Bocc m204 MC
Bocc m204 MC
Équipe de rédaction :
Sara Aguilal, Ingénieur Civil JESA
Iyman Amraoui, Ingénieur Civil JESA
Hafssa Lafnassi, Ingénieur Civil JESA
Équipe de lecture :
Marieme Karim, Directrice du CDC BTP
Asmae Jamaleddine, forma trice a nima trice
Anas Atmane, forma teur a nima teur
Erregui Houda, Ingénieur Techno-péda gogique
Habhoub Othmane, Technicien spécia lisé en multimédia
El Aouaqui Achraf, Ingénieur Intégra teur e-Lea rning
Ait El Quaid Mohammed, Ingénieur en a udio-visuel
Saadoune Nasser, Ingénieur Intégra teur e-Lea rning
Lahnine Salah-eddine, Ingénieur Techno-péda gogique
Équipe de validation
Marieme Karim, Directrice du CDC BTP
Asmae Jamaleddine, formatrice animatrice
Anas Atmane, formateur animateur
Erregui Houda, Ingénieur Techno-pédagogique
Habhoub Othmane, Technicien spécialisé en multimédia
El Aouaqui Achraf, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Ait El Quaid Mohammed, Ingénieur en audio-visuel
Saadoune Nasser, Ingénieur Intégrateur e-Learning
Lahnine Salah-eddine, Ingénieur Techno-pédagogique
Avant-propos :
Ce guide a pour vocation de vous soutenir dans vos apprentissages. Il est votre principal outil de travail
tout au long de chaque module.
Il est structuré par compétence à acquérir. Les éléments de compétence associés permettent d’aborder
chaque compétence de façon détaillée.
Ce guide est également structuré par activités d’apprentissage ou Repères. Chaque repère est illustré par
un pictogramme.
Pourquoi
En quoi les compétences abordées vont vous servir pendant vos études et pour votre
futur métier
Objectifs
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les compétences nécessitant un
effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Apports théoriques
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que vous devez
maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que vous avez en effet bien
retenu les informations clés et que vous savez aisément les mettre en pratique de
manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de compétence sur lesquels vous serez évaluer pour
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l’obtention de votre Bâtiment
diplôme. et Travaux Publics
Installer un chantier
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Pour aller plus loin
La planification d’un chantier est assimilable à la gestion d’un projet. Elle doit donc
intégrer l’optimisation des coûts de main-d’œuvre, la mobilisation du matériel, le
respect des délais et du cahier des charges. Ces aspects étant gouvernés par de très
nombreux facteurs et contraintes, il est nécessaire d’approcher avec méthode son
organisation en passant par la planification des tâches et la réalisation d’un planning.
La coordination est un aspect essentiel de la planification pour permettre de livrer
dans les délais et dans les meilleurs conditions l’ouvrage à exécuter. Pour cela, il faut
décomposer l’ouvrage à construire en tâches auxquelles on attribue des durées
d’exécution et les différentes contraintes qu’ont ces tâches entre elles. C’est
l’enchaînement logique de ces tâches en fonction des contraintes qui permettra de
déterminer la durée d’exécution de l’ouvrage, le planning et l’ordonnancement de
celles-ci.
Objectifs du module :
C’est ainsi un document qui servira de base à la passation du « marché » entre l’entrepreneur et le
maître de l’ouvrage.
Selon que ce dernier est privé (personne, société) ou public (Etat, administration), le marché sera
également privé ou public.
Il existe de nombreuses façons de classer les différentes prescriptions intervenant dans un marché, on
en distingue :
Remarque :
Dans le but d’uniformiser la rédaction et la présentation des projets et marchés de bâtiments exécutés
pour l’administration, un « cahier des prescriptions spéciales types » a été établi pour les travaux de
bâtiments à exécuter pour les administrations, organismes et offices sous tutelle.
Les cahiers de prescriptions spéciales (C.P.S), sont donc réalisés à partir de ce modèle de base
qui comprend deux parties :
Cahier des prescriptions techniques : qui englobe l’installation du chantier, le contrôle des
travaux, la provenance et la qualité des matériaux, les réunions de chantier…
Le descriptif technique des ouvrages : qui donne une description détaillée des différentes
parties du projet.
c. Le bordereau des prix et détails estimatifs
A travers la réalisation d’un ensemble de dessins, du croquis à main levée jusqu’à la réalisation des plans
techniques détaillés par ordinateur, l’architecte transforme les besoins et les souhaits du maître
d’ouvrage, grâce à son expertise technique et à sa sensibilité esthétique, en un ensemble de plans de
plus en plus précis qui guident l’intégration adéquate des différents éléments et des différentes
spécialités dans la construction.
De nombreuses conventions graphiques sont mises en pratique lors de la réalisation des plans d’un
bâtiment afin de faciliter la lecture et la compréhension des différents aspects géométriques,
techniques, esthétiques et pratiques, par les différents utilisateurs de ces plans.
Différents plans, dessins, coupes, etc. forment l’ensemble collectivement nommé les plans d’architecte.
Chacune de ces représentations graphiques est établie pour l’utilisation par un ou plusieurs type de
personne ; chaque plan sera donc conçu dans le but de présenter à ses utilisateurs les informations
esthétiques, techniques ou géométriques qui concerne leurs professions, que ce soit pour la prise de
décision relative à la maîtrise d’ouvrage ou à la maîtrise d’œuvre, pour l’exécution par l’un des
intervenants de la construction, pour le contrôle ou la vérification administrative, technique ou
juridique, etc.
La dénomination de « plans » est une appellation abusive des différents dessins d’architecture, car le
terme de plan devrait normalement être utilisé uniquement pour des représentations selon un axe de
coupe horizontal. Néanmoins, comme les plans sont souvent les plus importants et les plus nombreux,
par rapport à l’ensemble des dessins d’architecture d’un bâtiment, pour repérer les différents éléments
et construire un bâtiment, cette appellation abusive est donc communément utilisée pour l’ensemble
des dessins.
Ceux-ci rassemblent néanmoins également des projections, en particulier des coupes selon différents
plan verticaux – façades, coupes le long d’éléments importants d’un édifice – des projections en trois
dimensions, selon certains angles de vues.
Plan de sol :
Plan de masse :
Un plan de masse est une représentation graphique aérienne d’un terrain, permettant de visualiser
l’ensemble d’un projet. Pour respecter le code de l’urbanisme, le plan coté doit faire figurer les
constructions existantes et à venir, les limites de la zone du terrain, les aménagements intérieurs et
extérieurs, les plantations à retirer ou à conserver, ainsi que les réseaux à créer.
• Le plan de masse initial : qui représente l'état initial d'un terrain ainsi que
ses constructions ou aménagements existants.
• Le plan de masse projeté : qui représente l'état futur du terrain et intègre des éventuelles
constructions, démolitions ou modifications (par exemple, la représentation d'une extension de
maison, d'une piscine ou d'un garage en devenir).
Le plan de masse est une représentation graphique aérienne d'un terrain. Il s'agit d'un des plans les plus
complexes car il intègre beaucoup d'éléments et il doit être élaboré avec précision.
Pour respecter le code de l'urbanisme et être reçu par l'administration, il doit présenter les éléments
suivants :
• Les constructions existantes. Il convient d’illustrer toutes les constructions déjà présentes sur le
terrain comme une maison et ses annexes (une extension, un garage, un carport etc.).
• Les plantations. Il est important de bien représenter les plantations existantes mais également
celles du projet à venir.
• Les réseaux existants ou à créer : alimentation en eau potable, réseau d’évacuation des eaux
usées et pluviales, réseau d’approvisionnement en électricité et réseau téléphonique… Si votre
projet prévoit de procéder à un raccordement ou d’en modifier l’existant, le tracé des
réseaux doit apparaître sur le plan de masse. L’instructeur pourra alors déterminer si une
opération de viabilisation est nécessaire.
Remarque :
La différence entre un plan de masse et un plan de situation est assez simple. Le premier a pour
vocation de représenter graphiquement et de manière précise un terrain avec ses constructions et
aménagements existants et à venir. Tandis que le second a pour vocation de visualiser une parcelle sur
une commune, par rapport à la route ainsi qu'aux autres terrains et habitations. Le plan de masse laisse
apparaître les constructions enregistrées au cadastre, de manière succincte, tandis que le plan de masse
les précise clairement.
D'ailleurs, l'échelle utilisée pour le plan de situation est plus élevée, généralement du 1/1000 -ème, cela
permet de visualiser le terrain de manière aérienne, à une distance plus élevée que le plan de masse.
Plan d’aménagement :
Lorsque les zones d’urbanisation sont choisies, des « plans d’aménagement » sont établis, soumis
enquête publique, éventuellement modifiés, et finalement approuvés par décret.
Les zones constructibles ainsi que le genre de construction autorisée dans la zone considérée ;
Les places, jardins publics, terrains de jeux et de sports, parcs, espaces libres divers à conserver,
à modifier ou à créer ;
Les terrains réservés pour les équipements publics (écoles, administrations…) pour les
installations traditionnelles de la vie sociale (hammams, fours…).
Plan de lotissement :
Ces plans sont établis (souvent au 1/500) par les propriétaires qui veulent « lotir » leur terrain, c’est-à-
dire le diviser en parcelles destinées à l’habitation, à l’industrie, au commerce, etc.
Pour obtenir « le permis de lotir » le propriétaire doit déposer auprès de l’autorité communale un
dossier qui comprendra notamment :
Un plan de lotissement indiquant les courbes de niveaux, les plantations existantes, le trace et la
largeur des voies, les limites et les dimensions des lots ainsi que les raccordements des
différents réseaux avec ceux qui existent.
L’autorisation de vendre les lots ne sera donnée au lotisseur que lorsque tous les travaux d’équipement
auront été réalisés conformément au dossier technique.
Plan de situation :
Le plan de situation d’une construction doit permettre de localiser facilement le terrain dans
l’agglomération. Il est fait pour positionner le bâtiment dans l’environnement par rapport au dessin
routier, de chemin de fer et par rapport à divers équipements tel que l’école, l’hôpital, le cinéma ; par
rapport à l’ensemble des constructions environnants.
L’orientation ;
Les voies de desserte avec leur nature et leur dénomination (le nom de Ia rue) ;
Plan cadastral :
Les autorités administratives tiennent à Ia disposition des architectes et des géomètres une série de
documents appelés « plans cadastraux ». Les services du cadastre s’occupent des terrains et des
immeubles.
Chaque terrain est appelé « parcelle » : P 321 etc. Il peut arriver qu’une parcelle soit fractionnée au cas
où un propriétaire vend un grand terrain après avoir divisé ou si plusieurs enfants héritent d’un terrain
et le divisent en parties. Chaque nouvelle parcelle recevra un nouveau numéro : 321a, 321b, 321c etc.
Ces plans cadastraux sont établis dans la plupart des cas à l’échelle de 1/2500 ; 1/1250 ; 1/500.
