Resume Management Alcenter
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Module :Management I
I. Définition
- Economique :
C’est un agent économique dont la fonction d’investir, de produire et de vendre des biens et services.
- Juridique :
C’est une institution et une personne morale ayant des droits et des obligations ; elle existe avec un nom et un
domicile.
- Sociologique :
C’est un groupement sociale, elle est dirigée par des personnes pour prendre les décisions convenable au
moment précis.
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Module :Management I
La classification par secteur est détaillée par Branche :
- Agriculture, sylviculture, pêche ;
- Combustibles, minéraux solides et cokes ;
- Electricité, gaz, eau ;
- Constructions mécaniques ;
- Textiles, habillement
- Bois, meubles,
- Hôtels, cafés, restaurants.
B. La classification par l’Taille :
1- Effectifs (Nombre des employeurs)
- Les petites entreprises : moins des 50 salariés ;
- Les entreprises moyennes : entre 50 et 500 salariés ;
- Les grandes entreprises : entre 500 et 1000 salariés ;
- Les très grandes entreprises : plus de 1000 salariés.
Autre forme de classification selon l’effectif :
Pour les petites entreprises :
- La famille-entreprise : constituée par un noyau familial et aucun salarié.
- La micro-entreprise : moins de 5 salariés ou associés ;
- La mini-entreprise : entre 6 et 9 salariés ;
- La très petite entreprise : plus de 10 salariés, fonctionnant selon un mode artisanal ;
- La petite entreprise : plus de 20 salariés.
Pour les grandes entreprises, en peut distinguer entre :
- Les grandes entreprises : plus de 2000 salariés dans les activités sont limitées au territoire national ;
- Les firmes multinationales : sont des entreprises qui produisent dans plusieurs pays ;
- Les firmes globales ou mondiales : produisant et vendant
2- Chiffre d’affaire : La classification se fait par les ventes hors la TVA,
3- Valeur ajouté : Pour mesure les performances et la richesse créée par chaque entreprise.
4- Les dépenses de recherches et de développement : classification selon les entreprises qui dépensent
beaucoup plus en recherches et le développement
II. La classification juridique :
Elle consiste de classer les entreprises selon la propriété du capital. Elle permet d'apprécier le degré
d'indépendance de l'entreprise vis-à-vis de l'État et des autres entreprises. Il est distingué en 3 statuts
juridiques :
a) Secteur privé :
Entreprises fondées par les particuliers qui leur fournissent la totalité des capitaux et contribuent à leur
direction. Leur objectif est la réalisation du grand profit possible. En distingue entre :
Entreprise Individuelle : le capital et la direction sont fournis par une seule personne.
Entreprise Sociétaire : le capital fournis par au moins deux associés. On distingue trois groupes :
1- Les sociétés de personnes :
Chaque personne de la société est responsable vis-à-vis de la loi et des partenaires. Elles comprennent deux
statuts :
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Module : Management I
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Module : Management I
II. Contraintes :
A. Contraintes objectives :
- Secteur : Collaboration avec les partenaires.
- Marché : l’entreprise doit connaitre son marché.
B. Contraintes subjectives :
Choix de la forme juridique ;
- Démarrer en seul : entreprise individuelle ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.
- Démarrer en équipe : société à responsabilité limitée, société anonyme, etc.
Choix de la source de financement :
Apport en capital propre en préservant son indépendance avec le risque de l'incapacité de
remboursement et paiement dans l'avenir.
Le cas des grands projets, apport des capitaux étrangers, le financement auprès les organismes financiers
et banquiers de crédit-bail et des emprunts ..., en perdant l'indépendance.
L'entrepreneur peut bénéficier des subventions de l'État, des organismes internationaux.
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Module : Management I
A. La structure fonctionnelle :
La division de l’entreprise se fait par fonction principale et les activités indépendantes.
1- Les avantages :
Chaque chef fonctionnel est responsable de sa fonction ;
Manque de chevauchement des décisions.
