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Cahier du module : plante sol climat

Mme Benchekroun Asmaa

Les plantes peuvent être cultiver pour leurs qualités productives, d’intérêt
économique ou industriel et présentés en isolé, en groupe (massif) ou en haies. Ils
sont classés en catégories de :
Plantes ligneuses vivaces à tiges de couleur brun et dure (les arbres, Les arbustes,
Les plantes grimpantes).
Plantes herbacées à tige de couleur verte et fragile : plantes saisonnières et plantes
vivaces et plantes bulbeuses.
 Les arbres : sont des plantes ligneuses terrestres comportant un tronc sur
lequel s'insèrent des branches ramifiées portant le feuillage. Les arbres sont
des plantes pérennes qui vivent plusieurs années
 Les arbustes : Il désigne une plante ligneuse d'une taille inférieure à 8 mètres
et à tronc marqué, proposent une grande diversité au niveau des formes,
silhouettes, couleurs, fleurs, souvent faciles à entretenir, ils jouissent d'une
bonne longévité et ne nécessitent qu'une taille de temps en temps !
 Plantes annuelle : Ce sont des plantes herbacées dont le cycle de vie, de la
germination jusqu'à la production de graines, ne dure qu'une année.
En horticulture, les plantes annuelles sont généralement cultivées pour
leurs fleurs (on parle souvent de fleurs annuelles) ou pour leurs fruits à intérêt
économique
 Plante vivace, ou plante pérenne, est une plante pouvant vivre plusieurs
années. Elle subsiste l'hiver sous forme d'organes spécialisés souterrains
protégés du froid et chargés en réserve (racines, bulbes, rhizomes)
L'expression « plantes vivaces » est plus souvent utilisée pour désigner une
plante herbacée qui résiste aux rigueurs de la mauvaise saison
 Les plantes bulbeuses : Ce sont des plantes qui possèdent un organe de
réserve appelé bulbes ou tubercules.

 Les Plantes grimpantes : Plantes qui demandent un support pour se fixer et


se développer

Morphologie de la : Tige, racine et feuille et fleur

I. MORPHOLOGIE DE LA TIGE
L’ensemble des tiges est la partie généralement aérienne de la plante qui porte les
feuilles qui joue le rôle de soutien de la plante en mettant en relation les différents
organes (racine avec les feuilles, fleur et fruit).
1- Organisation générale de la tige
• Une tige herbacée se présente comme un axe vert, mince et souple, terminé
par un bourgeon terminal et portant des feuilles insérées sur des renflements
appelés nœuds. L’espace compris entre deux nœuds consécutifs est un entre-nœud.
A l’aisselle de chaque feuille est un bourgeon axillaire ou bourgeon latéral. La tige
principale s’allonge grâce à l’activité du bourgeon terminal, qui construit
simultanément la tige et ses feuilles. Certains bourgeons axillaires se développent et
donnent naissance à des tiges secondaires ou rameaux, elles-mêmes terminées par
un bourgeon terminal
• Tige ligneuse : est formée par un large tronc se ramifiant, à une certaine
hauteur, en de nombreuses branches.
Ainsi toutes les tiges sont d’abord herbacées. Certaines demeurent à ce stade durant
toute leur vie, généralement courte, tandis que d’autres en s’épaississant deviennent
ligneuses.

2- La croissance des tiges


D’une manière générale, la longueur des tiges augmente plus rapidement que leur
diamètre au cours de la croissance.
1) La croissance en longueur est assuré par le bourgeon terminal et aussi
l’allongement des nœuds
2) La croissance en épaisseur, plus spécialement chez les plantes arborescentes
que les plantes herbacées, assuré par le méristème secondaire.

3- Adaptation des tiges


Les tiges se sont adaptées au milieu dans lequel elles vivent et peuvent se classer
en trois catégories :
 Celles vivant dans l’air, Tiges aériennes sont en générale dressées. Nous
rencontrerons dans ce groupe : les tiges herbacées, les troncs ligneux
d’arbres, les stipes non ramifiés des palmiers, les chaumes creux et
cylindriques des céréales. Certaines tiges aériennes sont rampantes comme
les stolons du fraisier, d’autres tiges peuvent être grimpantes
 Celles vivant dans la terre, tiges souterraines. On en rencontre trois groupes
distincts :
• Les rhizomes : ce sont des tiges allongées horizontalement et garnies de
racines latérales. C’est le cas de l’iris, du muguet et de la fougère.
• Les tubercules : ce sont des tiges renflées et remplies de matière de réserve
(cas de pomme de terre).
• Les bulbes : ce sont des tiges courtes recouvertes de feuilles imbriquées.
 Celles vivant dans l’eau ou tiges aquatiques ; les tiges renferment des cavités
contenant de l’air et leur permettant de flotter (cas du nénuphar).
Remarque : certaines tiges peuvent modifier leur structure pour constituer des
réserves d’eau, indispensables à la plante à certaines périodes sèches (cas des
cactacées).

