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Message présenté par : l’Apôtre Kakou David Vincent

Sous-thème : l’Importance des Dogmes


Texte : 2Tim.1.13-14
« Retiens dans la foi et dans la charité qui est en Jésus Christ le modèle des
saines paroles que tu as reçues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint Esprit
qui habite en nous. » (2Tim.1.13-14)
Le contexte des instructions de l’Apôtre Paul à Timothée
Timothée est appelé à succéder à l’Apôtre Paul à la tête de l’Eglise d’Éphèse.
Cette Eglise était marquée par des prédicateurs qui enseignaient des doctrines
étrangères à la foi chrétienne. Il lui adresse des mots d’encouragement ; mais
à travers ces encouragements, il va lui révéler les réalités du ministère qui est
souvent marqué par la souffrance et Timothée aussi souffrira.
Il l’invite à suivre ses traces : répondre à l’appel et souffrir pour l’évangile en
exerçant le ministère, tout en comptant sur la grâce et la miséricorde de Dieu.
Timothée ne doit ni avoir honte ni avoir peur, parce qu’il est dans le projet de
Dieu. Paul met un accent particulier sur le « dépôt » dont il est responsable
jusqu’à sa mort ou jusqu’au retour de Jésus-Christ et qu’il doit transmettre au
peuple de Dieu. Ce « dépôt » a été également confié à Timothée qui doit non
seulement y conformer son enseignement et sa conduite mais également le
garder jusqu’au retour de Jésus-Christ.
I. QU’EST-CE QU’UN DOGME ?
1. Définition générale
Un dogme est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable
et intangible formulée par une autorité politique, philosophique ou religieuse.
2. Définition biblique
Le dogme chrétien fait référence à un ensemble de croyances et doctrines
théologiques considérées comme divinement révélé et faisant autorité. Ces
croyances font l’objet d’une déclaration officielle, magistrale et solennelle de
la part d’autorités ecclésiastiques comme d’un conseil général.
Les adhérents sont censés acceptés ces enseignements comme une révélation
venant de Dieu et se caractérise par leur nature inébranlable. Ces révélations
sont faites aux saints qui vivent déjà la vie divine et sont en mesure de
l’exprimer.
Selon Lindbeck, dans le christianisme ancien et classique (qu’il qualifie de
prémoderne), domine une conception « cognitive-propositionnelle » qui
considère que les dogmes enseignent ce qu’est Dieu, font connaître ce qu’est
l’homme, apprennent qui est et ce que fait le Christ, disent en quoi consiste le
salut. Ils apportent des connaissances objectives (autrement dit des
connaissances sur l’objet dont ils parlent), ils énoncent des propositions
exactes, ils fournissent un savoir vrai sur des êtres et sur des choses. Comme
un miroir, ils reproduisent le réel ou le donné révélé (c’est-à-dire tel que Dieu
nous le dévoile).
Le dogme a donc le statut d’une vérité révélée ou, en tout cas, d’une formule
qui exprime parfaitement le contenu de la révélation. On le déclare intangible,
intouchable, irréformable. Ils s’imposent aux croyants en tout temps et en tout
lieu.
NB : A ces définitions, nous devons ajouter une remarque par mesure de
prudence : nous ne devons jamais oublier qu’il existe une différence entre le
dogme scientifique et le dogme religieux. (Exemple : les scientifiques disent
que nous sommes guéris d’un mal parce que nous avons pris des médicaments ;
sans rejeter totalement ces affirmations, les religieux disent que la vraie
guérison se trouve en Dieu).
3. Les dogmes ne sont pas :
 Des opinions, des préceptes ou des doctrines humaines (Col.2.22)
qui peuvent changer avec le temps ou en fonction des changements
culturels et sociaux.
 Ils ne peuvent pas être considérés comme des concepts
théologiques abstraits (théorique, une vue de l’esprit) mais comme
des vérités qui concernent de l’homme et sa vie.
 Un produit de rêves reçus pendant que nous sommes endormis.
4. Dogme et Dogmatisme
Dean Hook dans son ouvrage intitulé « Church Dictionary » dit : Dogme, est
un mot utilisé à l’origine pour exprimer toute doctrine religieuse formellement
énoncée. La théologie dogmatique est l’énoncée de vérité positive en religion.
Selon Garbet, Dogme doit être distingué du dogmatisme. Dogme est un mot
qui signifie simplement une vérité bien établie, qui ne fait plus l’objet d’une
enquête, simplement parce que l’enquête est terminée et que le résultat a été
accepté. Où que ce soit, s’il existe une vérité établie, quelle qu’elle soit, il doit
y avoir un dogme. S’il n’y a pas de dogme, il n’y a pas de vérité connue.
Il faut faire une distinction entre croire aux vérités dogmatiques et être
dogmatique » entre exprimer notre foi dans les enseignements doctrinaux et
être « doctrinal ».
Pour nous, la vérité c’est Jésus-Christ (Jn.14.6) ; ce que Pilate n’était pas
disposé à accepter (Jn.18.38). La vérité (le Christ) est partagée avec ceux qui
sont unis en lui, c’est-à-dire les saints qui sont les vrais membres de l’Eglise.
La vérité ne s’exprime pas dans des déclarations abstraites, coupées de la vie
du seigneur et de son Eglise. Le dogmatisme désigne l’attitude de celui qui est
certain de détenir la vérité, et qui donc se refuse à discuter, à remettre en
question ses opinions et à les modifier après réflexion ou en fonction de
l’expérience ; une attitude qui consiste à imposer sa volonté, ses opinions aux
autres.
Le dogmatisme, en tant qu’idéologie inflexible, incité par une adhésion
fanatique à des positions illogiques et inacceptables, est inconciliable avec la
vérité chrétienne, à laquelle on adhère volontairement et qui est motivée par
l’amour.
Le dogmatisme aveugle, tandis que les dogmes (vérités) de notre foi ouvrent
les yeux d’une personne spirituellement aveugle.
Le dogmatisme fanatise l’individu pour qu’il devienne « martyr » en tuant les
autres ; mais l’amour pour notre foi pousse chacun à se sacrifier pour les autres.
5. Différence entre dogme et doctrine
Les dogmes sont absolus ; ils ne peuvent subir de variation.
Les doctrines sont, dans une certaine mesure restreinte, relatives ; les doctrines
expliquent le dogme.
II. POURQUOI LES DOGMES SONT IMPORTANTS ?
1- Les dogmes permettent d’énoncer clairement la foi de l’Eglise.
Les Dogmes sont nécessaires au Salut (la doctrine du salut).
Les dogmes expriment le Christ dans son œuvre salvifique ; parce que : « si
vous confessez de vos lèvres que Jésus-Christ est seigneur et si vous croyez
dans votre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, vous serez sauvé »
(Rom.10.9).
2- Les dogmes sont une protection de l’Eglise et des membres contre
l’hérésie.
Ils servent de cadre qui définit les enseignements fondamentaux d’une
confession chrétienne (Tite1.9).
En 2Pi.2 :1 et Act.20.29.30, les apôtres Pierre et Paul interpellent l’Eglise et
les chrétiens à la vigilance contre les faux prophètes et les faux docteurs qui
ayant l’apparence de d’agneaux mais qui en réalité sont des loups ravisseurs
qui tenterons de s’introduire dans l’Eglise des sectes pernicieuses en
enseignant des hérésies.
Les chrétiens doivent avoir le discernement pour détecter les enseignements
non conformes à la vérité de l’évangile. En Galates 1.8, l’apôtre Paul exprime
de manière catégorique que tout autre évangile que celui prêché par les apôtres
doit être rejeté. Cela montre la nécessité de protéger l’Eglise contre les
déviations doctrinales, même si elles sont présentées avec une apparence
d’autorité.
3- Les dogmes sont essentiels pour maintenir l’unité doctrinale au sein
de l’Eglise.
Sans un cadre commun de croyance, la foi pourrait se fragmenter en diverses
interprétations divergentes, ce qui conduirait à des divisions.
L’unité de la foi est un thème central dans la bible, où l’Eglise est appelée à
être unie dans la croyance, l’amour et le but. Cette unité reflète l’harmonie
entre Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit, et elle est essentielle pour
témoigner de l’évangile au monde.
4- Les dogmes, la base de la vie chrétienne (Mat.22.37-40)
L’amour de Dieu et du prochain est le cœur de la vie chrétienne. Cet amour
guide toutes les actions et les attitudes du chrétien et constitue la base de toute
la loi et les prophètes.

