Memoire de Master 2 - Kouambla-1
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Département de sociologie
MÉMOIRE DE MASTER
MENTION :SOCIOLOGIE
PARCOURS: SOCIOLOGIE DE LA FAMILLE ET DE L’EDUCATION
SUJET DE RECHERCHE
POLITIQUE DE SCOLARISATION OBLIGATOIRE
ET PERFORMANCE SCOLAIRE EN COTE D’IVOIRE
MEMOIRE DE MASTER 1
SUJET DE RECHERCHE
POLITIQUE DE SCOLARISATION OBLIGATOIRE
ET PERFORMANCE SCOLAIRE EN COTE D’IVOIRE
Présenté par :
III
SOMMAIRE
AVANT PROPOS……………………………………………………………………………V
FIGURES ET CARTES………………………………………………………………….....X
RESUME…………………………………………………………………………………….XI
INTRODUCTION……………………………………………………………………………14
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE…………………….……………………..16
CONCLUSION............................................................................................................78
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................81
ANNEXES .................................................................................................................88
IV
AVANT PROPOS
Ce document est réalisé dans le cadre d’un mémoire, condition pour
l’obtention du diplôme de Master en Sociologie. Il est question d’une étude portant sur
la Politique de Scolarisation Obligatoire en Côte d’Ivoire et la performance scolaire des
apprenants. Notre intention en entreprenant cette étude est d’enrichir nos
connaissances sur cette réalité sociale, et l’approfondir en apportant un niveau
d’analyse susceptible d’éclairer la lanterne de l’ensemble des acteurs de l’Education
nationale sur les causes profondes des mauvais résultats scolaires dans les
établissements scolaires publics et privés dont les effectifs sont supérieurs à la norme
par enseignant.
A travers les résultats de cette étude, l’on espère apporter des éclaircis sur le taux
d’échecs scolaires et la faiblesse du niveau scolaire des enfants de six à seize ans
inscrit dans le système scolaire ivoirien. Toutefois, nous rappelons qu’après
l’approbation de cette première étape de l’étude, par le jury, nous avons été autorisé
à poursuivre cette recherche entamée dans ce document.
V
DEDICACE
A,
Au,
A,
Mes Professeurs, Claude KOUTOU et MAZOU qui ne cessent de nous apporter leurs
soutiens.
A,
Toute la famille KOUAMBLA ainsi qu’à nos amis DIOH Levi, SEROU Rodrigue, DIOH
Alain et COFFI Florence, OUATTARA Wondjo et AKA Wilfried K, pour leurs
encouragements.
A,
MERCI §§§
VI
REMERCIEMENTS
Nous tenons à réitérer notre gratitude à tous ceux qui, d’une façon ou d’une
autre, ont contribué à la réalisation de ce travail. Nous tenons à remercier sincèrement
notre Directeur, Professeur KOUTOU Claude, Maitre de Conférence, Département de
Sociologie, Université Félix Boigny de Cocody-Abidjan, pour avoir accepté de diriger
ce travail. Sa rigueur scientifique, sa disponibilité, sa modestie, ses encouragements
et son accueil cordial qu’il nous a toujours réservé nous ont profondément touchés.
Nos sincères remerciements aux membres du jury qui nous font le grand
honneur d’évaluer ce travail. Grand merci à Monsieur KONE Paul, Directeur du Groupe
l’ARDOISE pour son sens d’hospitalité et leur disponibilité en nous fournissant des
informations administratives nous permettant de mener à bien notre travail de
recherche.
Merci enfin à nos frères et amis, pour l’amour fraternel et la solidarité. Leur
affection, une grâce. Ce mémoire est leur cadeau.
VII
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BAC : Baccalauréat
VIII
UFR : Unité de Formation et de Recherche
IX
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 4 : Taux d’Admission (TBA, TNA), Taux de Scolarisation (TBS, TNS), Taux
d’Achèvement (TAP), Indice de Parité entre les Sexes (IPS) et Coefficient d’efficacité
interne dans le primaire pour l’année scolaire 2022- 2023
X
FIGURES ET CARTES GEOGRAPHIQUES
XI
RESUME
XII
INTRODUCTION
14
même de l’éducation, Emile Durkheim (1911) Education et Sociologie puff.
Quadrillage.
La Côte d’Ivoire, tout comme la plupart des pays africains présente un faible
taux de d’alphabétisation, à ce jour. Les disparités entre les deux sexes y sont
remarquées. Cette situation de sous éducation chez les adultes que chez les enfants
fait l’objet depuis quelques années d’un intérêt tout particulier tant au niveau des
décideurs que des chercheurs. Le développement économique, social et culturel de
toute société est la conjugaison de plusieurs facteurs tels que l’éveil des consciences,
l’acquisition des connaissances, et de façon globale l’éducation. Il est clair que le
développement de toute nation structurée de l’humanité passe inéluctablement par
l’éducation qui reste le moyen pour toute société d’assurer sa pérennité. Aussi vieille
que les sociétés humaines, l’éducation est un domaine qui exige attention, régularité
et continuité. Dès lors, la croissance économique, le recul de la pauvreté, l’amélioration
des conditions de vie et de travail de la population ainsi que la qualité de la santé et
l’espérance de vie sont des objectifs liés à l’éducation, surtout celle de la masse
populaire.
16
PREMIERE PARTIE :
17
CHAPITRE I : FONDEMENT THEORIQUE DE LA CONSTRUCTION DE
L’OBJET DE LA RECHERCHE
18
1.1.2 Motivation d’ordre social
Les raisons d’ordre social qui ont motivées le choix de ce sujet de recherche
sont de deux ordres. D’abord, à la sortie des crises politiques et militaires de 1999 à
2011, l’Etat, moteur essentiel de la production, se sent de moins en moins légitime
dans ses interventions face aux inégalités spatiale et sociale, dues ainsi à la
redéfinition des priorités et des urgences qui ont fragilisé le système éducatif déjà
obsolète des années 1960 et de formalisation de l’école pour tous. C’est en cela que
cette étude de la politique de scolarisation obligatoire instauré en 2015 en Côte
d’Ivoire, en rapport avec la qualité du système, relève par elle-même un procès qui
semble toute, reste un défi à relever plus d’une demi décennie plus tard. Ensuite, Cette
étude peut conduire les parents ayant des enfants en âge d’aller à l’école, à prendre
conscience de la nécessité de scolariser ces enfants pour faciliter leur insertion
familiale, professionnelle et sociale d’autant plus que l’école peut être l’espace
privilégié dans l’apprentissage des enfants. Au plan global, la présente étude peut
permettre de cerner les difficultés d’apprentissage des enfants en tenant compte des
normes et de la qualité de l’enseignement. Aussi, les gouvernants sont-ils amenés à
prendre conscience de la nécessité de réussir la scolarisation effective de « tous les
enfants de 6 à 16 ans » et la réintégration de ceux ayant été frappés par le décrochage
scolaire pour faciliter leur intégration sociale. Enfin, la démocratisation de l’école
pourra s’étendre à tous les enfants pour espérer répondre aux critères d’émergence
des indices de développement humain.
19
La diversité des angles sous lesquels plusieurs auteurs antérieurs ont abordé les
résultats scolaires, résulte de la complexité et de la pertinence de celui-ci, et dénote
sa portée scientifique.
