Tojo Malala-Batiment
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Sommaire
Chapitre 1 Présentation de la région d’étude et de l’Isalo .................................................. 5
Chapitre 6 Esquisse........................................................................................................... 41
Nous allons étudier le bâtiment central de l’hôtel qui est composé du RDC, de deux
étages et d’une terrasse accessible. .......................................................................................... 53
1) ................................................................................................................. Généralités
53
2) ....................................................................................................................Planchers
53
0.23 ................................................................................................................................... 54
0.29 ................................................................................................................................... 54
0.25 ................................................................................................................................... 54
3) ....................................................................................................................... Poutres
54
4) ...................................................................................................................... Poteaux
55
5)Dalles pleine
56
Avec .................................................................................................................................. 60
a)Détermination de Ce
62
D’où 0 1 ...................................................................................................................... 63
b)Actions intérieures
64
1)Calcul du portique
87
3)Courbes enveloppes :
97
L’estimation des coûts des travaux permet d’identifier et d’apprécier l’ensemble des
impacts pouvant être pris en considération pour l’exécution des travaux. C’est une étude
nécessaire qu’on doit faire avant de prendre une décision. ................................................ 168
2) Milieu physique :
a) Relief et paysages
Le pays Betsileo présente un relief montagneux, heurté par des massifs vigoureux
isolés et sillonnés par des dépressions étroites.
b) Géologie
La région de Haute Matsiatra est caractérisée par :
le système de VOHIBORY. Ce système s’allonge et se rétrécit du Nord
vers le Sud,
le système du graphite, dans la partie Est de la région et
parallèlement à la côte. Entre ces deux systèmes sont plaqués :
des roches granitiques et migmatites de Tampoketsa, sous forme de
minces filets allongés le long des régions d’Amoron’i Mania, de la
Haute Matsiatra et d’Ihorombe, toujours du Nord au Sud,
des couches allongées parallèles à la côte et des îlots discontinus de
roches granitiques,
le système Androyen : très important dans la région. Ce système
couvre environ le tiers de la région de la Haute Matsiatra dans sa
partie occidentale.
Ce sont des roches essentiellement cristallines. Les terrains sédimentaires sont
aussi importants dans les parties centrales et orientales de la région.
c) Température
Tableau 2: Température moyenne de la période 1990-95 à Beravina –
Fianarantsoa
La Haute Matsiatra a un climat tempéré parce que sa température moyenne est
comprise entre 10 et 20°C
Station Altitude Période Température moyenne
(m) annuelle Mois le plus Mois le plus
chaud froid
Moyenne des 26.2 27.6 26.6 25.5 22.8 20.6 20.2 21.1 23.8 26.7 26.8 27.4 25.5
maxima
Moyenne des 18.2 18.1 17.6 15.4 12.7 12.0 11.0 11.5 11.8 14.4 16.2 17.5 15.2
minima
Source : Direction des Exploitations météorologiques, 2003
T°M/N 24.2 24.2 23.5 22.2 19.6 17.5 17.4 18.5 20.8 22.8 23.8 24.0
RR 198.1 243.5 84.6 106.2 0.0 1.4 0.0 0.5 2.6 10.5 38.1 212.8
RR/N 218.4 182.4 118.7 33.7 19.0 4.1 4.6 5.6 13.8 55.3 106.0 227.7
J 15 19 10 7 7 13
J/N 17 15 11 6 3 2 2 2 2 12 18
d) Vents
Les vents dominants soufflent d’Est en Ouest avec une vitesse en moyenne très
faible qui varie entre 1 à 4 m/s comme le montre le tableau ci-après :
Tableau 5: Directions et vitesses du vent
1994 1995
Directions Vitesses Directions Vitesses
En degré moyennes [m/s] En degré Moyennes [m/s]
J 60 1 80 1
F 80 4 80 1
M 80 1 80 1
A 80 1 80 1
M 80 1 80 1
J 80 1 80 1
J 80 1 80 1
A 60 1 80 1
S 60 1 80 1
O 100 1 100 1
N 120 1 100 1
D 100 1 100 1
f) Hydrologie
g) Sols et végétations
Pédologiquement, la région de la Haute Matsiatra est caractérisée par des sols
ferralitiques jaunes/rouges et rouges, de superficies assez importantes, mais
discontinues. L’on remarque en outre la présence de sols ferrugineux tropicaux
couvrant la partie centrale de la région de la Haute Matsiatra, et des îlots
d’association de sols ferralitiques rouges et jaunes/rouges et des sols faiblement
ferralitiques et ferrisols.
Cet ensemble est réuni dans l’espace de la région par des sols peu évolués et
rankers, ainsi que des sols peu évolués dunaires sableux.
Les bas-fonds portent essentiellement des sols hydromorphes à gley. Leur mise
en valeur a commencé depuis l’installation de la population dans la zone et comporte
deux aspects : aménagement et mise en culture.
Les terrasses rizicoles (kipahy) constituent une particularité de la région. Pour
pallier l’insuffisance des bas-fonds et profitant des possibilités de captage d’eau en
hauteur, les paysans ont installé des terrasses irrigables sur les flancs des collines.
La région est caractérisée par la prédominance de grandes superficies de savanes
à savoir :
savanes herbeuses à Hyparrhenia rufa et Heteropogon,
savanes herbeuses de l’ouest à Hyparrhenia rufa, Hyparrhenia
dissoluta et Heteropogon.
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3) Présentation de l’Isalo
a) Localisation
D'une superficie de 81.540 ha, le Parc national Isalo est situé dans le Firaisana
de Ranohira, Fivondronana d'Ihosy, de la région de la Haute Matsiatra. Entre 22°22 et
22°40 latitude sud et 45°11 et 45°23 longitude est,à 683 km au sud-ouest
d’Antananarivo, à 279 km au sud de Fianarantsoa, à 243 km au nord de Toliara.
Le parc englobe la partie nord du massif de l'Isalo lequel est constitué de grès
continentaux datant du jurassique avec une géomorphologie très variée.
Le Parc National d’Isalo peut être facilement localisé sur Google Earth, d’ailleurs
grâce à ce logiciel interactif, des photos satellites de l’endroit où notre projet sera
réalisé, se trouvent en annexe.
Région : Haute Matsiatra
Superficie : 81 540 ha
b) Climat
c) Relief et végétation
Le relief a été aplani vers 1000 m d'altitude et une reprise d'érosion a dégagé ce
paysage de canyon, de talus, de plateau de l'Isalo.
Le sud et l'est du massif sont composés de couches gréseuses avec des agrégats
de tailles et de résistances différentes. L'érosion différentielle à taillée un relief
ruiniformes de 820 à 1240 m d'altitude, avec des canyons profonds tels le Canyon des
singes et le Canyon des Rats
Forêt ripicole
C'est un habitat longeant essentiellement les cours d'eau des Canyons. Cette
forêt fait partie de l'habitat des lémuriens du Parc ; malheureusement elle est très
restreinte.
Forêt sclerophyle
Végétation rupicole
Cette végétation sur rocher est sensible aux feux. Pourtant elle ne se trouve que
sur des parties très localisées. Elle est constituée entre autres par les 5 espèces de
Pachypodiums : Pachypodium geayi, Pachypodium lamarai, Pachypodium rosulatum,
Pachypodium horombese et l'espèce de Pachypodium densiflorum qui se divise en 2
sous espèces différentes, les 3 espèces d'Aloes : Aloe acutissima, Aloe isalensis et
Aloe detoideodonta qui se divise en 3 sous-espèces. Et enfin les espèces de
Kalanchoes.
C'est une forêt secondaire dans laquelle on note la présence des pieds de
citronniers résultant de l'occupation humaine avant le décret de classification du
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Parc. Par contre, elle constitue l'un des rares habitats des lémuriens en raison de sa
composition
Réseau d'eau
Ce n'est pas seulement une espèce endémique à Madagascar mais elle est
surtout localisée dans le massif de l'Isalo. Certes que pendant l'hiver austral elle se
disperse jusqu'à la région du Mangoky et de Sakaraha mais sa principale localisation
était surtout à Isalo (d'après le Guide des Oiseaux de Madagascar, Olivier Langrand)
d) Hydrographie
a) L’environnement à Madagascar
Madagascar est une île-continent de près 592 000 km2 présentant une très
grande diversité humaine et écologique. Véritable sanctuaire da la nature,
Madagascar a toujours eu des traditions de protection, de conservation et de
promotion de l’environnement.
Cet environnement exceptionnel se traduit notamment par une très grande
diversité humaine et écologique, un ensemble unique d’écosystème, un endémisme
qui atteint environ 80% pour la faune et 90% pour la flore, des espèces spécifiques et
en définitive un patrimoine ayant une valeur exceptionnelle aussi bien pour la
L’année 2002 n’est guère représentative dans la mesure où le pays a connu des
bouleversements politique, économique et social importants. Malgré tout, le secteur
a repris confiance dès l’année 2003.
e) L’évolution de l’hôtellerie :
Le nombre d’hôtels et des autres secteurs liés à l’hôtellerie, entre autre les EVPT,
n’a pas cessé d’augmenté ces dernières années. Ceci est dû à l’évolution permanente
du nombre de touristes arrivés dans notre frontière.
Pourcentage 63 66 22 40 55 55 57
Source : Ministère de la culture et du tourisme
On peut toujours remarquer que l’année 2002 a entraîné une note de faiblesse
sur le taux d’occupation des hôtels, mais on voit bien que dès l’année 2003, le taux a
commencé à reprendre la pente.
Cette remarque est aussi valable pour le tableau suivant qui résume la durée
moyenne de séjour dans les hôtels à Madagascar.
Pays 20 20 9 15 20 20 17
Hôtel 4 4 2 4 4 4 4
Source : Ministère de la culture et du tourisme
Les touristes à titre principal sont surtout ceux qui sont en vacance proprement
dit, et les touristes à titre secondaire, ceux qui sont en voyage d’affaire ou à motifs
professionnels.
c) Hébergement touristique :
On trouve 5 hôtels de qualité inégale :
L’Orchidée : 20 chambres de niveau très confortable au centre de Ranohira ;
Les Joyeux Lémuriens : 15 chambres confort sommaire ;
Hôtel Berny : 9 chambres confort sommaire
Isalo Ranch : 10 bungalows de bon confort à 2 km du centre
Le Relais de la Reine : 27 chambres extrêmement confortables (3 étoiles)
Et encore 4 sites de camping aménagés, 3 sites gérés par l’ANGAP et 1 site géré
par les propriétaires de l’Hôtel Berny.
Les trois sites de l’ANGAP proposent eau courante, toilette et confort
rudimentaire. Ils sont plutôt exemplaires en termes de réalisation.
Malgré leur difficulté d’accès (30mn en voiture et 2h à pied), ils sont très
fréquentés pendant les saisons touristiques.
Remarque : Pour les années 2005 et 2006, les valeurs des chiffres présentés dans
la 3ème ligne du tableau précédent sont exprimées en Ariary (Ar).
Le secteur reste en expansion régulière avec 26% d’augmentation des recettes en
2006.
