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Cours Analyse Des Ecarts

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CHAPITRE 3.

Coûts préétablis et
l’analyse des écarts

1
La gestion budgétaire est un mode de gestion a court
terme qui consiste a élaborer un ensemble de prévisions
chiffrées : c'est la phase de budgétisation. Les
réalisations sont confrontées aux prévisions ce qui
permet de mettre en évidence un certain nombre
d’écarts qui doivent entrainer des actions correctives:
c'est la phase de contrôle budgétaire.

La mise en place d'une gestion budgétaire va


permettre de piloter l'entreprise dans la mesure ou l'on
associe une responsabilité a chaque budget. Chaque
responsable se trouvera alors engage devant la
direction de l'entreprise et devra rendre compte des
écarts s'ils sont significatifs.
2
Le contrôle budgétaire consiste en une «
comparaison permanente des résultats réels et des
prévisions chiffrées figurant aux budgets » afin de :

✓ rechercher les causes d’écarts;


✓ informer les différents niveaux hiérarchiques;
✓ prendre les mesures correctives éventuellement
nécessaires;
✓ apprécier l'activité des responsables budgétaires.

Un écart (E) se détermine par différence entre un


montant réel (R) et un montant préétabli (P). On
utilisera, de manière indifférente dans le cadre de ce
cours, les termes « préétabli », « budgété » ou encore
« prévu ».
3
Donc Ecart global = cout réel (CR) - cout préétabli (CP)
Le calcul d'un écart suppose que l'on ait défini au préalable
une norme ou un standard.
Un cout standard est un cout préétabli avec une
précision qui lui donne le caractère d'une norme.

❖ Conditions d'application du calcul des écarts :


✓ Un calcul sur des périodes courtes
✓ Une information ciblée
✓ Une information significative
4
La comptabilité analytique permet dans le cadre de la gestio
budgétaire:

▪ d’établir des prévisions des charges et des produits;


▪ de constater la réalisation de prévisions et expliquer les
écarts qui en résultent Donc, il y a lieu de faire une
comparaison entre les réalisations et les prévisions

D'ou, l’importance de l’étude du Contrôle Budgétaire


5
6
I. Analyse des écarts:
L'analyse des écarts est la base des actions
correctives. Mais, ii faut rechercher les causes de ces
écarts:
o S'il s'agit d'un problème de quantité : un écart sur
quantité nous permettra de mettre en évidence une
variation de rendement par rapport aux prévisions
(quantité de MP, d'heure, NUO).
o S'il s'agit d'un problème de cout: un écart sur cout
nous permettra de mettre en évidence une variation
de couts unitaires par rapport aux prévisions.
Coût de production s'obtient via les CD et les Cl, donc
on distingue:
✓ Ecart sur CD.
✓ Ecart sur Cl.
7
Selon les deux Fig. on déduit que :
▪ Ecart/Quantité = Ecart/Rendement
▪ Ecart/Coût = Ecart/Budget + Ecart/ Activité

A. Analyse de l' écart global sur coût de production:

8
1. Ecart sur charges directes:
E = (Qr x Pr) - (Q’p x Pp)
• Ecart sur prix: E/P= (Pr - Pp) x Qr
• Ecart sur guantité: FJQ= (Qr - Q’p) x Pp

Avec:
Qr: quantité réelle de facteur consommée.
Q’p: quantité de facteur consommée préétablie
adaptée a la production réelle.
Pr : prix unitaire réel du facteur.
Pp : prix unitaire préétabli du facteur.

2. Ecart sur charges indirectes:


▪ Ecart global sur charges indirectes :
E= (Qr x Pr) -(Q'p x Pp)
9
Avec:
Qr = quantités d'unités d’œuvre consommées réelles
Qp = quantités d'unité d’œuvre consommées
préétablies adaptées à la production réelle
Pr = cout unitaire réel de l’unité d’œuvre
Pp = coût unitaire préétabli de l'unité d’œuvre

▪ Calculs préalables
✓ Budget flexible (BF) :
BF= CVup x Q + CFup
✓ Budget préétabli (BP):
BP= (CVup + CFup) x Q