5- Les dogmes, la base pour l’évangélisation et l’enseignement


(Math.28.18-20)
L’évangélisation et l’enseignement sont au cœur de la mission de l’Eglise. Ils
reposent sur des bases solides qui assurent que le message de l’évangile est
communiqué fidèlement et que les chrétiens sont équipés pour vivre selon la
volonté de Dieu. Ces bases sont enracinées dans la parole de Dieu et sont
essentielles pour accomplir le mandat que jésus a donné à ses disciples.
III. LES DOGMES DE L’EPICI (2Tim.1. 13-14)
1. La Bible
Nous croyons en l’inspiration divine et en l’autorité des Saintes Ecritures. La
bible est infaillible dans ses déclarations, irrévocable dans son autorité,
compréhensible et complète (2Tim.3.16-17 ; 2Pie.1.21-22).
2. Le Seul Vrai Dieu
Nous croyons en l’existence du seul vrai Dieu, Élohim, créateur de tout
l’univers, indéfinissable, mais révélé sous la trinité de Dieu le père, le Fils et
le Saint Esprit (Gen.1.2,26 ; Mat.3.16-17,19 ; 2Cori.13.14). Il est un en
nature, en essence et en attribut.
 Il est omnipotent (Deut.6.4 ; Job 42.2 ; Apoc.19.6 ; Es.46.9-10).
 Il est omniprésent (Ps.139.7-12 ; 147.5).
 Il est omniscient (Es.46.9-10 ; Job 42.2 ; Act.5.4-5).
3. La Nature dépravée de l’être humain
Nous croyons que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »
(Rom.3.23 ; Gen.3.1-19 ; Es.53.6) et méritent le châtiment éternel
(Rom.6.23 ; Math.13.41-42) ; ils ont besoins de repentance (Act.2.38 ;
20.21 ; Mah.4.17) et de régénération (Jn.3.3-5 ; Tit.3.5).
4. Le Sauveur
Nous croyons que le besoin de l’être humain d’avoir un sauveur a été satisfait
en la personne de Jésus-Christ (Math.1.21 ; Jn.4.42 ; Eph.5.23 ; Phil.2.6) à
cause de sa déité (Act.2.36 ;Jn.1.1,20 ; Rom.9.5 ; Tit.3.13-14 ; Es.9.6), sa
naissance virginale ( Es.7.14 ; Mat.1.18 ; Luc.1.25-26), sa vie sans péché
(Jn8.46 ; Heb.4.15 ; 2Cor.5.21) ; sa mort expiatoire (Rom.3.25 ; Heb.9.22 ;
1Jn.2) ; sa résurrection (Actes 2.24,36 ;Act.10.39-40 ; Math.28.5-7 ;
1Cor.15.3-4) ; son ascension (Act.1.9-11 ; 2.33-36), son intercession
permanente (Héb.7.25 ; Rom.8.34) et son second avènement pour juger les
vivants et les morts (Apo.22.12-20 ; 1Thes.4.16-18 ; 2Tim.4.1 ; Act.1.11 ;
10.42).
5. La Repentance, la Justification et la Sanctification
Nous croyons que tous les êtres humains doivent se repentir et confesser leurs
péchés devant Dieu (Act.2.3 ; 3.19 ; 17.30 ; Luc15.7) et croire en la mort
rédemptrice de Jésus-Christ avant de pouvoir être justifiés devant Dieu
(Rom.4.25 ; 5.1).
Nous croyons en la sanctification du croyant par l’œuvre du Saint Esprit
(1Cor.1.30 ;6.11) et au don de la vie éternelle au croyant par Dieu (Rom.6.3b ;
Jn.17.2-3 ;10.27-28 ; 1Jn.5.11-13).
6. Les Ordonnances du Baptême et de la Communion
Nous croyons à l’ordonnance du baptême par immersion comme témoignage
d’un converti qui a l’âge de la raison (13 ans) (Math.3.16 ;28.19 ; Marc 1.9-
10 ;16.6 ; Act.2.38). Les bébés et les enfants ne sont pas baptisés, mais sont
dédiés au Seigneur (Luc 2.22-24 ; Marc10.13-16). Nous croyons à
l’ordonnance de la sainte cène à laquelle doit prendre part tous les membres de
l’Eglise (Luc 22 :19-20 ; Act.20.7 ;1Cor.2.23).
7. Le Baptême, les Dons et le Fruit du Saint Esprit
Nous croyons au baptême dans le Saint-Esprit pour tous les croyants avec la
preuve initiale du parler en langue (Joel 2.28-29 ; Act.2.3-4,38-39 ; 10.44-
46 ;19.1-6). Nous croyons à la manifestation des dons et au fruit du Saint-
Esprit (1Cor.12.8-11,28-30 ; Rom.12.6-8 ; Gal.5.22-23).
8. La Vie Future
Nous croyons au second retour de Jésus-Christ et à la résurrection des morts,
aussi bien de ceux qui sont sauvés que de ceux qui ne le sont pas. Ceux qui
sont sauvés ressusciterons pour la vie éternelle ; ceux qui ne le sont
ressusciterons pour la condamnation éternelle (Act.1.11 ; 10.42 ; Marc 13.26 ;
Jn.5.28-29 ; Dan.12.2 ; Rom.2.7-11 ; 6.23).
9. La Dîme et les Offrandes
Nous croyons au payement de la dîme et au don des offrandes volontaires pour
l’avancement du royaume de Dieu. Nous croyons que Dieu bénit toujours celui
qui donne de bon cœur (Gen.14.18-20 ; Mal.3.6-10 ; Heb.7 :1-4 ;
Mat.23.23 ; Act.20.35 ; 1Cor.16.1-2 ; 2Cor.9.1-9).
10. La Guérison divine
Nous croyons que la guérison des maladies est accordée au peuple de Dieu
dans la souffrance expiatoire de Christ (Es.53.4-5 ; Mat.8.7-13,16,17 ;
Jacq.5.14-16 ; Luc13.10-16 ; Act.10.38 ; Mc.16.17-18).
Cependant, l’Eglise ne s’oppose pas à la sollicitions de l’aide de médecins
compétents.
11. Le mariage et la Vie familiale
Nous croyons à l’institution de du mariage, comme une union établie et
ordonnée par Dieu pour la relation intime qui dure toute la vie entre un homme
comme époux et une femme comme épouse ; homme et femme
biologiquement crée à la naissance. Nous croyons que Dieu a instituée le
mariage d’abord pour l’entre-aide, la communion et la consolation l’un pour
l’autre. Et l’honorable procréation des enfants et leur éducation dans l’amour,
l’obéissance au seigneur et à une citoyenneté responsable (G.2.18,21-25 ;
Mat.19.4-6 ; 1Cor.7.1-2).
Conclusion (Jude v.3)
Jude encourage les croyants à lutter pour la foi qui a été une fois pour toute
transmise aux saints, ce qui souligne la nécessité de protéger et de défendre la
vérité apostolique contre toute forme de corruption.
La vérité est notre vie et notre voie. La vérité éclaire notre chemin, non
seulement d’une manière intellectuelle, mais aussi existentielle.
La préservation de la vérité apostolique est un devoir sacré pour l’Eglise. Les
écritures montrent que cette vérité doit être gardée avec soin, défendue contre
les erreurs et transmises fidèlement aux générations futures. En restant fidèles
à l’enseignement des apôtres, les chrétiens assurent la continuité et l’intégrité
de la foi chrétienne à travers les âges.
Sous thème : une analyse de l’alliance de Dieu avec notre église face aux défis
actuels
Dès le début de son ministère terrestre, notre Seigneur Jésus a présenté ce qu’Il
était venu faire sur la terre. En déroulant le livre d’Esaïe, il a fait comprendre en
quoi consistait sa mission en ces termes : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce
qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour
guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux
aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour
publier une année de grâce du Seigneur » Luc 4.18,19.
À la fin de sa mission, Il a instruit ses disciples à continuer l’œuvre qu’Il avait
commencée (Matthieu 28.18-20 ; Actes 1.8) avec la ferme promesse d’être avec
eux jusqu’à la fin du monde. Ainsi, malgré toutes les péripéties que l’Eglise a pu
subir, elle est restée debout au fil des siècles. Cet exploit est dû non seulement
à la fidélité de Dieu, mais aussi à des personnes qui ont pris à cœur l’œuvre de
Dieu pour se disposer à accomplir sa volonté.
L’Eglise de Pentecôte est un des résultats de cette œuvre de Dieu accomplie à
travers des personnes qui ont su s’engager dans le respect d’une alliance de Dieu
avec les hommes pour le salut de l’humanité. Notre appartenance à cette église
est une preuve de la valeur de cette alliance mais aussi de notre responsabilité à
la faire perdurer jusqu’au retour de Christ.
En tant que jeune génération qui est le présent et l’avenir de l’église, la jeunesse
doit bien s’imprégner de cette alliance pour veiller à ne pas la violer surtout que
les défis liés à notre monde contemporain sont énormes et peuvent conduire la
jeune génération à faire naufrage dans la mission que Dieu nous a confiée
comme Israël au temps des juges.
Nous nous appuierons principalement sur le livre des juges pour ressortir
quelques défis liés à notre génération qui sont de nature à remettre en cause
l’alliance de Dieu avec son église afin d’y proposer des solutions idoines pour que
la mission de l’église demeure de génération en génération.
I. BRÈVE HISTOIRE DE L’ÉGLISE
L'histoire de l'église de la Pentecôte est comme une mer avec de nombreuses
vagues.
Un faible commencement

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Tout a commencé de manière insignifiante : avant 1922, il y avait un groupe de
chrétiens connu sous le nom de "Faith Tabernacle’’ à Asamankese au Ghana, qui
recherchaient avec impatience le pouvoir de la Pentecôte d'antan. Ils ont
contacté un missionnaire Afro-américain, le pasteur Clarke, qui a implanté
l'église "Faith Tabernacle" dans ce qui était alors la Gold Coast.
Ce groupe se réunissait de temps en temps pour prier, jeûner et étudier les
doctrines concernant la nouvelle naissance, le baptême du Saint-Esprit et les
dons qui en résultent. Ce jeune groupe connu en 1922 sous le nom de "Faith
Tabernacle" avait comme leader le feu Révérend Peter Newman Anim qui était
un évangéliste et qui avait fait l'expérience de la guérison divine en lisant un
article dans un magazine chrétien appelé "The Sword of The Spirit" (l’épée de
l’Esprit). Ce magazine était publié en Philadelphie aux USA.
Changement de nom
Changement de nom: en 1930, l'église "Faith Tabernacle" a été rebaptisée
"Église Apostolique". Certains des membres fondateurs notables de ce groupe
étaient les défunts frères J. S. Gyimah, S. R. Asomaning d’Akroso, S. H. Ankama
d'Antonsu-Mampong.
La première Alliance de Dieu avec des promesses à l'Eglise de Pentecôte
En 1931, une réunion de prière a eu lieu à Akroso, dans la région orientale du
Ghana, où un message prophétique d'une promesse d'Alliance a été donnée par
l'intermédiaire du regretté révérend J. S. Gyimah.
Le message stipulait que l'église deviendrait une organisation mondiale grâce au
ministère d'un missionnaire blanc et les membres ne devraient pas se livrer au
péché, mais plutôt dénoncer et punir tous les actes de péché. Il leur a également
été conseillé de ne pas imiter d'autres organisations, mais de s'en tenir aux
doctrines de l'église primitive dirigée par les premiers apôtres.
L'église grandirait spirituellement, s'accroîtrait numériquement et deviendrait
un grand mouvement pentecôtiste qui continuerait à proclamer les promesses
de Dieu au monde entier.
I. L’ALLIANCE DE DIEU AVEC L’ÉGLISE DE PENTECÔTE
Simplement définie, une alliance est une union ou un pacte entre deux
personnes. Dans une alliance chacune des parties a une part de responsabilité à
assumer. C'est ainsi que dans l'alliance que Dieu a traitée avec l'Église de

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Pentecôte en 1931, qui a été confirmée en 1940 et reconfirmée en 1948, Dieu a
clairement défini sa part de responsabilité.

L’Église de Pentecôte a une destinée divine. Elle se distingue par son alliance
unique et sa relation avec Dieu. La première alliance de Dieu avec l’église date
de depuis 1931. Ceci a été confirmé en 1940 de la convention de Pâques de
Winneba et reconfirmé à la convention générale de Koforidua en 1948. « Ce n’est
pas à cause de votre petit ou grand nombre, mais c’est à cause de mon but divin
et éternel et de ma bienveillance pour mon Église »

LA PART DE DIEU

Dieu suscitera une nation Africaine qui sera le fer de lance et la lumière du
1.
monde, annonçant le retour de Jésus-Christ notre Seigneur.

2.La « Gold-Coast » a été choisie pour accomplir cette volonté et cet objectif
éternels de Dieu.

3. Dieu accomplira cela dans le futur, par le truchement d’un missionnaire


blanc. Et que malgré les épreuves, les tribulations, les tentations et les
persécutions, le groupe sera entretenu et protégé. Il croitra spirituellement
et numériquement et deviendra une grande Église Pentecôtiste
Internationale, qui enverra des missionnaires de la Gold-Coast en Afrique et
dans le monde entier.

4. Lui Dieu, appellera, de temps à autre, des hommes selon Son choix.

5. Dieu veillera à ce qu’aucune arme forgée contre l’Église ne prospère, et que


toute langue qui s’élèvera contre elle en justice, soit condamnée. Car tel est
l’héritage des serviteurs de l’Éternel et leur justice est de Lui » dit l’Éternel.

6. Dieu pourvoira aux besoins financiers de l’Église en temps favorable ou


défavorable, pour que les autres églises reconnaissent que Sa présence
divine, Ses bénédictions et Sa gloire sont avec l’Église.

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7. Il déversera les dons spirituels en abondance sur les hommes et les femmes.

8. De temps à autre, Dieu émondera et purgera Son Église de tous les


parasites, les animaux nuisibles, le culte de la personnalité, les fausses
doctrines, les maux sociaux et religieux, pour la rendre sainte et rayonnante.
Ceci représentera Sa présence divine, Son rayonnement et Sa gloire dans les
performances spirituelles et physique de l’Église, afin d’éviter le déclin
spirituel et l’apostasie.