Tableau 17: Répartition des ménages selon la source d’éclairage, par région
Unité : %
Electricité Générateur Pétrole Bougies Autres Total
lampant
Analamanga 43,3 0,5 46,4 9,1 0,6 100,0
Vakinankaratra 11,0 0,3 82,8 5,3 0,6 100,0
Itasy 16,0 0,8 79,6 3,6 NS 100,0
Bongolava 5,6 0,9 81,9 10,3 1,3 100,0
Mahatsiatra Ambony 8,6 NS 89,2 1,9 0,3 100,0
Amoron'I Mania 3,0 0,1 94,9 1,4 0,7 100,0
Vatovavy Fitovinany 3,9 NS 94,1 NS 2,0 100,0
Ihorombe 5,7 1,1 91,4 1,7 0,2 100,0
Atsimo Atsinanana 2,5 NS 93,5 0,1 3,9 100,0
Atsinanana 13,9 NS 85,0 0,6 0,5 100,0
Analanjirofo 3,0 NS 95,6 0,8 0,5 100,0
Alaotra Mangoro 5,1 0,8 86,6 7,2 0,3 100,0
Boeny 22,6 0,6 73,3 2,7 0,8 100,0
Sofia 2,7 0,4 96,8 NS NS 100,0
Betsiboka 11,1 0,1 87,0 1,2 0,5 100,0
Melaky 6,6 0,7 91,8 0,1 0,9 100,0
Atsimo Andrefana 6,4 0,7 91,9 0,6 0,4 100,0
Androy 1,2 0,8 96,2 0,7 1,1 100,0
Anosy 6,4 1,4 88,7 0,8 2,7 100,0
Menabe 8,7 1,2 88,0 1,7 0,3 100,0
Diana 18,7 0,6 74,6 0,7 5,4 100,0
Sava 10,1 0,5 88,4 0,5 0,5 100,0
Ensemble 13,3 0,4 82,2 3,1 0,9 100,0
Source :INSTAT/DSM/EPM2005
Tableau 18: Répartition des ménages selon la source d’éclairage, par milieu
Unité : %
Electricité Générateur Pétrole Bougies Autres Total
lampant
Capitale 74,5 1,0 17,2 7,3 NS 100,0
GCU 71,0 NS 25,4 3,4 0,3 100,0
CUS 23,3 0,3 72,4 3,7 0,4 100,0
Rural 3,3 0,4 92,5 2,7 1,1 100,0
Ensemble 13,3 0,4 82,2 3,1 0,9 100,0
Source :INSTAT/DSM/EPM2005
Ce constat global cache cependant des disparités énormes selon les milieux. En
effet, si dans l’ensemble, 13,3% seulement des ménages ont l’électricité, ce
pourcentage atteint 74,5% dans la capitale et 71,0% dans les GCU alors qu’en milieu
rural, seulement 3,3% des ménages y ont accès. Plus de neuf ménages sur dix
utilisent le pétrole lampant en milieu rural tandis qu’un ménage sur quatre, voire
moins le font en milieu urbain.
Tableau 19: Répartition des ménages selon la source d’éclairage, par quintile
Unité : %
Unité : %
GCU CUS Rural Ensemble
A part le fait que les stocks en pétrole sont épuisables, il y a les risques prochains
de crise pétrolière (le cas de l’année 1973 dans le monde et de l’année 2002 a
Madagascar) et les explosions futures et certaines du prix du baril en fonction de la
croissance de la demande énergétique, nous pouvons facilement remarquer que les
gisements de pétrole sont géographiquement limités. En effet, même si on a pu
récemment et officieusement localiser des gisements a Madagascar, nous sommes
toujours obligés d’importer du pétrole. Justement, c’est le Moyen Orient qui détient
environ les 70% des réserves connus de pétrole, et ce sont les pays de l’ancienne
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Europe de l’Est, de l’ancienne URSS et du Moyen Orient qui détiennent les 80% des
réserves de gaz naturels connus.
Nous dépensons tellement pour assurer leur transport et leur sécurité au point
de dépasser le prix d’achat quelques fois.
e) La solution
g) Des parenthèses
On peut donc résumer que l’utilisation de l’énergie solaire dans un bâtiment peut
contribuer au développement durable de Madagascar et à la protection de
l’environnement vu le souci écologique de l’Etat.
Mais les solutions offertes par les possibilités de l’énergie solaire photovoltaïque
sont, certes, ambitieuses mais réalisables. Cependant, le développement de cette
source inépuisable d’énergie solaire ne peut se faire qu’à travers une réelle prise de
position politique de l’Etat Malgache. Certains pays l’ont déjà compris, entre autres,
l’Allemagne.
1) Le site du projet
Du point de vue architecture, en outre l’architecture de notre hôtel, il y a très
peu de constructions modernes. Sinon, il y a « Le Relais de la Reine », un hôtel classé
3 étoiles qui a un bâtiment central R+1 avec comble.
Donc notre bâtiment de R+2 ne nuira pas à l’architecture environnante, étant
donné qu’on lui laissera aussi des traits architecturaux ancestraux.
2) Notre façade :
Notons, dès le début de cette partie, que l’architecture locale est surtout
marquée par l’utilisation des pierres taillées pour les parois (le cas du « Relais de la
Reine »). Ainsi pour donner une touche architecturale locale et malgache à notre
façade, nous avons choisi d’utiliser la pierre taillée, pour constituer la paroi du
premier niveau (RDC), cela aussi pour de raison économique et esthétique ; de même
on a choisi de couvrir tous les poteaux constituant l’ossature soit avec des pierres
taillées, soit avec des briques.
On réalisera aussi une partie circulaire à l’entrée, pour marqué l’aspect moderne
du bâtiment.
Par conséquent, l’ossature doit assurer la résistance dans les trois directions de
l’espace. Les poutres, qui absorbent les efforts longitudinaux et transversaux et les
poteaux qui absorbent les efforts verticaux, forment les éléments de l’ossature.
Elle doit aussi maintenir sa forme architecturale.
Nous pouvons choisir parmi les cinq ossatures suivantes :
Le mur porteur ;
L’ossature en bois ;
L’ossature métallique ;
L’ossature en béton armé ;
L’ossature en béton précontraint.
Le mur porteur présente une rigidité gênante, pour les aménagements intérieurs
du bâtiment de grande hauteur. Ainsi, il n’est pas monolithique.
De même l’ossature en bois a besoin de traitements spécifiques.
En ce qui concerne l’ossature métallique, leurs assemblages se font avec la plus
grande facilité au moyen des équerres, de couvre joints et par superpositions
quelconques de plaques de métal, qui sont réunis entre elles par des attaches.
Leur agent destructeur est l’oxydation. Donc les constructions métalliques ont
besoin d’entretiens périodiques. D’autre part, ils ne sont pas susceptibles de résister
à l’incendie. Leur utilisation est avantageuse pour les constructions de grande portée.
Toutefois, l’acier est un matériau importé, ce qui est très cher.
Concernant l’ossature en béton précontraint, il n’est commode que pour que
pour les ouvrages de grandes portées, supportant une charge importante. Leur mise
en œuvre nécessite des nouvelles techniques et des engins spéciaux. Par conséquent,
leur coût sera très élevé.
Nous avons choisi l’ossature en béton armé qui est une association de matériaux
résistant à la compression (le béton et l’acier) et à la traction (l’acier). Du point de vue
esthétique et architectural, il est facile de donner n’importe quelle forme aux pièces
en béton armé. En plus il assure une fonction monolithique et contribue donc à une
solution économique pour notre cas.
R+1 et R+2
La chambre ordinaire avec salle d’eau 42
La suite avec salle d’eau 84
La chambre du responsable d’étage 20
Terrasse
La salle de réunion 35
La salle de sport et loisir avec vestiaire 75
Choix de la forme
Forme générale
La forme du bâtiment est en L. Cette forme est choisit d’abord pour un souci
esthétique, car le bâtiment carré serait déjà un style ordinaire ; toujours est-il qu’on
tient compte des architectures environnantes de peur de trop se distinguer du
paysage, ce qui rendra difficile son intégration.
Ce choix est aussi d’ordre économique, en effet chaque local pourra bénéficier
de l’éclairage naturel, ce qui réduira la consommation en électricité qui est très cher
actuellement. Et qui dit économique en énergie dit aussi écologique.
Chapitre 6 Esquisse
1) Organigramme
Compte tenu des idées générales du projet que nous avons énoncées dans le
chapitre précédent, l’organigramme de ce bâtiment à quatre étages sera détaillé
comme suit :
b) RDC
Nous avons le salon, le vestibule et la réception au droit de l’entrée ;
Le bureau du gérant et de ces assistants se trouveront à gauche de l’entrée.
Le bar se trouve à gauche de la réception ;
Le couloir près du bar nous mène vers la cuisine est le restaurant qui conduit
jusqu’à la véranda près de la piscine.
Le couloir à droite nous mène vers les toilettes et la cage d’escalier.
c) Les étages :
On aura un balcon qui à la sortie de la cage d’escalier nous conduira vers les 4
chambres ordinaires et une suite par étage (R+1 et R+2).
Donc en tout, notre hôtel dispose, avec les dix bungalows, de 20 chambres dont
2 suites. Donc la répartition 10% suites / 90% chambres ordinaires est bien
respectée.
2) Les équipements :
a) Les équipements d’une chambre ordinaire :
Dans une chambre ordinaire du bâtiment central, on aura :
Soit un lit pour une personne ou un lit pour deux ou deux lits
séparés ;
Une salle d’eau munie d’une douche, d’une baignoire et d’un WC à
l’anglaise ;
Un placard ;
Une table et deux chaises ;
Un poste téléviseur ;
Un coin salon de trois fauteuils et une table basse.
NIVEAU 3:
TERRASSE
ENTREE
NIVEAU 2:
COULOIR ET ESCALIER
CHAMBRES HALL:
RECEPTION ET TELEPHONE
DE SERVICE
STOCK
DU JOUR PARKING SERVICE
STOCK:
PISCINE RESERVE DE PRODUITS LAITIERS ET RECEPTION
BOISSONS MARCHANDISES
CHAMBRE FROIDE POUR VIANDES,
POISSONS, CRUSTACES, LEGUME, FRUITS.
Les informations que nous allons voir vont concerner les dispositions en climat
chaud et sec, à savoir l’Isalo. Plus globalement, cela concerne les milieux tropicaux
sur le globe disposant toutefois de relief montagneux avec ou sans ouverture à la
mer.
3) Implantation.
Puisque notre zone d’étude se trouve dans un climat tropical sec (climat chaud),
les pièces de séjour sont à éviter au Nord, afin qu’elles ne soient pas trop exposées à
la lumière du jour. On placera les chambres de la même façon pour profiter du côté
frais, et des espaces tampons (Salle de Bain, WC).
La forme en L de notre bâtiment permet de créer pour les chambres pièces qui
s’ouvrent au Nord de profiter un ombrage venant de l’autre coté du bâtiment lors du
soleil bas.
direct au petit matin et en soirée car le soleil est bas et ses rayons provoquent un
éblouissement difficile à contrôler.
Notons qu’avec l’implantation de notre bâtiment, aucune pièce ne sera affichée
à cet éblouissement du Nord. Par contre, chaque pièce aura au moins deux parois
ouvertes à l’extérieur pour qu’elle puisse emmagasiner la chaleur du jour et la
restituer la nuit, en hiver.
Mais on a mis la cage d’escalier du coté Nord, pour qu’elle puisse profiter de la
lumière du jour toute la journée et ainsi on pourra réduire la consommation
d’énergie en profitant au maximum la lumière naturelle.
5) Murs et cloisons.
L’inertie des parois verticales doit être la plus faible possible. Dans notre cas, il
s’agit d’une paroi en parpaing, ceci pour ne pas restituer la chaleur accumulée dans
les murs pendant les nuits non ventées. Les façades Nord, Est et Ouest doivent être
isolées par l’intérieur, car ce sont les façades les plus exposées au soleil.
Une faible inertie permettra d’avoir à chaque instant, une température intérieure
proche de celle de l’air extérieur. Les parois, les murs et les sols directement atteints
par le soleil seront de teintes claires ou protégés par de la végétation.
6) Protection solaire.
