer une chose de la même espèces , de
la même qualité et de la même quantité.
B)Les biens consomptibles et les biens non consomptibles
Le bien consomptible est un bien qui se consomme , qui disparaît avec
l'usage que l'on en fait .exemple les denrées alimentaires. Les biens
non consomptibles sont des biens dont on peut se servir sans les
détruire , sans qu'ils disparaissent. Les biens consomptibles sont
soumis aux mêmes régimes juridiques que les biens fongibles en
matière de contrat de dépôt .
D)les biens de capitalisation et les biens consommation
Les biens de capitalisation sont les biens acquis dans une perceptive de
transmission héréditaire. Ils sont acquis dans l'intention de les
transmettre aux héritiers à cause de mort . à l'opposée les biens de
consommation sont des biens réelles qui sont dans l'intention d'en
jouir personnellement. Même si incidemment ils peuvent être transmis
aux héritiers
C)les biens corporels et les biens incorporels
Ce sont les droits réels ,c'est à dire les droits portant sue les biens qui
sont qualifiés de bien incorporel . il y'a les droits réels principaux que
sont le droit de propriété, l'usufruit et les servitudes quant au droit réel
accessoires leurs existences est subordonnés à celles d'un droit de
créance , il n y'a pas de droit réel accessoires sans droit de créance . en
clair les droits réels accessoires sont des sûretés réelles que sont
notamment le droit de rétention , le gage , le nantissement , le
transfert fiduciaire, l'hypothèque.
Les biens corporels sont des biens qui ont une existence tangible .

CHAPITRE 2 : LE PATRIMOINE

Dans le langage courant le patrimoine est considéré comme


l'ensemble des biens d'une personne il se confond ai personne . la
conception juridique du patrimoine est donc plus large . les biens ne
constituent pas à un seule patrimoine il contient également les dettes .
Deux conceptions du patrimoine existe en droit c'est deux conceptions
sont portées par des théories différentes. La théorie personnaliste du
patrimoine d'une part et la théorie du patrimoine d'affectation d'autre
part .
Section 1 : la conception personnaliste du patrimoine
Cette conception rattache le patrimoine à la personne ,selon les
tenants de cette thèse (Aubry et Obro ) toute personne a un
patrimoine, il ne peut exister de patrimoine sans personne et toute
personne ne peut avoir qu'un patrimoine . ces différents principes
s'expliquent par le fait que le patrimoine se substitut à la personne
pour garantir l'exécution de ses obligations .
Mais l'application de la théorie personnaliste du patrimoine est
aujourd'hui contesté, l'on estime que le rattachement du patrimoine à
la personne constitue par moment un frein à l'exercice de l'activité
économique . certains auteurs envisagent une refonte de cette théorie
. ils proposent deux solutions soit l'abandon de la théorie personnaliste
du patrimoine ce qui permettrait de reconnaître le patrimoine à des
choses , la seconde solution est de maintenir la théorie personnaliste
du patrimoine mais de reconnaître la personnalité juridique à certaines
choses . pour l'heure la doctrine africaine est restée à l'écart de cette
controverse .
Un autre débat porte sur la caractère pécuniaire des éléments
composant le patrimoine, en effet le caractère extra patrimonial des
droits de la personnalité fait l'objet de débat une partie de la doctrine
pense qu'il est temps de ranger les droits de la personnalité dans la
catégorie des droits patrimoniaux car en effet la violation de ses droits
est sanctionnée par une condamnation pécuniaire d'un montant
souvent élevé. On assiste de plus en plus à une exportations pécuniaire
de sa propre personnalité et de la personnalité d'autrui. Pour d'autres
auteurs ce seraient fragilisées la protection de la personne humaine
que de considérer que les droits de la personnalité sont des droits
patrimoniaux. Mais il y'a t-il pas là une confusion entre les droits de la
personnalité et le droit patrimonial ? (Sujet : droit personnel et
l'argent).

Section 2 : la théorie de patrimoine d’affectation


Elle est appelée la théorie objective du patrimoine , selon les tenants
de cette théorie dont GENY le patrimoine n'est pas rattaché à la
personne mais plutôt à l'activité exercée. De ce point de vue le
patrimoine serait l'ensemble des biens d'une personne affecte à
l'exercice de son activité, dès lors une personne pourrait avoir
plusieurs patrimoines , elles auraient autant de patrimoine que
d'activité exercée . cette conception présente de gros inconvénients
pour les créanciers du titulaire de ses patrimoine . En effet si une
personne peut avoir plusieurs patrimoines. Chaque créancier ne peut
se faire payer que sur les biens du patrimoine aux quels sa créance est
rattachée. Si les biens de ce patrimoine sont insuffisant ce créancier
n'aurait pas la possibilité de se faire payer sur les biens d'un autre
patrimoine du même débiteur .
La côte d'Ivoire a opté pour la théorie personnaliste du patrimoine à
titre du droit comparé il convient de noter que le législateur français a
assoupli cette approche , ayant opté pour la théorie personnaliste du
patrimoine le législateur français permet la création d'entreprise
individuelle à responsabilité limitée (EIRL) . ainsi sans avoir créé une
société commerciale les entrepreneurs individuel ont la possibilité de
limiter leur responsabilité aux biens affectés à l'exploitation L'EIRL il
autorise également le débiteur a décidé que sa résidence principale est
insaisissable , il peut même imposer aux créanciers l'obligation de saisir
d'abord les bien professionnels avant les biens non professionnels il
s'agit là d'une atteinte aux principes de l'unité et de l'indivisibilité du
patrimoine. NB : on le constate les biens entretiennent un rapport
étroit avec le patrimoine , ce sont les éléments de l'actif du patrimoine
( sujet les droits de la personnalité et l'argent, droit p : droit extra
patrimonial qu'on n peut évaluer en argent , mais il y a un lien entre
l'argent et le DP ( exemple les publicités : monnaye son DP et il y'a
condamnation dans les sanctions il y a l'argent ) , l'exploitation de son
image moyennant paiement d'argent , l'exploitation pécuniaire de la
personne d'autrui) explication.

