RAPPORT FINAL - MBALLA Raphaël - BTS CGE 2024...

REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
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INSTITUT SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT INSTITUT SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT
MANAGERIAL ET TECHNOLOGIQUE MANAGERIAL ET TECHNOLOGIQUE
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Cycle de BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR
TRAITEMENT ET TELEDECLARATION DES

SALAIRES : CAS DU CABINET D’EXPERTISE
COMPTABLE EURAFRIQUE CONSEIL
Rapport de stage rédigé et présenté en vue de l’obtention du Brevet de Technicien

Supérieur (BTS)
Spécialité : COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES

Par :
MBALLA RAPHAEL JORDANY

Titulaire d’un Baccalauréat D
Matricule :
Sous l’encadrement
Académique de : Professionnel de :
M. CHEMEUHI HERMANN Mlle DASSI Frédérique

Enseignant des Sciences de Gestion Comptable à Eurafrique Conseil
à ISEMT
Année académique : 2023-2024
SOMMAIRE
Traitement et télédéclaration des salaires : cas du cabinet d’expertise comptable Eurafrique Conseil
DEDICACE...…………………………………………………..……………………….......................…ii
REMERCIEMENTS………………………………………………………..……………….……….......iii
AVANT-PROPOS…………………………………………………………..……………………….......iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………….……………………….....v
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES…………………………………………...........………….......vi
RESUME……………………………………………………………………………………………......vii
ABSTRACT ……………………………………………………………………...………………….....viii
INTRODUCTION GENERALE…………………………….……………………….............................01
PARTIE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL ET
DEROULRMENT DU STAGE................................................................................................................02
CHAPITRE I : PRESENTATION GLOBALE D’EURAFRIQUE CONSEIL………..……….........….03
SECTION I : HISTORIQUE, EVOLUTION ET MISSIONS DU CABINET……………………......................03
SECTION II : ORGANISATION, ENVIRONNEMENT ET CADRE LEGAL DE FONCTIONNEMENT…....04
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE…………………………………………….................10

SECTION I : ACCEUIL ET TACHES EFFECTUEES………………………………………..............…...........10
SECTION II : APPORTS DU STAGES ET DIFFICULTES RENCONTREES……………..…....................11
PARTIE II : TRAITEMENT DES SALAIRES ET TELEDECLARATION DES RETENUES

SALARIALES FISCALES AU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL…….………….........................14
CHAPITRE III : ASPECT THÉORIQUE ET PRATIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES ET
DE LA TÉLÉDÉCLARATION................................................................................................................15
SECTION I : APPROCHE THEORIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES ET DE LA
TÉLÉDÉCLARATION..........................................................……………………...........…...................................15
SECTION II : APPROCHE PRATIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES ET DE LA
TÉLÉDÉCLARATION...................…................….................................................................................................29
CHAPITRE IV : ANALYSES ET SUGGESTIONS…………………………………....………….......39

SECTION I : ANALYSES……………………………………………………………..........................................39
SECTION II : SUGGESTIONS………………………………………………………..........................................40
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………..........42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………………….......a
ANNEXES…………………………………………………………………………………………….....b
TABLE DES MATIERES...…………………………………………………………………………........f
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page i

DEDICACE
A
MA MAMAN CHERIE,
Mama NGONDANG Marie-Rose
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page ii

REMERCIEMENTS
C’est avec un grand plaisir que nous réservons cette page signe de gratitude et profonde
reconnaissance à tous ceux qui nous ont soutenu de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre,
du début de notre formation jusqu’à l’élaboration de ce présent rapport.
Ainsi, notre reconnaissance va à l’endroit de :
- M. CHEMEUHI Herman, notre encadreur académique pour ses conseils, son assistance et
ses connaissances à nous transmises tout au long de notre formation ;
- M. EKANI Christophe, Directeur Général du cabinet Eurafrique conseil de nous avoir
accueilli au sein de la structure dont il est le gérant et nous avoir donné l’opportunité
d’effectuer notre stage académique dans de meilleures conditions ;
- Mlle. DASSI Frédérique, notre encadreur professionnel, qui n’a ménagé aucun effort pour
nous transmettre le savoir faire des principales tâches d’un comptable en entreprise durant
notre période de stage ;
- Tout le personnel du cabinet Eurafrique conseil pour son assistance et ses encouragements.
En particulier, nous pensons à Mme. BEZELE Christelle qui aura su disposer de son
précieux temps pour nous orienter et nous conseiller dans l’élaboration de notre rapport ;
- Mme NGONDANG Marie-Rose, notre chère maman pour avoir toujours cru en nous sans
cesser de financer nos études ;
- Notre frère et notre sœur pour tout leur soutien ;
- Nos amis et camarades de promotion pour leurs soutiens inconditionnels.
Nous souhaitons également adresser nos sincères remerciements à toutes les personnes dont les
noms ne figurent pas dans cette liste mais qui nous auront accompagnées de prêt comme de loin tout
au long de notre travail.
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page iii

AVANT-PROPOS
L’augmentation flagrante du nombre de chercheurs d’emploi et la nécessité pour l’Etat de

former un personnel qualifié sur tous les différents secteurs d’activité, ceci pour faire diminuer le
taux de chômage et accélérer le développement économique du pays, a conduit le gouvernement
Camerounais à revoir son système éducatif et à se tourner vers l’instauration des instituts privés
d’enseignements supérieurs
Dans cette l’optique, l’Institut Supérieur d’Enseignements Managériales et Technologiques a
ouvert ses portes sous la tutelle académique de l’université de YAOUNDÉ II, et peut ainsi
s’enorgueillir d’offrir aux étudiants désireux d’assurer leur avenir des formations professionnelles
en cycle BTS, Licence et Master Professionnel dans les domaines de la Gestion et des sciences
technologiques.
S’agissant du cycle BTS, précisément en filière de Gestion, la formation en Comptabilité et

Gestion des Entreprises (CGE) doit passer par un stage académique effectué par l’étudiant, afin de
permettre à ce dernier d’être initier aux réalités du monde professionnel et de compléter les
connaissances acquises lors de la phase théorique de son apprentissage. C’est dans ce cadre que
nous avons eu à effectuer un stage d’un mois au sein du cabinet d’expertise comptable Eurafrique
Conseil, de la période allant du 09 août au 08 septembre 2023, à l’issu duquel nous avons rédiger
notre rapport sous le thème : « TRAITEMENT ET TELEDECLARATION DES SALAIRES :
CAS DU CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE EURAFRIQUE CONSEIL ».
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page iv

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
- AE : Avantage en Nature
- ALLO FA : Allocation Familiale
- AT : Accident de Travail
- CAC : Centimes Additionnels Communales
- CFC : Crédit Foncier Communal
- CGI : Code Général des Impôts
- CNPS : Caisse Nationale de Prévention Sociale
- DGI : Direction Générale des Impôts
- DIPE : Document d’Information sur le Personnel Employé
- DSF : Déclaration Fiscale et Statistique
- FNE : Fond National de l’Emploi
- HS : Heures Supplémentaires
- IRPP : Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques
- NIU : Numéro d’Identification Unique
- PVP : Pension Vieillesse Patronale
- PVS : Pension Vieillesse Salariale
- RAV : Redevance Audio-Visuelle
- SH : Salaire Horaire
- TDL : Taxe de Développement Local
- TH : Taux Horaire
- TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page v

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
Figure 1 : Organigramme du Cabinet Eurafrique Conseil………………….............................….06

Tableau 1 : Fiche Signalétique Fiscale du Cabinet Eurafrique Conseil………..............................10
Tableau 2 : Tableau de majoration des Heures Supplémentaires....................................................16
Tableau 3 : Heures d’équivalence par secteurs d’activités..............................................................17
Tableau 4 : Tableau d’évaluation des avantages en nature..............................................................20
Tableau 5 : Algorithme de calcul de l’IRPP…………………………………..........................…..24
Tableau 6 : Barème de calcul de l’IRPP……………………………………….........................….24
Tableau 7 : Barème de la RAV……………………………………………................................…24
Tableau 8 : Barème de la TDL.........................................................................................................25
Tableau 9 : Tableau récapitulatif des principales retenues salariales...............................................26
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page vi

RESUME
La ressource humaine est par essence le facteur essentiel du bon fonctionnement d’une
entreprise. En effet, lorsque les employés sont satisfaits des politiques de gestion du personnel
dans leur ensemble, et en particulier de la politique de gestion salariale, ils donnent le meilleur
d’eux-mêmes pour atteindre, de façon optimale, les objectifs qui leur sont fixés. A l’inverse,
lorsque les politiques mises en place ne satisfont pas suffisamment le personnel employé, on peut
s’attendre à ce que ce dernier exécute le travail qui lui est confié avec lassitude, mettant ainsi en
péril la vie de l’entreprise. Le salaire représente alors une importante rubrique dans la
détermination de l’efficacité de la ressource humaine, et par la même, de la rentabilité de
l’entreprise. Il convient donc de lui apporter un traitement singulier et particulièrement efficace,
pour assurer le bien-être à la fois des employés et de l’entreprise. De ce point de vue, l’analyse de
ce poste dans les missions d’audit et/ou de commissariat aux comptes est indispensable. L’organe
en charge de ce traitement doit alors avoir un minimum de connaissance, d’une part en matière de
législation de travail (conventions collectives, types d’indemnités, de primes, conditions de travail,
etc.) et d’autre part dans le traitement comptable des salaires (méthode de calcul, écritures
comptables à passer, etc.
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page vii

ABSTRACT
The essential factor of an enterprise is the human resources management. Of course, when
employees are satisfied of the political management governing the personnel and the political
management governing the salaries, they give the best of them to attain the objectives set for them.
On the other side, when the rules set for the personnel of an enterprise doesn’t satisfy an
employee, he will be discouraged and will work with weariness putting in peril the life of the
enterprise. Salary represents then, an important rubric in the determination of the efficiency of
human resource, and at the same time for the rentability of the enterprise. It is then normal to
attribute to him, a particular treatment to ensure the good health of the employees and the of
enterprise. From this point of view, the mission of audit and/or of the audit office is indispensable.
the organ in charge of the treatment should have a minimum of knowledge, on one side in function
of legislation of work (collective convention, types of indemnities, of allowances, condition of
work etc.) and on the other part in the accounting treatment of salaries (calculation methods,
journal entries, etc.).
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page viii

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page ix

INTRODUCTION GENERALE
Le personnel employé d’une entreprise représente l’ensemble des travailleurs dont celle-ci
dispose pour effectuer les différentes tâches en rapport avec son activité économique. Ces
travailleurs exercent leurs fonctions à différents niveaux hiérarchiques dans l’entreprise, ceci dans
le but d’obtenir une rémunération qui n’est autre que le salaire.
Le salaire se présente donc comme la récompense perçue par un employé en échange du
travail effectué par celui-ci, au cours d’une période donné. En tant que revenu pour le travailleur,
il doit obligatoirement passer par un processus de traitements qui consistera à déterminer quel sera
le montant réellement perçu par l’employé et quelle sera la part retenue par l’Etat (impôts et
cotisations sociales) afin de financer son budget.
Compte tenu de la pluralité des tâches au sein des entreprises, il est coutume que celles-ci
fassent appel non seulement aux comptables internes, mais également aux services de cabinet
d’expertise comptable, afin d’assurer une tenue externe de ses comptes ; notamment dans
l’assistance de la paie des employés, la déclaration de la TVA, la télé déclaration des retenues
salariales fiscales et sociales, etc.
De ce fait, le cabinet d’expertise comptable Eurafrique conseil est un grand soutien pour ses
entreprises clientes. En effet, il accompagne celles-ci à travers un suivi comptable dynamique et
une assistance dans la gestion de leur personnel employé, ceci dans le souci d’améliorer les
systèmes mis en place pour le traitement des salaires. Au regard de l’importance de la tâche, nous
avons choisi d’orienter notre travail autour du « Traitement et télédéclaration des salaires : cas
du cabinet d’expertise comptable Eurafrique Conseil ». Il est donc question pour nous de
savoir comment est-ce que le cabinet Eurafrique Conseil s’y prend pour effectuer le traitement des
salaires, ainsi que les télédéclarations des impôts et taxes de ses clients. Autrement dit, quels sont
les différents prélèvements appliqués au salaire d’un personnel employé et de quelle manière sont-
ils exécutés ?
Pour mieux relater notre expérience au sein du cabinet Eurafrique, nous présenterons notre
travail en deux grandes parties subdivisées en chapitres. La première partie intitulé présentation
globale d’Eurafrique Conseil et le déroulement du stage, présentera l’entreprise d’accueil de nôtre
stage académique (chapitre 1) et le déroulement du stage (chapitre 2), tandis que la deuxième
partie intitulée traitement et télédéclaration des salaires au sein du cabinet Eurafrique Conseil
illustrera le traitement proprement dit du salaire de façon théorique d’une part, et d’un point de
vue plus pratique d’autre part (chapitre 3). Le chapitre 4, enfin, traitera pour sa part des analyses et
recommandations à l’endroit des dirigeants d’Eurafrique Conseil.
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 1

PARTIE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET

EURAFRIQUE CONSEIL ET DEROULEMENT DU STAGE
Cette partie aura pour objectif de faire, dans un premier temps, une présentation globale du
cabinet Eurafrique Conseil telle que clairement énoncé. Pour ce faire, nous nous intéresserons à
toutes les informations susceptibles de mieux nous faire savoir de quel type de structure il s’agit.
Dans un second temps, il sera question pour nous de relater le déroulement de notre stage, en nous
penchant d’une part sur les activités qui ont été menées, et d’autre part sur les acquis et les
difficultés rencontrées au cours de ce dernier.