Stipe
II- La morphologie de la feuille
La feuille est l’organe généralement aériens porté latéralement par les tiges
des plantes au niveau des nœuds à l'aisselle du bourgeon axillaire. C’est l'organe
spécialisé dans la photosynthèse chez les végétaux supérieurs

1- Les formes et les types de nervation des feuilles


Le limbe d’une feuille peut présenter différentes formes : simple ou entier, dentée,
lobée et découpée ou composée ainsi que différent type de nervation : pennée,
palmée, pédalée et parallèle

Remarque : les feuilles des conifères présentent un limbe réduit parcouru par une
nervure.
2- Disposition des feuilles le long de la tige
L’étude d’une disposition foliaire se fait, soit en analysant l’arrangement des feuilles
le long de la tige lorsque la croissance en longueur est achevée. Les divers
arrangements foliaires se répartissent dans deux grands types de disposition : la
disposition verticillée et la disposition alterne.
 La disposition verticillée : deux ou plusieurs feuilles sont insérées
simultanément sur chaque nœud de la tige.
 Disposition alterne : une seule feuille est insérée sur chaque nœud.

Fixation des feuilles sur la tige


Feuille pétiolée : c’est le cas le plus fréquent, la feuille se rattache à la tige par
l’intermédiaire d’un pétiole
Feuille sessile : la feuille sessile n’a pas de pétiole, elle est directement fixée
sur la tige.
Feuille embrassante: là non plus, pas de pétiole. La base de la feuille entoure
plus ou moins la tige.
Feuille engainante : la base de la feuille forme une gaine autour de la tige.
Feuille perfoliée : c’est une forme de feuille embarrassante telle qu’il semble
que la tige perfore le limbe de la feuille.
Feuille décurrente : c’est une forme de feuille sessile dont le limbe se prolonge
en lame étroite collée sur la tige au-dessous du point d’insertion.
Feuilles connées : deux feuilles sessiles, face à face, soudées par leur base.

3- Chute des feuilles


Chez les végétaux annuels la plupart des feuilles meurent en même temps que le
reste du corps végétal. Chez les végétaux ligneux, la défoliation est un phénomène
périodique, assez complexe, mettant en œuvre, chez la plupart des espèces un
mécanisme d’abscission.
 Les végétaux à défoliation annuelle : Les feuilles ne vivent que quelques mois,
généralement du printemps à l’automne. Parmi ceux-ci on sépare :
• Les végétaux à feuilles marcescentes : les feuilles jaunissent, se flétrissent et
meurent sans se détacher de la tige. Leur chute est, ensuite, purement passive.
• Les végétaux à feuilles caduques : la défoliation est un phénomène actif
mettant en œuvre des tissus spécialisé constituant la zone d’abscission.
 Les végétaux à feuillage persistant : certains végétaux (pins, sapins, houx,
buis,…) ont des feuilles dites persistantes qui vivent plusieurs années (2 à 5
ans). Ce sont des végétaux toujours verts dont les feuilles ne sont que
partiellement renouvelées chaque année.
4- Adaptation des feuilles
Certaines feuilles se modifient et perdent leur aspect traditionnel. Ce sont des
véritables adaptations face à des circonstances particulières.
1- Adaptation au milieu
 En milieu aquatique : Les feuilles flottante, arrondies, contiennent beaucoup
de tissus aérifères (riche en air).
 En milieu sec : les cactées, les feuilles emmagasinent de l’eau en réserve.
 En milieu froid : les plantes alpines, les feuilles réduisent leur surface.
2- Adaptation à diverses fonctions
 Rôle de soutien : transformation des feuilles en vrilles (pois), feuilles en
ventouses (vigne vierge).
 Rôle de protection : transformation des feuilles en piquants (houx), feuilles en
écailles pour protéger les bourgeons.
 Rôle dans l’absorption de matière nutritives : transformation des feuilles en
urnes (népenthes) ; ces plantes carnivores y capturant les insectes qu’ensuite
elles « digèrent ».
 Rôle dans l’accumulation des matières de réserve : écailles de bulbes,
cotylédons des graines.
 Rôle dans la reproduction : les organes floraux sont des feuilles modifiées
III- LA RACINE
L’ensemble des racines, ou appareil radiculaire, constitue la partie du corps végétal,
généralement souterraine, spécialisée dans l’absorption de l’eau et des substances
dissoutes, et dans la fixation de la plante dans le sol.

1- Les types de racines


Racines pivotantes : la racine principale se développe plus que la racine secondaire.
Racines profonde, ancrage solide et peut accumuler des réserves de nourriture.
Racines fasciculées : toutes les racines ont la même taille. Peu profondes, couvrent
une grande surface et contribuent à empêcher l’érosion des sols.
Racine adventives : Proviennent des tiges aériennes, jouent un rôle de tuteur

2- Adaptation de la racine
 Adaptation au soutien : Racines aériennes (chez la lierre), contraction
racinaire (racine tuberculeuse de certain légumes)
 Adaptation à la nutrition : Racine latérale (chez les arbre comme le Pin,…)
IV- La fleur
Une fleur est issue du développement d’un bourgeon floral terminal ou latéral. Elle
est portée par le pédoncule insérée à l’aisselle d’une feuille (la bractée), et
l’ensemble est relié à un rameau. La fleur est l’organe reproducteur d’une plante
1- Le sexe de la fleur
Certaines plantes ont des fleurs mâles (étamines seulement) et des fleurs femelles
(carpelles seulement). Fleur unisexué
 Les deux types peuvent être portés par la même plante (ex. Mais , Noisetier)
= espèces monoïques
 Dans certains cas, il y a des plants mâles (fleurs mâles seulement) et des
plants femelles (fleurs femelles seulement) = espèces dioïques (kiwis,
peuplier, le Houx, et le Palmier-dattier )
 La plupart des plantes à fleur ont des fleurs hermaphrodites bisexué
contiennent les étamines et carpelles
2- Inflorescence
Les inflorescences sont des groupes de fleurs. C’est le mode de regroupement des
fleurs sur la tige ou le rameau d’une plante