8) Ventilation
Chaque pièce sera traversant afin de laisser passer les brises et favoriser ainsi
une ventilation naturelle. Les pièces principales du bâtiment auront une
9) Isolation
Compte tenu de la latitude à Isalo, la toiture est l’élément le plus exposé aux
rayonnements solaires. De ce fait elle doit être particulièrement bien isolée (plus de
la moitié des apports totaux proviennent de la toiture).
Pour isoler de la chaleur, plusieurs techniques peuvent être adoptées, en
l’occurrence la ventilation des combles. Notre toiture avec combles est fortement
ventilée lorsqu’elle comporte des ouvrants de ventilation répartis uniformément sur
tout le périmètre de celle ci ; et dont la surface satisfait la règle So/St=Surface totale
d’ouverture/Surface de toiture > 0,15.
Les cyclones en plus des vents violents apportent une très grande quantité d’eau.
L’implantation, la mise en œuvre et les matériaux doivent résister à ces phénomènes.
A proximité de la mer, il faut employer des matériaux traités anticorrosion.
Il existe un certains nombres de préconisation contre les cyclones. En général
elles sont siglées Air (climat), Eau, Vent : AEV. On retrouve ce genre de sigle pour la
certification de fenêtre, de volets, vitrage…
Notre escalier aura un jour central, juste sous une fenêtre toiture en verre, qui
permettra l’éclairage naturel pendant toute la journée.
Nous allons étudier le bâtiment central de l’hôtel qui est composé du RDC, de
deux étages et d’une terrasse accessible.
Chapitre 8 Prédimensionnement
1) Généralités
Le prédimensionnement consiste à évaluer les dimensions des éléments pour
que ces derniers puissent résister efficacement aux sollicitations auxquelles ils sont
soumis
Généralement, il est presque impossible de donner les dimensions exactes des
éléments d’une structure sans avoir effectué le calcul de la descente de charge. Or
celle ci est justement fonction des caractéristiques géométriques de chaque élément
et des charges. Donc il est nécessaire de donner préalablement des dimensions à ces
éléments pour que le calcul soit fait en considérant les conditions de résistance et
économiques
2) Planchers
D’abord, pour avoir une bonne isolation phonique, nous allons choisir la dalle
creuse. L’épaisseur du plancher est déterminée par la hauteur totale h des poutrelles
qui supportent le corps creux. Cette hauteur doit être compatible avec les conditions
d’indéformabilité et est fonction de la portée l
On adoptera la même épaisseur de plancher, cela dans le but de faciliter la mise
en œuvre mais surtout pour garder un même moment d’inertie pour toutes les
travées.
On procèdera par le prédimensionnement rapide, et ainsi, on a :
l l
h
25 20
Alors h 0.23m
Prenons h = 0.25 m
Soit un corps creux en béton 20+5
3) Poutres
Largeur
Afin d’obtenir une bonne conception des coffrages, et pour un souci architectural
les largeurs « a » de toutes les poutres rectangulaires sont prises égales à
a = 20 cm (épaisseur du mur sans enduit)
Hauteur
La hauteur totale h de la poutre est déterminée par la condition de rigidité ou
non déformabilité des poutres continues
L L
h
18 14
Avec L : longueur de la poutre
L
Généralement, on prend h pour les poutres continues
16
Suivant le sens longitudinal, on a Lmax = 6,00m
Suivant le sens transversal, on a Lmax = 8,80m
D’où le tableau suivant :
4) Poteaux
Un poteau doit remplir la condition de non flambement.
Pour qu’une pièce à section rectangulaire soit justiciable d’un calcul en
compression simple, il faut que :
Lf
20.2 qui correspond à ( 70)
a
Avec L f est la longueur de flambement
bc 0.6 f c 28
bc 15MPa
S : section du poteau
S a *b
Avec a : largeur du poteau
b : longueur du poteau
dans notre cas, pour une facilité de mise en œuvre, nous allons prendre une
section carrée et la même pour tout les poteaux, aussi bien de rive qu’intermédiaire.
A = 31.72 m²
n=4
lo = 5,09 m
q = 1,25 T
D’où le tableau suivant :
Tableau 25: Prédimensionnement des poteaux
5) Dalles pleine
Hypothèse : nous avons une dalle pleine continue portant dans les deux directions.
En effet, nous avons :
lx = 5,00 m
ly = 5,00 m
lx / ly = 5,00/8,60 = 0.58 ≥ 0,4 ce qui confirme qu’on a une dalle
portant dans les deux sens.
Au stade d’avant projet, la flexibilité est vérifiée par la relation :
Ho ≥ L/35 à L/25
Avec : ho la hauteur totale de la dalle
L= √ =5m
Ainsi, prenons
ho ≥ L/30 = 5 / 25 = 0.20m. Soit ho = 20 cm
1) Hypothèses
Concernant le calcul des actions du vent sur la construction, nous appliquons les
règles NV65 qui supposent que la direction d’ensemble moyenne du vent est
horizontale.
Cette action exercée par le vent sur la paroi d’un élément est considérée comme
normale à celle-ci, car c’est le cas le plus défavorable pour un bâtiment. Elle varie
selon la vitesse du vent, la catégorie de la construction et ses proportions
d’ensemble, l’emplacement de l’élément considéré dans la construction et de son
orientation par rapport à la direction du vent, les dimensions de l’élément considéré,
la forme de la paroi à laquelle appartient l’élément considéré et enfin selon la forme
de la paroi à laquelle appartient
2) Caractéristiques du bâtiment :
Position dans l’espace
C’est une construction reposant sur un terrain plat. Le niveau à partir duquel est
compté la hauteur H est du niveau inférieur de la dalle du RDC.
On a ainsi une construction reposant sur le sol et dont la hauteur est de H=21.3m
f
h
20,80 m
27,00 m
20,80 m
27,00 m
Figure 10: Dimensions et forme du bâtiment pour les calculs des effets du vent
Pour notre bâtiment, 5% 35% donc la surface peut être considérée comme
entièrement fermée.
Avec
c s : Coefficient de site
c h : Coefficient de hauteur
c m : Coefficient de masque
: Coefficient de dimension
q b : Pression dynamique de base
a) Effet de site
Les valeurs des pressions dynamiques de base normale et extrême doivent être
multipliées par un coefficient de site noté Cs qui est fonction de la nature du site
d’implantation.
Le site se trouve à Isalo qui se trouve entouré de massifs rocheux (les massifs
d’Isalo), donc on va prendre le coefficient Cs=1
b) Effet de la hauteur
Le coefficient correcteur apporté par l’effet de la hauteur sur la pression
dynamique de base est donné par la formule suivante, pour une construction de
hauteur inférieure à 500 m
qH H 18
CH 2.5
q10 H 60
Cette formule est valable pour un bâtiment ayant une hauteur H<500m.
q H : Pression dynamique à la hauteur H
H : hauteur du bâtiment.
Dans notre cas, H=20.03, d’où C H 1.19
c) Effet de masque
Il y a effet de masque lorsqu’une construction est masquée partiellement ou
totalement par d’autres constructions ayant une grande probabilité de durée de vie.
Aucun bâtiment ne masque partiellement ou totalement notre construction,
donc il n’y a pas d’effet de masque .D’où :
Cm= 1
d) Effet de dimension
Les pressions dynamiques correspondant à chaque niveau d’une construction
doivent être affectées d’un coefficient de réduction , déterminé en fonction des
plus grandes dimensions (horizontale et verticale) de la surface offerte au vent
intéressant l’élément de stabilité considéré.
Dans notre cas, on a :
Hauteur du bâtiment : 20,03m<30m
Longueur du maître couple : 27m
Selon le diagramme NV 65 RIII2 (voir annexe), on a :
δ = 0,745
D’où la pression dynamique de base corrigée :
Vent normal : qd = 45,072 daN/m²
Vent extrême : qd = 78,877 daN/m²
Selon les règles NV 65, la réduction des pressions dynamique de base ne doit pas
dépasser 33% ce qui est vérifiée dans notre cas.
a) Détermination de Ce
Sur les parois verticales
En lisant sur l’abaque des règles NV65, avec a 0,742 et b 0,963 , on obtient :
D’où 0 1
0; o 1
23; 0 1
b) Actions intérieures
Les actions intérieures sont caractérisées par des coefficients Ci calculés au
moyen des formules valables pour chaque cas selon la perméabilité des parois.
Comme notre bâtiment est considéré comme entièrement fermé, alors
Ci 0.6(1.8 0.3 * 0 )
Ci 0.6(1.3 * 0 0.8)
On a 0 1 d’où
Ci=0.3
Ci=-0.3
- Vent normal à la face Sb :
Ci=0.3
Ci=-0.3
Calcul de Ce-Ci
Vent normal à la face Sa
Vent normal à la face Sb
b) Principe de calcul :
Avant de commencer le calcul de la descente de charges, il est nécessaire
d'établir un principe de structure niveau par niveau avec le sens de portée de la
charpente et des planchers, les balcons, les poteaux, les poutres, etc.
Nous retrouverons récapitulées dans le tableau suivant les valeurs des poids des
éléments constitutifs du bâtiment.
Tableau 32: Valeurs des surcharges d’exploitation selon la nature des locaux
Nature des locaux Charges d’exploitation *daN/m²+
Pièces habitées 175
Escaliers 250
Bureaux privés 200
Couloir et hall de réception 250
Bureau et salle de conférence 250
Salle de restauration 500
terrasse
R+2
R+1
RDC
qw q w * L
On considère le vent extrême, ce qui nous donne pour une file appartenant à la
grande face :
̅̅̅̅̅
d1 d7
d2 d6
d3 d5
d4
1 2 3 4 5 6 7
G
Chapitre 11 Toiture
1) Généralité
La couverture sera en tôle galvabac constitués par assemblage de plaques de
grande dimension, et fixés sur une ossature porteuse qui sera un système
ferme/pannes.
20
50
720
membrure diagonal
inférieur
Hypothèses de calcul :
Plusieurs conditions doivent être réunies afin de chercher les efforts dans les
barres :
Les forces extérieures appliquées à la structure doivent être
appliquées aux nœuds :
- compression
- traction
F F F
F F
F/2 H F/2
H H 5
7
3
0
1 2 4 6
Donc
Avec :
E = module d’élasticité ;
N= effort dans la barre ;
MI : Membrure inférieure
MS : Membrure supérieure
D : Diagonal
M : Montant
Membrure inférieure (MI) :
Il n’y a aucune compression dans les barres qui constituent la membrure
inférieure donc le moment d’inertie des barres n’est pas minoré. Mais la section
minimale est de 3,733 cm². On a ainsi choisi une association de deux cornières dos à
dos 2 * L 25*25*5 sans gousset
Charges climatiques :
Les charges à prendre en compte sont déterminées par l’application des règles
Neige Vent. On considère le vent extrême qui est la condition la plus défavorable,
dont la souspression est 62 daN.
La charge de montage :
Conventionnellement et sans les cumuler, on considère les deux charges
suivantes :
Une charge linéaire de 150 daN/m disposée à mi-travée des plaques
nervurées ;
Une charge répartie de 75 daN/m².
Ces charges sont définies dans la norme NF P 06.001 (charge concentrée de 120
kg au milieu de la tôle). Pourtant, il est admis que la vérification du comportement
sous charges de montage est suffisante et qu’il n’y a lieu d’effectuer une vérification
complémentaire pour les charges d’entretien.
b) Vérification de la performance
La couverture
Comme les deux conditions sont vérifiées, on peut garder la tôle avec ses
caractéristiques ci-dessus.
Vérification de la panne :
Puisqu’on a une panne en arc articulée aux deux extrémités, et un effet de vent
faible sur la toiture, on pourra utiliser des tubes ronds pour les pannes à la place des
IPN.
