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Fonctions Usuelles

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OP Harmonisation B Septembre 2021

Fonctions usuelles

1. Fonctions trigonométriques

Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (𝑂, 𝑖⃗, 𝑗⃗).

On définit le cercle trigonométrique. Cercle de centre 𝑂 et de rayon 1, sur lequel on fixe un point
origine 𝐴 de coordonnées (1,0).

Un point quelconque 𝑀 du cercle trigonométrique peut être repéré sans ambiguïté en indiquant la
distance parcourue en suivant le cercle pour l’atteindre associée au signe + si on tourne dans le sens
direct et – si on tourne dans l’autre sens.

Le nombre 𝑡 ainsi obtenu est une mesure de l’angle (𝑖⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀) en radians.

Remarque :

Si 𝑡 est une mesure de l’angle (𝑖⃗, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑀) en radians alors 𝑡 + 2𝑘𝜋 où 𝑘 est un entier relatif est aussi une
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
mesure de l’angle (𝑖⃗, 𝑂𝑀) en radians.

Considérons maintenant le projeté orthogonal du point 𝑀 sur l’axe des abscisses que l’on note 𝐶 et
le projeté orthogonal du point 𝑀 sur l’axe des ordonnées que l’on note 𝑆.
On appelle fonction cosinus la fonction notée 𝑐𝑜𝑠 , définie sur ℝ par :

cos(𝑡) = ̅̅̅̅
𝑂𝐶
Et fonction sinus la fonction notée 𝑠𝑖𝑛 , définie sur ℝ par :

sin(𝑡) = ̅̅̅̅
𝑂𝑆

Propriétés :

Pour 𝑡 ∈ ℝ,

−1 ≤ cos (𝑡) ≤ 1
−1 ≤ 𝑠𝑖𝑛 (𝑡) ≤ 1
cos(𝑡 + 2𝜋) = cos(𝑡)
sin(𝑡 + 2𝜋) = sin (𝑡)
cos(−𝑡) = cos (𝑡)
sin(−𝑡) = −sin (𝑡)
La fonction cosinus est une fonction paire et 2𝜋 − périodique

La fonction sinus est une fonction impaire et 2𝜋 − périodique

L’étude de ces deux fonctions sur l’intervalle [0; 𝜋] suffira. On complétera sur l’intervalle [−𝜋; 𝜋] par
symétrie par rapport à l’axe des ordonnées pour la fonction 𝑐𝑜𝑠 et par rapport à O pour la fonction
𝑠𝑖𝑛 .

On peut établir les variations de 𝑐𝑜𝑠 et 𝑠𝑖𝑛 sans faire appel aux dérivées.

La fonction 𝑐𝑜𝑠 est décroissante sur [0; 𝜋]. Elle décroît de 1 à −1.
𝜋 𝜋
La fonction 𝑠𝑖𝑛 est croissante sur [0; 2 ] puis décroissante sur [ 2 ; 𝜋]. Elle croît de 0 à 1 puis décroît de
1 à 0.
Autres fonctions trigonométriques

On utilisera aussi les fonctions tangente et cotangente, que l’on note respectivement 𝑡𝑎𝑛 et 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛.

𝑡𝑎𝑛 est d
𝜋
éfinie sur ℝ − { 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ} par :

sin (𝑡)
tan(𝑡) = = ̅̅̅̅
𝐴𝑇
cos (𝑡)
𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛 est définie sur ℝ − {𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ} par :
cos (𝑡)
𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝑡) =
sin (𝑡)

Formules trigonométriques

Pour 𝑡 ∈ ℝ,

𝑐𝑜𝑠 2 (𝑡) + 𝑠𝑖𝑛2 (𝑡) = 1


cos(𝑡 + 𝜋) = − cos(𝑡)
sin(𝑡 + 𝜋) = −sin (𝑡)
cos(𝑡 − 𝜋) = − cos(𝑡)
sin(𝑡 − 𝜋) = sin (𝑡)
𝜋
𝑐𝑜𝑠 (𝑡 + ) = −sin (𝑡)
2
𝜋
sin (𝑡 + ) = cos (𝑡)
2
𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( − 𝑡) = sin (𝑡)
2
𝜋
sin ( − 𝑡) = cos (𝑡)
2

