BTS 2017
BTS 2017
BTS 2017
SYSTÈMES NUMÉRIQUES
SESSION 2017
______
Durée : 6 heures
Coefficient : 5
______
Matériel autorisé :
- Toutes les calculatrices de poche y compris les calculatrices programmables,
alphanumériques ou à écran graphique à condition que leur fonctionnement soit
autonome et qu’il ne soit pas fait usage d’imprimante (Circulaire n°99-186 du 16
novembre 1999, B.O. n° 42 du 25 novembre 1999).
Ce sujet comporte :
A- Présentation du système PR1 à PR2
B- Sujet
Questionnaire Partie 1 Électronique S-Elec1 à S-Elec6
Documents réponses à rendre avec la copie DR-Pro1 à DR-Pro3
Questionnaire Partie 2 Physique SP1 à SP10
Documents réponses à rendre avec la copie DR-SP1 à DR-SP2
Documentation DOC1 à DOC21
Dès que le sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
L'étude suivante porte sur l'installation d'une centrale incendie réalisée dans une
installation hydroélectrique.
Toutes les usines hydroélectriques utilisent une chute d’eau plus ou moins importante. Il
est primordial que la sécurité des sites soit garantie en continu. En cas de perte de
contrôle ou d’ouverture des vannes, la vague d’eau générée par cet ouvrage pourrait être
dangereuse pour la population. Cela engendre que la sécurité de l’usine est prioritaire sur
la production en électricité.
Les capteurs associés à la centrale sont des capteurs CHUBB de la série SCAN.
Q2. Évaluer la longueur de câble minimale pour établir la surveillance entre la station de
pompage et la salle de contrôle.
Q3. Déterminer le type de câblage (câblage en ligne ou en boucle) qui sera utilisé pour
la station de pompage.
Q4. Montrer que ce type de câblage peut être utilisé pour les autres bâtiments.
La centrale UTI.COM peut être pilotée à distance par Internet grâce à sa carte d'interface
réseau et au logiciel Vision.com. Pour cela, il suffit de configurer la centrale et de l'intégrer
au réseau informatique de l'usine. Le plan d'adressage réseau est donné page DOC10.
Q6. Donner le nombre maximum de machines pouvant être connectées sur le sous-
réseau de l'usine.
Les capteurs de détection de feux doivent détecter une élévation de température, qu’elle
soit lente ou rapide. Le seuil de détection est placé à 55 °C. Les capteurs de la société
CHUBB utilisent une CTN (page DOC12) pour mesurer la température. Le microcontrôleur
utilise son convertisseur en mode 8 bits. Un extrait du programme (document réponses
DR-Pro1) permet de détecter une élévation de température et permet de déclencher une
alerte feu. La précision de mesure requise est de 1 °C. La tension de référence utilisée
pour le microcontrôleur est de 5 V.
Q8. Identifier sur le document page DOC10 la référence de la CTN utilisée. En déduire
la valeur de la résistance à 25 °C.
Les concepteurs des capteurs avaient deux solutions de mise en œuvre pour mesurer la
température à l'aide de la CTN. Ces deux solutions sont présentées page DOC11.
La solution 1 utilise un générateur de courant constant. On admettra que le courant Io dans
la CTN (R3) est identique à celui circulant dans R2.
Q10. Déterminer la valeur du courant Io du générateur de courant constant réalisé par les
composants T1, D1 et associés sachant que VEB = 0,6 V.
Q13. Tracer les courbes des tensions VCTN1 et VCTN2 (document réponses DR-
Pro1).
Q20. Préciser le signal lumineux produit par D3 (page DOC14) vu par les utilisateurs sur
le détecteur en cas de détection de fumée.
Q21. Calculer les périodes (min et max) de l’oscillateur interne de U1 (page DOC10) en
tenant compte des tolérances des composants. Conclure quant au choix de ces
composants et des caractéristiques attendues (page DOC16).
Q22. Préciser les grandeurs physiques analysées par le capteur lors de la détection de
feu.
Adresse Adresse
En-tête Commande En-tête Données CRC
destinataire Source
Un relevé du signal logique représentant la trame complète, envoyée par la centrale avant
l'entrée du composant d’émission, est donné sur le document réponses DR-Pro3.
Q28. Indiquer les éléments utiles de la trame. En déduire le débit utile sur cette ligne de
transmission.
Q29. Donner le nombre de nœuds maximum sur une branche (subnet) de réseau
LonWorks.