CHAPITRE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET

D’EXPERTISE COMPTABLE EURAFRIQUE CONSEIL
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de faire une présentation générale du Cabinet
Eurafrique Conseil en relatant son historique, son évolution et ses différentes missions d’une part
(Section I), et en présentant d’autre part son organisation ainsi son cadre légal de fonctionnement
(Section II).
SECTION I : HISTORIQUE, EVOLUTION ET MISSIONS D’EURAFRIQUE
I. HISTORIQUE ET EVOLUTION DE CREATION D’EURAFRIQUE CONSEIL

1. Historique
D’entrée de jeu, Eurafrique conseil est un cabinet d’expertise comptable et de commissariat
aux comptes crée le 1er Septembre 1997 avec une lettre d’agrément datant du 28 Août 1998. Le 28
Août 2008, il est inscrit à l’Ordre National des Experts Comptables du Cameroun (ONECCA)
sous le numéro 57 ECP et est agrée à la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique
Centrale (CEMAC). Son siège social se trouvera à Douala du 01 Septembre 1997 jusqu’au 01
Janvier 2005, où il sera transféré à Yaoundé.
2. Evolution d’Eurafrique conseil
A l’image de toute autre entreprise, Eurafrique conseil a connu une évolution croissante
dans le temps. Après son transfert, Eurafrique conseil Yaoundé ouvrira ses portes le 15 Novembre
2005 et deviendra le siège social, avant de voir l’ouverture de l’agence de Bafoussam puis celle de
BAFIA en 2014. L’agence de Yaoundé autrefois située au Rond-Point LONGKAK se trouve à ce
jour à l’Avenue Kennedy au lieudit Intendance, Immeuble TAMO où nous avons effectué notre
stage académique.
Par ailleurs, il est important de souligner qu’à ce jour Eurafrique conseil a étendu son
influence au-delà des frontières nationales, notamment avec l’Eurafrique conseil France dirigée
par le promoteur lui-même Monsieur TCHATUENG Siméon. Sans oublier bien-entendu
l’évolution qu’a subi le cabinet en termes d’outillage et de matériel à la pointe de la technologie,
dans le souci d’être suffisamment équipé pour remplir les différentes missions qui lui sont
confiées.
II. MISSIONS DU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL

De prime abord, les missions du Cabinet EURARIQUE à la fois diverses et nombreuses.

Toutefois, nous pouvons les répertorier en trois principales rubriques :
1. L’expertise comptable
Cette mission s’appesantie essentiellement sur les travaux d’expertises comptables et
concerne entre-autre :
- L’assistance et le conseil fiscal ;
- Le contrôle et la certification des documents comptables ;
- L’exécution des travaux d’inventaires ;
- L’établissement et la certification des DSF
2. L’audit comptable et financier

Cette rubrique concerne le contrôle et la vérification des comptes, et Eurafrique conseil se doit
à ce titre d’exécuter les tâches suivantes pour ses différents clients :
- L’audit financier consistant en l’examen des méthodes et procédures comptables, ainsi qu’en
l’étude du Bilan, du Compte de Résultats, des états annexes ;
- Le diagnostic de l’entreprise. Cette tâche consiste à évaluer les ressources humaines, ainsi que
l’évolution de l’entreprise.
3. Le commissariat aux comptes

Cette dernière est une mission légale certifiant le principe de sincérité et de régularité dans
l’optique de donner une image aussi fidèle que possible de l’entreprise, ceci pouvant s’observer au
travers des différents états financiers (Bilan et Compte de Résultat, entre-autre).
SECTION II : ENVIRONNEMENT, ORGANISATION ET CADRE LEGAL DE

FONCTIONNEMENT
I. ENVIRONNEMENT ET ORGANISATION
L’environnement désigne, pour l’entreprise, l’ensemble des facteurs externes qui peuvent
influencer son fonctionnement, soit de manière positive en lui permettant d’évoluer, soit au
contraire en causant sa faillite. Ces facteurs sont principalement l’Etat ; l’ensemble des
fournisseurs et clients ; etc.
1. Environnement
L’Etat : Afin de financer son budget et de pouvoir couvrir ses différentes charges, l’Etat a
mis en place des prélèvements effectués sur le revenu de sa population, matérialisé par l’impôt et

les cotisations sociales. Eurafrique à cet effet apporte sa contribution en reversant aux Trésors
Publics les retenues sur salaires des employés de ses entreprises clientes, et les impôts s’y référant.
Les fournisseurs : Les fournisseurs sont des personnes physiques ou morales qui
marchandent des biens et/ou des services à des tiers, afin que ces derniers puissent exercer leur
fonction économique. Ils représentent ceux sans qui il n’est pas possible à l’entreprise d’exercer
une quelconque activité. Ainsi, dans le but d’harmoniser son activité, afin d’assurer la satisfaction
de ses clients et dans un souci de confort, Eurafrique conseil a recours à une grande variété de
fournisseurs notamment : des fournisseurs en matériels immobiliers, informatiques ; en fournitures
de bureau, de maintenance électrique ; etc.
Les clients : Les clients représentent l’ensemble des personnes (physiques ou morales) qui
font constamment recours aux différentes prestations qu’offre l’entreprise (l’assistance comptable
et fiscale entre-autre). Eurafrique conseil assure de ce fait une gestion individuelle de ces
nombreuses entreprises clientes ainsi que de leurs différents employés, grâce à une organisation
des plus efficaces.
2. Organisation
Du substantif latin « organum » et du grec « organon », ce mot désigne au XIIe et au XIVe
siècle un instrument de musique, la voix, un organe du corps. Outre un sens musical, organiser
signifie disposer à rendre propice à la vie, c’est l’action d’agencer, d’arranger. Pour l’entreprise, il
s’agit de la manière dont ses ressources, ses tâches et ses responsabilités sont structurées en vue
d’assurer son bon fonctionnement.
Organigramme de la structure : L’organigramme est la représentation schématique de la
structure interne d’une entreprise ou d’un de ses services. Il ‘agit d’un instrument de contrôle et
d’analyse permettant de facilement comprendre la manière dont sont réparties les tâches de
l’entreprise entre les différents services. Il met en évidence la chaîne de commandement de
l’entreprise en indiquant le niveau hiérarchique des responsables et des services.
Pour sa part, le cabinet Eurafrique conseil a choisi d’opter pour un organigramme en bannière,
présenté de la manière suivante :

EXPERT-
COMPTABLE
DIRECTEUR
GENERAL
SERVICE ACCEUILSERVICE
ET SECRETARIAT
INFORMATIQUESERVICE
ET COMPTABLE
RELATIONS EXTERIEURES
STAGIAIRES
Source : Document interne du cabinet
Attributs des différents organes : D’après son organigramme et sa structure

organisationnelle, les tâches au sein du cabinet Eurafrique sont réparties ainsi qu’il suit :
- Expert-Comptable :
Il a pour rôle de contrôler et de certifier les Déclarations Statistiques et Fiscales (DSF). Il
assure par ailleurs les missions d’audit, d’expertise et de commissariat aux comptes. Il vérifie par
ailleurs les travaux soumis à son agrément par le Directeur Général.
- Directeur Général :
Il supervise tous les travaux effectués au quotidien par l’entreprise ; s’occupe d’établir des
contrats avec les contribuables ; il apporte une assistance aux clients ; il émarge les bons de
versement et se charge enfin de l’embauche et du licenciement.
- Service d’Accueil et Secrétariat :
La personne en charge de ce service est tenue d’accueillir les visiteurs, de recevoir et
ventiler les documents et courriers et de tenir les différents cahiers de charges.

- Service Informatique et Comptable :

Il s’agit ici de l’essence même du cabinet. Il ne saurait fonctionner, encore moins prospérer
sans le service de comptabilité. Il a pour rôle d’établir les ordres de paiement et les bons
d’encaissement, les différentes déclarations et télé déclarations au compte de clients distincts et de
les déclarer dans les délais ; il assure le suivi des clients aux impôts et à la CNPS ; il assure le
montage des DSF et défend les clients lors des différents contrôles ; il est enfin tenu d’assurer
l’encadrement et l’intégration des stagiaires.
- Services Relations Extérieures :
Non moins important que le service comptable, le service de relations extérieures est
chargé de collecter les factures et autres informations utiles auprès des clients ; il achemine les
ordres de paiement vers les clients pour signature et les dépose en banque ; il s’occupe des
différentes dépenses du cabinet.
- Stagiaires :
Confiés au service de comptabilité, ils ont pour missions d’assister leurs encadreurs dans
leurs tâches afin d’apprendre par l’observation et éventuellement par la pratique, les processus et
procédés de résolution de différents problèmes qui se posent au quotidien au sein du cabinet.
II. FONCTIONNEMENT :
Le fonctionnement représente la marche à suivre pour réaliser les tâches dont l’exécution est
nécessaire à la vie de l’entreprise, ceci au travers d’une série d’opérations bien définies.
Naturellement, l’exécution de ces différentes tâches nécessite un ensemble de moyens que
l’entreprise doit avoir en permanence à sa disposition. Le cabinet Eurafrique conseil dispose ainsi
des ressources suivantes pour accomplir au quotidien les missions qui sont les siennes :
1. Les ressources matérielles, financières et humaines

Les ressources matérielles : elles font références ici aux différents éléments et outils
(corporels et incorporels) dont le personnel de l’entreprise se sert au quotidien afin d’exécuter les
différentes tâches qui lui sont assignées. Ainsi le Cabinet Eurafrique conseil dans l’exercice de son
activité dispose de :
- Un bâtiment divisé en 05 bureaux, 01 secrétariat, 01 salle de réunion, 01 salle des archives,
01 réfectoire et des toilettes conformes aux normes ;
- Plusieurs ordinateurs fonctionnant en réseau et mis à la disposition du personnel et des
stagiaires pour l’exécution des différentes tâches ;

- Logiciels adaptés aux opérations de gestion comptables contenus dans chaque

ordinateur notamment : Microsoft World, Microsoft Excel, Sage 100 Comptabilité, Sage
100 Gestion de la Paie, etc. ;
- Un accès à internet via un réseau Wifi afin de pouvoir effectuer les télédéclarations et
télépaiements, ainsi que diverses recherches sur le web ;
- Un matériel de bureautique : imprimante ; photocopieur ; scanner…
- Un mobilier servant à garantir le confort les clients et autres visiteurs, et à permettre au
personnel de travailler dans les meilleures conditions pour garantir les meilleurs résultats.
Les ressources financières : Outre son capital social, le Cabinet Eurafrique conseil
dispose, pour financer ses activités, de ressources financières issues des honoraires perçus de ses
clients pour prestations de services ;
La ressource humaine : Il s’agit ici d’un des facteurs les plus déterminants de la
rentabilité et de l’harmonie au sein d’une entreprise. Le Cabinet Eurafrique conseil dispose d’une
diversité d’employés dynamiques permanents, avec des compétences s’étendant sur plusieurs
domaines. La majeure partie du temps ils sont assistés de stagiaires académiques et/ou
professionnels venus parfaire leurs connaissances.
2. Cadre légal de fonctionnement

Afin de pouvoir exercer librement son activité, toute entreprise à but lucratif est tenue
d’avoir une existence légale aux yeux de l’Etat et de s’acquitter du paiement des impôts s’y
référant dans les délais, d’après la législation en vigueur. Deux principaux critères de
classification, à savoir : la forme juridique et le régime d’imposition, permettent de mieux définir
le cadre de fonctionnement légal d’une entité.
Aspect juridique : D’entrée de jeu, Eurafrique conseil est une entreprise individuelle réalisant le
Bénéfice des Professions Non Commerciales, en tant que pratiquant d’une profession libérale.
L’entreprise est créée avec pour principal objectif d’apporter une assistance comptable et fiscale,
ainsi que des solutions aux difficultés de gestion et d’organisation des entreprises dont il assure le
suivi.
Aspect fiscal : La fiche anthropométrique présentée ci-après permet d’apprécier les
informations relatives au régime fiscal du Cabinet Eurafrique conseil

Tableau 1 : Fiche signalétique du Cabinet Eurafrique Conseil
Raison Sociale CHATCHUENG SIMEON

EURAFRIQUE CONSEIL
Nom et Logo
NUI P014700049106H
Régime d’Imposition SIMPLIFIE
Centre Spécial des Impôts des Professions Libérales
Centre des Impôts
(CSPLI)
Siège Sociale YAOUNDÉ
Localisation INTENDANCE
· Expertise comptable
Secteur d’Activité · Audit comptable et financier
· Commissariat aux comptes
Capital 11 539 067 FCFA
Téléphone (+237) 222 000 525
Boîte Postal 15385 Yaoundé
Adresse E-mail [email protected]
Forme Juridique Entreprise Individuelle
Sources : documents internes du cabinet

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de nous attarder sur les tâches accomplies et
les missions qui nous ont été confiées d’une part, et d’autre part, de présenter les apports et les
difficultés rencontrées tout au long de notre stage.
SECTION I : ACCUEIL ET TÂCHES EFFECTUÉES