La « matrice cadastrale » c’est la liste de toutes les propriétés avec section cadastrale, le numéro
parcellaire, le nom, adresse, Ia nature de Ia parcelle, son classement (terrain à bâtir, terrain d’élevage…),
son revenu cadastral et Ia surface totale de la parcelle.
Plan de bornage :
Ce plan est également appelé « Plan terrier » ou « plan parcellaire ». Il est dressé par un géomètre
expert en échelle 1/500 ou plan cadastral de la parcelle. Le géomètre expert relève sur place toutes les
bornes à l’aide des instruments topographiques pour faire le levé très précis des limites de Ia propriété.
Sur le plan figurent :
Plan d’implantation :
Le plan d’implantation est un plan essentiel ; il faut reporter sur le plan de bornage la position des
bâtiments d’après les plans de l’architecte ; travail simple en apparence, mais il faut soigneusement
vérifier tous les points donnés et surtout rattacher les bâtiments à des repères fixes afin que le chantier
puisse effectuer le tracé. La meilleure solution consiste à tracer deux axes de référence et à rattacher
tous les bâtiments à ces axes. Des calculs trigonométriques sont parfois indispensables.
D’autre part, le projeteur doit vérifier sur plans et sur place les limites de propriété, la nature des
mitoyens et des clôtures. En zone urbaine, cela entraîne fréquemment des sujétions d’exécution.
Ce plan est basé sur le plan de bornage sur lequel figurent des repères précis et clairs.
Il devra s’assurer de Ia présence et des emplacements des anciens réseaux d’égouts, eau, gaz, électricité
subsistant dans le terrain et prendre toutes les précautions nécessaires. L’implantation sera matérialisée
sur chantier par des chaises, solidement fixées avec toutes les marques nécessaires pour la
détermination du contour des bâtiments.
Le dessinateur doit avoir à l’esprit que l’implantation se fait bien souvent avec une chaîne d’arpenteur et
que le personnel de chantier est peu familiarisé avec le maniement des instruments de topométrie.
Aussi tous les angles doivent-ils être traduits en mesures linéaires (on donne toujours les trois côtés d’un
triangle). Le plan sera fait à l’échelle maximale possible soit 2 cm.
Dans le cas où le terrain serait trop important, on choisira une échelle moindre.
• Les repères de base ; alignements, axes des chaussées, points fixes de repère ;
• Le contour extérieur du bâtiment, cotes brutes de rez – de – chaussée, les axes principaux ; axes
des cellules, des refends, des cages d’escalier ;
• Le numérotage des cages d’escalier ;
• L’orientation de chaque façade (Nord, Sud, Est, Ouest ou façade principale, façade arrière,
pignon chaufferie, par exemple) qui sera désignée d’une façon claire afin d’éviter les confusions
;
• Le niveau ± 0,00 qui est par convention le dessus fini du plancher bas du rez – de – chaussée et
qui sera rattaché à un point de nivellement précis ;
• Le repérage des bâtiments dans le cas où il en existera plusieurs.
Ce repérage des bâtiments est une chose importante, surtout dans le cas de répétition d’éléments.
D’autre part, il arrive fréquemment que le chantier demande des renseignements par téléphone ; des
repères clairs sont bien commodes.
Le plan fini doit être soumis sans délai à I ’architecte, pour visa. D’autre part, le conducteur de travaux,
muni de ce plan, doit rendre visite aux Services Municipaux, Voirie, Ponts et Chaussée, gaz, électricité,
eaux, égouts) et se faire confirmer qu’il n’existe pas d’objection ou d’empêchement.
Elévation :
Une élévation représente l’aspect extérieur d’un bâtiment, le plus généralement une façade d’un
bâtiment et les éléments visibles depuis la direction opposée. C’est une projection géométrique selon
un plan vertical parallèle à l’une des façades.
Coupe :
Une vue en coupe représente un bâtiment coupé selon un plan vertical d’intérêt pour la compréhension
de la structure, en particulier, pour présenter les relations entre les différents niveaux.
Perspective :
Une perspective est une représentation en trois dimensions d’un bâtiment ou d’un de ses éléments qui
facilite la compréhension des relations entre ses différents côtés.
Vue de détails
Une vue de détail présente une particularité du bâtiment à une plus grande échelle. Ces vues servent en
particulier à présenter certains éléments complexes (intersections, ouvertures, arrêtes…), techniques
(produits, méthodes…) ou esthétiques (finitions, moulures, textures…) qui ne se verraient pas
correctement sur un plan à plus petite échelle.
Le plan d’installation est un préalable nécessaire au commencement des travaux. Il permet en effet
d’obtenir les autorisations administratives obligatoires pour installer le chantier conformément à la
réglementation en vigueur en matière de sécurité et d’hygiène. Il permet également d’avoir les
autorisations pour installer les grues et autres engins survolant l’espace public.
Outre l’obtention des autorisations administratives, le PIC permet d’organiser les différentes zones du
chantier et d’optimiser l’espace tout en assurant la sécurité des intervenants.
En définissant l’emplacement de chaque matériau, engin, espace de vie et gestion des déchets, il permet
d’agencer correctement le chantier afin d’optimiser les déplacements des professionnels.
Avant de se lancer dans l’établissement du PIC, il est nécessaire de se rendre sur les lieux du chantier
afin d’analyser l’environnement. La lecture des différents documents vient compléter les informations
déjà relevées sur site.
• Le fond de plan qui traduit la topographie du terrain et représente la future construction, il doit
être constitué de la représentation du terrain actuel et la représentation des ouvrages à
construire ;
• Les moyens de levage qui vont être utilisés. Ils doivent être non seulement listés, mais aussi être
disposés sur le plan pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’interférence entre les différents engins ;
• La base de vie qui va accueillir les intervenants des différentes entreprises du bâtiment. Il faut
donc avoir pu déterminer au préalable le nombre maximum de personnes présentes sur le
chantier. Dans l’idéal, cette zone est installée près de l’entrée du chantier, son accès doit être
sécurisé ;
De plus, le PIC doit indiquer les espaces de stockage ainsi que les aires dédiées à la préfabrication ou au
ferraillage. Le poste de bétonnage et les emplacements des bennes à gravats doivent également être
indiqués. Il en est de même pour les clôtures et palissades, les obstacles naturels ou en encore les
panneaux de chantier.
But du PIC :
Le plan d'installation de chantier (PIC) vise un chantier propre et cibles essentiellement ces trois
objectifs :
Elle comprend :
• Une réunion de démarrage qui tient lieu de coup d’envoi du projet. C’est l’étape de
préparation où il faut répartir les tâches du projet et définir les ressources. Il revient au maître
d’œuvre de mettre en place des procédures permettant de garantir la qualité du projet. Il s’agira
• Une révision de l’estimation budgétaire des coûts avec l’avancement de la conception du projet.
Les projets sont estimés en fonction d’une convention de Classe d’estimation.
• Classe D – Ordre de grandeur : C’est une estimation rapide à partir d’une étude préliminaire qui
repose sur une approche analogique avec application de ratios statistiques. La précision est
faible. Selon la nature des projets et le secteur concerné elle est de + ou – 30%, voire plus.
• Classe C - Estimation préliminaire : Cette estimation est plus élaborée. Elle est faite à partir
d’une étude de faisabilité qui, en ingénierie industrielle, repose principalement sur une
approche analytique pour les équipements principaux et une approche analogique avec
application de ratios statistiques pour les matériels banalisés, pour les travaux et pour les
services d’ingénierie. Ce type d’estimation améliore généralement la précision d’un tiers par
rapport à la précédente. Une telle précision est souvent considérée comme suffisante pour
passer un contrat d’étude ou d’ingénierie mais ne l’est pas pour un contrat clé en main
forfaitaire.
• Classe B – Estimation de base : Cette estimation plus fine est établie sur la base d’un avant-
projet par application d’une méthode analytique pour la plupart des postes. Elle permet
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généralement d’atteindre une précision de + ou – 10% et peut servir de base au budget initial du
projet. C’est sur cette estimation qu’est généralement prise la décision d’investir du maître
d’ouvrage. Elle est alors complétée d’une analyse de risques. La précision requise par
l’entreprise pour contracter clé en main est généralement meilleure en ce qu’il y a également
consultation de fournisseurs et d’entreprises.
• Classe A – Estimation détaillée : Cette estimation est faite pour un projet lancé. Elle repose sur
une approche analytique précise pour chacun des postes du projet, avec consultation des
fournisseurs et entreprises. Cette estimation sert de base au contrôle des coûts en cours de
projet et fait l’objet d’une estimation en continu.
Le casque :
Le casque est sans doute l’équipement de sécurité le plus emblématique du secteur du BTP. Pour être
considéré comme EPI, le casque doit répondre à certaines normes, déterminées par le contexte du
travail.
Porter des chaussures de sécurité ne protège pas uniquement contre les chocs. Certaines chaussures
sont également fabriquées pour protéger de risques plus spécifiques, tels que des agents agressifs, des
produits chimiques, le feu, etc.
Sur chantier, le bruit est omniprésent. Sans protection auditive, impossible de lui échapper. Le risque
auditif est désormais reconnu et encadré.
Au-delà d’une certaine fréquence, des protecteurs individuels sont nécessaires. La protection choisie
devra répondre de son efficacité, mais également être assez confortable, facile d’utilisation et
également compatible avec le port d’autres EPI.
Les gants :
Véritable barrière contre les coupures, le feu ou les produits chimiques, les gants doivent eux aussi être
choisis selon les risques en présence. Ils peuvent protéger des risques mécaniques (coupures…),
thermiques (flamme, chaleur…), chimiques (agents corrosifs…), ou encore électriques.
Sur chantier, un travailleur peut être exposé à une multitude de risques simultanément. Son uniforme
de travail doit être adapté à ces dangers, tout en permettant au travailleur une liberté de mouvement…
Ainsi, les responsables QSE (Qualité Sécurité Environnement) et les gestionnaires de matériels doivent
veiller à la sécurité des équipements mis à disposition :
- Tous les outils, équipements, matériels, etc. doivent être identifiés et inventoriés. Un contrôle
des stocks peut être mis en place afin de s’assurer que les équipements ne soient pas perdus ou
volés, ou pour permettre de planifier les entretiens et remplacement nécessaires.
- S’assurer que les équipements soient stockés dans de bonnes conditions permet de renforcer la
sécurité globale sur le lieu de travail.
- Connaitre précisément quelle personne utilise l’équipement à un moment donné constitue
également un bon moyen de réduire le risque d’accident…
La supervision adaptée :
Le nettoyage en fin de chantier, appelé également nettoyage de fin de construction, est une étape
indispensable après l’achèvement des travaux de construction ou de rénovation.
En pratique, il s’agit d’une remise à neuf des locaux réalisée par une opération de ménage très profonde
et minutieuse.