Il a ensuite défini avec clarté la part de responsabilité qui incombe à l'Église:

LA PART DE L’ÉGLISE

1 L’Église devra connaitre et comprendre Ses voies et obéir à Sa voix et Ses


commandements, afin de se maintenir sainte, pure et irréprochable.

2. L’Église fera des disciples pour le Roi qui revient bientôt.

3.L’Église ne doit pas aimer et apprendre les choses du monde, ni ses voies,
car les voies de Dieu sont différentes de celles du monde. L’Église ne doit donc
pas imiter la mondanité, ni aucune secte religieuse, aucune organisation ou
église. Car il a choisi Son Église pour être sainte, juste, fidèle, humble et
obéissante. Elle doit être un type de personnes spéciales et différentes, pour
montrer ses vertus divines aux anges.

4.L’Église ne convoitera pas, elle ne sera pas préoccupée par l’argent, elle ne
sera pas égoïste, orgueilleuse, arrogante et entêtée dans ses voies.

5. Pour avoir une église pure, disciplinée et sainte (qui pourra tenir face à
l’épreuve du temps) la sainteté sera la consigne toute sa vie.

Page 4 of 11
6. L’Église
ne devra à personne, elle n’empruntera pas ou ne cherchera pas
d’aide financière, ni des subventions de nulle part, car Dieu sera sa richesse
éternelle et son trésor. Il est capable de pourvoir à tous les besoins de l’Église.

7.Les dons qui seront donnés par Dieu doivent être contrôlés, pour ne pas
que Satan ne les utilise à son avantage.

8. L’Église ne doit pas tolérer les péchés, les mauvaises actions et les
mauvaises personnes en son sein. Mais elle doit réprimander, discipliner et
restaurer les rétrogrades dans un esprit d’amour, de compassion et de
patience. Car si l’Église entend Sa voix et obéit à Ses préceptes, elle sera bénie
parmi ses paires.

Dieu étant un Dieu fidèle, il respecte toujours sa part de responsabilité. Il revient


maintenant à l'Église de faire de même.
D’hier à aujourd’hui
Voyant l'état actuel de l'Église, nous pouvons avouer que nos pères ont obéi à
Dieu. Ils ont veillé à assumer toutes les responsabilités qui leur incombaient de
sorte que Dieu aussi n'a pas dérogé à ses promesses.
L'Église est aujourd'hui dans 170 pays du monde en plus du Ghana. Elle est
devenue l'une des plus grandes églises pentecôtistes du monde. Le fait que de
gros défis se présentent à elle est inévitable. Mais avec le temps et la succession
des générations, il y a des défis qui s'élèvent et qui nécessitent une attention
particulière afin de savoir les capitaliser pour le succès de l’église.
Le livre des Juges nous enseigne dans ses deux premiers chapitres des étapes du
déclin du peuple. Ces étapes peuvent nous instruire de nos jours.
II. LA SITUATION DU PEUPLE D'ISRAËL AU TEMPS DES JUGES
L'homme oublie. C'est pourquoi les alliances et les contrats ont besoin d'être
renouvelés.
Au temps des Juges, la nation d'Israël s'était rapidement délabrée après qu'une
nouvelle génération de leaders ait pris le relais. Une génération qui ne
connaissait ni Moïse, ni Josué, ni le Dieu que ces leaders avaient servi.

Page 5 of 11
« Et le peuple servit l'Éternel pendant toute la vie de Josué et toute la vie des
anciens qui survécurent à Josué, qui avaient vu toutes les grandes œuvres de
l'Éternel qu'il faisait en faveur d'Israël... et une autre génération se leva après
eux, qui ne connaissait pas le Seigneur, ni encore les œuvres qu'il avait faites pour
Israël » (Juges 2:7, 10; et voir Josué 24:31).
Au lieu de faire preuve de ferveur spirituelle, Israël a sombré dans l'apathie; au
lieu d'obéir au Seigneur, le peuple est entré dans l’apostasie ; et au lieu que la
nation jouisse de la loi et de l’ordre, le pays était rempli d’anarchie.
Le renouvellement de l’alliance devient nécessaire lorsqu’une génération de
dirigeants passe le relais à une autre, lorsqu’une génération plus âgée cède la
place à une génération plus nouvelle et plus jeune.
Lors du renouvellement de l'alliance, l'ancienne génération de dirigeants a la
responsabilité de dire à la jeune génération quels sont les termes de l'alliance de
Dieu avec l'Église. Cela pourrait prendre la forme d’un document contenant les
paroles de l’alliance, ou cela pourrait être fait oralement. La jeune génération de
dirigeants a la responsabilité d’accepter ce qui lui est confié et de déterminer
comment obéir à Dieu qui a initié l’alliance.
L’Israël de la période des juges était tellement loin de Dieu que l'un des versets
clés du livre des Juges est 21 : 25 :
« En ce temps-là, il n'y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui semblait
droit » (voir 17 : 6 ; 18 : 1 ; 19 : 1).
Ce pitoyable constat de l’état spirituel d’Israël relève d’au moins deux facteurs :
- Soit la génération plus âgée n'avait pas réussi à instruire ses enfants et
petits-enfants dans les voies du Seigneur ?
- Soit si elle les avait fidèlement enseignés, alors la nouvelle génération
n’avait pas su se soumettre à la loi de Dieu et suivre ses voies ?
Cela met en lumière deux défis majeurs qui se posent également à notre
génération :
1. Le défi de la transmission
2. Le défi de la réception

A. Le défi de la transmission
Le défi de la transmission est lié à un leadership déficient sur plusieurs plans.

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1. Une absence de leader
« En ce temps-là, il n'y avait pas de roi en Israël… ». Quatre fois dans le livre des
juges cette remarque est faite (17.6 ; 18.1 ; 19.1 ; 21.25). La notion de « roi »
qu’elle comporte met en relief le leader, mais un leader stable qui reflète les
valeurs appropriées. Il est clair que ce texte met l’accent sur une absence de
leaders en Israël en ces temps-là. Cette absence criarde de leaders a consacré
une absence de modèle capable de servir de référence à la nouvelle génération.
Une référence qui permette au peuple de rester fidèle à l’alliance que Dieu a
établie avec les pères d’Israël.
L’histoire des patriarches a montré que Dieu agit toujours à travers un leader
qu’Il choisit. C’est à travers lui qu’Il impacte le reste du peuple. Dieu n’agit pas
directement dans le peuple sans établir un leader au préalable. Pour la
construction de l’arche, Il établit Noé. Pour la libération d’Israël de l’Egypte, Il
établit Moïse et Aaron. Quand bien même Il s’est choisi toute la tribu de Lévi
pour être à son service, il a désigné Aaron et ses fils comme sacrificateurs et l’un
d’eux comme souverain sacrificateur pour accomplir des choses particulières.
Notre Seigneur Jésus a, lui aussi, établi des apôtres avec qui il a travaillé avant
de leur confier la suite du travail à faire dans le monde.
La présence d’un leader est si fondamentale pour un peuple que le fait qu’il n’y
ait pas de leader en Israël en ce temps-là était de toute évidence un obstacle
majeur à l’accomplissement de la volonté de Dieu. C’est d’ailleurs le signe d’un
désordre. Quand dans nos sociétés, un coup d’état est annoncé, c’est le désordre
qui s’en suit.
La question qui se pose à nous dans notre contexte est : la jeunesse a-t-elle des
leaders qui sont des référents en matière de valeurs divines conformément à
l’alliance que Dieu a avec son église ?
Si les leaders ne sont pas établis, il y aura manque de leader. La jeunesse sera
donc orientée vers un désordre lié à un manque de référent. Aussi, si les leaders
établis ne sont pas appropriés, le même manque se posera. Dans notre contexte,
il nous faut des leaders qui ont le fardeau de la jeunesse et qui sont outillé pour
accomplir la tâche. Des leaders conscients de l’enjeu du leadership auprès de la
jeunesse et qui sont prêts à payer le prix pour que la jeunesse soit à l’abris des
dangers qui la guettent et apte à relever les défis de sa génération.
Lorsque Moïse s’est absenté pendant quarante jours sur la montagne, le peuple
a commencé à s’impatienter. Malheureusement, Aaron qui devait veiller sur lui

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n’a pas su le maintenir dans la voie de Dieu. la conséquence était alors inévitable.
Le peuple a sombré dans l’idolâtrie, faute de leaders (Exode 32.1-6).
2. Une absence de leadership approprié
Si le livre des juges présente des leaders qui se sont donnés entièrement à
l’accomplissement de la volonté de Dieu, il y en a également qui se sont illustrés
par leur insouciance totale. Leur seul souci était d’accomplir ce qu’ils voulaient,
sans tenir compte de la volonté du Dieu qui les avait établis. En conséquence,
leur leadership n’était pas approprié pour les circonstances dans lesquelles ils
ont évolué.
Pour qu’un leadership soit approprié au sein de l’église, il doit être fondé aussi
bien sur l’alliance de Dieu avec l’église que sur des méthodes adaptées à la cible,
en l’occurrence, à la jeunesse avec ses réalités. C’est dire qu’on peut avoir de
bonnes idées, mais si elles ne sont pas fondées sur l’alliance, elles ne sont
d’aucune utilité. Car au finish c’est ce que Dieu veut qui peut être appliqué de
manière à être utile à la cible qui est le peuple de Dieu.
Ainsi, le défi de la transmission est réel et dépend de la qualité du leadership.
Mais il ne demeure pas moins que même si la transmission se passe dans de
bonnes conditions, la réception fasse souvent défaut.
B. Le défi de la réception
« …Chacun faisait ce qui lui semblait bon ». Cette deuxième partie de Juges 17.6
revient également dans le chapitre 21.25. C’est la conséquence logique du
manque de leader exprimé dans la première partie de ce passage. Il engage la
responsabilité de ceux qui sont dirigés. Il s’agit ici de la nouvelle génération
d’Israël qui n’avait pas connu les dignes patriarches comme Moïse, Josué avec
qui Dieu avait établi son alliance.
Bien avant eux, la Bible mentionne que l’esclavage du peuple d’Israël par les
égyptiens fut la conséquence d’une génération de leader qui n’avait pas connu
Joseph :
« Un nouveau roi, qui n’avait pas connu Joseph, vint à régner sur l’Egypte. Il dit à
son peuple : Le peuple des Israélites est plus nombreux et plus fort que nous.
Agissons donc avec sagesse à son égard, de peur qu’il ne se multiplie : s’il
survenait une guerre, il se joindrait à nos ennemis pour nous faire la guerre et
monter ensuite du pays. Alors on lui assigna des chefs de travaux forcés afin de