PARTIE 2 : LES RAPPORTS DES PERSONNES AVEC LES


BIENS
Il y'a deux types de rapport essentiel, les rapports de droit qui se
manifeste par le droit de la propriété et les rapports de fait concrétisé
par la possession et la détention précaire
CHAPITRE 1 : LE RAPPORT DE DROIT : LA PROPRIÉTÉ
Section1 : LA notion de droit de propriété
Selon l'article 544 du code civil Napoléon , la propriété est le droit de
jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue pour vu
qu'en fasse pas un usage prohibé par la norme ou les règles . cette
définition fait ressortir les attributs du droit de la propriété , ses
caractères et ses limites.
paragraphe 1 : les attributs du droit de la propriété

Ses attributs sont :


- le droit de jouir des choses c'est le fructus le propriétaire peut non
seulement jouir de la chose elle même mais aussi de ses fruits , par <<
droit de jouir>> il faut entendre non seulement l'usus mais également
le fructus
- l'abusus c'est le droit de disposer de la chose c'est le droit de
l'aliéner , de la détruire et d'accomplir tous les actes juridiques sur elle
, ainsi par exemple le propriétaire d'un bien a le droit de l'aménager ,
de le transformer , de le vendre ou de le donner ......
Paragraphe 2 : les caractères du droit de propriété
A) le caractère exclusif

Ce caractère signifie que le droit de la propriété s'exerce sans partage ,


le propriétaire exerce les attributs du droit à la propriété tout seule
sans concurrence, ou sans être concurrencer par les tiers . mais se
caractères exclusif du droit de propriété admet des atténuations . c'est
le cas par exemple : lorsque le bien objet de la propriété supporte une
servitude . la servitude est une charge qui pèse sur un fond appelé fond
servants pour l'utilisation d'un fond appelé fond dominant
B) le caractère absolu
Cela signifie que le propriétaire de biens l'utilise discrétionnaire ment
souverainement sans limites sans restrictions aucune .mais
l'absolutisme du droit de la propriété ne doit pas induit en erreur ,si
l'on peut jouir du bien de la manière la plus absolue c'est à condition
de ne pas en faire un usage prohibé.Il existe des atténuations légales
,conventionnelle et les limites de jurisprudentielle .
1 ) les limites légales
Ces limites sont autorisées par l'article 544 en ces termes << pour vu
qu'on en fasse pas un usage prohibé , par la loi où les règles >> ainsi
l'art 545 du même code autorise l'expropriation pour cause d'utilité
publique selon ce texte,<< nul ne peut être contraint à céder sa
propriété si ce n'est pour cause d'utilité publique et moyennant juste
et préalable indemnités>>
2) les limites jurisprudentielles
Ces limites sont l'abus du droit et les troubles anormaux de voisinage.
Il y a abus de droit lorsque une personne use de son bien dans une
intention malveillante dans le but de nuire aux tiers . en revanche il y a
troubles anormaux de voisinage lorsque le propriétaire jouir de son
bien dans un intérêt légitime mais il en jouir au point de poser un
trouble aux voisins qui excède le seuil tolérable de trouble que l'on est
censé supporter d'un voisin . l'auteur du trouble ne peut invoquer
l'antériorité de ses droits .
3) les exceptions conventionnelles
Ce sont celles prévues par la convention des parties exemple les
servitudes conventionnelles , les donations avec charge et des clauses
d'inaliénabilité des actions ou des parts d'une société commerciale
C) le caractère perpétuel et le caractère inviolable
Le caractère perpétuel signifie que le droit de propriété existe aussi
longtemps que le bien n'est pas détruit , la propriété peut être
transféré d'un propriétaire à l'autre mais elle ne s'éteint pas temps que
le bien existe quant aux caractères inviolable , qui est prévu par l'article
545 du code civil Napoléon . ce texte dispose que << nul ne peut être
contraint de céder sa propriété si ce n'est pour cause d'utilité publique
et moyennant une injuste et préalable >>. Ce article traite de
l'inviolabilité du droit de propriété . le propriétaire d'un bien ne peut
être contraint à le céder . mais l'article prévoit immédiatement une
restrictions<<si ce n'est pour cause d'utilité publique>>.
Si l'on s'en tient au termes de cet article on croyaient que la seule
limite est l'expropriation pour cause d'utilité publique, pourtant un
débiteur qui n'exécutent pas spontanément ses obligations peut faire
l'objet d'une saisie de ses biens , c'est une sorte de vente forcée aux
enchères publique des biens du débiteur . c'est encore le cas de la mise
en liquidation des biens d'un débiteur en état de cessation de
paiement dans le cadre d'une procédure collective .
Paragraphe 3 : les démembrement du droit de propriété
Ce sont l'usufruit et les servitudes