2- Les inconvénients
Grand besoin en main d’œuvre ;
Sa forme pyramidale freine la circulation de l’info entre les différents niveaux
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Module : Management I
B. La structure divisionnelle : La division se fait par les branches d’activité ou par régions
géographiques.
1- Les avantages :
Absences de répétitions des taches ;
Qualité des services due à la variété des compétences ;
Motivations des individus à cause de la concurrence entre les personnels.
2- Les inconvénients :
Duplications des fonctions et des services qui consomment beaucoup de ressources humains, techniques et
matériels,
Difficulté de gestion due aux interdépendances entre services.
C. La structure matricielle : La division se fait par synthèse des deux structures précédentes :
(Structure Fonctionnel + Structure Divisionnelle = Structure Matricielle)
Inconvénients :
Risque de chevauchement et de dualité de commandement entre les responsables de la branche ou de la
fonction.
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Module : Management I
II. Les structures modernes :
Pour remédier aux inconvénients liés à la réalité pyramidale, et hiérarchique des structures
traditionnelles, plusieurs structures nouvelles ou modernes, ont vu le jour.
La mondialisation actuelle exige que les entreprises soient flexibles pour pouvoir s’adapter à une
conjoncture sans frontière, très changeante et très instable.
A. La pyramide inversée : L’autorité liée à la hiérarchie traditionnelle (direction/Staff/Line) est
absentes.
B. La Structure Poly-cellulaire : (Cellules autonome, organisation horizontale) Elle vise à réduire les
niveaux hiérarchiques rigides des structures traditionnelles, en optant pour une organisation horizontale, et
non verticale, l’entreprise est organisée en cellules autonomes.
I. La décision et sa typologie
A. La notion de décision :
Prendre une décision c’choisir des actions et utiliser des moyens pour atteindre des objectifs précis.
B. Les différents types de décision selon :
Degré de risque :
- Décisions certaines : On a connait les résultats, risque nul, décision répétitive.
- Décisions aléatoires ou probabilistes : Elles sont moins certaines que les 1er, mais réalisables.
- Décisions incertaines : Décisions d’une grande importance, ne sont ni maitrisables ni probabiliste.
Le niveau
- Décisions stratégiques : Elles sont plus importantes pour déterminer l’orientation et le développement.
- Décisions tactiques : Elles concernent l’organisation et la structure interne de l’entreprise.
- Décisions opérationnelles : Décisions répétitives relatives à l’exploitation et la gestion courante de
l’entreprise.
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Cadres moyens et agents de maîtrise qui prennent des décisions opérationnelles de bas niveaux.
2. La vision moderne :
La prise de décision est devenue plus participative et plus dynamique pour mieux répondre aux changements
permanents liés à l'incertitude du marché.
La DPO (Direction Par Objectif) :
- Donner aux subordonnées des objectifs à atteindre et non des ordres à exécuter ;
- Elle existe une large diffusion de l'information et une plus grande sensibilisation et responsabilisation de tout
personnel de l'entreprise.
La DPPO (Direction Participative Par les Objectifs)
Le personnel est invité à prendre part à la prise de décision lors des réunions, des négociations, etc. pour une
meilleure performance, une meilleure qualité, un meilleur climat social, etc.
Cogestion :
C'est la contribution de personnel à la gestion mutuelle de l'entreprise par ses différentes institutions.
L'autogestion :
C'est la contribution à la gestion de type coopératif de façon directe ou à travers des représentations.
B. La pratique de la décision :
1. Les étapes de la décision
- Il faut avoir une nécessité de prendre la décision, en rapport avec le fonctionnement interne de l'entreprise
ou en rapport avec l'environnement.
- Il faut fixer des objectifs et mobiliser les moyens.
- Il faut procéder à des vérifications et des simulations pour tester les chances de réussite.
2. Les modèles de prise de décision :
Le modèle IMC (Intelligence-Modelisation-Choice) : Élaboré par Herbert Simon en 1945, il décrit
trois étapes :
- L'intelligence : Perception du phénomène et recherche de décision.