Cette section sera consacrée à notre accueil et notre intégration au sein du Cabinet Eurafrique
conseil, ainsi qu’aux différentes tâches qui nous ont été confiées.
I. ACCUEIL ET INSERTION
Nous avons débuté notre stage académique au Cabinet Eurafrique conseil le 09 Août 2023.
Nous avons été accueillis par l’expert-comptable M. EKANI Christophe qui, au bout d’une courte
attente en salle de réunion, nous as conduit au service de comptabilité après nous avoir assigné à
notre encadreur professionnel Mlle. DASSI Frédérique. Après l’échange de quelques civilités,
cette dernière nous a présenté aux autres membres du personnel employé, ainsi qu’aux autres
stagiaires pour mieux faciliter notre intégration au sein du Cabinet.
Notre accueil effectué, nous avons été informés du fonctionnement du Cabinet par notre
encadreur et sans plus attendre, elle nous confia nos toutes premières tâches au sein du Cabinet.
II. TACHES EFFECTUÉES

Tout au long de notre stage au Cabinet Eurafrique conseil, nous avons eu la possibilité
d’accomplir bon nombre de tâches, tantôt accompagné de nos camarades stagiaires, tantôt en
solitaire, toutes sous la supervision directe de notre encadreur. Parmi ces dernières, les plus
récurrentes sont notamment :
 L’observation et l’assistance de notre encadreur professionnel : ceci nous a permis
d’apprécier le fonctionnement et la manière dont sont exécutées les différentes tâches au
sein du cabinet ;
 L’archivage et l’organisation des documents comptables et administratifs : les clients du
Cabinet Eurafrique disposent chacun d’une boîte contenant leurs documents comptables et
administratifs classés dans des chemises. Elles contiennent généralement : les fiches de
déclarations ; les quittances de paiement ; les factures ; courriers ; etc. ;
 Le traitement des factures et le dressage des états de déduction : l’état de déduction est un
tableau qui met en évidence l’ensemble des achats réalisés par un contribuable auprès de

ses différents fournisseurs au courant du mois, ainsi que le montant total de la TVA
récupérable. Il est dressé sur le logiciel Microsoft Excel à partir des différentes factures
d’achats du contribuable ;
 La comptabilisation des pièces comptables : il s’agit ici de remplir dans les différents
journaux de l’entité les écritures relatives aux différentes opérations réalisées au cours de
la période. Ceci se fait dans le fichier « Sage 100 Comptabilité » du contribuable grâce à
ses pièces comptables ;
 Le remplissage manuel des fiches de déclaration de la TVA/IR : Cette étape est très
importante et doit-être effectuée avec le soin. Elle consiste à remplir une série de tableaux
qui mettent en évidence le chiffre d’affaires du contribuable, le montant de la TVA et des
impôts dus par ce dernier à l’administration fiscale. Cette étape est celle qui précède la
télédéclaration des impôts du contribuable ;
 La télédéclaration des retenues salariales et fiscales : elle consiste à faire la déclaration en
ligne des impôts dus par le contribuable sur le site de la DGI du Cameroun ;
 La télédéclaration de la TVA : il s’agit de déclarer et de liquider le TVA due par le
contribuable à l’administration fiscale ;
 Le dépôt de chèque et récupération des quittances de paiement ;
 Le remplissage des avis de cessation d’emplois pour la CNPS.
SECTION II : APPORTS ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Cette section aura pour but de présenter les apports ainsi que les difficultés auxquels nous
nous sommes heurtés tout au long de notre stage au Cabinet Eurafrique Conseil.
I. APPORTS DU STAGE
De prime abord, notre Stage effectué au Cabinet Eurafrique nous a été extrêmement bénéfique,
tant sur un plan académique que sur un plan professionnel.
1. Apports sur le plan académique

D’entrée de jeu, ce stage a été pour nous l’occasion d’aborder, et de mieux assimiler encore,
bon nombre de notions apprises à l’école, notamment celles de l’enregistrement des opérations
courantes au journal de l’entreprise, ainsi que la TVA et Droit d’Accise. Par ailleurs, la
consultation quotidienne des documents comptables et didactiques présents sur place, à l’instar du
Code Général des Impôts et du livre ‘’Difficultés Comptables et Fiscales’’, nous ont permis de
davantage approfondir nos connaissances, non sans mettre de côté les précieuses explications
reçues de notre encadreur bienveillant.

2. Apports sur le plan professionnel

Notre séjour à Eurafrique Conseil a été l’occasion pour nous de nous familiariser avec le
monde professionnel. Nous avons pu prendre conscience de nos propres lacunes et avons ainsi pu
développer des qualités qui nous ont permis de palier à celles-ci, notamment : le respect de la
hiérarchie ; le travail d’équipe ; la ponctualité et l’assiduité ; la rigueur dans l’accomplissement
d’une tâche ; le respect du travail d’autrui ; la responsabilisation et la conscience professionnelle.
Toutefois, malgré la plus-value engendrée par ce stage à Eurafrique conseil, nous avons été
heurtés à quelques difficultés, certaines plus importantes que d’autres.
II. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

L’essentiel des difficultés auxquelles nous avons dû faire face au cours notre stage à
Eurafrique sont principalement d’ordre matériel, dus à une défaillance du Cabinet, et d’ordre
humain, du fait de notre propre défaillance.
1. Difficultés d’ordre matériel

D’entrée de jeu, les principales difficultés rencontrées au cours de notre stage étaient dues à
une défaillance des outils utilisés. À cet effet, nous avons notamment dû faire face à :
 Des coupures régulières d’électricité : bien que le Cabinet dispose d’un groupe
électrogène, les coupures d’électricité restaient un problème notoire car elles ralentissaient
considérablement le travail. De plus si les travaux effectués sur ordinateur n’avaient pas
été préalablement sauvegardés, ils étaient perdus et il fallait alors tout reprendre de zéro ;
 Des problèmes liés au réseau : ces dernières ralentissaient, parfois empêchaient même
complètement que les télédéclarations puissent effectuées ;
 L’absence de poste de travail libre pour nous permettre de nous exercer ou d’accomplir
les travaux confiés par notre encadreur nécessitant d’être effectués sur ordinateur ;
 L’étroitesse des locaux accueillant parfois plusieurs stagiaires à la fois, ceci avec pour
principale conséquence qu’il n’y avait presque jamais de poste de travail libre.
Toutefois, certaines difficultés rencontrées étaient dues à notre lacunes.
2. Difficultés d’ordre humain

Il s’agit principalement ici de la difficulté que nous avons eu à nous intégrer dans les premiers
jours, et celle d’assimiler dans le temps toutes les notions qui nous étaient enseignées pour ne pas
risquer de ralentir le travail global.
De manière ramassée, la première partie de notre travail étaient axée sur la Présentation
Générale d’EURAFRIQUE CONSEIL et le déroulement de notre stage. Il en ressort que le

Cabinet Eurafrique Conseil est porteur en son sein de plusieurs missions gravitant principalement
autour de l’Expertise Comptable, le Commissariat aux Comptes, ainsi que l’Audit Comptable et
Financier, et que malgré les différentes ressources dont elle dispose pour l’accomplissements
desdites missions, l’exercice de ses fonctions reste sujette à de nombres difficultés principalement
d’ordre matériel.
Cette partie étant achevée, intéressons-nous à présent au traitement des salaires et
télédéclarations au sein du Cabinet Eurafrique Conseil.

PARTIE II : TRAITEMENT DES SALAIRES ET

TELEDECLARATION DES RETENUES SALAIRIALES FISCALES
AU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL
A présent parvenu sur le thème central de notre réflexion, il va être question pour nous dans
cette partie de présenter la notion alambiquée de traitement des salaires sur deux principaux axes.
Dans un premier temps (Chapitre I) nous présenterons le traitement des salaires de façon théorique
en mettant en exergue les différentes retenues appliquées au salaire, non sans avoir préalablement
défini le salaire, les différents types de salaires, ainsi que leurs éléments constitutifs. Par la suite
(Chapitre II) nous nous intéresserons au traitement des salaires d’un point de vue beaucoup plus
pratique en prenant pour exemple le cas d’une entreprise cliente du cabinet Eurafrique Conseil.

CHAPITRE III : ASPECT THEORIQUE ET PRATIQUE DU

TRAITEMENT DES SALAIRES ET DE LA TELEDECLARATION
Le traitement des salaires est une notion qui renvoie non seulement aux rémunérations versées
par un employeur à ses employés en contrepartie d’un travail effectué, mais également aux calculs
des différents impôts et taxes supportés par ces derniers. Dans le souci de mieux comprendre
comment ce traitement est effectué au sein des entités, il convient d’explorer plus en profondeur la
notion de salaire dans un premier temps, pour ensuite attarder sur les différents impôts liés au
salaire, et d’aborder la notion de télédéclaration dans un second temps.
SECTION I : APPROCHE THÉORIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES ET DE LA

TÉLÉDÉCLARATION
I. ASPECT THEORIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES
A. GENERALITES SUR LE SALAIRE
Le salaire est une rémunération perçue par un employé en contre partie du travail effectué au
cours d’une période qui est généralement le mois. Dans cette partie nous nous intéresserons d’une
part aux différents types de salaire, et d’autre part aux différents éléments constitutifs du salaire.
1. Les différentes formes de rémunérations
Le salaire peut se déterminer selon la méthode de calcul adopté. Ainsi nous pouvons avoir
entre-autre :
a. Le salaire mensuel
Cette forme de rémunération suppose que l’on octroie au travailleur un salaire forfaitaire sur la
base d’un mois de travail ;
b. Le salaire horaire
Il s’agit d’une rémunération calculée sur la base du temps mis au travail, au cours d’une période
donnée. On a alors :
Salaire = Taux Horaire (TH)*Temps de travail effectué

Salaire de base mensuel
Avec : TH¿
Salaire horaire (¿)
'
Nbre d heures normales de travail dans la semaine∗52 semaines
(*) Salaire horaire =
12 mois
Dans le cas général, le salaire horaire est égal à 173.33.

c. Le salaire à la tâche ou par nombre de pièces fabriquées

Cette rémunération est calculée sur la base de la quantité de pièces fabriquées ou de tâches
exécutées. Dans le cas d’espèces, nous avons :
Salaire = Nbre de pièces fabriquées*prix ou taux unitaire de fabrication
2. Eléments constitutifs du salaire net

Le salaire net représente le montant perçu par le travailleur, déduction faite des différentes
charges salariales (impôts, taxes et cotisations sociales). Il est constitué des éléments suivants :
a. Le salaire de base
Il s’agit dans la plupart des cas du salaire fixé soit par commun accord entre l’employeur et le
salarié, soit par conventions collectives. Cependant pour le Fisc, le salaire de base se détermine
comme suit :
Salaire de base=¿ Salaire des heures normales.
b. Le salaire des heures supplémentaires

D’après l’article 80 du Code du Travail portant sur les Conditions de Travail, le salaire perçu en
heures supplémentaires est la résultante du travail effectué au-delà des huit (08) heures de travail
journalier, soit quarante (40) heures par semaine pour tous les établissements publics ou privés non
agricoles. Dans les entreprises agricoles ou assimilées, les heures de travail sont basées sur 2400
heures par an, dans la limite maximale de 48 heures par semaine. Ces heures de travail sont
décomptées par jour à la fin de chaque semaine et ne peuvent excéder 20 heures par semaines. Elles
sont majorées ainsi qu’il suit :
Tableau 2 : Tableau de majorations des Heures Supplémentaires

Tranches d’heures supplémentaires Taux de majoration
De la 41ième à la48 ième heure 20%

De la 49 ième à la56ième heure 30%
De la 57ième àla 60ième heure 40%
Les heures du dimanche 40%
Les heures de nuit (22h-06h) et Jours fériés 50%
Source : cours de fiscalité des entreprises, CGE 1 non publié
Conformément au tableau ci-dessus, les heures de travail supplémentaires sont valorisées de la
manière suivante :

Salaire des HS =Nbre d’heures supplémentaires*(TH+TH*taux de majoration)
N.B : Dans certains secteurs d’activités, le nombre d’heures légal est supérieur à 40 heures par
semaine. Les heures d’équivalence sont les suivantes :
Tableau 3 : heures d’équivalence par secteurs d’activités

SECTEURS D’ACTIVITES HEURES D’ÉQUIVALENCE
Cliniques, hôpitaux, vente en détail des denrées 45 heures par semaine

alimentaires, stations-services, aérodromes, buanderies
Secteur agricole 48 heures par semaine
Personnel hôtelier 50 heures par semaine
Emplois de maison 54 heures par semaine
Services de gardiennage et de surveillance 56 heures par semaine
Source : Difficultés comptables et fiscales, Vol.1

c. Les accessoires de salaire
Il s’agit de primes et indemnités ayant un caractère de compléments au salaire ou de
remboursement de frais, dont bénéficie le travailleur dans le cadre de l’exercice de sa profession.
 Accessoires à caractère de complément de salaire

Il s’agit principalement de :
 La prime d’ancienneté
C’est la prime qui récompense la stabilité et l’expérience. Sa base de calcul est le salaire
minimum, catégoriel du secteur d’activité. Le taux légal de détermination de la prime d’ancienneté
est déterminé de la manière suivante :
- 4% après 2 ans d’ancienneté (pour les employés qui bénéficient de la prime pour la première
fois).
- 2% par année supplémentaire.
 La prime d’assiduité/de rendement
Il s’agit d’une prime sur objectif. Elle récompense les employés pour leur assiduité au travail ou
encore dans le cadre de l’atteinte d’un objectif visé par l’employeur. Les taux et les modalités de
versement de cette prime sont laissés à la discrétion du chef d’entreprise.
 La prime de caisse ou de billetage

