La Revisions Des Decisions Penales Definitives
La Revisions Des Decisions Penales Definitives
La Revisions Des Decisions Penales Definitives
Résumé
Dans cette étude, Claude Mathon, avocat général à la Cour de cassation, replace la procédure
de révision des décisions pénales définitives dans le contexte du principe de l’autorité de la chose
jugée. Au travers d’une analyse minutieuse et exhaustive de l’état du droit et de la jurisprudence,
il vient clarifier les conditions de fond de la révision et de la procédure proprement dite. Il formule
également un certain nombre de propositions originales et novatrices visant à rendre cette voie
de recours extraordinaire plus cohérente et plus effective.
SOMMAIRE
2. En procédure pénale 6
1. En droit civil
affectés » (Cass. Com., 14 novembre 1989, Bull. civ. IV, n° 289, p. 195).
2. En procédure pénale
Demandeurs à la révision :
Afin d’apprécier les faits ou éléments qui lui sont soumis, la cour de
révision devra se référer à divers paramètres tenant à l’évolution de
la procédure de révision et à la conception que l’on a de l’autorité
de la chose jugée.
Un doute :
5 Cass. crim., 15 juillet 1899, S. 1901, 1, 541 ; 9 février 1934, Bull. crim., n° 31 ; 27
février1957, Bull. crim., n° 206 ; 24 février 1982, Bull. crim., n° 56 ; 29 mars 1984, Bull.
crim., n° 133.
6 Cass. crim., 14 mai 1927, Bull. crim., n° 114 ; 9 novembre 1955, Bull. crim., n° 474.
Cf. : Révision et réexamen : les condamnations pénales sont de moins en moins
définitives - Marie-Hélène RENAUT - Petites affiches, 18 mars 2003, n° 55, p.6.
La révision des décisions pénales définitives
Cette loi trouve son origine dans une proposition de loi qui s’est
contentée de reprendre le texte proposé en 1983 par le Garde des
sceaux, ministre de la Justice, dans un projet de loi qui n’a pas abouti
car il était également et essentiellement consacré à la création de
« véritables juridictions de l’application des peines ». Tant l’exposé des
motifs de ce projet de loi que celui de la proposition de loi et les
rapports et débats parlementaires qui ont suivi, n’apportent aucune
indication concernant ces modifications de terminologie. Il en va de
même des différents articles de doctrine consécutifs à la loi de 1989
qui ne retiennent que le remplacement de la notion « d’innocence »
par celle de « doute sur la culpabilité », la judiciarisation complète de
la procédure de révision et la réparation des dommages subis par la
personne condamnée à tort.
On peut aussi se demander s’il doit être fait appel à des conseillers
ou conseillers référendaires affectés dans les chambres civiles alors
que les conceptions en matière d’autorité de la chose jugée sont,
ainsi qu’il a été expliqué ci-dessus, différentes.
Force est de constater que cette situation n’a pourtant pas évolué.
DERNIÈRES PARUTIONS
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N°13 Plaidoyer pour la participation de la victime dans la procédure d’application des peines
par Stéphane Maitre, avocat au barreau de Paris
N°18 Exécution des peines et morts violentes :les leçons de la criminologie comparée
par Maurice Cusson, criminologue, est professeur à l’Université de Montréal
Édité par l’Institut pour la Justice - Association loi 1901 - 140 bis, rue de Rennes - 75006 PARIS - www.institutpourlajustice.org