A travers cette recherche, nous comptons contribuer à l’avancement des
connaissances, surtout sous l’angle des failles de la politique de scolarisation du
système éducatif ivoirien quant à l’aspect sociologique de la performance scolaire des
enfants.
20
CHAPITRE II : SPECIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
2.1. Problématique
21
2015-2016. Cet engagement s’est traduit par l’adoption de la loi n°215-635 du 17
septembre 2015 portant modification de la loi n°95-696 du 7 septembre 1995 relative
à l’Enseignement qui dispose en son article 2, alinéa 1 que :
« Tous les enfants, filles et garçons âgés de 6 à 16 ans, aient droit à une éducation
de base de qualité qui leur permet d’acquérir les connaissances et les compétences
nécessaires pour vivre pleinement leur citoyenneté en toute responsabilité et participer
pleinement à la vie de la Nation, de leur communauté et de leur famille ».
En ce qui concerne la marge d’action, les analyses qui se situent dans le long
terme font généralement apparaître les pesanteurs du social par rapport aux projets
des acteurs. Pour certains chercheurs, cela veut dire non pas qu’il n’y ait pas de marge
d’action pour le politique mais que la décision qui réussit est celle qui épouse, de façon
consciente ou inconsciente, une dynamique sociale préexistante. Toutefois, à certains
22
moments et notamment quand les institutions sont inexistantes, affaiblies ou en crise,
les choix singuliers de certains hommes politiques, faits dans le temps court, exercent
une influence déterminante. Cela a été le cas, par exemple, de la loi Guizot (1833) sur
l’enseignement primaire ou, plus près de nous, de la loi Faure (1968) sur les
universités. Les objectifs poursuivis sont loin d’être toujours clairs pour les acteurs et
peuvent être conflictuels non seulement entre les groupes en présence, mais aussi au
sein d’un même groupe. Les stratégies sont elles-mêmes très difficiles à saisir car elles
sont étroitement imbriquées et peuvent évoluer très rapidement en fonction des
changements de contexte ou des intentions que l’on prête aux uns et aux autres. Enfin,
les ressources, c’est-à-dire l’argent, le temps, l’investissement militant, le charisme
auprès des médias ou de l’opinion, sont mobilisées différemment et avec un succès
inégal suivant les acteurs et les circonstances (Prost, 1993).
23
des ressources publiques. En outre, la part des dépenses courantes de
l’Enseignement Préscolaire et Primaire représente plus de 46% des dépenses
ordinaires totales du secteur justifiant ainsi l’engagement de l’État à progresser
résolument vers la scolarisation primaire universelle. Cela traduit également, de façon
manifeste, le soutien à la politique de scolarisation obligatoire.
24
compétences et habilités requises pour faciliter leur insertion dans le tissu
économique. La dimension qualitative consiste, notamment, à veiller à ce que : les
infrastructures scolaires soient non seulement en nombre suffisant pour accueillir tous
les enfants d’âge scolaire et aussi en bon état ; les commodités soient disponibles et
fonctionnelles ; l’encadrement des élèves respectent les normes pédagogiques ; les
élèves aient le matériel nécessaire aux apprentissages ; les enseignants reçoivent la
formation idoine afin d’avoir les compétences académiques et pédagogiques requises
mais aussi que leur affectation dans les écoles et établissements se fasse en fonction
des besoins réels. L’on est en droit de s’interroger sur les changements intervenus au
niveau du système éducatif, depuis la mise en œuvre de la PSO. En dépit de toutes
les dispositions prises par l’Etat, il existe plusieurs handicaps à la réussite des missions
éducatives. Le système éducatif connaît toujours certaines difficultés d’ordre
structurelles, infrastructurelles, financières et humaines.
25
2.2. Objectifs de l’étude
26
en baisse des résultats expliquent les difficultés de mise en œuvre de la scolarisation
obligatoire en Côte d’Ivoire depuis 2015. Cette hypothèse admet deux variables :
27
du pouvoir, soit donc aux luttes de pouvoir et de représentativité. Enfin, la politique au
sens de « politecia », renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le
fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d’une communauté, d’une société,
d’un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement
interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d’autres
ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme
d’individualité et/ou de multiplicité. C’est dans cette optique que les études politiques
ou la science politique s’élargissent à tous les domaines d’une société (économie,
droit, sociologie, etc.). La politique de scolarisation renvoie à l’action d’un Etat, de
pouvoirs publics. La définition conceptuelle de « politique scolarisation », c’est : un
instrument appliqué par des gouvernements pour réglementer et supplémenter l’école.
C’est le fait de permettre à tous les enfants, sans distinctions de sexes ni d’origine
sociale, vivant sur le même territoire national, de bénéficier de l’éducation ; c’est un
devoir national dont la responsabilité incombe à l’Etat.
28
secteurs du système éducatif et sur le développement de l’éducation de base (du
primaire au 1er cycle du secondaire, soit dix ans d’études pour l’éducation de base).
L’un des points abordés concerne l’aménagement des programmes scolaires dans le
cadre du socle commun de connaissances et de compétences.
29
La performance est le succès, elle n’existe pas en soi. Elle dépend des
représentations de la réussite qui varient selon les entreprises, les
acteurs … ;
30
d’une action efficiente qui englobe un ensemble d’activités dans la perspective avouée
d’atteindre un objectif précis. Inscrit dans une perspective éducative, l’on ne pourrait
définir la performance scolaire sans évoquer le rendement scolaire. Aussi, pour bon
nombre d’auteurs (Légendre, 1993), la performance scolaire renvoie au rendement
scolaire. La performance scolaire est le « résultat par une personne, lors de la
réalisation d’une tâche spécifique dont l’exécution obéit à des règles préétablies »
(Legendre, 1993, p.977). Le rendement étant le produit proportionnel que donne
quelque chose, la qualité du rendement doit être conséquente. D’ailleurs, le mot
rendement vient du verbe « rendre » qui signifie « produire ». Mais toute production
est soumise à la condition du temps. En d’autres termes, la taille ou la qualité du
rendement est aussi fonction de la durée du travail ou de la tâche à accomplir. Le
rendement serait donc le rapport entre le temps que l’on passe à exécuter un travail,
l’effort que l’on fournit et le résultat obtenu.
Le rendement scolaire est perçu ici comme le produit d’un investissement non
seulement de l’apprenant et du temps qu’il consacre à sa formation mais aussi celui
des encadreurs, dans l’encadrement de l’enfant. Cette définition sous-tend que plus
un apprenant passe du temps à apprendre et à recevoir un enseignement et un
encadrement de qualité, plus il présente un rendement scolaire performant. Le
31
rendement scolaire est donc la finalité d’un apprentissage qui tient compte de
l’assiduité de l’élève en classe, de l’attention accordée aux enseignements
disciplinaires et aux conseils prodigués par le personnel éducatif. Par exemple, en ce
qui concerne la pratique sportive, en tant que discipline scolaire, le rendement ou la
performance en éducation physique et sportive est le résultat d’un élève dans la
réalisation de l’une des activités de cette discipline d’enseignement. L’on pourrait
définir la performance scolaire en sport comme une prestation ou une réalisation
motrice articulant logique sportive et logique didactique. Concernant la logique
sportive, l’élève doit produire une performance « reconnaissable » au regard d’un
certain nombre de pratiques sociales (réaliser une performance au javelot c’est
produire un jet mesuré, « performer » en sports collectifs c’est faire basculer le rapport
de forces en sa faveur pour battre l’équipe adverse etc …).
