PHYSIQUE CHIMIE Première
PHYSIQUE CHIMIE Première
AVANT PROPOS
Si certains perçoivent la classe de première comme un verrou important dans le cursus scolaire des jeunes
dans le secondaire, d’avis de tous, c’est tout au moins une sorte de « check-point », un avant poste de
contrôle des capacités des apprenants donnant l’accès à la classe de terminale qui constitue la porte d’entrée
dans l’enseignement supérieur. C’est donc un tournant décisif que l’apprenant doit négocier efficacement.
L’implémentation des (nouveaux) programmes conçus selon l’approche par les compétences avec entrée
par les situations de vie (APC/ESV) exige de l’enseignant la mise en œuvre des techniques de classe et des
démarches pédagogiques et didactiques compatibles avec ce nouveau paradigme, à savoir :
- La démarche scientifique qui habitue l’apprenant à distinguer l’observation de l’interprétation,
l’hypothèse de la vérification, l’analyse de la synthèse ;
- La démarche technologique qui enrôle l’apprenant à l’identification des problèmes autour de soi et
à l’apport des solutions technologiques adaptées à son environnement;
- Les démarches socioconstructivistes et interactives qui développent dans la salle de classe l’esprit
de travail en équipe donc l’écoute, le débat intellectuel, l’acceptation de l’argumentation de l’autre,
la tolérance et la participation de tous et de chacun. Des qualités nécessaires à la construction de
citoyens responsables qui prennent part dans leur environnement immédiat au grand chantier de
construction national dans le respect de la diversité socioculturelle de nos pays.
Par ailleurs, l’APC/ESV recommande fortement la métacognition qui consiste pour le groupe classe, sous
la conduite de l’enseignant, à procéder à un retour, après coup, sur les étapes parcourues lors de la
construction d’un savoir pour mieux structurer et formaliser ce processus dans le but de permettre aux
apprenants de développer la capacité de mettre en branle, de façon autonome et spontanée, des processus
d’apprentissage dans le futur.
Pour accompagner de façon pertinente et efficiente l’enseignant et l’apprenant dans cette marche, cet
ouvrage propose de la méthode et des outils, à savoir :
- L’entrée dans les modules ou les leçons par des situations de vie qui accroissent la motivation,
contextualisent et justifient les enseignements/apprentissages ;
- De nombreuses activités devant permettre à l’enseignant de mettre les apprenants en atelier pour la
construction de nouvelles ressources (savoirs, savoir- faire, savoir-être,…) ;
- De nombreux exercices d’application avec leurs corrigés à travers la rubrique: j'applique pour
amener l’apprenant à franchir le premier pas entre les nouveaux acquis et leurs utilisations ;
- Des séries d’exercices et activités d’intégration dans la rubrique :je consolide les ressources
acquises et j'intègre pour, d’une part consolider les ressources acquises et d’autre part, apprendre
à les mobiliser et à les réinvestir dans la résolution des situations problèmes significatives ;
- Le jeu bilingue (français-anglais) au terme de chaque leçon pour contribuer à la promotion du
bilinguisme ;
- L’évocation de la possibilité pour les écoles, dans le cadre de la vision école propre (clean school),
de s’inscrire dans l’air du temps en utilisant des bio digesteurs (énergie propre et renouvelable,
recyclage des déchets) qui leur permettra d’acquérir une certaine autonomie énergétique et des
produits dérivés utiles à l’agriculture dans le respect de l’environnement et l'adaptation aux
changements climatiques
- Des exemples de sujets calqués sur la nouvelle structure de l'épreuve au probatoire E.S.G.
Nous souhaitons que, de part sa conception et ses contenus, cet ouvrage puisse permettre à l’enseignant
de bien faire son travail et à l’apprenant d’être compétitif. Toute fois, l’équipe des auteurs reste à
l’écoute des remarques et suggestions qui pourraient lui être faites, sur la forme et le fond, dans le but
d’améliorer les prochaines éditions.
2
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES ...................................................................................................................................................... 3
GRANDEURS ET UNITÉS DU SYSTÈME INTERNATIONAL ........................................................................................... 6
PREMIERE PARTIE : PHYSIQUE ........................................................................................................................................ 7
MODULE 1 : MESURES ET INCERTITUDES ................................................................................... 8
LEÇON 1 : Champ magnétique, champ magnétique créé par un courant et flux magnétique à travers
une surface. ............................................................................................................................... 274
7
MODULE 1 : MESURES ET INCERTITUDES
Compétences à développer
Je construis
Activité 1
Lors d’un TP de mécanique, les élèves de première C d’un lycée ont effectué les mesures de la période sur
un ressort. Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Essai 1 2 3 4 5 6 7 8 9
T1 (en 10-1s) 5,300 5,265 5,345 5,345 5,235 5,325 5,280 5,310 5,280
a) Que constates-tu en examinant ce tableau de mesures ? A quoi peut être dû le problème constaté ?
Quelles solutions proposes-tu pour le résoudre ?
b) Quelle est la valeur exacte de cette période ?
Activité 2
9
a) Ce document met en exergue les deux composantes générales de l’erreur. En analysant ce document, cite
les et dit pour chaque lanceur la (les) composante (s) dont il fait face.
b) Qualifie chaque lanceur avec les termes suivants : juste, fidèle.
c) Recherche les causes d’erreur et les moyens de les éviter.
Je retiens
1. Définitions et Notations
La question des mesures et des incertitudes a été traitée en classe de seconde. Il ne s’agit pas de reprendre
ce qui a déjà été fait et qu’il faut considérer pour acquis, mais de proposer des méthodes plus élaborées de
calculs des incertitudes utilisant les connaissances accumulées dans les domaines des statistiques
(évaluation de type A) et de la probabilité (évaluation de type B).
En effet, les mesures sont fondamentales dans les sciences expérimentales (notamment en physique et
chimie). Pour cette raison, il est important d’être capable de faire des mesures et de pouvoir juger de leur
qualité et de leur niveau de fiabilité. D’où l’intérêt du calcul d’incertitude.
• Définitions
L’erreur de mesure (erreur absolue Ea) est l’écart entre la valeur mesurée (x) et la valeur vraie (𝑥𝑣𝑟𝑎𝑖 ),
encore appelée valeur réelle, ou une valeur de référence :
𝐄𝐚 = x-𝒙𝒗𝒓𝒂𝒊
La valeur vraie est la valeur que l’on obtiendrait si le mesurage était parfait. L’erreur relative a pour
expression :
|𝒙−𝒙𝒗𝒓𝒂𝒊 |
Er =
𝒙𝒗𝒓𝒂𝒊
|𝒙−𝒙𝒗𝒓𝒂𝒊 |
ou × 100, lorsque Er est calculé comme un pourcentage d’erreur.
𝒙𝒗𝒓𝒂𝒊
Il arrive aussi qu’on compare la valeur mesurée à une valeur de référence (𝑥ref ) donnée. On calcule alors:
|𝒙𝐫𝐞𝐟 − 𝒙|
× 𝟏𝟎𝟎
𝒙𝐫𝐞𝐟
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L’erreur de mesure a deux grandes composantes qui sont : l’erreur systématique et l’erreur aléatoire. Le
tableau ci-dessous en donne les causes respectives et comment faire pour les minimiser.
Pour améliorer davantage la qualité de la mesure effectuée, Il est nécessaire, en plus de ce qui précède, de
prendre en compte les éléments suivants :
• Définitions
11
La valeur vraie d’une grandeur, et par conséquent l’erreur relative et l’erreur absolue, étant inaccessible, on
fait appel à la notion d’incertitude pour évaluer la qualité d’une mesure.
L’incertitude absolue est une valeur maximale que l’erreur absolue n’atteint probablement pas, mais
qu’elle pourrait atteindre dans le cas le plus défavorable sans toutefois la dépasser.
La valeur accessible d’une grandeur est sa valeur mesurée grâce à un instrument de mesure. Cette valeur
doit être accompagnée de l’évaluation de l’incertitude absolue (encore appelée incertitude élargie) et de
l’incertitude relative qui donne la précision du résultat.
Le mesurage est l’action de mesurer, c’est à dire l’ensemble des opérations permettant de déterminer
expérimentalement une ou plusieurs valeurs que l’on peut raisonnablement attribuer à une grandeur
mesurée. Le mesurande est la grandeur mesurée, souvent notée X ou M. Le résultat du mesurage est la
valeur mesurée, souvent notée x ou m.
L’incertitude élargie est notée ∆𝒙 ou U(X). Nous opterons pour U(X) qui dérive de uncertainity
(incertitude en anglais).
Dans les sciences expérimentales le mot mesure peut désigner à la fois le mesurage et la valeur mesurée,
il a donc un sens qui prête à équivoque. Lorsque nous l’utiliserons dans la suite, son sens sera aisément
déterminé par le contexte.
L’incertitude relative donne la précision sur le résultat du mesurage et s’exprime en pourcentage. Elle se
𝐔(𝑿)
notera .
𝒙
L’incertitude-type est une incertitude de mesure exprimée sous la forme d’un écart-type. On la note u(x).
Elle intervient dans la détermination de l’incertitude élargie.
Cela revient à dire que la valeur vraie de la grandeur X est comprise dans l’intervalle
[𝒙 − 𝐔(𝑿); 𝒙 + 𝐔(𝑿)] avec un certain niveau de confiance (ou une probabilité) donné. Si dans un énoncé
le niveau de confiance ni la probabilité ne sont donnés, on les prendra par défaut égaux à 95 0/0.
Conseils pratiques :
12
- La qualité d’une mesure sera d’autant meilleure que l’incertitude associée sera petite.
- Tout arrondissage des incertitudes se fera par excès.
- Pour la valeur de la grandeur mesurée, on prendra comme dernier chiffre significatif celui ayant la
même position décimale que celui de l’incertitude U(X), en arrondissant de manière classique.
- Pour limiter le cumul d’erreurs sur les arrondis, l’arrondissage est effectué sur le résultat final. Pour
les calculs intermédiaires on gardera donc des chiffres qui peuvent ne pas être significatifs
J’applique
Exercice 1
Un générateur de tension délivre une tension continue de 9V. A l’aide d’un multimètre, on mesure la tension
aux bornes de ce générateur et on obtient 9,2 V.
Exercice 2
La mesure indirecte d’une résistance électrique donne R=100,251389 Ω avec une incertitude U(M) =
0,812349 Ω avec un niveau de confiance de 95 o/o.
Réponse :
- La précision qui est la plus petite variation de la valeur d’une caractéristique, supposée stable et bien
définie et qui peut être détectée de manière reproductible par ce processus.
- L’étendue de mesure : c’est le domaine de variation possible de la grandeur à mesurer. Elle est définie
par une valeur maximale et une valeur minimale.
- La fidélité : c’est l’aptitude qu’à un instrument de mesure à donner des indications très voisines lors de
l’application répétée du même mesurande dans les mêmes conditions.
13
- La sensibilité : c’est le rapport entre l’accroissement de la réponse sur l’accroissement de la grandeur à
mesurer. Un appareil est d’autant plus sensible qu’une variation de la grandeur à mesurer provoquera un
changement plus grand de l’indication de donnée par l’appareil de mesure.
- La justesse : c’est l’aptitude qu’à un instrument de mesure à donner des indications exemptes d’erreur
systématique. L’erreur de justesse est définie par l’écart entre la valeur d’un étalon et la moyenne d’un
grand nombre de mesures obtenues dans des conditions de répétabilité.
- La résolution : c’est la plus petite différence de valeur observable sur son dispositif d’affichage. C’est la
demi-graduation pour un appareil à aiguille et le dernier chiffre affiché pour un appareil numérique En
outre, un appareil de mesure est toujours caractérisé par un temps de réponse fini.
Par exemple un multimètre est caractérisé par une bande passante finie (quelques kHz en général). Toute
mesure sur des signaux de fréquence plus élevée sera systématiquement erronée.
- L’exactitude : c’est l’aptitude qu’à un instrument à donner les indications proches de la valeur vraie d’une
grandeur mesurée. Elle représente la qualité globale d’un appareil de mesure.
Pour les instruments de mesure qui sont soumis aux mêmes conditions d’exactitude, la classe s’exprime
soit par le pourcentage de la plus grande indication que peut fournir l’instrument, soit par un repère
définissant pour une dimension nominale donnée, l’exactitude attendue.
3. Calculs d’incertitude
L’évaluation (ou le calcul) des incertitudes par des méthodes statistiques est dite de type A. Quand la
détermination statistique n’est pas possible, on dit que l’évaluation (ou le calcul) est de type B. C’est le cas
d’une mesure unique réalisée avec un appareil de classe connue ou de précision connue
U(X) = k×u(x)
Où k est le facteur d’élargissement Le facteur d'élargissement est fonction du nombre de mesures réalisées
et du niveau de confiance choisi. Le tableau ci-dessous donne, pour un nombre de mesures compris entre
2 et 16, et pour des niveaux de confiance de 95 % et de 99 %, les valeurs de k:
n 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
𝒌𝟗𝟓% 12,7 4,30 3,18 2,78 2,57 2,45 2,37 2,31 2,26 2,23 2,20 2,18 2,16 2,15 2,13
𝒌𝟗𝟗% 63,7 9,93 5,84 5,84 4,03 3,71 3,50 3,36 3,25 3,17 3,11 3,06 3,01 2,98 2,95
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- pour un même nombre de mesures, plus le niveau de confiance est grand et plus k est grand.
- pour un même niveau de confiance, plus le nombre n de mesures indépendantes est grand et plus k
est petit.
3.1 Incertitude lors d’une mesure unique (calcul de type B)
• Appareils analogiques :
𝑪𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆×𝒄𝒂𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆
𝐔𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 = 𝟏𝟎𝟎
𝛅
u=
√𝟑
15
• Appareils à affichage numérique :
0
- /0 L est le pourcentage de la valeur lue.
- L’unité de représentation est la plus petite valeur que l’affichage
numérique peut donner dans le calibre utilisé.
J’applique
Exercice 1
1) Un thermomètre est gradué en degré Celsius (1 graduation correspond à 1 degré Celsius). Evaluer
l’incertitude élargie de lecture U pour un niveau de confiance de 99%. (k=3)
2) Exemple : une fiole jaugée de 50 mL à une tolérance t de +/- 0,1 mL. Calculer l’incertitude élargie U
liée à la tolérance de la fiole avec un niveau de confiance de 95%.
3) un voltmètre numérique a une précision de 2% + 1 digit. Il affiche la valeur 2,34 V. Calculer
l’incertitude élargie relative à la précision de l’appareil correspondant à un niveau de confiance de 99%.
Quel est l’intervalle de confiance ? Le résultat du mesurage ?
Solution
a) Calcul de I :
𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 ×𝐶𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 80×200
𝐼= = = 160𝑚𝐴 = 0,16𝐴
𝑁 100
Calcul de ∆𝐼
∆𝐼 3
𝑠= = = 1,73𝑚𝐴 = 0,0173𝐴
√3 √3
Lorsque les conditions de repétabilité sont remplies, c'est-à-dire lorsque le même opérateur ou le même
programme effectue n mesures dans les mêmes conditions, la mesure est affectée aléatoirement dans un
sens ou dans un autre par rapport à une valeur moyenne.
Cette façon de calculer l’incertitude est aussi valable lorsqu’une série de n mesures d’une même grandeur
est faite par plusieurs groupes d’élèves différents.
La meilleure estimation du résultat de la mesure est donc donnée par la moyenne arithmétique. Elle est
notée x̅ et donnée par :
𝐧
𝟏
𝐱̅ = ∑ 𝐱 𝐢
𝐧
𝐢=𝟏
𝝈𝒏−𝟏
u(x) =
√𝒏
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Plus le nombre n de mesures des xi est élevé, plus l’écart type est faible et plus la valeur estimée x̅ est
précise.
U(X) = k×u(x)
𝝈𝒏−𝟏
U(X)=k×
√𝒏
n
1
𝜎𝑛−1 = √ ∑(xi − x̅ )2
n−1
i=1
J’applique
Exercice
Lors d’un TP de mécanique, les élèves de première C d’un lycée ont effectué les mesures de la période sur
un ressort. Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Essai 1 2 3 4 5 6 7 8 9
20.T (en s) pour 10,60 10,53 10,69 10,44 10,47 10,65 10,56 10,62 10,56
20 oscillations
T (en 10-1s) 5,300 5,265 5,345 5,345 5,235 5,325 5,280 5,310 5,280
1) Quel est le nombre n de mesures effectuées ? Reporter ces valeurs sur un axe gradué.
18
4) Déterminer l’incertitude type de cette série de mesures.
4) Calculer l’incertitude élargie à 95% (ou incertitude de répétabilité à 95%) notée U(T 1).
Solution
1 4,7685
1) La moyenne est obtenue par la formule : T̅i = ∑N
i=1 Ti = = 0,52984.
N 9
1 1
2) L’écart type est : Sexp = √N−1 ∑N ̅ 2
i=1(Ti − T1 ) = √8 × 1,3224. 10
−4 = 0,0041.
1
√ ∑N (T −T
̅̅̅̅
1)
2
sexp N−1 i=1 i 0,0041
3) L’incertitude type est: s = = = = 0,0014.
√N √N √9
4) L’incertitude élargie est : 𝑈 ( 𝑇1 ) = 𝑘𝑆 = 2,31 × 0,0014 = 0,0032.
5) Exprimer le résultat complet du mesurage : 𝑇1 = 𝑇1 ± 𝑈 ( 𝑇1 ) = (0,5284 ± 0,0032)𝑠
6) Intervalle de confiance : [𝑇1 − 𝑈( 𝑇1 ); 𝑇1 + 𝑈( 𝑇1 ) ], soit : [0,5252; 0,5316].
U
On souhaite mesurer la résistance R d’un dipôle passif en utilisant la loi d’Ohm R= . On envisage les
I
19
Il est important de rechercher, à l’issue de chaque activité expérimentale, les différentes sources
d’incertitudes liées au mesurage effectué.
En effet, Lorsque les sources de variabilité de la mesure sont multiples, on estime l’incertitude-type pour
chacune d’entre elles et l’on fait un bilan global pour construire une incertitude type composée, qui peut
mélanger des évaluations de type A et de type B. Puis on calcul l’incertitude élargie à l’aide de la formule :
U(X) = k×u(x)
J’applique
Exercice
Une longueur L est mesurée avec une règle graduée en millimètres. En effectuant les mesures, on constate
que le positionnement de la règle est incertain de 4mm du fait de deux millimètre de battement de part et
d’autres autour de la position que l’on peut fixer pour la règle. La masure donne l=0,742m.
a) Identifie et détermine les deux incertitudes-types mises en jeu dans cette mesure.
b) Calcule l’incertitude élargie et exprimer le résultat
Solution
b) Incertitude élargie
𝑈(𝑙) = 𝑘. 𝑢(𝑙 ) = 2 × 1,2 = 2,4𝑚𝑚
Il s’agit de la mesure d’une grandeur à partir de la mesure d’autres grandeurs donc elle dépend.
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Relation Incertitude-type
X=A±B±C± … 𝐮(𝐱)𝟐 = 𝐮(𝐚)𝟐 + 𝐮(𝐛)𝟐 + 𝐮(𝐜)𝟐 + ⋯
𝐀𝛂 ×𝐁𝛃 𝐮(𝐱) 𝟐 𝐮(𝐚) 𝟐 𝐮(𝐛) 𝟐 𝐮(𝐜) 𝟐
X= ( ) =(𝛂 ) + (𝛃 ) + (𝛄 ) +⋯
𝐂𝛄 𝐗 𝐀 𝐁 𝐂
J’applique
Exercice
𝑇2
1) Calculer le rapport 𝑟 = 𝑅3
Solution
1) Le rapport
𝑇2 (84,60×103 )2
𝑟 = 𝑅3 = = 2,73. 10−11 . 𝑠 2 . 𝑚−3 .
(6,40×106 )3
2) Calcul de U(r) :
𝑈(𝑇) 2 𝑈(𝑅) 2
𝑈(𝑟) = 𝑟√4( ) + 9( )
𝑇 𝑅
0,04 0,05
𝐴𝑁: 𝑈 (𝑟) = 2,73. 1011 . √4(84,60 )2 + (6,40)2 = 2,15. 103 .
3) Encadrement de r :
[𝑟 – 𝑈 (𝑟) ; 𝑟 + 𝑈 (𝑟)], soit : [4,25 ; 8,55].
21
LEÇON 2 : MODÉLISATION D’UN PHÉNOMÈNE OU D’UNE
SITUATION
OPO :
Placer les points de mesure sur le repère de représentation en tenant compte des incertitudes (segments,
rectangles).
Je construis
Activité 1 :
Age (an)
Taille (cm)
b) Trace la courbe donnant la taille y de Carla
en fonction de son âge x.
c) En exploitant la courbe, établis une loi liant
y à x. d)
Quelle taille aura Carla à 10ans.
e) Propose une démarche permettant de
modéliser une situation, un phénomène.
Activité 2
En 1911, Ernest Rutherford propose un
modèle pour expliquer la structure de l’atome.
En 1913, Niels Bohr propose un autre modèle
atomique. Compare les deux modèles en
relevant les hypothèses émises par les deux
savants, les avancées réalisées par l’un et
l’autre modèle dans la compréhension de la
structure de l’atome, mais aussi les limites
auxquels ils ont fait face.
22
Activité 3
Thierry se rend compte chaque année qu’à partir du 21 décembre, les journées s’allongent et se
raccourcissent à partir du 20 juin.
• Une loi scientifique est un postulat basé sur les observations expérimentales répétées qui décrivent
certains aspects de l’univers.
Une loi est souvent constituer d’un énoncé qui peut être accompagné d’une formule mathématique ou non.
Exemple
- Le modèle atomique de Bohr suppose que le noyau atomique soit au centre et que les électrons gravitent
autour du noyau en effectuant des trajectoires circulaires.
• Une théorie scientifique est une idée ou une hypothèse qui est énoncée pour expliquer certains
phénomènes. Elle recueille des présuppositions, des lois et des modèles pour formuler une
explication compréhensible d’un phénomène naturel. Les théories sont donc basées sur
l’observation et elles sont confirmées ou non par des expériences scientifiques.
Exemple
La théorie des quanta énoncée par Max Planck, fut enrichie et utilisée par Albert Einstein pour expliquer
l’effet photoélectrique et par Niels Bohr pour expliquer l’absorption et l’émission de la lumière par l’atome.
Ce fut le point de départ de la physique quantique.
N.B : Le modèle est une partie intégrante d’une théorie, mais la théorie englobe aussi des présuppositions
et des lois, donc est plus explicite et complète qu’un modèle.
23
Pour évaluer une théorie, les critères suivants sont nécessaires :
La tension U aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R traversé par un courant d’intensité I est
égale au produit de l’intensité I par la résistance R, soit : 𝑈 = 𝑅𝐼.
Loi de Joule
L’énergie électrique consommée dans un conducteur ohmique est égale au produit de la résistance du
conducteur par le carré de l’intensité du courant et par la durée du passage du courant : 𝑊 = 𝑅𝐼 2 𝑡. Avec
W en Joule (J), R en Ohm (Ω), I en Ampère (A) et t en seconde (s).
Pour n’importe quel gaz dans un état quelconque, elle est donnée par la formule 𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇, où n est le
nombre de mole de gaz, R une constante qui ne dépend plus de la température, ni de la pression, T la
température, P la pression et V, le volume.
- L’angle de réflexion est égal à l’angle d’incidence (2ème loi de Descartes pour la réflexion).
- L’angle d’incidence 𝑖1 et l’angle de réfraction 𝑖2 vérifient la relation : 𝑛1 𝑠𝑖𝑛𝑖1 = 𝑛2 𝑠𝑖𝑛𝑖2, où 𝑛1 et
𝑛2 désignent les indices de réfraction des deux milieux (2ème loi de Descartes pour la réfraction).
Pour rester conforme au programme de la classe de première, modéliser un phénomène ou une situation
reviendra à trouver une relation (équation) simple entre deux grandeurs physiques impliquées dans le
problème. Si le phénomène dépend de plus de deux grandeurs, on étudie leur dépendance deux à deux en
fixant à chaque fois les autres.
y
• Représenter les points expérimentaux
Cela revient à :
- Construire un repère, c'est-à-dire tracer deux axes perpendiculaires, l’un horizontal et l’autre vertical.
Ecrire sur chaque axe la grandeur représentée et son unité, graduer les deux axes et indiquer clairement
l’échelle choisie ;
- Chaque couple du tableau du tableau est représenté par un point repéré par une croix dans ce repère ;
• Tracer la courbe
Voir s’il est possible de tracer une courbe simple qui passe par un maximum de points. Cette opération peut
être effectuée à l’ordinateur avec un logiciel approprié (un tableur-grapheur). En tout état de cause, ne
jamais joindre les points part des segments de droite. Eviter les points qui s’écartent beaucoup de l’allure
générale. Reprendre la mesure éventuellement.
- Dans le cas d’une droite, l’équation s’écrit 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏, où a est le coefficient directeur de la droite et b
l’ordonnée à l’origine. Si la droite passe par l’origine 𝑏 = 0. Si la droite est parallèle à l’axe des x, 𝑎 = 0
donc y est constant (il ne dépend pas de x).
NB : Rechercher les unités de 𝑎 et 𝑏. Il arrive rarement que 𝑎 soit un nombre sans dimension.
J’applique
Exercice 1
Lors de l’étude du phénomène de la réfraction, un groupe d’élèves envoie un faisceau lumineux rouge très
fin produit par un laser à la surface de séparation entre l’air et un demi-cylindre de plexiglass. Ce demi-
cylindre est posé sur un disque métallique gradué qui peut tourner comme l’illustre la figure ci-dessous :
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Pour chaque angle d’incidence 𝑖1 , on mesure l’angle de réfraction 𝑖2 . Les résultats sont portés dans le
tableau ci-dessous :
𝐢𝟏 (°) 0 5 10 15 25 30 35 40 50 60 70 80
𝐢𝟐 (°) 0 3,70 7,5 11,25 18,8 22 26,5 29 35 40,5 45 49
𝐬𝐢𝐧𝐢𝟏
𝐬𝐢𝐧𝐢𝟐
a) Complétons le tableau
𝑖1 (°) 0 5 10 15 25 30 35 40 50 60 70 80
𝑖2 (°) 0 3,7 7,5 11,25 18,8 22 26,5 29 35 40,5 45 49
𝑠𝑖𝑛𝑖1 0 0,087 0,173 0,258 0,422 0,500 0,573 0,642 0,766 0,866 0,939 0,984
𝑠𝑖𝑛𝑖2 0 0,064 0,130 0,195 0,322 0,374 0,446 0,484 0,573 0,649 0,707 0,754
a) Représentation du graphe 𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 𝑓(𝑠𝑖𝑛𝑖1 )
26
b) Nature de la courbe
Cette courbe est une droite linéaire de la forme 𝒚 = 𝒂𝒙, c’est-à-dire : 𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 𝑎𝑠𝑖𝑛𝑖1 avec a la pente qui
∆𝑠𝑖𝑛𝑖 0,939−0,087
est donnée par : 𝒂 = ∆𝑠𝑖𝑛𝑖2 = 0,707−0,064 = 𝟏, 𝟑𝟐𝟓. D’où la relation qui lie 𝑠𝑖𝑛𝑖1 et 𝑠𝑖𝑛𝑖2 est : 𝑠𝑖𝑛𝑖2 =
1
1,325𝑠𝑖𝑛𝑖1
c) Cette relation vérifie une loi la loi de Descartes-Snell sur la réfraction de la lumière.
Exercice 2
Lors d’une séance de travaux pratiques, on branche en série un résistor, un ampèremètre, un voltmètre et
un rhéostat. En agissant sur le rhéostat, on obtient les résultats suivants :
b) Donner la nature du graphe, puis écrire son équation. Quelle est la loi mise en évidence dans cette
expérience ? Enoncer là. Déterminer la résistance R du résistor.
Solution
a) Tracé du graphe.
27
La loi mise en évidence ici est la loi d’Ohm pour un résistor. Elle s’énonce comme suit : « La tension U
aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R traversé par un courant d’intensité I est égale au
produit de l’intensité I par la résistance R, soit : 𝑈 = 𝑅𝐼. »
Détermination de la pente.
∆𝑈 6−3
𝑎= = (60−30).103 = 100. Or 𝑈 = 𝑅𝐼, avec 𝑅 la pente de cette droite. On a donc par identification : 𝑅 =
∆𝐼
100Ω.
Lors du choix d’un modèle linéaire pour exprimer une relation du genre 𝑦 = 𝐴𝑥 + 𝐵, deux questions
fondamentales se posent :
- Est-ce que les données expérimentales (𝑥𝑖 ,𝑦𝑖 ) sont-elles compatibles avec la relation choisie?
Autrement dit, la modélisation linéaire est-elle correcte pour le phénomène étudié ?
- Supposons qu’on admette le modèle linéaire 𝑦 = 𝐴𝑥 + 𝐵, comment accéder à A et B à partir des
(𝑥𝑖 ,𝑦𝑖 ) ?
Pour y parvenir, il faut :
On admet que la linéarité est acceptable pour |𝑟| ≥ 0,9. Mais cette condition n’est pas suffisante.
Alors :
- Compléter le graphique en ajoutant pour chaque y une barre d’erreur qui représente l’intervalle
[yi − Δyi; yi + Δ] où Δyi est l’incertitude de mesure de yi.
28
- Observer la courbe. Les trois cas de figure suivants peuvent alors se présenter :
1er cas : l’écart entre les points expérimentaux et la droite est du même ordre de grandeur que les barres
d’erreur : on peut valider le modèle linéaire.
2ème cas : l’écart entre les points expérimentaux et la droite est nettement plus grand que les barres d’erreur.
3ème cas : les barres d’erreur sont inférieures à la distance qui sépare les points de la droite.
Dans ces deux derniers cas, soit la loi linéaire est à remettre en cause, soit l’estimation des barres d’erreur
est à revoir.
NB
- r = -1 si tous les points sont parfaitement alignés selon une droite de pente négative.
- r =1 si tous les points sont parfaitement alignés selon une droite de pente positive.
J’applique
Exercice
Il a été effectué une série de mesures de la vitesse d’un mobile au cours du temps, les résultats sont
consignés dans le tableau ci-dessous.
v(m/s) 0.45 0.81 0.91 1.01 1.36 1.56 1.65 1.85 2.17
t(s) 1 2 3 4 5 6 7 8 9
a) Tracer le graphe v=f(t) en utilisant la méthode de régression linéaire.
b) Ecrire l’équation de cette droite
c)
Solution
29
b) Détermination de l’équation de la droite
Cette droite affine a une équation de la forme : 𝑉 = 𝑎𝑡 + 𝑏, avec 𝑎la pente de cette et 𝑏 l’ordonnée de V à
l’origine.
La pente se détermine graphiquement en prenant deux points sur la droite “moyenne” (et non deux points
du tableau de mesure) et en faisant apparaître les incréments ∆t et ∆v, mesurés.
∆𝑽 𝟐,𝟏𝟕−𝟎,𝟗𝟏
On obtient les paramètres de la régression linéaire 𝒂 = = = 𝟎, 𝟐𝟏 et 𝑏 = 0,3, d’où l’équation
∆𝒕 𝟗−𝟑
1. Définir les termes suivants : mesurage, mesurande, étalon, étalonnage, Incertitude absolue,
incertitude relative, incertitude de répétabilité, chiffre significatif, grandeur physique.
2. Définir la fidélité et la justesse d’un appareil de mesure. Expliquer la différence entre ces
deux paramètres.
3. Quelle est la différence entre les erreurs aléatoires et les erreurs systématiques ? donner un
exemple.
4. Compléter les phrases suivantes en utilisant les lettres correspondantes :
4.1. La ….(a)…. est le résultat de la comparaison avec une grandeur de référence appelée
……(b)……
4.2. Tout nombre non nul peut être écrit sous forme du produit entre une puissance de 10 et
un nombre appelé …….(c)…… ou ….. (d)…. comprise entre 1 (inclus) et 10 (exclus).
Un thermomètre à alcool indique une température de 𝜃 = 19,0 °𝐶. La résolution du thermomètre est de 0,4
°C, elle correspond une graduation du thermomètre. Calculer l’incertitude type de lecture et l’incertitude
élargie.
1. Déterminer l’aire et le volume d’un ballon de basket de taille 7, dont le rayon r = 24,8cm
avec une incertitude relative de 1% . En déduire sa masse volumique sachant sa masse est
m = 624 g avec une incertitude relative de 2% .
2. Deux résistors de résistances respectives R1 = (10,7 0, 2 ) et R2 = ( 26,5 0,5) .
2.1. Quelle est la valeur de la résistance équivalente lorsque les résistors sont montés en :
a. séries ?
b. Parallèles ?
2.2. Déduire l’erreur sur la résistance équivalente dans chaque cas.
d
3. La vitesse moyenne d’un véhicule est donnée par la relation V = , où d est la distance
t
parcourue par le véhicule et t est le temps mis pour parcourir la distance d . Calculer la
valeur de la vitesse moyenne du véhicule si les valeurs de d et de t sont d = ( 300 3) m et
t = (10,0 0,1) s .
4. La vitesse V d’un objet qui tombe en chute libre d’une hauteur h à partir du repos est
donnée par la relation V = 2 gh où g est l’accélération gravitationnelle. Calculer la valeur
de la vitesse au sol si les valeurs de g et h sont respectivement g = ( 9,8 0, 2 ) m.s −2 et
h = ( 20,0 0,1) m .
31
5. Soit un ampèremètre dont la tolérance donnée par le fabricant est de 2%. Une mesure sur
cet ampèremètre faite sur l'échelle de 10 A, donne 9 A. déterminer l’incertitude absolue et
exprimer le résultat de la lecture.
6. La mesure de la hauteur h et du diamètre D d’un cylindre à l’aide d’un pied à coulisse a
donné h = D = ( 4,000 0,005) cm . Celle de sa masse a conduit au résultat
m = ( 392,05 0,05) g . Calculer le volume du cylindre et sa masse volumique.
7. La mesure de la longueur l et la période T d’un pendule donne : l = (1,000 0,005) m et
T = ( 2,00 0,01) s .
l
L’accélération terrestre est donnée par la formule g = 4 2 .
T2
Déterminer la valeur de g .
Exercice 4 : Mesure de la hauteur d’un immeuble
Des mesures répétées de la hauteur h d’un bâtiment ont donnés les résultats consignés dans le
tableau suivant :
3.2. Calculer l’écart-type et l’incertitude élargie associée à la mesure pour un intervalle de confiance
de 95%.
Exercice 5
On réalise une série de pesées d’un échantillon de masse m avec une balance électronique. Les
Essai 1 2 3 4 5 6 7 8
m(g) 17,35 17,37 17,33 17,38 17,37 17,36 17,34 17,33
Exercice 6
𝑚 𝑈(𝑀) 2 𝑈(𝑇1 ) 2
On donne les formules suivantes : 𝑇1 = 2𝜋√𝑘 et 𝑈(𝐾1 ) = √( ) + 2( )
1 𝑀 𝑇1
32
1) Exprimer 𝑘1 en fonction de 𝑇1 et 𝑚.
Exercice 7
La mesure de 𝑚 est réalisée à l’aide d’une balance de précision. Sur l’appareil figure l’indication : «
précision = 0,01𝑔». On mesure : 𝑚 = 200,18𝑔.
2) En choisissant le cas le plus adapté, calculer l’incertitude élargie 𝑈(𝑀)95% correspondant à cette
mesure.
Exercice 8
On mesure le volume d’une solution aqueuse versée avec une burette graduée au 1/10ème de mL, selon la
procédure suivante :
Exercice 9
Écrire le résultat de chacune des mesures ci-dessous sous la forme : 𝑥 = 𝑥𝑚𝑒𝑠 ± ∆𝑥.
33
Exercice 10
Plusieurs opérateurs ont à tour de rôle déterminé le volume du même caillou par immersion dans de l’eau,
à l’aide d’un cylindre gradué en ml (1 graduation tous les 2 ml). Voici le tableau récapitulatif de leurs
résultats :
Opérateur n° 1 2 3 4 5 6 7 8
V eau seule / ml 30 50 30 24 40 70 24 60
Activités d’intégration
Situation problème 1 :
Le tableau suivant précise quelques spécifications pour le multimètre Métrix MX24B.
34
Position commutateur conditions %L NUR
VLOWZ 40 Hz à 1 kHz 1% 2
On lit une tension continuU= 280,0 sur ce multimètre. En te servant de ces données et de tes
connaissances, écrire le résultat de la mesure sous la forme adéquate pour un niveau de confiance de 95%
Situation problème 2
Un dispositif informatique permet, à l’aide d’un émetteur et un récepteur, de mesurer les durées de
propagation t du son pour diverses distances d parcourues. Les distances sont connues avec une
incertitude ∆d= 1, les durées avec une incertitude ∆t= 0,05. Les points de mesure sont consignés
dans le tableau ci-dessous :
(cm) 20 30 40 50 60
Consigne : Ces résultats ont été confiés à un groupe d’élèves de la classe de première D dans collège
de la place dans le but de les exploiter.
Aides ces élèves à établir une loi mathématique simple entre la distance et le temps.
Situation problème 3
Vanel souhaite déterminer la résistance d’une lampe. Il réalise le montage ci-dessous :
Il effectue plusieurs mesures de l’intensité du courant et de la tension aux bornes de cette lampe à l’aide
respectivement d’un milliampèremètre de 200 mA et d’un voltmètre de calibre 20 V. Il obtient le tableau
ci-dessous.
I(mA) 0 18,0 35,0 51,0 58,0 66,0 80,0 89,0 95,0 103,0 108,0 124,0 129,0
U(V) 0 0,25 0,88 1,72 2,16 2,72 3,76 4,72 5,28 6,08 6,64 8,51 9,20
35
Aider le à savoir si cette lampe peut être considérée comme un conducteur ohmique.
Situation problème 4
On trouve trois balances identiques numérotées de 1 à 3 dans un établissement de la place. Ces balances
ont 25 divisions et permettent de mesurer des masses maximales de 500g. Plusieurs mesures sont effectuées
dans les mêmes conditions sur une boîte de 300g par un groupe d’élèves. Les résultats obtenus sont
consignés dans le tableau ci-contre.
Tâche 2 : Aides ces élèves à déterminer avec précision la masse de la boîte mesurée. Le résultat sera
exprimé sous un format approprié. On admettra que l’intervalle de confiance est de 99%.
Tâche 3 : Aides les élèves à vérifier si la relation qui lie le poids, la masse et l’accélération de la pesanteur
est vérifiée.
36
MODULE 2 : INTERACTIONS MECANIQUES
Compétences ciblées
Face aux mouvements des objets de son environnement, l’apprenant doit pouvoir :
37
PARTIE 1 : ENERGIE MECANIQUE
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
- Quelles sont les formes d’énergie mise en jeu par la charge suspendue à la grue du fait de son
mouvement et de son altitude ?
- Comment se passent les transformations mutuelles entre lesdites énergies ?
38
LEÇON 1 : TRAVAIL D’UNE FORCE CONSTANTE
OPO :
Prérequis :
les caractéristiques d’une force ; la notion de couple de forces ; le produit scalaire de deux vecteurs
Mots clés :
Travail d’une force- travail d’un couple de forces –travail moteur –Travail résistant –puissance d’une
force.
Activité 1
Dans un chantier des travaux publics, deux personnes Paul et Jean doivent déplacer chacun à l’aide d’une
brouette un sac de ciment de 50kg.
a) Supposons que dans un premier temps, ils exercent la même force sur la brouette mais, Jean
déplace sur une distance AB = 100m et Paul sur une distance AB = 50m.Qui des deux travaille le
plus ?
39
b) A présent, on suppose que les deux parcourent la même distance, mais que Paul porte deux sacs de
ciment et Jean un seul. Qui des deux travaillera le plus ?
c) Que peux-tu donc conclure ?
Activité 3
a) A quels autres mots vous renvoient le mot « travail » dans le langage courant ?
b) Martin et Armand transportent des parpaings d’un point A à un point B dans un chantier. Martin
soulève le parpaing, mais reste surplace. Au bout d’un certain temps, il transpire. Pendant le même
temps, Armand transporte le parpaing jusqu’au point B. Entre Martin et Armand, qui produit du
travail ?
c) Un élève pousse en ligne droite une caisse entre un point A et un point B situés sur un plan
horizontal. Pour cela il exerce sur la caisse une force 𝐹⃗. On considère trois situations illustrées par
les schémas ci-dessous :
Je retiens
Le travail d’une force constante est leproduit scalaire de cette force par le vecteur déplacement.
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
En posant (𝑭, 𝑨𝑩) = α, il vient :
40
⃗⃗) = F.AB.cosα
𝑾𝑨𝑩 (𝑭
Le travail d’une force correspond aussi à l’énergie développée par la force lorsque son point d’application
se déplace. De ce fait, il s’exprime en joule (J) lorsque F est en newton (N) et AB en mètre (m).
𝜋
- Si α est un angleaigu c’est-à-dire 0 < α <2 alors cosα > 0
⃗⃗⃗) > 0.On dit alors que le travail est moteur (Fig 1).
et 𝑾𝑨𝑩 (𝑭
La force dite motrice est favorable au déplacement dans le sens AB.
𝜋
- Si α est un angle obtus c’est-à-dire < α <𝜋 alors cosα < 0
2
⃗⃗⃗) < 0. On dit alors que le travail est résistant (Fig2).
et 𝑾𝑨𝑩 (𝑭
La force dite résistante n’est pas favorable au déplacement dans le sens AB.
C’est le cas des forces de frottement et la tension d’un ressort.
𝜋
- Si α = 2 alors cosα = 0 la force 𝐹⃗ est perpendiculaire au
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et𝑾𝑨𝑩 (𝑭
vecteur déplacement𝐴𝐵 ⃗⃗) = 𝟎. On dit que la force ne travaille pas.
Remarques :
- 𝑾𝑨𝑩 (𝑭⃗⃗⃗) = ⃗𝑭
⃗⃗. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩or𝑨𝑩 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗) = -𝑭
𝑩𝑨 donc 𝑾𝑨𝑩 (𝑭 ⃗⃗.𝑩𝑨
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = -𝑾𝑩𝑨 (𝑭
⃗⃗⃗)
- Le travail d’une force est une grandeur algébrique, car il peut être soit positif, soit négatif.
1.2 Travail du poids d’un corps : indépendance entre travail et chemin suivi.
(S)
Je construis : A
𝑃⃗⃗
Activité 4 h
•
Le travail du poids d’un corps ne dépend pas du chemin suivi mais, de la différence
d’altitude entre le point de départ et le point d’arrivée :
- Lorsque le corps descend, ce travail est moteur :𝑾(𝑷 ⃗⃗⃗) = 𝑷. 𝒉.
- Lorsque le corps monte, ce travail est résistant : 𝑾(𝑷⃗⃗⃗) = −𝑷. 𝒉.
- ⃗⃗⃗) = 𝟎(le poids ne travaille pas).
Lorsque le déplacement est horizontal, ce travail est nul :𝑾(𝑷
h étant la dénivellation entre l’horizontal passant par le point de départ et l’l’horizontal passant par le point
d’arrivée.
• Forces conservatives
A l’exemple du poids, on dira d’une force qu’elle est conservative lorsque le travail qu’elle effectue entre
deux instants ne dépend pas du chemin suivi par son point d’application.
Par conséquent, le travail d’une force conservative le long d’une boucle est nul.
J’applique :
Exercice
Eyaratraine une caisse de masse 70kg sur un plan inclinée d’angle α= 30° sur l’horizontal à l’aide d’une
corde faisant un angle 𝛽 = 20°avec la ligne de plus grande pente. La tension de
1- Fais l’inventaire des forces qui s’exercent sur la caisse (tu t’aideras
d’un schéma clair).
2- Sachant que la caisse monte à vitesseconstante, calcule le travail de
chaque force et précise s’il est moteur ou résistant.
3- Déduis la valeur de la force de frottement.
On donne : h = 50cm, 𝑔 = 10𝑁/𝑘𝑔
Solution :
𝑊𝑇⃗⃗ est positif donc c’est un travail moteur. La tension est favorable
42
à la montée de la caisse.
• 𝑊(𝑃⃗⃗) = −𝑃ℎ = −𝑚𝑔ℎ 𝐴𝑁: 𝑊(𝑃⃗⃗) = −70 × 10 × 0,5 = −350J
𝑊(𝑃⃗⃗) est négatif donc c’est un travail résistant, le poids n’est pas favorable à la monté de la caisse.
𝑾⃗⃗
- Déduction de f : On sait que 𝑊𝑓⃗ = −𝑓. 𝐴𝐵 donc : 𝒇 = − 𝑨𝑩𝒇 , AN : f = 450 N
Activité 5
le travail de 𝐹⃗du point A au point A’ noté𝑊𝐴𝐴′ (𝐹⃗ ) est la somme des travaux
le long des arcs élémentaires.
a) On suppose la force 𝐹⃗tangente à la circonférence de la poulie et de moment
constant M par rapport à l’axe de la poulie :
a.1) Donnes l’expression du travail de 𝐹⃗ le long de chaque arc élémentaire. Déduis en le travail total
̂ et de F, puis en fonction du rayon r de la poulie, de l’intensité de
𝑊𝐴𝐴′ (𝐹⃗ ) en fonction de l’arc 𝐴𝐴’
F et de l’angle balayé 𝜃 au cours du mouvement.
a.2) En déduire l’expression du travail en fonction de M et de 𝜃.
b) Si la force 𝐹⃗ n’était pas tangente à la circonférence de la poulie,on pourrait alors la décomposer en
deux composantes𝐹⃗𝑁 et 𝐹⃗𝑇 telles que : 𝐹⃗ = 𝐹⃗𝑁 + 𝐹⃗𝑇 . En t’aidant des résultats de l’Activité 3,
calcule 𝑊𝐴𝐴′ (𝐹⃗𝑁 ),𝑊𝐴𝐴′ (𝐹⃗𝑇 )et 𝑊𝐴𝐴′ (𝐹⃗ ) en fonction de r, 𝜃 et 𝐹𝑇 , puis en fonction de M et 𝜃.
Je retiens
Le travail d’une force 𝐹⃗de moment constant, dont le point d’application tourne d’un angle α par rapport
à un axe fixe (∆) est donnée par la relation :
Activité 6
Observe les figures ci-contre. Sachant que la Figure a correspond
au ressort à vide.
a) Dans quel cas le ressort est-il raccourci ?
b) Dans quel cas le ressort est-il allongé ?
c) 𝑙0 est la longueur à vide du ressort et 𝑙 sa longueur finale :
exprime la variation 𝑥de la longueur du ressort en fonction
de 𝑙0 et 𝑙 dans chaque cas puis, précise son signe.
d) Exprime le vecteur force exercé par le ressort par réaction à l’allongement et au
raccourcissement. Comment l’appelle-t-on ? Représente le dans chaque cas.
e) On donne la courbe d’étalonnage de la tension 𝑇 = 𝑘𝑥du ressort en fonction de 𝑥lorsque𝑥 >
0.
Exprime alors le travail de la tension du ressort entre deux positions A et B de son extrémité en fonction de
𝑘 et 𝑥.
Je retiens
44
Le travail de la tension d’un ressort de raideur 𝒌qui se déforme de𝑥(allongement ou raccourcissement) a
pour expression :
⃗⃗) = − 𝟏 𝒌𝒙𝟐
W(𝑻 𝟐
⃗⃗) en (J)
K en (N/m), X en (m) et W(𝑇
Activité 7
a) Le célèbre boxeur Mohamed Ali n’était probablement pas l’homme le plus fort de sa génération,
mais certainement parmi les plus puissants, cela a fait de lui un grand champion. Il disait à cet
effet : « je vole comme un papillon et je pique comme une guêpe ».Quelle différence y a-t-il entre
la force et la puissance ? Quels sont les paramètres qui entre en jeu lorsqu’on parle de puissance ?
b) Dans un chantier de construction, pour porter un seau de sable de masse 15kg du rez-de-chaussée
au 2e étage haut d’une hauteur h = 9m, Paul le porte sur la tête et emprunte les escaliers pendant
que Rostand utilise une poulie fixe pour le tirer verticalement.
b.1) Calcule le travail effectué par chacun des ouvriers et Conclure.
b.2) Le seau transporté par Paul met 4minutes tandis que celui de Rostand met 1,5 minutes qui
de Paul et de Rostand développe la plus grande puissance ? Justifier.
b.4) Définir alors puissance d’une force.
Je retiens
• Puissance moyenne
⃗⃗dont le point d’application passe d’un point A à un
La puissance moyenne P développée par une force F
⃗⃗)développée parla durée ∆t correspondante :
point Best égale au rapport du travail WAB (F
𝐖𝐀𝐁 (𝐅⃗)
P= ∆𝐭
Les multiples du watt sont : le kilowatt (1kW = 103 W) le Mégawatt (1MW = 106W).
• Puissance instantanée
La puissance développée à un instant t par une force ⃗F⃗ dont le point d’application est animé d’une vitesse
⃗⃗(𝑡) est appelée puissance instantanée et est donnée par la relation :
v ⃗F⃗
⃗⃗
𝑉
45
P = 𝐅⃗. 𝐯⃗⃗ = 𝐅. 𝐯. 𝐜𝐨𝐬 (𝐅⃗; 𝐯⃗⃗)
P =M∆(𝐅⃗). 𝝎
J’applique
Exercice 1
Un alternateur tourne à une fréquence N = 1500 tr/min. Sachant que le moment du couple moteur permettant
d’assurer sa rotation est M = 6,3.104 N.m, Calculer la puissance mécanique reçue par l’alternateur.
Solution
La puissance mécanique reçue par l’alternateur a pour expression : P = M. 𝝎or 𝝎 = 𝟐𝝅𝑁. On a alors :
𝟏𝟓𝟎𝟎
P = 2π.M.N. A.N : P = 2x3,14x6,3.104. = 9,89x105 W
𝟔𝟎
Exercice 2
Pour serrer un écrou, on peut considérer que la main exerce une force appliquée en un point A de l’extrémité
de la clef. L’axe de rotation (∆) de rotation de l’écrou est horizontal. La force est située dans le plan
orthogonal à l’axe de l’écrou, de direction verticale.
1- Moment de la force
M = F. OA. sin60° A.N : M = 20 × 0,2 × sin60° = 3,46 N. m
2- Travail de la force.
W = M. 2πn A.N : W = 3,46 × 2 × 3,14 × 10 = 217,55 J
3- Puissance mécanique
46
W
P= A.N : P = 3,63 W
t
Exercice 1
d- Le travail d’une force constante qui fait un angle θ avec le déplacement est négatif si :
i) est résistant ii) dépend du chemin suivi iii) ne dépend pas du chemin suivi
f- Un solide de masse m = 500 g se déplace sur une route horizontale longue d’un mètre. Le travail de son
poids pour ce déplacement est (prendre g = 10 N.kg-1):
g- Une force d’intensité F = 5 N faisant un angle de 600 avec le vecteur déplacement permet de
communiquer au mobile une vitesse de 5 m/s. La puissance que cette force développe est :
⃗⃗) = 25 W
i) P(F ⃗⃗) = 1 W
ii) P(F ⃗⃗) = 12,5 W
iii) P(F
Exercice 2
2. Si une force constante est parallèle au déplacement de son point d’application, son travail est nul.
3. Pour un solide en translation rectiligne uniforme, le travail de la somme des forces appliquées au solide
est toujours nul.
47
4. Pour un solide en chute libre, le travail du poids entre deux points A et B dépend de la vitesse initiale au
point A.
5. Si lors d’un saut en parachute pour lequel la trajectoire est verticale, la force exercée par l’air sur le
parachute est constante de valeur F = 800 N, alors le travail de cette force pour une chute de hauteur 1000
m est égal à 8.105 J.
Exercice 3
Dire dans chacun des cas suivants si le travail de la force sur le déplacement AB est nul, moteur, ou résistant.
Justifier dans chaque cas.
Exercice 4
Un volant de rayon R = 50cm tourne avec une vitesse de rotation constante N = 1000tr/min. La puissance
P du moteur qui l’entraine est 1Kw.
1. Pour fermer une porte, on exerce sur le poignet situé à 80 cm du dormant une force perpendiculaire au
battant et d’intensité 10N.
Calculer le travail de cette force si le battant de la porte tourne d’un angle α = 60°.
2. Un conducteur de taxi exerce un couple de force de moment 10 N.m sur le volant. Calculer le nombre de
tours effectué par le volant si le travail qu’il fournit est de 125,67 J
48
Exercice6 : Travail d’une force
Un solide (S) de masse m = 250g gravit une pente de 20% (lorsqu’on avance de 100m sur l’horizontal, on
monte de 20m) à vitesse constante sous l’action d’une force motrice 𝐹⃗ parallèle à la route. Les frottements
sont équivalentes à une force 𝑓⃗ d’intensité : f = 0,04P avec P le poids du solide. On prendra g = 10N/kg.
𝐹⃗
1) Représenter sur un schéma toutes les forces qui s’exercent sur le solide (S). (S)
Une barre métallique homogène de masse m = 400 kg et de longueur L = 5 m repose horizontalement sur
un sol aussi horizontal. A l’aide d’une grue, on l’incline d’un angle α = 30° par rapport à l’horizontale en
exerçant à l’une de ses extrémités une force perpendiculaire à la barre. g = 10 N.kg -1
Exercice 8 :
Dans un chantier de construction, on tire à l’aide d’un treuil une charge de masse 500 kg posée sur un plan
incliné d’un angle α =30° sur l’horizontal. L’intensité de la force de traction exercée par le treuil est F =
6000 N. La charge se déplace de 10 m sur le plan incliné. Les forces de frottements sont équivalentes à une
force unique constante d’intensité f = 0,04.P où P est l’intensité du poids de la charge. Prendre g = 10 N.kg-
1
Un pendule simple est constitué d’une bille de masse m=30 g suspendue par un fil de masse négligeable et
α
de longueur L=50 cm. On écarte le pendule d’un angle α=60° par rapport à la verticale puis on le lâche sans
vitesse initiale.
1. Faire le bilan des forces qui s’exercent sur la bille.
g = 10 N.kg-1
Exercice 10 : Travail du poids d’un corps (Notion de force conservative)
Partant d’un point A, Jean effectue un 1er plongeon dans une piscine contenant de l’eau au repos. En
assimilant Jean à un objet ponctuel de masse m = 70kg et en prenant AB = BC = h = 1,5m ; g = 10N/kg.
Exercice 11
Une automobile de masse 1300 kg tire une caravane de masse 550 kg. Sur chaque véhicule l’ensemble des
forces de résistance est équivalent à une force unique, parallèle au déplacement et s’opposant au
mouvement. A 75 km/h l’intensité de ces forces est 600 N pour la voiture et 1200 N pour la caravane.
1- Cet équipage se déplace à vitesse constante sur une voie horizontale. Calculer :
1.1- La puissance fournie par le moteur.
1.2- La force de traction sur l’attelage.
2- L’ensemble aborde à présent une côte à 4% (élévation de 4m pour un parcours de 100m) et garde
la même vitesse. Répondre aux mêmes questions que précédemment.
Prendre g = 9,8 N/kg.
Exercice 12
Un wagon est tiré par deux hommes exerçant les actions représentées sur la figure ci-dessous, telles que :
F1 = 200N, α = 30° et F2 = 300N, β = 60°.
⃗⃗⃗⃗
𝐹1
α
β
⃗⃗⃗⃗2
𝐹
50
1- Calculer le travail total fourni au wagon pour un déplacement de 50m dans le sens des forces.