Pour tout 𝒂, 𝒃 réels

𝒄𝒐𝒔(𝒂 + 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔(𝒂) 𝒄𝒐𝒔(𝒃) − 𝒔𝒊𝒏(𝒂) 𝒔𝒊𝒏 (𝒃)


𝒄𝒐𝒔(𝒂 − 𝒃) = 𝒄𝒐𝒔(𝒂) 𝒄𝒐𝒔(𝒃) + 𝒔𝒊𝒏(𝒂) 𝒔𝒊𝒏 (𝒃)
𝒔𝒊𝒏(𝒂 + 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏(𝒂) 𝒄𝒐𝒔(𝒃) + 𝒔𝒊𝒏(𝒃) 𝒄𝒐𝒔 (𝒂)
𝒔𝒊𝒏(𝒂 − 𝒃) = 𝒔𝒊𝒏(𝒂)𝒄𝒐𝒔 (𝒃) − 𝒔𝒊𝒏(𝒃) 𝒄𝒐𝒔 (𝒂)
A partir des 4 formules ci-dessus, on établit les suivantes :

Lot 1
𝑐𝑜𝑠(2𝑎) = 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑎) − 𝑠𝑖𝑛²(𝑎)
𝑠𝑖𝑛(2𝑎) = 2 𝑠𝑖𝑛(𝑎) 𝑐𝑜𝑠 (𝑎)
1 + 𝑐𝑜𝑠 (2𝑎)
𝑐𝑜𝑠 2 (𝑎) =
2
1 − 𝑐𝑜𝑠 (2𝑎)
𝑠𝑖𝑛2 (𝑎) =
2

Lot 2 : transformation d’un produit en somme


1
𝑐𝑜𝑠(𝑎) 𝑐𝑜𝑠(𝑏) = (𝑐𝑜𝑠(𝑎 + 𝑏) + 𝑐𝑜𝑠 (𝑎 − 𝑏))
2
1
𝑠𝑖𝑛(𝑎) 𝑠𝑖𝑛(𝑏) = (𝑐𝑜𝑠(𝑎 − 𝑏) − 𝑐𝑜𝑠 (𝑎 + 𝑏))
2
1
𝑐𝑜𝑠(𝑎) 𝑠𝑖𝑛(𝑏) = (𝑠𝑖𝑛(𝑎 + 𝑏) − 𝑠𝑖𝑛 (𝑎 − 𝑏))
2
Lot 3 : transformation d’une somme en produit
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
𝑐𝑜𝑠(𝑝) + 𝑐𝑜𝑠(𝑞) = 2𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠
2 2
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
𝑐𝑜𝑠(𝑝) − 𝑐𝑜𝑠(𝑞) = −2𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 2
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
𝑠𝑖𝑛(𝑝) − 𝑠𝑖𝑛(𝑞) = 2𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛
2 2
𝑝−𝑞 𝑝+𝑞
𝑠𝑖𝑛(𝑝) + 𝑠𝑖𝑛(𝑞) = 2𝑐𝑜𝑠 𝑠𝑖𝑛
2 2
Lot 4 : formules concernant tangente
𝑡𝑎𝑛 (𝑎) + 𝑡𝑎𝑛 (𝑏)
𝑡𝑎𝑛(𝑎 + 𝑏) =
1 − 𝑡𝑎𝑛(𝑎) 𝑡𝑎𝑛 (𝑏)
𝑡𝑎𝑛(𝑎) − 𝑡𝑎𝑛 (𝑏)
𝑡𝑎𝑛(𝑎 − 𝑏) =
1 + 𝑡𝑎𝑛(𝑎) 𝑡𝑎𝑛 (𝑏)
2𝑡𝑎𝑛 (𝑎)
𝑡𝑎𝑛(2𝑎) =
1 − 𝑡𝑎𝑛²(𝑎)

Exercices

1) Exprimer cos(3𝑥) , cos(4𝑥) , sin (4𝑥) en fonction de cos (𝑥) et de sin (𝑥)

2) Exprimer tan (4𝑥) en fonction de tan (𝑥)

3) Linéariser 𝑐𝑜𝑠 4 (𝑥), 𝑠𝑖𝑛3 (𝑥)

4) Transformer en produit l’expression sin(𝑥) + sin(2𝑥) + sin (3𝑥) et étudier son signe sur
l’intervalle [0,2𝜋].