Q30. Déterminer le temps de vérification de la présence de tous les nœuds sur une
branche du réseau.
Q31. Valider le temps de vérification de la présence de tous les nœuds par rapport au
cycle de scrutation de la centrale (page DOC9).
Un zoom sur le début de la trame est donné sur le document réponses DR-Pro3.
Le schéma d'une voie de transmission est donné sur le document ressource (page
DOC11). On va modéliser une portion de la caractéristique de la LED de l'optocoupleur
(page DOC17) pour déterminer le point de fonctionnement du montage.
Q40. Donner le nombre maximum de capteurs par boucle possible avec l'utilisation de ce
module. Vous préciserez le critère permettant de définir ce nombre maximum.
Q41. Donner l’intérêt de travailler sur une ligne différentielle et d'utiliser une paire
torsadée pour la transmission.
int8 mesure_temperature(void) {
int8 mesure ;
set_adc_channel(CTN) ;
mesure= read_adc() ;
Réponse à la
question Q38
Le détecteur de flamme a pour rôle d’avertir le plus tôt possible de la naissance d’un feu.
Pour ce faire, il détecte les rayonnements infrarouges caractéristiques émis par les
molécules de dioxyde de carbone (CO2) excitées qui sont produites durant la combustion
de composés carbonés (n-heptane, méthane, propane…).
Figure 1
Détecteur de flamme de la centrale de sécurité
(extrait de la documentation technique Chubb)
80
60
40
20
0
500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
Nombre d'onde σ [cm-1]
Figure 3
La Figure 4 rappelle les noms donnés aux différentes bandes de longueurs d’ondes
infrarouges dans le spectre électromagnétique.
infrarouge proche
ondes moyennes
grandes ondes
ondes courtes
infrarouge
infrarouge
infrarouge
infrarouge
lointain
λ [µm]
0,75 1,4 3 8 15
Figure 4
L’efficacité maximale de détection de la présence du CO2 correspond au maximum de la
courbe d’absorbance de la molécule.
Q42. Relever sur la figure 3, la plage de nombre d’onde [σmin ; σmax] correspondant à ce
maximum d’absorbance.
Le gain G(f) de ce filtre analogique est représenté sur le document réponses DR-SP1.
Q45. Donner la nature de ce filtre.
Filtre yn
xn
numérique
Figure 5
Q47. Déterminer la relation de récurrence liant les échantillons de sortie yn, yn-1, yn-2 et les
échantillons d’entrée xn, xn-1, xn-2.
1,2
0,8
0,6
xxn
n
0,4 yyn
n
0,2
0
n
-0,2
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Figure 6
Q48. Donner, en la justifiant, la nature du filtre numérique (passe-bas, passe-haut,
passe-bande ou coupe-bande) en utilisant la figure 6.
1,2
1
0,8
0,6
0,4 xxnn
0,2 yyn
n
0
n
-0,2
-0,4
-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
Figure 7
Q49. Préciser si le filtre est stable.
Q50. Justifier votre réponse sachant que la transmittance du filtre numérique a deux
pôles : z 0 0614 0376j et z1 0614 0376j .
Q51. Représenter les limites de la bande passante Δf = [fcmin ; fcmax] du filtre numérique
sur le document réponses DR-SP2 et en déduire la valeur du coefficient de qualité
Q’.
Afin de valider certaines caractéristiques des câbles Ethernet utilisés sur le réseau
informatique de la centrale, on émet un signal impulsionnel à l’entrée d’une des 4 paires
torsadées, d’une longueur de 25 m, refermée sur une résistance R de valeur variable.
GBF R
On rappelle que la vitesse d’une onde dans le vide vaut c = 3.108 ms-1.
{bk’}
Générateur de bruit
pseudo-aléatoire
Figure 11
Processus de décodage 100BASE-TX
Le codage MLT-3 est une variante du codage NRZI (Non Retour à Zéro Inversé) qui utilise
3 niveaux de tension : à chaque bit est associée une tension constante d’une durée Tb
(période bit) :
0.1
Tension [V]
0.0
-0.1
-0.1
-0.2
0 32 64 96 128 160 192 224 256 288
Temps [ns]
Figure 12
Oscillogramme d’une ligne au repos (non brouillée)
Q56. Donner un avantage du code MLT-3 par rapport à un code NRZ (codage d’un 0 par
0V et d’un 1 par 1V) lors de la transmission d’une longue suite de 1.
bk
+ Mod2
b'k
9Te
2Te
Filtre numérique
Figure 13
Q61. Compléter le tableau d’échantillons {bk} et {b’k} sur le document réponses DR-
SP4.
