Merged
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Tout a commencé de manière insignifiante : avant 1922, il y avait un groupe de
chrétiens connu sous le nom de "Faith Tabernacle’’ à Asamankese au Ghana, qui
recherchaient avec impatience le pouvoir de la Pentecôte d'antan. Ils ont
contacté un missionnaire Afro-américain, le pasteur Clarke, qui a implanté
l'église "Faith Tabernacle" dans ce qui était alors la Gold Coast.
Ce groupe se réunissait de temps en temps pour prier, jeûner et étudier les
doctrines concernant la nouvelle naissance, le baptême du Saint-Esprit et les
dons qui en résultent. Ce jeune groupe connu en 1922 sous le nom de "Faith
Tabernacle" avait comme leader le feu Révérend Peter Newman Anim qui était
un évangéliste et qui avait fait l'expérience de la guérison divine en lisant un
article dans un magazine chrétien appelé "The Sword of The Spirit" (l’épée de
l’Esprit). Ce magazine était publié en Philadelphie aux USA.
Changement de nom
Changement de nom: en 1930, l'église "Faith Tabernacle" a été rebaptisée
"Église Apostolique". Certains des membres fondateurs notables de ce groupe
étaient les défunts frères J. S. Gyimah, S. R. Asomaning d’Akroso, S. H. Ankama
d'Antonsu-Mampong.
La première Alliance de Dieu avec des promesses à l'Eglise de Pentecôte
En 1931, une réunion de prière a eu lieu à Akroso, dans la région orientale du
Ghana, où un message prophétique d'une promesse d'Alliance a été donnée par
l'intermédiaire du regretté révérend J. S. Gyimah.
Le message stipulait que l'église deviendrait une organisation mondiale grâce au
ministère d'un missionnaire blanc et les membres ne devraient pas se livrer au
péché, mais plutôt dénoncer et punir tous les actes de péché. Il leur a également
été conseillé de ne pas imiter d'autres organisations, mais de s'en tenir aux
doctrines de l'église primitive dirigée par les premiers apôtres.
L'église grandirait spirituellement, s'accroîtrait numériquement et deviendrait
un grand mouvement pentecôtiste qui continuerait à proclamer les promesses
de Dieu au monde entier.
I. L’ALLIANCE DE DIEU AVEC L’ÉGLISE DE PENTECÔTE
Simplement définie, une alliance est une union ou un pacte entre deux
personnes. Dans une alliance chacune des parties a une part de responsabilité à
assumer. C'est ainsi que dans l'alliance que Dieu a traitée avec l'Église de
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Pentecôte en 1931, qui a été confirmée en 1940 et reconfirmée en 1948, Dieu a
clairement défini sa part de responsabilité.
L’Église de Pentecôte a une destinée divine. Elle se distingue par son alliance
unique et sa relation avec Dieu. La première alliance de Dieu avec l’église date
de depuis 1931. Ceci a été confirmé en 1940 de la convention de Pâques de
Winneba et reconfirmé à la convention générale de Koforidua en 1948. « Ce n’est
pas à cause de votre petit ou grand nombre, mais c’est à cause de mon but divin
et éternel et de ma bienveillance pour mon Église »
LA PART DE DIEU
Dieu suscitera une nation Africaine qui sera le fer de lance et la lumière du
1.
monde, annonçant le retour de Jésus-Christ notre Seigneur.
2.La « Gold-Coast » a été choisie pour accomplir cette volonté et cet objectif
éternels de Dieu.
4. Lui Dieu, appellera, de temps à autre, des hommes selon Son choix.
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7. Il déversera les dons spirituels en abondance sur les hommes et les femmes.
LA PART DE L’ÉGLISE
3.L’Église ne doit pas aimer et apprendre les choses du monde, ni ses voies,
car les voies de Dieu sont différentes de celles du monde. L’Église ne doit donc
pas imiter la mondanité, ni aucune secte religieuse, aucune organisation ou
église. Car il a choisi Son Église pour être sainte, juste, fidèle, humble et
obéissante. Elle doit être un type de personnes spéciales et différentes, pour
montrer ses vertus divines aux anges.
4.L’Église ne convoitera pas, elle ne sera pas préoccupée par l’argent, elle ne
sera pas égoïste, orgueilleuse, arrogante et entêtée dans ses voies.
5. Pour avoir une église pure, disciplinée et sainte (qui pourra tenir face à
l’épreuve du temps) la sainteté sera la consigne toute sa vie.
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6. L’Église
ne devra à personne, elle n’empruntera pas ou ne cherchera pas
d’aide financière, ni des subventions de nulle part, car Dieu sera sa richesse
éternelle et son trésor. Il est capable de pourvoir à tous les besoins de l’Église.
7.Les dons qui seront donnés par Dieu doivent être contrôlés, pour ne pas
que Satan ne les utilise à son avantage.
8. L’Église ne doit pas tolérer les péchés, les mauvaises actions et les
mauvaises personnes en son sein. Mais elle doit réprimander, discipliner et
restaurer les rétrogrades dans un esprit d’amour, de compassion et de
patience. Car si l’Église entend Sa voix et obéit à Ses préceptes, elle sera bénie
parmi ses paires.