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l’affliger par des corvées. C’est ainsi qu’il bâtit pour le pharaon des villes-
entrepôts : Pitom et Ramsès » Exode 1.8-11.
Cette rupture entre les pères de l’alliance et une génération ignorante est plus
que préjudiciable à la nouvelle génération. Celle-ci n’ayant pas les repères
historiques essentiels à son avenir.
Ce passage révèle que chacun faisait les choses à sa propre tête. N’est-ce pas
l’esprit du post-modernisme qui règne aujourd’hui ? Chacun y va de sa propre
vérité. Ce que chacun croit est sa vérité. La liberté individuelle est prônée au
détriment de la vérité absolue. Dieu est ainsi écarté et le gout de l’aventure mis
en valeur sur tous les plans : aventures spirituelles, aventures charnelles qui
débouchent sur toutes sortes de dépravations sexuelles, etc.
De même, la nouvelle génération des jeunes de notre église semble au prise avec
les caractéristiques de cette nouvelle génération. Très peu connaissent l’alliance
de Dieu avec son église. Une grande partie a une connaissance assez vague de
cette alliance. Une autre grande partie ignore totalement l’existence de cette
alliance. Dans ces conditions, il est normal que chacun fasse ce qu’il veut ou ce
qu’il pense être bon. Cependant toutes ces catégories précitées font fausse route
même si c’est de bonne foi parce qu’on ne peut faire ce qui est agréable à Dieu
hors de son alliance avec nous. La connaissance de l’alliance est donc capitale,
mais aussi la capacité du peuple à s’approprier l’alliance elle-même. Le livre des
juges fait cette précision :
« Lorsque le SEIGNEUR leur suscitait des juges, le SEIGNEUR était avec le juge et
les délivrait de la main de leurs ennemis pendant tous les jours du juge ; car le
SEIGNEUR avait du regret, à cause de leurs soupirs devant ceux qui les
opprimaient et les tourmentaient. Mais, à la mort du juge, ils recommençaient à
se pervertir, plus que leurs pères, en se mettant à suivre d’autres dieux pour les
servir et se prosterner devant eux ; ils ne laissaient rien de leurs agissements et
de leur obstination » Juges 2.18,19.
Le peuple aspirait à la délivrance mais pas à vivre selon l’alliance. Il ne se souciait
que de sortir de la situation difficile immédiate. Dès qu’il obtenait la délivrance,
il songeait à vivre sa vie loin de toute considération divine. C’est dire qu’il n’était
pas instruit sur l’alliance de Dieu ou qu’il n’avait aucun souci de se plier à cette
alliance. Tout comme aujourd’hui, les gens aspirent à la bénédiction de Dieu sans
pour autant se soucier du Dieu qui bénit. Jeunesse de l’EPICI d’aujourd’hui, tu
dois connaitre l’alliance de Dieu avec toi ! Il est vrai que les défis que tu traverses

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sont importants. Mais si tu n’as pas l’alliance de Dieu comme repère, il te sera
difficile de regimber contre les réalités de ton temps.

III. QUELQUES DÉFIS DU MONDE CONTEMPORAIN


Citons ici quelques défis qui, de nos jours, peuvent conduire la jeunesse à
manquer sa vocation au sein de l’église.
1. la pression culturelle laïque
La plupart des jeunes ne sont ni enracinés dans leurs propres cultures, ni dans la
connaissance de la Parole de Dieu. ils sont en proie à une sorte d’acculturation
qui tant morale que spirituelle. La société dans laquelle ils évoluent les livre à
des vices dès leurs jeunes âges et les met devant des choix qu’ils doivent
obligatoirement faire sans en avoir nécessairement les moyens psychologiques
d’en juger pleinement.
2. Influence des réseaux Sociaux
Les réseaux sociaux sont accessibles à tous. Et pourtant leurs contenus ne sont
pas toujours de nature à aider la jeunesse à jouer son rôle dans la société. La
curiosité, le goût de l’aventure et la naïveté des jeunes sont autant de facteurs
qui rendent ce canal dangereux. Malheureusement, il semble inévitable et de
plus en plus omniprésent dans la vie quotidienne.
3. Le manque de Discipline
Les pouvoirs publics ont fragilisé l’autorité des parents sur leurs enfants. Ils ont
en revanche renforcé le pouvoir des enfants sur les parents. Ces derniers ont
donc du mal à discipliner les enfants. C’est le cas pour leurs éducateurs qui
limités per des lois qui les empêchent d’exercer une éducation rigoureuse.
4. Pureté sexuelle

Le sexe est présenté dans nos sociétés comme un organe dont on peut jouir à
volonté sans que cela ne soit une entrave à une loi quelconque. Les relations
sexuelles hors mariage sont encouragées et ceux qui ne les pratiquent pas sont
marginalisés ou tourné en bourrique.
Plusieurs autres défis peuvent être énumérés. Tous mettent en relief des
attitudes préjudiciables à l'Église et à sa croissance. Il est vrai qu’il n’est pas aisé

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de les surmonter, tellement ils s’imposent à nous. Cependant, il est hors de
question que nous les laissions nous dominer au point de freiner l’œuvre de
Dieu. En tant que jeunes de l’EPICI, nous devons nous approprier les clauses de
l’alliance et travailler à faire notre part à l’instar de nos pères qui ont su honorer
Dieu dans tout ce qu’ils ont fait.
5. Le relativisme
Cette doctrine soutient qu'il n'y a pas de vérité absolue. On ne peut pas dire par
exemple que Jésus-Christ est l'unique Sauveur, car la vérité est relative. C'est ici
encore un défi important qui mérite d'être relevé avec la plus grande vigueur.
Les vérités bibliques sont absolues. Car la Bible est et demeure la Parole de Dieu.
Personne ne peut la mettre en cause et mener une bonne vie agréable à Dieu.
Les armes qui sont à la disposition de l'Église pour relever ce défi sont la vie de
sanctification et de puissance pour prouver aux sceptiques que la parole de Dieu
est la vérité.
Conclusion
Si les pères ont pu nous faire parvenir les clauses de l’alliance, nous avons la
responsabilité de la saisir, de la ratifier et de nous y conformer résolument pour
que les promesses de Dieu ne s’interrompent point en faveur de son église.
Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de connaitre Dieu. Les déviations
dont nous sommes témoins prouvent que le monde est perdu, malade,
agonisant. Sa seule solution est le Jésus qu’il renie. Ce n’est ni la science, ni la
technologie qui est la solution. Christ est à la porte et les signes précurseurs de
son avènement sont évidents. Il est plus que temps pour l’église de jouer son
rôle de sel et de lumière plutôt que d’être un simple spectateur des catastrophes
qui minent le monde.
Jeunesse, réussir ta mission en assumant ta responsabilité envers Dieu et son
église est le plus grand défi de ta génération. Mais si tu es soucieux d’accomplir
la volonté de Dieu, tu triompheras et tu seras une lumière pour ce monde qui se
meurt.
Que Dieu nous bénisse !

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Présenté par : Ap. Dr. TRAORE Sidiki

« Toute cette génération fut recueillie auprès de ses pères, et


il s’éleva après elle une autre génération, qui ne connaissait
point l’Eternel, ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël. »
Juges 2 : 10
« Afin qu’ils missent en Dieu leur confiance, Qu’ils
n’oubliassent pas les œuvres de Dieu, Et qu’ils observassent
ses commandements, Afin qu’ils ne fussent pas, comme leurs
pères, Une race indocile et rebelle, Une race dont le cœur
n’était pas ferme, Et dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu. »
Psaumes 78 : 3 – 7

INTRODUCTION

Dans le manifeste du parti communiste, KARL Marx


écrit : « Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la
revivre ».

1
Ainsi pour ne pas vivre cette situation pathétique qu’a vécu le
peuple d’Israël selon Juges 2 :10, et d’éviter le syndrome du
gap générationnel (SGG), il nous est apparu nécessaire, après
des recherches exactes et sur la base d’informations transmises
par des témoins oculaires, d’exposer par écrit l’histoire de
l’Eglise de Pentecôte Internationale de Côte d’Ivoire (EPICI).
Je ferai mon exposé en trois chapitres et je tirerai la conclusion.

CHAPITRE I
1. Le début de l’Eglise en Côte d’Ivoire / une terre de
mission : la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire comme la plupart des pays de la côte ouest
africaine, n’échappera pas au vent du mouvement de réveil
pentecôtiste qui souffla sur le monde entier.
Il est important de noter que l’expansion de l’Église dans
les pays côtiers limitrophes du Ghana repose essentiellement
sur la migration ghanéenne dans ces pays, dès les années 1950.
Ce fut le cas de la Côte d’Ivoire. Cette migration le long de la
côte du Golfe de Guinée et notamment en Côte d’Ivoire est le
fait des pêcheurs ghanéens (fishermen) convertis et qui sont
devenus dans ce contexte des ‘migrants-missionnaires’.
Ces frères s’étaient regroupés en assemblées dans des
villages et villes côtières. Ils recevaient de temps à autre la visite
de certains Pasteurs de l’Église du Ghana. L’un de ces pasteurs
visiteurs fut le révérend Joseph Benjamin ARCHER. De
retour au Ghana d’un congé qui l’avait mené en Côte d’Ivoire,
il informe les autorités de l’existence de foyers pentecôtistes
dans le pays. Dans cette même période des années 1960, le

2
Révérend James MCKWEON et le Révérend Joseph
EGYIR-PAINTSIL alors secrétaire général étaient entrés en
contact avec des frères Lobis au Nord-Est.
Aussi, au sud du pays, des frères ivoiriens touchés par la
flamme du réveil pentecôtiste sollicitent l’aide des frères de
l’Église de Pentecôte du Ghana.
Tous ces facteurs combinés vont conduire les Leaders de
l’Église à envoyer un missionnaire en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire reçoit son premier missionnaire en 1964,
en la personne du Révérend J. B. Archer. L’Église de
Pentecôte débute en Côte d’Ivoire à Treichville, Avenue 8, Rue
24, lot 60. Les plus connus des frères aux premières heures, sont
entre autres, Feu ANOTCHI Moussa Jean, ATTIE
Ahossankan qui fut le premier secrétaire national de l’église,
Feu Révérend KODJO Assem et son épouse, sœur
EHOULETCHI, Feu EKUE Porquet Victor qui fut le premier
diacre national de l’élise et son épouse, Feu ATTA Kadjo, Feue
BENIE Cécile.
Le 26 Mai 1966, sous la houlette du premier missionnaire,
l’Eglise de Pentecôte obtient son agrément officiel.

2. Les différents missionnaires et leurs œuvres


Le premier missionnaire envoyé par l’Eglise mère du Ghana fut
l’Apôtre Joseph Benjamin ARCHER. Il est arrivé aux
premières heures de l’Eglise. A la tête du groupe qu’il trouve
en place, ils vont faire asseoir l’Eglise sur ses fonds baptismaux.
De Treichville, l’Eglise s’étend à Port-Bouët puis à quelques
villes de l’intérieur notamment Grand-Bassam, Bonoua,

3
Adiaké, Dabou et Aboisso. A la fin de l’année 1966, le premier
missionnaire est rappelé au Ghana. Après lui, plusieurs
missionnaires vont se succéder à la tête de l’Eglise en Côte
d’Ivoire. Les trois premiers successeurs du missionnaire sont :

- Apôtre B. K. SWANZI deuxième missionnaire de 1967 à


1974
- Pasteur Joseph Kodjo APPIAH troisième missionnaire de
1975 à 1978
- Apôtre Benjamin Kofi ARTHUR quatrième missionnaire
de 1978 à 1982
Ces missionnaires à l’instar du premier ont posé le fondement
de l’Eglise en tant que pionniers dans des conditions très
difficiles avec très peu de moyens financiers, matériels et
humains. Ils ont réussi à former quelques fidèles parmi lesquels
certains ont été appelés dans le ministère à plein temps. Ce sont
entre autres :

- Le Pasteur KODJO Assem en 1968. Il fut le premier


pasteur ivoirien. Malheureusement, il décède en 1979.
- Les Pasteurs AMBOLE Tanin Mathieu et KOUASSI
Philippe en 1976. Cependant, le Pasteur KOUASSI
Philippe démissionna de l’église de Pentecôte en 1978.
- Le Pasteur DOLLY Imité Barthelemy et le Pasteur
KOBENAN Nouro Joseph en 1978
- Le Pasteur SONGBOLE David en 1978
- Le Pasteur DJABOTE en 1978 qui démissionna plus tard.
- Le Pasteur Emmanuel BONEY en 1979. Il rentre
définitivement au Ghana en 1982.