Inflorescences définies
Inflorescences composées

A- Les étapes de la fécondation


1- La pollinisation ou transport du pollen : Par le vent (comme les
Gymnospermes) ou l’eau, par les insectes (cas le plus fréquent), par les
oiseaux (Colibris), plus rarement par certains mammifères nectivores comme
certaines chauves-souris
2- Germination du grain de pollen : Le pollen doit être retenu par le stigmate soit
par la présence de poils ou de substances visqueuses qui couvrent la surface
de celui-ci. Le grain de pollen doit être hydraté (absorbe l'eau provenant du
pistil). Il va y avoir alors germination du grain et le déclenchement de la
formation du tube pollinique. L'un des noyaux forme un tube pollinique qui
achemine l'autre noyau vers l'ovule. Là, il se transformera en gamète mâle. Le
tube s’enfonce dans le style jusqu’à l’intérieur de l’ovaire où il rejoint un ovule

Ovule grain de pollen


3- La double fécondation : En arrivant au niveau de l'ovule le tube pollinique
traverse une synergide et libère alors les deux noyaux des spermatozoïdes.
Après la traversée de la synergide, les spermatozoïdes réduits à leurs noyaux,
ont une destinée différente :
• L’un pénètre dans l’oosphère et s’unit à son noyau : un zygote principal
diploïde est constitué;
• Le deuxième noyau mâle s’unit aux deux noyaux polaires : un deuxième
zygote accessoire triploïde.
Les deux zygotes issus de la double fécondation se développent mais leurs
destinées sont différentes:
• Le zygote principal donne l’embryon de la graine ;
• Le zygote accessoire donne un tissu plus ou moins développé, l’albumen de la
graine.
B- Formation du fruit
Après la fécondation, l’ovaire se développe en un fruit qui contiendra une ou
plusieurs graines. Les autres parties du gynécée et de la fleur disparaissent
généralement. La paroi ovarienne devient le péricarpe formé de l’épicarpe le
mésocarpe et l’endocarpe.
C- Les différents types de fruits

Classification des végétaux


1- Terminologie ou Taxonomie
• Des plantes ayant des caractères externes ou internes semblables et
capables de se multiplier entre eux par croisement pour donner des
descendants féconds sont réunies dans la même espèce. C’est le cas de
l’Hibiscus rosa-sinensis
• Parfois dans la même espèce, des différences (de forme, de port, de
couleur de fleurs,…) peuvent être constatées et les individus intéressés peuvent
être constatés et les individus intéressés peuvent être multipliés. Il s’agit d’une
variété ou cultivar.
• Plusieurs espèces voisines se ressemblant le plus et possédant le plus
grand nombre de caractères communs forment un genre. Cas de l’Hibiscus
• Une famille comprend un ensemble de genres voisins qui ont le plus
grand nombre de caractères communs c’est le cas de la famille des
Malvacéaes
• Une collection de familles, qui se ressemblent le plus, forme un ordre et
le nom se termine le plus souvent par « ales » exemple l’ordre des Malvales.
• Une réunion d’ordres, possédant en commun, un certain nombre de
caractères forme une classe (cas de la classe des dicotylédones qui groupe
les Malvales et les fagales, les rosales).
• Plusieurs classes nettement apparentées forment un embranchement
(cas des phanérogames, groupant les dicotylédones et les
monocotylédones).
• Cependant, des sous-embranchements peuvent être nécessaires. Nous
rencontrerons ainsi dans l’embranchement des phanérogames, les
gymnospermes et les angiospermes.
2- Classification générale
Sur quoi reposent les critères de classification des végétaux dans divers
compartimentages ?
A- Pour les embranchements : sur la présence ou non de fleurs,
B- Pour les sous-embranchements :
- Cas des plantes sans fleurs : sur l’aspect de l’appareil végétatif ;
- Cas des plantes à fleurs : sur l’aspect de l’ovule.
C- Pour les classes des plantes à fleurs sur la structure de l’embryon,
A- Pour les ordres et familles des plantes à fleurs : sur les caractères de la fleur.

Dans le règne végétal existe deux embranchements :


• les phanérogames : plantes à fleurs : Cet embranchement comporte
deux sous embranchements :
 Les Gymnospermes : Possédant des ovules nus, portés par
des écailles non fermées, les graines de ce fait n’étant pas
contenues dans un fruit» exemple : les conifère.
 Les Angiospermes : Possédant des ovules enfermés dans un
ovaire et de ce fait les graines sont contenues dans un fruit. Il
contient deux importantes classes : les dicotylédones et les
monocotylédones.