En effet, le nettoyage des locaux après réalisation des travaux a un objectif double :
Le rôle du maître d’ouvrage se résume à quelques missions qui ne requièrent aucune compétence
technique :
- Maitre d’œuvre :
Le maître d’œuvre est le chef d’orchestre du projet de construction.
Le plus souvent, l’architecte est le maître d’œuvre, mais cette fonction peut également être assurée par
le BET, des maîtres d’œuvre indépendants, ou le maître d’ouvrage lui-même.
Sa mission est de coordonner les travaux et de s’assurer du bon déroulement de ces derniers sur le
chantier. Il accompagne et conseille le maître d’ouvrage durant tout le chantier.
- Architecte :
L’architecte est généralement le premier interlocuteur du maître d’ouvrage.
L’architecte est chargé par le client de concevoir et de dessiner le projet architectural afin de répondre
au cahier des charges. Le projet établi définit l’implantation, la composition, l’organisation ainsi que le
choix des matériaux de la construction.
La mission de l’architecte peut se limiter à concevoir le projet de construction contenu dans un permis
de construire. Le client se charge ensuite de contacter les différents corps de métier pour réaliser les
travaux ou les réaliser lui-même.
Le client peut également décider de faire appel à un architecte pour concevoir le projet, mais également
pour remplir une mission de maîtrise d’œuvre complète.
Le BET est chargé de réaliser des calculs et de dessiner des plans de structure en tenant compte des
contraintes techniques imposées par l’architecte. Les bureaux d’études techniques peuvent travailler sur
des projets industriels ou des projets résidentiels.
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Les principales missions d’un BET sont :
Les résultats obtenus à la suite de l’étude géotechnique permettent d’adapter les dimensions et le type
de fondations nécessaires pour assurer la stabilité et la sécurité du bâtiment.
Le contrôleur technique vérifie la conformité aux normes et la solidité de la construction afin d’assurer
la sécurité des personnes.
Le contrôleur technique peut également vérifier des éléments spécifiques à la demande du maître
d’ouvrage :
- Coordonnateur SPS :
La mission du coordonnateur SPS est d’assurer la sécurité et la protection de la santé de l’ensemble des
intervenants qui travaillent sur le chantier.
Pour accomplir sa mission, l’OPC est amené à optimiser la gestion des ressources, la communication
entre les différents intervenants sur le chantier et l’organisation des tâches à effectuer.
Par son expertise et ses propositions, l’AMO permet au maître d’ouvrage de gagner du temps et lui
assure que l’ouvrage construit réponde bien à son besoin.
- Entreprises :
Le projet de construction peut être réalisé par une seule entreprise. Cette entreprise générale de
construction se charge de tous les travaux pour le maître d’ouvrage.
L’avantage d’une entreprise générale de construction est que le maître d’ouvrage a un seul interlocuteur
unique, du début du projet jusqu’à la livraison. Le maître d’ouvrage bénéficie également de garanties
étendues en termes de respect des délais et de qualité de la construction.
Le budget total à prévoir pour construire un bâtiment avec une entreprise générale de construction est
cependant plus élevé. De plus, le maître d’ouvrage dispose de beaucoup moins de contrôle sur les
travaux.
De plus, le maître d’ouvrage a également pour mission de valider chaque étape de la conception et de la
production du projet.
En phase de conception :
En phase d’avant-projet, le maître d’œuvre élabore, seul ou accompagné par des bureaux d’études
spécialisés, par exemple en structure ou en thermique :
En phase de travaux :
Le maître d’œuvre peut, selon ce que le maître d’ouvrage lui confie par contrat, diriger le chantier et
s’assurer de la bonne exécution des travaux de chaque artisan :
Il peut assister le maître d’ouvrage et vérifier que les travaux sont terminés et bien réalisés et que les
équipements fonctionnent. Ces vérifications faites, il établit le procès-verbal de réception des travaux
(avec ou sans réserve) et le signe, ce qui déclenche les délais de garantie : garantie décennale, assurance
dommages-ouvrage ou encore parfait achèvement.
Durant cette première réunion, la maîtrise d’ouvrage exprimera ses attentes. Aussi, le maître d’œuvre
présentera les intervenants en décrivant succinctement leurs rôles respectifs. On fera une présentation
du projet avec un rappel des points sensibles à garder à l’esprit.
Ensuite, il est important de cadrer les entreprises. Il faut faire un bref rappel de l’essentiel des exigences
de la réglementation concernant les installations de chantier à mettre en place pour démarrer. Ainsi que
des diverses inspections qui auront lieu, les problématiques de sous-traitance et de travaux
supplémentaires, l’importance pour les entreprises de présenter au maître d’œuvre leurs études pour
approbation avant exécution. Et enfin le planning sommaire, les dates et fréquences prévues pour les
réunions de chantier.
Mais parmi toutes ces évocations, là où il faudra insister le plus dans le rappel, c’est dans la nécessité
pour les entreprises d’obtenir un visa du maître d’œuvre avant toute exécution et que tous travaux
supplémentaires qui seraient réalisés sans ordre de service seraient susceptibles de ne pas être payés.
Puis au terme de cette réunion, comme pour toutes les réunions de chantier, un compte rendu de
réunion (que l’on appelle parfois procès-verbal de réunion) sera rédigé par le maître d’œuvre et diffusé
à tous les intervenants ainsi qu’au maître d’ouvrage.
Plus spécifiquement, ces séances de suivi de chantier permettent aussi de déceler immédiatement les
éventuelles malfaçons et anticiper les surcoûts qui y sont liés.
Comme les réunions sont souvent assez courtes pour aborder énormément de choses, il est important
d’être organisé, voire de se munir d’un programme de réunion et d’un aide-mémoire qui rappelleront
point par point les choses à voir et dans quel ordre.
Exemple :
Voici une suggestion des points à aborder et de l’ordre dans lesquels les aborder :
1.Visite du site:
• Vérification des installations de chantier et de leur tenue ainsi que de la sécurité du chantier.
• Mise au point éventuelle sur plans des points abordés durant la visite
• Contrôle des études d’exécution et de leur avancement pour accorder les visas
• Rappel des attendus pour la prochaine réunion et des intervenants que l’on convoquera.
Le compte-rendu fait état des incidents de chantier, des éventuelles modifications du projet, des
intempéries, des mesures prises pour mettre en œuvre les décisions adoptées lors de la précédente
réunion de chantier, et des éventuelles contestations sur le précédent compte-rendu.
Rappelons que, s’il est de nature contradictoire (il fait état des commentaires des acteurs de
l’opération), le compte-rendu de chantier, pas plus que la réunion de chantier, n’est le support pour
exprimer d’éventuels états d’âmes de participants. Il n’a pas non plus pour objectif de formaliser une
tentative de règlement d’un conflit, ni de servir de tribune pour l’expression libre des participants.
Encadré
Les incontournables du carnet de bord du chantier
• Les intempéries
• Les mesures prises pour mettre en œuvre les décisions adoptées lors de la précédente réunion
de chantier
Veuillez répondre au quiz « Les différents intervenants dans l’exécution du bâtiment et leurs missions »
sur LMS
c. Contraintes climatiques :
La planification d’un chantier de construction est quelque chose qui précède l’exécution, donc c’est
quelque chose de prévisible, parce qu’il y a des procédures jusqu’à son approbation qui recueillent des
informations, les conditions de la nature et des services sur place, pour les décisions des spécifications
d’un projet. La planification a lieu pour les bons progrès de la construction de la location, l’acquisition de
matériaux, la logistique, et suit au cours des opérations d’exécution, de sorte qu’il doit tenir compte des
facteurs imprévisibles de la production, la main-d’œuvre, les délais, et la coordination des activités
multiples.
Le climat influence le choix du designer, restreint l’utilisation de certains types de matériaux et offre la
possibilité de surmonter et d’ordonner d’innover ou de maintenir le traditionnel. Si la maison sert à
protéger les gens et à accueillir les biens contre les conditions météorologiques telles que la chaleur, la
pluie, le froid ou l’humidité, il est donc important d’observer d’abord le climat local.
La topographie, quant à elle, fait changer les espaces, selon le relief peut faire des espaces à différents
niveaux reliés par des escaliers ou des rampes, en gardant au même niveau des espaces qui ont des
relations les uns avec les autres.
L’analyse de la terre ou du site et de ses environs est le processus d’étude des forces contextuelles qui
influencent la façon dont nous allons mettre en œuvre un bâtiment et guider ses espaces, configurer et
articuler ses joints extérieurs et établir ses relations avec le paysage. Toutes les analyses de terrain
commencent par la collecte de données physiques sur le site.
Une étude du sol est nécessaire pour analyser ce qui peut être construit sur lui, en cherchant à identifier
le type de sol en sondant et ses caractéristiques de capacité de chargement permise, densité, force de
cisaillement, hauteur des eaux souterraines …
L’orientation, c’est-à-dire la position du bâtiment par rapport au chemin que le soleil fait entrer,
influence l’éclairage naturel par l’insolation. Le relief et la végétation, l’emplacement influencent la prise
d’air par les vents, ainsi que la forme du bâtiment et la position des murs et des portes et fenêtres
choisis.
d. Exigences du client :
De ce fait, l’identification de ces exigences ainsi que leur bonne connaissance sont primordiales dans
n’importe quel projet afin de les mieux satisfaire.
Que les études de conception et d'exécution de la variante, ainsi que les modifications
éventuelles ultérieures sont à la charge de l'entrepreneur et que le prix correspondant recouvre
toutes les missions normales d'un maître d'œuvre pour la conception ;
Que la variante ne doit pas avoir d'incidence sur le reste de la conception de l'ouvrage ;
Que la variante ne doit pas entraîner l'allongement des délais globaux de l'opération ;
Que si la variante proposée ne satisfait pas aux critères ci-dessus, la variante sera éliminée de
l'offre ;
Que si pendant la période de préparation et lors des travaux les performances annoncées dans
la solution variante ne sont pas confirmées, l'entreprise devra proposer un réajustement
technique de sa solution sans modification du coût initial de la variante. Le retour à la solution
de base n'est pas autorisé dans le respect de la mise en concurrence initiale.
b. Optimisation de la conception :
L’analyse de la valeur est une méthode qui permet de concevoir et d’optimiser un procédé, un
processus, ou un projet.
Il s’agit d’une méthode d’amélioration de la valeur de biens et de services en examinant leurs fonctions.
La valeur, telle que définie, est le rapport entre les fonctions et leur coût.
La valeur peut donc être augmentée soit en améliorant les fonctions et/ou en réduisant les coûts.
L’analyse de la valeur vise à identifier et préserver les fonctions essentielles, tout en éliminant les non
essentielles (ou relativement moins importantes pour les usagers) et parfois coûteuses, pour augmenter
la valeur d’un projet.
En utilisant l’analyse de valeur, les équipes de projets peuvent augmenter la qualité de leur projet
(fonction), tout en réduisant les coûts.