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« Et le peuple servit l'Éternel pendant toute la vie de Josué et toute la vie des
anciens qui survécurent à Josué, qui avaient vu toutes les grandes œuvres de
l'Éternel qu'il faisait en faveur d'Israël... et une autre génération se leva après
eux, qui ne connaissait pas le Seigneur, ni encore les œuvres qu'il avait faites pour
Israël » (Juges 2:7, 10; et voir Josué 24:31).
Au lieu de faire preuve de ferveur spirituelle, Israël a sombré dans l'apathie; au
lieu d'obéir au Seigneur, le peuple est entré dans l’apostasie ; et au lieu que la
nation jouisse de la loi et de l’ordre, le pays était rempli d’anarchie.
Le renouvellement de l’alliance devient nécessaire lorsqu’une génération de
dirigeants passe le relais à une autre, lorsqu’une génération plus âgée cède la
place à une génération plus nouvelle et plus jeune.
Lors du renouvellement de l'alliance, l'ancienne génération de dirigeants a la
responsabilité de dire à la jeune génération quels sont les termes de l'alliance de
Dieu avec l'Église. Cela pourrait prendre la forme d’un document contenant les
paroles de l’alliance, ou cela pourrait être fait oralement. La jeune génération de
dirigeants a la responsabilité d’accepter ce qui lui est confié et de déterminer
comment obéir à Dieu qui a initié l’alliance.
L’Israël de la période des juges était tellement loin de Dieu que l'un des versets
clés du livre des Juges est 21 : 25 :
« En ce temps-là, il n'y avait pas de roi en Israël ; chacun faisait ce qui lui semblait
droit » (voir 17 : 6 ; 18 : 1 ; 19 : 1).
Ce pitoyable constat de l’état spirituel d’Israël relève d’au moins deux facteurs :
- Soit la génération plus âgée n'avait pas réussi à instruire ses enfants et
petits-enfants dans les voies du Seigneur ?
- Soit si elle les avait fidèlement enseignés, alors la nouvelle génération
n’avait pas su se soumettre à la loi de Dieu et suivre ses voies ?
Cela met en lumière deux défis majeurs qui se posent également à notre
génération :
1. Le défi de la transmission
2. Le défi de la réception
A. Le défi de la transmission
Le défi de la transmission est lié à un leadership déficient sur plusieurs plans.
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1. Une absence de leader
« En ce temps-là, il n'y avait pas de roi en Israël… ». Quatre fois dans le livre des
juges cette remarque est faite (17.6 ; 18.1 ; 19.1 ; 21.25). La notion de « roi »
qu’elle comporte met en relief le leader, mais un leader stable qui reflète les
valeurs appropriées. Il est clair que ce texte met l’accent sur une absence de
leaders en Israël en ces temps-là. Cette absence criarde de leaders a consacré
une absence de modèle capable de servir de référence à la nouvelle génération.
Une référence qui permette au peuple de rester fidèle à l’alliance que Dieu a
établie avec les pères d’Israël.
L’histoire des patriarches a montré que Dieu agit toujours à travers un leader
qu’Il choisit. C’est à travers lui qu’Il impacte le reste du peuple. Dieu n’agit pas
directement dans le peuple sans établir un leader au préalable. Pour la
construction de l’arche, Il établit Noé. Pour la libération d’Israël de l’Egypte, Il
établit Moïse et Aaron. Quand bien même Il s’est choisi toute la tribu de Lévi
pour être à son service, il a désigné Aaron et ses fils comme sacrificateurs et l’un
d’eux comme souverain sacrificateur pour accomplir des choses particulières.
Notre Seigneur Jésus a, lui aussi, établi des apôtres avec qui il a travaillé avant
de leur confier la suite du travail à faire dans le monde.
La présence d’un leader est si fondamentale pour un peuple que le fait qu’il n’y
ait pas de leader en Israël en ce temps-là était de toute évidence un obstacle
majeur à l’accomplissement de la volonté de Dieu. C’est d’ailleurs le signe d’un
désordre. Quand dans nos sociétés, un coup d’état est annoncé, c’est le désordre
qui s’en suit.
La question qui se pose à nous dans notre contexte est : la jeunesse a-t-elle des
leaders qui sont des référents en matière de valeurs divines conformément à
l’alliance que Dieu a avec son église ?
Si les leaders ne sont pas établis, il y aura manque de leader. La jeunesse sera
donc orientée vers un désordre lié à un manque de référent. Aussi, si les leaders
établis ne sont pas appropriés, le même manque se posera. Dans notre contexte,
il nous faut des leaders qui ont le fardeau de la jeunesse et qui sont outillé pour
accomplir la tâche. Des leaders conscients de l’enjeu du leadership auprès de la
jeunesse et qui sont prêts à payer le prix pour que la jeunesse soit à l’abris des
dangers qui la guettent et apte à relever les défis de sa génération.
Lorsque Moïse s’est absenté pendant quarante jours sur la montagne, le peuple
a commencé à s’impatienter. Malheureusement, Aaron qui devait veiller sur lui
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n’a pas su le maintenir dans la voie de Dieu. la conséquence était alors inévitable.
Le peuple a sombré dans l’idolâtrie, faute de leaders (Exode 32.1-6).