• les Cryptogames : plantes sans fleurs, dont laquelle on trouve les


champignons, les bactéries les algues, les mousses et les fougères
PHYSIOLOGIE VEGETALE
LES TISSUS VEGETAUX
Les plantes sont organisées en quatre grands types de tissus ou systèmes (tissue
systems en anglais)
1- Méristèmes
2- Tissus fondamentaux
3- Tissus de revêtement
4- Tissus vasculaires
Chacun de ces types est lui-même formé d’un ou plusieurs tissus végétaux.
I- Les méristèmes
Ce sont les zones de la plante formées de cellules embryonnaires pouvant se
multiplier et se transformer en n’importe quelle autre sorte de cellule.
Les méristèmes sont responsables de la croissance des plantes. On reconnaît deux
grands types de méristèmes :
 Méristème apical : responsable de la croissance primaire = croissance en
longueur, se trouve au niveau des bourgeons de la tige et à l’extrémité des
racines
 Méristème latéral : responsable de la croissance secondaire = croissance en
épaisseur
Se localise à la périphérie des tiges et racines
II- Les tissus fondamentaux
Remplissent tous les espaces qui ne sont pas occupés par les autres tissus, et
ont comme fonction :
Mise en réserve de nutriments, le soutien de la plante, la photosynthèse ou la
sécrétion des substances de défense ou attractives
 Parenchyme (cellules parenchymateuses)
Cellules peu différenciées, Paroi primaire mince et flexible; pas de paroi
secondaire. Effectuent la plupart des fonctions métaboliques (synthèse,
photosynthèse). Peuvent accumuler des réserves (amidon sous forme
d’amyloplastes généralement). Et peuvent se transformer en d’autres types de
cellules dans certaines conditions (blessure, par exemple).

 Collenchyme (cellules collenchymateuses)


Tissu de soutien, à Paroi primaire épaisse et résistante (épaisse surtout « dans
les coins »), élastique et peu rigide. Ce sont des cellules vivantes, allongées
(forment des fibres ~ 2mm de longueur). Les cellules ne présentent pas de paroi
secondaire donc pas de lignine, donc la paroi est souple ; la cellule peut
s’allonger.
Elles permettent le soutien des parties en croissance comme les jeunes tiges ou
les feuilles

Collenchyme Sclérenchyme

 Sclérenchyme (cellules sclérenchymateuses)


Cellules de soutien des parties de la plante qui ne sont plus en croissance. Cellules
sont généralement allongées (peuvent être très longues ; quelques mm à plusieurs
cm) : forment des fibres végétales, présentent une paroi secondaire épaisse et rigide
imprégnée de lignine.
Les cellules ne peuvent pas croître. Cellules mortes à maturité.

III- Le tissu de revêtement


Formé d’un épiderme recouvrant les jeunes tiges, les jeunes racines et les feuilles
L’épiderme est généralement une seule couche de cellules, souvent recouvert d’une
cuticule imperméable. L’épiderme des feuilles comprend des stomates, des
structures ou pores pouvant contrôler les échanges gazeux. Les cellules de
l’épiderme peuvent parfois être modifiées en poils sur feuilles, tiges ou racines

Epiderme d’une feuille couverte par une cuticule stomate

IV- Les tissus vasculaires


Les plantes terrestres doivent donc se diviser en deux ; la partie se développant
dans le sol : système racinaire (racines) et la partie aérienne ou système
caulinaire (tige, feuilles, fleurs, etc.)
Entre les deux parties, les tissus conducteurs assurent le lien et sont de deux types :
 Xylème : transporte la sève brute (eau et minéraux puisé par les racines)
 Phloème : transporte la sève élaborée (sucres et autres matières organiques)
vers les parties qui ne font pas de photosynthèse

Absorption et transport des nutriments chez les végétaux


L’eau est un constituant de la matière vivante, elle véhicule les éléments minéraux et
les substances élaborées, joue un rôle mécanique important en assurant le port des
plantes herbacées par la pression de turgescence, elle assure une certaine
régulation thermique grâce à l’évaporation au niveau des feuilles.
La teneur en eau d’une plante varie en fonction de différents organes et de l’âge et
de l’activité de ceux-ci. L’eau étant un facteur essentiel au fonctionnement de la
plante. D’une manière générale, l’activité physiologique est maximum quand la plante
atteint l’état de saturation en eau.
La plante absorbe de l’eau et les éléments nutritifs Principalement au niveau des
poils absorbants des racines. Cette solution d’eau et éléments minéraux constitue la
sève brute qui est acheminé vers le haut de la plante
Les feuilles sont capables d’absorber de l’eau de pluie ou de rosée par leur
épiderme. Cette absorption est fonction de l’existence et de la nature de la cuticule
(cuticule mince et discontinue ou cuticule épaisse et uniforme).
L’absorption de l’eau par la plante est sous le contrôle de forces physiques
(matricielle et osmotique) dans la plante et aussi dans le sol. Ainsi que d’autres
facteurs affectent l’absorption d’eau, tels que :
- La concentration de la solution du sol : une teneur très élevée en solutés cause une
déshydratation de la paroi et des membranes ainsi qu’une augmentation à la
résistance à la diffusion de l’eau ;
- La température : une basse température entraîne une diminution de la vitesse de
réactions métaboliques ;
- L’aération du sol : l’oxygène est indispensable au fonctionnement des racines;
- La concentration en CO2 : un excès de CO2 entraîne une réduction de l’absorption
de l’eau.

I- Trois forces contribuent à faire monter la sève


1. Capillarité : Due à la cohésion des molécules d’eau entre elles et avec la paroi des
vaisseaux conducteurs. Montée inversement proportionnelle au diamètre du tube. Ne
peut pas monter plus haut que 1,5 m dans les plus petits trachéides.