- La modélisation : Analyse des solutions possibles en simulant plusieurs scénarios.
Le modèle CDR (Croyance, Désirs et Rationalité) :
Le désir du décideur provoque un « diagnostic de la nécessité de faire quelque chose ». Ensuite, ses
croyances lui font évaluer les moyens dont il dispose face à la situation de l’environnement. Enfin sa
rationalité lui permet de faire le bon choix, sorte d’arbitrage entre ses désirs et ses capacités.
Le modèle de Gabrage Can : (élaboré par Jaune March et Johan Olsen).
La décision dans ce modèle est considérée comme un processus politique de négociation résultant d’un jeu de
rapport de force.
A. La délégation :
Il s’agit des missions et des responsabilités d’un supérieur hiérarchique pour rendre des comptes à une
période convenue.
1. Les types de Délégations :
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Délégation temporaire : pendre des décisions prises par les subordonnés pour la gestion de l’entreprise
en cas d’absence du responsable. Les subordonnés ne sont pas des responsables sur les conséquences.
Délégation permanente : accorder au subordonné le droit de décider, d’exécuter et contrôler les résultats
dans certaines situations. Les subordonnés sont des responsables sur les conséquences.
2. Les avantages :
Un meilleur contrôle de la décision, lorsque le décideur sur le terrain ;
Une meilleure participation du personnel au processus de prise de décision ;
Réduction des délais d’exécutions de la décision.
3. Les inconvénients :
Risque de voir circuler des informations contradictoires (contraires et opposées) se qui devient une
source d’inefficacité et d’anarchie.
Risque de désorganisation de la hiérarchie dans certains centres de décisions inférieures pas les
supérieures.
B. La décentralisation :
1. Les avantages :
Les décisions reflètent les compétences de décideur ;
La décision bénéficie d’une grande souplesse dans son élaboration et son exécution (liberté de décider).
La communication et la réaction sont plus rapides.
2. Les inconvénients :
L'augmentation des coûts de production, à cause de multiplication des postes de contrôle.
Risque de mauvaise coordination entre les niveaux hiérarchiques identiques.
Risque de circulation des mauvaises décisions en cas de manque de formation ou d'incompétence.
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A. La nature de l’information :
L'information est un ensemble des données qui permettent de prendre une décision dans l'entreprise.
1. La typologie d’information :
Économique : la conjoncture générale du pays ou la région comme la croissance, le chômage, le niveau
de vie, etc.
Politique : Politique économique du pays (monétaire, budgétaire, etc.), les systèmes politiques
(capitalisme, socialisme, communisme).
Sociale : les indices de développement sociale (analphabétisme, formation professionnelle, implantation
syndicale, etc.).
Culturelles : Les effets de mode, les styles de vie, les croyances, les coutumes, les traditions.
Technologiques : transformation de la productique, l'innovation, la recherche & développement, etc.
3. La qualité d’information :
La qualité de l'information doit être vérifiée, testée, fiable, disponible et pertinente pour la réussite de la
décision.
B. Système d’information :
1. Définitions et caractéristiques :
C'est l'ensemble des éléments humains et matériels qui entrent en action par l'intermédiation de l'information
pour assurer le fonctionnement de l'entreprise. Ce système fonctionne grâce à des circuits constitués de
stations qui reçoivent ou émettent l'information à travers des canaux utilisant des moyens de communication
ou des supports (oraux, visuels, écrites, informatiques, etc.). L'ensemble de ces circuits forment ce qu'on
appelle le réseau d'information de l'entreprise.
2. Le fonctionnement :
Pour un bon fonctionnement d'un système d'information, il faut :
- La présence d’une base de données abondante, fiable et à jour.
- Récolter, classer, traiter et stocker les données pour être diffusées et utilisés ultérieurement selon le besoin.
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Module : Management I
Section I – Le microenvironnement :
Le microenvironnement de l’entreprise distingue entre :
A. L’environnement interne : il concerne :
- Les personnels : leur rôle principale de produire les biens ou services en contrepartie de rémunération d’un
salaire ;
- Les fournisseurs : ils fournissent à l’entreprise des biens nécessaires à la production (matière première,
énergie, etc.)