2. Une absence de leadership approprié
Si le livre des juges présente des leaders qui se sont donnés entièrement à
l’accomplissement de la volonté de Dieu, il y en a également qui se sont illustrés
par leur insouciance totale. Leur seul souci était d’accomplir ce qu’ils voulaient,
sans tenir compte de la volonté du Dieu qui les avait établis. En conséquence,
leur leadership n’était pas approprié pour les circonstances dans lesquelles ils
ont évolué.
Pour qu’un leadership soit approprié au sein de l’église, il doit être fondé aussi
bien sur l’alliance de Dieu avec l’église que sur des méthodes adaptées à la cible,
en l’occurrence, à la jeunesse avec ses réalités. C’est dire qu’on peut avoir de
bonnes idées, mais si elles ne sont pas fondées sur l’alliance, elles ne sont
d’aucune utilité. Car au finish c’est ce que Dieu veut qui peut être appliqué de
manière à être utile à la cible qui est le peuple de Dieu.
Ainsi, le défi de la transmission est réel et dépend de la qualité du leadership.
Mais il ne demeure pas moins que même si la transmission se passe dans de
bonnes conditions, la réception fasse souvent défaut.
B. Le défi de la réception
« …Chacun faisait ce qui lui semblait bon ». Cette deuxième partie de Juges 17.6
revient également dans le chapitre 21.25. C’est la conséquence logique du
manque de leader exprimé dans la première partie de ce passage. Il engage la
responsabilité de ceux qui sont dirigés. Il s’agit ici de la nouvelle génération
d’Israël qui n’avait pas connu les dignes patriarches comme Moïse, Josué avec
qui Dieu avait établi son alliance.
Bien avant eux, la Bible mentionne que l’esclavage du peuple d’Israël par les
égyptiens fut la conséquence d’une génération de leader qui n’avait pas connu
Joseph :
« Un nouveau roi, qui n’avait pas connu Joseph, vint à régner sur l’Egypte. Il dit à
son peuple : Le peuple des Israélites est plus nombreux et plus fort que nous.
Agissons donc avec sagesse à son égard, de peur qu’il ne se multiplie : s’il
survenait une guerre, il se joindrait à nos ennemis pour nous faire la guerre et
monter ensuite du pays. Alors on lui assigna des chefs de travaux forcés afin de
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l’affliger par des corvées. C’est ainsi qu’il bâtit pour le pharaon des villes-
entrepôts : Pitom et Ramsès » Exode 1.8-11.
Cette rupture entre les pères de l’alliance et une génération ignorante est plus
que préjudiciable à la nouvelle génération. Celle-ci n’ayant pas les repères
historiques essentiels à son avenir.
Ce passage révèle que chacun faisait les choses à sa propre tête. N’est-ce pas
l’esprit du post-modernisme qui règne aujourd’hui ? Chacun y va de sa propre
vérité. Ce que chacun croit est sa vérité. La liberté individuelle est prônée au
détriment de la vérité absolue. Dieu est ainsi écarté et le gout de l’aventure mis
en valeur sur tous les plans : aventures spirituelles, aventures charnelles qui
débouchent sur toutes sortes de dépravations sexuelles, etc.
De même, la nouvelle génération des jeunes de notre église semble au prise avec
les caractéristiques de cette nouvelle génération. Très peu connaissent l’alliance
de Dieu avec son église. Une grande partie a une connaissance assez vague de
cette alliance. Une autre grande partie ignore totalement l’existence de cette
alliance. Dans ces conditions, il est normal que chacun fasse ce qu’il veut ou ce
qu’il pense être bon. Cependant toutes ces catégories précitées font fausse route
même si c’est de bonne foi parce qu’on ne peut faire ce qui est agréable à Dieu
hors de son alliance avec nous. La connaissance de l’alliance est donc capitale,
mais aussi la capacité du peuple à s’approprier l’alliance elle-même. Le livre des
juges fait cette précision :
« Lorsque le SEIGNEUR leur suscitait des juges, le SEIGNEUR était avec le juge et
les délivrait de la main de leurs ennemis pendant tous les jours du juge ; car le
SEIGNEUR avait du regret, à cause de leurs soupirs devant ceux qui les
opprimaient et les tourmentaient. Mais, à la mort du juge, ils recommençaient à
se pervertir, plus que leurs pères, en se mettant à suivre d’autres dieux pour les
servir et se prosterner devant eux ; ils ne laissaient rien de leurs agissements et
de leur obstination » Juges 2.18,19.
Le peuple aspirait à la délivrance mais pas à vivre selon l’alliance. Il ne se souciait
que de sortir de la situation difficile immédiate. Dès qu’il obtenait la délivrance,
il songeait à vivre sa vie loin de toute considération divine. C’est dire qu’il n’était
pas instruit sur l’alliance de Dieu ou qu’il n’avait aucun souci de se plier à cette
alliance. Tout comme aujourd’hui, les gens aspirent à la bénédiction de Dieu sans
pour autant se soucier du Dieu qui bénit. Jeunesse de l’EPICI d’aujourd’hui, tu
dois connaitre l’alliance de Dieu avec toi ! Il est vrai que les défis que tu traverses
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sont importants. Mais si tu n’as pas l’alliance de Dieu comme repère, il te sera
difficile de regimber contre les réalités de ton temps.