2- Déterminer la norme de la force unique 𝐹 ⃗⃗⃗⃗3 qui, faisant un angle θ = 45° avec la direction des rails,
fournirait le même travail au cours du même déplacement.
Réponses : 1- 16,2 kJ 2- 458 N
51
LEÇON 2 : ENERGIE CINETIQUE
Voiture accidentée :
- Sous quelles formes se présentent les énergies mise en jeu lors d’un choc ?
- Quel lien existe-t-il entre elles ?
- Quelles facteur(s) détermine(nt) la quantité de dégâts ?
- Comment se comportent les corps après le choc ?
OPO :
Prérequis :
Mots clés :
Je construis
Activité 1
L’ampleur des dégâts causés pendant le choc (voir Figure…) est fonction de deux paramètres, lesquels ?
Activité 2
Désignons par énergie cinétique 𝐸𝑐𝑖 , l’énergie que possède
52
un point matériel 𝑃𝑖 de masse 𝑚𝑖 du fait de sa vitesse 𝑣𝑖 et
1
admettons que 𝐸𝑐𝑖 = 2 𝑚𝑖 𝑣𝑖2 .
En assimilant le solide S à un ensemble de points matériels
𝑃𝑖 , de masses respectives 𝑚𝑖 animé de vitesses 𝑣𝑖 :
a) Etablis l’expression de l’énergie cinétique d’un solide S
quelconque animé d’un mouvement de translation.
Pour y parvenir :
- Donne l’expression de 𝐄𝐜 (énergie cinétique du solide S) en fonction des𝑚𝑖 et 𝑣𝑖 .
- CompareV ⃗⃗𝐺 la vitesse du centre de gravité du solide S aux 𝑣⃗𝑖 , déduis-en l’expression de EC en
fonction de M (masse totale du solide) et ⃗V⃗G.
b) Etablis l’expression de l’énergie cinétique d’un solide S quelconque en mouvement de
rotation.
Activité 3
Un solide quelconque (S) effectue un mouvement de rotation autour d’un axe (∆) si tous les points matériels
𝑝𝑖 de masse mi qui le constituent effectuent chacun un mouvement circulaire de rayon r i autour de (∆) à la
vitesse angulaire 𝜔 telle que 𝑣𝑖 = 𝑟𝑖 𝜔.
Je retiens
L’énergie cinétique d’un corps est l’énergie que possède ce corps du fait qu’il soit en mouvement.
Un solide est dit ponctuel s’il est assimilé à un point matériel, confondu à son centre de
gravité. L’énergie cinétique EC d’un tel solide de masse m animée animé d’une vitesse
V est donnée par la relation :
𝟏
EC = 𝟐 𝒎𝑽𝟐
L’énergie cinétique d’un solide (S) de centre d’inertie G, de masse M, animé d’une vitesse VG est donnée
par la relation :
𝟏
𝐄𝐂 = 𝟐 𝐌𝐕𝐆𝟐 .
53
avec 𝐸𝐶 en joule (J), m en kilogramme (kg) et 𝑉𝐺 en mètre par seconde (m/s)
𝟏
EC = 𝟐 𝐉∆ 𝛚𝟐
𝟏 𝟏
EC = 𝟐 𝐦𝐕𝐆𝟐 + 𝟐 𝐉∆ 𝛚𝟐
J’applique.
Exercice
Considérons une boule sphérique qui roule sans glisser sur un sol parfaitement lisse avec une vitesse VG.
Si m et R sont respectivement sa masse et son rayon, exprime son énergie cinétique totale en fonction de
2
m et VG et calcule sa valeur pour VG = 30 m/s et m = 5kg. On donne 𝐽𝐺 = 5 𝑚𝑅2 .
Solution :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐺
G
𝟏 𝟏 2 𝑉𝐺
𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝑡 + 𝐸𝑐𝑟 = 𝟐 𝒎𝑽𝟐𝑮 + 𝟐 𝑱𝑮 𝜔𝟐 or 𝐽𝐺 = 5 𝑚𝑅2 et 𝜔 = 𝑅
𝟏 𝟏 𝟐 𝑽𝟐 𝟕 𝟕
Il vient donc : 𝐸𝐶 = 𝟐 𝒎𝑽𝟐𝑮 + 𝟐 × 𝟓 𝒎𝑹𝟐 𝑹𝑮𝟐 d’où : Ec = 𝟏𝟎 𝒎𝑽𝟐𝑮 AN : Ec = 𝟏𝟎 × 𝟓 × 𝟗𝟎𝟎 = 𝟑𝟏𝟓𝟎 𝑱
Activité 4
Une balle de masse m = 50g est tirée verticalement vers le haut avec une vitesse Vo = 20 m/s d’un point O.
La balle rebrousse chemin au point B après avoir parcourue une distance h = 20m.
54
a) Evalue la somme des travaux de toutes les forces extérieures qui s’exercent sur la balle au cours de
l’ascension sachant que l’action de l’air est négligée et g = 10N/kg.
b) Calcule l’énergie cinétique 𝐸𝐶 (𝑂)au point O et 𝐸𝐶 (𝐴)au point A puis, déduis la variation
𝐸𝐶 (𝐴) − 𝐸𝐶 (𝑂).
Je retiens
On écrit alors :
N.B : Cet énoncé n’est vrai que pour un corps de masse constante.
J’applique.
Exercice
Un chariot de masse 500g aborde une côte inclinée AB sur l’horizontal d’un angle α = 30° avec une vitesse
VA = 25m/s. On prendra g = 10N/kg
Solution
𝑅⃗⃗
C
Posons AC = 50m.
1- Vitesse du chariot au point C. α 𝑃⃗⃗
Le T.E.C appliqué entre les points A et C donne : A
Ec(C) – Ec(A) = WAC(𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐴𝐶 (𝑅⃗⃗ )
1 1
𝑚𝑉𝐶2 - 𝑚𝑉𝐴2 = -mgh + 0 avec h = ACsinα, il vient : VC = √𝑽𝟐𝑨 − 𝟐𝒈𝑨𝑪𝒔𝒊𝒏𝛂
2 2
𝑨. 𝑵: VC = 11,18m/s
55
𝑅⃗⃗
2- Calcul de la force de frottement f.
⃗⃗⃗⃗⃗
Ec(C) – Ec(A) = WAC(𝑃⃗⃗) + 𝑊𝐴𝐶 (𝑅⃗⃗) + 𝑊𝐴𝐶 (𝑓) 𝑓⃗
1 1 α 𝑃⃗⃗
𝑚𝑉𝐶2 - 𝑚𝑉𝐴2 = -mgh + 0 – f.AC A=
2 2
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝒎𝑽𝟐𝑨 − 𝒎𝑽𝟐𝑪 −𝒎𝒈𝑨𝑪𝒔𝒊𝒏𝛂 𝒎( 𝑽𝟐𝑨 − 𝑽𝟐𝑪 −𝒈𝑨𝑪𝒔𝒊𝒏𝛂)
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
f= = A.N : f = 0,38 N.
𝑨𝑪 𝑨𝑪
NB :
On rappelle que quelque soit la nature du choc (mou ou élastique), il y a toujours conservation du vecteur
quantité de mouvement (voir classe de seconde C).
J’applique
Exercice
Un solide S1 de masse m1 = 1000g se déplaçant sur un plan horizontal parfaitement lisse à la vitesse V1 =
3m/s entre en collision avec un deuxième solide S2 de masse m2 = 500g immobile.
Le choc étant élastique, déterminer les vitesses 𝑉1′ 𝑒𝑡 𝑉2′ respectivement des solides S1 et S2 après le choc
et préciser le sens de déplacement de chaque solide.
Solution :
⃗⃗⃗⃗
𝑉1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′
𝑆1 𝑆2 𝑆1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃𝑎𝑣 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ et 𝐸𝐶𝑎𝑣 = 1 𝑚1 𝑉12 + 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉1 + 0 𝑃𝑎𝑝 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉1′ + 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′
1 1
et 𝐸𝑐𝑎𝑝 = 2 𝑚1 𝑉1′2 + 2 𝑚2 𝑉2′2
2
1 1 1
𝑉1 = 𝑚1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚1 ⃗⃗⃗⃗ 𝑉1′ + 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′ (1) et 𝑚1 𝑉12 = 𝑚1 𝑉1′2 + 2 𝑚2 𝑉2′2 (2)
2 2
⃗⃗⃗⃗1 − ⃗⃗⃗⃗⃗
D’après (2) : 𝑚1 (𝑉12 − 𝑉1′2 ) = 𝑚2 𝑉2′2 𝑝𝑎𝑟 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑖𝑙 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡: 𝑚1 (𝑉 ⃗⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉1′ ) (𝑉 𝑉1′ ) = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′ . ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′
56
(1) Donne : 𝑚1 (𝑉 𝑉1′ ) = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′2 (3) d’où ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗1 − ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉1′ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉2′ (4) (4) dans (3) donne :
⃗⃗⃗⃗⃗′ 𝒎𝟏 −𝒎𝟐 𝟐𝒎𝟏
⃗⃗⃗⃗1 − ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚1 (𝑉 𝑉1′ ) = 𝑚2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑉1 + 𝑉⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′
1 ) on a 𝑽𝟏 =
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟏 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽′𝟏 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑽𝟏
𝒎𝟏 +𝒎𝟐 𝒎𝟏 +𝒎𝟐
𝒎𝟏 −𝒎𝟐 𝟐𝒎𝟏
On a finalement : 𝑉1′ = 𝑽𝟏 𝒆𝒕 𝑽′𝟐 = 𝑽𝟏 AN : 𝑉1′ =1 m/s et 𝑽′𝟐 = 𝟒 𝒎/𝒔
𝒎𝟏 +𝒎𝟐 𝒎𝟏 +𝒎𝟐
Exercice 1
c) Un projectile de masse 4,0 g possède une énergie cinétique de 2,0 J. Sa vitesse est :
d) Une bille lâchée sans vitesse initiale dans un lieu où la résistance de l’air est négligée et g = 10
N.kg1 acquiert après 10 m de chute une vitesse de :
e) Un disque de moment d’inertie J = 7,2.10-3 kg.m2 initialement au repos acquiert sous l’action d’un
couple moteur une vitesse de rotation de 33 tr.min-1 après 2 tours. Le frottements sont négligeables.
Le moment du couple moteur est :
i) 3,4.10-3 N.m ii) 1,7.10-3 N.m iii) -1,7.10-3 N.m
Exercice 2
Exercice 3
57
a) La variation de l’énergie cinétique d’un système pseudo-isolé est constante.
b) La variation de l’énergie cinétique d’un système est égale au travail de son poids.
c) Au cours d’un choc, il y a conservation de l’énergie cinétique.
d) l’énergie cinétique d’un solide est proportionnelle à sa vitesse.
e) une roue ayant un moment d’inertie J = 0,062 kg.m2 animée d’un mouvement de rotation à la vitesse N
= 7 700 tr.min-1a une énergie cinétique Ec = 2,02.105 J
Exercice 4
Une bille de moment d’inertie roule sans glisser sur un sol horizontal. La vitesse de son centre
d’inertie est V et sa masse m. Montrer que son énergie cinétique totale est .
Exercice 5
Une voiture de masse 200 tonnes roule à vitesse constante de 108 km.h-1 sur une voie rectiligne horizontale.
2.1 Calculer son énergie cinétique.
2.2 Pour l’arrêter, le conducteur freine brusquement sur une distance de 20 m.
Appliquer le TEC pour calculer l’intensité f de la force de freinage supposée constante.
Exercice 6
Un corps A de masse m1 et de vitesse V1 = 15m.s-1 heurte un corps B de masse m0 immobile. Le choc lance
le corps B à la vitesse V’0 tandis que le corps A poursuit sa trajectoire avec la vitesse V’ 1. Dans ce choc
toutes les vitesses sont colinéaires et le choc est élastique.
1. Etablir la relation liant les énergies cinétiques du corps A et B avant et après le choc.
2. Calculer V’0 et V’1. On donne m0 = m1/4
Exercice 8
Un lecteur DVD contient un CD de moment d’inertie J=50x10-2 kg.m2. Le CD lancé sans vitesse initiale
par le moteur atteint sa vitesse normale de 720 tr.min-1 après 10tours.
Dans une canalisation de transfert des billets de banque d’un magasin à grande surface, un conteneur, de
masse m = 850 g, lancé sans vitesse initiale d’une caisse A, parvient à l’étage inférieur suivant un coude
AB en forme d’un quart de cercle de rayon r = 3,5 m. Le conteneur subit de la part de la canalisation une
force de frottement constante de valeur f = 3,8 N. Prendre g = 10 N. kg -1.
1.1 Représenter les forces s’exerçant sur le
A O
conteneur entre A et B.
1.2 Calculer le travail de chacune de ces forces.
1.3 En déduire la vitesse du conteneur en B.
B C
2. Le conteneur arrive en B avec une vitesse VB = 4,57 m.s-1
et poursuit son mouvement dans un tube horizontal
avec les mêmes frottements. En quel point C le conteneur s’arrête-t-il ?
Exercice 11
59
3. Sur la portion BC, les frottements sont négligeables. Le wagonnet commence la remontée sur la portion
BC à la vitesse VB = 20 m.s-1. Déterminer l’angle m définissant le point C, point maximum atteint par le
wagonnet.
Exercice 12 A
Un skieur de masse m = 50 kg se déplace sur une piste verglacée où
α B
les forces de frottement équivalent à 15% de son poids sur la portion
M
AB et, sont presque nulles sur la portion BD. θ
1. Faire à l’aide du schéma l’inventaire des forces s’exerçant sur le D
skieur entre A et B puis en M.
2. On pose d = AB. Partie sans vitesse initiale de A, le skieur arrive en B avec une vitesse
VB = 8 m.s-1. Calculer d.
3. Etablir l’expression de la vitesse VM du skieur au point M en fonction de VB, g, θ et le rayon r de la
portion BD.
4. Calculer la vitesse d’arrivée du skieur en D. Prendre r = 5 m, α = 30° et g = 10N.kg-1.
Exercice 13
Un enfant de masse m = 30kg s’assied au sommet d’un plan incliné de hauteur h = 3,50m.
Exercice 14
Un cerceau de masse m = 200g peut osciller verticalement autour d’un axe perpendiculaire à son plan et
passant par un point O de sa circonférence (figure). Le moment
d’inertie par rapport à l’axe est J∆= 2m.R2 avec R le rayon du cerceau.
Exercice 15
Au cours d’une édition de Yaoundé en fête (YAFE) au mois de Décembre 2009, un stand était occupé par
un jeu dont le but consistait à pousser un petit chariot de masse M = 10 kg sur un parcourt AB long de l =
0,80m pour que par son élan, il gravisse la pente et atteigne le point C. BC = 4m et le point C se trouve à
une hauteur h = 2,5m au-dessus de l’horizontal AB (voir figure). On prendra g = 10 N/kg.
Cédric en visite à YAFE cette année-là, s’était essayé au jeu et avait gagné.
4.3- Quelle est alors l’intensité F de la force qu’on devrait exercer sur le chariot entre A et B dans ces
conditions pour qu’il atteigne le point C ?
EXERCICE 16
Un solide de masse m = 200 g se déplace sur un plan incliné d'un angle par rapport à l'horizontale.
Il suit au cours de son déplacement la ligne de plus grande pente du plan. On se propose de déterminer
expérimentalement l'intensité de la force de frottement supposée constante à laquelle ce solide est soumis
au cours de son mouvement.
Le tableau ci-après donne les distances parcourues par le solide entre l'instant t = 0 et l’instant t de relevé,
ainsi que ses énergies cinétiques correspondantes EC. On prendra
t 0
0 2,2 4,8 7,8 11,2 15,0
3,6 4,9 6,4 8,1 10
1. Faire à l'aide d'un schéma, l'inventaire des forces qui s'appliquent sur le solide au cours du mouvement.
61
2. Soient EC0 el EC les énergies cinétiques du solide respectivement aux dates t = 0 et t quelconque. En
utilisant le théorème de l'énergie cinétique, exprimer EC en fonction de EC0, , et la distance parcourue
par le solide entre les deux dates.
3. Tracer sur l'annexe à remettre avec la copie, la courbe représentant les variations de l’énergie
cinétique du solide en fonction do la distance , parcourue à partir de la date t = 0.
Échelle: 1cm ↔ 2x10-2 m; 1cm ↔ 10-2 J.
4. En comparant l'équation de la courbe obtenue et l'expression de E C de la question 2, déterminer:
4.1- L'énergie cinétique du solide à la date t = 0 ;
4.2- La valeur expérimentale de l'intensité de la force de frottement.
62
LEÇON 3 : NOTION D’ENERGIE POTENTIELLE
0P0 :
Prérequis :
Mots clés :
un gibier.
de piège illustré ?
Je construis :
Activité1:
63
Observe les images ci-dessus :
a) Lorsqu’on tire sur la flèche, la corde élastique se déforme. Si on la relâche, elle propulse la flèche.
Explique.
b) Lorsqu’on soulève une pierre, on déforme le système terre-pierre. Si on la relâche, elle engage
spontanément un mouvement de chute vers la terre. Trouve une explication rationnelle à cela.
c) De même un pendule de torsion (objet qui pend au bout d’un fil de fer) revient violemment lorsqu’on le
déforme et qu’on le relâche. Explique.
Activité 2
Lors d’un jeu de flipper, le en tirant sur la tirette, comprime le ressort. Lorsqu’il lâche la tirette, la bille en
contact du ressort se met en mouvement.
a) Quelle est le type d’énergie qui s’emmagasine au sein du ressort pendant la compression ?
b) Quelle forme d’énergie le ressort transmet-il à la bille ?
c) Le joueur constate que plus il comprime le ressort plus la vitesse de la bille est grande. Comment
évolue l’énergie emmagasinée dans le ressort en fonction de sa variation de longueur 𝑥 ?
Je retiens
• Définition
L’énergie potentielle de pesanteur d’un système (solide-terre) est l’énergie que cet objet possède du fait
de sa position par rapport à la terre.
• Expression
L’énergie potentielle de pesanteur d’un système terre-objet lorsque
Si pour 𝑧 = 𝑧0 , 𝑬𝒑𝒑 = 𝟎alors on aura 𝐶𝑡𝑒 = −𝑚𝑔𝑧0 pour avoir : 𝑬𝒑𝒑 = 𝒎𝒈(𝑧 – 𝑧0 )
- Lorsque le point P est au-dessus du niveau de référence d’abscisse 𝑧0 , on a 𝑧 – 𝑧0 > 0 et𝑬𝒑𝒑 >
0.
- Lorsque le point P est au-dessous du niveau de référence d’abscisse 𝑧0 , on a 𝑧 – 𝑧0 < 0 et 𝑬𝒑𝒑 <
0.
- Lorsque le point P est au niveau de référence d’abscisse 𝑧0 , on a 𝑧 – 𝑧0 = 0 et 𝑬𝒑𝒑 = 𝟎.
NOTE : La variation de l’énergie potentielle de pesanteur entre deux points M et N de côtes respectives
𝑧𝑀 et 𝑧𝑁 est indépendante du niveau de référence choisi car :
∆𝑬𝒑𝒑 = 𝑬𝒑𝒑 (𝑁) – 𝑬𝒑𝒑 (𝑀) = 𝑚𝑔𝑧𝑁 + 𝑐𝑡𝑒 − 𝑚𝑔𝑧𝑀 – 𝑐𝑡𝑒 et on a :∆𝑬𝒑𝒑 = 𝒎𝒈(𝑧𝑁 − 𝑧𝑀 ).
On remarque que la variation de l’énergie potentielle de pesanteur entre deux positions données M et N est
⃗⃗⃗).
l’opposé du travail du poids du solide entre ces deux positions. On écrit alors :∆𝑬𝒑𝒑 = − 𝐖𝑴→𝑵 (𝑷
Remarque :
- L’énergie potentielle de pesanteur diminue lorsque le corps descend et augmente lorsqu’il monte.
- L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est :
Négative lorsque le corps est au -dessous du niveau de référence et 𝑬𝒑𝒑 = −𝑚𝑔ℎ
Positive lorsque le corps est au -dessus du niveau de référence et 𝑬𝒑𝒑 = 𝑚𝑔ℎ
h ici étant la dénivellation entre la position du solide et le niveau de référence.
• Définition
L’énergie potentielle élastique d’un système (ressort-objet) est l’énergie qu’il possède lorsqu’on déforme
le ressort.
• Expression
Un ressort de constante de raideur K dont la longueur varie de 𝑥 = 𝑙 – 𝑙0 (valeur algébrique) avec l0 la
longueur à vide du ressort et l sa longueur finale, emmagasine une énergie Epe telle que :
𝟏 𝟐
𝑬𝒑𝒆 = 𝒌𝒙
𝟐
65
Il existe dans notre environnement plusieurs dispositifs qui servent à emmagasiner plus ou moins
longtemps, de l’énergie en utilisant une déformation élastique. On peut citer :
• Définition
L’énergie potentielle de torsion d’un système (fil de torsion-objet) est l’énergie
• Expression
Le fil de torsion est semblable à un ressort, il suffit de remplacer la déformation
linéaire x par la déformation angulaire Ɵ et la raideur K par la constante de torsion C du fil de torsion pour
avoir :
𝟏
𝑬𝒑𝒆 = 𝑪 Ɵ𝟐
𝟐
Conclusion
D’une manière générale, l’énergie potentielle d’un système est l’énergie que possède ce corps du fait de
sa déformation, c’est-à-dire du fait de la variation des positions relatives des différentes parties en
interaction dans ce système.
J’applique :
Exercice :
Une bille de masse m =10g tombe d’un point A en un lieu où g = 10N/kg. Au cours de sa chute, elle passe
par les points B, C et D comme l’indique la figure :
Solution :
67
JE CONSOLIDE LES RESSOURCES
Exercice 1
Exercice 3
Un ressort (R) à spires non jointives de constante de raideur K = 40N/m est fixé à un point O par l’une de
ses extrémités libres. L’autre extrémité soutient un solide (S) supposé ponctuel qui se déplace sur un plan
horizontal supposé parfaitement lisse.
(S)
Le solide (S) est déplacé vers la droite d’un point O à un point A tel que OA = a = 5cm.
68
LEÇON 4 : CONSERVATION DE L’ENERGIE MECANIQUE
OPO :
Je construis :
Activité 1
Considérons un solide de masse m = 150g qui tombe sans vitesse initiale d’un point P situé à une altitude
H = 40cm du sol (S). On néglige l’action de l’air. Au cours de sa chute, il passe par le point Q situé à h
= 15cm du sol.
Ep (J) H Q
Ec (J)
h
E = Ep + Ec S
Je retiens :
1. Définitions
• L’énergie mécanique d’un système à un instant donné est la somme de son énergie cinétique et
de son énergie potentielle.
𝑬 = 𝑬𝑪 + 𝑬𝑷
• Un système conservatif est un système isolé ou soumis à des forces conservatives ou à des forces
non conservatives qui ne travaillent pas.
69
2. Etude des systèmes mécaniques conservatifs
𝑬𝑨 = 𝑬𝑩
- Lorsque le corps s’élève : ∆Ec < 0et ∆Ep > 0, l’énergie cinétique se transforme en énergie
potentielle.
- Lorsque le corps descend donc se rapproche du sol :∆Ep < 0 et ∆Ec > 0,l’énergie potentielle se
transforme en énergie cinétique.
Je construis :
Activité 2 :
Considérons un projectile de masse m lancé verticalement d’un point O vers le haut avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉0
Activité 3.
70
Considérons un ressort de constante de raideur K dont une extrémité est fixée à un point O et à l’autre
extrémité est fixé un palet assujetti à se déplacer sur un plan horizontal parfaitement lisse (voir figure).
On tire sur le palet d’une distance a et on le lâche sans vitesse.
71
Dans le cas d’un corps en chute libre, les valeurs interdites correspondent à z > 𝑍𝑚 . L’énergie cinétique
étant toujours positive, le puits de potentiel correspond à 0< 𝑧 < 𝑍𝑚.
J’applique.
Exercice 1.
Un solide (s) de masse m = 80g est suspendu en un point O par un ressort (R) à spires non jointives de
constante de raideur K = 40N/m. g = 10N/kg
1- Déterminer la longueur l du ressort à l’équilibre sachant
que sa longueur à vide est lo = 15cm.
2- On tire le solide (s) vers le bas d’une distance a = 5cm.
On prend l’origine des énergies potentielles à la position
du ressort à vide.
Exprimer l’énergie mécanique du système (solide- ressort –terre) :
a) A l’équilibre b) à la position x = +a
Solution 1
1- Longueur l du ressort à l’équilibre.
𝒎𝒈 0,08𝑥10
A l’équilibre, on a : T = P → K(l – lo) = mg →l = + 𝒍𝒐A.N : l = + 0,15 = 0,17m
𝑲 40
l = 17 cm
1 1
2- a) Energie mécanique à l’équilibre : E= Ec + Epe + Epp = 2 𝑚𝑉𝑜2 – mg(l – lo) + 2 𝐾(𝑙 − 𝑙𝑜)2
b) Energie mécanique à l’équilibre à la position x = a. : E= Ec + Epe + Epp or Ec = 0 on a :
1
E = -mg( a + l – lo) + 2 𝐾(𝑎 + 𝑙 − 𝑙𝑜)2
Exercice
Sur la figure ci-dessous, sont représentées les courbes des énergies potentielle, mécanique et cinétique d’un
chariot qui descend une pente sans vitesse initiale. Energies en
Solution
1) Au sommet de la pente, le chariot partant sans vitesse initiale, son énergie cinétique est nulle et
son énergie potentielle est maximale. Son énergie mécanique se réduit donc à son énergie
potentielle. On a doc : (a) = courbe de l’énergie potentielle ; ‘b) = courbe de l’énergie cinétique ;
‘c) = énergie mécanique.
2) Le système n’est pas conservatif car son énergie mécanique diminue au cours du temps.
3) Quand débute le mouvement du chariot, Ep = 800 J ; Ec = 0 J et E = Ep = 800 J.
4) ∑W(des forces de frottement) = 𝐸𝑓 − 𝐸𝑖 = 0 - 800 = -800J.
Exercices de consolidation
Exercice 1
Un ballon de masse m = 100 g est lâché sans vitesse initiale d’une hauteur h = 4 m. On négligera la résistance
de l’air. Prendre g =10 N.kg-1
a) Donnez l’expression de l’énergie mécanique du système {terre-ballon} au départ.
b) Que peut-on dire de cette énergie au cours de la chute ?
73
c) Calculer la vitesse de la balle à l’arrivée au sol.
d) Apres avoir touché le sol, le ballon rebondit à une hauteur h/2. On constate qu’il ya diminution de
l’énergie totale du système. Comment expliquer cette diminution ?
On néglige la résistance de l’air et on prend le sol comme référence de l’énergie potentielle.
Exercice 4
1) Calculer l’énergie cinétique d’une balle de golf de masse 48g, lorsqu’elle quitte le sol à la vitesse
de 70m/s.
2) L’origine de l’énergie potentielle est prise au niveau du sol. Calculer dans le référentiel terrestre,
l’énergie mécanique initiale du système (terre-air-balle)
3) La balle acquiert cette vitesse lors de la frappe à l’aide d’un club qui exerce sur celle-ci une force
supposée constante.
3.1- Quelle est la valeur du travail de la force exercée par le club lors de la frappe ?
3.2- quelle est la valeur de cette force si le club reste au contact du club sur une distance de 2,5cm ?
1- Déterminer l’énergie mécanique du système (Terre – air – sphère) dans sa position initiale sachant
que l’origine de l’énergie potentielle est prise à la position de repos.
2- Représenter toutes les forces extérieures qui s’exercent sur la sphère et calculer leur travail de la
position initiale à la position de repos. On néglige les actions de l’air.
74
3- L’énergie mécanique du système est-elle constante ?
4- Déterminer la vitesse de la sphère au passage par sa position de repos au point A.
5- Que fait-elle après ce passage ? L’expérience est-elle conforme à ces prédictions ? Justifier.
Exercice7
Dans le jeu ci-contre, le ressort sert à propulser
M
un petit solide sur la piste ABM de façon à le loger C
(S
dans une case C. Le solide de masse m = 60 g est A
) h
guidé sans frottement sur la trajectoire entièrement h
C
située dans un plan vertical. hA = 0,30 m ; hC = 0,50 m. A
B
1. Quelle énergie faut-il fournir pour que le solide arrive
dans la case C avec une vitesse nulle ?
2. Le ressort de masse négligeable a une constante de raideur
K = 150 N.m-1. Calculer le raccourcissement maximal de ce ressort. Prendre g = 10 N.kg-1.
76
est constituée d’une partie inclinée AB et d’une A
horizontale BC. On admet que les frottements
sont négligeables. On oriente la partie inclinée α
dans le sens de la descente. B C
1-On abandonne en A sans vitesse initiale un solide (S). On donne AB = 6 m, m = 24 kg
1.1 Faire le bilan des forces appliquées au solide (S).
1.2 Enoncer le théorème de l’énergie cinétique.
1.3 Exprimer puis calculer la vitesse du solide (S) au point B. A.N α = 20°; g = 9.8 N.kg-1
2 En réalité, le solide (S) subit des frottements que l’on suppose équivalents à une force unique parallèle
au plan et s’opposant au déplacement. L’intensité de cette force dépend de l’inclinaison du plan selon la loi
f= 0.1mgcosα avec désormais α = 30°. Le solide (S) passe alors au point A avec une vitesse VA=3 m.s-1.
On note EA et EB respectivement, l’énergie mécanique du système {solide-Terre} en A et B. On note VB la
vitesse du solide en B. On prend comme niveau de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur, le
niveau correspondant à celui de la partie horizontale de la piste.
2.1 Faire le nouveau bilan des forces appliquées au solide (S).
2.2 Exprimer puis calculer EA.
2.3 Exprimer VB en fonction de f, m, VA, α et g. En déduire l’expression de EB, puis calculer
numériquement EB.
2.4 Comparer EA et EB. Le résultat était-il prévisible ? Justifier.
Exercice 13
77
2.2 L’énergie mécanique du système lorsque le solide est en A ;
2.3 L’énergie cinétique du solide en C.
3. Montrer que l’énergie cinétique du solide lorsqu’il arrive à l’extrémité D de la piste, est égale à celle e C
(la portion CD de la piste est horizontale)
4. En quittant la piste en D, le solide heurte l’extrémité d’une règle, mobile autour d’un axe horizontale
passant par son centre de gravité et de moment d’inertie kg.m². La règle initialement
immobile se met en rotation. On admet que le transfert au cours du choc, les de son énergie cinétique
à la règle.
4.1 Calculer la vitesse initiale de rotation de la règle.
4.2 Cette vitesse décroît régulièrement jusqu’à s’annuler. Interpréter, en faisant un inventaire des forces qui
s’appliquent sur la règle.
Exercice 14
Situation problème :
Un jeu consiste à introduire une bille (B) dans une cavité C (voir figure)
le principe du jeu est le suivant : le ressort C
est comprimé par un joueur par l’intermédiaire
d’une tirette de masse négligeable. La bille de α=
masse m = 200g qui glisse sans frottement le O A 30°
long de la piste est appliquée contre le ressort. Le joueur lâche la tirette qui maintient le ressort, puis observe
le mouvement de la bille. On admet que cette dernière passe en A sans perdre d’énergie. Le joueur gagne
le jeu si la bille venait à se loger au cours de la montée dans la cavité C située à la distance AC = 18cm. Le
ressort à spires non jointives et sans masse à une constante de raideur K = 40 N/m.
Antoine qui participe à ce jeu comprime le ressort d’une longueur x = 10 cm.
Consigne 1 : A partir de tes connaissances, dire si Antoine gagnera le jeu.
Consigne 2 : reprenant le jeu dans les mêmes conditions que précédemment mais, en supposant l’existence
des frottements sur le parcourt AC d’intensité f égale au dixième du poids de la bille, Antoine voulant
rejouer est dubitatif quant à l’issue de ce nouveau jeu.
- Utilise tes connaissances pour lever le doute d’Antoine.
Exercice 15
Situation problème : Traitement des données expérimentales
Un mobile de masse m = 100g se déplace sur un rail incliné d’un angle α = 30° avec l’horizontal (voir
figure). Un dispositif permet d’enregistrer la position du mobile toutes les 80ms et leur traitement permet
de déterminer sa vitesse à chaque position A ; On obtient les résultats suivants :
78
Point Ao A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7
x(m) 0 0,050 0,125 0,220 0,330 0,455 0,610 0,770
V (m/s) 0 0,78 1,00 1,28 1,47 1,75 1,97 2,25
V2 (m2/s2)
1- Déterminer le travail effectué par le poids du mobile entre sa position initiale A 0 et A7.
2- Calculer la variation de l’énergie cinétique entre les points A0 et A7 puis déduire que les
frottements ne sont pas négligeables (g = 10N/kg).
3- Compléter le tableau ci-dessus et tracer la courbe V2 = f(x).
. .A1
A0
2 -2
Echelle : Axe horizontal : 1cm pour 0,1m et axe vertical : 1cm pour 1m .s .
.A2
4- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, exprimer
V2 en fonction de m, g, x, α et f (force de frottement) .
A7
α
79
PARTIE 2 : L’ENERGIE THERMIQUE
- Dis quel rôle joue ces objets (thermos) dans ton environnement ;
- Décris leur constitution et explique leur principe de fonctionnement.
80
LEÇON 1 : MODES DE TRANSFERT ET PRINCIPES DES
ECHANGES DE CHALEUR.
OPO :
Prérequis :
Mots clés :
1. Notion de chaleur.
Je construis :
Activité 1
Si tu chauffes un morceau de glace, il devient de l’eau. Si tu continues à chauffer l’eau devient de la vapeur
(gaz). Le chauffage se fait en présence d’un thermomètre.
a) Comment évolue la température au fur et à mesure que tu chauffes ?
b) Etablis un lien entre l’augmentation de la chaleur reçue et le changement d’état physique de l’eau.
Déduis-en le lien entre l’augmentation de la chaleur reçue et le mouvement des molécules d’eau.
Activité 2
81
Je retiens
La chaleur est une forme d’énergie qui tire sa source dans le mouvement des petites particules
(molécule, atomes) qui composent un corps. Plus ces petites particules se déplacent rapidement plus le
corps est chaud.
Les physiciens utilisent le terme énergie thermique pour désigner la chaleur.
Très souvent les systèmes perdent de l’énergie sous forme de chaleur. Cependant, la chaleur est aussi
convertible en d’autres formes d’énergie beaucoup plus utiles (énergie électrique dans les centrales
thermiques, énergie mécanique dans les moteurs thermiques…).
Je construis.
Activité 3
82
gauche est écarté de sa position d’équilibre et relâchée, l’énergie
cinétique est transmise d’une balle à l’autre par des chocs
successifs. Seule la dernière balle à droite s’élève preuve qu’elle a reçu de l’énergie. Il en est ainsi
de la transmission de l’énergie thermique dans un solide.
Dans les métaux la conduction plus rapide du fait des électrons libres qui dans leur mouvement
désordonné transmettent la chaleur par collision avec las autres particules.
- La convection. Elle s’opère dans les fluides (liquide et gaz) à travers le mouvement des particules
impulsé par le gradient de température qui se crée entre le fond du récipient et le haut, au fur et à
mesure que l’on chauffe.
Je construis
Activité 5
a) Mets de l’eau à la température ambiante dans un gobelet à la température ambiante. Quelle sera la
température de l’ensemble (gobelet+eau).
iii- au regard de ce qui précède, dans quel sens se transmet la chaleur ? Choisis parmi les réponses
suivantes : (1) du corps froid vers le corps chaud (2) du corps chaud vers le corps froid.
iv- quand est-ce que s’arrêtera l’échange de chaleur entre le gobelet et l’eau ?
Activité 6
Suppose que tu places deux corps A et B à des températures différentes dans une enceinte adiabatique
(c'est-à-dire où les échanges de chaleurs se font exclusivement entre les deux corps). A et B vont échanger
entre eux de la chaleur jusqu’à ce que leurs températures s’égalent (équilibre thermique).
Je retiens
83
• L’équilibre thermique est atteint lorsque les corps qui échangent de la chaleur parviennent
à la même température.
• Une enceinte adiabatique est un milieu fermé où il n’ya pas de pertes de chaleur car il
n’échange pas de chaleur avec l’extérieur, on dit qu’il est thermiquement isolé.
Exemples
∑Q = 0
Par convention :
QA = - QB ce qui donne : QA + QB = 0.
Je construis :
Activité 7:
Lorsqu’une voiture est exposée au soleil, la température des parties métalliques externes s’élève plus que
celle des accessoires externes en plastic. A partir de ce constat, analyse les situations suivantes et réponds
aux questions :
84
a) On expose une masse m de fer et une masse m de plastic à la chaleur pendant la même durée. On note
Qfer et Qplastic les quantités de chaleur absorbées respectivement par les deux matériaux. Compare Qfer et
Qplastic.
b) On expose une masse m de fer et une masse m de plastic à la chaleur jusqu’à ce que leurs températures
s’élèvent de 1oC. On note Kfer et Kplastic les quantités de chaleur absorbées respectivement par les deux
matériaux.
- Les durées d’exposition au soleil seront-elles les mêmes pour les deux matériaux ? si non, compare-les.
c) On expose maintenant une masse de1kg de fer et une masse de 1kg de plastic à la chaleur jusqu’à ce que
leurs températures s’élèvent de 1oC. On note cferet cplastic les quantités de chaleur absorbée respectivement
par les deux matériaux :
- Etablis la relation entre Kfer, cferet m d’une part, puis entre Kplastic,cplastic et m d’autre part.
Activité 8
Un groupe d’élèves réalisent l’expérience suivante. Ils disposent de 4 récipients identiques contenant
chacun 3 kg d’eau à la température d’équilibre Ɵe = 30°C. ils fournissent à chacun des récipients des
quantités de chaleur différentes Q1, Q2, Q3 et Q4. Puis, à l’aide d’un thermomètre ils mesurent la température
finale Ɵ de l’eau dans chacun des récipients. Les résultats sont relevés dans le tableau suivant :
N° du récipient 1 2 3 4
Quantité de chaleur Q (J) 98565 125823 240152 334800
Température finale Ɵ (°C) 38 40 49 57
Variation de température ∆Ɵ
𝐐
𝐦 ∆Ɵ
a) Complète ce tableau. Qu’observes-tu ? Que peut-on en déduire ?
𝑄
b) A l’aide de l’analyse dimensionnelle, précise l’unité du rapport𝑚 ∆Ɵ. Que représente-t-il? (choisir entre c
Activité 9
Lorsqu’on chauffe un bloc de glace, il fond mais sa température reste constante à 0oC. Après que le morceau
de glace ait fini de fondre, la température commence à croitre si on continue à chauffer.La glace absorbe la
85
chaleur sans augmentation de température. Cela est observé lors des changements d’état de tous les corps
purs.
a) Où va donc l’énergie thermique Q (la chaleur) absorbée lors de la fusion d’un corps purs?
b) Quels sont le (s) paramètre (s) dont dépend Q ? Tu choisiras parmi les propositions suivantes :
Je retiens :
4.1 Définitions
C’est une grandeur caractéristique d’un corps pur. Elle dépend de la nature et de l’état physique du corps.
Ces unités peuvent être remplacées par J.g-1.K-1 ou J.kg-1.K-1 sans changement de valeur.
86
• La capacité thermique ou calorifique d’un corps :
C’est la quantité de chaleur nécessaire pour élever de 1oC la température d’un corps de masse quelconque.
K=m×c
Ou encore
- La chaleur latente de fusion d’un corps est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de
masse de ce corps pris à sa température de fusion pour le rendre entièrement liquide.
Elle se note Lf et s’exprime en J/kg.
- La chaleur latente de vaporisation est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de masse
d’un corps liquide pris à sa température de vaporisation pour le rendre entièrement gazeux.
Elle se note Lvet s’exprime en J/kg.
D’où l’expression :
Q = m.c.∆Ɵ = m.c.(𝛉𝐟 − 𝚹𝐢 )
87
La quantité de chaleur qu’il faut fournir à une masse m d’un corps pris à sa température de fusion pour le
rendre entièrement liquide est :
Q = m.Lf
De même,
La quantité de chaleur qu’il faut fournir à une masse m d’un corps liquide pris à sa température de
vaporisation pour le rendre entièrement gazeux est :
Q = m.Lv
Q en J, m en kg et L en J/kg
N.B : Lors de la fusion ou de la vaporisation d’un corps pur, la température et la pression restent constantes.
J’applique :
Exercice 1.
Désirant prendre son bain, Jean fait couler 100 l d’eau dans une baignoire. Constatant que l’eau versée est
trop chaude ( 𝜕1 = 45°C), Jean se décide à ajouter de l’eau froide ( 𝜕2 = 18°C) de façon à amener la
température du mélange à 𝜕 = 37°C
En négligeant les fuites thermiques ainsi que la valeur en eau de la baignoire, déterminer la quantité d’eau
que Jean doit ajouter.
Solution.
Soient m et m’ les masses respectives d’eau chaude et d’eau froide à ajouter. Soit Ce la chaleur massique
de l’eau liquide.
𝐦(𝜃 − 𝜃1)
A l’équilibre, on a Q + Q’ = 0. D’où m’ = = 42,1 kg soit un volume d’eau froide à ajouter
𝜃 – 𝜃2
v’ = 42,1 L
Exercice 2
-10°C est laissé à l’air libre. La température ambiante étant de 20°C, quelle est la quantité de chaleur cédée
au glaçon par le milieu ambiant lorsque l’équilibre thermique est réalisé ?
88
On donne : Cglace = Cg = 2,2kJ.kg-1.K-1 ; Lf = 333 kJ.kg-1 ; Ce = 4 ;2kJ.kg-1.K-1
Solution
Pour atteindre l’équilibre thermique, La quantité de chaleur cédée à la glace par le milieu ambiant est : Q =
Q1 + Q2 + Q3 avec, Q1 la quantité de chaleur à fournir à la glace pour l’amener de -10°C à 0°C.
Q2 = m.Lf
Exercice 1**
Cg = 2090 J.kg-1.K-1 ; masse volumique de l’eau : 𝜌 = 1 𝑘𝑔/𝐿. Chaleur latente de fusion de la glace : Lf =
330 KJ.kg-1
Exercice 2***
Un morceau de fer de masse m1 = 400g est sorti d’un congélateur à la température θ1= -25°C.
Il est plongé dans un calorimètre de capacité thermique négligeable, contenant une masse
f) Déterminer l’état final d’équilibre du système ( température finale, masse des différents corps
présents dans le calorimètre).
On donne :
Quels volumes d’eau, pris initialement à 14°C et à 75°C, a-t-il fallu mélanger dans une baignoire pour
obtenir 120 l d’eau à 37°C ?
Exercice 4*
On mélange 200g d’eau à 50°C et 120g d’eau à 80°C. Quelle est la température finale ?
Exercice 5*
Une balle de plomb de masse 2 g, animée d’une vitesse horizontale de 200 m/s, vient heurter un bloc de
plomb de masse 1 kg posé sur une surface plane et parfaitement lisse. Le choc est mou.
91
LEÇON 6 : LA CALORIMETRIE
OPO :
Mots clés :
Je construis :
Activité 1 :
On place dans une casserole et dans un thermos 2 litres d’eau chaude. Sachant que les parois externes des
deux récipients sont à la température ambiante :
a) Que constate-t-on lorsqu’on touche la paroi de chacun de ces récipients ?
b) Pourquoi la paroi externe du thermos ne subit presque pas de variation de température ?
c) Que constate-t-on lorsque quelques heures après on récupère l’eau de ces récipients ? expliquer
pourquoi ?
d) Quel est le rôle et l’intérêt d’un thermos ?
Je retiens :
presque pas de chaleur avec le milieu extérieur. On dit aussi qu’il est thermiquement isolé.
thermiques : c’est le cas du calorimètre d’un thermos (dans une moindre ,esureà..
• Calorimètre :
Un calorimètre est une enceinte adiabatique utilisée pour mesurer les variations de chaleur en son sein, et
par déduction les chaleurs massiques des corps et les chaleur produites lors des réactions chimiques. Les
calorimètres sont construis de façon à éviter au maximum les pertes de chaleur. Il existe plusieurs types de
calorimètres.
92
• Schéma de principe d’un calorimètre :
𝑲
µ = 𝑪𝒆
2 Mesure des quantités de chaleur échangées et des chaleurs massiques des corps.
• Principe
Le calorimètre utilise le principe selon lequel les échanges d’énergie se font d’un corps chaud ver un corps
froid. En effet, d’après la loi de conservation de l’énergie, l’énergie thermique relâchée par un système
physique ou chimique placé à l’intérieur du calorimètre est égale à l’énergie thermique absorbée par les
parois du calorimètre. Ce dernier étant une enceinte conçue pour empêcher les fuites de chaleur à
l’extérieur.
• Méthode
Prenons l’exemple de l’utilisation du calorimètre pour déterminer la chaleur massique de l’Aluminium.
Pour cela, on dispose un morceau d’aluminium, de l’eau, d’une balance et d’un calorimètre. Le protocole
est le suivant :
Soit : 𝑚𝐴1 . 𝑐𝐴1 . (𝜃𝑓 − 𝜃𝑖 ) = 𝑚𝑒 . 𝑐𝑒 . (𝜃𝑓 − 𝜃𝑖 ) + 𝜇𝑐𝑒 . (𝜃𝑓 − 𝜃𝑖 ) d’où on tire 𝑐𝐴1 recherchée.
95
MODULE 3 : L’OPTIQUE
Compétences ciblées :
Dans des situations consistant à éclairer, voir ou être vu, l’apprenant doit pouvoir :
- Analyser l’image donnée d’un objet par une lentille mince ou un système de lentilles ;
- Prévoir la correction à apporter à un œil en fonction du contexte ;
- Choisir, décrire et utiliser un instrument d’optique comportant des lentilles minces ;
- Classifier des différentes sources de lumière ;
- Extraire et interpréter des messages contenus dans une lumière.
En utilisant les ressources acquises dans ce module.
Situations de vie :
Mon grand-père avait une vue normale lorsqu’il était jeune, aujourd’hui il n’arrive plus à lire un journal ;
un groupe d’élèves veux observer les différentes parties d’une mouche ; une infirmière technicienne de
laboratoire doit analyser des échantillons de sang et de selles de ses patients ; un groupe d’astrophysiciens
scrutent le ciel, il observe des corps célestes ou recherche de nouvelles planètes.
- Associe à chaque situation en justifiant un instrument adéquat parmi ceux proposés ci-dessus pour
corriger la situation ou réaliser la tâche.
- Décris la constitution de chaque instrument, son principe de fonctionnement, ses caractéristiques
et ses conditions d’utilisation.
96
PARTIE 1 : LES LENTILLES SPHERIQUES MINCES.
Catégorie d’action :
Analyser l’image donnée d’un objet par une lentille mince ou un système de lentilles.
La plupart des appareils optiques capables de produire des images, d’aider l’humain à voir dans les détails
les plus intimes ce qu’il ne peut voir à l’œil nu sont constitués essentiellement d’une lentille ou d’une
combinaison de lentilles.
Qu’est-ce qu’une lentille ? Quelles en sont les caractéristiques ? Comment produit-elle des images ?
97
LEÇON 1 : ELEMENTS CARACTERISTIQUES D’UNE LENTILLE.
OPO :
Rayons de courbure, diamètre d’ouverture, centre optique, distance focale, vergence, foyer objet, foyer
image, plan focal objet, plan focal image.
Pré requis :
Je construis :
Activité 1 :
Les objets ci-dessous représentent diverses forment de lentilles sphériques utilisée en optique.
Activité 2 :
Les figures ci-dessous sont des représentations en coupe, annotées, de quelques lentilles :
98
- Que représentent R1, C1, R2 , C2, D et e ?
- A quelles conditions peut-on dire qu’une lentille est mince ? Peut-on confondre lentille mince et
lentille à bords mince ?
- Représente comme ci-dessus les lentilles de l’activité 1.
- Classe les lentilles en deux groupes selon un critère que tu énonceras ;
- Propose une définition de l’axe principal.
Je retiens :
• Une lentille sphérique est un milieu transparent limité par deux surfaces sphériques (fig…) ou par
une surface sphérique et une surface plane (fig…).
• Les caractéristiques géométriques des lentilles sont les suivantes :
✓ Les rayons de courbure R1 et R2 ou R ;
✓ Les centres de courbure C1 et C2 ou C;
✓ L’axe principal ou axe optique de la lentille (droite passant par C1 et C2 ou passant par C et
perpendiculaire à la face plane) ;
✓ Le diamètre d’ouverture D de la lentille ;
✓ L’épaisseur e (comptée sur l’axe principal) et le centre optique O de la lentille.
Si le diamètre d’ouverture est très grand devant l’épaisseur (comme ça sera toujours le cas dans le
secondaire) la lentille est dite mince et O est le point où l’axe principal perce la lentille.
• Les diverses formes de lentilles sont classées en deux catégories : les lentilles à bord minces et les
lentilles à bords épais
Une lentille est dite mince si son épaisseur e est très faible devant le diamètre d’ouverture (e≪D).
• Représentation conventionnelle :
Je construis
Activité 3 :
99
a) Les figures ci-dessous montrent la marche d’un rayon lumineux parallèle à l’axe optique à travers une
lentille à bords mince et une lentille à bords épais. En les observant et en t’aidant de tes connaissances sur
la réfraction de la lumière, trace :
- avec précision, dans chaque cas, la marche d’un rayon lumineux qui arrive sur la lentille suivant
l’axe principal ;
- avec précision, dans chaque cas, la marche d’un rayon lumineux qui arrive sur la lentille
parallèlement à l’axe principal et symétriquement à (SI);
- approximativement, dans chaque cas, la marche d’un rayon lumineux quelconque traversant la
lentille. Déduis-en, dans chaque cas, le trajet suivi par le faisceau lumineux limité par les deux
rayons tracés.
Que constates-tu dans chacun des cas?
b) Les résultats obtenus ci-dessus par construction sont confirmés par les faits expérimentaux schématisés
ci-dessous :
Justifie les appelations « lentilles convergentes » et « lentilles divergentes » qui sont respectivement
attribuées aux lentilles à bords minces et aux lentilles à bords épais ;
c) Identifie dans chaque cas le foyer principal objet dela lentille. Justifie cette appelation.
d) En appliquant le principe du retour inverse de la lumière, identifie dans chaque cas la position du foyer
principal image et justifie cette appelation.
Je retiens :
2.1 Foyers, plans focaux, distance focale, vergence et marche d’un rayon lumineux
100
• Le foyer principal image F’ est le point de l’axe principal où passe tout rayon lumineux
émergent dont le rayon incident correspondant arrive sur la lentille parallèlement à l’axe optique.
• Le foyer principal objet F de la lentille est le point de l’axe principal où passe tout rayon
lumineux incident qui émerge de la lentille parallèlement à l’axe principal.
Pour une lentille divergente :
• Le foyer principal image F’ est le point de l’axe principal où pointe tout rayon lumineux
émergent dont le rayon incident correspondant arrive sur la lentille parallèlement à l’axe principal.
• Le foyer principal objet F de la lentille est le point de l’axe principal où pointe tout rayon
lumineux incident qui émerge de la lentille parallèlement à l’axe principal.
• Le plan focal image est le plan de front perpendiculaire à l’axe principal en F’.
Est foyer secondaire image tout point situé sur le plan focal image distinct du foyer principal
image.
• Le plan focal objet est le plan de front perpendiculaire à l’axe principal en F.
Est foyer secondaire objet tout point distinct du foyer principal objet et situé sur le plan focal objet.
• La distance focale de la lentille est La mesure algébrique f=OF’ .
f > 𝑜 pour une lentille convergente.
• La vergence C de la lentille qui est par définition l’inverse de la distance focale est donnée, pour
les lentilles sphériques minces, par la double relation :
𝟏 𝟏 𝟏
C = 𝒇 = ( 𝒏 − 𝟏) ( 𝑹 + 𝑹 )
𝟏 𝟐
f et R en mètre et C en dioptrie
101
R1 et R2 sont les rayons de courbure des faces de la lentille, n l’indice du milieu transparent qui la constitue.
Lors de l’application numérique, la valeur d’un rayon sera comptée positivement (c'est-à-dire affectée
du signe +) si la face est convexe et comptée négativement (c'est-à-dire affectée du signe -) si la face est
concave.
Pour savoir si une face est concave ou convexe, on se place à l’extérieur de la lentille de manière à voir
directement cette face :
1 1
Le rayon d’une face plane est infini ( 𝑅 = ∞ = 0 ).
Le trajet suivi par un rayon lumineux à travers une lentille obéit à quelques règles :
102
• Cas des rayons lumineux quelconques
Pour tracer la marche d’un tel rayon lumineux, il faut suivre le protocole suivant :
-Tracer l’axe secondaire (∆) parallèle à ce rayon et passant par le centre optique de la lentille ;
-Tracer le plan focal image. Son intersection avec la droite (∆) définit un foyer secondaire image F’’ ;
S’il faut déduire un rayon incident connaissant son rayon émergent correspondant, on applique le principe
du retour inverse de la lumière et on procède comme indiqué ci-dessus. Le schéma ci-dessous en donne une
illustration :
103
Remarques :
Exercice :
Calculer :
1. la distance focale d’un ménisque divergent d’indice 1,5 et dont les rayons de courbure valent 12,5 cm et
25 cm ;
2. l’indice de réfraction d’une lentille biconvexe de rayons de courbure 12,5 cm et 25 cm et de distance
focale f=0,5m ;
3. le rayon de courbure R de la face concave d’une lentille plan-concave d’indice 1,5 et de vergence C=-
2δ .
Modèle de résolution
R2 R1
R2 C
2
+ R1
+
R1 C R2
1
+ +
C1 C2
R1<0 et R2>0
R1=R2=R>0
𝑅1 =R< 0 𝑅2 =∞
1. Distance focale :
1 1 1 1 1
f= 𝐶 et C=(n-1)(𝑅 + 𝑅 ) AN : C=(1,5-1)(0.25 + −0,125)=-2δ f=-0,5m
1 2
2. Indice de réfraction :
1 1 1 1 1
=(n-1)(𝑅 + 𝑅 ) donc n= 1 1 +1 AN : n= 1 1 +1 n=1,33
𝑓 1 2 𝑓( + ) 0,5( + )
𝑅1 𝑅2 0,25 0,5
3. Rayon de courbure :
1 n−1 1,5−1
C=(n-1)(𝑅 + 0) donc R= AN : R= R=-0 ,25m
𝐶 −2
104
LEÇON 2 : IMAGE D’UN OBJET A TRAVERS UNE LENTILLE.
OPO :
- Déterminer les caractéristiques d’une image donnée d’un objet par une lentille ou par une
association de deux lentilles ;
- Utiliser les formules de lentilles pour la résolution des problèmes.
Mots clés : Objet, image, aberrations chromatique.
Pré requis : Marche d’un rayon lumineux à travers une lentille ; Notions d’objet et d’image en optique ;
Relations dans les triangles semblables ; Valeur algébrique.
• On appelle point objet ou objet ponctuel par rapport à un système optique, le point d’intersection
des rayons lumineux incidents, pour un objet réel ou de leur prolongement, pour un objet virtuel.
• On appelle point image ou image ponctuelle donnée d’un point objet ou objet ponctuel par un
système optique :
- le point d’intersection des rayons lumineux émergents du système, pour une image
réelle ;
- le point d’intersection ou des prolongements des rayons lumineux émergents du
système, pour une image virtuelle.