A - l’usufruit
C’est l’article 578 du code civil Napoléon qui définit l’usufruit . Selon ce
texte , l’usufruit est le droit de jouir des choses dont un autre à la
propriété comme le propriétaire lui-même mais à la charge d’en
conserver la substance.
L’usufruit peut porter sur les choses mobilières ou immobilières. Ainsi
par exemple un actionnaire d’une société anonyme(SA) de son vivant il
peut transférer la propriété de ses actions à son fils ou à sa fille tout en
se réservant le droit de percevoir les dividendes jusqu’à sa mort . Dans
ce cas la fille ou le fils a la nu propriété Tandis que le père a l’usufruit.
Le fils étant devenu le véritable actionnaire , il est seule à participer aux
assemblées gérâmes extraordinaires. Alors que le père participe au
assemblée générale ordinaire de distribution des dividendes. L’usufruit
est un droit distinct du droit de propriété.
C’est un droit viager, il existe pendant toute la durée de vie de son
titulaire . C’est un droit personnel car il est rattaché à son titulaire .
Lorsqu’un bien est grevé d’un usufruit ,
Il existe dans ce cas un devoir de respect mutuel entre l’usufruitier et le
nu propriétaire .
L’usufruitier est tenu de faire les réparations de moins important liée à
l’exercice de son usufruit. On parle de réparation d’entretien.
Quant au nu propriétaire, il assume les grosses réparation L’usufruitier
peut jouir par lui-même, c’est à dire à sa convenance , la chose sur
laquelle porte son droit . De ce pont de vue , l’usufruitier à l’usus, il a
également un droit de jouissance ( le fructus ) . Si la chose objet de
l’usufruit est une chose consomptible, L’usufruitier peut la consommer
à charge pour lui de restituer une chose de même espèce de la même
qualité et quantité .
Le nu propriétaire peut céder sa nu priorité mais en aucun cas il ne
céder la chose qui supporte la nu propriété.
En effet s’il a l’abusus il n’a plus l’usus et le fructus . Par conséquent il
n’a plus la pleine propriété du bien .
L’usufruit peut avoir une source légale Ex: de l’usufruit légale des pères
et mères sur les biens du mineur .
L’usufruit peut avoir une source conventionnelle. Il se fait sous diverses
raisons : d’abord la consolidation des deux droit sur la tête de la même
personne ensuite le décès de l’usufruitier et ensuite l’arrivé du terme
prévu.

B- les servitudes
La servitude est une charge qui pèse sur un fond appelé fond servant
pour l’utilisation d’un autre fond appelé fond dominant . La servitude
peut avoir une source légale ou conventionnelle. On distingue :
- les servitudes apparentes des servitudes non apparentes:
La servitude est dite apparemment lorsque des travaux extérieurs
révèlent son existence. Dans le cas contraire elle est dit non
apparentes.
- les servitudes continues et les certitudes discontinues , Elle est dite
continue lorsque son existence est révélée par un fait actuel de
l’homme
Ex: la servitude d’écoulement des eaux est une servitude continue . Il
en va de même de la servitude de passage . La même servitude peut
être à la fois apparente et continue , ou apparente et discontinue. Les
qualifications ne sont donc pas cloisonnées. Il pèse sur les propriétaires
des deux fonds des obligations réciproques . Le propriétaire du fond
servant ne peut empêcher l’exercice de la servitude. Quant au
propriétaire du fond dominant il ne peut aggraver l’exercice de la
servitude.

Section 2 : L’acquisition du droit de propriété


(À quel moment on devient propriétaire de la chose?) par acte
juridique ou fait juridique
Acte juridique Fait juridique
Possession La mort
Le droit de propriété peut s’acquérir de diverse manière soit à l’origine
ou par la suite d’une transmission.
A l’origine , la propriété est acquise lorsqu’une personne s’approprie
d’une chose qui a l’origine n’était pas approprié.
Les biens est acquis dans ce cas sans qu’il n’y ait d’appauvrissements
corrélatif du patrimoine d’une autre personne . La propriété peut aussi
être transmise dans ce cas les biens sort du patrimoine d’une personne
qui s’appauvrit pour entrer dans le patrimoine d’une autre personne
qui s’enrichit . Ce transfert du droit de propriété peut se faire par acte
juridique ou par fait juridique .

