Téléchargez comme DOCX, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 26
Du paradis vers l’enfer
Par Yann Tchuipet
Présentation Je me nomme Alice Barogan et je vais essayer de vous raconter mon histoire qui débute à Douala plus précisément à Bonanjo. Chapitre 1 : Ma vie Mon père se nomme Beau Barougan et ce fut l’un des meilleurs et des plus riches entrepreneurs d’Afrique et ma mère se nomme Rose Barougan et elle n’avait rien à voir avec le côté entrepreneur de mon père, elle était plus mère au foyer. Il eût trois enfants dont je suis l’ainée autrement dit je devais gérer toutes les catastrophes de mon frère, chaque fois qu’il y avait une bêtise on m’accusait car soi-disant que j’étais l’ainée donc je devrais être responsable d’eux. La benjamine s’appelle Franziska Barougan et le cadet se nomme Alex Barougan. Franziska est du genre douce, timide, et mignonne. Cependant Alex était une vraie tornade vivante, il était toujours grondé par papa jusqu’un jour, papa l’a amené voir un psychiatre tellement il était traumatisé par son comportement. Pour une fois on pouvait me comprendre, ce jour j’étais libre car je n’avais pas à supporter les bêtises de mon frère. Je ne manquais de rien, on avait une ménagère qui s’occupait de nos vêtements et des corvées ménagères. Certaines fois, maman l’aidait pour parfois s’occuper l’esprit ce qui nous libérait du temps. J’avais également plusieurs répétiteurs dans chaque matière que ça soit mathématique, français etc. Mon père prenait à cœur l’éducation de ses enfants ce qui me donnait de bonnes notes et le rang de première, quand j’étais au CE1 on m’appelait la génie des génies mais pourtant il y avait toujours des personnes qui disaient que tout cela est grâce à mon père qui finançait non seulement mes études dans l’un des meilleurs écoles et également payait des répétiteurs pour que je sois la meilleur dans tous les domaines mais quand j’allais me plaindre à mon père, il disait qu’il fallait que je les ignore comme si c’était plus simple à dire qu’à faire. Mais cela ne pouvait plus durer donc je me suis bagarrée contre toutes ces personnes et j’ai fini avec des dents cassées. On a convoqué mes parents et pour me punir, on m’a envoyé dans un internat et ce fût l’un des pires moments de ma vie ; non seulement on me volait mes vêtements et l’endroit était loin d’être le palace où je vis. J’ai passé des semaines sans jouets car ils étaient toujours volés et je ne mangeais même pas tellement que j’ai fini par maigrir. Quand ils revenaient pour me chercher, je me suis jetée sur Alex et Franziska, ils m’ont dit qu’ils ont suppliés papa pour me ramener mais il a fallu quelques semaines pour le convaincre. Quand nous sommes rentrés, on ne s’adressait plus la parole car il se sentait humilié et qu’il regrettait d’avoir une fille comme moi comme si on pouvait choisir ses enfants. Mais après quelques jours, on a recommencé à se parler lui et moi. Je lui ai promis de ne plus recommencer. Quand j’ai repris l’école, on faisait que me déranger et me rappeler des instants que j’ai vécu dans l’internat et dans ces moments, j’ai voulu me rebattre mais je me suis rappelé des journées que j’ai fait sans manger et des vilaines filles qui me forçaient à exécuter leurs ordres mais surtout de la promesse que j’ai faite à mon père et je me suis retournée avec du style et de la classe tout en les ignorant et après quelques jours, ils se sont arrêtés. Quand j’ai dit ça à mon père, il était émerveillé par la maturité que j’ai acquise et il me taquina en disant qu’il avait raison de faire tout cela en revanche j’ai fait comme si je n’avais rien compris et tout revenu à la normale. Le jour de mes 12 ans, il organisa une grande fête où il invita tous ses collègues et proches et on s’est amusé toute la journée à jouer des jeux. Ce fut la même chose lors des réveillons de noël où l’on se plaçait le long d’une table pour déguster un bon repas et ce fût comme une tradition chez nous et à cet âge j’étais au CM2 donc je devais composer le concours et le CEP. Le jour des évaluations, mes parents m’ont accompagné jusqu’au centre où je devais passer les évaluations mais c’était quand même indésirable car je devais asperger les toilettes tellement ça sentait mauvais. Ce jour on m’a donné une somme astronomique que j’ai épargnée sans compter l’argent que mes tantes et oncles m’envoyaient de l’argent. Je comptais déjà 500000 FCFA pour l’argent que mes oncles et tantes m’avaient envoyé, cela s’explique car j’ai 6 oncles et 7 tantes qui gagnent vraiment leurs vies. Mais quand je ne le voyais pas venir je l’ai est tous perdus sous prétexte que je n’avais pas besoin d’autant d’argent et c’est comme cela que j’ai perdu tout cet argent. Chapitre 2 :la cause Le jour où j’ai passé le CEP, mes parents m’ont acheté un nouveau téléphone. J’étais tellement excitée que j’ai couru tout en criant de joie la nouvelle de ma réussite mais également l’achat de mon nouveau téléphone. Ils pensaient que ça pouvait m’aider dans mes études comme en