Je construis :
Activité 1 :
On suppose (AB) perpendiculaire à l’axe principal. En t’appuyant sur les éléments du rappel, construis
(d’abord pour une lentille convergente, ensuite pour une lentille divergente) l’image A’ d’un point objet A
et déduis l’image A’B’ de l’objet étendu AB dans les cas suivants :
105
Je retiens :
Pour construire l’image d’un point, il suffit de tracer la marche à travers la lentille d’au moins deux rayons
lumineux issus de ce point. Le point d’intersection des rayons émergents correspondants constitue le point
image. Il suffira donc de choisir deux parmi les trois rayons incidents suivants : le rayon passant par le
centre optique de la lentille, le rayon parallèle à l’axe principal et accessoirement le rayon passant par le
foyer principal objet.
Exemples :
Je construis :
Activité 2:
grand diamètre, d’un objet (une lettre d sur verre dépoli fortement
- Situation 1 :
Lentille non diaphragmée et des rayons lumineux incidents inclinés sur l’axe principal.
106
- Situation 2 :
- Situation 3 :
Je retiens :
Les lentilles doivent être utilisées dans certaines conditions connues sous le nom de conditions de Gauss
et selon lesquelles :
Une lentille ne donne une image nette que si les rayons qu’elle utilise pour former cette image sont tous
peu inclinés sur l’axe principal et traversent la lentille au voisinage du centre optique.
- Un objet voisin de l’axe principal, situé dans un plan perpendiculaire à ce dernier, et dont les dimensions
sont assez petites, comparées à sa distance à la lentille, pour que l’angle duquel on le verrait du centre
optique soit faible ;
Une image est dite bonne si elle est nette, non déformée et non irisée, c’est-à-dire non colorée des couleurs
de l’arc-en-ciel.
Les résultats des expériences montrent que l’image d’un objet donnée par une lentille peut présenter
plusieurs défauts :
- des aberrations chromatiques lorsqu’il y a apparition des irisations dues à la dispersion de la lumière
dans la lentille.
107
3 Formules des lentilles minces ou formules de Descartes
Pour définir complètement une image, il faut préciser sans ambiguïté ses caractéristiques, c’est-à-dire :
-sa grandeur A’B’: cela revient à dire si elle est plus grande ou plus petite que l’objet ;
-son sens : cela revient à dire si elle est droite ou renversée par rapport à l’objet.
Je construis :
Activité 3:
- Fais la somme membre à membre des relations obtenues après les avoir exprimés avec le même
dénominateur ;
- Divise les termes de chaque membre par f (la formule obtenue est la formule de conjugaison ou Formule
de position).
- Fais maintenant le rapport membre à membre des relations (1) et (2) ; Effectue les simplifications qui
s’imposent (la formule obtenue est la formule de grandissement).
NB :
On admettra que :
- la lumière se propage de la gauche vers la droite (sens positif conventionnel suivant l’axe
principal) sauf si elle rencontre un miroir;
- Verticalement, le sens positif est le sens ascendant.
Je retiens :
𝟏 𝟏 𝟏
Formule de conjugaison ou de position: ̅̅̅̅̅
= − 𝑶𝑨
̅̅̅̅
+ ̅̅̅̅̅
𝑶𝑭′ 𝑶𝑨′
108
̅̅̅̅̅̅
𝐀′𝐁′ ̅̅̅̅̅
𝐎𝐀′
Formule de grandissement : ɣ= ̅̅̅̅ = ̅̅̅̅
𝐀𝐁 𝐎𝐀
OA est la position de l’objet, OA’ est la position de l’image par rapport au centre optique O.
Conventions de signe :
On admettra que la lumière se propage toujours de la gauche vers la droite sauf en cas de réflexion sur un
miroir. Ainsi l’axe principal sera orienté la gauche vers la droite. Par conséquent :
- Si OA< 0 alors l’objet est réel ; Si OA > 0 alors l’objet est virtuel.
- Si OA’> 0 alors l’image est réelle ; Si OA’< 0 alors l’image est virtuelle.
De même, l’axe portant la lentille sera orienté du bas vers le haut. Par conséquent :
- Si γ>0 alors l’image a le même sens que l’objet, on dit qu’elle est droite, et les deux sont de
natures différentes ;
- Si γ<0, alors l’image est de sens contraire à celui de l’objet, on dit qu’elle est renversée, et les
deux ont la même nature.
109
LEÇON 3 : ASSOCIATION DE LENTILLES ET FOCOMETRIE.
OPO :
Mots clés : Théorème des vergences ; image intermédiaire ; image finale ; méthodes des lunettiers ;
méthode de Bessel ; méthode de Silbermann.
L’intérêt de ce sujet repose sur le fait que, les instruments d’optique résultent souvent de l’association de
lentilles comme nous le verrons plus loin.
Les lentilles minces sont accolées lorsque leurs centres optiques sont confondus.
A1 est l’image de A par rapport à la lentille L1, A’ est l’image de A1 par rapport à la lentille L2.
Je construis :
Activité 1 :
Je retiens :
Théorème des vergences : Un système de lentilles minces accolées est équivalent à une lentille mince
unique de même centre optique et de vergence égale à la somme algébrique des vergences des lentilles
accolées. 𝐶 = 𝐶1 + 𝐶2 + 𝐶3 + 𝐶4 + ⋯
150
J’applique :
Exercice
Solution
2- C’éq= 5-6=-1 dioptrie. Le système équivaut à une lentille divergente de distance focale -1m.
et L2.
Activité2 :
Protocole de résolution :
- A1 est pour L2 un objet. Construire alors l’image finale A2 donnée de A1 par la lentille L2.
- Mesurer O2A2 en respectant l’échelle utilisée.
167
J’applique :
Exercice :
Énoncé : Deux lentilles minces convergentes L1 et L2 sont placées sur un banc d’optique. La distance O1
O2 entre leur centre optique respectif est de 70,0 cm. La lentille L1 donne d’un objet AB, une image
intermédiaire A1B1 et la lentille L2 en donne une image définitive notée A’B’.
L’objet AB de taille 5,0 mm est perpendiculaire à l’axe optique et il est placé devant la lentille L 1 à 12,5
cm de son centre optique.
a) Sur une feuille de papier millimétré, réaliser un schéma comportant la lentille L1 et l’objet AB.
L’échelle à utiliser est de 1 verticalement et de 1/10 horizontalement. Déterminer la position et la
taille de l’image A1B1.
b) Compléter le schéma en indiquant la lentille L2. Montrer que l’image A’B’ est à l’infini. Préciser
sa nature (réelle ou virtuelle) et son sens (droite ou renversée).
c) Tracer le faisceau lumineux formé par l’ensemble de tous les rayons issus de A traversant les deux
lentilles. Faire de même pour le faisceau issu de B.
Solution
168
est à l’intersection du prolongement des rayons :
3. Focométrie
Je construis :
Activité 3 :
a- A partir du théorème des vergences, imagine une méthode par tâtonnement que pourrait utiliser un
lunettier pour déterminer la vergence inconnue d’une lentille à partir de d’autres lentilles de vergences
connues ;
169
b- Recherche la position d’un objet AB pour laquelle l’image A’B’ donnée par une lentille convergente est
symétrique de l’objet par rapport è la lentille. Pour cette position déduis la vergence de la lentille en
supposant connue la distance AB.
- Déplace à nouveau la lentille pour obtenir sur l’écran une image plus petite, cette fois, que l’objet.
Repère la position O2 du centre de la lentille. Déduis d = O1O2.
- Ecris la relation de conjugaison, exprime OA en fonction de OA’ sachant que D= AO+OA’ :
- Montre que l’équation du second degré en x=OA’ n’admet deux solutions distinctes que si D>4f ;
- Sous cette condition, exprime les deux racines x1 et x2 ;
- En posant valeur absolue de x1-x2 égale à d et en tirant f, tu obtiendras :
Je retiens :
• La focométrie est l’ensemble des techniques (ou méthodes) qui permettent de déterminer (ou de
mesurer) la vergence d’une lentille.
Pour déterminer la vergence C d’une lentille quelconque, le lunettier (dont la boîte de verres contient une
série de lentilles convergentes et une série de lentilles divergentes de vergences connues et régulièrement
classées) cherche par tâtonnement la lentille de la boîte qui, lui étant accolée forme un système de vergence
nulle.
Soit C’ la vergence de cette lentille auxiliaire tirée de la boîte, l’application du théorème des vergences
donne : C + C’ = 0 donc C = - C’.
𝑨𝑨′
f=
𝟒
Il suffit donc de mesurer la distance entre l’objet et l’écran (AA’) pour avoir la distance focale de la lentille.
Cette méthode ne s’applique qu’aux lentilles convergentes. Tout comme celle qui suit.
• Méthode de Bessel
Soient O1 et O2 les deux positions de la lentille (L) pour lesquelles l’image A’ donnée de cette lentille d’un
objet A se forme à la même position. si D>4f, alors la distance focale de la lentille est donnée par la
relation :
𝑫𝟐 −𝒅𝟐
f=
𝟒𝑫
Exercice 1
1. A l’aide d’un graphique, trouver la position de l’image A’B’ d’un objet AB placé en avant d’une lentille
convergente, à une distance supérieure à sa distance focale.
2. Si on déplace progressivement l’objet sur l’axe optique de l’infini à l’infini (en allant de la gauche vers
la droite) comment varie la taille et position de l’image A’B’.
Exercice 2
On accole une lentille convergente mince de 50 cm de distance focale : 1° à une lentille divergente mince
de -1 m de distance focale; 2° à une lentille divergente mince de -25 cm de distance focale. Calculer, dans
chaque cas, la vergence et la distance focale du système mince ainsi réalisé.
Exercice 3
171
1. Un ménisque dont les faces ont pour rayon de courbure 10cm et 30cm. Quel est l’indice de la substance
dont est faite la lentille.
2. On remplit la face concave d’un liquide d’indice inconnu et l’on constate que le système permet d’obtenir
sur l’écran E une image nette de l’objet AB si le ménisque est placé à 172cm de E. Quel est l’indice du
liquide utilisé ? (AB et E occupent toujours les mêmes positions précisées au 1°).
Exercice 4
1. Une lentille plan convexe, en verre d’indice n = 1,5 et dont la face courbe a pour rayon 50 cm, a son axe
dirigé vers une étoile. Quelle est la position de l’image E’ de l’étoile?
2. Un objet, AB=4 mm, est placée perpendiculairement à l’axe principal d’une lentille mince convergente
de 4 cm de distance focale, à 6 cm de son centre optique ; trouver graphiquement la position, la nature, le
sens et la grandeur de l’image. Tracer la marche des faisceaux issus du point objet (B) le plus éloigné de
l‘axe et du point (A) situé sur l‘axe.
3. Où faut-il placer un objet pour qu’une lenti1le convergente mince de 20 cm de distance focale en donne
une image 4 fois plus grande ? (Envisager successivement le cas d’une image réelle et celui d’une image
virtuelle.)
4. En utilisant les propriétés des plans focaux d’une lentille convergente, trouver graphiquement – de deux
manières différentes – l’image d’un point objet situé sur l’axe principal.
5. D’un objet réel AB on veut obtenir une image renversée, 4 fois plus grande que l’objet, sur un écran
placé à 5 mètres de l’objet ; préciser le genre, la position et la distance focale de la lentille utilisée. (On
donnera la solution graphique et la solution algébrique.).
6. Un objet AB= 2 cm est placé dans le plan focal objet d’une lentille convergente (le point A sur l’axe
principal). Trouver graphiquement les caractéristiques de l’image et calculer son diamètre apparent, sachant
que la distance focale de la lentille est 50 cm.
7. Un objet AB =1 cm est placé dans le plan focal objet d’une lentille convergente de 20 cm de distance
focale; de l’autre côté et à 10 cm de la lentille on place un miroir plan perpendiculaire à l’axe principal.
Trouver graphiquement les caractéristiques de l’image donnée par ce système et tracer la marche d’un
faisceau issu du point objet le plus écarté de l’axe.
Exercice 5
172
On utilise une lentille convergente de distance focale 6 cm.
Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes, en justifiant les réponses graphiquement ou par un
calcul.
Un objet réel AB est placé à 4cm devant la lentille convergente. On appelle A’B’ l’image de AB donnée
par cette lentille.
1. L’image A’B’ se forme du même côté que l’objet par rapport à la lentille.
4. L’image grandit quand on déplace l’objet AB vers le foyer principal objet de la lentille.
6. Pour voir l’image, on peut placer l’œil n’importe où, de l‘autre côté de la lentille par rapport à L’objet.
Exercice 5
On observe sur un écran l’image d’un objet perpendiculaire à l’axe optique, de dimension 1 cm. L’objet est
situé à 15 cm devant la lentille et l’écran est placé à 30 cm de celle-ci.
7. On rapproche l’objet précédent de La lentille : l’image est maintenant droite et trois fois plus grande que
l‘objet. Donne m la valeur du grandissement transversal du montage.
OA et ̅̅̅̅̅
8. En déduire une relation entre les grandeurs algébriques ̅̅̅̅ OA′.
173
9. En utilisant la formule de conjugaison des lentilles minces, exprimer ̅̅̅̅
OA en fonction de la distance focale
de la lentille f .
Exercice 6
2.1 Par application de La formule de conjugaison, déterminer la position de L’image, sa taille et comparer
son sens par rapport à celui de l’objet
2.3 Retrouver ces résultats a l’aide d’une construction graphique à l’échelle 1. Comparer l’image obtenue
à l’objet observé (grandissement et sens). L’image est-elle réelle ? Pourquoi ?
Exercice 7
Une lentille mince convergente donne d’un objet AB réel une image A’B’ réelle, inversée, trois fois plus
grande que L’objet et située à la distance d=32 cm de cet objet.
Exercice 8
3. Faire un schéma à l’échelle de cette lentille, en faisant apparaître tous les points particuliers
4. On place un objet, symbolisé par une flèche verticale de taille 0,5 cm, orientée vers le haut, au foyer
principal objet F de cette lentille. Construire l’image qu’en donne la lentille.
Exercice 10
174
Soit une lentille divergente de foyers F et F’ et un objet réel AB.
1) En raisonnant comme à partir des triangles semblables JOF et JIB, puis IOF’ et IJB,
montrer que l’on arrive à une relation entre OA, OA’ et 0F’ (= 0F) qui, écrite algébriquement en tenant
compte des conventions de signes déjà posées pour les lentilles convergentes, est identique à la formule de
conjugaison de Descartes.
2) Montrer aussi que la formule de grandissement s’applique sans changement à la lentille divergente.
Exercice 11
1) A quelle distance de l’objectif doit se trouver la pellicule si on veut photographier des objets très
éloignés ?
2) De combien et dans quel sens faut-il déplacer la pellicule si, après avoir mis au point sur l’infini, on
désire photographier un objet placé à 4,10 m de l’objectif ?
3) On ne peut éloigner la pellicule à plus de
0,5 cm de sa position initiale (celle qui convient pour la photographie d’objets lointains). Calculer la
distance minimale à laquelle doit se trouver un objet pour pouvoir être photographié avec cet appareil :
b) si on tolère une mise au point telle que le faisceau lumineux issu d’un point de l’objet et situé sur l’axe
principal de l’objectif forme sur la pellicule une tache dont le diamètre est inférieur à 0,1 mm, le diamètre
utile de l’objectif étant de 1 cm.
Que devient cette limite si on diminue l’ouverture du diaphragme, diminuant ainsi le diamètre utile de
l’objectif?
Exercice 12
175
Un objet virtuel AB, de 1 cm de hauteur, est situé sur l’axe principal d’une lentille divergente de 5 cm de
distance focale, à 3 cm du centre optique de cette lentille :
A-Un objet réel est placé à une distance D d’un écran E; une lentille convergente de distance focale f est
placée entre l‘objet et l’écran.
1° Montrer que si D > 4 f on peut obtenir une image nette de l’objet sur l’écran pour deux positions de la
lentille, à égales distances du milieu de l’intervalle objet-écran.
2° Exprimer la distance focale f en fonction de D et de la distance d qui sépare ces 2 positions. A quoi
correspond le cas D = 4 f ?
B- On place sur l’axe principal d’une lentille L et à une distance de 1,50 m de celle-ci une source lumineuse
ponctuelle S. De l’autre côté de L on déplace un écran perpendiculairement à l’axe principal.
L’écran étant placé à 1 m de L (position A) le diamètre de la tache lumineuse observée est de 2.5 cm.
C-Un objet lumineux est placé à 4 m d’un écran. Une lentille L dont la distance focale est inconnue donne
sur l’écran une image réelle de l’objet, trois fois plus grande que l’objet.
2° On déplace la lentille de manière à obtenir sur le même écran image nette mais de grandeur différente :
Quelle est la nouvelle position de L et la nouvelle valeur du grandissement ?
D. Un objet linéaire rectiligne de hauteur égale à H cm est placé parallèlement à un écran plan à une distance
invariable L de cet écran. Entre l’objet et l’écran on dispose une lentille convergente de distance focale
égale à 20 cm dont l’axe optique est normal à l’écran.
On demande de fixer les positions que doit occuper la lentille pour que l’image de l’objet se forme nettement
sur l’écran. A quelle condition le problème est-il possible ?
176
Calculer les dimensions des images correspondantes aux positions possibles de la lentille. Donner une
expression simple de leur produit.
E. Devant une lentille convergente se trouve une fente lumineuse, perpendiculaire à l’axe et de 2 cm de
longueur. La lentille donne, de la fente, une image que l’on reçoit sur un écran perpendiculaire à l’axe et
situé à une distance fixe de 1,25 m de la fente. On constate que l’on obtient une image nette pour deux
positions de la lentille distantes de 75 cm.
3. Qu’arriverait-il si l’on faisait varier la distance de l’écran à la fente ? La mise au point serait-elle toujours
possible ?
Association de lentilles
Exercice 13
1) Une source lumineuse ponctuelle S est placée à 1 m sur l’axe principal d’une lentille convergente
L1 de 20 cm de distance focale, Où se trouve l’image de S donnée par la lentille?
2) A 20 cm de L1 on place une lentille divergente L2 de 5 cm de distance focale ayant même axe
principal que L1 que devient l’image de S? Tracer la marche du faisceau de rayons issus de S et
couvrant la lentille L1.
Exercice 14
Déterminer la nature, la vergence et la distance focale d’une lentille L2 qui, accolée à une lentille
convergente L1 de 75 cm de distance focale, donnerait, d’un objet réel et pour une seule position du système
L1L2, une image nette sur un écran placé à 4 m de l’objet.
Exercice 15
Téléobjectif.
Une lentille mince L1, dont la vergence est + 2 dioptries, a son axe principal dirigé vers le centre du Soleil.
On dispose un écran E à 125 cm de L1, et une lentille mince divergente L2 entre L1, et E à 25 cm de L1. Les
axes principaux des deux lentilles coïncident. On demande :
1° Quelle doit être la distance focale de la lentille L2 pour qu’une image du Soleil se forme sur l’écran E;
177
2° Quel est le diamètre de cette image (diamètre apparent du Soleil α = 0,01 rd).
Figurer schématiquement la marche du faisceau lumineux qui aboutit au point le plus bas de l’image et
couvre la lentille L1.
Exercice 16
Avec une lentille convergente L ayant 40 cm de distance focale, on projette sur un écran l’image réelle et
renversée d’un objet réel AB perpendiculaire à l’axe principal.
1) A quelle distance de l’objet doit être placée la lentille pour que l’image, nette sur l’écran, soit 4 fois
plus grande que l’objet ? Quelle sera la distance de la lentille à l’écran ?
2) On place, entre l’écran et L, à 1 m de l’écran, une lentille divergente L’ayant même axe que L.
L’image A’B’ disparaît ; en éloignant l’écran de la lentille L’une image A”B” apparaît : elle est
deux fois plus grande que A’B’, c’est-à-dire 8 fois plus grande que l’objet AB. Quel est le sens de
l‘image A”B” par rapport à l’objet AB ? Quelle est la distance focale de la lentille divergente?
Quelle est la distance de la nouvelle position de l’écran à la lentille L?
178
PARTIE 2 : L’ŒIL REDUIT.
Les images ci-dessus nous présentent l’œil humain du point de vue biologique et physiologique, mais :
179
LEÇON 1 : DESCRIPTION DD L’ŒIL REDUIT DE L’ŒIL ET
PHENOMENE D’ACCOMMODATION
OPO :
Je construis
Activité 1
a) Dans cet appareil photo simplifié ci-dessus à droite quel est le rôle de chaque élément (objectif,
diaphragme, film encore appelé pellicule ou capteur) ?
c) Fais une description succincte de la manière dont l’œil parvient à voir un objet.
d) En s’inspirant de la coupe schématique de l’appareil photo et en faisant des analogies, retiens trois
éléments qui suffiraient pour décrire l’œil du point de vue de l’optique géométrique.
e) Comment l’œil fait-il, par comparaison à un appareil photo, pour que l’image se forme toujours sur la
rétine ?
Je retiens
1. Le principe de la vision
Lorsque l’œil regarde un objet, la lumière issue de cet objet pénètre dans l’œil par la pupille et est déviée
par le cristallin qui en donne une image sur la rétine. Cette image renversée est transmise au cerveau sous
forme d’influx nerveux par le nerf optique, le cerveau redresse l’image. C’est cette image redressée que
l’humain voit.
180
La netteté de l’image est possible grâce à la pupille, ouverture variable qui permet de réguler l’entrée de la
lumière dans l’œil, et au cristallin qui joue le rôle de lentille convergente.
3. L’accommodation
L’accommodation est la faculté du cristallin à modifier sa vergence pour que l’image de l’objet vu reste
nette sur la rétine, la profondeur de l’œil étant constante.
La profondeur de l’œil est la distance rétine-cristallin ; elle est fixe. Pour un œil normal, elle vaut
approximativement 17 mm.
Au repos, c’est-à-dire pour un objet situé à l’infini, l’œil normal a son plan focal image sur la rétine.
Activité 2:
a) Place ton cahier le plus proche possible de l’œil : essaie de lire, y arrives-tu? Que ressens-tu ?
b) En restant sur l’axe principal, éloigne lentement ton cahier ; jusqu’à quelle distance de l’œil continues-
tu à avoir les mêmes manifestations que précédemment ? Au-delà de cette distance que remarques-tu ?
Je retiens
L’œil peut voir nettement des objets situés entre deux positions extrêmes :
181
- Le punctum proximum (PP) qui est le point de l’axe principal le plus rapproché que l’œil peut
voir nettement en accommodant au maximum.
La distance entre le centre optique et le PP est appelée distance minimale de vision distincte et notée dm.
Le PP est situé entre 7 et 8 cm chez l’enfant, il passe à 15 cm vers l’âge de 30 ans, puis à 25 cm vers l’âge
de 40 ans.
- Le punctum remotum (PR) qui est le point de l’axe optique le plus éloigné que l’œil peut voir
nettement sans accommoder.
La distance entre le centre optique et le PR est appelée distance maximale de vision distincte et notée Dm.
On appelle pouvoir séparateur ou acuité visuelle de l’œil, le plus petit angle ε sous lequel l’œil peut voir
séparés deux points A et B donnés.
L’existence du pouvoir séparateur de l’œil est liée à la structure granulaire de la rétine (cônes et bâtonnets).
Pour que la rétine sépare les images, il faut que la lumière des deux images excite des cellules séparées.
𝑨𝑫
ε≈
𝑫
182
Unités : AB en m ; D en m ; ε en rad.
Pour un œil normal, jeune, dans de bonnes conditions d’éclairage, ε=1’=3x10 -4 rad.
J’applique
Exercice
Enoncé
La distance cristallin-rétine d’un œil est de 17mm. Entre quelles limites varie la vergence du cristallin de
cet œil dont les distances minimale et maximale de vision distincte sont respectivement 25 cm et l’infinie ?
Solution
1
=0
OA
168
LEÇON 2 : DEFAUTS D’ACCOMMODATION DE L’ŒIL ET
CORRECTION
OPO :
Activité 1
a) Lorsqu’un œil vieillit, les muscles ciliaires perdent leur élasticité. L’œil perd son aptitude à accommoder,
il devient peu convergent.
a.2) Entre une lentille divergente et une lentille convergente, laquelle faut-il associer à cet œil pour corriger
son défaut d’accommodation. Quelle doit être la propriété d’une telle lentille ?
b.2) Entre une lentille divergente et une lentille convergente, laquelle faut-il associer à cet œil pour corriger
son défaut d’accommodation. Quelle doit être la propriété d’une telle lentille ?
Je retiens
182
1. La myopie
• Définition
• Manifestation
- L’image d’un objet situé à l’infini se forme en avant
de la rétine ;
- Le PR est très rapproché du cristallin (Dm≈1m) ;
- Le P.P est lui aussi très rapproché que celui de l’œil
normal (dm<25cm)
• Verres correcteurs
La myopie est corrigée par des lentilles divergentes de distance
focale f=-Dm+e donnant d’un objet à l’infini une image au PR.
2. L’hypermétropie
• Définition
Un œil hypermétrope est un œil pas assez convergent.
• Manifestation
- L’image d’un objet situé à l’infini se forme en arrière de la rétine ;
- Le PR est virtuel et situé derrière la rétine ;
- L’œil hypermétrope ne peut voir aucun objet réel sans accommoder.
• Verres correcteurs
L’hypermétropie est corrigée par des lentilles convergentes de distance focale f=Dm+e (égale à la distance
de son centre optique au PR donnant d’un objet à l’infini une image au PR pour une vision à l’infini).
183
3. La presbytie
• Définition
La presbytie est la diminution de la faculté d’accommodation due à la vieillesse. Les muscles commandant
la courbure du cristallin perdent leur force.
• Manifestation
Le PR reste fixe (à l’infini pour un œil normal) alors que le PP s’éloigne.
• Verres correcteurs
La presbytie est corrigée par des lentilles convergentes pour voir de près (pour un œil normal devenu
presbyte).
N.B :
L’astigmatisme est un défaut de l’œil qui ne donne pas d’un point une image ponctuelle. Il se corrige avec
des verres en forme de cylindre, qui corrigent plus ou moins là ou c’est nécessaire.
J’applique :
Exercice :
Enoncé
2. Calculer la vergence de la lentille mince qu’il faut placer à 2 cm de son centre optique pour le rendre
normal.
Solution
184
Pour que l’œil fonctionne normalement, la lentille utilisée doit donner d’un objet situé à l’infini, une image
virtuelle placée au PR.
A
PR O' O
PP
1 1 1
− + = =C Or O' A' = OPR − OO'
O' A O' A' O' F'
O' A' = −100 − ( −2) O' A' = −98 cm
1
C= = −1,02 δ C = −1,02 δ
− 0,98
3. Distance minimale de vision distincte.
Soit d la distance à la lentille d’un objet réel, dont la lentille divergente donnerait une image virtuelle au
PP, c'est-à-dire à 10 cm
L1
B
B'
A F' A' O F
1 1 1 1 1 1
− + = = −
O' A O' A ' O' F' O' A ' OA ' O' F'
A.N : O' A ' = −8 cm O' F' = −98 cm
1 1 1
=
+ = −0,1147
O' A − 8 98
1
O' A = = −8,71 cm
− 1,1147
d = O' A = +8,71 cm
La distance cherchée est d m = d + 2
car OA = OO' + O' A
d m = 8,71 + 2 = 10,7 cm
d m = 10,7 cm
185
Consolidation des ressources acquises
Exercice 1
Un diaphragme : ………..
Un écran : …………...
3-Le punctum remotum (PR) qui est le point le plus ……….. que l’œil peut voir
nettement sans accommodation. Pour un œil normal, le PR est très éloigné, on dit qu’il
est situé à l’……..
-Le punctum proximum (PP) qui est le point le plus ………… que l’œil peut voir
nettement en accommodant au maximum.
1.4-La loupe est une lentille ……………… de faible distance focale (de l’ordre de
quelques centimètres) 2 à 10 cm.
1.5-L’objet à examiner étant placé entre la loupe et son …….. focal objet, l’image est
virtuelle, …………., et agrandie.
Exercice 2
2-Un œil est myope lorsque l’image donnée par cet œil d’un objet situé à l’infinie se
forme après la rétine.
3- Un œil est hypermétrope ou hypérope lorsque l’image d’un objet situé à l’infinie se
forme en arrière de la rétine.
186
5-Le grossissement commercial GC n’est pas une caractéristique de la loupe.
Exercice 3
2-Calculer la vergence du verre qu’il lui faut pour lire un journal à 25 cm de l’œil.
Exercice 4
Exercice 5
Le document ci- dessous représente les limites de vision nette de plusieurs types
d’yeux. La zone d’accommodation est coloriée.
25 cm
2-Reconnaitre sur le schéma : l’œil myope, l’œil normal, l’œil presbyte, l’œil
presbyte-myope.
Exercice 6
2.1 Sachant qu’elle est taillée dans un verre d’indice 1,5 et qu’elle est plan convexe,
déterminer le rayon de courbure de la face convexe.
Exercice 7
2-Un œil voit un objet sur un diamètre apparent de trois minutes. Equipé d’une loupe,
il voit sous un diamètre apparent de quinze minutes.
Exercice 8
Exercice 9
1-Quel est le défaut d’un œil myope par rapport à un œil normal ?
2.1 Quelle est la nature des verres correcteurs à lui prescrire pour corriger son mal ?
2.2 Calculer alors la distance focale de la lentille constituant ces verres.
188
2.3Calculer la nouvelle distance minimale de vision distincte de l’œil ainsi corrigé
dans le cas où la distance focale du verre correcteur est -2 cm.
Exercice 10
Une lentille mince de distance focale f =5 cm est utilisée comme loupe. Au foyer image
de cette lentille, on place un œil normal dont le punctum proximum est situé à la
distance dm =25 cm de l’œil et le punctum remotum est l’infini.
2.1 L’œil observe l’image sans accommoder. Déterminer la position de l’objet CD.
2.2 L’œil accommode maintenant lorsque l’image est au punctum proximum.
Déterminer la nouvelle position de l’objet CD puis calculer la grandeur de l’image
C’D’.
Exercice 11
2-Un œil a son punctum remotum à 100 cm, son punctum proximum à 10 cm. Quel(s)
est/sont le(s) défaut(s) d’accommodation de cet œil ? Justifier la réponse.
3-Quelles doivent être la nature et la vergence de la lentille qu’il faut accoler à cet œil
pour envoyer son punctum remotum à l’infini ?
Exercice 12
4 cm est placé à la distance minimum de vision distincte d’un œil normal d=25cm.
2-Que devient son diamètre apparent lorsqu’il est vu à travers une loupe dont le
grossissement commercial est 10 ?
Exercice 13
189
1-Le punctum remotum (PR) d’ un œil normal est situé à l’infini et son punctum
proximum (PP) à 25 cm du centre optique de l’œil.
1.2 Sachant que la distance entre le cristallin et la rétine est de 15 mm, entre quelles
limites varie la vergence d’un œil normal ?
f = 2 cm. L’œil est placé au foyer principal image de la loupe.Calculer lorsque, cette
dernière est mise au point pour une vision à l’infini, la distance qui sépare l’objet de
l’œil.
Exercice 14
Jules est un élève de votre classe. Il porte des lunettes dont les verres sont des lentilles
convergentes.
2-Le punctum remotum (PR) de chaque œil de Jules est-il en avant ou en arrière de
la rétine ?
3-La lentille correctrice forme au (PR) de l’œil, l’image des objets situés à l’infini.
Exercice 15
2-Une loupe de vergence C = 20 δ permet de voir l’image d’un objet rejetée à l’infini.
Calculer la puissance P de la loupe.
Exercice 16
190
1-Calculer la vergence de la lentille mince qu’il faut placer à 2 cm de son centre optique
pour la rendre normal ;
Exercice 17
Un myope devenu presbyte à une vision telle que sa distance maximale de vision
distincte est de 100 cm, sa distance minimale de vision distincte de 40 cm. Quelle
lentille L1 faut-il monter sur ses lunettes pour lui permettre de voir nettement à
l’infini sans accommoder ? Calculer la vergence de L1.
Exercice 18
Un œil, dont la distance minimale de vision est dm = 10 cm, voit à travers une loupe
l’image d’un objet de
2-La distance focale de la loupe sachant que l’œil est normal et n’accommode pas.
Exercice 19
Un œil normal voit un objet placé à sa distance minimale de vision distincte d m sous
un diamètre apparent
= 3 minutes. Équipé d’une loupe, il voit l’image de cet objet sous un diamètre
apparent ’ = 15 minutes.
191
LEÇON 3 : LE MICROSCOPE
OPO :
Je construis
Activité :
Je retiens
1 LA LOUPE
Cette première partie porte sur la loupe en vue de mieux préparer l’apprenant à l’étude du microscope et de
la lunette astronomique.
192
• Définition
La loupe est une lentille convergente de faible distance focale (de l’ordre de quelques centimètres).
• Rôle
La loupe est utilisée pour examiner des objets de petite taille.
Son rôle consiste en effet à améliorer le pouvoir séparateur de l’œil en agrandissant l’objet observé.
• Conditions d’utilisation :
La loupe est utilisée de telle sorte qu’elle donne de l’objet observé une image virtuelle droite et agrandie.
Pour cela, il faut :
- Mettre au point, c’est-à-dire ajuster l’objet de telle sorte que l’image que la loupe en donne se forme dans
l’intervalle de vision distincte de l’œil de l’utilisateur c’est-à-dire entre le PP et le PR.
N.B : Cette image ne peut être projetée sur un écran parce qu’elle se forme du côté de l’objet.
La puissance P d’une loupe est égale au rapport du diamètre apparent α’ de l’image par la grandeur AB de
l’objet.
𝛂′
P= α’ en radian (rad) AB en mètre (m) P en dioptrie (δ)
𝐀𝐁
Sa puissance intrinsèque
La puissance intrinsèque est la puissance calculée lorsque l’œil est au foyer image F’ ou lorsque l’objet est
au foyer principal objet F et l’image à l’infini.
AB
OI AB 1
Dans le triangle OIF’ dans les deux cas: tanα≈ = donc Pi = OF′
= 𝐏𝐢 =C en dioptrie (δ)
OF′ OF′ AB OF′
Son grossissement
𝛼′ 𝐴𝐵 𝐴𝐵 𝐴𝐵
G= or α’= et α = = donc :
𝛼 𝑂𝐹′ 𝑂𝐹′ 𝑑𝑚
𝐴𝐵
1
G= 𝑂𝐹′
𝐴𝐵 = × 𝑑𝑚
𝑂𝐹′
𝑑𝑚
1 𝐏𝐢
Pour dm =25cm= 0,25m= m et P = 𝑃𝑖 et G = Gc d’où : 𝐆𝐜 = nombre sans unité, c’est le
4 𝟒
𝛂′
P= α’ en radian (rad) AB en mètre (m) P en dioptrie (δ)
𝐀𝐁
𝛂′
G= nombre sans unité
𝛂
2.1 Rôle
Le microscope sert à observer des objets proches de très faible rayon apparent donc invisibles ou non
observables à l’œil nu.
2.2 Principe
Du point de vu optique, un microscope est assimilé à un ensemble de deux lentilles convergentes, l’objectif
et l’oculaire, particulièrement disposés aux extrémités d’un tube appelé statif.
L’objectif est fixé à la partie inférieure du tube. Sa distance focale est de l’ordre du millimètre ou de
quelques millimètres.
L’oculaire est une Loupe fixée à l’extrémité supérieure du tube. Sa distance focale est de l’ordre du
centimètre ou de quelques centimètres.
L’objectif donne de l’objet AB une
dernier, A1B1 est un objet réel dont il donne une image définitive A2B2 virtuelle et plus grande. C’est cette
image qui est vue par l’observateur.
-À l’aide du bouton de commande de la crémaillère, approcher l’objectif le plus proche possible de l’objet
(ou de la préparation) éclairé ;
-Placer l’œil sur le cercle l’oculaire et, toujours à l’aide du bouton de la crémaillère, éloigner
progressivement l’objectif de la platine ;
-Faire la mise au point c’est-à-dire agir sur le bouton de commande de la vis micrométrique jusqu’à obtenir
une image nette. Cela revient à régler le microscope en déplaçant le système des lentilles (sans changer
leurs positions relatives) pour ramener l’image finale dans le champ de vision de l’observateur.
• Définitions
Mettre au point un instrument d’optique consiste à le régler de telle sorte que l’image finale soit vue
nettement.
Cette condition est réalisée si l’image finale donnée par l’instrument d’optique est située dans l’intervalle
de vision distincte de l’œil c’est-à-dire entre son P.P et son P.R.
La latitude de mise au point est la distance qui sépare les positions extrêmes entre lesquelles doit se
trouver l’objet pour que son image soit vue par l’observateur.
-La distance entre ces deux positions représente la latitude de mise au point (elle est de l’ordre de quelques
micromètres).
• Le cercle oculaire
Le cercle oculaire du microscope est l’image par l’oculaire du cercle contour de la partie utile de l’objectif.
Car l’objectif peut être limité par un diamètre pour améliorer la qualité de l’image en respectant les
conditions de Gauss.
Le cercle oculaire est la pupille de sortie d’un instrument d’optique sur laquelle l’observateur place son
œil.
• Sa puissance
La puissance P d’un microscope est égale au rapport du diamètre apparent α’ de l’image définitive par la
grandeur AB de l’objet.
α′ α′ α′ A1 B1 α′ A1 B1
P= = = × or A =𝐏𝟐 est la puissance de l’oculaire et =|ɣ𝟏 | le grandissement de
AB AB A1 B1 AB 1 B1 AB
l’objectif d’où :
P=𝐏𝟐 × |ɣ𝟏 |
• Sa puissance intrinsèque
Lorsque la mise au point est à l’infini, c’est-à-dire l’image virtuelle A2B2 est à l’infini, (rayons émergents
parallèles ; A1 se trouve en F2, on parle alors de puissance intrinsèque. Où = F1' F2 est l’intervalle optique
du microscope.
𝚫
Unités : ∆ en m ; Pi en δ ; O1F1′ et O2F2′ en m. 𝐏𝐢 =
𝐟𝟏. 𝐟𝟐
• Le grossissement
Le grossissement du microscope est par définition le rapport du diamètre apparent de l’image α’ par le
diamètre apparent α de l’objet :
α′
P= α avec G=P.dm où P est la puissance du microscope et dm la distance minimale de vision distincte.
• Le grossissement commercial
P
Comme nous l’avons déjà vu pour la loupe Gc= 4i où Pi est la puissance intrinsèque du microscope.
On peut montrer d’autre part que Gc = ɣ1 × G2c où ɣ𝟏 est le grandissement de l’objectif et 𝐆𝟐𝐜 le
grossissement commercial de l’oculaire.
NB : Les valeurs de ɣ1 et de G2c sont respectivement portées sur l’objectif et sur l’oculaire.
On désigne ainsi le plus petit angle sous lequel l’œil peut distinguer deux points d’un objet à travers le
microscope.
Par définition :
𝛂′ 𝛂′
P= G= G est sans unité
𝐀𝐁 𝛂
Pour un microscope
J’applique
𝚫 𝐏𝐢
Exercice 1 P=𝐏𝟐 × |ɣ𝟏 | 𝐏𝐢 = G=P.𝐝𝐦 𝐆𝐜 = = |ɣ𝟏 |. 𝑮𝟐𝒄
𝐟𝟏. 𝐟𝟐 𝟒
1-Sachant qu’elle est taillée dans un verre d’indice 1,5 et qu’elle est plan-convexe, déterminer le rayon de
courbure de la face convexe.
2-Déterminer sa puissance intrinsèque ainsi que son grossissement commercial.
Solution
𝑛−1 𝑛−1 1,5−1
1-Rayon de courbure de la face convexe : C= d’où R= AN: R= =0,01m=1cm
𝑅 𝐶 50
1
2- Puissance intrinsèque : Pi =OF′=C AN : Pi = 50 δ
𝑃
- Grossissement commercial : 𝐺𝑐 = 4𝑖 AN : 𝐺𝑐 =12
EXERCICE 2
B
A 1 O2
A O1
microscope de laboratoire qui donne d’un objet
Calculer.
1-L’intervalle optique.
Solution
AN : Δ = 16 -(1,2+3)=11,8cm.
𝐴1 𝐵1 ∆ 11,2
2- Grandissement ɣ1 de l’objectif : ɣ1 = = AN : ɣ1 = =9,83
𝐴𝐵 𝑓1 1,2
∆ 0,118
3-Puissance intrinsèque du microscope : P=𝑓 𝑓 AN : P=0,012×0,03=327,8δ
1 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
4-Position 𝑂1 𝐴 de l’objet : − ̅̅̅̅̅̅ + ̅̅̅̅̅̅̅ = 𝑓 𝑠𝑜𝑖𝑡 ̅̅̅̅̅̅
= ̅̅̅̅̅̅̅ − 𝑓 et − ̅̅̅̅̅̅̅ + ̅̅̅̅̅̅̅ = 𝑓 soit − ̅̅̅̅̅̅̅ =𝑓
𝑂 𝐴1 𝑂 𝐴
1 1 1 𝑂 1𝐴 𝑂 𝐴
1 1 1 𝑂 𝐴 2 1 𝑂 𝐴 2 2 2 𝑂 𝐴
2 1 2
car ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂2 𝐴2 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑓𝑖𝑛𝑖 donc ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂2 𝐴1 =-𝑓2 =-3cm
1 1 1
𝑂1 𝐴1 = 𝑂1 𝑂2 -𝐴1 𝑂2 =16-3=13cm ainsi ̅̅̅̅̅̅
= 0,13 − 0,012 soit ̅̅̅̅̅
𝑂1 𝐴 =-1,32cm
𝑂 1𝐴
Exercice 3
On lit les indications 50x et25x respectivement sur l’objectif et l’oculaire. Calculer le grossissement
commercial de ce microscope et en déduire sa puissance intrinsèque.
Solution
𝑃𝑖
2-sa puissance intrinsèque : 𝐺𝑐 = soit 𝑃𝑖 = 4𝐺𝑐 AN : Pi=4x900=3600 .
4
Consolidation des ressources acquises
Exercice 1
À l’aide d’une lentille convergente de vergence C = + 20 δ on observe un objet de hauteur 1,0 cm et situé
à 3,0 cm de la lentille.
1. Par application de la formule de conjugaison, déterminer la position de l’image, sa taille et son sens.
2.2 Comparer [‘image obtenue à L’objet observé (taille et sens) l’image est-elle réelle ? Pourquoi ?
Exercice 2
1-Le microscope est un appareil qui permet d’observer des objets visibles à l’œil nu.
Exercice 3
1- Un microscope d’intervalle optique 15,7 cm est constitué d’un objectif de distance focale 0,4 cm et d’un
oculaire de distance focale 4 cm. Calculer la puissance intrinsèque de ce microscope.
2- La puissance intrinsèque d’un microscope est 1000 dioptries ; calculer son grossissement commercial.
3- Calculer la puissance d’un microscope qui donnerait, d’un objet de 10-2 mm, une image vue par l’œil
sous un angle de 0,018 rad à travers ce microscope.
Exercice 4
1.1 La distance de l’oculaire à l’objectif étant 16 cm, calculer la puissance intrinsèque de ce microscope.
1.2 En déduire son grossissement commercial.
2-Un observateur à la vue normale utilise sans accommodation un microscope de puissance intrinsèque 200
pour observer un globule rouge de diamètre 22 m. Sous quel angle voit-il le globule rouge à travers son
microscope ?
Exercice 5
3-L’intervalle optique Δ d’un microscope vaut 10 cm. Son oculaire et son objectif ont respectivement pour
distances focales f1= 2 cm et f2= 2 mm. Calculer sa puissance intrinsèque P.
4-La partie utile de l’objectif est limitée par une circonférence de diamètre d=4mm. Déterminer la grandeur
D et la position du cercle oculaire par rapport au centre optique de l’oculaire.
Exercice 6
L’objectif d’un microscope a une convergence de 100 dioptries et la longueur optique de l’instrument est
∆ = 16 cm.
2-Déterminer la distance focale de l’oculaire pour que le grossissement commercial soit GC =160.
Exercice 7
L’objectif et l’oculaire d’un microscope, assimilés à deux lentilles minces, ont pour distance focales
1,6 cm et 2,5 cm ; la distance de leurs centres optiques est 22,1 cm ; la mise au point étant réalisée à l’infini,
calculer :
3-Le grossissement, pour un œil dont la distance minimale de vision distincte est dm = 0,25 m.
Exercice 8
Lors d’une séance de travaux pratiques, on modélise un microscope par un système de deux Lentilles
minces convergentes. L1 modélisant l’objectif de vergence + 20 δ et L2 modélisant l‘oculaire de distance
focale + 100 mm. La distance 0102 fixe entre les deux lentilles vaut 0102 = 75 cm.
Partie A
1. Calculer La valeur de l’intervalle optique ∆ = F1F2 de cette modélisation.
2. On place sur Le banc d’optique l’objet devant l’objectif, de façon à obtenir une image intermédiaire à 5
cm avant 02 de taille 13 cm et inversée par rapport à l’objet.
2.1 Faire un schéma à l’échelle l/5 du microscope ainsi modélisé, puis placer l’image intermédiaire sur la
figure.
Partie B
Pour une observation sans fatigue pour l‘œil, on souhaite que l’image finale soit rejetée à l’infini.
1. Dans ce cas-là, où doit se former l‘image intermédiaire A1B1 par rapport à l’oculaire ?
3. Montrer Littéralement que Le grossissement commercial du microscope G s’écrit : G = |ɤ1 | × G2, avec
ɤ1 le grandissement de l’objectif et G2 = d m/ f2 le grossissement commercial de l’oculaire (dm = 25 cm).
Partie C
Le cercle oculaire est l’image de l’objectif l‘oculaire. On note C La position du cercle oculaire sur l’axe
optique.
Mots clés
Je construis
Activité :
Les deux lentilles doivent être portées par le même axe optique.
b) comment faut-il choisir chaque lentille (convergente ou divergente, de faible distance focale ou de grande
distance focale) ?
• Rôle
La lunette astronomique est l’un des instruments optiques utilisé en astronomie pour observer les corps
célestes (lune, planètes, étoiles, galaxies…) et étudier leurs positions relatives.
Attention !
Une observation directe des objets très lumineux à l’aide d’une lunette astronomique peut bruler la rétine.
- l’oculaire qui est une lentille convergente de quelques centimètres de distance focale et qui sert de Loupe.
L’objectif donne d’un objet AB situé à l’infini une image intermédiaire A1B1 située dans son plan focal
image contenant F1’. De A1B1, l’oculaire donne une image définitive A2B2, c’est cette dernière qui est vue
par l’œil.
• La lunette afocale
Dans le cas d’une vision à l’infini, on
dite afocale (fig.3). La vision à l’infini permet d’éviter la fatigue de l’œil normal.
La lunette afocale est donc la lunette réglée de telle manière qu’elle se comporte comme un système
optique sans foyer c’est-à-dire qu’elle donne d’un objet à l’infini, une image à l’infini.
- Placer l’œil près de l’oculaire et faire pivoter le long tube (tube porte-objectif) horizontalement ou
verticalement jusqu’à repérer le corps céleste que l’on veut observer ;
- Mettre la lunette au point, c’est-à-dire faire coulisser lentement le petit tube (tube porte-oculaire)
le long de l’axe de la lunette jusqu’à obtenir une image définitive nette. Pour une vision à l’infini,
il suffit de faire coïncider le plan focal image de l’objectif et le plan focal objet de l’oculaire. Cette
opération se fait à l’aide d’un système de vis hélicoïdal ou de crémaillère.
La mise au point d’une lunette astronomique est donc l’ensemble des opérations de réglage permettant
d’aboutir à une image définitive nette.
3 Caractéristiques d’une lunette astronomique
• Le grossissement
𝜶′
Par définition, le grossissement est G= et on démontre facilement que G=P2.O1F1′ où P2 est la puissance
𝜶
𝑶 𝑭
de l’objectif. Pour le cas particulier d’une lunette afocale G = 𝑶𝟏 𝑭𝟏 , Il est aussi le quotient du diamètre
𝟐 𝟐
d’ouverture D de l’objectif sur le diamètre d’ouverture d de l’oculaire (fig.4). Cette dernière approche est
appelée la méthode du cercle oculaire.
𝜶′
G= 𝜶 = 𝑷𝟐 . 𝒇𝟏
En résumé :
𝒇 𝑫
G = 𝒇𝟏 = 𝒅 et 𝑶𝟏 𝑶𝟐 =𝒇𝟏 + 𝒇𝟐
• Le pouvoir
𝟐
séparateur ou pouvoir de résolution d’une lunette astronomique
On désigne ainsi le plus petit angle sous lequel l’œil peut distinguer deux points d’un objet céleste à travers
la lunette astronomique.
J’applique
Exercice
On dispose de deux lentilles minces de 120 cm et 2 cm de distance focale. Les deux lentilles sont associées
de manière à constituer une lunette astronomique. On suppose que, dans la position d’observation, le centre
optique de l’œil est situé dans le second plan focal de l’oculaire.
1-Grossissement de l’instrument :
Le centre optique de l’œil étant situé dans le plan focal image de l’oculaire, il va voir l’image située à
𝒇
l’infini, d’un objet également placé à l’infini : la lunette est afocale : G = 𝒇𝟏 .
𝟐
120
AN : f1 = 120cm et f2 = 2cm donc G = = 60.
2
Soient AB l’objet placé devant l’objectif, A1B1 l’image objective située dans le plan focal objet de
l’oculaire et A’B’: O1 O2 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝐴1 + ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴1 𝑂2
̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝐴1 =120cm ̅̅̅̅̅̅̅̅
𝑂2 𝐴′ =-23cm or ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂2 𝐴1 est inconnu.
1 1 1
̅̅̅̅̅̅̅
+ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅ =𝑓 d’où ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂2 𝐴1 =1,84cm. On en déduit O1 O2 =120+1,84=121,84cm.
𝑂 2 𝐴1 𝑂 𝐴′
2 2
Consolidation des ressources acquises
Exercice 1
1-La lunette astronomique est un instrument d’optique destiné à l’observation des objets.
5-L’image donnée par une lunette astronomique peut être projetée sur un écran.
Exercice 2
Calculer le grossissement d’une lunette afocale dont les distances focales de l’objectif et de
l’oculaire sont respectivement 16 m et 2 cm.
Exercice 3
2-Un œil normal observe un astre à travers cette lunette. Celle-ci est réglée pour une vision à
l’infini.
2.1 Que signifie « régler un instrument d’optique pour une vision à l’infini » ?
Exercice 4
Une lunette astronomique est constituée d’un oculaire de distance focale f1=3 cm et d’un
objectif de distance focale f2=300 cm.
b) Le grossissement G de la lunette.
Exercice 5
L’objectif et l’oculaire d’une lunette astronomique ont respectivement pour vergence : C1=20
δ et C2= 50 δ.
2-Cette lunette est utilisée pour observer un objet très éloigné. L’observateur effectue une mise
au point de telle sorte que la distance O1O2 entre les centres optiques de l’objectif et de l’oculaire
soit égale à 7 cm.
Tracer jusqu'à son émergence, la marche d’un rayon lumineux incident qui arrive sur l’objectif
parallèlement à l’axe optique du système.
Exercice 6
Déterminer la position et la grandeur du cercle oculaire dans le cas de la mise au point à l’infini.
Exercice 7
L’objectif et l’oculaire d’une lunette ont pour convergences 2 et 50 dioptries ; leurs centres
optiques sont distants de 52 cm ; la distance angulaire de 2 étoiles est α = 2 x 10-3 radian ;
Calculer le grossissement de la lunette et la distance angulaire apparente des deux étoiles, vues
par un œil normal à travers l’instrument.
Exercice 8
Déterminer la puissance qu’il faut choisir pour l’oculaire si l’on veut que le grossissement
intrinsèque de la lunette soit égal à 60.
2-La lunette étant d’abord rendue afocale, dans quel sens et de combien faut-il déplacer
l’oculaire par rapport à l’objectif pour obtenir sur une plaque photographique une image 5 fois
plus grande que l’image donnée par l’objectif seul ? À quelle distance de l’oculaire faudra-t-il
placer la plaque photographique ?
Exercice 9
Une lunette astronomique a un objectif de distance focale 50 cm et un oculaire de distance
focale 3 cm. Déterminer la distance de l’objectif à l’oculaire pour qu’un observateur à vue
normale voie l’image d’un astre sans accommoder.
Exercice 10
Un œil normal qui n’accommode pas observe un objet à l’infini avec une lunette astronomique.
La distance des deux lentilles est de 55 cm, le grossissement est 10. Calculer les distances
focales des deux lentilles.
Exercice 11
Un œil myope dont la distance maximale de vision distincte Dm = 73,5 cm, est placé contre
l’oculaire d’une lunette astronomique dirigé vers un astre.
1-Par rapport à l’objectif de la lunette, où est située l’image intermédiaire qu’il donne de
l’astre ? 2-L’observateur met au point
l’instrument, de manière à voir nettement l’image définitive de l’astre donnée par l’oculaire,
sans accommoder. En appliquant la formule de conjugaison, déterminer la position de l’image
intermédiaire par rapport à l’oculaire, puis en déduire la distance entre les centres optiques O 1
et O2 de l’objectif et de l’oculaire. On
donne les distances focales : de l’objectif : f1=100 cm ; de l’oculaire : f2=5 cm.
Une lunette astronomique est constituée de deux lentilles minces convergentes, de même axe
optique La lentille frontale L1, appelée objectif, de distance focale f1 pointe l’astre observé. La
lentille de visée L2 appelée oculaire a une distance focale f2. On se propose d’observer un astre
de diamètre AB. L’axe optique de la lunette passe par le centre de l’astre. Les rayons extrêmes
issus des bords de l’astre forment entre eux un angle α appelé diamètre angulaire apparent de
l’astre.
1. L’objectif donne de l’astre observé une image de diamètre A1.B1, Où se trouve-t-elle ? Quelle
est sa nature ?
2. En utilisation normale, le foyer objet F2 de l’oculaire coïncide avec le foyer image F1’de
l’objectif. Dans ces conditions, où se forme l’image définitive ? Faire un schéma et tracer les
rayons à travers la lunette sachant que f1 = 10 cm et f2 = 1 cm.
G = β/α
On admettra que les angles α et β sont petits et que l’on peut assimiler leu tangente avec l’angle
exprimé en radians.
La lunette est Galilée est le modèle de lunette astronomique le plus simple pour observer les
astres.
Elle est constituée de deux lentilles minces convergentes : L1, de centre optique 01, joue le rôle
d’objectif, de distance focale 0,5 m ; L2, de centre optique O2, joue le rôle d’oculaire de
vergence 20 δ. La distance O1O2 vaut 15 cm. On souhaite observer, à l’aide de cette lunette, un
objet infiniment éloigné.
1. L’image finale de cet objet, donnée par la lunette, est-elle réelle ou virtuelle ? Justifier.
2. Déterminer par le calcul, la position de cette image définitive.
3. Faire, à une échelle que l’on précisera, la construction graphique permettant d’illustrer le
résultat précédent.
4. La lunette est dite afocale, c’est-à-dire que le foyer principal objet de L2 est confondu avec
le foyer principal image de L1. Quelle est alors la distance qui sépare les centres optiques des
deux lentilles ? Où se situé l’image définitive ?
5. On définit le grossissement G de la lunette comme étant le rapport entre l’angle sous lequel
on voit l’objet sans instrument et l’angle sous lequel on voit l’image à travers l’instrument.