Paragraphe 1 : l’acquisition de la propriété par acte juridique


L’acte juridique résulte de la manifestation de la volonté d’une
personne et qui produit des effets de droit voulu par elle . On distingue
les actes juridiques unilatéraux des actes juridiques bilatéraux . Le
transfert de la propriété peut se faire au moyen de l’un ou de l’autre de
ses actes . Dans le contrat de vente , la détermination du moment du
transfert de la propriété permet de déterminer la personne qui doit
supporter les risques . En principe les risques sont pour le propriétaire.
Cette propriété est acquise à l’acquéreur des qu’il y a accord sur le prix
et sur la chose même si le prix n’est pas payé ni la chose délivrée . On
parle de transfert <<SOLO CONSENSUS >> du droit de propriété. Ce
principe du transfert immédiat du droit de propriété connaît des
limites .
En effet , en matière de vente de chose fongible le transfert de la
propriété est retardé jusqu’à individualisation du bien . Dans le même
ordre d’idée , le transfert de la propriété en matière de vente
immobilière est retardé jusqu’à l’accomplissement de certaines
formalités administratives en l’occurrence la publicité foncière . Le
vendeur a crédit d’un bien meuble peut également se réserve le droit
de propriété jusqu’à payement intégral du prix de vente au moyen
d’une clause de réserve de propriété.
En cas de conflit entre 2 acquéreurs successifs d’un même bien meuble
corporel , l’article 1141 du code civil Napoléon donne préférence à
celui qui le premier a pris possession du bien . Cet article dispose que
:<< Si la chose qu’on s’est obligé de livrer à deux personnes
successivement est purement mobilière celle des deux qui en a été
mise en possession réelle est préférée et en demeure propriétaire,
encore que son titre soit postérieur en date , pourvu toutefois que la
possession soit de bonne foi>>
L’article 1141 semble faire entorse au principe selon lequel la propriété
est acquise de droit à l’acquéreur des qu’il y’a accord sur le prix et sur
la chose même si le prix n’est pas payé ni la chose n’est livrée. Cette
violation se justifie t- elle par l’autre principe selon lequel << en fait de
meuble possession vaut titre >>
Ce principe paraît insuffisant à justifier cette dérogation car la chose de
la vente d’autrui est nul . La propriété ayant été transféré au premier
acquéreur dès l’échange des consentements, le PRIMO PROPRIÉTAIRE
n’était plus autorisé à ventre le bien . Par ailleurs si c’est un bien dont
la vente est soumise à publicité la préférence est accordée à celui qui
accomplit le premier les formalités de publicité.
Paragraphe 2 : l’acquisition de la propriété par un fait juridique
Le fait juridique est un événement voulu ou non auquel la loi attache
des conséquences juridiques non voulues par les parties .
Comme fait juridique translatif du droit de propriété nous avons : LA
MORT . En effet, la mort entraîne le transfert de la propriété des biens
du DE CUJUS à ses héritiers. Il en va de même de la possession qui sera
étudiée ultérieurement.
Section 3 : l’assiette du droit de propriété
L'assiette du droit de propriété est déterminé par les articles 551 et
suivants du code civil Napoléon. Ces articles permettent de faire une
distinction entre le droit d'accession en matière mobilière du droit
d'accession en matière immobilière.
Paragraphe 1: le droit d'accession en matière immobilière
Selon l'article 552 du code civil<< la propriété du sol en porte la
propriété du dessus et du dessous ..>>
Cela signifie que le propriétaire du sol est également propriétaire du
dessus et du dessous du sol ,étant propriétaire du dessus du sol , il a la
possibilité de faire toutes les constructions et tentations qu'il juge à
propos au dessus du sol ,il est présumé être propriétaire de toutes ces
constructions et plantations édifiées sur ce sol ,il se pose dès lors le
problème relatif au régime juridique des constructions et plantations
faites sur le terrain d'autrui. Ces constructions et plantations
appartiennent au propriétaire de sol. Si le constructeur est de
mauvaise foi il est tenu de démolir les constructions et d'indemniser le
propriétaire du sol. Mais si ce dernier décide de les conserver il sera
tenu d'indemniser le constructeur. Si le constructeur est de bonne foi
le propriétaire du sol devra l'indemniser.
La règle selon laquelle la propriété du sol remporte celle du dessus
pose un autre problème relatif à la construction avec les matériaux
d'autrui, le propriétaire de ces matériaux peut t-il exiger la démolition
du bâtiment et la restitution de ses biens ?
L'article 551 du code civil donne une réponse à la question . selon ce
texte <<tout ce qui s'unit et s'incorpore à la chose appartient au
propriétaire.....>> c'est dire que le propriétaire du bâtiment devient
propriétaire des matériaux volés par droit d'accession . le propriétaire
du terrain les conserve moyennant indemnisation de la victime du vol.
L'indemnisation se fait en tenant compte de la valeur du bien au jour
du paiement. Mais la propriété du dessus n'implique pas le propriétaire
du sol est propriétaire du dessus jusqu'à l'infini. En effet les règles de la
construction et de l'urbanisme déterminent toujours des limites au
delà desquelles l'on n'est pas autorisé à construire . puisque le
propriétaire du sol est propriétaire de tout ce qui se trouve sur au
dessus du dît sol les fruits naturellement tombés sur le sol lui
appartiennent. L'article 552 dispose en outre que le propriétaire du sol
est propriétaire du dessous il peut donc faire au dessous du sol toutes
les fouilles et construction qu'il juge à propos , ainsi par exemple le
trésor appartient au propriétaire du sol mais s'il est découvert par un
tiers il appartient pour moitié au propriétaire du sol et pour moitié à
l'auteur de la découverte
Par définition le trésor est tout ce qui est enfui dans le sol et qui est
découvert par pure hasard