32
ll importe de souligner que dans le cadre de notre étude, les performances
individuelles seront très peu évaluées au détriment des résultats collectifs, annuels et
à des fois selon le découpage scolaire (semestriel ou trimestriel), selon la cible. La
performance scolaire dépend essentiellement des effets conjoints et propres, relatifs
aux attitudes et aux caractéristiques externes et cognitive antérieure.
33
tâches (actions) qu’un individu est capable d’accomplir (voir les « bilans de
compétence »). Dans les travaux sur l’opinion, la notion de compétence politique
permet de rendre compte d’inégalités dans l’appréhension des enjeux et des
problèmes politiques. Les théoriciens de la justice ont également mis en avant diverses
compétences générales des individus, appelées en anglais capabilités, comme un
objectif pour les politiques de lutte pour le bien-être.
L’éducation a toujours été une ressource rare réservée à une élite sociale et
à quelques que cas d’élèves exceptionnellement doués. Ce n’est qu’au terme du 20
ème siècle que l’école pour tous a vu un début de réalisation. L’égalité d’accès rime
avec la démocratisation quantitative de l’école. Ce modèle de justice consistait à
allonger l’âge de la scolarité obligatoire, à différer la sélection
34
et des comportements généraux. Cette socialisation s’opère à l’école et dans la famille.
La socialisation secondaire, elle se fait à l’âge à adulte elle s’opère grâce à
l’apprentissage pendant la vie adulte l’individu personnalise son identité.
35
CHAPITRE III: LA REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE
La présente étude donne d’analyser les idées des auteurs qui ont fait des
recherches dans le domaine de la performance scolaire singulièrement dans le
domaine de la pratique d’activités éducatives.
36
Les recherches effectuées sur l’efficacité des différents systèmes éducatifs à travers
le monde ont permis d’identifier un ensemble de facteurs de réussite qui constituent
un cadre conceptuel pour aborder la question de la performance scolaire. Ces facteurs
s’articulent autour de deux grandes théories : les théories liées à l’apprentissage
scolaire et celle ayant portée l’accent sur le management et le leadership à l’école.
37
plus forts chez les élèves les plus faibles. La constitution de classes de niveau au
collège, bien qu’officiellement interdite du fait de la double hiérarchisation scolaire et
sociale qu’elle implique, existe tout de même et donne lieu à des progressions
différentes (Duru-Bellat et Mingat, 1988). Celles-ci sont importantes dans les classes
de niveau moyen à élever. Les progressions dans les classes hétérogènes sont plus
fortes pour les élèves les plus faibles, tandis que les meilleurs progressent moins vite
(deux fois moins que ce 30 que les plus faibles) (Bressoux, 1994). Dans ces classes
de « niveaux », les enseignants vont moduler leurs pratiques pédagogiques selon leurs
représentations du niveau des élèves et donc leur donner plus ou moins de chance
pour s’améliorer et parfois redéfinir les objectifs des programmes (Beaudelot et
Leclercq, 2005). Les élèves eux-mêmes vont s’identifier à ce groupe et adopter ou
renforcer des attitudes ou des comportements en rapport avec le contexte social de la
classe dont la norme en la matière de performance scolaire ou d’ambition diffère. Dans
un groupe faible, les élèves vont ainsi exercer une pression sur l’enseignant afin qu’il
limite ses exigences où favoriser une dégradation progressive de l’attention. Dans les
groupes forts, les interactions entre élèves disposant de ressources culturelles
importantes peuvent stimuler les apprentissages, donc la performance scolaire. C’est
d’ailleurs à leurs contacts que les élèves de milieux populaires peuvent éviter de
développer des comportements scolaires déviants ou de retrait et d’essayer
d’apprendre (Thrupp, 1999). Ces élèves sont parfois considérés comme leurs pairs
par les enseignants, même s’ils n’ont pas appris plus, du fait qu’ils appartiennent à un
groupe fort : ainsi, au lieu d’anticiper l’échec de l’élève et de le provoquer dans certains
cas, l’enseignant peut développer à son égard une attente positive qui va alors le
stimuler (Brophy & Good, 1986).
Il est établi qu’il existe une relation entre les caractéristiques du temps
d’enseignement et la performance scolaire. Selon Bressoux (1994), le facteur temps
est fondamental dans l’acquisition de connaissances des apprenants. Cet auteur
précise que le temps alloué à une discipline est positivement lié aux acquisitions
scolaires. Wiley (1976), relève qu’il existe un impact positif du temps passé à l’école
sur les acquisitions. Mortimore et al (1988) indiquent une relation positive entre le
temps effectif d’apprentissage et les acquisitions scolaires. Abondant dans le même
sens, Rutter et al (1979) révèlent que le temps d’apprentissage est lié à un meilleur
comportement des élèves (moins de déviance, moins de problèmes de disciplines).
38
Plusieurs travaux (Brookover et al, 1979, Mortimore et Al, 1988, Teddlie et al, 1989)
cités par Bressoux (1994) mettent en avant la maximisation du temps effectif
d’apprentissage comme un facteur fréquemment associé à la performance scolaire.
De façon générale, il est observé que le temps d’enseignement est relié positivement
aux acquisitions des élèves (Harnischfeger et Wiley ,1976 ; Fuller, 1987 ; Lockheed
etVespoor, 1989).
Pelltier (2005) précise, dans le même sens que la réussite scolaire des
élèves dans les écoles pourrait être liée à la formation continue des enseignants. Cette
activité peut être réalisée à travers l’organisation de séances d’auto-formation, la
démultiplication des documents issus des travaux de séminaires, des stages et des
ateliers. Dans les pays à faible revenu, souligne une étude de l’UNESCO (2005),
39
l’amélioration de la formation des enseignants présente un impact positif sur les acquis
cognitifs des apprenants et donc sur la performance scolaire de ceux-ci. Il importe
donc de professionnaliser le personnel enseignant par des dispositifs de formation
initiale et continue (CONFENEN,2006). Selon Clarke (2010), la formation continue des
enseignants aboutie à de meilleures performances scolaires en comparaison de la
formation académique de longue durée.
Les évaluations et les contrôles fréquents des progrès des élèves sont
également des facteurs associés aux performances scolaires des apprenants. A la
suite des travaux réalisés par Edmond (1979) sur l’efficacité des écoles, Bressoux
(1994) retient des évaluations et des contrôles fréquents des progrès des élèves
comme facteurs associés aux performances scolaires des élèves. Pour sa part,
Scheerens (2000) souligne les possibilités d’améliorer la performance scolaire par le
biais des évaluations fréquentes de la progression des élèves. Les résultats des
premières recherches entreprises en la matière révèlent que l’évaluation fréquente des
progrès accomplis par les élèves est un facteur associé à la qualité des
apprentissages.
Dans la même veine, Clarke (2000) souligne que des évaluations fréquentes
s’avèrent un atout favorable à la performance scolaire. Duru-Bellat et Al (1992) ont
abouti aux mêmes résultats. Ces auteurs révèlent que la fréquence élevée des devoirs
est un paramètre qui influe sur la performance scolaire. Des travaux réalisés dans le
contexte des Pays les Moins Avancés (PMA) ont montré que plusieurs autres facteurs
scolaires exercent une influence positive sur les performances scolaires des élèves.