2. Pression racinaire : Transport actif de minéraux dans la stèle ( la partie centrale de


la racine ou se trouvent les tissus conducteurs): Surtout au cours de la nuit.
L’osmolarité de la stèle augmente. L’eau pénètre alors dans la stèle par osmose.
L’eau se déplace vers la stèle et pénètre dans le xylème par osmose = pression
racinaire. Ne peut faire monter la sève de plus de 1 à 2 m. Cette force ne joue pas un
grand rôle dans la montée de la sève.
3. Aspiration foliaire : Les lacunes, à l’intérieur des feuilles, sont recouvertes d’une
pellicule d’eau qui s’évapore lorsque les stomates sont ouverts. Quand l’’eau
s’évaporant, la pellicule d’eau se rétracte.
La pellicule d’eau qui se rétracte, « tire » sur l’eau provenant du xylème. Il se crée
donc une tension dans le xylème. Ce qui permet le déplacement de la sève des
racines vers les autres organes

II- Perte d’eau par les plante


La sève parvient dans les rameaux puis aux feuilles par les nervures. Elle entre
ensuite dans les cellules du mésophile et enfin est émise soit sous forme liquide
dans le cas de guttation, soit sous forme de vapeur dans le cas le plus général de la
transpiration
la guttation : perte d’eau sous forme liquide ; la pression racinaire peut entraîner
dans certains cas des gouttelettes liquides perdus le matin au niveau des feuilles
des petites plantes. Le phénomène ne se produit que si le sol est gorgé d’eau et si
l’air est assez humide pour ralentir la transpiration au niveau des feuilles.
La transpiration : Perte d’eau sous forme de vapeur au niveau des feuilles, l’eau au
niveau des feuilles « tire » sur les molécules d’eau dans les tubes du xylème. L’eau
monte dans le xylème.
Plus l’eau s’évapore, plus la tension est grande et plus l’eau monte dans le xylème.
Cette transpiration se fait à 90% par l’intermédiaire des cellules épidermiques : les
stomates
Importance de la transpiration
- La transpiration à une influence directe sur la nutrition de la plante
- L’ouverture et la fermeture des stomates influencent le taux de transpiration
mais aussi les échanges gazeux nécessaire pour les phénomènes
physiologiques comme la photosynthèse et la respiration
- La transpiration provoque aussi le refroidissement : dans une forêt la
température peut être de 10 à 15ºC plus basse à cause du refroidissement
résultant de l’évaporation. Les plantes du désert parviennent à maintenir une
température plus basse que l’air environnant en laissant s’évaporer leur eau.
Facteurs influençant la transpiration
a) Facteurs structuraux : la surface foliaire, la constitution foliaire une cuticule
épaisse qui est imperméable.
b) Facteurs externes : Le taux de transpiration dépend d’un certain nombre
de facteurs externes :
• La lumière ;
• L’état hygrométrique : humidité relative de l’air ;
• La température ;
• Le vent, une brise de vent légère de 1 à 2 m/h accroît plus la
transpiration que des vents violents qui entraînent la fermeture des
stomates ;
• La teneur en eau et des éléments minéraux dans le sol et la vitesse
d’absorption.

III- Translocation : Déplacement de la sève


C’est la montée de la sève brute dans le xylème, contrôlée par le phénomène de la
transpiration. Et le déplacement de la sève élaborée dans le phloème.
Sève brute = eau et minéraux puisés par les racines et utilisés par les autres
organes de la plante
Sève élaborée = eau et matières organiques élaborées par les feuilles. Transport de
la sève élaborée dans le phloème se fait d’un organe source ( les feuilles) qui produit
des glucides à un organe cible qui utilise ou met en réserve les glucides (fruit ou
racine par exemple)

Photosynthèse et respiration
La photosynthèse est le processus par lequel la lumière solaire incidente est
convertie en biomasse. Chez les plantes supérieures ou chez certains procaryotes,
le bilan réactionnel du métabolisme photosynthétique associe la fixation du CO2 à la
production d’O2 :
nH2O + n CO2 (HCOH)n + nO2
(HCOH)n représente les hydrates de carbone.
C’est un phénomène physiologique grâce auquel les plantes autotrophes et à
chlorophylle sont capables de convertir l’énergie solaire en énergie chimique
potentielle assurant leur nutrition et celle de tous les organismes hétérotrophes.
L’oxygène est un sous produit de la photosynthèse et est nécessaire aux oxydations
biologiques. Seuls les végétaux chlorophylliens et quelques bactériophylles sont
capables de réaliser la photosynthèse.
2- Importance
• Elle est le phénomène le plus fondamental à la vie ;
• Importance dans l’évolution des vivants, en alimentant l’atmosphère en O2
nécessaire à la survie ;
• Importance par la quantité de carbone réduit et la matière organique formée.

L’organite cellulaire responsable de la photosynthèse est le chloroplaste qui


contient les pigments de chlorophylles responsables de piéger la lumière
Mécanisme de la photosynthèse
Le phénomène de la photosynthèse est très complexe et on le divise en deux phases
:
 La phase lumineuse, Réaction photochimique : dans la membrane des
thylakoïdes (phase claire, rapide) : Elle consiste dans l’absorption de l’énergie
photonique par la chlorophylle et dans l’utilisation de cette énergie par les
pigments chlorophylliens contenue dans la membrane des thylakoïdes du
chloroplaste qui contient des pigments, une chaîne de transporteurs
d’électrons et une ATPase. La capture de l’énergie lumineuse est assurée par
les pigments. L’énergie lumineuse est à l’origine d’un transporteur d’électrons
qui aboutit à la synthèse d’ATP et d’une molécule réduite, le NADPH2 .
 Cycle de Calvin : réaction de carboxylation dans le stroma (phase sombre)
Emploie le pouvoir réducteur (NADPH) et l’énergie accumulée au cours de la
phase lumineuse (ATP) pour effectuer diverse synthèse. Elle a lieu aussi à la
lumière (ou dans quelques minutes qui suivent l’extinction de la lumière),
car plusieurs enzymes de cette phase sont photorégulés.
Dans le stroma des chloroplastes se déroulent de nombreuses réactions
biochimiques aboutissant à la synthèse de molécules organiques glucidiques. Le
CO2 est fixé sur une molécule organique préexistante, par carboxylation ; c’est
donc sous forme d’acide organique et non pas sous forme minérale, que le
carbone « assimilé » est réduit par le NADPH2 et l’ATP issu de la phase
lumineuse. Le résultat de cette réduction est une molécule glucidique (aldose).