Paragraphe 2 : le droit d'accession en matière mobilière


Ce droit implique que le propriétaire d'un meuble est propriétaire de
tout ces accessoires ainsi par exemple le croît des animaux appartient
au propriétaire de l'animal ,l'accession de meuble en meuble se
présente dans trois hypothèses possibles ce sont l'adjonction ,le
mélange et la spécification
A) l'adjonction
Elle suppose que deux choses mobilières appartenant à deux
propriétaire différents ont été uni pour former un tout mais
demeurent séparables , dans ce cas l'ensemble formé appartient au
propriétaire de la partie principale a charge pour lui de rembourser à
l'autre la valeur de sa chose
B) le mélange
Le mélange concerne la réunion de deux choses mobilières
appartenant à des propriétaire différents mais ces choses sont
tellement punies si bien qu'elles sont inséparables l'ensemble formé
est la copropriété des deux propriétaires cependant si la valeur de
l'une de ces choses est largement supérieur à celle de l'autre c'est le
propriétaire de cette chose qui est considéré comme propriétaire de
l'ensemble formé quitte à rembourser à l'autre la valeur de sa chose .
C)la spécification
C'est la formation d'une chose nouvelle par le travail d'une personne
sur la matière mobilière d'une autre personne , propriétaire de la
chose obtenue est celui qui a fourni la plus grande valeur article 570
_572 .
Commentaire des articles
I) propriétaire de l'ensemble formé
A) le principe
B) exception
II) les droits de l'autre partie
A)remboursement de la main d'œuvre B) remboursement du prix de la
matière
Section 4 : la copropriété
La copropriété se caractérise par la pluralité des propriétaires c'est
l'hypothèse où plusieurs personnes sont propriétaires du même bien .
la copropriété est soumise à un régime général mais en fonction de la
nature du bien objet de la copropriété il existe des règles spécifiques . il
importe dès lors d'examiner le régime général de la copropriété avant
d'exposer les règles spécifiques à chaque copropriétés.
Paragraphe 1 : le régime général de la copropriété
La copropriété présente dans sa structure un aspect fonctionnel et un
aspect concurrentiel.
La concurrence réside dans le fait qu'une même chose supporte
plusieurs droits de même nature , la chose est commune dans sa
totalité , les droits de chaque copropriétaire portent sur l'ensemble de
la chose .
- Au plan juridique il existe une pluralité de droits de même
nature . chacun des copropriétaires exercent sur l'ensemble du bien
les attributs du droits de la propriété.
- Sur le plan fonctionnel chaque copropriétaire a dans son
patrimoine un droit limité et déterminé de façon abstrait on dit que
chaque copropriétaire a dans la copropriété une quote-part. La
quote-part est une fraction de part qui donne à chaque
copropriétaire la vocation de partage et d'obligation aux charges .
l'indivision est un exemple de copropriété par exemple avant la
liquidation de la succession et après le décès du copropriétaire les
immeubles du De cugus constitue une indivision il en va de même
après le divorce et avant la liquidation de la communauté de biens .
les biens communs dans ce cas constitue une indivision. Si chaque
Co indivisaire a un droit sur l'ensemble des biens il n'est pas l'unique
propriétaire de ses biens . par conséquent le créancier de l'un des
copropriétaires ne peut saisir le bien objet de la copropriété. Mais
les Co indivisaires ne doivent se retrancher derrière cette
insaisissabilité pour porter atteinte au droits des créanciers c'est
pourquoi le législateurs autorise les créanciers à provoquer le
partage des biens indivises il en va de même des Co propriétaires qui
ne peuvent être contraint de demeurer dans l'indivision . l'indivision
peut avoir une origine légale ou conventionnelle, elle peut résulter
de la nature du bien .outre les règles générales applicables à tous les
cas de copropriété, il existe des règles spécifiques à chaque
copropriété.
Paragraphe 2 : les règles spécifiques à chaque copropriété : le
mitoyenneté
La mitoyenneté est un cas particulier de copropriété comme dans
toutes les hypothèses où plusieurs personnes sont simultanément
propriétaire d'un même bien , il résulte de cette titularité des
restrictions à l'absolutisme du droit de propriété mais parce-que la
mitoyenneté est une copropriété ayant pour objet une clôture entre
deux fonds elle est organisée spécialement par la loi . une clôture est
mitoyenne lorsqu'elle appartient indivisément au propriétaire de deux
fond qu'elle sépare . le mûr mitoyen ne doit donc pas être confondues
avec une clôture privative appartenant à un seul individu . la
mitoyenneté s'applique essentiellement au mûr mais elle n'est pas
exclus pour les faussés et les haies bien que la loi consacre quelques
dispositions à ses hypothèses elles sont loi de présenter la même
importance que celle des murs mitoyens par conséquent les
développement seront consacrés essentiellement au mur mitoyen.
Elles se feront autour de deux axes d'une part l'existence de la et
mitoyenneté et d'autre part l'utilisation du mitoyen
A) l'existence de la mitoyenneté
Deux éléments permettent d'établir l'existence de la mitoyenneté ce
sont d'abord l'acquisition de la mitoyenneté puis la preuve de la
mitoyenneté.
1) l'acquisition de la mitoyenneté
L'acquisition de la mitoyenneté se fait de diverses manières elle
s'acquiert par convention c'est le cas d'une clôture élevée à frais
commun , elle s'acquiert également par la volonté unilatérale du
voisin c'est ce qui ressort des articles 661 du code civil selon lequel
<< tout propriétaire joignant un mur a de même la faculté de le
rendre mitoyen en tout où en partir en remboursant au maître du
mur la moitié de sa valeur ou la moitié de la valeur de la portion qu'il
veut rendre mitoyenne et la moitié de la valeur du sol sur lequel le
mur est bâti>>
En droit ivoirien la mitoyenneté ne peut pas s’acquérir par la
possession car l’usucapion ( L’usucapion, ou prescription acquisitive, est un moyen d'acquérir un
droit réel principal – propriété mobilière ou immobilière, usufruit, servitude acquisition d’un droit avec écoulement du

matière immobilière n’existe pas en droit ivoirien . si la clôture


temps–)