Le sexe est présenté dans nos sociétés comme un organe dont on peut jouir à
volonté sans que cela ne soit une entrave à une loi quelconque. Les relations
sexuelles hors mariage sont encouragées et ceux qui ne les pratiquent pas sont
marginalisés ou tourné en bourrique.
Plusieurs autres défis peuvent être énumérés. Tous mettent en relief des
attitudes préjudiciables à l'Église et à sa croissance. Il est vrai qu’il n’est pas aisé
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de les surmonter, tellement ils s’imposent à nous. Cependant, il est hors de
question que nous les laissions nous dominer au point de freiner l’œuvre de
Dieu. En tant que jeunes de l’EPICI, nous devons nous approprier les clauses de
l’alliance et travailler à faire notre part à l’instar de nos pères qui ont su honorer
Dieu dans tout ce qu’ils ont fait.
5. Le relativisme
Cette doctrine soutient qu'il n'y a pas de vérité absolue. On ne peut pas dire par
exemple que Jésus-Christ est l'unique Sauveur, car la vérité est relative. C'est ici
encore un défi important qui mérite d'être relevé avec la plus grande vigueur.
Les vérités bibliques sont absolues. Car la Bible est et demeure la Parole de Dieu.
Personne ne peut la mettre en cause et mener une bonne vie agréable à Dieu.
Les armes qui sont à la disposition de l'Église pour relever ce défi sont la vie de
sanctification et de puissance pour prouver aux sceptiques que la parole de Dieu
est la vérité.
Conclusion
Si les pères ont pu nous faire parvenir les clauses de l’alliance, nous avons la
responsabilité de la saisir, de la ratifier et de nous y conformer résolument pour
que les promesses de Dieu ne s’interrompent point en faveur de son église.
Aujourd’hui plus que jamais, le monde a besoin de connaitre Dieu. Les déviations
dont nous sommes témoins prouvent que le monde est perdu, malade,
agonisant. Sa seule solution est le Jésus qu’il renie. Ce n’est ni la science, ni la
technologie qui est la solution. Christ est à la porte et les signes précurseurs de
son avènement sont évidents. Il est plus que temps pour l’église de jouer son
rôle de sel et de lumière plutôt que d’être un simple spectateur des catastrophes
qui minent le monde.
Jeunesse, réussir ta mission en assumant ta responsabilité envers Dieu et son
église est le plus grand défi de ta génération. Mais si tu es soucieux d’accomplir
la volonté de Dieu, tu triompheras et tu seras une lumière pour ce monde qui se
meurt.
Que Dieu nous bénisse !
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Présenté par : Ap. Dr. TRAORE Sidiki
INTRODUCTION
1
Ainsi pour ne pas vivre cette situation pathétique qu’a vécu le
peuple d’Israël selon Juges 2 :10, et d’éviter le syndrome du
gap générationnel (SGG), il nous est apparu nécessaire, après
des recherches exactes et sur la base d’informations transmises
par des témoins oculaires, d’exposer par écrit l’histoire de
l’Eglise de Pentecôte Internationale de Côte d’Ivoire (EPICI).
Je ferai mon exposé en trois chapitres et je tirerai la conclusion.
CHAPITRE I
1. Le début de l’Eglise en Côte d’Ivoire / une terre de
mission : la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire comme la plupart des pays de la côte ouest
africaine, n’échappera pas au vent du mouvement de réveil
pentecôtiste qui souffla sur le monde entier.
Il est important de noter que l’expansion de l’Église dans
les pays côtiers limitrophes du Ghana repose essentiellement
sur la migration ghanéenne dans ces pays, dès les années 1950.
Ce fut le cas de la Côte d’Ivoire. Cette migration le long de la
côte du Golfe de Guinée et notamment en Côte d’Ivoire est le
fait des pêcheurs ghanéens (fishermen) convertis et qui sont
devenus dans ce contexte des ‘migrants-missionnaires’.
Ces frères s’étaient regroupés en assemblées dans des
villages et villes côtières. Ils recevaient de temps à autre la visite
de certains Pasteurs de l’Église du Ghana. L’un de ces pasteurs
visiteurs fut le révérend Joseph Benjamin ARCHER. De
retour au Ghana d’un congé qui l’avait mené en Côte d’Ivoire,
il informe les autorités de l’existence de foyers pentecôtistes
dans le pays. Dans cette même période des années 1960, le
2
Révérend James MCKWEON et le Révérend Joseph
EGYIR-PAINTSIL alors secrétaire général étaient entrés en
contact avec des frères Lobis au Nord-Est.
Aussi, au sud du pays, des frères ivoiriens touchés par la
flamme du réveil pentecôtiste sollicitent l’aide des frères de
l’Église de Pentecôte du Ghana.
Tous ces facteurs combinés vont conduire les Leaders de
l’Église à envoyer un missionnaire en Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire reçoit son premier missionnaire en 1964,
en la personne du Révérend J. B. Archer. L’Église de
Pentecôte débute en Côte d’Ivoire à Treichville, Avenue 8, Rue
24, lot 60. Les plus connus des frères aux premières heures, sont
entre autres, Feu ANOTCHI Moussa Jean, ATTIE
Ahossankan qui fut le premier secrétaire national de l’église,
Feu Révérend KODJO Assem et son épouse, sœur
EHOULETCHI, Feu EKUE Porquet Victor qui fut le premier
diacre national de l’élise et son épouse, Feu ATTA Kadjo, Feue
BENIE Cécile.