effectuant des recherches ou encore pouvoir les appeler quand il pourrait y avoir une urgence comme pensent tous les parents mais c’était une vraie source de distraction. Mes notes ont commencé à baisser et mes parents furent convoqués au lycée à cause de la chute de mes notes au lycée, imaginer je quitte de 3e à 22e jusqu’au point où j’ai recommencé à bagarrer contre mes camarades de classe. Je passais toute ma journée à discuter avec mes amis et aussi mes soirées. Mes parents n’en pouvaient plus et ils ont encore fini par me ramener à l’internat mais ! Là je ne laissais plus faire, je jouais le rôle des méchantes filles et çà me plaisait bien j’ai même fini par retrouver les filles qui faisaient que me harceler et me donner des ordres Je me suis battue et j’ai tester quelques techniques que mes amis m’ont parlé sur WhatsApp. Et mes parents qui disaient que ça ne servait à rien de discuter avec ses amis et je suis devenu la chef de l’internat, même les grandes personnes étaient effrayées en ma rencontre. C’était bien ce sentiment de supériorité et je crois que ça m’a monté à la tête. Mes parents voyant ce désordre a compris que ça ne servait à rien de m’envoyer à l’internat et ils m’ont retiré de ce programme. Quand je suis rentrée, j’ai prévenu mon frère qu’il ne devait pas faire l’idiot avec moi, aux premiers instants il a voulu me tester mais quand j’ai déchiré son jouet favori, il est parti tout en pleurnichant pour aller raconter à mes parents mais évidemment que j’ai tout nié et on m’a juste dit d’arrêter de le déranger comme si j’allais le faire. Je suis vite devenu la Quaid1 de la maison. Je commandais toute la famille et je ne m’entendais plus bien avec Franziska pourtant je ne l’ai rien fait de mal, peut-être que je l’intimidais et qu’elle ne voulait plus me parler. Chaque fois que j’essayais de lui adresser la parole, elle me fuyait tout en disant que j’avais changer mais je lui répondais que au contraire je suis une meilleure version de moi-même. Cette solitude me faisait parfois du mal Chapitre 3 : qui suis-je ? A cause de mes comportements, le proviseur a fini par me chasser du lycée. J’ai fini dans une école médiocre Alex et Franziska continuait dans la même école, pourtant ils avaient reçu des téléphones mais ils n’avaient pas fini comme moi. Au contraire leurs moyennes augmentaient gracieusement et je me suis dit qu’on n’avait pas les mêmes têtes, et les mêmes cerveaux. J’ai continué dans ma lancée et j’ai commencé à avoir des amis mais le problème était ce que je faisais avec ces amis, du moins c’est ce que je croyais. Ces personnes m’ont incité à faire certaines actions comme voler, fumer etc. Mes parents avaient tout essayé pour me faire changer mais tout cela amenait toujours à l’échec Chapitre 4 : la fugue J’en avait marre de ces parents qui malgré tout cela essayait de me ramener à la raison. Après quelques jours, j’ai décidé de fuguer tout en laissant une lettre dans ma chambre comme dans les films. Je ne connaissais pas vraiment de l’état que pourrait avoir mes parents après ma fugue mais je m’en fichais totalement. Ça faisait des années que j’ai passé avec eux mais je n’ai jamais été aussi dégouter de leurs comportements et pour une fois, je me sentais enfin libre. Je suis parti avec des personnes de mon lycée à la campagne mais c’était en brousse. J’ai demandé ce qu’on faisait là mais il a juste dit que c’était pour prendre l’air. Après 48 heures, on m’a informé du fait que mes parents avaient lancé des avis de recherches et apparemment ils ont mis une grosse somme au premier qui me ramènera à la maison. Même sans les voir, ils me mettaient des bâtons dans les roues. Cependant, je savais comment faire pour pouvoir vivre en paix. Heureusement que là où nous étions était isolé, normale qui pouvait venir en pleine forêt en plus dans un lieu interdit. Un peu futée ! Le premier jour, nous nous sommes raconté des histoires flippantes et nous passions toute la journée à regarder des films afin de nous divertir. Le soir venu, nous frisons des poissons qu’on a pêché dans un ruisseau. J’ai remarqué un jeune garçon appelé Niamou Augustin d’au moins 17 ans et qui me dépassait de 2ans, je crois que je le plaisais et que c’était réciproque Il m’avait envoyé une lettre d’amour et je me prenais pour cendrillon avec mon prince charmant. Il est vrai que j’avais les yeux fixés sur depuis nôtre première rencontre mais je ne dis pas que je l’aimais mais avec le temps, j’ai commencé à m’intéresser à lui. Je l’ai donc pris au sérieux. Il m’a promis qu’il prendrait toujours soin de moi et que nous allons fonder une famille. J’ai cru que tout allait s’arranger, que nous deviendrons un jour très riches et que mon père serait fier de moi et qu’ils pourraient afin me comprendre. Mais il m’a énormément surpris Chapitre 5 : la trahison
Un jour de plus en brousse. Niamou et
moi étions en couple. Il était si beau et très grand et viril, il avait de beaux yeux bleus et il était si musclé. Je me sentais en sécurité avec lui.