qui sépare les deux fonds est construite sur le terrain du voisin , la
propriété du sol en portant celle du dessus ce voisin devient
propriétaire de la clôture par droits d’accession.
1) La preuve de la mitoyenneté
La preuve de la mitoyenneté se rapporte par un titre mais le législateur
a institué des cas de présomption de mitoyenneté et de non
mitoyenneté. Ainsi par exemple l'article 666 du code civil dispose
que<< tous les faussés entres deux héritages( terrain, lot) sont
présumés mitoyen s'il n'y à titre ou marque du contraire .>> toute
clôture qui sépare deux héritages est réputée mitoyenne à moins qu'il
n'y ait qu'un seule des héritages en état de clôture . la présomption de
mitoyenneté est simple la preuve contraire pouvant être rapportée.
outre la présomption de mitoyenneté le législateur a prévu une
présomption de non mitoyenneté, cette présomption de non
mitoyenneté est prévue par les articles 667 et 668 du code civil .selon
l'article 667<<Il y'a marque de non mitoyenneté lorsque la levée où le
rejet de la terre se trouve d'un côté seulement du faussés>>
Cet article institut une présomption de non mitoyenneté des faussetés
séparant deux fonds l'indice est le rejet de la terre .
Cette présomption de non mitoyenneté est renforcée par l'article 668
selon ce texte le faussés est sensé appartenir exclusivement à celui du
côté duquel le rejet se trouve .
L'établissement de la mitoyenneté fait peser les obligations réciproque
sur les différents propriétaire , la mitoyenneté leur confère également
des droits .

B) l'utilisation du mitoyen
Cette utilisation conduit à examiner les droits et les obligations des
voisins .
1) les droits des copropriétaires
_ ils ont le droits d'appuyer contre le mur les constructions et
plantations qu'ils jugent à propos, nécessaires
_ ils ont le droit de pratiquer dans le corps du mur les enfoncements
à divers usages
_ils ont le droit d'apposer des affiches sur la face du mur se trouvant
de leur côté
_ils ont le droit d'exhaussement à condition de payée seule les
dépenses d'exhaussement c'est ce qui ressort de l'article 658 du
code civil quand il dispose que: << tout copropriétaire peut faire
exhausser le mur mitoyen mais il doit payer seule la dépense de
l'exhaussement ,les réparations d'entretien au dessus de la hauteur
de la clôture commune et en outre l'indemnité de la charge en
raison de l'exhaussement(Action d'augmenter la hauteur (de
quelque chose).) et suivant la valeur >>
2) les obligations
Ils pèsent sur les voisins une obligation d'entretien, ils doivent laisser
une distance entre le mur et les constructions l'un des voisins ne peut
sans le consentement de l'autre pratiquer dans le mur mitoyen aucune
fenêtre d'ouverture en quelque manières que ce soit le propriétaire
d'un mur non mitoyen peut pratiquer dans ce mur des jours où fenêtre
à fer Malle et à verre dormant ces fenêtres doivent être garni d'un
treillis de fer dont les mailles auront un décimètre environ. Selon l' art
668 On ne peut avoir de vues droites ou fenêtres ni balcon sur
l'héritage de son voisin s'il n'y à 19 décimètre de distance entre le mur
où on les pratique et le dit héritage.

Chapitre 2 : les rapports de faits


Les personnes entretiennent de deux types de rapport de fait avec
les biens ce sont d'une part la possession et d'autre part la détention
précaire.
Session 1: la possession
Selon l'art 2228 du code civil << la possession est la détention où la
jouissance d'une chose ou d'un droit que nous tenons ou que nous
exerçons par nous même ou par un autre qui l'a tient. Ou qui
l'exerce en notre nom>>
Commentaire de l'article
I) la possession des bien corporels
A) la détention du bien par soi même
B) la détention du bien par un tiers
II) la possession d'un droit
A) l'exercice par soi même
B) l'exercice par un tiers
Thème : définition de la possession

Il ressort de ce texte que la possession est le fait pour une personne de


détenir une chose et d'exercer sur elle les attributs du droit de la
propriété en prétendant à la qualité de propriétaire

Paragraphe 1: l'existence de la possession


L'existence de la possession sera étudiée au regard des éléments
constitutifs et les caractères de la possession utile
A) les éléments de la possession
Ces éléments sont au nombre de deux à savoir l'élément matériel et
l'élément intentionnel .
L'élément matériel de la possession est encore appelé le corpus
.posséder matériellement une chose c'est exercé sur elle un pouvoir de
fer . le possesseur d'un bien à la maîtrise effective et matérielle du bien
. en vertu de ce pouvoir le possesseur a la possibilité d'accomplir
certains actes portant sur le bien .
Au regard de l'élément intentionnel le possesseur d'un bien à la
mentalité d'un propriétaire.
il se comporte comme s'il était propriétaire
Pour que la possession soit utile elle doit présentée certains caractères
C) les caractères de la possession
Ces caractères sont pris dans un sens positif . on parle de caractère de
la possession utile. Ces caractères peuvent être analysés dans le sens
opposé. Dans ce sens où ils sont appelés les vices de la possession . les
caractères de la possession utile sont :
1) la possession non équivoque
La possession est dite non équivoque lorsqu'il n'y a pas de doute sur la
qualité de propriétaire du possesseur. Le comportement du possesseur
ne doit pas être ambiguë . la possession serait équivoque lorsque
notamment plusieurs personnes utilisent le même bien . si un héritier
accompli un ou plusieurs actes sur un bien de la succession il serait
difficile de savoir s'il est propriétaire possesseur du bien . l'attitude de
l'héritier est équivoque.
2) le caractère publique
La possession est dite publique lorsqu'elle n'est pas affectée d'un vice
de clandestinité, cela signifie que la possession doit s'exercer au vu et
aux yeux de tous . mais si les actes de possession non sont pas vu des
tiers il n'y a pas nécessairement vice de clandestinité . il y a vice de
clandestinité que si les actes qui doivent s'accomplir au grand jour sont
intentionnellement dissimulés. Ce qui importe c'est finalement
l'intention d'agir publiquement où dans la clandestinité
3) le caractère continue de la possession
Cela signifie que la possession ne doit pas être discontinue.
Juridiquement la possession est continue si le possesseur fait un usage
normal de la chose conforme à sa destination ( cas civil 11 janvier 1950
, Dalloz 1950 pages 125).
La continuité de la possession n'exclut pas les intervalles ou les
intermittences . il y 'a discontinuité lorsque les intervalles laissées
entre deux actes de possession sont anormalement long de sorte que
les tiers en viennent à suspecter l'abandon du bien ou la renonciation
tacite à la possession .
4) le caractère paisible de la possession
La possession est dite paisible lorsque le possesseur n'entre pas dans la
possession par la violence . la violence est un vice qui affecte la
possession et qui l'empêche d'être utile. Il ressort de ce texte que la
possession est le fait pour une personne de détenir une chose et
d'exercer sur elle les attributs du droit de la propriété en prétendant à
la qualité de propriétaire.
Lorsque ces caractères existent le possesseur peut devenir propriétaire
du bien.
Paragraphe 2 : l’acquisition de la propriété des biens par la
possession
En la matière seul la possession des meubles confère au possesseur la
propriété des biens en droit ivoirin l'usucapion en matière immobilière
n'existe pas . les conditions d'acquisition de la propriété des meubles
varient selon la bonne ou la mauvaise foi du possesseur.
(Sujet : la bonne foi dans l'acquisition de la propriété des biens \ il fait
analyser toute les parties ou on parle de bonne foi pour former le
plan)\ : propriété du dessus et du dessous )