Dans le contexte d’un projet de construction, l’analyse de valeur nécessite de trois à quatre rencontres
réparties sur une période d’un mois. Le processus peut varier selon la méthodologie choisie ainsi que la
disponibilité et les contraintes des participants.
Exemple :
La réunion de démarrage assure que toutes les parties prenantes s’entendent sur les bases du projet :
• Pour qui ? …
Des documents comme les plans, les esquisses, ainsi que les budgets et les échéanciers sont présentés
pour que les participants soient à l’aise avec tous les aspects du projet.
Dans cette troisième étape, la créativité de tous est mise à profit pour évaluer si d’autres pistes de
réalisation pouvant satisfaire chacune des fonctions identifiées à l’étape précédente. C’est à cette étape
que la créativité des participants ainsi que la collaboration sont sollicitées pour générer un maximum de
possibilités et d’alternatives.
Pour s’assurer de la faisabilité et pour évaluer l’impact sur le projet des alternatives proposées, chaque
proposition est analysée par des professionnels, selon leurs domaines d’expertise.
À cette dernière étape, un ordre de priorité est établi pour les pistes identifiées à l’étape d’analyse. Les
pistes seront analysées en fonction d’une évaluation qualitative de satisfaction des utilisateurs. D’autres
facteurs, tels que les risques ainsi que le potentiel d’économie de chaque piste, permettront de
déterminer un ordre de priorité.
Les pistes retenues seront détaillées et transmises à l’équipe responsable de la réalisation du projet.
Participation
Pour tirer pleinement profit de l’analyse de valeur, la participation de toutes les parties prenantes est
essentielle. Il peut être nécessaire de sensibiliser les participants sur l’importance du processus et de ce
qu’ils pourront en retirer : faire entendre leur point de vue.
L’animateur des ateliers doit rapidement créer une dynamique propice aux échanges et à la
collaboration, notamment en s’assurant d’accorder un temps de parole à toutes les parties. Puisque
chaque participant tient à faire connaître son point de vue, sa perspective concernant certaines
préoccupations, la démocratisation du temps de parole vient souvent désamorcer les situations à
tendance explosive.
Ouverture
Les ateliers doivent favoriser des échanges qui facilitent l’ouverture et la compréhension des enjeux des
autres parties prenantes. Il faut permettre l’expression des besoins, mais aussi l’écoute pour assurer un
dialogue constructif.
Lorsque ces facteurs sont respectés, les participants aux ateliers deviennent des propulseurs du projet,
plutôt que des freins. Ils trouvent ensemble des pistes de solution qui permettent de bonifier le projet,
ainsi que d’en contrôler ou même réduire les coûts.
L'approche traditionnelle de la gestion des risques des projets met l'accent sur l'identification et la
gestion des menaces, en mettant principalement l'accent sur les effets négatifs des risques. À ce jour,
certaines normes de référence, ont aujourd'hui élargi la définition du terme risque, en incluant
également la notion d'opportunité.
La gestion des risques est un domaine primordial de l'industrie de la construction et a acquis plus
d'importance internationale compte tenu des dernières recherches menées à grande échelle.
Cependant, il reste relativement nouveau et nécessite plus d'attention pour apporter certains
avantages.
Les projets de construction sont confrontés à un nombre énorme de risques ayant des effets négatifs sur
les principales caractéristiques d'un projet tels que le temps, le coût et la qualité. De ce fait,
l’identification ainsi que la gestion de ces risques s’avèrent être primordiales dans la réussite du projet.
• Risques propres à la gestion d’un projet : un objectif irréaliste, un manque de budget, risque
sociopolitique ou économique du pays
• Risques juridiques : non-respect du contrat, changement de l’environnement juridique
• Risques concernant le respect du planning : délai trop court
• Risques humains : mauvaise communication, mauvaise répartition des tâches en fonction des
compétences de chacun, fournisseur à risque, clients incertains, …
• Risques techniques : pas d’accès aux technologies requises, complexité du projet, manque de
moyen
a- Classifiez les risques de votre liste. Pour ce faire, inscrivez leur ordre d’importance en fonction de :
Vous pouvez accepter le risque. Vous estimez que celui-ci n’est pas assez grave, pas assez
important pour modifier le projet ou que le risque qu’il survienne est faible.
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36
Modifier le projet dès le départ pour limiter le risque ou l’éviter complètement
Construire un plan d’urgence pour les risques les plus forts. Le but est ici de trouver des
solutions de remplacement sur les tâches et rôles concernés par le risque.
Prendre une assurance… littéralement ou en tout cas certaines garanties.
Limiter les risques au fur et à mesure en agissant en même temps que l’avancée du projet.
1. Travaux préparatoires :
• Contact du cadastre pour obtenir les points de rattachement.
• Examen du plan d’implantation
2. Plan d’implantation
Ce document est établi avant le démarrage des travaux, lors de la phase de préparation de chantier.
L’objectif de ce dernier et d’assurer la bonne implantation du bâtiment dans le terrain, c’est à la dire à la
position qui a été retenue par l’architecte et validée lors du dépôt du permis de construire.
La position d’un bâtiment sans son emprise cadastrale est généralement vérifiée à la fin des travaux, lors
de la réception par le maitre d’ouvrage. Il s’agit de fait du document de préparation de chantier le plus
engageant en termes de responsabilités.
Méthodes d’implantation :
- Traditionnelle :
Cette méthode éprouvée reste la mieux maitrisée par les équipes de production. Elle consiste en la
création d’un quadrillage formé par plusieurs axes sécants et identifiés par un numéro unique.
Les ouvrages à construire sont ensuite positionnés grâce à 2 distances différentes mesurées depuis ces
axes d’implantation.
b. Terrassements :
Implantation des ouvrages :
Avant toute opération de terrassement, le topographe rattaché à la chaine de production procédera aux
travaux suivants :
- l’arrachage, l’abattage et l’essouchement des arbres dont la circonférence mesurée à 1 mètre au-
dessus du sol est supérieure à la valeur fixée au marché ;
- le débroussaillement ;
- l’extraction des racines restantes et des anciennes souches mises à jour au cours de l’exécution de ces
travaux ;
- le stockage éventuel des produits aux lieux désignés par le maître d’œuvre ;
Terre végétale :
Le décapage de la terre végétale est effectué selon la hauteur d’horizon pédologique décrite dans le
rapport géotechnique.
Déblais :
Les déblais sont exécutés conformément aux profils théoriques résultant du projet dans les limites des
tolérances prescrites et avec un ajout d’environ 1m pour de débord pour les commodités de circulation
et travail des ouvriers.
Le maître d’œuvre sera tenu au courant si au cours des travaux les pentes de talus doivent être
modifiées pour raison de stabilité.
L’exploitation du déblai sera faite de manière à favoriser le réemploi prévu des matériaux extraits, en
tenant compte du mouvement des terres prévisionnel et des conditions climatiques effectives.
La conduite des travaux de déblais vise à assurer au fur et à mesure de leur exécution, l’assainissement,
la stabilité et le réglage des talus et des arases.
Le déblai comprend :
- les implantations, générales et spéciales, si elles n’ont pas été réalisées parle maître d’œuvre ;
- l’extraction, et le chargement ;
- éventuellement le transport ;
- l’entretien du déblai et de ses voies d’accès en particulier l’évacuation des eaux pendant les travaux ;
Les conditions d’utilisation des sols ainsi que les exigences de compactage fixées au Cahier de
prescription Technique ou rapport géotechnique seront respectées.
Lorsque la constitution de remblai en sols hétérogènes ne peut être évitée, elle est organisée pour
prévenir des désordres ultérieurs.
Les engins de compactage seront utilisés de manière à assurer une répartition homogène de l’effort de
compactage sur la surface de l’ouvrage.
Le remblai comprend :
- l’arrosage si nécessaire ;
- l’aération si nécessaire ;
- le réglage de la plate-forme et des talus au profil définitif y compris l’évacuation des terres
excédentaires ;
- la protection de la plate-forme et des talus contre les eaux de ruissellement y compris l’exécution et
l’entretien des ouvrages provisoires correspondants.
c. Coffrage :
1. Travaux préparatoires :
Le contrôle de l’implantation devrait être ferme et rigoureux pour une bonne exécution des coffrages.
• Semelles
• Longrines
• Chainages
• Poteaux
• Poutres
• Voiles
Tous les coffrages seront traités par un produit de démoulage et d’étanchéité avant leur utilisation et
leur réutilisation. Ils doivent être bien nettoyés avec des brosses métalliques afin de les rendre propres
et lisses. Les coffrages en bois seront arrosés abondamment avant bétonnage.
• Les éléments de coffrage doivent être inspectés, montés et démontés sous la surveillance de
personnes qualifiées et expérimentées et, autant que possible, par des ouvriers familiarisés avec
ce genre de travail.
• Lors de la mise en place des coffrages, seuls les monteurs sont autorisés à accéder au coffrage.
• Si la protection collective fait défaut le port du harnais est obligatoire lors des phases de
coffrage et décoffrage.
• Les bois et les étais utilisés pour les coffrages doivent être choisis en fonction des charges
auxquelles ils seront soumis, des portées, de la vitesse de coulage du béton et de la température
au moment de la prise.
• Les panneaux et les éléments de coffrage analogues doivent être munis de dispositifs
d’accrochage appropriés pour les opérations de levage.
• On doit utiliser des échafaudages conformes avec des lisses et plinthe pour des travaux de
hauteurs moyennes.
2. Etayage :
• L’étayage doit avoir une résistance suffisante pour supporter sans risque :
o Les charges et les efforts verticaux (poids du coffrage, du béton et du matériel, efforts
dynamiques, vibrations, etc.)
o Les poussées latérales (transmises dans l’étayage ou provoquées par des opérations
exécutées à proximité).
• Les étais doivent être en acier ou en bois de bonne qualité, droit et à fibre longitudinales.
• Les étais doivent se reposer sur une assise solide, et en aucun cas sur un sol non stable.
• L’étayage doit être conçu de telle sorte que, lors du démontage, un nombre suffisant d’étais
puissent être laissés en place pour garantir la sécurité.
• L’étayage doit être convenablement protégé contre les accidents susceptibles d’être causés par
des véhicules, des charges en mouvements, etc
• On doit débarrasser l’étayage des éléments saillants (clous, fers,…) ou prévenir comme il
convient les risques de blessures.
3. Décoffrages :
Afin de prévenir les accidents susceptibles d’être provoqués par la chute de planche ou d’autres
éléments, les coffrages doivent, dans la mesure du possibles, être enlevés d’une seule pièce ; si ce n’est
pas possible, les parties laissées en place doivent être maintenues par des moyens appropriés.
Une fois démonté, le matériel de coffrage doit être nettoyé des clous et entreposé de façon à ne pas
encombrer les emplacements de travail et les voies de passages ou de circulation.
d. Ferraillage :
1.Travaux préparatoires :
Le contrôle de l’implantation devrait être ferme et rigoureux pour une bonne exécution du ferraillage.