Dérivées

La fonction 𝐬𝐢𝐧 est dérivable sur ℝ et 𝐬𝐢𝐧′ = 𝐜𝐨𝐬

La fonction cos est dérivable sur ℝ et 𝐜𝐨𝐬 ′ = −𝐬𝐢𝐧


𝜋
Pour 𝑥 ∈ ℝ − { 2 + 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ},

sin (𝑥) ′ cos(𝑥) cos(𝑥) − (− sin(𝑥))sin (𝑥) 1


𝑡𝑎𝑛′ (𝑥) = ( ) = = = 1 + 𝑡𝑎𝑛²(𝑥)
cos (x) 𝑐𝑜𝑠²(𝑥) 𝑐𝑜𝑠²(𝑥)
𝝅
La fonction 𝒕𝒂𝒏 est dérivable sur ℝ − { 𝟐 + 𝒌𝝅, 𝒌 ∈ ℤ} et
𝟏
𝒕𝒂𝒏′ = 𝟏 + 𝒕𝒂𝒏𝟐 =
𝒄𝒐𝒔²
2. Fonctions puissances

Définition

On appelle fonction puissance les fonctions dont l’expression est :

𝑥𝛼
avec 𝛼 ∈ ℝ

et dont les définitions suivent.

1) Lorsque 𝜶 est un entier naturel.

On pose 𝛼 = 𝑛.

Pour 𝑛 ∈ ℕ − {0}

𝑥𝑛 = ⏟
𝑥. 𝑥 … 𝑥
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠

Propriétés

Soit 𝑥, 𝑦 deux réels et soit 𝑛 et 𝑚 deux entiers naturels non nuls. On a :

𝑥 𝑛 . 𝑥 𝑚 = 𝑥 𝑛+𝑚
(𝑥 𝑛 )𝑚 = 𝑥 𝑛𝑚
(𝑥𝑦)𝑛 = 𝑥 𝑛 . 𝑦 𝑛
Convention : Afin que les deux formules précédentes fonctionnent avec un exposant nul, on
pose pour tout 𝑥 ∈ ℝ :

𝑥0 = 1
2) Lorsque 𝜶 est un entier relatif strictement négatif

On pose 𝛼 = 𝑝 = −𝑛, où 𝑛 ∈ ℕ − {0}

Pour 𝑝 ∈ ℤ − ℕ, pour 𝑥 ≠ 0:

𝑝
1 1 𝑛
𝑥 = 𝑛=( )
𝑥 𝑥

Remarques :
1
- La fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑝 est la composée 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 et de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥 ;
- Les trois propriétés du 1) restent vraies lorsque les exposants sont des entiers relatifs.

3) Lorsque 𝜶 est l’inverse d’un entier naturel non nul


1
On pose 𝛼 = 𝑛, où 𝑛 ∈ ℕ − {0}

Pour 𝑛 ∈ ℕ − {0} et pour 𝑥 ∈ [0; +∞[,


1
𝑥𝑛
est le nombre réel positif ou nul dont l’élévation à la puissance 𝑛 donne 𝑥.
𝑛
On le note aussi : √𝑥 et on l’appelle racine 𝑛𝑖è𝑚𝑒 du nombre réel 𝑥.
Exemples :
3
√8 = 2 , en effet 23 = 8
5
√243 = 3 , en effet 35 = 243

Remarques :
1
- L’application de [0; +∞[ dans [0; +∞[, 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 est l’application réciproque de l’application
de [0; +∞[ dans [0; +∞[, 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑛 ;

- Les trois propriétés du 1) restent vraies lorsque les exposants sont des inverses d’entiers
naturels non nuls.

