Reussir Le Poivron PDF
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Les plantes peuvent être cultiver pour leurs qualités productives, d’intérêt
économique ou industriel et présentés en isolé, en groupe (massif) ou en haies. Ils
sont classés en catégories de :
Plantes ligneuses vivaces à tiges de couleur brun et dure (les arbres, Les arbustes,
Les plantes grimpantes).
Plantes herbacées à tige de couleur verte et fragile : plantes saisonnières et plantes
vivaces et plantes bulbeuses.
Les arbres : sont des plantes ligneuses terrestres comportant un tronc sur
lequel s'insèrent des branches ramifiées portant le feuillage. Les arbres sont
des plantes pérennes qui vivent plusieurs années
Les arbustes : Il désigne une plante ligneuse d'une taille inférieure à 8 mètres
et à tronc marqué, proposent une grande diversité au niveau des formes,
silhouettes, couleurs, fleurs, souvent faciles à entretenir, ils jouissent d'une
bonne longévité et ne nécessitent qu'une taille de temps en temps !
Plantes annuelle : Ce sont des plantes herbacées dont le cycle de vie, de la
germination jusqu'à la production de graines, ne dure qu'une année.
En horticulture, les plantes annuelles sont généralement cultivées pour
leurs fleurs (on parle souvent de fleurs annuelles) ou pour leurs fruits à intérêt
économique
Plante vivace, ou plante pérenne, est une plante pouvant vivre plusieurs
années. Elle subsiste l'hiver sous forme d'organes spécialisés souterrains
protégés du froid et chargés en réserve (racines, bulbes, rhizomes)
L'expression « plantes vivaces » est plus souvent utilisée pour désigner une
plante herbacée qui résiste aux rigueurs de la mauvaise saison
Les plantes bulbeuses : Ce sont des plantes qui possèdent un organe de
réserve appelé bulbes ou tubercules.
I. MORPHOLOGIE DE LA TIGE
L’ensemble des tiges est la partie généralement aérienne de la plante qui porte les
feuilles qui joue le rôle de soutien de la plante en mettant en relation les différents
organes (racine avec les feuilles, fleur et fruit).
1- Organisation générale de la tige
• Une tige herbacée se présente comme un axe vert, mince et souple, terminé
par un bourgeon terminal et portant des feuilles insérées sur des renflements
appelés nœuds. L’espace compris entre deux nœuds consécutifs est un entre-nœud.
A l’aisselle de chaque feuille est un bourgeon axillaire ou bourgeon latéral. La tige
principale s’allonge grâce à l’activité du bourgeon terminal, qui construit
simultanément la tige et ses feuilles. Certains bourgeons axillaires se développent et
donnent naissance à des tiges secondaires ou rameaux, elles-mêmes terminées par
un bourgeon terminal
• Tige ligneuse : est formée par un large tronc se ramifiant, à une certaine
hauteur, en de nombreuses branches.
Ainsi toutes les tiges sont d’abord herbacées. Certaines demeurent à ce stade durant
toute leur vie, généralement courte, tandis que d’autres en s’épaississant deviennent
ligneuses.
Stipe
II- La morphologie de la feuille
La feuille est l’organe généralement aériens porté latéralement par les tiges
des plantes au niveau des nœuds à l'aisselle du bourgeon axillaire. C’est l'organe
spécialisé dans la photosynthèse chez les végétaux supérieurs
Remarque : les feuilles des conifères présentent un limbe réduit parcouru par une
nervure.
2- Disposition des feuilles le long de la tige
L’étude d’une disposition foliaire se fait, soit en analysant l’arrangement des feuilles
le long de la tige lorsque la croissance en longueur est achevée. Les divers
arrangements foliaires se répartissent dans deux grands types de disposition : la
disposition verticillée et la disposition alterne.
La disposition verticillée : deux ou plusieurs feuilles sont insérées
simultanément sur chaque nœud de la tige.
Disposition alterne : une seule feuille est insérée sur chaque nœud.
2- Adaptation de la racine
Adaptation au soutien : Racines aériennes (chez la lierre), contraction
racinaire (racine tuberculeuse de certain légumes)
Adaptation à la nutrition : Racine latérale (chez les arbre comme le Pin,…)
IV- La fleur
Une fleur est issue du développement d’un bourgeon floral terminal ou latéral. Elle
est portée par le pédoncule insérée à l’aisselle d’une feuille (la bractée), et
l’ensemble est relié à un rameau. La fleur est l’organe reproducteur d’une plante
1- Le sexe de la fleur
Certaines plantes ont des fleurs mâles (étamines seulement) et des fleurs femelles
(carpelles seulement). Fleur unisexué
Les deux types peuvent être portés par la même plante (ex. Mais , Noisetier)
= espèces monoïques
Dans certains cas, il y a des plants mâles (fleurs mâles seulement) et des
plants femelles (fleurs femelles seulement) = espèces dioïques (kiwis,
peuplier, le Houx, et le Palmier-dattier )
La plupart des plantes à fleur ont des fleurs hermaphrodites bisexué
contiennent les étamines et carpelles
2- Inflorescence
Les inflorescences sont des groupes de fleurs. C’est le mode de regroupement des
fleurs sur la tige ou le rameau d’une plante
Inflorescences définies
Inflorescences composées
Collenchyme Sclérenchyme
Photosynthèse et respiration
La photosynthèse est le processus par lequel la lumière solaire incidente est
convertie en biomasse. Chez les plantes supérieures ou chez certains procaryotes,
le bilan réactionnel du métabolisme photosynthétique associe la fixation du CO2 à la
production d’O2 :
nH2O + n CO2 (HCOH)n + nO2
(HCOH)n représente les hydrates de carbone.