Ainsi, sur le catalogue, on a choisi un profil creux fini dont les caractéristiques
sont les suivants :
Diamètre : 114,3 mm
Module d’inertie : 33,59 cm3.
Notre panne est légèrement surdimensionnée.
- Vérification de la flèche :
o Si f désigne la flèche maximale au niveau de la section, on doit
avoir :
L
f
200
o Les charges maximales pondérées à prendre en compte pour le
calcul de la flèche sont :
p=1,25 G∙d
où d est l’entraxe des pannes
p=15,00 daN/ml
5tL4 L
f
384 EIy 200
1000 pL3
Iy 32,3
. cm 4
384 E
1) Calcul du portique
Principe général sur la méthode de CROSS
Selon la méthode, on commence par déterminer les moments sur les appuis par
l’équation des trois moments. Puis, au moyen d’approximations successives, on
détermine les moments fléchissants aux extrémités des barres l’expression du
moment en un point de coordonnée d’un élément est :
M AB M BA
M ( x) ( x) M AB
l
Avec M(x): moment fléchissant au point d’abscisse x;
MAB : moment transmis par le nœud A à la poutre AB ;
MBA : moment transmis par le nœud B à la poutre AB ;
M AB M BA
V ( x) ( x)
l
d ( x)
Avec µ(x) et ( x) sont respectivement le moment fléchissant et
dx
l’effort tranchant s’exerçant dans la barre en supposant que la poutre est appuyée
sur des appuis simples à ses deux extrémités.
Dans notre cas, notre portique est soumis uniquement à des charges
uniformément réparties :
Si cette charge est égale à p alors on a la formule suivante :
pl M AB M BA
VAB ;
2 l
pl M AB M BA
VBA
2 l
Les paramètres de base
Facteurs de rigidité des poutres : pour le cas des poutres à inertie constante,
on a :
4EI
R
l
Coefficient de répartition dans la poutre :
Rij
Cij
R ij
a) Charges verticales
On va considérer les deux types de charges : permanente et exploitation pour
notre portique.
Les charges théoriques portées par les poutres ne sont pas nécessairement
linéairement réparties. En effet, elles peuvent être triangulaires ou trapézoïdales
selon le sens des longueurs lx et ly.
Dans ce cas, on définit les charges uniformément réparties équivalentes à une
charge p (trapézoïdale ou rectangulaire), qui sont :
pv : produisant le même effort tranchant, que la charge apportée par la dalle, sur
appui de la poutre de référence.
pm : produisant le même moment fléchissant, que la charge apportée par la dalle,
sur appui de la poutre de référence.
pm
( )
Les répartitions des charges sur la poutre à étudier sont données par la figure
suivante:
HAUT
E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7
BAS
Figure 19: Répartition des charges sur la poutre à étudier au niveau R+1
On peut remarquer sur cette figure que les charges sont différentes de part et
d’autre de notre poutre et varient d’une travée à une autre. Ce qui nous oblige à
calculer chaque charge équivalente à un coté d’une travée. La charge équivalente
sera en daN/ml.
Par contre, les valeurs totales des charges permanentes et des charges
d’exploitation uniformément réparties équivalentes de chaque travée du portique
étudié sont données dans les tableaux ci dessous, en tenant compte aussi du
poids propre de chaque poutre :
Toiture
travée 1 travée 2 travée 3 travée 4 travée 5 travée 6
lx [m] 3,85 - 5,20 1,60 3,60 -
ly [m] 6,00 - 8,80 8,80 8,80 -
α 0,64 - 0,59 0,18 0,41 -
gv [daN/m] 2 096,87 - 529,10 169,10 360,00 -
qv [daN/m] 228,79 - 227,50 227,50 227,50 -
gm[daN/m] 2 339,31 - 532,13 172,13 360,00 -
pm[daN/m] 290,64 - 303,33 463,33 303,33 -
Notons que les valeurs gv, gm, qv et qm de ces derniers tableaux sont
obtenues en additionnant les charges et surcharges équivalentes HAUT et celles
du BAS, avec le poids propre de la poutre et celui du mur pour les charges
permanentes.
b) Charge horizontale
Pour la charge horizontale, nous allons tenir compte de l’effet du vent. Cette
charge est donnée par la relation suivante :
W=q*lx
avec q : la charge surfacique du vent
lx : largeur d’application de q ; lx
Combinaison d’action :
On considère toujours le cas le plus défavorable :
ELU : P = 1 ,35G + 1,5Q + W
ELS : P = G + Q + 0,77W
3) Courbes enveloppes :
Les courbes enveloppes sont obtenues par les valeurs maximales aux appuis et
en travées en superposant les valeurs des moments de toutes les combinaisons
d’actions des états limites considérés.
Tableau 48: Moment fléchissant à l’ELU dans toutes les barres du portique
ELU
MOMENT MAX EN TRAVEE [daNm] MOMENT APPUIS [daNm]
BARRRE L [m]
Mt (x) x Ma pour x=0 Ma pour x=L
1_2 5,35 2683,46 -8141,55
2_3 4,45 12426,68 -10940,08
2_9 6 13239,78 2,88 -20568,23 -24763,91
3_4 4,45 11222,69 -14383,95
3_8 6 12772,29 2,98 -22162,77 -24051,33
4_5 3,55 1862,85 -3525,67
4_7 6 11262,24 2,88 -16246,8 -21390,28
5_6 6 14092,72 2,98 -3525,67 -4048,57
6_7 3,55 2421,13 -4048,55
7_8 4,45 -2985,69 3497,52
7_14 5,2 7969,91 2,6 -15983,46 -16256,93
8_9 4,45 -4739,3 5064,93
8_13 5,2 7516,49 2,58 -15814,51 -15927,29
9_10 5,35 -3594,03 2610,48
9_12 5,2 7392,6 2,61 -16105,15 -15884,86
11_12 5,35 -496,23 1081,11
12_13 4,45 -206,58 -48,09
12_19 5,2 8358,33 2,61 -15436,72 14621,37
13_14 4,45 -875,48 362,81
13_18 5,2 8259,95 2,62 -15357,9 -14896,98
14_15 3,55 1233,38 -744,84
14_17 5,2 8363,49 2,7 -16126,29 -14196,88
15_16 5,2 1176,6 2,39 -1233,38 -2206,09
16_17 3,55 -2058,78 3677,67
16_25 1,6 59,86 0,83 -147,31 -120,52
17_18 4,45 -7728,2 6944,84
17_24 1,6 -1297,75 1,09 -2778,56 -1679,12
18_19 4,45 -7117,91 7323,12
18_23 1,6 -736,54 0,22 -834,23 -3920,33
19_20 5,35 -4916,96 3314,76
19_22 1,6 -1593,61 0,67 -2381,29 -3057,74
21_22 5,35 -163,96 937,8
22_23 4,45 463,6 -750,6
22_29 3,6 2526,94 1,58 -3644,38 -7838,13
23_24 4,45 -421,36 -274,33
23_28 3,6 2520,57 1,66 -4658,26 -6620,87
24_25 3,55 1056,53 -2441,03
24_27 3,6 1143,2 1,66 -3445,26 -5492,22
25_26 3,6 473,3 2,3 -1177,05 -41,12
26_27 3,55 -41,12 -301,79
27_28 4,45 3826,39 -3475,84
27_34 5,2 7006,43 2,39 -10893,04 -90155,25
28_29 4,45 2914,53 -3530,59
28_33 5,2 7536,24 2,59 -13011,25 -13508,11
29_30 5,35 1544,62 87,28
29_32 5,2 7825,2 2,58 -12913,34 -13028,09
31_32 5,35 -5445,95 3605,1
32_33 4,45 -6847,32 7582,14
33_34 -8116,01 -8116,01 6660,59
Tableau 49: Moment fléchissant à l’ELS dans toutes les barres du portique
ELS
MOMENT MAX EN TRAVEE [daNm] MOMENT APPUIS [daNm]
BARRRE L [m]
Mt (x) x Ma pour x=0 Ma pour x=L
1_2 5,35 1898,29 -5934,79
2_3 4,45 9050,84 -7973,66
2_9 6 9364,09 2,88 -14985,64 -18092,27
3_4 4,45 8188,43 -10553,69
3_8 6 9319,82 2,98 -16162,69 -17563,88
4_5 3,55 1349,31 -2578,69
4_7 6 8267,33 2,88 -11902,99 -15711,89
5_6 6 10321,58 2,98 -2578,69 -2976,16
6_7 3,55 -2976,16 1784,33
7_8 4,45 -2203,4 2570,89
7_14 5,2 5850,85 2,6 -11724,16 -11951,32
8_9 4,45 -3481,02 3715,36
8_13 5,2 5479,43 2,58 -11511,97 -11627,43
9_10 5,35 -2658,37 1954,35
9_12 5,2 5388,13 2,61 -11718,54 -11603,45
11_12 5,35 -393,08 835,65
12_13 4,45 -173,16 -19,25
12_19 5,2 6094,67 2,61 -11229,62 -10679,28
13_14 4,45 -649,44 277,16
13_18 5,2 6021,56 2,62 -11177,11 -10878,03
14_15 3,55 913,94 -533,01
14_17 5,2 5820,84 2,7 -11275,62 -9662,69
15_16 5,2 873,16 2,39 -928,84 -1612,77
16_17 3,55 -1510,48 2581,43
16_25 1,6 22,52 0,96 -102,29 -32,64
17_18 4,45 -4974,73 4364,44
17_24 1,6 -953,77 1,09 -2040,79 -865,81
18_19 4,45 -3898,28 4101,28
18_23 1,6 -807,09 0,38 -767,47 -2118,09
19_20 5,35 -2491,41 1277,19
19_22 1,6 -959,09 1,09 -2161,52 -1225,29
21_22 5,35 521,84 -228,72
22_23 4,45 816,06 -973,51
22_29 3,6 1548,9 1,66 -2720,64 -4463,99
23_24 4,45 -141,69 -240,99
23_28 3,6 1527,43 1,73 -3175,33 -3994,76
24_25 3,55 817,85 -1710,53
24_27 3,6 827,14 1,66 -2492,27 -3929,39
25_26 3,6 339,52 2,3 -850,49 -59,8
26_27 3,55 -59,8 -128,52
27_28 4,45 1799,27 -2105,56
27_34 5,2 4989,51 2,39 -7751,39 -6547,77
28_29 4,45 2624,05 -2805,36
28_33 5,2 4965,77 2,59 -8724,37 -8310,48
29_30 5,35 1533,7 -730,4
29_32 5,2 5087,65 2,58 -8803,05 -7988,04
31_32 5,35 -3114,67 1611,52
32_33 4,45 -4484,99 4873,37
33_34 -8116,01 -3503,09 3825,48
a) Caractéristiques du béton :
Le béton est dosé à 350 Kg/m3 en utilisant un liant hydraulique (CEM I) mise en
œuvre sur chantier dans des conditions de fabrication courante. Ces conditions nous
ont permis de choisir comme résistance caractéristique à la compression du béton à
28 jours de :
fc28 = 25 MPa
Selon cette caractéristique, on définit :
- La résistance caractéristique à la traction du béton à 28 jours égale à :
f t 28 0.6 0.06 f c 28 1.8MPa
longitudinale E s sont :
f e 400MPa ; E s 2 10 5 MPa
Les armatures transversales utilisées sont des aciers à haute adhérence qui
correspondent à une limite d’élasticité garantie de :
fe = 400 MPa
c) Hypothèses de calcul :
Notre projet est situé dans le Sud Ouest de Madagascar dans un climat non
agressif.
pour le dimensionnement des éléments de la structure,
- une épaisseur d’enrobage des armatures égale à 3 cm
- une fissuration peu préjudiciable
pour le dimensionnement des fondations,
- une épaisseur d’enrobage des armatures égale à 5 cm
- Une fissuration préjudiciable.