Heyneman (1986), cité par Duru-Bellat et Al (2004) montre que dans les pays pauvres
le contexte scolaire est très important.
Ces études ont permis de conclure que plus un pays est pauvre, plus la
qualité scolaire déterminerait le rendement.
40
primaire, mais cette innovation majeure a été abandonnée au début des années 80 en
raison de son coût et de l’hostilité des parents. Pendant cette période, une Commission
de réforme, rassemblant les principaux partenaires, a été constituée et ses
conclusions ont débouché sur la loi de réforme de l’éducation, votée par l’Assemblée
Nationale en 1977. La loi prévoyait notamment des passerelles à tous les niveaux
d’éducation, afin d’offrir des chances d’insertion sociale à tous, mais n’a pas connu
d’application en raison de son coût estimé prohibitif. Depuis les années 80, on assiste
à des remises en questions successives du système éducatif ivoirien du fait des
résultats non satisfaisants par rapport aux attentes des citoyens. Tous les
gouvernements qui se sont succédés n’ont de cesse décrier la situation de l’école et
son environnement. Dans une interview accordée au quotidien Fraternité Matin dans
la parution du 8 juin 2000, le Ministre de l’Education Nationale AMANI Michel disait : «
l’école ivoirienne est inadaptée à la société, c’est une école importée. La conséquence
en est l’indifférence totale de la population à la vie de l’école ».
Le Président BEDIE dans son discours programme de 1995 disait qu’il faut
une réforme radicale de notre système éducatif. Le Professeur Pierre KIPRE, Ministre
de l’Education Nationale de 1993 à 1999 a engagé des réformes de fond en vue de
lutter contre l’échec scolaire et d’assurer une implication responsable de la
communauté éducative. On nota le renforcement du dispositif institutionnel, (deux
décrets organisant la carte scolaire du primaire et celle du secondaire, loi sur
l’enseignement privé, convention avec les municipalités, la décentralisation de
l’organisation des examens, l’immatriculation des élèves du secondaire…). Divers
organes ont été créés pour promouvoir l’approche participative et renforcer le rôle de
la communauté : les Commissions Sous-préfectorales, départementales et régionales
de carte 5 scolaire, le Service autonome de promotion de l’enseignement privé
(SAPEP), cadre du partenariat avec le Privé, le Fonds national de l’école, le Service
autonome de l’alphabétisation (SAA) , le Comité consultatif de l’Education National,
organe de concertations avec les partenaires sociaux ; les Comités de Gestion des
Ecoles et Etablissements secondaires ). On nota aussi la création du Comité National
pour l’Alphabétisation (CNAL) par décret n° 98-194 du 30 avril 1998, doté d’un
Secrétariat Permanent. L’accent a été mis sur la qualité de l’école, la réduction des
coûts directs et des coûts d’opportunité pour les familles avec un programme de prêt
des manuels scolaires dans 75 % des localités de la Côte d’Ivoire, le développement
41
des cantines scolaires etc. Cette politique va être amplifiée dès l’avènement de la
politique du Gouvernement de la 2 è République où les responsables politiques vont
prôner l’Ecole gratuite pour tous les élèves, et supprime le port obligatoire des
uniformes. Programmes conduits dans le cadre de ces réformes mises en œuvre On
peut citer deux grandes initiatives complémentaires, l’une relevant des bailleurs de
fonds tels que la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD) et,
l’autre soutenue par les organisations de la famille des Nations-Unies sous la
coordination de l’UNICEF.
42
déontologie et assure une articulation logique entre la politique éducative, les
programmes d’enseignement et les pratiques pédagogiques ; Mise en œuvre de la
politique éducative nationale à travers l’élaboration d’un cadre d’orientation
programmatique synthétisant la marche à suivre en matière de programmes
d’enseignement ; Dispositif d’encadrement pédagogique couvrant l’ensemble du
territoire national ; Stratégie nationale de formation continue des enseignants, en cours
d’élaboration ; Réduire les importants déficits en personnels enseignants constatés au
niveau du préscolaire, du primaire et du secondaire ; Consolider la formation des
enseignants ; Accroître le nombre d’infrastructures et les effectifs scolaires et partant
améliorer l’accès à l’enseignement ; Existence d’un cadre d’orientation stratégique
concernant la réforme du collège, en cours de validation ; Existence d’un référentiel
métiers s’appliquant à l’administration des établissements scolaires; Instauration d’une
réforme de la formation initiale des maîtres (référentiel de compétences s’appliquant
aux stagiaires, nouveau mode de gouvernance, communication); Mise en place de
plans de carrière pour le personnel du Ministère de l’éducation nationale et de
l’alphabétisation; Mise en place d’un programme national pour l’amélioration des
premiers apprentissages (lecture, écriture et calcul), en cours de validation ; Réforme
des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES), en cours de
validation.
Selon Emile Durkheim « l’éducation est l’action exercée par les générations
adultes sur celles qui ne sont pas encore mûre pour la vie sociale. Elle a pour objectif
de susciter et de développer chez l’enfant un certains nombres d’état physique,
intellectuel et moraux que réclament de lui, et al. société physique dans son ensemble
et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné ». Pour Rebou, éducation
vient du latin « educare » qui signifie élever les animaux et les plantes. L’éducation est
une action exercée sur autrui pour développer ses facultés physiques, intellectuelles
et morales ainsi que son caractère. C’est l’ensemble des moyens qui constituent et
façonne un être. C’est le processus de socialisation des conditions.
43
Pour Bourdieu c’est les dispositions culturelles transmises au sein de la famille. Il met
l’accent sur l’importance du patrimoine économique dans le fonctionnement des
sociétés contemporaines pour lui la famille est l’« un des lieux para excellence » de
l’accumulation du capital sous ses différentes espèces et de son transmission entre
les générations. A travers l’organisation du mariage, la famille apparait comme une
instance de reproduction sociale essentielle dans les sociétés.
44
DEUXIEME PARTIE :
45
CHAPITRE IV : FONDEMENT METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE
Selon Gaston BACHELARD (1938), tout travail de recherche est situé dans
un espace, s’inscrit dans un continuum et comporte des limites. Ainsi, la recherche
portant sur la politique de scolarisation obligatoire et ses effets sur la performance
scolaire des apprenants doit être basée sur une solide connaissance du milieu et des
acteurs concernés par le système éducatif de la Côte d’Ivoire. La connaissance n’est
possible qu’à travers la délimitation du champ d’étude. Dans le cadre de la présente
étude, la délimitation du champ d’étude s’est faite à trois niveaux : le niveau
géographique relatif à l’espace géophysique, le niveau social relatif aux acteurs
concernés par l’étude et le niveau sociologique relatif aux caractéristiques
sociologiques des acteurs à prendre en compte dans l’étude.
46
Au niveau des effectifs, la DRENA 1 a un effectif d’élèves au secondaire général de
69562 dont public 39.901 et privé 296.661. Le nombre d’enseignants est de 1326 au
privé et 1734 au public.
47
Plus spécifiquement, le Groupe Scolaires ANONO 1,2,3,4,5 et 6 est l’une des
école primaire publique de Cocody, créée en 1968. Elle possède en son sain le cycle
préscolaire et primaire de six école, du CP1 au CM2. Son effectif est d’environ 2300
élèves pour l’année scolaire 2023 et 2024.
A cet effet, nous nous référons aux personnes physiques ou morales dont la
caractéristique commune est leur participation en qualité d’acteur du système éducatif.