Que vaut le grossissement G pour une lunette afocale ?
Conseil : on fera un schéma ou figurent les deux lentilles, leur axe optique commun, le trajet
d’un rayon lumineux parallèle à cet axe optique, à une distance d de celui-ci et provenant de
l’objet, et les angles α1 et α2. On exprimera G des distances focales des deux lentilles.
1. Construire l‘image A1 B1 donnée par L1, de l’objet AB situé à l’infini. Quelle doit être la
valeur de la distance ∆ séparant les deux lentilles afin que l’image finale A’B’ soit à l’infini Comment
qualifie-t-on une telle lunette ?
2. Tracer la marche d’un faisceau lumineux issu du point B et traversant la totalité de la lunette.
Vérifier que tous les rayons qui pénètrent dans l’objectif ressortent de l’oculaire en passant à travers
un cercle appelé « cercle oculaire ». Déterminer, par le calcul, la position et le diamètre dc de ce cercle.
3. Calculer le diamètre apparent α’ de l’objet vu à travers la lunette, sachant que le diamètre apparent
de l’objet vu à l’œil nu vaut α = 2°.
Exercice 15
On observe la lune à l’aide d’une lunette astronomique dont l’objectif est une lentille convergente, de
distance focale f1= 100 cm. Vue depuis la terre, la lune a un diamètre apparent α= 9,3 x 10-3 rad.
1.1 Rappeler La définition du diamètre apparent (on pourra répondre par un schéma clairement
annoté).
1.2 Calculer Le diamètre réel de la lune, sachant qu’elle est située à 3,8 x 105 km de la terre.
2. On appelle AB Le diamètre de la lune situé dans le plan vertical contenant l’axe de la lunette, le
point A étant situé sur l’axe optique principal (cf. Fig 1). La lune étant très éloignée de la terre, on la
supposera à l’infini dans toute la suite de L’énoncé.
2.1 Sur la figure 1, construire l’image A1B1 donnée par l’objectif (lentille L1) de l’objet AB.
2.2 Calculer la grandeur de cette image. L’angle α étant petit, on pourra utiliser l’approximation tanα
≈ α exprimé en radian.
3. L’image A1B1 sert d’objet pour l’oculaire (Lentille L2), qui en donne une image A’B’
4.1 Calculer l’angle α’, sachant que l’oculaire a une distance focale f2 = 10,0 cm. L’angle α’ étant
petit, on pourra utiliser l’approximation tan α’ ≈ α’, avec α’ exprimé en radian.
4.3 Vérifier que la relation indiquée dans le texte pour calculer le grossissement donne le même
résultat.
PARTIE 4 : LE TELESCOPE DE NEWTON
performant à l’observation?
Télescope de Newton
OPO :
Activité 1 :
Activité 2 :
Prends une feuille de format A4, un crayon, une gomme, une règle, un compas, un rapporteur
et une équerre.
1- Trace une ligne droite horizontale, un demi-cercle de rayon R=5cm par exemple, dont le
centre C et le sommet S sont sur la ligne précédemment tracée. Hachure l’extérieur du demi-
cercle pour matérialiser la surface non réfléchissante du miroir sphérique ainsi représenté.
2- Relevons qu’à un point d’incidence I, le miroir sphérique est assimilable à un miroir plan par
conséquent, les lois de Descartes sur la réflexion s’appliquent aux miroirs sphériques.
Dans le travail qui suit, tu traceras préalablement, à chaque fois, la tangente et la normale au
point d’incidence et appliquer les lois de Descartes sur la réflexion.
- D’un rayon lumineux qui arrive sur le miroir suivant l’axe (CS) ;
- D’un rayon lumineux quelconque qui arrive sur le miroir en passant par C ;
- De deux rayons incidents parallèles à l’axe (CS). En déduire la marche du faisceau
lumineux limité par ces deux rayons. Qu’observes-tu ? Détermine la position du point
focal image F’du miroir par rapport à S et C;
- D’un rayon lumineux quelconque qui arrive sur le miroir en passant par F’. En déduire
la position du foyer principal objet F du miroir ;
- D’un faisceau lumineux cylindrique incident non parallèle à l’axe (CS). Qu’observes-
tu ? Détermine le plan focal image P’du miroir.
- D’un faisceaux lumineux incident quelconque non parallèle.
1. Définitions et représentation
• Un miroir sphérique convergent est une calotte sphérique dont la surface intérieure
est réfléchissante.
Le miroir sphérique convergent est concave.
- Tous les rayons lumineux envoyés par l’objet passent au voisinage du centre C du
miroir ;
- L’objet est petit et perpendiculaire à l’axe optique principal du miroir.
2. La distance focale d’un miroir sphérique convergent
Par définition, la distance focale d’un miroir sphérique convergent est donnée par la relation:
𝑆𝐶 𝑅
f= 2
=2 avec R=SC le rayon de la sphère.
• Tout rayon lumineux incident passant par C tombe sur le miroir sous incidence
normale et repasse par C après réflexion. Donc C est sa propre image.
• Tout rayon lumineux qui arrive en S repart après réflexion symétriquement par rapport
à l’axe optique principal.
• Tout rayon qui arrive parallèle à l’axe principal passe, après réflexion, par un même
point F de l’axe appelé foyer principal image
Par conséquent :
Cas pratiques :
OPO :
Je construis :
Activité :
La luminosité d’une image est un critère de performance pour un système optique destiné à
l’observation des objets très lointains comme les astres. Cette luminosité est liée à la quantité
de lumière que reçoit le récepteur (qui se trouve dans l’instrument d’optique) par seconde, cette
quantité est elle-même proportionnelle à la surface du récepteur.
Pour observer un astre donné, on a donc intérêt à avoir des récepteurs de lumière de surface
aussi grande que possible. Pour une lunette astronomique, c’est la surface de son objectif. Or
en pratique, il est difficile de faire de très grandes lentilles.
Pour remédier aux difficultés provoquées par l’utilisation des lentilles qui composent la lunette
astronomique tout en améliorant sa performance, Newton proposa le télescope dont le principe
et la modélisation sont donnés ci-dessous (fig.1 et 2).
En analysant ces figures et les informations contenues dans ce texte, réponds aux questions qui
suivent :
1. Quelle modification Newton a-t-il apporté à la lunette astronomique pour avoir le
télescope de Newton? A quelle fin ?
2. Trouves-tu l’idée de Newton pertinente ? Explique.
3. Quels sont les éléments constitutifs du télescope de Newton ?
4. A l’aide d’un schéma, décris la marche des rayons lumineux venant d’un corps céleste
observé et construis son image finale.
5. Pour faire aisément les calculs, la figure obtenue à la question 4 a été démembrée à
travers les figures ci-dessous :
En admettant par ailleurs que 𝜃 et 𝛳′ sont respectivement l’angle apparent sous lequel l’astre
est vu à l’œil nu et l’angle apparent sous lequel l’image finale est vue à l’œil nu, et en tenant
compte du fait que l’astre observé est infiniment lointain :
Pour une mise au point à l’infini, l’oculaire est placé de sorte que son foyer principal objet soit
symétrique du foyer principal image de M par rapport au plan de M’.
2. Principe de fonctionnement
- Le miroir M reçoit les rayons lumineux provenant de l’astre AB observé et en donne
une image réelle A1B1 ;
- A1B1 est pour le miroir M’un objet virtuel dont il en donne une image réelle A2B2 de
même taille, hors du tube du télescope, observable latéralement et située au foyer
principal objet de l’oculaire ;
- A2B2 est pour l’oculaire un objet réel dont il donne une image finale A’B’ à l’infini.
Le télescope de Newton est donc un système optique afocal, il donne d’un objet à l’infini une
image à l’infini.
L’axe principal du miroir M étant dirigé vers le centre d’un astre AB vu sous un diamètre
apparent 2𝜃, l’image A1B1 de AB donnée par le miroir M est centrée sur le foyer F de M
perpendiculairement à son axe optique. Elle est réelle et renversée par rapport à l’objet AB et
𝑅
située à la distance du sommet S de M. La taille de cette image est donc :
2
𝑹
A1B1 = 𝟐𝜭 . 𝟐 A1B1= 𝜽.R
A2B2=A1B1= 𝜭.R
Pour une mise au point à l’infini, l’image intermédiaire A2B2 (objet pour l’oculaire) doit être
située au plan focal objet de l’oculaire. L’image finale A’B’ est alors vue sous un diamètre
apparent 2 𝜃′ tel que :
A2B2 = f1x 2. 𝜭′
NB :
- La mise au point à l’infini revient à positionner l’oculaire pour que l’image définitive A’B’
soit à l’infini afin de permettre une observation sans accommodation pour un œil normal ;
- Il est aussi possible d’obtenir de l’astre observé une image définitive réelle que l’on peut alors
recueillir sur une pellicule photographique. Il suffit pour cela d’éloigner un peu l’oculaire du
miroir pour ramener son foyer objet en arrière de A2B2.
- Cercle oculaire :
D’une manière générale, le cercle oculaire est l’image de la monture de l’objectif, ou de son
diaphragme, donnée par l’oculaire.
Le cercle oculaire d’un télescope de Newton est l’image donnée du contour du miroir sphérique
concave par l’ensemble (miroir plan-oculaire).
- Grossissement du télescope
𝜽′
Par définition G =
𝜭
Pour un télescope de Newton, c’est la surface de son miroir concave qui intervient. Pour une
lunette, c’est la surface de son objectif.
En pratique, il est moins difficile de faire de très grands miroirs que de très grandes lentilles.
D’où la pertinence du télescope de Newton par rapport à la lunette astronomique.
Par conséquent,
les gros télescopes sont plus performants dans l’examen des étoiles que les grosses lunettes
astronomiques car ils ont des rayons d’ouvertures plus grands.
Exercice 1
On considère le système optique constitue de deux miroirs de même axe de symétrie (zz’) :
Un objet lumineux AB, situé sur l’axe (zz’), a une abscisse zA = S1A
Faire une construction graphique, à l’échelle 1/10, mettant en évidence le fait que, dans ces
conditions, AB est superposé avec son image donnée par le système optique.
Exercice 2
du miroir concave.
dans un télescope ?
2. Sur la figure, on a représenté l’image A1B1 donnée par le miroir primaire. Cette image sert d’objet
pour le miroir plan, qui en donne une image A2B2.
2.1 Construire l’image A2B2 puis l’image définitive A’B’ donnée par l’oculaire.
2.2 Sur la figure, compléter le trajet dans Le télescope du rayon issu de B qui frappe le miroir principal
en I (faire un tracé en couleur bien visible).
Exercice 4
3. L’image A2B2 devient à son tour objet pour l’oculaire L2, qui en donne une image définitive
A’B’.
3.1 Où doit se trouver l’image A2B2 pour qu’un œil normal puisse observer sans accommoder
?
4. Dans les conditions précédentes, Le télescope est dit afocal : justifier cette affirmation
6. Grossissement
Exercice 5
Dans le but d’obtenir l’image d’une étoile, on utilise un télescope composé de deux miroirs :
- Un miroir concave M1, de sommet S1, de centre C1 et de rayon R1 = 1,60 m ;
- Un miroir concave M2, de sommet S2, de centre C2 et de rayon R2 = 0,6 m.
Les deux miroirs sont coaxiaux, les sommets et les centres sont alignés de gauche à droite dans l’ordre
suivant : C1, S2, C2, S1. La distance CS est de 0,4 m. L’étoile est vue, à l’œil nu depuis S1, sous un
diamètre apparent 2α.
1. Construire, à l’échelle 1/10, l’image intermédiaire A1B1 que donne de l’étoile le miroir M1.
Dans quel plan frontal se situe-t-elle ?
2. Construire l’image finale A2B2 que donne de cette image intermédiaire le miroir M2. Que constate-
t-on? Où se situe l’image finale A2B2? Comparer sa dimension à celle de l’image intermédiaire. Cette
image est-elle réelle ou virtuelle ? Droite ou renversée ?
PARTIE 5 : LA LUMIERE
- Dans l’obscurité totale, l’homme n’est pas vu. Les forces de sécurité
en tire profit. Ainsi lors d’une battue nocturne, elles peuvent utiliser
des appareils d’observation (ou des dispositifs de détection) à
infrarouge pour détecter une présence humaine tout en restant elles-
mêmes invisibles.
- Dans les lampes à vapeurs, un gaz enfermé dans une ampoule subit
une décharge électrique et émet une lumière dont la couleur dépend
de la nature du gaz.
Comment expliquer ces observations de tous les jours qui, bien que uniques,
nous semblent simples et banales ?
LEÇON 1 : SPECTRE D’EMISSION D’UNE SOURCE
LUMINEUSE
OPO :
Mots clés :
Je construis :
b) Représente ce prisme vu de dessus et le chemin suivi par un rayon de lumière rouge par
exemple qui arriverait sur une face rectangulaire du prisme. Quel est le rôle du prisme dans ce
cas.
Fais tomber un pinceau lumineux de lumière blanche sur une face latérale (rectangulaire) du
prisme. Sur un écran placé à la sortie du faisceau de lumière, tu observes une figure analogue à
celle obtenue par Newton en 1966 (fig.1.b).
a) D’où proviennent les couleurs que l’on observe sur l’écran ? Quel est le rôle du prisme dans
ce cas?
b) Reproduit le schéma de la figure 3 et représente le chemin suivi par un rayon de lumière
rouge et celui d’un rayon de lumière bleue. Quel rayon (rouge ou bleue) a le plus été dévié par
le prisme ?
d) Ecrire la relation traduisant la deuxième loi de Descartes sur l a réfraction. Quelle grandeur
est susceptible de dépendre de la couleur, et donc d’influencer l’angle de réfraction r pour un
même angle d’incidence i (consulter le tableau ci-dessous donnant l’Indice de réfraction et
couleur selon le matériau).
e) L’indice n est fonction d’une grandeur physique λ (appelée longueur d’onde de la lumière)
𝒂
par la relation n = b + 𝛌𝟐 a et b étant des constantes positives. Compare λrouge et λbleue.
f) Si, sur le dispositif de la fig.1.b, on remplace l’écran par une lentille convergente et qu’on
repositionne l’écran à l’endroit où les faisceaux émergents se superposent, qu’obtient-on ?
Activité 3 :
a) A l’aide d’un prisme on réalise, comme ci-dessus, l’analyse spectrale de la lumière issue de
d’autres sources (respectivement). Les spectres obtenus sont les suivants :
Figure 2 : spectres d’émission (lampe à filament, laser, ampoule à vapeur de mercure, étoile)
b) Quelle est la couleur de la lumière émise par chaque source avant sa décomposition ?
Activité 4 : La lumière « invisible »
On reprend l’expérience de la dispersion de la lumière blanche par le prisme (activité 2), puis
on explore les bords du spectre de la lumière blanche. Pour cela :
b) On promène ensuite un thermomètre, dont le réservoir est enduit de noir, dans toutes les
zones colorées du spectre, y compris dans celle située en déça du rouge. Dans cette dernière
position, il s’échauffe plus. Quelle conclusion peux-tu en tirer ?
Je retiens :
La lumière est l’ensemble des ondes électromagnétiques visibles par l’œil humain.
…Par Les lucioles; éclairs dans les Lampes à décharge ; lampes fluorescentes ; le laser ; les
Luminescence orages. diodes électroluminescentes (DEL ou LED).
Dans lampes à décharge, un arc électrique provoque l’émission d’un rayonnement visible ou
ultraviolet dans un gaz : sodium, néon, mercure, Zinc…
Dans les lampes fluorescentes, des vapeurs de mercure sous l’action d’une décharge électrique
émettent des UV qui excitent la poudre luminescente présente sur la paroi interne du tube.
Une source de lumière (ou radiation) monochromatique (une seule couleur) est une source
qui émet une lumière qui ne peut pas être décomposée par un système dispersif (prisme ou
réseau).
Une radiation monochromatique est caractérisée par une seule couleur, une longueur d’onde λ
dans le vide et une fréquence N.
C=3,00 x 108m.s-1 est la vitesse (ou célérité) de la lumière dans l’air ou, plus rigoureusement,
dans le vide.
Remarque
Exemple
Une source de lumière polychromatique (plusieurs couleurs) est une source qui émet une
lumière constituée d’un ensemble de radiations monochromatiques de couleurs et de longueurs
d’ondes différentes.
Bien qu’une lumière polychromatique puisse créer la même sensation colorée au niveau de
l’œil qu’une lumière monochromatique, sa couleur résulte de la superposition de l’ensemble
des lumières monochromatiques qui la composent. Elle est décomposable par un prisme ou un
réseau.
La lumière (domaine visible des ondes électromagnétiques) est constituée, pour le physicien,
par une infinité de radiations monochromatiques, dont les longueurs d’onde vont de 380nm soit
environ 400nm (violet extrême) à 780nm soit environ 800nm (rouge extrême).
Au-delà du violet extrême, il existe un rayonnement énergétique de même nature que la lumière,
de faibles longueurs d’ondes, mais invisible à l’œil nu, appelé rayonnement ultraviolet (UV).
Plus loin encore des U.V, on trouve les rayons X, les rayons ɣ, les rayons cosmiques (voir fig.4)
Au-delà du rouge extrême, il existe un rayonnement invisible, de grandes longueurs d’onde, qui
provoque des effets thermiques appelé rayonnement infrarouge (IR). Plus loin encore, on
trouve les ondes radio, les micro-ondes (voir fig.4)
NB :
• Le spectre d’émission d’une source de lumière est l’ensemble des couleurs étalées
(radiations monochromatiques) obtenu à la sortie de cette lumière d’un système
dispersif (prisme, réseau).
- Les spectres discontinus d’émission ou spectres de raies d’émission sont les spectres
formés d’un nombre fini de tâches lumineuses colorées, bien séparées, chacune d’elle
correspondant à une radiation monochromatique de longueur d’onde bien déterminée.
A l’aide d’un dispositif dispersif sophistiqué, on obtient sur l’écran d’observation des taches
lumineuses très fines, à peu près linéaires, que l’on appelle raies spectrales.
Exemple
- Les spectres continus d’émission sont les spectres que l’on peut considérer comme formés
d’une infinité de raies spectrales juxtaposées, correspondant à une infinité de radiations
lumineuses monochromatiques infiniment voisines.
Exemple
• En règle générale, on a :
• Le principe de l’analyse spectrale est très utilisé en Chimie pour identifier les éléments
chimiques et en Astrologie pour obtenir, par exemple, de précieux renseignements sur la
constitution chimique des astres.
J’applique :
Exercice1 :
Solution
Exercice 1.
Exercice 2.
La flamme d’un briquet; une lampe halogène; un laser; une DEL; le Soleil; un écran
d’ordinateur; un tube fluorescent; du métal en fusion; les braises; les lucioles; les éclairs.
Exercice 3.
Lorsqu’ils sont soumis à un rayonnement visible ou non, certains matériaux sont capables
d’émettre de la lumière ;
- Soit immédiatement ou presque, c’est la fluorescence;
- Soit en différé, c’est la phosphorescence.
1. Parmi les deux processus cités ci-dessus, lequel a la particularité de continuer d’exister même
après l’extinction de la source?
2. On place devant cette lampe un filtre qui ne laisse passer que les radiations dont la longueur
d’onde est comprise entre 450 nm et 500 nm.
2.1 Comment évolue le spectre de la lumière transmise ?
Lorsque l’on évoque l’arc-en-ciel, on pense d’abord à ses couleurs. Oui..., mais quelles couleurs
? Et combien ?
1. Citer les sept couleurs traditionnellement attribuées à l’arc-en-ciel ?
2. Est-il correct d’affirmer qu’il y a « sept » couleurs dans l’arc-en-ciel ? Si non, combien de
couleurs a-t-il ?
3. Quel (s) phénomène (s) physique (s) peut-on associer à la formation de l’arc-en-ciel?
Exercice 8
On observe la décomposition de la lumière blanche émise par la lampe à incandescence.
1. Comment s’appelle la figure que l’on observe sur l’écran ?
2 Comment évolue cette figure si on baisse l’intensité du courant qui traverse le filament de la
lampe à incandescence ?
3. Quelle est la couleur la plus déviée à la sortie du prisme?
4 Sachant que toutes les radiations arrivent avec le même angle d’incidence, comment expliquer
que l’angle de réfraction diffère selon la longueur d’onde ?
Exercice 9
1. Rappeler les limites (en longueurs d’ondes) du visible.
2. Comment s’appellent respectivement les rayonnements de longueurs d’ondes λ1 = 350 nm
et 900 nm ? Calculer leurs fréquences.
3. Entre la longueur d’onde et la fréquence d’une radiation, quelle est la grandeur dont la valeur
dépend du milieu de propagation (supposé transparent). Expliquer.
10. Sensibilité de l’œil
L’œil humain ne présente pas la même sensibilité pour toutes les longueurs d’onde. La courbe
ci-dessous donne sa sensibilité relative moyenne en fonction de la longueur d’onde:
Elle a été établie par la Commission internationale de l’éclairage, à partir d’un grand nombre
d’individus.
1. À partir de cette courbe, déterminer les limites des longueurs d’onde dans le vide du spectre
visible, en précisant à quelles couleurs respectives elles correspondent.
2. 1. À quelle longueur d’onde l’œil est-il le plus sensible?
2.2. À quelle couleur correspond ce maximum de sensibilité?
OPO :
Mots clés :
Pré requis
Je construis :
Activité n°1
Activité n°2
2. Comment varie (on dit encore se déplace) la longueur d’onde et la couleur de la radiation
dont l’intensité lumineuse est maximale parmi les radiations émises par le filament au fur et à
mesure que la température augmente ?
Activité n°3
1. Définitions
• Corps noir :
Un corps noir est un objet théorique qui absorbe toutes les radiations qu’il reçoit et qui émet
toutes les longueurs d’onde quand il est chauffé.
Dans la suite, le rayonnement thermique des corps chauffés (étoiles, fils d’une lampe à
incandescence, corps humains…) sera assimilé (sauf précision contraire) à celui d’un corps
noir.
Le profil spectral d’une source lumineuse est la courbe donnant l’intensité lumineuse de chaque
lumière monochromatique présente dans la lumière qu’il émet.
Le profil spectral d’un corps peut être représenté comme un spectre limité par une enveloppe
indiquant (sur l’axe vertical) l’intensité lumineuse de chaque radiation qui la compose. Mais
aussi l’enveloppe (pour une température ou pour plusieurs températures) accompagnée ou non
du spectre suffit à représenter le profil spectral d’un corps.
La couleur d’une source lumineuse à une température donnée est proche de celle de la
radiation monochromatique émise avec une intensité maximale à cette température telle que
indiquée par son profil spectral.
2. Résultats expérimentaux :
Ces résultats sont les mêmes que ce soit le filament d’une ampoule à incandescence, le four
d’un souffleur de verre, la larve d’un volcan, le métal soudé à l’arc, un métal en fusion, une
barre de fer dans l’industrie de la sidérurgie, les étoiles…
3. Loi de Wien :
Le produit de la température d’un corps noir par la longueur d’onde λmax à laquelle ce corps
émet un maximum d’intensité lumineuse est constant.
Soit :
T.λmax = 2,898x10-3
2,898x10-3 est la constante de WIEN exprimée en kelvin.mètre (m.k), T est exprimée en kelvin,
λmax est exprimée en m.
Rappel :
T(K)= Θ(°C)+273,15.
J’applique :
Exercice 1 :
Enoncé :
2. Expliquer pourquoi on peut utiliser des dispositifs de détection à infrarouge pour déceler la
présence humaine dans l’obscurité.
Solution :
2. L’être humain émet essentiellement dans l’infrarouge, cela le rend vulnérable aux dispositifs
de détection à infrarouge, notamment dans l’obscurité.
Enoncé :
2,898×10−3 2,898×10−3
ʎmax= = =500nm. Longueur d’onde située dans le bleu-vert.
T 5800
Exercice 3 :
L’étoile Sirius, de la constellation du Grand Chien, est
une étoile blanche. Les étoiles Rigel et Bételgeuse, de la
constellation d’Orion, sont respectivement bleue et rouge.
Enoncé
Exercice 1
Exercice 3
Lorsqu’on chauffe une barre de fer, il devient rouge, puis blanc (d’où l’expression « chauffer à
blanc »). La lumière émise est analysée à l’aide d’un spectroscope : décrire les spectres observés
à chaque stade.
Exercice 4
Les spectres des lumières émises par deux lampes à filament
de tungstène (A et B) sont représentés ci-contre.
Quelle est la lampe dont le filament a la plus haute
température ?
Exercice 5
À l’aide d’un spectromètre, on a mesuré l’intensité lumineuse du Soleil pour différentes
longueurs d’onde :
λ(nm) 300 340 380 400 440 480 550 600 650 700 800 1000 1200
I(x1013W.m- 1,01 4,08 7,73 10,0 11,6 11,6 10,5 9,46 8,07 6,82 5,00 3,11 2,04
2
)
1. Tracer le graphe donnant I = f (λ). Commenter la courbe obtenue.
2. Déterminer, le plus précisément possible, la longueur d’onde λmax correspondant au
maximum de la courbe.
La couche superficielle d’une étoile n’est constituée que d’un seul élément chimique, A ou B.
Les spectres de ces deux éléments sont connus et donnés ci-après, à la suite du spectre (en
couleur) de la lumière provenant de cette étoile, à la même échelle.
Exercice 8
Le Soleil est un corps chaud assimilable à un corps noir. Son spectre simplifie est représenté ci-
après.
2.1. Justifier le fait que l’imagerie par thermographie soit réalisée à l’aide d’une caméra dite «
infrarouge ».
2.2. Cette technique d’imagerie peut-elle présenter des dangers pour la santé ? Justifier.
OPO :
- Interpréter les échange d’énergie entre lumière et matière à l’aide du modèle corpusculaire de
la lumière.
Pré requis
Spectre d’émission
Mots clés :
Spectre de raies absorption, Spectre de bandes absorption, quantum, diagramme des niveaux
d’énergie.
1. Le spectre d’absorption.
Je construis :
Activité 1:
- Qu’observes-tu ?
Lorsqu’une solution colorée est traversée par la lumière blanche, le spectre de la lumière
transmise présente des bandes noires sur le fond coloré du spectre continu de la lumière
blanche : c’est un spectre de bandes d’absorption.
Lorsqu’un gaz froid et à basse pression est traversé par la lumière blanche, le spectre de la
lumière transmise présente des raies noires sur le fond coloré du spectre continu de la lumière
blanche : c’est un spectre de raies d’absorption.
Le Spectre d’absorption d’un atome est le spectre de la lumière blanche amputé des radiations
absorbées par cet atome.
Je construis
Activité 2:
Une figure ci-dessous représente le résultat de l’analyse spectrale de la lumière émise par une
lampe à hydrogène (ampoule à décharge électrique dans l’hydrogène).
L’hydrogène, à basse pression, est ensuite éclairé par la lumière blanche. Après la traversée de
l’hydrogène, l’analyse spectrale donne le spectre de raies d’absorption de l’hydrogène.
C) Les figures ci-dessous à gauche présentent les spectres d’émission et d’absorption d’un
autre atome.
a) Fais une analyse comparative entre le spectre d’absorption d’un l’atome et son spectre
d’émission.
b) Détermine les longueurs d’ondes des radiations présentent dans les spectres d’absorption et
d’émission de l’atome d’hydrogène.
c) Au regard de ce qui précède, émet deux à trois hypothèses pouvant expliquer le mode
d’émission et d’absorption de la lumière par la matière ?
Je retiens :
• D’une manière générale, un atome n’absorbe que les radiations de fréquences égales à
celles qu’il peut lui-même émettre.
• Pour expliquer les faits observés d’absorption et d’émission de la lumière par la matière,
Max Planck, Albert Einstein et Niels Bohr vont jouer un rôle essentiel en énonçant des
postulats :
Un rayonnement électromagnétique ne peut échanger avec la matière que des énergies multiples
d’une quantité appelée quantum, d’énergie ΔE = h.ν.
Un atome ne peut exister que dans certains états d’énergie bien définis formant une suite
discontinue (En). Chacune des valeurs En correspond à un état appelé niveau d’énergie. Par
conséquent, les variations d’énergie de l’atome ne peuvent prendre que des valeurs bien
déterminées.
Autrement dit les niveaux d’énergie et les variations d’énergie d’un atome sont quantifiés.
On peut alors modéliser l’atome vu sous l’angle énergétique par un diagramme appelé
diagramme des niveaux d’énergie de l’atome :
E
E1
n=1 niveau (ou état) fondamental
N.B : L’électron-volt (eV) est une unité adaptée au quantum d’énergie 1eV=1,60x10-19J.
Tant que l’électron reste sur son orbite correspondant à l’état fondamental, il ne peut ni émettre,
ni absorber de l’énergie. Un atome peut être excité, par décharge électrique, chauffage,
absorption de la lumière etc.
Un atome excité revient spontanément à son état fondamental ou à un état excité intermédiaire
plus bas (transition décroissante) en émettant un photon qui emporte l’énergie ∆E cédée par
l’atome.
En effet, en passant d’un état excité d’énergie Ep (niveau supérieur) à un état d’énergie En plus
faible (transition décroissante), un atome émet un photon de longueur d’onde λ et d’énergie :
𝒉𝑪
∆E = Ep-En =
𝝀
Le spectre d’émission de cet atome présentera une raie brillante de longueur d’onde λ.
• Absorption de lumière :
De même, un atome dans un état d’énergie inférieur En peut passer à un état d’énergie supérieur
Ep en absorbant un photon de longueur d’onde λ et d’énergie :
𝒉𝑪
|∆E| = Ep-En =
𝝀
Le spectre d’absorption de cet atome présentera une raie sombre de longueur d’onde λ.
• A une raie colorée brillante correspond une raie sombre au même endroit. Les longueurs
d’onde des raies d’émises (spectre d’émission) sont les mêmes que celles des raies
absorbées (spectre d’absorption) : Entre le spectre d’émission et le spectre d’absorption, il
ya inversion des raies.
J’applique :
Exercice 1 :
1- Dresser le diagramme des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène (on placera les 07
premiers niveaux d’énergie). Echelle : 1cm pour 1eV.
2- Déterminer :
- La longueur d’onde la radiation absorbée lors de la transition n=1 →n=2
- la plus courte longueur d’onde λ des différentes raies spectrales que peut émettre l’atome
d’hydrogène lorsqu’il est excité.
3- On envoie sur des atomes d’hydrogènes, pris à l’état fondamental, différents photons
d’énergies respectives : 8,2eV ; 10,2eV ; 13,6eV ; 14,6eV.
- Quels sont les photons qui peuvent être absorbés ?
- Quel est l’état final du système.
Exercice 2 :
2.1-Déterminer En et n.
Je construis :
Activité 3 :
Le spectre du soleil obtenu en 1917 par J. VON FRAUNHOFER est donné ci-dessous.
Je retiens :
Par conséquent, l’analyse des raies d’absorption au sommet de l’atmosphère d’une étoile
permet d’identifier et de dénombrer les atomes et ions présents dans sa chromosphère.
Avant d’arriver au sol, le rayonnement solaire est partiellement absorbé par les molécules
présentes dans l’atmosphère terrestre.
• Un atome ou un ion ne peuvent absorber que les radiations qu’ils sont capables d’émettre.
Consolidation des ressources acquises
Données.
Constance de Planck : h= 6,63 x 10-34 J.s.
Exercice 1
Corriger, si nécessaire, les affirmations suivantes.
1. Un spectre de raies d’absorption est constitué de raies de différentes couleurs sur fond noir.
2. On peut obtenir un spectre de bande en éclairant une solution colorée avec de la lumière
blanche.
3. La fréquence d’une onde électromagnétique est proportionnelle à sa longueur d’onde.
4. Un photon est un quantum d’énergie indivisible.
5. Plus l’énergie transportée par un photon est grande, plus sa fréquence est grande.
7. L’énergie du niveau fondamental est la plus faible énergie d’un atome.
8. Un atome à l’état fondamental peut absorber tous les types de photon.
9. Le spectre d’émission de l’hélium est un spectre de raies.
10. Un spectre de raies d’émission correspond au passage d’un atome de l’état fondamental à
un état excité.
Exercice 2
Un photon a une fréquence de 6,0×1015Hz. Parmi les résultats suivants, lesquels sont exacts.
1. Sa longueur d’onde vaut 5,0×10-15m
2. Son énergie vaut 2,5 eV.
3. Son énergie vaut 2,5×10-19 J.
Exercice 3
Pour traiter les tumeurs du thorax ou de l’abdomen par radiothérapie, on utilise des photons X
de 10MeV.
1. Calculer la longueur d’onde dans le vide d’un photon. Est-ce un photon du visible ?
2. Comparer l’énergie de ce photon X à celle d’un photon de longueur 500nm.
Exercice 4
Associer à chaque spectre l’expérience qui lui correspond.
Exercice 5
Classer cette série de spectres en quatre familles, qui seront définies.
Exercice 6
1. Lorsque la lumière blanche passe à travers un gaz, quels sont l’aspect et le type du spectre
obtenu ?
2. L’analyse de la Lumière reçue d’une étoile permet de connaître la composition de sa
photosphère : s’agit-il de l’étude du spectre d’absorption ou d’émission des éléments présents
?
3. Quelle propriété des atomes permet d’expliquer les raies d’absorption ?
4. Expliquer la phrase : « Dans un atome, les niveaux d’énergie sont quantifiés. »
Exercice 7
1. Reproduire le dessin suivant, puis représenter aux crayons de couleurs le spectre de la lumière
blanche qui traverse des vapeurs de mercure.
CIRCUITS ELECTRIQUES
Compétences ciblées
DE FONCTIONNEMENT
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
LEÇON 1 : LES GENERATEURS
Nous avons ci-dessus quelques échantillons de générateurs ces dipôles sont capables
d'alimenter certains circuits électriques des montres, des torches, des postes de radio, des
véhicules.
- Attribues à chacun le circuit électrique approprié dans lequel il joue pleinement son rôle..
-quels types de montages peut-on faire avec ces dipôles? Et quels en sont les avantages et les
inconvénients?
OPO :
Mots clés : dipôle actif dissymétrique, caractéristique intensité –tension d'un dipôle électrique.
1. GENERATEUR : DEFINITION, REPRESENTATION ET ROLE DANS UN
CIRCUIT ELECTRIQUE.
Je construis
Activité 1
• Définition
Un générateur est un dipôle actif dissymétrique qui en fonctionnant aspire les électrons par
son pôle positif et les refoule par son pôle négatif. En circuit ouvert il maintient à ses bornes
une tension constante non nulle appelée tension à vide ou force électromotrice (f.é.m.) (E)
exprimée en volts(V). Il est parfois doté d'une résistance interne 𝑟 exprimée en ohm(Ώ). Un
générateur de résistance interne nulle est dit idéal la tension à ses bornes est toujours constante
et égale à sa f.é.m. E.
J’applique
Exercice
Définir générateur et choisir parmi les représentations ci-dessous celle d’un générateur.
Solution
Un générateur est un dipôle actif dissymétrique qui en fonctionnant aspire les électrons par
son pôle positif et les refoule par son pôle négatif.
Activité 2
dans le tableau ci-dessous. Le voltmètre polarisé est monté en dérivation aux bornes du
générateur.
ci-contre.
d) En exploitant les valeurs du tableau ci-dessus vérifie que l’équation de cette droite peut se
mettre sous la forme : 𝑈𝑃𝑁 = 𝐸 – 𝑟 𝐼.
Je retiens
J’applique
Exercice
Un générateur de fém E=12V débite un courant de 1A, sachant que la tension à ses bornes est
de 8V ; détermine sa résistance interne ainsi que la chute ohmique de tension à ses bornes.
Solution
Je construis
Activité 3
Le jeune Elandi ouvre le poste de radio de son grand père au village lors des grandes
vacances dernières et constate qu'il comporte une série de quatre piles Hellesens toutes montées
les unes après les autres. Il observe également que deux piles consécutives sont telles que les
bornes qui se touchent portent respectivement les signes + et -. Il décide de s'informer auprès
de son grand frère qui reprend la classe de première D au collège de la maturité. Il lui pose la
série de questions suivantes:
Les piles sont des exemples de générateurs électrochimiques qui débitent un courant continu.
Lorsqu'on les monte comme dans l'exemple ci-dessus on dit qu'on a réalisé un groupement en
série comme l'indique le schéma normalisé ci-dessous :
D'après la loi d'additivité des tensions la tension aux bornes de cet ensemble est
Le groupement ainsi constitué permet d'avoir une grande tension à vide E mais une grande perte
d'énergie par effet joule se produit dans ce cas à cause de sa grande résistance interne.
On peut également monter les n générateurs identiques ci-dessus en parallèle comme l'indique
le montage ci-dessous:
I
on a pour les n générateurs identiques ci-dessus : UPN = E0 − r0 n où I représente le courant
Les générateurs peuvent aussi être montés de façon mixte dans ce cas on constituera m
dérivations ayant chacune n générateurs comme l'indique le schéma ci-dessous
La tension entre les points N et P est d'après la loi de l'unicité de la tension pour les générateurs
I
identiques ci-dessus UPN = nE0 − nr0 m avec 𝐼 = 𝑚 𝐼0 d'après la loi des nœuds. Les
𝑛𝑟0
caractéristiques du générateur équivalent seront : 𝐸é𝑞 = 𝑛𝐸0 et 𝑟é𝑞 = .
𝑚
On peut enfin monter les générateurs en opposition comme l'indique la figure ci-dessous
J’applique
Exercice
a) Combien de piles de 1,5𝑉 doit-on monter en série pour obtenir un générateur équivalent de
fém 𝐸é𝑞 = 24𝑉.
Solution
Exercice 2
Solution
Les caractéristiques du générateur équivalent sont :
Exercice 1
Exercice 2
A
a)Combien de piles de 1,5V doit-on monter en série pour obtenir un générateur
équivalent de f.é.m. E=36V
b) si la résistance de chaque pile est de r= 0,5Ώ quelle sera la valeur de la tension
aux bornes du générateur équivalent pour un courant d'intensité I=2A?
c)Ce générateur équivalent débite un courant I dans un résistor de résistance R =7Ω
Calculer la puissance consommée par ce résistor.
d) On place dans le circuit ci-dessus et en opposition au générateur équivalent trois
autres générateurs identiques à ce dernier. calculer la nouvelle puissance P'
consommée par ce résistor.
B
Dans le laboratoire du lycée bilingue de MAROUA les élèves du club scientifique
veulent monter un générateur à partir de douze piles identiques de caractéristiques
E= 1,5V et r =2Ω.
a)déterminer les caractéristiques de ce générateur si on constitue six dérivations de
deux piles chacune.
b) Ce générateur doit alimenter un circuit qui comprend montés en série un
électrolyseur contenant du sulfate de cuivre avec une électrode en cuivre et une
résistance R=5Ω. Calculer le courant qui parcourt ce circuit si la résistance de
l'électrolyseur est r' =2Ω.
Exercice 3
Un générateur traversé par un courant de 4A présente à ses bornes une tension
U=4,5V.Un dispositif approprié permet de ramener ce courant à 2A et la tension dans
ces conditions devient égale à 6V à ses bornes.
a)Détermine ses caractéristiques E et r.
b) Quelle est la valeur de la chute ohmique de tension à ses bornes pour I=1A.
c) Détermine la quantité de chaleur dégagée en 20minutes par sa résistance interne pour
un courant de 2A.
Exercice 4
de
résistance R
variable et d’une lampe.
a. En appliquant la loi d’additivité des tensions dans le circuit,
exprimer la tension U2 aux bornes de la lampe en fonction de E, R et I.
b. On lit les indications gravées sur le culot de la lampe :
« 3,0,75 A »
Quelle doit être la valeur de la résistance R du conducteur ohmique pour que la lampe
fonctionne dans ces conditions nominales si le générateur a une force électromotrice E = 4,5V ?
Exercice 6
Le circuit électrique d’une voiture est alimenté par une batterie d’accumulateurs de force
électromotrice E= 12,0 V et de résistance interne r = 0,06 Ω. Lors du démarrage de la voiture,
l’intensité du courant débité par la batterie d’accumulateurs est égale à 105 A. La durée du
démarrage est de 3 secondes.
a. Calculer l’énergie totale fournie par la batterie d’accumulateurs.
b. Calculer l’énergie dissipée par effet joule dans la batterie d’accumulateurs.
c. En déduire l’énergie électrique que cette batterie d’accumulateurs fournit au circuit.
d. Calculer la puissance correspondant au transfert d’énergie de la batterie d’accumulateurs
vers le reste du circuit électrique.
Situation -problème 1
Au cours d'un T.P le professeur met à la disposition d'un groupe d'élèves dix piles
identiques non identifiables ceux-ci les montent en série et l'ensemble débite sur un
résistor de résistance variable. Lorsque le résistor a une résistance de 5Ώ l'ampèremètre
incorporé dans ce circuit indique une intensité I= 0,6A et pour une valeur de la
résistance de 10Ώ l'ampèremètre indique une intensité de 0,5A
Tache: aide ces apprenants à déterminer les caractéristiques E et r de ces piles et
proposes un montage approprié pour réaliser cette expérience.
Situation-problème 2
Les élèves du club scientifique du lycée d'oyack veulent fabriquer une batterie
électrique capable d'alimenter les quatre lampes de leur bibliothèque. Lesdites lampes
sont identiques et ont chacune une puissance de 75W et une résistance r =3Ώ.Elles sont
montées en parallèle. Ils disposent pour constituer la batterie d'un nombre suffisant de
piles HELLESENS de f.é.m. E0= 1,5V et résistance interne ro =1,5Ώ
Tache 1 : sachant que les lampes ci-dessus brillent intensément lorsqu'elles sont
parcourues par un courant de 5A, en assimilant chaque lampe à un résistor aide ces
élèves à trouver le groupement qui fera fonctionner intensément les quatre lampes.
Tache 2 : Proposes un schéma normalisé de ce montage et dites le nombre total de piles
qu'il a fallu utiliser pour le réaliser.
Situation-problème 3
Vous désirez alimenter en énergie électrique une lampe de puissance P=100W votre
professeur met à votre disposition trois types de piles 1,5V ; 4,5V et 9V il vous est
demandé d'utiliser 18 piles tous les types de piles doivent apparaitre dans votre montage.
Tache 1: proposes un montage approprié donnant une tension à vide de 18V et le
représenter.
Tache 2:Si on désigne par r1la résistance de la pile de f.é.m. 1,5V ,r2 celle de la pile de
f.é.m. 4,5V et r3 celle de la pile de f.é.m. 9V.Trouve la relation qui doit exister entre r1,r2
et r3 pour que chaque branche de ce réseau ait la même chute ohmique de tension. Pour
r1 = 2Ώ donne la valeur du courant dans la branche principale si la résistance de la lampe
est r =4Ώ.
Tache 3:Que dites vous à votre petit frère qui vous propose de monter toutes ces piles
en série? Présenter lui les avantages et inconvénients de votre choix de montage ci-
dessus
LEÇON 2 : LES RECEPTEURS
L'appareil ci-dessus permet de mixer après avoir broyé un ensemble de fruits produisant ainsi
des jus de fruits naturels.
- quelles sont les caractéristiques de ces types d'appareils qui transforment en énergie
mécanique ou chimique les autres formes d'énergie qu'ils reçoivent?
OPO :
1. RECEPTEUR.
Je construis
Activité 1
Reprenons le montage réalisé par le groupe des élèves de première C du Lycée d'OKOLA de la
leçon précédente et remplaçons dans celui-ci le générateur par un moteur d'un petit ventilateur
en conservant le reste du circuit intact.
c) Quelle sensation on a lorsqu'on est en contact direct avec ce moteur juste après l'ouverture
de ce circuit ?
e) Au cours d'une expérience, on a obtenu le tableau des valeurs de U(tension) aux bornes de
ce moteur et I intensité du courant le parcourant. Tracer la caractéristique intensité-tension U =
f(I) de ce moteur et en déduire graphiquement sa f.c.é.m. (force contre électromotrice) E' et sa
résistance interne r'
f) En observant l'allure de la courbe obtenue montrer que la tension aux bornes de ce moteur
peut se mettre sous la forme U = b + aI ou les constantes a et b sont à déterminer.
Un circuit sans générateur même fermé n'est parcouru par aucun courant la lampe du circuit ci-
dessus ne peut donc pas s'allumer. Le récepteur (moteur) est donc un dipôle passif
dissymétrique. Il a pour caractéristiques :
- La résistance interne 𝑟′
- Sa force contre électromotrice (f.c.é.m.) 𝐸′.
Sa représentation conventionnelle est :
Une fois le générateur incorporé dans ce circuit, l'hélice du petit ventilateur va tourner car son
moteur développe une énergie mécanique. Le moteur chauffe si on le touche parce qu'il dégage
de la chaleur à cause de l'effet joule.
𝑈 = 𝑓(𝐼).
- La f.c.é.m. E' du moteur qui est l'ordonnée à l'origine du repère ci–dessus. Pour le cas
d'espèce, on a: 𝐸′ = 2,6 𝑉.
- La résistance interne 𝑟′ est la pente de la caractéristique ci-dessus. On trouve pour ce
cas r'= 6 Ώ.
∆𝑈
- La courbe ci-dessus est une droite affine de pente positive 𝑟 ′ = .
∆𝐼
- Ce récepteur est un dipôle linéaire dissymétrique qui a pour équation U = b + aI. On
peut encore écrire 𝐔 = 𝐄′ + 𝐫′𝐈 (1).
La relation (1) traduit la loi d'ohm aux bornes du récepteur (moteur).
Certains récepteurs sont des dipôles linéaires passifs dissymétriques (moteur, voltamètre). Ils
transforment une partie de l'énergie électrique qu'ils reçoivent en une autre forme d'énergie que
l'énergie calorifique. Contrairement aux résistors qui sont aussi des récepteurs mais
transforment intégralement l'énergie électrique reçue en chaleur, cette dernière catégorie de
récepteur possède en plus de la résistance interne r' une force contre électromotrice (f.c.é.m.)
E '.
J'applique
Exercice 1
On donne la loi d'ohm aux bornes d'un électrolyseur U =5+1,5I(en unités du système
international)
a) déterminer la f.c.é.m. E' et la résistance r' de cet électrolyseur.
b) calculer la valeur de I pour une tension U=8V.
Solution
a)On rappelle que l'expression de la loi d'ohm aux bornes d'un récepteur est
U = E' +r'I par identification on a : E’ = 5V et r' = 1,5Ώ.
b) On a pour I =0A U =5V et pour U = 8V on a U= 5 + 1,5I
Il vient que :
I = (8-5) /1,5 = 2A
Exercice 2
Le but de ce exercice est d'établir la loi d'ohm aux bornes d'un recepteur.Pour cela on
dispose d'un générateur, d’un voltmètre de très grande résistance et du récepteur.
a)la liste ci-dessus est incomplète complète la en précisant le rôle des éléments
manquants.
b) proposes un schéma de montage
c-1) construire le graphe U = f(I) on donne : 1cm pour 0,1A et 1cm pour 1V.
c-2) déduire de ce graphe les caractéristiques E' et r' de ce récepteur.
Solution
b) Schéma du montage
c)
Exercice 1
Dans le circuit électrique ci-contre, la tension aux bornes
de l’électrolyseur est égale à 6,20 V. L’intensité du
Courant qui le traverse est égale à 228 mA.
Sa force contre-électromotrice est égale à 2,10 V
et sa résistance interne est 18,0 Ω. Le circuit
fonctionne pendant 6 minutes.
a. Calculer l’énergie électrique reçue par l’électrolyseur.
b. Calculer l’énergie dissipée par effet Joule pendant les six minutes de fonctionnement de
l’électrolyseur.
c. Calculer l’énergie nécessaire à la transformation chimique de l’électrolyte contenu dans la
solution de l’électrolyseur.
Exercice 2
Un moteur électrique fonctionne pendant 50 secondes.
Il reçoit une énergie électrique égale à 30 kJ.
Sa force contre-électromotrice E’ est égale à 20 V
OBAMA est un menuisier, il vient de se doter d'une perceuse électrique et souhaite connaitre
le rendement du moteur de cet appareil dont la résistance interne a pour valeur r =5,30 Ω. On
te propose à cet effet de faire l'analyse du fonctionnement de la perceuse électrique dans les
deux cas suivants :
Lorsque le moteur fonctionne, la puissance électrique P qu’il reçoit se transforme ainsi qu'il
suit.
* une partie. Pj est transformée en chaleur par effet Joule.
* une autre partie, Pm est transformée en énergie mécanique
* une dernière partie, Pe constitue des perles électromécaniques. .
Tache 1 : sachant que les pertes électromécaniques ne dépendent que de la vitesse de rotation
du moteur. Déterminer : P, Pj, Pe et Pm lorsque la perceuse fonctionne en charge et en déduire
son rendement.
Tache 2: On considère la chaîne suivante :
Sachant que le générateur fournit une puissance Pt = 32,4 W au variateur et une partie Pv est
perdue sous forme de chaleur, dans le variateur. Détermines :
-Pv,
-le rendement ɳv du variateur
-le rendement ɳ de la chaîne.
Situation-problème 2
Ton oncle ATONFACK vient d'acheter un véhicule qui possède une batterie d’accumulateurs
de f.é.m. E = 24 V, et de résistance interne r = 6.0.10-2Ω. La capacité de la batterie est QD = 44
A.h. Le nombre d’ampoules que comporte ce véhicule ainsi que leur puissance sont donnés
dans le tableau ci-dessous. L'intensité de courant maximale que peut débiter la batterie est Imax
240 A. On admet que les lampes de l’automobile fonctionnent en même temps et que le moteur
est à l’arrêt.
Ampoules Puissance (W) nombre
Phares à halogène 60 2
Projecteurs antibrouillard 55 4
Clignotants avant 21 2
Clignotants aile avant 5 2
Clignotants arrière 21 2
Feux stop 21 4
5
Spots de lecture dans le toit 2
démarreur
Témoins combinés d’instruments 1,2 17
Ton oncle pour les fêtes de noël a acheté un jouet à ton petit frère, sur la plaque signalétique de
ce jouet il est marqué: I= 0,5A et U = 9V.Tu désires faire fonctionner normalement ce jouet en
achetant le matériel approprié.
Quel est le critère sur lequel tu dois t'appuyer pour faire un choix judicieux?
OPO :
Activité 1
Les élèves du club scientifique du Lycée d'Oyack lors des journées portes ouvertes d'octobre
dernier ont réalisé à l'aide des composants suivants(piles Hellesens, ampoules de torches
identiques , fils de jonction , interrupteur et galvanomètre) un circuit électrique simple
comportant les éléments montés en série: quatre piles Hellesens qu'on assimilera à un
générateur unique de f.é.m. E=12V et de résistance interne 𝑟 = 2Ω, deux petites ampoules
𝑟
torches identiques de résistance 𝑟′ = 2 chacune qui seront assimilées les deux à un résistor r1,
En supposant négligeables les résistances des autres composants de ce circuit à l'exception des
ampoules et les piles,
a) Proposer son schéma de montage normalisé.
c) Les ampoules ci-dessus brillent normalement lorsqu'elles sont parcourues par un courant
d'intensité I=3A. Donner le couple de valeurs (intensité-tension) pour lequel le circuit ci-dessus
fonctionne normalement.
Activité 2
Ces élèves ont par la suite modifié légèrement le montage normalisé ci-dessus en y introduisant
et en série une résistance variable (rhéostat) et en parallèle respectivement aux bornes du
générateur et du résistor un voltmètre. Pour différentes positions du curseur de ce rhéostat, ils
ont prélevé les valeurs de I et U respectivement aux bornes du résistor (ampoules) et du
générateur (piles) les valeurs obtenues sont consignées dans le tableau ci-dessous.
I(A) 0 1 2 3 4 5
UG(V) 12 10 8 6 4 2
Ur(V) 0 2 4 6 8 10
a) Faire le schéma de ce montage.
b) Dans le même repère tracer les courbes UG =f(I) et Ur =f(I) représentant respectivement les
caractéristiques intensité-tension du générateur et du résistor.
Je retiens
Définition
Le point de fonctionnement d'un circuit simple ou point de repos est un couple de valeurs
(intensité-tension) pour lequel ce circuit fonctionne normalement.
Importance
La maîtrise des coordonnées de ce point permet de faire un choix judicieux des composants
appropriés à incorporer dans un circuit donné. Une étude comparée des caractéristiques
nominales (I et U) de ces composants et les coordonnées de ce point est nécessaire à cet effet.
Détermination expérimentale
12 𝑟 2
A.N. 𝐸0 = = 3𝑉 et 𝑟 = 4𝑟0 il vient que 𝑟0 = 4, A.N. 𝑟0 = 4 = 0,5Ω (Confère
4
Détermination théorique
Remarque:
On peut en utilisant la loi des mailles obtenir une valeur négative de l'intensité I du courant,
dans ce cas la valeur à considérer est la valeur absolue de I car le signe – veut dire que le sens
de la maille choisi est le sens contraire du sens réel de parcourt du courant dans ce réseau.
Le couple de valeurs (3A, 6V) représente les coordonnées de F. (Voir la figure ci-dessus)
Enoncer de la loi de Pouillet : dans une maille, l’intensité I du courant est égale au rapport de
la différence entre la somme des forces électromotrices motrices des dipôles fonctionnant en
générateurs et la somme des forces contre électromotrices motrices des dipôles fonctionnant en
récepteurs sur la somme de toutes les résistances du circuit.
𝜮𝑬 − 𝜮𝑬’
𝑰 =
𝜮𝑹
J'applique
Exercice 1
On dispose d'un certain nombre de piles de f.é.m. E0= 1,5V et de résistance interne r0 =1Ώ
a) Quel nombre minimal de piles doit-on disposer pour réaliser l'électrolyse d'une solution de
sulfate de cuivre dans un électrolyseur à électrodes de carbone de f.c.é.m. E'=2V et de résistance
interne r' =3Ώ
Solution
b) Le groupement qui convient est obtenu en posant : E = n E0 il vient que n =E/E0 A.N:
Exercice 2
On considère le circuit ci-contre constitué d'un générateur et de deux résistors identiques en
parallèle on donne E =12V r =1Ώ et R = 10Ώ
Solution
Situation problème 1
Les caractéristiques intensité- tension de ces deux dipôles engagés dans le circuit ci-dessus sont
consignées dans le même repère (voir graphe ci-dessus).
Tache 1: associes à chaque dipôle sa caractéristique et précises l'expression de la loi d'ohm aux
bornes de chacun d'eux.
Tache 2: détermines graphiquement les valeurs de R, E et r, par calcul donnes les coordonnées
de F point de fonctionnement de ce circuit.
Situation problème 2
Un groupe d'élèves d'un collège de la place a réalisé les mesures ci-dessous en vue de tracer la
caractéristique intensité-tension aux bornes d'un résistor
I(mA) 10 20 30 40 50 60
U(V) 2 4 6 8 10 12
Tache 1:Proposes un montage permettant d'obtenir ces mesures et traces le graphe U =f(I)
(échelle 1cm pour10mA et 1cm pour 2V)
Tache 2 : quelle doit être d'après toi la valeur de la résistance interne du générateur qui, associé
à ce résistor produirait une tension à vide de 12V?.
ALTERNATIF
Les alternateurs comme celui représenté ci-dessus, et bien d'autres dispositifs mettent à profit
le phénomène d’induction électromagnétique pour générer le courant alternatif. L'induction
électromagnétique est un mode de production d'énergie électrique. D'après la loi de
conservation de l'énergie cette production n'est possible qu'à condition de fournir l'énergie sous
forme mécanique au système.