4
L’Eglise était en marche, l’œuvre avançait. Il faut souligner que
l’œuvre à Bonoua a connu un grand succès sous l’impulsion du
Pasteur KODJO Assem. Elle était la deuxième grande Eglise
après celle d’Abidjan. La première grande convention nationale
a été organisée à Bonoua en 1974.
Très tôt, l’Eglise entreprend de s’implanter dans plusieurs villes
de la Côte d’Ivoire. Ainsi, à partir de 1975, elle gagne le Nord
– Est.
Cette région a reçu l’évangile à travers des frères Lobis
convertis dans les camps de prière de l’église au Ghana. Nous
pouvons citer les vieux Siaté, Yoré et Dagbolo des villages de
Flakièdougou et autres …
La région de Bondoukou est évangélisée en 1976. L’une des
figures de proue de cette région fut le pasteur KOBENAN
Nouro Joseph qui a malheureusement été plus tard radié
précisément en 1983.
En 1978, Assuéfry est atteint par la conversion de l’Apôtre à la
retraite KOBENAN Angaman Gaston.
Plusieurs villes de l’Est sont gagnées. Il s’agit d’Abengourou
en 1978 par le ministère du Pasteur Kodjo ASSEM qui était
alors le pasteur du district de Kokomian, et ensuite
Abengourou. En 1980, Tanda est atteint. En 1982, c’est le tour
d’Agnibilékrou.
De 1976 à 1979, toute la région du Nord – Est, d’Abengourou
à Bouna était supervisée par le Pasteur Kodjo ASSEM. Ce n’est
qu’après son décès en 1979 que la charge est revenue au
Révérend KOBENAN Angaman Gaston fraîchement appelé
dans le ministère à plein temps en 1980.

5
L’Eglise a été marquée par le ministère du Missionnaire B. K.
ARTHUR. Arrivé en 1978, il va s’atteler à la formation des
leaders à travers d’intenses moments d’enseignement de la
parole, de jeûne et prière. Il aimait rappeler ceci et je cite : « le
travail c’est la prière et la prière c’est le travail ». C’est en
son temps que furent appelés dans le ministère à plein temps les
Apôtres KOBENAN Anganman Gaston en 1980 et TRAORE
Sidiki en 1981.
Il recommande certains leaders qui seront appelés au ministère
à plein temps en 1983. Ce sont :

- Les Apôtres KOBINA Attah et KOFFI Kossonou et


- Le Pasteur KOUADIO Gnam Éric.
Sur la bonne fondation posée par ces prédécesseurs, l’Apôtre B.
K. ARTHUR va travailler inlassablement pour relever tous les
défis qui se présentaient à lui. L’Eglise évoluait alors bien.

3. L’Eglise connaît des troubles


En 1981, le bel élan qu’a pris l’Eglise est freiné par des troubles
qui vont causer la scission de l’Eglise. En effet, certains leaders
sous prétexte que l’Eglise du Ghana ne pouvait pas aider
l’œuvre en Côte d’Ivoire financièrement et matériellement, et
aussi la langue Twi, qui pour eux, était un frein au
développement de l’église, vont donc réclamer l’autonomie et
le départ du missionnaire en l’occurrence l’Apôtre B. K.
ARTHUR. Il fallait donc pour eux chercher un missionnaire
blanc qui pourrait rapidement répondre à toutes leurs
préoccupations.

6
En réalité, leurs revendications ne pouvaient pas trouver de
suite auprès des responsables internationaux en ce temps parce
que, l’Eglise d’une part ne remplissait pas encore les conditions
pour l’octroi de l’autonomie.
En effet, il n’y avait pas même un seul pasteur titulaire à ce
moment. Le seul qui avait été titularisé, notamment le pasteur
KODJO Assem était décédée en 1979. D’autre part, le
Révérend James MCKEOWN a toujours voulu d’une Eglise
indépendante sur tous les plans. Même au plan financier. Il
n’était donc pas question d’aller tendre la main aux occidentaux
pour solliciter une quelconque aide financière.
Chose qui reste et demeure l’une des particularités de
l’Eglise.
N’ayant pas trouvé de suite favorable à leur revendication, ces
leaders décident de quitter l’Eglise mère du Ghana. Ils partent
avec l’arrêté ministériel et tous les biens de l’Eglise.
En 1982, l’Eglise mère décide de rappeler le missionnaire en
l’occurrence l’Apôtre B. K. ARTHUR et également le Pasteur
Emmanuel BONNEY au Ghana. Après cette scission, sont
restés fidèles à l’église mère que quelques fidèles, officiers et
pasteurs.
Dès lors, la gestion provisoire de l’Eglise est confiée aux
nationaux dirigés par le jeune Pasteur KOBENAN Angaman
Gaston. Il n’avait que deux (2) ans d’expérience ministérielle.
Avec la petite équipe dirigeante constituée du Révérend
KOBENAN Angaman Gaston, du Pasteur KOBENAN Nuro
Joseph et du Pasteur TRAORE Sidiki qui venait alors de faire
son entrée dans le ministère en 1981, juste après la scission, ils
vont travailler à la cohésion et à la consolidation de l’Eglise.
7
Il faut repartir à zéro. Mais avec le jeûne, la prière,
l’évangélisation et l’enseignement de la parole de Dieu, le petit
groupe s’accroit progressivement.
Les prophéties données au cours des moments de prière
annonçaient que ce petit groupe resté fidèle à l’église mère,
allait croître et devenir une grande église dans la nation.
En 1983, pour renforcer l’équipe, trois pasteurs sont appelés
dans le ministère à plein temps. Il s’agit des Apôtres KOBINA
Attah qui sera par la suite le secrétaire national de l’église de
1983 à 2002, KOFFI Kossonou, et du Pasteur KOUADIO
Gnam Éric.
L’Eglise connaît une croissance par la grâce de Dieu, les
prophéties se confirment. Du fait de cette croissance d’autres
ouvriers sont appelés dans la moisson, ce sont l’Apôtre
KOUAKOU Djaban en 1984 et l’Apôtre Adou Kobenan
Joseph en 1985, et ainsi de suite.
Ceux qui se sont séparés de l’Eglise mère n’ont pas pu faire
venir de missionnaires blancs, comme ils l’avaient souhaité et
se sont éclatés en quatre groupes :
Le premier groupe était dirigé par feu Ancien ANOTCHI
Moussa Jean avec d’autres leaders tels que l’Ancien Attie
Ahoussankan, premier secrétaire national de l’église, ainsi que
le Pasteur AMBOLE Tanin Mathieu, le pasteur SONGBOLE
David et plusieurs autres officiers. C’est ce groupe qui détenait
l’original de l’arrêté ministériel de l’Eglise, le deuxième
groupe était dirigé par l’Ancien Éric Sipi TANOH, qui eux se
sont associés à l’église de Dieu de la Prophétie, le troisième
groupe dirigé par le frère YAO Bio, qui a gardé la dénomination
Eglise de Pentecôte jusqu’à ce jour, et enfin le quatrième groupe
8
conduit par l’Ancien YAO Paul avec une église basée à
Yopougon Coprim.

4. La main pourvoyeuse de Dieu


L’une des promesses de Dieu dans son alliance était qu’Il est
notre trésor intarissable. Cette fidélité va se manifester pour son
Eglise de façon extraordinaire.
En effet, de 1981 à 1983, la situation financière de l’Eglise était
si difficile que les pasteurs n’étaient pas régulièrement soutenus
financièrement. Mais ils ne s’en plaignaient pas, au contraire,
ils œuvraient avec joie et plus d’engagement.
C’est dans cette situation que Dieu va susciter dans son Eglise
un homme en l’occurrence l’ancien DOUWOKPA Aka
Kouassi connu sous le pseudonyme d’ancien Yanké pour
soutenir financièrement et matériellement l’Eglise durant cette
période difficile. Son apport a été salutaire pour la survie de
l’Eglise.
Sa fidélité dans le payement de la dîme, le don des offrandes et
le soutien qu’il apportait aux pasteurs étaient exceptionnels.
Son épouse qui était une femme de prière a aussi joué un rôle
important pendant ces moments.
5. L’arrivée de l’Apôtre BUENOU Yao Apédo (5e
missionnaire)
L’Apôtre KOBENAN Angaman Gaston en tant que Pasteur, va
diriger l’Eglise jusqu’en Août 1986 dans des conditions très
difficiles. En septembre 1986, l’Eglise mère décide d’envoyer
un autre missionnaire. Il s’agit de l’Apôtre BUENOU Yao
Apédo. Il est francophone, togolais de nationalité.
9
Son arrivée a beaucoup apporté à l’Eglise en Côte d’Ivoire. Il
va poser les bases de l’administration de l’Eglise et instaurer
une gestion rigoureuse des finances de l’Eglise en vue des
projets à venir. En 1989, il scinde l’Eglise en quatre (04)
régions sur lesquelles il établit quatre responsables régionaux.
Ce sont :

- La Région du Sud ayant pour siège Aboisso, dirigée par


l’Apotre KOBENAN Angaman Gaston,
- La Région du Nord-Est ayant pour siège Agnibilékrou,
dirigée par l’Apotre TRAORE Sidiki. Le siège de cette
région sera déplacé à Abengourou en 1990.
- La Région du Sud-Ouest ayant pour siège San Pedro,
dirigée par l’Apotre KOFFI Kossonou et
- La Région du Centre ayant pour siège Bouaké, dirigée par
l’Apotre KOBINA Attah.
En cette même année, il va travailler à la réconciliation avec les
groupes qui avaient quitté l’église auparavant. Les principaux
leaders parmi ces groupes en l’occurrence celui dirigé par Feu
l’Ancien Anotchi, Pasteur Koizan Raoul, l’ancien Attie
Ahoussankan et le pasteur AMBOLE Tanin Mathieu reviendra
pour la réconciliation, cependant avec très peu de fidèles et
d’assemblées, qu’ils avaient sous leur responsabilité. C’est ce
groupe qui détenait l’arrêté officiel. Ils restituent donc l’arrêté
ministériel de l’Eglise.
En 1990, un nouveau Conseil Exécutif issu de la réconciliation
et composé de personnes des deux groupes est mis en place. La
porte venait d’être fermée sur huit (08) ans de séparation.