2.Définition du ferraillage :
• Semelles
• Longrines
• Chainages
• Poteaux
• Poutres
• Voiles
• Dallage
• Plancher
• Raidisseurs
• Escalier
Consignes de sécurité :
• Les plates-formes de travail doivent être inspectés, montés et démontés sous la surveillance de
personnes qualifiées et expérimentées et, autant que possible, par des ouvriers familiarisés avec
ce genre de travail.
• Lors de la mise en place du ferraillage, seuls les ferrailleurs sont autorisés à accéder sur les
plates-formes de travail
• Si la protection collective fait défaut le port du harnais est obligatoire lors des phases de
ferraillage.
• On doit utiliser des échafaudages conformes avec des lisses et plinthe pour des travaux de
hauteurs moyennes.
Le coulage du béton sera effectué par les chefs d’équipe et ouvriers de coffrage, selon l’emplacement de
l’ouvrage sur le terrain.
Le délai entre deux bétons sera très court. Ce délai sera plus court que le délai de la première prise du
béton.
Au moment du coulage un membre de l’équipe de coulage devra veiller continuellement à ce que les
armatures, les cales et les tubages ne soient pas déplacés, et il devra corriger et ajuster chaque
armature ou tubage qui viendrait à être déplacé.
- Vibration :
Lors du coulage de béton, une attention sera accordée en vue d’assurer une homogénéité. Pour cela,
des vibreurs seront utilisés. Exceptionnellement, les vibreurs ne seront pas utilisés pour le gros béton.
Le nombre des vibreurs sera variable selon la quantité de béton à couler et la rapidité du travail.
Lors de la vibration, une attention sera accordée pour que les équipements et le coffrage ne soient pas
déformés.
Si la température mesurée sur chantier est inférieure à -5Co, le coulage du béton ne sera pas autorisé.
Les armatures seront débarrassées éventuellement des glaces avant utilisation. Aucun matériau
contenant du gel ou de la glace ne sera utilisé pour le bétonnage.
Des précautions particulières seront prises pour la mise en œuvre du béton par temps chaud ou lorsqu’il
y’a des vents asséchants, en particulier le coulage ne sera fait qu’en fait d’après-midi ou tôt le matin. Le
béton coulé la veille sera abondamment arrosé pendant au moins 7 jours.
Après coulage, le béton doit être protégé éventuellement de conditions climatiques défavorable. Les
systèmes et méthodes de protection seront soumises au BET pour approbation.
- Reprise de bétonnage :
• Brosses métalliques
• Grattoirs
• Marteau et burin
Lors du bétonnage et de la prise du béton, l’élimination de la laitance du béton sera faite par brossage et
grattage de la surface de la section bétonnée.
Un repiquage de la surface de reprise de bétonnage est prévu dans le cas où cette dernière est lisse.
Avant la reprise du béton, la surface sera soufflée à l’air comprimé pour éliminer toutes les particules de
béton et de poussière, puis arrosée abondamment pour l’imprégnation d’eau dans le béton au moment
de bétonnage. L’eau en excès sera éliminée à l’aide d’une éponge ou par soufflage.
Veuillez répondre au quiz « Définition des méthodes de réalisation du projet » sur LMS
• Les moyens de levage : organe vital d’un chantier de construction, les grues doivent absolument
figurer sur le plan d’installation de chantier quel que soit leurs types.
• La base vie : qui va accueillir les intervenants des différentes entreprises du bâtiment. Il faut
donc avoir pu déterminer au préalable le nombre maximum de personnes présentes sur le
chantier. Dans l’idéal, cette zone est installée près de l’entrée du chantier. Son accès doit être
sécurisé.
• Les réseaux de chantier : la base vie doit au minimum être raccordée en :
− Eaux usées
− Eau potable
− Electricité
− Téléphonie
• Les flux : les circulations piétonnes doivent être matérialisées. Celles-ci doivent permettre
durant toute la phase de construction les circulations suivantes :
− De la base vie à la zone de travail
− De la base vie aux grues
− De la base vie aux lieux de stationnement des véhicules personnels
− De la zone de travail à la centrale à béton
− De la zone de travail à la zone de stockage
• Les aires de stockage : Elles doivent figurer sur le plan d’installation de chantier en précisant le
type de matériel et matériau qui y sera stocké, la surface disponible, et les mesures prises pour
protéger l’environnement.
Pour un chantier de gros œuvre, il convient de prévoir les surfaces suivantes :
• Aire de stockage des treillis soudés, aire de stockage des aciers façonnés, aire de
stockage de coffrages…
• Etablir l’avant métré des ouvrages à exécuter : après avoir décomposé l’ouvrage en
lots, parties de lots, phases et tâches, on recherche pour chaque lot, partie de lot, phase
ou tâche les quantités d’ouvrages à réaliser et on détermine de cette manière les
quantités en œuvre.
• Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution :
On définit :
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-Effectif : effectif moyen attribué à une tâche du planning
Exemple d’application :
Une tâche nommée « voiles du R+1 » représente la réalisation de 2000 m2 de murs. La durée est de 10
jours. Le temps unitaire est de 0,7 heures/m2. Les ouvriers travaillent 7 heures par jour.
On commence tout d’abord par calculer le total d’heures associé à la tâche :
Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivantes :
• Etablir l’avant métré des ouvrages à réaliser : après avoir décomposé l’ouvrage en lots, phases
et tâches, on recherche pour chaque lot, phases ou tâche les quantités d’ouvrage à réaliser ;
• Déterminer les quantités des matériaux élémentaires entrant dans l’unité d’ouvrage
élémentaire selon une des méthodes suivantes :
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- soit à partir de résultats statistiques issus de chantiers analogues, dans ce cas les pertes de matériaux
sont déjà incluses ;
- soit en effectuant des calculs à partir des caractéristiques géométriques des éléments constitutifs que
l’on majore d’un coefficient de pertes ;
• Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux : en effectuant le rapport des quantités de
matériaux utilisés sur le chantier, divisé par les quantités d’ouvrages réalisés ;
• Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le chantier : qui
s’obtiennent pour chaque matériau en faisant le produit des quantités élémentaires, y compris
les pertes, entrant dans l’unité d’ouvrage, multiplie par les quantités d’ouvrage à réaliser ;
• Planifier les commandes en fonction de l’avancement : la productivité des équipes et les
rendements des matériels permettent de prévoir l’état d’avancement des travaux. Alors on
calcule les consommations prévisionnelles des matériaux en fonction du temps et on établit un
planning des commandes en précisant les dates et les quantités nécessaires en tenir compte des
difficultés d’accès et délais de livraison.
• Evaluer le coût des matériaux rendus chantier hors taxes : pour chaque nature de matériau, on
calcule leur coût rendu sur chantier HT à partir de leur valeur d’achat compris remise éventuelle
déduite, auquel on ajoute-les frais de chargement, de transport et de déchargement sur le
chantier ;
Pour mener à bien la consultation du choix des fournisseurs il est nécessaire de comparer, pour chacun
d’entre eux, la valeur des matériaux rendus chantier HTVA. Dans ce cas les coûts considérés sont les
suivants :
Le résultat doit être arrondi en nombre entier de jours et la somme de tous ces résultats donne le temps
total prévisionnel d’utilisation des matériels.
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Pour déterminer les besoins en matériels d’un chantier on doit suivre les étapes suivantes :
• Evaluer le travail à réaliser : à partir des résultats de l’avant métré on doit récapituler les
quantités post par post ;
• Analyser les matériels disponibles ou ceux à louer : à partir des fiches des caractéristiques du
matériel (performances, capacités, rendement) on identifie les matériels disponibles aux ceux
susceptibles d’être loués ;
• Déterminer la quantité des matériels nécessaires et leur durée d’utilisation : à partir de la
durée du chantier, des quantités d’ouvrages à réaliser, on calcule les délais prévisionnels
d’exécution pour chaque ouvrage puis pour l’ensemble de l’ouvrage, poste par poste ;
• Réserver le matériel prévu et le planifier en fonction de l’avancement du chantier ;
• Déterminer des besoins en matières consommables : à partir des consommations (fuel-oil,
électricité) évaluées statistiquement pour chaque engin ou matériel et de durées d’utilisation
définies préalablement, calculer les besoins en produits et matières consommables ;
• Evaluer les coûts des matériels et des matières consommables : pour le matériel on doit
évaluer le coût de location interne ou externe à : l’heure, jour ou moins, suivant le type de
matériel.
Lorsque les besoins en matériels nécessaires pour effectuer le chantier sont arrêtés en nombre et durée,
on peut établir un calendrier d’utilisation et puis évaluer le budget correspondant.
Il est établi par l’entreprise de travaux (généralement le responsable de l’exécution des travaux)
intervenant sur un chantier.
Le PPSPS peut être utilisé par différents intervenants pour l'accomplissement de leurs missions. Tout
d'abord, l'auteur du document s'en sert comme titre de référence durant les travaux. Ensuite, le
personnel de maîtrise chargé de la réalisation des travaux peut également l'utiliser pour déterminer les
moyens à mettre en place lors de chaque étape du chantier. Enfin le PPSPS est utile pour les opérateurs
afin qu'ils réalisent les travaux de manière sécurisée.
− Renseignements généraux sur l’entreprise, les acteurs du chantier et la nature des travaux à
réaliser (nature, délais, effectifs, …)
− Les consignes de secours (présence de secouriste et matériel médical, accès, consignes de
premiers secours, …)
− Installations de chantier : (type, emplacement, date de mise en service, mesures d’Hygiène
et conditions de travail)
− Mesures de prévention des risques professionnels et modes opératoires
Le PPSPS doit permettre de :
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− Identifier les risques liés aux travaux. Et définir la manière dont les travaux seront exécutés
afin de protéger les compagnons suite à l’analyse des risques
− Identifier les risques générés par l’activité des autres entreprises présentes sur le chantier et
les risques que l’entreprise elle-même génère sur les autres ainsi que les mesures à prendre
− Sensibiliser les équipes sur les moyens de protection à mettre en œuvre
− Permettre à la commission de sécurité de se dérouler au mieux
Le PAQ est un élément essentiel du système de management de la qualité d’un chantier. Il est
généralement soumis et validé par un garant du bon déroulement du chantier (MOE : Maîtrise d’œuvre)
ou bien par le client (MOA : assistant à la maîtrise d’ouvrage qui représente le client ou MO :
directement le client).
Un PAQ est généralement élaboré pour chaque chantier mais il peut contenir des éléments standards
du système de qualité de l’entreprise.
Les éléments essentiels d’un Plan d’assurance qualité sont les suivants :
- Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les bâtiments voisins,
de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant des services techniques des mairies
ou des préfectures de police,
- Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des services de
l’inspection du travail.
Réseaux : eau, gaz, électricité, -Alimenter les postes de travail -Enterrés ou aériens, à la périphérie
téléphone, air comprimé, égout -Evacuer les eaux des bâtiments.