Notre construction n’est pas de très grandes dimensions ainsi les effets du retrait
et des variations de température peuvent être contrés par des dispositions
constructives.
Dimensionnement à l’ELU :
Les hypothèses à considérer pour la détermination des armatures à l’ELU sont :
- Les coefficients de pondérations des charges permanentes et
des surcharges d’exploitations et des surcharges climatiques
sont respectivement égaux à 1.35, 1.5 et 1.
Vérification à l’ELS :
Les hypothèses à considérer pour la vérification des contraintes à l’ELS sont :
- Les coefficients de pondération des charges permanentes et des
charges d’exploitation sont égaux à 1.
- la contrainte admissible en compression du béton est égale à :
σbc = 0,6 fc28 = 15 MPa
- la contrainte admissible de cisaillement au niveau des appuis
est :
.̅̅̅ ( )
Données :
Mu, (Mser)
B, d , fbu, fsu
Mu
bu
b . d ². f bu
oui non
bu 0 ,186
Pivot A Pivot B
st 1 % 3, 5
bc
1000
Lire c ( , f c )
oui
non
bu c
st f su
As 0
u 1, 25 1 1 2 bu
yu u d
z u d 0, 4 y u
Mu
Au
z u . f su
Chapitre 13 Poutre
Après calcul, on obtient les sections d’armatures suivantes pour chaque valeur de
moment :
Mser Au A'u a' b' c' y1 Iy1y'1 k σbc σbc lim ELS
149,86 21,17 6,16 10 y1²+ 409,95 y1 -11755,20 =0 19,45 426910,16 35103404,53 6,83 15,00 vérifiée
93,64 14,73 0,00 10 y1²+ 220,95 y1 -7954,20 =0 19,24 427126,05 21923270,73 4,22 15,00 vérifiée
180,92 26,08 9,19 10 y1²+ 529,05 y1 -14565,68 =0 19,98 426666,88 42403103,36 8,47 15,00 vérifiée
117,19 17,80 1,51 10 y1²+ 289,65 y1 -9691,28 =0 19,85 426684,15 27465281,01 5,45 15,00 vérifiée
53,88 7,99 0,00 10 y1²+ 119,85 y1 -4314,60 =0 15,63 441970,47 12190859,84 1,90 15,00 vérifiée
116,03 17,80 1,33 10 y1²+ 286,95 y1 -9681,83 =0 19,92 426672,22 27195231,85 5,42 15,00 vérifiée
112,30 17,80 0,93 10 y1²+ 280,95 y1 -9660,83 =0 20,06 426669,68 26319236,04 5,28 15,00 vérifiée
60,95 9,82 0,00 10 y1²+ 147,30 y1 -5302,80 =0 16,81 434797,77 14017252,05 2,36 15,00 vérifiée
106,79 16,10 0,21 10 y1²+ 244,65 y1 -8705,03 =0 19,71 426735,31 25025536,32 4,93 15,00 vérifiée
21,62 3,08 0,00 10 y1²+ 46,20 y1 -1663,20 =0 10,79 494500,02 4371122,15 0,47 15,00 vérifiée
9,59 3,08 0,00 10 y1²+ 46,20 y1 -1663,20 =0 10,79 494500,02 1939514,57 0,21 15,00 vérifiée
12,25 3,08 0,00 10 y1²+ 46,20 y1 -1663,20 =0 10,79 494500,02 2477836,09 0,27 15,00 vérifiée
27,21 3,08 0,00 10 y1²+ 46,20 y1 -1663,20 =0 10,79 494500,02 5501799,55 0,59 15,00 vérifiée
15,49 3,08 0,00 10 y1²+ 46,20 y1 -1663,20 =0 10,79 494500,02 3132254,66 0,34 15,00 vérifiée
44,64 9,82 0,00 10 y1²+ 147,30 y1 -5302,80 =0 16,81 434797,77 10266818,87 1,73 15,00 vérifiée
88,03 14,73 0,00 10 y1²+ 220,95 y1 -7954,20 =0 19,24 427126,05 20609958,18 3,97 15,00 vérifiée
50,86 9,82 0,00 10 y1²+ 147,30 y1 -5302,80 =0 16,81 434797,77 11696587,00 1,97 15,00 vérifiée
79,88 14,73 0,00 10 y1²+ 220,95 y1 -7954,20 =0 19,24 427126,05 18701832,92 3,60 15,00 vérifiée
Les contraintes dans les bétons ne sont pas à craindre car elles sont toutes nettement
inférieures à la contrainte limite 15 MPa. Ainsi, on peut dire que la section de notre
poutre est légèrement surdimensionnée. Donc on peut, probablement diminuer la
section de notre poutre, c’est à dire sa hauteur (h = 40 cm). Mais, mais avant de la
diminuer, encore faut-il vérifier les si les autres conditions son satisfaites.
h 1
(1) : ;
l 16
h Mt
(2) : ;
l 10M o
4, 2 A
(3) : .
f e bo d
avec
h : hauteur de la section ;
l : distances entre les nus d’appuis ;
Mo : moment maximal de la travée pris comme isostatique :
>1
La valeur est supérieure à 1, mais elle est à la limite. Ceci dit qu’en fin de compte,
on a une section bien dimensionnée. La première condition est donc vérifiée pour
toute la poutre.
4, 2 A
et f e bo d
Donc il n’est plus nécessaire de procéder aux calculs des flèches. Et on peut
garder la même hauteur (h = 40 cm)
Φ max =Min { }
τu =
alors que la contrainte de cisaillement limite est donnée par la formule suivante pour
le cas d’une fissuration peu préjudiciable:
On peut constater dans le tableau ci-dessous que quelques valeurs de Stmax sont
aberrantes (valeurs négatives ou trop grandes). Pour ces valeurs, nous allons vérifier
St
Ti [daN] τu [bars] τu<11,67bars [cm]=cste
TDd 1 674,00 2,1 oui 25
TEg 2 586,58 3,2 oui 25
TEd 6 721,07 8,4 oui 25
TFg 8 876,88 11,1 oui 25
TGg 4 271,34 5,3 oui 25
Par définition et par opposition aux planchers à dalle pleine, les planchers sont
dits nervurés lorsqu'en coupe transversale (perpendiculaire au sens de la portée), la
section résistante prise en compte dans les calculs se présente comme une
succession de sections en « T » dont le hourdis constitue la partie supérieure.
1) Hourdis de planchers
200
As
fe
AS est en cm 2
200
A1 c'est-à-dire As 0.50cm2 , soit A1 1T 8 0.50cm²
400
section d’armature parallèle aux nervures
Chapitre 15 Poutrelle
On calcule les poutrelles par la méthode de Caquot
1) Méthode de Caquot :
La méthode de Caquot est une méthode basée sur la méthode des trois
moments dans laquelle on modifie les coefficients pour tenir compte de la variation
d’inertie des sections transversales le long de la ligne moyenne de la travée.
Domaine d’application :
On définit :
Mi-1 , Mi+1 : respectivement moment sur l’appui G’i-1 et sur l’appui G’i+1 ,
Les indice w et e sont utilisés pour désigner respectivement les travées gauche et
droite de l’appuis Gi .
Mi
Mi+1M
lw le
Travées
fictives
G'i-1 Gi G'i+1
l'w l'e
Pour une travée de rive sans porte à faux la longueur fictive l ' est égale à la
longueur réelle et pour une travée intermédiaire la longueur fictive l ' est égale à 0.8
fois la longueur réelle
Le moment maximal sur l’appui Gi est obtenu lorsque les deux travées adjacentes
à ce dernier sont chargées.
Le moment minimal sur l’appui Gi est obtenu lorsque les deux travées adjacentes
à ce dernier sont déchargées.
On désigne par :
Pe
Pw
lw le
Gi-1 Gi Gi+1
l w' l e'
3 3
l w' l e' PW l w' Pe l e'
M I 1 M i M i 1
6 EI w 3EI w 3EI e 6 EI e 24 EI w 24 EI e
En tenant compte de ce que Mi-1 = Mi+1 = 0 sur les appuis G’i-1 , G’i+1 ,
l’expression de Mi est donnée par :
K K
M i M w' e M e' (1 e )
D D
Où :
2 2
P l' P l'
M w w'
w et M e e
'
e
8.5 8.5
IW Ie
Kw ; Ke et D Kw Ke
l w' l e'
Pwlw' 3 Pele' 3
Dans le cas ou Iw = Ie , Mi serait égal à : M i
8.5 lw' le'
Cas général de chargement :
Moments en travées :
Après avoir calculé les moments sur appuis, on détermine les moments en
travées en considérant les travées réelles chargées ou non suivant les cas.
Le moment maximal dans la travée i est obtenu lorsque cette travée est chargée
et les deux travées adjacentes sont déchargées.
Le moment minimal dans la travée i est obtenu lorsque cette travée est
déchargée et les deux travées adjacentes sont chargées :
Charges d'exploitation
x
M x x M w 1 M e
x
li li
Avec :
travée considérée.
Efforts tranchants :
L’effort tranchant maximal sur l’appui Gi est obtenu en fonction des moments
sur les deux appuis qui lui sont adjacents.
L’effort tranchant maximal sur l’appui Gi à L’ ELU est obtenu lorsque les deux
travées qui lui sont adjacentes sont chargées.
L’effort tranchant à gauche de l’appui Gi est alors donné par la formule suivante :
M i M i1
Vwi V0i
lwi
L’effort tranchant à droite de l’appui Gi est alors donné par la formule suivante :
M i M i 1
Vei V0i
lei
Avec :
considéré isostatique
considéré isostatique
lw le
Gi-1 Gi Gi+1
Vw
Figure 27: Combinaison des charges à l’ELU pour le calcul de l’effort tranchant
maximal sur l’appui Gi.
5cm
8mm
20 cm
33 cm
Récapitulation des valeurs maximales des moments aux appuis dans les travées :
Tableau 56: Moment en travée de la poutrelle
Appuis Moment max [daN] Vmax gauche [daN] Vmax droite [daN]
1 113,48 696.82
2 977,35 1022,22 852,43
3 811,91 884,94 884,94
Où µ0 est en fonction de α0 =
On a µ0 = 0,162
D’où Mt = 0,162 * 33 * (18,5)² * 141,7 = 2592,64 daN m
On a Mt > Mu = 756 daN m
Donc l’axe neutre tombe dans la table de compression, d’où on calcul la poutre
comme une section rectangulaire de largeur constante égale à le largeur de la table b
et de hauteur h.
Les résultats du calcul des armatures par la méthode BAEL 91 donne les sections
suivantes :
Donc nous allons prendre le diamètre maximal = 1T12 (le diamètre maximum en
travée) pour toutes les armatures inférieures de la poutrelle et 1T14 (le diamètre
maximal aux appuis) pour toutes les armatures supérieures, aussi bien en appui qu’en
travée pour faciliter la, mise et œuvre.
La vérification à l’ELS pour une fissuration peu préjudiciable donne :
Recherche de l’équation de calcul de l’axe neutre et de la poutrelle
Calcul de σbc de la poutrelle
Φ max =Min { }
Chapitre 16 Poteau
Un poteau est une poutre droite verticale qui est généralement soumise à un
effort de compression dû à la descente des charges, mais aussi à un moment de
flexion transmis par le portique.
Le rôle du poteau est de transmettre les charges portées par les autres éléments
du portique (charge permanente ou surcharge) vers les la fondation. Il participe aussi
à la stabilité transversale par le système poteau-poutre.