Ton petit cousin te fait observer que : lorsqu'il approche une lame en fer d'un aimant, celle-ci
se fixe instantanément sur l'aimant, en éloignant ce pendant la lame de l'aimant il ne se produit
plus rien.
Qu'est ce qui d'après toi se passe dans l'environnement immédiat de l'aimant au point de susciter
l'attraction de la lame ?
O.P.O
1. Champ magnétique
Je construis
Activité 1
Au voisinage d'un aimant droit plaçons un clou en fer et observons. De même au voisinage d'un
circuit électrique parcouru par un courant continu plaçons également une petite aiguille
aimantée a) Décris son comportement.
Activité 2
Plaçons sur une plaque en verre de la limaille de fer et sous cette plaque déplaçons un barreau
aimanté, les particules de la limaille de fer s'orientent suivant les courbes fermées sur elles-
mêmes. Que représentent ces courbes ?
Je retiens
La petite aiguille aimantée va prendre une direction privilégiée au passage du courant. Si par
contre on supprime le courant dans le circuit cette aiguille va à nouveau dévier et prendre une
autre direction. Quant au clou, il est sous l'effet d'une force magnétique attractive exercée par
l'aimant.
Le champ magnétique est une grandeur vectorielle dont les caractéristiques (point d'application,
direction, sens et intensité) sont fonction de la géométrie du système considéré. Il est exprimé
en tesla(T). On utilise le teslamètre à sonde de hall comme instrument de mesure de l'intensité
du champ magnétique.
Les courbes que forment la limaille de fer sur la plaque en verre représentent les lignes de
champ elles ont ceci de particulier qu’en chacun de leurs points elles sont tangentes au vecteur
induction magnétique B. l'ensemble des lignes de champ d'un espace champ magnétique est
appelé spectre magnétique. Dans le cas d’un aimant droit, on a la figure ci-dessous
représentant quelques lignes de champ.
Il existe des espaces à l'intérieur desquels le vecteur champ magnétique garde le même sens, la
même direction et la même intensité, c'est par exemple le cas à l'intérieur d'un aimant en U on
dit dans ce cas que le champ magnétique est uniforme.
Activité 3
Considérons un conducteur rectiligne vertical parcouru dans le sens ascendant par un courant
continu. Sur une plaque qui traverse perpendiculairement ce conducteur, saupoudrons-la de
limaille de fer et représentons sur un schéma clair :
b) Le vecteur champ magnétique en un point M tel que la distance entre le conducteur et M soit
OM=d.
Activité 4
Un solénoïde est une bobine longue, dont la longueur est grande par rapport à son diamètre. Les
premiers solénoïdes furent réalisés en 1820 par Ampère qui interprétant les observations
d’Oersted, prévoyait qu’un tel circuit, parcouru par un courant continu se comportait comme
un aimant droit.
Le vecteur champ créé par un courant continu change de sens, mais non de direction ni de
valeur, lorsqu’on inverse le sens du courant. La valeur du champ magnétique créé par un courant
électrique en un point de l’espace est proportionnelle à l’intensité du courant dans le conducteur.
Champ créé par un conducteur circulaire (bobine plate) parcouru par le courant
Toutes les lignes sortent par une face appelée face nord (N) et entrent par l'autre face
⃗⃗ dépend du sens de I. Le champ au centre est d'autant plus
appelée face sud (S). Le sens de 𝐵
important que l'intensité de courant I est plus élevée et que le rayon R est plus petit. L’intensité
𝑁𝐼
de B est donnée par la formule : 𝐵 = 2𝜋 × 10−7 , N désigne le nombre de spires.
𝑅
Champ créé par un solénoïde (bobine longue) parcouru par le courant
𝑁𝐼
A l'intérieur d'un solénoïde le champ est uniforme d'intensité : 𝐵 = 𝜇0 = 𝜇0 𝑛𝐼. Avec
𝑙
𝑁
𝜇0 perméabilité du vide, on a : 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 unités SI (H/m : henry/mètre). 𝑛 = avec 𝑙 la
𝑙
𝑁𝐼
On peut donc écrire : 𝐵 = 4𝜋. 10−7 = 4𝜋. 10−7 𝑛𝐼.
𝑙
-
- La règle des trois doigts de la main droite (cas du champ créé par un fil fin infiniment
long en un point M n'appartenant au fil) qui stipule que :
le pouce, l’index et le majeur étant préalablement tendus
et deux à deux perpendiculaires, le pouce tendu dans
le sens du courant, l'index pointé vers le point M,
le majeur indique le sens du champ magnétique.
-
-
- La règle du tire -bouchon (cas des bobines et solénoïdes):
Le tire-bouchon placé dans l'axe du solénoïde ou de la bobine,
il avance ou recule dans le sens du champ magnétique
lorsqu'on le fait tourner dans le sens du courant.
L'ensemble des lignes de champ d'un espace champ magnétique constitue son spectre
magnétique.
Le spectre magnétique à l'intérieur d'un solénoïde est semblable à celui d'un aimant droit les
deux extrémités du solénoïde jouant le même rôle que les deux pôles de l'aimant.
Je construis
Activité 5
-comment peux- tu évaluer le nombre de lignes de champ qui traversent la surface circulaire?
Je retiens
La représentation ci-dessous montre une spire circulaire plongée dans une zone ou règne un
champ uniforme d'intensité B qui fait un angle θ avec le vecteur surface d'intensité S.
Pour évaluer le nombre de lignes de champs magnétiques traversant cette surface d'aire
S, on définit une grandeur physique appelée flux magnétique qui dépend de :
𝛷 = 𝑁𝐵. 𝑆 = 𝑁𝐵 . 𝑆 𝑛 = 𝑁𝐵. 𝑆. 𝐶𝑜𝑠(𝜃) Pour N spires. Avec B en tesla (T) et S en mètre carré
(m2).
J’applique
Exercice 1
a)les champs magnétiques créés par les fils, les spires , les bobines et les solénoïdes sont des
champs naturels
b) un tire-bouchon placé dans l'axe d'un solénoïde avance dans le sens de B lorsqu'il tourne
dans le sens trigonométrique
c) le sens de déplacement spontané du circuit est tel que le flux qui le traverse augmente
d) le champ magnétique créé par un courant alternatif est de la forme B = B m Sinωt
e) le weber est le flux qui, traversant un circuit d'une spire y produit une f.é.m. de 1V si on
ramène l'intensité de 1A à 0A en une seconde par décroissance uniforme
Solution
𝐵 𝑁𝐼
𝑡𝑎𝑛𝜃 = 𝐵0 ⟺ 𝐵0 = 𝐵ℎ . 𝑡𝑎𝑛𝜃 (1), or 𝐵0 = 2𝜋10−7 (2), on a:
ℎ 𝑅
𝑁𝐼 𝑅.𝐵ℎ .𝑡𝑎𝑛𝜃
(1) = (2) ⟺ 2𝜋10−7 = 𝐵ℎ . 𝑡𝑎𝑛𝜃, on obtient donc : 𝐼 = . AN :I = 3,2. 10−2 A
𝑅 2𝜋10−7 𝑁
b) Calcul du module de B:
On a 𝐵2 = 𝐵02 + 𝐵ℎ2 avec 𝐵0 = 𝐵ℎ car 𝑡𝑎𝑛(45°) = 1 il vient que : 𝐵2 = 2𝐵ℎ2
A.N : B =2,8.10-5 T
Je consolide les ressources acquises et j'intègre
Exercice 1
Un courant d’intensité I = 2A circule dans un fil (Fi) vertical et
infiniment long.
a) Calculer l’intensité B du champ créé par le fil en un point M situé à
2cm du fil.
b) Deux fils F1 et F2 infiniment longs sont placés dans le plan du
méridien magnétique. En un point O équidistant des deux fils et
contenu dans le même plan, on place une aiguille aimantée mobile
autour d’un axe vertical.
b.1) Aucun courant ne passe dans les deux fils, quelle est la position prise par l’aiguille
aimantée.
b.2) F1 et F2 sont traversés par deux courants de sens contraires et d’intensité
I1 = I2 = 2A. De quel angle θ dévie l’aiguille placée en 0 ? On donne Bh = 2xl0-5T.
b.3) Comment s’oriente l’aiguille si I1 et I2 circulent dans le même sens.
Exercice 2
Une zone est inondée d'un champ magnétique uniforme d'intensité B=2.10-3T. On place dans
cette zone une spire de rayon r=15cm sachant que la normale n à sa surface fait un angle de 45°
avec le vecteur champ ci-dessus :
Une bobine plate à un fil comporte 800spires de 10 cm2 de surface. L'enroulement constitue un
circuit fermé de 50 ohms. On le dispose de façon que son axe soit horizontal et le plan de ses
spires soit perpendiculaire au méridien magnétique.
Exercice 4
Un solénoïde de longueur l =1m est formé par un enroulement de spires jointives d'une couche
de fil de cuivre (couvert d'une couche d'isolant négligeable) le diamètre de ce fil est d
=0,5mm.La longueur du fil enroulé est l =4,9.103m la résistivité du cuivre est égale à
1,6.10-8 Ώ.m
5.10-3T .
c)si l'épaisseur e de l'isolant est e =0,1mm, pour la même valeur de I déterminer l'intensité de
Exercice 5
une bobine plate comportant 50spires de rayon R=5cm est maintenue dans un champ
magnétique uniforme B dont les lignes de champ sont parallèles à l'axe de la bobine. L'intensité
du courant dans la bobine est I= 5A, et le module du champ magnétique est B= 0,2T.
c)calculer le flux magnétique à travers la bobine. On envisagera deux cas suivant le sens de
parcourt du courant dans la bobine.
a) Un solénoïde de 25 cm de longueur est formé par une seule couche de spires jointives d’un
fil conducteur de 0,4 mm de diamètre.
La tension aux bornes du voltmètre dans les circuits (sans générateur) ci-dessus varie avec le
déplacement de l'aimant, qu'est ce qui justifie cela?
Mots clés : induction électromagnétique, auto- induction, induit, inducteur, courant induit
1. Induction électromagnétique.
Je construis
i Bobine
Activité 1
Exploitons le montage de la figure ci-contre. Aimant
S N
droit
Imprimons à cet aimant droit un mouvement de va et N S
O
vient vers la bobine connectée à un galvanomètre Déplacement
de l’aimant
(ampèremètre très sensible).
L'aiguille du galvanomètre dévie dans un sens lorsqu'on
approche le pole nord de l'aimant de la bobine. Le sens Galvanomètre
de la déviation est inversé si on éloigne ce pole nord de
la bobine. Mise en évidence de l’induction
En permutant les pôles de l’aimant, le sens de déviation électromagnétique
a) Attribuer un nom au phénomène observé ?
b) Pourquoi l’aiguille du galvanomètre dévie dans ce circuit sans générateur ?
c)Qu’est ce qui est à l'origine du changement de sens de déviation de l’aiguille du
galvanomètre ?
d) Que se passera-t-il si le mouvement de l'aimant devient rapide ou si on l’immobilise ?
Je retiens
La bobine adopte ainsi le comportement d'un dipôle actif dissymétrique (générateur) : le circuit
est ainsi doté d’une force électromotrice e appelée force électromotrice induite et sa résistance
interne R est celle de la bobine. Lorsque le sens de parcourt du courant induit dans le circuit
change le sens de déviation de l'aiguille du galvanomètre change également. L'accélération du
mouvement de l'aimant entraine une augmentation de la variation du flux magnétique. Si par
contre on immobilise tout le dispositif le galvanomètre cessera de dévier.
L’induction électromagnétique est donc le phénomène par lequel une bobine se comporte
comme un générateur lorsqu’elle subit une variation du flux magnétique.
Le courant induit est un courant créé dans un circuit par la variation du flux magnétique en son
sein.
On appelle induit le circuit siège du courant induit.
L’inducteur est l’élément qui est responsable de la variation du flux magnétique.
Elle permet donc d’orienter la force électromotrice induite e(t) comme l'indique les schémas ci-
dessous
Expression de la force électromotrice induite : Loi de faraday
La f.é.m. induite moyenne dans un circuit est égale à l'opposé de la variation du flux inducteur
∆∅
à travers ce circuit par unité de temps : 𝑒𝑚 = − ∆𝑡 , avec : ∆∅ = ∅𝑓 − ∅𝑖 en Wb, ∆𝑡 en s et
𝑒𝑚 en V.
Remarques :
e
L’intensité du courant induit est donnée par la relation : i =
R
Le signe ( − ) dans les expressions ci-dessus traduit la loi de Lenz.
𝑒
La quantité d'électricité induite : 𝑄 = 𝑖∆𝑡 = 𝑅 ∆𝑡 est exprimée en coulomb (C) lorsque 𝑖 est en
Ampère(A) et ∆𝑡 en seconde(s).
Applications
Dans toute pièce métallique soumise à une variation de flux, il se crée à l'intérieur des courants
induits qu'on appelle courant de Foucault.
On utilise ce principe pour :
• les freins électromagnétiques des camions et des véhicules.
• Les plaques à induction (c'est dans le matériau de la casserole que se forment les courants de
Foucault qui créent donc l'échauffement de la casserole.)
Revers de la médaille, lorsqu'on ne veut pas la création de courants, par exemple dans les stators
des moteurs électriques, on utilise des pièces métalliques les plus fines possible de manière à
réduire considérablement la formation de ces courants.
2. Auto-induction.
Je construis
Activité 2
Je retiens
Lorsqu'un circuit électrique est parcouru par un courant ,il devient le siege d'un champ
magnétique et à travers sa surface, il existe un flux magnétique appelé flux propre de ce
circuit.Toute variation de l'intensité du courant qui parcourt un tel circuit engendre une variation
de son flux propre ce qui créé en son sein une f.é.m d'induction e. Le phénomène ainsi decrit
dans lequel le circuit est à la fois l'inducteur et l'induit est appelé :
auto-induction(apparition dans un circuit d'une f.é.m induite lorsque ce dernier subit une
variation de son flux magnétique propre).
L'introduction du barreau de fer doux à l'intérieur de la bobine augmente son flux propre.
La bobine à travers sa surface est le siège du flux magnétique ci-dessus, elle joue un double
rôle d'inducteur et d'induit.
Dès qu’on ferme ce circuit, la variation du flux propre dans la bobine créée une f.é.m.
d’induction e qui s’oppose à l’établissement du courant.
Lorsqu’on ouvre le circuit, la f.é.m. d’induction s’oppose à la disparition de ce courant. Ceci
explique les comportements des lampes L1et L2.
La bobine parcourue par un courant est le siège d’un champ magnétique et le flux qui en découle
appelé flux propre augmente à la fermeture du circuit brusquement et s’annule aussi
brusquement à l’ouverture de ce circuit. La variation du flux ainsi observée créée une f.é.m.
induite dont le rôle est d’après la loi de Lenz de s’opposer à l’établissement du courant lors de
la fermeture du circuit et à sa disparition lors de l’ouverture du circuit.
On définit le flux propre par la relation 𝜱𝑷 = 𝑳𝒊 ou L représente l'auto-inductance ou tout
simplement l'inductance du circuit et est exprimé en henrys(H) ,𝛷𝑃 est exprimé en weber (wb)
et 𝑖 en Ampère (A).
Dans le cas d’un modèle réel, on tient compte de la résistance 𝑟 de la bobine. La tension aux
𝑑𝑖
bornes de la bobine est 𝑢 = 𝑢𝑟 + 𝑢𝐿 = 𝑟𝑖 − 𝑒 = 𝑟𝑖 + 𝐿
𝑑𝑡
L’énergie emmagasinée par une bobine par définition est l’énergie stockée par la bobine
𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝑑𝑖
pendant l’instant𝑑𝑡, soit : 𝑑𝑤 = 𝑝𝑑𝑡, or 𝑝 = 𝑢𝑖 = 𝐿 𝑑𝑡 . 𝑖, 𝑑𝑤 devient : 𝑑𝑤 = 𝐿 𝑑𝑡 𝑖𝑑𝑡 = 𝐿𝑖 𝑑𝑡
1
A travers ce rappel mathématique pour une fonction𝑓 (𝑥) = 𝑦 = 2 𝑥 2 , alors sa dérivée𝑓 ′ (𝑥 ) =
𝑑𝑦 1
= 2 . 2𝑥 = 𝑥. On peut donc écrire𝑑𝑦 = 𝑥𝑑𝑥, de la même manière𝑑𝑤 = 𝐿𝑖. 𝑑𝑖, on reconnaît
𝑑𝑥
1
la forme 𝑥𝑑𝑥, ainsi l’expression de W est : 𝑤 = 2 𝐿𝑖 2
J'applique
EXERCICE 1
b) Quel phénomène électrique permet d’expliquer l’étincelle de rupture qui jaillit au niveau des
contacts d’un interrupteur lors de sa fermeture ?
c). On considère un solénoïde de longueur 75cm comportant 1500 spires. L’intensité du champ
magnétique en son centre est B = 0,02 T.
c.1 Représenter ce solénoïde en indiquant le sens du courant , celui du champ magnétique ainsi
que quelques lignes de ce champ.
c.2 Calculer l’intensité du courant à travers ce solénoïde.
c.3 On place au centre de ce solénoïde une bobine plate circulaire de section 5.10-3 m2 et
comportant 250 spires.
c.3.1 Comment doit-on disposer cette bobine dans le solénoïde pour que le flux à travers la
bobine soit maximal ? Calculer alors la valeur de ce flux.
c.3.2 A l’aide d’un dispositif, on fait décroître l’intensité du courant de 8A jusqu’ à l’annuler
en . Calculer la f.é.m. induite dans la bobine.
Solution
a). Le sens du courant induit est tel que par ses effets électromagnétiques il tend à s'opposer à
la cause qui lui adonné naissance
b). Le phénomène d’auto-induction.
c. 1 Schéma : ⃗𝑩
⃗⃗
O I
c.2 Intensité du courant:
𝑁𝐼 𝐵. 𝐿
𝐵 = 4𝜋. 10−7 ⟹𝐼= 𝐴. 𝑁: 𝐼 = 8 𝐴
𝐿 4𝜋. 10−7 𝑁
c.3.1 La normale au plan de la bobine et l’axe du solénoïde doivent être confondus.
Le flux maximal est ϕmax = N ′ . B. S A. N: ϕmax = 0,025 Wb
Δϕ
c.3.2 f.é.m. induite : e = − Δt avec Δϕ = ϕf – ϕi = 0 − ϕmax = −0,025 Wb
A. N: e = 1,25 V
Exercice 1
a) Qu’est-ce que le flux magnétique ? Quelles sont les facteurs qui influencent le flux ?
b) Déplacement d’un aimant devant une bobine :
On considère un circuit fermé, constitué d’une bobine et d’un galvanomètre. Lorsqu’on
approche le pôle sud d’un aimant droit de la bobine suivant l’axe de celui-ci, l’aiguille du
galvanomètre dévie.
b-1) Comment appelle-t-on le phénomène physique ainsi mis en évidence ?
b-2) Quelle en est la cause ?
b-3) Préciser l’inducteur et l’induit
b-4) Faire un schéma de l’expérience et y indiquer le sens du courant induit dans la bobine
Exercice 2
On déplace dans un champ magnétique uniforme B,
une barre conductrice MN en mouvement sur un deux tiges AP et DQ
d'un circuit. Sachant que la tige MN ferme le circuit (MPQN) et se déplace
orthogonalement aux lignes de champ,
1) calculer la variation de flux ΔΦ = ΔΦ2- Φ1, à travers le circuit fermé
lorsque la barre passe de la position 1 à la position 2 représentée sur la figure
Ci-contre.
On donne : B = 0,5T, PQ = a = 10cm, MM' = b = 5cm.
2) Calculer la force électromotrice induite qui naît aux bornes du circuit
sachant que ce déplacement a duré 5 secondes.
3) En déduire l'intensité du courant induit dans le circuit (MPQN) sachant que la résistance
4) R = 10Ώ et que les tiges ont une résistance négligeable.
Exercice 3
Un solénoïde de 50 cm de long et de 8 cm de diamètre est considère comme infiniment long. Il
comporte 2000 spires par mètre.
1. Donner les caractéristiques du vecteur champ magnétique au centre de ce solénoïde quand
il est parcouru par un courant. Représenter sur un schéma ce solénoïde, le vecteur champ
magnétique et quelques lignes de champ.
2. Etablir l’expression littérale du flux propre de ce solénoïde.
3. Calculer l’auto-inductance L de ce solénoïde.
Exercice 4
Une bobine circulaire comportant N = 2000 spires de rayon moyen r = 15 cm chacune tourne
à la vitesse angulaire = 20π rad.s-1 autour d’un axe de rotation vertical (Δ). Elle est plongée
dans un champ magnétique vertical et uniforme de module B = 0,1 T et dont les lignes de
champ, à l’instant t = 0, font un angle = 0 avec la normale à la bobine. Le schéma ci-contre
présente la situation.
a)Donner l’expression de l’angle θ(t) entre la normale et le vecteur champ magnétique à un
instant t quelconque en fonction de la vitesse angulaire et du temps.
b) Exprimer le flux (t) du champ magnétique à travers la bobine à un instant t
quelconque en fonction de N, B, r, t et ɷ.
c)Aux bornes de la bobine, on branche un ampèremètre à zéro.
Montrer qu'il nait un courant alternatif dans le circuit ci-dessus.
d) La résistance totale R du circuit vaut 2000 Ω, calculer la valeur lmax du courant
qui apparait.
Exercice 5
On repère la position du cadre par l’angle que fait le vecteur champ magnétique avec le
vecteur normal à la surface, A l’instant
2.1- On donne l’expression de en fonction du temps t sous la forme : Exprimer le
flux du champ magnétique à travers la bobine.
2.2- Calculer la valeur du flux maximal
2.3- En déduire celle de la f.é.m. induite maximale E.
Rappel :
Exercice 7
Une bobine est parcourue par un courant i dont l'intensité varie avec le temps comme l’indique
la figure ci-contre. Cette bobine a les caractéristiques suivantes : 𝐿 = 10𝑚𝐻 ; 𝑟 = 2Ω.
1) Calculer la valeur du flux propre à travers cette bobine
Lorsqu’elle est parcourue par un courant i =0,2 A.
2) Pour quels intervalles de temps (d’après la figure) y a-t-
Variation de flux propre à travers la bobine.
N.B : On se limitera à ≤t ≥ 2s
3) En déduire la f.é.m. d’auto-induction e dans la bobine dans chacun
Des intervalles de temps où elle existe.
4) Donner l’expression littérale de la tension U aux bornes de la bobine en fonction du temps
Exercice 8
Un solénoïde, de longueur l très grande devant un rayon, comporte N spires en roulées sur un
cylindre de section S.
a) Etablir l’expression de son inductance propre L en fonction de N, l et S.
b) Calculer L. On donne : N = 10 000 spires ; / = 1 m ; S = 60 cm2.
c) Ce solénoïde est parcouru par un courant dont l’intensité varie linéairement de 0 à 20
Ampères en 10 secondes.
d.1) Etablir en fonction du temps t, l’expression du champ magnétique créé à l’intérieur du
solénoïde.
d.2) On place à l’intérieur du solénoïde, une bobine de 400 spires, (de résistance
r = 10 Ώ, ayant le même axe que le solénoïde), constitué d'un fil conducteur enroulé sur un
cylindre de rayon 1 cm.
Calculer l’intensité du courant induit dans la bobine intérieure.
Exercice 9
Un solénoïde de longueur 20cm comportant 400spires de diamètre 2cm est suspendu par deux
conducteurs souples de telle manière qu'il puisse tourner librement autour d'un axe passant par
son milieu et perpendiculaire à son axe. Il est parcouru par un courant d'intensité
I = 1 A.;
a) Représenter une vue de dessus du solénoïde où vous indiquerez le sens du courant et quelques
lignes de champ.
b) Calculer l'intensité du champ magnétique à l'intérieur du solénoïde.
2) Une portion de circuit AB constituée d'une bobine d'inductance L et de résistance R est
parcourue par un courant dont l'intensité qui varie en fonction du temps est : i(t) = 30t - 0,9,
dans l'intervalle [t1, t2].
Aux dates t1 =2.10 - 1 s et t2 =4.10 -2 s, uAB prend respectivement les valeurs -1,125V et
1,875V.
𝑑𝑖
Calculer R et L. On prendra pour expression de uAB : uAB = Ri +L𝑑𝑡 .
3) La portion de circuit est maintenant parcourue par un courant alternatif sinusoïdal d'intensité
i = 5sin400t (où i est en Ampère et t en secondes).
a) Montrer que uAB peut se mettre sous la forme : uAB = 25(sin400t + cos400t).
On rappelle : dérivée de sin (at) = acos (at) et dérivée de cos (at) = -asin(at).
b) Déterminer les valeurs de U et de w qui vérifient l'égalité ci - dessous :
𝜋
𝑈𝐴𝐵 = 𝑈√2 𝐶𝑂𝑆 (𝑤𝑡 − ). On rappelle: ⌊𝐶𝑜𝑠 (𝑎 − 𝑏) = 𝑐𝑜𝑠𝑎𝑐𝑜𝑠𝑏 − 𝑠𝑖𝑛𝑎𝑠𝑖𝑛𝑏; ⌋;
4
𝜋 𝜋 √2
cos 4 = 𝑠𝑖𝑛 =
4 2
LEÇON 3 : APPLICATION DU PHENOMENE D'INDUCTION
MAGNETIQUE : LES ALTERNATEURS
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
Au cours d'une discussion entre camarades, Abouna dit : le courant c'est le courant, Paul son
camarade rétorque : non tous les courants ne se comportent pas de la même façon par exemple
le courant débité par une génératrice de vélo n'a pas le même comportement que celui débité
par une pile Hellesens.
-Qu'en penses-tu ?
-Quelles différences du point de vue description et fonctionnement fais –tu entre la génératrice
de vélo et la pile Hellesens ?
-Définir l’alternateur (exemples à l'appui), donner sa description, son rôle dans un circuit ainsi
que son principe de fonctionnement.
Prérequis: maitriser les notions : de flux magnétique, induction magnétique et auto-
induction, courant induit.
Mots clés: alternateur, courant alternatif, stator et rotor.
1 .Courant alternatif: définition et méthodes de production
Je construis
Activité 1
Considérons un aimant droit qui tourne autour d'un axe horizontal (XX') avec une vitesse
angulaire constante ω, cet aimant est placé le plus proche possible d'une bobine montée dans
un circuit simple ayant en série un galvanomètre à zéro central (voir schéma ci -dessous) et des
fils de connexion. L'aiguille du galvanomètre dévie de part et d'autre du zéro central
-peux-tu justifier la présence du courant dans le circuit de la bobine et quelle est sa nature?
Mise en évidence de la production du courant alternatif par rotation d'un aimant devant
une bobine
Je retiens
Lorsqu’en un point d'un circuit donné, l'intensité du courant I varie périodiquement en fonction
du temps entre deux valeurs limites : 𝐼𝑚𝑖𝑛 et 𝐼𝑚𝑎𝑥 , ce courant est dit alternatif.
En effet, la rotation de l'aimant droit au voisinage de la bobine engendre une variation du flux
magnétique à travers sa surface. La bobine dans ces conditions se comporte comme un
générateur et le phénomène ainsi observé est appelé induction magnétique. Comme l'aiguille
du galvanomètre dévie cela veut dire que le circuit de la bobine est parcouru par un courant qui
change de sens permanemment c'est un courant alternatif. Il est donc possible de produire le
courant alternatif par La rotation d'un aimant devant une bobine ou un solénoïde comme
décrit ci-dessus ou La rotation d'une bobine plate dans un champ magnétique.
En faisant tourner à vitesse angulaire constante ω une bobine plate ayant N spires autour d'un
axe vertical dans une région ou règne un champ magnétique uniforme, il va apparaitre dans la
bobine un courant induit alternatif. Posons 𝛼 = (𝐵 ⃗⃗, 𝑛⃗⃗) angle existant entre la normale à la
surface de la bobine n et le vecteur champ B le flux à travers la bobine aura pour expression
1 𝜔
𝑓 = 𝑇 = 2𝜋 exprimée en Hertz(Hz).
La valeur efficace de ce courant alternatif notée 𝐼𝑒𝑓𝑓 est celle que peut délivrer un ampèremètre
𝐼𝑚𝑎𝑥
monté en série dans un circuit parcouru par un tel courant. On montre que 𝐼𝑒𝑓𝑓 = où 𝐼𝑚𝑎𝑥
√2
désigne la valeur maximale du courant alternatif i.
𝑈𝑚𝑎𝑥
De même la tension efficace due à ce courant est 𝑈𝑒𝑓𝑓 = ou 𝑈𝑚𝑎𝑥 représente la valeur
√2
maximale de la tension alternative U correspondante.
Je construis
Activité 2
Les alternateurs sont des machines électriques qui génèrent une tension alternative par
conséquent un courant alternatif. Les alternateurs des centrales hydroélectriques et éoliennes
par exemple reçoivent une énergie mécanique qu'ils transforment en partie en énergie
électrique, le reste est dissipé par effet joule à travers leurs résistances internes. On les appelle
généralement générateurs électromécaniques.
- le stator qui est fixe représentant le circuit induit, dans le dispositif ci-dessus c'est le cylindre
en bleu.
- le rotor est la partie mobile jouant le rôle de circuit inducteur qui produit généralement un
champ magnétique de grande intensité il est essentiellement constitué des électroaimants
mobiles .Dans le dispositif ci-dessus, il s'agit des bobines (en rouge) qui sont enroulées sur des
noyaux de fer et parcourues par un courant continu.
Le fonctionnement d'un alternateur se fait par déplacement d'un électro-aimant (rotor) devant
une bobine (stator) qui devient le siège d'une f.é.m. induite qui varie entre E m et- Em.Il se créé
un courant induit aux bornes de la bobine qui se comporte ainsi comme un générateur.
Dans les centrales hydroélectriques, on a des alternateurs industriels. Ces centrales utilisent
l'énergie mécanique de l'eau des barrages et des fleuves pour faire tourner les turbines qui
entrainent les alternateurs qui sont connectés à des transformateurs. L'eau en chute tombe sur
les pales des turbines qui convertissent l'énergie mécanique reçue en énergie cinétique mettant
ainsi en mouvement les électro-aimants (inducteur ou rotor) des alternateurs.
Les rotors de ces centrales peuvent être tripolaires, bipolaires ou quadripolaires selon le nombre
de paires de pôles qu'ils possèdent. C'est ainsi que nous obtenons le courant triphasé que nous
utilisons dans nos ménages. Le même principe est observé dans les centrales éoliennes à la seule
différence qu’ici, l’énergie mécanique qui fait tourner les pales reliées aux alternateurs provient
plutôt du vent.
Exemples d'alternateurs
- l’alternateur d'automobile,
L'alternateur du groupe électrogène, les alternateurs de centrale hydroélectrique, centrale
éolienne, centrale géothermique, centrale solaire et des centrales à biomasse.
En Afrique, notamment au Cameroun, l'énergie électrique est principalement produite dans les
centrales hydroélectriques (celles d’Edéa et de Song Loulou sur la Sanaga, Celle de Lagdo sur
la Bénoué, celle de Lom pangar), les centrales thermiques ( Celle d’Oyom-Abang à Yaoundé,
de Logbaba à Douala et de Bertoua ; la centrale à fuel lourd de Limbé) , les centrales solaires
( pour des installations isolées ou individuelles) et les groupes électrogènes. Chacune de ces
sources présente des avantages et également des inconvénients sur le plan environnemental.
On peut préciser que pour les centrales hydroélectriques par exemple on peut maitriser la
quantité d'électricité produite en modulant le débit de la chute d'eau artificielle. On sait
également que l'eau est une source d'énergie renouvelable.
Les centrales thermiques présentent l'avantage qu'elles peuvent être construites partout ou il est
possible de disposer du combustible nécessaire à leur fonctionnement. Leur principal
inconvénient est qu'elles sont polluantes et comme elles brulent des combustibles fossiles, elles
dépendent de la disponibilité de ceux-ci.
Les centrales à biomasse transforment l'énergie chimique des déchets agricoles ou ménagers
en énergie électrique. La récupération de l'énergie des déchets peut être faite par incinération
de ces déchets, et la chaleur qui en découle est alors utilisée comme dans des centrales
thermiques. On peut également méthaniser ces déchets et des boues dans une station
d'épuration. Il faut retenir ici que, ces déchets sont d’abord transformés en un biogaz par
fermentation grâce à des bactéries (micro-organismes).Ce biogaz (sa composition est proche de
celui du gaz naturel donc essentiellement constitué de méthane) est ensuite brulé et la chaleur
dégagée est transformée en énergie électrique comme dans les centrales thermiques.La
production d’électricité d’une centrale biomasse comporte plusieurs étapes :
Remarque: dans certains pays comme le Cameroun, pour s'adapter aux changements
climatiques et former la jeunesse à la protection de l'environnement, le Ministère des
enseignements secondaires à travers sa philosophie du clean school promeut le respect de
l'environnement à travers la collecte et la gestion organisée des déchets dans les campus
scolaires. Ces déchets sont transformés dans une centrale à biomasse minuturalisée appelée
Bio digesteur qui transforme d'une part ces déchets en biogaz dont la combustion produit de
l'énergie électrique capable d'alimenter certaines structures desdits établissements scolaires et
d'autre part ce bio digesteur permet de produire des engrais qui enrichissent les sols des espaces
verts de ces établissements .La vulgarisation de ce projet permettra à coup sur de pourvoir en
énergie électrique les établissements scolaires des zones encore très enclavées et d'œuvrer
efficacement à la protection de l'environnement.
Remarque:les centrales qui exploitent les énergies renouvelables sont les centrales
éoliennes,les centrales solaires,les centrale à biomasse,les centrales hydrauliques et les centrales
géothermiques.Ces sources d'énergie ne s'épuisent presque pas.
J'applique
Exercice 1
Considerons un cadre rectangulaire ayant 200 spires , la surface d'une spire est de 8 cm2 .On
place ce cadre dans une zone ou règne un champ magnétique uniforme d'intensité
𝐵 = 2. 102 𝑇. A l'instant initial 𝑡 = 𝑜,le plan du cadre est parallele aux lignes du champ .Après
un temps de 0,1s,on amène ce cadre à une position oules lignes de champ sont maintenant
perpendiculaires au plan du cadre
Solution
Exercice 2
On assimile l'alternateur d'une automobile à un cadre rectangulaire possedant N spires ,le centre
du cadre sera appelé O,et sa surface S,ce cadre tourne dans un espace ou il règne unchamp
magnétique uniforme d'intensité B avec une vitesse de ratation ω.
c) Calculer cette valeur maximale de la f.é.m pour un cadre de largeur 8cm ,longueur 10cm
comportant 150 spires.On prendra B = 25.10-2 T et N=10 tr/s.
Solution
a) Le flux magnétique à travers une surface d'aire S est par definition egal à
𝛷 = 𝑁. 𝐵. 𝑆. 𝐶𝑜𝑠(𝛼)ou 𝛼 represente l'angle que fait la normale à la surface n et le vecteur
champ magnétique d'intensité B.Or 𝛼 = (𝜔𝑡 + 𝜃) il vient que 𝛷 = 𝑁. 𝐵. 𝑆. 𝐶𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜃) à
l'instant initial 𝑡 = 0, 𝛼 = 0 donc à cet instant, 𝜃 = 0 on a donc 𝛷 = 𝑁. 𝐵. 𝑆. 𝐶𝑜𝑠(𝜔𝑡).
Exercice 1
a)Qu’est-ce qu’un alternateur ? Quelles sont ses parties ? Laquelle de ces parties est l’induit ?
L’inducteur ?
b) Donner le principe de fonctionnement d’un alternateur.
c) Qu’est-ce qu’un courant alternatif ? Citer trois sources de production du courant
alternatif au Cameroun
d) Définir courant alternatif sinusoïdal. Quelles sont les grandeurs qui la caractérisent ?
e) Donner sur un graphe l’allure des variations d’une tension alternative sinusoïdale
Exercice 2
a) Un alternateur comprend deux parties principales. Quel nom donne-t-on :
1) à la partie mobile ? 2) à la partie fixe ?
b) Un aimant droit constituant la partie mobile d’un alternateur, tourne avec une vitesse
angulaire constante . Son moment d’inertie par rapport à l’axe de rotation est
En admettant que Le transfert de l’énergie mécanique en énergie
électrique dans cet alternateur s’effectue avec un rendement de 75%, déterminer l’énergie
électrique que peut fournir cet alternateur.
Exercice 3
2/ Le rotor de l'alternateur d'une bicyclette tourne à la vitesse angulaire , il
alimente sous une tension U = 6V deux lampes L1 et L2, montées en dérivation à ses bornes. L1
et L2 consomment respectivement les puissances électriques et .
2.1- L'énergie fournie aux deux lampes par l'alternateur pendant une durée ∆t représente les
95% de l'énergie qu'il reçoit pendant la même durée.
2.1.1- Les autres 5% de cette énergie reçue sont transformés en chaleur. Citer un des endroits
de l'alternateur où peut avoir lieu cette transformation.
2.1.2- Faire un diagramme des échanges d'énergie qui ont lieu entre l'alternateur et le milieu
extérieur.
2.2 Calculer la puissance reçue par l'alternateur, puis en déduire le moment du couple qui
entraîne en rotation le rotor de cet alternateur.
Exercice 4
Exercice 7
On observe à l’oscilloscope la tension donnée par un
Générateur de tension alternative. Ce générateur
Alimente un résistor de résistance R = 50.
Le graphe ci-contre est celui observé sur l’écran de
l’oscilloscope.
2) Sachant que le balayage horizontal est de 5 ms/division, la
sensibilité verticale est de 0,5 V/divisions,
Consigne 1 : Ecrire l’expression de la tension instantanée
u (t), avec u (t) = Umax à t = 0s.
Consigne 2 : Déterminer l’expression de l’intensité i (t) qui traverse le résistor.
Situation probleme 1
5
4
N° 1 2 3 4 5 6
ELECTRIQUE.
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
Dans les centrales ci-dessus on produit de l'énergie électrique à partir d'autres formes d’énergie.
Cette énergie est indispensable au fonctionnement des appareils électriques ou électroniques
de notre environnement, des usines, des installations domestiques et bien d'autres circuits
électriques.
-Sais-tu comment se font les transformations d'énergie dans les circuits électriques?
-Quelles sont selon toi les précautions à prendre pour minimiser les pertes d'énergie dans les
circuits électriques?
LEÇON 1 : CONVERSION D'ENERGIE DANS UNE PORTION
DE CIRCUIT-LOI DE JOULE.
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
Les machines simples comme certaines machines à écraser, à coudre, les Moulinex et bien
d'autres systèmes utilisent de l'énergie électrique pour fonctionner.
-Sous quelles formes cette énergie est transformée dans de tels systèmes ?
-Précautions à prendre pour diminuer ou réduire les pertes d'énergie lors du fonctionnement
d'un circuit ou du transport d'énergie dans un réseau.
Prérequis : connaitre les différentes formes d’énergies, maitriser les différentes formes de
circuits électriques et leurs caractéristiques, savoir utiliser les différents instruments de mesure
des intensités de courant, de tension électrique, de résistance, de variation de tension électrique
ou d’intensité de courant.
Je construis
Activité 1
Bouli est un jeune étudiant disposant d'une chambre dans une mini-cité de la place. Il fait
fonctionner à la fois un matin, sa cafetière qu'on assimilera à un électrolyseur, son fer à repasser
(résistor), son ventilateur (moteur). Tous ces appareils sont électriquement alimentés par une
seule source qu'on assimilera à un générateur électrique.
a)Quel est le type de circuit approprié à cette installation ? .Faire le schéma normalisé
correspondant.
b) La source principale qui alimente cette installation fournit à cette dernière de l'énergie
électrique sous quelles formes cet énergie est transformée dans la cafetière, le ventilateur et le
fer à repasser ?
c) Etablir une relation entre les différentes formes d'énergie qui apparaissent dans cette
installation?
Je retiens
Le type de circuit approprié ici est le montage en parallèle, car les appareils électroménagers
que nous utilisons au quotidien ont chacun ses caractéristiques nominales propres qu'il faut
connaitre et respecter pour leur fonctionnement normal et optimal le montage en dérivation est
donc conseillé dans ce cas.
La source de courant a été assimilée à un générateur qui fournit un courant électrique et assure
la fourniture de l’énergie électrique (Wél) dans cette installation.
Lorsque le courant circule, on observe ceci :
- Le fer à repasser est un conducteur ohmique (résistor) qui s’échauffe : l’énergie
électrique qu'il reçoit y est transformée en énergie calorifique (Wcal ) qui est égale à
l'énergie électrique reçue.
𝑊é𝑙 = 𝑊𝑐𝑎𝑙 = 𝑈. 𝐼. 𝑡 = 𝑅. 𝐼 2 . 𝑡
- La cafetière assimilée à un électrolyseur est le siège des réactions chimiques. L’énergie
électrique qu'elle reçoit : 𝑊é𝑙 = (𝐸 ′ 𝐼𝑡) + (𝑟′. 𝐼 2 . 𝑡) y est transformée en énergie
chimique (𝑊𝐶ℎ𝑖𝑚 = 𝐸′𝐼𝑡). Par ailleurs, ses parois s’échauffent l’énergie qui en découle
est l’énergie calorifique 𝑊𝑐𝑎𝑙 = 𝑟′. 𝐼 2 . 𝑡
- L’arbre du moteur du ventilateur met en mouvement son hélice, l’énergie électrique qu'il
reçoit y est transformée d'une part en énergie mécanique (𝑊𝑚é𝑐 = 𝐸′𝐼𝑡), et d'autre part
en énergie calorifique𝑊𝑐𝑎𝑙 = 𝑅. 𝐼 2 . 𝑡.
D’après le principe de conservation d’énergie d'un circuit, l’énergie électrique
consommée dans cette installation est donc la somme des énergies calorifique, chimique
et mécanique.
𝑊é𝑙 = 𝑊𝑚é𝑐 + 𝑊𝐶ℎ𝑖𝑚 + 𝑊𝑐𝑎𝑙
Remarques: -l’énergie électrique consommée pendant un temps t dans une portion de circuit
parcourue par un courant I, aux bornes de laquelle règne une tension U est donnée par la
relation : 𝑊 = 𝑈. 𝐼. 𝑡, avec W en joule (J), U en volt (V), I en ampère et t en
seconde (s).
- L'énergie consommée par unité de temps dans une portion de circuit électrique
représente la puissance consommée dans cette portion son expression est donnée par la
𝑊 𝑈𝐼𝑡
relation : 𝑃 = 𝑡 = 𝑡 = 𝑈. 𝐼.
En courant alternatif, la puissance moyenne consommée dans une portion de circuit est donnée
par la relation : 𝑃 = 𝑘𝑈𝐼
𝑘 = 𝑐𝑜𝑠 est appelé facteur de puissance de la portion ( est la phase du courant). 𝑘 dépend
de la nature du dipôle et on a : 0 < 𝑘 ≤ 1.
Pour des machines industrielles, l’énergie s’exprime en kWh. Pour cela, P est en kW et t en
heure.
1kWh = 103Wh ; 1Wh = 3600 J.
Un courant continu est un courant qui conserve sa valeur et son sens au cours du temps.
Un courant alternatif est un courant qui change de valeur et de sens (ou signe) au cours du
temps.
L’intensité du courant alternatif sinusoïdal de fréquence f s’écrit : 𝑖 (𝑡) = 𝐼𝑚 sin (2𝜋𝑓𝑡 + 𝜑).
Les valeurs maximales 𝐼𝑚 et 𝑈𝑚 sont liées aux valeurs efficaces I et U par les relations :
𝐼𝑚 𝑈𝑚
𝐼= et 𝑈 = .
√2 √2
2. LOI DE JOULE.
Je construis
Activité 2
Je retiens
Cette élévation de température du café montre que le passage du courant électrique dans un
dipôle s’accompagne d’un transfert vers l’extérieur de l’énergie sous forme de chaleur : c’est
l’effet Joule.
J'applique
Exercice 1
c)Quelle relation existe-t-il entre l'énergie fournie par un générateur et l'énergie reçue par les
récepteurs du circuit?
d) Un générateur électrochimique (pile) fournit une énergie totale WT que devient cette énergie
dans le circuit extérieur?
Solution
a)-L'énergie reçue par un conducteur ohmique est entièrement dissipée par effet joule (transfert
thermique et rayonnement)
-Une partie de l'énergie électrique reçue par le moteur est dissipée par effet joule, l'autre partie
est l'énergie mécanique qui d'une part est perdue à cause des frottements dans les parties
mécaniques du moteur et le reste est transféré sous forme de travail mécanique utile.
-Pour l'électrolyseur, l'énergie mécanique ci-dessus est appelée énergie chimique qui sert à
réaliser les transformations chimiques au niveau des électrodes.
c)L'énergie électrique fournie par un générateur dans un circuit électrique est égale à la somme
des énergies électriques reçues par chaque récepteur.
d) Lorsqu’un générateur électrochimique (pile) fournit une énergie totale W T grâce aux
transformations chimiques subies par une partie de ses composants, une partie de cet énergie
est dissipée par effet joule tandis que l'autre partie est transférée au reste du circuit.
Exercice 2
d) Le moteur ci-dessus étant toujours alimenté par le générateur son arbre se retrouve bloqué il
ne peut plus tourner quelle peut dans ces conditions être la puissance mécanique fournit par le
moteur à la pompe?
g) La f.c.é.m. du moteur est modifiée lorsque son arbre se bloque pourquoi sa résistance interne
r' n'est pas modifiée?
Solution
𝐸−𝐸′ 24−21
a) En appliquant la loi de Pouillet on a: 𝐼 = A.N: 𝐼 = = 0,6 A
𝑟+𝑟′ 1+4
d) L’arbre du moteur étant bloqué il ne tourne donc pas par conséquent il ne fournit aucun
travail sa puissance mécanique est donc nulle.
e)O n rappelle que la puissance mécanique 𝑃 = 𝐸′. 𝐼 or ici I n'est pas nul il vient que 𝐸′ = 0
𝜌𝑙
g) On rappelle que dans le moteur le courant passe dans les conducteurs de résistance 𝑅 = 𝑆
Exercice 1
Exercice 2
a)Un moteur électrique fonctionnant en régime alternatif présente les caractéristiques
suivantes:50𝐻𝑧 ; 8𝐴 ; 𝐶𝑂𝑆(𝛷) = 0,9.
-Quelle est la valeur de l'énergie électrique fournit à ce moteur pendant douze heures de
fonctionnement?
f) On lit sur la plaque signalétique d'un autre moteur les caractéristiques suivantes :
220𝑉 ; 220𝑊 ; 3𝐴 ; 0,9 Ώ et 50𝐻𝑧.Déterminer son facteur de puissance.
Exercice 3
-TACHE 1: Aides Ali à déterminer le nombre convenable d'ampoules de 75W à acheter pour
son montage et proposes lui un montage qui minimiserait au maximum les pertes d'énergie.
TACHE 2 : la soirée débute à 19h peut-on savoir à quelle heure elle s’achèvera ? Et quel serait
le débit de consommation du carburant par le groupe électrogène si Ali veut que la soirée prenne
fin à 3h du matin.
TACHE 3: le camarade d'ALI lui propose de mettre pendant la soirée le groupe électrogène
ci-dessus dans la chambre ou dort sa petite sœur pour éviter le vol de cet engin. Que penses-tu
de cette proposition?
Situation problème 2
Un industriel étudie deux possibilités pour l’éclairage d’un entrepôt. Dans les deux cas, il désire
obtenir une puissance lumineuse de 5 KW. La première solution consiste à installer des lampes
à incandescence de puissance nominale 100 W, mais de puissance lumineuse de 20 W (le reste
de la puissance est principalement émis par la lampe sous forme de rayonnement infrarouge)le
cout unitaire d'installation de ces lampes est de 40F.CFA.
Tache 1:determines l’énergie dépensée pour effectuer un tel cycle de lavage (en kWh) et
évalues le prix de revient du lavage si 1KWh coute 70F.CFA.
Tache 2:la machine fonctionne sous une tension monophasée de 220 V. Durant les
différentes opérations, quelle va être l’indication d’un ampèremètre branché en série
avec la machine (le moteur ayant un facteur puissance de 0,9) ?
LECON 2 : BILAN ENERGETIQUE ET RENDEMENT D'UNE
PORTION DE CIRCUIT
Situation de vie en rapport avec les apprentissages
Pour son installation domestique, ton grand-père paie mensuellement son courant à
9500F.CFA. Son fer à repasser est depuis un mois en panne .tu trouves sur son compteur la
facture du mois de novembre dont le montant est de 6500F.CFA à payer, sachant qu'il utilise
généralement son fer en moyenne 1H30min tous les dimanches pour repasser ses vêtements.
- Peux –tu lui expliquer calcul à l'appui l'origine de la baisse du montant de sa facture?
- Comment évalues-tu le prix de revient du KWh consommée par ce fer si sur sa plaque
signalétique il est marqué p=1800W?
- Peux-tu déterminer en KWh l'énergie totale consommée par cette installation avant
que le fer ne tombe en panne?
- Ton grand-père prendra sa retraite le mois prochain et ne sera plus capable de payer
que 7000F.CFA/mois le courant pour son domicile, dis lui le temps qu'il doit
consacrer par mois pour le repassage s'il veut diminuer de 2KWh sa consommation
d'énergie due au repassage.
O.P.O: -Savoir faire le bilan en termes d'énergie ou de puissance d'une portion de circuit
électrique.
Mots clés: énergie, puissance, rendement, Bilan énergétique et rendement d'une portion de
circuit.
Je construis
Activité 1
MBAMI dans son atelier de dépannage dispose d'un groupe électrogène qui alimente les
appareils suivants: un ventilateur qu'on va assimiler à un moteur électrique, une plaque
chauffante qui sera considérée comme un résistor et une cafetière qui joue le rôle d'un
électrolyseur .Cette semaine, pour un temps de fonctionnement journalier de trois heures, II
constate que la quantité de carburant qui est consommée par le groupe augmente assez vite que
d'habitude pourtant le temps de fonctionnement n'a pas changé.
a)identifies la cause de l'augmentation de la consommation du carburant.
Je retiens
Faire le bilan énergétique d’une portion de circuit revient à évaluer toutes les formes d’énergies
mises en jeu et discerner l’énergie utile de l’énergie perdue.
Le rendement n de la portion de circuit est le rapport de l’énergie utile par l’énergie reçue.
Il est possible qu'au niveau du groupe électrogène ci-dessus qu'il y est une quantité importante
d'énergie perdue par effet joule ce qui engendrait une grande consommation de carburant.
J'applique
Exercice 1
ABOUBAKAR dans le laboratoire de son lycée a monté en série les dipôles électriques
suivants : un générateur, un interrupteur, un moteur, une lampe, un électrolyseur, un
ampèremètre, des résistors (R1 et R2 sont en parallèles dans ce circuit).
Son petit frère lui propose d’évaluer l’énergie électrique consommée par chaque dipôle engagé
dans ce circuit. L’exploitation des plaques signalétiques de ces composants donne les
informations suivantes : générateur (E=24V, r = 2Ω), moteur (E’ = 6V, r’ = 1Ω), électrolyseur
à anode soluble (r’’ = 2Ω) et ampèremètre (a = 4 Ω), R1 = R2 = 2Ω et RL = 3Ω.
a)faire le schéma normalisé de ce montage.
b) identifier les dipôles passifs et les dipôles actifs dans ce circuit.
c) donner schéma à l’appui les expressions de la loi d’ohm à leurs bornes respectives.
d) donner les expressions des différentes formes d'énergies pour chacun de ces dipôles ainsi que
celles des puissances correspondantes.
.e) On définit le rendement d’une portion de circuit comme étant le rapport de l’énergie utile
sur l'énergie reçue ou engendrée, évaluer pour chaque dipôle son rendement.
f) en vous appuyant sur le principe de la conservation de l’énergie, établir la relation entre
l'énergie engendrée par le générateur et les autres formes d'énergies développées dans ce circuit.
g) déterminer le rendement de ce circuit en admettant que les énergies calorifiques des
différents dipôles engagés sont des pertes.
h) proposer des précautions à prendre pour éviter les pertes d’énergie dans ce circuit électrique.
Solution
a) Schéma normalisé
- Générateur :
Energie engendrée 𝑊𝑒𝑛𝑔 = 𝐸𝐼𝑡 ,l'énergie consommée ou calorifique 𝑊𝑐𝑎𝑙 = 𝑟𝐼 2 𝑡 ,
Energie disponible 𝑊𝑑𝑖𝑠𝑝 = 𝑈𝐼𝑡 = (𝐸 − 𝑟𝐼 )𝐼𝑡 de même la puissance engendrée 𝑃 =
𝐸𝐼 , la puissance de joule est 𝑃𝐽 = 𝑟𝐼 2 et la puissance disponible 𝑃 = 𝑈. 𝐼 = (𝐸 − 𝑟𝐼). 𝐼
e) Rendement :
- De la lampe :
𝑊 𝑅 𝐼2 𝑡
𝑟𝑑 = 𝑊 𝑢 = 𝑅 𝐿𝐼2 𝑡 = 1 ici, l'énergie électrique reçue est intégralement transformée en
𝑟𝑒ç 𝐿
chaleur par effet joule. Le même phénomène est observé dans les résistors 𝑅1 et 𝑅2 et
l'ampèremètre.
- Du moteur :
𝑊 𝐸′𝐼
𝑟𝑑 = 𝑊 𝑢 × 100 = 𝐸−𝑅𝐼 × 100 = 28%
𝑟𝑒ç
- De l'électrolyseur:
𝑊
𝑟𝑑 = 𝑊 𝑢 = 0% car l'électrolyseur est à anode soluble. Donc sa f.c.é.m. est nulle.
𝑟𝑒ç
- Du générateur:
𝐸−𝑅𝐼
𝑟𝑑 = 𝐸 × 100 = 88%
f) Relation entre l'énergie engendrée par le générateur et les autres formes d'énergies
développées dans ce circuit :
D'après le principe de conservation d'énergie dans un circuit on a: 𝑊é𝑙 = 𝑊𝑚é𝑐 + 𝑊𝑐ℎ𝑖𝑚 +
𝑊𝑐𝑎𝑙 dans le cas ci-dessus on a:
L’énergie engendrée par le générateur𝑊𝑒𝑛𝑔 = 𝐸𝐼𝑡, l'énergie mécanique développée par le
moteur 𝑊𝑚é𝑐 = 𝐸′𝐼𝑡 et l'énergie calorifique totale étant la somme des différentes énergies
calorifiques des dipôles engagés dans ce circuit
𝑅 .𝑅
𝑊𝑐𝑎𝑙 = 𝑟𝐼 2 𝑡 + 𝑟′𝐼 2 𝑡 + 𝑅𝐿 𝐼 2 𝑡 + 𝑟′′𝐼 2 𝑡 + 𝑎𝐼 2 𝑡 + 𝑅é𝑞 𝐼 2 𝑡 avec 𝑅é𝑞 = 𝑅1 /𝑅2 = 𝑅 1+𝑅2 . Il vient
1 2
donc que : 𝑊𝑒𝑛𝑔 = 𝐸𝐼𝑡 = 𝐸 ′ 𝐼𝑡 + 𝑟𝐼 2 𝑡 + 𝑟′𝐼 2 𝑡 + 𝑅𝐿 𝐼 2 𝑡 + 𝑟′′𝐼 2 𝑡 + 𝑎𝐼 2 𝑡 + 𝑅é𝑞 𝐼 2 𝑡
g) Le rendement de ce circuit est déterminé de la manière suivante :
𝐸′
𝑟𝑑 = × 100 = 25%
𝐸
h) Le générateur peut être remplacé par un générateur idéal (𝑟 = 0Ώ), les récepteurs
devraient avoir de très faibles résistances internes ceci va réduire l'effet joule dans
ce circuit.