-Stockage eau.
Clôture ou palissade -Isoler le chantier de la voie publique -A la périphérie du chantier
(intrusion, vols, accidents)
Un plan d’installation de chantier doit faire apparaître en plus des postes principaux définis ci-dessus, la
position :
-Des obstacles naturels (végétation, roche) et industriels (poteaux, regards),
-Du panneau de chantier (N° permis de construire, noms des maîtres d’œuvre et d’ouvrage, noms et
qualités des entreprises, délais, coûts…),
-Des accès et des voies de circulation,
Phases Démarches
Positionner le ou les engins de levage -Schématiser les grues et indiquer la longueur de flèche
et contre flèche, la zone d’interférence, la longueur et la
largeur des voies de grue, la marque, le type et les
caractéristiques, les cotes par rapport aux bâtiments, le
niveau du support (rails)…
-Penser au démontage et à l’emprise de l’embase et/ou
des pieds stabilisateurs
Placer le poste de bétonnage ou les aires de -Suivant l’importance du chantier, le béton sera soit du
stationnement des camions toupies (bennes à béton) B.F.C. (Béton Fabriqué sur Chantier): on place la centrale
à béton et on représente les parcs à granulats, le silo à
ciment ; soit du B.P.E. (Béton Prêt à l’Emploi): on prévoit
l’aire de stationnement des camions toupies
Définir les aires de coffrage, de ferraillage et de -Selon le mode constructif retenu, il y a lieu ou non de
préfabrication prévoir ces aires (ouvrages élémentaires coulés en place,
préfabriqués sur site, préfabriqués en usine), on
indiquera la destination de chaque aire et les
dispositions particulières à prévoir (dimension, sécurité)
Représenter les bureaux et les cantonnements -Le nombre de bureau à installer est indiqué par la
maîtrise d’œuvre dans les pièces écrites. Les dimensions
et le nombre de baraques destinées au personnel est en
fonction de l’effectif et de la durée du chantier. Le
magasin doit se situer prêt du bureau du chef de
chantier.
Représenter les réseaux -A partir du transformateur, on positionne les armoires
de distribution électrique puis on trace les réseaux pour
approvisionner les postes (ou groupe électrogène). Idem
pour l’adduction en eau et les lignes téléphoniques.
L’évacuation des eaux se fait des sanitaires jusqu’à
l’égout.
-Prévoir un local de confinement pour le compresseur.
Représenter les aires de stockage et les voies de -Le plan est complété par les aires de stockage (matériels
circulation du gros œuvre, matériaux du second œuvre, terres pour
remblais) et les voies de circulation (sens de circulation,
entrée, sortie, parking des personnels et des
intervenants extérieurs)
-Le plan de masse : Ce plan permet de localiser la construction projetée et ses abords immédiats :
o Pièces écrites
-Le devis descriptif : Ce document précise les différents travaux, les modes opératoires et les matériaux
à utiliser.
-Le quantitatif : Ce document définit quantitativement les surfaces, les cubatures de déblais, de remblais
etc.
-Les documents techniques unifiés D.T.U ainsi que les normes à utiliser.
b. Le matériel de l’implantation :
Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des alignements ou des points : théodolites,
équerres optiques, rubans, niveaux, etc.
La matérialisation de l’implantation soit d’un point soit de plusieurs points sur un chantier se fera à l’aide
de piquets en bois ou métalliques ou encore à l’aide de chaises en bois d’implantation. C’est la fonction
future de ce point qui donnera le type de matériaux ou fiche à utiliser.
L’implantation de points en planimétrie consiste à reporter sur le terrain les indications provenant des
dossiers de plans fournis sans tenir compte de l’altimétrie.
Dans les schémas ci-dessous A et B sont connus et C et D sont les points à déterminer :
Visée à l'œil nu
Visée avec laser, les jalons sont équipés d'un détecteur que l'on déplace successivement
• Avant l’intervention sur le terrain, il faudra calculer les distances OA et OB en utilisant la formule
et relation trigonométrique suivante :
• Sur le terrain, on mettra en station l’appareil, un théodolite, sur le point A en visant B avec une
mise à zéro de l’angle. Puis on appliquera une rotation de l’appareil afin d’obtenir en lecture
l’angle OAB.
• La mesure est prise entre le point B et le point O et un contrôle sur le point avec la visée
verticale du théodolite.
Cette méthode s’apparente à l’utilisation d’un compas avec le théodolite comme appareil de précision
pour les angles horizontaux, et la visée vertical pour le positionnement des fiches avec précision dans les
axes des deux visées sur O.
• On calcule les coordonnées rectangulaires à l’aide des angles du plan d’exécution déterminés
par le point et la ligne de référence ou d’origine connue. Ces coordonnées rectangulaires sont
définies par une distance sur « X » et une distance sur « Y ».
Toutefois, il n’est pas toujours possible de prendre une ligne de référence qui soit parallèle aux abscisses
ou aux ordonnées. Dans ce cas, il est indispensable de passer par de calculs préliminaires déterminant, à
l’aide des angles, les coordonnées rectangulaires de chaque point.
Sur l’exemple ci-dessous la ligne de référence est située sur la chaussée existante et les massifs de pieux
sont implantés avec un angle de référence passant O de 40°.
Dans le cas d’une implantation de ce type simple (3points) il faudra utiliser les coordonnées polaires afin
de déterminer à l’avance les gisements et les angles d’implantation. Puis sur le terrain, à l’aide d’un
théodolite, on implantera en mettant en station sur chaque point les deux autres points manquants.
Le point de référence sur un chantier est souvent donné et implanté par le géomètre de l’entreprise ou le
géomètre indépendant en charge du dossier. Il ne peut pas être changé ou déplacé sans son accord.
En cas de destruction du piquet ou de déplacement par un engin de chantier, le géomètre doit réintervenir
afin de définir un nouveau point de référence altimétrique pour le chantier. Tous les autres points
altimétriques du chantier partent de ce point de référence.
On place ainsi sur le chantier plusieurs bornes ou repères de nivellement qui doivent être répartis sur
l’emprise du chantier et positionnés de sorte qu’ils restent en place pendant la durée des travaux. Le plus
simple est de niveler les points qui servent aussi de référence en planimétrie.
Cette technique demande l’intervention de deux opérateurs sur le chantier afin de ne pas faire bouger le
piquet de référence.
Le premier piquet en A ayant le point altimétrique soit au-dessus du piquet soit matérialisé par un trait
sur le côté sert de référence pour positionner la règle.
Dans la figure ci-dessous on montre comment réaliser l’implantation du trait de niveau à +110,00 m sur
un mur existant.
En première phase on met en station le niveau à mi-distance entre le mur ou l’ouvrage et le repère
altimétrique « A » le plus proche. Puis on vise une mire en « A » et l’on en déduit l’altitude du plan de
visée.
L’opérateur vise ensuite le mur sur lequel un aide déplace un mètre de poche jusqu’à ce que l’opérateur
lise la graduation 28 cm (110 –109,72) sur le mètre. L’aide place alors un trait sur le mur. On répète la
dernière opération plus loin et l’on joint les deux repères au cordeau à tracer pour obtenir le trait de
niveau.
Les piquets (ou les chaises) étant en général sous le plan de visée, on ne peut pas y poser facilement un
mètre de poche. On nivelle donc le sommet du piquet par un nivellement par rayonnement avec visée
arrière sur un point de référence du chantier et l’on reporte au mètre de poche le trait de niveau sur le
piquet ; s’il s’agit d’une chaise, on répète cette opération pour les deux piquets, on viendra serrer, clouer
ou visser la planche horizontale de la chaise.
On désire placer les chaises à l’altitude 108,00 m. On trace donc un trait de niveau situé à 6 cm sous la
tête du piquet. Les 6 cm sont le résultat du calcul 108.06- 108.00. Après avoir fait la même chose pour
l’autre piquet, on fixe la planche horizontale de la chaise à l’aide de vis qui éviteront de faire trop bouger
la chaise au moment de la fixation.
Dans le cas de piquets isolés, on utilisera la même méthode sans mettre en œuvre de latte horizontale.
Les informations sur les piquets devront claires et bien écrites au feutre permanent.
Dans d’autres cas, les piquets de terrassements pour des remblais ou nivellements n’ont
pas besoin de porter les informations altimétriques, ils servent en effet à matérialiser des
hauteurs de remblais par exemple et auront été implantés en tenant compte de la limite
de la couleur rouge avec le bois. La couleur rouge restera toujours visible pour les
conducteurs d’engins et servira à alerter de la proximité du piquet de référence, mais
aussi des limites du terrassement à réaliser.
A savoir :
Mode opératoire :
• Positionner le faisceau sur le point altimétrique de référence (dans le cas d’un trépied avec
manivelle de réglage) en utilisant soit la cellule de détection dans les endroits lumineux, soit par
une lecture du faisceau visuel direct.
A l'issue d'un levé, le logiciel Covadis lit le carnet de terrain provenant du théodolite et le convertit en
une Géo Base. Tous les carnets issus d’une station totale, ou d’un GPS, peuvent être traités par le logiciel
quelle que soit la marque de l’appareil : Leica, Trimble, Zeiss, Nikon, Topcon, Sokkia, etc.
Le déchargement de l’appareil (Théodolite par exemple) se fait par l’intermédiaire de Leica Survey
Office :
Le logiciel Covadis n’importe que les coordonnées polaires. Si un dossier a été observé en coordonnées
XYZ, seuls les angles et les distances sont importés. On peut passer outre en ouvrant dans Excel le fichier
issu du théodolite par assistant ; quand le dossier est importé, supprimer les colonnes inutiles. Ensuite,
dans Covadis2D Pts topochargement semisBD dans laquelle il faut aller chercher le répertoire
concerné et répondre aux différentes questions.
Théodolite SCR 407 : « Menu » « transfert données » « job à transférer » / GSI F4 (envoyer).
Si on veut transférer des mesures en XYZ, ne pas passer par GSI mais par Nxyz.
- Ouvrir Excel
- Dans Excel, ouvrir le dossier issu du théodolite par assistant, l’importer et supprimer les colonnes
inutiles
- Ouvrir Covadis 2D pts topo chargements semis, apparait une boite de dialogue qui indique :
choix du fichier, choix du format (Covadis ou Excel), définition du point topo qui donne accès à une
BD secondaire avec paramétrage des points, choix du calque d’insertion et terminer OK.
En GSI, les hauteurs de voyant sont souvent ignorées. Il faut configurer Covadis pour qu’elles
apparaissent lors de l’importation dans Géobase. « Covadis calcul » « lecture carnet » « Leica »
BD, sélectionner le fichier à lire. Sur la deuxième ligne « paramétrage », apparait une fenêtre avec
« options » « paramètres spécifiques » BD avec, en autres « hauteur de prisme », code champ 87.
