Géodésiques, Première Et Seconde Forme Fondamentale Et Courbure de Gauss

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Université de Provence

Courbes et surfaces

Géodésiques, première et seconde forme


fondamentale et coubure de Gauss
Exercice 1. Soient quatre réels a, b, c et d (avec (a, c) 6= (0, 0)). Notons γ
la courbe paramétrée définie par :
γ(t) = (cos(at + b), sin(at + b), ct + d)
Vérifier que cette courbe est incluse dans le cylindre d’équation :
x2 + y 2 = 1
et démontrer qu’elle est une géodésique de cette surface.
Exercice 2. Notons Σ l’ellipsoïde d’équation :
 x 2  y 2  z 2
+ + =1
a b c
où les constantes a, b et c sont supposées strictement positives. Vérifier qu’il
s’agit d’un surface (régulière). Prouver que la courbe t 7→ (a cos t, b sin t, 0)
est une géodésique de Σ.
Exercice 3. Soit une fonction f de classe C 2 sur un intervalle I et à valeurs
strictement positives. Notons Σ la surface de révolution paramétrée par :

I × R → R3
F :
(z, θ) 7→ F (z, θ) = (f (z) cos θ, f (z) sin θ, z)
(a) Prouver que, si θ désigne un réel fixé, la courbe c définie par c(z) =
F (z, θ) sera une géodésique de la surface de révolution Σ.
(b) On suppose maintenant z fixé dans I. Notons γ la courbe définie par
γ(θ) = F (z, θ). Quelle est la forme géométrique de cette courbe? Vérifier que
f ′ (z) sera nul si et seulement si la courbe γ est une géodésique de la surface
de révolution Σ.
(c) La terre est assimilée à un ellipsoïde de révolution :
 x 2  y 2  z 2
+ + =1
a a b
avec a > b > 0 pour l’aplatissement aux pôles. Quels méridiens et quelles
parallèles seront des géodésiques?

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Exercice 4. Soit f une application de classe C 1 d’un ouvert de R2 vers R3
paramétrant de façon injective une surface Σ. Rappeler la formule définissant
l’aire de la surface Σ. Calculer la norme du produit vectoriel ∂f ∂x
∧ ∂f
∂y
en
fonction de la première forme fondamentale de f et en déduire une autre
formule donnant l’aire de Σ.
Exercice 5. Décrire géométriquement la surface image de l’application sui-
vante : 
]0, + ∞[×R → R3
f:
(r, θ) 7→ f (r, θ) = (r cos θ, r sin θ, 0)
(a) Calculer la première forme fondamentale du paramétrage f .
(b) Vérifier que f est injective sur ]0, + ∞[× ]0, 2π[.
(c) Soit U un ouvert de ]0, + ∞[× ]0, 2π[. Calculer l’aire de f (U).
Exercice 6. Calculer la première et la seconde forme fondamentale, les deux
courbures principales, la courbure moyenne et la courbure de GAUSS de la
surface parmétrée par :

f (θ, z) = (cos θ, sin θ, z)

Exercice 7. Pour la surface paramétrée suivante, calculer la première et la


seconde forme fondamentale ainsi que la courbure de GAUSS :

f (x, y) = (x, y, x2 − y 2)

Exercice 8. Notons T le tore image de l’application suivante :



R2 → R3
f:
(θ, φ) 7→ f (θ, φ) = (cos θ (2 + cos φ), sin θ (2 + cos φ), sin φ)

(a) Calculer la première et la seconde forme fondamentale de ce parmé-


trage f ainsi que la courbure de GAUSS.
(b) Déterminer un ouvert U de R3 tel que l’ensemble des points de T
de courbure de GAUSS strictement positive soit l’intersection T ∩ U et, de
même, un ouvert V tel que l’ensemble des points de T de courbure de GAUSS
strictement négative soit T ∩ V .
Exercice 9. Notons P le point (0, 0, 1) qui est le pôle nord de la sphère S
d’équation :
x2 + y 2 + z 2 = 1

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Soit (x,y) ∈ R2 . La droite passant par les points (x, y, 0) et P coupe la sphère
S en deux points qui sont le point P et un autre point que nous noterons
f (x, y).
(a) Calculer les coordonnées de f (x, y).
(b) Prouver que l’application f de R2 vers S −{P } est bijective et calculer
la bijection réciproque f −1 . Cette bijection réciproque est appelée la projection
stéréographique.
(c) Calculer, pour le paramétrage f , la première et la seconde forme fon-
damentale ainsi que la coubure de GAUSS.
Exercice 10. Soit f une fonction de classe C 2 définie sur un ouvert U de
R2 et à valeurs réelles.
(a) Soient quatre réels a, b, c et d. Calculer la dérivée seconde en 0 de la
fonction g définie par :

g(t) = f (a + tb, c + td)

(b) Rappeler le nom de la surface Σ paramétrée par :



U → R3
F :
(x, y) 7→ F (x, y) = (x, y, f (x, y))

(c) Calculer en fonction des dérivées partielles de f les deux formes fon-
damentale de F et la courbure de GAUSS.
(d) Soit (x0 , y0) ∈ U un minimum local de f (autrement dit on suppose
qu’il existe un disque D de rayon non nul centré en (x0 , y0) et inclus dans
U tel que la restriction de f à D atteigne en (x0 , y0 ) un maximum). Prouver
l’identité suivante :
∂2f 2
2∂ f ∂2f
u2 (x ,
0 0y ) + v (x ,
0 0y ) + 2uv (x0 , y0 ) ≥ 0
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
valable pour tous réels u et v. Démontrer l’inégalité suivante :
2
∂2f ∂2f
 2
∂ f
(x0 , y0) × 2 (x0 , y0) − (x0 , y0) ≥ 0
∂x2 ∂y ∂x∂y

et en déduire que la surface Σ admettra, au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )), une cour-
bure de GAUSS positive ou nulle.
(e) Prouver que si f atteint en (x0 , y0 ) un maximum local, la courbure de
GAUSS de Σ au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) sera encore positive ou nulle.

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(f ) On suppose maintenant que (x0 , y0 ) est un point critique de f mais
n’est plus extremum local. On admettra qu’en un tel point, est vérifiée l’in-
égalité suivante :
2
∂2f ∂2f
 2
∂ f
(x0 , y0) × 2 (x0 , y0) − (x0 , y0) ≤ 0
∂x2 ∂y ∂x∂y

En déduire que Σ admet au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) une courbure de GAUSS


négative ou nulle.

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