Exercice 2
On constitue un circuit électrique en mettant en série une batterie d’accumulateurs de f.é.m. E
= 24V et de résistance r = 1,2, un conducteur chimique de résistance R = 12, et un moteur
de f.c.é.m. E’ = 15V et de résistance r’ = 4,8
1- Faire le schéma du montage
2- Calculer l’intensité du courant dans le circuit
3- Un ampèremètre placé dans le circuit indique I = 0,5 A. Déterminer :
a) La puissance électrique totale générée par le générateur
b) La puissance utile fournie par le moteur
c) La puissance dissipée par effet joule dans le circuit
d) Le rendement énergétique du circuit (rapport de la puissance utile fournie par le
circuit à la puissance électrique générée par ce dernier).
(E,r)
Solution
Batterie
1. Schéma du montage
2. Intensité du courant dans le circuit (E’,r’)
R
E − E' 24 − 15 M
I= A.N : I = I = 0,5 A
R + r + r' 12 + 1,2 + 4,8
3. a) Puissance électrique totale générée par le générateur
P = EI ; A.N : P = 24 0,5 P = 12Watts
Exercice 3
Un circuit comporte, montés en série, un générateur (E, r) et un électrolyseur (E’, r’). Ils sont
traversés par un courant d’intensité I. On demande :
i) de faire le bilan énergétique de cette chaîne électrique
ii) de donner le rendement rd de ce circuit, de l’exprimer en fonction des rendements rg et re du
générateur et de l’électrolyseur, puis conclure.
Solution
i) Bilan énergétique de la chaine
La tension UPN aux bornes du générateur est égale à la tension UAB qui règne
aux bornes de l’électrolyseur. UPN UAB (Fig. 1)
𝐸 − 𝑟. 𝐼 = (𝐸’ + 𝑟’𝐼 )
E.I= E’.I+r.I²+r’.I²
• La puissance électrique développée par le générateur est égale à E.I
• La puissance r.I² est perdue sous forme de chaleur à l’intérieur du générateur (par effet
joule).
• La puissance r’.I² est perdue sous forme de chaleur à l’intérieur de l’électrolyseur (effet
joule)
• E’.I est la puissance électrique transformée en puissance chimique dans l’électrolyseur :
c’est la puissance utile du circuit.
ii) * Expression de 𝑟𝑑
𝐸′𝐼 𝐸′
𝑟𝑑 = =
𝐸𝐼 𝐸
• Expression de rd en fonction de 𝑟𝑔 et 𝑟𝑒 :
𝐸−𝑟𝐼 𝐸′
nous savons que 𝑟𝑔 = et 𝑟𝑒 = or dans ce cas 𝐸 − 𝑟𝐼 = 𝐸 ′ + 𝑟 ′ 𝐼. On en déduit que :
𝐸 𝐸′ +𝑟′𝐼
𝐸′
𝑟𝑔 . 𝑟𝑒 = C’est-à-dire : 𝑟𝑑 = 𝑟𝑔. 𝑟𝑒
𝐸
Exercice1
Un générateur de f.é.m. E = 22V et de résistance Interne r = 2Ώ est monté aux bornes d’une
dérivation de deux résistors identiques de résistance R1= R2 = 18Ω.
a)- En utilisant la loi de Pouillet, vérifié que l’intensité I 0 du courant dans chacun des résistors
vaut 1A.
b)- Calculer te rendement énergétique p du générateur.
c)- Construire le diagramme d'échanges des énergies dans ce circuit.
Exercice 2
Un moteur est alimenté sous une tension constante de 12V. Sa résistance est de 0,5Ω.
L’intensité du courant en fonctionnement est de 2A.
Exercice 5
Ton père dans votre domicile a un dispositif qui vous permet de s'alimenter tantôt en 110V,
tantôt en 220V.Vous êtes pour l’instant alimenté en 110V, la résistance de la ligne qui amène
le courant à votre réfrigérateur est de 0,2Ω. La puissance absorbée par le moteur, quand celui-
ci fonctionne, est de 400 W.
Situation problème 2
Lors de la semaine de la jeunesse, le club santé de votre établissement a effectué une excursion
à l'hôpital de district de votre département. Au cours des échanges avec le médecin il vous
révèle que la résistance du corps humain est au moins de 1200 Ω. Le disjoncteur différentiel de
votre installation doit couper le courant si la différence entre l’intensité entrante et l’intensité
sortante atteint 5 mA.
Tache 1 : En vous appuyant sur vos connaissances dites-nous ce qui se passera si vous
touchez un fil porté à un potentiel de 220V par rapport à la terre, et que vous n’êtes pas
équipé de semelles isolantes. Le disjoncteur coupera-t-il le courant ?
Tache 2: Si maintenant vous mettez un index dans chacun des trous de l’une de vos
prise de courant (tension aux bornes : 220 V), les fusibles de votre installation vous
protègent-ils (en supposant qu’ils sont choisis pour fondre au-delà d’une intensité de 6
A) ? Et sachant que, si un courant de plus de 20 mA traverse pendant quelque
millisecondes un corps humain, il y a risque de tétanisation mortelle, l’opération
précédente est-elle dangereuse ? vous justifierez par des calculs appropriés vos
réponses.
Tache 3 : les travailleurs utilisant des appareils électriques dans des milieux très
conducteurs ont un système d’alimentation électrique fonctionnant sous très basse
tension. Quel doit être, selon vous, la valeur maximale de cette tension ?
Situation problème 3
Votre maison possède une salle de bains dont les dimensions sont les suivantes : largeur
2m, longueur 3m et hauteur 2,5m. Quand vous désirez prendre un bain, la pièce est à
moyenne à une température de 15°C. Vous voulez installer un appareil de chauffage
électrique soufflant, permettant de relever de 10°C la température en 5 min. on peut
alors considérer que seul l’air présent dans la pièce voit sa température s’élever, les murs
restants à 15°C. Dans ces conditions, le volume d’une mole de gaz est voisin de 24l et
la masse molaire de l’air est de 29g.mol-1. Il faut dépenser 1j pour élever de 1°C la
température de 1g d’air.
Tache 1: évalues la puissance de votre appareil de chauffage
a) S’il fonctionne sous 220 V et détermines l’intensité du courant dans cet appareil.
b) Quelle énergie, exprimée en kWh, dépenserez-vous pour chauffer ainsi votre bain ?
Tache 2 : il faut pour un bain 200 l d’eau à 40°C, et la température de l’eau était au
départ à 15°C et 4.18J sont nécessaire pour élever de 1°C la température de 1g d’eau.
Détermines l’énergie exprimée en kWh qu'il faut dépenser pour préparer l’eau de bain,
la comparer à celle que nécessite le chauffage de la salle de bains.
Le « confort » est-il si onéreux ?
DEUXIEME PARTIE : CHIMIE
MODULE 1 : CHIMIE ORGANIQUE
Compétences ciblées
En situation d’utilisation des composés organiques, l’apprenant doit pouvoir synthétiser les
hydrocarbures, leurs propriétés chimiques et caractériser les composés oxygénés en s’aidant
des ressources acquise dans ce module.
Des médicaments
L‘image ci-dessous est une raffinerie de pétrole (gauche) dont l’illustration de la tour de
distillation (à droite) ressort les différentes coupes (ou fractions) pétrolières.
Ci-dessous une illustration de l’ampleur et de l’emprise de la présence des alcanes sur notre
vie au quotidien. Associe à chaque coupe pétrolière une image.
- Principe de l’analyse élémentaire pour les composés contenant les éléments carbones,
hydrogène, azote et oxygène.
Mots clés : Tétraèdre, tétragonal, tétravalent, alcane, cyclane, groupe alkyl, isomérie, isomères,
nomenclature.
Activité 2
Observe les molécules de méthane et d’éthane ci-dessous faites uniquement de carbone et
d’hydrogène:
Je retiens
• Structure du méthane CH4
Dans la molécule de méthane de formule CH4:
- l’atome de carbone est situé au centre d’un tétraèdre régulier dont les sommets sont
occupés par les atomes d’hydrogène. La molécule de méthane est donc tétraédrique.
Les quatre atomes d’hydrogènes ayant des positions similaires sont dits équivalents ;
- la longueur des liaisons covalentes C − H est 𝑑𝐶−𝐻 = 110 pm (1pm = 1012 m) ;
qui veulent dire respectivement : liaison dirigée vers l’avant du plan, liaison dirigée vers
l’arrière du plan et liaison située dans le plan de la figure.
Un atome de carbone dont les liaisons sont orientées dans l’espace comme dans le méthane
est dit tétragonal. C’est toujours le cas lorsqu’un atome de carbone fait quatre liaisons de
covalence simples avec quatre atomes ou groupes d’atomes voisins monovalents.
Structure de l’éthane : 𝐂𝟐 𝐇𝟔
- La molécule comporte deux carbones tétragonaux, qui sont liés par une liaison simple. Les
deux groupes 𝐶𝐻3 tournant librement l’un par rapport à l’autre autour de l’axe carbone-carbone,
on parle de libre rotation autour de la liaison 𝑪 − 𝑪 ;
- La longueur de la liaison 𝐶 − 𝐶 est : 𝑑𝐶−𝐶 = 154 pm, tandis que des liaisons covalentes C −
H ont une longueur : 𝑑𝐶−𝐻 = 110 pm. Les angles ont les mêmes mesures que dans la molécule
de méthane, à savoir109°28′. Chaque atome de carbone est donc au centre d’un tétraèdre
allongé suivant l’axe C-C ;
- La libre rotation des groupements 𝐶𝐻3 autour de la liaison C-C donne naissance à une infinité
des formes géométriques appelées conformations. Les représentations par le modèle de
Newman et en perspective des deux conformations extrêmes de la molécule d’éthane sont :
H H H H
H C C
H H H H
H H H
Conformation éclipsée Représentation en perspective
H H H
H H H
C C
H H H
H H
H
Conformation décalée Représentation en perspective
Les modèles éclaté et compact de la molécule d’éthane sont donnés à la Figure 4 ci-dessous :
H C C H
H H
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés car ils ne contiennent que les éléments hydrogène
et carbone, ils sont saturés car ils ne peuvent admettre en leur sein des éléments additifs.
La formule générale des alcanes aliphatiques (c’est-à-dire à chaine linéaire ramifiée ou non)
est :
Le méthane (n=1) est le plus simple des alcanes, c’est le constituant essentiel du gaz naturel.
Pour obtenir la suite de la série, il faut remplacer un atome d’hydrogène par un atome de
carbone, et compléter les atomes d’hydrogènes manquants pour respecter la tétravalence du
carbone. On obtient ainsi les formules de certains alcanes à chaines linéaires non-ramifiées.
Nom de l’alcane Formule brute Formule semi développé
CH3
Exemples :
H H
H
H H
Représentation H
topologique Représentation
en perspective
cyclopropane
H
H
H
H H
H H
Représentation Représentation
en perspective topologique
cyclobutane
H H H
H H H
H H
H H
H H H H H
H H H
H
H H H H
H H
H H H
H H
H
H H H H
H Conformation chaise Conformation bateau
cyclohexane
Pour nommer les alcanes à chaîne ramifiée, on peut suivre la méthode ci-après :
- Repérer la chaîne carbonée la plus longue, c'est la chaîne principale. Son nombre d’atomes de
carbone détermine le nom de l’alcane.
- Afin de pouvoir situer les ramifications, on numérote la chaîne principale de façon à ce que le
numéro du premier atome de carbone portant une ramification soit le plus petit possible.
- Le nom complet de l’alcane est alors constitué des noms des ramifications alkyles (voir
tableau 2 ci-dessus) précédés de leur indice de position, et suivi du nom de l’alcane linéaire de
même chaîne principale.
- Les ramifications alkyles sont indiquées dans l’ordre alphabétique, et dans les noms composés,
on élide leur e final.
- Si plusieurs groupes alkyles sont identiques, leur nombre est indiqué à l’aide du préfixe di, tri,
tétra, …
Exemples :
CH3
1 2 3 sens de 1 2 3 4 5 6
sens de 4 CH3 CH2 CH CH CH2 CH3
CH3 CH CH CH3 numérotation
numérotation
2,3-diméthylbutane 3,4-diméthylhexane
- les atomes d’halogène jouent le même rôle que les ramifications alkyles. On les désignera par
les préfixes : fluoro, chloro, bromo ou iodo.
sens de Cl CH CH CH CH sens de Cl CH
1 2
C CH CH CH
4 2 5 3
1 2 2 3 4 3 numérotation 2 3
numérotation
Cl Cl CH3 Cl
1,1,3-trichlorobutane 1,2,3-trichloro-2-méthylpentane
J’applique
Exercice
Ecrire les formules semi développées des alcanes suivants :
a) 2,3-diméthylpentane ; b) 4-éthyl-2,5-méthylheptane ;
c) 1,2-dichloro-1,1,2,2-tétrafluoroéthane ; d) 1-éthyl-4-méthylcyclohexane.
Solution
F F
CH3
d)
C2H5
LEÇON 2 : PROPRIETES PHYSIQUES ET CHIMIQUES DES
ALCANES
OPO
- Réaliser la combustion d’alcane dans le dioxygène, dans le dichlore.
- Écrire les équations des réactions de substitution d’un alcane par un halogène (dichlore ou
dibrome).
Je construis
Activité 1
Je retiens
Dans les conditions normales de température et de pression, les alcanes se répartissent de la
manière suivante :
De même, la densité des alcanes liquides (n supérieur à 5) est inférieure à 1. Les alcanes sont
donc moins denses que l’eau. Cette densité augmente avec le nombre d’atomes de carbone.
Nom Densité
Pentane 0,626
Hexane 0,665
Heptane 0,684
Octane 0,703
Nonane 0,718
J’applique
Exercice
On donne les composés ci-dessous
a) Nomme-les.
b) Donne leur formule brute. Quel constat fais-tu ?
c) Compare leur température d’ébullition.
Solution
a) Le composé a) est l’octane, le composé b) est le 2-méthylheptane et le c) est le 2,3-
diméthylhexane.
b) Les différents composés ont la même formule brute qui 𝐶8 𝐻20 .
c) L’octane aura la température d’ébullition la plus élevée, suivi du 2-méthylheptane et
enfin le 2,3-diméthylhexane.
2. Propriétés chimiques des alcanes
Le butane est le gaz utilisé pour les briquets, c’est aussi le gaz domestique
utilisé pour la cuisson des aliments.
Lorsqu’une cuisinière à gaz est mal nettoyée et placée dans une cuisine mal aérée avec un débit
de gaz élevé, on constate que la flamme est jaunâtre et que la paroi de la marmite noircit.
Comment expliques-tu ces observations ?
Je retiens
Les alcanes sont difficiles à enflammer lorsque le nombre d’atome de carbone augmente. Cette
combustion dégage de l’énergie. On distingue la combustion complète et la combustion
incomplète.
Combustion complète
13
𝐶4 H10 + O → 4CO2 + 5H2 O
2 2
3n + 1
𝐶𝑛 H2n+2 + O2 → nCO2 + (n + 1)H2 O
2
Il est conseillé d’effectuer des combustions à l’air libre ou dans un local aéré.
Exemple
- il y a formation de fines gouttelettes huileuses sur les parois internes du tube à essai ;
Je retiens
Une réaction de substitution est une réaction au cours de laquelle un ou plusieurs atomes
d’hydrogènes sont remplacés par d’autres atomes ou groupes d’atomes monovalents
. La réaction de substitution à lieu sur des molécules saturées (comme les alcanes).
Contrairement à la combustion, elle ne modifie pas le squelette (chaine carbonée) de la structure
de la molécule initiale. L’halogénation des alcanes conduit à la formation des dérivés halogénés
des alcanes.
• le dichlorométhane CH2 Cl2 est un solvant utilisé en particulier pour l’extraction de la caféine
du café (fabrication du café décaféiné)
• le 1,1,1-trichloroéthane CCl3 − CH3 : solvant utilisé dans le passé dans les produits effaceurs
Tipp-Ex
• BromochlorodifluorométhaneCBr𝐶𝑙𝐹2 : utilisé dans les extincteurs comme agent d’expansion.
• les fréons : dérivés chlorés et fluorés à l’exemple des fréon 012 : 𝐶𝐹2 − 𝐶𝑙2 (fluide
frigorigène), fréon 011 :𝐶𝐹2 𝐶𝑙2 (bombes aérosols), fréon 114 𝐶𝐶𝑙𝐹2 − 𝐶𝐶𝑙𝐹2 (bombes
aérosols).
Toutefois, un grand nombre de composés halogénés, comme les fréons, sont des polluants de
notre environnement et participent au dérèglement climatique comme gaz à effet de serre. On
essaye donc de les éviter par la synthèse des produits de substitution moins polluants.
J’applique
Exercice 1
On fait brûler 1044𝑔 de butane dans du dioxygène.
Solution
a) Calculer le nombre de moles de butane utilisé.
𝑚 𝐶4𝐻10 1044 1044
𝑛𝐶4 𝐻10 = 𝑀 = 12×4+1×10 = = 18, on a donc : 𝑛𝐶4 𝐻10 = 18 𝑚𝑜𝑙.
𝐶4𝐻10 58
13
c) Ecrire l’équation bilan de cette combustion : 𝐶4 𝐻10 + 𝑂2 → 4𝐶𝑂2 + 5𝐻2 𝑂
2
d) Calculer :
1) Le volume du gaz carbonique obtenu
𝑛𝐶𝑂2 𝑉𝐶𝑂2
𝑛𝐶4 𝐻10 = ⇔ 𝑛𝐶4 𝐻10 = ⇔ 𝑉𝐶𝑂2 = 4𝑛𝐶4 𝐻10 . 𝑉0 =× 18 × 22,4 = 1612,8.
4 4𝑉0
Activité
Je retiens
Le méthane s’obtient au laboratoire par action de l’eau acidulée sur du carbure d’aluminium
suivant la réaction :
J’applique :
Dans le cas de la préparation du méthane sachant qu'on a utilisé 20g de carbure d'aluminium,
calculer :
Solution :
1,67𝑔
Exercice 1
Exercice 2
Les briquets à gaz contiennent un mélange de butane (≈ 5% en masse) et de 2-méthylpropane
(≈ 95% en masse) maintenus à l’état liquide par la pression (3 à 4 bars) régnant dans le
réservoir scellé.
Exercice 4
Le propane est commercialisé sous forme liquide. La bouteille contient 7 kg de propane et a un
volume de 10 L.
1) Quelle est la masse volumique du propane liquide ? Quelle est la masse volumique du
propane gazeux ?
2) Ce gaz est-il plus dense que l'air ?
3) Quel volume de gaz (CNTP) peut libérer cette bouteille ?
4) Quel est le volume d'air nécessaire à la combustion totale du volume de propane
contenu dans la bouteille ?
5) Quelle masse d'eau obtient-on en faisant brûler totalement 1 L de propane gazeux ?
Exercice 5
On considère le tableau suivant :
Nom de l’hydrocarbure Formule Température d’ébullition (°C)
méthane CH 4 -160
butane C 4 H 10 0
pentane C 5 H 12 36
octane C 8 H 18 126
1) Quels sont parmi ces hydrocarbures, ceux qui sont à l’état gazeux à 20°C ?
2) A 20°C l’éthane (C2H6) et l’hexane (C6H14) sont-ils à l’état gazeux ou liquide ? Justifier la
réponse.
Exercice 6
1) Écrire les équations de la combustion complète du méthane et du propane.
2) a) Expliquer pourquoi faut-il changer le gicleur (injecteur de gaz) d’un chauffe-eau au
gaz de ville lorsqu’on veut le faire fonctionner avec du propane ? On assimilera le gaz
de ville à du méthane pur.
b) Faut-il utiliser un gicleur plus gros ou plus petit ?
Exercice 7
Le méthane 𝐶𝐻4 (gaz naturel) et le propane 𝐶3 𝐻8 (bouteille) sont utilisés comme combustibles
domestiques.
1) Sachant qu'une bouteille de propane contient 15 kg de gaz liquéfié, calculer les masses
d'eau et de dioxyde de carbone formées lorsqu'on brûle tout le gaz contenu dans la
bouteille.
2) Pendant 4 mois, un abonné consomme 1 500 m³ de méthane (son volume molaire :
24,0 L/mol).
a) Calculer la masse de méthane brûlé ?
b) Quels volumes de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau ont été produits ?
c) Quel volume de dioxygène a été nécessaire pour assurer la combustion ?
d) A quel volume d'air cela correspond-il sachant que l'air contient environ un cinquième
de dioxygène en volume ?
Exercice 8
Exercice 10
Exercice11
Un élève de Première D a préparé le méthane au laboratoire par une réaction chimique. Il a
recueilli à la fin de la réaction 3,6L de méthane à partir de 18g du composé de départ. Vm
= 22,4L ; Al = 27 g/mol ; O = 16 g/mol ; C = 12 g/mol
Consigne :
Exercice12 :
Titiane a placé dans un eudiomètre 5cm3d’un alcane gazeux et 180cm3 d’air. Apres passage de
l’étincelle et retour aux conditions initiales, il reste 167,5cm3 d’un mélange gazeux dont 20cm3
sont absorbés par la potasse et 3,5cm3 par pyrogallol (le pyrogallol absorbe le dioxygène). On
rappelle que l’air contient en volume un cinquième de dioxygène.
Situation 1 :
Un élève de Première D a préparé le méthane au laboratoire par une réaction chimique. Il a
recueilli à la fin de la réaction 3,6L de méthane à partir de 18g du composé de départ. Vm
= 22,4L ; Al = 27 g/mol ; O = 16 g/mol ; C = 12 g/mol
Consigne :
Situation 2 :
Titiane a placé dans un eudiomètre 5cm3d’un alcane gazeux et 180cm3 d’air. Apres passage de
l’étincelle et retour aux conditions initiales, il reste 167,5cm3 d’un mélange gazeux dont 20cm3
sont absorbés par la potasse et 3,5cm3 par pyrogallol (le pyrogallol absorbe le dioxygène). On
rappelle que l’air contient en volume un cinquième de dioxygène.
Exercice 3 :
Alcane A B C
Alcanes Densité
Heptane 0,685
Octane 0,703
Nonane 0,718
Décane 0,731
Essai n° 1 2 3 4 5
Etant donné que les valeurs mesurées sont différentes, ils estiment qu’il y a une erreur de
répétabilité et décident donc de l’évaluer par une méthode statistique, dite «Incertitude
de type A (incertitude de répétabilité) ».
- Annexe : Document 1
Coefficients de Student
Intervalle de confiance
Nombre de mesures
-
- Données : Masses molaires atomiques : H(1) ; C(12) ; O(16) ; Cl(3,5). Si le volume
molaire n’est pas précisé, prendre Vm=22,4 L.mol-1.
Exercice 1 :
Bilounga élève en classe de première D au lycée de Dibombari désire synthétiser le
trichloropropane. Elle dispose des composés suivants : chlorure d’hydrogène, dichlore,
dihydrogène, nickel, prop-1-ène, propane, et d’un dispositif produisant la lumière. A l’aide de
vos connaissances sur les hydrocarbures proposez à Bilounga deux méthodes de synthèse de ce
composé.
Exercice 1 : Dans un village, les habitants ont suivant l’habitude d’utiliser le groupe
électrogène en cas de coupure d’électricité. Une famille dans ce village, après coupure
d’électricité a mis en marche son groupe électrogène et l’a placé à l’entrée de la chambre de
Derrick le cadet de la famille. Le matin la maman voulant préparer le petit garçon afin de
l’accompagner à l’école se rend compte que l’enfant est presque mort et elle le transporta à
l’hôpital. A partir de vos compétences résolvez les tâches suivantes :
Tâche 2 : Le carburant utilisé par le groupe électrogène est un alcane linéaire à 7 (sept) atomes
de carbone. Donner la formule semi-développée de cet alcane et écrire l’équation de sa réaction
de combustion incomplète avec le dioxygène. Les produits de la réaction sont le carbone, le
dioxyde de carbone et l’eau.
Tâche 3 : Identifier le gaz responsable du malaise de l’enfant Derrick et déterminer le volume
de ce gaz s’il y a eu consommation d’une masse de 8kg de cet alcane durant le fonctionnement
du groupe électrogène.
Exercice 2 :
Une entreprise utilise le méthane comme combustible et source d’énergie pour faciliter la
production de ses produits. Lundi matin un client a passé une commande de produits à livrer
mercredi mais alors le stock du méthane est épuisé et le fournisseur ne peut pas les livrer avant
Vendredi. Résoudre les tâches suivantes :
Tâche 1 : Quel est le problème posé dans le texte ?
Tâche 2 : Cette entreprise veut se lancer dans la production de son propre méthane à fin de
satisfaire à la demande de tous ses clients dans les délais. Aider cette entreprise en énumérant
les matières premières dont elle aura besoin pour la production de son méthane et écrire
l’équation-bilan de la réaction. 2pts
Tâche 3 : Proposer un dispositif schématique annoté de production du méthane à cette
entreprise.
PARTIE 2 : LES ALCENES ET LES ALCYNES
OPO :
- définir et donner les formules générales des alcènes et des alcynes
- décrire la structure géométrique des alcènes et des alcynes,
- montrer le caractère insaturé des alcènes et des alcynes,
Prérequis :
Notion de liaison simple et de liaisons multiples ; isomérie de chaîne ; règles de nomenclature
des alcanes.
Mots clés :
Je construis
CH 3 − CH = CH − CH 3
a) Quelles différences faites-vous entre les composés (i), (ii) et les composées (iii), (iv),
(v), (vi)?
b) Regroupe ces composés en deux groupes : les composés saturés et les composés
insaturés. Justifie ta réponse.
c) Regroupe ces composés en deux groupes : ceux qui ont une double liaison et ceux qui
n’ont que des liaisons simples.
d) Les composés (i) et (ii) appartiennent à quelles familles de composés ?
e) Trouve une définition commune aux composés (iii), (iv), (v) et (vi).
f) Ecris les formules brutes des composés (iii), (iv), (v) et (vi). Déduis la formule d’un
composé ayant « n » atomes de carbones et semblable à (iii), (iv), (v) et (vi).
g) A l’aide de modèles moléculaires reconstitue le composé (iv).
- Ressors les propriétés géométriques de cette molécule.
- Utilise l’un des deux mots suivants pour qualifier les deux carbones engagés dans la
double liaison : tétragonal ou trigonal.
- Une rotation est-elle possible autour de l’axe C-C ? Pourquoi ?
Je retiens
• Définition
Les alcènes sont des hydrocarbures insaturés à chaine ouverte dont
la molécule possède une double liaison covalente C=C.
Le plus simple des alcènes est l’éthène (C2H4) encore appelé
éthylène.
• Formule générale
La formule générale des alcènes est C n H 2n avec n 2et n.
L’éthène est l’alcène qui contrôle la
• Structure de l’éthylène maturation des fruits tels que les
L’éthylène est le premier élément de la famille des alcènes. C’est un
tomates.
H C C H
CH2 CH2
H H
Figure 1 : Formule Figure 3 : Formule semi-
Figure 2 : Modèle éclaté
développée de l'éthylène développée de l'éthylène
de l’éthylène
̂ = (HCC)
(HCH) ̂ = 120° L(C − C) = 134 pm L(H − H) = 110 pm
L’expérience montre que dans la liaison éthylénique, les deux liaisons de covalence ne
sont pas identiques. L’une plus rigide, liaison sigma (σ), admet une symétrie de révolution
autour de l’axe joignant les deux atomes de carbone et l’autre liaison plus fragile, peut se casser
facilement, c’est la liaison pi (π).
La double liaison empêche la libre rotation autour de l’axe C-C : la molécule
d’éthylène est rigide.
2. STRUCTURE DES ALCYNES ET FORMULE GENERALE
Je construis :
CH C − CH 2 − CH 3 ; (vii) CH 3 − C C − CH 3
a) Regroupe ces composés en deux groupes : les composés saturés et les composés
insaturés. Justifie ta réponse.
b) Quelle est la spécificité des composés insaturés présents ici.
c) Les composés (iii) et (v) appartiennent à quelles familles de composés ?
d) Trouve une définition commune aux composés.
e) Ecris les formules brutes des composés (i), (ii), (iv), (vi) et (vii). Déduis la formule d’un
composé ayant « n » atomes de carbones et semblable à (i), (ii), (iv), (vi) et (vii).
f) A l’aide de modèles moléculaires reconstitue le composé (iii).
- Ressors les propriétés géométriques de cette molécule.
- Utilise l’un des deux mots suivants pour qualifier les deux carbones engagés dans la
triple liaison : trigonal ou digonal.
- Une rotation est-elle possible autour de l’axe C-C ? Pourquoi ?
Je retiens
• Définition
Les alcynes sont des hydrocarbures insaturés à chaîne ouverte possédant une triple
liaison carbone-carbone.
Le plus simple des alcynes est l’éthyne (C2H2), encore appelé acétylène.
• Formule générale des alcynes
La formule générale brute des alcènes est : C n H 2 n − 2 avec n 2 et n .
H C C H CH CH
180 °
a) Formule développée b) Formile semi-développée
̂ = 𝟏𝟖𝟎°
(𝐇𝐂𝐂) 𝐋(𝐂 − 𝐂) = 𝟏𝟐𝟎 𝐩𝐦 𝐋(𝐇 − 𝐇) = 𝟏𝟏𝟎 𝐩𝐦
L’expérience montre que la triple liaison C-C est constituée de 2 liaisons et d’une liaison
.
J’applique :
Exercice : Un hydrocarbure insaturé A a pour densité par rapport à l'air d = 1,862. Identifier
la famille chimique de A et en déduire sa formule brute.
Solution :
La densité et la masse molaire d’un composé sont liés par la relation :
C5H 8 .
b) Comparer deux à deux les formules semi-développées des différents isomères obtenus
en relevant le (s) facteur (s) de différenciation.
Je retiens
• Définitions
L’isomérie est la relation entre deux molécules de même formule brute mais dont
l’arrangement des atomes diffère. Ces deux molécules sont appelées isomères.
Selon la disposition des atomes, on distingue :
− Isomères de position : Ici, les isomères différent par la position de la liaison multiple
sur la chaine carbone.
Exemple : CH 3 − CH 2 − CH = CH 2 et CH 3 − CH = CH − CH 3 ;
CH 3 − CH 2 − CH 2 − C CH et CH 3 − C C − CH 2 − CH 3
− Isomères de chaîne : Ils diffèrent par leur chaîne carbonée.
Exemple :
(i) CH2 CH CH2 CH3 et CH2 C CH3
CH3
CH3
C C
H H
➢ Si A et B n’appartiennent pas au même demi-plan, on parlera de l’isomère (E)
ou trans, (E pour Entgegen = opposé).
A H
C C
H B
Exemple :
H3C CH3 H3C H
C C C C
H H H CH3
(Z) (E)
Remarques :
− L’isomérie Z-E est spécifique aux alcènes. Les stéréoisomères (Z) et (E) ne sont pas
superposables.
− Les alcynes et les diènes (alcènes comportant deux liaisons doubles dans leur structure)
répondent à la même formule brute CnH2n-2 : ce sont des isomères de fonction.
J’applique :
Exercice : Soient les composés suivants :
C2H5 H C2H5 H C2H5 H
4. NOMENCLATURE
Je construis
Activité 4
On donne le tableau ci-dessous :
Formules semi- Nom Formules semi-développées Nom
développées
CH 2 = CH 2 éthène CH 3 − CH = CH − CH 2 − CH 3 pent-2-ène
CH3
a) A l'aide des critères suivants, dégager les règles de nomenclature des alcènes.
➢ choix de la chaîne principale ;
➢ nom de la chaîne principale ;
➢ position de la double liaison ;
➢ sens de la numérotation ;
➢ nom du (des) groupe(s) substituant(s) éventuel(s) ;
➢ nombre de substituants identiques ;
➢ position des substituants sur la chaîne principale;
b) En remplaçant la double liaison par une seule triple liaison, proposer une règle générale
de nomenclature des alcynes.
Je retiens
• Cas des alcènes
Pour nommer un alcène, on procède comme il suit :
− On détermine la chaîne principale. La chaîne principale est la chaîne carbonée la plus
longue qui contient la double liaison.
− On numérote les atomes de carbone de la chaîne principale en commençant par une
extrémité, de telle façon que le 1er carbone porteur de la double liaison ait le plus petit numéro
possible. C’est cette position qui imposera le sens de numérotation.
− On procède ensuite comme pour un alcane mais on remplace le suffixe « ane » de
l’alcane correspondant par le suffixe « ène » précédé du numéro du 1er carbone porteur de la
double liaison. Comme dans le cas des alcanes, on indique les groupes substituants dans la
chaîne principale par ordre alphabétique et avec leur indice de position.
Dans le cas des isomères de configuration, on commence le nom par la lettre (Z) ou (E).
Exemple :
CH3
CH3 CH2 CH3
but-2-ène H H
CH3 C2H5 (Z)-pent-2-ène
3-éthyl-2-méthylhex-3-ène
• Cas des alcynes
Leur nomenclature obéit aux mêmes règles que celles des alcènes. Il suffit d’utiliser le
suffixe « yne » qui les caractérise.
Exemple :
H CH3
CH3 CH2 CH3 CH2 CH3
CH3
C2H5 CH3
(iv) CH3 C C C CH CH3
(v) C C
3. Structure du carbone :
a. le carbone a même structure spatiale dans les alcènes et les alcynes.
b. dans les alcènes, les angles de liaison d’un carbone avec les voisins sont de 120 °.
c. le carbone dans les alcynes est dit « trigonal ».
d. dans les hydrocarbures saturés et insaturés, les atomes de carbone ont une structure
tétraédrique.
CH3
Exercice 6 : On dispose des hydrocarbures dont les formules semi développées sont les
suivantes :
OPO :
- caractériser les alcènes
- réaliser les réactions d’addition sur les alcènes
- définir et reconnaître l’importance des polymères
1. COMBUSTION
Je construis :
Activité 1 : La combustion complète du propène produit de l’eau et du dioxyde de carbone.
a) Ecrire l’équation-bilan de cette combustion.
b) En utilisant la formule générale des alcènes, écrire l’équation-bilan générale de la
combustion des alcènes.
Je retiens
Comme pour les alcanes, la combustion des alcènes sont des réactions très
exothermiques. Pour une combustion complète, l’équation bilan s’écrit:
3n
Cn H 2n + O2 ⎯
⎯→ nCO 2 + nH 2 O
2
2. REACTIONS D’ADDITION
Je construis :
Activité 2 : On donne ci-dessous une illustration du mécanisme réactionnel d’une réaction
d’addition sur un alcène:
Activité 7 : On introduit l’éthane et l’éthylène dans un flacon contenant une solution de dibrome
de couleur orange. On obtient le résultat comme l’indique les figures ci-après :
Figure 2 : Action de l'éthane sur une solution de dibrome
Les alcènes possédant la liaison fragile pi, peuvent subir des réactions d’addition par
rupture de cette liaison.
Cn H 2n + H 2 ⎯Ni⎯−25⎯C⎯ ⎯→ Cn H 2n + 2
/1bar
Cl
2-chloropropane (majoritaire)
o Addition de l’eau ou hydratation
L’hydratation des alcènes donne un alcool selon l’équation-bilan :
Cn H 2n + H 2O ⎯catalyseur
⎯⎯ ⎯→ Cn H 2 n +1 − OH ; catalyseur= acide sulfurique+acide
orthophosphorique
Dans le cas d’un alcène dissymétrique, elle obéit à la règle de Markovnikov :
Exemple :
OH
(H2SO4 + H3PO4)
CH3 CH CH2 + OH H CH3 CH CH3
300°C 70 bars
propène propan-2-ol
CH3
a) En observant cette réaction, que peut-on dire des molécules (1), (2), (3) et (4) ?
(− CH 2 − CHCl −)4 ?
d) Définir : Polymérisation ; Monomère ; Polymère ; Indice de
polymérisation.
Je retiens
• Définitions
Une polymérisation est une réaction chimique au cours de laquelle des molécules identiques
et insaturées (monomère) s’additionnent (s’accrochent) les unes aux autres pour donner une
macromolécule. Le résultat de cette addition est appelé
polymère.
Une illustration est faite ci-contre :
On appelle indice de polymérisation le nombre de
monomères utilisés au cours d’une réaction de
polymérisation.
Le motif est l’unité de base qui se répète plusieurs fois dans la structure du polymère.
• Exemples de quelques polymérisations
Polymérisation de l’éthylène : ⎯→ (− CH 2 − CH 2 − )n
nCH 2 = CH 2 ⎯
polyéthylène
⎯→ (− (CH 3 )CH − CH 2 − )n
Polymérisation du propène : nCH 3 − CH = CH 2 ⎯
polypropène
CH3
o Polymérisation du styrène :
⎯→ (− (C6 H 5 )CH − CH 2 − )n
nC 6 H 5 − CH = CH 2 ⎯
polystyrène
C6H5
Cl
Application : Fabrication des tuyaux de canalisation, des prises électriques, les bouteilles, films
d’emballage.
Remarques :
− La copolymérisation est la réaction chimique
au cours de laquelle plusieurs molécules insaturées et
différentes s’additionnent les unes aux autres pour
donner une macromolécule.
− Le mélange de polymères d’indices de polymérisation voisins et divers
additifs (adjuvants) constitue une matière plastique.
On distingue deux types de matières plastiques : les
thermoplastiques (se ramollissent puis fondent sous
l'action de la chaleur) et les thermodurcissables
(durcissent irréversiblement sous l'action de la chaleur).
NB :
Le plastique contribue dangereusement à la pollution des
sols et des océans. Il doit être utilisé avec responsabilité
Collecte des bouteilles en plastique dans
et modération en évitant les emballages plastiques à
nos ville par une société de la faisant dans
usage unique et en évitant de jeter n’importe où les
le recyclage. Une initiative d’un jeune
emballages et autres objets en plastique. Les solutions à
entrepreneur camerounais. Jetez-y vos
la problématique du plastique semblent être la collecte
bouteilles comme indiqué au déçu de cette
et le recyclage des déchets plastiques (économie verte ou
drôle de cage.
cyclique) et sans doute l’interdiction des emballages
plastiques non biodégradables et non recyclables.
J’applique
Exercice : Un polymère (A) a été obtenu par une réaction de polymérisation d’un alcène
(B). Une analyse de ce polymère a permis de déduire les données suivantes :
− masse molaire M du polymère = 105 kg.mol-1 ;
− degré de polymérisation n = 2500
a) Calculer la masse molaire du monomère.
b) Déterminer:
i. la formule brute du monomère (B) ainsi que sa formule semi-développée.
ii. la formule semi-développée du polymère (A).
c) Concernant la polymérisation,
i. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
ii. Donner le nom de (A) et de (B).
Solution : masse molaire M du polymère = 105 kg.mol-1 ; degré de polymérisation n = 2500
a) Calcul de la masse molaire, M1 du monomère :
On sait que les masses molaires du polymère et du monomère sont liées par la relation :
M 105000
M = n M1 M1 = A.N. : M1 = Soit
n 2500
M1 = 42g.mol−1
b) Déterminons :
i. la formule brute du monomère (B) ainsi que sa formule semi-développée :
M1
Comme (B) est un alcène ( Cn ' H 2 n ' ), alors M1 = 14.n' Soit n ' = A.N. :
14
42
n' =
14
CH CH2
n
CH3
c) Concernant la polymérisation,
i. L’équation de la réaction :
d. CH 3 − CClCH 3 − CH 2Cl
Exercice 6 :
a) Un alcène A réagit avec le bromure d’hydrogène et conduit à un composé B qui contient
52,9 % en masse de brome.
i. Déterminer les formules brutes de A et B.
ii. Ecrire les formules semi-développées possibles de A et les nommer. On précisera
parmi ces formules, celles qui donnent lieu à une isomérie Z/E.
b) Parmi les isomères de A, on s’intéresse aux trois isomères A1, A2 et A3 qui donne par
hydrogénation le même produit C. Donner la formule semi-développée et le nom de C.
c) Par hydratation, A1 et A2 donnent préférentiellement le même produit. Identifier
l’isomère A3
Exercice 7 :
a) On prépare un alcool A par addition de l’eau sur un alcène ramifié de formule brute
C n H 2 n noté B. écrire l’équation-bilan de la réaction.
b) La combustion de « m » gramme de A donne m1 grammes de CO 2 et m2 grammes de
m1 88
H 2O tel que =
m 2 45
i. Ecrire l’équation-bilan de combustion de A.
ii. Déterminer la valeur de n et en déduire les formules semi-développées possibles
de B.
iii. Montrer que l’hydratation de B en présence de l’acide sulfurique peut conduire à
deux composés.
iv. En réalité, l’hydratation de B conduit essentielle à un seul composé. Identifier ce
composé et donner une explication de sa formation.
Exercice 8 : Un hydrocarbure A renferme en masse 85,7 % de carbone, décolore l’eau de
brome. L’hydrogénation catalytique de A donne un composé B de densité par rapport à l’air
2,00.
a) Identifier la famille chimique de A et en déduire sa formule brute.
b) Ecrire les formules semi-développées isomères de A.
c) Le composé A fixe rapidement le chlorure d’hydrogène pour donner le 2-chloro-2-
méthylpropane.
i. Déduire la formule exacte de A
ii. Ecrire la réaction d’hydratation de A. on précisera le catalyseur de la réaction et le
nom du produit formé.
Exercice 9 : Une bouteille d’eau minérale est constituée d’un corps en PVC dont la masse est
de 50 g et d’un bouchon en PE de masse 4 g.
a) Donner le monomère permettant la synthèse du PVC.
b) Calculer la masse molaire de ce monomère.
c) Déterminer le pourcentage de chlore dans ce dernier et en déduire la masse de chlore
contenu dans la bouteille.
d) Donner le monomère permettant la synthèse du PE et déterminer la masse de monomère
nécessaire à la fabrication du bouchon.
Exercice 10 : Un polymère a pour masse molaire moyenne 68 kg/mol et a pour degré de
polymérisation 1100.
a) Calculer la masse molaire du monomère
b) La combustion du polymère produit du dioxyde de carbone, de l’eau et du chlorure
d’hydrogène. Donner le nom éventuel du monomère.
c) Pour confirmer, on réalise une combustion d’une masse m=1,25g du polymère. Elle
produit 1,76 g de dioxyde de carbone et 0,73 g de chlorure d’hydrogène.
i. Calculer les pourcentages de carbone, d’hydrogène et de clore dans le monomère.
1. COMBUSTION
Je construis
Activité 1 : Dans certains chalumeaux, la chaleur libérée par la combustion complète de
l’acétylène est exploitée pour la soudure ou la coupure des objets métalliques.
a) Ecrire l’équation-bilan de cette réaction.
b) En utilisant la formule générale des alcynes,
proposer une équation-bilan de combustion
complète des alcynes.
Je retiens
Comme pour les alcanes, la combustion des alcynes est
une réaction très exothermique. Pour une combustion
complète, on a l’équation-bilan suivante :
3n − 1
C n H 2n −2 + ⎯→ nCO 2 + (n − 1)H 2 O
O 2 ⎯
2
Cette réaction très exothermique est utilisée dans le chalumeau oxyacétylénique pour couper
ou souder les métaux par fusion.
J’applique
Exercice : On réalise la combustion complète d’un volume V = 10cm 3 d’un alcyne A. Le
volume de dioxyde de carbone formé est V1 = 50cm3 . Les volumes sont mesurés dans les
conditions normales de températures et de pression.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Déterminer :
i. La formule brute de A ;
ii. Le volume de dioxygène utilisé.
c) Ecrire toutes les formules semi-développées possibles de A et les nommer.
Solution :
a) L’équation-bilan de la réaction est :
3n − 1
C n H 2n −2 + ⎯→ nCO 2 + (n − 1)H 2 O
O 2 ⎯
2
b) Détermination :
i. La formule brute de A :
n1 V V1
D’après l’équation-bilan de combustion, nous avons : n A = =
n Vm n Vm
V1
D’où : n = n=5 et C5H 8
V
3n − 1
Par analogie à la précédente question, on peut écrire : VO 2 = V
2
3 5 −1
A.N. : VO 2 = 10 VO2 = 70cm3
2
c) Nomenclature de toutes les formules semi-développées possibles de A :
CH3 CH2 CH2 C CH CH3 C C CH2 CH3 CH C CH CH3
pent-1-yne pent-2-yne
CH3
3-méthylbut-1-yne
2. REACTIONS D’ADDITION
Je construis
Activité 2 : En présence du nickel, l’action du dihydrogène sur le prop-1-yne conduit au
propane. Par contre, l’action du dihydrogène sur le prop-1-yne en présence du palladium
colloïdal conduit au prop-1-ène.
a) Ecrire l’équation-bilan dans chaque cas.
b) Donner une explication pour ces différentes observations.
Activité 3 : On fait barboter un courant d’éthyne, C 2 H 2 purifié par barbotage dans une
solution de sulfate de cuivre (II) dans de l’eau chauffée à 80°C environ et contenant quelques
gouttes d’une solution d’acide sulfurique, H2SO 4 et de sulfate de mercure (II) HgSO 4 . Il se
dégage un gaz ayant l’odeur de pomme. Ce gaz fait virer au rose une solution incolore contenant
le réactif de Schiff.
a) En utilisant les formules développées des réactifs, écrire l’équation-bilan de la réaction
sachant que le produit comporte un carbone trigonal.
b) Identifier la famille chimique du produit de cette réaction et son groupe caractéristique.
Je retiens
• Hydrogénation :
L’hydrogénation des alcynes conduit soit :
− A un alcène en présence d’un catalyseur peu actif tel que le palladium colloïdal :
C n H 2n −2 + H 2 ⎯⎯→
Pd
C n H 2n
− A un alcane en présence d’un catalyseur actif tel que le nickel divisé et à une température
de l’ordre de 180 °C :
Cn H 2n −2 + 2H 2 ⎯⎯→
Ni
Cn H 2n + 2
• Hydratation des alcynes
D'une manière générale, l'hydratation d'un alcyne terminal ou alcyne vrai ( R − C CH
) conduit à un composé oxygéné appelé aldéhyde et de groupe caractéristique, H − C = O . Cette
2+
réaction est catalysée par les ions mercure (II), Hg et en milieu acide.
O
Hg2+/H+
R C CH + OH H R CH2 C
80°C
alcyne eau
aldéhyde H
• Exemple :
O
Hg2+/H+
CH3 C CH + OH H CH3 CH2 C
80°C
eau
propyne H
propanal
Les aldéhydes rosissent le réactif de Schiff (en milieu froid) et donnent un précipité
jaune avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine, (2,4-DNPH).
Remarques :
➢ A partir de 3 atomes de carbone, l’hydratation des alcynes conduit de préférence aux
cétones. Les cétones donnent un précipité jaune avec la 2,4-DNPH mais sont sans action sur le
réactif de Schiff.
➢ Action du chlorure d’hydrogène : L’action du chlorure d’hydrogène sur un
alcyne conduit à un dérivé éthylénique monochloré. Si le chlorure d’hydrogène est en excès,
ceci conduit à un dérivé alcane monochloré. Cette réaction est catalysée par le chlorure de
mercure (II) et du carbone.
2 +C
Exemple : CH CH + HCl ⎯HgCl
⎯⎯ ⎯→ CH 2 = CHCl
➢ Action du dichlore : La chloruration de l’acétylène se fait en présence du
chlorure d’aluminium (AlCl3) comme catalyseur à 60°C à haute pression. La réaction a lieu en
deux étapes et conduit à la formation du 1, 1, 2, 2-tétrachloroéthane, suivant les réactions :
3 − 60 C
CH CH + Cl 2 ⎯AlCl
⎯⎯ ⎯→ ClHC = CHCl
3 − 60 C
ClHC = CHCl + Cl 2 ⎯AlCl
⎯⎯ ⎯→ Cl 2 HC − CHCl 2
J’applique
Exercice : Un hydrocarbure A de la famille des alcynes, a une masse de carbone 9 fois celle
de l’hydrogène.
a) Déterminer la formule brute de A et donner sa formule semi-développée et son nom.
b) Donner l’équation-bilan de l’hydrogénation de A :
i. en présence du palladium désactivé
ii. en présence de la poudre de Nickel
On précisera le nom du produit obtenu.
Solution : Un hydrocarbure A de même famille que l’alcyne, a une masse de carbone 9 fois
celle de l’hydrogène.
a)
− Déterminons la formule brute de A :
m 2.n − 2
On sait que : % C = m C 100 = 12.n 100 et % H = H 100 = 100
m 14.n − 2 m 14.n − 2
mC %C mC 12.n
Or = 9 , alors = = =9 12.n = 9 (2.n − 2)
mH % H m H 2.n − 2
CH3 − C CH + H2 ⎯⎯→
Pd
CH3 − CH = CH 2
3. PREPARATION DE L’ACETYLENE
Je construis :
Activité 4 : Le dispositif ci-dessous est une petite usine de fabrication de l’acétylène:
On laisse tomber de l’eau goutte à goutte sur le carbure de calcium contenu dans un flacon de
filtration. Ecris l’équation-bilan de la réaction.
Je retiens
L’action de l’eau sur le carbure de calcium, CaC2 produit un gaz qui brûle en présence
d’une flamme et décolore l’eau de brome : c’est l’acétylène. L’équation-bilan de la réaction
est : CaC 2 + 2H 2 O ⎯
⎯→ C 2 H 2 + Ca (OH) 2
J’applique
Exercice 1 : Un échantillon de carbure de calcium, CaC 2 est traité par un excès d’eau. On
obtient un volume de 16,2 L d’acétylène pur, volume mesuré dans les conditions normales de
température et de pression.
a) Ecrire l'équation-bilan de la réaction utilisée lors de cette préparation.
b) Déterminer la masse du carbure de calcium utilisé.
c) En réalité, on a utilisé 70 g de carbure de calcium. Montrer que le carbure de calcium
utilisé contenait des impuretés. On déterminera le pourcentage d'impuretés contenu dans le
CaC 2 + 2H 2 O ⎯
⎯→ C 2 H 2 + Ca (OH) 2
b) Déterminons la masse (m) du carbure de calcium utilisé :
m m acétyl
D’après l’équation-bilan de la réaction : n carbu . = n acétyl =
M M acétyl
v
Or macétyl = v D’où : m = M
M acétyl
1,17016,2
A.N. : m = 64 m = 46,66g
26
c) Pour synthétiser l’acétylène, on a eu besoin de 46,66 g de carbure de calcium, masse
différente de celle apportée. Alors, le carbure de calcium utilisé comporte des impuretés. Le
pourcentage de impureté est :
m0 − m 70 − 46,66
% impur = 100 A.N. : %impur = 100
m0 70
%impur = 33,34%
a. CH 3 − CH 2 − CH 2 − OH ; b. CH 3 − CH 2 − CHO ; c. CH 3 − CO − CH 3 ;
d. CH 3 − CHOH − CH 3 .
Exercice 7 : M. Betchem reçoit la liste des composés suivants : butane ; éthène ; éthyne. Il a
besoin d’un combustible pour la soudure. La réaction de combustion du combustible doit être :
exothermique, moins polluante, consommer moins de carburant, produire moins d’eau.
a) Aidez M. Betchem à choisir le meilleur combustible.
b) Un des combustibles donne par dimérisation une molécule géante utilisée comme
matière première dans ma fabrication d’objets plastiques. La masse d’une mole de cette
molécule est de 56 g/mol. Proposez ce combustible, ainsi que la matière première en question.
PARTIE 3 : LES COMPOSES OXYGENES
Les arômes de cette salade, des fruits et le venin des fourmis sont dus à des molécules
organiques comportant des atomes d’oxygènes.
Quelles sont les caractéristiques de ces molécules organiques oxygénés ?
LEÇON 1 : GENERALITES SUR LES COMPOSES
OXYGENES
OPO :
-Nommer quelques composés oxygénés (alcool, éther-oxyde, aldéhyde, cétone, acide
carboxylique, ester).
- Distinguer les trois classes d’alcool par leurs formules développées.
Prérequis : règles de nomenclature des alcanes, isomérie, carbones tétragonal et trigonal
CH 3 − CH = CH − CH 2 − CH 3
CH 3 − CH 2 − CO − CH 2 − CH 3 CH 3 − CH 2 − O − CH 3 ;
; CH 3 − H
CH 3 − CH 2 − COO − CH 2 − CH 3
C OH
C O C
Si le groupe carbonyle est en bout de chaîne, c'est-à-dire lié à un H, il s'agit d'un aldéhyde (
R − CHO ).Si le groupe carbonyle est lié à deux atomes de carbones tétragonaux, il s'agit
d'une cétone ( R − CO − R' ).
− Le groupe carboxyle, − COOH qui caractérise les acides carboxyliques
O
C
O H
J’applique
Exercice : Identifier les familles et les groupes fonctionnels de chacun des composés ci-
dessous :
(i) OH CH CH2 CH3 (ii) CH3 CH2 C H (iii) CH3 CH C CH2 CH3
CH3 O CH3 O
O O
famille des alcools famille des aldéhydes famille des cétones
O O
famille des éther-oxydes famille des esters famille des acides carboxyliques
CH3 OH
2,4-diméthylpentan-3-
CH3 C CH2 CH2 CH2OH 4,4-diméthylpentan-1-ol CH3 CH CH CH CH3
ol
CH3 CH3 CH3
a) A partir du tableau, donner la formule générale des alcools, ainsi que leur formule brute
pour n atomes de carbone.
b) En s’inspirant des règles de nomenclature des alcanes, énoncer les règles de
nomenclature des alcools.
CH 3 − CH 2 − O − CH 3 méthoxyéthane CH 3 − O − CH 3 méthoxyméthan
e
CH 3 − CH 2 − CH 2 − O − CH 2 − CH 3 propoxyéthane CH 3 − CH 2 − O − CH 2 − CH 3 éthoxyéthane
CH3 CH CH2 O C2H5 1-éthoxy-2- CH3 CH CH2 CH CH3 2-methoxy-4-
méthylpropane methylpentane
CH3 CH3 O CH3
H − CH = O méthanal CH 3 − CH = O éthanal
CH 3 − CH 2 − CH = O propanal CH 3 − CO − CH 3 propanone
CH 3 − CH 2 − CO − CH 2 − CH 3 pentan-3-one CH 3 − CH 2 − CO − CH 3 butanone
CH3 CH3
méthylpropanal 4-méthylpentan-2-one
CH3 CH CH O CH3 CH CH2 CO CH3
éthnoate de
CH 3 − CH 2 − COOH acide propanoïque CH 3 − COO − CH 3 méthyle
CH 3 − CH 2 − COO − CH 2 − CH 3 propanoate d’éthyle CH 3 − COO − CH 2 − CH 3 éthnoate d’éthyle
CH3 O
CH3 CH CH2 CH COOH acide 2,4-
3-méthylbutanoate
diméthylpentanoïq CH3 CH CH2 C de méthyle
CH3 CH3
ue O CH3
a) A partir du tableau, donner la formule générale des acides carboxyliques et des esters.
b) Enoncer les règles de nomenclature des acides carboxyliques et des esters.