Pour faire du glucose, il faut :


 De l’énergie (ATP)
 Une source de carbone et d’oxygène (CO2)
 De l’hydrogène (les H+ qui viennent de l’eau dissociée)
 Des électrons riches en énergie obtenue à partir de la molécule de
chlorophylle

Facteurs externes ayant une influence sur la photosynthèse


 L’eau ou humidité du sol ou celle de l’air
 La concentration du CO2 : plus la concentration augmente plus
l’intensité photosynthétique augmente
 La température influence la réaction de la photosynthèse en activant
les enzymes du cycle de Calvin jusqu’à une température limite qui peut
dénaturer les enzymes
 La lumière : son intensité et beaucoup d’enzymes de cycle de Calvin ne
sont activées qu’en présence de la lumière
Adaptation des plantes à l'aridité
Il existe deux types de mécanismes de fixation du CO2. Chez « les plantes en
C3 » le premier composé produit après incorporation du CO2 est une
molécule à trois atomes de carbone. Chez les « plantes en C4 » et les «
plante CAM » le premier composé formé a quatre atomes de carbone.
Plantes au métabolisme CAM : CAM = Crassulacean Acid Metabolism
La fixation primaire de CO2 est principalement nocturne. A ce type
appartiennent les plantes grasses. Les plantes appartenant à ce type, sont
adaptées aux conditions désertiques, à un régime hydrique interrompu, à une
transpiration diurne très faible malgré l’élévation de la température. Une de
leurs particularités essentielles est la résistance à la sécheresse par la
rétention d’eau, les stomates étant fermés à la lumière et les échanges de gaz
étant extrêmement réduits.

RESPIRATION ET FERMENTATION
I- Définition et rôles de la respiration
Le phénomène global de la respiration consiste en une oxydo-réduction qui
est l’inverse de la photosynthèse. Les aliments de réserves (glucides, lipides
et protéines) sont oxydés en CO2 et l’O2 est absorbé et réduit à l’aide des
électrons et des protons (H+) pour reconstituer l’eau. L’oxydation des hexoses
se résume ainsi
C6H12O6 + 6O2 6CO2 + 6H2O + 672 Kcal
Cette oxydation dégage beaucoup d’énergie dont une partie est perdue sous
forme de chaleur. La cellule est cependant capable de capter une part
importante de l’énergie libéré et de la garder en réserve sous forme chimique
(liaison riche en énergie de l’ATP et d’autres nucléotides) de façon à l’utiliser
dans ses processus vitaux (croissance et absorption ionique, biosynthèses
diverses).
La respiration ne s’explique pas en une seule équation chimique. Elle est
constituée de plusieurs réactions catalysées par des enzymes particulières.
Elle est donc, à l’origine de la production de substances qui sont le point de
départ de diverses biosynthèses de produits végétaux.
II- Facteurs affectant l’intensité respiratoire
1- Teneur en O2 : Jusqu’à des valeurs proches de celle de l’atmosphère
naturelle (21 %) ; au-delà, on enregistre un palier avec, parfois, une légère
diminution pour les valeurs très élevées.
2- Teneur en gaz carbonique : Quand la concentration en CO2 augmente
dans le milieu, la respiration diminue mais faiblement, d’autant plus qu’avec
les organes chlorophylliens, jusqu’au une valeur de 10 à 20%. Cet effet est
contrecarré par une action positive sur la photosynthèse, qui entraîne une
augmentation de la teneur en glucides qui favorise la respiration.
3- Action de la température : L’intensité respiratoire augmente avec
l’augmentation de la température jusqu’à une certaine valeur qui entraîne une
chute brusque de cette intensité.
4- La lumière : Elle peut avoir des effets indirects : en échauffant l’organe,
elle stimule la respiration ; pour les tissus chlorophylliens, elle augmente la
teneur en sucres et par-là même, la respiration. Les effets directs de la
lumière sur l’intensité respiratoire sont variables et généralement assez faible.
III- Métabolisme respiratoire
Plusieurs voies contribuent au gain d’énergie par oxydation et sont réparties
dans de multiples compartiments cellulaires. Le compartimentage de ces
voies est un aspect essentiel de la régulation du métabolisme.
1- La glycolyse se déroule au niveau de cytoplasme de cellule
Elle est définie par le bilan réactionnel suivant :
Glucose + 2ADP + 2Pi + 2NAD+ 2 Pyruvates +2ATP +
2NADH+ H+
2- Oxydation terminale : cycle de Krebs et phosphorylation oxydative se
localise au niveau de la mitochondrie (matrice mitochondriale)
Le cycle de Krebs (cycle du citrate ou cycle tricarboxylique) peut être résumé
par le bilan suivant :
Acétyl-coA + 3NAD+ + FAD + G(ADP) 2CO2 + HS-COA + 3NADH
+ H+ + FADH2 + G(A)TP
Les deux carbones du groupement acétyle sont donc complètement oxydé en
CO2 au départ d’une forme activé par liaison au coenzyme A. Cette dernière
est produite par décarboxylation oxydative du pyruvate :
Pyruvate + NAD+ + HS-COA Acétyl-COA + NADH + H+ + CO2
Au cours de la phosphorylation oxydative localisé au niveau des membrane de
crêtes mitochondriales
NADH + H+ + 3ADP + 3Pi + ½ O2 NAD+ + 4H2O + 3 ATP
IV- Bilan énergétique de la respiration
L’oxydation complète d’une molécule de glucose permet la synthèse de 38
ATP qui se répartissent .
L’équation globale de la respiration d’une molécule de glucose s’écrit :
C6H12O6 + 6 O2 + 6 H2O 6 CO2 + 12 H2O + 38 ATP