A ) si le possesseur est de bonne foi


Il est dit de bonne foi lorsqu'il ignore les vices de la possession. Lorsque
le possesseur est de bonne foi . l'article 2279 s'applique. Selon ce texte
en fait de meuble possession vaut titre. Pour la doctrine dominante
cela signifie que la simple possession d'un meuble ,confère au
possesseur la propriété du bien d'autres auteurs vont estimer que
l'article 2279 al 1 est un mode d'acquisition de la propriété, c'est la loi
qui fait acquérir la propriété du meuble par le possesseur. L'acquisition
instantanée de la propriété par le possesseur est subordonnée à sa
bonne foi celle ci se présume il appartient au tiers qui revendique la
propriété du bien de rapporter la preuve de la mauvaise foi du
possesseur outre la bonne foi du possesseur il faut que la possession
soit utile .
Le possesseur est protégé par les actions possessoires mais le
législateur n'a pas laissé pour compte le propriétaire du bien volé ou
perdue . ainsi l'article 2279 al 2 du code civil Napoléon. Selon ce texte
celui qui a perdu où auxquels a été volé une chose peut la revendiquer
pendant trois ans à côté du jours de la perte ou du vol contre celui
dans les mains duquel il l'a trouvé sauf à celui ci son recours contre
celui duquel il l'a tient .
L'article 280 du même code ajoute que si le possesseur actuel de la
chose volée ou perdue la rachetée dans une foire ou dans un marché
ou dans une vente publique .... Le propriétaire originaire ne peut se l'a
fait rendre qu'en remboursant au possesseur le prix qu'elle lui a coûté.
Du commentaire conjoint de ces deux textes il ressort que le véritable
propriétaire d'un bien perdu ou voler peut le revendiquer dans un
délais de trois ans . le demandeur devra en pareils occurrence fait la
preuve de son droit de propriété dans le cas contraire même si le
possesseur est de mauvaise foi son action ne peut prospérer. Le délai
de revendication de trois ans court à compter du jour du vol ou de la
perte . si l'action en revendication prospère le possesseur sera tenu de
restituer le bien quitte à agir contre la personne qui lui a remis le bien
mais si le bien est acquis dans l'un des endroits cités par l'article 2280
le propriétaire ne pourra obtenir la restitution du bien que s'il en paie
le prix au possesseur .

B) le possesseur de mauvaise foi


Il est dit de mauvaise foi lorsqu'il a une exact connaissance des vices de
la possession . le possesseur de mauvaise foi ne peut accueillir
instantanément la propriété du bien cette propriété ne lui est
transférée qu'au cours de 30 ans de possession. Lorsqu'il est évincé
par le primo propriétaire il sera tenu non seulement de restituer le
bien mais également les fruits par définition le fruit est ce qui est
fourni par la chose par intervalle régulier sa substance n'en étend pas
altérée. Il existe les fruits naturels et les fruit civils. Les fruits civils sont
notamment les loyers d'un bien donné en location , les intérêts
générés par un placement ... Les fruits ne doivent pas être confondus
avec les produits . le produit est ce qui est fourni par la chose SZ
substance en étant altéré .
Par exemple le prix de vente du bien est un produit et non un fruit .

Paragraphe 3 : les actions possessoires

Si le possesseur d'un bien n'en est pas propriétaire sa possession n'en


est pas moins protégée juridiquement, le possesseur peut exercer
certaines actions. il s'agit de la complainte , de la réintégrant et de la
dénonciation de nouvelles preuves .
La complainte est l'action exercée par le possesseur en cas de trouble
actuel dans sa possession quant à la réintégrant c'est l'action exercée
par le possesseur en vue de faire cesser un trouble manifestement
illicite , cette action est exercée notamment lorsque le possesseur est
dépossédé par la violence . la dénonciation de nouvelles preuves est
une action ouverte en cas de trouble simplement éventuel ou futur .