3) Calcul de l’excentricité
Trois types d’excentricités sont pris en compte :
e1 : excentricité (dit de premier ordre) de la résultante des contraintes normales :
Mu
e1 ea
Nu
initiales :
l
ea max 2cm; 0
250
3.l 2f
e2 (2 )
10000.h
avec :
h b pour notre cas ;
2 , rapport des déformations ;
- moment M u : M u e.Nu
ORGANIGRAMME
Données
b, h, d et f bc
Nu et Mu=e.Nu
Nu
1
b h f bc
Comaparer
1 0 , 81
1 à 0,81 1 0,81
d' d' e
0 ,5 1 0 ,5
h h h
6 d'
7 h
Ou avec e
Lire f ( 1 ) h
Calculer e NC h 1 , 32 [ 0 , 4 ( 0 , 4 )] 1
e
e eeNC
Comaparer
e e ee NC 0 ,19 Comaparer 0 ,1 9
NC e à eNC NC
à 0 ,19
As=0 As#0
A's#0 A's=0
Les sections de calcul des poteaux soumis à la flexion composée à l’ELU on t donc
les caractéristiques suivants :
Tableau 63: Caractéristiques des sections
e eNC
Poteaux Nbmax[daN] ψ ξ χ [cm] [cm] section
14-15 226560 0,00075 0,167 - 4,4 6,7 Section entièrement comprimée
13-14 226560 0,18792 0,155 - 0,1 6,2 Section entièrement comprimée
12-13 226560 0,50654 0,144 - -0,1 5,8 Section entièrement comprimée
11-12 226560 0,68046 0,122 - 0,2 4,9 Section entièrement comprimée
St ≤ (15 ; 40 cm ; a + 10 cm)
Avec a : la plus petite dimension du poteau
Donc, après calcul, on prend 1cadre + étrier de T6 avec un espacement de 15 cm.
S b² 15( As As' )
b b
As' d ' As d
xG 15
2 2
b² 15( As As )
'
b4 b b
I b².xG 15 As' d xG ² As d xG
3 2 2
les contraintes :
b
N ser (e xG ) xG
sup
N
ser 2
S I
b
N ser (e xG ) xG
N ser 2
inf
S I
On vérifie que :
Max ,σsup ; σinf- ≤ σbclim
σbclim = 15 MPa
1) Généralité :
Une dalle pleine est un élément à contour généralement rectangulaire dont les
appuis peuvent être continus (poutres, voiles ou murs maçonnés) ou ponctuels
(poteaux).
-les poutres-dalles sont des dalles particulières qui ne portent que dans une
seule direction.
Si 0,40 <lx/ly=α≤1, la dalle est considérée comme portant dans deux directions.
TOJOMALALA Zo Maharitra ESPA Page 134
Projet de construction d’un hôtel à architecture bioclimatique à Isalo ESPA 2007
Si α < 0,40 la dalle est considérée comme portant uniquement dans le sens de sa
petite portée.
2) Méthode de calcul
Les treillis soudés sont déterminés à partir des moments isostatiques au centre de la
dalle Mx et My, correspondant respectivement aux sens lx et ly et évalués pour des
bandes de 1 m de largeur suivante.
h : épaisseur de la dalle en m.
Cette vérification doit être faite dans les deux directions ; pour le sens ly il suffit de
remplacer Mx par My.
II convient de remarquer que dans le cas d'un appui de rive, réputé articulé (Mw = 0
ou Me = 0) il faut adopter un moment
Ma = 0,15 Mt ou 0,30 Mt.
Pour le sens ly, les moments sur appuis atteignent des valeurs du même ordre que
sur les grands côtés (BAEL A.8.2,32) c'est-à-dire que les armatures Ay sont calculées
pour 0,4 Mx, 0,5 Mx etc. et non pour 0,4 My, 0,5 My etc.
on calcule d’abord µu
µu =
avec fbu = et d hauteur utile des fils de treillis dans le sens de flexion
considéré
Moments fléchissants développés au centre du panneau supposé articulé sur son
contour (Règles BAEL, annexe E3) :
-Sens de la petite portée : Mx = µx. p . lx²
-Sens de la grande portée : My = µy Mx
2
= 0,01676 MN/m
État-limite de service (ELS) :
2
Pser = 686 + 500= 1186 kN/m
2
= 0,01186 MN/m
L’observation des valeurs du tableau ???? donne, dans les colonnes « ELU » :
µx = 0,0368 µy = 1,0000
2
Mx = pu x 0,0368 x 5,00 = 0,92 pu
2
Mx = pu x 0.0368 x 5,00 = 0,92 pu
Pour déterminer les valeurs des moments sur appuis et en travée nous prendrons les
coefficients suivants :
Figure 46: Les coefficients pris pour le calcul des moments en travée et aux
appuis
Moment en travée 12 :
Mt1 = 0,85 x 0.92 pu = 0.782 pu
Moment en travée 23 :
Mt2 = 0,75 x 0.92 pu = 0.69 pu
Sens lx
Nous prenons dx = 0,20 -0,015 m = 0,185 m
Nous avons trouvé que le moment ultime maximal est Mt1 (voir ci-dessus).
Mu = 0.782 pu
-3 2
Avec pu =16,76 x 10 MN/m , on a donc :
–3 –2
Mu = 0.782 x 16,76 x 10 = 1.31 x 10 MN m/m (pour une bande de 1 m).
On calcule µu = 0.0270
Ax =
D’où le choix du treillis donné dans l’abaque sections nomilnales des diametres de
fils normalises (treillis soudes) dans l’annexe:
2
Pour un panneau ST 45 représentant une section de 2,26 cm /m supérieure à 1,94
2
cm /m, l'abaque de véridication de la contrainte du béton, en annexe, donne pour
, K = 11,8
qui est une valeur très inférieure à la limite σbc = 0.6 * fc28 = 15 MPa
ce qu’il fallait vérifier
Chapitre 18 Fondation
Généralité :
Elles doivent reprendre les charges supportées par la structure et les transmettre
au sol dans de bonnes conditions de façon à assurer la stabilité de l'ouvrage.
Les tassements différentiels entraînent des désordres dans des ouvrages. C’est
pourquoi on veillera à respecter les quelques règles qui suivent :
On ne fonde pas un ouvrage sur sol dont les caractéristiques sont très différentes
Dans le cas d’un bâtiment avec deux types de fondations, on les divisera avec un
joint de dilatation. On restera vigilant sur les deux types de fondations avoisinant
(l’un pouvant charger l’autre : en tenir compte dans les calculs).
Dans le cas d’un bâtiment fondé sur un terrain incliné, la pente entre les
fondations voisines aura un rapport mini de 3/2. Si l’angle es supérieur à 3/2, il faudra
donc descendre la semelle la plus haute de manière à atteindre ce rapport.
Ensuite il faut connaître le taux de travail du sol. Cette information est présente
sur le rapport de sol réalisé par une société spécialisée.
Pour des raisons économiques ou que le sol est jugé de bonne qualité, on pourra
estimer ce taux de travail en fonction de la constitution du sol et choisir dans la liste
ci-dessous (1Mpa = 10bars) – voir DTU 13.11 :
La méthode des bielles, due à Pierre Lebelle, permet de calculer les semelles de
fondation recevant une charge centrée, avec une réaction uniforme du sol ou des
réactions égales de chacun des pieux, dans l’hypothèse où les centres de ceux-ci sont
disposés aux sommets d’un polygone régulier et où l’axe du poteau passe par le
centre de ce polygone. D'un emploi facile, elle consiste à supposer que les charges
appliquées sur la semelle par le poteau ou le voile qu'elle supporte sont transmises
au sol ou aux pieux par des bielles de béton comprimées. Les efforts horizontaux de
traction résultant de la décomposition des forces transmises par ces bielles sont
équilibrés par des armatures placées à la partie inférieure des semelles.
Dimensions du coffrage :
Base de la semelle :
Hp = 6ø+6cm
ø : diamètre de l'acier
Hauteur de la semelle :
d≥ ou d ≥
h = d+5
A et B : Coté de la semelle
a' et b' : Coté du poteau
TOJOMALALA Zo Maharitra ESPA Page 148
Projet de construction d’un hôtel à architecture bioclimatique à Isalo ESPA 2007
h: hauteur de la semelle
5cm=enrobage
Calcul du ferraillage :
On calculera les aciers dans les deux sens de la semelle. On utilisera la relation
suivante :
Asa =
Vérification du poinçonnement :
* +
et
Np ≤ 0,045.2.(a’+b’+2.h).h.fc28
On compare les deux valeurs. Si elles sont vérifiées, la semelle est bonne. Sinon,
on change l'épaisseur (par exemple).
Notre terrain est constitué d’un sol cohérant à bonne compacité, soit une
portance de 1.5 à 3 bars. En effet, le terrain à Isalo (aux environs du Parc) est
constitué par des roches et du sol de couleur rouge. Et comme à première vue, il
s’agit d’un sol de bonne qualité (latérite graveleux), on peut prendre une portance de
sol égale à 3 bars.
Les résultats de la descente de charge calculée plutôt ont données les valeurs des
charges suivantes :
Tableau 66: Récapitulation des charges au niveau des poteaux au niveau des
semelles
SEMELLES G Q W ELU ELS
E1 66 125,72 8 241,45 1 931,16 103 563,06 75 854,16
E2 79 300,83 16 340,78 1 120,32 132 687,60 96 504,25
E3 95 746,19 18 103,80 417,58 156 830,65 114 171,53
E4 65 297,49 11 444,40 285,15 105 603,36 76 961,45
E5 29 607,38 1 622,50 501,37 42 905,08 31 615,94
E6 72 254,60 17 328,30 987,88 124 524,04 90 343,56
E8 70 851,70 12 959,10 1 690,61 116 779,06 85 112,57
G = 95 746,19 daN
Q = 18103,80 daN
W = 417,58 daN
Ces valeurs correspondent respectivement à la charge permanente, à la
surcharge d’exploitation et à la charge verticale due au vent supportées par la
semelle E3.
A l’ELU Nu = 153 877,11 daN
A l’ELS Nu = 114 171,53 daN
Le dimensionnement de la base de la semelle se fait à l’ELS, et on obtient :
S ≥ 114 171,53 / 3
S ≥ 38 057,18 cm²
On choisit une section carrée, donc on a B = A ≥ 195,08 cm
La charge, prenons pour notre calcul B = A = 200 cm ; cette largeur de semelle
nous permet de prévoir les charges permanentes supplémentaires venat du poids
propre de l’infrastructure elle-même.
En effet, avec cette portance, notre semelle peut porter une charge de :
200² * 3 = 120 000 daN
Une valeur qui nous laisse une marge de 8 340,59 daN pour le poids propre de
notre infrastructure à 1m d’ancrage.
Hauteur de la semelle :
d≥ 40 cm
ainsi, on gardera d = 40 cm
Et comme h = d + 5, on a h = 45 cm.
Ainsi, on peut calculer la charge permanente supplémentaire venant de
l’infrastructure, qui est, sans considérer la forme de la semelle avec glacis :
(2,00² * 0,45 * 2500) + (0,45² * (1,00 – 0,45) * 2500) = 4 778,44 daN
D’où la charge que la semelle doit exactement transmettre à notre sol de
fondation :
Nu = 114 171,53 + 4 778,44 = 118 949.97 daN
D’où
A= = 17,09 cm²
Soit 16T12 suivant x ; et de même suivant y parce qu’on a une semelle carrée.