Je retiens
• La famille des alcools
La formule générale des alcools dont la chaîne carbonée
est ouverte et saturée (alcools aliphatiques) s’écrit : C n H 2n +1 − OH
ou C n H 2n +2 O avec n *.
Le nom d’un nom d’un alcool dérive de celui de l’alcane de même
chaîne carbonée, dans lequel on remplace la désinence ou terminaison
« e » par le suffixe « ol ». La présence d’un groupe hydroxyle à L’éthanol est utilisé comme carburant au
Brésil.
l’intérieur d’une chaîne aliphatique nécessite d’indiquer le numéro
du carbone qui le porte (le numéro le plus faible est retenu).
Exemples :
OH CH2 CH2 CH3 CH3 CH CH2 CH CH3 CH3 CH2 CH OH
propan-1-ol
CH3 OH CH3
4-methylpentan-2-ol butan-2-ol
Remarque : L’isopropanol est un antiseptique efficace.
On appelle polyalccol ou polyol un alcool dont la chaîne carbonée De même, les alcools aliphatiques sont
utilisés dans de nombreux produits de
comporte plusieurs groupes hydroxyles. nettoyage domestiques.
Exemple :
OH CH2 CH2 OH OH CH2 CH CH2 OH
éthane-1,2-diol
OH
propane-1,2,3-triol
CH3 CH3
1-méthoxypropane 2-éthoxybutane
ou oxyde de méthyle et de propyle ou oxyde d'éthyle et de 1-méthylpropyle
ou méthylpropyléther ou éthyl1-méthylpropyléther
Les éther-oxydes et les alcools sont des isomères de fonctions.
Exemples :
O
O CH3 O O CH3
acide propanoïque acide 2-méthylbutanoïque acide méthylpropanoïque
Remarque :
Généralement, les noms systématiques sont remplacés par les noms
commerciaux ou usuels. -Le vinaigre est une solution
aqueuse de l’acide éthanoïque.
Exemple :
Acide éthanoïque ou acide acétique, acide méthanoïque ou acide
formique, acide pentanoïque ou acide valérique, acide
prop-2-énoique ou acide acrylique.
Les esters sont des dérivés des acides carboxyliques : ils sont généralement synthétisés par
réaction entre un acide carboxylique et un alcool.
Le nom d’un ester s’obtient en remplaçant le suffixe « oïque » de
l’adjectif de l’acide correspondant par le suffixe « oate » suivi de
la préposition « de » et du nom du groupe alkyle provenant de
l’alcool. On supprime le mot acide.
Exemples :
O
O O
CH3 C
CH3 CH2 C CH3 CH CH2 C O CH2 CH2 CH3
O CH3 O CH2 CH3
éthanoate de propyle
propanoate de méthyle CH3
3-méthylbutanoate d'éthyle
On constate que les esters et les acides carboxyliques sont aussi des
isomères de fonctions.
J’applique
Exercice : Compléter le tableau suivant :
Exemple
Groupe
Composé Fonction
fonctionnel Formule Nom
CH3 CH CH CH3
(i) ……… …….. ………
CH3 OH
acide 3-
(ii) ……… ……… ………
méthylpentanoïque
2-méthlyhexan-3-
(v) ……… ……… ………
one
méthanoate de
(vi) ……… ……… ………
propyle
Solution :
Exemple
Composé Fonction Groupe fonctionnel
Formule Nom
CH3 CH CH CH3
Famille des
(i) C OH 3-méthylbutan-2-ol
alcools CH3 OH
Je retiens
• Cas des alcools
La caractéristique structurale commune à tous les alcools est la présence du groupe
hydroxyle –OH lié à un carbone tétragonal. Le carbone fonctionnel des alcools occupe le centre
d'un tétraèdre ; de ce fait les quatre atomes qui lui sont directement liés ne sont pas dans un
même plan. La figure 1 précise les caractéristiques géométriques du groupe fonctionnel des
alcools.
Caractéristiques géométriques : 𝐋(𝐂 − 𝐎) = 𝟏, 𝟒𝟑 Å
𝐋(𝐎 − 𝐇) = 𝟎, 𝟗𝟔 Å ; (1 Angstrom = 1Å = 10-10 m).
OH
− Alcool tertiaire : le carbone fonctionnel n’est lié à aucun atome d’hydrogène ou encore
est lié à 3 groupes alkyles :
R2
R1 C R3
OH
J’applique
Solution :
OH
2-méthylpropan-2-ol
(alcool tertiaire)
b) La relation d’isomérie existant entre ces différentes formules est :
− Isomérie de chaîne : (i) et (iii) ; (i) et (iv) ; (ii) et (iv) ; (ii) et (iii)
− Isomérie de position : (i) et (ii) ; (iii) et (iv).
6. Les isomères de fonction contenant deux atomes de carbone et un atome d'oxygène par
molécule sont :
a) l'éthanol et l'éthanal ; b) l'éthanol et le diméhyletheroxyde ;
c) l'éthanal et le diméhyletheroxyde ; d) l'éthanol et le diéhyletheroxyde.
C2H5 C2H5
CH3 O C2H5 O
O CH2 CH3
CH3 CH3 CH3
CH3 CH3
O
Exercice 6 : Ecrire toutes les formules semi-développées possibles, les nommer et indiquer leur
famille des composés répondant à chacune des formules brutes suivantes :
a) C5 H12O
b) C5 H10O
c) C5 H10O 2
CH3 C CH3 83
CH3
CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − OH 138
Je retiens
Aucun alcool n’est gazeux à la température ordinaire. Les alcools acycliques sont liques
jusqu’en C12, solides au-delà.
Les températures de fusion et d’ébullition des alcools sont plus élevées que celles des
alcanes correspondants. Ceci est dû au caractère polaire de la liaison H-O de la molécule
d’alcool et la présence des doublets non-liants sur l’atome d’oxygène qui engendrent des
liaisons intermoléculaires appelées liaisons hydrogène. La liaison hydrogène est une
interaction électrostatique entre l’atome d’oxygène d’une molécule et l’atome d’hydrogène
d’une autre molécule provoquant ainsi des « associations » des molécules en nombre plus ou
moins grands. Le dessin ci-dessous schématise une association des molécules d’alcool.
Ces liaisons, bien que faibles, augmentent la cohésion des alcools. Ce qui rend leur
vaporisation difficile.
Les températures d’ébullition et de fusion des alcools augmentent quand la chaîne
carbonée s’allonge. Par contre, un alcool ramifié possède des températures d’ébullition et de
fusion plus faibles que celles de l’alcool non-ramifié correspondant.
J’applique
Exercice : Soit le tableau ci-dessous :
Températures d’ébullition
102 138 82,5 68,73 49,73
à attribuer (°C)
Composés Propan-2-ol 2,2-diméthylbutane Pentan-1-ol 2-méthylbutan-2-ol hexane
HO − CH 2 − CH 2 − OH Pas de limite
CH 3 − CH 3 Insoluble
CH 3 − CH 2 − CH 3 Insoluble
CH 3 − CH 2 − CH 2 − OH Pas de limite
CH3
CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − OH 77g.L−1
CH3 CH CH2 OH
87g.L−1
CH3
CH 3 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − OH 5,9g.L−1
Solubilité dans Mr
Composés organiques l’eau à 20 °C (g/mol)
HO − CH 2 − CH 2 − CH 2 − CH 2 − OH Pas de limite
a) Calculer la masse moléculaire relative de chaque composé.
b) Comparer les solubilités de ces différents composés.
c) L’éthanol se dissout-il facilement dans l’eau ? Justifier ta réponse.
d) Comment varie la solubilité des alcools quand la chaîne carbonée s’allonge ?
Je retiens :
La solubilité est fortement accentuée si des liaisons hydrogène peuvent se former. C’est
pourquoi les molécules d’alcool sont davantage solubles dans l’eau. Ainsi, les trois premiers
termes des alcools sont solubles dans l’eau en toute proportion. Mais au fur-et-à mesure que la
chaîne carbonée des alcools s’allonge, leur solubilité diminue.
Notons au contraire le cas des polyalcools : pour une même longueur de chaîne, la
solubilité augmente avec le nombre de groupe hydroxyle dans la molécule. Ainsi, les polyols
ou polyalcools sont miscibles à l’eau en toute proportion.
Exercice 2 : L’éthanol bout à 78 °C, l’éthane à -89 °C sous la même pression. Justifier cette
différence.
Exercice 3 :
a) Expliquer la bonne solubilité des alcools dans l’eau.
b) Quelle est l’influence de la longueur de la chaîne carbonée ?
H − CHO +
CH 3 − CH 2 − O − CH 3 -
CH 3 − CO − CH 3 +
CH 3 − CHOH − CH 2 − CH 3 -
CH 3 − CH 2 − CO − CH 3 +
CH 3 − CH 2 − CH 2 − CHO +
On rappelle que l’apparition d’un précipité jaune est un indicateur de test positif à la 2,4-
dinitrophénylhydrazine.
Quel groupe fonctionnel met-on en évidence dans ce test ?
Je retiens :
La molécule 2,4-dinitrophénylhydrazine (2,4-DNPH) permet de mettre en évidence le
groupe carbonyle dans un composé chimique. Elle met donc en évidence à la fois les aldéhydes,
mais aussi les cétones. En solution, la 2,4-DNPH donne un précipité jaune-orangé, appelé 2,4-
dinitrophénylhydrazone du composé carbonylé utilisé.
2. PROPRIETES DIFFERENCIANT LES ALDEHYDES DES CETONES
Je construis :
Activité 2 : Introduisons dans deux tubes à essai contenant du réactif de Schiff et maintenus
dans un bain eau-glace, on introduit le propanal et la propanone. On a obtenu les résultats
résumés par les schémas ci-dessous :
(1) (2)
H − CHO + +
CH 3 − CH 2 − O − CH 3 - -
CH 3 − CO − CH 3 - -
CH 3 − CHOH − CH 2 − CH 3 - -
CH 3 − CH 2 − CO − CH 3 - -
CH 3 − CH 2 − CH 2 − CHO + +
On rappelle que :
- l’apparition d’un précipité rouge brique est un indicateur de test positif à la liqueur de
Fehling ;
- l’apparition d’un miroir d’argent est un indicateur de test positif au réactif de Tollens.
a) Quel groupe fonctionnel met-on en évidence dans chaque test ?
b) Traduire en équation la réaction associée au test suivant :
• A la liqueur de Fehling ;
• Au réactif de Tollens
On rappelle que l’espèce oxydante de la liqueur de Fehling est la solution de tartrate de cuivre
(II) (équivalent à CuO) et celle du réactif de Tollens, la solution d’un complexe ammoniacal
d’argent (I) (équivalent à Ag2O).
Je retiens :
• Action du réactif de Schiff
En présence d’un aldéhyde, le réactif de Schiff reprend sa couleur initiale rouge-violacé.
Cette coloration caractérise un aldéhyde si le test est effectué à froid et en milieu non basique
basique d’ions cuivre (II) ou ion cuivrique complexés par les ions tartrate
( − OOC − CHOH − CHOH − COO − T 2 − .)
En présence d’une solution de liqueur de Fehling, une solution tiédie
d’aldéhyde est oxydée par les ions cuivrique et donne un ion carboxylate et un
précipité rouge-brique, l’oxyde de cuivre (I), Cu 2 O .
L’équation-bilan de la réaction est :
2Cu 2+ + 5HO − + R − CHO ⎯⎯→ Cu 2 O + 3H 2 O + R − COO −
Le test à la liqueur de Fehling permet la mise en évidence les aldéhydes Figure 4 : Réaction des
aldéhydes en milieu
en les oxydant en acide. L’équation-bilan de la réaction qui a lieu s’écrit :
basique avec la liqueur de
R − CHO + 2CuO ⎯
⎯→ R − COOH + Cu 2O Fehling
R − CHO + Ag 2 O ⎯
⎯→ R − COOH + Ag
J’applique :
Exercice : on dispose de deux composés A et B qui ont la même formule brute C4 H8O . Ces
deux composés réagissent avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine en donnant un précipité jaune
orangé. Par réaction avec le réactif de Tollens, A produit un miroir d’argent alors que B ne
donne pas de réaction.
a) A l’aide d’un schéma, montrer comment on réalise le test à la 2,4-
dinitrophénylhydrazine.
b) Ecrire et nommer le groupe caractéristique des composés A et B.
c) Déduire des résultats précédents, les familles respectives de A et B.
d) Ecrire les formules semi-développées possibles de A et celles de B.
e) Lequel des composés A et B réagit avec la liqueur de Fehling ? Quelle est la nature du
précipité obtenu ?
Solution :
a) Description schématique du test à la 2,4-dinitrophénylhydrazine :
On verse quelques gouttes du composé à tester dans
quelques mL de la solution de 2,4-nitrophénylhydrazine. Si le test
est positif, il apparaît un abondant précipité jaune orangé (voir
schéma ci-contre)
b) L’apparition du précipité jaune orangé permet d’affirmer que A et B font partie des
composés carbonylés. Le groupe caractéristique est le groupe carbonyle.
C O
groupe carbonyle
c) Déduction des familles respectives de A et B :
Puisque A réagit avec le réactif de Tollens, il fait partie de la famille des aldéhydes de
formule générale : R − CHO .
Le composé B appartient à la famille des cétones de formule générale : R'−CO − R' '
d) Les formules semi-développées possibles de A et celles de B :
CH3 CH2 CH2 CHO CH3 CH CHO CH3 CH2 C CH3
butanal
CH3 O
méthylpropanal butanone
B
A
Au laboratoire :
1. Test à la liqueur de Fehling
a. Préparation de la liqueur de Fehling
− Solution A : 40 g de sulfate de cuivre ( CuSO 4 ) dans 1 L d’eau distillée.
− Solution B : 200 g de sel de Seignette (tartrate sodicopotassique) + 150 g
de soude dans 1 L d’eau distillée.
b. Test à la liqueur de Fehling:
− Dans un tube à essai, introduire 1 mL de solution A (bleue) et 1 mL de solution
B.
− Ajouter 1 mL de composé organique à tester.
− Chauffer légèrement le mélange (au bain marie), en agitant.
− Il se forme un précipité rouge d'oxyde de cuivre (I) Cu 2O , si la substance testée
contient une fonction aldéhyde.
Remarque : La liqueur de Fehling ne se conserve pas longtemps, il faut la stocker au
réfrigérateur ou la préparer au dernier moment.
a- Test de Tollens
a- Préparation du réactif de Tollens :
Exercice 3 : Un composé A présente les propriétés suivantes : A rosit le réactif de Schiff et donne
un précipité jaune orangé avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine. D’autre part, 1 g de A est traité
par un excès de réactif de Tollens et on a obtenu un dépôt de 3,72 g d’argent.
a) En déduire la nature de A.
b) Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre A et le réactif de Tollens.
c) Déterminer la formule brute de A et écrire la formule développée de A.
H C
OH
C C
On utilise ces boules, vulgairement appelées « kanfa », pour protéger les vêtements contre les
insectes nuisibles. Ces boules contiennent essentiellement un composé aromatique :
- Qu’est-ce qu’un compose aromatique ?
- Qu’est-ce qui le caractérise ?
LEÇON 1 : STRUCTURES DES COMPOSES AROMATIQUES
ET PROPRIETES PHYSIQUES DU BENZENE
OPO :
- Interpréter les propriétés spécifiques du benzène par la particularité de sa structure
- Citer quelques composés à noyau aromatique
- Nommer les composés aromatiques
Prérequis : Liaison covalente ; molécule plane
1. STRUCTURE DU BENZENE
Je construis :
Activité 1 :
1) Pourquoi le benzène et ses dérivées sont-ils qualifiés d’ « aromatiques » ?
2) Le chimiste belge Friedrich Kekulé (1829-1896) fut le premier à révéler que le benzène
(C6H6) était un hydrocarbure insaturé à chaine carbonée cyclique. Il proposa alors pour
le benzène une formule développée alternant les liaisons doubles aux liaisons simples
sur le chaine carbonée, comme ci-dessous :
− C’est une molécule plane : les centres des noyaux des douze atomes se trouvent dans un
même plan.
− La chaîne carbonée est cyclique.
− Les longueurs des liaisons carbone-carbone sont égales et mesurent 140pm. La chaîne
carbonée forme donc un hexagone régulier. Les longueurs des liaisons carbone- hydrogène sont
égales et mesurent 105pm.
− Tous les angles de liaison sont égaux à 120°.
Chaque atome de carbone engage ses trois électrons dans les liaisons carbone-carbone
et carbone-hydrogène et l’autre électron reste non engagé dans une liaison. En tout, six électrons
sont disponibles et sont mis en commun pour former un nuage électronique s’étendant sur
l’ensemble du cycle carboné. On dit que le nuage électronique formé par les six électrons est «
délocalisé » sur les atomes de carbones constituant le cycle.
FSD : CH 3 − C6 H 4 − CH 3
Matière première pour la fabrication
Voir les formules développées des colorants, des explosifs, des
xylènes ou
possibles en remarque ci-dessous. arômes alimentaires, des parfums,
diméthylbenzènes
des peintures, des agents
( C 8 H 10 ) conservateurs, des insecticides, les
résines et des édulcorants
FSD= C 6 H 5 − CH = CH 2
styrène ou phényléthylène Liquide incolore qui se polymérise
( C8 H 8 ) FD :
facilement en polystyrène
CH CH2
FSD = C 6 H 5 − NH 2
aniline ou aminobenzène
Liquide qui sert à la fabrication des
( C6 H 7 N ) colorants
FD : NH2
FSD = C6 H5 − C6 H5
Composé utilisé dans la
CH3
- 1,4 ou simplement para.
On distingue alors :
CH3
CH3
CH3 CH3
CH3 CH3
o-xylène ou m-xylène ou p-xylène ou
1,2-diméthylbenzène 1,3-diméthylbenzène 1,4-diméthylbenzène
J’applique :
Exercice : Donner les formules développées et les noms des composés aromatiques
Solution : Pour la formule brute, C6 H 4Cl 2 , nous avons comme différentes formules
développées :
Cl Cl
Cl
Cl Cl
Cl
1,2-dichlorobenzène 1,3-dichlorobenzène 1,4-dichlorobenzène
ou orthodichlorobenzène ou métadichlorobenzène ou paradichlorobenzène
5. Le phénol est un :
a) alcool ; b) hydrocarbure possédant un cycle benzénique ; c) composé aromatique
6. On ne doit pas manipuler le benzène à côté d’une flamme car c’est un produit :
a) toxique ; b) volatil ; c) très inflammable ; d) très instable.
1. LA COMBUSTION DU BENZENE
Je construis :
Activité 1 : Comme l’éthène ou l’acétylène, le benzène réagit avec un excès de dioxygène
pour donner du dioxyde de carbone et de l’eau.
Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
Je retiens :
15
L’équation bilan de la combustion complète est : C 6 H 6 + O2 ⎯
⎯→ 6CO 2 + 3H 2 O
2
C'est une réaction très exothermique.
La combustion du benzène dans l’air peut aussi être incomplète. L’équation-bilan de la
3
réaction est : C6 H 6 + O2 ⎯
⎯→ 6C + 3H 2 O
2
Remarque : L’oxydation du benzène par le dichlore conduit à la destruction de la molécule
C6H6 + 3Cl 2 ⎯
⎯→ 6C + 6HCl
J’applique :
Exercice : Déterminer le volume de dioxygène nécessaire pour brûler complètement 10
1
gouttes de benzène. On rappelle qu’une goutte de de benzène représente cm3 et la masse
20
m benz. = 0,44g
✓ Volume de dioxygène (V) est :
15
L’équation-bilan de combustion est : C6 H 6 + O2 ⎯
⎯→ 6CO 2 + 3H 2 O
2
n O2 m benz. V
D’après cet équation-bilan : n benz . = =
15 2 M benz. 15 2 Vm
2. REACTIONS D’ADDITION
Je construis :
Activité 2 : L’hydrogénation du benzène conduit au cyclohexane en présence du nickel
réduit.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) Expliquer pourquoi cette réaction s’accompagne d’une profonde modification de la
structure.
Activité 3 : Introduisons dans un flacon contenant du dichlore quelques gouttes de benzène.
On n’observe rien lorsque le flacon est placé à l’obscurité.
Plaçons maintenant le flacon à la lumière du soleil. On observe aussitôt :
- la disparition progressive de la couleur verdâtre du dichlore ;
- l'apparition des fumées blanches remplissant le flacon ;
- le dépôt de cristaux blancs sur la paroi du flacon
a) Interpréter ces observations
b) Quel est le rôle de la lumière du soleil ?
c) L’analyse des cristaux blancs se déposent sur les parois montre qu’il s’agit du
1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane. Ecrire l’équation-bilan de formation de ces cristaux
blancs
Je retiens
• Addition du dihydrogène (hydrogénation)
En faisant passer un courant gazeux riche en hydrogène dans du benzène contenant un
catalyseur d’hydrogénation, chaque molécule de benzène fixe trois molécules de dihydrogène.
Ni ,réduit −250C
On obtient ainsi le cyclohexane suivant l’équation-bilan : C6H6 + 3H2 ⎯⎯⎯⎯⎯→ C6H12
lumière.)
Le 1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane est une molécule non plane et cyclique saturée.
Il est utilisé comme insecticide puissant connu sur le nom de lindane.
Remarque : Les réactions d’addition sur le benzène se font en une seule étape et
conduisent à la destruction du noyau benzénique. Elles ne sont possibles qu’avec les
molécules symétriques ( H 2 , Cl 2 ) mais jamais avec les molécules dissymétriques ( HCl , HBr ,
H 2O ). Le benzène est un hydrocarbure insaturé qui donne peu de réactions d'addition. Du fait
Cl H
H Cl
1,2,3,4,5,6-hexachlorocyclohexane
c) Déterminons le volume minimal ( Vmin ) de dichlore à utiliser pour transformer tout le
benzène introduit :
n Cl2 m benz . V
D’après cet équation-bilan : n benz. = = min
3 M benz . 3 Vm
v Vm
Or m benz. = v D’où : Vmin = 3
M benz.
0,05 0,88 25 Vmin = 42,3cm3
A.N : Vmin = 3 103
78
3. REACTION DE SUBSTITUTION
Je construis :
Activité 4 : Mélangeons dans un tube à essai placé sous une hotte aspirante du benzène et du
quelques cm3 un mélange d’acides nitrique et sulfurique ( HNO3 + H 2SO 4 ) concentré maintenu
dans l’eau glacée. Agitons le mélange après chaque addition de benzène ; jusqu’à ce que la
coloration brun-rouge qui apparait ait disparu. La réaction dégage de la chaleur. En maintenant
la température du milieu réactionnel en dessous de 60 °C, versons ensuite le mélange dans de
l’eau froide. Il se forme deux phases liquides distinctes : une phase aqueuse supérieure
contenant l’acide nitrique et une phase inférieure constituée d’un composé huileux, jaune claire,
ayant une odeur de colle blanche.
En présence d’un catalyseur, le chlorure d’aluminium, AlCl 3 (ou diiode, I2), le dichlore
C6H6 + R − X ⎯AlCl
⎯⎯3 → C6H5 − R + HX
La réaction de « Friedel et Crafts » est très intéressante sur le plan industriel car elle
permet la synthèse de nombreux dérivés du benzène.
NO2
2-méthyl-1,3,5-trinitrobenzène
Conclusion :
Le benzène donne plus lieu à des réactions de substitution qu’à des réactions d’addition.
b) est possible sur le benzène et donne C6 H 6 Br6 ; c) est impossible sur le benzène ;
d) est possible sur le styrène et donne C8 H9 Br .
2. Le dibrome réagit sur le toluène :
a) Il n’y a pas de réaction quoi que l’on fasse ;
b) Il y a deux réactions possibles qui conduisent toute deux à HBr (entre autres produits) ;
c) Il y a deux réactions possibles : une addition ou une substitution ;
anhydre ( AlCl 3 ). Au cours de cette réaction, un atome d’hydrogène du cycle benzénique par un
groupe isopropyle.
i. Recenser tous les isomères du produit obtenu.
ii. Compte tenu de l’encombrement du groupe isopropyle, identifier l’isomère le plus
abondant.
d) La nitration de cet isomère conduit à un corps, possédant une odeur prononcée de musc
et connu en parfumerie sous le nom de mus xylène. Ce produit a pour composition centésimale
massique : %C = 46,6 % ; %H = 4,6 % ; %N = 14,8 % ; %O = 33,9 %. Déterminer : sa masse
molaire moléculaire, sa formule brute et sa formule semi-développée
MODULE 2 : OXYDOREDUCTION
Compétences ciblées
L’apprenant doit pouvoir prévoir les réactions d’oxydoréduction en procédant à :
L’or se trouve dans la nature à l’état natif, les objets en or sont inaltérables et gardent toujours
leur éclat. Le fer se trouve dans la nature sous forme d’oxydes et de sulfures, les objets en fer
rouillent. Les feux d’artifices sont lancés lors de manifestations de joie telles que les fêtes
nationales. La pile électrochimique produit de l’énergie électrique. Tous ses faits sont les
manifestations d’un même phénomène physique.
OPO:
- Réaliser une réaction entre un métal
et une solution diluée d’acide et écrire
son équation bilan
- Introduire l’oxydoréduction comme
un transfert d’électrons.
Prérequis :
Notion de solution ionique, acide,
couleur des ions en solution aqueuse,
tests d’identification des ions, réaction
chimique.
Mots clés :
Métal, ion métallique, demi-équation
électronique.
Je retiens
• Action des ions des acides sur un métal
L’acide chlorhydrique attaque (à travers les ions hydronium H3O+) certains métaux tels que le
zinc, le fer, l’aluminium avec dégagement de dihydrogène et formation d’ions métalliques.
Mais l’ion H3O+ est sans action sur des métaux tels que l’argent et le cuivre.
Le transfert d’électron se faisant directement du métal à l’ion hydronium, les équations bilans
qui ont lieu dans chacun des tubes sont :
Tube 1 : Tube 2 :
Zn Zn2+ + 2e
Fe Fe2+ + 2e
Tube 3 :
2(𝐴𝑙 → 𝐴𝑙 3+ + 3𝑒 − )
3(2𝐻3 𝑂+ + 2𝑒 − → 𝐻2 + 2𝐻2 𝑂)
2𝐴𝑙 + 6𝐻3 𝑂+ → 2𝐴𝑙3+ + 6𝐻2 + 6𝐻2 𝑂
Remarque :
Ce résultat peut être obtenu avec l’acide sulfurique (2H3O+ + SO4-) dilué. Les ions Cl- et SO42-
n’intervenant pas dans l’équation bilan, ils sont dits spectateurs ou indifférents.
J’applique
Exercice
On plonge une lame de plomb dans une solution d’acide sulfurique diluée (2H3O+ + SO42-). Il
se forme une solution contenant les ions Pb2+.
1-Quel est le gaz qui se dégage au cours de la réaction ?
2-Ecrire les demi-équations électroniques correspondant ;
2.1-à la transformation du plomb
2.2-à la transformation des ions hydronium
3-Ecrire l’équation bilan de la réaction. Quel nom donne-t-on à cette réaction ?
Solution :
1-Le gaz qui se dégage est le dihydrogène.
2.1-Demi-équation correspondant à la transformation du plomb : Pb → Pb2+ + 2e −
2.2-Demi-équation correspondant à la transformation des ions hydronium :
2H3 O+ + 2e− → H2 + 2H2 O
3-Equation-bilan : Pb + 2H3 O+ → Pb2+ + H2 + 2H2 O
C’est une réaction d’oxydoréduction car il y’a eu transfert d’électrons.
LEÇON 2 : REACTION ENTRE UN ION METALLIQUE ET
UN METAL
OPO:
- Réaliser la réaction entre un ion métallique et un métal et écrire son équation bilan.
- Définir oxydation, réduction, oxydant, réducteur, oxydoréduction
Je construis
Activité
o Expérience 1.
Je retiens
• Interprétations
Dans la deuxième expérience, il ya eu, dans le premier cas, formation du métal cuivre (dépôt
rougeâtre) et passage du métal zinc en solution sous forme d’ions Zn 2+. Zn provoque la
réduction de Cu2+ en lui cédant deux électrons Zn est appelé réducteur. Simultanément, Cu2+
a capté deux électrons provoquant ainsi l’oxydation de Zn. Cu2+ est appelé oxydant.
L’équation bilan de la réaction est : 𝑍𝑛 + 𝐶𝑢2+ → 𝑍𝑛2+ + 𝐶𝑢.
Dans le deuxième cas l’oxydant est toujours Cu2+ et le réducteur est Fe.
• Définitions
Une oxydation est une perte d’un ou plusieurs électrons.
Exemples : 2H 3 O + + 2e − ⎯
⎯→ H 2 + 2H 2 O ;
Ag + + e − ⎯⎯→ Ag
Un oxydant est une espèce chimique qui gagne un ou plusieurs électrons au cours d’une
réaction chimique. Exemples : H3O+ ; Zn2+
Un réducteur est une espèce chimique qui cède un ou plusieurs électrons au cours d’une
réaction chimique. Exemple : Zn ; Cu, Fe
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction chimique au cours de laquelle il y’a transfert
d’électrons d’un réducteur à un oxydant.
J’applique
Exercice
Dans un bécher sec, introduisons une solution de sulfate d’argent (2Ag+ + SO42-), puis
plongeons une lame de cuivre bien décapée.
Solution :
⎯→ Cu 2 + + 2e − (1)
b.1) Cu ⎯
+
d) Cu + 2Ag ⎯⎯→ Cu 2+ + 2Ag ; c’est une réaction d’oxydoréduction.
Exercice 1
Question à Choix Multiples
1-On verse une solution d’acide chlorhydrique sur les métaux suivant :
(1) Fe (2) Cu (3) Zn (4) Al (5) Ag
Il y’a réaction dans les cas suivants
a) (1), (2), (3)
b) (2), (3), (4)
c) (1), (3), (5)
d) (1), (3), (4)
2-Les espèces chimiques de la solution d’acide chlorhydrique qui réagissent avec les métaux
sont :
a) H3O+
b) Cl-
c) H2O
d) H3O+ et Cl-
3-Quel est l’acide qui réagit comme la solution d’acide chlorhydrique sur les métaux ?
a) H2SO4 dilué
b) H2SO4 concentré et chaud
c) HNO3 dilué
d) HNO3 concentré
4-Les ions métalliques Zn2+ ou Al3+en solution donnent avec la soude un précipité
a) Vert b) rouille c) blanc d) bleu
5- On plonge une lame métallique M dans une solution contenant les ions métalliquesM1+ ;il se
produit une réaction chimique.
a) M1+ est le réducteur b) M est l’oxydant c) M est le réducteur d) M1+ est un anion
Exercice 2 :
Un élève de première D prépare une solution de sulfate de cuivre en dissolvant 3,19g de solide
anhydre dans 500 cm3d’eau. Par la suite, il y ajoute de la limaille de fer en excès. Il se forme
un dépôt métallique ; Il filtre la solution et dans le filtrat obtenu, il verse une solution
d’hydroxyde de sodium : il se forme un précipité.
1-Donner un exemple de verrerie utilisé par l’élève
2-Déterminer la concentration molaire de la solution de sulfate de cuivre
3-Ecrire l’équation bilan de la réaction entre le fer et les ions cuivrique
3.1. Calculer la masse du dépôt métallique obtenue
3.2. Calculer la masse du précipité formé
Exercice 4
1-Décrire brièvement une expérience permettant de montrer qu’un métal est plus réducteur que
l’hydrogène.
2- On veut préparer une solution de sulfate de cuivre de concentration C=0,04mol.L-1. Pour
cela, on pèse une masse m de cristaux de cuivre hydraté de formule CuSO4, 5H2O que l’on
dissout dans l’eau pour obtenir 500mL de solution.
2.1-Déterminer la masse m de sel à peser.
2.1.1-Quelle est la couleur de la solution obtenue par dissolution de sel dans l’eau ?
2.1.2-Citer deux éléments de verrerie utilisée pour préparer cette solution.
2.2-Onprélève un volume V=50cm3 de cette solution qu’on introduit dans un bécher.
On y plonge une lame de plomb dont la masse initiale est m1=23,246g.
Après une attente relativement longue, on obtient une solution incolore.
2.2.1-Comment expliquer la décoloration de la solution précédente ?
2.2.2-Ecrire l’équation de la réaction d’oxydoréduction qui s’est produite.
2.2.3-Quelle est la masse de plomb consommée par cette réaction ?
2.2.4-Calculer la masse de métal produite au cours de cette réaction ?
2.2.5-Déterminer la masse finale de la lame de plomb.
Exercice5 :
Dans 20cm3 d’une solution de sulfate de cuivre II, de concentration molaire 0,1mol .L-1, on fait
tomber de la grenaille de zinc.
1-Calculer la masse de zinc nécessaire pour décolorer la solution.
2-Quelle est la solution incolore finale obtenue ?
3-Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques contenues dans la solution finale.
Exercice 6 :
Au cours d’une expérience de laboratoire, un élève de 1ère D constate qu’en versant quelques
gouttes d’une solution de NaOH dans une solution aqueuse d’ions métalliques ; il se forme un
précipité dont la couleur varie avec l’ion métallique.
1-Reproduire le tableau ci-dessous en indiquant la couleur du précipité obtenu dans chaque cas.
Exercice 7
On prépare 100mL d’une solution de sulfate de cuivre dont la concentration en ions cuivre II
est [cu2+]=1,00 mol.L-1.
On introduit du fer en excès dans cette solution. Après quelques minutes on observe la
décoloration de la solution et la formation d’un dépôt métallique.
Dans la solution colorée, on ajoute quelques gouttes de soude : il se forme un précipité vert.
1-Interpréter ces observations et écrire les équations bilan des réactions qui se produisent.
Exercice 8 :
1- Un élève de première D confond une lame de zinc et une lame d’aluminium.
Proposer une expérience permettant d’identifier les deux métaux.
2- Un élève de première C confond une lame de zinc et une lame de fer.
Proposer une expérience permettant d’identifier les deux métaux.
Exercice 9 :
M. Nana est un bijoutier qui utilise le laiton, alliage cuivre-zinc pour fabriquer les bijoux. Son
fils élève de 1ère C veut déterminer la composition centésimale massique du laiton dans le
laboratoire très équipé de son établissement. Il prélève 1g de laiton qu’il plonge dans un excès
de solution diluée d’acide sulfurique. A la fin de la réaction il a recueilli 110mL de gaz dans les
conditions où le volume molaire vaut 24mol.L-1.
Proposer une démarche qui permettra au fils de Nana de déterminer la composition centésimale
de l’alliage utilisé.
Exercice10 :
Evina et Bouba, élèves de 1ère D vont au laboratoire de leur établissement.
Evina plonge entièrement une lame de cuivre de masse m =5g dans 100cm 3 d’une solution
aqueuse de nitrate d’argent (Ag+ + NO3-) de concentration 0,1mol.L-1. Après un certain temps
ils constatent que la solution est devenue bleue. Evina déclare que la solution est devenue bleue
parce que toute la lame de cuivre a disparu faisant apparaître dans la solution les ions cuivriques.
Bouba dit que les ions cuivriques responsables de la couleur bleue de la solution ne signifie pas
que la lame de cuivre a totalement disparu.
1-Expliquer ce qui s’est réellement passé au cours de la réaction.
2-Proposer une démarche permettant de départager les deux élèves.
PARTIE 2 : NOTION DE COUPLE OXYDANT-
REDUCTEUR-CLASSIFICATION QUALITATIVE
LEÇON 1 : NOTION DE COUPLE OXYDANT- REDUCTEUR
O.P.O :
-Définir couple oxydant- réducteur
-Ecrire la demi-équation correspondant à un couple
oxydant-réducteur
Prérequis :
Demi-équation électronique ; oxydant ; réducteur,
oxydation ; réduction ; oxydoréduction. L’élément cuivre se présente tantôt en
métal cuivre (solide rouge), tantôt sous
Mots clés : Couple oxydant-réducteur, espèces forme d’ion cuivre (bleu en solution
conjuguées, règle du gamma. aqueuse). En plus, suivant les
conditions, l’une des espèces peut se
Je construis transformer en l’autre et vice-versa.
Activité 1 :
Comment qualifier de telles entités
A. Plonge une lame de Zn dans une solution de sulfate
chimiques ?
de (
cuivre Cu 2 + + SO 4
2−
), initialement bleue :
a) Pourquoi cette solution a-t-elle une coloration bleue ?
b) Qu’observes-tu quelques minutes après avoir introduit la lame de Zinc dans cette
solution ? c)
Interprète ces observations.
d) Ecrire la demi-équation de la réduction des ions cuivrique.
B. Dans un tube à essai, plonger une lame ou un fil de cuivre dans une solution incolore
de nitrate d’argent.
a) Qu’observes-tu ?
b) Quelle est la couleur de la solution ? A quoi est-elle due ?
c) Ecrire la demi-équation d’oxydation du cuivre.
C. Que peut-on dire des espèces Cu et Cu2+ à l’issu de ces deux
expérience ?
Définir à partir de ces deux espèces, couple oxydant-réducteur.
Activité 2 :
Compléter le tableau suivant ;
Couples Demi-équation Oxydant Réducteur
Au3+/Au Au
Pb2+/Pb
Al3+
Je retiens
• Cas du couple Cu2+ /Cu
Lors de l’action des ions cuivriques sur le zinc, la disparition progressive de la couleur bleue
de la solution et la formation d’un dépôt de métal cuivre sur la lame de Zinc, traduit le fait que
les ions cuivriques ont été réduits en métal. La demi-équation correspondante à cette
transformation est : 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 − → 𝐶𝑢
Au cours de la réaction entre le cuivre et les ions argent, la solution devient progressivement
bleue et on constate que la lame de cuivre se ronge: le cuivre Cu a été oxydé en ion cuivrique
Cu2+ suivant la demi-équation : 𝐶𝑢 → 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 −
Cu2+ et Cu sont deux formes conjuguées d’un même élément : Cu2+ est l’oxydant ou la forme
réduite, Cu est le réducteur ou forme oxydé. Les deux espèces constituent un couple oxydant-
réducteur noté Cu2+ /Cu. Un couple oxydant-réducteur est encore appelé couple redox.
• Généralisation
D’une manière générale,
ox + ne− ⇄ red
La double flèche ne signifie pas que les deux transformations peuvent s’effectuer
simultanément (car ça ne sera jamais le cas), mais cela signifie plutôt que selon la situation, la
réaction se fera dans un sens ou dans l’autre.
M n+ + ne− ⇄ M
J’applique
Exercice
Les ions or (III), Au3+, réagissent avec le métal zinc pour donner un dépôt d’or métallique et
des ions zinc (II), Zn2+.
1-Ecrire les deux demi-équations électroniques et en déduire l’équation bilan de la réaction ;
2-Quels sont l’oxydant et le réducteur qui interviennent dans cette réaction ?
3- Quels sont les deux couples redox mis en jeu ?
4-Ecrire les demi-équations électroniques caractéristiques de ces couples.
Solution :
Au 3+ + 3e − ⎯
⎯→ Au ⎯→ Zn 2 + + 2e −
et Zn ⎯
Je construis
Activité 1
Lorsqu’on plonge une lame de Zinc dans une solution bleue de sulfate de cuivre (figure 1) et
une lame de cuivre dans une solution de sulfate de Zinc (Figure 2), on observe après quelques
instants ce qui suit :
Activité 2
Sachant que les situations traduites par les équations- bilans suivantes sont celles qui se
produisent naturellement :
1) Cu + 2Ag + ⎯
⎯→ Cu 2+ + 2Ag 2) Zn + Cu 2 + ⎯
⎯→ Zn 2 + + Cu
3) Fe 2 + + Zn ⎯
⎯→ Fe + Zn 2 + 4) Fe + Cu 2 + ⎯
⎯→ Fe 2 + + Cu
a) Quels sont les différents couples oxydant-réducteur intervenant dans ces réactions ?
b) Classer ces couples deux à deux suivant le pouvoir oxydant croissant et le pouvoir réducteur
croissant. En déduire un classement général de tous ces couples.
Je retiens
Zn + Cu 2 + ⎯
⎯→ Zn 2 + + Cu
Il ne se produit aucune réaction lorsque le métal cuivre plonge dans la solution de sulfate de
zinc : un atome de cuivre ne peut pas céder 2 électrons à un ion Zn2+.Le cuivre ne peut pas être
oxydé par les ions Zn2+, de même les ions Zn2+, ne peuvent pas être réduis par le cuivre métal.
Le Zinc est donc plus réducteur que le cuivre et l’ion Cu2+ est plus oxydant que l’ion Zn2+. On
résume cette situation ci-dessous :
La Classification qualitative des couples intervenant dans les réactions précédentes est donc la
suivante :
Cet exemple montre que plus un oxydant est fort plus son réducteur conjugué est faible.
2. La place du couple H3O+/ H2 dans la classification électrochimique
Je construis
Activité 3
Je retiens
L’expérience montre que les ions H3O+ attaquent le zinc, le fer et l’aluminium selon les
réactions d’équation bilan :
Zn + 2H 3 O + ⎯
⎯→ Zn 2+ + H 2 + 2H 2 O
Fe + 2H 3 O + ⎯
⎯→ Fe 2+ + H 2 + 2H 2 O
2Al + 6H 3 O + ⎯
⎯→ 2Al 3+ + 3H 2 + 6H 2 O
Par contre les ions H3O+ n’attaquent pas le cuivre et
l’argent. Les ions hydronium H3O+ sont plus oxydant
que les ions Zn2+ , Fe2+ , Al3+, et sont moins oxydants que les ions Ag+ et Cu2+ .
De même, le dihydrogène est plus réducteur que les métaux cuivre et argent et est moins
réducteur que les métaux zinc, fer et aluminium. Le couple H3O+/ H2 est donc situé au-dessus
de tous les couple dont le métal est oxydable par les ions hydronium H3O+.
Par des expériences analogues, nous pouvons classer tous les couples ion métallique métal
Mn+/M.
J’applique
Exercice
On considère les équations-bilan des réactions d’oxydoréduction suivantes :
+
⎯→ Ag + Cu 2+
a ) Ag + Cu ⎯ b) Pb 2 + + Sn ⎯
⎯→ Pb + Sn 2 +
2+
c) Cu 2 + + Pb ⎯
⎯→ Cu + Pb 2 + d) Hg ⎯→ Hg + Ag +
+ Ag ⎯
1-Equilibrer ces équations-bilan
2-Etablir une classification des couples oxydant-réducteur intervenant dans ces réactions
3-La réaction entre Hg2+et Pb est –elle possible ? Si oui écrire l’équation-bilan
Solution
1. Equilibrer les équations
+
⎯→ 2Ag + Cu 2+
a ) 2Ag + Cu ⎯ b) Pb 2 + + Sn ⎯
⎯→ Pb + Sn 2 +
2+
c) Cu 2+ + Pb ⎯
⎯→ Cu + Pb 2+ ⎯→ Hg + 2Ag +
d) Hg + 2Ag ⎯
D’où le classement :
3. cette réaction entre Hg2+et Pb est possible car Hg2+ est plus oxydant que Pb 2+
Hg 2+ + Pb ⎯
⎯→ Hg + Pb 2+
On en déduit que :
a)Fe réagit sur Zn2+ b) Fe réagit sur Cu2+ c) Cu réagit sur Zn2+ et Fe2+
d) Cu réagit sur Ag+ et Hg2+
Exercice 2 :
Parmi les espèces suivantes :
Al3+, Hg, Zn2+, Ag, Al, Hg2+,Fe, Zn, Fe,Pb2+,Fe2+.
1-Identifier les espèces conjuguées et donner les couples oxydant- réducteur correspondant.
2-Ecrires les demi-équations électroniques correspondantes à chacun de ces couples.
Exercice 3 :
Soit l’équation-bilan non équilibrée ci-dessous
Ni2+ + Al → Ni +Al3+
1-Equilibrer cette équation.
2-Identifier les deux couples mis en jeu et en déduire les demi-équations électroniques
correspondantes.
Exercice 4 :
On donne les équations-bilans, non équilibrées, des réactions redox naturelles suivantes :
a) Hg2+ + Ag → Hg + Ag+
b) Hg2+ + Cu → Hg + Cu2+
c) Hg + Au3+→ Hg2+ + Ag
d) Ag+ + Cu → Ag + Cu2+
Exercice5 :
Dans un flacon contenant 7,5 10-2g de magnésium, on verse une solution aqueuse d’acide
chlorhydrique. On obtient un dégagement de dihydrogène et une solution de chlorure de
magnésium.
1-Ecrire l’équation-bilan de la réaction. Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction.
Quels sont les couples mis en jeu ?
2-Quel est, du dihydrogène et du magnésium, l’élément le plus réducteur ?
3-Le volume de dihydrogène recueilli, ramené dans les conditions normales de température et
de pression est 70cm3.
Calculer la masse molaire du magnésium.
Exercice6 :
On plonge un fil d’aluminium dans une solution de chlorure de mercure II
Hg2++ Cl-. Le fil se recouvre de mercure.
1) Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction.
2) Comparer la force réductrice de Al et Ag, la force oxydante de Al3+ et Ag+
Exercice7 :
Soit le tableau suivant dans lequel sont classés les différents couples
1-Ecrire les réactions d’oxydoréduction possibles entre l’étain et les autres espèces chimiques
citées
2-Ecrire les réactions d’oxydoréduction possibles entre l’ion étain II et les autres espèces
chimiques citées
3-Prévoir ce qui se passe lorsqu’on introduit du plomb en poudre dans une solution de nitrate
de cuivre II Cu2++ 2NO3-
4-Prévoir ce qui se passe lorsqu’on introduit du plomb en poudre dans une solution de nitrate
de fer II Fe2++ 2NO3-
5-Soient les couples Fe2+/Fe et Ag+/Ag
5.1-Ecrire les demi-équations électroniques relatives à ces couples
5.2-Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre les deux couples.
Exercice8 :
Proposer, en le décrivant soigneusement un protocole expérimental permettant de vérifier la
place du couple redox Pb2+/Pb dans la classification qualitative ci-dessous
Exercice 9
On place une tôle de fer de faible épaisseur dans 100mL d’une solution aqueuse de nitrate
d’argent AgNO3 de concentration C = 0,1mol.L-1.
1) En tenant compte de la classification électrochimique des métaux, écrire l’équation
bilan de la réaction qui se produit.
2) Préciser les couples redox mis en jeu.
3) Calculer la masse m de métal déposé sur la tôle de fer quand tous les ions argent sont
réduits.
4) Calculer la diminution de masse de la tôle en fer.
PARTIE 3 : LES PILES
M ots clés :
Pile DANIELL ; potentiel d’oxydoréduction ; pont salin ; électrodes ; demi-piles.
En noir : le zinc En rouge : le cuivre Les deux électrodes plongent dans le même électrolyte.
Dans le bécher de gauche, on plonge une lame de zinc bien décapée dans une solution de
sulfate de zinc ; dans le bécher situé à droite, une lame de cuivre également bien décapée plonge
dans une solution de sulfate de cuivre. Les deux lames sont reliées par un voltmètre. Le
contact électrique entre les deux solutions est assuré par un pont salin (papier filtre imprégné
d’une solution saturée de chlorure de potassium).
a) Identifier les électrodes de la pile ainsi constituée ?
b) Que représente pour cette pile la d.d.p affichée par le voltmètre ?
c) Identifie l’électrode positive (ou pôle positif) et l’électrode négative de cette pile.
Ecris les équations des réactions aux électrodes. En déduis l’équation-bilan.
d) Quel est le rôle du pont salin. c) Ce dispositif constitue la pile Daniell. En se basant sur son
fonctionnement, propose une définition de Pile électrique du oint de vue de l’oxydoréduction.
Je retiens
• Définition
Une pile électrique est un dispositif électrochimique qui convertit l’énergie chimique en énergie
électrique grâce à une réaction d’oxydoréduction.
• Description de la pile Daniell
La pile Daniell est constituée de deux compartiments appelés demi-piles. L’un des
compartiments est constitué d’une lame de zinc plongeant dans une solution de sulfate de zinc
(Zn2+ +SO42-), c’est la demi-pile Zn2+ /Zn. L’autre compartiment est constitué d’une lame de
cuivre plongeant dans une solution de sulfate de cuivre (Cu2++SO42-) et constituant la demi-pile
Cu2+ /Cu. Les deux compartiments sont reliés par un pont salin. L’ensemble des deux demi-
piles avec le pont salin reliant les deux solutions constitue une pile Zn-Cu appelée pile Daniell.
Lorsque la pile fonctionne, Le courant circule de la lame de cuivre Cu (pôle+) vers la lame de
Zinc Zn (pôle -). La pile Daniell est un générateur électrique polarisé.
Le pont salin est constitué d’un tube de verre incurvé bourré d’une solution gélatineuse saturée
de chlorure de potassium (K+ + Cl-) qui peut être remplacé, pour faire simple au laboratoire du
collège, par du papier filtre imbibée d’une solution saturée de chlorure de potassium.
Le pont salin permet le contact électrique entre les deux solutions en permettant aux ions de
circuler entre les deux. Cette circulation des ions maintient la neutralité électrique des solutions
malgré la circulation des électrons d’une électrode à l’autre. Par exemple, les ions K+ traversent
le pont pour aller rééquilibrer la solution de cuivre.
A l’électrode de Cu (Pôle+): Cu 2 + + 2e − ⎯
⎯→ Cu
Le bilan de fonctionnement de la pile Daniell est celui de la réaction d’oxydoréduction naturelle
entre les deux couples Zn/Zn2+ et Cu2+ /Cu soit :
Zn + Cu 2 + ⎯
⎯→ Zn 2 + + Cu
En reliant les deux électrodes par un circuit extérieur comprenant un voltmètre de très grande
résistance, il affiche une tension (d.d.p) aux bornes de la pile. Cette tension est la tension à
vide aux bornes de la pile: c’est donc par définition sa force électromotrice e.
Dans les conditions standard, c’est-à-dire les concentrations des solutions sont 1mol/L à
25oC, elle vaut : e=EZn-Cu= VCu –VZn =1,1V.
Remarque :
cette f.é.m. varie avec la concentration de la solution.
Si on laisse la pile débiter assez longtemps, on observe une augmentation de masse de
l’électrode de cuivre tandis que l’électrode de Zinc s’amincit.
Remarque :
Par convention le pôle positif est placé à droite.
Symbolise la jonction entre les deux demi-piles par le pont salin.
Une pile est dans les conditions standards lorsque la concentration de la solution en cation
métallique Mn+ est égale à 1,0 mol.L-1 pour une pression de 1,0bar.
Une pile de type Daniel est constituée par deux demi-piles reliés électriquement par un pont
salin ; chaque demi-pile met en présence un réducteur, le métal M, et son oxydant l’ion
métallique Mn+.
Le pôle négatif de la pile est constitué par le métal le plus réducteur, et le pôle positif par le
métal le moins réducteur,
Dans une pile au pôle négatif le métal le plus réducteur est oxydé, tandis qu’au pôle positif le
cation le plus oxydant est réduit, le bilan est identique à celui de la réaction naturelle entre les
deux couples mis en jeu.
J’applique
Exercice
La représentation conventionnelle d’une pile est la suivante :
Solution
1. Schéma annoté de la pile
Pb + Cu 2+ ⎯
⎯→ Cu + Pb 2+
LEÇON 2 : CLASSIFICATION QUANTITATIVE DES
COUPLES OXYDANT/ REDUCTEUR
O .P.O
- Savoir définir et mesurer la fém. d’une pile
- Savoir définir le potentiel d’oxydoréduction d’un couple Mn+/M et le distinguer de son
potentiel standard.
- Prévoir les réactions et déterminer les pôles et la fém. d’une pile à partir de la classification
quantitative.
Prérequis :
Piles ; demi-piles ; pouvoir oxydant croissant ; pouvoir réducteur croissant ; classification
électrochimique ; règle du gamma.
Mots clés :
Potentiel standard d’oxydoréduction ; force électromotrice d’une pile ; classification
quantitative.
Situation didactique
Dans la leçon précédente, nous avons défini la f.é.m d’une pile comme étant la différence de
potentiel à vide entre les électrodes des deux demi-piles qui la constitue. On sait déterminer par
la mesure à l’aide d’un voltmètre, cette ddp. Comment donc déterminer le potentiel d’une demi-
pile ? En utilisant une analogie avec l’énergie potentielle en mécanique, propose une solution à
cette situation.
Eo (Mn+/M)= VM-VE.S.H
La demi-pile Mn+/M est dans les conditions standard lorsque la concentration des ions Mn+ est
de 1,0 mol/L, sous une pression de 1,0 bar à 25oC (298K).
Le potentiel rédox d’un couple est positif lorsque le pouvoir oxydant des cations Mn+ de la
demi-pile Mn+/M est supérieur à celui des ions H3O+ du couple H3O+/H2 , il est négatif dans la
situation contraire.
Le pôle positif d’une pile est constitué par l’électrode correspondant au couple de plus haut
potentiel, E1 ; Le pôle négatif d’une pile est constitué par l’électrode correspondant au couple
de plus bas potentiel, E2. Sa f.é.m. est :
E= E1 - E2
La connaissance des potentiels d’oxydoréduction permet une classification quantitative des
couples oxydant-réducteur.
J’applique
Exercice
On réalise une pile standard en mettant en jeu les couples Ag+/Ag et Ni2+/Ni
Données : Eo(Ag+/Ag) = 0,80V : Eo(Ni2+/Ni) = -0,23V
1-Faire un schéma annoté de cette pile
2-Donner la représentation conventionnelle de la pile
3-Calculer la f.é.m. de la pile
4-Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui a lieu lorsque la pile débite
Solution
1-Schéma annoté de la pile ci-contre :
2-La représentation conventionnelle de la pile :
3-Calcul de la f.é.m. :
ENi-Ag = Eo(Ag+/Ag) - Eo(Ni2+/Ni)
A.N. : ENi-Ag = 1,03V
4-équation-bilan de la réaction d’oxydoréduction
qui a lieu :
- Au pôle négatif :
⎯→ Ni 2 + + 2e −
Ni ⎯
- Au pôle positif :
Ag + + e − ⎯⎯→ Ag
- Le bilan est :
2Ag + + Ni ⎯⎯→ Ni 2+ + 2Ag
LEÇON 3 : ETUDE DE QUELQUES COUPLES OXYDANT-
REDUCTEUR
O.P.O :
- Réaliser quelques réactions d’oxydoréduction
- Equilibrer les équations des réactions des oxydants qui agissent en milieu acide
Activité 2
Pour étudier l’action des ions fer (II) sur les ions permanganate en milieu acide, on verse dans
un bécher, 5 mL d’une solution de sulfate de fer(II), quelques gouttes d’une solution d’acide
sulfurique, 1mL d’une solution de permanganate de potassium. La solution de permanganate se
décolore et le milieu prend la
couleur rouille.
On réalise un test en prélevant une petite
quantité de la solution finale et en y ajoutant goutte
à goutte l’hydroxyde de sodium. On observe la
formation d’un précipité rouille.
a) Quel est l’ion mis en évidence par le test ?
b) Quelles sont les couples redox mises en jeu
dans la réaction principale ?
c) Ecris les demi-équations redox de la réaction
étudiée. En déduire l’équation-bilan de cette
réaction.
Activité 3
On verse quelques millilitres d’une solution d’acide
nitrique incolore dans un bécher contenant de la
tournure de cuivre. Le mélange vire
progressivement au bleu et il se dégage de la fumée
rousse.
a) Quelles sont les couples redox mises en jeu
dans la réaction ?
b) Ecris les demi-équations redox de la réaction
étudiée.