10
Avec:
CVup: coût variable unitaire budgété de l'unité d’œuvre
Q: niveau d'activité exprimé en nombre d'unités d’œuvre
CFp: le montant total budgété des CF du centre
CVup : coût variable unitaire prévu de l'unité d’œuvre
CFup: coût fixe unitaire prévu de l'unité d’œuvre
(CFp/Qp)

▪ Décomposition de l’écart global sur charges


indirectes:

✓ Ecart sur budget (ou sur coût):


E/B = coût réel - BF (Qr)
✓ Ecart sur activité (ou sur imputation de charges
fixes) :
E/A= BF (Qr) - BP (Qr)
11
✓ Ecart sur rendement :
E/R = BP (Qr) - BP (Q'P)
Ecart global surcharges indirectes = E/B+ E/A + E/R

Avec:
Coût réel = CVur x Qr.+ CFr
et
Coût budgété pour l'activité réelle:
BF(Qr) = CVup x Qr + CFp

B. Ecarts sur marges:


1. Principes:

12
▪ Par convention, E = R - P, qui peut être décomposé en
un :
Ecart sur coût = coût total réel - coût total prévu
Ecart sur marge = marge réelle - marge prévue

▪ Un écart est toujours qualifie : favorable ou


défavorable.
▪ Cependant, le signe n’étant pas significatif. En effet:
✓ un écart sur coût positif traduit une situation
défavorable;
✓ un écart sur marge positif traduit une situation
favorable.

Les écarts sont déterminés de telle sorte que leur


somme traduise l’écart sur résultat de l'exercice.
13
2. Calcul de l’écart de marge:
La marge qui sert de base au calcul est la différence :
Chiffre d'affaires - Coût préétabli.

La référence au coût préétabli est liée a la volonté


d'isoler les effets lies aux ventes (écart de marge) des effets
lies aux couts (écarts sur couts).
Ecart de marge = marge réelle - marge prévue
= (mr x Qr) - (mp x Qp)
14
avec:

mr = marge unitaire réelle = prix réel - coût unitaire préétabli


mp= marge unitaire prévue = prix prévu - coût unitaire préétabli

❖ L’écart de marge: écart sur quantité & écart sur prix


a. Généralités sur l'analyse des écarts
Chaque écart calcule peut être analyse sous la forme:
Ecart = écart sur quantité + écart sur prix ou sur coût
unitaire

15
❖ L'analyse de l’écart de marge:
Soient Q et P:
Q: désignant les quantités vendues
P: les prix de vente.
Ecart sur quantité = (Qr - Qp) x mp
Ecart sur prix = (mr - mp) x Qr
Un coût préétabli peut se décomposer de la manière
suivante:

16
17
II.Applications :
18
Exercice 1: (Analyse et interprétation de l’écart sur
charges )
L’entreprise COUTUMAR est une entreprise présente dans le
secteur de textile. Elle réalise un produit industriel P dans un atelier
de fabrication Atelier 1, destiné à être utilisé par les entreprises de
textile. Les éléments constitutifs du coût préétabli mensuel
concernant la fabrication de 250 unités de P sont les suivants :
▪ Composants : 700 unités à 100,40 DH l’unité.
▪ Main d’œuvre directe : 1 000 h à 17,20 DH/h.
▪ Charges indirectes totales : 11 000 DH (dont 9 600 DH de
charges de structure).
▪ L’unité d’œuvre est l’heure de main d’œuvre directe (MOD).
On dispose des informations constatées suivantes, concernant la
fabrication de 240 unités du produit P dans l’atelier de fabrication :
o Ensemble des charges de l’atelier : 96 163 DH soit :
✓ Composants : 685 unités à 100, 60 DH l’unité.
✓ Main d’œuvre directe : 980 h à 17,40 DH /h.
✓ Charges indirectes totales : 10 200 DH.
19
T.A.F.
1) Elaborer la fiche du coût unitaire standard du produit P.
2) Calculer et analyser les écarts sur charges directes et
les écarts sur charges indirectes selon la méthode de
l’écart économique.
Solution:
1) Fiche du coût unitaire standard pour une unité du produit :
(On divise les quantités par 250)

(a)

20
(a) Tableau de répartition de charges indirectes prévues:
Éléments Centre d’analyse
Total des charges indirectes 11 000
Nature de l’unité d’œuvre H-MOD
Nombre d’unité d’ouvre 1 000
Coût de l’unité d’œuvre (CUO) 11