Le 26 Mai 1966, sous la houlette du premier missionnaire,
l’Eglise de Pentecôte obtient son agrément officiel.
3
Adiaké, Dabou et Aboisso. A la fin de l’année 1966, le premier
missionnaire est rappelé au Ghana. Après lui, plusieurs
missionnaires vont se succéder à la tête de l’Eglise en Côte
d’Ivoire. Les trois premiers successeurs du missionnaire sont :
4
L’Eglise était en marche, l’œuvre avançait. Il faut souligner que
l’œuvre à Bonoua a connu un grand succès sous l’impulsion du
Pasteur KODJO Assem. Elle était la deuxième grande Eglise
après celle d’Abidjan. La première grande convention nationale
a été organisée à Bonoua en 1974.
Très tôt, l’Eglise entreprend de s’implanter dans plusieurs villes
de la Côte d’Ivoire. Ainsi, à partir de 1975, elle gagne le Nord
– Est.
Cette région a reçu l’évangile à travers des frères Lobis
convertis dans les camps de prière de l’église au Ghana. Nous
pouvons citer les vieux Siaté, Yoré et Dagbolo des villages de
Flakièdougou et autres …
La région de Bondoukou est évangélisée en 1976. L’une des
figures de proue de cette région fut le pasteur KOBENAN
Nouro Joseph qui a malheureusement été plus tard radié
précisément en 1983.
En 1978, Assuéfry est atteint par la conversion de l’Apôtre à la
retraite KOBENAN Angaman Gaston.
Plusieurs villes de l’Est sont gagnées. Il s’agit d’Abengourou
en 1978 par le ministère du Pasteur Kodjo ASSEM qui était
alors le pasteur du district de Kokomian, et ensuite
Abengourou. En 1980, Tanda est atteint. En 1982, c’est le tour
d’Agnibilékrou.
De 1976 à 1979, toute la région du Nord – Est, d’Abengourou
à Bouna était supervisée par le Pasteur Kodjo ASSEM. Ce n’est
qu’après son décès en 1979 que la charge est revenue au
Révérend KOBENAN Angaman Gaston fraîchement appelé
dans le ministère à plein temps en 1980.
5
L’Eglise a été marquée par le ministère du Missionnaire B. K.
ARTHUR. Arrivé en 1978, il va s’atteler à la formation des
leaders à travers d’intenses moments d’enseignement de la
parole, de jeûne et prière. Il aimait rappeler ceci et je cite : « le
travail c’est la prière et la prière c’est le travail ». C’est en
son temps que furent appelés dans le ministère à plein temps les
Apôtres KOBENAN Anganman Gaston en 1980 et TRAORE
Sidiki en 1981.
Il recommande certains leaders qui seront appelés au ministère
à plein temps en 1983. Ce sont :
6
En réalité, leurs revendications ne pouvaient pas trouver de
suite auprès des responsables internationaux en ce temps parce
que, l’Eglise d’une part ne remplissait pas encore les conditions
pour l’octroi de l’autonomie.
En effet, il n’y avait pas même un seul pasteur titulaire à ce
moment. Le seul qui avait été titularisé, notamment le pasteur
KODJO Assem était décédée en 1979. D’autre part, le
Révérend James MCKEOWN a toujours voulu d’une Eglise
indépendante sur tous les plans. Même au plan financier. Il
n’était donc pas question d’aller tendre la main aux occidentaux
pour solliciter une quelconque aide financière.
Chose qui reste et demeure l’une des particularités de
l’Eglise.
N’ayant pas trouvé de suite favorable à leur revendication, ces
leaders décident de quitter l’Eglise mère du Ghana. Ils partent
avec l’arrêté ministériel et tous les biens de l’Eglise.
En 1982, l’Eglise mère décide de rappeler le missionnaire en
l’occurrence l’Apôtre B. K. ARTHUR et également le Pasteur
Emmanuel BONNEY au Ghana. Après cette scission, sont
restés fidèles à l’église mère que quelques fidèles, officiers et
pasteurs.
Dès lors, la gestion provisoire de l’Eglise est confiée aux
nationaux dirigés par le jeune Pasteur KOBENAN Angaman
Gaston. Il n’avait que deux (2) ans d’expérience ministérielle.
Avec la petite équipe dirigeante constituée du Révérend
KOBENAN Angaman Gaston, du Pasteur KOBENAN Nuro
Joseph et du Pasteur TRAORE Sidiki qui venait alors de faire
son entrée dans le ministère en 1981, juste après la scission, ils
vont travailler à la cohésion et à la consolidation de l’Eglise.
7
Il faut repartir à zéro. Mais avec le jeûne, la prière,
l’évangélisation et l’enseignement de la parole de Dieu, le petit
groupe s’accroit progressivement.
Les prophéties données au cours des moments de prière
annonçaient que ce petit groupe resté fidèle à l’église mère,
allait croître et devenir une grande église dans la nation.