4) Lorsque 𝜶 est un nombre rationnel positif ou nul.


𝑝
On pose 𝛼 = 𝑟 = , où 𝑝 ∈ ℕ, 𝑞 ∈ ℕ − {0}.
𝑞

Pour 𝑟 ∈ ℚ+ et pour 𝑥 ∈ [0; +∞[,


𝑝 1 1 𝑝
𝑥 𝑟 = 𝑥 𝑞 = (𝑥 𝑝 )𝑞 = (𝑥 𝑞 )

5) Lorsque 𝜶 est un nombre rationnel strictement négatif.

On pose 𝛼 = 𝑠 = −𝑟 où 𝑟 ∈ ℚ+

Pour 𝑠 ∈ ℚ− − {0} et pour 𝑥 ∈ ]0; +∞[


1
𝑥𝑠 =
𝑥𝑟
Les trois propriétés du 1) restent vraies lorsque les exposants sont des rationnels.
Exercice

Simplifier l’expression suivante :


4 2 5 1
( √𝑎) (√𝑎𝑏) 𝑏 −12
3

𝑎3
(𝑎𝑏)3 √
𝑏

Dérivée des fonctions puissances

Quel que soit le nombre rationnel 𝒓, la dérivée de la fonction

𝒙 ⟼ 𝒙𝒓
a pour expression

𝒙 ⟼ 𝒓𝒙𝒓−𝟏
Le domaine de dérivabilité de la fonction

𝒙 ⟼ 𝒙𝒓
correspond au domaine de définition de la fonction

𝒙 ⟼ 𝒓𝒙𝒓−𝟏

Exercices

Déterminer la dérivée des fonctions suivantes :


1
𝑥⟼
𝑥3
3
𝑥 ⟼ (𝑥 2 + 1) √𝑥

𝑥 ⟼ 𝑥√𝑥
3. Fonction exponentielle et fonction logarithme népérien

Un résultat admis comme point de départ.

On suppose l’existence d’une fonction dérivable sur ℝ vérifiant


∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥) et 𝑓(0) = 1
On la note 𝑒𝑥𝑝

Propriétés algébriques de 𝒆𝒙𝒑

Proposition 1
1
∀𝑥 ∈ ℝ, exp(−𝑥) =
exp (𝑥)
∀𝑥 ∈ ℝ, exp(𝑥) > 0

Preuve : On pose pour 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = exp(𝑥) . exp (−𝑥). On a alors

∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓 ′ (𝑥) = exp(𝑥) . exp(−𝑥) − exp(𝑥) . exp(−𝑥) = 0


𝑓(𝑥) est donc une expression constante. Or 𝑓(0) = 1

Par conséquent, ∀𝑥 ∈ ℝ, exp(𝑥) . exp(−𝑥) = 1

Pour tout 𝑥 ∈ ℝ, exp (𝑥) est inversible donc non nul et son inverse est exp(−𝑥).

La fonction 𝑒𝑥𝑝 est dérivable et ne s’annule jamais donc garde toujours le même signe celui
de exp (0).
Proposition 2

∀(𝒂, 𝒃) ∈ ℝ𝟐 , 𝐞𝐱𝐩(𝒂 + 𝒃) = 𝐞𝐱𝐩(𝒂) . 𝐞𝐱𝐩 (𝒃)

On pose pour 𝑥 ∈ ℝ,

.
exp (𝑥 + 𝑎)
ℎ(𝑥) =
exp (𝑥)
Pour 𝑥 ∈ ℝ, ℎ′ (𝑥) = 0
Et donc pour 𝑥 ∈ ℝ, ℎ(𝑥) = ℎ(0) = exp (𝑎)
Autrement dit pour 𝑥 ∈ ℝ, exp(𝑥 + 𝑎) = exp(𝑥) . exp (𝑎)
Proposition 3
∀𝒙 ∈ ℝ, ∀𝒑 ∈ ℤ, 𝐞𝐱𝐩(𝒑. 𝒂) = (𝐞𝐱𝐩 (𝒂))𝒑
∀𝒙 ∈ ℝ, ∀𝒓 ∈ ℚ, 𝐞𝐱𝐩(𝒓. 𝒂) = (𝐞𝐱𝐩 (𝒂))𝒓
Preuve :

Autre notation.