V- La fermentation
Les processus de fermentation oxydent le glucose par voie glycolytique mais
ont pour particularité de régénérer les cofacteurs NAD+ par voie anaérobie,
contrairement à la respiration mitochondriale qui utilise l’oxygène moléculaire
comme accepteur final des électrons du NADH. Le carbone n’est pas
complètement oxydé en CO2 par la fermentation. Deux produits terminaux,
l’éthanol et lactate, caractérisent les deux types de fermentation alcoolique et
lactique, qui coexiste chez les végétaux.
Le gain d’équivalents d’ATP par la fermentation est modeste comparé à celui
obtenue par oxydation aérobie du glucose en CO2.
Glucose + 2ADP + Pi 2 Ethanol + 2 ATP + 2 CO2
Exemple : L’appareil racinaire vis à vis d’une baisse de tension en O2.
CROISSANCE ET DÉVELOPPEMENT DES PLANTES

La croissance et le développement d'une plante représente les transformations


quantitatives et qualitatives qui accompagnent le parcours des différentes étapes de
sa vie depuis l'implantation jusqu'à la maturité.

Étapes de la vie d'une plante et échelles d'étude de la croissance et du


développement
1- Étapes de la vie d'une plante
• Germination et émergence des plantules
• Période de croissance végétative
• Phase de transition
• Période de croissance reproductive
• Sénescence progressive des organes et maturité du produit récoltable
2. Échelles d'étude
• Croissance cellulaire
• Croissance des méristèmes correspondant aux futurs feuilles, tiges et racines.
• Croissance d'un organe d'une plante: feuille, tige, nœud, inflorescence, grain,
racine
• Croissance d'une plante entière partie aérienne, partie souterraine.
• Croissance d'un peuplement monospécifique ou plurispécifique.
L'ensemble des étapes de croissance et de développement représente le cycle
biologique naturel de la plante, qui va ainsi de l'implantation à la maturité.
Dans le cas d'une plante annuelle, le cycle biologique se termine par la mort de tous
les organes. Lorsque la plante est pluriannuelle, on observe une succession d'états
végétatif et reproducteur qui alternent, donc la pérennité de la plante. La
dissémination des plantes se fait par graines, par propagation ou multiplication
végétative ou par les deux voies à la fois
La CROISSANCE
La croissance est l'augmentation continue de toutes les dimensions de la plante :
longueur, largeur, diamètre, surface, volume et masse. Cette augmentation est
mesurable dans le temps.
La courbe de croissance typique d'un organe ou d'une plante entière suit cette allure,
qui présente généralement quatre phases distinctes :
1) latence : croissance presque nulle, la graine germe.
2) phase accélérée, courbe exponentielle
3) fonction linéaire, plus ou moins grande dans la durée.
4) vieillissement biologique, apoptose (mort des cellules).
La croissance d'une plante entière (ou d'un couvert végétal) fait intervenir en fait
deux phénomènes concomitants :
• la croissance en dimension de chacun des organes après leur initiation : il y a la
croissance primaire et secondaire;
 La croissance primaire : c’est l’élongation. Elle a lieu au niveau des
méristèmes apicaux (organogènes). Chez tous les végétaux : c’est le
port herbacé des plantes.
 La croissance secondaire : c’est l’augmentation en épaisseur. Elle a
lieu au niveau des cambiums que chez les plantes ligneuses.
• la multiplication du nombre de ces organes : c'est la liaison avec le développement.

La croissance résulte de la division cellulaire, ou mitose, et de l'élongation des


cellules. La croissance d'un organe est le résultat de l'augmentation du nombre de
cellules qui le constituent et de la taille des cellules individuelles.
L‘élongation est l'augmentation irréversible en volume selon une direction
particulière.
Les étapes de l'élongation cellulaire comprennent :
Pour une croissance cellulaire convenable, 4 types d’évènements se Succèdent :
1. accroissement des propriétés d’extensibilité de la paroi
2. entrée d’eau et gonflement de la vacuole, turgescence
3. extension des parois et grandissement de la cellule
4. synthèse et de nouveaux éléments qui se déposent au niveau de la paroi.
la plasticité de la paroi et la pression de turgescence sont les deux éléments
régulateurs de la croissance.
Ces deux phénomènes sont eux même contrôlés, régulés par d’autres facteurs.
A savoir : les conditions environnantes, les phytohormones et autres

Notion de peuplement cultivé


• Un peuplement monospécifique est peuplement végétal cultivé, c’est un
ensemble de plantes d'une seule espèce et d'une seule variété (ou population)
cultivée pour récolter un produit spécifique désiré par l'homme. C'est la
situation la plus générale lorsqu'on contrôle les mauvaises herbes.
• Un peuplement plurispécifique comme l'association de deux ou plusieurs espèces
pour mieux exploiter le milieu :
–Meilleure utilisation de ressources limitées (terre, eau, fertilisation) ;
–Répartition des risques face aux aléas (climat, parasitisme).