Le module de calculs topo métriques de COVADIS permet de convertir les fichiers bruts issus des carnets
de terrains dans un format unique, simple et lisible (le format GéoBase), et d’effectuer tous les calculs
topo métriques classiques. Grâce à un puissant éditeur, les GéoBase peuvent être facilement modifiées
ou complétées. Les tolérances et corrections sont paramétrables pour permettre d’effectuer les calculs
avec un maximum de contrôles et de précision.
A l’issue du calcul des points rayonnés ou du calcul en bloc, la fonction « Chargement de semis » du
menu COVADIS 2D permet l’importation du semis de points dans AutoCAD directement à partir de la
Géo Base contenant les points calculés. Utilisez la commande LECTURES CARNET du menu
COV.CALCULS. COVADIS vous propose plusieurs formats de carnet à traiter, notamment :
• Format Géotronics :
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement Géotronics, vous devez sélectionner l’option « Lecture
Géotronics » du sous-menu Lecture carnets.
Cliquez sur MODIFIER. COVADIS affiche alors une case de paramétrage dans laquelle vous lui expliquez
comment décoder votre carnet.
Cliquez sur Codes des champs pour changer les codes des champs.
• Format WILD/LEICA
Les fichiers carnets au format WILD sont composés de lignes de commandes et de lignes de mesures.
Chaque ligne est divisée en plusieurs champs de 16 ou 24 caractères. Chaque champ est divisé en deux
groupes d’informations : Le premier décrit la donnée, le second la contient. Pour les lignes de mesure,
les deux premiers caractères des champs déterminent automatiquement le type de données contenues
(matricule de point, angle horizontal, etc..). Pour les lignes de commande, les deux premiers caractères
des champs sont toujours 41 pour le premier champ, 42 pour le second, 43 pour le troisième etc. Pour
lire un fichier issu d’un enregistrement WILD, vous devez sélectionner l’option « Lecture WILD » du sous-
menu Lecture carnets.
Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous permettre d’indiquer le fichier de carnet à
traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la Géo Base à créer.
• Format NIKON/PSION
La structure des carnets NIKON pour PSION est composée d’un identifiant (un chiffre ou une lettre) suivi
des données séparées par des caractères (espace, tabulation).
0 : En tête
1 : Point de station
2 : Angle de référence
S : Surface
D : Ecarts
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement Psion, vous devez sélectionner l’option « Lecture
NIKON/PSION » du sous-menu Lecture carnets. Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous
permettre d’indiquer le fichier de carnet à traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le
nom de la Géo Base à créer.
• Format NIKON/KHEOPS
Les données sont toutes précédées d’un code qui indique le type d’information dont il s’agit. Les
différents champs sont séparés par des virgules. Pour lire un fichier issu d’un enregistrement KHEOPS,
vous devez sélectionner l’option « Lecture NIKON/KHEOPS » du sous-menu Lecture carnets. Le dialogue
de configuration est alors affiché pour vous permettre d’indiquer le fichier de carnet à traiter, le nom du
fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la Géo Base à créer.
• Format SOKKIA
Les fichiers bruts au format SOKKIA se composent de lignes dont les deux premiers caractères sont des
codes de commandes. Les informations supplémentaires sont ajoutées à cette ligne et séparées par des
virgules. Pour lire un fichier issu d’un enregistrement SOKKIA, vous devez sélectionner l’option « Lecture
SOKKIA » du sous-menu Lecture carnets. Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous
permettre d’indiquer le fichier de carnet à traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le
nom de la Géo Base à créer.
• Format TOPOJIS-PC
Les fichiers au format TOPOJIS-PC sont des fichiers textes. Les informations sont organisées par ligne. La
distinction est faire entre le carnet et les composants. Chaque valeur est précédée d’un label. Pour lire
un fichier issu d’un enregistrement TOPOJIS-PC, vous devez sélectionner l’option « Lecture TOPOJIS-PC »
du sous-menu Lecture carnets. Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous permettre
d’indiquer le fichier de carnet à traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la
Géo Base à créer.
COVADIS affiche une deuxième case de paramétrage dans laquelle vous allez saisir la description
graphique du bloc point topographique, en termes de calque, de couleurs, de hauteurs de texte, etc…
Cliquez sur Terminer Validez la commande en cliquant sur le bouton OK. COVADIS lit alors votre fichier de
points calculés et affiche tout le semis à l’écran :
Configuration du carroyage
Dessin de carroyage
Alignement avec l’écran
Insertion flèche Nord
Rotation des points
Créer une présentation
Rétablir vue…
Suppression de carroyage
Mise en page
Basculement de cadre.
Dessin de carroyage :
Cette fonction permet de créer un carroyage entièrement paramétrable dans un dessin. Le carroyage est
composé d’un périmètre, d’une zone prévue pour le cartouche, de croix de carroyage, de traits de côtes
et de côtes de rappel. Utilisez la commande Dessin du Carroyage du sous-menu Préparation du tracé du
menu COV.EDITION.
Configuration du carroyage :
Cette commande permet d’effectuer une rotation du système de coordonnées afin de rendre le cadre
parallèle à l’écran.
Mise en page :
Cette fonction permet de dessiner automatiquement les limites d’une division par planche d’un dessin
en tenant compte de l’échelle prévue pour le tracé du plan.
Cette fonction peut effectuer différents traitements sur le bloc points topographiques :
Si la liste des points existe déjà dans le dessin, COVADIS vous propose de la Remplacer ou de la Compléter:
Choisissez Remplacer.
Validez par OK
Utilisez la commande Affiche liste point du sous-menu Points topographiques du menu COVADIS 2D. Une
fenêtre apparaît alors à l’écran dans laquelle vous trouvez une liste contenant le numéro, les X, Y, Z, le
code du point et le nom du bloc point topographique (TCPOINT).
• Habillage
Le module SYMBOLIQUE de COVADIS TOPO permet d’effectuer l’habillage des plans à l’aide d’importantes
bibliothèques de symboles et des fonctions de dessin automatique.
Les bibliothèques sont de quatre types : Les bibliothèques au 1 /200,1/500 et 1/1000 qui permettent le
changement d’échelle automatique, la bibliothèque des symboles génériques, la bibliothèque des
symboles tridimensionnels(3D), et la bibliothèque des symboles de la version 14.1 de COVADIS.
Insérer un symbole :
Chaque bibliothèque dispose de sa propre boîte de dialogue permettant de choisir le symbole à insérer.
Utilisez la commande Insérer symboles… de sous menu Symboles du menu COVADIS 2D, la boîte du
dialogue ci-dessous apparaît.
COVADIS TOPO propose six méthodes de représentation des talus, ainsi que quatre fonctions de dessin
automatique par calque pour les talus de types simples.
COVADIS affiche la boîte de dialogue ci-dessous, Cette boîte de dialogue vous permet d’afficher une
représentation particulière à des objets (lignes, poly lignes, arcs et cercles) en utilisant des types de lignes
ou en leur appliquant des symboles.
Utilisez la commande Dessin des clôtures du sous menu Habillage du menu COVADIS 2D.
Les fonctions de dessin des réseaux utilisent la symbolique linéaire avec des fichiers de paramétrage
particuliers, un pour chaque type de réseau à représenter. Comme pour les fonctions précédentes, il est
préférable de construire la symbolique dans des calques différents de ceux contenant les objets traités.
Utilisez la commande Dessin des réseaux du sous menu Habillage du menu COVADIS 2D :
Cette fonction permet d’automatiser le dessin de bâtiments ainsi que la structuration en couches associée
(Contour, Hachurage/ Croisillons). Utilisez la commande Dessin des bâtiments du sous menu Habillage du
menu COVADIS 2D, COVADIS affiche la boîte du dialogue suivante :
Cette fonction permet d’effectuer un hachurage automatique de tous les contours fermés (poly lignes
fermés et cercle) contenus dans un calque donné.
Même procédure pour le Coloriage direct de contours, Coloriage de contours identifiés, Coloriage/Fichier
de maintiens et Découpage de zones.
https://www.youtube.com/watch?v=h9JxRMMgai0
• Cotation / division :
- La fonction cotation permet de coter des pentes, par exemple, sur des profils en long, en travers
ou sur des profils types.
- La fonction division permet de diviser des contours pour obtenir de nouveaux, en spécifiant l’aire
devant être calculée ainsi que le mode de division à utiliser. Utilisez la commande Division de
surface du sous-menu Cotations/Division du menu COVADIS 2D.
Parmi ces fonctions, on distingue la création de nouveaux points topographiques 3D par immatriculation
d’entités, par saisie manuelle de coordonnées, par accrochage, par interpolation linéaire entre 2, 3 ou 4
points, par interpolation sur des profils en travers, et par interpolation le long d’un arc ou d’un poly line.
Immatriculation d’entités : Cette fonction permet de créer de nouveaux points topographiques en les
insérant automatiquement sur les points caractéristiques des objets construits dans le dessin.
Construction de points : Cette fonction permet de construire des points topographiques en des points
caractéristiques du dessin en cours. Chaque point à immatriculer doit être indiqué, par pointage, soit par
accrochage aux objets.
Interpolations linéaire 3D : permet de construire des points topographiques en faisant des interpolations
à partir de points existants. Quatre méthodes de calcul sont disponibles : A partir de 2 points et d’une
ligne d’interpolation, à partir de 2 points et d’une distance par rapport au premier point, à partir de 3
points, ou à partir de 4 points.
Interpolation sur profils : Cette fonction permet de construire des points topographiques par
interpolation sur des profils en travers. Les profils en travers doivent être représentés par des lignes (2D
ou 3D) et se trouver dans un calque particulier.
Interpolations 3D sur arcs : Cette fonction permet de calculer des nouveaux points topographiques le
long d’un arc, à condition que les deux extrémités de l’arc soient immatriculées à l’aide de points
topographiques insérés en 3D. Les altitudes des nouveaux points sont calculées par interpolation linéaire
le long de l’arc à partir des deux points extrêmes.
Interpolations 3D sur poly lignes : Cette fonction reprend les caractéristiques de la précédente, mais
étend au traitement de n’importe quelle poly ligne. Le premier et le dernier point de la poly ligne doivent
obligatoirement être immatriculés pour que les altitudes correctes soient calculées.
Transformations 2D en 3D : Cette fonction permet de transformer des entités linéaires 2D (lignes, poly
lignes, arcs, cercles) en nouvelles entités 3D (lignes et poly lignes). Le principe de la transformation est le
suivant :
Création de la liste des points topo insérés en 3D permettant de retrouver ou de calculer les
altitudes des nouvelles entités 3D,
Sélection de toutes les entités à traiter dans le(s) calque(s) indiqué(s),
Traitement de chaque entité en fonction du paramétrage effectué.