Mais lors d’une randonnée avec tout le
groupe, on a été attaqué par hommes armés et qui cachaient leur visage. Heureusement, Niamou et moi avons parvenu à nous échapper. Nous avons couru tellement vite que je ne parvenais pas à ressentir la fatigue, et après quelques temps, nous nous sommes arrêtés pour reprendre nôtre souffle. Nous étions en train de réfléchir sur comment pourrons-nous faire pour sortir de cette impasse.
Mais là, d’un instant j’ai senti une chose
transpercer mon corps un peu comme une fléchette tranquillisante, Niamou et moi nous sommes écroulés En ouvrant les yeux, nous étions plus dans le même endroit et je ne parvenais plus à retrouver Niamou. Mon cœur s’emballait et j’ai vu tous les autres du groupe et j’ai demandée où il pouvait bien être de peur que ces personnes ne lui font du mal. Je tremblais de tous les côtés tellement j’étais effrayée. Et là, moi et les autres réfléchissions à un moyen pour pouvoir s’en fuir afin de prévenir des policiers pour libérer Niamou or à cet instant, j’ai cru avoir entendu une voie familière et c’est comme ça que Niamou était là, devant nous entrain de marcher librement comme si ces gens le connaissaient.
Je fus surprise au fait que Niamou était
libre, peut-être il avait trouvé un arrangement avec ces personnes telle est la question que je me suis poser. Sa première phrase était que ça ne se servait à rien de s’échapper. Je me suis enjailler par les phrases qu’il vint de prononcer ensuite il a dit que nous étions faits comme des rats mais ce qui me dérangeait était le fait qu’il ait dit que vous et non nous. J’ai essayé de lui parler mais il m’a directement coupé en disant qu’ils avaient tout prévu comme notre rencontre, le fait de nous avoir amener dans un endroit interdit pour pouvoir mieux nous chasser et qu’ils connaissaient tout de moi, de quelle famille je viens et même le nom de toute ma famille.
Ce fut un véritable choc pour moi,
j’étais com-
me un ballon gonflé d’air et qui venait juste
de s’éclater et qui finissait à la décharge. Chapitre 6 : la route vers la liberté Malgré cette trahison, nous avons fait de notre mieux pour réfléchir à un plan d’évasion et nous avons fini par le trouver. Toutes les 14 heures, il y a un garde qui passe pour nous donner à manger. Il fallait qu’une personne puisse faire distraction pour que je puisse prendre les clés de la serrure où l’on était fermé, ensuite on devait attendre l’heure de la fête quand tout le monde sera distrait pour pouvoir y aller. Lorsque l’heure de la fête fut venue, nous étions prêts à nous échapper et d’un coup j’ouvris la porte et nous filons discrètement vers la salle où il y avait nos téléphones pour pouvoir appeler la police mais malheureusement ils étaient bien gardés par un des gardes de leurs chefs.