Forme avec glacis :
L’hauteur du piémont de la semelle :
Hp ≥ 6 * Φ + 6 cm = 6 * 1,2 + 6 = 13,2 cm
Donc on peut prendre Hp = 20 cm
c) Vérification au poinçonnement
b) Objectifs généraux
Les quatre points suivants doivent être assurés obligatoirement :
La protection du bâtiment contre la foudre dans les régions exposées
La protection contre les surtensions pour les appareils sensibles
La protection des personnes contre les contacts indirects
Le bon fonctionnement en général de l’installation électrique
Principes d’installation
Les principes à caractères obligatoires sont les suivants :
Un même circuit ne doit desservir plus de huit (08) points d’utilisation.
Les socles de prise de courant seront alimentés par des circuits
différents de ceux alimentant les foyers lumineux fixés.
c) Dispositifs de protection
Protection contre les surtensions et les courts circuits
Cable
Sable
Charbon humide
Schéma L
d) Eclairage
L’étude de l’éclairage consiste à la détermination des nombres d’appareil
d’éclairage nécessaire aux bons usages de chaque local.
Généralement, le choix de l’éclairage doit correspondre à la destination du local.
Nous utiliserons des lampes fluorescentes pour l’éclairage dans le bâtiment.
Eclairement moyen
D’après l’association française d’éclairage, l’éclairage nécessaire pour les
différents types de locaux sont :
Tableau 67: Eclairement des différents locaux
en plus, elles consomment moins d’énergie par rapport aux autres et sont plus
esthétiques. Selon le tableau « type de réflecteur » en annexe, ce type de luminaire a
un rendement = 0,34 (IP = 0,34)
Teinte
- Plafonds : blancs
- Murs : blancs
- Sols : clairs (gris)
Indice du local
Facteur de dépréciation
Rapport de suspension
H h
J
H
h : hauteur des luminaires au-dessus du plan utile
H : hauteur sous plafond
Ce rapport de suspension est toujours nul dans notre cas.
Facteur d’utilance
- Rapport de suspension J
- Indice du local K
- Facteurs de réflexion
C’est le flux lumineux nécessaire pour toute une surface ; c'est-à-dire que si on
simplifie le calcul, il serait le produit de l’éclairement moyen du local considéré et de
la surface de ce local. Mais il faut tenir compte du facteur d’utilisation et du facteur de
dépréciation, d’où la formule suivante :
ESd
F
U
d : facteur de dépréciation
Le nombre de source à utiliser sera donc :
F
N
f
La première chose à faire est de déterminer quelles lampes doivent alimenter les
modules photovoltaïques, quelles sont les valeurs de la tension et de l’intensité du
courant nécessaire.
En effet, il faut tout d’abord déterminer la tension voulue. La plupart des usines
produisent des modules de 32 à 36 cellules pour charger les batteries de 12 V.
L’étape prochaine est de calculer la puissance requise pour le système. On
l’exprime souvent en ampère heure (AH) : un courant de un ampère qui traverse le
système pendant une heure.
On doit trouver ou estimer quelle est l’intensité requise par chaque matériel et
pour combien de temps compte-t-on l’utiliser.
Dans notre cas, notre plaque photovoltaïque doit alimenter en tout :
248 lampes de 75 Watts, soit 0,34 A chaque, pour les chambres ;
37 lampes de 100 Watts pour le restaurant et cuisines, soit 0,45
A chaque;
16 lampes de 100 Watts pour les bureaux, soit 0,45 A chaque;
119 lampes de 40 Watts pour les restes des locaux, soit 0,18 Achaque.
Et si on veut allumer les lampes des chambres pendant 3h chaque nuit, les
lampes du restaurant et cuisine pendant 6 h pour les lampes du restaurant, celles des
bureaux pendant 1 heure et les autres lampes pendant une heure aussi, la puissance
requise est de :
0,34*248*3 + 0,45*37*6 + 0,45*16*1 + 0,18*119*1= 381,5 AH d’électricité par
jour.
On peut calculer ainsi la valeur en AH du courant nécessaire pour les matériels
qu’on a l’intention d’utiliser.
Cette valeur est utile pour savoir après combien de jours (de temps) sans soleil
on épuisera l’énergie stockée dans la batterie. Notons qu’une batterie ne doit pas
être totalement déchargée pour ne pas réduire sa durée de vie (3/4 de sa capacité au
maximum).
Souvent, pour prévoir les jours sans soleil, notamment pendant la période
cyclonique, on est obligé de surdimensionner aussi bien les modules que les
batteries, surtout dans les cas où le soleil est la seule source d’énergie du site.
b) Prédimensionnement des modules
Zone Puissance du
système
A AH/j*3,08
B AH/j*3,77
C AH/j*5,20
D AH/j*6,90
E AH/j*9,77
RESUME :
Grâce à la procédure plus haut, on a pu déterminer la charge électrique requise
(381,5 AH/j) produite par l’ensemble du système photovoltaïques (1 655 W)-batterie
(5 286 AH).
Dans cette procédure, on a pris en compte la possibilité de la persistance d’un
temps nuageux pendant 9 jours. Mais il est possible de diminuer la largeur (la
surface) du module en n’installant, par exemple, que les 2/3 de la surface calculée (5
jours au lieu de 9 jours), et ensuite constater si l’installation est satisfaisante ou pas.
On a souvent l’habitude d’installer uniquement les 2/3 en surface calculée de
modules.
Dans notre cas, nous allons installer uniquement les 2/3 de la surface : c'est-à-
dire un module de 1 103 W.
3) Assainissement
a) Généralités
L’assainissement a pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux
pluviales et usées, ainsi que’ leur rejet dans les exutoires naturels par des modes
compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.
L’établissement d’un réseau d’assainissement d’une agglomération doit répondre
à deux catégories de préoccupation à savoir :
Assurer une évacuation correcte des eaux pluviales (EP)
Provenant des précipitations sur les toitures de manière à empêcher la
submersion des zones urbanisées et éviter toute stagnation dans les points bas après
les averses ;
Assurer le traitement et l’évacuation :
Des eaux vannes (EV) provenant des WC
Des eaux ménagères (EM) provenant des salles de bain et cuisines
Choix du système d’évacuation
Les eaux collectées aux pieds du bâtiment peuvent être évacuées vers :
Un système d’assainissement autonome caractérisé par rejet
directement dans le milieu naturel des eaux pluviales, des eaux
ménagères et des eaux vannes, par traitement de ces deux derniers
Un système d’assainissement collectif qui consiste à évacuer ces eaux
dans les réseaux des égouts publics de l’agglomération.
Q = r*A*C
où Q : débit d’eaux pluviales *L/s+
r : intensité pluviométrique *L/s/m²+ qui est de l’ordre de 0,05 L/s/m²
A : surface de la toiture [m²]. La surface réceptrice de la toiture est
calculée en projection horizontale telle que A = lr*Br où lr est la longueur réceptrice et
Br la largeur projetée
C : coefficient de retardement (C = 1 à moins que les précipitations
nationales et locales ou directives techniques ne stipulent une valeur différente), (C
est sans dimension) ;
Tableau 70: Débit des eaux pluviales
Chéneaux r lr [m] Br[m] A[m²] C Q[L/s]
Nord 0,05 7,2 6,5 46,80 1 2,34
Sud 0,05 7,2 3,9 28,08 1 1,40
Ces débits Q seront multipliés par un facteur correspondant (tableau en annexe ???)
La
distribution de
l'électricité à
chaque niveau, à
chaque
appartement
INDICE DE
DECOMPOSITION A L'INTERIEUR DE
ORIGINE DE FRAIS COMPOSITION
CHAQUE CATEGORIE DE FRAIS
CATEGORIE
. Frais d'agence et patente a1 = 4
. Frais de chantier a2 = 6
Frais généraux
proportionnels aux . Frais d'étude et laboratoire a3 = 0
déboursés
. Assurance a4 = 1
A1 = 11
. Bénéfice et impôt sur le bénéfice a5 = 15
Bénéfices brut et frais . Aléas techniques a6 = 3
financiers
. Aléas de révision de prix a7 = 4
proportionnels au prix
de revient . Frais financiers a8 = 3
A2 = 25
Frais proportionnels . Frais de siège a9 = 0
aux prix de règlement
avec TVA A3 = 0
11 25
K1 =
( 1 +
100 )x( 1 +
100 ) = 1,39
( 1 - 0 ) x ( 1 + 0 )
Main d'œuvre
C.E HJ 1 H 2 600 1 200
O.S HJ 4 H 8 500 16 000
Manœuvre HJ 8 H 8 320 20 480
37 680
Rendement R= 16 Déboursé D= 42 480
Coefficient K= 1,4 Prix Unitaire: PU=K*(D/R) 3 717
Les quantités sont obtenues par des avants métrés et les prix unitaires par des sous
détails des prix.