Section 2 : la détention précaire

La détention précaire est régie par les articles 230 a 236 du code civil
Napoléon. Selon l’article 236 , le détenteur est celui qui possède pour
autrui . Cette notion pouvant se confondre avec la possession , il
importe de la clarifier avant d’exposer son régime juridique.

Paragraphe 1 : la notion de détention précaire

A- les éléments de la détention précaire

Trois critères permettent de caractériser la détention précaire. Ce sont


:
- [x] Le pouvoir de fait :Le détenteur précaire à la maîtrise du bien . A
l’instar du possesseur il a le corpus .
- [x] Un pouvoir de droit :Le pouvoir de faire est fondé sur un pouvoir
de droit , c’est à dire en vertu d’un tire juridique. Par exemple : le
garagiste est défendeur de la voiture qui lui ai remise pour réparation.
En tant que détenteur . Il a le corpus donc un pouvoir de fait. Ce
pouvoir de fait est exercée en vertu du contrat de réparation . Ce
pouvoir est le pouvoir de droit .
- [x] L’Obligation de restituer : le détenteur parce qu’il détient pour
autrui est débiteur d’une obligation de restituer le bien . C’est ce
critère qui explique la précarité de la détention

B- distinction entre la détention précaire et la possession

Le possesseur et le détenteur ont en commun d’exercer sur le bien un


pouvoir de fait . Mais ces deux notions se distingue à plusieurs niveaux
.
- [x] Alors que le détenteur précaire exerce un pouvoir de fait en vertu
d’un titre juridique il n’en va pas meme du possesseur.
- [x] Le détenteur précaire détient la chose à charge pour lui de la
restituer. Sa détention est précaire contrairement à celle du
possesseur.
- [x] Le détenteur détient pour lui-même, il a la mentalité d’un
propriétaire alors que le détenteur sait qu’il détient pour autrui .
Finalement la distinction entre la possession et la détention précaire se
fait au regard de l’élément matériel d’une part et au regard de
l’élément psychologique d’autre part. Cette distinction se poursuit au
niveau du régime juridique.

Paragraphe 2 : le régime juridique de la détention précaire

A- la précarité de la détention

Les droits du détenteur précaire doivent être examinés à l’égard du


propriétaire et à l’égard des tiers .
A l’égard du propriétaire, l’article 2236 du code civil disposent que <<
ceux qui possèdent pour autrui ne prescrivent jamais par quelques laps
de temps . >> cela signifie que la détention précaire ne confère pas au
détenteur précaire la propriété du bien .
A l’égard des tiers , il faut relever que le détenteur n’est pas en principe
lié au tiers par un rapport de droit . Il se pose dès lors la question de
savoir : si le détenteur précaire doit être protégé au même titre que le
possesseur a l’égard des tiers . La solution en la matière a évolué,
désormais la protection possessoire est reconnue au détenteur
précaire comme les tiers . Mais dans des rapports avec le propriétaire
du bien cette protection lui est refusée .

B- la transformation de la détention précaire

En principe , la détention précaire est immuable mais ce principe


connaît quelque limite .

1- le principe

La détention précaire exclue l’interversion . Elle a un caractère


héréditaire. Le détenteur ne peut par sa seule volonté se transformé lui
même en possesseur. C’est ce qui ressort dès terme de l’article 2240
du code civil selon lequel on ne peut pas prescrire contre son titre en
ce sens que l’on ne peut point se changer à soit même la cause et le
principe de sa possession . En ce qui concerne le caractère héréditaire,
l’idée de base est que le fait que la chose détenue soit passé de son
détenteur à ses héritiers ne permet pas à ceux ci de réaliser ce que
leurs auteurs ne pouvaient obtenir . Cela signifie que , les héritiers du
détenteur sont eux même des détenteurs . C'est dire que la précarité
va cesser à l'égard des tiers acquéreurs. L'article 2238 prévoit
également d'autres exceptions .selon ce texte les personnes
énumérées dans les articles 2236 et 2237 peuvent prescrire si le titre
de leur possession se trouve intervertir soit par une cause tenant à un
tiers soit par la contradiction qu'elle a opposé aux droits du
propriétaire . dans ce cas il s'agit de faire cesser la précarité à l'égard
du détenteur précaire lui même par une transformation de sa propre
situation le le détenteur précaire devient possesseur .
Sujet 1: les droits de la personnalité et l'argent

Problème : existent -ils un rapport entre le droit de la personnalité et


l'argent ?

Introduction
- définition de droit personnel
- mentionné le fait qu'il est un droit extra patrimonial
-donner la raison ( protection de la dignité humaine )
- mentionné avant le problèmes que l'argent prend le dessus dans la
société d'où la question de savoir .....

Plan
I) l'exploitation pécuniaire des droits personnels
A) l'exploitation pécuniaire des droits de la personnalité par soi
même (ex : donnez son nom à son entreprise)
B) l'exploitation pécuniaire des droits de la personnalité par un tiers (
prendre son image pour une affiche publicitaire)

II) la réparation pécuniaire de la violation des droits personnels


A) réparation pécuniaire du préjudice moral
B) réparation pécuniaire du préjudice matériel .
Sujet 2: le plan détaillé du commentaire de l'article 516 du code civil
<< tous les biens sont meubles ou immeubles >>
Voir plan du cours
I) bien meuble
II) bien immeuble

Éléments du commentaire
Qu'est ce que le législateur a dit ?
Qu'est ce qu'il veut dire?
Qu'est ce j'en pense ?

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