En 1983, pour renforcer l’équipe, trois pasteurs sont appelés
dans le ministère à plein temps. Il s’agit des Apôtres KOBINA
Attah qui sera par la suite le secrétaire national de l’église de
1983 à 2002, KOFFI Kossonou, et du Pasteur KOUADIO
Gnam Éric.
L’Eglise connaît une croissance par la grâce de Dieu, les
prophéties se confirment. Du fait de cette croissance d’autres
ouvriers sont appelés dans la moisson, ce sont l’Apôtre
KOUAKOU Djaban en 1984 et l’Apôtre Adou Kobenan
Joseph en 1985, et ainsi de suite.
Ceux qui se sont séparés de l’Eglise mère n’ont pas pu faire
venir de missionnaires blancs, comme ils l’avaient souhaité et
se sont éclatés en quatre groupes :
Le premier groupe était dirigé par feu Ancien ANOTCHI
Moussa Jean avec d’autres leaders tels que l’Ancien Attie
Ahoussankan, premier secrétaire national de l’église, ainsi que
le Pasteur AMBOLE Tanin Mathieu, le pasteur SONGBOLE
David et plusieurs autres officiers. C’est ce groupe qui détenait
l’original de l’arrêté ministériel de l’Eglise, le deuxième
groupe était dirigé par l’Ancien Éric Sipi TANOH, qui eux se
sont associés à l’église de Dieu de la Prophétie, le troisième
groupe dirigé par le frère YAO Bio, qui a gardé la dénomination
Eglise de Pentecôte jusqu’à ce jour, et enfin le quatrième groupe
8
conduit par l’Ancien YAO Paul avec une église basée à
Yopougon Coprim.
10
Toutefois, malgré la médiation du Révérend Emmanuel
GNANDO alors Président de l’Eglise Protestante Méthodiste
de Côte d’Ivoire, les autres groupes ont quand même refusé la
réconciliation.
Ce sont :
12
CHAPITRE II
1. La remise définitive de l’œuvre aux mains des
nationaux et les préparatifs pour l’obtention de
l’autonomie
En novembre 1996, la gestion de l’Eglise est officiellement
confiée aux nationaux. Un Conseil Exécutif National composée
de tous les Responsables Régionaux et présidé par l’Apôtre
TRAORE Sidiki est mis en place.
En l’an 2000, le Conseil Exécutif National de l’église organise
une grande convention nationale au grand stade Robert
Champroux de Marcory à Abidjan, qui réunis plusieurs fidèles
de l’église avec une participation exceptionnelle de 25.000
fidèles, ainsi que d’éminents serviteurs de Dieu venus d’Europe
et d’Afrique. L’orateur principal fut l’évangéliste international
britannique Colin DYE. Cette rencontre marquera l’avènement
de grandes bénédictions numérique, matérielle et surtout
spirituelle, et fera connaitre l’église de pentecôte de Cote
d’ivoire à travers toute la nation ivoirienne et même à
l’international. Un grand boom à l’époque.
13
Avec la croissance de l’Eglise, ainsi que l’augmentation du
nombre des Pasteurs, les charges locatives devenaient de plus
en plus grandes. L’Equipe dirigeante trouvera de solutions
convenables, et va s’atteler à acquérir plusieurs biens meubles
et immeubles pour l’Eglise, une bonne gestion matérielle et
financière qui permettra de réduire au maximum les frais de
loyer et renflouer les caisses de l’église pour accomplir
davantage de projets.
Cette farouche volonté de gagner l’ensemble du territoire
ivoirien a permis à l’Eglise d’acheter plusieurs terrains et
d’acheter ou de bâtir un grand nombre de temples et de
résidences pastorales sur toute l’étendue du pays.
Le Conseil Exécutif va faire aussi de la formation des ministres
une priorité. En 2003, elle enverra l’Apôtre ADOU Kobenan
Joseph à l’ESTAO (Lomé) pour l’obtention de la Licence en
théologie.
En 2004, l’Apôtre KOBINA Attah est envoyé à nouveau à
l’ESTAO (Lomé) pour l’obtention de la Maîtrise en théologie
Il est important de souligner que l’instabilité politique qu’a
connu le pays a beaucoup perturbé les activités de l’Eglise.
En effet la crise militaro politique de 2002 a occasionné la
partition du pays en deux (2) zones, et a fait perdre à l’église
tous ses acquis dans les zones de guerres (Centre-Nord et Nord-
Ouest). Malheureusement, l’église perdra la quasi-totalité de
ses fidèles dans ces grandes zones au cours de cette crise, car
les assemblées ne fonctionnaient plus, ce qui a valu le retour de
ses ministres vers la zone d’Abidjan, jusqu’à ce qu’on leur
trouve de nouvelles localités pour leur affectation.
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2. La modification du nom de l’Eglise
En 2004, l’Eglise adopte le nom de : « EGLISE DE
PENTECÔTE INTERNATIONALE DE CÔTE
D’IVOIRE ».
Deux raisons expliquent cette modification de nom.
1- Ce changement de nom répond d’abord au souci de
donner à l’Eglise la vraie dimension que lui confère son
statut international.
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3. L’octroi de l’autonomie
La paix et l’unité qui règnent dans l’Eglise, mais surtout le
travail et le dévouement impeccables de ses leaders, lui ont
permis de connaître une croissance exceptionnelle sur tous les
plans : Spirituel, numérique, matériel et financier.