10
Toutefois, malgré la médiation du Révérend Emmanuel
GNANDO alors Président de l’Eglise Protestante Méthodiste
de Côte d’Ivoire, les autres groupes ont quand même refusé la
réconciliation.
Ce sont :

- Le groupe dirigé par l’ancien Éric Sipi TANOH. Il est


parti avec ceux qui le suivaient à l’Eglise de Dieu de la
Prophétie,
- Le groupe dirigé par l’ancien YAO Paul. Il a créé son
Eglise et se trouve jusqu’à ce jour à Yopougon Niangon
Coprim,
- Le groupe dirigé par le frère YAO Bio qui venait à peine
de se convertir en 1980 après une guérison miraculeuse au
camp de prière de l’Eglise mère à Goka au Ghana. Il est
aujourd’hui basé à Williamsville.
En 1991, l’Apôtre APEDO est rappelé par l’Eglise mère. Un
nouveau missionnaire est envoyé en Côte d’Ivoire.
Soulignons que la plupart de ceux qui ont été les principaux
acteurs de cette division, et qui ont refusé la réconciliation n’ont
pas eu une bonne fin.
6. L’arrivée de l’Apôtre Michael Kwabenan NTUMY (6e
missionnaire)
Après le départ de l’Apôtre APEDO en 1991, l’Apôtre M. K.
NTUMY est envoyé en Côte d’Ivoire comme missionnaire. Il
venait à peine de sortir d’une situation de guerre au Liberia où
il était missionnaire.
C’était un homme de grandes visions qui a travaillé avec une
grande rapidité en collaboration avec les ouvriers en place. Il
11
s’est fixé plusieurs objectifs missionnaires dont les résultats
sont les suivants :
 Augmentation de l’effectif en membres de l’Église de
7.000 à 22.000
 Augmentation des assemblées de 127 à 144
 Augmentation de 19 à 32 le nombre de districts
 Augmentation de 5 à 6 secteurs
 La remise de l’église entre les mains des nationaux
 Construction d’une partie de la fondation du temple central
à Koumassi Remblais.
 L’achat de Deux villas aux Deux Plateaux-Angré
 L’installation de l’église de pentecôte dans deux autres
nations, à savoir le Mali et le Niger.
 La formation biblique des ministres a commencé dans des
locaux loués
C’est en son temps que la formation théologique a été instaurée
dans l’Eglise avec l’envoi de l’Apôtre KOBINA Attah à
l’ESTAO (Lomé) en 1994 et du Pasteur ETTY Jean à
Londres en 1996. Tous deux étaient envoyés en formation afin
de revenir s’occuper de la formation des ouvriers de l’Eglise. Il
a aussi institué un programme d’un mois au moins pour tous les
nouveaux appelés dans le ministère. Il faut souligner que la
bonne base financière laissée par l’Apôtre APEDO l’a
beaucoup aidé. Notons également qu’avant son départ, il a
recommandé deux ouvriers qui ont été nommés Apôtres par le
conseil exécutif international. Il s’agit de l’Apôtre KOBENAN
Angaman Gaston en 1992 et de l’Apôtre TRAORE Sidiki à son
retour de mission en 1994.

12
CHAPITRE II
1. La remise définitive de l’œuvre aux mains des
nationaux et les préparatifs pour l’obtention de
l’autonomie
En novembre 1996, la gestion de l’Eglise est officiellement
confiée aux nationaux. Un Conseil Exécutif National composée
de tous les Responsables Régionaux et présidé par l’Apôtre
TRAORE Sidiki est mis en place.
En l’an 2000, le Conseil Exécutif National de l’église organise
une grande convention nationale au grand stade Robert
Champroux de Marcory à Abidjan, qui réunis plusieurs fidèles
de l’église avec une participation exceptionnelle de 25.000
fidèles, ainsi que d’éminents serviteurs de Dieu venus d’Europe
et d’Afrique. L’orateur principal fut l’évangéliste international
britannique Colin DYE. Cette rencontre marquera l’avènement
de grandes bénédictions numérique, matérielle et surtout
spirituelle, et fera connaitre l’église de pentecôte de Cote
d’ivoire à travers toute la nation ivoirienne et même à
l’international. Un grand boom à l’époque.

Ce Conseil présidé par l’Apôtre TRAORE Sidiki, et les


différents responsables régionaux va diriger l’Église de 1996 à
2008, un travail qui sera fortement apprécié par l’église mère.
Ce Conseil Exécutif a eu pour objectif de continuer à bâtir sur
le fondement posé par les pionniers. Avec la grâce de Dieu, il
fera un travail remarquable à plusieurs niveaux, tout en
maintenant la paix et l’unité dans l’Eglise.

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Avec la croissance de l’Eglise, ainsi que l’augmentation du
nombre des Pasteurs, les charges locatives devenaient de plus
en plus grandes. L’Equipe dirigeante trouvera de solutions
convenables, et va s’atteler à acquérir plusieurs biens meubles
et immeubles pour l’Eglise, une bonne gestion matérielle et
financière qui permettra de réduire au maximum les frais de
loyer et renflouer les caisses de l’église pour accomplir
davantage de projets.
Cette farouche volonté de gagner l’ensemble du territoire
ivoirien a permis à l’Eglise d’acheter plusieurs terrains et
d’acheter ou de bâtir un grand nombre de temples et de
résidences pastorales sur toute l’étendue du pays.
Le Conseil Exécutif va faire aussi de la formation des ministres
une priorité. En 2003, elle enverra l’Apôtre ADOU Kobenan
Joseph à l’ESTAO (Lomé) pour l’obtention de la Licence en
théologie.
En 2004, l’Apôtre KOBINA Attah est envoyé à nouveau à
l’ESTAO (Lomé) pour l’obtention de la Maîtrise en théologie
Il est important de souligner que l’instabilité politique qu’a
connu le pays a beaucoup perturbé les activités de l’Eglise.
En effet la crise militaro politique de 2002 a occasionné la
partition du pays en deux (2) zones, et a fait perdre à l’église
tous ses acquis dans les zones de guerres (Centre-Nord et Nord-
Ouest). Malheureusement, l’église perdra la quasi-totalité de
ses fidèles dans ces grandes zones au cours de cette crise, car
les assemblées ne fonctionnaient plus, ce qui a valu le retour de
ses ministres vers la zone d’Abidjan, jusqu’à ce qu’on leur
trouve de nouvelles localités pour leur affectation.

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2. La modification du nom de l’Eglise
En 2004, l’Eglise adopte le nom de : « EGLISE DE
PENTECÔTE INTERNATIONALE DE CÔTE
D’IVOIRE ».
Deux raisons expliquent cette modification de nom.
1- Ce changement de nom répond d’abord au souci de
donner à l’Eglise la vraie dimension que lui confère son
statut international.

2- Ensuite, ce changement de nom met fin à la confusion


entretenue jusqu’alors par certaines personnes, en
l’occurrence les pasteurs Yao Bio et Yao Paul qui
utilisent la dénomination de l’Eglise de pentecôte de CI,
alors qu’ils ne détenaient pas l’original de l’arrêté
ministériel. Confusion qui a valu le recours devant les
tribunaux dans le but de le résoudre. Cependant cela a
duré plusieurs années jusqu’à ce que nous décidions du
changement de dénomination de l’église.

En 2006, l’Eglise organise les festivités commémorant son


quarantième anniversaire. Cette commémoration connaîtra
son apothéose au palais des sports de Treichville avec la
présence effective du Président International et du Directeur de
missions internationales d’alors les Apôtres Docteurs M. K.
NTUMY et S. K. BAIDOO ainsi que d’autres anciens
missionnaires. L’invité de marque était la première Dame
d’alors, Mme Ehivet Simone Gbagbo. Le palais des sports a
fait salle comble, avec une participation massive des fidèles de
l’EPICI.

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3. L’octroi de l’autonomie
La paix et l’unité qui règnent dans l’Eglise, mais surtout le
travail et le dévouement impeccables de ses leaders, lui ont
permis de connaître une croissance exceptionnelle sur tous les
plans : Spirituel, numérique, matériel et financier.
Cette croissance va permettre à l’Eglise de remplir largement
les conditions de l’octroi de l’autonomie. Ainsi en 2008,
l’Eglise mère du Ghana, octroie l’autonomie à l’EPICI. Juste
après quelques mois il s’en suit des élections pour élire les
instances dirigeantes de l’EPICI : Ce fut les premières
élections dans l’église de Cote d’Ivoire.
Ces élections sont présidées par les Apôtres Docteurs M. K.
NTUMY et S. K. BAIDOO alors Président International et
Directeur des Missions Internationales.
Ces élections se sont déroulées dans la paix et la concorde et
ont donné les résultats suivants :

- Apôtre TRAORE Sidiki élu Président,


- Pasteur KOUASSI Ané élu Secrétaire Général et
- Elus membres du CNA :
Les Apôtres : KOBENAN Angaman Gaston, KOBINA
Attah, KOUAKOU Djaban, BASSILI Kambiré Luc (qui
quittera l’Eglise en 2012), et le Prophète EHOUSSOU
Kassy David
Après les élections, le CNA dans sa quête de guider l’église
dans une dimension transcendante, a élaboré une vision
quinquennale allant de 2008 à 2013. Elle conduira cette mission
avec succès et bâtira plusieurs infrastructures sociales.

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Avec la grâce de Dieu et la consécration des ouvriers, les
objectifs spirituel, numérique, matériel et financier sont
largement atteints, et permettent à l’Eglise d’avoir surtout une
grande expansion sur le territoire national, et même
international, et de continuer d’être une référence dans les
domaines de la prière, l’évangélisation, le don sacrificiel.
Certains projets voient le jour, notamment à travers le bon
encadrement et le suivi rigoureux des fidèles par le système des
cellules de maisons.
La formation des ministres continue et les Pasteurs ESSOIN
Amanlaman et EMON Nianzou sont envoyés à l’école
pastorale des Assemblées de Dieu de Daloa de 2010 à 2012.
Les Pasteurs KPOKAME Gabriel et KISSI Brahima sont
envoyés à Pentecost University College au Ghana en 2012.
Pour mieux organiser la formation des ministres, leurs épouses
et des officiers laïcs, l’Eglise a construit son Institut Biblique
dont la dédicace a eu lieu le Dimanche 12 Août 2012 à Yaou
sous la Présidence du Président International l’Apôtre Docteur
OPOKU Onyinah.
Ayant donc une dénomination internationale, l’EPICI fera de
même à travers l’expansion de l’église de Dieu vers d’autres
frontières africaines et même européennes. De ce fait, de
nombreux ministres ont été envoyés en mission hors du pays
par l’EPICI, la plupart sont revenus, d’autres continuent leur
mission, ce sont entre autres :