2) Calcul et analyse des écarts sur charges directes et


écarts sur charges indirectes :
❖ Les composants :
▪ Calcul de L’écart économique global :
On sait que :
EG = Cr – Cp
= (cr x qr) – (cup x qp)
= (cr x qr) - [cup x (qus x Pr)]
D’où, EG = (100,60 x 685) – (100,4 x 2,8 x 240)
= 68 911 – 67 468,80
= + 1 442,20 DH Ecart défavorable.
21
Interprétation : Les causes de cet écart défavorable
sont à chercher au niveau des E/q et E/p après sa
décomposition.
▪ Analyse de l’écart économique global sur
composants :
On sait que :
E/q = ( Qr – Qp) x cp = [ Qr – ( qus x Pr )] x cp
D’où,
E/q = [685 – (2,8 x 240)] x 100,4
= (685 – 672) x 100,4
= 13 x 100,4
= + 1 305, 2 DH Ecart défavorable.

22
Interprétation : Conformément au standard, on aurait dû
consommer 672 unités, or on a consommé 685 unités. Les
causes de cette surconsommation peuvent être attribuées à
la mauvaise qualité des composants utilisés, à la non
qualification des ouvriers, à la défaillance des machines,
etc.
On sait que : E/p = ( cr - cp) x Qr
D’où, E/p = (100,60 – 100,40) x 685.
= 0,2 x 685 = + 137 DH Ecart défavorable.
Vérification : + 137 + 1 305,2 = + 1 442,2 DH (EG)

Interprétation : L’E/p est défavorable car les coûts des


composants se sont élevés à 0,2 DH de plus que les
standards. Cette détérioration des coûts doit être
recherchée dans les conditions d’approvisionnement des
composants.
23
❖ La MOD :
▪ Calcul de l’écart économique global sur MOD :
EG = (17,40 x 980) – (17,20x 4 x 240)
= 17 052 -16 512 = + 540 DH Ecart défavorable.
Interprétation : L’EG est défavorable, ce sont les variations
anormales de taux ou de temps qui peuvent l’expliquer.

▪ Analyse de l’EG sur MOD :


E / temps = [980 – (4 x 240)] x 17,2 = (980 - 960) x 17,2
= + 344 DH Ecart défavorable.
Interprétation : Les temps de main d’œuvre consommés
sont supérieurs au standard (980 h consommées alors que
l’on aurait dû en consommer 960 h). Les causes de cet
écart peuvent être attribuées à : la non qualification des
ouvriers, la mauvaise organisation de la production dans
l’atelier, etc.
24
E/ taux = (17,40 – 17,20) x 980
= + 196 DH Ecart défavorable.
Vérification : + 196 + 344 = + 540 DH (E.G)
Interprétation : Les taux horaires ont augmenté de 0,20
DH par rapport au standard, ceci peut relever de
responsabilités extérieures à l’atelier. C’est généralement,
le service qui recrute et rémunère les ouvriers qui est
responsable de cet écart.

❖ Les charges indirectes :


▪ Calcul de l’EG :
On sait que :
EG = Cr – Cp
= (cr x qr ) – ( cp x qp)
= (cr x qr ) – (cp x qus x Pr)
On a besoin donc de calculer le cr, pour cela on présente le
tableau de répartition de charges indirectes réelles. 25
D’où,
EG = (980 x 10,41) – (4 x 240 x 11)
= 10 200 – 10 560 = - 360 DH Ecart favorable.
Interprétation : pour expliquer l’origine de cet écart on
va le décomposer selon les éléments de charges
indirectes composant le coût du centre d’analyse.
• Analyse de l’EG sur charges indirectes :
On sait que : E/CV = (vr – vs) x Ar
26
Nous avons :
✓ FFs = FFr = 9 600 DH.
✓ Charges variables réelles globales : Vr = 10 200 – 9
600 = 600 DH
✓ Ar = 980 h ; An = 1 000 h
✓ Charges variables standards globales :
Vs = 11 000 – 9 600 = 1 400 DH.
D’où,

Ainsi, E/CV = (0,61 – 1,4) x 980


= - 0,7878 x 980
= - 772,044 DH ≈ - 772 DH Ecart favorable.
27
Interprétation : L’écart est favorable car les coûts ont
été plus faibles que les standards. Cette réduction du
coût entraine une économie de 772 DH, jugée
favorable.
On sait que : E/A = (An – Ar) fs
Avec,

D’où, E/A = (1 000 – 980) x 9,6 = 20 x 9,6


= + 192 DH Ecart défavorable.
Interprétation : L’E/CF est défavorable car le centre
d’analyse est prévu pour une activité normale de 1 000
h, il n’a travaillé que 980 h.