2-TERRASSEMENT
2-01 DEPLACEMENT ET NETTOYAGE DU SOL fft 1,00 2 000 000 2 000 000
2-02 FOUILLE EN RIGOLE OU EN TRANCHEE m3 175,82 5 500 967 010
2-03 REMBLAI m3 12,74 17 000 216 580
2-04 EXCAVATION DES TERRES EXCEDENTAIRES m3 250,30 10 000 2 503 000
SOUS TOTAL 2 5 686 590
3-INFRASTRUCTURE
3-01 BETON ORDINAIRE DOSE A 250kg m3 6,40 211 533 1 353 811
3-02 BETON ARME DOSE A 350Kg m3 51,20 292 964 14 999 757
3-03 COFFRAGE EN BOIS m2 215,73 8 646 1 865 202
3-04 ARMATURE DE BETON kg 2 048,00 30 251 61 954 048
3-05 DALLAGE m3 163,58 320 100 52 361 958
SOUS TOTAL 3 132 534 776
4- OUVRAGES EN SUPERSTRUCTURE
4-01 BETON ARME DOSE A 350kg m3 214,22 292 964 62 758 748
4-02 ARMATURE DE BETON kg 19 279,80 30 251 583 233 230
4-03 COFFRAGE EN BOIS m2 1 449,64 8 646 12 533 587
4-04 BETON ORDINAIRE DOSE A 250kg m3 0,95 211 533 200 956
4-05 PLANCHER EN CORPS CREUX (20+5) m2 817,88 48 500 39 667 180
4-06 MACONNERIE EN AGGLOS : 20cm m2 1 048,66 17 500 18 351 550
4-07 MACONNERIE EN AGGLOS : 10cm m2 946,22 15 200 14 382 544
4-08 MACONNERIE DE PIERRE TAILLEE : 20cm m3 100,63 118 378 11 912 378
4-09 BRIQUES DE VERRES m2 24,00 6 100 146 400
4-10 ESCALIER METALLIQUE fft 1,00 6 000 000 6 000 000
SOUS TOTAL 4 749 186 574
5- ENDUITS ET CHAPES
5-01 ENDUIT AU MORTIER DE CIMENT m2 3 989,76 5 600 22 342 656
5-02 ENDUIT DE PLATRE m2 5 395,74 4 500 24 280 830
SOUS TOTAL 5 46 623 486
6-CARRELAGE ET REVETEMENT
6-01 CARREAUX DE FAIENCE MURALE m2 291,24 26 000 7 572 240
6-02 CARRELAGE EN GRES CERAME 30X30 m2 342,20 47 000 16 083 400
6-03 CARRELAGE EN GRES CERAME m2 19,24 9 950 191 438
6-04 REVETEMENT MOQUETTE m2 177,98 40 000 7 119 200
6-05 REVETEMENT EN PARKEX m2 594,42 20 000 11 888 400
6-06 PLINTHE EN PALISSANDRE ml 295,60 5 000 1 478 000
6-07 BAGUETTE DE SEUIL ml 24,00 3 000 72 000
SOUS TOTAL 6 44 404 678
7- CHARPENTE-COUVERTURE-PLAFONNAGE
7-01 CHARPENTE METALLIQUE ml 21,60 32 000 691 200
7-02 COUVERTURE EN TOLE GALVABAC m2 74,88 36 000 2 695 680
7-03 PANNE EN TUBE ROND ml 72,80 27 000 1 965 600
7-04 SOLIN EN TPG ml 35,20 4 000 140 800
7-05 CRAPAUDINE U 6,00 13 500 81 000
7-06 DESCENTE D'EAU PLUVIALE EN PVC ml 92,60 4 000 370 400
SOUS TOTAL 7 5 944 680
8- PEINTURE
8-01 BADIGEONNAGE m2 2 941,10 1 100 3 235 210
8-02 PEINTURE PLASTIQUE POUR INTERIEUR m2 2 941,10 4 350 12 793 785
8-03 PEINTURE VINYLIQUE POUR EXTERIEUR m2 1 048,66 4 300 4 509 238
8-04 PEINTURE A L'HUILE m2 324,56 12 500 4 057 000
8-05 PEINTURE A L'HUILE BRILLANTE m2 243,60 13 000 3 166 800
SOUS TOTAL 8 27 762 033
9- MENUISERIE
9-01 PORTE ISOPLANE U 5,00 135 000 675 000
9-02 PORTE EN BOIS A DEUX VANTAUX U 6,00 654 000 3 924 000
9-03 PORTE EN BOIS A UN VANTAIL 1 U 13,00 374 000 4 862 000
9-04 PORTE EN BOIS A UN VANTAIL 2 U 26,00 336 000 8 736 000
9-05 PLACARDS 1 U 8,00 324 000 2 592 000
9-06 PLACARDS 2 U 4,00 385 000 1 540 000
9-07 FENETRE OUVRANT A L'ITALIENNE 1 U 12,00 566 000 6 792 000
9-08 FENETRE OUVRANT A L'ITALIENNE 2 U 24,00 487 000 11 688 000
9-09 FENETRE NACO U 19,00 60 000 1 140 000
9-10 GARDES CORPS ml 42,20 190 000 8 018 000
SOUS TOTAL 9 49 967 000
11- ELECTRICITE
11-01 BOITE DE DERIVATION PRINCIPALE U 1,00 70 000 70 000
11-02 BOITE DE DERIVATION SECONDAIRE U 5,00 60 000 300 000
11-03 PARATONNERRE U 1,00 2 000 000 2 000 000
11-04 POINT LUMINEUX A SIMPLE ALLUMAGE U 420,00 31 000 13 020 000
POINT LUMINEUX ALLUMAGE TELERUPTEUR
11-05 U 150,00 40 000 6 000 000
11-06 PRISE DE COURANT LUMIERE U 14,00 22 000 308 000
11-07 PRISE DE COURANT FORCE U 2,00 40 500 81 000
11-08 LUMINAIRE AVEC GRILLE U 8,00 25 000 200 000
SOUS TOTAL 11 21 979 000
12-ASSAINISSEMENT
12-01 TUYAU DE CHUTE EAUX VANNES ET USEES ml 92,70 7 200 667 440
12-02 REGARD DE VISITE U 4,00 85 000 340 000
12-03 FOSSE SEPTIQUE U 2,00 7 000 000 14 000 000
SOUS TOTAL 12 15 007 440
13-DIVERS
13-01 EXTINCTEURS U 3,00 175 000 525 000
13-02 PANNEAUX SOLAIRES fft 1,00 25 700 000 25 700 000
13-03 BATTERIE fft 1,00 4 200 000 4 200 000
13-04 PANNEAU SOLAIRE CHAUFFAGE EAU fft 1,00 8 000 000 8 000 000
13-05 TRANSFORMATEUR U 1,00 800 000 800 000
13-06 RESERVOIR D'EAU fft 1,00 4 600 000 4 600 000
13-07 BALLON DE STOCKAGE U 2,00 2 300 000 4 600 000
13-08 MOTEUR (pompe à eau) fft 1,00 2 900 000 2 900 000
13-09 PISCINE fft 1,00 12 500 000 12 500 000
13-10 JARDIN ET FONTAINE fft 1,00 14 825 000 14 825 000
SOUS TOTAL 13 78 650 000
Le bloc dortoir des employés n’aura pas d’étage et occupera une surface au sol
rectangulaire de 140 m², et le pris du m² du bloc dortoir est 350 000. Donc son coût
TVA compris est 49 000 000 Ariary.
Le coût de construction d’un bungalow haut standing, TVA compris, est 320 000
Ariary le m². Soit pour un bungalow de 60 m² est 19 200 000 Ariary. Ainsi le coût des
10 bungalows est 192 000 000 Ariary, TVA compris.
Le bâtiment qui contiendra les locaux pour la buanderie, le dépôt des linges et le
séchage, TVA compris, occupera une surface au sol de 80 m². Si le m² ce la
construction coûte 250 000 Ariary, alors le local coutera 20 000 000 Ariary
Le coût de l’aménagement extérieur pour les autres locaux (parking, jardin, cloture
végétale, etc.), TVA compris, sera 12 000 le m², donc pour l’ensemble de notre terrain
de 36 500 m², le coût de l’aménagement extérieur est 438 000 000 Ariary.
1) Définitions :
a) Investissement :
C’est une acquisition de moyen de production physique à être utilisé de façon durable dans
l’entreprise, tels que des bâtiments ou des machines.
b) Cash flow :
C’est le solde des flux de cause (recettes et dépenses) engendré par l’investissement
pendant une période. Soit CF(t) le cash-flow d’une période t.
c) Actualisation a:
L’actualisation fournit pour pouvoir comparer plusieurs investissements, c’est à dies les
sommes d’argent apparaissant à différentes périodes.
Dans notre cas, on prend a = 10%
CF (t )
∑
(1 a)t
g) Le coût variable :
C’est l’ensemble des charges qui varient d’un produit à un autre (selon sa forme, sa
qualité, etc.), lors de l’exploitation du bâtiment. Dans notre cas, il s’agit des mobiliers,
des moyens et frais de transport, etc.
h) Le coût fixe :
C’est l’ensemble des charges qui varient peu lors de l’exploitation du bâtiment. Dans
notre cas, il s’agit du salaire du personnel, du coût du de l’énergie, etc.
Dans notre cas, on prendra une marge sur coût variable de 30%, et une marge sur
coût fixe (avec l’amortissement des immobiliers, des ouvrages, des moyens de
transport) de 45% pour la première année, donc l’ensemble des marges sur coûts de
cette première année est 85% des recettes. Et les marges pour les autres années sont
données dans les tableaux ci-après.
On sait que pour le tourisme à Madagascar, on a une haute saison de 7 mois environ
pendant laquelle les chambres seront occupées 30 jours par mois
(hypothétiquement), et une basse saison de 5 mois pendant laquelle les chambres
seront occupées 15 jours par mois.
Mais, dans notre étude, nous allons considérer que les remplissages des chambres
varient d’une année à une autre et évolueront jusqu’à saturation en haute saison, et
jusqu’à 50% en basse saison ; et les tableaux suivants indiquent ces valeurs :
Tableau 81: Remplissage des d’une chambre de l’hôtel et taux de marge sur
coût variable et sur coût fixe suivant les années
Année 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Haute Saison 20j/mois 25j/mois 28j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois
Basse saison 10j/mois 12j/mois 14j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois
Marge 75% 60% 55% 45% 45% 43% 43% 43% 43% 43%
Année 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Haute Saison 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois 30j/mois
Basse saison 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois 15j/mois
Marge 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40% 40%
Année Recette= A [Ar] Marges=B [Ar] C=A-B [Ar] Impôt=D=20%C [Ar] Bénéfice net=C-D [Ar]
1 653 600 000 490 200 000 163 400 000 32 680 000 130 720 000
2 889 240 000 533 544 000 355 696 000 71 139 200 284 556 800
3 1 107 198 400 608 959 120 498 239 280 99 647 856 398 591 424
4 1 304 912 400 587 210 580 717 701 820 143 540 364 574 161 456
5 1 461 501 888 657 675 850 803 826 038 160 765 208 643 060 831
6 1 636 882 115 695 674 899 941 207 216 188 241 443 752 965 773
7 1 833 307 968 779 155 887 1 054 152 082 210 830 416 843 321 665
8 2 053 304 925 872 654 593 1 180 650 332 236 130 066 944 520 265
9 2 299 701 515 977 373 144 1 322 328 371 264 465 674 1 057 862 697
10 2 575 665 697 1 094 657 921 1 481 007 776 296 201 555 1 184 806 221
11 2 884 745 581 1 153 898 232 1 730 847 349 346 169 470 1 384 677 879
12 3 230 915 051 1 292 366 020 1 938 549 030 387 709 806 1 550 839 224
13 3 618 624 857 1 447 449 943 2 171 174 914 434 234 983 1 736 939 931
14 4 052 859 840 1 621 143 936 2 431 715 904 486 343 181 1 945 372 723
15 4 539 203 020 1 815 681 208 2 723 521 812 544 704 362 2 178 817 450
16 5 083 907 383 2 033 562 953 3 050 344 430 610 068 886 2 440 275 544
17 5 693 976 269 2 277 590 507 3 416 385 761 683 277 152 2 733 108 609
18 6 377 253 421 2 550 901 368 3 826 352 053 765 270 411 3 061 081 642
19 7 142 523 831 2 857 009 533 4 285 514 299 857 102 860 3 428 411 439
20 7 999 626 691 3 199 850 676 4 799 776 015 959 955 203 3 839 820 812
c) Calcul du DRCI :
Pour trouver le Délais de Récupération du Capital investi, nous allons actualiser les
cash flow et calculer leur cumul. Le DRCI est se trouve entre les deux années où le
cumul passe d’une valeur négative à une autre positive.
Année Bénéfice net 1/(1+a)^n Bénéfice actualisé [Ar] Cumul des bénéfices [Ar]
0 -2190379142 -2 190 379 142
1 130 720 000 0,909 118 836 364 -2 071 542 778
2 284 556 800 0,826 235 170 909 -1 836 371 869
3 398 591 424 0,751 299 467 636 -1 536 904 233
4 574 161 456 0,683 392 160 000 -1 144 744 233
5 643 060 831 0,621 399 290 182 -745 454 051
6 752 965 773 0,564 425 029 549 -320 424 502
7 843 321 665 0,513 432 757 359 112 332 857
8 944 520 265 0,467 440 625 675 552 958 531
9 1 057 862 697 0,424 448 637 050 1 001 595 582
10 1 184 806 221 0,386 456 794 088 1 458 389 669
11 1 384 677 879 0,350 485 321 149 1 943 710 819
12 1 550 839 224 0,319 494 145 170 2 437 855 989
13 1 736 939 931 0,290 503 129 628 2 940 985 617
14 1 945 372 723 0,263 512 277 439 3 453 263 056
15 2 178 817 450 0,239 521 591 574 3 974 854 630
16 2 440 275 544 0,218 531 075 058 4 505 929 688
17 2 733 108 609 0,198 540 730 968 5 046 660 656
18 3 061 081 642 0,180 550 562 440 5 597 223 096
19 3 428 411 439 0,164 560 572 666 6 157 795 762
20 3 839 820 812 0,149 570 764 896 6 728 560 658
Donc le DRCI se trouve entre la 6ème et la 7ème année. Pour plus de précision, nous
allons procéder à l’interpolation suivante :
Résumé :
La VAN du projet pour une durée de vie de 20 ans est 6 728 560 658 Ariary, qui est
une valeur positive. Et le délai de récupération de l’investissement est de 6 ans et 9
mois.