D4 - Néphropathie Diabétique
D4 - Néphropathie Diabétique
D4 - Néphropathie Diabétique
[email protected]
Items abordés au cours du DP
• Item 245 – Néphropathie diabétique
• Item 260 – Néphropathies vasculaires
• Item 261 – IRC et MRC
• Item 255 – Elevation de la créatininémie
Vous recevez en consultaSon de néphrologie un paSent de 45 ans adressé par son médecin traitant, pour
« insuffisance rénale ». Il a comme principaux antécédents un diabète de type II diagnosSqué il y 3 ans ans non suivi,
une hypertension artérielle diagnosSquée il y a 3 ans ainsi qu’un tabagisme acSf à 20 PA. Il pèse 85 kilos pour 1m65
(IMC = 31). Ses traitements sont : Amlodipine 5mg/j, Medormine 2g/j, Rilménidine 1mg/j, Paracétamol
3) Atrophie rénale bilatérale (Reins scléreux < 8-10 cm) / dédifférenciation cortico-médullaire
Vous retrouvez dans son dossier d’anciens résultats de biologie, qui datent d’il
y a 3 ans :
Vous retrouvez dans son dossier d’anciens résultats de biologie, qui datent d’il
y a 3 ans :
Ø *Selon le CUEN, une protéinurie existe si > 0,3g/J, mais parfois ils utilisent le seuil de 0,5g/J
à il est préférable et plus facile de retenir que une protéinurie se définit par > 0,3 g/J
(= 0,3g/g de créatinine = 300 mg/g de créatinine = 30 mg/mmol de créatinine)
à et de retenir le seuil de 0,5 g/J comme objectif de TTT anti-protéinurique sous IEC/ARA2
Electrophorèse des protéines urinaires
• Analyse qualitaSve = Caractérise l’origine de la protéinurie
• Protéinurie de surcharge :
elle n’est pas composée d’albumine (donc plutôt < 10-20% en pra`que)
– Peut être massive (> 10g/24h !!)
– < 10% albumine (albuminurie physiologique-
– Dysglobulinémie : Myélome et chaînes légères +++
– Rhabdomylose : Myoglobine
– Hémolyse massive : Hémoglobine
Vous réalisez des examens biologiques complémentaires :
Lien : hmps://youtu.be/mRpn6G3_sB0
ATHEROSCLEROSE = CHOLESTEROL
ATHEROSCLEROSE = CHOLESTEROL
Sténose athéromateuse
artère rénale
ARTERIOLOSCLEROSE = PETITS VX
à HTA = Néphro-angiosclérose bénigne
à Diabète (hyalinose artériolaire stade 4 histologique)
La créatininémie actuelle est à 125 umol/L soit un DFG en MDRD
à 58 ml/mn/1,73m2
On parle d’insuffisance rénale chronique à partir d’un DFG < 60 ml/mn (consensus)
On parle de maladie rénale chronique peu importe le DFG si il existe depuis plus de 3 mois :
• ET/OU Une insuffisance rénale chronique (DFG < 60 ml/mn)
• ET/OU Anomalies morphologiques (Echographie, TDM-IRM)
• ET/OU Anomalies biologiques (dysfonction tubulaire, hématurie, albuminurie, leucocyturie)
• ET/ OU Anomalies histologiques (PBR)
Classification de Mogensen
• Arrêt du tabagisme
• RéducNon pondérale (IMC < 25)
• Sta`nes et Aspirine à prescrire au long cours (Haut Risque CV)
Vous concluez donc à une maladie rénale chronique stade IIIA en lien avec
une probable néphropathie diabétique de stade IV. Vous introduisez du
Ramipril 1,25mg ,une Statine, de l’Aspirine et adaptez la posologie de
Metformine à la fonction rénale.
QCM 9) Concernant les bloqueurs du Système rénine-
angiotensine-aldostérone (SRAA), cocher la ou les
réponses qui est sont exactes :
A) Une surveillance biologique doit être réalisée à 3 mois
de l’instauraSon du traitement
B) Ils sont responsables d’une vasodilataSon de l’artériole
efférente
C) Les ARA II sont fréquemment responsables de toux
D) Une écho-doppler des artères rénales doit
systémaSquement être demandée avant mise sous
bloqueur du SRAA
E) Ils peuvent être prescrits d’emblée à dose maximale
Vous concluez donc à une maladie rénale chronique stade IIIA en lien avec
une probable néphropathie diabéSque de stade IV. Vous introduisez du
Ramipril 1,25mg ,une StaSne, de l’Aspirine et adaptez la posologie de
Medormine à la foncSon rénale.
QCM 9) Concernant les bloqueurs du Système rénine-
angiotensine-aldostérone (SRAA), cocher la ou les
réponses qui est sont exactes :
A) Une surveillance biologique doit être réalisée à 3 mois
de l’instauration du traitement
B) Ils sont responsables d’une vasodilatation de l’artériole
efférente
C) Les ARA II sont fréquemment responsables de toux
D) Une écho-doppler des artères rénales doit
systématiquement être demandée avant mise sous
bloqueur du SRAA
E) Ils peuvent être prescrits d’emblée à dose maximale
AINS/IEC = Mnémo
• Vasoconstriction artériole Afférente = AINS
• Vasodilatation artériole Efférente = IEC
VasoConstriction Afférente = AINS
VasoDilataSon Efferente = IEC/ARA2
Effets secondaires IEC/ARA II
• Hypotension artérielle
• Hyperkaliémie
• Toux +++ avec les IEC ++ (possible avec ARA II)
• Œdème angio-neuro`que acquis
• OAP néphrogénique « Flash » en cas de sténose
bilatérale des artères rénales ou sténose sur rein
unique
• Goût métallique dans le bouche
• Enalapril : Lupus induit
• Captopril : Leucopénie
Contre-indicaSons IEC/ARA II
• Déshydratation aiguë
• Hyperkaliémie
• Sténose bilatérale des artères rénales ou
unilatérale sur rein unique
• ATCD d’œdème angio-neurotique
• Grossesse (risque d’oligoamnios)
Sur le bilan biologique de contrôle réalisé à J15 de l’introduction du ramipril,
la créatininémie s’est majorée à 140 umol/L avec une kaliémie à 5,8 mmol/L
Restriction protidique : 0,8 à 1g/kg à partir du stade 3A (DFG < 60ml/mn) avec 30-35
kcal/j
Protéinurie < 0,5g/g de créatininurie ; < 6g de NaCl / 24h (soit Na+ U /24h < 102 mmol)
– Obstruction urinaire :
• IRC obstructive (DCPC en échographie rénale)
• Vessie neurologique (neuropathie végétative)
• Echographie vésicale et mesure RPM
• Etude uro-dynamique +++
PBR dans la néphropathie diabéSque
A. Cardio-vasculaire
B. Cancer
C. Infection
D. Hyperglycémie
E. Hypoglycémie