Elle est octroyée pour des fonctions entraînant une manipulation d’espèce engageant la
responsabilité pécuniaire du titulaire du poste. Elle est fonction du montant des espèces manipulées
et est fixée par l’employeur.
 Accessoires à caractère de remboursement de frais

Il s’agit notamment de :
 L'indemnité de panier
Le travailleur se trouvant au service de son entreprise avant sept (07) heures et après vingt (20)
heures bénéficie de cette prime si le volume horaire effectué est supérieur au volume légal.
 La prime de sécurité/de risque
La prime de risque représente la prime versée aux salariés exerçant leur activité professionnelle
dans des conditions particulièrement difficiles et dangereuses, en l’occurrence, le maniement des
engins. Le montant de cette prime est fixé au terme d’un accord entre l’employeur et le salarié et ne
peut donc être déterminée unilatéralement par l’employeur, le travailleur devant être consulté
préalablement.
 La prime d’installation
Elle est accordée aux travailleurs déplacés du fait de l’employeur, outre les avantages définis par
la législation et les règlementations en vigueur. Pour les catégories I-IX, le travailleur a droit à un
montant équivalent à trois (03) jours de missions définies par les règlementations en vigueur. Pour
les travailleurs des catégories X-XII, ce montant est fixé d’accord parties.
 L’indemnité de salissure
Cette prime est accordée à tout travailleur appelé à travailler dans des conditions de salissure
exceptionnelles le montant de celle-ci est arrêté entre l’employeur et les représentants du personnel.
 L’indemnité de transport
Elle a pour objectif d’indemniser forfaitairement les frais engagés par un travailleur pour se
rendre à son lieu de service, avant la journée de travail et en revenir après, lorsque l’employeur ne
met pas de moyen de transport à la disposition de ses employés. Elle est à une (1) fois le salaire
horaire de la 4è catégorie échelon A, par journée de travail effectif.
 L’indemnité de licenciement
Elle constitue l’une des indemnités versées par l’employeur au salarié lors de la rupture de son
contrat de travail, compte tenu de son ancienneté au sein de l’entreprise. Elle est versée quel que soit
le motif le motif du licenciement, sauf faute lourde du salarié, démission du salarié, arrivée à terme
d’un contrat à durée déterminée. Selon l’arrêté N°016/MTPS/SG/CJ du 26 mai 1993, l’indemnité de
licenciement est égale pour chaque année de présence dans l’entreprise à un pourcentage du salaire

mensuel moyen des douze (12) derniers mois précédent le licenciement. Les taux applicables sont
fixés ainsi qu’il suit :
 De la 1ère à la 5ième année 20%
 De la 6ième à la 10ième année 25%
 A partir de la 21ième année 40%
N.B : En cas de chômage technique, l’indemnité perçu par le travailleur salarié est égale à un
pourcentage du salaire mensuel :
 50% pour le 1er mois ;
 40% pour le2ième mois ;
 20% pour le 6ième (décote de 5% par mois après le 2ième mois jusqu’au 6ième )
d. Le salaire exceptionnel
Il s’agit d’un revenu versé ne correspondant pas à la période de paie et qui par sa date
d’échéance se rapporte parfois à plusieurs années. Les éléments qui rentrent dans cette rubrique
sont :
 Les rappels de salaire
Le rappel de salaire correspond à une ‘’mise à jour ‘’ su salaire qui vient corriger les erreurs
passées, telles que des erreurs de calcul, oubli de prime, changement de convention collective non
prise en charge, etc.
 La prime de 13ième mois
Elle est accordée à tout travailleur comptant douze (12) mois d’ancienneté dans l’entreprise, sauf
pratique plus avantageuse. C’est un élément variable correspondant au paiement d’un 13ième mois de
salaire catégoriel (d’où son appellation) échelonné et majoré de la prime d’ancienneté.
 Les gratifications
Il s’agit de complément de salaire versé à l’employé dès lors que l’employeur est satisfait du
travail effectué par ce dernier. Elles sont également versées à l’occasion de la remise de la médaille
d’honneur du travail, dans la limite du salaire mensuel de base.
 Les allocations de congés payés
Il s’agit de sommes versées au salarié par l’employeur correspondant à la période de congés.
Leur base de détermination est constituée du :
- Salaire de base ;
- Salaire des heures supplémentaires ;
- Les indemnités à caractère de complément de salaire ;
- Les avantages en nature.

Elles se décomposent en allocations congés principales et en allocations congés supplémentaires.

 Allocations congés principales : ce sont des allocations correspondant à la durée principale
de congé. Elles sont égales au 1/16ième de la rémunération totale pendant les douze (12)
derniers mois.

Allocation congés principales∗durée supplémentaire de congés
Allocations congés supplémentaire=
18
e. Les allocations familiales

Les éléments entrant dans cette rubrique sont notamment :
- Les indemnités prénatales ;
- Les allocations de maternités
- Les indemnités de maladie ;
- Les indemnités d’accident.
Les montants de ceux-ci sont fixés par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale.
f. Les avantages en nature
On distingue les avantages en nature directes et les avantages en nature indirectes. Leur
estimation est faite suivant un barème, sur la base du salaire brut taxable.
- Les avantages en nature indirectes : ce sont des indemnités en espèce représentatives
d’avantages en nature que les entreprises payent à leurs salariés.
- Les avantages en nature directes : il s’agit de concessions gratuites de biens aux employés
dont l’employeur est le propriétaire ou le locataire (il peut s’agir de logement, véhicule, eau,
électricité, etc.) Ils peuvent également représenter des indemnités en espèces versés par
l’entreprise.
N.B : Le montant cotisable mensuel à prendre en considération pour le logement est évalué sur la
base d’une (01) fois taux horaire de la première catégorie 1er échelon du secteur considéré*nombre
de jour de travail effectué dans le mois, et pour la nourriture de (2,5) fois le taux horaire de la
première catégorie 1er échelon du secteur considéré*nombre de jour de travail effectué dans le mois.
Ainsi, en dehors du logement et de la nourriture octroyée gratuitement aux salariés déplacés au
sens de la loi pour lesquels il est prévu une atténuation, tous les autres avantages en nature ou en
argent accordés (y compris le logement et la nourriture lorsqu’ils profitent aux salariés non déplacés
au sens de la loi) doivent être compris dans les bases des cotisations sociales pour leur montant réel.

Tableau 4 : Evaluation des avantages en nature

SELON LE FISC SELON LA CNPS
Eau 2% D’après l’extrait du Décret N°2015/2517/PM Du 16 Juillet 2015
Electricité 4% Article 25 : « les avantages en nature tels que logement, l’électricité,

l’eau, le véhicule et la nature sont exclus de l’assiette de cotisations
sociales dans la limite du plafond fixé par le Code Général des Impôts.
Toutefois, lorsque le montant desdits avantages est supérieur au plafond
fixé par le Code Général des Impôts, le surplus est intégré d’office dans
l’assiette des cotisations sociales »
Domestique 5%
Gardiennage 5%
Téléphone 5%
Internet 5%
Nourriture 10%
Voiture 10%
Carburant 10%
Logement 15%
Source : Code Général des Impôts - Edition 2024

N.B : les avantages en nature non listés dans le tableau ci-dessus sont estimés à leur coût réel.
A présent que nous en savons plus sur la notion de salaire ainsi que sur les différents éléments
qui le constituent, il convient de s’intéresser sur les différents impôts et taxes adossés au salaire.
B. IMPÔTS ET TAXES ADOSSES AU SALAIRE

Avant de voir plus en détails les différents impôts et taxes sur salaires, il convient de s’intéresser
dans un premier temps à la détermination de la base de calcul desdits impôts.
1. Détermination de la base d’imposition
Pour la détermination de la base d’imposition, il est tenu compte du montant brut des
traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères ainsi que tous les
avantages en nature ou en argent accordés aux intéressés.

a. Salaire Brut Taxable mensuel (SBTm)

Il sert de base de calcul aux différents impôts sur salaire et est calculé à partir du Salaire Brut
Taxable Intermédiaire (SBTI). Ce dernier est obtenu de la manière suivante :
SBTI = SBm – primes non imposables – indemnités non imposables – allocations

familiales - indemnités représentatives d'avantages en nature
On obtient finalement que :
SBTm = SBTI + Avantages en nature directes (évalués selon le FISC)
b. Salaire Brut Cotisable mensuel (SBCm)

C’est le salaire qui sert d’assiette pour le calcul des cotisations sociales à charge patronale et
salariale. Il est calculé à partir du Salaire Brut Cotisable Intermédiaire (SBCI) qui lui-même obtenu
de la manière suivante :
SBCI = SBm – primes non cotisables – indemnités non cotisables – allocations

familiales - indemnités représentatives d'avantages en nature
Il vient alors que :
SBCm = SBCI + Avantages en nature directes (évalués selon la CNPS)
A partir des différents éléments précédents, nous pouvons déterminer Revenu Net Imposable
(RNI) du contribuable. Il est déterminé en déduisant le montant brut des sommes payées et des
avantages en nature ou en argent accordés, les frais professionnels calculés forfaitairement au taux
de 30%, ainsi que les cotisations versées à l’Etat et à la CNPS à titre de retraite obligatoire. On a
alors
RNI mensuel = SBTm * 70% - (SBCm * 4.2%)

RNI annuel = RNI m * 12 – 500.000 FCFA
N.B : le montant résultant de l’application du taux forfaitaire prévu ci-dessus est plafonné en FCFA
à (4 800 000) par an.
2. Les retenues sur salaire

Il s’agit de retenues qui viennent en déduction de la rémunération brute d’un employé. Au

Cameroun, elles sont principalement de deux types : les retenues sociales des retenues fiscales.
a. Les retenues sociales
Il s’agit du montant des cotisations à verser à la CNPS prélevé par l’employeur sur le salaire de
ses employés.
i. Principes généraux
 Pour le salarié, il n’y a qu’une seule charge sociale CNPS à supporter. Il s’agit entre-autre de
la cotisation pension vieillesse, invalidité et décès (PVID). Elle est calculée au taux de 4.2%
sur la base du SBCm plafonné à 9 000 000 Fcfa par an, soit 750 000 Fcfa par mois.
Retenues Salariales Sociales = 4.2% SBCm
 L’employeur quant à lui supporte trois (03) charges sociales CNPS à savoir :
 La PVID au taux de 4.2% du SBCm ;
 Les prestations familiales : elles sont calculées sur la base du Salaire Brut Cotisable
mensuel sur les taux suivants :
- Régime général : 7%
- Régime agricole et assimilé : 5.65 %
- Régime de l’enseignement privé :3.70 %
 Les accidents de travail et maladies professionnelles (selon le secteur d’activité) dont
les taux sont les suivants :
- Risque faible : 1.75%
- Risque Moyen :2.5%
- Risque élevé : 5%
ii. De la liquidation
En matière de liquidation et du paiement des cotisations sociales, il est à noter que les charges
CNPS retenue lors de la paie du mois encours doivent être payées avant le 15 du mois suivant sous
peine de pénalités pour paiement hors délai.
b. Les retenues fiscales

Elles représentent l’ensemble des impôts sur salaire que l’employeur prélève sur le revenu de ses
employés pour le compte de l’administration fiscale.
i. Principes généraux
On distingue à ce niveau les retenues salariales fiscales des retenues patronales fiscales :
- Part patronale

Il s’agit de charges supportées par l’employeur sur le salaire de l’ensemble de ses employés.
Elles sont assises sur le SBm augmenté de tous les avantages en nature directes pris à leur valeur
réelle. Il s’agit des deux éléments suivants :
 Le Crédit Foncier Communal patronal (CFCp) : Cette contribution, supportée à la fois
par le l’employeur et le salarié, a pour objet d’apporter un soutien à la promotion de l’habitat
au Cameroun. Il est fixé au taux de 1.5% pour la part incombant à l’employeur.
 Le Fond National de l’Emploi (FNE) : La contribution patronale au FNE concerne les
employeurs des secteurs publics, parapublics et privés. Toutefois, certains secteurs sont
exonérés de cette contribution. Il s’agit notamment de :
o L’Etat ;
o Les chambres consulaires et missions diplomatiques ;
o Les associations et organismes à but non lucratifs ;
o Les établissements d’enseignements privé, etc.
Il est assis sur le SBTm de l’employé au taux de 1%.
- Part salariale
Elle est composée des impôts et taxes devant être versés par l’employeur pour le compte de ses
employés au centre d’impôts correspondant. Il s’agit entre-autre de :
 L’IRPP/RS : Il s’agit de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques adossé au Revenu
Salariale du contribuable. Il est calculé sur la base du revenu net catégoriel de chaque
employé ayant un salaire d’au moins 62 000 FCFA, suivant un algorithme (voir Tableau 5).
Les montants obtenus avec cet algorithme constituent des acomptes d’IRPP sur salaire qui
devront être retranchés du montant de l’IRPP réel (voir Tableau 6) pour donner le solde
d’IRPP, majoré de Centimes Additionnels Communaux (CAC) au taux de 10%.
Tableau 5 : Algorithme de calcul de l’IRPP