- Les clients : ce sont les consommateurs des biens et services offerts par l’entreprise en contrepartie le prix
de la valeur et la quantité des biens ou services consommés.
B. L’environnement externe : il concerne :
1. Les bailleurs de fonds (les créanciers) :
- Sont des personnes (actionnaires) ou des institutions financières et banques.
- Ils fournissent à l'entreprise des moyens financiers.
2. L'État et les collectivités locales :
- Elles collectent les différents impôts.
- Elles présentent des services en matière d'aménagement, les équipements d'infrastructure, la sécurité,
transparence concernant les marchés.
3. Les institutions :
- Divers et hétérogène,
- Sont les syndicats, les associations et les clubs d'intérêt, les parties politiques, la presse, etc.
- Elles attendent de l'entreprise des soutiens financiers.
- L'entreprise attende d'elle des collaborations, une publicité, un renforcement de sa notoriété, etc.
a) Relations de filière :
Filière : c'est l'ensemble des partenaires d’une entreprise qui vont intervenir dans les différentes phases du
cycle de vie d’un produit pour la transformation et la distribution.
b) Relations de complémentarité :
Des entreprises juridiquement indépendantes choisirent de s'associer pour effectuer des actions en commun.
Cette association est règlementée par plusieurs formes de contrats sont les suivants :
b1 – Sous-traitance : Elle consiste pour une entreprise (donneur d'ordre) à confier à une autre entreprise
(sous-traitante) une partie de sa production. Ce dernier est indépendant et responsable de sa production
b2 – Cotraitance : Elle consiste de donneur d'ordre de donner le savoir-faire à sous-traitant.
b3 – Concession : Elle consiste d'autoriser l'exploitation d'un produit ou un secteur, par une entreprise
(concédant) à une autre entreprise (concessionnaire) en respectant les politiques du concédant en contrepartie
d'une partie de chiffre d'affaire.
b4 – Franchise : Elle consiste d'autoriser l'exploitation d'une image de marque ou le nom commercial par le
franchiseur a une entreprise franchisé en contrepartie d’une redevance de chiffre d'affaire.
b5 – Cession de licence d’exploitation : Elle consiste pour l'entreprise (cédante) de céder le droit d'utiliser
un brevet d'invention a une autre entreprise en contrepartie d'une redevance.
c) Les relations de dépendance et de contrôle entre entreprises :
L'opération de contrôler une entreprise par autre permet d'intervenir dans l'orientation stratégique et la
gestion de l'entreprise subordonnée pour résister mieux à la concurrence, améliorer la rentabilité du capital,
réaliser l'économie d'échelle. Les formes de ces relations sont :
Participation : Le capital détenu par l'entreprise dominante est inférieur à 50%,
Filiale : Le capital détenu par l'entreprise dominante est dépassé 50%.
Holding : La société mère à un pouvoir de prise de décisions stratégiques financière sur les
entreprises subordonnées.
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Le choix du mode de gestion de la production comporte le choix de l'ensemble des équipements, personnel,
et procédures utilisés pour la production (long terme), ainsi que le choix de l'organisation de cet ensemble
(moyen et court termes).
I. La gestion stratégique de la production :
La gestion stratégique de la production est un ensemble des décisions à long terme qui déterminent les
grandes orientations de l'entreprise : type de produit, capacité de production, taille de l'entreprise, etc.
Les décisions tactiques et opérationnelles sont des décisions à moyen et court termes.
A. Choix d’un mode de production :
Le choix d'un mode de production prendre en considération des différents contraintes :
1. Les contraintes techniques relatives au produit :
- Les caractéristiques physiques du bien ou services ;
- Décisions de produire pour les stocks des produits périssables et à faible capacité de stockage.
- Augmentation de prix des biens avec le temps de stockage.