Ainsi, l’on a recours :
La présente étude vise à poser les jalons d’une réflexion sur la façon dont
sont appréhendés les échecs des enfants à travers leur performance, au regard de la
politique de scolarisation obligatoire en Côte d’Ivoire en cours depuis l’année scolaire
2015-2016, afin de dynamiser le regard porté sur ces apprenants et d’améliorer leurs
conditions de travail. Ainsi, cette recherche s’inscrit dans la sociologie de la famille et
48
de l’éducation d’un point de vue politique et social en réponse à la problématique des
inégalités d’accès et de maintien des enfants de 06 à 16 ans dans le système éducatif.
49
le MENA ? le MESRS au plan national et l’UNESCO, l’Union Européenne en Côte
d’Ivoire, le PNUD, l’Agence Française de développement, au plan international.
4.2.1.2. L’observation
50
4.2.1.3. La pré-enquête
Elle s’est effectuée pendant une année au Groupe Scolaire Anono 1,2,3,4,5
et 6, dans le village d’Anono, DRENA 1 Cocody, dans le District d’Abidjan. Cette phase
de l’enquête a permis de tester nos guides d’entretien pour savoir s’ils sont adaptés ;
ce qui nous a conduit à les réduire pour les rendre moins répétitif et moins long ; de
recueillir des informations qui ont facilité la révision de notre problématique et de
préciser d’avantage notre hypothèse de travail.
4.2.1.4. L’entretien
51
L’entretien semi-directif nous a permis donc de mieux cerner les perceptions,
les motivations et les idéologies qui légitiment l’acte des acteurs sociaux concernés.
Vue la complexité du sujet à l’étude, les entretiens ont été faits de façon individuelle
afin de permettre aux participants de s’exprimer librement sans être influencé par une
quelconque présence. Son apport a consisté, par exemple, à savoir auprès de nos
enquêtés comment les résultats des élèves se dégradent pour donner lieu à une faible
performance quant à l’accroissement des effectifs dans les salles de classes, à
stimuler nos enquêtés à nous renseigner spécifiquement sur le fonctionnement de la
politique de scolarisation obligatoire et sur le lien pouvant exister entre la performance
des apprenants et l’obligation scolaire. Ainsi, les entretiens ont porté sur les
caractéristiques de la politique de scolarisation obligatoire, les mécanismes
sociopolitiques à la base des résultats des élèves et l’émergence de la massification
des effectifs par classe.
52
données à partir d’un ensemble de questions ouvertes ou questions guides, d’où le
nom guide d’entretien (N’Da, 2011). Il s’agit d’une méthode employée dans la plupart
des recherches qualitatives. Pour le type d’entretien, nous avons opté pour l’entretien
directif qui est la combinaison des deux autres types qui sont l’entretien directif et non
directif.
Ainsi, c’est au total trois (03) qui ont servis à la collecte de données. Les guides
comprenaient chacun, respectivement trois (03), trois (03) et deux (02) grands
chapitres de questions, appelés rubrique. Il s’agit notamment : Généralité sur la
politique de scolarisation obligatoire, les mécanismes socio-politiques, le lien entre la
politique de scolarisation obligatoire et la performance des apprenants, les
caractéristiques de la politique social
De plus, nous avons interrogé six (06) parents et chefs coutumiers selon les
critères de choix par grappe, six (06) chefs d’établissement, douze (12) enseignants,
1 membre de la DECO et membre du Cabinet du Ministre et 1 agent des organisations
partenaires technique et financier et un responsable d’ONG partenaire de
l’éducation national en Côte d’Ivoire. Au total, 350 personnes ont participé à l’enquête
de manière directe ou indirecte. Cette échantillon nous a permis de consolider nos
53
hypothèses, mais surtout de recueillir des informations utiles à la réalisation de nos
objectif de départ.
Dans cette étape du travail, il s’agit pour nous d’analyser nos données en faisant
recours à certaines méthodes.
54
acteurs. Les résultats de cet exercice appliqués à chaque entretien pris
individuellement ont été mis en commun à partir d'une analyse transversale. Il s'agit
en fait d'une décomposition de ce thème en dimensions puis en indicateurs découlant
des propos des acteurs.
La présente étude, comme bon nombre d’études, comporte des limites dont la
prise en compte permettra de mieux apprécier ses résultats. Bien qu’elles n’affectent
pas fondamentalement la pertinence de l’analyse et les résultats, il convient toutefois
de nommer les plus importantes.
Malgré les efforts de notre population concernée par l’étude, nous avons connu
quelques difficultés notamment par rapport à limite du nombre des personnes à
interroger pour éviter les réponses redondantes. En nous limitant à ce nombre nous
perdions d’autres éléments de réponses sur le phénomène de l’abandon scolaire. En
effet, nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés dans l’élaboration du
présent mémoire. Dans un premier temps, nous avons eu un véritable problème au
niveau de notre champ d’étude.
. En effet, lors de notre enquête proprement dite sur ce terrain, l’un des directeurs
qui au départ avait donné son accord pour notre recherche a refusé de nous donner
les informations nécessaires à l’élaboration de ce travail et cela après plusieurs
rendez-vous manqués. En outre, nous avons été confronté au problème de localisation
et de la disponibilité des enquêtés. Nous avons dû faire face à la méfiance et à la
réticence de certaines personnes plus particulièrement les parents d’élèves qui ont
abandonné l’école.
Enfin, nous avons été confrontés à des difficultés dans le but de rencontrer au
moins deux responsables d’ONGs partenaires de l’éducation nationale en Côte
d’Ivoire. Toutes démarches entreprises pour avoir un entretien avec lui sont restées
sans suite favorable, nous nous sommes contentés d’une seule organisation. Ces
difficultés ne nous ont pas empêchés pour autant de mener notre recherche à son
terme. Au contraire, elles nous ont aguerri.
55
CHAPITRE V : METHODES DE COLLECTE ET D’ANALYSE DES DONNEES
La mobilisation des élèves a été faite grâce aux concours des directeurs et des
instituteurs en charge des classes enquêtées (principalement les classes qui ont plus
de 70 élèves). Après un entretien de chaque salle de classe sur le motif de leur
présence et la présentation du questionnaire sans manquer de souligner ce que nous
attendons d’eux, il a été procédé aux entretiens groupés et semi-groupés. Cet exercice
s’est déroulé en trois journées, en raison de deux classes par jour, pour des entretiens
de 45 minutes
Dans cette opération, le chercheur décèle chez l’enquêté ses perceptions, ses
représentations d’une situation ou d’un phénomène donné (Campenhoudt et Quivy
1995). Comme outil d’entretien, l’étude a été réalisée au moyen de guide d’entretien
semi-directif. Le choix de l’usage d’un guide d’entretien semi directif pour recueillir les
informations du terrain est orienté et guidé par l’approche qualitative dans laquelle
s’inscrit l’étude. En effet, un guide d’entretien semi-structurés en thématiques ont été
56
soumis à la catégorie des enseignants. Les guides d’entretiens ont intégré des aspects
liés à la connaissance, aux caractérisés et aux conditions de la PSO.
L’analyse de contenu est une méthode qualitative d’entretien utilisée dans les
sciences sociales. C’est une méthode de classification et de codification dans diverses
catégories des éléments du document analysé pour en faire ressortir les différentes
caractéristiques en vue de mieux comprendre le sens précis (Depelteau, 2000). Elle
57
consiste ainsi à l’examen systématique et méthodologique de document (écrits, oraux,
audio, visuels). C’est une technique d’étude détaillée des contenus.