On a donc dû créer un accident pour
pouvoir attirer l’attention du garde et dès qu’il s’a il s’est éloi- gné, nous sommes entrés dans la salle où ils gardaient nos téléphones lui ma lueur d’espoir et également la cause de mon désespoir. Nous tendions d’appeler la police mais nos téléphones étaient déchargés normale puisse qu’on regardât des films, vraiment Niamou avait vraiment penser à tout donc nous nous dirigions donc vers la sortie mais il y avait une issue qui était surveiller par des gardes. J’ai juste lancé une pierre et voilà qu’ils se précipitaient pour voir la cause du bruit.
Mais Niamou se doutait de quelque
chose donc il avait décidé de nous attendre à la sortie. Quand je l’ai revu, j’avais une envie de lui régler son compte mais il valait que je réfléchisse car c’est lui le plus grand et la plus fort d’entre nous donc j’ai décider qu’on se sépare mais il continuait à me suivre car j’ai d’autant plus de valeur qu’eux.
J’ai essayé de le semer mais il n’arrêtait
pas à me suivre. Et là il y avait une route détruite et je sentais que s’était bon pour moi mais j’ai senti comme si ma mère me disait de ne pas abandonner et que je devais me battre. C’était la première fois que j’étais fier de mes parents donc j’ai commencé à me battre mais malgré toutes mes techniques et prises que je faisais contre lui, il finissait par me barrer et me bloquer et à la fin il a fini par me plaquer au sol au bord du précipice .Il faisait que me dire que j’étais une honte pour ma famille et que je n’avais rien à faire là- bas. Chapitre 6 :la décision Je devais faire un choix sois de me laisser prendre par Niamou ou de devoir tués mon premier amour mais comme dit un vieux proverbe, la bonne charité commence par soi-même. Cependant même avec tout ce qu’il a fait, j’avais des sentiments pour lui. Donc je me suis retournée et je l’ai poussé dans le précipice. C’était tellement bizarre de savoir que je venais de tuer quelqu’un, après cela je me suis relevée et j’ai couru et couru sans me retourner, il fallait que je quitte cette endroit maudit.
J’ai passé toute ma journée à vivre dans
la forêt et de me nourrir de tout ce que la nature avait à m’offrir, j’avais énormément envie de la nourriture de maman ou même des câlins de Franziska et même des bêtises de Alex. J’ai passé toute la nuit à pleurer et à me regretter mes actions, je me demandais comment j’ai fait pour en arriver là et pourquoi c’est à moi que cela arrive. J’ai passé des jours à braiser du poisson que j’ai pêché ou encore des fruits que je cueillais et parfois je passais des jours sans manger car sois il n’y avait pas de poissons ou encore que je ne trouvasse pas des arbres fruitiers. J’étais abasourdis et j’ai excessivement maigri. J’en pouvais plus, je passais des heures à marcher, je pouvais devenir folle. Ma famille me manquait tellement, mon ancienne vie. Je n’avais plus d’espoir de tous les retrouver. Chapitre 7 : du désespoir naît de l’espoir Cela faisait plus d’un mois que j’aérais dans la forêt et sans retrouver ma famille. Mon désespoir était total mais là, à cet instant j’ai cru avoir entendu des sirènes de policiers qui patrouillaient et j’ai crié de toute mes forces et de tout mon cœur. Mon cœur battait à cent allures tellement j’étais fier, je ne réfléchissais même plus et je crois que j’avais perdu ma voix. Quand ils ont opéré un demi-tour j’étais tellement excitée et fier.
Je l’ai est tout raconté et ils m’ont
ramené auprès de ma famille et enfin j’étais là, auprès d’eux et cela fut le meilleur moment de toute ma vie. La première chose que je fus était de casser mon téléphone pour que aucune chose ne pourrait détruire ces moments que l’on vit avec des gens qu’on aime.
J’ai repris mes études et j’ai eu mon
baccalauréat avec mention très bien. Pour fêter tout cela, mon père a organisé une fête en famille sans collègues, ni amis mais seulement nous. Après quelques années, je suis devenu la femme de mon beau prince charmant et mère de quatre adorables enfants. Les personnes du groupe ont été retrouvé et qu’ils ont retrouvé toutes leurs bandes de kidnappeurs et surtout qu’on a retrouvé Niamou, qu’il n’était pas mort. Ça m’a fait pousser un ouf de soulagement.
Certaines fois, je pars le retrouver en
prison afin de l’aider à retrouver la voie que dieu avait tracé pour lui Messages Chers parents,
L’éducation d’un enfant est une chose à
prendre au sérieux car un simple geste ou une simple action pourrait bouleverser leurs vies. Donc s’il vous plaît, faites de bons choix pour l’avenir de vos enfants et demander les toujours leurs avis avant de prendre un choix qui leurs concerne.