C’est un phénomène physiologique grâce auquel les plantes autotrophes et à
chlorophylle sont capables de convertir l’énergie solaire en énergie chimique
potentielle assurant leur nutrition et celle de tous les organismes hétérotrophes.
L’oxygène est un sous produit de la photosynthèse et est nécessaire aux oxydations
biologiques. Seuls les végétaux chlorophylliens et quelques bactériophylles sont
capables de réaliser la photosynthèse.
2- Importance
• Elle est le phénomène le plus fondamental à la vie ;
• Importance dans l’évolution des vivants, en alimentant l’atmosphère en O2
nécessaire à la survie ;
• Importance par la quantité de carbone réduit et la matière organique formée.
RESPIRATION ET FERMENTATION
I- Définition et rôles de la respiration
Le phénomène global de la respiration consiste en une oxydo-réduction qui
est l’inverse de la photosynthèse. Les aliments de réserves (glucides, lipides
et protéines) sont oxydés en CO2 et l’O2 est absorbé et réduit à l’aide des
électrons et des protons (H+) pour reconstituer l’eau. L’oxydation des hexoses
se résume ainsi
C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + 672 Kcal
Cette oxydation dégage beaucoup d’énergie dont une partie est perdue sous
forme de chaleur. La cellule est cependant capable de capter une part
importante de l’énergie libéré et de la garder en réserve sous forme chimique
(liaison riche en énergie de l’ATP et d’autres nucléotides) de façon à l’utiliser
dans ses processus vitaux (croissance et absorption ionique, biosynthèses
diverses).
La respiration ne s’explique pas en une seule équation chimique. Elle est
constituée de plusieurs réactions catalysées par des enzymes particulières.
Elle est donc, à l’origine de la production de substances qui sont le point de
départ de diverses biosynthèses de produits végétaux.
II- Facteurs affectant l’intensité respiratoire
1- Teneur en O2 : Jusqu’à des valeurs proches de celle de l’atmosphère
naturelle (21 %) ; au-delà, on enregistre un palier avec, parfois, une légère
diminution pour les valeurs très élevées.
2- Teneur en gaz carbonique : Quand la concentration en CO2 augmente
dans le milieu, la respiration diminue mais faiblement, d’autant plus qu’avec
les organes chlorophylliens, jusqu’au une valeur de 10 à 20%. Cet effet est
contrecarré par une action positive sur la photosynthèse, qui entraîne une
augmentation de la teneur en glucides qui favorise la respiration.
3- Action de la température : L’intensité respiratoire augmente avec
l’augmentation de la température jusqu’à une certaine valeur qui entraîne une
chute brusque de cette intensité.
4- La lumière : Elle peut avoir des effets indirects : en échauffant l’organe,
elle stimule la respiration ; pour les tissus chlorophylliens, elle augmente la
teneur en sucres et par-là même, la respiration. Les effets directs de la
lumière sur l’intensité respiratoire sont variables et généralement assez faible.
III- Métabolisme respiratoire
Plusieurs voies contribuent au gain d’énergie par oxydation et sont réparties
dans de multiples compartiments cellulaires. Le compartimentage de ces
voies est un aspect essentiel de la régulation du métabolisme.
1- La glycolyse se déroule au niveau de cytoplasme de cellule
Elle est définie par le bilan réactionnel suivant :
Glucose + 2ADP + 2Pi + 2NAD+ 2 Pyruvates +2ATP +
2NADH+ H+
2- Oxydation terminale : cycle de Krebs et phosphorylation oxydative se
localise au niveau de la mitochondrie (matrice mitochondriale)
Le cycle de Krebs (cycle du citrate ou cycle tricarboxylique) peut être résumé
par le bilan suivant :
Acétyl-coA + 3NAD+ + FAD + G(ADP) 2CO2 + HS-COA + 3NADH
+ H+ + FADH2 + G(A)TP
Les deux carbones du groupement acétyle sont donc complètement oxydé en
CO2 au départ d’une forme activé par liaison au coenzyme A. Cette dernière
est produite par décarboxylation oxydative du pyruvate :
Pyruvate + NAD+ + HS-COA Acétyl-COA + NADH + H+ + CO2
Au cours de la phosphorylation oxydative localisé au niveau des membrane de
crêtes mitochondriales
NADH + H+ + 3ADP + 3Pi + ½ O2 NAD+ + 4H2O + 3 ATP
IV- Bilan énergétique de la respiration
L’oxydation complète d’une molécule de glucose permet la synthèse de 38
ATP qui se répartissent .
L’équation globale de la respiration d’une molécule de glucose s’écrit :
C6H12O6 + 6 O2 + 6 H2O 6 CO2 + 12 H2O + 38 ATP
V- La fermentation
Les processus de fermentation oxydent le glucose par voie glycolytique mais
ont pour particularité de régénérer les cofacteurs NAD+ par voie anaérobie,
contrairement à la respiration mitochondriale qui utilise l’oxygène moléculaire
comme accepteur final des électrons du NADH. Le carbone n’est pas
complètement oxydé en CO2 par la fermentation. Deux produits terminaux,
l’éthanol et lactate, caractérisent les deux types de fermentation alcoolique et
lactique, qui coexiste chez les végétaux.
Le gain d’équivalents d’ATP par la fermentation est modeste comparé à celui
obtenue par oxydation aérobie du glucose en CO2.
Glucose + 2ADP + Pi 2 Ethanol + 2 ATP + 2 CO2
Exemple : L’appareil racinaire vis à vis d’une baisse de tension en O2.
CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT DES PLANTES