SBTm Taux IRPP
De 0 à 62 000 0% 0
De 62 001 à 300 000 10% [(SBTm*70%) – (SBTm*2.8%) – 41 667] *10%
De 300 001 à 310 000 10% [15 993 + (SBTm – 300 000) * 70%] *10%
De 310 001 à 429000 15% [16 693 + (SBTm – 310 000) * 70%] *15%
De 429 001 à 667000 25% [29 188 + (SBTm – 429 000) * 70%] *25%
Plus de 667 001 35% [70 830 + (SBTm – 667 000) * 70%] *35%

Tableau 6 : Barème de calcul de l’IRPP

Revenu Net Taux
De 0 à 2 000 000 10%
De 2 00 001 à 3 000 000 15%
De 3 000 001 à 5 000 000 25%
Plus de 5 000 000 30%
 Les Centimes Additionnels Communaux (CAC) : Ce sont des taxes collectées par
l’employeur auprès de ses salariés et reversées à l’administration fiscale pour le compte de la
communauté urbaine. Elles représentent 10% de l’IRPP.
 La Redevance Audiovisuelle (RAV) : Cette taxe est collectée auprès des travailleurs sur la
base de leur SBTm et est reversée à l’administration fiscale pour de compte de la télévision
nationale (CRTV) dans le but de développer l’activité audiovisuelle au Cameroun. Son
montant est fixé suivant le barème suivant
Tableau 7 : Barème de la R.A.V
Tranches du SBTm Montant de la R.A.V due
De 0 à 50 000 FCFA 0 FCFA
De 50 0001 à 100 000 FCFA 750 FCFA
De 100 001 à 200 000 FCFA 1 950 FCFA
De 200 001 à 300 000 FCFA 3 250 FCFA
De 300 001 à 400 000 FCFA 4 550 FCFA
De 400 001 à 500 000 FCFA 5 850 FCFA
De 500 001 à 600 000 FCFA 7 150 FCFA
De 600 001 à 700 000 FCFA 8 450 FCA
De 700 001 à 800 000 FCFA 9 750 FCA
De 800 001 à 900 000 FCFA 11 050 FCFA
De 900 001 à 1 000 000 FCFA 12 350 FCFA
Plus de 1 000 000 FCFA 13 000 FCFA
Source : cours de fiscalité des entreprises, CGE 1 non publie
 Le Crédit Foncier Communal salarial (CFCs) : Il est égal à 1% du SBTm pour la part
incombant au salarié.
 La Taxe de Développement Local : Cette taxe est prélevée par l’Etat pour le compte des
communes en contrepartie des services de base de certaines prestations publiques rendues

aux populations. Il est à noter que les salaires inférieurs à 62 000 FCFA y sont exonérés. Elle
est assise sur le SBTm de l’employé et est calculée selon le barème suivant :
Tableau 8 : Barème de la T.D.L
Tranche du SBTm Montant mensuel de la TDL Montant annuel de la TDL
De 62 000 à 75 000 FCFA 250 FCFA/mois 3 000 FCFA/an
De 125 001 à 150 000 FCFA 1 000 FCFA/mois 12 000 FCFA/an
De 200 001 à 250 000 FCA 1 500 FCFA/mois 18 000 FCFA/an
De 300 001 à 500 000 FCFA 2 250 FC FA/mois 27 000 FCFA/an
Plus de 500 000 FCFA 2 500 FCFA/mois 30 000 FCFA/ an
ii. De la liquidation
L’IRPP sur salaire calculé et retenu doit faire l’objet d’une déclaration par l’employeur dans les
quinze (15) jours qui suivent la fin du mois au cours duquel le paiement a été effectué au centre des
impôts correspondant. De plus, les employeurs sont tenus de déposer une déclaration annuelle de
salaires au plus tard le 15 mars suivant la fin de l’exercice précédent, lors du dépôt de la déclaration
de l’impôt sur les sociétés.
Par ailleurs, les contribuables non professionnels (salariés) ayant d’autres revenus ou
propriétaires d’actifs ont obligation de produire leur déclaration annuelle de revenus au plus tard le
30 juin de chaque année (Loi de Finance 2021).
Le paiement peut se faire par virement bancaire, télépaiement, en espèces par dépôt bancaire, par
« Orange Money » ou par « Mobile Money ».
3. Autres retenues salariales :

On distingue à ce niveau :
 Les retenues syndicales : elles sont dues par les salariés membres de syndicats. Leur
montant est généralement évalué à 1% du salaire des heures normales.
 Les retenues au titre d’acomptes et avances : il s’agit de sommes versées au salarié avant
la date de paiement normale de salaire correspondant au travail déjà effectué (acompte) ou
non (avance).

 Les retenues au titre d’opposition et saisies : ce sont des sommes retenues sur le salaire de
l’employé en vertu d’une décision de justice, etc.
TABLEAU RECAPITULATIF :
Tableau 9 : Tableau récapitulatif des principales retenues salariales
Part salariale Part patronale
salarial
Retenu
IMPÔTS BASE TAUX IMPÔTS BASE TAUX

es
IRPP Revenu Net Catégoriel 10 à 35% SBTm augmenté de

CAC IRPP 10% tous les avantages en
CFCs Salaire Brut Taxable CFCp nature pris à leur 1.5%

1%
FISCALES
mensuel valeur réel
RAV Salaire Brut Taxable SBTm augmenté de

Voir Barème
mensuel FNE tous les avantages en 1%
TDL Salaire Brut Taxable nature pris à leur
Voir Barème
mensuel valeur réel
PVID 4,2%
PENSION
SOCIALES
Allocations 3.7% à
VIELLESSE, Salaire Brut Cotisable 4.2% Salaire Brut
Familiales 7%
INVALIDITE mensuel Cotisable mensuel
Accidents de 1,75 à
ET DECES
travail 5%
Source : auteur
II. TÉLÉDÉCLARATION
A. CONTEXTE
D’entrée de jeu, la Direction Générale des Impôts (DGI) du Cameroun est, depuis de longue
années, engagée dans un mouvement de modernisation qui vise la simplification des procédures, la
réduction du coût de la discipline fiscale, l’amélioration de la qualité du service offert aux
contribuables et, la Loi des Finances pour l’exercice 2016 n’a pas échappé à cette règle avec
l’instauration de la procédure de télédétection des impôts.
La télédéclaration signifie que les contribuables ont désormais la possibilité déclarer et de
liquider leurs impôts en ligne, via le site de la DGI du Cameroun. En effet, alors qu’elle était
annoncée depuis l’année 2014, c’est au courant de l’année 2016 que la télédéclaration des impôts a
été instaurée au Cameroun. Implémentée dans un premier temps dans les services des impôts dédiés

aux grandes et moyennes entreprises, la télédéclaration, associée par la suite au télépaiement, sera
étendue à partir de l’année 2022 à l’ensemble des CDI du territoire.
B. AVANTAGES ET LIMITES DE LA TÉLÉDÉCLARATION

1. Avantages
a. Avantages de la télédéclaration pour l’administration fiscale
A ce niveau nous pouvons par exemple noter :
 L’accroissement significatif du nombre de contribuables actifs à partir de l’exercice
2022 :
A l’occasion de la conférence annuelle des responsables des services centraux, extérieurs et
déconcentrés du Ministères des Finances tenue à Yaoundé le 29 janvier 2024, la DGI du Cameroun
a recensé 234 511 contribuables actifs sur l’ensemble du territoire national. Cette population
fiscalisée est en augmentation de 69.4%, soit 96 040 contribuables supplémentaires, en comparaison
avec les 138 471 contribuables recensés dans le fichier des impôts au cours de l’année 2021. A en
croire la DGI, cette progression, pour le moins exponentielle, du nombre de contribuables sur une
période de 3 ans seulement est la conséquence de la digitalisation, qui est au cœur du processus de
modernisation et de simplification des procédures en cours au sein de l’administration fiscale du
Cameroun ;
 L’augmentation des recettes fiscales :
Selon les responsables de la DGI, comme espéré, la digitalisation s’est révélée non seulement
comme un instrument de facilitation et de simplification des procédures fiscales, mais aussi comme
un outil d’élargissement de l’assiette fiscale, au moyen de la captation de nouveaux contribuables
évoluant jusqu’ici dans l’informel. La télédéclaration a ainsi permis une hausse substantielle des
recettes collectées, qui ont d’ailleurs, notons-le, franchies pour la première fois la barre de 2 000
milliards de FCFA au cours de l’année 2022, contre une enveloppe de seulement 856 milliards de
FCFA en 2010 ;
 La sécurisation des recettes fiscales de l’Etat :
Outre l’augmentation de la population fiscalisée dans le pays et l’accroissement considérables des
recettes fiscales, qui ne cesse d’ailleurs de progresser au fil des ans, la digitalisation des procédures
est également un excellent moyen pour l’administration fiscale d’assurer un meilleur suivi des
contribuables et de contrôler la conformité des déclarations effectuées.
Source : Direction Générale des Impôts du Cameroun
b. Avantages de la télédéclaration pour les contribuables

 La télédéclaration, une mesure salutaire au calvaire administratif :

Entre le 1er et le 15 de chaque mois, les entreprises du Cameroun ont pour obligation de déclarer et
de payer leurs impôts. Ceci avait pour conséquence de d’engendrer de longues files humaines et des
bousculades devant les guichets des impôts et des banques. La télédéclaration a ainsi permis un
décongestionnement, un gain de temps, donc d’argent, aux contribuables.
 L’autonomie laissée au contribuable :
Avant, il fallait, par exemple, pour liquider son impôt, remplir la fiche de déclaration, passer à la
banque payer, déposer au centre des impôts avec la quittance de paiement et la fiche de déclaration,
attendre que le traitement soit effectué par les agents de l’administration fiscale. Avec la
télédéclaration, nous assistons à un nouveau type de contact entre les contribuables et les agents de
l’administration fiscales. C’est désormais moins de contact entre ces derniers, qui accorde plus
d’autonomie aux contribuables et engendre moins de suspicion et de concussion également, ce qui
ne peut être que bénéfique.
2. Limites de la télédéclaration
Au-delà de ses avantages apparents, la télédéclaration connait, elle aussi, des limites qu’il
convient de prendre en considération, à savoir :
 Bien qu’accordant plus d’autonomie au contribuable, il est à noter que la
dématérialisation des procédures conduit à un appauvrissement des relations entre
l’administration fiscale et les contribuables, conduisant à une automatisation du
traitement des opérations fiscales et à des risques accrus pour les entreprises ;
 Par ailleurs, il est toujours nécessaire de disposer d’une connexion internet et
d’électricité, ce qui empêche totalement que le travail soit effectué en cas de coupures de
celles-ci ;
 De plus, la numérisation des données fait en sorte que celles-ci ne soient pas totalement à
l’abri d’une éventuelle manipulation externe, de quelque nature que ce soit, d’utilisateurs
malveillants, ce qui représente un danger plus que probant pour les entreprises.
Nous sommes à présent parvenus au terme de cette section où il était question nous de présenter
les généralités ainsi que l’aspect théorique du traitement des salaires et de la télédéclaration. Il sera
donc question pour nous dans la prochaine section de montrer comment ce traitement est effectué
de manière pratique au cabinet Eurafrique Conseil.
SECTION II : APPROCHE PRATIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES

De prime abord, le traitement des salaires à Eurafrique Conseil est un exercice rigoureux qui passe
tout d’abord par la collecte des informations relatives aux employés des différentes entreprises

clientes du cabinet. A cet effet, il suit un ensemble d’étapes bien définies et passe par l’utilisation
d’un certain nombre de documents pour mener cette mission à bien.
I. GENERALITES ET DOCUMENTATION
Cette section aura pour objectif la présentation des outils utilisés par le Cabinet Eurafrique
Conseil dans l’exercice du traitement des salaires, pour le compte de ses entreprises clientes.
A. GENERALITES
D’entrée de jeu, pour les contribuables disposant d’un service de comptabilité au sein de leur
structure, il est recommandé de produire les bulletins de paie du personnel salarié, une feuille de
DIPE mensuelle, la déclaration mensuelle des retenues sur salaires, les différentes quittances de
paiement, etc. Il incombera par la suite au cabinet de procéder à une vérification et/ou à un
retraitement si nécessaire, avant de passer par la suite à la télédéclaration et à la liquidation des
impôts dus par l’entité, ainsi qu’à l’enregistrement des opérations dans les journaux correspondants.
Par ailleurs, il sera demandé au cabinet de produire lui-même tous ces différents documents, au
titre de l’entité, lorsque celle-ci ne dispose pas d’un service comptable. Pour permettre à ce que ce
traitement se fasse dans des conditions optimales, en gagnant le maximum de temps possible, le
cabinet fait régulièrement appel aux logiciels Microsoft Excel pour le calcul automatique des
différentes retenues sur salaires (les formules de calcul ayant été préalablement enregistrées), et
Sage 100 Gestion de Paie pour la production de bulletins de paie informatisés.
Une fois les différentes retenues salariales calculées et le DIPE de l’entité établi, il sera envoyé
au service de comptabilité du Cabinet pour que la télédéclaration des retenues fiscales soient
effectuées, tandis que les retenues sociales quant à elles seront télédéclarées au sous-service des
Ressources Humaines.
B. DOCUMENTATION
Parmi les documents servant à la gestion de la paie et au traitement des salaires, les plus utilisés
par le Cabinet Eurafrique sont les suivants :
1. Le bulletin de paie
C’est un document qui indique salaire (mensuel dans la majeure partie des cas) d’un employé,
ainsi que le détail des primes et des retenues salariales prélevées sur son salaire. L’ensemble des
bulletins de paie des employés, pour une période donnée constitue le livre de paie.
2. Le livre de paie
A cheval sur la gestion de la paie et la comptabilisation de la paie, c’est un outil qui facilite
l’accès à toutes les informations relatives aux bulletins de paie des salariés. Le livre de paie peut

