Bilans Procréation
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Bilan1 : Une hormone est une molecule fabriquee par une glande, transportee par le sang vers un organe cible qui
contient les recepteurs specifiques pour reagir a cette molecule.
A partir de la puberté, la production des hormones sexuelles, œstrogènes et progestérone chez la femme,
testostérone chez l’homme, entraîne l’apparition de caractères sexuels secondaires et le fonctionnement des
appareils sexuels.
Les testicules, organe activé par les hormones hypothalamo-hypophysaires (LH et FSH), produisent en continu des
spermatozoides dans les cellules des tubes séminifères avec les cellules de Sertoli. La testostérone, produite par les
cellules de Leydig, (dans les testicules) active la production de spermatozoïdes.
Les oestrogènes, produites les 14 premiers jours du cycle par les follicules en croissance puis après ovulation, par le
corps jaune, permettent à la muqueuse utérine de s’épaissir (dentelle utérine). Avec la progestérone (produite aussi
par le corps jaune) elles préparent la muqueuse à une grossesse éventuelle. S’il n’y a pas de nidation (implantation de
l’embryon dans la muqueuse utérine), le corps jaune régresse et la muqueuse est éliminée lors des règles, c’est alors le
début d’un nouveau cycle menstruel.
Bilan 2 : Lors du développement embryonnaire, la gonade se différencie en testicule ou en ovaire sous l’action de
nombreux gènes.
Le gène SRY (porté par le chromosome Y) est à l’origine de la différenciation des gonades en testicules. En son absence,
d’autres gènes s’expriment et les gonades deviennent des ovaires. La présence du testicule embryonaire stimule ensuite
la différenciation.
Bilan 3 : Le fonctionnement des ovaires et des testicules est contrôlé par le complexe hypothalamo-hypophysaire qui
libère dans le sang les gonadostimulines FSH et LH, hormones stimulant le fonctionnement des gonades. Les gonades
produisent par consequence des hormones (oestrogenes / progesterone et testosterone) qui exercent un
retrocontrole negatif pour limiter la production des hormones hypophysaire.
Chez la femme c’est un pic de LH qui est responsable de l’ovulation. La mise au point de molécules de synthèse qui
agissent comme des leurres permet d’obtenir des effets contraceptifs très efficaces par rétrocontrôle négatif.
Chez l’homme des recherches sont en cours pour obtenir une contraception hormonale qui stoppe la production de
spermatozoides. Le préservatif reste la méthode la plus utilisée et efficace.
Bilan 4 : La sexualité humaine repose sur des phénomènes biologiques (sensation de plaisir, qui découle de l’activation
de zones cérébrales impliquées dans le système de la récompense, hormones sexuelles) et est influencée par des
facteurs affectifs, psychologiques, sociaux, culturels, éthiques et religieux. La sexualité relève de l’intimité. Chacun doit
être libre, respectueux et responsable (IST, grossesses).
Activité 5 - La procreation médicalement assistée est proposée aux couples infertiles : suivant la cause du problème,
la medecine propose l’insémination artificielle, la stimulation ovarienne ou la fécondation in vitro avec transfert d’embryon.
Bilan 5 : Livre p. 188 doc. 2
Annexes :
Le contrôle chez la femme.
La régulation des concentrations en hormones ovariennes fait intervenir l’axe gonadotrope(hypothalamo
hypophysaire) comme chez l’homme mais cette régulation est plus complexe en raison de l’existence d’un
cycle menstruel. Le complexe hypothalamo-hypophysaire détermine et règle de façon cyclique la sécrétion des
hormones ovariennes, de la puberté à la ménopause.Chez la femme, la fréquence des pulses de GnRH
change au cours du cycle menstruel.Toute augmentation de la fréquence des pulses de GnRH stimule de
manière synchrone la sécrétion de LH (augmentation des ARNm α et LHβ ) alors que leur diminution stimule
de manière synchrone celle de FSH (augmentation des ARNm de FSHβ). FSH et LH stimulent la production
des œstrogènes par les cellules de la granulosa des follicules et participent à leur maturation.
La chronologie des sécrétions ovariennes repose sur 2 types de rétroaction s’exerçant à des moments
différents sur l’axe gonadotrope :
- une rétroaction négative exercée en début de phase folliculaire par l’œstradiol à faible
concentration sur l’hypophyse (maintien des faibles concentrations en hormones hypophysaires) et sur
l’hypothalamus (diminution de la fréquence des pulses de GnRH).
- une rétroaction positive en fin de phase folliculaire exercée par l’œstradiol à des concentrations
plasmatiques élevées maintenues pendant 24 h, qui induit une augmentation de la fréquence des pulses de
GnRH par conséquent un pic de LH (forte augmentation de la sécrétion de LH). Ce pic de LH est à l’origine
de l’ovulation et à la mise en place du corps jaune.
- une rétroaction négative durant la phase lutéinique exercée par le couple œstradiol progestérone
qui va entraîner une diminution de la fréquence des pulses de GnRH et une diminution de la sécrétion des
gonadostimulines (LH et FSH).