2. Les contraintes du marché :
- Les objectifs fixés dans le plan de marchéage et des exigences de la clientèle.
- L'entreprise adopte un mode de production standard dans le cas de satisfaction des clients par des
produits peu différenciés.
- L'entreprise adopte un mode de production différencié et variable dans le cas d'une production plus
variable et volatile (la tendance actuelle du marché).
3. Les contraintes financières :
- Le mode de production adopté doit répondre aux objectifs de rentabilité.
- Les coûts engagés ne doivent pas dépasser les prix de vente.
- La production pour le stock demande de nouvelles dépenses qui ne doivent pas affectées les marges des
bénéfices escomptées.
4. Les contraintes technologiques :
L'entreprise doit tenir compte :
- Les sources d'énergie.
- La capacité technique des machines, leurs degrés de polyvalence etc.
- Les compétences et les qualifications du personnel.
B. La politique de production :
La politique de production pour une entreprise consiste à choisir entre :
1. La politique d’intégration :
L'entreprise décide de se charger elle-même de toutes les étapes de la production. Les raisons de ce choix
sont :
- La recherche d'indépendance vis-à-vis des autres entreprises.
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C'est une méthode mathématique qui cherche à optimiser la production en fonction des contraintes
techniques de gestion pesant sur l'entreprise (les délais, la productivité, etc.).
2. L'ordonnancement :
C'est une méthode de gestion de projet qui consiste à coordonner et à classer les différentes tâches à réaliser
en fonction des délais. Elle est utilisée dans les domaines de bâtiments, travaux publics, etc.
3. La manufacturing resources planning (MRP) :
Le modèle de planification (MRP) permet de chercher les besoins nets en matières à fabriquer ou à acheter en
fonction du carnet de commandes, des stocks, etc. Il permet aussi d'anticiper la demande et de réaliser des
gains de productivité.
4. Les techniques SMED :
C'est l'ensemble des techniques permettant de réduire les temps d'interruption de fonctionnement des
machines pour effectuer les changements d'outillages.
5. Méthode KANBAN :
Ça veut dire en japonaise "Étiquettes". Le déclanchement du processus de fabrication dans ces différentes
étapes se fait suivant les informations contenues dans des étiquettes circulant entre différents postes de
travail.
III. L'évolution de la production :
L'entreprise doit sans cesse améliorer ses performances pour survivre.
a. La qualité :
On utilise le terme qualité totale pour exprimer des composantes de conception des produits, du processus de
production, d'approvisionnement et des relations de travail.
Les principes de la qualité totale sont :
- Le produit doit satisfaire toutes les besoins de tous les utilisateurs.
- Le produit être une résultante et une synthèse de l'action de tous les services de l'entreprise : Marketing
et production, etc.
- Le produit être élaboré dans les 5 zéros :
0 Défaut : Corriger les défauts,
0 papier : Contact direct et simplifier des démarches administratives.
0 délai : Pas de rupture dans le processus de fabrication.
0 Stocks : Produire et livrer juste à temps (JAT).
0 Panne : Sécurisation des processus de fabrication.
b. La flexibilité :
C'est une capacité de réagir et de s'adapter avec l'environnement externe. Une entreprise flexible est une
entreprise qui peut augmenter ou diminuer les quantités produites.
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4- L’analyse du marché :
A. La segmentation :
C’est ensemble des décisions qui sont prise par l'entreprise, qui consiste à diviser le marché. Les critères de
segmentation sont :
- Démographique ;
- Géographique ;
- Economique ;
- Psycho-graphique.
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B. Le positionnement :
C'est la situation d'un produit ou d'une marque sur le marché auprès des consommateurs par rapport aux
marques ou produits de la concurrence satisfaisant le même besoin. On distingue :
- Le positionnement perçu : C'est la place qu'occupe le produit dans l'esprit des consommateurs.
- Le positionnement voulu : C'est la place que le fabriquant cherche à obtenir sur le marché et dans
l'esprit des consommateurs.