être tenu mensuellement puis agréger à la fin d’année, contenant alors toutes les informations des
bulletins de paie de tous les salariés de l’année.
3. Le DIPE
Le DIPE (Document d’Information sur le Personnel Employé) est un document qui présente le
détail de calculs des salaires versés au cours d’une période, ainsi que des retenues sur salaires et
cotisations sociales dues. Il a pour but de faciliter et de simplifier la production des déclarations, le
suivi par la CNPS des comptes employeurs, de réduire en somme le risque d’erreurs dans le
traitement des salaires. Il contient, hormis les détails de calcul du salaire et des retenues y afférant,
des informations sur le numéro de contribuable de l’employeur ou de l’entreprise, la raison sociale,
le matricule interne de chaque employé, la ville, le quartier, la date d’établissement du document,
etc.
On distingue à cet effet le DIPE mensuel, le DIPE en début d’exercice, le DIPE en cours
d’exercice et le DIPE en fin d’exercice. Le cabinet Eurafrique pour sa part opte pour utilisation du
DIPE mensuel, permettant chaque mois le calcul et la liquidation mensuelle des impôts et
cotisations sur salaire au titre de ses entreprises clientes.
4. La fiche de déclaration TVA/IR

Avant l’entrée en vigueur de la déclaration en ligne des impôts et taxes (télédéclaration), cette
fiche était utilisée pour la liquidation de la TVA et des impôts sur le revenu.
Aujourd’hui, elle principalement utilisée (au cabinet Eurafrique) pour effectuer un remplissage
« préliminaire » avant de passer à la télédéclaration en ligne, qui consistera à reporter les
informations de la fiche de déclaration manuelle dans les tableaux correspondant sur le site internet
de la DGI du Cameroun. Cette méthode de fonctionnement permet de réduire grandement le risque
d’erreur lors des télédéclarations.
5. La quittance de paiement
Ce document est obtenu suite au paiement des impôts requis du contribuable. Elle constitue
pour lui la preuve irréfragable qu’il a effectué le paiement des impôts qui lui sont dus. Elle est
imprimable sur le site de la DGI après liquidation des impôts.
De manière ramassée, le traitement des salaires au cabinet Eurafrique Conseil est un processus
rigoureux à plusieurs étapes, passant par une documentation variée. Intéressons-nous à présent à
une approche plus pratique du traitement des salaires en nous penchant sur le cas particulier de
CPMC COOP-CA, entreprise cliente du cabinet Eurafrique.
II. CAS PRATIQUE DE CPMC COOP-CA

A. ENONCE

Matricules Noms et Salaire Primes et Indemnités
Prénoms de base
Traitement et télédéclaration des salaires : cas du cabinetPanier
Transport d’expertiseSalissure
comptableRendement
Eurafrique Conseil
Ancienneté
CCP2019NA NKWA’A ABIA 215 000 50 000 25 000 20 000 40 000

CCP2022NZ NGUM ZA NGA 96 000 23 200 15 000
CCP2022TT TCHUIDJIEU 46 705 11 000 5 000
TAMEU
CCP2020ZP ZAMBO Pierre 151 000 25 000 17 000 15 000 15 000 25 000
CCP2021MA MELONA 67 200 17 000 10 000

Alphonse
CCP2019MM MEYENE 67 200 17 000 10 000
MBALLA
CCP2023KJJ KOFFI Joyce 38 905 9 000 2 500 14 250
Junior
CCP2022AS ATSAMA 40 377 10 500 3 000 15 500
Sylvain
CCP2022KN KENGUE 80 000 22 500 12 000
NDEMA
CCP2023EP EZEMBE Pauline 57 200 15 000 7 000 17 200
TOTAL 859 587 200 200 106 500 61 950 35 000 65 000
L’entreprise CPMC COOP-CA est une entreprise du secteur agropastorale de faible risque.
Pour le mois d’Août 2023, on met à notre disposition les informations suivantes relatives à la
rémunération des employés de l’entité :
Source : document interne du cabinet
Le travail qui nous est demandé ici est le suivant :

 Détermination des différents salaires ;
 Calcul des retenues fiscales (IRPP, CAC, CFC, RAV, TDL) et des retenues sociales CNPS.
On tiendra compte des parts salariales et des parts patronales ;
 Elaboration de la feuille de DIPE ;
 Remplissage de la fiche de déclaration des retenues fiscales ;
 Télédéclaration des retenues fiscales ;
 Comptabilisation des différentes opérations.
B. ESQUISSE DE SOLUTION
Bien que l’élaboration de la feuille de DIPE et les calculs généraux seront faits en tenant compte
de tous les employés, nous ne présenterons que les calculs relatifs à la rémunération de l’employé

ZAMBO Pierre (ceci dans le souci de ne pas alourdir nos calculs). Les informations
complémentaires de ce dernier pour le mois d’août 2023 sont les suivantes :
 Heures supplémentaires : 12 heures, dont 07 heures de nuit et 05 le dimanche ;
 Le contrat de travail de ZAMBO Pierre révèle qu’il bénéficie d’une indemnité de logement
d’un montant de 90 000 FCFA ;
 L’entreprise paye 75 000 FCFA pour son gardien et 50 000 FCFA pour sa ménagère ;
 ZAMBO perçois en outre de l’entreprise, au titre d’indemnité de nourriture et d’électricité
25 000 FCFA et 10 000 FCFA respectivement ;
 Le salaire échelon A de la première catégorie de la zone et du secteur d’activité de
l’entreprise est de 45 000 FCFA ;
 L’employé a travaillé 26 jours au cours du mois.
1. Calcul des différents salaires

i. Calcul du Salaire Brut mensuel.
 Salaire de base : 151 000 FCFA
Evaluation su salaire des heures supplémentaires :
Salaire des HS =Nbre d’heures supplémentaires*(TH+TH*taux de majoration)
On a:
Salaire de base mensuel

TH¿ avec
Salaire horaire
'
Nbre d heures normales de travail dans la semaine∗52 semaines
Salaire horaire =
12 mois
48∗52
Il vient alors que : Salaire horaire = soit SH= 208
12
151000
Donc : TH¿ soit TH = 726
208
D’où : Salaire des HS = 5(726+726*40%) + 7(726+726*50%)
 Salaire des heures supplémentaires : 12 705 FCFA
 Salaire Brut mensuel :

ELEMENTS MONTANTS
Salaire de base 151 000
Salaire des heures supplémentaires 12 705
Prime d’ancienneté 25 000
Prime de Rendement 15 000
Indemnité de transport 25 000
Prime de salissure 15 000

Prime de panier 17 000
Nourriture 25 000
Electricité 10 000
Indemnité de logement 90 000
Gardien 75 000
Domestique 50 000
SALAIRE BRUT MENSUEL 510 705
Source : auteur
ii. Calcul du Salaire Brut Taxable mensuel
On a : SBTm = SBTI + Avantages en nature directes (évalués selon le FISC)
Avec SBTI = SBm – primes non imposables – indemnités non imposables –

allocations familiales - indemnités représentatives d'avantages en nature
Alors : SBTI = 510 705 – (90 000 + 15 000 + 17 000 + 25 000 +10 000 + 75 000 +50 000)
Soit : SBTI = 228 705 FCFA
 Evaluation par le FISC des avantages en nature directes :
- Logement : 228 705*15% = 34 306
- Domestique/gardien : 2(228 705*5%) = 22 870
- Electricité : 228 705*4% = 9 148
- Nourriture : 238 705*10% = 22 871
 Montant total des avantages en nature directes : 89 195 FCFA
Il vient donc que : SBTm = 228 705 + 89 195 Soit SBTm = 317 900 FCFA

iii. Calcul du Salaire Brut Cotisable mensuel
On a : SBCm = SBCI + Avantages en nature directes (évalués selon la CNPS)
SBCI = SBm - primes non cotisables - indemnités non cotisables -

Avec allocations familiales - indemnités représentatives d'avantages en nature
D’où : SBCI = 510 705 – (90 000 + 25 000 + 15 000 + 17 000 + 25 000 +10 000 + 75 000 +50 000)
Soit : SBCI = 203 705 FCA
 Evaluation par la CNPS des avantages en natures directes :
45 000
- Logement : ∗1∗26=¿ 5 625
208
45 000
- Nourriture : ∗2.5∗26=¿14 063
208
- Electricité : 10 000
- Domestique et Gardien : 125 000
 Montant total des avantages en nature directes :154 688 FCFA
Il vient donc que : SBCm = 203 705 + 154 688 soit SBCm = 358 393 FCFA
iv. Détermination du Revenu Net Imposable

 Revenu Net Imposable mensuel :
On a : RNI mensuel = SBTm * 70% - (SBCm * 4.2%)
Donc : RNIm = 317 900*70% - 358 393*4.2%
D’où : RNIm = 207 477 FCFA
 Revenu Net Imposable annuel :
On a : RNI annuel = RNI m * 12 – 500.000
Donc : RNIa = (207 477*12) – 500 000
D’où : RNIa = 1 989 724 FCFA
2. Calcul des retenues salariales fiscales et sociales

i. Retenues sociales
 Part salariale :
On a: PVID = SBCm * 4.2%
Donc: PVID = 358 393 * 4.2%
D’où: PVID = 15 053 FCFA
 Part patronale
Eléments Base Taux Montants

AlloFa 358 393 5.65% 20 249
PVID 358 393 4.2% 15 053

ATMP 358 393 1.75% 6 272
Source : auteur
ii. Retenues fiscales :

 Part salariale
Eléments Calculs Montants
Revenu Net Imposable - 1 989 724
Base d’imposition annuelle Arrondir le RNI au millier de franc 1 989 000
inférieur
Tranche d’IRPP correspondante 1 989 000 * 10% 198 900
De 0 à 2 000 000 : 10%
IRPP en principal - 198 900
CAC 198 900 * 10% 19 890
IRRP annuel total 198 900 + 19 890 278 790
IRPP mensuel total 278 790 / 12 18 233
RETENUES FISCALES
IRPP en principal 18 233 / 1.1 16 575

CAC 16 575 * 10% 1 658
CFCs 317 900 * 1% 3 179
RAV Voir barème 4 550
TDL Voir barème 2 250
Source : auteur
 Part patronale
Détermination de la base de calcul
On a : Base de calcul = SBTI + avantages en nature directs
Donc : Base de calcul = 228 705 + 25 000 +10 000 + 90 000 + 50 000 + 75 000
D’où : Base de calcul = 478 705
Eléments Base de calcul Taux Montants

CFCp 478 705 1.5% 7 181
FNE 478 705 1% 4 787

Source : auteur
3. Elaboration de la feuille de DIPE
La feuille de DIPE se présente telle que nous pouvons le voir en annexe 1.
4. Remplissage de la fiche de déclaration

(Confère annexe 2).
5. Télédéclaration des retenues fiscales

La procédure que nous suivrons pour effectuer notre télédéclaration est la suivante :
 Depuis un navigateur internet, entrer impôts.cm dans la barre de recherche ;
 Cliquer sur HARMONY pour accéder à la plateforme de télédéclaration, sur site de la DGI du
Cameroun ;
 Sur la page qui s’affiche, entrer le Login (il s’agit ici du numéro de Contribuable de l’entité dont
on souhaite faire la télédéclaration) et le mot de passe, puis cliquer sur Connexion ;
 Une nouvelle page s’affiche révélant les informations d’identification de l’entité au centre
(raison sociale, sigle, localisation, etc.) et à l’extrême gauche, un menu comprenant plusieurs
éléments. Cliquer sur Déclarations puis, sur le menu déroulant qui apparaît, choisir TVA/IR
(ceci car dans notre cas d’espèce nous sommes en présence d’une entité relevant du régime du
réel. Dans le cas des entreprises relevant du régime simplifié, il convient plutôt de choisir
Déclarations synthétiques) ;
 La page qui s’affiche à présent a pour entête DECLARATION DE TVA ET DES IMPÔTS
SUR LE REVENU (Nous ne prendrons pas en compte ici les éléments concernant la TVA,
notre attention étant portée essentiellement sur la télédéclaration des retenues salariales fiscales).
En dessous de l’entête de page se trouve deux onglets de couleur bleue, la page apparaît
automatiquement sous l’onglet Liste, permettant d’apercevoir les télédéclarations effectuées
antérieurement. Pour effectuer une nouvelle télédéclaration, il faut cliquer sur l’onglet Fiche ;
 Une nouvelle page apparait avec une annotation allant de T1-2 à T20-21. Il s’agit de tableaux
correspondant à ceux se trouvant sur notre fiche physique de déclaration qui a été préalablement
remplie. Commencer par entrer les informations concernant la date du jour (Date de déclaration),
l’exercice en cours et le mois ;
 De même que sur notre fiche de déclaration, nous nous contenterons de ne renseigner ici que les
éléments de la table 16 (T16 - IMPÔTS RETENUS SUR SALAIRE). Il s’agit d’un tableau de
huit (08) lignes et de cinq (05) colonnes. La première colonne renseigne sur les différentes
retenues fiscales appliquées au salaire, puis le sous-total de celle-ci. La deuxième colonne