- Apôtre Koffi KOSSONOU au Burkina Faso comme aide


missionnaire de 1990 à 1995 avec l’Apôtre B.K.
ARTHUR comme responsable national et ensuite au Mali
en qualité de missionnaire responsable national de 2000 à
17
2006. Il fut le premier missionnaire de l’EPICI à
l’extérieur du pays.
- Apôtre TRAORE Sidiki au Ghana à Mataheko à Accra de
1992 à 1994
- Apôtre KOUAKOU Djaban au Mali de 1994 à 2000. Il
fut par la suite secrétaire national de l’EPICI de 2002 à
20013.
- Prophète EHOUSSOU Kassy David en Guinée en qualité
d’aide missionnaire, avec le Pasteur J. K. PRAH comme
responsable national de 1997 à 2002
- Pasteur LAKOU Coulibaly au Burkina Faso en qualité
d’aide missionnaire, avec l’Apôtre Ousmane ZABRE
comme responsable national de 1997 à 2004
- Apôtre KAMBIRE Bassili Luc au Niger de 1998 à 2004
et au ensuite au Gabon
- Pasteur ETTY Jean s’est vu confié la mission de l’église
en France entre 2000 et 2003, pendant qu’il y continuait
ses études théologiques précisément à Veau sur scène.
Malheureusement, il sera radié du ministère en 2003.
- Apôtre APPIAH Ebenezer au Niger de 2004 à 2009.
- Apôtre AMON Porquet Agénor au Burundi de 2006 à
2011
- Apôtre KOUAKOU Abissa Christian au Sénégal de 2006
à 2012,
- Pasteur KROU Ané Désiré en Centrafrique de 2009 à
2012,
- Evangéliste ASSEMIAN Kacou Aka Philippe en
Tunisie de 2011 à 2013
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- Pasteur KOUASSI MIEZAN en Centrafrique de 2012 à
2015
- Apôtre GNAORE Raymond Bernard en Tunisie de 2013
à 2017
- Pasteur KOUASSI Yeboua en Centrafrique de 2015 à
2021
- Pasteur KOUN Theodore en Tunisie de 2017 à 2024
- Apôtre KOUASSI Koffi Mathias au Liban depuis 2017
- Apôtre KPOKAME Gabriel en Guinée de 2017 à 2023
- Apôtre KOUACOU Marcellin au Niger de 2017 à 2023
- Pasteur APPAOU Marcelin au Maroc de 2018 à 2023

En 2013, après un bilan apprécié par tous, et conformément aux


textes de l’église, soit 5 ans après les précédentes, de nouvelles
élections sont organisées dans une atmosphère de quiétude et
donnent les résultats suivants :

- Apôtre TRAORE Sidiki réélu Président


- Apôtre KOUASSI Ané réélu Secrétaire Général
- Les membres du CNA ; les Apôtres KOBINA Attah,
KOUAKOU Djaban, KOUAKOU Abissa Christian,
APPIAH Ebenezer et le Prophète BEHIRA Kouao
François.

En 2016, l’Église célèbre son cinquantenaire au grand stade de


l’INJS à Marcory, sous la présence effective du président
International l’Apôtre Pr Opoku Oyinah et du directeur des

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missions internationales l’Apôtre Emmanuel Gyesi-Addo,
ainsi qu’un invité de marque en la personne de M. Robert
BEUGRE Mambé, Ministre Gouverneur d’Abidjan.
Notons que comme à l’accoutumé, les fidèles de l’EPICI étaient
massivement présents, avec une participation d’environ 40.000
fidèles lors de l’apothéose de cet évènement.
Cela s’est suivi du lancement de de trois grands projets, dont
deux ont pu débuter, en l’occurrence la construction d’un
groupe scolaire à Yopougon Azito, et du nouveau siège de
l’Église à Angré château.
Alors, en 2018, d’énormes missions ont été accomplies, de
nouvelles dimensions ont été atteintes, un élan de percée à tous
les niveaux est enclenché au sein de l’EPICI. A cette date,
l’EPICI Comptait :

- 202 Pasteurs
- 1.197 assemblées
- 197 Districts
- 26 secteurs
- Plus de 4 000 leaders laïcs
- Environ 100 000 membres, l’Église connait des moments
historiques.
Au niveau des acquisitions, l’église a investi des centaines de
millions pour acquérir des biens meubles et immeubles, pour
réduire les montants excessifs qu’elle dépensait dans les
charges locatives. Voici quelques réalisations à ce sujet :

- Un nombre de 267 terrains acquis


- Un nombre de 112 temples achevés et dédiés
20
- Un temple central sis à Koumassi Remblais
- Un nombre de 28 résidences pastorales
- Un siège administratif en exercice depuis des années
- Des véhicules : Un parc auto étoffé. Tous les
responsables sectoriels sont dotés de véhicules.
Plusieurs motos ont été attribué à des serviteurs de Dieu,
notamment dans les villes de l’intérieur du pays ;
- Acquisition de 22.22 hectares d’hévéas et de 02 camions
de ramassages qui servent au déménagement des
ministres mutés et affectés.

En effet, l’Apôtre Docteur TRAORE Sidiki après deux (2)


mandats, conformément aux statuts de l’église, cède en
Septembre 2018, le flambeau à la suite d’élections paisibles à
l’Apôtre MIEZOU Kacou Amanlanon Ernest en tant que
Président de l’EPICI. Ces élections donnent les résultats
suivants :

- Apôtre MIEZOU Kacou Amanlanon Ernest élu Président


- Apôtre GNAORE Raymond Bernard, élu Secrétaire
général.
- Elus membres du CNA : Les Apôtres : KOUASSI Ané,
KOUAKOU Abissa Christian, APPIAH Ebenezer
N’GUESSAN Nicolas, et le prophète KOUADIO Yeboua
Martin.

Une nouvelle ère s’ouvre pour notre chère église. Une nouvelle
ère au cours de la laquelle, les nouveaux leaders de l’église
s’attèlent à la diriger selon une nouvelle vision quinquennale. A
21
l’instar de l’équipe précédente, elle accomplira également de
grandes actions avec la réalisation de plusieurs projets. Avec
l’aide de Dieu, elle débutera et achèvera la construction du
grand auditorium de l’EPICI à Yaou, Bonoua. Notons que cet
édifice est aujourd’hui une grande fierté pour l’EPICI à travers
la nation ivoirienne et même au-delà.
D’autres grands projets sont en cours de construction :

- Le nouveau siège national de l’EPICI en cours


d’achèvement.
- Le groupe scolaire
- Des centres de santé …

Des dizaines d’ouvriers sont appelés dans le ministère à plein


temps chaque année. Aussi, notons que de nouveaux
missionnaires continuent d’être envoyés à l’extérieur pour
étendre le royaume de Dieu dans le monde entier. Ce sont entre
autres ::

- Pasteur N’GUESSAN Eli au Niger depuis 2023


- Pasteur LOPOUA Baclé Fidel au Maroc depuis 2023

Ainsi, en 2023, après de grands accomplissements, de nouvelles


élections ont lieu et donnent les résultats suivants :

- Apôtre MIEZOU Kacou Amanlanon Ernest, réélu


Président
- Apôtre KACOU David Vincent, élu Secrétaire général

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- Elus membres du CNA : Les Apôtres : KOUASSI Ane,
KOUAKOU Abissa Christian, DAGO Diplo, ESSOIN
Amalaman et le prophète KOUADIO Yeboua Martin.

CHAPITRE III :
Dans cette dernière partie de ma présentation, je voudrais
prodiguer en trois points, quelques conseils importants à la
génération présente et future de l’Eglise.
1. D’ABORD UNE URGENCE DE PRISE DE CONSCIENCE DE
LA JEUNESSE DU SACRIFICE DES PERES.
J’ai une ferme assurance d’un avenir glorieux de l’EPICI. SI et
seulement si la génération présente et future des leaders de
cette église et sa jeunesse prennent conscience du niveau de
sacrifice accompli par les prédécesseurs pour que l’EPICI soit
ce qu’elle est aujourd’hui.

2. ENSUITE J’INVITE LA JEUNESSE A


CONTINUER DE BATIR L’EGLISE SUR LE
SOLIDE FONDEMENT POSE PAR LES PERES
La jeunesse présente et future doit continuer de bâtir sur ce
fondement avec crainte de Dieu, intégrité et un esprit de
sacrifice tout en gardant et protégeant jalousement nos
dogmes, pratiques et valeurs clés telles que le respect de la
hiérarchie, le don de soi, le contentement, les
évangélisations à outrance etc.

23
3. ENFIN LA JEUNESSE DOIT EVITER D’ETRE
L’OBJET D’INSTRUMENTALISATION D’UNE
MANIERE OU D’UNE AUTRE.
La jeunesse doit éviter de tomber donc dans le piège de la
manipulation interne et externe afin de ne pas être à la base
d’une quelconque division tant au niveau de l’assemblée
locale que du district, secteur et également à la nation. Elle
doit au contraire chercher toujours à cultiver l’amour,
l’unité, le patriotisme, la franchise et le pardon mutuel pour
préserver à jamais cette précieuse Eglise dont le Seigneur
s’est acquise par son propre Sang.

CONCLUSION
Je voudrais pour conclure dire encore merci au Président de
l’EPICI et à son Conseil d’Administration, au Directeur de la
Jeunesse et toute son équipe, de m’avoir accordé l’opportunité
de partager le vécu de l’EPICI à la jeune génération au moment
où je m’apprête à faire valoir mes droits à la retraite. Cette
présentation est très significative pour moi.
Lorsqu’il y’a eu rupture de la transmission de l’histoire de Dieu
à la jeune génération au temps de Josué, cette génération s’était
égarée en pratiquant toute sorte d’abomination. Ma prière est
que vous continuez à construire l’Eglise sur le modèle
pentecôtiste qui vous a été enseigné à partir de nos dogmes,
pratiques et valeurs fondamentales qui nous caractérisent
exclusivement.
QUE DIEU CONTINUE DE VOUS BENIR ET GARDER
PRECIEUSEMENT SON EGLISE AU NOM DE NOTRE
SEIGNEUR JESUS CHRIST !!! AMEN !
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Message présenté par : Apôtre ESSI Kouamé David
Thème : La résolution des conflits dans le foyer ou l'art de gérer les conflits en
famille.
Textes : Ephésien 4 :26-27 / Genèse 13 :1-12 / Rom 12 : 17 -21
« Sivous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas
sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Eph4 : 26-27).

« Abram remonta d'Égypte vers le midi, lui, sa femme, et tout ce qui lui
appartenait, et Lot avec lui. Abram était très riche en troupeaux, en argent et en
or. Il dirigea ses marches du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente
au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l'autel qu'il avait fait
précédemment. Et là, Abram invoqua le nom de l'Éternel. Lot, qui voyageait avec
Abram, avait aussi des brebis, des bœufs et des tentes. Et la contrée était
insuffisante pour qu'ils demeurassent ensemble, car leurs biens étaient si
considérables qu'ils ne pouvaient demeurer ensemble. Il y eut querelle entre les
bergers des troupeaux d'Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les
Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays. Abram dit à Lot : Qu'il
n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes
bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n'est-il pas devant toi ? Sépare-toi
donc de moi : si tu vas à gauche, j'irai à droite ; si tu vas à droite, j'irai à
gauche. Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement
arrosée. Avant que l'Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c'était, jusqu'à
Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte. Lot choisit pour lui
toute la plaine du Jourdain, et il s'avança vers l'orient. C'est ainsi qu'ils se
séparèrent l'un de l'autre. Abram habita dans le pays de Canaan ; et Lot habita
dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu'à Sodome. » (Gén 13 :1-12)

Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous
les hommes. Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en
paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais
laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la
vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur. Mais
si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car en
agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête. Ne te laisse pas
vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. (Rom.12 :17-21)

Salut ton frère qui est à côté de toi avec ton plus beau sourire !!! Et dit lui : Nous
sommes frère !!!
(Cantique : Nous sommes un dans un lien d’amour......)
Ephésien 4 :26-27 / Genèse 13 :1-12 / Rom 12 : 17 -21
-Lorsque vous ne savez pas surmonter le mal que vous ressentez, vous allez ouvrir
les portes aux conflits. (Saches surmonter le mal)
-De fois les problèmes que nous rencontrons, les difficultés que nous vivons dans
les familles, lorsqu’on observe très bien, nous verrons qu'il y a un petit problème
d'incompréhension qui pouvait être résolu,
- Mais parce qu'on était emporté cela a ouvert une grande porte et l'ennemie utilise
cela pour nous faire entrer dans un grand conflit.
-EXEMPLE d'un survenu dans une famille Je connais une famille qui a connu un
conflit à cause d'un petit problème de BIBERON.
-La maman était à table en train d'arranger le BIBERON pour le bébé.
-Le papa pose la question à la maman comment on appelle ça ?
-BIBERON ou BIBRON ? Et la maman répond : C'est le BIBRON.
Et le papa répond : c'est le BIBERON. La maman répond c'est le BIBRON.
-BIBERON est à la base de leur conflit. Il se sont bien battu, et lorsque les voisins
sont arrivés pour leur donné des explications c'était difficile. A cause de
BIBERON, il y’a eu la bagarre.
-Il y a beaucoup de problèmes que nous vivons dans nos familles, si on avait le
temps de réfléchir on ne serait pas là où le problème nous a amener.
-Nous avons divorcer, les enfants sont chassés de la maison, le papa va vivre
ailleurs, les enfants sont obligés de quitter la maison à cause d'un conflit mal gérer
et qui est mal terminer.