58
- La collecte des données ;
5.6. Dépouillement
Dans le cadre de cette étude, les guides d’entretiens ont été dépouillés
manuellement.
Ainsi, les données sur le terrain ont été collectées au moyen de dictaphone puis
retranscrites et saisies à l’aide d’un éditeur de texte notamment le Microsoft Word
Office. L’analyse de données s’est faite sous forme d’une analyse de contenu du
discours livré par les enquêtés lors des entretiens selon la méthode suivante :
codification, extraction pour chaque thème des messages clés exprimés par les
enquêtés, illustration de ces messages par un verbatim qui reflète les propos des
enquêtés.
L’enquête s’est déroulée sur 2 mois en deux phases. Une première phase, sur
une semaine, a consisté à la collecte des données au moyen de l’observation. La
seconde phase de l’enquête s’est tenue sur 1 mois. Elle a consisté à la collecte des
données au moyen d’un guide d’entretien et ce dans l’objectif d’approfondir certains
aspects théoriques. Les deux investigations, dans leur ensemble, se sont déroulées
sans heurts majeurs. Les personnes visées ont accepté de répondre aux questions. Il
faut tout de même reconnaître que quelques difficultés ont été remarquées.
59
5.7.1. L’enregistrement, la prise de notes, et la retranscription
Muni d’un stylo et d’un calepin, la prise de note consistait à marquer voire à
consigner les éventuelles thématiques et pistes d’interprétations qui émanant des
propos des enquêtés. Cette option a permis de relever certaines informations utiles à
l’analyse des données.
60
TROISIEME PARTIE :
61
CHAPITRE VI : ANALYSE DES RESULTATS
Dans cette section, nous nous interrogeons d’abord sur les connaissances
générales et spécifiques sur la généralité sur la politique de scolarisation obligatoire.
Nous cherchons ensuite à savoir si ces connaissances ont effectivement augmenté la
population scolaire et les effectifs dans les classes. Enfin, à partir des indicateurs
socioéconomiques (budget national) et socio-éducatifs (infrastructures scolaires,
recrutement des enseignants et besoins divers en éducation), nous analysons la
représentation sociale que les chefs d’établissement et les enseignants eux-mêmes
se font de la politique de scolarisation obligatoire en Côte d’Ivoire.
62
Tableau 2 : Résultats des enquêtes « Généralités de la PSO »
Enseignants 12 04 06 02
100% 33,33% 50% 16,66%
Partenaire 01 01 00 00
100% 100% 00% 00%
Elèves 350 00 00 350
100% 00% 00% 100%
63
Tableau 3 : Evolution des effectifs élèves du nombre de salles de classe, et du
nombre d’enseignants par statut dans le primaire public pour les années
scolaires 2017-2018 à 2022-2023
Résultats aux examens scolaires Il s’agit dans cette partie de présenter les
résultats aux examens scolaires comme éléments d’appréciation de la qualité du
système éducatif. Cette présentation, pour chaque examen, consistera à analyser
l’évolution des taux de réussite de 2013/14 à 2016/17 puis à exposer les disparités
entre les différentes régions éducatives.
64
enregistrée de 2012 à 2016(Graphique 37). Toutefois, l’on demeure à environ 8
candidats admis sur 10 présentés. Le taux de réussite selon le sexe, bien qu’en baisse,
demeure plus élevé chez les garçons (81,28%) que chez les filles (80,62%). Le résultat
au CEPE observé par Direction régionale, fait apparaître un écart plus grand en 2017
par rapport à 2016 entre le plus fort taux et le plus faible. En effet, en 2016, la DRENET
de Boundiali enregistrait le plus fort taux de réussite (93,9%) tandis que la DRENET
de Gagnoa fermait la marche avec 66,7% soit un écart de 27,2 points. En 2017, la
première place est toujours occupée par la DRENET de Boundiali avec 97,93% de
taux de réussite et la DRENET de Bondoukou occupe la dernière place avec 54,72%
d’admis, ce qui correspond à un écart de 43,21 points. Comme en 2016 les DRENET
de Boundiali, Duékoué, Dabou et Touba sont entre les cinq premières, auxquelles il
faut ajouter Abidjan4. Séguéla, Bouna et Bondoukou occupent le bas du tableau
Féminin Ensemble
Masculin
65
toutefois au niveau du diagnostic factuel sans aborder de façon directe les
recommandations en termes d’actions de politique éducative ; cependant comme la
distance entre le diagnostic et les recommandations est nécessairement faible, il
identifiera de fait des questions importantes auxquelles l’action devra répondre pour
améliorer l’efficacité et l’équité dans la période future dans un contexte de soutenabilité
financière. Pour ce dernier aspect, le modèle de simulation sectoriel, qui articule un
modèle central pour les enseignements primaires et secondaires avec quatre modules
thématiques de simulation, respectivement sur la petite enfance, l’alphabétisation des
adultes, l’enseignement technique et la formation professionnelle, et l’enseignement
supérieur, qui ont été construits en relation avec ce diagnostic, pourra être d’une utilité
particulière.
Le phénomène des « enfants hors école » persiste. Il s’agit, d’une part, de ceux
qui décrochent et, d’autre part, de ceux qui n’ont jamais été inscris. La Côte d’Ivoire
fait partie des pays qui ont adhéré à l’idée de la scolarisation pour tous. Dans cette
logique, la loi n° 2015-635 du 17 septembre 2015 modifiant la loi n° 95-696 du 7
66
septembre 1995 relative à l’enseignement a été adopté par le gouvernement ivoirien.
Cette loi fait principalement mention de la scolarisation obligatoire de tous les enfants
dont l’âge varie entre 6 et 16 ans, sans discrimination. En d’autres termes, depuis la
rentrée scolaire 2015-2016, la Côte d’Ivoire a pris des dispositions légales pour que
tous les enfants en âge scolaire soient dans les salles de classe aux heures de cours.
67
Les diversités culturelles ont favorisé la prise en compte de la différence qui
influence les choix fonctionnels pour adapter les programmes éducatifs aux besoins
spécifiques des communautés.
68
peuvent spécifier la durée minimale de la scolarité obligatoire, souvent couvrant une
période de plusieurs années. Aussi, pour les sanctions peuvent être prévues pour les
parents ou les tuteurs ne respectant pas l'obligation d'inscription, avec des
conséquences légales ou administratives.
D’autres informations spécifiques et à jour sur les lois en vigueur, l’on était
recommandé de consulter les textes juridiques officiels ou de contacter les autorités
éducatives en Côte d'Ivoire.
Elle spécifie souvent un âge minimum auquel les enfants doivent commencer
l'éducation formelle. En Côte d'Ivoire, l'âge minimal pour l'inscription dans le cadre de
la Politique de Scolarisation Obligatoire (PSO) est généralement fixé à six ans pour le
début de l'éducation primaire. Cependant, il est crucial de se référer aux dispositions
spécifiques du Code de l'éducation en vigueur et aux réglementations éducatives pour
obtenir des informations précises et à jour sur cette question. Les détails concernant
l'âge minimal d'inscription peuvent être spécifiés dans les textes législatifs et
réglementaires du système éducatif ivoirien.