Deux stratégies positionnement sont envisageables :
- Une politique de différentiation : Chercher de s'appuyer sur des créneaux différents de ceux de la
concurrence : innovation, originalité, qualité, etc.
- Une politique d'alignement : Occuper les mêmes places que les concurrents. La compétitivité se fait au
niveau des prix.
I- Politique de produit :
Elle consiste d’établir les caractéristiques de produit pour mieux satisfaire les besoins des consommateurs.
A. Cycle de vie du produit :
Chaque étape dans ce cycle a des caractéristiques différentes :
Lancement : les ventes sont faibles. La politique commerciale jouer un rôle important pour faire connaître le
produit.
Expansion : les ventes enregistrent des croissances soutenues, symbole d'une pénétration du marché.
Maturité : les ventes sont stables, l'entreprise réalise des grands bénéfices. La production ne nécessite pas
des investissements supplémentaires.
Déclin : les consommateurs abandonnent le produit pour des raisons divers ou des produits concurrents. La
stratégie commerciale doit préparer le lancement de produits de remplacement.
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Lancement Expension Maturité Declin
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Il définit que la satisfaction de l'usage tiré du bien justifie le prix à payer pour acquérir ce bien aux yeux du
consommateur.
Le prix minimum duquel le client doute de la qualité du produit et peut s'abstenir d'acheter.
Le prix maximum duquel le client juge le produit excessivement surévalué et refuse d'acheter.
E. Les stratégies de la politique de prix :
La politique commerciale de l'entreprise se fait par le choix des politiques de prix. Il y a trois stratégies :
1. Stratégie d'écrémage : Elle consiste à fixer un prix élevé pour influencer psychologiquement le
comportement des consommateurs (le cas des produits innovateurs, de haute technologie, de luxe, etc.)
2. Stratégie de pénétration : Elle consiste à fixer un prix bas par rapport à la concurrence pour attirer et
fidéliser le maximum des clients (le cas des produits de grande consommation).
3. Stratégie d'alignement : Elle consiste à pratiquer le même prix que celui des concurrents (le cas des
entreprises présentant des produits similaires).
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2. Salaire indirect :
Salaire versé en fonction de la situation sociale, familiale et économique. Exemple : allocations familiales.
E. Les tendances actuelles des systèmes de rémunérations :
- Respecter les intérêts des salariés (revenus sûre) et ceux de l'entreprise (coût de production allégés).
- Le revenu garantie et complet remplacé par les salaires indirects.
- Incorporation des primes de rendement dans le salaire de base.
- Individualisation des salaires en fonction des résultats obtenus de façon particulière.
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- Augmentation des salaires en fonction du mérite personnel et non seulement en fonction de l'ancienneté
II. La formation du personnel :
Elle représente un outil d’amélioration des compétences des salariés et de renforcement de degré
d’adaptation aux exigences de poste.
Elle permet aussi de motiver le salarié et la possibilité d’améliorer la productivité et sa situation sociales et
financière au sein de l’entreprise.
A. Objectif de la formation :
Actuel pour le personnel : Acquisition une formation renouvelée permet au personnel une promotion
dans la hiérarchie de l'entreprise.
Prévisionnel pour l'entreprise : suivre le progrès technologique et les transformations qualitatives et
quantitatives du marché.
B. Les types de formation :
D’adaptation ou de perfectionnement : Améliorer le niveau et les connaissances de personnel.
De promotion professionnelle : Acquérir des connaissances de qualité pour promu à un poste.
De prévention : Anticiper les nouvelles orientations ou stratégies de l’entreprise.
C. Financement de la formation :
- Les grandes entreprises financent elles-mêmes la formation.
- les PME font appel à des instances extérieures dans le cadre des conventions de formation, de qualification
et formation continue.
III. La motivation :
Elle consiste à encourager les salariés pour les rendre compétitifs, un employé motivé qui se donne à fond
dans son travail, qui collabore, qui est ponctuel, qui est fidèle, etc.
La motivation connaît des incitations :
- la période taylorienne : les incitations étaient essentiellement de genre financier.
