Géodésiques, Première Et Seconde Forme Fondamentale Et Courbure de Gauss
Géodésiques, Première Et Seconde Forme Fondamentale Et Courbure de Gauss
Géodésiques, Première Et Seconde Forme Fondamentale Et Courbure de Gauss
Courbes et surfaces
1
Exercice 4. Soit f une application de classe C 1 d’un ouvert de R2 vers R3
paramétrant de façon injective une surface Σ. Rappeler la formule définissant
l’aire de la surface Σ. Calculer la norme du produit vectoriel ∂f ∂x
∧ ∂f
∂y
en
fonction de la première forme fondamentale de f et en déduire une autre
formule donnant l’aire de Σ.
Exercice 5. Décrire géométriquement la surface image de l’application sui-
vante :
]0, + ∞[×R → R3
f:
(r, θ) 7→ f (r, θ) = (r cos θ, r sin θ, 0)
(a) Calculer la première forme fondamentale du paramétrage f .
(b) Vérifier que f est injective sur ]0, + ∞[× ]0, 2π[.
(c) Soit U un ouvert de ]0, + ∞[× ]0, 2π[. Calculer l’aire de f (U).
Exercice 6. Calculer la première et la seconde forme fondamentale, les deux
courbures principales, la courbure moyenne et la courbure de GAUSS de la
surface parmétrée par :
f (x, y) = (x, y, x2 − y 2)
2
Soit (x,y) ∈ R2 . La droite passant par les points (x, y, 0) et P coupe la sphère
S en deux points qui sont le point P et un autre point que nous noterons
f (x, y).
(a) Calculer les coordonnées de f (x, y).
(b) Prouver que l’application f de R2 vers S −{P } est bijective et calculer
la bijection réciproque f −1 . Cette bijection réciproque est appelée la projection
stéréographique.
(c) Calculer, pour le paramétrage f , la première et la seconde forme fon-
damentale ainsi que la coubure de GAUSS.
Exercice 10. Soit f une fonction de classe C 2 définie sur un ouvert U de
R2 et à valeurs réelles.
(a) Soient quatre réels a, b, c et d. Calculer la dérivée seconde en 0 de la
fonction g définie par :
(c) Calculer en fonction des dérivées partielles de f les deux formes fon-
damentale de F et la courbure de GAUSS.
(d) Soit (x0 , y0) ∈ U un minimum local de f (autrement dit on suppose
qu’il existe un disque D de rayon non nul centré en (x0 , y0) et inclus dans
U tel que la restriction de f à D atteigne en (x0 , y0 ) un maximum). Prouver
l’identité suivante :
∂2f 2
2∂ f ∂2f
u2 (x ,
0 0y ) + v (x ,
0 0y ) + 2uv (x0 , y0 ) ≥ 0
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
valable pour tous réels u et v. Démontrer l’inégalité suivante :
2
∂2f ∂2f
2
∂ f
(x0 , y0) × 2 (x0 , y0) − (x0 , y0) ≥ 0
∂x2 ∂y ∂x∂y
et en déduire que la surface Σ admettra, au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )), une cour-
bure de GAUSS positive ou nulle.
(e) Prouver que si f atteint en (x0 , y0 ) un maximum local, la courbure de
GAUSS de Σ au point (x0 , y0 , f (x0 , y0 )) sera encore positive ou nulle.
3
(f ) On suppose maintenant que (x0 , y0 ) est un point critique de f mais
n’est plus extremum local. On admettra qu’en un tel point, est vérifiée l’in-
égalité suivante :
2
∂2f ∂2f
2
∂ f
(x0 , y0) × 2 (x0 , y0) − (x0 , y0) ≤ 0
∂x2 ∂y ∂x∂y