• Calcul MNT
Créer un maillage surfacique triangulaire à partir d'éléments ponctuels et/ou linéaires 3D. Le Modèle
Numérique de Terrain (MNT) ainsi obtenu représente la surface approchée correspondante Si les
Le module MODELES NUMERIQUES de COVADIS TOPO propose des fonctions puissantes permettant de
calculer et de traiter des Modèles Numériques de Terrain (MNT) :
Construction semi-automatique d’un modèle numérique de terrain par sélection directe des
points topographiques,
Création automatique d’un contour autour d’un semis de points choisis, permettant de définir
une limite de zone à modéliser et tenant compte d’une longueur de segment maximale,
Calcul automatique de modèles numériques à partir d’un semis de points levés, d’un contour
délimitant la zone à modéliser et d’éventuelles lignes caractéristiques de terrain (lignes de
ruptures de pente), et selon deux algorithmes proposés : l’un utilisant la méthode de Delaunay,
l’autre cherchant à modéliser en premier les lignes de plus grande pente…
Génération semi-automatique :
L’objectif est de créer un maillage surfacique triangulaire à partir d'un semis de points 3D, en construisant
manuellement un triangle après l’autre.
Remarque : Les faces d'un maillage étant indépendantes les unes des autres, un MNT n'est pas un objet,
et on le sélectionne par son calque il est préférable qu'il y soit seul.
Afin de pouvoir modéliser le terrain naturel, vous devez au préalable créer une limite de l’emprise du
calcul par un poly ligne fermée, passant par les points levés en chacun de ses sommets.
https://www.youtube.com/watch?v=V8t04kYMxDU
• Analyse du relief
Le but de l’analyse du relief est d’obtenir des renseignements spécifiques au(x) MNT sélectionné(s).
En fonction du (des) calque(s) des faces sélectionnée(s) : Covadis mesure les surfaces 2D (projetées) et 3D
(= somme de la surface de toutes les faces) d'une zone maillée.
Elle permet d’extraire une portion de MNT, intérieure ou extérieure à un contour préalablement dessiné,
en ajustant les faces 3D sur ce contour de découpage.
Elle permet de projeter des éléments AutoCAD (Symboles – Poly lignes 2D ou 3D Hachures, dessinés à Z =
0 ou à une altitude quelconque) sur un MNT.
Les Symboles sont simplement projetés ou sont également remplacés par d'autres
Les Parcelles et Bâtiments se transforment en Poly lignes 3D
Les Hachures se transforment en blocs
• Courbe niveaux
Le logiciel COVADIS propose deux fonctions de construction des courbes de niveaux : l’une, semi-
automatique, s’appuyant sur des points topographiques (interpolation linéaires), l’autre, automatique,
utilisant les faces 3D d’un modèle numérique de terrain pour créer les courbes en fonction d’un écart
donné et offrant même des options de Prévisualisation des courbes et de filtrage entre deux altitudes.
Une fonction de cotation permet en outre d’écrire de façon paramétrable et selon trois méthodes
différentes les altitudes des courbes de niveaux.
Automatiques (M.N.T) :
Utilisez la commande Automatiques (MNT) du sous-menu COURBES DE NIVEAU du menu COVADIS 3D.
Utilisez la commande Cotation des courbes du sous-menu COURBES DE NIVEAU du menu COVADIS 3D, la
case de dialogue suivante apparaît alors :
Cotation en un point,
Cotation selon un axe,
Cotation selon un intervalle.
Indiquez, en mètres, la marge à créer autour des textes de cotation.
Type : Selon un axe, cliquez à l’écran les 2 points extrêmes de l’axe. COVADIS affiche alors le texte de
cotation à l’intersection de l’axe avec chaque courbe.
Par prismes :
Calcul des volumes au-dessus et au-dessous d’un plan horizontal coupant le MNT
Calcul des volumes au-dessus et au-dessous d’un plan incliné coupant le MNT
Calcul des volumes de déblais et de remblais entre deux modèles numériques
Par profils en travers (surfaces de déblai et de remblais multipliés par les longueurs d’application) :
Indiquez les deux calques contenant les faces à utiliser dans le calcul, ici MNT1 et MNT2.
Contrairement à la méthode par prismes, il s’agit ici de définir un axe de profil en long que l’on tabulera.
Les cubatures seront obtenues par addition des surfaces sur chaque profil en travers multipliées par les
longueurs d’application.
c. VRD :
• Création d’un projet de plateforme
Les projets par Plateformes permettent l'élaboration de projets de type bassin, terrain de jeux, emprise
de bâtiments…
Chaque Plateforme est composée d'une Enveloppe extérieure (fermée) qui porte les talus, et
éventuellement les Objets caractéristiques qui définissent sa géométrie interne.
A l’issue du traitement, Covadis calcule les volumes de déblai - remblai nécessaires à la réalisation du
projet, et effectue sa modélisation.
Le module de conception « Projet mono plateforme » permet de gérer une seule plateforme à la fois,
mais il est possible bien sûr d'effectuer plusieurs calculs successifs de plateformes dans un même fichier.
Très intuitif, il sera utilisé pour les calculs estimatifs d'avant-projet, et pour les projets ponctuels de type
bassin, parking, aménagement d'une parcelle…
Le module de « Projet multi plateformes » est lui prévu pour l'élaboration de projets plus vastes, dans
lesquels interviennent plusieurs entités. C'est le cas par exemple, d'un Lotissement complet. Les
plateformes simples (chaussées, voiries, trottoirs, bâtiments ...) sont réparties en différents Types,
correspondants eux-mêmes à un paramétrage spécifique. Lors d'un calcul, c'est l’ensemble des
plateformes du Projet courant qui est traité. Ce module s'appuie sur des objets Covadis, créés à partir
d'entités AutoCAD, qui permettent de stocker toutes les informations paramétrées par l'utilisateur, afin
de lui garantir une gestion optimisée.
Les fonctions sont toutes lancées par des icones auxquels on accède par :
A l’issue du traitement, Covadis effectue la modélisation de la nouvelle voirie et dessine les profils en long
et en travers TN.
Les éléments nécessaires au calcul de réfection de voirie sont : les limites extérieures de trottoir gauche
et droite connues en 3D, la trace 2D des fils d'eau gauche et droit de la future chaussée, la trace 2D de
l'axe de la future chaussée.
Remarque :
La trace de l'axe doit être plus courte que celle des fils d'eau, qui sont eux- mêmes plus courts que les
limites de trottoir et toutes ces lignes doivent être dessinées dans le même sens.
Principe :
La même opération se répète à partir des fils d'eau pour définir l'axe de la chaussée.
- Préparation
L’objectif dans ce cas est de représenter la géométrie des contraintes existantes, ainsi que celle de l'axe
et des fils d'eau gauche et droit du projet.
Pour se faire, on doit d’abord créer un nouveau projet, en utilisant la fonction suivante :
Covadis VRD Réfection de Voirie Projets / calcul des fils d'eau Projet Nouveau
Ensuite, il faut paramétrer pour chaque point mémorisé par Covadis, les pentes trottoir et chaussée, la
hauteur bordure… et le dessin des profils en long fil d'eau.
- Fils d’eau
Cette étape englobe les profils en long (TN), la construction du fil d'eau projet, l’assemblage du fil d'eau
projet, le fil d'eau projet 3D et la mise à jour des profils en long.
- Fichier récapitulatif
Le but dans ce cas est de lister les données du projet courant ainsi que les propriétés des points de bâti et
des fils d'eau, et les stocker dans un fichier récapitulatif.
- Vérification de la géométrie
L’objectif est de vérifier que tout point de l'axe de chaussée possède une projection sur chacun des deux
fils d'eau, et qu'aucune ligne de projection ne se croise.
- Axe chaussée
Il faut dans ce cas définir les profils types de chaussée qui vont permettre le calcul des pentes entre fils
d'eau et axe chaussée.
Cette fonction permet la création et la gestion des tables de correspondances entre les codes terrain et
les objets à construire automatiquement dans le dessin.
Les tables de correspondances sont indépendantes de l’échelle prévue pour le tracé du plan.
Génération du dessin
Commencez un nouveau dessin avec le gabarit ACADISO.DWT par exemple. Comme vous insérez des
symboles COVADIS, vous devez tout d’abord charger les bibliothèques les contenant : Lancez les
commandes COVADIS 1 /200 et COVADIS Générique de la fonction Charger une bibliothèque de sous
menu Symbolique du menu COVADIS 2D. Lancez les commandes Génération du dessin du sous-menu
Géocodification simplifiées du menu COVADIS 2D.
COVADIS vous propose alors une case de traitement d’un fichier géocodé :
Choisissez l’emplacement de la table Parc.gcd et le fichier de points à traiter puis cliquez sur OK.
Le nom du fichier à traiter et le nom de la table de géocodage utilisée sont rappelés. Le bouton Traitement
du fichier géocodé lance la génération du dessin Géocodé.
Vous obtenez alors votre plan topographique pré-dessiné, ce qui diminue ainsi le temps de
l’interprétation. Les calques indiqués dans la table de géo codification sont automatiquement créés.
b. Plans côtés :
Les étapes de réalisation des plans côtés sur Covadis sont les suivantes :
Chargement du semis :
Calcul MNT :
Pour différencier entre les points levés et les points interpolée on doit paramétrer le point topographique.
L’option en 3 dimensions est choisie pour obtenir directement les points en 3D.
L’option automatique est choisie pour que l’altitude soit calculée automatiquement par interpolation.
Sur l’écran on a choisi le point à créer et ensuite les points connus, le point sera automatiquement
interpolé.
Covadis 3D Courbes de niveau Automatique /MNT Choix de l’intervalle des courbes OK.
On sélectionne le calque des faces puis on paramètre les courbes de niveau (valeurs des pas, lissage des
poly lignes…).
c. Profils en long :
Ce sous menu de Covadis offre des possibilités de dessin de profils en long TN à partir de points
topographiques levés, ainsi que de conception du profil en long projet associé. Des raccordements
circulaires peuvent être ajoutés ou supprimés du profil projet.
Affiche altitudes : Cette fonction permet d ‘afficher sur la ligne de commandes des altitudes de points à
partir du dessin du profil en long.
Affiche distances : Cette fonction permet d ‘afficher la distance et la pente (ou rampe) entre deux points
du dessin du profil en long.
Conception projet : Cette fonction permet de recevoir un profil en long projet à partir du dessin d’un
profil TN.
Raccordements : Cette fonction est utilisée pour créer ou supprimer des raccordements circulaires sur la
courbe projet du profil en long.
Remplir cartouche : Après avoir construit la courbe projet d’un profil en long, ainsi que les éventuels
raccordements circulaires, utilisez cette fonction pour effectuer le remplissage automatique du cartouche
pour :
https://www.youtube.com/watch?v=k6Dl5OheRKs
d. Profil en travers :
Ce sous-menu propose des fonctions pour la construction de profils en travers TN projet. Toutes les
commandes autres que celles de dessin des profils en travers TN sont identiques aux commandes utilisées
pour les profils en long.
https://www.youtube.com/watch?v=JlzntXKBH8g