- Les années 1930 : l'importance du climat social à l'intérieur de l'entreprise "École des relations humaines".
- En 1954, Maslow a défini dans sa "pyramide de la hiérarchie des besoins" les sources de la motivation du
personnel dans l'entreprise.
- Actuellement : la théorie de la participation stratégique des salaires (gestion participative) à la vie de leur
entreprise.
IV. Condition du travail :
L’entreprise doit améliorer les conditions de travail pour réaliser un bon climat de travail.
Conditions physique :
- Les machines et les bureaux sont mieux adaptés ;
- Les lieux sont biens aménagés.
Conditions psychosocial :
- Amélioration du contenu du travail par la rotation des postes (changer les postes des salaries),
élargissement (ajouter d’autres opérations) et l’enrichissement des taches.
- Aménagement du temps de travail (organisation de temps par rapport les exigences des salariés).
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C'est une technique qui sert à transmettre des informations pour éviter tout dysfonctionnement dans
l'entreprise. Elle sert aussi à favoriser le dialogue social et motiver le personnel pour faciliter la circulation de
l'information à l'intérieur de l'entreprise.
Les formes de la communication :
* Ascendante et descente (hiérarchique) : Un bon fonctionnement professionnel et un climat de confiance
entre la direction et l'exécution.
* Bilatérale (non hiérarchique) : Une bonne intégration du personnel et de meilleurs relations de travail
dans le cadre d'équipe et de groupes.
Plusieurs moyens sont à la disposition de la GRH pour favoriser la communication interne dans l'entreprise :
* Journal d'entreprise : La direction met à la disposition des salariés toutes les informations concernant
l'entreprise (activités, investissements, etc.), son personnel (formation, activités socioculturelles, etc.), etc.
* L'affichage : toutes les composantes de l'entreprise (direction, syndicats, personnel) peuvent afficher des
messages à l'intention du personnel.
* Les boîtes libres : ce sont des boîtes où le personnel peut déposer ses remarques, ces critiques, ses
suggestions, etc.
* Les tribunes libres : ce sont des rencontres organisées par la direction en vue d'échanger les avis entre le
personnel.
* Les nouvelles technologies : ça peut être des SMS sur des portables, Email, des projections de films, etc.
qui contribuent à la diffusion de l'information entre le personnel de l'entreprise.
II. La crise du dialogue social dans l'entreprise :
La crise de dialogue social peut prendre plusieurs formes :
* Collective : dans le cas d'un litige entre la direction et l'exécution sur les conditions de travail, le respect de
la législature, l'augmentation de salaire, le licenciement, etc.
La grève est la forme la plus connue des conflits collectifs et la plus grave pour l'entreprise. Elle mes ses
activités en danger.
La négociation représente le moyen préféré pour résolution ces conflits.
Les pouvoirs publics interviennent dans la résolution des grandes crises en tant médiateur et en tant
qu'arbitre.
* Individuelle : Les conflits individuels entre un employeur et un salarié ou entre individus se règle devant
les conseils d'entreprises ou devant les tribunaux partenaires spécialisés.
III. La représentation du personnel :
La circulation de l'information dans l'entreprise est souvent canalisée par des organes représentatifs des
salariés. Les salariés sont informés et expriment leurs points de bues à travers leurs représentants. Trois
organes en particuliers se partagent cette mission.
A. Les syndicats :
Ce sont des associations et des groupements d'ouvriers et d'employés qui défendent les droits et les
revendications des salariés face aux employeurs.
Les salariés de l'entreprise élisent les délégués syndicaux qui représentent dans les conseils administratifs et
dans les comités mixtes d'entreprise et auprès de la direction pour négocier, revendiqué, etc.
B. Les délégués de personnel :
Ce sont les représentants des salariés dans l'entreprise dans la direction générale. Ils sont élus par les salariés
des entreprises de plus de 10 salariés.
C. Le comité d'entreprise :
C'est une personne morale qui prend en charge les œuvres socioculturels des salariés de l'entreprise.
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