Cette croissance va permettre à l’Eglise de remplir largement
les conditions de l’octroi de l’autonomie. Ainsi en 2008,
l’Eglise mère du Ghana, octroie l’autonomie à l’EPICI. Juste
après quelques mois il s’en suit des élections pour élire les
instances dirigeantes de l’EPICI : Ce fut les premières
élections dans l’église de Cote d’Ivoire.
Ces élections sont présidées par les Apôtres Docteurs M. K.
NTUMY et S. K. BAIDOO alors Président International et
Directeur des Missions Internationales.
Ces élections se sont déroulées dans la paix et la concorde et
ont donné les résultats suivants :
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Avec la grâce de Dieu et la consécration des ouvriers, les
objectifs spirituel, numérique, matériel et financier sont
largement atteints, et permettent à l’Eglise d’avoir surtout une
grande expansion sur le territoire national, et même
international, et de continuer d’être une référence dans les
domaines de la prière, l’évangélisation, le don sacrificiel.
Certains projets voient le jour, notamment à travers le bon
encadrement et le suivi rigoureux des fidèles par le système des
cellules de maisons.
La formation des ministres continue et les Pasteurs ESSOIN
Amanlaman et EMON Nianzou sont envoyés à l’école
pastorale des Assemblées de Dieu de Daloa de 2010 à 2012.
Les Pasteurs KPOKAME Gabriel et KISSI Brahima sont
envoyés à Pentecost University College au Ghana en 2012.
Pour mieux organiser la formation des ministres, leurs épouses
et des officiers laïcs, l’Eglise a construit son Institut Biblique
dont la dédicace a eu lieu le Dimanche 12 Août 2012 à Yaou
sous la Présidence du Président International l’Apôtre Docteur
OPOKU Onyinah.
Ayant donc une dénomination internationale, l’EPICI fera de
même à travers l’expansion de l’église de Dieu vers d’autres
frontières africaines et même européennes. De ce fait, de
nombreux ministres ont été envoyés en mission hors du pays
par l’EPICI, la plupart sont revenus, d’autres continuent leur
mission, ce sont entre autres :
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missions internationales l’Apôtre Emmanuel Gyesi-Addo,
ainsi qu’un invité de marque en la personne de M. Robert
BEUGRE Mambé, Ministre Gouverneur d’Abidjan.
Notons que comme à l’accoutumé, les fidèles de l’EPICI étaient
massivement présents, avec une participation d’environ 40.000
fidèles lors de l’apothéose de cet évènement.
Cela s’est suivi du lancement de de trois grands projets, dont
deux ont pu débuter, en l’occurrence la construction d’un
groupe scolaire à Yopougon Azito, et du nouveau siège de
l’Église à Angré château.
Alors, en 2018, d’énormes missions ont été accomplies, de
nouvelles dimensions ont été atteintes, un élan de percée à tous
les niveaux est enclenché au sein de l’EPICI. A cette date,
l’EPICI Comptait :
- 202 Pasteurs
- 1.197 assemblées
- 197 Districts
- 26 secteurs
- Plus de 4 000 leaders laïcs
- Environ 100 000 membres, l’Église connait des moments
historiques.
Au niveau des acquisitions, l’église a investi des centaines de
millions pour acquérir des biens meubles et immeubles, pour
réduire les montants excessifs qu’elle dépensait dans les
charges locatives. Voici quelques réalisations à ce sujet :
Une nouvelle ère s’ouvre pour notre chère église. Une nouvelle
ère au cours de la laquelle, les nouveaux leaders de l’église
s’attèlent à la diriger selon une nouvelle vision quinquennale. A
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l’instar de l’équipe précédente, elle accomplira également de
grandes actions avec la réalisation de plusieurs projets. Avec
l’aide de Dieu, elle débutera et achèvera la construction du
grand auditorium de l’EPICI à Yaou, Bonoua. Notons que cet
édifice est aujourd’hui une grande fierté pour l’EPICI à travers
la nation ivoirienne et même au-delà.
D’autres grands projets sont en cours de construction :
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- Elus membres du CNA : Les Apôtres : KOUASSI Ane,
KOUAKOU Abissa Christian, DAGO Diplo, ESSOIN
Amalaman et le prophète KOUADIO Yeboua Martin.
CHAPITRE III :
Dans cette dernière partie de ma présentation, je voudrais
prodiguer en trois points, quelques conseils importants à la
génération présente et future de l’Eglise.
1. D’ABORD UNE URGENCE DE PRISE DE CONSCIENCE DE
LA JEUNESSE DU SACRIFICE DES PERES.
J’ai une ferme assurance d’un avenir glorieux de l’EPICI. SI et
seulement si la génération présente et future des leaders de
cette église et sa jeunesse prennent conscience du niveau de
sacrifice accompli par les prédécesseurs pour que l’EPICI soit
ce qu’elle est aujourd’hui.
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3. ENFIN LA JEUNESSE DOIT EVITER D’ETRE
L’OBJET D’INSTRUMENTALISATION D’UNE
MANIERE OU D’UNE AUTRE.