On pose

exp(1) = 𝑒
On a alors :

∀𝑟 ∈ ℚ, 𝑒𝑥𝑝(𝑟) = 𝑒 𝑟
On note

∀𝒙 ∈ ℝ, 𝒆𝒙𝒑(𝒙) = 𝒆𝒙
On montre que :

2.7182 ≤ 𝑒 ≤ 2.7183

Etude de la fonction 𝒆𝒙𝒑 sur ℝ.

Avec la définition et les propriétés algébriques, on montre que la fonction 𝑒𝑥𝑝 est strictement
croissante sur ℝ.

Proposition 4
𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙𝒑(𝒙) = +∞
𝒙→+∞

𝐥𝐢𝐦 𝒆𝒙𝒑(𝒙) = 𝟎
𝒙→−∞

Preuve :
Proposition 5
L’application
ℝ ⟶ ]𝟎; +∞[
{
𝒙 ⟼ 𝐞𝐱 𝐩(𝒙)
est bijective. On appelle logarithme népérien son application réciproque, on la note 𝒍𝒏.

Propriétés immédiates de 𝒍𝒏 (déduites de celles de 𝒆𝒙𝒑)

L’application
]0; +∞[ → ℝ
𝑙𝑛 {
𝑥 ⟼ ln (𝑥)
est strictement croissante en tant qu’application réciproque d’une application strictement
croissante.

ln(1) = 0
ln(𝑒) = 1
lim ln(𝑥) = −∞
𝑥⟶0+
lim ln(𝑥) = +∞
𝑥→+∞

∀𝑎, 𝑏 > 0, ln(𝑎. 𝑏) = ln(𝑎) + ln (𝑏)


1
∀𝑎 > 0, 𝑙𝑛 ( ) = −ln (𝑎)
𝑎
∀𝑎 > 0, ∀𝑟 ∈ ℚ, ln(𝑎𝑟 ) = 𝑟𝑙𝑛(𝑎)
Preuve :

Proposition 6

L’application 𝒍𝒏 est dérivable et


𝟏
∀𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[, 𝒍𝒏′ (𝒙) =
𝒙
Preuve :

Fonction 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙 , où 𝒂 est un réel strictement positif donné.


Définition
Pour 𝑎 > 0, on définit l’application :
ℝ→ℝ
{
𝑥 ⟼ 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎)
Cette application est appelée exponentielle en base 𝑎. Elle vérifie les propriétés suivantes :

∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑎 𝑥+𝑦 = 𝑎 𝑥 . 𝑎 𝑦
∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , (𝑎 𝑥 )𝑦 = 𝑎 𝑥.𝑦
Et si 𝑏 est un réel strictement positif :
∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑎 𝑥 . 𝑏 𝑥 = (𝑎𝑏)𝑥
Preuve :
Remarque : lorsque 𝑥 est un rationnel, 𝑎 𝑥 défini juste au-dessus et 𝑎 𝑥 défini dans la partie
sur les fonctions puissances coïncident.
On peut ici prolonger les définitions des fonctions puissances :

Si 𝜶 ∈ ℝ − ℚ, 𝒙𝜶 = 𝒆𝜶𝐥𝐧 (𝒙) pour 𝒙 ∈ ]𝟎; +∞[.


Et la dérivée de la fonction 𝒙 ⟼ 𝒙𝜶 sur l’intervalle ]𝟎; +∞[
est la fonction

𝒙 ⟼ 𝜶. 𝒙𝜶−𝟏
Preuve :

Fonction logarithme en base a.


De la même façon que l’on a définie l’application 𝑙𝑛, on définit l’application 𝑙𝑜𝑔𝑎 , nommée
logarithme en base 𝑎.
Pour 𝑎 > 0 et pour tout 𝑥 ∈ ]0; +∞[
ln (𝑥)
𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) =
ln (𝑎)
Si 𝑎 = 10, on parle du logarithme décimal.

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