La suppression du brouillage s’obtient en effectuant un ou-exclusif (xor) bit à bit entre les
données {dk} issues du décodeur MLT-3 et la séquence de bruit pseudo-aléatoire
synchronisée {b’k} (la technique de synchronisation du décodeur n’est pas abordée ici).
Les spectres de puissance d’une ligne au repos (transmission d’une séquence de 1) avec
et sans brouillage sont fournis respectivement sur les figure 14 et figure 15.
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Fréquence [MHz]
Figure 14
Spectre d’une ligne au repos (IDLE) codée en MLT-3 sans brouillage
60
Puissance [µW]
40
20
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Fréquence [MHz]
Figure 15
Spectre d’une ligne au repos (IDLE) codée en MLT-3 avec brouillage
Les signaux créent d’autant plus de perturbations électromagnétiques que leurs spectres
contiennent des raies hautes fréquences avec une puissance crête importante.
Q63. Comparer les puissances maximales pour les deux spectres représentés figure 14
et figure 15.
Q64. Comparer les fréquences maximales pour les deux spectres de la figure 14 et
figure 15.
Avant Après
Code
décodage décodage
3 10101 0011 (donnée)
B 10111 1011 (donnée)
Q66. Sachant que les bits {ek} avant décodage sont reçus avec un débit de 125 Mbps,
déterminer le débit Du de données utiles {fk} après décodage 5B4B.
0
Gain du filtre analogique [dB]
-5
-10
-15
-20
-25
-30
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Fréquence [Hz]
1
Amplification du filtre numérique
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 10 20 30 40 50
Fréquence [Hz]
0.1
Tension [V]
0.0
-0.1
-0.1 théorique
signal réel
-0.2
0 32 64 96 128 160 192 224 256 288
Temps [ns]
RE46C16X 13
6N137 17
LPT-11 18
RÉSEAU LonWORKS 19
VCTN2
VCTN1
I Introduction :
Les réseaux sont en train de changer notre vie. Tout autour de nous, ils servent à collecter
et échanger des données, connectant les ordinateurs et différents périphériques. Les
applications vont de petits réseaux intégrés dans une seule machine à d’énormes réseaux
composés de milliers d’équipements qui gèrent l’ensemble des fonctions d’un bâtiment ou
d’une chaîne de fabrication.
La technologie LonWorks permet de créer des réseaux à intelligence distribuée. Chaque
élément du réseau est appelé nœud et a un identifiant unique sur le réseau.
II Bases de LonWORKS
L’immense majorité des composants d'un réseau LonWorks (nœuds) sont construits
autour d’un microcontrôleur. Le modèle fonctionnel utilise le plus souvent le protocole
LonTalk© défini par Echelon en 1990.
Chaque nœud répond à plusieurs exigences :
- possède un identifiant unique (ID)
- possède des entrées/ sorties
- communiquer sur différents supports (paire torsadée, RF, fibre optique) avec le même
protocole.
La vitesse de communication réseau est paramétrable pour fonctionner à une vitesse
cadencée de 600 bps jusqu’à 1.25 Mbps.
LonWorks utilise une hiérarchie d’adressage à 3 niveaux pour identifier les nœuds sur le
réseau.
Le premier niveau d’adressage est le domaine. Le numéro de domaine peut être codé sur
0,1,3 ou 6 octets. Un nœud donné peut être membre de deux domaines.
Le second niveau d’adressage est le subnet. Il peut y avoir 255 subnets par domaine.
Le troisième niveau d’adressage est le nœud (node). Il peut y avoir 127 nœuds par
subnet, soit un maximum de nœuds par domaine de 255 x 127 = 32.385 nœuds. Chaque
nœud peut être membre d’un ou deux domaines, ce qui permet à un nœud de jouer le rôle
de passerelle entre deux domaines. Cela permet par exemple à un seul capteur de
transmettre ses mesures dans deux domaines différents.
V Topologies du réseau
LonWorks permet d’utiliser des topologies réseau en bus, anneau, étoile ou libre. Chaque
transmetteur implique des limitations en nombre de nœuds par canal ou en distance
maximum entre nœuds sur un canal pour une bonne transmission.
VI Transmetteurs