28
On a donc une sous activité qui provoque une
augmentation du coût, liée à l’imputation des charges
fixes sur un volume d’activité plus faible. On parle d’une
sous absorption des changes fixes due à la sous activité
et d’un écart de chômage dans la mesure où l’on
entretient des unités d’œuvres qui sont au chômage.
On sait que : E/RT = ( Rr – Rs ) x Pr x ( vs + fs)

Avec, Rr = = 980 ÷ 240 = 4,0833 h/ produit


Rs = = 1000 ÷ 250 = 4 h/ produit

vs = 1,40 DH ; fs = 9,6 DH
D’où, E /RT = (4,0833 - 4) x 240 x (1,4 + 9,6)
= 0,0833 x 240 x 11
= + 219,91 ≈ + 220 DH Ecart défavorable.
29
Interprétation : L’augmentation des heures de
main d’œuvre dans l’atelier (4,0833h par produit au
lieu de 4 h, prévues) a provoqué une détérioration
du coût de 220 DH.
Vérification : + 220 + 192 – 772 = - 360 DH (E.G)

Exercice 2: (Analyse et interprétation de


l’écart sur chiffre d’affaires)
Les ventes de l’année N, comparées à celles qui
ont été prévues pour les trois produits
commercialisés par une entreprise, sont données
comme suit :
30
T.A.F.
Calculer les écarts sur chiffre d’affaires pour
chaque produit et analyser les en écart sur quantité
et écart sur prix.

31
Solution:
o Produit A :
E/CA = Car - CAb
= 462 000 – 400 000
= + 62 000 DH Ecart favorable.
E/Vol = (Qr – Qb) x Pb
= (11 000 – 10 000) x 40
= + 40 000 DH Ecart favorable.
E/Prix = (Pr - Pb) x Qr
= (42- 40) x 11 000
= + 22 000 DH Ecart favorable.
Interprétation : Pour le produit A, l’entreprise enregistre
un écart sur chiffre d’affaires favorable. Le chiffre
d’affaires réel se situe en dessus des prévisions. Cet
écart peut s’expliquer par un écart sur quantité,
favorable qui traduit l’augmentation du volume des
ventes du produit A. 32
De même que, par un écart favorable sur les
prix qui traduit l’augmentation des prix de ventes
du produit A.

o Produit B :
E/CA = CAr- CAb
= 465 000 – 480 000
= - 15 000 DH Ecart défavorable.
E/Vol = (Qr – Qb) x Pb
= (7 500 – 8 000) x 60
= - 30 000 DH Ecart défavorable.
E/Prix = (Pr - Pb) x Qr
= (62- 60) x 75 000
= + 15 000 DH Ecart favorable.
33
Interprétation : Pour le produit B, l’entreprise enregistre un
écart sur chiffre d’affaires défavorable. Le chiffre d’affaires
réel se situe en dessous des prévisions. Sans doute à cause
d’un écart sur quantité défavorable, comme les quantités
réelles on été inférieures aux quantités prévues. L’écart sur
prix étant favorable, on peut conclure que c’est
l’augmentation du prix de vente du produit B qui a provoqué
la baisse des quantités vendues.