concerne la base, la troisième le principal de l’impôt à payer, en quatrième position vienne les
CAC au taux de 10% (IRPP uniquement) et la cinquième colonne, le total.
 Inscrire le montant de chaque impôt dans la colonne Principal, à la ligne correspondante à
chacun d’entre eux tel que sur la fiche de déclaration (il est à noter que les cases de couleurs
bleus ne sont pas à remplir, elles concernent les éléments qui seront calculés automatiquement
après l’enregistrement.) ;
 Vérifier que tous les éléments ont été renseigner convenablement, ensuite cliquer sur
Enregistrer, puis valider. Cette opération consiste principalement à enregistrer le travail qui a
déjà été fait et à effectuer les calculs annexes par le site, la déclaration n’a pas encore été
envoyée.
 L’enregistrement ayant été fait avec succès, la page précédente réapparaît directement sur le
tableau récapitulatif (Récap) et au haut de la page un ruban vert est présent avec l’inscription
‘’Enregistrement réussi’’. Vous pouvez voir le montant de vos retenues fiscales à payer à 13 ème
la ligne, RTS/Salaire = L76. Vérifier à nouveau que tous les éléments sont conformes puis, si tel
est le cas, cliquer sur Envoyer et valider.
 La page réapparaît cette fois avec l’indication ‘’Validation et liquidation effectuées’’. Au bas
de la page nous pouvons constater qu’il est marqué ‘’Paiement par virement (OTP)’’ c’est le
cas pour les entreprises relevant du régime du réel. Le virement peut se faire via Orange Money
ou Mobile Money (Les entreprises relevant du régime simplifier quant- à-elles peuvent liquider
leurs impôts soit par Mobile Tax, soit par virement d’espèces (GUCE), ou encore par virement
classique.) ;
 En dessous du ruban vert indiquant ‘’Validation et liquidation effectuées’’, cliquer sur Edition
pour enregistrer l’avis d’imposition et/ou la déclaration qui a été effectuée. Cliquer sur ‘’Avis
d’imposition’’ puis sélectionner le format auquel vous l’enregistrer (Acrobat (PDF) file, la
plupart du temps) et ensuite cliquer sur Export pour l’enregistrer dans votre ordinateur ou votre
téléphone portable.
 Imprimer ensuite l’avis d’imposition pour le déposer à la banque afin d’effectuer le virement, en
échange de quoi il sera remis une quittance de paiement et une attestation de non redevance à
conserver avec la plus grande attention dans les archives de l’entité.
La télédéclaration étant effectuée et les impôts liquider, il ne reste plus qu’à enregistrer les
différentes opérations qui ont été menées au journal de l’entité.
6. Comptabilisation des opérations

661100 Appointements salaires et commissions 2 188 606

661700 Avantages en nature 160 000
663100 Indemnité de logement 90 000
663400 Indemnité de transport 200 200
663801 Prime d’ancienneté 65 000
663802 Prime de panier 106 500
663803 Prime de salissure 61 950
663804 Prime de rendement 35 000
420000 Personnel, rémunérations 2 907
256
(Constatation de la rémunération)
420000 Personnel, rémunérations dues 2 907 256
422000 Salaire net 2 378 777
431000 Sécurité sociale 310 750
472000 Impôts sur salaire 217 520
(Constatation des charges salariales)

641301 FNE 27 190
641302 CFCp 32 993
664101 Accident de travail 35 703
664102 Allocation familiale 115 273
664103 PVP 81 737
447200 Charges fiscales patronales 232713
431000 Charges sociales patronales 60 183
(Constatation des charges patronales)
422000 Salaire net 2 378 777
571000 Caisse 2 378 777
(Règlement de salaire net )
447200 Total des charges fiscales 217 520
431000 Total des cotisations sociales 310 750
521000 Banque 528 270
(Règlement des retenues sur salaires)
Source : auteur
CHAPITRE
Rédigé et présenté IVRAPHAEL
par MBALLA : ANALYSES ET SUGGESTIONS
JORDANY Page 39
La perfection n’étant pas de ce monde, il serait prétentieux de notre part de laisser penser que notre
séjour au cabinet EURAFRIQUE CONSEIL fut parfait en tout point. Aussi avons-nous relevé des
incohérences et petites imperfections s’agissant de l’organisation et du déroulement de notre stage, et
avons tant bien que mal tenter d’apporter des propositions de solutions à celles-ci.
SECTION I : ANALYSES
Il s’agira pour nous ici d’apporter un diagnostic objectif, d’une part aux forces et d’autres parts
aux faiblesses, du cabinet EURAFRIQUE CONSEIL.
A. FORCES DU CABINET EURAFRIQUE

Parmi les éléments jouant en faveur du cabinet EURAFRIQUE CONSEIL dans son évaluation,
les plus marquant sont ls suivants :
 La qualité du personnel : nous rappelons à ce niveau l’importance de la ressource humaine
au sein d’une société telle que précisée en amont, celle-ci n’est plus à démontrer. L’homme
constitue le moteur de toute activité au sein d’une entreprise d’où l’importance de la considération
accordée à tout le personnel de EURAFRIQUE CONSEIL ;
 La rigueur et l’esprit d’équipe du personnel dans le travail ;
 La tenue régulière des réunions : des réunions sont tenues régulièrement afin d’avoir une
idée générale sur les travaux déjà réalisés et la mise en place des mesures afin d’atteindre les
objectifs fixés.
 La participation régulière aux séminaires ;
B. LES FAIBLESSES
Il s’agit principalement de :
 La réception tardive des pièces comptables : Le personnel est réduit et les informations sont
données tardivement, ce qui fait qu’il est submergé en fin d’exercice ;
 Le déficit en matériel informatique : le matériel informatique est aujourd’hui l’outil
principal du comptable. Le cabinet possède un certain nombre d’ordinateur mais qui se
voient insuffisant en temps d’excès de travail ;
 Faiblesses liées au traitement des salaire : la principale difficulté réside ici au niveau du
manque d’information. La centralisation de la gestion de la paie des contribuables clients du
cabinet sur une seule personne à Eurafrique crée un risque de production tardive en cas
d’absence prolongée ou de démission de celle-ci.
SECTION II : SUGGESTIONS

Nous orienterons nos suggestions d’une part de manière générale au cabinet EURAFRIQUE
CONSEIL, et d’autre part au traitement des salaires en particulier.
A. SUGGESTIONS RELATIVES AU CABINET

Comme esquisse de solution aux faiblesses du cabinet EURAFRIQUE CON SEIL, nous
pouvons proposer les éléments suivants :
 EURAFRIQUE CONSEIL, Comme beaucoup d’autres cabinets, rencontre de nombreuses
difficultés liées à la réception en temps opportun des pièces comptables. Il serait donc
souhaitable, dans le but de remédier à ce problème, de donner un délai aux entreprises
clientes pour l’apport des pièces comptable ou de déléguer un personnel qui sera chargé de
récupérer les pièces chez les clients ;
 Le cabinet devrait songer à augmenter son potentiel en matière informatique pour une
meilleur aisance et rendre ainsi plus rapide les travaux à effectuer ;
 Instaurer une boite à idée ;
 Actualiser les logiciels pour un meilleur traitement des informations ;
 La sécurisation des données informatiques.
B. SUGGESTIONS RELATIVES AU TRAITEMENT DES SALAIRES

Pour ce qui est du traitement des salaires, EURAFRIQUE CONSEIL pourrait opter pour les
solutions suivantes dans le but d’en améliorer le processus :
 Les entreprises clientes devraient effectuer les paiements des charges fiscales et sociales
dans les délais ;
 Le cabinet doit encourager les employeurs à immatriculer leur personnel ;
 Les personnels des entreprises clientes doivent être informés de toutes les nouvelles les
concernant, car ceux-ci n’auraient pas souvent des bonnes informations concernant leurs
droits salariaux.
C. SUGGESTIONS RELATIVES AUX TÉLÉDÉCLARATIONS :

En ce qui concerne la télédéclaration, pour l’amélioration de la qualité du service, nous
pouvons apporter comme suggestion :
 De la part des comptables, une grande patiente et beaucoup de concentration lors de la
pratique de la discipline, afin de limiter le risque d’erreurs et/ou de double déclaration ;
 De la part des entreprises, s’assurer de disposer d’une connexion internet stable et sécurisée,
ainsi que de groupes électrogènes en cas de coupures d’électricité, afin de permettre aux
comptables de travailler dans des conditions optimales et d’éviter de laisser l’accès libre aux

informations sensibles de l’entité à des utilisateurs malveillants ;

 Nous recommandons, enfin, à l’Etat du Cameroun d’œuvrer pour la mise en place d’un
réseau internet de meilleure qualité, ainsi que pour un système électrique plus durable afin
de permettre une meilleure application des procédures digitales.
CONCLUSION GENERALE
En somme, notre attention a été meublée tout au long de notre réflexion autour du traitement des
salaires et des télédéclarations des retenues salariales, avec pour principale problématique la
question de savoir quels sont les différents prélèvements effectués au salaire d’un personnel
employé et de quelle manière sont-ils exécutés ? Apporter des éléments de réponse à cette question
nous a conduit tout d’abord à faire une présentation globale du cabinet Eurafrique Conseil, lieu de
déroulement de notre de notre stage, et à relater succinctement les activités menées au cours dudit
stage. Par la suite, il a été question pour nous de nous intéresser davantage au thème central de notre
étude, en présentant dans un premier temps le traitement des salaires de manière théorique, en nous
penchant sur l’étude des différentes formes de rémunérations et de prélèvements effectués sur le
salaire, suivie d’un cas pratique consistant au traitement des salaires pour le compte d’un client du
portefeuille d’Eurafrique Conseil. La conclusion de cette étude s’est achevée par des suggestions
précédées des analyses faites qui ont révélées les forces, mais aussi les faiblesses du cabinet
Eurafrique.
L’intérêt tiré de cette étude a donc été pour nous d’une part de nous saisir de la procédure de
traitement des salaires et de télédétection, et d’autre part de faire une étude comparative entre la
théorie apprise à l’école et la pratique faite sur le terrain. Il en ressort que le traitement des salaires
est un exercice des plus ardus qui nécessite un savant mélange entre une bonne collaboration des
entreprises avec les cabinets comptables, et une efficacité et assiduité du personnel dans la pratique
de cet exercice, afin de limiter au maximum le risque d’erreur.
Au regard de l’importance et de la complexité du thème d’étude, et du temps alloué à notre
stage académique limité, force est pour nous de constater que le présent rapport n’a pas su
entièrement épuiser tous les aspects. Aussi souhaitons-nous vivement que des études pousser encore
plus loin viendrons enrichir les recherches menées au cours de l’élaboration de ce rapport de stage.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 OUVRAGES GENERAUX
- BAKITI BA MBOG BINYET J.O. (2010), « Système de rémunération et motivation des
fonctionnaires camerounais : une analyse théorique », Gestion et Management Publics, vol.8,
Janvier 2010.
- NGATCHOU, N. & KAMWA, Z. (2021), Paie et fiscalité RH
- TCHAKOUA J.M. (2013), Guide du travailleur au Cameroun
- MBADIFFO KOUAMO R., Le traitement des impôts et taxes du Cameroun selon le système
comptable OHADA, vol.2.
- NZOUKO A., Difficultés comptables et fiscales, vol.2
- MBODIAM B.R (2024), investir au Cameroun
 NOTES DE COURS
- Cours de fiscalité des entreprises 1 ère année BTS CGE, 2022-2023, CHEMEUHI Herman, non
publié.
- Cours d’économie et organisation des entreprises 1 ère année BTS CGE, NTOUZAO Claude, non
publié.
- Cours de comptabilité générale 1ère année BTS CGE, 2022-2023, CHEMEUHI Herman, non publié.
 AUTRES SUPPORTS
- Plan de comptes généraux OHADA Edition 2021
- Code du travail Edition 2020
- Code Général des Impôts - Edition 2021
- Lois des Finances 2023
- Code Général des Impôts - Edition 2024
 SITES INTERNET
- https://fiscafinance.com/tout-savoir-sur-les-retenues-salariales-appliquées-au-cameroun/
- https://juriafrica.com/primes-et-indemnités-sur-salaire/
- https://urssaf.fr/calculer-les-cotisations-sociales-au-cameroun/
- https://centralafricataxguide.com/fr/a-propos-du-cameroun/
- http://harmony.cm/teledeclaration-dgi.com
- http ;//investiraucameroun.com/impôts
ANNEXES
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page a

Annexe 1 : Présentation de la feuille de DIPE de CPMC COOP-CA pour le mois d’août 2023.
Annexe 2 : Fiche de déclaration de la TVA/IR de CPMC COOP-CA
Annexe 3 : Attestation de stage.
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page b