Des sanctions peuvent être prévues pour les parents ou tuteurs ne respectant
pas cette obligation, afin d'assurer la mise en œuvre. Les sanctions pour le non-respect
des textes de la Politique de Scolarisation Obligatoire (PSO) en Côte d'Ivoire peuvent
inclure différentes mesures, et elles sont généralement définies par la législation
éducative du pays. Certaines sanctions possibles peuvent être des sanctions
financières imposées aux parents ou tuteurs qui ne respectent pas l'obligation
d'inscription de leurs enfants, des actions administratives pouvant être prises, telles
que des avertissements formels, des entretiens avec les autorités éducatives, ou
d'autres mesures non pénales, l’obligation de se conformer qui notes que parents
peuvent être contraints de se conformer à l'obligation d'inscription, par exemple en
inscrivant leurs enfants à l'école dans un délai spécifié et les poursuites pénales et,
dans les cas graves de non-respect répété, des poursuites pénales peuvent être
envisagées, avec des peines légales en conséquence.
69
La PSO est généralement associée à des objectifs éducatifs visant à améliorer
l'accès à l'éducation et à promouvoir la qualité de l'enseignement. Les données
recueillies sur les objectifs éducatifs de la Politique de Scolarisation Obligatoire (PSO)
en Côte d'Ivoire visent généralement à atteindre les résultats suivants :
- Accès universel à l'éducation : Garantir que tous les enfants, sans distinction,
aient la possibilité d'accéder à l'éducation primaire.
- Réduction des inégalités : Contribuer à réduire les disparités en matière d'accès
à l'éducation, en veillant à ce que tous les groupes sociaux aient des chances
égales.
- Amélioration de la qualité de l'enseignement : Mettre l'accent sur la qualité de
l'éducation fournie, assurant un environnement d'apprentissage propice au
développement des compétences.
- Promotion de la scolarité continue : Encourager la persévérance scolaire et
réduire les taux d'abandon en maintenant l'inscription des enfants pendant la
durée obligatoire.
- Prévention de l'analphabétisme : Contribuer à l'éradication de l'analphabétisme
en assurant une base éducative solide pour tous les enfants.
70
- Accessibilité géographique : Mise en place de structures éducatives
accessibles géographiquement, notamment dans les zones rurales ou
éloignées.
- Sensibilisation : Campagnes de sensibilisation pour informer les communautés
sur l'importance de l'éducation et de la participation à la PSO, mettant l'accent
sur l'égalité des sexes et la diversité.
- Adaptations pour besoins spéciaux : Intégration de mesures spécifiques pour
répondre aux besoins éducatifs particuliers, favorisant ainsi l'inclusion des
enfants ayant des besoins spéciaux.
La taille des classes est « l’un des problèmes du système éducatif aujourd’hui
qui influence de la qualité de l’enseignement …», M.A, enseignant interrogé.
La qualité est liée non seulement au contenu des cours, à la compétence des
enseignants, mais aussi et surtout à l’ensemble des conditions dans lesquelles les
enseignements sont dispensés. La taille des classes est donc un facteur essentiel
dans la transmission du savoir. Cela dit, il est reconnu qu’un effectif réduit du nombre
d’élèves dans une classe contribue efficacement à la qualité de l’enseignement. Pour
mesurer cette taille, le ratio élève / salle de classe sera utilisé.
71
L’analyse au niveau régional fait apparaître de grandes disparités. 16 DRENET ont
des ratios supérieurs à la moyenne nationale avec en tête, le district d’Abidjan.
« Nous avons des effectifs très élevés ici, par exemple, à Anono 1, le plus bas effectif
est 58 élèves, si non, c’est mieux que Anono 4 ou on peut trouver plus de 105
élèves… »
72
redoublement des filles et celui des garçons n’est que de 0,2%. Il est de 11,4% pour
les filles contre 11,6% pour les garçons. Entre 2010/11 et 2015/16, cette différence est
à son minimum cette année.
La probabilité de redoubler une classe n’a aucun rapport avec le sexe. Scolarisation
et qualité du système éducatif, année 2016-2017 MENET-FP / DSPS / Rapport
d’analyse statistique du système éducatif en 2016-2017 111 L’analyse du
redoublement par niveau révèle que le taux de redoublement au CP1 est le plus faible
avec 9,7% et le plus élevé au CE2 avec 13,5%.
73
CHAPITRE VII : DISCUSSION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE
S’il est clair que les directeurs, les partenaires et les enseignants du primaire
public, dans leur généralité, ont une connaissance des réformes et de la politique de
scolarisation obligatoire mis en œuvre par le système éducatif ivoirien, il semble
intéressant de s’interroger sur leur perception ou leur représentation de son efficacité
quant aux effectifs et à la bonne marche des résultats finaux. Cette étude des de la
politique de Scolarisation Obligatoire et de la performance scolaire, en lien avec la
politique éducative, s’appuie particulièrement sur le rapport entre les infrastructures et
les besoins en terme de résultats, des conditions de travail des enseignants, la
possibilité de réduire les effectifs et les difficultés particulières rencontrées par les
élèves eux-mêmes pour acquérir le savoir. Au-delà de la politique éducative que ce
travail cherche à faire connaître, ces indicateurs permettent également de rendre
compte des conditions de travail des apprenants, un des indicateurs caractéristiques
de la PSO. En réalité, ce questionnement permet de saisir le secteur éducatif dans un
contexte socioéconomique particulier, c’est-à-dire l’instauration des mesures
particulièrement drastiques des Institutions de Bretton Woods en Côte d’Ivoire.
La corrélation indique que cette attitude est certainement liée à leur parcours
scolaire dans le même système éducatif et leur expérience professionnelle, ce qui leur
a permis d’avoir une idée claire se rapportant aux réalités socio-historiques de
l’éducation nationale. L’analyse comparative entre les données quantitatives et
qualitatives laisse apparaître que, même si les besoins en infrastructures socio-
éducatives étaient insuffisants, leur niveau de couverture et leur entretien en termes
de rénovation régulière du cadre de travail des maîtres étaient relativement
appréciables. Source, Précarisation de la profession enseignante au primaire en Côte
d’Ivoire
74
« Dans l’enseignement primaire, 79% des écoles sont publiques et elles
accueillent 81% des effectifs élèves. » MENA/DSPS 2021-2022
75
Il a été approuvé par les enquêtés et endossé par les partenaires techniques et
financiers. La recherche vient à point nommé pour opérationnaliser le plan national de
développement et contribuer ainsi à l’avènement d’une Côte d’Ivoire, puissance
industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte sur le monde.
L’analyse diagnostique fait état de ce que les effectifs scolarisés se sont accrus
à tous les niveaux d’enseignement sur la période de mise en œuvre de la politique de
scolarisation obligatoire, contribuant à une augmentation des niveaux de couverture
jusqu’en 2016. En effet, l’accroissement annuel moyen des effectifs est de 13,6% pour
le préscolaire, 7,5% pour le primaire, 8,5% pour le premier cycle du secondaire
général, 6,7% pour le deuxième cycle du secondaire général, 11,7% pour
l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle (ETFP) et 2,1% pour le
supérieur. Les effectifs du préscolaire ont augmenté de façon importante, notamment
depuis 2016, avec le secteur public comme moteur principal des évolutions
constatées. Source : MENETFP/Statistique scolaire de Poche 2018-2019.