La jeunesse doit éviter de tomber donc dans le piège de la
manipulation interne et externe afin de ne pas être à la base
d’une quelconque division tant au niveau de l’assemblée
locale que du district, secteur et également à la nation. Elle
doit au contraire chercher toujours à cultiver l’amour,
l’unité, le patriotisme, la franchise et le pardon mutuel pour
préserver à jamais cette précieuse Eglise dont le Seigneur
s’est acquise par son propre Sang.
CONCLUSION
Je voudrais pour conclure dire encore merci au Président de
l’EPICI et à son Conseil d’Administration, au Directeur de la
Jeunesse et toute son équipe, de m’avoir accordé l’opportunité
de partager le vécu de l’EPICI à la jeune génération au moment
où je m’apprête à faire valoir mes droits à la retraite. Cette
présentation est très significative pour moi.
Lorsqu’il y’a eu rupture de la transmission de l’histoire de Dieu
à la jeune génération au temps de Josué, cette génération s’était
égarée en pratiquant toute sorte d’abomination. Ma prière est
que vous continuez à construire l’Eglise sur le modèle
pentecôtiste qui vous a été enseigné à partir de nos dogmes,
pratiques et valeurs fondamentales qui nous caractérisent
exclusivement.
QUE DIEU CONTINUE DE VOUS BENIR ET GARDER
PRECIEUSEMENT SON EGLISE AU NOM DE NOTRE
SEIGNEUR JESUS CHRIST !!! AMEN !
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Message présenté par : Apôtre ESSI Kouamé David
Thème : La résolution des conflits dans le foyer ou l'art de gérer les conflits en
famille.
Textes : Ephésien 4 :26-27 / Genèse 13 :1-12 / Rom 12 : 17 -21
« Sivous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas
sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Eph4 : 26-27).
« Abram remonta d'Égypte vers le midi, lui, sa femme, et tout ce qui lui
appartenait, et Lot avec lui. Abram était très riche en troupeaux, en argent et en
or. Il dirigea ses marches du midi jusqu'à Béthel, jusqu'au lieu où était sa tente
au commencement, entre Béthel et Aï, au lieu où était l'autel qu'il avait fait
précédemment. Et là, Abram invoqua le nom de l'Éternel. Lot, qui voyageait avec
Abram, avait aussi des brebis, des bœufs et des tentes. Et la contrée était
insuffisante pour qu'ils demeurassent ensemble, car leurs biens étaient si
considérables qu'ils ne pouvaient demeurer ensemble. Il y eut querelle entre les
bergers des troupeaux d'Abram et les bergers des troupeaux de Lot. Les
Cananéens et les Phérésiens habitaient alors dans le pays. Abram dit à Lot : Qu'il
n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes
bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n'est-il pas devant toi ? Sépare-toi
donc de moi : si tu vas à gauche, j'irai à droite ; si tu vas à droite, j'irai à
gauche. Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement
arrosée. Avant que l'Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c'était, jusqu'à
Tsoar, comme un jardin de l'Éternel, comme le pays d'Égypte. Lot choisit pour lui
toute la plaine du Jourdain, et il s'avança vers l'orient. C'est ainsi qu'ils se
séparèrent l'un de l'autre. Abram habita dans le pays de Canaan ; et Lot habita
dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu'à Sodome. » (Gén 13 :1-12)
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous
les hommes. Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en
paix avec tous les hommes. Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais
laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la
vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur. Mais
si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s'il a soif, donne-lui à boire, car en
agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête. Ne te laisse pas
vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. (Rom.12 :17-21)
Salut ton frère qui est à côté de toi avec ton plus beau sourire !!! Et dit lui : Nous
sommes frère !!!
(Cantique : Nous sommes un dans un lien d’amour......)
Ephésien 4 :26-27 / Genèse 13 :1-12 / Rom 12 : 17 -21
-Lorsque vous ne savez pas surmonter le mal que vous ressentez, vous allez ouvrir
les portes aux conflits. (Saches surmonter le mal)
-De fois les problèmes que nous rencontrons, les difficultés que nous vivons dans
les familles, lorsqu’on observe très bien, nous verrons qu'il y a un petit problème
d'incompréhension qui pouvait être résolu,
- Mais parce qu'on était emporté cela a ouvert une grande porte et l'ennemie utilise
cela pour nous faire entrer dans un grand conflit.
-EXEMPLE d'un survenu dans une famille Je connais une famille qui a connu un
conflit à cause d'un petit problème de BIBERON.
-La maman était à table en train d'arranger le BIBERON pour le bébé.
-Le papa pose la question à la maman comment on appelle ça ?
-BIBERON ou BIBRON ? Et la maman répond : C'est le BIBRON.
Et le papa répond : c'est le BIBERON. La maman répond c'est le BIBRON.
-BIBERON est à la base de leur conflit. Il se sont bien battu, et lorsque les voisins
sont arrivés pour leur donné des explications c'était difficile. A cause de
BIBERON, il y’a eu la bagarre.
-Il y a beaucoup de problèmes que nous vivons dans nos familles, si on avait le
temps de réfléchir on ne serait pas là où le problème nous a amener.
-Nous avons divorcer, les enfants sont chassés de la maison, le papa va vivre
ailleurs, les enfants sont obligés de quitter la maison à cause d'un conflit mal gérer
et qui est mal terminer.