Annexe 1 : Présentation de la feuille de DIPE de CPMC COOP-CA pour le mois d’août 2023
Matricules Noms et Salaires Salaires Salaires Salaires PVS PVP Allo Acc Total IRPP CAC CFC CFC FNE RAV TDL Total
prénoms bruts nets cotisables taxables Fam T sal pat
CNPS Impôts
CCP2019NA NKWA’A 727 163 590 910 510 295 452 639 21 432 21 432 28 832 8 930 80 626 23 600 2 360 4 526 10 6 816 5 850 2 250 55 627
ABIA 225
CCP2022NZ NGUM 324 687 264 259 227 853 202 109 9 570 9 570 12 874 3 987 36 001 10 538 1 054 2 021 3 032 3 032 3 250 1 500 24 427
ZA NGA
CCP2022TT TCHUIDJIE 157 963 129 625 110 853 98 328 4 656 4 656 6 263 1 940 17 515 5 127 513 983 1 475 1 475 750 500 10 823
U TAMEU
CCP2020ZP ZAMBO 510 705 414 898 358 393 317 900 15 053 15 053 20 249 6 272 56 627 16 575 1 658 3 179 7 181 4 787 4 550 2 250 39 180
Pierre
CCP2021MA MELONA 227 281 186 871 159 497 141 476 5 942 5 942 9 012 2 791 23 687 7 376 738 1 415 2 122 2 122 1 950 1 000 16 723
Alphonse
CCP2019MM MEYENE 227 281 186 871 159 497 141 476 5 942 5 942 9 012 2 791 23 687 7 376 738 1 415 2 122 2 122 1 950 1 000 16 723
MBALLA
CCP2023KJJ KOFFI 131 583 108 644 92 340 81 907 3 440 3 440 5 217 1 616 13 713 4 271 427 819 1 229 1 229 750 500 9 225
Joyce Junior
CCP2022AS ATSAMA 136 561 112 804 95 833 85 006 3 570 3 570 5 415 1 677 14 232 4 432 443 850 1 275 1 275 750 500 9525
Sylvain
CCP2022KN KENGUE 270 572 222 777 189 877 168 424 7 074 7 074 10 728 3 323 28 199 8 781 878 1 684 2 526 2 526 1 950 1 250 19 595
NDEMA
CCP2023EP EZEMBE 193 460 161 118 135 762 120 423 5 058 5 058 7 671 2 376 20 109 6 279 628 1 204 1 806 1 806 1 950 1 000 12 233
Pauline
TOTAL 2 907 256 2 378 777 2 040 200 1 803 688 81 737 81 737 115 273 35 314 450 94 355 9 436 18 32 27 23 11 217 520
703 096 993 190 700 750
Total CNPS : 310 750

Total impôts : 217 520
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page c

Matricules Noms et Salaire de Transport Panier Salissure Rendeme Ancienneté Salaires bruts Salaires Salaires Salaires nets
prénoms base nt cotisables taxables
CCP2019NA NKWA’A 215 000 50 000 25 000 - 20 000 40 000 727 163 510 295 452 639 590 910
ABIA
CCP2022NZ NGUM 96 000 23 200 15 000 - - - 324 687 227 853 202 109 264 259
ZA NGA
CCP2022TT TCHUIDJIEU 46 705 11 000 5 000 - - - 157 963 110 853 98 328 129 625
TAMEU
CCP2020ZP ZAMBO Pierre 151 000 25 000 17 000 15 000 15 000 25 000 510 705 358 393 317 900 414 898
CCP2021MA MELONA 67 200 17 000 10 000 - - - 227 281 159 497 141 476 186 871
Alphonse
CCP2019MM MEYENE 67 200 17 000 10 000 - - - 227 281 159 497 141 476 186 871
MBALLA
CCP2023KJJ KOFFI Joyce 38 905 9 000 2 500 14 250 - - 131 583 92 340 81 907 108 644
Junior
CCP2022AS ATSAMA 40 377 10 500 3 000 15 500 - - 136 561 95 833 85 006 112 804
Sylvain
CCP2022KN KENGUE 80 000 22 500 12 000 - - - 270 572 189 877 168 424 222 777
NDEMA
CCP2023EP EZEMBE 57 200 15 000 7 000 17 200 - - 193 460 135 762 120 423 161 118
Pauline
TOTAL 859 587 200 200 106 500 61 950 35 000 65 000 2 907 256 2 040 200 1 803 688 2 378 777
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page d

Annexe 2 : Fiche de déclaration de la TVA/IR de CPMC COOP-CA
Annexe 3 : Attestation de stage
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page e

TABLE DES MATIERES
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page f

SOMMAIRE...............................................................................................................................................i
DEDICACES ….....................………………………………………………………..……………...………........ii
REMERCIEMENTS..…………………………………………………………………..……………….………iii
AVANT-PROPOS….……...….………………………………………………………..……………………….iv
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS…………………………………………..………………………..v
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES…….....……………………………………………………………...vi
RESUME………………………………………...………………………………………………………………vii
ABSTRACT ……………………………………..………………………………………...…………………...viii
INTRODUCTION GENERALE.............………………………...……………………...….............................01
PARTIE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET EURAFRIQUE SONSEIL ET DEROULRMENT
DU STAGE…………………………………………………………………………………………...……….02
CHAPITRE I : PRESENTATION GLOBALE D’EURAFRIQUE CONSEIL…...........……..……………..03
SECTION I : HISTORIQUE, EVOLUTION ET MISSIONS DU CABNIET…………............………………………03
I. HISTORIQUE ET EVOLUTION DE CREATION DE EURAFRIQUE CONSEIL........................03

1. Historique....................................................................................................................................03
2. Evolution de Eurafrique Conseil.................................................................................................03
II. MISSIONS DU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL....................................................................04
1. L’expertise comptable.................................................................................................................04
2. L’audit comptable et financier.....................................................................................................04
3. Le commissariat acomptes...........................................................................................................04
SECTION II : ENVIRONNEMENT, ORGANISATION ET CADRE LEGAL DE FONCTIONNEMENT..............04
I. ENVIRONNEMENT ET ORGANISATION...................................................................................04
1. Environnement............................................................................................................................04
2. Organisation.................................................................................................................................05
II. FONCTIONNEMENT.......................................................................................................................07
1. Les ressources matérielles, financières et humaines....................................................................07
2. Cadre légal de fonctionnement..........................................................................................................09
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE…………………………………………………………...10

SECTION I : ACCEUIL ET TACHES EFFECTUEES……………...............................……………………………..10
I. ACCEUIL ET INSERTION...............................................................................................................................10
II. TÂCHES EFFECTUÉES...................................................................................................................................10
SECTION II : APPORTS ET DIFFICULTES RENCONTRÉES.............................………………………………....11
I. APPORTS DU STAGE......................................................................................................................11
1. Apports sur le plan académique..................................................................................................11
2. Apports sur le plan professionnel................................................................................................12
II. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES......................................................................................................12
1. Difficultés d’ordre matériel.........................................................................................................12
2. Difficultés d’ordre humain..........................................................................................................12
PARTIE II : TRAITEMENT ET TELEDECLARATION DES SALAIRES AU SEIN DU CABINET

EURAFRIQUE CONSEIL……...........……………………………...............................…………………………...14
CHAPITRE III : ASPECT THEORIQUE ET PRATIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES……....15
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page g

SECTION I : APPROCHE THEORIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES ET DE LA

TÉLÉDÉCLARATION..............................................................................................................................................15
I. ASPECT THÉORIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES................................................15
A. GENERALITES SUR LE SALAIRE...................................................................…………………............15
1. LES DIFFÉRENTES FORMES DE RÉMUNÉRATIONS........................................................15
a. Le salaire mensuel..................................................................................................................15
b. Le salaire horaire....................................................................................................................15
c. Le salaire à la tâche ou par nombre de pièces fabriquées......................................................16
2. ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DU SALAIRE NET..................................................................16
a. Le salaire de base...................................................................................................................16
b. Le salaire des heures supllémentaires....................................................................................16
c. Les accessoires de salaire.......................................................................................................17
d. Le salaire exceptionnel...........................................................................................................19
e. Les allocations familiales.......................................................................................................20
f. Les avantages en nature..........................................................................................................20
B. IMPÔTS ET TAXES ADOSSES AU SALAIRE..........................................……………………................21
1. DÉTERMINATION DE LA BASE DE CALCUL DES IMPÔTS ET COTISATION SUR SALAIRES..............21
a. Salaire brut taxable mensuel...................................................................................................21
b. Salaire brut cotisable mensuel................................................................................................21
2. LES RETENUES SUR SALAIRE..........................................................................................................22
a. Les retenues sociales....................................................................................................................22
i. Principes généraux.................................................................................................................22
ii. De la liquidation.....................................................................................................................23
b. Les retenues fiscaales...................................................................................................................23
i. Principes généraux.................................................................................................................23
ii. De la liquidation.....................................................................................................................25
c. Autres retenues salariales.............................................................................................................26
TABLEAU RÉCAPITULATIF..............................................................................................................26
II. TELEDECLARATION..................................................................................................................27
A. CONTEXETE...........................................................................................................................27
B. AVANTAGES ET LIMITES..................................................................................................27
1. AVANTAGES....................................................................................................................27
a. Avantages de la télédéclaration pour l’administration fiscale......................................27
b. Avantages de la télédéclaration pour le contribuable...................................................28
2. LIMITES DE LA TÉLÉDÉCLARATION......................................................................28
SECTION II : APPROCHE PRATIQUE DU TRAITEMENT DES SALAIRES……………...................29
I. GENERALITES ET DOCUMENTATION…………………...........................................................29
A. GÉNÉRALITÉS...........................................................................................................................29
B. DOCUMENTATION...................................................................................................................30
1. Le bulletin de paie..................................................................................................................30
2. Le livre de paie.......................................................................................................................30
3. Le DIPE..................................................................................................................................30
4. La fiche de déclaration TVA/IR.............................................................................................30
5. La quittance de paiement........................................................................................................31
II. CAS PRATIQUE DE CPMC COOP-CA…………............……………….................................................31
A. ÉNONCÉ...............................................................................................................................31
B. RÉSOLUTION......................................................................................................................32
1. Calcul des différents salaires..................................................................................................32
i. Calcul du salaire brut mens..............................................................................................32
ii. Calcul du salaire brut tax..................................................................................................33
iii. Calcul su salaire brut cotisable mensuel..........................................................................34.
iv. Détermination du revenu net imposable...........................................................................34
2. Calcul des retenues salariales et fiscales.................................................................................34
i. Retenues sociales..............................................................................................................35
ii. Retenues fiscales........................................................................................................................35
3. Elaboration de la feuille de DIPE........................................................................................................36
Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page h

4. Remplissage de la fiche.......................................................................................................................36
5. Remplissage de la fiche de déclaration................................................................................................36
6. Comptabilité des opérations au journal...............................................................................................38
CHAPITRE IV : ANALYSES ET SUGGESTIONS…………………………………...........................................39

SECTION I : ANALYSES……………………..……………………………………....................................39.
A. FORCES DU CABINET.........................................................................................................39
B. LES FAIBLESSES..................................................................................................................39
SECTION II : SUGGESTIONS………....…………………………………………......................................40
A. SUGGESTIONS RELATIVES AU CABINET....................................................................40
B. SUGGESTONS RELATIVES AU TRAITEMENT DES SALAIRES.................................40
C. SUGGESTIONS RELATIVES À LA TÉLÉDÉCLARATION.............................................40
CONCLUSION GENERALE……………………………………..……………….........……………………….....42
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………………...……….…………………………………………............a
ANNEXES…………………………………………………………………………………..…………………...........b
TABLES DES MATIERES………………..………………………………………………………………................g
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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Cycle de BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR

TRAITEMENT ET TELEDECLARATION DES

Rapport de stage rédigé et présenté en vue de l’obtention du Brevet de Technicien

Spécialité : COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES

MBALLA RAPHAEL JORDANY

M. CHEMEUHI HERMANN Mlle DASSI Frédérique

Année académique : 2023-2024

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE…………………………………………….................10

SECTION II : APPORTS DU STAGES ET DIFFICULTES RENCONTREES……………..…....................11

PARTIE II : TRAITEMENT DES SALAIRES ET TELEDECLARATION DES RETENUES

CHAPITRE IV : ANALYSES ET SUGGESTIONS…………………………………....………….......39

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page i

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page ii

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page iii

L’augmentation flagrante du nombre de chercheurs d’emploi et la nécessité pour l’Etat de

S’agissant du cycle BTS, précisément en filière de Gestion, la formation en Comptabilité et

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page iv

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page v

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Figure 1 : Organigramme du Cabinet Eurafrique Conseil………………….............................….06

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page vi

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page vii

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page viii

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page ix

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 1

PARTIE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 2

CHAPITRE I : PRESENTATION GLOBALE DU CABINET

SECTION I : HISTORIQUE, EVOLUTION ET MISSIONS D’EURAFRIQUE

I. HISTORIQUE ET EVOLUTION DE CREATION D’EURAFRIQUE CONSEIL

II. MISSIONS DU CABINET EURAFRIQUE CONSEIL

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 3

De prime abord, les missions du Cabinet EURARIQUE à la fois diverses et nombreuses.

2. L’audit comptable et financier

3. Le commissariat aux comptes

SECTION II : ENVIRONNEMENT, ORGANISATION ET CADRE LEGAL DE

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 4

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 5

Source : Document interne du cabinet

Attributs des différents organes : D’après son organigramme et sa structure

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 6

- Service Informatique et Comptable :

1. Les ressources matérielles, financières et humaines

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 7

- Logiciels adaptés aux opérations de gestion comptables contenus dans chaque

2. Cadre légal de fonctionnement

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 8

Tableau 1 : Fiche signalétique du Cabinet Eurafrique Conseil

Raison Sociale CHATCHUENG SIMEON

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 9

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

SECTION I : ACCUEIL ET TÂCHES EFFECTUÉES

II. TACHES EFFECTUÉES

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 10

SECTION II : APPORTS ET DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

1. Apports sur le plan académique

Rédigé et présenté par MBALLA RAPHAEL JORDANY Page 11

2. Apports sur le plan professionnel

II. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

Salaire des HS =Nbre d’heures supplémentaires(TH+THtaux de majoration)