I. QU’EST-CE QU’UN CONFLIT ?


1. Retenons que les conflits sont un état de désagrément dans la relation entre
deux personnes ou un groupe de personnes.
2. Dans le monde politique lorsqu'on parle du conflit, on parle d'une guerre ou
des fortes tensions au sein du pays où avec un autre pays voisin.
3. Le conflit est considéré comme un malaise dans les relations où un temps
de profonde désharmonie.
4. Dans les ménages, le conflit c'est un temps de rupture du dialogue. Où papa
et maman ne se parle pas.
5. C'est des moments de dispute, des moments de bagarre.
6. Les conflits amènent aux désastres, les conflits engendrent des séparations
précoce ou l'enfant qui ne devait pas quitter la maison est obligé de quitter
à cause des problèmes au sains de la famille. (L'enfant est toujours
VICTIME). La maman qui vivait en paix dans la maison est obligée de
quitter pour aller vivre ailleurs à cause de la faite que le papa et maman ne
s'entendent plus.
7. Les conflits sont une source de haine ou tu vois les gens qui ne se salut plus.
Il ne se parle plus à cause du conflit.

II. QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DES CONFLITS ?


1. Les conflits amènent à des "conflits de générations”. Ou on voit le problème
comme si c'était passé, mais au fond le problème subsiste encore. Ça se
perpétue de générations en génération.
L'exemple le plus concret : Nous avons le conflit ISRAELO-
PALESTINIEN, qui a commencé nous ne savons pas quand. Mais jusqu'à
présent c'est le même problème. Tous les PRÉSIDENTS échouent dans ce
dossier.
2. Les conflits qui surgissent laissent des problèmes.
3. Les conflits créent des séparations. Les Églises sont séparées à cause des
conflits. NOTRE ÉGLISE A CONNU LA DIVISION A CAUSE DU
CONFLIT. (Les conflits retarde l'évolution). Les nations sont divisées à
cause des conflits : Nous voyons le soudan du Nord et le soudan du Sud. A
cause des conflits. Il y’a le sud et le Nord à cause d'un problème mal gérer.
4. Les conflits empêchent aux gens de se parler et de se regarder en face. Car
il est difficile de regarder la face de quelqu'un avec qui vous avez un
problème.
5. Les conflits empêchent les gens de prier ensemble. Souvent des familles
prient ensemble avant de dormir, mais à cause d'un problème il ne prie plus
ensemble. Bien aimé ne permettons pas au diable de surmonter sur nous.
6. Les conflits empêchent les gens de passer du temps ensemble. Celui qui est
appelé ton ami intime, lorsqu’un problème surgit, chacun se retire dans son
coin. On a plus le temps pour l'autre à cause d'un conflit. Une famille partait
dans la même Eglise, mais à cause des conflits cette complicité a été
rompue. Imaginons quelqu'un qui fuit Dieu parce qu'il y a un problème avec
son voisin. C'est très grave.
Retenons bien aimé que les conflits sont une porte ouverte qui profite au diable
pour qu'il puisse asseoir sa domination. (C'est récurrent au milieu de nous).
Car lorsque vous ne vous entendez pas c'est le diable qui en bénéficie. Cela lui
permettra de régner dans votre famille et de commencer à vous diriger. Il y a
beaucoup de famille dirigée par Satan comme ça au milieu de nous. Le diable
dira au papa, ne parle plus à la maman et à la maman ne plus au papa. Et la
maison sera un lieu de ténèbres, car chacun sera ennemi de l'autre. Cela profite
au diable.
Et quand c'est comme ça, c'est le diable qui contrôle tout. Car la présence de Dieu
n'y est plus. Il peut faire entrer les maladies par ci par là, les problèmes, car en ce
moment-là c'est lui qui règne. (Ce qui veut qu’il y’a des maladies que nous avons
dont l'origine est purement spirituelle).
Le diable vous pousse à l'incompréhension et au manque de pardon pour vous
diviser et amener la famille à un bas niveau. Il amènera toujours les frères qui
s'entendent à ne plus s'entendre. Nous refusons de donner le pardon à l'autre.

III. POURQUOI DEVRONS-NOUS PARDONNER ?


1. Quand tu ne pardonne pas, tu fermes une porte dans ta vie. Cette porte
empêche les autres d'entrer dans ta vie et t’empêche de sortir toi-même à
cause du manque de pardon. Des fois nous courons derrière des soi-disant
délivrances alors que ton problème n'est pas un problème de délivrance. Il
faut accorder à l'autre le pardon simplement et le seigneur te donnera la
guérison.
Le diable vous pousse à l'incompréhension et au manque de pardon pour
vous divise et emmener la famille à un bas niveau. Il emmènera toujours
les frères qui s'entendaient à ne plus s'entendre. A cause du conflit.
2. Le manque de pardon peut pousser un frère et une sœur à dire (JE NE TE
PARDONNERAI JAMAIS MEME S'IL FAUT QUE J'AILLE EN
ENFER).
3. -Celui qui refuse de pardonner son frère, ne sera pas pardonné par Dieu.
Car il a dit : Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste
vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre
Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes (Matt 6 :14-15). Or à qui
vous pardonnez, je pardonne aussi ; et si j'ai pardonné quelque chose à
quelqu’un, je l'ai fait à cause de vous, en présence de Christ, (2cor 2 :10.)
4. Les conflits à toujours tendance à changer la forme d'une relation. Vous
étiez des frères, mais lorsque les conflits arrivent vous devenez des
ennemis. Les conflits changent la forme de votre relation. C’est en ce
moment que des personnes qui s'appelait "amis", deviennent des
"adversaires". On voit des mariés qui après un conflit divorce. Simplement
parce qu'on n'a pas pu gérer un conflit.
IV. QUELLES SONT LES CAUSES DES CONFLITS ?
Les conflits sont basés sur trois points importants : des paroles, des actions, et des
attitudes.

1. Quand tu critiques, quand tu calomnies, tu te prépares à vivre un conflit.


2. Quand l'autre te donne son argent et toi tu bouffes, tu te prépares à un
conflit.
3. Quand tu vois la femme de l'autre et que tu la convoites jusqu'à aller vers
elle, tu te prépares à un conflit. Un conflit grave !!!!
4. Des paroles, des attitudes mal gérer ouvre des portes à d’autres conflits.
Les Saintes Ecritures font mention de conflits :
 le conflit entre JACOB et son frère ESAU (Genèse 27 : 41-42.)
 Le conflit entre DAVID et SAÜL (1Sam 18 :8).
Quand tu peux supporter mon bonheur, alors tu es mon vrai ami. Le meilleur ami
est celui qui peut supporter ta bénédiction. L'issue d'un conflit c'est lorsque la paix
et l'unité est établi entre nous. Nous voyons dans Genèse 13 Abraham et son neveu
Loth. c'est Abraham qui prit son neveu et sorti avec lui. Et c'est Abraham qui était
son mentor qui le dirigeait. Dans leur parcourt un problème à surgit : les bergers
d'Abraham et les bergers de Loth sont rentré en conflit. Et cela pouvait faire que
Abraham et Loth tombent dans la même erreur.
Le problème était que l'espace qu'ils occupait devenait trop petite. Abraham avait
plusieurs bergers et son neveu en avait plusieurs. Et cela a créer un problème.
Mais Abraham à manifester la maturité.
Face à un conflit il y’a deux types d’attitude qui t’animent. Face à un conflit on
reconnaît la solidité de l'amour que tu as envers l'autre. Si je t'aime face aux
conflits, je ferai tout mon mieux pour résoudre le problème et vivre en paix. Les
conflits révèlent mieux notre capacité à aimer l’autre.
V. COMMONT GERER LES CONFLITS
1. La meilleure façon de gérer un conflit est de tout faire pour l'éviter. Dans
le verset 8 de Genèse 13 écoutons ce que Abraham dit à son neveu LOT :
Qu'il n'ait point je te prie de dispute entre moi et toi, entre mes bergers et
tes bergers, car nous sommes frères ! Abraham évitait ces conflits avec son
neveu. Évitons qui y est des conflits entre nous.
Bien aimé tu ne sais pas le problème que tu es en train de crée aujourd'hui
ou est-ce que ça va t'emmener. Il des gens qui disent : On ira jusqu'au bout !
Tu as peut-être le pouvoir de commencer les conflits mais tu n'as pas le
pouvoir de l'arrêté ! C'est pourquoi quand tout dépend de toi, arrête ce
problème avant que ça n'arrive.
2. -Quand tu sens que tu peux mettre fin un conflit avant que ça n'arrive, fait
le !!!
3. Quand les conflits s’annoncent, bas- toi pour ne pas que ça s'annonce. C'est
ce qu'Abraham avait fait. Il a arrêté le problème à la source.
4. Jésus dit dans Matthieu 5 :39-40 : « Mais moi, je vous dis de ne pas résister
au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi
l'autre. Si quelqu'un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-
lui encore ton manteau. »
Simplement pour éviter les problèmes. Jésus avait compris ce principe.
C'est pourquoi bas-toi pour freiner le problème à la source.
5. Dans le v9 de Genèse 13, écoutons ce qu'Abraham dit : « Tout le pays est
devant toi. Sépare-toi de moi. Si tu vas à gauche, j'irai à droite. »
C'était Abraham le plus grand, et le mentor. Celui qui étais habileté à faire
le premier son choix. Mais il accepté que son neveu commence le choix.
Pour gérer un problème il faut accepter de se soumettre, Accepte souvent
de perdre, et de voir la relation RESTAURER.
Dans un foyer, pour que le foyer tienne il faut que l'autre accepte la faute.
CONLUSION
J'ai compris pour le peu de temps passé dans le mariage, que si tu n'acceptes pas
de te soumettre, dans le mariage tu n'iras pas loin. L'autre doit souvent accepter
que pour la paix, j'accepte qu'on ne privilégie pas seulement ses intérêts, mais
qu'on regarde à l'autre. Amen !

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