Je retiens
• Couple Fe3+/Fe2+
A l’étape A, au cours de la réaction entre les ions Fe3+ et le métal fer Fe, on a :
⎯→ Fe 2+ + 2e −
-Oxydation du fer : Fe ⎯
-Réduction des ions Fe3+ : Fe 3+ + e − ⎯
⎯→ Fe 2+
-Equation bilan d’oxydoréduction
2Fe3+ + Fe → 3 Fe2+
A l’étape B, au cours de la réaction entre les ions Ag+ et les ions Fe2+, on a :
-Oxydation des ions Fe2+ :
Fe2+ → Fe3+ + e-
-Réduction des ions Ag+ :
Ag+ + e- → Ag
-Equation bilan d’oxydoréduction :
Fe2+ + Ag+ →Ag + Fe3+
• Le couple MnO4-/Mn2+
Au cours de la réaction entre les ions Fe2+ et les ions MnO4-, on a :
-Oxydation des ions Fe2+ :
Fe2+ → Fe3+ + e- (1)
-Réduction des ions MnO4- :
MnO4- → Mn2+ (2)
Pour équilibrer l’équation (2), on passe par les différentes étapes suivantes :
Etape 1: Conservation de l’élément qui accompagne l’oxygène
Il se trouve qu’il soit déjà équilibré ici MnO4- → Mn2+
(tel n’est pas toujours le cas)
Etape2 : Conservation de l’élément oxygène
Elle est assurée par des molécules d’eau
MnO4- → Mn2+ + 4 H2O
Etape3 : Conservation de l’élément hydrogène
En milieu acide, elle est réalisée par des protons H+
MnO4- + 8H+ → Mn2+ + 4 H2O
Etape4 : Conservation de la charge
Elle est réalisée à l’aide des électrons
MnO4- + 8H+ + 5e- → Mn2+ + 4 H2O
Etape 5 : Solvatation des protons
En solution aqueuse les ions H+ sont toujours hydratés H+ + H2O → H3O+
La demi-équation caractérisant le couple s’écrit :
MnO4- + 8H3O+ + 5e- → Mn2+ + 12 H2O
L’équation bilan de la réaction entreFe2+ et les ions MnO4- s’écrit !
MnO4- + 8H3O+ + 5 Fe2+ → 5 Fe3+ + Mn2+ + 12 H2O
Remarque
Cette méthode permet d’équilibrer les demi-équations électroniques de tous les couples
oxydant- réducteur autres que les couples ion métalliques/ métal
• Le couple NO3-/NO
Le monoxyde d’azote formé NO (incolore) réagit avec le dioxygène de l’air pour donne le
dioxyde d’azote NO2 (gaz de couleur rousse). Au cours de la réaction entre le métal Cu et les
ions NO3- : on a eu
-Oxydation du métal Cu :
Cu → Cu2+ + 2e-
-Réduction des ions NO3- :
NO3-+ 4H3O++3e- → NO+ 6 H2O
-Equation-bilan d’oxydoréduction :
3Cu + 2NO3-+ 8H3O+ →2 NO+3Cu2+ +12 H2O
• Demi-équation redox d’autres couples
-Le couple S4O62-/ S2O32-
S2O32 : ion thiosulfate S4O62-: L’ion tétrathionate
S4O62- + 2e- → 2 S2O32-
-Le couple SO42- /SO2
SO42- + 4H3O+ +2e- → SO2 + 6 H2O
-Le couple I2/I-
I2 + 2e- → I-
J’applique
EXERCICE
1-L’ion dichromate Cr2O72-, de couleur orange, est un
oxydant en solution aqueuse, son réducteur conjugué,
en milieu acide, est l’ion chrome III (Cr3+), de couleur
verte
1.1-Ecrire le couple correspondant
1.2-Ecrire la demi-équation d’oxydoréduction
correspondant à ce couple( en milieu acide)
2-Quand on verse une solution de dichromate de potassium
K2Cr2O7 dans une solution de sulfate de fer (II) Fe2SO4 , on obtient une solution verte.
2.1-Quelle est la réaction qui se produit dans la situation décrite ?
2.2-Ecrire l’équation bilan d’oxydoréduction qui correspond à cette réaction.
SOLUTION
1.1- Le couple est Cr2O72-/Cr3+
1.2- Cr2O72- + 14H3O+ +3e- → 2Cr3+ + 21 H2O
2.1- La réaction est l’oxydation des ions Fe2+ par les ions dichromate Cr2O72- , elle produit
des ions chrome (III) et des ions fer (III), Fe3+
2.2--Oxydation ions Fe2+ : Fe2+ → Fe3+ + e-
-Réduction des ions Cr2O72- : Cr2O72- + 14H3O+ +3e- → 2Cr3+ + 21 H2O
-Equation bilan d’oxydoréduction Cr2O72- + 14H3O++ 6Fe2+ → 2Cr3+ + 21 H2O +6Fe3+
Je consolide les ressources acquises
Exercice2 :
On monte la pile - Cu/Cu2+ ⋰⋰ Ag+/Ag. On suppose les conditions standards réalisées.
1-Faire un schéma annoté de la pile et indiquer le rôle du pont salin.
2-Eciire les équations bilans de qui se produisent aux électrodes lorsque la pile débite et en
déduire l’équation-bilan.
3-Comment peut-on expérimentalement obtenir cette même équation-bilan ?
4-On mesure en circuit ouvert la d.d.p VCu-Ag= VCu-VAg ; on trouve -0,046V. Les mesures de
ces d.d.p. en circuit ouvert, pour les piles [Pt, H2, H3O+⋰⋰Cu2+ /Cu] et
[Pt, H2, H3O+⋰⋰Ag+ /Ag] donnent respectivement :
VCu-VPt=0,34V et VAg-VPt=0,80V
4.1-Quels sont les f.é.m. des trois piles citées dans le texte ?
4.2-Placer sur un axe, avec une échelle de 10cm pour 1V, les couples redox mis en jeu dans
cette pile.
Exercice3 :
On considère une pile fer-étain mettant en jeu les couples Fe2+/Fe et Sn2+/Sn. L’électrode de
zinc constitue le pôle positif de cette pile. Chaque demi-pile contient V=100mL de solution de
concentration initiale en cations métalliques Co=0,10mol.L-1. Cette pile débite un courant
d’intensité I=10mA pendant 5h.
1-Ecrire les équations bilans des réactions aux électrodes et en déduire l’équation-bilan
correspondante.
2-Calculer la quantité d’électricité débitée dans la pile dans ces conditions.
3-Déterminer les concentrations finales des ions en solution.
Exercice4
On réalise une pile, en couplant par un pont électrolytique deux démi-piles (Fe2+/Fe) et
(Ag+/Ag).
1-Faire un schéma du dispositif
2-Préciser le pôle positif et négatif de la pile.
3-On relie la lame de fer à la lame d’argent par un fil conducteur et un résistor.
Préciser le sens du courant et écrire les réactions d’oxydoréductions qui s’effectuent dans
chaque démi-pile
4-Les solutions étant de concentration 1mol.L-1 , calculer la f.é.m. de la pile.
Données : :Eo(Ag+/Ag)=0,80V : Eo(Fe2+/Fe)=-0,44V
5-On retire le pont, que se passe-t-il ?
Exercice5 :
Prévoir ce qui se passe et écrire s’il y’a lieu l’équation-bilan de la réaction correspondante
quand :
1) On plonge un objet chromé dans une solution de nitrate d’argent.
2) On plonge un fil d’argent dans une solution de nitrate de cadmium (II) Cd2++ 2NO3-
3) On plonge un objet chromé dans une solution de nitrate de cadmium (II)
Données : Eo(Ag+/Ag)=0,80V Eo(Cr3+/Cr)= -0,74V Eo(Cd2+/Cd)= -0,40V
Exercice6 :
On relie par un pont salin une demi-pile au cuivre et une demi-pile à l’étain mettant en jeu les
couples Sn2+/Sn, toutes deux dans les conditions standard. La pile ainsi réalisée a pour pôle
négatif l’électrode d’étain et pour f.é.m
. ESn-Cu=0,48V. Le potentiel redox standard du couple Cu2+/Cu =0,34V.
1-Donner le schéma conventionnel de cette pile.
2-Ecrire les équations bilans des réactions aux électrodes et en déduire l’équation-bilan
correspondante.
3-Déterminer Eo(Sn2+/Sn).
4-Comparer les pouvoir oxydant de Sn2+ et Cu2+.
Exercice7 :
On se propose de déterminer à 25°C, les potentiels standards des couples suivants :
Zn2+ /Zn ; Mg2+ /Mg et Au3+ /Au.
Pour cela on associe à chaque demi-pile ci-dessus, la demi-pile du couple Cu2+/Cu dont le
potentiel standard est Eo(Cu2+/Cu)= 0,34V.
On mesure alors la force électromotrice E de la pile ainsi réalisée. Au cours de cette expérience,
les résultats suivants ont été obtenus :
Couple associée à Cu2+/Cu Au3+/Au Mg2+ /Mg Zn2+ /Zn
f.é.m. E (en V ) 1,16 -2,71 -1,16
1-Réaliser le schéma annoté de la pile zinc-cuivre.
2-Quelles doit être la concentration molaire des solutions métalliques pour que ces potentiels
soient standard ?
3-Donner la représentation conventionnelle de chacune des piles en précisant leur polarité.
4-Pour chaque pile écrire l’équation-bilan qui a lieu lorsque la pile débite.
-En déduire le potentiel standard de chaque couple ion métallique/ métal.
5-Déterminer la f.é.m. de la pile zinc-or.
Exercice 8 :
On veut déterminer les potentiels standards des couples Ag+/Ag et Mg2+/Mg. Pour cela, on
réalise deux piles.
1-La pile N°1 est constituée d’une lame de cuivre plongeant dans une solution de sulfate de
cuivre et d’une lame d’argent plongeant dans une solution de sulfate d’argent. Le pôle positif
de la pile est la lame d’argent et sa f.é.m. est E 1=0,46V.
1.1-Indiquer l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort dans cette pile ;
1.2-Ecrire les équations bilans des réactions d’oxydoréduction dans la pile.
2-La pile N°2 est constituée d’une lame de cuivre plongeant dans une solution de sulfate de
cuivre et d’une lame de magnésium plongeant dans une solution de sulfate de magnésium .Le
pôle positif set la lame de cuivre et sa f.é.m. est E 2=2,71V.
2.1-Indiquer l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort dans cette pile.
2.2-Ecrire les équations bilans des réactions d’oxydoréduction dans la pile.
Déterminer les potentiels standards des couples Ag+/Ag et Mg2+/Mg sachant que celui du couple
Cu2+/Cu est de 0,34V.
4-Classer ces couples par ordre de pouvoir oxydant croissant.
Exercice9 :
Dans le laboratoire de votre établissement on trouve sur la paillasse, une lame de cuivre, une
lame de nickel, un ampèremètre, une lame de fer, un résistor de faible résistance, une lame de
zinc, une solution de chlorure de potassium, du papier filtre et toute la verrerie nécessaire. Au
cours de la séance de travaux pratiques le professeur demande à un élève de fabriquer la pile
ayant la f.é.m. la plus élevée et de vérifier son fonctionnement.
Produits chimique disponibles : Solutions de concentration 1mol.L-1 telles que le sulfate de
nickel ; l’hydroxyde de sodium ; sulfate de zinc ; sulfate de fer ; l’acide sulfurique ; sulfate de
zinc ; le sulfate de plomb et le sulfate de cuivre et le sulfate d’argent.
Proposer à cet élève une démarche à suivre pour fabriquer cette pile et vérifier son
fonctionnement.
Données : Potentiels standards d’oxydoréduction
E°(Zn2+/Zn)= -0,76V ; E°(Pb2+/Pb)= -0,13V ; E°(Ag+/Ag)= 0,80V
E°(Fe2+/Fe)= -0,44V ; E°(Cu2+/Cu)= 0,34V ; E°(Ni2+/Ni)= -0,14V
PARTIE 4 : APPLICATIONS DE
O.P.O :
- Ecrire l’équation bilan d’oxydoréduction d’une réaction de dosage
- Déterminer l’équivalence lors d’un dosage et en déduire la quantité de matière de réactif dosé
Prérequis :
Prévision des réactions entre couples redox ; écriture des équations-bilans d’oxydoréduction ;
exploitation des équations-bilans.
Mots clés :
Dosage, dosage colorimétrique, équivalence, point équivalent, manganimétrie, iodométrie.
1. DOSAGES D’OXYDOREDUCTION
Je construis
C R = 0,1mol.L−1 .
-verser progressivement cette solution dans le bécher jusqu’à la fin de la réaction.
1. Qu’observes-tu lorsque tu ajoutes quelques gouttes d’empois d’amidon dans la solution de
diiode ? Pourquoi cet ajout est-il nécessaire ?
2. Comment repères-tu l’équivalence ?
3. Ecris l’équation-bilan de la réaction du dosage.
4. Trouver la relation permettant de calculer la concentration 𝐂𝐎 . Calcule CO .
Je retiens :
• Définitions et conditions du dosage
Le dosage (ou titrage) est une opération qui consiste à déterminer la concentration d’une
solution à partir d’une autre solution de concentration connue.
La solution dont on veut déterminer la concentration est appelée solution titrée et la solution
dont on connait la concentration est appelée solution titrante.
Le principe du dosage d’oxydo-réduction repose sur une réaction d’oxydo-réduction rapide,
totale et unique. Une réaction d’oxydoréduction est totale si la différence des potentiels
d’oxydoréduction des couples redox mis en jeu est supérieure à 0,3 V.
Le point équivalent (ou l’équivalence) est le point pour lequel la solution titrée et la solution
titrante sont mélangés dans les proportions stœchiométriques. Il marque la fin du dosage.
Pour déterminer le point d’équivalence, on peut utiliser l’une des méthodes suivantes :
- un changement de couleur du milieu réactionnel ;
- un changement de couleur d’un indicateur coloré que l’on a introduit dans le milieu
réactionnel.
• Dispositif expérimental :
• Manganimétrie
La manganimétrie est un dosage qui fait appel à une solution d’ions permanganate MnO4-.
Au cours du dosage d’une solution aqueuse de sulfate de fer II (Fe2+ + SO42-), de concentration
𝐶𝑅 inconnue, par une solution de permanganate de potassium (K+ + MnO4-), de concentration
𝐶𝑂 connue, le point équivalent est repéré par l’apparition d’une couleur violette persistante.
Soit Vo le volume de (K+ + MnO4-) versé (ce volume est lu sur la burette), et qui à permit
d’obtenir le point d’équivalence.
D’après l’équation bilan du dosage :
𝑀𝑛𝑂4− + 5𝐹𝑒 2+ + 8𝐻3 𝑂+ → 𝑀𝑛2+ + 5𝐹𝑒 3+ + 12𝐻2 O
On a, au point équivalent :
𝑛𝐹𝑒2+ 5𝐶𝑂 𝑉𝑂
= 𝑛𝑀𝑛𝑂4− soit 5𝐶𝑂 𝑉𝑂 = 𝐶𝑅 𝑉𝑅 𝑒𝑡 𝐶𝑅 =
5 𝑉𝑅
• Iodométrie
L’iodométrie est un dosage qui fait appel au couple redox I2/I- pour réaliser un dosage. On
utilise généralement une solution de thiosulfate pour doser le diiode formé.
On opère de la même manière qu’en manganimétrie. Dans l’exemple étudié, c’est la
concentration Co de la solution de diiode qui est inconnue. Lorsqu’on verse progressivement la
solution de thiosulfate, contenue dans la burette et de concentration Cr connue ; l’équivalence
est obtenue quand la couleur brune de diiode devient incolore. Or le changement de coloration
n’étant pas net, on introduit au début de l’expérience, de l’empois d’amidon dans la solution de
diiode qui devient alors bleu. Ainsi, la dernière goutte de thiosulfate qui fera passer la coloration
du contenu du bécher du bleu au clair indiquera le point équivalent.
L’équation bilan de la réaction étant : 𝐼2 + 2𝑆2 𝑂32− → 2𝐼 − + 𝑆4 𝑂62−
𝑛𝑆2 𝑂32− 𝐶𝑅 𝑉𝑅
A l’équivalence on a: 𝑛𝐼2 = 𝑠𝑜𝑖𝑡 2𝐶𝑂 𝑉𝑂 = 𝐶𝑅 𝑉𝑅 𝑒𝑡 𝐶𝑂 =
2 2𝑉𝑂
• Généralisation :
Pour réaliser le dosage d’oxydoréduction d’une solution, il faut :
- Disposer d’une solution titrante adéquate,
- Disposer la verrerie adéquate,
- Mettre en place le dispositif expérimental adéquat,
- Faire les prélèvements nécessaires,
- Mener le mélange délicatement jusqu’au point équivalent,
- Repérer l’équivalence par un changement de teinte,
- Relever la descente de burette à l’équivalence,
- Déduire la concentration cherchée à partir de l’équation-bilan équilibrée de la réaction.
J’applique
Exercice :
On veut vérifier la concentration Cr d’une solution aqueuse S de dioxyde de soufre. A cet effet,
on fait tomber goutte à goutte dans 20cm3 de S, une solution de permanganate de potassium de
concentration Co=0,10mol/L, placée dans la burette.
a) faire le schéma du dispositif expérimental.
b) Comment peut-on vérifier la fin de la réaction ?
c) Pourquoi n’a-t-on pas besoin d’acidifier le milieu réactionnel ?
d) Donner les couples redox en présence et préciser le rôle oxydant ou réducteur de chacun
d’eux.
e) On donne les valeurs des potentiels standard d’oxydoréduction : Eo1=0,17V et
Eo2=1,52V. Attribuer ces potentiels à chacun des couples.
f) Écrire l’équation bilan de la réaction qui a lieu.
g) Sachant qu’il a fallu verser Vo=12cm3 de la solution de permanganate, calculer la
concentration Cr de la solution de dioxyde de soufre.
Solution
a)Schéma du dispositif expérimental
b) La fin de la réaction est atteinte lorsqu’il y’a persistance de la teinte violente dans le bécher.
c) On n’a pas besoin d’acidifier le milieu réactionnel pour éviter des réactions parasites.
d) Couple redox en présence :
− 2−
MnO 4 / Mn 2+ SO 4 / SO 2
− 2+
e) Le couple MnO 4 / Mn a pour potentiel standard Eo2 = 1,52V.
O.P.O
O.P.O
- Réaliser des électrolyses en solution aqueuse ;
- Indiquer le type de réaction au niveau de chaque électrode ;
- Appliquer les règles de prévision pour l’écriture des réactions ;
- Expliquer les phénomènes de surtension) ;
- Expliquer la corrosion et protéger les métaux contre la corrosion.
Prérequis :
Notion d’électrolyse de l’eau ; Prévision des réactions d’oxydoréduction.
Je construis
Activité 1
On réalise le dispositif expérimental ci-contre.
L’électrolyte est une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.
Le circuit étant fermé, on fait varier la tension délivrée par le
générateur jusqu’à l’apparition de certains phénomènes aux
électrodes :
− La tension à imposer aux bornes de l’électrolyseur pour
que l’électrolyse s’amorce, est supérieur à la f.c.é.m de
l’électrolyseur ;
− A l’anode, un dégagement d’un gaz de couleur verte qui
brunit un papier filtre imbibé d’une solution d’iodure de
potassium et qui décolore un papier à l’indigo ;
− A la cathode, un dégagement d’un gaz qui détonne à
l’approche d’une flamme.
a) Quelle différence ya-t-il entre un électrolyseur et une pile ?
b) Recense les espèces chimiques en compétition dans la solution
- Celles qui sont susceptibles de réagir à l’anode et les potentiels redox de leurs couples
redox respectifs.
- Celles qui sont susceptibles de réagir à la cathode et les potentiels redox de leurs
couples redox respectifs.
c) Ecris les demi-équations des réactions théoriquement prévues à la cathode et à
l’anode. Déduis l’équation-bilan.
d) Compare ces prévisions aux faits réellement observés. Explique.
Activité 2
Le dispositif expérimental ci-dessus étant maintenu, la solution d’acide est remplacée par la
solution d’hydroxyde de sodium.
On fait les observations suivantes :
− La tension à imposer aux bornes de l’électrolyseur pour que l’électrolyse s’amorce est
supérieur à la f.c.é.m de l’électrolyseur
− A l’anode, un dégagement d’un gaz qui ravive une flamme ;
− A la cathode, un dégagement d’un gaz qui détonne à l’approche d’une flamme.
Réponds aux questions posées à l’activité1 (à l’exception de a).
Activité3 :
Dans le même dispositif que précédemment, l’électrolyte étant maintenant une solution aqueuse
de chlorure de sodium, on fait les observations suivantes :
− A l’anode : dégagement d’un gaz de couleur Verte qui brunit un papier filtre imbibé
d’une solution d’iodure de potassium et qui décolore un papier à l’indigo.
− A la cathode : dégagement d’un gaz qui détonne à l’approche d’une flamme.
Réponds aux questions posées à l’activité1 (à l’exception de a).
Activité 4 :
Je retiens :
• Définition et Caractéristiques
L’électrolyse est l’ensemble des réactions chimiques qui se produisent lors du passage du
courant dans un électrolyte.
Au cours de l’électrolyse,
- Les anions ou ions négatifs se dirigent vers l’anode (borne positive de l’électrolyseur)
où ils sont oxydés : c’est une oxydation anodique.
- Les cations ou ions positifs se dirigent vers la cathode (borne négative de l’électrolyseur)
où ils sont réduits : c’est une réduction cathodique.
- Il en résulte l’apparition de produits aux électrodes.
L’électrolyse a lieu lorsque la tension appliquée aux bornes de l’électrolyseur est supérieure ou
égale à sa force contre électromotrice (f.c.é.m.). Cette f.c.é.m. est numériquement égale à la
force électromotrice (f.é.m.) de la pile qu’on réaliserait à partir des deux couples redox
effectivement mis en jeux lors de l’électrolyse : c’est une réaction d’oxydoréduction provoquée.
3H 2 O ⎯
⎯→
1
O 2 + 2H 3O + + 2e − (iii) 2Cl − ⎯
⎯→ Cl 2 + 2e − (iv)
2
D’après le tableau donnant les potentiels redox de ces couples ci-dessous :
Cathode Anode
Couples H3 O+ ⁄H2 H2O/OH- O2 ⁄H2 O Cl2/Cl-
Potentiels standards (V) 0,00 -0,83 1,23 1,36
+
On a : le meilleur oxydant est H 3 O (à la cathode) et le meilleur réducteur est Cl − (à la cathode).
2H3O+ + 2Cl − ⎯
⎯→ 2H2O + H2 + Cl 2
On constate que l’électrolyse d’une solution d’acide chlorhydrique est tout simplement la
décomposition du chlorure d’hydrogène. La force contre-électromotrice de l’électrolyseur est :
E ′ = E ° (Cl2 /Cl− ) − E ° (H3 O+ ⁄H2 ) = 1,36 V
L’électrolyse s’amorce en imposant une tension supérieure à la f.c.e.m.de l’électrolyseur (1,36
V). La différence entre ces deux valeurs est appelée la surtension. Le phénomène de surtension,
survient à cause du dégagement gazeux aux électrodes. C’est le phénomène de surtension qui
rend les réactions attendues si lentes qu’elles ne sont pas perceptibles.
Nous pouvons citer comme autres exemples : l’électrolyse d’une solution aqueuse de soude
(le bilan de l’électrolyse est une décomposition de l’eau) ; l’électrolyse d’une solution
aqueuse de chlorure de sodium (le bilan de l’électrolyse est une décomposition de l’eau)
Cette électrolyse porte le nom d’électrolyse à anode soluble. Pour une faible valeur de la
tension, on observe :
- L’usure progressive du métal de l’anode dont la partie immergée se ronge.
- Un dépôt métallique rouge à la cathode.
- La concentration et la teinte bleue de la solution se conserve.
Les équations traduisant ces observations sont :
A la cathode : 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 − → 𝐶𝑢 A l’anode: 𝐶𝑢 → 𝐶𝑢2+ + 2𝑒 −
L’équation-bilan s’écrit : 𝐶𝑢 → 𝐶𝑢
A la cathode, les espèces chimiques sont Cu2+ et H2O, Cu2+ réagit car il est l’oxydant le plus
fort. A l’anode on a : 𝑆𝑂42− , H2O et Cu, Cu est le réducteur le plus fort.
Au cours de cette électrolyse porte, on constate qu’il y a transport du métal de l’anode à la
cathode.
• Conclusion
Les réactions d’électrolyses sont des réactions d’oxydoréduction provoquées par le passage du
courant électrique. La connaissance des potentiels standards permet de prévenir les réactions
aux électrodes mais, à cause du phénomène de surtension, ces prévisions ne sont pas toujours
vérifiées expérimentalement.
L’électrolyse comporte de nombreuses et importantes applications industrielles : préparation
du dichlore, de la soude et du dihydrogène, préparation des métaux par électrolyse (le zinc,
l’aluminium, …), raffinage des métaux (le cuivre, l’argent, …), galvanoplastie (dorure,
argenture, cuivrage, nickelage,…).
Je construis
Activité 5
Oncle Benoît est parti du village voici six mois en
abandonnant une machette sur le gazon dans la cours de
la maison, l’autre dans la maison et l’autre encore sur le
chantier situé au bord de la mer, ainsi qu’un morceau de
tôle en aluminium.
A son retour au village, il se rend compte que la machette
au bord de la mer est plus rouillée, suivi de la machette
sur le gazon. Par contre la tôle a seulement terni et la
bague en or perdue et retrouvée sur le gazon reste
intacte, toujours brillante. Propose des explications à ces
observations.
Je retiens :
• Définition
La corrosion est l’attaque en profondeur d’un métal par l’oxygène (l’air) humide.
A l’exception des métaux précieux tel que l’or et le platine, certains métaux s’oxydent plus ou
moins au contact de l’air atmosphérique. Cette oxydation peut être superficielle (cas de
l’aluminium dont la couche d’oxyde Al2O3 formée est protectrice) ou profonde (cas du fer et
ses alliages dont la couche d’oxyde formée Fe2O3 est poreuse et ne protège pas le métal : C’est
le phénomène de rouille.
• Mécanisme de la corrosion.
Les facteurs qui accélèrent la corrosion sont la présence de l’eau, du sel, d’acide ou le contact
avec un métal moins réducteur que le fer.
J’applique
Exercice :
On réalise l’électrolyse d’une solution de sulfate de cadmium II acidifiée à l’acide sulfurique.
Dans les conditions de l’expérience, les ions sulfate ne participent pas aux réactions
électrochimiques. On observe un dépôt métallique sur l’une des électrodes et un dégagement
gazeux sur l’autre.
a) Quelles réactions peuvent se produire à chacune des électrodes ?
b) Identifier les produits formés, puis établir le bilan de l’électrolyse.
c) Déterminer la d.d.p. théorique minimale qu’il faut appliquer pour réaliser cette
électrolyse.
d) Dans les conditions industrielles, l’intensité est maintenue constante et égale à 25,0
kA. Quelle est la masse de métal que l’on peut obtenir au bout de 12h ? Quel est le
volume de gaz recueilli à l’autre électrode ? Vm = 25L /mol.
Solution
a) réactions qui se produisent aux électrodes.
Les ions cadmium Cd2+ et hydronium H3O+ sont oxydants, l’eau H2O est réductrice.
1
A l’anode, l’eau est oxydée selon la demi-équation : 3H 2 O ⎯
⎯→ 2H 3O + + O 2 + 2e −
2
A la cathode, deux réductions peuvent se produire suivant les demi-équations :
Cd 2+ + 2e − ⎯
⎯→ Cd 2H3O+ + 2e− ⎯
⎯→ 2H2O + H2
b) Bilan de l’électrolyse
Seule la réduction des ions cd2+ donne un dépôt métallique ; le bilan de l’électrolyse est donc :
1
Cd 2+ + 3H 2 O ⎯
⎯→ Cd + 2H 3O + + O2
2
c) Détermination de la d.d.p. théorique minimale qu’il faut appliquer pour réaliser cette
électrolyse.
La tension minimale à appliquer pour observer l’électrolyse est :
On a : n (e) = Q = I.t
F F
I.t
A la cathode : n (Cd2+)=n(e-)/2 m(Cd 2+ ) = n (Cd 2+ ).M(Cd 2+ ) = .M(Cd 2+ )
2F
2+ 25.103 x12x3600
m(Cd ) = 3
x112,4 629.103 g soit m (Cd2+) = 629kg
2x96,5.10
I.t
A l’anode n(O2) = n(e-)/4 V(O 2 ) = n (O 2 ).Vm = .Vm
4F
Soit V(O2) = 70m3.
(
Br2 / Br − E = 1,08V ) est l’oxydation des ions Br − par le cuivre.
On réalise l’électrolyse d’une solution de sulfate de cuivre entre des électrodes inattaquables de
graphite. Le passage du courant dans la solution s’accompagne d’un dépôt du cuivre sur l’une
des électrodes et d’un dégagement gazeux de dioxygène sur l’autre.
a) Quelles sont les réactions qui se produisent aux électrodes ?
b) On effectue l’électrolyse pendant 1 h, l’intensité du courant étant fixée à 0,16A. Quelle
charge traverse l’électrolyseur pendant cette durée ? Quelles est la quantité
d’électrons correspondante ?
c) L’électrolyseur contenait initialement 100mL d’une solution de concentration initiale
égale à 0,50 mol.L-1. Quelles sont après une heure d’électrolyse, les quantités de
matière des différentes espèces présentes en solution ?
d) En déduire les concentrations correspondantes. On négligera la variation de volume
de la solution.
Exercice 7 : Nickelage
On désire réaliser un dépôt métallique de nickel sur un objet en fer. Pour cela, on réalise
l’électrolyse d’une solution de sulfate de nickel (II). L’objet à recouvrir constitue l’une des
électrodes. L’autre électrode est inattaquable : on y observe un dégagement gazeux de
dioxygène.
a) L’objet en fer doit-il constituer la cathode ou l’anode ? Représenter sur un schéma les
branchements à réaliser.
b) Ecrire les demi-équations électroniques des réactions aux électrodes ainsi que
l’équation bilan de l’électrolyse.
c) Quelle est la masse de nickel déposée sur l’objet en fer après 45 minutes d’électrolyse
sous une intensité de 1,8A ?
d) Quelle est alors la masse de dioxygène produite ?
Le fer blanc désigne une tôle d’acier recouverte des deux cotés d’une épaisseur très fine d’étain.
On l’utilise pour réaliser les boîtes de conserve, les canettes et certains emballages
métalliques…On parle d’étamage du fer.
Le procédé moderne d’étamage (recouvrir de fer) se fait par électrolyse : La boîte de fer, de
surface surface S= 300 Cm2 constitue la cathode et est placée dans un électrolyte (solution
(
acidifiée de sulfate d’étain Sn
2+
+ SO 4
2−
) de concentration C = 50g.L .
-1
2+ −
On réalise l’électrolyse d’une solution de nitrate de plomb II (Pb + 2NO3 ) ; en branchant un
générateur de tension continue entre une cathode de plomb et une anode de graphite.
a) Quel est le type de réaction qui se produit à la cathode ? a quelle borne du générateur
est reliée la cathode ?
b) Ecrire les équations des réactions qui se produisent sur les électrodes.(il se produit un
dégagement gazeux sur l’une des électrodes) ;
c) Ecrire l’équation de la réaction qui se produit lors de l’électrolyse.
d) A la fin de l’expérience, la masse de l’électrode de plomb a augmenté de 2g.
-Quelle est la quantité d’électricité qui a traversée la cuve à électrolyse ;
-Quel est le volume de gaz recueilli ?
-Quelle est la durée de l’expérience si l’intensité est restée constante I = 0,2A.
Le sel de Mohr est un composé solide de formule statistique FeSO 4 (NH 4 )2 SO 4 ,6H 2 O.
On dissout une masse m de sel de mohr dans un volume V= 50mL d’eau pure. Pour oxyder tous
les ions Fe 2+ de cette solution en ions Fe 3+ , il a fallu un volume V’ =40mL d’une solution de
permanganate de potassium de concentration molaire C’ =5.10-3 mol.L-1.
a) Ecrire l’équation-bilan de cette réaction
b) Déterminer la concentration des ions Fe 2+ dans la solution de sel de mohr utilisée.
Calculer m.
c) Déterminer les concentrations des ions Fe 2+ et Mn2+ à la fin de la réaction.
Groupe 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Véq(mL) 11,8 12,0 11,2 11,5 10,8 11,7 12,3 12,0 11,8
1) Donner l’équation de la réaction de dosage sachant que les couples rédox mis en jeu
2− 2−
sont : I 2 / I − et S4O6 / S2O3 .
2) En déduire la relation entre les quantités de matière des réactifs introduits à
l’équivalence.
3) Le diiode colore sa solution aqueuse en jaune (brun si la concentration en I 2 est élevée),
les autres ions mis en jeu ne colorent pas les solutions aqueuses. L’empois d’amidon
devient bleu foncé en présence de diiode. Expliquer comment on peut détecter
l’équivalence.
4) Déterminer la valeur la plus probable de C1.
5) Déterminer l’écart type de cette série de mesure de C1.
6) Présenter le résultat de la détermination de C1
Exercice 13 : dosage une solution de dichromate de potassium par une solution de sulfate
de fer II.
Lors d’une séance de travaux pratiques, on se propose de doser une solution de dichromate de
potassium par une solution de sulfate de fer II. Pour cela, on dispose :
-d’une solution de dichromate de potassium, de couleur orange, de concentration inconnue,
-D’une solution décimolaire de sulfate de fer II, de couleur vert-pâle.
-De tout le matériel nécessaire.
1) Faire un schéma annoté du dispositif expérimental. Et indiquer brièvement le mode
opératoire.
2) Pour 10 Cm3 de solution de dichromate utilisée, on obtient l’équivalence avec 20cm3 de
solution de sulfate de fer II.
2.1) Indiquer les couples mis en jeu dans cette réaction ;
2.2) Ecrire les demi-équations de chaque couple et en déduire l’équation bilan ionique.
2.3) Déterminer la concentration de la solution de dichromate de potassium.
( 2− 2−
)
E° S4 O 6 / S2 O 3 = +0,08V ; E° (SO 24− / SO 2 ) = 0,17V; E° (I 2 / I − ) = +0,54V
On effectue un dosage en retour d’une solution aqueuse de dioxyde de soufre. Dans un volume
Vr=10mL d’une solution S de dioxyde de soufre acidifiée de concentration molaire Cr, on ajoute
un volume Vo = 20mL d’une solution So de diiode, de concentration molaire
Co = 0,004 mol.L-1. Le volume du diiode étant en excès, on obtient une solution de couleur
brune.
On dose ensuite l’excès de diiode par une solution de thiosulfate de sodium de formule
(2Na +
)
+ S2O 32− à la concentration C'r = 0,01mol.L−1 . Le point d’équivalence est atteint pour un
Dans un erlenmeyer, on introduit 25mL de vin à doser, 2mL d’acide sulfurique pour acidifier
le milieu et 1mL d’empois d’amidon qui se colore en bleu en présence de diiode, ce qui permet
de repère la fin du dosage. L’équivalence est obtenue pour un volume de diiode Veq = 6,2mL .
La teneur massique maximale en soufre dans le fioul domestique ou le gazole est de 0,3%. Afin
de vérifier la teneur en soufre d’un fioul, on prélève 100,0g que l’on brûle complètement. Les
gaz de combustion, uniquement constitués de dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre et
d’eau, barbotent dans 500,0mL d’eau. On admet que tout le dioxyde de soufre formé est dissous
dans la solution. On prélève 10,0mL de cette solution que l’on dose avec une solution de
permanganate de potassium à 5,0.10-3 mol.L-1 ; on admet que seul le dioxyde de soufre est alors
Situation de vie
Comment le prouver ?
LEÇON 1 : NOTION DE NOMBRE D’OXYDATION
O.P.O
- Interpréter une réaction de combustion du point de vue électronique.
- Utiliser les nombres d’oxydation pour montrer qu’une réaction est une oxydoréduction et pour
équilibrer une équation-bilan d’une réaction d’oxydoréduction donnée.
Prérequis :
Notion d’électronégativité ; notion de liaison covalente polarisée ; notion d’oxydoréduction ;
représentation de Lewis ;
Je construis
Les deux réactions étudiées ci-dessous sont des combustions donc des réactions
d’oxydoréduction.
Activité 1 :
Approche la flamme d’un bec Bunsen d’un morceau
de magnésium placé dans un creuset sec. Dès que le
magnésium commence à s’enflammer introduis le
creuset dans un flacon sec contenant du dioxygène.
a) Ecris l’équation-bilan de la réaction qui se produit.
b) Prouve en passant par les demi-équations redox qu’il ya
transfert d’électrons (on rappelle que l’oxyde de magnésium
MgO est un composé ionique).
Activité 2
Je retiens :
Le dihydrogène (H2) brûle dans du dioxygène (O2) pour donner de l’eau. La réaction est
exothermique et se traduit par :
2H 2 + O 2 ⎯
⎯→ 2H 2 O
Dans l’eau (composé moléculaire), les atomes sont liés par des liaisons covalentes. Par ailleurs,
l’atome d’oxygène est un élément électronégatif (qui attire vers lui le nuage électronique d’un
autre élément), il porte donc une charge partielle négative (δ -). L’atome d’hydrogène possède
un déficit de charge négative, il est électropositif, donc porte une
charge partielle positive (δ+) la liaison H-O est polarisée :
C’est une réaction redox pour laquelle le transfert d’électron est partiel de l’oxygène vers
l’hydrogène.
Il en est de même de la combustion du carbone. L’équation bilan de la réaction qui se produit
est : 𝐶 + 𝑂2 → 𝐶𝑂2 . Le 𝐶𝑂2 est un composé moléculaire polarisé :
En conclusion, Il n’est pas toujours facile de reconnaitre une réaction d’oxydoréduction par
un transfert total d’électrons comme en solution aqueuse, d’où la nécessité d’introduire un
nouveau concept plus globalisant: le nombre d’oxydation (n.o).
Je construis
Activité 3
En revenant sur les réactions étudiées ci-dessus, attribue à chaque élément un nombre égal au
nombre de charges totales ou partielles qu’il porte dans les différents composants avant et après
la réaction. Tu prendras en compte le signe de la charge et tu utiliseras les chiffres romains. Ce
nombre est par convention le nombre d’oxydation (n.o).
Je retiens :
• Définition
Un nombre d’oxydation est un nombre positif ou négatif attribué à un atome pour indiquer
son degré d’oxydation ou de réduction. En règle générale, le nombre d’oxydation d’un atome
engagé dans une liaison est égal à la charge qu’aurait cet atome si les électrons engagés dans la
liaison étaient attribués à l’atome le plus électronégatif (c‘est-à-dire celui qui attire les
électrons).
Par convention, le nombre d’oxydation est noté avec les chiffres romains.
Règle no1 :
Le nombre d’oxydation d’un élément dans un ion monoatomique est égal au nombre de charge
de l’ion.
Exemple
Dans Cu2+, n.o (Cu) = + II ; dans O2-, n.o (O) = -II.
Règle no2 :
Le nombre d’oxydation de l’hydrogène dans un composé ou dans un ion polyatomique est égal
à +I. Exception faite dans les hydrures métallique où il est égal à –I.
Exemple
Dans H2O, n.o(H)=+I ; dans NH3, n.o(H)=+I. Par contre, dans l’hydrure de sodium NaH,
n.o(H)=-I.
Règle no3 :
Le nombre d’oxydation de l’oxygène dans un composé ou dans un ion polyatomique est égal à
-II. Exception faite dans les péroxydes où il est égal à –I et les composés où il est avec le fluor
où il est négatif.
Exemple
Dans H2O, n.o(O)=-II ; dans NO2, n.o(O)=-II. Par contre, dans le péroxyde d’hydrogène H2O2,
n.o(O)=-I.
Règle no4 :
Le nombre d’oxydation d’un atome dans une molécule de corps simple est égal à zéro.
Exemple
Dans Cl2 , n.o (Cl)=o ; dans O2, n.o (O)=0 ; dans H2, n.o (H)=0.
Règle no5 :
Dans une molécule de corps composé, la somme des nombres d’oxydation de tous les éléments
est égal à zéro.
Exemple
Dans NH3, n.o (N)+3n.o (H)=0 d’où n.o (N)=-3n.o (H)=-3x(+I)=-III.
Règle no6 :
Dans un ion polyatomique, la somme des nombres d’oxydation de tous les éléments est égal à
la charge de l’ion.
Exemple
Dans MnO4- , n.o (Mn) + 4n.o(O) = -I d’où n.o (Mn)=- 4n.o(O) -I =-4x(-II)-1=+VII.
Le nombre d’oxydation peut être utilisé pour l’identification et pour l’équilibrage d’une réaction
d’oxydoréduction.
- L’espèce chimique qui possède l‘élément dont le nombre d’oxydation augmente au cours
d’une réaction d’oxydoréduction est appelé réducteur;
- L’espèce chimique qui possède l’élément dont le nombre d’oxydation diminue est l’oxydant;
- Une réaction d’oxydoréduction est une réaction pour laquelle il ya variation du nombre
d’oxydation d’au moins un élément.
Exemple
diminution du n.o soit réduction
0 -II
2H2 + O2 2H2O
I
0 +I
Cette réaction est une réaction d’oxydoréduction. O2 est l’oxydant et H2 est le réducteur.
N.B
On parle de réaction de dismutation lorsqu’une même
entité chimique subit à la fois une réduction et une
oxydation, comme dans l’exemple ci-contre.
Dans une réaction d’oxydoréduction, la somme des variations des nombres d’oxydation est
égale à zéro.
Exemple
Équilibrons l’équation ci-dessous en utilisant les n.o.
H 2 SO 4 + C ⎯
⎯→ CO 2 + SO 2 + H 2 O
- On écrit les n.o des différents éléments et on détermine leur variation noté Δn.o.
J’applique
Exercice1
a) On considère les réactions suivantes :
CH 4 + O 2 ⎯
⎯→ CO 2 + H 2 O et H 2 S + SO 2 ⎯
⎯→ S + H 2 O
Justifier à partir des nombres d’oxydation si ces réactions sont des réactions d’oxydoréduction
et équilibrer ces équations si possibles.
b) Équilibrer la réaction ci-dessous en utilisant les variations des n.o :
Fe2O3 + CO ⎯
⎯→ Fe + CO2
Solution
a) Justification
Nous constatons dans les deux cas qu’il y’a diminution du n.o ce qui correspond à une réduction
et simultanément une augmentation du n.o. c’est-à dire une oxydation. Par conséquent ces deux
réactions constituent des réactions d’oxydoréduction.
CH 4 + 2O 2 ⎯
⎯→ CO 2 + 2H 2O 2H 2S + SO 2 ⎯
⎯→ 3S + 2H 2 O
b) Equilibrer la réaction
2xn.o.( Fe) + yn.o.(C) = 0 2 y − 6x = 0 soit y=3x et donc y =3 et x=1
Fe2O3 + 3CO ⎯
⎯→ 2Fe + 3CO2
Exercice2
A.
-Les réactions ci-dessous sont-elles des réactions redox du pont de vu du nombre
d’oxydation ?dans l’affirmative, préciser l’oxydant et le réducteur.
a) CuO + H 2 ⎯
⎯→ Cu + H 2 O
b) NH 3 + HCl ⎯
⎯→ NH 4 Cl
-Définir oxydation et réduction à partir du nombre d’oxydation.
B.
Équilibrer les réactions ci-dessous en utilisant les variations des n.o :
1) CuO + C ⎯
⎯→ Cu + CO 2
2) H 2S + O 2 ⎯
⎯→ SO 2 + H 2 O
O.P.O :
-Interpréter et indiquer le principe des applications industrielles de l’oxydoréduction par voie
sèche ;
-Ecrire les équations-bilan des réactions intervenant dans la préparation de l’acide nitrique et
sulfurique.
Je construis
Activité
Je retiens :
• l’aluminothermie
L’aluminothermie est la réduction, à très haute température, par l’aluminium des oxydes de
métaux moins réducteurs que l’aluminium. C’est un procédé de fabrication du fer. L’équation-
bilan de la réduction de l’oxyde de fer III est le suivant :
oxydation
0 III
Fe2O3 + 2Al Al2O3 + 2Fe
III 0
réduction
Cette réaction étant très exothermique, le fer formé est à l’état liquide. On utilise cette réaction
pour souder par exemple les rails des chemins de fer.
• La sidérurgie
On utilise l’oxydoréduction par voie sèche en sidérurgie pour fabriquer du fer et ses alliages
(acier et fonte). On les obtient par réduction du minerai de fer (Fe 2O3) par le monoxyde de
carbone CO, produit de l’oxydation du carbone (sous forme de coke) à l’air, à une température
de 2000° C environ, tel que :
réduction
0 -II
2C + O2 2CO
0 II
oxydation
Le processus de fabrication du fer qui est résumé par les deux équations ci-dessus se passe dans
les hauts fourneaux.
L’oxydoréduction par voie sèche est également utilisée dans la préparation de l’acide nitrique,
produit très utilisé dans la préparation des engrais, des explosifs et de l’acide sulfurique.
L’acide nitrique est préparé industriellement à partir de l’ammoniac NH3. La préparation se
déroule en plusieurs étapes.
réduction
réduction
0
pt
-II
4NH3 + 5O2 4NO + 6H2O
-III II
0 -II
4NO2 + O2 + 2H2O 4HNO3
oxydation IV V
oxydation
2ème étape : Oxydation du monoxyde L’acide nitrique obtenu par ce procédé est
d’azote en dioxyde d’azote : dilué à 50%.
réduction
0 -II
2NO + O2 2NO2
II IV
oxydation
réduction
0 -II
S + O2 SO2
0 IV
Le mélange acide sulfurique pur, eau et trioxyde de soufre est appelé oléum, c’est un déshydratant.
J’applique
Exercice
L’aluminium réduit l’oxyde de chrome Cr2O3 à l’état de chrome.
1. Écrire l’équation de cette réaction puis équilibrer là en utilisant les n.o.
2. Quelle masse de chrome obtient-on à partir de 30g de dioxyde de chrome en supposant la
réaction totale.
3. Quelle masse d’aluminium est nécessaire à cette réduction.
Solution
1) Equation de la réaction
Al + Cr2O3 ⎯
⎯→Cr + Al 2O3
Equilibrons cette équation en utilisant les n.o.
Exercice 3 : Choisir, à chaque fois, le nombre d’oxydation correct parmi les propositions
suivantes :
c) Le nombre d’oxydation du calcium Ca est égal à +II dans l’ion calcium Ca 2+.
d) Le nombre d’oxydation du chlore est le même dans Cl2 et dans l’ion ClO-.
e) Le nombre d’oxydation de l’oxygène est toujours égal à –II.
f) Dans un couple redox un élément chimique a un nombre d’oxydation plus élevé dans la
forme oxydée que dans la forme réduite.
g) Un réducteur est une entité chimique qui contient un élément dont le nombre d’oxydation
peut augmenter au cours d’une réaction d’oxydoréduction.
Exercice 5 : Synthèse de l’acide nitrique
La synthèse de l’acide nitrique se fait par une suite de réactions et met en jeu les espèces azotées
suivantes : N2 ; NH3 ; NO ; NO2 ; HNO3.
Déterminer le nombre d’oxydation de l’élément azote dans ces différents corps.
Exercice 6 : Montrer que les couples HNO3/N2 et HNO3/NO sont des couples redox.
Utiliser les n.o. pour établir l’équation formelle associée à ces deux couples redox
H3O+ + OH− ⎯
⎯→ 2H2O
Zn + 2H3O+ ⎯
⎯→ Zn + + H2 + 2H2O
Ag + + Cl − ⎯
⎯→ AgCl
2SO 2 + 0 2 ⎯
⎯→ 2SO 3
Fe2O3 + 3CO ⎯
⎯→ 2Fe + 3CO2
CO 2 + C ⎯
⎯→ CO
Fe2O3 + CO ⎯
⎯→ FeO + CO2
FeO + CO ⎯
⎯→ Fe + CO 2
b) NO + O 2 + ..... ⎯
⎯→ NO 2 + ....
c) C + H 2SO 4 + .... ⎯
⎯→ CO 2 + SO 2 + H 2O + ....
− 2− 2+ +
d ) SO2 + MnO4 + H2O + ..... ⎯
⎯→SO4 + Mn + H3O + ......
Exercice 11 : Equilibrer les équations-bilans des réactions rédox suivantes et préciser, à chaque
fois, le réactif oxydant et le réactif réducteur :
a) Na 2SO 4 + C ⎯
⎯→ Na 2S + CO
b) C + H 2SO 4 ⎯
⎯→ CO 2 + SO 2 + H 2O
c) Al + Mn3O4 ⎯
⎯→ Mn + Al 2O3
d) Al 2O3 + C + Cl 2 ⎯
⎯→ AlCl3 + CO
e) FeSO4 ⎯ ⎯→ Fe2O3 + SO2 + SO3
f) S + H 2SO 4 ⎯
⎯→ SO 2 + H 2O
Exercice 12 : Réaction de Deacon
Le chlorure d’hydrogène est un sous-produit abondant des réactions de chloration en chimie
organique. En faisant réagir le dioxygène sur le chlorure d’hydrogène, on obtient du dichlore Cl2
et de la vapeur d’eau : c’est la réaction de Deacon.
a) Etablir l’équation-bilan de la réaction.
b) Est-ce une réaction rédox ? justifier.
c) On traite ainsi 250kt de chlorure d’hydrogène chaque année. Déterminer la masse de
dichlore produit dans ces conditions au cours de dix années.
L’eau de javel est fabriquée en faisant passer un courant de dichlore Cl2 gazeux dans une solution
de soude NaOH. L’équation chimique de la réaction est : Cl 2 + 2OH − ⎯
⎯→ ClO− + Cl − + H 2O .
(K++ MnO4-)
Substances radioactive
Eviter toute explosion
Substance explosive
Eviter les chocs et tenir loin de toute étincelle ou
source de chaleur.
STRUCTURE DE L’EPREUVE DE
CDE
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
MINISTERE DES ENSEIGNGEMENTS SECONDAIRES MINISTRY OF SECONDARY EDUCATION
INSPECTION GENERALE DES ENSEIGNEMENTS INSPECTORATE GENERAL OF EDUCATION
INSPECTION DE PEDAGOGIE/SCIENCES INSPECTION OF PEDAGOGY/SCIENCES
1. PHYSIQUE
1.1. Définition de l'épreuve
L'épreuve de Physique est basée sur le programme officiel de la classe de première. Elle vise à
évaluer chez les candidats :
- le niveau d'appropriation des savoirs essentiels (définitions, symboles, lois, nomenclature,
pictogramme, unités, formules essentielles...) ;
- la capacité à appliquer directement des savoirs et savoir-faire ;
- l'aptitude du candidat à mobiliser les différentes ressources (savoirs, savoir-faire, savoir-être, etc.)
pour résoudre des problèmes issus des situations significatives.
1.2. Structure de l'épreuve
Cette épreuve se compose d'un seul sujet couvrant l'ensemble du programme de la classe de
première.
Elle est constituée de deux parties ayant le même nombre de points. La première partie vise à
évaluer les ressources, c'est-à-dire les savoirs, savoir-faire et/ou savoir-être disciplinaires et la
deuxième partie vise à évaluer les compétences, c'est-à-dire la capacité des apprenants à mobiliser
un ensemble de ressources pour résoudre une situation-problème.
PARTIE A : ÉVALUATION DES RESSOURCES /10 points
Elle comporte deux exercices :
- Un exercice portant sur la vérification des savoirs noté sur cinq (5) points ;
Cet exercice évalue les savoirs essentiels (définitions, symboles, lois, nomenclature, pictogramme,
unités, formules essentielles…)
- Un exercice portant sur l’application des savoirs noté sur cinq (5) points
Cet exercice amène le candidat dans une situation simple à utiliser les savoirs, les savoir-faire
théoriques et expérimentaux explicitement présents.
PARTIE B : EVALUATION DES COMPETENCES / 10 points
Elle comporte deux exercices :
- Un exercice portant sur l’utilisation des acquis noté sur cinq (5) points ;
- Un exercice portant sur l’utilisation des acquis dans le contexte expérimental noté sur cinq (5)
points.
L'énoncé de chacun de ces exercices est constitué d'une situation-problème (un texte, une photo,
un document, une activité expérimentale……) accompagné des taches ou des consignes.
Chacun de ces exercices évalue l’aptitude du candidat à transférer les connaissances du cours à une
situation voisine d'une situation connue. Le candidat est appelé à observer, à analyser, à organiser
les étapes de la résolution, à porter un jugement critique ou à formuler une conclusion.
Remarque : L'appréciation des productions des apprenants se fera sur la base des critères et des
indicateurs.
Les quatre modules qui composent le programme de la classe de première doivent être
représentés proportionnellement à leur quota horaire dans l’ensemble de l’épreuve
2. CHIMIE
1.1. Définition de l'épreuve
L'épreuve de Chimie est basée sur le programme officiel de la classe de première. Elle vise à
évaluer chez les candidats :
- le niveau d'appropriation des savoirs essentiels (définitions, symboles, lois, nomenclature,
pictogramme, unités, formules essentielles...) ;
- la capacité à appliquer directement des savoirs et savoir-faire ;
- l'aptitude du candidat à mobiliser les différentes ressources (savoirs, savoir-faire, savoir-être, etc.)
pour résoudre des problèmes issus des situations significatives.
1.2. Structure de l'épreuve
Cette épreuve se compose d'un seul sujet couvrant l'ensemble du programme de la classe de
première.
Elle est constituée de deux parties ayant le même nombre de points. La première partie vise à
évaluer les ressources, c'est-à-dire les savoirs, savoir-faire et/ou savoir-être disciplinaires et la
deuxième partie vise à évaluer les compétences, c'est-à-dire la capacité des apprenants à mobiliser
un ensemble de ressources pour résoudre une situation-problème.
PARTIE A : ÉVALUATION DES RESSOURCES
Elle comporte deux exercices :
- Un exercice portant sur la vérification des savoirs noté sur cinq (5) points ;
Cet exercice évalue les savoirs essentiels (définitions, symboles, lois, nomenclature, pictogramme,
unités, formules essentielles…)
- Un exercice portant sur l’application des savoirs noté sur cinq (5) points
Cet exercice amène le candidat dans une situation simple à utiliser les savoirs, les savoir-faire
théoriques et expérimentaux explicitement présents.
PARTIE B : EVALUATION DES COMPETENCES
Elle comporte deux exercices :
- Un exercice portant sur l’utilisation des acquis noté sur cinq (5) points ;
- Un exercice portant sur l’utilisation des acquis dans le contexte expérimental noté sur cinq (5)
points
L'énoncé de chacun de ces exercices est constitué d'une situation-problème (un texte, une photo,
un document, une activité expérimentale……) accompagné des taches ou des consignes.
Chacun de ces exercices évalue l’aptitude du candidat à transférer les connaissances du cours à une
situation voisine d'une situation connue. Le candidat est appelé à observer, à analyser, à organiser
les étapes de la résolution, à porter un jugement critique ou à formuler une conclusion.
Remarque : L'appréciation des productions des apprenants se fera sur la base des critères et des
indicateurs.
Les deux modules qui composent le programme de la classe de première doivent être
représentés proportionnellement à leur quota horaire dans l’ensemble de l’épreuve