Les résultats de l’étude attestent que les effectifs pléthoriques sont les facteurs
majeurs de la performance différenciée chez les élèves, les enseignants et pour
l’ensemble du système éducation impulsée par la politique de scolarisation obligatoire.
Des aspects de preuves intrinsèques tels que, la gestion des classes, la composition
et la correction des devoirs et le suivi des matériaux didactiques, le plaisir de faire les
activités sont des facteurs qui fondent la performance des élèves. En outre, la
compétition, les résultats sont des éléments de motivation extrinsèque de
l’apprentissage qui justifient la performance des élèves.
Cependant, les résultats de l’étude ne peuvent être généralisés car ils prennent
uniquement en compte les élèves du primaire. Ils doivent être approfondis en prenant
en compte le préscolaire, le primaire, le secondaire général, le secondaire technique
et même le supérieur public, mais aussi, étendre l’étude aux établissements privés
appartement au même système.
78
CONCLUSION
79
d’une économie largement agricole vers une économie industrielle puis de services.
Les attentes de la société à l’égard de l’école sont devenues de plus en plus complexes
et pressantes. La révolution technologique et la mondialisation ont profondément
modifié les attitudes, les aptitudes et les compétences que l’éducation a pour fonction
de produire ou de transmettre aux nouvelles générations.
80
figure en bonne place la formation et le recrutement des enseignants. En effet, si tous
les enfants d’âge scolaire doivent fréquenter les écoles, il faut impérativement des
enseignants supplémentaires pour leur dispenser les cours. Le recrutement massif
pour combler les besoins en enseignants est certes incontournable, encore faut-il que
ces enseignants aient les compétences académiques et aptitudes pédagogiques
requises pour encadrer les enfants et que leur affectation dans les écoles et
établissements publics soit en adéquation avec les besoins réels de ces écoles. Il est,
par conséquent, primordial que les enseignants soient non seulement qualifiés mais
qu’ils soient équitablement répartis. Cela est d’autant plus important que l’enseignant
est considéré comme l’un des piliers de la qualité de l’éducation.
81
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
82
I- AUTEURS ET REFERENCES SCIENTIQUES
GUY V. (1980). L’école primaire en France, Lyon, PUL. Bourdieu P., Le sens pratique,
Paris, Minuit
Ariès P. (1973). L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime. Paris, Seuil, 1re édi
; Plan, 1960
83
classe de 3ème dans les établissements secondaires : cas du lycée moderne de
Treichville »
Dalloz. GOUBO, R. (2002). Eduction et la jeune fille en Cote d’Ivoire : le cas des filles
déscolarisées, Éditons boohelis , paris 2013 .
84
JANOT, A. (2016). Scolarisation de la jeune fille 19 septembre.
LANGUE, M, F. (1998) l’école et les filles en Afrique : scolarisation sous condition paris
: Karthala, page 254.
EDUC. PROTEAU, L. (1996). Thèse école et société en Côte d’Ivoire : les jeux des
luttes scolaire 1960 ,1994.
85
II- RAPPORTS ET STATISTIQUES DES INSTITUTIONS
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Paris : UNESCO. UNESCO, Regional Office for Education in Africa, et Pôle de Dakar.
2009. Universal Primary Education in Africa : The Teacher Challenge. Dakar, Senegal
: BREDA
86
Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et de la
Formation Professionnelle-DSPS (2017), Rapport d’analyse statistique du système
éducatif en 2016 2017 de Côte d’Ivoire
Bureau Business France d’Abidjan, Guide des Affaires Côte d’Ivoire (2023)
réalisé par MEG GUERIN sous la direction de JEAN-CESAR LAMMERT, Directeur du
Bureau Business France Côte d’Ivoire -juin 2023
87
III- SITES INTERNET
https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00223023/document.
https://pasec.confemen.org/wpcontent/uploads/sites/2/2022/08/RapportPasec
2014_R_BD1.pdf
www.education.gouv.fr/etudes-et-statistiques –
www.education.gouv.fr/series-chronologiques-de-donnees-statistiques-sur-le-
systeme-educatif
88
ANNEXES
89
ANNEXE 1
GUIDE D’ENTRETIEN
Cible : les élèves, les parents d’élèves, les chefs d’établissements, les leaders
communautaires et religieux, les partenaires de l’éducations en Côte d’Ivoire etc.
Confidentialité : Tout ce qui sera dit est confidentiel. Seulement les prénoms seront
utilisés. Un dictaphone enregistrera ce qui sera dit afin que nous ayons un compte
rendu exact de vos opinions pour produire notre rapport. Nous prendrons aussi des
notes pendant cet entretien.
90
IDENTIFICATION DE L’ENQUETE
Nom :
Prénoms :
Age :
Niveau d’étude :
Lieu de l’enquête :
92
2. GUIDE D’ENTRETIEN AUX PARENTS ET CHEFS COUTUMIERS
93
3. GUIDE D’ENTRETIEN ADMINISTRE AUX ELEVES
94
ANNEXEE 2
95
ANNEXE 3
96
ANNEXE 4
97
Annexe 5
Documents de confirmation de la de la performance (Doc 2), croissance des
effectifs (Doc1), et des tranches d’âges par cycle (Doc3)
(Source : Recherche documentaire, MENA, DSPS)
98
tranches d’âges par cycle
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ..................................................................... IIIErreur ! Signet non défini.
FIGURES ET CARTES………………………………………………………………….....XI
RESUME…………………………………………………………………………………….XII
INTRODUCTION……………………………………………………………………………13
2.1. Problématique………………………………………………………………..…..
2.2. Objectif de l’étude……………………………………………………………......22
2.2.1. Objectif général…………………………………………………………………..22
2.2.2. Objectif spécifiques………………………….…………………………………….22
2.3. Hypothèse de la recherche...……………………………………………………22
2.4. Modèle d’analyse…………………….……………………………………………23
2.5. Approche conceptuel…………………….……………………………………….24
2.5.1. Politique de Scolarisation obligatoire……………………………………….…..25
2.5.2. Performance scolaire………………………………………………………….….26
2.5.3. Concepts généraux de l’éducation……………………………………………...29
2.5.3.1.Concept d’ « inégalité scolaire »…………………………………………..…….29
2.5.3.2.Concept de compétence……………………………………………………..…..30
99
2.5.3.3.Concept de l’égalité d’accès…………………………………………………….30
2.5.3.4.Concept de l’égalité de chances………………………………………………..31
2.5.3.5.Concept de l’égalité des résultats………..……………………………….…….31
2.5.3.6.Concept de la démocratisation de l’enseignement…………………………...32
100
5.1. Procédure de collecte de données……………………………………………....55
5.2. Techniques et outils de traitement des données………………………………..55
5.2. Entretien individuel et guide d’entretien………………………………………….56
5.3. Recherche documentaire et grille de lecture…………………………………….57
5.4. Analyse de contenu………………………………………………………………...57
5.5. Logiciel Sphinx……………………………………………………………………...58
5.6. Dépouillement………………………………………………………………………59
5.6. Conditions de production des données…………………………………………..60
5.7.1. L’enregistrement, la prise de notes, et la retranscription……………………58
5.7.1.1. L’enregistrement des données………………………………………………….58
5.7.1.2. La prise de notes………………………………………………………………….59
5.7.1.3. Retranscription des données……………………………………………………59
CONCLUSION............................................................................................................78
BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................81
ANNEXES .................................................................................................................88
101