o Produit C :
E/CA = CAr- CAb = 270 000 – 450 000 = - 180 000 DH
Ecart défavorable.
E/Vol = (Qr – Qb) x Pb = (3 000 – 5 000) x 90 = - 180 000
DH Ecart défavorable.
E/Prix = (Pr - Pb) x Qr = (90- 90) x 3 000 = 0 DH Ecart
neutre.
34
Interprétation : Pour le produit C, l’entreprise
enregistre un écart sur chiffre d’affaires défavorable.
Le chiffre d’affaires réel se situe en dessous des
prévisions. Cela peut s’expliquer par un écart sur
quantité défavorable, comme les quantités réelles
ont été inférieures aux quantités prévues. L’écart sur
prix est neutre, le prix réel était celui budgété.
N.B.
Les deux écarts : E/Vol et E/Prix, ne sont pas
indépendants. Un E/Vol défavorable pourrait
s’expliquer par un E/Prix favorable et inversement.
Ce constat limite la pertinence du contrôle
budgétaire qui porte seulement sur le chiffre
d’affaires.
35
En effet, la responsabilisation des commerciaux sur
la seule base du chiffre d’affaires peut les inciter à
augmenter ce dernier par l’octroi aux clients de remises
élevées. Par conséquent, le développement des ventes
se fera au détriment de la rentabilité.

Aussi, accroitre le chiffre d’affaires ne signifie pas


forcément accroitre le résultat si parallèlement, cette
augmentation des ventes s’obtient en développant des
produits à faible marge, au détriment de produits plus
rémunérateurs pour l’entreprise. Au fait, l’action des
services commerciaux ne peut être jugée au vu du
calcul des seuls écarts sur chiffre d’affaires mais doit
intégrer des calculs d’écarts incorporant les notions de
marges.
36
Exercice 3: (Analyse et interprétation de
l’écart de marge sur chiffre d’affaires)
Reprenons l’exemple d’application ci-dessus, et
supposons que les coûts préétablis de fabrication
sont respectivement, pour les produits A, B, et C :

T.A.F.
1) Calculer les marges unitaires et globales, en
déduire les écarts sur marge.
2) Analyser les écarts sur marge, globalement et au
niveau de chaque produit.

37
Solution:
1) Tableau de calcul des marges globales et des
écarts sur marge :

Pour le produit A, la marge unitaire budgétée est calculée


comme suit :
Mb = Pb – cb (nous avons : cb = cp)
Soit, Mb = 40-16 = 24 DH.
38
La marge unitaire réelle est calculée comme suit :
Mr = Pr – cp
Soit, Mr = 42-16 = 26 DH.
Le raisonnement est identique pour les autres
produits.
2) Analyse des écarts de marge :
▪ Comparaison à un niveau global :
EG = Mr – Mb = 721 000 – 778 000
= - 57 000 DH Ecart défavorable.
E/Q = (Qr – Qb) x Mb
= (215 000 – 23 000) x 33,8261
= - 50 739 DH Ecart défavorable.
E/P = (Mr – Mb) x Qr
= (33,5349 – 33,8261) x 21 500
= - 6 261 DH Ecart défavorable.
39
Interprétation : Sur chacun des produits, les
marges unitaires sont supérieures ou égales à
celles qui étaient prévues. La marge moyenne
réelle est toutefois inférieure à la prévision (33,5349
< 33,8261).

Nous pouvons conclure que la répartition des


ventes s’est modifiée entre les prévisions et les
réalisations. En effet, les prévisions en quantité des
ventes ont été dépassées sur le produit à faible
marge (produit A). La marge unitaire réelle du
produit A (26 DH) est inférieure aux marges
unitaires des deux autres produits.
40
▪ Comparaison au niveau de chaque produit :
Produit A :
EG = Mr – Mb
= 286 000 – 240 000 = + 46 000 DH Ecart favorable.
E/Q = (Qr – Qb) x Mb
= (11 000 – 10 000) x 24
= + 24 000 DH Ecart favorable.
E/P = (Mr – Mb) x Qr
= (26 – 24) x 11 000 = + 22 000 DH Ecart favorable.

Produit B :
EG = - 3 000 DH Ecart défavorable.
E/Q = -18 000 Ecart défavorable.
E/P = + 15 000 DH Ecart favorable.
41
Produit C :
EG = - 100 000 DH Ecart défavorable.
E/Q = -100 000 Ecart défavorable.
E/P = 0 DH Ecart neutre.

Pour le contrôle budgétaire des ventes, l’analyse


de l’écart sur marge est plus pertinente dans la
mesure où elle pourra conduire les responsables à
orienter d’avantage l’action de la force de vente sur
les produits à plus forte marge.

42

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