Caractérisation d'un peuplement


Port du végétal peut être dressé, à croissance verticale cas des graminées, étalé ou
prostré, à croissance horizontale cas de certaines légumineuses (Trèfle blanc)
"Profondeur" du couvert, liée au port et au rythme de croissance de la partie
aérienne
Architecture du couvert telle que la densité de peuplement, la structure de
peuplement en plus du l’inclinaison des feuilles et de l’indice foliaire du couvert
Système racinaire qui peut être fascicule comme pour le blé ou pivotant comme
pour la luzerne ou même un système rhizomateux comme pour le gazon
Les facteurs qui influencent la croissance
A- Caractéristiques intrinsèques de la plante
• Types d'espèces et variétés, et autres caractères génétiques
• Taille et qualité des semences utilisées
• Caractéristiques physiologiques et réponses adaptatives aux contraintes de
l'environnement
B- Facteurs et conditions de milieu
• Caractéristiques physico-chimiques et biologiques du sol
• Régime hydrique dans le système-plante-atmosphère
• Température et contraintes thermiques au niveau du sol et de l'air
• Photopériode, éclairement
Autres composantes climatiques
C- Modifications imposées par les pratiques culturales
• Type de lit de semence créé par le travail du sol
• Date, mode et densité de semis
• Fertilisation minérale et organique (nature des fertilisants, doses et modalités
d'apport, dates d'apport selon les stades de développement)
• Contrôle des mauvaises herbes, des maladies et ravageurs, et dates d'intervention
• Apport d'eau par les précipitations naturelles ou l'irrigation dès la phase
germination-levée
LE DÉVELOPPEMENT
Le développement représente l'ensemble des transformations qualitatives de la
plante liées à l'initiation et à l'apparition de nouveaux organes.
Il s'agit d'événements discrets qu'on peut observer à un instant donné : germination
des graines suite à leur imbibition, émergence des plantules, initiation florale,
maturité des graines, mort du végétal.
On distingue
 la phase de développement végétatif
 la phase de développement reproducteur.

Germination, dormance et viabilité des semences


La germination traduit le fait que lorsqu'une semence viable est placée dans
des conditions adéquates de lumière, de température, d'oxygène et
d'humidité germe (7 à 30 jours) et donne un embryon puis la plantule.
Les principales étapes de la germination sont : imbibition ; gonflement de la
semence ; accroissement des activités métaboliques ; croissance de
l'embryon et émergence des plantules.
la faculté germinative des semences (ou pouvoir germinatif) est définie en %
par le nombre de graines qui germent après une durée déterminée
(généralement 7 jours pour beaucoup d'espèces) sur 100 graines mises à
germer.
La dormance est un phénomène très répandu dans la nature mais difficile à
définir avec précision. La « dormance », se définie comme une inaptitude à
croître même si les conditions externes sont favorables.
Développement des feuilles, des tiges et des racines
• Les principaux facteurs du milieu qui agissent sur l'initiation et l'apparition des
feuilles sont la température et l'intensité de l'éclairement.
• Il existe un parallélisme entre le rythme d'apparition des feuilles et des tiges et le
rythme d'apparition des autres organes. En particulier, on a pu montrer chez l'orge
qu'à la dynamique de tallage (production de tiges) et de ramification aérienne
correspond une dynamique souterraine de branchage et de ramification du système
racinaire.
Floraison et développement reproducteur : La floraison commence par l'induction
florale et l'initiation des organes reproducteurs ; l'induction florale fait intervenir
différents mécanismes adaptatifs qui incluent :
– la levée de la dormance des bourgeons axillaires ;
– la réaction des plantes aux basses températures, ou vernalisation ;
– la réaction des plantes au photopériodisme.
On peut induire la floraison par des traitements chimiques, notamment l’application
d’hormones synthétiques dites de "maturation".
Sénescence : Les feuilles perdent leur chlorophylle, chutent et meurent
- Les feuilles durent toute la vie de la plante bien que le processus soit plus
accentué en phase reproductrice. En phase végétative, la plupart des graminées
maintiennent un nombre de feuilles vivantes relativement constant,
– Avec l'avancement du développement reproducteur, la sénescence s’accélère, la
chute des feuilles augmente et au stade ultime, pour une culture comme le blé, il ne
reste que la dernière feuille pour assurer la fourniture des assimilas nécessaires au
remplissage des grains, avant maturité.
– Après cette phase, tous les organes d’une culture annuelle meurent alors que les
plantes pérennes reprennent leur développement végétatif si les conditions de milieu
sont favorables.
Conventionnellement, on utilise des échelles quantitatives permettant de
caractériser les stades de développement, plus particulièrement dans le cas
des céréales.

Levée : levée de dormance et germination de la graine


Tallage : produire de multiples tiges à partir de la plantule initiale assurant ainsi la
formation de touffes denses. Ce phénomène est favorisé dans le cas des cultures de
céréales car le nombre de tiges, et donc le nombre d'épis, peut influer directement
sur le rendement.
Montaison : C’est la période où la tige se dégage du plateau de tallage et émet des
nœuds et entre-nœuds. Cette phase est aussi caractérisée par la différenciation et le
grossissement des inflorescences.
Epiaison : est le stade phrénologique des graminées qui correspond à l'apparition de
l'épi hors de la gaine de la dernière feuille
Maturité

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